- 20/06/2025
Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce vendredi 20 juin autour de Victor Matet.
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00:0020h, 21h, France Info, les informés, Victor Maté.
00:08Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue sur France Info à la télé et à la radio.
00:13A la télé c'est le canal 16 bien sûr de la TNT.
00:16Comment les français s'adaptent-ils au changement climatique alors que 16 départements sont placés en vigilance orange à la canicule ?
00:22Le pic de chaleur lui est attendu demain, débat dans les informés autour des solutions face au réchauffement.
00:28Que peuvent, que doivent faire les autorités, les institutions ? Comment chacun peut-il agir également ?
00:33Après la convention citoyenne sur le climat, celle sur la fin de vie, voici celle consacrée au temps de l'enfant,
00:39chargé de réfléchir au quotidien scolaire et extrascolaire des plus jeunes que retenir de la première réunion qui avait lieu aujourd'hui.
00:45La situation au Proche-Orient, une semaine après le début des frappes israéliennes en Iran.
00:50Les Européens veulent présenter aux Iraniens une offre de négociation complète sur le nucléaire.
00:55Nous verrons ses propositions. En France, Emmanuel Macron va réunir les différentes formations politiques
01:00et demande au gouvernement d'organiser un débat sur le sujet au Parlement.
01:04Pourquoi faire ? Nous en discuterons.
01:06Et puis comme tous les soirs, les cartes blanches de nos informés avec ce soir Marie-Estelle Pêche.
01:10Bonsoir Marie-Estelle, rédactrice en chef société à Marianne.
01:14À vos côtés, Quentin Calmet. Bonsoir Quentin.
01:15Bonsoir Victor.
01:16Et bienvenue journaliste politique et parlementaire à Public Sénat.
01:19Serge Faubert est également avec nous.
01:21Bonsoir Serge.
01:22Bonsoir Victor.
01:22Directeur de la rédaction de Pure Politique.
01:27Vous l'avez forcément constaté ces derniers jours, le thermomètre grimpe.
01:31Le pic de chaleur pour cette semaine est attendu.
01:33Demain, je vous le disais, près de 40 degrés attendus par endroit.
01:36Ce vendredi, ce sont 16 départements qui sont placés en vigilance orange à la canicule
01:40par Météo France.
01:42Ce coup de chaud que tout le monde ne vit pas de la même façon,
01:44extrait d'un reportage dans le sud-ouest.
01:46Je me suis levée exprès plutôt pour profiter un peu de la fraîcheur, même s'il fait déjà chaud.
01:52Il y a une petite aire, quoi, donc ça fait du bien, quoi, ça fait du bien.
01:55L'après-midi, on reste clôtré dans notre appartement.
01:58Comment vous vous adaptez, monsieur, vous, à ces grosses chaleurs ?
02:00Vous avez une petite formule, miracle.
02:03Des formules miracles, demande ce monsieur, pour se préserver de la chaleur
02:07lors d'un épisode, comme c'est le cas aujourd'hui.
02:10En un mot, avant de rentrer dans le vif du sujet,
02:13est-ce que vous avez le sentiment, chacun, que les réflexes, aujourd'hui, sont là,
02:16se mettent à l'ombre, boire plus d'eau, qu'on a quand même beaucoup avancé sur ce point-là.
02:20En tous les cas, on reviendra sur les autres.
02:22Par rapport au début des années 2000, on a forcément tous en tête la canicule de 2003,
02:26Marie-Estelle Pêche.
02:27Oui, la canicule de 2003, ça nous a tous frappés, heurtés.
02:33C'était quand même pas mal de personnes, beaucoup de personnes âgées qui sont mortes à ce moment-là.
02:38Moi, ce qui me, évidemment, on fait sans doute un peu plus attention,
02:41même si les canicules, moi, j'en ai connu dans mon enfance, bien avant 2003.
02:45L'été, il fait chaud, on se cale-feutre, on boit, tout ça n'est pas très neuf.
02:49Moi, ce qui me frappe depuis 2003 et ces dernières années,
02:53ce sont surtout les plus jeunes, les enfants.
02:54Mes enfants, par exemple, me parlent tout le temps du réchauffement climatique,
02:58alors qu'à mon époque, quand j'étais enfant, ce n'était pas un sujet.
03:01Voilà, c'est surtout ça, peut-être, c'est toute une génération qui a pris conscience
03:05de façon massive et presque parfois très anxieuse, très anxiogène pour certains d'entre eux,
03:11même des enfants, en fait, peuvent vous parler du réchauffement climatique.
03:14On parle des cours anxiétés, d'ailleurs.
03:15Avec beaucoup d'anxiété.
03:16On en reparlera.
03:17Quentin Calmet, sur cette évolution.
03:19Oui, exactement.
03:20J'ai des grands-parents qui étaient à Albi, fermer les volets, se mettre dans le noir l'été
03:26parce qu'il fait très, très chaud dans ce département.
03:30C'est quelque chose que faisaient naturellement nos aînés.
03:33Donc, je ne pense pas qu'on ait besoin de redécouvrir grand-chose par rapport aux fortes chaleurs.
03:37Effectivement, maintenant, ce qu'il y a, c'est l'accélération,
03:40le fait que maintenant, c'est quasiment systématique.
03:42Et puis, on ne va pas se mentir, le fait qu'on soit mi-juin,
03:45ça fait forcément aussi prendre conscience de ces phénomènes de plus en plus tôt.
03:50Je pense, moi, par exemple, au risque incendie.
03:52Je crois qu'il y a une prise de conscience aussi de ces énormes feux
03:55qui sont un risque majeur en France, comme on en a eu.
03:58Il y a eu des gros incendies récemment, même en Bretagne.
04:02Ce sont des régions qui habituellement, une région qui est habituellement épargnée par les incendies.
04:06Donc, je pense qu'il y a aussi une prise de conscience sur le fait qu'on doit aussi entretenir nos forêts
04:11et avoir des comportements citoyens quand on est à l'air libre,
04:16quand on est dehors, surtout par ces chaleurs comme ce week-end-là.
04:18C'est un méga-feu phénomène mondial.
04:19On se souvient notamment des États-Unis et du Canada.
04:22Serge Faubert, sur cette évolution peut-être d'une prise de considération.
04:26Il y a quand même une adaptation par la force des choses.
04:28Moi, simplement, je vois au niveau de mes voisins,
04:31tout le monde vit maintenant le soir.
04:33On traîne dans...
04:34J'ai la chance d'avoir un tout petit jardin,
04:36mais on traîne tous dans nos jardins fort tard.
04:39C'est-à-dire que, quelque part, on est en train d'imiter nos amis espagnols
04:44en vivant tard, en se levant tôt,
04:47et au milieu de la journée, il va se poser bientôt la question de faire la sieste.
04:51Et je ne rigole pas.
04:52Certains se la posent déjà.
04:53On se la pose déjà.
04:55Le problème, c'est que le droit du travail n'est pas organisé pour permettre ça.
04:58Les employeurs sont très réticents aussi.
05:00Mais ce serait pas mal.
05:01Peut-être la fermeture des magasins à la mi-journée,
05:03quitte à ouvrir plus tard le soir,
05:05mais ça permettrait de répartir sur une plus grande plage horaire la vie quotidienne.
05:11Et donc, de moins exposer les gens au pic de chaleur.
05:15Et puis, bon, tout le monde sait aujourd'hui ce qu'il faut faire.
05:18Fermer les volets, boire de l'eau.
05:20Prendre soin les anciens.
05:21Voilà.
05:22Mais au-delà de ça, il y a une espèce...
05:24Moi, ce qui m'inquiète un peu,
05:25c'est cette espèce de résignation qu'il y a,
05:29peut-être au moins chez les plus jeunes,
05:30mais chez personnes un petit peu plus avancées en âge.
05:34C'est-à-dire, finalement,
05:36on sait depuis les accords de Paris,
05:38depuis l'accord de Paris,
05:39qu'il faut rester en dessous d'un degré 5, voire 2.
05:43On sait que ce sera forcément dépassé.
05:44C'est ce qu'on nous dit en tout cas maintenant.
05:46Et donc, on se dit, finalement, on n'y arrivera pas
05:48parce qu'il y a un constat,
05:51mais il manque la volonté politique.
05:53Et puis, tout le monde trouve une bonne raison, finalement,
05:55de dérouler l'accord.
05:55On reviendra justement sur cette fatalité,
05:57le réchauffement climatique,
05:58qui forcément nous questionne tous sur nos pratiques.
06:00On le disait, nos habitudes,
06:01le rôle du politique aussi est primordial.
06:03Écoutez, Mathieu Osano,
06:05directeur du Think Tank The Shift,
06:07projet invité tout à l'heure de France Info.
06:09Le changement climatique, il est là.
06:12C'est que le début.
06:14On souffre aujourd'hui de températures
06:16qui vont devenir la norme d'ici une génération.
06:18Donc, on est face à une évolution.
06:21C'est le monde qui est en train de changer.
06:22Soit on subit cette évolution,
06:24soit on s'y adapte,
06:25et on transforme un certain nombre d'habitudes,
06:29pas toutes,
06:29un peu la manière dont on se déplace,
06:31un peu la manière dont on consomme,
06:32peut-être la manière dont on se nourrit aussi.
06:34Tous ces trucs qui, aujourd'hui,
06:35appellent énormément de besoins en pétrole,
06:38en gaz et en charbon,
06:39qui sont en train de transformer la Terre en toaster,
06:42ce n'est pas une fatalité.
06:44Simplement, on a une classe politique,
06:45aujourd'hui,
06:45qui est peut-être un peu vieillissante,
06:47je ne sais pas,
06:48mais qui nous fait un refus d'obstacle.
06:49Voilà, on est confronté à un obstacle historique.
06:52Donc, le refus d'obstacle n'est pas une option.
06:53Il faut se transformer.
06:55Et il y a plein de Français et de Françaises
06:56qui en sont convaincus.
06:58Beaucoup de choses intéressantes
06:59dans ce que l'on vient d'entendre.
07:01Ce n'est que le début,
07:02dit le directeur de ce think tank,
07:04The Shift Project,
07:04façon de dire,
07:05Maristel Pêche,
07:06que cela va empirer,
07:07ou bien simplement
07:08que nous n'avons pas encore suffisamment pris
07:10la mesure du phénomène
07:11et proposer jusqu'ici des bonnes solutions ?
07:13C'est-à-dire que des solutions,
07:15on en a.
07:16En tout cas,
07:16le gouvernement tente d'en proposer,
07:19mais on voit bien
07:19qu'il y a quand même
07:20beaucoup de réticences.
07:21On a beau avoir parlé tous les trois
07:22de notre conscience
07:24de ce réchauffement climatique,
07:26quand il s'agit de passer à l'action,
07:28eh bien,
07:29vous avez, par exemple,
07:31hier,
07:32cette histoire,
07:33ce plan de programmation
07:36de l'énergie 2025-2035,
07:38dont le but
07:39est de réduire la part fossile
07:41de notre consommation
07:42de 60%
07:43à 42%
07:45en 2035
07:45en développant
07:46les énergies renouvelables,
07:48l'électricité,
07:49l'éolien,
07:50le solaire,
07:51etc.
07:52Et à l'Assemblée nationale,
07:53ça bloque.
07:53Il y a un moratoire
07:54qui a été évoqué sur ce texte.
07:55Ça bloque,
07:56pourquoi ?
07:56Parce que ça suppose,
07:58comme le dit Alexandre Jardin,
08:00qui est un peu
08:01le turiféraire
08:02de tous ces gens
08:04qui sont quand même
08:04très critiques de l'écologie,
08:06parce que c'est ça le paradoxe.
08:07On parle beaucoup
08:08là du réchauffement,
08:09de la canicule,
08:10mais en réalité,
08:12les Français aujourd'hui,
08:13ou en tout cas une partie
08:13d'entre eux,
08:14ils sont hostiles
08:14à un certain nombre
08:15de mesures
08:15qui ont été mises en place
08:16ou que le gouvernement
08:17a tenté de mettre en place
08:18pour réguler
08:19le réchauffement climatique
08:21et diminuer
08:21notre consommation d'énergie.
08:23Je pense
08:23aux zones
08:25à l'OZFE.
08:27Maintenant,
08:28on parle effectivement
08:29de ce plan
08:29de programmation d'énergie
08:30qui,
08:32comme le dit Alexandre Jardin,
08:33pourrait potentiellement
08:34augmenter de façon importante
08:35nos factures d'électricité
08:37à l'horizon 2035.
08:40C'est la fameuse écologie
08:41dite punitive.
08:42C'est ça,
08:42une forme d'écologie punitive.
08:44Alors,
08:44est-ce que l'écologie
08:45peut-elle fonctionner autrement
08:49que de façon punitive ?
08:50Peut-elle fonctionner autrement
08:52qu'avec des injonctions,
08:53des normes, etc.
08:54Alors, certains,
08:55effectivement,
08:56comme Alexandre Jardin,
08:56mais qui n'est pas non plus...
08:57C'est parce que vous en pensez,
08:57Serge Faubert,
08:58ou Quentin Calais ?
08:59Moi, je pense qu'on est
09:00en pleine régression écologique
09:02depuis plusieurs mois.
09:04Tu citais les ZFE,
09:07il y a les ânes,
09:10les zones d'artificialisation,
09:12c'est dur à dire, net.
09:14Un objectif
09:15pour lutter contre l'état
09:16à l'heure urbain.
09:16Il y a eu la réintroduction
09:18d'un néonicotinoïde.
09:22Voilà,
09:22donc on est vraiment
09:23en train de défaire
09:24à toute vitesse.
09:25Ça a été très marquant
09:26à l'Assemblée
09:26ces dernières semaines.
09:27Vous parliez des derniers mois,
09:28voire peut-être des dernières années.
09:29Il y a un recul
09:30qui s'installe le plus en plus.
09:30Il y a un climat trumpiste
09:32à fond à l'Assemblée nationale.
09:34Enfin, moi,
09:34j'ai ce sentiment-là.
09:35Quand j'entends
09:36les gens de LR,
09:38du Rassemblement national
09:39ou les amis d'Eric Ciotti,
09:41on est à fond là-dessus.
09:42Parce qu'en plus,
09:44ils prennent appui sur Trump
09:45en disant
09:45mais Trump est sorti
09:46de l'accord de Paris
09:47en janvier dernier.
09:49Bon, voilà,
09:49et le monde continue de tourner.
09:51Pourquoi s'alarmer ?
09:54Regardez, finalement.
09:55Et c'est vrai que quelque part,
09:57il y a quand même
09:58un argument en béton.
09:59Le premier pollueur,
10:00c'est la Chine.
10:01Le deuxième pollueur mondial,
10:03c'est les Etats-Unis.
10:04Voilà.
10:05Et ces deux-là
10:06conditionnent finalement
10:08le climat.
10:08Ce qui rajoute aussi
10:09peut-être
10:09au sentiment d'injustice.
10:10Non, je voulais juste revenir
10:11sur les ZFE
10:12quand on dit c'est trumpiste.
10:13Oui, mais...
10:14On peut rappeler peut-être
10:14ce que sont ces ZFE.
10:15Les ZFE,
10:15c'est les zones de faibles émissions
10:16qui consistaient...
10:17Ce n'est pas totalement
10:18d'ailleurs terminé,
10:20à interdire l'accès
10:21ou limiter l'accès
10:22de voitures polliantes
10:24au centre-ville,
10:25surtout dans les grandes villes.
10:26Avec les vignettes critères.
10:27Avec des vignettes critères.
10:28Tout en supprimant
10:29en remontant les aides
10:30aux véhicules électriques.
10:32C'est ça qui est formidable.
10:32Oui, sauf que ces Z
10:33sont considérées
10:34comme pas suffisantes aussi.
10:36C'est une des données
10:37du débat.
10:39Mais il y a quand même
10:39une question d'injustice sociale.
10:41Et c'est allé...
10:42Il y a certes
10:42le LR, RN
10:44qui combattent les ZFE,
10:46mais vous avez une partie
10:47de LFI.
10:48Vous avez même
10:48des personnes chez Renaissance
10:50qui ont fini par voter contre.
10:51Pourquoi ?
10:52Parce que les Français
10:53sont massivement opposés
10:54aux ZFE.
10:55Ça, c'est une réalité.
10:55Vous avez 70 à 78%
10:57je crois des gens
10:58qui sont opposés
10:59aux ZFE dans les sondages.
11:00Et Quentin Calmet
11:01sur ce refus d'obstacle
11:02dont on entendait parler
11:03de la classe politique.
11:05En parlant...
11:05On entendait tout à l'heure
11:06Mathieu Osano dire
11:07voilà, c'est une classe politique
11:08peut-être vieillissante,
11:10sous-entendu
11:10qui ne prend pas
11:11assez à son compte
11:13ces enjeux.
11:13Quel regard vous portez ?
11:14Les ZFE, en plus,
11:15c'est très particulier
11:16parce qu'elles n'ont été
11:17mises en place
11:17finalement que dans deux villes.
11:19Alors, le texte
11:19n'est pas complètement abandonné
11:20puisque ça a été un vote
11:22à l'Assemblée nationale.
11:23Le Sénat,
11:24quand il avait examiné
11:25le projet de loi
11:25de simplification,
11:26n'avait pas étudié
11:27cette mesure
11:28qui a été rajoutée
11:28uniquement à l'Assemblée nationale.
11:30Donc, les ZFE
11:31ne sont pas encore mortes.
11:32Mais effectivement,
11:33on voit cette large coalition
11:35de la droite,
11:36l'extrême droite,
11:36l'FI,
11:37certains renaissants,
11:38ils sont huit,
11:39avoir voté
11:40pour la suppression
11:41de ces ZFE
11:42parce qu'effectivement,
11:43il y a la crainte
11:44que tous les banlieusards,
11:45toutes les personnes
11:46qui vivent en bordure
11:47de ces grandes villes
11:47ne puissent plus accéder
11:48à l'intérieur des villes
11:50parce qu'il faudrait
11:51maintenant avoir
11:51des véhicules
11:52avec des très bons
11:53niveaux de pollution,
11:56de performance
11:56des moteurs.
11:58Et voilà.
11:58Et donc, du coup,
11:59les personnes...
12:00Les plus globalement
12:01sur ce saut d'obstacle
12:02pour reprendre
12:02le refus de saut d'obstacle.
12:04Oui, mais le citoyen,
12:05il est aussi au cœur de ça.
12:06C'est-à-dire qu'une personne
12:07que vous privez
12:07de se déplacer
12:08dans une grande ville,
12:09elle va aller voir
12:09son parlementaire
12:10en disant
12:11c'est injuste.
12:12Donc, du coup,
12:13le politique répond aussi
12:14aux citoyens
12:15et le politique
12:15n'est pas que dans...
12:16Ça vaut pour vous
12:17sur les ZFE
12:17comme sur à peu près
12:18toutes les mesures
12:18environnementales.
12:18On disait qu'il y avait
12:19une prise de conscience
12:20sur ce plateau,
12:21peut-être, sans doute,
12:22mais pas forcément
12:22de tous les Français.
12:24Quand je voyais, par exemple,
12:25le débat sur les cartes météo,
12:26on a vu des gens
12:27se plaindre
12:28de la couleur rouge vive,
12:30utilisé rouge vif
12:30pour les endroits
12:32où il fait très chaud.
12:33Il dit, dans le temps,
12:34on avait aussi
12:35des pics de chaleur,
12:35on ne mettait pas
12:36du rouge écarlate
12:37comme ça,
12:38c'est pour nous faire peur.
12:39On est en train
12:39de manipuler l'information.
12:40Sauf que les météorologues
12:42expliquent très simplement
12:43en fait, ces couleurs,
12:45elles sont aussi élevées
12:45parce qu'en fait,
12:46on parle de l'écart
12:46par rapport à la norme
12:48et en ce moment,
12:48on a plus 12 degrés
12:50par rapport à la température
12:51qui devrait faire
12:51normalement à un mi-juin.
12:53Donc, il faut juste
12:54objectiver tout ça
12:55et je pense qu'il y a
12:56encore besoin de pédagogie,
12:57il y a encore besoin
12:58d'aller auprès des gens
13:00et de la même manière
13:01d'ailleurs qu'on s'interrogeait
13:02sur l'écologie punitive.
13:03Il y a peut-être
13:03cette question,
13:04entre guillemets,
13:04vous utilisiez le mot
13:05faire peur,
13:06est-ce qu'il faut
13:06passer aussi par là ?
13:08On va en parler
13:08dans un instant.
13:09On va d'abord,
13:1020h16,
13:11donner la parole
13:11à Manon Lombard Brudel
13:13pour le Filinfo.
13:14La perpétuité
13:16de nouveau requise
13:17contre Mohamed Lamine
13:18à Bérouz,
13:199 ans après l'assassinat
13:20de deux fonctionnaires
13:21de police à Magnanville.
13:22Cet homme de 33 ans
13:24est jugé en appel
13:25devant la cour d'assesse spéciale
13:27de Paris.
13:28En première instance,
13:28il a été condamné
13:29à la réclusion criminelle
13:30à perpétuité
13:31assortie d'une peine
13:32de sûreté de 22 ans.
13:34Plus de 300 élèves
13:35d'un collège d'Indre-et-Loire
13:36confinés pendant plus d'une heure
13:37en début d'après-midi.
13:39Un garçon de 11 ans
13:40s'est introduit
13:41dans l'établissement
13:42où il n'est pas scolarisé,
13:43il était armé
13:44d'un couteau au Pinel.
13:45Il a finalement été interpellé.
13:47Les élèves ont eux tous
13:48pu regagner leur domicile.
13:50Les forêts de Charente-Maritime
13:51placés en risque sévère de feu.
13:53Décision prise par la préfecture
13:55alors que le département
13:56est placé en vigilance
13:58orange canicule
13:59par Météo France.
14:00C'est le cas de 15 autres
14:01dans l'ouest
14:01et le quart sud-est
14:03de la France
14:03où les températures
14:04vont continuer
14:05de grimper demain.
14:06Et puis,
14:07le basketteur américain
14:08légende du championnat
14:08de NBA,
14:09Kevin Durand,
14:10décide d'investir
14:11dans un autre ballon,
14:12celui du football
14:13et du Paris Saint-Germain.
14:15Il vient de signer
14:15un accord d'achat d'action
14:17avec l'actionnaire
14:18majoritaire du PSG.
14:19C'est ce que dit le club
14:20ce soir dans un communiqué.
14:21sans préciser
14:22le montant
14:22de l'investissement.
14:25France Info
14:2620h, 21h
14:30Les informés
14:31Victor Maté
14:33Et la question
14:34du réchauffement climatique
14:35avec cette vague de chaleur.
14:37Le pic est attendu
14:38demain,
14:3940 degrés
14:40ou presque
14:41par endroit
14:42en France.
14:43On s'interrogeait
14:43Serge Faubert
14:44sur cette question
14:46justement.
14:46Est-ce qu'il ne faut pas
14:47justement,
14:47au bout d'un moment,
14:48faire un peu peur aux gens
14:49justement pour qu'ils réagissent ?
14:51Vous nous disiez tout à l'heure
14:52qu'il y a une sorte de fatalité
14:53aujourd'hui.
14:54On entend les discours politiques
14:55justement dire
14:55« Non, attention,
14:56il n'y a pas de fatalité.
14:57Certes, on a dépassé
14:58cet objectif de la COP 21
15:00d'1,5 degré,
15:01mais il faut continuer
15:02à se battre
15:03et chaque centième
15:04de degré compte. »
15:06Moi, je ne crois pas
15:06qu'il faille faire peur aux gens
15:08et de la même manière,
15:10je ne pense pas
15:10que l'écologie
15:11doit être punitive.
15:13Je pense qu'au contraire,
15:14il y a un effort
15:14de pédagogie à faire,
15:16d'éviter que ce soit
15:17un mouvement
15:18de ségrégation sociale
15:19finalement,
15:20parce que si on commence
15:21à exclure
15:22les banlieusards
15:23sans leur donner
15:24les moyens
15:24de changer de véhicule,
15:27un coût
15:28qu'ils peuvent assumer,
15:30parce qu'aujourd'hui,
15:30le coût d'une voiture électrique,
15:31c'est hors de prix, pardon,
15:33mais c'est une réalité.
15:35Et on rabote
15:35au nom de...
15:36Alors, on veut réduire
15:37le déficit, c'est bien,
15:38on a toujours une bonne raison,
15:39mais on rabote les aides
15:40à l'achat des véhicules électriques.
15:42Ma prime Rénov'
15:43qui permet d'isoler
15:44les logements
15:46en été comme en hiver,
15:47l'isolation,
15:48c'est extrêmement important.
15:50Il y a des tas de gens
15:51qui ont une petite baraque
15:52et qui vivent là-dedans
15:54et c'est une passoire thermique,
15:56donc ils crèvent de froid
15:57en hiver,
15:58ils crèvent de chaud
15:59en été.
16:00Ma prime Rénov'
16:01c'était une avancée
16:03vraiment sérieuse là-dessus,
16:05ça a permis
16:05à des tas de gens
16:06d'isoler leur logement.
16:07On le rappelle,
16:08suspendu,
16:09puis finalement...
16:10C'est suspendu,
16:10alors Eric Lombard nous dit
16:11ça va peut-être revenir
16:12en septembre,
16:13mais on ne sait jamais...
16:14Ça revient finalement,
16:15ça a été finalement rejeté.
16:16C'est-à-dire que
16:17chaque fois qu'il y a
16:18un geste du gouvernement,
16:20on le reprend,
16:21ce qu'on donne d'une main,
16:22on le reprend de l'autre.
16:23Ce qu'a critiqué d'ailleurs
16:24Emmanuel Macron
16:24en disant
16:25qu'on détricote finalement
16:26tout ce qui est fait aujourd'hui.
16:27Il y a beaucoup
16:27d'irrégularité quand même
16:28concernant le DPE.
16:29On a vu que les artisans,
16:31tout le milieu
16:32qui travaillent,
16:34on a 20% de fraude.
16:35On ne veut pas pénaliser
16:37tout le monde
16:37parce qu'il y a des gens
16:38qui fraudent.
16:39On n'arrête pas le métro
16:40parce qu'il y a des gens
16:41qui sortent par-dessus
16:42le tourniquet.
16:43Mais ça pose aussi
16:43d'autres problèmes.
16:44C'est-à-dire que par exemple
16:44le DPE,
16:46on voit bien qu'on a quand même
16:48une crise de l'immobilier
16:49et du logement en France,
16:50des gens qui n'arrivent pas
16:50à se loger
16:51et ce n'est pas uniquement
16:52pour cette raison,
16:53mais en fait on a quand même
16:54un certain nombre de logements
16:55qui ne sont plus louables,
16:56qu'on ne peut plus louer.
16:58Justement,
16:58les logements
16:59qui sont classés G,
17:00il me semble,
17:01et peut-être même ceux de,
17:02je ne sais plus si F aussi
17:03est classé
17:04et ne peut plus être loué.
17:05Mais ça fait des milliers
17:06et des milliers de logements
17:08auxquels les gens
17:09n'ont plus accès,
17:10notamment les étudiants.
17:11On voit bien qu'ils ont...
17:13Là, on est dans la période
17:14où les étudiants
17:15cherchent un logement
17:15pour le mois de septembre.
17:17Ils ne peuvent pas se loger,
17:18ils ne trouvent rien.
17:18Vous parliez des étudiants
17:19et vous aviez parlé tout à l'heure
17:20des élèves,
17:21parfois de cette écho-anxiété.
17:23On a passé aujourd'hui
17:24sur France Info
17:25des reportages
17:25montrant que dans certaines écoles,
17:27il y avait des efforts
17:27qui étaient faits
17:28sur la végétalisation
17:29de certains murs
17:30de cours d'école.
17:31Aussi, il y a une éducation
17:32aujourd'hui à avoir
17:33dès le plus jeune âge.
17:34Je sais que le gouvernement
17:35veut instaurer ça.
17:36Je pense que le plus urgent,
17:38c'est quand même
17:38le bâtis scolaire, d'abord.
17:40Parce qu'on a
17:40une ou deux écoles sur cinq,
17:42je crois,
17:42qui ne sont pas du tout aux normes
17:44d'un point de vue isolation, etc.
17:45Autant dire qu'ils sont
17:46de vrais fours.
17:47Donc, imaginez aujourd'hui
17:4836, 37 degrés par endroit,
17:5130 élèves dans des classes.
17:52Bon, les professeurs,
17:53ils sont complètement...
17:55Ils n'en peuvent plus,
17:56en réalité.
17:56Heureusement,
17:57pour l'instant,
17:58ces périodes
17:59de très forte chaleur,
18:00c'est limité
18:00sur une ou deux semaines.
18:02Mais si, effectivement,
18:03les réchauffements climatiques
18:04continuent,
18:05si ces températures
18:07continuent à s'élever,
18:08on va devoir se poser
18:09la question,
18:09effectivement,
18:10également,
18:11du temps scolaire.
18:12Est-ce qu'il faut continuer
18:13à aller en classe
18:13jusqu'au 5 juillet ?
18:14Est-ce qu'il ne faut pas
18:15changer nos habitudes,
18:17envoyer les élèves
18:17plus tôt le matin,
18:18et rentrer chez eux
18:19plus tôt l'après-midi ?
18:21Faire une sieste
18:21entre les deux ?
18:23Je ne sais pas.
18:23Mais ce sont des questions
18:24qu'on va évidemment
18:25se poser
18:26et que des pays
18:26comme l'Italie
18:26ou l'Espagne
18:28n'ont pas exactement
18:29les mêmes horaires scolaires
18:30que nous.
18:30Donc ça,
18:31dans les années à venir,
18:32on va en reparler,
18:32certainement.
18:33Et à propos
18:33de réchauffement climatique,
18:35il y avait eu, bien sûr,
18:36cette convention citoyenne
18:37sur le climat.
18:38Venons-en maintenant
18:38dans les informés
18:39à celle sur les temps scolaires
18:41annoncée il y a un mois et demi
18:42maintenant
18:43par Emmanuel Macron.
18:44La première réunion
18:44des quelques 130 membres
18:46avait lieu aujourd'hui.
18:47D'autres rencontres suivront
18:49jusqu'à fin novembre.
18:50L'objectif officiel
18:51de rendre un rapport
18:52pour répondre
18:53à cette question,
18:54je cite,
18:54comment mieux structurer
18:55les différents temps
18:57de la vie quotidienne
18:57des enfants
18:58afin qu'ils soient
18:58plus favorables
18:59à leurs apprentissages,
19:01à leur développement
19:01et à leur santé.
19:03La problématique
19:03des vacances scolaires
19:04fait aussi partie du débat.
19:06Je vous propose
19:06d'écouter Aurélie,
19:08maire d'élèves
19:08et membre
19:08de cette convention citoyenne.
19:10Les enfants d'aujourd'hui
19:11vivent des journées
19:12extrêmement longues.
19:15on voit bien
19:16que ça impacte
19:17sur leur attitude
19:19aussi,
19:19leur comportement.
19:21La plupart des enfants
19:21sont épuisés
19:22de ce qu'on leur demande.
19:24Aurélie,
19:24au micro de Noémie Bonin,
19:25spécialiste des questions
19:26d'éducation à France Info.
19:28Marie-Estelle Pêche,
19:28vous étiez sur ce plateau
19:29des informés
19:31lorsqu'a été annoncée
19:32cette convention
19:32pour reprendre vos mots.
19:34À l'époque,
19:35vous vous en souvenez peut-être,
19:36ce nouveau rapport
19:37va servir à caler un meuble.
19:38C'est ce que vous nous aviez dit.
19:39On avait bien compris
19:40que vous ne lui prédisiez
19:41pas un grand avenir.
19:43Est-ce que votre regard
19:43a changé, vous qui vous occupez
19:45du thème de l'éducation à Marianne ?
19:47C'est toujours positif
19:48d'ouvrir ce débat
19:50parce qu'il préoccupe
19:51beaucoup les parents
19:53et parce qu'on a
19:55un système scolaire
19:56qui fonctionne
19:57cul par-dessus tête
19:58d'un point de vue
19:59respect du rythme
20:00de l'enfant.
20:01Donc, en ce sens,
20:02ce n'est pas effectivement
20:03une mauvaise chose
20:04que d'amener le débat.
20:06Maintenant,
20:07est-ce qu'on va aboutir
20:07à des mesures concrètes ?
20:09Je ne le pense pas
20:10parce qu'il faut
20:11du temps long
20:13pour réformer
20:15les rythmes scolaires.
20:16C'est extrêmement complexe
20:17parce que vous bougez
20:18un petit cube.
20:19On l'a vu d'ailleurs
20:20avec toutes les lois
20:21sur les rythmes
20:22qui sont allées dans un centre
20:23et des conséquences
20:24pour les collectivités locales.
20:25Ça implique les collectivités locales,
20:28ça implique évidemment
20:30les parents d'élèves,
20:31ça implique le tourisme,
20:32ça implique le mode de vie
20:34des enseignants aussi
20:34qui n'ont pas forcément envie
20:36qu'on touche évidemment
20:37aux vacances scolaires.
20:39Donc, c'est...
20:40Mais qui pourraient peut-être
20:41être ouverts
20:42si on raccourcissait les journées
20:44et qu'on leur aménage
20:45à eux aussi
20:46un temps scolaire
20:48plus intéressant.
20:50Le problème,
20:51c'est qu'on se souvient
20:52par exemple de François Hollande
20:53et notamment de Vincent Péion
20:55qui était son ministre
20:56de l'éducation nationale.
20:57Quand il arrive sur le perron
20:58de la rue de Grenelle,
20:59il dit je vais réformer
21:00le rythme scolaire.
21:01On sait parfaitement
21:02ce qu'il faut faire.
21:03Il y a eu plein de rapports.
21:04Allons-y gaiement.
21:05Et bien, il s'est mangé
21:06un mur très vite.
21:08Il avait raison,
21:08il fallait y aller assez vite
21:09lors du quinquennat.
21:11Il fallait commencer
21:11relativement rapidement
21:12mais il allait vraiment trop vite
21:13parce qu'il a commencé
21:14quasiment lors de son...
21:15Est-ce que quand on calmait
21:16en passant par une convention citoyenne
21:17et pas en confiant,
21:19on va dire,
21:19le dossier à des professionnels
21:21de la politique
21:21que ce soit à l'Assemblée
21:22ou des ministres,
21:24il y a une chance
21:25de moins se manger le mur
21:26pour reprendre les mots
21:26d'Esset.
21:27Alors, en l'occurrence,
21:28de la part d'Emmanuel Macron,
21:29il y a sans doute
21:29une intention d'occuper un terrain
21:31alors qu'il n'a plus...
21:32Il est démonétisé
21:33sur le plan politique
21:34et vous savez,
21:35dans son allocution
21:35du 31 décembre,
21:36il avait dit
21:37qu'il serait amené
21:38à appeler les Français
21:39à trancher des sujets.
21:41Alors, on pensait
21:41tous ce référendum.
21:42Au final,
21:43il n'a pas trouvé
21:43la bonne question.
21:44Donc, c'est un peu
21:45une échappatoire pour lui
21:46en disant
21:46que c'est bien des Français.
21:47Ils sont 160.
21:50Ils vont pouvoir trancher
21:51un sujet
21:51en convention citoyenne.
21:54Donc, c'est un moyen
21:54pour lui, déjà,
21:55de garder un peu
21:56la main
21:57et garder quelques cartes
21:58en main.
21:58Donc, déjà, on se dit
21:59qu'il y a une intention
22:00politique derrière
22:01qui n'est pas très joyeuse.
22:05Ensuite, on se dit
22:06qu'il y a tous ces sujets
22:08qui sont sur la table.
22:09Le temps devant les écrans,
22:10la durée des vacances,
22:11les rythmes scolaires,
22:12l'accès à la culture.
22:13Parce que vous disiez,
22:13il n'a pas trouvé de question
22:14sur le référendum.
22:15Il y avait cette question
22:16difficile, apparemment,
22:18en pratique,
22:18notamment au regard
22:19du droit européen,
22:22mais d'interdire
22:22les réseaux sociaux
22:23au moins de 15 ans.
22:25Ça, ça a été une idée
22:25envisagée
22:26de référendum.
22:28Là, c'est un des thèmes
22:29de la Convention citoyenne.
22:30Il va aussi falloir
22:31que les citoyens
22:33planchent là-dessus.
22:34Mais on voit
22:35que ça peut aboutir
22:37sur vraiment
22:38quelque chose
22:39de formidable,
22:40un rapport avec ça,
22:41mais avec ensuite
22:42aucune conséquence politique,
22:45aucune traduction.
22:46législative,
22:46puisque vous n'avez
22:47aucune majorité
22:49au Parlement.
22:51On évoquait
22:51tout ce qui a été
22:52détricoté
22:53avec ces coalitions
22:54baroques
22:55qui vont de l'extrême-droite
22:56à la LFI.
22:57Vous n'aurez pas,
22:58sur ces sujets
22:58aussi sensibles,
23:00de majorité.
23:01En plus,
23:01vous n'avez pas
23:01un président
23:02qui a pu
23:03faire campagne
23:04sur un thème,
23:06sur ces sujets-là
23:06pendant la campagne
23:07présidentielle.
23:08donc ça peut donner
23:10effectivement
23:10très rapidement
23:11une impasse politique
23:13à l'automne
23:14une fois que le rapport
23:14sera terminé
23:15et donc créer
23:15une très forte frustration
23:17chez ces Français,
23:18aussi volontaires soient-ils
23:19et aussi belle
23:20leur mission soit-elle
23:21aujourd'hui.
23:22Si on veut rester positif,
23:23Serge Vaubère,
23:24est-ce que passer
23:24par une convention
23:25citoyenne
23:26permet en quelque sorte
23:28de se rendre
23:28moins dépendant
23:29tout de même
23:29de l'avenir
23:30du gouvernement ?
23:31C'est-à-dire que,
23:32clairement,
23:32en cas de censure,
23:33cette convention,
23:34elle serait quoi ?
23:34Moins menacée
23:35que si les travaux
23:36se tenaient à l'Assemblée ?
23:37C'est même,
23:37je dirais,
23:38l'illustration
23:39de la politique actuelle,
23:41c'est-à-dire
23:41on fait tout
23:42pour contourner
23:43le Parlement
23:43et en particulier
23:45l'Assemblée nationale
23:46parce que,
23:48d'ailleurs,
23:48les projets
23:48de la majorité,
23:49enfin,
23:50de la majorité
23:51du socle commun,
23:52donc la...
23:53Le camp macroniste.
23:54Voilà.
23:56La minorité
23:57agissante,
23:58on va dire.
23:59Voilà.
24:00On ne sait plus
24:00comment l'appeler.
24:00Comme ils prennent
24:01râteau sur râteau
24:02législatif,
24:03c'est-à-dire que
24:04les votes sont
24:04totalement imprévisibles,
24:06donc ils se font retoquer,
24:07y compris sur leur propre
24:08projet de loi,
24:09de proposition de loi,
24:11pardon,
24:11au point qu'ils votent
24:13contre elle
24:13après qu'elle ait été
24:15amendée par l'ensemble
24:16des députés.
24:17Donc on a des scénarios
24:18complètement fous
24:19aujourd'hui.
24:19On a des gens
24:20qui sont à l'initiative
24:21d'une proposition de loi
24:22et qui,
24:23à l'arrivée,
24:23disent
24:24mais non,
24:24non,
24:24il ne faut surtout pas
24:25voter pour elle
24:26et vote
24:27des motions de projet.
24:28Voilà.
24:28Pour aller tout de suite
24:29en commission mixte paritaire.
24:31C'est un peu le nouveau
24:3249.3.
24:33Voilà.
24:34Donc,
24:34on se dit,
24:35une convention citoyenne,
24:37youpi,
24:38on va pouvoir peut-être
24:39contourner l'Assemblée nationale.
24:41Donc on essaye.
24:42On essaye.
24:43Voilà.
24:43Mais ça déclenche pas.
24:44Mais en sachant
24:45qu'il faudra de toute façon
24:46en passer par là
24:47pour faire adopter un texte
24:48que c'était...
24:49la traduction législative
24:50des résultats
24:51de cette convention,
24:52si on prend le modèle
24:53de la convention
24:54sur le climat,
24:55sans mauvais jeu de mots,
24:56ça en a refroidi plus d'un.
24:58C'est-à-dire,
24:58on devait tout reprendre.
24:59C'était formidable.
25:00Emmanuel Macron
25:01s'a été engagé.
25:02Tout ce que vous direz,
25:04on le fera, etc.
25:05À l'arrivée,
25:05on n'a rien fait.
25:06Ça a été complètement détricoté,
25:07vidé de son contenu.
25:09Et auprès de l'opinion,
25:10aujourd'hui,
25:11la convention
25:11sur le temps scolaire,
25:13alors que c'est un vrai problème.
25:14Les gens en sont bien scoladés.
25:15Mais celle sur la fin de vie
25:18a été plutôt réussie quand même.
25:20Oui, mais elle n'a pas pu
25:21mener à une traduction rapide
25:23puisque là,
25:24on repasse par le Parlement.
25:25Il y a deux lectures par chambre.
25:27On n'aura pas de texte
25:27sur la fin de vie avant 2027.
25:29Est-ce que là,
25:29l'idée, justement,
25:30ça pourrait être de dire
25:30si tout le monde
25:31est à peu près d'accord
25:32dans cette convention citoyenne,
25:33on ne se passe du tout
25:34si ce sera le cas,
25:35le texte pourrait,
25:37entre guillemets,
25:37passer par une chambre
25:38d'enregistrement
25:39pour utiliser
25:39des termes un peu datés
25:42et dire
25:42tout le monde est d'accord,
25:44il y a un consensus
25:44des citoyens,
25:45il n'y a plus qu'à voter.
25:46Il faudrait vraiment
25:46qu'ils soient très habiles
25:48parce que ce sujet
25:49est quand même largement miné.
25:50Encore une fois,
25:50les personnes en présence
25:53ont des intérêts
25:54tellement contradictoires
25:55que ça va être
25:56vraiment difficile.
25:57Encore une fois,
25:58le tourisme,
25:59il veut un maximum de vacances.
26:00Les parents,
26:00ils aimeraient qu'il y en ait moins
26:01parce que personne n'a
26:0216 semaines de vacances
26:03pendant l'année
26:04pour s'occuper de ses enfants.
26:05Les élus locaux,
26:06ils n'ont aucune envie
26:07de payer le périscolaire
26:08après l'école
26:09si elle finit à 14h
26:10ou à 15h, par exemple.
26:11On a bien vu
26:12qu'à l'époque de Hollande,
26:13c'est ça qui avait fait capoter
26:14la réforme.
26:15Et quant aux enseignants,
26:17est-ce qu'ils ont envie
26:18d'avoir moins de vacances ?
26:19Non.
26:19C'est une profession
26:20qui ne va pas très bien.
26:21Si vous leur dites
26:22qu'en termes de qualité de vie,
26:23ils vont y perdre,
26:24ça va être compliqué
26:25de leur faire avaler la pilule.
26:26Je ne vois pas bien
26:27le point de rapprochement
26:29de tous ces intérêts,
26:30moi, pour l'instant.
26:31On verra.
26:31Peut-être qu'on va en trouver un.
26:32On va poursuivre le débat
26:34quelques minutes
26:35et puis nous parlerons
26:36de la situation
26:37au Proche-Orient
26:38dans la seconde partie
26:38des Désinformés
26:40à suivre sur France Info
26:41à la radio
26:4220h30
26:44sur France Info.
26:45C'est l'heure
26:46d'un nouveau point sur l'info.
26:53Et c'est avec vous
26:54Héloïse Roger.
26:55Bonsoir Héloïse.
26:56L'Iran est prêt
26:57à envisager
26:58un retour
26:58à la diplomatie
26:59une fois l'agression israélienne
27:01stopper les mots
27:02du ministre iranien
27:03des Affaires étrangères
27:04ce soir
27:05après les discussions
27:06à Genève
27:06avec ses homologues européens
27:08la France,
27:09l'Allemagne
27:09et le Royaume-Uni
27:10qui eux demandent
27:11à l'Iran
27:12de négocier
27:12l'arrêt des frappes
27:13avec Israël
27:14et à poursuivre
27:15leur discussion
27:16avec les Etats-Unis
27:17sur le programme nucléaire.
27:19Une première action
27:20devant la justice administrative
27:21dans l'affaire
27:22Le Square Neck
27:23l'association
27:23Le Temps de l'enfance
27:25dépose un recours
27:26pour carences fautives
27:27contre deux hôpitaux
27:28en Charente-Maritime
27:29et dans le Finistère
27:30mais aussi contre
27:31l'ARS de Bretagne
27:33et le ministère de la Santé
27:34L'association
27:35veut faire reconnaître
27:36la responsabilité
27:38de ceux qui ont détourné
27:39le regard
27:39malgré la première
27:40condamnation
27:41de l'ex-chirurgien
27:42pour détention
27:43d'images pédopornographiques
27:44selon les mots
27:45de la présidente
27:47Le narcotrafiquant
27:48français Abdelkader
27:49Bouguetaya
27:50a été mis en examen
27:51et incarcéré
27:52Il a été extradé
27:54depuis Dubaï
27:54Hier
27:55celui qui se faisait
27:56appeler Bibi
27:57est mis en examen
27:58et mis en cause
27:59dans plusieurs procédures
28:00d'importants
28:01d'importation
28:02de stupéfiants
28:03en France
28:04Il conteste tout
28:05et s'expliquera
28:06sur tous les éléments
28:07à affirmer
28:07son avocat
28:09Maître Hugues Vigier
28:10Dans quelques minutes
28:11la première demi-finale
28:13en top 14
28:14à Lyon
28:14le stade toulousain
28:15affronte
28:15l'aviron Bayonnet
28:16tout un symbole
28:17tout un symbole
28:17pour Bayon
28:18qui n'a plus disputé
28:19de finale
28:20en championnat
28:21depuis 1982
28:22coup d'envoi
28:23à 21h05
28:23France Info
28:2720h
28:2821h
28:29France Info
28:31Les informés
28:31Victor Matel
28:33Et bienvenue
28:34si vous nous rejoignez
28:35dans les informés
28:36Marie-Estelle Pêche
28:37avec nous ce soir
28:37rédactrice en chef société
28:38à Marianne
28:39Quentin Calmet
28:40journaliste politique
28:41et parlementaire
28:42à Public Sénat
28:43et Serge Foubert
28:44directeur de la rédaction
28:45du Pur Politique
28:46Parlons encore
28:47quelques instants
28:48de cette convention citoyenne
28:49sur les rythmes scolaires
28:50sur le principe même
28:51de cette convention
28:52je vous propose
28:53d'écouter
28:53Manon Aubry
28:54l'eurodéputée
28:54France Insoumise
28:55invitée ce soir
28:56de France Info
28:57elle critique
28:57les précédentes conventions
28:58citoyennes
28:59et la composition
29:00de celle-ci
29:01donc sur les rythmes scolaires
29:03évidemment qu'il faut
29:03un débat
29:04sur les rythmes scolaires
29:05mais la manière
29:05dont s'y prend
29:06le gouvernement
29:06n'est absolument pas la bonne
29:08je pense pour plusieurs raisons
29:09vous voulez parler
29:10des temps scolaires
29:12sans les premiers concernés
29:13que sont les enfants
29:14savez-vous combien
29:15de participants
29:16seront les premiers concernés
29:17de 12 à 18 ans
29:183% dans cette convention citoyenne
29:20voilà des adolescents
29:20tout de même présents
29:21il en aurait fallu plus
29:22Marie-Estelle Pêche
29:23au sein de cette convention
29:24c'est pas totalement faux
29:26ce qu'elle dit
29:26parce qu'effectivement
29:27l'enfant c'est le grand oublié
29:28dans ces débats
29:29sur le rythme scolaire
29:30encore une fois
29:30ce sont toujours
29:31les intérêts des adultes
29:32auxquels on pense
29:33en premier lieu
29:34jamais l'intérêt de l'enfant
29:36parce que l'intérêt de l'enfant
29:37ce n'est évidemment pas
29:38l'organisation
29:39du système scolaire français
29:41actuel
29:41c'est-à-dire
29:42beaucoup d'heures de cours
29:43sur un nombre
29:44très limité de jours
29:45et à côté de ça
29:47beaucoup de vacances scolaires
29:48or on sait que
29:49l'été par exemple
29:50vous avez un enfant sur trois
29:51qui ne part pas en vacances
29:52vous avez des enfants
29:54qui sont souvent livrés
29:54à eux-mêmes
29:55dans les milieux populaires
29:56et vous avez
29:57des retards scolaires
29:58qui se creusent
29:58d'ailleurs
29:59entre les milieux sociaux
30:00de façon particulièrement
30:02forte pendant les vacances
30:03d'été
30:03il y a tout un processus
30:05un peu d'oubli
30:06de ce qu'on a appris
30:07pendant l'année
30:07mais ce qu'on pourrait
30:09aussi commencer par
30:11oui
30:11sans certainement
30:12les entendre davantage
30:13peut-être
30:13par le biais de leurs parents
30:15quand même
30:15qui sont censés aussi
30:16représenter
30:17les intérêts
30:18de leurs enfants
30:19moi je m'interroge
30:21toujours quand même
30:22à chaque fois
30:22qu'il y a ces histoires
30:23de conventions
30:23ou de débats
30:24ou de dossiers
30:25diverses et variées
30:27parce qu'il y en a
30:28des dizaines et des dizaines
30:29qui sont tous excellents
30:29sur les rythmes scolaires
30:30c'est pourquoi
30:31on ne parle jamais
30:32de la reconquête
30:33du mois de juin
30:33on est au mois de juin
30:34alors si on en parle beaucoup
30:36de la reconquête
30:37du mois de juin
30:37mais c'est un
30:38on a des enfants
30:39dès la 6ème
30:40ils sont dehors
30:41dès le 15-20 juin
30:42parce qu'il y a le brevet
30:43et le bac
30:44donc ce n'est même pas
30:44deux mois d'été
30:45qu'ils ont de vacances
30:46c'est deux mois
30:47et ça alors parce que
30:50il y a des commissions d'appel
30:51pour telle ou telle classe
30:52on ne peut pas
30:53l'administration dit
30:54que ce n'est pas possible
30:55qu'ils aient cours
30:55jusqu'à la fin de l'année scolaire
30:57c'est normalement début juillet
30:58c'est tout de même un problème
30:59cette convention citoyenne
31:01se réunira à nouveau
31:03convention sur le rythme scolaire
31:04dès le mois de juillet
31:05et plusieurs réunions prévues
31:07jusqu'au mois de novembre
31:09venons-en maintenant
31:10à la situation
31:10au Proche-Orient
31:11la guerre entre Israël
31:12et l'Iran
31:13qui a débuté il y a pile
31:14une semaine
31:15après les premières frappes
31:16israéliennes
31:16vendredi dernier
31:17le chef de l'armée
31:18confirme ce soir
31:19que son pays Israël
31:19doit se préparer
31:20à une guerre prolongée
31:21plus tôt dans la journée
31:22depuis le salon aéronautique
31:23du Bourgette
31:24auprès de Paris
31:24Emmanuel Macron a annoncé
31:26qu'il allait réunir
31:27les différents partis politiques
31:28sur le sujet
31:29le président demande aussi
31:30au gouvernement
31:30d'organiser un débat au Parlement
31:32je souhaite que le gouvernement
31:34et j'en ai parlé ce matin
31:35avec le Premier ministre
31:36puisse organiser sur ce sujet
31:37un débat
31:38conformément à
31:41article 50-1
31:42de notre constitution
31:43et en effet
31:44dès que les choses
31:45commenceront à se stabiliser
31:46je rassemblerai
31:48sur un format
31:49de type Saint-Denis
31:50formation politique
31:51pour échanger avec elle
31:52à la fois sur
31:53l'Iran
31:54Gaza
31:55mais également
31:55l'Ukraine
31:56Emmanuel Macron
31:57depuis le salon du Bourget
31:59Quentin Calmer
31:59ou Serge Foubert
32:00on peut rappeler d'abord
32:01ce que sont ces réunions
32:02en format dit Saint-Denis
32:03c'est les chefs de partis
32:06qui sont invités
32:07à venir écouter
32:08la bonne parole
32:09du président
32:10on les appelle comme ça
32:12parce que la première
32:13de ces réunions
32:13en 2023
32:14avait eu lieu là-bas
32:15ce qu'on constate
32:16c'est qu'il y a une désaffection
32:17croissante
32:18c'est-à-dire que
32:19l'ensemble des responsables
32:21politiques ont compris
32:22que pas grand chose
32:23ne se disait
32:24dans ces réunions
32:25on aurait pu
32:26concevoir
32:27que le président
32:28allait livrer
32:29des informations
32:30qu'il ne souhaitait pas
32:31communiquer
32:32à l'ensemble
32:33de la population
32:34pas du tout
32:34il part dans des considérations
32:36un des participants
32:38m'a raconté
32:39c'est toujours
32:40c'est du Macron
32:41dans son côté
32:42un peu visionnaire
32:43où il s'écoute parler
32:44en clair il consulte
32:45parce qu'il faut consulter
32:46ou montrer qu'il consulte
32:47c'est même pas ça
32:47il a envie de faire partager
32:49une vision du monde
32:51il cherche une adhésion
32:52un acquiescement
32:53mais d'abord
32:55les dirigeants politiques
32:57les chefs des partis politiques
32:58ne sont pas des élèves
33:00devant le cours magistral
33:02du professeur
33:03et puis deuxièmement
33:04il y a un endroit
33:04où on débat
33:06qui s'appelle
33:06l'Assemblée Nationale
33:07c'est là que ça doit se passer
33:09et ça va se passer aussi
33:10oui mais le problème
33:11c'est que lui
33:12il ne peut pas y être
33:13il est président de la République
33:14c'est le seul endroit
33:15de France
33:15où il ne peut pas pénétrer
33:16c'est l'Assemblée Nationale
33:18c'est pour ça
33:18quand un calmec
33:19il y a ces deux choses
33:19qui sont organisées
33:20le contact avec le Président
33:21et aussi le débat au Parlement
33:22vous avez les partis
33:23d'un côté
33:23c'est ça
33:24vous avez les partis
33:25donc les chefs de partis
33:26qui sont invités d'un côté
33:28et le débat 50-1
33:30c'est un article
33:32de la Constitution
33:32qui organise un débat
33:34où le gouvernement
33:35présente sa feuille de route
33:37et sa position sur un thème
33:39donc là
33:39sur la position diplomatique
33:41avec c'est important
33:41de préciser
33:42un vote possible
33:43mais qui n'engage pas
33:43la responsabilité
33:44du gouvernement
33:44le vote n'est pas obligatoire
33:47c'est à la discrétion
33:49du gouvernement
33:50ces dernières années
33:50il n'y avait pas de vote
33:51à la fin
33:52donc c'était vraiment
33:52l'idée de créer
33:54des consensus
33:54ou en tout cas
33:55que le gouvernement
33:57l'exécutif
33:57fasse la transparence
33:58sur sa position
33:59là en l'occurrence
34:00sur la diplomatie
34:01il y a eu des critiques
34:02sur les tergiversations
34:05on dira ça
34:05d'Emmanuel Macron
34:08dans la région
34:08là
34:09vous avez une feuille de route
34:11qui est présentée
34:11par l'exécutif
34:12et ensuite vous avez
34:12chaque groupe politique
34:14représenté au Parlement
34:15qui prend la parole
34:16à tour de rôle
34:17avec des temps de parole
34:18en fonction de la taille
34:19de votre groupe politique
34:20on nous parle
34:21nous
34:22c'est à prendre au conditionnel
34:23mais d'un débat
34:24qui aura lieu mercredi
34:2425 juin
34:25à l'Assemblée Nationale
34:262 juillet
34:27au Sénat
34:28donc ces deux débats
34:2950-1
34:30donc dès la semaine prochaine
34:31mercredi
34:31voilà
34:31dès la semaine prochaine
34:32et la semaine suivante
34:33au Sénat
34:33alors voilà
34:34il fallait juste que
34:35visiblement les présidents
34:36des deux chambres
34:36s'accordent
34:37et soient d'accord
34:38sur des dates
34:39mais ça pourrait avoir lieu
34:40donc assez rapidement
34:40donc créer du consensus
34:42à la fois avec les partis
34:43et à la fois aussi
34:44avec les groupes parlementaires
34:46il y a l'idée aussi
34:46Marais Selpech
34:47de dire
34:47du côté d'Emmanuel Macron
34:49bon voilà
34:49j'y vais pas tout seul non plus
34:51je prends le temps
34:51d'expliquer aux autres
34:53voilà
34:54je vais pas tête baissée
34:55tout seul
34:56oui bien sûr
34:56et puis ça va être intéressant
34:57de voir comment se positionnent
34:59les LR par exemple
35:00sur ce conflit
35:02enfin on va voir
35:03certains vont être obligés
35:05de se positionner
35:05plus qu'ils ne le font
35:06et pas être uniquement
35:07dans la critique
35:07donc ça peut être
35:08ça va être intéressant
35:09enfin ça peut être intéressant
35:10quand même
35:11ça peut être intéressant
35:12Serge Faubert
35:12au Parlement
35:13notamment à l'Assemblée
35:14ça promet des débats houleux
35:16on en a vu déjà cette semaine
35:17ça promet des débats houleux
35:18mais pour l'instant
35:20je dirais qu'il y a
35:20je pense qu'on est tous comme ça
35:22il y a un effet sidération
35:23devant l'événement
35:24et puis il y a une interrogation
35:26sur la réalité
35:27de ce qu'on nous dit
35:28parce que
35:29alors d'un côté
35:30on a Israël
35:31qui nous dit
35:32on est à 15 jours
35:33ils sont à 15 jours
35:34d'avoir la bombe atomique
35:35et en même temps
35:36on a aujourd'hui
35:37Raphaël Grossi
35:38directeur général
35:39de l'AIEA
35:40l'agence internationale
35:41sur l'énergie atomique
35:42qui nous dit
35:43nous on n'a pas d'indice
35:45du tout
35:46aucun indice
35:47qu'il préparait une bombe
35:48oui
35:49ils ont
35:50vous avez alerté
35:50sur le taux d'enrichissement
35:52d'uranium
35:52qui était plus élevé
35:53autorisé
35:54largement plus élevé
35:54mais sur le reste
35:55non
35:55et en revanche
35:56il dit
35:56si on continue à bombarder
35:58on a un risque
35:58pour le coup
35:59de guerre nucléaire
36:00si ça continue
36:00et deuxièmement
36:02le renseignement américain
36:03alors là
36:03on tombe à la renverse
36:05le renversement américain
36:06nous dit
36:06ah ben non
36:07mais la bombe iranienne
36:09c'est pas avant
36:10plusieurs mois
36:10voire plusieurs années
36:12donc on se dit
36:13ah ben peut-être
36:14qu'on aurait pu
36:15trouver un chemin diplomatique
36:17pour dire aux Iraniens
36:18que
36:19il fallait arrêter
36:20tout de suite
36:20parce que ça allait se gâter
36:21et là
36:22on a effectivement
36:23tout à coup
36:24cette attaque israélienne
36:26qui met tout le monde
36:27devant le fait accompli
36:28et donc là
36:29il faut se positionner
36:30et je dois dire
36:30que moi
36:31mardi et mercredi
36:32là j'étais
36:33aux questions d'actualité
36:34c'est quand même
36:35tout le monde
36:36est un peu
36:36marché sur des oeufs
36:37parce qu'on sait pas très bien
36:38la réalité
36:39de l'événement
36:40c'est très intéressant
36:41ce que vous venez de dire
36:42parce que
36:43j'étais aussi
36:44aux questions d'actualité
36:44du gouvernement
36:45parce qu'on les diffuse
36:45sur Public Sénat
36:46tous les mercredis
36:47l'argument
36:48de François Bayrou
36:49en séance
36:50donc mercredi
36:51c'était de dire
36:51que toutes les organisations
36:52qui contrôlent justement
36:54dont la IEA
36:55la prolifération nucléaire
36:57ont dit qu'il y avait
36:58un risque d'avoir
36:59un Iran
37:00qui dispose
37:00d'une arme
37:01donc il va falloir
37:02qu'ils se mettent d'accord
37:03sur leurs arguments
37:04si vraiment la IEA
37:06dit qu'il n'y avait pas
37:07cette urgence
37:08et ce danger
37:09d'avoir une semaine
37:10ou 15 jours
37:11une bombe iranienne
37:12il va falloir que le gouvernement
37:13trouve une meilleure justification
37:15dans le soutien
37:16de la position à Israël
37:17parce que là
37:18il y a véritablement
37:19un hiatus
37:19dans les versions
37:21qui sont données officiellement
37:22Marie-Eastel Pêche
37:23vous vouliez ajouter quelque chose ?
37:24Non mais on est surtout
37:25aussi dans l'expectative
37:26de ce que vont décider
37:27les pays européens
37:29qui sont censés se réunir
37:31pour discuter
37:32d'un plan possible
37:34à propos
37:35Eh bien justement
37:35ils se sont réunis
37:36transition parfaite
37:37merci la France
37:38l'Allemagne
37:39et la Grande-Bretagne
37:40qui ont commencé
37:41ces discussions
37:41à Genève
37:42sur le programme nucléaire iranien
37:44en proposant justement
37:45en posant plusieurs mesures
37:47sur la table
37:47au-delà des propositions
37:49quelques-unes
37:49je vous en donne
37:50quelques-unes
37:50l'accès de l'agence
37:52de la sécurité atomique
37:54à toutes les infrastructures
37:55iraniennes
37:56à l'encadrement
37:56des activités balistiques
37:57de l'Iran
37:58l'arrêt du financement
37:59des groupes terroristes
38:00qui déstabilisent la région
38:01la libération
38:02des otages occidentaux
38:03dont les français
38:04Cécile Colleur
38:04et Jacques Paris
38:05sont emprisonnés
38:06depuis trois ans
38:07au-delà de tout ça
38:07il y a aussi la méthode
38:09celle de la négociation
38:10Claude Guibal
38:11La France, l'Allemagne
38:13la Grande-Bretagne
38:14et l'Union Européenne
38:15sont parmi les négociateurs
38:16et les signataires
38:17du GCPOA
38:18l'accord qui parvenait
38:19à encadrer le développement
38:20du nucléaire iranien
38:21jusqu'à ce que Donald Trump
38:22ne le rende cadu
38:23qu'en en retirant
38:24les Etats-Unis en 2018
38:25l'Europe qui s'est toujours
38:27positionnée en faveur
38:28de négociations
38:29plutôt que d'un conflit
38:30avec Téhéran
38:30mais avant même
38:31de rencontrer
38:32ces interlocuteurs européens
38:33le ministre iranien
38:35des affaires étrangères
38:36le précisait
38:36il ne pourra y avoir
38:37de négociations
38:38tant que les bombardements
38:39continueront
38:40alors que les Européens
38:41eux demandent justement
38:42à ce que ces négociations
38:43aient lieu même
38:44malgré ces bombardements
38:46ce soir les ministres
38:46des affaires étrangères
38:47allemands, britanniques
38:48et français
38:49Jean-Noël Barraud
38:50insistent sur cette voie diplomatique
38:51en disant que l'Iran
38:53est près de son côté
38:53aussi à ces discussions
38:55le contraste il est fort
38:56non justement
38:57entre cette Europe
38:58qui veut négocier
38:59qui veut revenir
38:59à la table des négociations
39:01et Donald Trump
39:02le président des Etats-Unis
39:02qui lui dit réfléchir
39:04dans les deux semaines
39:05à une implication militaire
39:07des Etats-Unis
39:07Oui mais Trump
39:08est quand même
39:09il sait que ces négociations
39:11ça se fait aussi
39:12avec l'accord de Trump
39:13rien ne se fait réellement
39:16sans les Etats-Unis
39:17l'Europe et les Etats-Unis
39:19sont quand même
39:20sont liés
39:21sur ce sujet
39:22des négociations
39:23et Trump dit
39:24qu'il prend le temps
39:25de réfléchir
39:25effectivement
39:26à une éventuelle attaque
39:29mais c'est loin d'être fait
39:30effectivement
39:31dans son entourage
39:33certains évoquent
39:34une surprise imminente
39:35depuis quelques jours
39:36mais bon
39:37la réalité
39:37c'est que sa majorité
39:38elle est complètement divisée
39:40sur le sujet
39:40on a les fameux
39:41magas
39:41les isolationnistes
39:43qui freinent
39:46des cas de fer
39:46ils se rappellent
39:47évidemment
39:48de tout ce qui s'est passé
39:49Syrie
39:50Irak
39:52ils n'ont aucune envie
39:53d'envoyer des GIs
39:54il n'est pas question
39:56d'envoyer des GIs
39:56là-bas évidemment
39:57mais d'envoyer des bombes
39:57c'est comme souvent
39:58sur Robert
39:59avec Donald Trump
39:59des paroles
40:01pour faire pression
40:01aussi sur une situation
40:02c'est des paroles
40:03c'est des délais
40:04on en parlait
40:06avant l'émission
40:07mais il a une tendance
40:09les barrières douanières
40:11des délais
40:12puis je les applique
40:13puis je vous donne
40:15trois mois de sursis
40:16là c'est pareil
40:17c'est 15 jours
40:18c'est une méthode
40:19le conflit en 48 heures
40:21en 100 jours
40:22c'est toujours pas réglé
40:23mais au-delà de ça
40:24il y a quand même
40:24tout le monde est bien conscient
40:25qu'il y a un risque
40:26de déstabilisation
40:27de toute la région
40:28Erdogan l'a dit aujourd'hui
40:30en disant
40:30vous allez avoir
40:31plein de réfugiés
40:32qui vont affluer
40:34vers l'Europe
40:34est-ce que c'est ça
40:35que vous voulez ?
40:36Est-ce que vous voulez
40:37déstabiliser l'Irak
40:38qui n'est toujours pas
40:39d'ailleurs stabilisé ?
40:41Est-ce que vous voulez
40:42que ça s'étende
40:43jusqu'à la Syrie ?
40:44C'est toute une région
40:45du monde
40:45qu'on risque
40:46de complètement déstabiliser
40:48et dans ce schéma
40:51finalement
40:52le chemin diplomatique
40:53et là il faut saluer
40:54la France
40:54là-dessus pour le coup
40:55chapeau
40:57s'il peut se passer
40:59quelque chose
41:00sur le terrain diplomatique
41:01y compris pendant
41:02la poursuite
41:02des bombardements
41:03parce que ça se passe
41:04à Genève
41:05parce que c'est l'Europe
41:06il faut s'en féliciter
41:07et il faut tout faire
41:08pour éviter que ça se termine
41:10en expédition militaire
41:11incontrôlée
41:12quand j'entends parler
41:14éventuellement
41:16d'emplois
41:16d'armes atomiques
41:17tactiques
41:18pour venir
41:19à bout
41:19des installations
41:20nucléaires iraniennes
41:22on est chez les fous
41:23parce que si on
41:25banalise
41:26l'usage
41:27d'armes atomiques
41:28contre des installations
41:29nucléaires
41:30je ne sais pas
41:32où est-ce qu'on va
41:32Quentin Calmet
41:33oui on se dit
41:34que ce qui se passe
41:34à Genève
41:35c'est peut-être
41:35la dernière chance
41:36de trouver
41:37une sortie de crise
41:38par la diplomatie
41:39avec un monde
41:41où il y a de moins en moins
41:42recours
41:43que ce soit
41:44à l'organisation
41:45des Nations Unies
41:45au multilatéralisme
41:47donc on a du mal
41:49à y croire complètement
41:50d'autant qu'en plus
41:51on se dit
41:51qu'effectivement
41:52Donald Trump
41:53pourrait ensuite
41:53écarter
41:54même s'il y avait
41:55un accord
41:55avec les Européens
41:56pourrait faire
41:57complètement autre chose
41:57dans 15 jours
41:58et aussi
41:59il y a des craintes
41:59sur le fait
42:00que l'Iran
42:00peut dire des choses
42:02aujourd'hui
42:02et ensuite
42:04faire complètement
42:05autre chose
42:05une fois qu'ils auront
42:07arrêté les bombardements
42:09sur leur territoire
42:10il y a une crainte
42:11sur le fait
42:11que ce régime
42:12soit fiable
42:12dans sa signature
42:13donc c'est ce qui rend
42:15que la situation
42:16par les sidérations
42:17on est face
42:18à une sidération
42:19face à cette situation
42:20qui évolue
42:21d'heure en heure
42:21et parallèlement
42:22la voie diplomatique
42:23elle n'est pas non plus
42:24abandonnée côté américain
42:25on a par exemple
42:26Donald Trump
42:27qui faisait dire
42:27il y a quelques jours
42:28qu'il pourrait envoyer
42:28le vice-président
42:29Jay Devance
42:30pour négocier
42:30ou ce Steve Whitcoff
42:32qui est son émissaire
42:33donc il peut encore
42:35se passer des choses
42:36aussi côté américain
42:37tout est
42:37comme souvent avec Trump
42:39tout est assez imprévisible
42:40donc
42:41et c'est
42:42donc c'est pas évident
42:43d'y voir clair
42:43sur ce dossier
42:45Serge Faubère
42:45on a déjà connu
42:46une situation
42:47un peu semblable
42:48avec l'Inde
42:48et le Pakistan
42:49qui ont longtemps
42:50été des pays
42:51de ce qu'on appelle
42:51du seuil nucléaire
42:53c'est-à-dire
42:53en capacité
42:54de fabriquer
42:55la bombe
42:55sans la fabriquer
42:56puis un jour
42:57ils l'ont fabriqué
42:58mais très longtemps
43:00ils sont restés
43:01avec le potentiel
43:02pour fabriquer une bombe
43:04et c'est un moyen
43:05aussi
43:06d'affirmer
43:06une certaine
43:07indépendance
43:08et une certaine
43:09souveraineté
43:09voilà
43:10donc la question
43:11aujourd'hui
43:12qui se pose
43:12c'est de savoir
43:12qu'est-ce que veut l'Iran
43:14en rester au rang
43:15de seuil nucléaire
43:17ou est-ce qu'ils sont
43:18vraiment en train
43:18de fabriquer une bombe
43:19je veux dire
43:20que la fabrication
43:21de la bombe
43:21n'est pas forcément
43:23la conséquence immédiate
43:26de leur développement
43:27nucléaire
43:28et vous citiez
43:29ce conflit
43:30entre l'Inde
43:30et le Pakistan
43:31là aussi
43:31Donald Trump
43:32avait dit
43:32qu'il avait eu
43:33un grand rôle
43:34effectivement
43:34dans la résolution
43:35de ce conflit
43:37les cartes blanches
43:38de nos informés
43:38dans un instant
43:3920h et 46 minutes
43:41l'essentiel
43:41le fil info
43:42avec vous
43:42Manon Lombard Brunel
43:43en Iran
43:45il n'y aura pas
43:45de solution définitive
43:46par la voie militaire
43:47déclaration ce soir
43:49du ministre
43:49des affaires étrangères
43:50Jean-Noël Barraud
43:51à la sortie
43:52de cette première journée
43:53de discussion
43:54à Genève
43:54la France
43:55l'Allemagne
43:55et la Grande-Bretagne
43:57y font une offre
43:57de négociation complète
43:59aux Iraniens
43:59au sujet du nucléaire
44:00négociation qui vont
44:02se poursuivre
44:02au Téhéran
44:03semble prête à discuter
44:04selon le chef
44:05de la diplomatie allemande
44:07en Russie maintenant
44:08Vladimir Poutine
44:09lui n'exclut pas
44:10la prise de la ville
44:10de Soumy
44:11déclaration
44:11alors que l'armée russe
44:13fait une percée
44:14dans cette région
44:15du nord-est de l'Ukraine
44:16c'est un mépris
44:17pour le processus
44:18de paix
44:18estime ce soir
44:19le président ukrainien
44:20Volodymyr Zelensky
44:22il n'y aura pas
44:22de nouvelles fouilles
44:23dans l'affaire Jubilard
44:25la présidente
44:25de la cour d'assises
44:26du Tarn
44:27a rejeté
44:27cette demande
44:28de certains proches
44:29de l'infirmière
44:29disparue en décembre 2020
44:31dans cette affaire
44:32son mari
44:32Cédric Jubilard
44:33est mis en examen
44:34pour meurtre sur conjoint
44:36et puis
44:36l'ouest de la France
44:37continue de transpirer
44:39ce soir jusqu'à 38 degrés
44:40à Rennes
44:41et Bordeaux
44:4137 sur les bords de Loire
44:4316 départements
44:44sont toujours confrontés
44:45à la canicule
44:46classés en vigilance
44:47orange par Météo France
44:49ce soir
44:49la Charente maritime
44:51est par ailleurs
44:51classée en risque sévère
44:53de feu de forêt
44:54France Info
44:5720h
44:5921h
45:00Les informés
45:01Victor Maté
45:03Les informés
45:05de ce vendredi soir
45:06sur France Info
45:06Marie-Estelle Pêche
45:07rédactrice en chef société
45:08à Marianne
45:09Quentin Calmet
45:09de Public Sénat
45:11et Serge Faubère
45:11directeur de la rédaction
45:12de Pure Politique
45:14passons aux cartes blanches
45:16les sujets
45:16les sujets
45:17les sujets
45:17oui je vais y arriver
45:18choisis ce soir
45:19par nos informés
45:20on commence avec vous
45:21Serge
45:21votre carte blanche
45:22elle concerne le revirement
45:24de François Bayrou
45:25le Premier ministre
45:26à propos du conclave
45:27sur les retraites
45:27qui va se prolonger
45:28et du retour
45:29en conséquence
45:30de la menace
45:31de la dissolution
45:31alors Victor
45:33imaginons que vous ayez
45:34une grande villa
45:35au bord de la mer
45:36et que vous me disiez
45:37Serge
45:38je t'invite ce week-end
45:40alors moi je suis embêté
45:41j'ai du travail
45:42ma voiture ne marche pas
45:42etc
45:43mais je vous dis
45:44en tout état de cause
45:45je viendrai
45:46vous comprenez
45:48que quoi qu'il arrive
45:49je viendrai
45:50et bien
45:51figurez-vous
45:52que le débat politique
45:53aujourd'hui
45:53c'est sur cette expression
45:55qui figure dans une lettre
45:57qu'a adressée
45:58le 14 janvier
45:59le Premier ministre
46:01notamment
46:01au groupe socialiste
46:03à l'Assemblée
46:03et c'est le début
46:05du conclave
46:05et qui dit
46:06en tout état de cause
46:08le Parlement
46:09aura le dernier mot
46:11et mardi dernier
46:12à l'Assemblée nationale
46:13il a dit
46:13ah non pas du tout
46:14s'il n'y a pas de résultat
46:15au conclave
46:16il n'y a pas de débat
46:17à l'Assemblée nationale
46:18et fin de l'histoire
46:19c'est la réforme bande
46:20qui s'applique
46:20et les socialistes
46:22sont furieux
46:23parce qu'ils disent
46:24et ils brandissent
46:24à juste titre
46:25la lettre
46:26en disant
46:26mais c'est marqué
46:27noir sur blanc
46:28donc c'est pas une invention
46:29vous êtes engagé
46:31par écrit
46:31pas des paroles
46:32entre deux portes
46:33voilà
46:33c'est pas un truc
46:34peut-être que
46:34non
46:35quoi qu'il arrive
46:36le Parlement
46:37sera saisi
46:38de la question
46:39des retraites
46:40voilà
46:40et donc
46:41qu'est-ce qui va se passer
46:42aujourd'hui
46:43les socialistes disent
46:44attention
46:44si vous jouez
46:45à ce petit jeu
46:46ce sera la motion
46:47de censure
46:48LFI d'ailleurs
46:49va déposer une motion
46:51de censure
46:51et
46:51j'ai dit menace
46:53de la dissolution
46:53mais c'était
46:53la motion de censure
46:54bien évidemment
46:55voilà
46:55et puis
46:56il y a aussi
46:57le Rassemblement National
46:58et
46:59alors tout le monde
47:00dit au menant
47:00le Rassemblement National
47:01la motion de censure
47:03ce serait faire
47:04prendre un risque
47:05à Marine Le Pen
47:05d'abord
47:06la motion de censure
47:07ça veut pas dire
47:08forcément dissolution
47:09derrière
47:09on peut tout simplement
47:11changer de Premier Ministre
47:12et
47:12quelque part
47:14Emmanuel Macron
47:15il est pas très satisfait
47:18quand même
47:18de François Bayrou
47:19je pense que
47:21M. Le Cornu
47:22par exemple
47:23ferait un très bon
47:24Premier Ministre
47:24ministre des armées
47:25voilà
47:26donc on peut imaginer
47:27un tas de scénarios
47:28où une motion de censure
47:29renverserait
47:30avant le 11 juillet
47:33François Bayrou
47:34et
47:34finalement
47:36Emmanuel Macron
47:37serait peut-être content
47:38de remettre
47:38quelqu'un
47:39qui est plus proche de lui
47:40vous y croyez-vous
47:40quand un calmaire
47:40une censure
47:41cet été
47:42avant l'été
47:42il reste
47:43une séance du conclave
47:45mardi
47:45on verra
47:46s'il aboutit ou pas
47:47on sait toujours pas
47:48pour l'instant
47:48s'il peut y avoir
47:49un accord
47:49lundi
47:50c'est lundi
47:51lundi 23
47:52donc on verra
47:53s'il peut y avoir
47:54un accord
47:55entre partenaires sociaux
47:56mais ce qui était intéressant
47:57c'était de voir
47:58que les partenaires sociaux
47:59disaient
47:59dans les mesures
48:00qui ont pu
48:01faire consensus
48:02entre nous
48:02il y a des choses
48:03qu'on n'est même pas sûr
48:04que le Parlement
48:04accepterait de voter
48:05donc c'est intéressant
48:06de voir les parlementaires
48:07qui disent
48:07donnez-nous un projet
48:08de loi tout de suite
48:08on veut débattre
48:09des mesures
48:10qui sont
48:11en cours d'analyse
48:12par les partenaires sociaux
48:13et à côté
48:14on a des partenaires sociaux
48:14qui disent
48:15mais augmenter la CSG
48:16pour les retraités
48:18les plus aisés
48:19c'est extrêmement
48:20impopulaire
48:21et vous n'aurez aucun
48:21parlementaire
48:22qui ne saura jamais
48:23de voter ça
48:24depuis le début
48:26on sait que
48:26c'est un conclave
48:28pour gagner du temps
48:29on sait que
48:29les socialistes
48:30eux aussi
48:31ça ne les arrangeait pas
48:31le congrès
48:32lors qu'on a eux aussi
48:33été attendus
48:34voilà
48:35effectivement
48:36la situation politique
48:37va se retendre
48:37dans les prochaines semaines
48:38on va le voir
48:39est-ce que
48:40François Bayot
48:41va réussir à aller
48:41jusqu'au 14 juillet
48:42la suspension parlementaire
48:43où vous ne pouvez plus
48:44faire de motion de censure
48:46ou est-ce que
48:46ça va se jouer
48:47avant le 14 juillet
48:47allez Quentin Calmet
48:48vous gardez la main
48:49vous allez dans votre carte blanche
48:50nous parler
48:51de la taxe dite
48:52koum koum
48:53en bon latin
48:54et du lobby des banques
48:55il faut d'abord faire oeuvre
48:56d'un peu de pédagogie
48:57pour nous rappeler ce que c'est
48:58c'est ça
48:59en fait c'est la question
48:59y a-t-il un lobby des banques
49:01aujourd'hui à Bercy
49:02et potentiellement aussi
49:04un scandale politique
49:05derrière
49:05mais en fait
49:06il existe dans France
49:08des montages financiers
49:09koum koum
49:10du latin
49:11koum
49:12qui veut dire avec
49:12c'est un langage aussi
49:14qui est utilisé dans la finance
49:15et qui permet en fait
49:16très simplement
49:17d'échapper à l'impôt
49:18quand vous êtes un investisseur étranger
49:20un montage financier
49:21qui est opéré par les banques
49:23le parlement
49:24s'en était rendu compte
49:25avait voté
49:26lors de l'examen du budget
49:27à l'automne dernier
49:28un dispositif
49:29pour empêcher cette fraude
49:31et donc avait voté
49:32à l'unanimité
49:33ça venait du Sénat
49:34et on s'est rendu compte
49:35en l'occurrence
49:36des sénateurs
49:37se sont rendu compte
49:37cette semaine
49:38grâce à une visite
49:39sur place et sur pièce
49:40qui est ce pouvoir de contrôle
49:42qu'ont les parlementaires
49:43qui peuvent se rendre
49:43dans les ministères
49:44et bien que la disposition
49:46avait été complètement vidée
49:47de son sens
49:48par l'exécutif
49:49au moment de prendre l'arrêté
49:50qui met en place
49:51et bien
49:52cette mesure
49:54et donc ils disent
49:55que c'est
49:55des milliards d'euros
49:57comme ça
49:57d'évasion fiscale
49:59que ne cherche pas
50:00à récupérer en fait
50:01le gouvernement
50:02et derrière
50:03c'est la pression
50:03des banques
50:04auprès de Bercy
50:05qui ont demandé
50:06est-ce qu'on atténue
50:07le dispositif
50:08sauf que vous avez
50:09une université
50:09qui parle d'un montant
50:10de 33 milliards
50:11sur la période 2000
50:12milliards
50:13oui
50:14milliards
50:15donc c'est des sommes
50:16astronomiques
50:16et donc le sénateur
50:18un sénateur de droite
50:19Jean-François Husson
50:20qui après cette visite
50:22de contrôle hier
50:22à Bercy
50:23a parlé de quelque chose
50:24d'effarant
50:25donc c'est ce qui pose
50:26la question
50:27de ce scandale politique
50:28maintenant on va voir
50:28ce qui se passe
50:29si ça prend
50:29une ampleur politique
50:31des inventions
50:31qui a été très suivi
50:32d'ailleurs sur PublicSENR
50:33on a 100 000 vues
50:34sur cette conférence
50:35de presse
50:35qui a eu lieu
50:36hier sur notre site
50:38YouTube
50:38voilà
50:38sujet de société
50:39et encore plus largement
50:41Marie Estelle Pêche
50:42on reste sur une carte blanche
50:43très politique
50:44avec le conseil constitutionnel
50:45qui vient de censurer
50:46le projet de loi
50:47Attal
50:48du nom de l'ancien premier ministre
50:49sur la justice des mineurs
50:50Oui c'était censuré jeudi
50:53alors pas l'entièreté du projet
50:56mais plusieurs articles
50:57très importants
50:58en tout cas
50:58qui étaient vraiment phares
50:59de cette proposition
51:01qui visait à durcir
51:03la justice des mineurs
51:04il s'agissait notamment
51:05d'atténuer
51:06l'atténuation des peines
51:08pour les moins de 16 ans
51:09je vous rappelle
51:09qu'un mineur
51:10qui est jugé
51:11qui a moins de 16 ans
51:12il n'a pas droit
51:13entre guillemets
51:13à la même peine
51:15qu'un adulte
51:15il a une peine
51:16qui est souvent réduite
51:16de moitié
51:17et cette atténuation
51:19des peines
51:20elle devait être justifiée
51:21par un juge
51:22elle ne pouvait plus
51:23être automatique
51:24c'était ça
51:24l'idée de ce projet
51:25il y avait aussi
51:26la création
51:27d'une procédure
51:28de comparution immédiate
51:29pour les jeunes récidivistes
51:30à partir de l'âge de 16 ans
51:32donc ces deux mesures phares
51:34ont été censurées
51:35ce sont deux mesures
51:36qui sont jugées
51:36inconstitutionnelles
51:38et donc moi
51:39je me dis
51:39qu'il va falloir attendre
51:40encore des mois
51:41et des mois
51:41avant de pouvoir agir
51:42sur ce sujet
51:43de la délinquance
51:44des mineurs
51:45un problème pourtant
51:45dont l'actualité
51:46est permanente
51:47enfin on voit bien
51:48ce phénomène
51:49des couteaux
51:50dans les établissements scolaires
51:52on a plusieurs faits divers
51:53assez effarants
51:54qui concernent des mineurs
51:57ces dernières semaines
51:58ces derniers mois
51:59et ce qui est assez terrible
52:01c'est que le citoyen
52:02attend quelque chose
52:03de la part du politique
52:04il attend des mesures
52:05il attend des mesures fortes
52:06souvent très fortes
52:07et chaque action politique
52:09finalement
52:10elle est suspendue
52:11à l'approbation des sages
52:12bon ça c'est normal
52:13ils ont été saisis
52:14mais il se trouve
52:15que tout
52:16on a vu notamment
52:16cette
52:17pardon
52:20cette
52:21membre
52:21d'un collège
52:22a assassiné
52:23la surveillance
52:24oui tout à fait
52:24une surveillance
52:24cette surveillance
52:25pardon
52:25voilà
52:26on voyait bien
52:27que c'était difficile
52:28aussi pour
52:28les autorités
52:29de proposer
52:30des mesures concrètes
52:31efficaces
52:31tout de suite
52:32c'est difficile
52:32oui ils sont un peu
52:33démunis
52:33alors ces propositions
52:35de Gabriel Attal
52:36évidemment
52:37elles sont sans doute
52:38discutables
52:38sur un certain nombre
52:39de points
52:39d'ailleurs
52:39pour le
52:41de fait
52:41le conseil
52:42considère
52:42qu'elles ne répondent
52:44pas à l'exigence
52:45de l'ordonnance
52:45de 1945
52:46et notamment
52:47il y a une volonté
52:48d'éducation très forte
52:49qui doit primer
52:50sur la justice
52:50et en partie
52:51pour cela
52:52qu'elles ont été
52:53invalidées
52:54mais il y a quand même
52:56un problème
52:56de
52:57comment dire
52:59de
52:59ce positionnement
53:01du conseil constitutionnel
53:02au départ
53:02en 1958
53:03c'était un
53:05un arbitre technique
53:06depuis 2010
53:07notamment avec la question
53:08de
53:08prioritaire
53:09de constitutionnalité
53:10il intervient
53:11dans la vie politique
53:12courante
53:12souvent sur des sujets
53:13brûlants
53:14immigration
53:14justice des mineurs
53:16etc
53:17et les élus
53:18votent une loi
53:19et donc les élus
53:20votent une loi
53:21le conseil constitutionnel
53:22peut l'annuler
53:22totalement ou en partie
53:23pourtant pour certains citoyens
53:25cela peut sembler
53:25un peu déconnecté
53:26de la volonté populaire
53:27alors évidemment
53:28on est temps de faire réagir
53:29Quentin Calmet
53:29simplement à ce que vous avez dit
53:30parce qu'on ne va plus avoir
53:31le temps après Marie-Esteau
53:32d'accord
53:32mais je voulais juste terminer
53:33bien sûr une majorité
53:35peut toujours réviser la constitution
53:36on peut aussi avoir recours
53:37à un référendum
53:38mais sauf que là
53:40en ce moment
53:40il n'y a pas vraiment de majorité
53:41le conseil constitutionnel
53:42il prend tous les coups
53:44à chaque fois
53:44lorsqu'il refuse
53:45d'invalider une loi
53:46comme on l'a vu
53:47sur les retraites
53:47on l'accuse d'être politique
53:49parce qu'il est en plus
53:50nommé par président du Sénat
53:52président de l'Assemblée
53:53président de la République
53:54donc on dit
53:54ah là là
53:55ils sont tous politiques
53:56en plus c'est même plus
53:57d'une majorité de juristes
53:58c'est maintenant
53:58d'une majorité de politiques
53:59donc ils sont là
54:00pour servir le pouvoir
54:01et lorsque le conseil constitutionnel
54:03prend des mesures
54:03sur le fond
54:04peut-être étayé en plus
54:05sur des milliers
54:06d'arguments
54:08là d'un seul coup
54:09on dit
54:09ah bah oui
54:09mais c'est un méchant
54:11conseil constitutionnel
54:12qui prend trop de place
54:13par rapport aux politiques
54:14vous voyez
54:14le conseil constitutionnel
54:15fait toujours un mauvais travail
54:16je pense qu'il faut trouver
54:17sans doute de la nuance
54:18et la raison là-dedans
54:19même si je comprends
54:20pour le citoyen
54:21il y a un sentiment
54:21d'impuissance du politique
54:22et puis ça démonétise aussi
54:24quelque part les élus
54:25mais il faut faire attention
54:26quand on change la loi
54:27on ne peut pas faire n'importe quoi
54:29c'est aussi de dire
54:29on a des garde-fous constitutionnels
54:31et c'est aussi pour ça
54:32qu'on est une démocratie
54:32une république sérieuse
54:33allez on va devoir s'arrêter là
54:35pour ce soir
54:35merci à tous les trois
54:36à la une de Marianne
54:38Marie-Estelle Pêche
54:38cette semaine
54:39oui bah on revient
54:40sur le dossier
54:41Israël-Iran
54:41avec éviter
54:43tout un dossier
54:44comment peut-on éviter
54:45l'embrasement mondial
54:46avec ces risques
54:47ce risque nucléaire
54:49chocs pétroliers
54:49menaces terroristes
54:50etc
54:50un sujet aussi
54:52sur la violence des mineurs
54:54justement
54:54à lire dans Marianne
54:56merci beaucoup
54:56merci aussi à ceux
54:57qui ont préparé
54:58et réalisé cette émission
55:00les informés
55:00reviennent bien évidemment demain
55:02très bonne soirée
55:03sur France Info
55:03après la découverte du feu
55:06qui a changé le cours
55:07de l'humanité
55:08après la création
55:09de l'ampoule électrique
55:10et l'invention du télescope
55:12et l'invention du feu
55:15de l'invention du feu
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