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  • 29/05/2025

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00:0020h, 21h, les informés, Renaud Blanc.
00:07Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans les informés, les informés sur France Info, bien sûr, à la radio et à la télévision sur le canal 27 de la TNT.
00:15Une heure de débat, d'analyse et de décryptage de l'actualité.
00:18Au sommaire, Donald Trump et ses droits de douane stoppés par un tribunal américain, ça ressemble à un sérieux camouflet judiciaire pour la Maison Blanche.
00:26Nous parlerons également du voyage d'Emmanuel Macron en Asie du Sud-Est, Vietnam, Indonésie et Singapour.
00:31Premier bilan de ce déplacement stratégique et commercial.
00:34Et puis nous reviendrons sur la suppression des ZFE, ces zones à faible émission qui restreignent la circulation de certains véhicules dans les grandes villes.
00:43Vote des députés, une décision qui va faire réagir nos informés.
00:47Et ils ont pour nom ce soir, Elisabeth Pinault, grand reporter de l'agence Reuters.
00:51Bonsoir Elisabeth.
00:52Bonsoir Elisabeth, Michel Darmon, Michael Darmon, pardonnez-moi, est à vos copées, éditorialiste à I24 News.
00:57Bonsoir Michael.
00:58Franck Boisise, journaliste à Libération.
01:00Bonsoir Franck.
01:01Bonsoir.
01:02Étienne Girard.
01:03Bonsoir Étienne, directeur adjoint de la rédaction de l'Express.
01:06Les informés, c'est parti.
01:10Camouflé judiciaire pour Donald Trump, ses droits de douane dits réciproques imposés depuis avril ont été bloqués par un tribunal américain.
01:18Un tribunal qui estime que cette décision ne peut être prise que par le Congrès.
01:23Donald Trump va faire appel.
01:25Mais Michael Darmon, c'est un sacré revers pour la Maison-Blanche.
01:29C'est même un pilier de la politique du président américain qui est en train de s'effondrer.
01:34Parce qu'effectivement, à partir de maintenant, on voit bien que, d'abord, c'est une réaction de l'État de droit,
01:40que l'on dit très abîmée, mais enfin qui montre encore à quel point c'est possible de contredire une décision qui n'est pas cadrée par le droit.
01:52Et puis, politiquement, c'est maintenant un handicap.
01:55Parce que toute la politique, on a compris, le levier des interdictions douanières, des droits de douane,
02:03qui a été mis en place de manière toditruante par le président américain, par Donald Trump,
02:08aujourd'hui, va commencer à lui échapper.
02:10Alors, la question, c'est de savoir si, finalement, cette décision d'un tribunal fédéral ne montre pas, malgré tout,
02:17que les États-Unis restent un État de droit.
02:19J'ai posé la question à Laurie Kenton, qui est historien spécialiste des États-Unis.
02:24Il était l'invité de France Info il y a quelques heures.
02:27Ça montre la grande faiblesse de la présidence Trump en tant qu'action.
02:33Une action qui est certes tout azimut, qui est rapide, qui est spectaculaire, qui nous désarçonne,
02:41mais qui reste extrêmement fragile parce que ce sont des décrets qui sont à la merci des juges.
02:49Et tant que les juges sont écoutés, et ça, c'est le gros point d'interrogation de la suite du mandat,
02:58on se retrouve dans la même configuration qu'au premier mandat,
03:01avec un certain nombre de décrets migratoires qui ont été invalidés par les tribunaux.
03:06Voilà, Etienne Gérard.
03:07La question, c'est de savoir ce que va faire Donald Trump à présent.
03:10Effectivement, surtout que sur ce dossier, il a souvent changé d'avis, souvent changé de cap.
03:16Les premières réactions donnent à penser qu'il va maintenir son projet.
03:22L'idée, c'est de faire appel, de faire plier les juges.
03:25C'est la Cour suprême qui se tatuerait en dernier ressort.
03:28Peut-être, mais les Républicains ne l'ont pas dit à cette heure,
03:33si ce n'est pas possible autrement, par la voie du Congrès,
03:36où on sait que Donald Trump, sur le papier, a encore une majorité, pour le moment.
03:43Voilà, effectivement.
03:44Mais dans tous les cas, ça écorne énormément la crédibilité de sa présidence,
03:49et ça nourrit cette petite musique qui est quand même de plus en plus entêtante depuis quelques semaines
03:55que les Etats-Unis, sous Trump, ne peuvent plus être le partenaire fiable et crédible qu'ils ont été hier
04:03parce que sous Trump, ce qui a été fait aujourd'hui, peut être défait pour une raison ou pour une autre demain.
04:11Et ça, sur le long terme, à moyen et long terme, ça peut vraiment affaiblir les Etats-Unis.
04:16– Elisabeth Pinault, on voit finalement cette opposition judiciaire.
04:20Il y a aussi une opposition économique aujourd'hui aux Etats-Unis, aux décisions de Trump ?
04:24– Oui, il y a une opposition de l'opinion publique même.
04:28Enfin, on voit la levée de bouclier dans les universités, par exemple.
04:33En tout cas, il a un problème de résultat maintenant, Donald Trump.
04:38Il se veut rapide, expéditif, efficace, que ce soit de l'Ukraine, le Proche-Orient,
04:44même le ménage qu'il voulait faire dans la fonction publique, Elon Musk a déjà jeté l'éponge.
04:50Donc, on voit qu'il y a quand même un problème d'efficacité de résultat.
04:54Et tôt ou tard, ça va lui poser problème.
04:58Et puis, évidemment, en face, c'est l'ascenseur émotionnel permanent pour le monde économique qui déteste ça.
05:04Rien n'est pire que l'incertitude pour le monde économique.
05:06C'est valable aux Etats-Unis, sur les marchés et également à l'étranger, bien sûr.
05:12Et l'Europe, de ce point de vue-là, a raison de rester calme.
05:15Face à tout ça, l'Europe ne surréagit pas.
05:19Pour l'instant, c'est leur politique.
05:20Il y a beaucoup de prudence.
05:21Quand il a dit, par exemple, la semaine dernière qu'il a augmenté de 50%,
05:24c'était de nouveau une menace.
05:26Personne n'a vraiment réagi.
05:28Le responsable du commerce de l'Union Européenne à Bruxelles a pris son téléphone
05:37pour appeler son homologue américain pour rester calme face à autant de...
05:41Donc, par exemple, sur les Chinois.
05:43Oui.
05:43On va rester très calme, on attend, ça va changer.
05:45On va essayer de rester zen du côté européen, frangoisise.
05:48Il y a deux points importants dans cette décision.
05:49D'abord, il faut se pencher sur les motivations du Tribunal de Commerce International.
05:53Il censure le président américain parce qu'il considère qu'il a outrepassé ses droits
05:58dans la mesure où ce qu'il veut faire sur les droits de douane, c'est général et illimité.
06:02C'est-à-dire que ce n'était pas ciblé sur l'acier comme il a pu le faire au préalable.
06:06Mais c'est-à-dire que c'était une mesure complètement dingue
06:07dans la mesure où elle touche tous les produits venant de partout.
06:10Donc, ça veut dire que, par exemple, il y a quelqu'un dans la Silicon Valley
06:12qui doit sabler le champagne ce soir.
06:14Il s'appelle Tim Cook, c'est le PDG d'Apple,
06:16qui doit dire que ce type de décision va peut-être faire en sorte
06:19que ses iPhones arrivent un petit peu ou beaucoup moins chers sur le territoire américain.
06:24Ensuite, prenons-nous à penser peut-être dans l'avenir.
06:27Pour le moment, le Congrès à Washington est un Congrès plutôt républicain.
06:32Mais il y a des mi-termes, des élections de mi-mandat au Congrès
06:35qui se rapprochent à grands pas.
06:37Et demain, dans ces décisions, quand Trump outrepassera à nouveau ses pouvoirs,
06:42qu'il sera bloqué par un tribunal, parce qu'encore une fois, comme Michael l'a dit,
06:45« Les États-Unis restent un État de droit » et qu'il devra se confronter au Parlement,
06:49il sera peut-être là aussi à nouveau freiné dans ses ambitions
06:52avec un Parlement qui n'aurait plus la même couleur politique.
06:55Etienne Girard, justement, Franck Boisy se parlait de ces élections de mi-terme.
06:59Alors, ça ne paraît pas loin, mais quand on voit tout ce qui se passe
07:01en très peu de temps avec Trump, ça paraît quand même à un long terme.
07:05On parle d'opposition judiciaire, économique.
07:07Je n'ai pas encore prononcé le mot des démocrates.
07:10C'est-à-dire qu'ils sont toujours sous assistance respiratoire ?
07:14Oui, il y a eu des réactions pour se satisfaire de la décision du tribunal américain.
07:20Mais c'est vrai que les démocrates apparaissent anesthésiés depuis l'élection
07:26et l'entrée en fonction tout particulièrement de Donald Trump.
07:31Ils ont essuyé un revers énorme, alors qu'ils pensaient avoir fait le mouvement du siècle
07:37avec le remplacement de Biden par Kamala Harris au dernier moment.
07:42Ça n'a pas marché, ça a même été un désastre.
07:46Et depuis, on sent bien que les démocrates peinent à retrouver une dynamique
07:51et peinent à retrouver même un axe de communication face au bulldozer Trump
07:58qui a fait toute sa campagne sur l'état profond démocrate
08:02et qui aujourd'hui a complètement asséché l'argumentation démocrate
08:07qui pendant des années expliquait que Trump était dangereux.
08:10Et cet axe d'argumentation, il faut bien le dire, n'a pas fonctionné
08:15et a même en partie nourri la machine Trump expliquant que lui seul contre tous
08:20allait redonner la parole au peuple.
08:22C'est un peu le risque d'ailleurs de ce type de situation.
08:24Il a déjà commencé à le faire et ses soutiens ont commencé à le faire.
08:28Cette décision sera immanquablement commentée par les républicains
08:32comme encore une résistance de l'état profond, du gouvernement des juges
08:38face aux républicains qui, eux, veulent redonner des marges de manœuvre aux politiques.
08:43Michael ?
08:43Oui, ça prolonge effectivement ce que je pensais.
08:46C'est qu'il y a cette idée aussi qu'on regarde par le haut du spectre
08:50le système, l'écosystème du pouvoir, mais la base électorale de Donald Trump
08:55et risque effectivement de continuer à le soutenir.
08:58Donc, de ce point de vue-là, on n'a pas encore vraiment mesuré totalement les effets.
09:03Elle risque de continuer à le soutenir jusqu'au moment, Michael,
09:06où l'industrie américaine va peut-être donner des signes de faiblesse,
09:09où les indicateurs économiques ne seront peut-être plus aussi bons,
09:12où l'investissement aux Etats-Unis va se réduire,
09:15où la courbe du chômage va peut-être commencer à grimper.
09:18Et à ce moment-là, le soutien dans le Wisconsin,
09:23dans ce qu'on appelle l'Amérique profonde, au-delà des deux côtes,
09:26risque là aussi de se réduire,
09:28parce que je pense que les citoyens américains, comme tant d'autres,
09:31vont d'abord regarder ce qui se passe à leur porte et dans leur portefeuille.
09:34Elisabeth Pinault, il y a aussi aujourd'hui la remise des diplômes à Harvard,
09:37et on sait que ça tire à boulet rouge du côté de Donald Trump sur l'université.
09:43C'est aujourd'hui, les facs américaines,
09:45c'est de là que peut venir aussi une opposition forte à Donald Trump.
09:50Oui, de toute façon, le monde intellectuel est vent debout contre Trump.
09:54Lui, il estime avoir le pays profond avec lui.
09:57C'est sans doute du côté de l'économie que les choses vont être les plus difficiles pour lui,
10:02si le monde économique le lâche.
10:04Et ça commence déjà, les Américains commencent à voir que leurs fonds de pension,
10:10que leurs retraites sont menacées.
10:12Ils connaissent tous un vétéran qui a perdu de l'argent, dont la pension a diminué.
10:19Ou qu'il y ait des problèmes dans les magasins, des problèmes d'inflation,
10:21ce qui était un problème majeur au moment de l'élection.
10:24Évidemment, c'est du côté du monde économique que le bas blesse.
10:28C'est justement par l'économie que Donald Trump peut être fragilisé.
10:31Vous ne croyez pas, justement, à ces questions sur l'état de droit qui peut toucher les Américains aujourd'hui, Mickaël ?
10:38Non, l'économie va être, effectivement, le poids sensible.
10:42Et c'est vrai, ce que je disais aussi Franck, que cette évolution, elle va certainement prendre du temps.
10:47Même s'il y a encore, je dirais, un soutien électoral.
10:50Parce que ça peut être interprété, comme on le disait aussi, par un état profond qui réagit
10:56et qui empêche la volonté présidentielle et populaire à travers le président.
11:02Donc, il va falloir encore avoir un certain temps parce que tout va très très vite.
11:07Et nous, on est effectivement dans le but par but et en multiplex.
11:11Alors qu'en réalité, c'est une évolution qui va prendre du temps.
11:16On sent bien qu'il y a une forme de sortie d'assidération, le monde économique, le monde intellectuel,
11:22l'écosystème, on va dire, général du pouvoir.
11:25Mais il va falloir encore prendre un petit peu de temps.
11:28Et Franck Boisy, c'est vrai, on parlait de l'Europe au début de cette discussion.
11:32On sent que l'Europe grandit, quelque part.
11:35L'Europe a peut-être pigé de la stratégie, si vous me passez l'expression, de Donald Trump.
11:38Pourquoi est-ce qu'il s'est passé sur les droits de douane ?
11:40Si on reprend toute la séquence, on a tous, autour de cette table, dans nos médias respectifs,
11:44on s'est tous agités à la première annonce d'augmentation des droits de douane.
11:49Souvenez-vous les marchés qui ont commencé à s'effondrer, avant de remonter tout aussi brutalement.
11:54Les deux premiers jours, ils sont descendus quand même aux alentours de 10%.
11:57Et puis ils sont remontés aussi assez brutalement.
11:59Ce qui nous a permis de comprendre un peu la logique de Trump,
12:02qui est, j'annonce, j'étonne et ensuite je discute.
12:06Donc l'Europe commence à se dire, bon, on va le laisser venir,
12:10et puis on prendra effectivement le train des négociations dans sa déclaration la plus plausible.
12:16C'est peut-être pour ça que l'Europe est aussi calme,
12:18sachant que de toute manière les mesures de rétorsion sont prises.
12:22C'est une fiscalité plus forte sur les GAFAM notamment,
12:25qui permettra peut-être à l'Europe de rendre coup pour coup.
12:27Allez, on va passer dans un instant au deuxième thème des informés,
12:30avec la suppression des ZFE, ces zones à faible émission.
12:34France Info, 20h15, le fil info, Jeanne Mézias.
12:37La cigarette sur les plages, dans les parcs ou près des écoles, c'est bientôt fini.
12:41A partir du 1er juillet, il sera interdit de fumer dans ces espaces.
12:45C'est ce qu'annonce aujourd'hui dans une interview à Ouest France la ministre de la Santé.
12:49Le non-respect de cette interdiction pourra engendrer une amende de 135 euros.
12:54Le président brésilien Lula sera en visite en France dans une semaine.
12:56Les 5 et 6 juin, il participera dans la foulée à la conférence des Nations Unies sur les océans à Nice.
13:02Nous mobilisons l'ensemble de la communauté internationale pour les océans et le climat,
13:07écrit Emmanuel Macron sur X.
13:09L'ONU déplore une mauvaise direction pour la solution à deux États,
13:12après l'annonce d'Israël aujourd'hui de créer 22 nouvelles colonies en 6 Jordaniens occupés.
13:16Londres a également dénoncé cette décision.
13:19Fin de carrière pour Richard Gasquet.
13:21Le français s'est incliné aujourd'hui au deuxième tour de Roland-Garros,
13:24face au numéro 1 mondial Yannick Siner.
13:26Il s'agissait de son tout dernier match de tennis.
13:29Un hommage lui a été rendu.
13:36Et nous passons au deuxième thème des informés.
13:42Les informés qui ont pour nom Elisabeth Pinault,
13:44Mickaël Darmon, Franck Boisise et Étienne Girard.
13:48La suppression des ZFE, ces zones à faible émission,
13:51qui, vous le savez, peuvent restreindre la circulation de certains véhicules dans les grandes villes.
13:55votent donc des députés et une décision, j'imagine, qui vous fait réagir commentaire, Étienne Girard.
14:02Évidemment, c'est presque un sujet de philo.
14:05C'est-à-dire, est-ce qu'une mesure écologiquement bonne peut être politiquement désastreuse ?
14:11Et les ZFE semblent montrer que ça peut être le cas.
14:16C'est-à-dire qu'il y a peu de débat.
14:19D'ailleurs, dans l'émission précédente, vous avez fait France Info le calcul.
14:25Est-ce que la ZFE permettait de réduire la pollution de l'air ?
14:29C'était le cas, évidemment.
14:31Évidemment que les ZFE sont efficaces.
14:33Et pourtant, depuis le début,
14:35les ZFE sont perçus par une partie de la population
14:38comme un instrument de presque de mépris social
14:42parce que la façon dont ces mesures sont entrées en vigueur
14:48sont venues nourrir la fracture au sein de la population française
14:52et cette fracture entre les gagnants de la mondialisation
14:57qui, on le rappelle, eux, ne sont pas du tout concernés par les ZFE
15:00parce que ceux qui habitent les grandes villes
15:02et qui vont au travail en transport au commun,
15:05forcément, ils ne seront jamais concernés.
15:07Ceux qui sont concernés sont plutôt des gens
15:10qui ne sont pas forcément parmi les gens
15:13qui gagnent le plus d'argent dans la société
15:14et qui peuvent se sentir doublement méprisés
15:19et mis en danger par un type de situation
15:22qui, pour l'instant, ça a touché un nombre très limité de véhicules
15:27mais qui, dans le temps, était voué à toucher de plus en plus de véhicules.
15:30Elisabeth Pinault, c'est toujours ce débat entre fin de monde contre fin du mois ?
15:35Oui, qui revient souvent.
15:36Et on a vu cette alliance baroque hier à l'Assemblée
15:39du Rassemblement National avec les Républicains
15:42et avec la France Insoumise qui ont voté cette mesure.
15:46Bien sûr, c'est la chanson d'Alain Souchon,
15:49Full Sentimental.
15:50C'est le rapport à la nature, en fait, au fond, tout ça.
15:57Parce que les Français veulent garder leur voiture,
16:00il y a ce mépris de classe.
16:02Mais au fond, tout le monde se rend bien compte
16:04des problèmes respiratoires,
16:07qu'il n'y a pas une plage qui n'est pas polluée par le plastique,
16:11qu'il y a de moins en moins d'oiseaux,
16:12800 millions de mois en 40 ans.
16:14Les Français le savent, le sentent.
16:15Donc, il y a vraiment un paradoxe.
16:17Et je pense que chacun,
16:19quel que soit où ils habitent,
16:21ils ressentent cette espèce de hiatus,
16:26de guerre intérieure
16:28entre la défense de la nature
16:30et la défense de leur intérêt.
16:31Alors, Elisabeth Pinault,
16:32vous avez parlé de cette alliance un peu baroque
16:34entre le LR, le RN et LFI.
16:36Je vous propose d'écouter Agnès Évren,
16:38porte-parole des Républicains,
16:40sénatrice de Paris, justement,
16:41sur la suppression de ces ZFE.
16:44La ZFE ne réduit absolument pas la pollution.
16:48En fait, elle les concentre en dehors des villes.
16:52Elle ne réduit pas non plus la circulation automobile.
16:54Et donc, la ZFE, en fait,
16:55elle n'a aucun intérêt à l'échelle nationale.
16:58Toutes ces mesures qui avaient été prises,
16:59notamment taxe carbone, 80 km heure,
17:01elles sont impopulaires.
17:02Pourquoi ?
17:03Parce qu'elles sont injustes socialement
17:05et donc inacceptables.
17:06Je trouve ça assez aberrant
17:09de se dire qu'il y a des Français aujourd'hui
17:10qui ne pourront plus aller en centre-ville
17:12parce que ça leur coûte trop cher
17:13et qu'ils n'ont pas les moyens, tout simplement,
17:15de s'acheter une voiture.
17:16Donc, faisons une écologie
17:17qui soit un peu connectée, encore une fois,
17:19aux inquiétudes et aux préoccupations des Français.
17:21Réaction, Mickaël ?
17:22D'abord, effectivement,
17:24on sait que c'est un problème,
17:26on dit, lié à la santé,
17:28mais c'est aussi un problème lié à la bagnole,
17:29comme on dit chez Emmanuel Macron.
17:31C'est-à-dire que les Français, la bagnole,
17:32c'est aussi une histoire
17:34et le sentiment d'être dépossédé
17:36d'une capacité d'autonomie.
17:39Ça a été ressenti également
17:40comme un outil, effectivement,
17:43qui peut exclure.
17:45Mais en fait,
17:46moi, ce que je regarde surtout dans ce dossier,
17:48c'est à quel point, au fond,
17:50c'est un problème de planification.
17:51Cette fameuse planification
17:53qui a d'ailleurs disparu
17:54de l'attribution du titre
17:56du Premier ministre,
17:57comme ça l'avait été à l'époque
17:58avec Elisabeth Borne.
18:00En fait, c'est un sujet
18:02qui, effectivement,
18:04sur le plan écologique,
18:05ne se discute pas,
18:06mais préparons,
18:08accompagnons,
18:09organisons,
18:10de ce point de vue-là,
18:11les Français,
18:13et ceux en particulier
18:14qui pourraient
18:14le subir et en pâtir,
18:18avec des mesures incitatives
18:19pour, tout simplement,
18:20changer de mobilité,
18:21comme on dit,
18:21avoir une voiture électrique,
18:23l'avoir plus facilement.
18:24On a compris,
18:25on voit tous les chiffres,
18:25on voit bien que ça recule
18:26parce que c'est trop cher.
18:28Donc, il faut aussi donner les moyens
18:30de pouvoir embarquer,
18:31comme on dit,
18:32on parle beaucoup,
18:33on pense beaucoup
18:33aux petits Américains
18:35à bas moyen
18:36quand on commente Donald Trump,
18:38mais je pense qu'il faut penser pareil
18:39en France.
18:40C'est-à-dire qu'ils voient aussi
18:41ce qu'il y a à leurs portes,
18:42et c'est très compliqué
18:43d'adopter des grandes mesures
18:46lorsque ça les met
18:48personnellement en difficulté.
18:49Alors, l'écologie
18:50a été plutôt mise à mal
18:52cette semaine
18:52parce qu'il y a la loi Duplomb,
18:54il y a la 69,
18:55alors c'est une décision de justice,
18:56mais saluée par le gouvernement,
18:58et puis,
18:58il y a cette décision, Franck.
19:00Sur la 69,
19:01quand même,
19:01ce qui est important de préciser,
19:02c'est que le gouvernement,
19:04avant même la décision de justice,
19:06a essayé de faire passer
19:07un peu discrètement
19:08un texte au Sénat
19:09pour faire reprendre les travaux
19:10alors qu'on avait une décision
19:11de justice en référé.
19:12Et puis,
19:13sur les ADFE,
19:14il y a un peu l'arbre
19:15qui cache la forêt
19:15parce qu'il y a la décision
19:16dans ce fameux projet de loi
19:18sur la simplification
19:18qui a été adoptée
19:19à l'Assemblée Nationale,
19:20donc on dit stop
19:22sur les ADFE,
19:23puis on dit stop
19:23sur un autre truc
19:24qui est un peu plus techno
19:25mais qui est tout aussi important
19:26qui s'appelle les ZAN.
19:27Alors,
19:27en étant plein d'acronymes,
19:28je suis désolé,
19:29mais ZAN,
19:29ça signifie
19:30zone d'artificialisation nette.
19:31C'est-à-dire que
19:32dans la loi jusqu'à présent,
19:34il était dit,
19:34et c'est assez important
19:35à l'égard de l'urbanisation
19:37et à l'égard
19:38notamment des risques
19:39climatiques et naturels
19:40dans nos villes,
19:42qu'on ne peut pas créer
19:43de nouvelles zones
19:44d'urbanisation
19:45si on ne végétalise pas
19:47par ailleurs.
19:48C'est-à-dire ce qu'on appelle
19:48l'artificialisation nette
19:50des sols.
19:50C'est-à-dire le fait de dire
19:51à tel endroit,
19:52on va se mettre à construire
19:53sans pour autant
19:53reboiser par ailleurs.
19:55Ce dispositif
19:56qui était assez contraignant,
19:57notamment pour les promoteurs
19:57immobiliers,
19:58qui se trouvent un petit peu gênés
19:59quand ils veulent lancer
20:00de nouveaux lotissements
20:01ou de nouveaux programmes
20:01immobiliers,
20:04dans ce même texte de loi,
20:06étaient largement assouplis
20:07et finalement,
20:08ça procède de la même démarche
20:09qui est de dire
20:10finalement,
20:11l'écologie aujourd'hui,
20:12ça nous emmerde un peu
20:13si vous passez expression.
20:14Donc, on va prendre des mesures
20:14en passant par parlement
20:15pour revenir à une situation
20:17d'avant.
20:18Etienne,
20:19on voit quand même
20:19que sur ces questions
20:21d'écologie,
20:22on voit finalement
20:23des divisions
20:24chez le gouvernement,
20:25dans le gouvernement,
20:26on voit des divisions à droite,
20:27on voit des divisions à gauche aussi.
20:28C'est-à-dire que
20:28c'est quand même assez compliqué
20:29parce qu'à gauche,
20:30effectivement,
20:31les écologistes sont vent debout
20:32mais d'un autre côté,
20:33on se dit
20:34des gens qui roulaient
20:34en critère 4 au critère 5,
20:36c'est parce qu'ils n'ont pas
20:36les moyens
20:37de s'acheter une voiture électrique.
20:39Oui, et d'ailleurs,
20:40vous pouvez regarder
20:42au sein du gouvernement,
20:45ceux qui sont élus
20:46de circonscriptions urbaines
20:48vont être plus facilement
20:49des responsables politiques
20:51qui trouvent que c'est dommage
20:52de supprimer les ZFE
20:53et ceux qui sont élus
20:55de circonscriptions plus rurales
20:57où on utilise davantage
20:58la voiture
20:59vont être portés
21:00assez facilement
21:01à trouver que
21:02ce n'est pas si grave
21:03finalement
21:04d'avoir supprimé
21:05la ZFE.
21:06C'est aussi comme ça
21:06par cette ligne
21:07de partage géographique
21:09qu'on peut comprendre
21:10les différents types
21:12de positions
21:12même au sein
21:13du gouvernement.
21:15Il y a des sujets
21:15très différents
21:16dans ces lois
21:18qui mettent à mal
21:18les objectifs écologiques
21:20parce que la loi Duplon,
21:21il y avait aussi
21:22un critère
21:23qui ne touche pas
21:25les autres projets
21:26mais de compétitivité européenne.
21:28c'est-à-dire qu'aujourd'hui
21:30les choix français
21:32en matière de produits
21:34que peuvent utiliser
21:35les agriculteurs
21:35les mettent en porte-à-faux
21:37par rapport aux concurrents
21:38européens
21:39qui eux
21:39de l'Union européenne
21:41qui eux
21:42ne sont pas forcément
21:43soumis
21:43aux mêmes dispositions.
21:44Donc ça
21:45c'est vraiment spécifique.
21:47Ensuite
21:48ce que ça raconte
21:48tout ça
21:49c'est le peu de légitimité
21:50politique du gouvernement
21:51et de la majorité
21:52aujourd'hui en place
21:54c'est-à-dire que
21:55c'est beaucoup plus facile
21:56aujourd'hui
21:56on le voit bien
21:57de s'opposer
21:57à un projet
21:58qui a été porté hier
22:01par le gouvernement
22:02c'est assez facile
22:04de le mettre en pièce
22:06et puis
22:07la question sociale
22:08qui n'est pas réglée
22:09dans ce pays
22:10la fracture géographique
22:11et sociale
22:12pas réglée
22:13tout ce type
22:14de mesures
22:15seraient beaucoup plus
22:16facilement acceptables
22:17par la population
22:19si ça s'inscrivait
22:20dans un mouvement
22:21où ils n'ont pas l'impression
22:22d'être les perdants
22:23sur absolument tout
22:24rapidement
22:25l'histoire n'est pas terminée
22:27le conseil constitutionnel
22:28peut encore censurer
22:29parce qu'il pourrait penser
22:30que c'est un cavalier législatif
22:31pour faire vite
22:32utilise un projet de loi
22:34sur la simplification
22:35pour supprimer
22:36une dimension
22:39de santé publique
22:40donc ça peut être censuré
22:41par le conseil constitutionnel
22:42donc c'est pas encore fini
22:43donc on sera certainement
22:45amené à en reparler
22:45rappelons que la France
22:47a déjà été condamnée
22:48pour ne pas avoir
22:49atteint ses objectifs
22:50en matière d'amélioration
22:52de la qualité de l'air
22:53je conclurai peut-être
22:54si vous voulez bien
22:55sur un chiffre
22:55qui aurait peut-être
22:56pu permettre
22:57de dépassionner le débat
22:58ce chiffre
22:59c'est 100 milliards d'euros
23:00c'est le projet annoncé
23:01plusieurs mois déjà
23:03par Emmanuel Macron
23:03de transports urbains
23:05de tramways urbains
23:06dans les 10 plus grandes villes
23:07de France
23:08ce projet a 100 milliards d'euros
23:09qui est effectivement
23:10assez important
23:10parce qu'il va permettre
23:11dans les grandes zones urbaines
23:13d'augmenter l'offre
23:15de transports collectifs
23:16aujourd'hui
23:17il n'est pas financé
23:18et donc
23:19on a d'un côté
23:20un gouvernement
23:20qui dit
23:20finalement
23:22je ne m'occupe pas
23:23de ceux qui ne peuvent pas
23:24se payer une voiture
23:25qui serait critère 1
23:262 ou 3
23:27mais surtout
23:28qui n'est pas
23:29dans la programmation
23:30que l'on pourrait souhaiter
23:31sur un maillon
23:32essentiel du débat
23:33les transports collectifs
23:34et leur développement
23:35Alors
23:36j'avais envie de vous parler
23:37de ce thème
23:37parce qu'on est 20 ans
23:38pile poil aujourd'hui
23:39après le référendum de 2005
23:41qui montre un peu
23:42quand même
23:42la défiance
23:43j'allais dire
23:44presque le divorce
23:45entre les politiques
23:46et les citoyens
23:48Elisabeth Pinault
23:48alors ce n'est pas
23:49finalement anodin
23:51ces histoires
23:52de critères etc
23:53et de coupures
23:54entre la classe politique
23:55et les citoyens
23:57C'est même la question
23:58qu'on se pose aussi
23:59est-ce qu'il faut ou pas
24:00organiser un référendum
24:01est-ce qu'il faut leur donner
24:02la parole directement
24:03parce que visiblement
24:04l'élection
24:05de leurs élus
24:05ça devrait servir à ça
24:06ça devrait suffire
24:07ça ne suffit pas
24:08ils se sentent toujours
24:09mal entendus
24:11pas entendus
24:13sans compter
24:14tous ceux
24:14qui ne votent pas
24:15la question démocratique
24:17reste criante
24:19en France
24:19c'est certain
24:19Il n'y a plus eu
24:20de référendum
24:21d'ailleurs depuis 2005
24:22Ah oui
24:23c'est pratiquement
24:24un sujet tabou
24:25mais ce n'est pas tant
24:26le référendum
24:26et son résultat
24:27c'est le fait qu'après
24:28il était ensuite
24:29en 2007
24:29quand Nicolas Sarkozy
24:30est arrivé à l'Élysée
24:31qu'il a été dénoncé
24:32par le traité de l'Élysée
24:35qui au fond a dit
24:36ce que vous avez dit
24:37en référendum
24:37ça ne nous intéresse pas
24:38on écarte cela
24:41et on continue le chemin
24:42comme on le voulait
24:42et là le divorce
24:43n'est de là
24:43Sans aller jusqu'à sortir
24:45l'artillerie de Lourdes
24:46si j'ose dire
24:46du référendum
24:47il y a un mot avant ça
24:48qui s'appelle
24:49la concertation
24:49regardons surtout
24:50ces projets
24:51qui ont entraîné
24:52des ZAD
24:53de la mobilisation
24:53et derrière
24:54de la violence
24:55qu'est-ce que finalement
24:56disent en général
24:57de manière récurrente
24:58les opposants
24:58c'est qu'on n'a pas
25:00assez discuté
25:00on n'a pas été
25:01assez concerté
25:02sur la mise en place
25:03sur la mise en place
25:05des ZFE
25:05les communes
25:06qui l'ont mis en place
25:07l'ont finalement fait
25:08de manière assez
25:09empirique
25:10je veux dire
25:10sans avoir
25:11une véritable discussion
25:13ouverte
25:13avec les populations
25:14locales
25:15donc la rupture
25:16que vous décrivez
25:16c'est peut-être aussi
25:17un problème de méthode
25:19qui fait que
25:20on ne parle plus
25:21après c'est
25:21avec le citoyen
25:22qui va avoir
25:24son quotidien bouleversé
25:25par les décisions
25:25qui sont prises
25:26par ceux
25:27dont le métier est décidé
25:27Etienne Gérard
25:28je parlais 2005
25:30puisque c'est un anniversaire
25:31aujourd'hui
25:31les 20 ans
25:32de ce référendum
25:33et ce nom
25:33des français
25:34pour vous
25:35ça marque vraiment
25:36un début
25:37ou une rupture
25:38entre le citoyen
25:39et le politique
25:39oui oui
25:40c'est le début
25:40du malaise français
25:41le malaise démocratique
25:42français
25:43très clairement
25:44quand on parle
25:46aujourd'hui
25:47de De France
25:47de la fracture géographique
25:49on l'a vu
25:50à l'oeuvre
25:50pour la première fois
25:51de manière si
25:52spectaculaire
25:54lors du référendum
25:55de 2005
25:56sur l'Europe
25:56je le rappelle
25:57voilà
25:57qui a refusé
25:59une constitution européenne
26:00et qui avait vu
26:02voter de la même façon
26:03les extrêmes
26:05des deux bords
26:06avec également
26:08des souverainistes
26:10des deux bords
26:10qui étaient également
26:12contre ce projet
26:13une majorité
26:16qui ressemble
26:16un peu d'ailleurs
26:17à la majorité
26:18qui a voté
26:19contre les ZFE
26:20et effectivement
26:21alors je pense
26:22que ce moment
26:22a été structurant
26:23sur l'idée
26:24que c'est pas
26:25parce qu'un projet
26:25a été porté
26:26par tous les partis
26:27de gouvernement
26:28les plus importants
26:29que ce projet
26:29allait être accepté
26:30ça a été structurant
26:31pour ça
26:31et ça a été très important
26:33effectivement
26:33pour ce qu'a rappelé
26:34Mickaël
26:35c'est que
26:36moins de trois ans plus tard
26:37via la réforme
26:39de la constitution
26:40on a décidé
26:41de faire passer
26:42en force
26:44tout de même
26:44ce projet
26:45expliquant
26:46par là
26:47à tous les français
26:48que même
26:49un référendum
26:50on pouvait
26:51passer outre
26:52si les représentants
26:53politiques
26:54considéraient
26:55que c'était mieux
26:56pour tout le monde
26:56vous écoutez
26:57France Info
26:58il est 20h30
26:59L'actualité
27:06avec Magali Homo
27:07une proposition américaine
27:09de trêve à Gaza
27:09sur la table
27:10elle a été acceptée
27:11par Israël
27:12la Maison Blanche
27:13le confirme ce soir
27:14reste maintenant
27:15à savoir
27:16ce que répondra
27:17le Hamas
27:17qui est toujours
27:18en train d'étudier
27:19le document
27:19un cessez-le-feu
27:20permettrait d'offrir
27:21un peu de répit
27:22aux Gazaouis
27:23toujours sous les bombes
27:2444 personnes
27:25ont été tuées
27:26ces dernières heures
27:27selon la défense
27:28civile palestinienne
27:29en France
27:30à partir du 1er juillet
27:31il faudra
27:32ranger son paquet
27:33de cigarettes
27:33sur les plages
27:34dans les parcs
27:35aux abords
27:35des écoles
27:36ou sous les abribus
27:37là où il y a
27:38des enfants
27:39le tabac doit disparaître
27:40déclare la ministre
27:41de la santé
27:42la cigarette électronique
27:43n'est en revanche
27:44pas concernée
27:45par cette future interdiction
27:47Marine Le Pen
27:48salue
27:48une victoire
27:49sur l'écologie punitive
27:51après la suppression
27:52des zones
27:52à faible émission
27:53votée par son groupe
27:55le RN
27:56à l'Assemblée nationale
27:57hier soir
27:57les ZFE
27:58visent à exclure
28:00les véhicules
28:01les plus polluants
28:02des centres-villes
28:03écologistes et macronistes
28:04dénoncent eux
28:05une décision injuste
28:07alors que les particules fines
28:08dans l'air
28:09font plus de 40 000 morts
28:10par an
28:11en France
28:11beaucoup d'émotions
28:13dans les tribunes
28:14de Roland-Garros
28:15cet après-midi
28:16on pouvait apercevoir
28:17des visages émus
28:18et des pancartes
28:19Richard on t'aime
28:20lors d'un hommage
28:21à Richard Gasquet
28:22le tennisman français
28:23joué le tout dernier match
28:25de sa carrière
28:26match qu'il a perdu
28:27face au numéro 1 mondial
28:29l'italien Yannick Siner
28:30le tennis professionnel
28:32est fini pour moi
28:33mais ce n'est pas un adieu
28:35c'est un au revoir
28:36a notamment déclaré
28:37la star tricolore
28:38France Info
28:4020h-21h
28:42Les informés
28:44Renaud Blanc
28:45Les informés
28:46seconde partie
28:47avec toujours
28:48dans le studio
28:49de France Info
28:50Elisabeth Pinault
28:50grand reporter
28:51de l'agence Reuters
28:52Mickaël Darmon
28:53éditorialiste à I24 News
28:55Franck Boisise
28:56journaliste à Libération
28:57et Étienne Girard
28:58directeur adjoint
28:59de la rédaction
29:00de l'Express
29:01on reste dans la politique
29:03on va parler
29:03dans un instant
29:04des petites phrases
29:05des potentiels
29:06présidentiables
29:07mais aussi
29:08du voyage
29:09d'Emmanuel Macron
29:10en Asie du Sud-Est
29:11alors on n'en parle pas beaucoup
29:12alors on parle plutôt
29:13de Brigitte Macron
29:14mais on va y revenir
29:15d'ailleurs avec vous
29:16dans les cartes blanches
29:17Elisabeth Pinault
29:18à la fin des informés
29:19mais ce déplacement
29:20au Vietnam
29:21en Indonésie
29:22et à Singapour
29:22Elisabeth
29:23il est quand même
29:24très important
29:25Oui il est très important
29:26c'est nouer
29:28ou renouer
29:28avec une partie
29:30du monde
29:30important
29:31tout se passe la nuit
29:32c'est pour ça
29:32qu'on entend assez peu parler
29:33parce qu'avec le décalage horaire
29:34tout se passe la nuit
29:35en tout cas
29:35c'est une zone
29:37très importante
29:37le président va au Vietnam
29:39en Indonésie
29:40et à Singapour
29:41qui est sa dernière étape
29:42il vient d'arriver là-bas
29:43l'Indonésie
29:44c'est le quatrième pays
29:44le plus peuplé du monde
29:45c'est une zone du monde
29:46stratégique
29:48bien entendu
29:48qui cherche à être
29:50influencée
29:51par les Etats-Unis
29:52et par la Chine
29:53et l'Europe
29:54veut jouer sa carte
29:55et Emmanuel Macron
29:56veut jouer la carte
29:57de la France
29:57il a signé
29:58beaucoup de contrats
29:59grâce à ce voyage
30:0117 milliards
30:02rien qu'en Indonésie
30:03on a vendu aussi
30:04des satellites Airbus
30:06au Vietnam
30:07c'est pas toujours tenu
30:08quand on signe
30:09pendant ces petits voyages
30:09voilà
30:10on verra
30:12mais en tout cas
30:12l'idée c'est de porter
30:14la voie de la France
30:14et de l'Europe
30:15et de montrer
30:17aussi que
30:18vu la situation actuelle
30:19et le tiraillement
30:20et le chaos
30:21économique
30:22et les histoires
30:24de Dohan
30:25en tout cas
30:25l'Europe
30:26est une voie singulière
30:27qui respecte les peuples
30:29et respecte les règles
30:31les règles du commerce
30:31c'est aussi ça
30:32qu'Emmanuel Macron
30:33veut essayer de porter
30:35de faire comprendre
30:36Michael
30:36oui c'est cohérent
30:39ce voyage
30:40parce qu'en fait
30:41depuis 2017
30:41le président Macron
30:43déroule
30:44explique l'importance
30:45de la zone
30:46indo-pacifique
30:47pour la France
30:48avec d'ailleurs
30:48pas mal de déboires
30:49on l'a vu
30:51notamment
30:52avec l'Australie
30:53à un moment donné
30:54mais
30:55cette volonté
30:56aussi
30:57de revenir
30:58sur cette zone
31:00elle vient aussi
31:01du fait
31:01qu'il y a
31:02une évolution stratégique
31:03importante
31:04avec les territoires français
31:05qui sont là-bas
31:06qui sont concernés
31:06par cette zone-là
31:07il y a aussi
31:08cette envie
31:09de dire
31:09face à la Chine
31:10alors ça paraît
31:11peut-être dérisoire
31:12la France
31:13face à la Chine
31:14mais
31:14il y a toujours
31:15cette démarche
31:16très volontariste
31:17du président
31:18de vouloir
31:19de vouloir
31:20effectivement
31:20poser
31:22des jalons
31:22et montrer
31:23la marque
31:24le dirigeant chinois
31:25était d'ailleurs
31:26dans la zone
31:26il y a quelques semaines
31:28et il a certainement
31:29déjà aussi posé
31:31ses propres remarques
31:32mais ce que je remarque
31:33aussi c'est qu'effectivement
31:34il y a beaucoup de contrats
31:36mais on connaît
31:37effectivement
31:37l'aspect aléatoire
31:38des contrats
31:39il y a la difficulté
31:40à faire prendre
31:43l'importance stratégique
31:44de cette région
31:45à cause de la péripétie
31:46de l'avion Hanoï
31:47que vous allez
31:47certainement réévoquer
31:49mais
31:49et donc
31:50de ce point de vue-là
31:51il en a aussi profité
31:52le président Macron
31:52au moment où il était
31:54avec les étudiants
31:55indonésiens
31:56qui est un pays
31:56très important
31:57pour l'islam
31:58de profiter
31:59pour redéfinir
32:00sa manière
32:01qu'il a de voir
32:02la reconnaissance
32:03de l'état de Palestine
32:04et c'est intéressant
32:05parce que ça fait
32:05au détour
32:06d'une conversation
32:07informelle
32:08avec des étudiants
32:08et là il y a une série
32:09de conditions
32:09qui ont été établies
32:10et qui en fait
32:11rendent la chose
32:12beaucoup plus nuancée
32:14que ce qu'on avait
32:14compris au départ
32:15en disant
32:16il faudra que le Hamas
32:16soit démilitarisé
32:17qu'il quitte le pouvoir
32:18qu'il reconnaisse
32:19de l'État d'Israël
32:20et qu'il puisse
32:21libérer tous les otages
32:22dans le contexte actuel
32:24la barre est assez placée
32:25il y a bien parlé
32:25de reconnaissance mutuelle
32:26voilà exactement
32:27et donc ça raconte aussi
32:28à quel point
32:28il y a une difficulté
32:29peut-être
32:30de la part
32:32de la diplomatie française
32:32à arriver à cet objectif
32:34et il en a profité
32:35assez subtilement
32:36je trouve
32:37pour pouvoir
32:38redresser la barre
32:39en situation
32:40en Indonésie
32:41Etienne Gérard
32:42il y a aussi
32:42une dimension historique
32:44avec ce voyage
32:45au Vietnam
32:46oui même si
32:47on n'est pas
32:49dans le cas
32:50d'un dossier
32:50comme le dossier algérien
32:51où l'on passé
32:52empoisonne toujours
32:54la relation
32:55il n'y a pas de toxicité
32:56aujourd'hui
32:57dans la relation
32:57entre la France
32:58et le Vietnam
32:58mais oui
32:59il y a des liens
33:00qu'il a rappelés
33:02qui peut être intéressant
33:03de renouer
33:04ça peut être intéressant
33:04d'essayer
33:06de profiter
33:07de cet ancrage
33:08extrêmement passé
33:09quand même
33:10pour redevenir
33:12un acteur important
33:13au Vietnam
33:15et dans les pays
33:16dans lesquels
33:17Emmanuel Macron
33:18notamment vis-à-vis
33:19des Etats-Unis
33:20qui a des échanges
33:21qui ont des échanges
33:22extrêmement importants
33:24économiques
33:24avec ces pays-là
33:25et c'est aussi
33:26le sens de ce voyage
33:27c'est expliquer
33:28que la France
33:29et l'Europe
33:30peuvent être
33:30un interlocuteur
33:31plus fiable
33:32un pays démocratique
33:34plus serein
33:35pour nouer des relations
33:37sur le long terme
33:38avec ces pays-là
33:40c'était le premier objectif
33:42plutôt réussi
33:43si on en croit
33:43les contrats
33:44qu'il faudra
33:45voire confirmer
33:46après
33:47et ça c'est
33:48très juste de le dire
33:50et puis quand même
33:51le dossier palestinien
33:52est très important
33:52je crois qu'Emmanuel Macron
33:54en faisait vraiment
33:55un objectif
33:56et là en particulier
33:58c'est l'étape
33:58indonésienne
33:59Indonésie
34:00premier pays musulman
34:01du monde
34:02obtenir
34:03que l'Indonésie
34:05apparaisse
34:06comme une alliée
34:07de la France
34:08et de l'Arabie Saoudite
34:09dans la démarche
34:10qui a été entreprise
34:11de proposer
34:12un véritable plan
34:13de paix
34:14et de reconstruction
34:15de la Palestine
34:16qui passerait
34:17par une reconnaissance
34:18de la Palestine
34:19alors c'est un demi-succès
34:21puisque
34:21ce qu'espérait
34:23Emmanuel Macron
34:24c'est un engagement
34:25extrêmement clair
34:26de l'Indonésie
34:27et l'Indonésie a dit
34:28oui on reconnaîtra
34:30Israël
34:31qui serait
34:31excellent
34:33pour le processus
34:34de paix
34:35le jour où Israël
34:36reconnaîtra
34:37la Palestine
34:38donc
34:39on comprend
34:40que ce ne sera pas
34:41forcément le temps de voir
34:42Franck
34:43c'est plus facile
34:44de distiller
34:44des petites phrases
34:45justement
34:45sur l'international
34:46quand on est loin de Paris
34:47c'est plus facile
34:49mais c'est vrai
34:49que comme l'ont dit
34:50mes deux collègues
34:51dans le premier pays
34:52musulman du monde
34:53avec 270 millions de musulmans
34:55mettre sur la table
34:56le dossier proche oriental
34:57ça a du sens
34:58surtout quand on sait
34:59que la France
35:00rame quand même ferme
35:01pour essayer de revenir
35:02sur cette scène là
35:03face à la prééminence
35:04des Etats-Unis
35:05c'est l'étant
35:06je ne voudrais pas
35:06casser l'ambiance
35:06vous êtes tous un peu
35:08moqueurs
35:09sur les contrats
35:10qui sont signés
35:11il y a quand même
35:12beaucoup d'argent
35:12alors on va rappeler
35:13ce qui est important
35:14Airbus vend 20 avions
35:16ce qui par les temps
35:17qui courent
35:17est une commande
35:18plutôt assez conséquente
35:19CMA-CGM
35:20va installer un terminal
35:22dans un port
35:23en Asie
35:24il n'a pour 600 millions
35:26d'euros
35:26d'investissement
35:27dans une période
35:28comme celle-là
35:29où justement
35:30les marchés sont perturbés
35:31où le marché américain
35:32n'est peut-être plus
35:32aussi accessible
35:33que ce qu'il n'était
35:34jusqu'à présent
35:36et bien
35:37tous les chefs d'entreprise
35:38qui ont accompagné
35:39Emmanuel Macron
35:39dans ce déplacement
35:40asiatique
35:41eux sont quand même
35:42relativement satisfaits
35:43et je pense que c'est
35:44un élément
35:44à ne pas négliger
35:45Alors pendant qu'Emmanuel Macron
35:47est en Asie
35:47ceux qui rêvent
35:48de lui succéder
35:49multiplient
35:50les petites phrases
35:52Marine Le Pen
35:52vous le savez
35:53est à Nouméa
35:54interrogée sur
35:55l'absence
35:56de Jordan Bardella
35:57ses côtés
35:57ses côtés en Nouvelle-Calédonie
35:58mais écoutez
35:59sa réponse
35:59elle est très directe
36:01Je ne suis pas sûr
36:04que Jordan
36:04pour le coup
36:05connaisse très bien
36:07les problématiques
36:08de la Nouvelle-Calédonie
36:09donc
36:10on partage
36:12nos talents
36:12voilà
36:13bonne ambiance
36:14du côté du RN
36:15Michael
36:16alors Jordan Bardella
36:17lui a déjà répondu
36:18en disant
36:18si si je connais très bien
36:19les problèmes
36:19de la Nouvelle-Calédonie
36:20Oui c'est tout simplement
36:22le binôme qui continue
36:24alors c'est pas encore
36:26je t'aime moi non plus
36:27mais c'est en fait
36:29l'idée que
36:31Marine Le Pen trouve
36:32que maintenant
36:34la solution à deux noms
36:37comme on dit
36:38est beaucoup trop maintenant
36:39intégrée dans le récit médiatique
36:41maintenant de plus en plus
36:42on parle de la candidature
36:44Le Pen-Bardella
36:45pour 2027
36:45c'est-à-dire qu'on intègre
36:47beaucoup trop à son goût
36:48l'idée qu'elle ne pourrait pas
36:50être présente
36:51et de ce point de vue-là
36:52elle s'est permise
36:53de recadrer ça
36:54d'autant plus que
36:55elle veut s'inviter
36:57apparemment
36:57aux négociations
36:58qui se passeront
36:59autour du Président de la République
37:00et elle estime
37:01que c'est son statut
37:02donc d'y être
37:04et non pas Jordan Bardella
37:05et voilà
37:07je pense qu'il faut s'habituer
37:08à ce genre de franchise
37:10jusqu'à juillet 2026
37:12d'aucun dirait
37:13une complice chamaillerie
37:15une complice chamaillerie
37:16une parole de couple
37:16comme écrivait Libération
37:18il y a quelques jours
37:19dur dur d'être un plan B
37:20pour Jordan Bardella
37:21et on constate
37:23que ça irrite
37:24Marine Le Pen
37:26officiellement
37:27tout va bien
37:27ils s'entendent très bien
37:29il n'y a pas une feuille de cigarette
37:30mais là
37:30son rictus
37:31montre bien
37:32que ce n'est pas aussi facile
37:33Jordan Bardella
37:34est parfois le seul
37:36à être sondé
37:37dans certains sondages
37:38et on voit
37:38qu'il fait un score comparable
37:39le parti se prépare
37:42lui-même sera
37:43dans Ambition Intime
37:44pour parler de son quotidien
37:46on verra ses parents
37:47dimanche prochain
37:48à la télévision
37:49ça c'est quand même
37:49une étape de présidentielle
37:51à participer
37:52à Marine Le Pen
37:53absolument
37:54on la voyait avec ses chats
37:55mais c'était avant
37:56la dernière présidentielle
37:58donc là c'est vraiment
37:58une émission de présidentielle
38:00c'est vraiment
38:00de présidentiable
38:01plus exactement
38:02et puis alors
38:03les deux devraient se retrouver
38:04à Montargis
38:05le 9 juin
38:06pour l'anniversaire
38:08des élections européennes
38:11qui avaient vu
38:12le Rassemblement National
38:13arriver en tête
38:14avec d'autres partis
38:16européens
38:17donc on verra
38:17quelle est l'ambiance
38:18à ce moment-là
38:19ce serait intéressant à observer
38:20ça va durer jusqu'en juillet 2026
38:22la décision de la justice
38:23à votre avis Franck
38:24ce petit jeu
38:26entre les deux
38:27ces petites phrases
38:27qui risquent de se multiplier
38:28petit jeu
38:29mais est-ce que l'un et l'autre
38:31ne savent pas finalement
38:32quelle est la plus forte probabilité
38:34je veux dire par là que
38:35remontons quelques mois
38:36en arrière si vous voulez bien
38:37quand la décision
38:38de première instance
38:38a été rendue
38:39sur le procès
38:40des assistants du RN
38:41il y avait 22 prévenus
38:42sur le banc des prévenus
38:4311 ont choisi
38:45de ne pas faire appel
38:45parce qu'ils estimaient
38:47qu'ils avaient plus à perdre
38:49d'un appel
38:49qu'à gagner
38:50est-ce que
38:51alors on est dans le non-dit
38:52bien entendu
38:52mais enfin
38:53ça semble quand même
38:54apparaître
38:55est-ce que
38:57d'ores et déjà
38:58la direction du RN
39:00n'a pas fait le deuil
39:01de la candidature
39:02de Marine Le Pen
39:03en se disant
39:04que la probabilité
39:05pour que la cour d'appel
39:06invalide
39:08le jugement
39:09du rendu
39:10par le tribunal
39:10judiciaire de Paris
39:11en première instance
39:12est finalement
39:13assez faible
39:14Etienne
39:15si
39:15je suis d'accord
39:17je suis d'accord
39:17avec Franck
39:18sur le fait
39:18que le plus probable
39:19est de très loin
39:20et que le sens
39:21et les conséquences
39:22de la décision de justice
39:24de première instance
39:25soient confirmées
39:26c'est-à-dire une impossibilité
39:27pour Marine Le Pen
39:28de se présenter
39:28en 2027
39:29néanmoins
39:30ce qui se joue
39:31en ce moment
39:31et jusqu'à 2027
39:33c'est extrêmement important
39:34et cette petite phrase
39:36qui paraît anodine
39:37et à mon sens
39:38extrêmement importante
39:39ce qui se joue
39:40c'est le statut
39:41et le cadrage
39:42de la future
39:43candidature Bardella
39:44est-ce que Jordan Bardella
39:45sera un candidat
39:47classique
39:48c'est-à-dire
39:48dans la mythique
39:50gaulliste
39:51la rencontre
39:53de l'homme
39:54et du peuple
39:54donc l'homme
39:55qui va rencontrer
39:56le peuple
39:56ou est-ce qu'il sera
39:57comme on sait
39:59que ça existe
39:59dans un certain nombre
40:00d'entreprises
40:01pas les meilleures
40:02un homme de paille
40:03en clair
40:05est-ce qu'on est
40:06dans une logique
40:07possible
40:08de medvedévisation
40:10de Jordan Bardella
40:11sur le modèle russe
40:13où Jordan Bardella
40:15serait le candidat
40:17possiblement demain
40:18le président
40:19mais le vrai boss
40:20celui
40:21celle
40:21qui déciderait
40:22vraiment
40:23dans l'ombre
40:24et qui devrait être consultée
40:26pour chaque décision
40:27resterait Marine Le Pen
40:28parce que la vraie légitimité
40:30c'est elle qu'il a
40:31parce que les électeurs
40:32ils la préfèrent
40:33un mot sur
40:33ce qui se passe
40:34du côté du parti socialiste
40:36parce qu'on est pris
40:36par le temps
40:38ce duel
40:38entre
40:39Faure
40:40et Maillère
40:41Rossignol
40:42ce qui moi
40:43m'a impressionné
40:44c'est le peu
40:45de votants
40:46alors il y a déjà
40:46il y en a très peu
40:47à la base
40:4743 000
40:48mais en plus
40:48il y en a pratiquement
40:49un sur deux
40:49qui ne s'est pas déplacé
40:51Elisabeth Pideau
40:51comment vous vous expliquez
40:53on parle quand même
40:53du parti socialiste
40:54le parti socialiste
40:55n'est plus ce qu'il était
40:56voilà je dis
40:57une évidence
40:58et Boris Verlo
41:00se retrouve en
41:01faiseur de roi
41:01parce que
41:03voilà
41:03les deux gagnants
41:04malgré ce peu
41:06de participation
41:06enfin les deux finalistes
41:08plus exactement
41:09Meillère Rossignol
41:10et Faure
41:11se retrouvent
41:12la semaine prochaine
41:13donc ce sera le 5 juin
41:15on aura le résultat
41:16le 6
41:16donc vendredi prochain
41:17et après
41:18tout restera à faire
41:20à construire
41:21pour 2027
41:22donc l'idée
41:23générale
41:24c'est de faire
41:25que la gauche
41:26se présente
41:27sans Mélenchon
41:28c'est en tout cas
41:28l'idée force
41:29mais comment faire
41:31voilà primaire
41:31pas primaire
41:32avec évidemment
41:34tous les autres acteurs
41:35Bernard Cazeneuve
41:35François Ruffin
41:36François Hollande
41:38enfin tous ceux
41:38qui voudront venir
41:39ajouter
41:42et Raphaël Glussmann
41:44enfin voilà
41:45on va commencer
41:46à parler
41:46de ce que la gauche
41:48pourra faire
41:48pour 2027
41:49et il y a du travail
41:50Michael en quelques secondes
41:51je crois qu'on est
41:52au tout début
41:53des divisions
41:53et des chamailleries
41:54voilà une fois de plus
41:55que l'on connaît
41:56et qui sont la tradition
41:57la grande tradition socialiste
41:59en France encore pour longtemps
42:00Franck 5 secondes
42:01avant les chamailleries
42:02moi j'ai envie de poser
42:03une question à mes collègues
42:04qui connaissent beaucoup mieux
42:04que moi les arcanes politiques
42:05pourquoi si peu de passion
42:07autour de cette élection
42:0841 000 membres déjà
42:09seulement
42:0941 000 cartes seulement
42:11121 000 pour les LR
42:13voilà
42:13et on a l'impression
42:14que de l'autre côté
42:15l'élection du patron des LR
42:17a suscité quand même
42:18beaucoup plus de passion
42:19et d'enthousiasme
42:20pourquoi à gauche
42:21il n'y a pas la même flamme ?
42:23tout simplement par l'identité
42:24des candidats
42:25qui ne sont pas des prévidentiables
42:26c'est toute la différence
42:27avec l'élection LR
42:27France
42:28la langue interne
42:30du PS
42:30qui est très très difficilement
42:31traduisible
42:32ça c'est un autre problème
42:34France Info
42:3520h45
42:35Le Fil Info
42:36Jeanne Méziard
42:37interdire la cigarette
42:39dans les lieux publics
42:40où des enfants
42:41peuvent se trouver
42:42c'est ce que souhaite
42:43la ministre de la Santé
42:44Catherine Vautrin
42:45à partir du 1er juillet
42:46il ne sera plus possible
42:47de fumer sur les plages
42:48dans les parcs
42:49aux abords
42:50des écoles
42:50ou encore
42:50des équipements sportifs
42:52sous peine d'une amende
42:53c'est une action importante
42:54pour la Ligue
42:55contre le cancer
42:56des opérations escargots
42:58sur la Côte Basque
42:59et à Pau
42:59dans le cadre
42:59de la mobilisation
43:00des taxis
43:01qui dure depuis
43:01plus d'une semaine
43:02les chauffeurs
43:03dénoncent
43:04les futurs tarifs
43:05du transport
43:05des malades
43:06et la concurrence
43:07des VTC
43:07en tout
43:08plus d'une centaine
43:09de véhicules
43:09ont participé
43:10aux opérations
43:11du jour
43:11dans le sud-ouest
43:1261 communes
43:14reconnues
43:14en état de catastrophe
43:15naturelle
43:16dans 5 départements
43:17du sud-ouest
43:179 jours
43:18après les intempéries
43:19dans la région
43:20qui ont provoqué
43:20des inondations
43:22et coulées de boue
43:23du tennis
43:24ce soir à Roland-Garros
43:25deuxième tour
43:25pour Gaël Bonfils
43:26qui affronte
43:27depuis quelques minutes
43:28le britannique
43:28Jack Draper
43:29le cinquième joueur mondial
43:30c'est fini par contre
43:32pour Corentin Moutet
43:33le français vient de s'incliner
43:34face à Novak Djokovic
43:35France Info
43:3820h-21h
43:41les informés
43:43Renaud Blanc
43:44et nous passons
43:45à vos cartes blanches
43:47on va commencer
43:47avec vous
43:48Mickaël
43:48chiffre de l'INSEE
43:5051,6% des français
43:51en âge de voté
43:53ont plus de 50 ans
43:55ben voilà
43:55on a déjà
43:56une majorité absolue
43:57c'est effectivement
43:59l'âge des français
43:59qui est maintenant
44:00l'âge du corps électoral
44:01qui dépasse
44:02la cinquantaine
44:04alors ça veut bien dire
44:05effectivement
44:05ce que ça veut dire
44:06c'est-à-dire qu'on va avoir
44:08forcément
44:08une inflexion
44:09des programmes électoraux
44:11parce qu'effectivement
44:12il faut maintenant parler
44:13aux seniors
44:14donc
44:15de manière générale
44:16aux plus conservateurs
44:17ça va être difficile
44:18de pouvoir aussi
44:19parler
44:20aux jeunes
44:21et d'adresser
44:22effectivement
44:22un discours
44:23qui puisse
44:24les mobiliser
44:25et faire en sorte
44:26qu'ils puissent éventuellement
44:27faire basculer
44:28un vote
44:29on dit toujours
44:30que les jeunes
44:30c'est très important
44:31d'une campagne électorale
44:32et qu'ils peuvent
44:33faire basculer un vote
44:34mais en réalité
44:34c'est pas le cas
44:35ceux qui votent
44:36majoritairement
44:37ce sont
44:37les personnes les plus âgées
44:38le corps électoral
44:40est vieilli
44:40donc très certainement
44:41on va assister
44:42à une réorganisation
44:44je dirais
44:45notamment pour les prochains
44:46scrutins
44:47de tous les programmes
44:49de tous les messages
44:49en particulier
44:50pour les municipales
44:52mais surtout
44:53bien évidemment
44:53pour l'élection présidentielle
44:55en 2027
44:56Franck voulait réagir
44:57justement à ce chiffre
44:58donné par l'INSEE
45:00non je pense à un truc
45:01juste un peu
45:01presque drôle
45:02c'est que je pense
45:03dans les états-majors politiques
45:04à tous ces jeunes
45:06webmasters etc
45:07qui se cassent la tête
45:08pour faire des campagnes
45:08très digitales
45:09avec des messages
45:10sur TikTok
45:11sur Instagram
45:12donc des campagnes
45:13on va venir au tract
45:14on va venir à la grande chaîne
45:15vu la clientèle
45:17majoritaire
45:18qu'il va y avoir
45:18aux élections
45:19je me dis que ces campagnes
45:20vont peut-être
45:21un peu tomber à l'eau
45:21je trouve ça terrible
45:22Etienne
45:24on revient aux images
45:26aux affiches
45:26Jean La Force tranquille
45:27avec le clocher
45:28et un candidat
45:29avec le drapeau bleu blanc rouge
45:30derrière
45:31non parce qu'en réalité
45:32il y aura aussi
45:33de plus en plus de vieux
45:34qui vont sur internet
45:35et qui vont sur les réseaux sociaux
45:37c'est ça la vérité
45:38mais ça va poser
45:40un certain nombre
45:40de questions
45:41il y a la question
45:42de l'acceptation démocratique
45:43des décisions
45:44des décisions notamment
45:46qui peuvent être défavorables
45:47aux jeunes
45:48ils peuvent se sentir
45:49de plus en plus floués
45:51démocratiquement
45:51par un lobby des vieux
45:53qui serait majoritaire
45:55démocratiquement
45:56On a attendu
45:56après le Covid d'ailleurs
45:57Oui oui
45:58d'ailleurs cette petite musique
46:00existe déjà
46:01elle est dirigée
46:02contre ce qu'on appelle
46:03les boomers
46:04qui seraient
46:06nantis de privilèges
46:07et qui voudraient absolument garder
46:08et qui voteraient
46:10beaucoup plus
46:11que les autres
46:11aux élections
46:12oui cette question
46:14à mon avis
46:15doit faire réagir
46:16politiquement
46:16parce que c'est une petite
46:17bombinette possible
46:19sociale
46:19un jour ou l'autre
46:20Elisabeth Pinault
46:22je passe à votre carte blanche
46:23je vous la consacrerai
46:24à Brigitte Macron
46:25la difficulté
46:26d'être première dame
46:27après l'affaire
46:28au Vietnam
46:29Oui
46:30on ne sait pas
46:31ce qui s'est passé
46:31on ne sait pas
46:32quel était ce geste
46:34qu'est-ce qu'il voulait dire
46:35mais voilà
46:36depuis
46:37on reparle
46:38de Brigitte Macron
46:39première dame
46:40son rôle
46:41elle n'est pas élue
46:42être première dame
46:44en France
46:44ce n'est pas facile
46:45si on zoom un peu
46:46voilà
46:46moi je les ai connues
46:47quasiment toutes
46:48Daniel Mitterrand
46:49avait choisi
46:50par exemple
46:51d'être complètement
46:51en retrait
46:52c'est possible
46:52parce qu'aux Etats-Unis
46:54la première dame
46:54a un budget
46:55un staff
46:56des collaborateurs
46:58elle a un statut
46:59en France non
47:00elles sont ce qu'elles
47:01choisissent d'être
47:02il se trouve que
47:03Brigitte Macron
47:03a choisi d'être
47:04dans la lumière
47:05donc elle le paye
47:06assez cher
47:06parce qu'elle est
47:07quand même extrêmement
47:08observée
47:08au-delà de leurs
47:0924 ans de différence
47:10voilà
47:11c'est ses tenues
47:12qui sont commentées
47:12c'est son corps
47:13qui est sans cesse
47:14commenté
47:14on l'a vu
47:16avec d'autres
47:16Carla Bruni
47:18qui elle avait choisi
47:18de rester en retrait
47:19elle n'habitait pas
47:20à l'Elysée
47:20elle avait choisi
47:22d'être en retrait
47:23Valérie Trevailleur
47:24avait choisi
47:25de parler
47:25de l'enfance
47:26et puis ensuite
47:27elle a été trompée
47:28donc voilà
47:28l'histoire a été
47:29différente
47:31sous Nicolas Sarkozy
47:34on a connu
47:35un divorce
47:36l'arrivée
47:37d'une nouvelle
47:39première dame
47:39voilà
47:40c'est toujours difficile
47:41d'être première dame
47:42en France
47:42et je trouve
47:43que cet épisode
47:44le montre
47:45une fois de plus
47:45que c'est vraiment
47:47un statut
47:50baroque
47:51un peu
47:52entre deux chaises
47:53et que c'est quand même
47:55difficile
47:56elles sont là
47:57pour soutenir
47:58leur présidente Marie
47:59en tout cas
48:00pour l'instant
48:00c'est comme ça
48:01puisqu'il n'y a pas
48:01de femme présidente
48:02en France
48:02jusqu'à présent
48:03mais c'est vraiment
48:05un rôle difficile
48:06Michael ?
48:07en fait
48:08je pense que
48:09la difficulté
48:09de percevoir
48:10la place réelle
48:12de la première dame
48:13dans la république
48:15monarchique
48:16qui est celle
48:17de la cinquième république
48:17c'est tout simplement
48:18parce que l'Elysée
48:19est un cadeau
48:20qui avait été donné
48:21à la Pompadour
48:22et en réalité
48:23je pense
48:23vous remontez loin
48:24quand même
48:24oui je remonte loin
48:25mais je remonte
48:26à l'endroit
48:27qui est encore
48:27le lieu central
48:28et crucial
48:30de la vie politique française
48:31et je trouve
48:32que quelque part
48:33ça confirme
48:33ce que je pense
48:34depuis longtemps
48:34il est temps
48:35quelque part
48:36que non seulement
48:37la république
48:40sorte des locaux
48:42de la monarchie
48:43et qu'il faut donner
48:44effectivement
48:45un statut
48:45officiel
48:46à la première dame
48:47ou aux premiers compagnons
48:49si un jour
48:49cela arrive
48:49Franck
48:50je passe à votre carte blanche
48:51Bruxelles veut assouplir
48:52le régime
48:53d'indemnité
48:54pour les passagers
48:55en cas de retard
48:56d'annulation des vols
48:57sous la pression
48:57du lobby
48:58des compagnies aériennes
49:00mauvaise nouvelle
49:00pour vous ?
49:01assez mauvaise nouvelle
49:02la veille des vacances
49:04pour ceux qui prennent
49:04encore l'avion
49:05jusqu'à présent
49:06tout le monde
49:07n'était peut-être pas au courant
49:07mais dès que l'avion
49:09que vous voulez prendre
49:10était soit annulé
49:10soit avait un retard
49:12de plus de 3 heures
49:13chaque passager
49:14a eu droit à une indemnisation
49:15qui peut monter
49:16jusqu'à 600 euros
49:16ce qui est assez conséquent
49:17et ce règlement européen
49:19qui date de 20 ans
49:20les compagnies aériennes
49:21le vivaient plutôt
49:22assez mal
49:23et là
49:23elles ont repris
49:24une démarche de lobbying
49:25forcenée
49:26qui visiblement
49:27est en train de porter ses fruits
49:28c'est-à-dire
49:29bon
49:29maintenant on ne va plus
49:30vous indemniser
49:31quand votre avion
49:31a 3 heures de retard
49:32mais quand il a 5 heures de retard
49:34vous conviendrez
49:34que c'est beaucoup plus rare
49:35surtout sur un vol européen
49:37que l'avion est 5 heures de retard
49:38et l'idée pour les compagnies aériennes
49:40c'est d'essayer
49:41d'économiser
49:43plusieurs milliards d'euros
49:44d'indemnités
49:45qu'elles versent
49:46chaque année
49:46mais cela
49:47au détriment
49:48des passages
49:50bien entendu
49:50et ça va de pair
49:51avec un autre élément
49:52qui s'est produit
49:52cette semaine également
49:54qui est que
49:55les associations de consommateurs
49:56ont porté plainte
49:57contre les compagnies aériennes
49:58sur le fait
49:58qu'elles ne sont pas foutues
49:59de se mettre d'accord
50:00sur ce qu'est la notion
50:01de bagage en cabine
50:02ce qui fait que
50:03d'une compagnie à l'autre
50:04vous pouvez parfois vous retrouver
50:05avec le même sac
50:05que vous avez dans un cas payé
50:07et dans un autre cas
50:07ne pas payer
50:08ça sent le vécu ça Franck
50:09ça sent surtout
50:10le suivi attentif
50:11du transport aérien
50:13mais derrière tout ça
50:14qu'est-ce qu'il y a finalement
50:15c'est que
50:15après la crise sanitaire
50:16où ce mode de transport
50:18s'est un peu cassé la figure
50:19il a repris des couleurs
50:21sur le plan économique
50:21et qu'aujourd'hui
50:23le passager
50:24se retrouve un petit peu
50:25comme une sorte de vache à lait
50:27qu'on essaye de traire
50:28le plus fortement possible
50:31et d'essayer de le rendre
50:32le plus rentable possible
50:34et de le négliger un petit peu
50:35en tant que client
50:36on va passer à la dernière carte blanche
50:38de nos informés
50:39celle d'Etienne Girard
50:40sur le site de l'Express
50:41les gels des avoirs
50:42des dignitaires algériens
50:44en France
50:45gros dossier d'ailleurs
50:47oui absolument
50:48vous connaissez l'adage romain
50:50si tu veux
50:50la paix prépare la guerre
50:52c'est ça qui est en train
50:53de se passer aujourd'hui
50:54entre la France et l'Algérie
50:55depuis que la France
50:57a reconnu la marocanité
50:58du Sahara occidental
51:00Alger
51:01est rentrée
51:02dans une colère
51:03diplomatique
51:04énorme
51:05à cela
51:05s'est greffé
51:06un dossier d'enlèvement
51:07d'un opposant algérien
51:08en France
51:09il y a un agent consulaire
51:10algérien
51:11qui est en ce moment
51:11en prison
51:13en France
51:14il y a eu beaucoup
51:14d'expulsions
51:15de diplomates français
51:17d'Algérie
51:18ces dernières semaines
51:19tout ça
51:20a fait
51:20qu'aujourd'hui
51:21le gouvernement français
51:23travaille
51:23sur ce qui serait
51:24une arme ultime
51:26diplomatique
51:27parce que ça ferait
51:28beaucoup de bruit
51:28ça montrerait
51:29une vraie hostilité
51:30vis-à-vis du pouvoir
51:31algérien
51:32sur donc
51:33le gel
51:34d'avoir
51:35de 20 dignitaires algériens
51:37qui occupent
51:38aujourd'hui
51:38les plus hauts postes
51:39administratifs
51:40politiques
51:41sécuritaires
51:42ils disposent tous
51:43de propriétés en France
51:45de comptes bancaires
51:46fournis
51:47en France
51:47cette liste
51:48elle est en train
51:49d'être montée
51:49aujourd'hui
51:50par Bercy
51:51et par Beauvau
51:52et l'idée
51:53ce serait
51:53de les empêcher
51:54pour 6 mois
51:55d'accepter
51:56à leurs propriétés
51:57et à leurs comptes
51:58bancaires
51:59en arguant
52:00qu'ils font preuve
52:01d'ingérence
52:02dans la situation
52:03politique française
52:04à cela
52:05se greffe aussi
52:06le dossier
52:06de l'immigration
52:07avec des ressortissants
52:09algériens
52:09sous OQTF
52:10comme on dit
52:11qui ne sont pas acceptés
52:12par le pouvoir algérien
52:13sur son territoire
52:14à lire sur le site
52:14de l'Express
52:15Franck
52:15vous vouliez réagir
52:16oui parce qu'il y a
52:17peut-être une autre question
52:17qui va se poser
52:18derrière tout ça
52:18c'est que
52:19comme vous le disiez
52:20Étienne
52:21ces dignitaires algériens
52:22ont des actifs
52:23assez importants en France
52:24qui sont peut-être
52:25parfois des actifs
52:26pas tout à fait
52:26en relation directe
52:28avec leurs revenus officiels
52:29si je puis m'exprimer
52:30pudiquement
52:30et donc
52:31est-ce qu'on va pas passer
52:32progressivement
52:33du gel d'avoir
52:34de dignitaires algériens
52:35à ce qu'on appelle
52:36des biens mal acquis
52:37qui fait que du coup
52:38le gel ça serait pas
52:39pour 6 mois
52:39comme ça s'est passé
52:40pour d'autres
52:41chefs d'État africains
52:42mais ça serait une confiscation
52:43pure et simple
52:43de certains appartements
52:44compte bancaire
52:45propriété
52:46bagnole de luxe
52:47etc
52:47et on rappelle
52:48toujours
52:48le sort de Boilem sans selle
52:50emprisonner
52:52l'écrivain franco-algérien
52:54à Mickaël
52:55oui et cette tension
52:56ne risque pas
52:56au fond
52:57d'accélérer
52:59peut-être
52:59les négociations
53:01qui existent toujours
53:02on espère en tout cas
53:03en coulisses
53:03pour qu'ils soient
53:05libérés
53:06je trouve que quelque part
53:07aussi c'est une manière
53:08aussi de lever
53:09enfin peut-être
53:09je dirais
53:11le mystère
53:12ou en tout cas
53:12le voile
53:13sur la réalité
53:14de cette économie algérienne
53:16qui est quand même
53:16découpée
53:18en bien acquis
53:21ou mal acquis
53:22ça on verra bien
53:22mais qui est répartie
53:23sur des dignitaires
53:25et qui ont des tas d'or
53:27qui se répartissent
53:28selon les secteurs économiques
53:29et qui après
53:30en font ce qu'ils veulent
53:31mais pas profiter
53:31à leur peuple
53:32Elisabeth un dernier mot
53:33en tout cas
53:33durcissement
53:35donnerait raison
53:36à Bruno Retailleau
53:37qui cherche toujours
53:38la ligne dure
53:40dans le dossier algérien
53:41et jusqu'à présent
53:42il n'a pas eu
53:42de gain de cause
53:43on verra
53:43merci Elisabeth Pinault
53:45je rappelle que vous êtes
53:45grand reporter
53:46de l'agence Reterse
53:47merci Mickaël Darman
53:48éditorialiste
53:48à I24 News
53:51la une
53:51Étienne Girard
53:52de l'Express
53:53on voulait nous la montrer
53:54une possible catastrophe
53:56à dire
53:56les crypto-modèles
53:57le crash qui vient
53:58avec un entretien
54:00avec un chercheur à Harvard
54:01Franck Boisiz
54:02merci à vous
54:03d'être revenu
54:04dans les informés
54:05la une de Libération
54:05demain
54:06intelligence artificielle
54:07une amie
54:08qui vous veut du bien
54:09ou comment l'intelligence artificielle
54:11s'invite dans notre quotidien
54:12et devient un petit peu
54:13le coach de nos vies
54:14est-ce qu'elle nous vaut
54:14vraiment du bien
54:15c'est la grande question
54:17point d'interrogation
54:18point d'interrogation
54:18à lire dès demain Elisabeth
54:19très bonne pub
54:21pour Libé
54:21merci à tous les quatre
54:22d'avoir été dans
54:23les informés ce soir
54:24je vous laisse
54:24et bien je vous souhaite
54:26une très bonne soirée
54:27sur France Info
54:27bien sûr
54:28passeport, maillot de bain
54:34crème solaire
54:35tout est prêt pour les vacances
54:36et pour sécuriser la maison
54:38une porte blindée
54:38point fort fiché bien sûr
54:40en plus du 20 mai au 9 juin
54:41la pause est offerte
54:42chez point fort fiché
54:43cette année
54:44on va enfin pouvoir partir
54:45l'esprit tranquille
54:46voir conditions en magasin
54:47est-ce que c'est

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