Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, mercredi 4 juin autour d'Agathe Lambret et Jean-Rémi Baudot
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00:0020h, 21h, les informés, Agathe Lambret, Jean-Rémy Baudot.
00:13Bonsoir à tous, bienvenue dans les informés du soir.
00:15Votre rendez-vous de débat, votre rendez-vous de décryptage, c'est à la radio et c'est à la télévision,
00:19bientôt sur le canal 16. Le canal 16 est à partir de vendredi.
00:23Bonsoir Agathe.
00:24Bonsoir Jean-Rémy, bonsoir à tous.
00:25On parle de quoi ce soir ?
00:26Après les violences en marge du match du PSG, la surenchère était-elle inévitable ?
00:31Est-ce la réponse pénale qui n'est plus adaptée ou un gouvernement qui veut surfer sur l'émotion en proposant des mesures incertaines ?
00:39En première ligne, Gérald Darmanin profite-t-il du fiasco de ce week-end pour se distinguer de Bruno Retailleau ?
00:45Est-ce que ce fiasco d'ailleurs laissera des traces dans la trajectoire fulgurante du ministre de l'Intérieur ?
00:51Et puis, les ruraux et les habitants de banlieue sont-ils les grands perdants du macronisme ?
00:56Pour Emmanuel Macron, est-ce déjà l'heure de l'inventaire ?
00:59Enfin, peut-on devenir prof de français en 30 minutes ?
01:03Une initiative de l'Académie de Dijon suscite la colère des syndicats ? On vous expliquera tout.
01:08À 20h45, évidemment, on terminera avec la carte blanche des informés autour de la table ce soir.
01:13Olivier Beaumont, chef adjoint du service politique du Parisien aujourd'hui en France,
01:16auteur de La tragédie de l'Elysée aux éditions Robert Laffont.
01:20François Reinhardt est avec nous, journaliste, chroniqueur au Nouvel Obs, auteur de La grande histoire de la Russie,
01:25chez Flammarion.
01:26Elisabeth Pinault, grand reporter à l'agence Reuters.
01:29Vous travaillez notamment à Matignon et à l'Elysée.
01:32Enfin, Franck Boisiz est aussi avec nous, journaliste à Libération.
01:36Bonsoir à tous les quatre, les informés, c'est parti.
01:40Agathe, après les violences de ce week-end, la course à l'échalote sécuritaire était-elle ?
01:44Inévitable.
01:45Surfer sur l'émotion, changer la loi après chaque fait d'hiver.
01:49On a l'habitude en France, ce qui était né, ce n'est pas mon cas, se rappelle la loi anti-casseur,
01:54promulguée après les événements de mai 68 sous Georges Pompidou.
01:58Changer la loi ne date pas d'hier, donc, et parfois c'est nécessaire.
02:02Mais aujourd'hui, est-ce la réponse pénale qui n'est plus adaptée aux violences, comme le dit Gérald Darmanin,
02:08ou un garde des Sceaux qui cherche à exister après des émeutes qui ont légitimement choqué ?
02:13Écoutez Didier Migaud, le prédécesseur de Gérald Darmanin, place Vendôme, il était l'invité de France Info à 18h30.
02:20Et qu'on puisse raboter, comme ça a été fait en début d'année, le budget de la justice, par exemple de 130 millions d'euros,
02:26qu'on puisse raboter le budget du ministère de l'Intérieur, je trouve qu'il y a une contradiction très forte
02:31entre des paroles qui se veulent très fortes, dans une surangière sécuritaire,
02:36et qu'on ne soit pas capable de préserver son budget.
02:39Vous voulez dire que Gérald Darmanin aurait mieux fait de préserver son budget au lieu de faire des propositions intempestives ?
02:43Ça pourrait être un motif sérieux de démission.
02:46Un motif de démission pour Didier Migaud, le budget.
02:50Gérald Darmanin aurait-il mieux fait de s'occuper de ses comptes, des moyens de la justice ?
02:55Va-t-il trop loin quand il commente une décision des juges quelques heures après ?
03:00Cherche-t-il à exister ?
03:02Ou est-il dans son rôle en voulant bousculer un système manifestement défaillant ?
03:07Olivier Beaumont, est-ce que Gérald Darmanin rejoue une partition qui est finalement assez connue ?
03:13Oui, parce que la ficelle est médiatiquement efficace.
03:16La preuve, on en parle encore ce soir et on en parle beaucoup depuis 24 heures qu'il a fait ses annonces.
03:22Il y a eu un moment de silence de Gérald Darmanin juste après les débordements, les émeutes,
03:26et tout ce qu'on a connu suite au match à la victoire du Paris Saint-Germain samedi soir.
03:31Il a laissé le temps à Bruno Retailleau de sortir du bois et de s'expliquer, on va y revenir sûrement après.
03:38Et là maintenant vient le temps de la réponse.
03:40Il attendait surtout que les comparutions immédiates soient passées, que les premières soient passées, soient jugées pour donner son avis.
03:47Maintenant sur le fond, sur les propositions, alors j'entends effectivement les critiques de Didier Migaud,
03:51qui me semblent un petit peu faciles quand même sur la forme pour deux raisons,
03:53parce que déjà Didier Migaud, on ne l'a pas beaucoup entendu les quelques semaines et mois où il a lui-même occupé la place Vendôme.
04:01C'était un peu facile pour lui de faire la leçon à Gérald Darmanin parce que lui, il avait un budget de la justice
04:05qui avait été sécurisé en augmentation, mais depuis déjà, depuis plusieurs budgets précédents.
04:12Donc il n'a plus grand-chose à faire pour avoir à nouveau ces 7% d'augmentation annuelle,
04:16parce que c'était un engagement d'Emmanuel Macron depuis plusieurs années déjà.
04:18Et puis, voilà, dernièrement, sur Gérald Darmanin, on voit qu'il veut rester le monsieur sécurité.
04:26Il a laissé les clés de Beauvau à Bruno Retailleau, mais il faut rappeler qu'il a été quand même, pendant plus de 4 ans,
04:33ministre de l'Intérieur, et il voit que lui succède un ministre qui est potentiellement même, qui est plus populaire que lui,
04:42y compris au sein des policiers.
04:44Aujourd'hui, moi je l'entends autour de moi, je connais certains policiers qui me disent
04:46« Oui, Retailleau nous séduit plus que Darmanin, et donc, lui, dans cette compétition interne, il a ce besoin d'exister. »
04:54Alors, Didier Migaud, c'est un extrait, il ne critique pas sur le fond toutes les mesures de Bruno Retailleau.
05:00Il dit d'ailleurs que pourquoi pas des pèmes minimums, c'est une bonne chose,
05:03mais il rappelle aussi la réalité, la surpopulation carcérale, tout ça.
05:07Et ce qu'il critique, Franck Boisy, c'est plutôt la méthode d'Armanin,
05:11le fait de laisser penser que ce serait facile en un claquement de doigts,
05:16qu'on réglerait tous les problèmes en supprimant le sursis, en instaurant une peine minimale.
05:19Ça peut s'entendre, ça ?
05:21Ou vous, vous trouvez que c'est efficace et qu'il a raison, le garde des Sceaux ?
05:25J'y vois beaucoup, de la part du garde des Sceaux, une stratégie politique,
05:27c'est-à-dire qu'il va, d'une certaine manière, braconner sur les terres du ministre de l'Intérieur,
05:31mais peut-être parce que, sur son propre domaine ministériel, la situation est sensible.
05:36C'est-à-dire que, par exemple, prendre la situation des prisons,
05:38avec une surpopulation carcérale sans égale depuis des années,
05:42c'est un surgit sur lequel il n'a pas beaucoup de marge de manœuvre.
05:45Et comme il apparaît quand même, je trouve, pour beaucoup quand même,
05:47comme encore quelque part un petit peu le ministre de l'Intérieur,
05:50il a presque intérêt, stratégiquement, à retourner à ses premières amours,
05:55à occuper ce terrain-là et à tenir la dragée haute, si j'ose dire, à Retailleau,
05:59de telle manière à ne pas être sur les sujets sensibles
06:01qui sont strictement ministères de la Justice.
06:04Il a raison de chercher à exister par ce moyen, Elisabeth Pinot ?
06:07De toute façon, il est sur son terrain.
06:10Gérald Darmanin est même dans les pas de Nicolas Sarkozy.
06:13On l'a vu dans l'émission Ambition Intime dimanche soir,
06:16où il a même annoncé qu'il brigait l'Elysée.
06:17Il ne s'en est pas du tout caché.
06:19Et puis, c'est une émission...
06:21Alors, ceci explique peut-être cela ?
06:22Oui, parce qu'il n'est pas favori dans les sondages aujourd'hui.
06:24Non, mais en tout cas, deux ans, c'est très long.
06:26Il le sait mieux que personne.
06:28Il y a beaucoup de monde, et on en parlera ce soir.
06:30Et lui ne veut pas être en reste.
06:33Et puisqu'il a annoncé une nouvelle loi en septembre
06:35pour des peines minimales,
06:38dès le premier acte de délinquance
06:39et la suppression du sursis,
06:41ça a été confirmé par la porte-parole du gouvernement, Sophie Prima.
06:44Voilà, c'est quand même des nouvelles mesures
06:46pour essayer d'endiguer cette violence
06:48qui inquiète les Français, quand même.
06:50Ça fait trois jours qu'on en parle,
06:52parce que quand même, voir les Champs-Elysées saccager de la sorte,
06:54alors qu'on avait annoncé des milliers de policiers.
06:58Ça fait des mois que Bruno Retailleau dit
07:00« L'ordre va revenir »
07:01et Darmanin, ça fait un duo, un tandem.
07:03Comme l'a dit d'ailleurs Bruno Retailleau,
07:05lui, il a essayé de faire retomber la poussière
07:08en disant « Nous sommes un duo, nous sommes un tandem,
07:10nous avons le même objectif, la sécurité des Français. »
07:13Mais il n'empêche qu'ils sont quand même dans un contexte
07:16qui inquiète les Français.
07:17Donc ça veut dire, François Renard,
07:18que quitte à avoir moins de poids politique dans la période,
07:22Gérald Darmanin, il joue l'opinion.
07:24Alors en tout cas, ce que je remarque moi,
07:25c'est que, comme le disait Elisabeth justement,
07:27il y a les faits qui sont graves.
07:29C'est désespérant de penser qu'une soirée de liesse,
07:32elle se termine par autant,
07:33enfin elle se termine,
07:34elle passe par autant de violence, etc.
07:35Et c'est quelque chose qui est très grave.
07:36Et là, je trouve qu'avec ce jeu entre les deux,
07:40ça devient une espèce de querelle politicienne
07:42et on oublie les faits qui sont derrière.
07:43Je vous prends un exemple.
07:45Darmanin, tout de suite, pour dire
07:46« Je fais mieux que l'autre »,
07:47parce qu'évidemment, ils se tirent la bourre tous les deux,
07:50il dit « Mais à moi, pendant les Jeux Olympiques,
07:52ça s'est très bien passé.
07:53Il n'y a pas eu de déchauffourer, etc. »
07:56Alors la chose est vraie,
07:58c'est vrai que les Jeux Olympiques,
07:59je vous rappelle que pour les Jeux Olympiques,
08:01pendant un mois avant,
08:02le Rassemblement National et la droite disaient
08:04« Ça va être l'horreur,
08:05il y aura les banlieues qui vont déferler,
08:06tout va péter dans Paris, etc. »
08:07Et rien de tout ça ne s'est passé.
08:09Donc, est-ce qu'on ne peut pas étudier
08:10simplement, calmement,
08:11pourquoi tout s'est bien passé aux Jeux Olympiques
08:13et pourquoi tout se passe mal pour le PSG ?
08:16Mais non, tout est brouillé
08:17par le fait que ça devient…
08:18Vous voyez, entre…
08:19Je trouve que Rotaillot,
08:20c'est monsieur coup de menton
08:22et on voit que ça n'a pas servi à grand-chose
08:23et Darmanin, c'est monsieur coup de com'.
08:25Tous les jours, il y a une nouvelle idée.
08:29Là, ce matin, il y a un papier dans le monde
08:30sur le fait que plus aucun magistrat
08:32n'arrive à savoir quoi faire
08:33parce que tous les jours,
08:34il dit un nouveau truc.
08:35Il faut faire une prison en Guyane.
08:36Enfin, ça n'a plus de sens.
08:38Ça fait beaucoup rire, Franck Boisier.
08:39Non, je vais dire que ça allait peut-être
08:40se terminer par un coup de boule,
08:41ce coup de com' et ce coup de menton
08:42parce que sur un autre sujet
08:44tout aussi sérieux que celui,
08:46souligne François,
08:46qui est l'extraction de Mohamed Amra,
08:48qui est un sujet grave,
08:50qui doit être présenté devant un juge
08:52d'instruction de la Junalco
08:53la semaine prochaine,
08:55ils se sont également opposés
08:57alors que le sujet de fond
08:58est quand même particulièrement préoccupant.
08:59Est-ce que…
09:00Juste pour résumer,
09:01Mohamed Amra,
09:01dont l'évasion l'année dernière
09:03a provoqué la mort de deux agents pénitentiaires
09:05à l'occasion d'un transfert
09:07pour aller voir un juge
09:07et la semaine prochaine,
09:09un juge a décidé que Mohamed Amra
09:10devrait sortir de sa prison
09:11en ultra-sécurité
09:12parce que c'est le juge qui décide
09:13si le prisonnier doit se déplacer
09:15et là, Darmanin et Retailleau
09:17ne sont pas sur la même ligne, Franck.
09:18Ah non, ils ne sont absolument pas
09:19sur la même ligne,
09:19sachant que,
09:20sans vouloir rentrer en détail,
09:22quand même,
09:22il est emprisonné à Condé-sur-Sarthe,
09:24c'est-à-dire qu'il y a un périple
09:25à faire pour aller jusqu'à Paris
09:26qui doit être hautement sécurisé
09:28avec des équipes du RET
09:29donc déjà, le coût est faramineux
09:31pour les finances publiques
09:32en ces temps d'économie.
09:33Le risque est assez important
09:35puisque le trajet
09:35est effectivement très long
09:37et on a d'un côté
09:38un ministre qui dit
09:39« Ah, mais le juge a décidé
09:41donc le juge doit être entendu »
09:42donc Gérald Darmanin
09:43défend ses troupes
09:44et de l'autre,
09:45il y a un ministre de l'Intérieur
09:45qui dit « Mais ne pourrait-il pas,
09:47puisqu'on a fait voter une loi
09:48sur les narcotrafiquants,
09:50être entendu directement
09:51sur son lieu de détention
09:52par le juge qui se déplacerait
09:53et qui n'aurait pas besoin
09:54de la même escorte ? »
09:55Ou alors à distance.
09:56Ou alors à distance.
09:57Mais bon, il est vrai
09:58que sur ce type d'audition,
10:00le présentiel, comme on dit,
10:01était assez important.
10:03Mais au-delà de leur querelle politique,
10:05on est sur un vrai sujet de fond
10:06où on aurait aimé justement
10:08qu'il y ait autre chose
10:09que de l'affrontement politique
10:10et une vraie doctrine
10:11qui se dégage.
10:11Olivier Beaumont.
10:12Oui, moi ce que je regrette
10:13dans cette séquence,
10:14c'est qu'à nouveau,
10:16on nous sort du chapeau
10:17une nouvelle loi,
10:18alors que c'est une proposition de loi
10:19ou un projet de loi
10:20qui serait censé résoudre le problème.
10:24Deux choses, déjà,
10:25si ce texte est vraiment présenté
10:27en septembre,
10:27mais là-dessus,
10:28la question,
10:28Gabriel Attal a interrogé
10:30François Bayrou ce matin,
10:32hier matin,
10:33en marge du petit déjeuner
10:34de la majorité.
10:35Il n'a pas eu de réponse
10:37très très précise
10:37sur le calendrier
10:38et combien même
10:39le texte serait présenté
10:40en septembre.
10:41Après, on va rentrer
10:41sur une séquence budgétaire,
10:42après, il y a les municipales,
10:43donc ce n'est pas pour tout de suite.
10:44Et surtout, j'ai envie de dire,
10:45appliquons déjà
10:46les textes qui existent.
10:47C'est-à-dire qu'en mai 2021,
10:49il y a eu une loi
10:49sur la sécurité globale
10:50qui a été votée,
10:51qui interdit notamment
10:52la vente de mortiers
10:54aux non-professionnels.
10:55C'est quand même pas cible
10:55d'une peine de 7500 euros
10:57d'amende et d'emprisonnement.
10:59Moi, j'étais sur les Champs-Elysées
11:00dimanche soir
11:01quand ils commençaient
11:02à nettoyer.
11:03J'ai été très frappé.
11:04Quand on le voit pour de vrai,
11:05c'est encore plus frappant
11:06de voir des cadavres,
11:07de pétards,
11:08de feu d'artifice,
11:09de mortiers.
11:09On parle quand même
11:10de choses qui font,
11:11des tubes qui font
11:12un mètre de long,
11:13qui font en diamètre
11:14quasiment 20 centimètres.
11:16Et ça,
11:18des gens arrivent
11:19encore à en acheter.
11:20Ils traînent avec
11:21et beaucoup n'ont pas été
11:23interpellés
11:24pour ces ports de mortiers.
11:25Et puis,
11:25il y a aussi des textes
11:26qui sont en cours d'examen
11:27à l'Assemblée.
11:28Il y a eu deux textes
11:28à l'initiative du groupe
11:29Horizon,
11:30le groupe d'Édouard Philippe,
11:31notamment un le mois dernier
11:32qui a été voté
11:33à l'Assemblée nationale
11:34sur l'exécution
11:35des condamnations
11:36et la fin des aménagements
11:37de peines obligatoires.
11:38Ça n'est toujours pas programmé
11:39à l'heure où on se parle
11:40au Sénat.
11:41Et puis,
11:41rappelons l'initiative
11:43de Naïmanouchou
11:43en mars 2023
11:45sur le retour
11:46des peines planchées.
11:48Ça avait été rejeté.
11:50Le texte reviendra aujourd'hui.
11:51Je pense que le vote
11:52serait beaucoup plus partagé.
11:53Mais en tout cas,
11:54il y a eu des initiatives
11:54parlementaires
11:55sur le sujet des derniers temps.
11:56Il y en a qui existent aujourd'hui.
11:58Déjà,
11:58votons-les
11:58et surtout,
11:59appliquons-les.
12:00On continue la discussion
12:01dans un instant.
12:02Il est 20h15.
12:03On est en direct
12:03sur France Info.
12:04À 20h15,
12:05c'est le fil Info
12:05d'Emmanuel Langlois.
12:06L'État français condamné
12:08pour faute lourde.
12:09Il devra verser 27 000 euros
12:11au titre du préjudice moral
12:13à la famille d'une femme
12:14assassinée par son ex-conjoint.
12:16C'était à Lille en mai 2019
12:17contre lequel elle avait déposé
12:19trois mains courantes
12:20et une plainte.
12:21Le tribunal décrit en effet
12:22un dysfonctionnement
12:24traduisant l'inaptitude
12:25du service public de la justice
12:26à remplir sa mission.
12:28Fin de citation.
12:29Les conditions de paix
12:30proposées par Moscou
12:31lors des discussions
12:32d'avant-hier à Istanbul
12:33en Turquie
12:34sont des ultimatums
12:35inacceptables pour Kiev.
12:37Réagit Volodymyr Zelensky
12:38aujourd'hui.
12:39Le président ukrainien
12:40qui affirme par ailleurs
12:41que les deux pays,
12:42l'Ukraine et la Russie,
12:44sont prêts à échanger
12:45500 prisonniers de guerre
12:46de chaque camp
12:47ce week-end.
12:49Le rêve continue donc
12:49pour Loïse Boisson.
12:50La française 361ème
12:52joueuse mondiale
12:53remporte son quart de finale
12:55contre la Russe
12:55Myra Andreeva
12:56en 2-7
12:57et se qualifie
12:58pour le dernier carré
12:59de Roland-Garros.
13:00La jeune Dijonais
13:01âgée de 22 ans
13:02affrontera donc demain
13:03en demi-finale
13:04excusée du peu
13:05l'américaine Coco Gauffe,
13:06tombeuse elle
13:07de sa compatriote
13:08Madison Keyes.
13:10Et puis Yannick Sinner
13:11a lui écarté
13:11le kazachstanais
13:12Alexander Bublik
13:14en 3 manches
13:15et rejoint lui aussi
13:15les demi-finales
13:16de Roland-Garros.
13:18L'italien,
13:18jet de 23 ans
13:19en numéro 1 mondial,
13:20n'a toujours pas perdu
13:21de 7
13:22depuis le début
13:23du tournoi
13:24cette année.
13:24On vend le choc
13:25de la soirée,
13:26ce sera vers 20h30
13:27sur le central.
13:28Tout à l'heure,
13:29il opposera Novak Djokovic
13:30et Alexander Zverev
13:32en quart de finale.
13:35France Info
13:3620h, 21h
13:40Les informés
13:41Agathe Lambret
13:42Jean-Rémi Baudot
13:44Un retour sur le plateau
13:45des informés
13:45avec Franck Boisiz
13:46de Libération
13:47et Elisabeth Pinault
13:48de l'agence Reuters.
13:49Olivier Beaumont
13:49du Parisien
13:50aujourd'hui en France
13:51et François Reinhardt
13:53du Nouvel Ops.
13:55Gérald Darmanin
13:56profite-t-il
13:57de la situation
13:58délicate
13:59de Retailleau ?
13:59C'est la question
14:00que l'on peut se poser
14:01après les émeutes
14:02de ce week-end.
14:03LFI réclame
14:04une commission
14:04d'enquête parlementaire
14:05pour expertiser
14:06le fiasco
14:07de la gestion
14:08de la sécurité publique
14:09par les forces de l'ordre.
14:10Le Parisien révèle
14:11également que le ministre
14:12de l'Intérieur
14:13n'était pas à Paris
14:14mais en Vendée
14:15lors des violences
14:16n'est-ce pas Olivier Beaumont ?
14:18Mais aussi
14:18que le préfet de police
14:19de Paris
14:20avait demandé
14:20davantage d'effectifs.
14:21Alors Bruno Retailleau
14:22avait-il sous-estimé
14:24la menace ?
14:25Découvre-t-il
14:26la dure réalité
14:27de l'exercice du pouvoir ?
14:29Oui,
14:29grinçait Edouard Philippe
14:30ce matin sur France Inter.
14:32L'ex-premier ministre
14:33qui se rappelle
14:33les critiques faciles
14:34de Bruno Retailleau
14:35quand il n'était pas
14:36au gouvernement.
14:37Écoutez.
14:38J'ai souvent observé
14:39que les grandes déclarations
14:40faites quand on est
14:42dans l'opposition
14:42sont beaucoup plus douces
14:45et beaucoup plus mesurées
14:47une fois qu'on se fronte
14:48à l'exercice du réel.
14:50J'invite d'ailleurs
14:51tous ceux qui
14:52lorsque j'étais premier ministre
14:54m'ont par exemple
14:55expliqué que
14:56par définition
14:56s'il y avait
14:57des violences dans la rue
14:59c'est que
14:59le gouvernement
15:01que je dirigeais
15:01n'avait pas compris
15:02ce que c'était
15:03que la nature
15:03des questions de sécurité
15:04à se rendre compte
15:06que
15:06c'est toujours très difficile
15:08manifestement.
15:08Est-ce le premier fiasco
15:11de Bruno Retailleau
15:12l'arroseur arrosé
15:13laisse entendre
15:14Édouard Philippe
15:15ce fiasco
15:16laissera-t-il des traces ?
15:17Elisabeth Pinot
15:18ça laissera des traces
15:19dans la trajectoire
15:20de Bruno Retailleau
15:21ces histoires ?
15:23De toute façon
15:23l'opposition va s'en saisir
15:25ses opposants
15:25intérieurs et extérieurs
15:27le Rassemblement National
15:28déjà
15:28tous les jours
15:31l'attaque
15:31ensuite
15:33voilà en effet
15:34l'épreuve du pouvoir
15:34en même temps
15:35chez Bruno Retailleau
15:36c'est à double tranchant
15:37parce que c'est parce qu'il est
15:38au sein du gouvernement
15:39qu'il a cette notoriété
15:40qu'il est président des Républicains
15:42et qu'il est
15:43à ce point exposé
15:44au point d'être considéré
15:46comme présidentiable
15:46ce qui n'est plus le cas
15:47de Laurent Wauquiez
15:48lui il a refusé
15:48d'être au gouvernement
15:49et on voit le résultat
15:50donc voilà
15:51quand on est en effet
15:52aux manettes
15:52c'est difficile
15:53Édouard Philippe le rappelle
15:54à raison
15:55Édouard Philippe
15:56voilà
15:56il revient là
15:57sur le devant de la scène
15:59pour ne pas être oublié
16:00dans les nombreux candidats
16:02au poste suprême
16:04et sa séquence
16:06médiatique
16:07de ces derniers jours
16:07est quand même
16:08assez intéressante
16:09après ce week-end
16:10ensuite oui
16:10je pense que
16:12ce n'est ni la première
16:13ni la dernière fois
16:13que Bruno Retailleau
16:15aura des problèmes
16:16enfin il a déjà eu
16:17il n'a pas eu
16:20gain de cause
16:20sur l'Algérie
16:21sur les UQTF
16:22et puis on verra
16:24à quel moment
16:25peut-être
16:26il va avoir
16:27ou un désaccord
16:29avec Emmanuel Macron
16:30ou peut-être
16:30le Premier ministre
16:31qui pourrait déclencher
16:32sa démission
16:35du gouvernement
16:36enfin on n'en est pas là
16:37en tout cas
16:38oui il prend des coups
16:39parce qu'il est ministre
16:39et c'est bien normal
16:42on verra
16:43c'est difficile à dire
16:44les traces que ça va laisser
16:45parce que
16:45le ministère de l'Intérieur
16:46c'est un peu son
16:47c'est un peu son boulot
16:48de comme ça
16:49de se faire attaquer
16:50dès qu'il y a un fait divers
16:52difficile
16:52et là
16:53la France n'en manque pas
16:54le vrai problème
16:55le problème de fond
16:57tout de même
16:57c'est comment
16:58est-ce que
16:59des embrasements
17:00comme ça
17:01comment des jeunes
17:02peuvent faire la fête
17:03en détruisant des abribus
17:05on a oublié
17:06on n'a pas cité
17:07les émeutes
17:08de juin 2023
17:08c'était quand même
17:09d'une ampleur
17:11inédite
17:13et ça inquiète
17:14quand même
17:14la société française
17:16et là
17:16ça ne dépend pas
17:17que du gouvernement
17:19ni du ministère
17:20de l'Intérieur
17:21mais on a l'impression
17:21que tout glisse un peu
17:22sur Bruno Retailleau
17:23Olivier Beaumont
17:24je me tourne vers vous
17:25c'est votre journal
17:26qui a révélé aujourd'hui
17:27que Bruno Retailleau
17:28était en Vendée
17:28ce week-end
17:29un week-end quand même
17:29à risque
17:30un soir de finale
17:32de la Ligue des Champions
17:33et que par ailleurs
17:34le préfet de police de Paris
17:35lui avait demandé
17:36plus de moyens
17:36qu'il n'a pas obtenus
17:37et quand vous interrogez
17:39Beauvau
17:39on a l'impression
17:39qu'il reste assez droit
17:40dans leur botte
17:41non ?
17:42Oui en expliquant
17:42que déjà
17:43avec les moyens
17:44de communication
17:44d'aujourd'hui
17:45Bruno Retailleau
17:47ou n'importe quel autre ministre
17:48qui n'est pas dans son ministère
17:49peut gérer à distance
17:51les affaires ministérielles
17:53qu'il reste joignable
17:54en permanence
17:55et que si même
17:55il ne décroche pas
17:56dans l'immédiat son téléphone
17:57il y a toujours
17:58un officier de sécurité
17:59qui n'est pas loin
18:00et qui jamais
18:01vraiment s'il y avait
18:02une extrême urgence
18:03l'office de sécurité
18:03peut être joint
18:04pour dire au ministre
18:05on cherche monsieur le ministre
18:06à vous joindre
18:06ces gens
18:06il faut décrocher
18:07donc ça c'est l'explication
18:09de Beauvau
18:10Bruno Retailleau
18:10il a pris un week-end
18:11prolongé
18:12comme beaucoup de français
18:13puisque c'était
18:14le week-end de l'ascension
18:15il est parti mercredi
18:16il est revenu je crois
18:17dimanche
18:18dans la matinée
18:19ou à la mi-journée
18:20c'est une erreur magistrale
18:22c'est plus qu'une faute
18:24de communication
18:24c'est une faute politique
18:26majeure
18:27parce qu'il y avait
18:28un précédent
18:28le précédent d'Armanin
18:29stade de France
18:31finale de Ligue des Champions
18:32Liverpool
18:33où il a mis quand même
18:35deux ans
18:37trois ans
18:37trois ans
18:38avant de reconnaître
18:39qu'il avait failli
18:41à sa mission
18:42ce soir-là
18:42en sous-évaluant
18:43en sous-estimant
18:44l'événement
18:46d'un point de vue
18:47la sécurité
18:47et puis en mobilisant
18:48pas assez de forces
18:49de l'ordre
18:50et à l'époque
18:50il avait chargé
18:51les supporters
18:51de Liverpool
18:52exactement
18:52pour se démaner
18:54Bruno Retailleau
18:55ce match du X des Champions
18:56c'était un crash test
18:58pour lui
18:58parce que
18:59c'est une finale
19:01du Paris Saint-Germain
19:02on sait que
19:02les supporters
19:03du Paris Saint-Germain
19:04ne peuvent pas
19:04les foutre dans l'âme
19:05mais on sait
19:06qu'en dehors du stade
19:07du Parc des Princes
19:08il y a souvent
19:08des débordements
19:09des violences
19:10qui ne sont pas le fait
19:11de vrais supporters
19:12du Paris Saint-Germain
19:13mais de gens
19:13qui sont là
19:14juste pour casser
19:15pour foutre le bazar
19:17et pour agresser aussi
19:18donc cette menace
19:19elle était connue
19:20Bruno Retailleau
19:21en plus
19:21c'était un double crash test
19:22pour lui
19:23parce qu'il est ministre
19:23de l'Intérieur
19:24c'est son premier vrai test
19:25politique et sécuritaire
19:26et il a été élu
19:27à la tête des Républicains
19:28il y a seulement 15 jours
19:29et l'argument de Laurent Wauquiez
19:30pendant toute la campagne
19:31c'était de dire
19:32on ne peut pas être
19:32ministre de l'Intérieur
19:33et président de parti
19:34en même temps
19:35c'est-à-dire qu'on fait
19:36le job
19:36enfin voilà
19:37on ne peut pas être
19:38à mi-temps sur deux jobs
19:39et là quelque part
19:40Bruno Retailleau
19:42il vient de démontrer
19:43que voilà
19:43on ne peut pas être partout
19:44et en plus
19:44il était en week-end
19:45donc sur un événement
19:47où on sait que
19:48quelque chose comme ça
19:49je suis sûr
19:50qu'un Gérald Darmanin
19:50son prédécesseur
19:52lui il aurait occupé le terrain
19:53il aurait montré
19:54qu'il était auprès des forces de l'ordre
19:55ce soir-là
19:55il aurait communiqué
19:56il aurait tweeté
19:56bon ça n'aurait pas changé
19:58grand chose peut-être
19:58mais en tout cas
19:59il aurait montré
20:00qu'il était présent sur le terrain
20:01et puis dernier point
20:02effectivement Laurent Nunes
20:03avait demandé
20:04avait demandé en amont
20:05un renfort de forces de l'ordre
20:06supplémentaire
20:07il considérait que
20:08la jauge n'était pas suffisante
20:09pour assurer
20:10on savait qu'il allait y avoir
20:11énormément de monde
20:12sur les Champs-Elysées
20:13et qu'il y allait y avoir
20:14de la casse
20:15et Bruno Retailleau
20:16n'a pas répondu
20:17à cette attente
20:18du préfet de police
20:19Franck Boisy
20:19ça vous fait réagir ça
20:20je me souviens
20:21d'un ministre de l'Intérieur
20:22très ancien
20:23qui s'appelait Charles Pasqua
20:23qui disait que
20:24le ministre de l'Intérieur
20:25ça vit au ministère
20:26c'est-à-dire que
20:26ça n'en bouge pas
20:27parce que c'est un ministère
20:28où il peut se produire
20:29quelque chose
20:29à toute heure du jour
20:30et de la nuit
20:30il y en a qui sortaient en boîte
20:32et tout ça
20:32il y a quelques
20:33ça n'aura peut-être
20:36pas très bien réussi
20:36parce qu'ils ont
20:37quelque peu disparu
20:37de la scène politique
20:38me semble-t-il
20:39ils sont reconvertis
20:40dans le lobbying
20:41voilà
20:42ils se sont reconvertis
20:43dans le lobbying
20:43pour quelques entreprises
20:44chinoises
20:45un peu improbables
20:46pour éclairer
20:48pour les téléspectateurs
20:49nous parlons de Castaner
20:50Christophe Castaner
20:51qui avait été pris en photo
20:52ne faisons pas de l'inside
20:53donc première chose
20:54effectivement
20:55il est en Vendée
20:56je ne sais pas
20:57si Gérald Darmanin
20:58ou était à Tourcois
20:59sur un week-end
21:00de cette nature-là
21:01mais peut-être
21:02que le temps 2
21:03de cette histoire
21:03c'est si jamais
21:04ça dépend du droit de tirage
21:06des différents groupes
21:06parlementaires à l'Assemblée
21:07mais si jamais
21:08un groupe arrivait
21:09à obtenir
21:10une commission d'enquête
21:11parlementaire
21:11sur le sujet
21:12ça veut dire
21:13que ça sera
21:13un véritable sparadrap
21:14qui collerait
21:15au doigt
21:16de Bruno Retailleau
21:18parce qu'une commission
21:18d'enquête parlementaire
21:19ça s'étire sur 6 mois
21:21à 1 an
21:21il y a une centaine
21:22de personnes qui sont entendues
21:23il y a un rapport
21:23qui est rendu
21:24donc peut-être
21:25qu'il y aura
21:26sur cet événement
21:27que visiblement
21:28il n'a pas bien géré
21:29une saison 2
21:31et puis enfin
21:31sur Laurent Nunez
21:32qui a donné des renforts
21:33qui n'a pas été entendu
21:34je trouve ça aussi
21:35assez dingue
21:35quand on connaît
21:37le côté
21:38assez incontestable
21:40sur le plan professionnel
21:40de Laurent Nunez
21:41et de sa carrière
21:42à la fois comme grand flic
21:43ou comme homme du renseignement
21:44François Réna
21:45je reviens sur l'idée
21:47que j'avais tout à l'heure
21:47je remarque
21:48que mes camarades
21:49d'une manière très juste
21:50décortiquent
21:51la politique politicienne
21:52le rapport entre les deux
21:53mais encore une fois
21:54on oublie le fait
21:56que
21:56enfin on oublie
21:57je ne parle pas de nous
21:58je veux dire
21:58les ministres en question
22:00quelle solution apporter
22:02sur ces violences
22:02qu'il y a eu samedi soir
22:04je ne peux pas penser
22:05que la réponse policière
22:05est la seule
22:06je pense que même
22:07si on mettait
22:07je ne sais pas combien
22:09ils étaient de policiers
22:09je ne connais rien en chiffres
22:10mais 100 000 policiers
22:11ça ne changerait pas
22:12au fait qu'il y ait des violences
22:12etc.
22:13donc il y a d'autres solutions
22:14à trouver
22:14et là malheureusement
22:15on voit que notre démocratie
22:17est grippée
22:17parce qu'on n'arrive pas
22:18à avoir les solutions
22:19de poser le problème
22:20LFI
22:21théoriquement
22:22c'est un parti d'opposition
22:23c'est normal qu'il s'oppose
22:24mais il devrait être
22:25en disant
22:25ben non c'est pas comme ça
22:26qu'il faut faire
22:26il faut faire autrement
22:27je ne sais pas comment
22:28mais il devrait avoir
22:29une autre manière
22:29de procéder
22:30et là
22:30le seul truc
22:32c'est de la faute
22:33de Retailleau
22:35etc.
22:36la politique
22:36c'est important
22:37les hommes
22:37c'est important
22:38mais il y a aussi
22:39des programmes
22:40des manières d'agir
22:40etc.
22:41et là on n'en entend pas
22:42incontestablement
22:43mais en même temps
22:44les spécialistes
22:45de la sécurité
22:46que je ne suis pas
22:47enfin
22:47ils vous expliquent quand même
22:48que le chiffre ça compte
22:49c'est d'où le succès
22:50des Jeux Olympiques
22:51quand on met
22:52des dizaines
22:53de milliers de policiers
22:54ça marche mieux
22:55que si on en met 3000
22:56je suis sûr
22:57que quand je vous ai rappelé
22:57qu'il y avait autre chose
22:59que ça
22:59c'est possible
23:00mais en tout cas
23:01les spécialistes de la sécurité
23:02vous expliquent tout de même
23:03que quand Laurent Nunez
23:04a demandé des renforts
23:06il savait de quoi il parlait
23:07et d'ailleurs
23:08alors
23:08j'étais au conseil des ministres
23:09ce matin
23:10on vous explique dans les couloirs
23:12que ça aurait pu être
23:13pire que ça quand même
23:14qu'il n'y a eu que quelques magasins
23:15il y a eu 600 interpellations
23:17il y a eu deux morts
23:18notamment à Paris
23:19oui oui
23:20c'est évidemment
23:21c'est édifiant
23:22terrifiant
23:23et encore on se demande
23:24pourquoi il n'y en a pas eu plus
23:25parce que quand on voit
23:26les voitures qui fonçaient
23:28en tout cas
23:29c'était leur défense
23:29bon
23:30allez les informer
23:32on va passer à un autre thème
23:33ce soir
23:34Agathe
23:34on va parler de
23:35de l'inventaire du macronisme
23:37parce que c'est peut-être
23:38l'heure de l'inventaire du macronisme
23:39peut-être
23:40un sondage IFOP
23:41en tout cas
23:42fait le point
23:43sur la perception
23:43des habitants
23:44des communes rurales
23:45et des banlieues
23:46concernant l'action de l'Etat
23:47et l'accès aux services publics
23:49dans leurs communes
23:49depuis 2017
23:50et le constat
23:51est désastreux
23:53pour Emmanuel Macron
23:54sur sa politique
23:55menée depuis son arrivée
23:57à l'Elysée
23:5773%
23:59des habitants
24:00des territoires ruraux
24:01et 72%
24:02des habitants
24:03des banlieues
24:03se disent
24:03perdants
24:04alors constat
24:05justifié
24:07ou trop sévère
24:08est-ce déjà l'heure
24:08du bilan
24:09du président
24:10deux ans
24:11avant la présidentielle
24:12les prises de distance
24:13se multiplient
24:14en tout cas
24:14au sein de l'ex-majorité
24:16macroniste
24:17Edouard Philippe
24:18officiellement candidat
24:19ne rate plus
24:20une occasion
24:20de critiquer
24:21l'immobilisme
24:22du chef de l'Etat
24:23de celui
24:23qu'il avait nommé
24:24à Matignon
24:25écoutez
24:25c'était sur France Inter
24:27l'absence de majorité
24:29interdit
24:30de fait
24:32et chacun le constate
24:33les grandes réformes
24:34dont nous aurions besoin
24:35donc la France
24:36elle fait des phrases
24:38elle prend des initiatives
24:39législatives
24:40à travers une collection
24:41de propositions de lois
24:42qui sont
24:43individuellement
24:44intéressantes
24:45ou pas intéressantes
24:46mais il n'y a pas
24:46de grands projets
24:48il n'y a pas
24:48de grands souffles
24:49il n'y a pas
24:49de grandes réformes
24:50et personne
24:51personne
24:52Madame Salami
24:52ne pense une seconde
24:53dans ce pays
24:54aujourd'hui
24:54qu'on est en train
24:55de préparer l'avenir
24:56et Macron n'a pas de souffles
24:58pas de projets
24:58il ne prépare pas l'avenir
25:00c'est ce que dit
25:00en substance
25:01Edouard Philippe
25:02alors est-ce le moment
25:03de faire l'inventaire
25:04du macronisme
25:05ces critiques sont-elles
25:06justifiées
25:07ou enfondées
25:08pour un président
25:08qui a commencé
25:09à l'Elysée
25:11avec
25:11la crise
25:13des gilets jaunes
25:13et puis celle du Covid
25:14Quand 73%
25:15des habitants
25:16des territoires ruraux
25:17quand 72%
25:18des habitants
25:19des banlieues
25:19se disent
25:19perdants
25:20c'est un constat
25:21qui est accablant
25:22Olivier Beaumont
25:22c'est un jugement sévère
25:24ou c'est un constat réel ?
25:26Il faut être sur les faits
25:28dans ces cas-là
25:29pour essayer
25:29de rester
25:30le plus objectif possible
25:31j'ai beau
25:32peut-être qu'Elisabeth
25:34Pinault
25:34va m'aider
25:35mais je cherche
25:36une image
25:37une photo
25:37une scène
25:37d'Emmanuel Macron
25:38dans les banlieues
25:39je ne la trouve pas
25:41Peut-être sa déclaration
25:42de candidature
25:43à Bobigny en 2016
25:43Voilà mais c'est tout
25:44après il y a eu l'incident
25:45l'épisode
25:46avec le fameux plan banlieue
25:47qui avait été présenté
25:48par Jean-Louis Borloo
25:49et qui a été enterré
25:50le jour même
25:51de sa présentation
25:52il y a un impensé
25:54en tout cas
25:55du président de la République
25:55sur le sujet des banlieues
25:57et sur la question
25:58des communes périphériques
26:00et de la ruralité
26:01les gens qui habitent
26:03les Français
26:04qui habitent en campagne
26:05ou même
26:05dans des villes moyennes
26:07ou de moindre importance
26:08le constatent tous les jours
26:09c'est-à-dire qu'on a
26:10de moins en moins de médecins
26:11on a les bureaux de poste
26:12qui ferment
26:13on a les commerces
26:14de proximité
26:15qui disparaissent
26:15et donc ça
26:16c'est leur vie
26:18du quotidien aussi
26:19qui disparaissent
26:19Emmanuel Macron
26:20je ne dis pas
26:21qu'il n'a rien fait
26:22mais en tout cas
26:23ce qu'on peut constater
26:25aujourd'hui
26:25c'est que
26:25les résultats
26:26ne sont pas au rendez-vous
26:28alors il a essayé
26:29pendant l'épisode
26:29la crise des gilets jaunes
26:30et cette fameuse épopée
26:32à travers la France
26:33en rencontrant les Français
26:34lors du grand débat national
26:36de recoller les morceaux
26:37mais on sait que les relations
26:38déjà avec les maires
26:39ont toujours été très compliquées
26:40depuis le début
26:41du premier mandat
26:42avec des efforts demandés
26:44aux collectivités
26:45pour baisser leurs finances
26:47la suppression de la taxe d'habitation
26:49qui a beaucoup pesé
26:50et puis les relations très tendues
26:51avec l'association
26:52des maires de France
26:53donc tout ça
26:54c'est très compliqué
26:55et puis c'est un président
26:56qui est l'image
26:57d'un président des grandes villes
26:59qui lui reste accolé
27:00lui aussi à son parcours
27:01qui n'est pas un parcours politique
27:03qui vient du monde de la banque
27:05donc il y a aussi cette image
27:07cette métaphore autour de lui
27:09qui fait que
27:10ce n'est pas quelqu'un
27:10qui en tout cas
27:11dans l'imaginaire collectif
27:12n'est pas collé au quotidien
27:14à la réalité des problèmes
27:15des Français
27:16Allez la réaction des autres informés
27:17dans un instant
27:18sur ce constat
27:19et sur cet inventaire
27:21du macronisme
27:21c'est après le journal
27:23Pascal 20h30
27:24sur France Info
27:24c'était le journal
27:2520h30
27:32bonsoir Benjamin Recouvreur
27:33Bonsoir à tous
27:34ce n'est pas une mesure
27:36pour faire des économies
27:37assure le ministre de l'économie
27:39Eric Lombard
27:39mais le dispositif
27:40ma prime rénov'
27:41va bien être suspendu
27:43confirme-t-il ce soir
27:44ses aides à la rénovation énergétique
27:46sont victimes de leur succès
27:47et font aussi l'objet
27:48de nombreuses fraudes
27:49selon le gouvernement
27:50le ministre espère
27:51qu'il sera rétabli
27:52d'ici la fin de l'année
27:53elle avait déposé
27:54trois mains courantes
27:55et une plainte
27:56l'Etat a été condamné
27:57aujourd'hui pour faute lourde
27:59pour ne pas avoir pu
28:00protéger Nathalie Debailly
28:01cette mère de famille
28:03de 46 ans
28:03assassinée par son ex-conjoint
28:05en mai 2019 à Lille
28:06sa famille avait attaqué l'Etat
28:08et a eu gain de cause
28:09et recevra 27 000 euros
28:11d'indemnisation
28:12une nouvelle condamnation
28:13de l'ONU contre Israël
28:15aujourd'hui après les tirs
28:16de soldats israéliens
28:17en marge de distribution
28:18d'aide humanitaire à Gaza
28:19les Nations Unies estiment
28:21que l'Etat hébreu
28:22fait le choix délibéré
28:23de priver les Gazaouis
28:24des moyens de leur survie
28:25une cinquantaine de Palestiniens
28:27sont morts dans ces conditions
28:29ces derniers jours
28:29sans surprise
28:31une motion de censure
28:31qui visait le gouvernement
28:32Bayrou
28:33la septième
28:33depuis sa nomination
28:34a été rejetée
28:35aujourd'hui par les députés
28:36et très largement
28:37elle a été soutenue
28:38par les insoumis
28:39et les écologistes
28:40après le rejet
28:41des discussions
28:42sur la loi agricole
28:43dite Duplon
28:44la semaine dernière
28:45et puis rendez-vous
28:47dès demain
28:47pour le phénomène
28:48Louise Boisson
28:49à Roland-Garros
28:50la française de 22 ans
28:51361ème mondiale
28:53qualifiée en demi-finale
28:54du tournoi
28:55après sa victoire
28:55cet après-midi
28:56contre la russe
28:57Andréva
28:576ème mondiale
28:58elle affrontera
28:59l'américaine Coco Gauffe
29:012ème mondiale
29:01pour une place
29:02en finale demain
29:03France Info
29:0620h-21h
29:08les informés
29:09Agathe Lambret
29:10Jean-Rémi Baudot
29:112ème grande partie
29:12de ces informés
29:13avec François Reinhardt
29:14journaliste chroniqueur
29:15au Nouvelle Obs
29:16avec Olivier Beaumont
29:17chef adjoint du service politique
29:18du Parisien
29:19aujourd'hui en France
29:19avec Elisabeth Pinault
29:21grand reporter
29:22à l'agence Reuters
29:23pour Matignon
29:23et l'Elysée
29:24et Franck Moises
29:25journaliste à Libération
29:26et on parlait
29:27de ce sondage
29:28IFOP
29:28qui montre
29:29que les communes rurales
29:30les banlieues
29:31se sentent oubliées
29:31par Emmanuel Macron
29:32tandis qu'Edouard Philippe
29:34cible son inaction
29:36Franck Boisise
29:37est-ce qu'Emmanuel Macron
29:38est passé du président des villes
29:39au président des villes immobiles ?
29:42Pour essayer d'en rester au fait toujours
29:44est-ce qu'il y a eu
29:45sous les deux mandats
29:46d'Emmanuel Macron
29:47une grande loi
29:48sur le logement
29:49ou sur l'urbanisme
29:50qui sont quand même
29:50des domaines
29:51et des questions essentielles
29:52qui se posent
29:54à la périphérie des villes
29:55comment est-ce qu'on se loge
29:57à quel prix est-ce qu'on se loge
29:58quels sont les avantages
30:00ou les aides
30:00qu'on peut donner
30:01en matière de logement
30:02à part en tirer
30:03que c'était un pognon de dingue
30:04qui était souvent
30:05distribué en la matière
30:06on n'a pas eu
30:07de véritables lois
30:07quand le même Borloo
30:08qu'on évoquait tout à l'heure
30:09pour son plan
30:10sur les banlieues
30:11qui finalement
30:12n'a jamais vu le jour
30:13était le père
30:14d'un autre plan
30:15sous les banlieues
30:16sous Chirac
30:16qui lui
30:16avait beaucoup joué
30:17dans la réhabilitation urbaine
30:19donc ça c'est pour l'aspect
30:20ville-père urbaine
30:21pour ce qui est de la ruralité
30:22là aussi
30:23tenons-nous en au fait
30:24les agriculteurs
30:25étaient dans la rue
30:26il n'y a encore pas si longtemps
30:27que ça
30:27parce qu'ils réclamaient
30:28l'application
30:29d'une série de mesures
30:30qui étaient attendues
30:31sur les transmissions
30:31des exploitations agricoles
30:32sur le revenu agricole
30:34sur les subventions
30:35donc on a l'impression
30:36d'un rendez-vous manqué
30:38avec une série
30:39de catégories d'acteurs
30:40qui vivent
30:41soit à la périphérie
30:41des villes
30:42soit dans la ruralité
30:43qui se sentent
30:45orphelins
30:45ou en tout cas déçus
30:46de mesures
30:47qu'ils attendaient
30:48et qui n'ont jamais
30:49été prises
30:49donc ceux-ci se retrouvent
30:50peut-être dans le sondage
30:51qui aujourd'hui apparaît
30:53peut-être comme un inventaire
30:54du quinquennat
30:56ou des quinquennats Macron
30:57mais qui en tout cas
30:58stigmatise
31:00ou plutôt montre
31:01et pointe
31:02des manquements évidents
31:03dans la politique
31:04qui a été menée jusqu'à présent
31:05François Renard
31:06vous qui êtes entre Paris
31:07et un peu la campagne aussi
31:08comment est-ce que c'est perçu
31:10le regard des gens
31:11que vous rencontrez
31:12sur le macronisme
31:13sur Emmanuel Macron
31:14je suis dans un tout petit bout
31:15de Normandie
31:15qui est plutôt macroniste
31:17bizarrement
31:17parce qu'il y a plein de
31:19RN partout
31:19c'est le dernier bastion
31:20voilà c'est un petit bastion
31:22qui est plutôt macroniste
31:23par ailleurs
31:24il me semble que
31:25pour tempérer
31:25alors bien sûr
31:27les gens qui disent
31:28qu'ils préféraient avant
31:30qu'ils vivent moins bien
31:31aussi
31:31il faut respecter
31:32ce qu'ils disent
31:33mais il y a
31:34un sentiment général
31:36je pense
31:37qui est européen
31:38qui est
31:38avant c'était mieux
31:39et maintenant c'est moins bien
31:40on entend ça
31:40tout le temps
31:41tout le temps
31:43sur n'importe quoi
31:44il y a toujours
31:45cet aspect là
31:46donc il y a une espèce
31:46de pessimisme
31:47sur le bilan de Macron
31:48je remarque effectivement
31:50qu'il était parti
31:52avec l'idée du grand dépassement
31:53de la droite et de la gauche
31:54c'était ça l'idée de départ
31:55c'était un bloc de progrès
31:57qui allait de l'avant
31:57etc
31:57et finalement
31:59il se retrouve avec
31:59un gouvernement
32:00qui est plutôt à droite
32:01même si Bayrou
32:03était censé représenter
32:04un centrisme
32:05donc là
32:05de ce côté là
32:06le bilan de Macron
32:07est plutôt maigre
32:08mais sur le côté
32:09quand Edouard Philippe
32:10dit il n'y a pas de grand souffle
32:11etc
32:11qui porte un grand souffle
32:13aujourd'hui
32:13qui ?
32:14je ne sais pas
32:15où y a-t-il
32:17dans la classe politique
32:18une offre politique
32:19qui fasse rêver
32:21où on se dit
32:21ça va de l'avant
32:22etc
32:22il y a
32:24à l'extrême gauche
32:25il y a LFI
32:26qui a un programme
32:27etc
32:27mais on ne sait pas très bien
32:28ce que ça donnerait concrètement
32:30de l'autre côté
32:31à l'extrême droite
32:31le RN
32:32je remarque
32:33qu'ils n'ont aucune cohérence idéologique
32:34plus personne n'a de cohérence idéologique
32:36le RN
32:37personne ne sait aujourd'hui
32:38si c'est un parti
32:40qui est pour l'intervention forte
32:41de l'État
32:42et un parti social
32:42ce que prétendait Marine Le Pen
32:45il y a quelques années
32:45ou Bardella
32:46qui est maintenant
32:47ultra-libérale
32:48et donc
32:49on est dans un espèce de
32:52je trouve qu'aujourd'hui
32:53la France est dans un flou idéologique
32:54qui fait assez peur
32:55donc
32:56tout ça pour vous dire
32:57que le bilan de Macron
32:58n'est peut-être pas terrible
32:58mais je ne vois pas
32:59où il y a quelque chose
33:01qui fasse rêver
33:01ou quelque chose
33:02qui nous donne envie
33:03d'aller du côté de l'avenir
33:04pour l'instant
33:05ce n'est pas très clair
33:06excusez-moi de vous déprimer
33:07alors déjà
33:09moi qui suis
33:10plusieurs présidents
33:12un président en fin de mandat
33:13il est rarement populaire
33:14il est toujours détesté
33:15mais il redevient après
33:17j'ai fait la fin de Chirac
33:19c'était le roi fainéant
33:20la fin de Nicolas Sarkozy
33:22la fin de François Hollande
33:24et on est à la fin de Macron
33:25et on applaudit rarement
33:27le président
33:28qui est en fin de mandat
33:29mais deux ans avant la fin de mandat
33:30ça c'est une chose
33:31ça c'est une chose
33:32alors pour Emmanuel Macron
33:34alors là
33:34il essaye de répondre
33:36il a fait l'autre jour
33:37sur TF1
33:38d'ailleurs
33:38il a fait assez peu son bilan
33:40parce qu'il a été surtout
33:41très critiqué
33:42pendant 3h15
33:43et il a essayé de dire
33:44quand même qu'au départ
33:45quand il est arrivé
33:46on lui disait
33:46emploi et terrorisme
33:48et que ces deux mots
33:49voilà il a répondu
33:50à ces deux mots là
33:51il n'y a pas eu
33:51d'attentat terroriste
33:52et il a réussi
33:54sur le plan de l'emploi
33:55c'est quand même
33:56là qu'il dit
33:58avoir le mieux réussi
33:59c'était exactement
34:00l'objet de sa visite
34:03dans le nord de la France
34:05il y a deux jours
34:05il est allé voir
34:07une maison France Service
34:08ça les maisons France Service
34:09c'est vraiment lié
34:10à la crise des gilets jaunes
34:11il en a créé
34:13dans toute la France
34:14exactement
34:14et puis
34:15il est allé visiter
34:16la vallée de la batterie
34:18l'arrêt industrialisation
34:20c'est aussi
34:21l'attractivité de la France
34:23qui est le pays
34:23le plus attractif d'Europe
34:25alors avec des nuances
34:26etc
34:26en tout cas voilà
34:27on voit le verre plein
34:29ou le verre vide
34:30Emmanuel Macron
34:31essaye de défendre son bilan
34:33mais en effet
34:34tout le monde s'en détache
34:35c'est incontestable
34:35à commencer par Edouard Philippe
34:37qui prononce à peine son nom
34:38Gabriel Attal
34:39ne veut plus de sa photo
34:40enfin on voit bien
34:41qu'il y a vraiment
34:41un détachement
34:42et oui le macronisme
34:43va décéder avec Emmanuel Macron
34:45c'est normal
34:46c'est même de la sémantique
34:47maintenant il faut créer
34:50quelque chose
34:50il n'est pas près de moi
34:51non plus
34:51il est quand même jeune
34:52c'est un peu jeune
34:53je parlais du mot
34:53il pourrait redire
34:55le macronisme va peut-être
34:56faire des petits
34:57même si c'est vrai
34:57que pour l'instant
34:58tout le monde ne s'en revendique
34:59pas juste
34:59Elisabeth vous disiez
35:00qu'Emmanuel Macron avait dit
35:01oui moi j'ai été élu
35:02sur la lutte contre le terrorisme
35:03et l'économie
35:04moi je me rappelle surtout
35:05qu'il a été élu
35:05sur la lutte contre
35:06l'assignation à résidence
35:08est-ce que c'est pas
35:09je sais pas
35:10la trahison originelle
35:11un président qui prétend
35:13qu'il va lutter
35:13contre l'assignation à résidence
35:15et aujourd'hui
35:17ces sondages
35:18ces études
35:19qui montrent
35:19qu'il y a toujours
35:20un mal-être aussi profond
35:21en banlieue
35:22dans les zones rurales
35:23les émeutes
35:24de plus en plus violentes
35:25qui montrent bien
35:26que le problème
35:26n'a pas été purgé
35:27Olivier Beaumont
35:28c'est pas ça
35:30le péché originel ?
35:31c'est le péché originel
35:33mais d'autres avant lui
35:34ont eu ce même problème
35:36c'est-à-dire que
35:36quand on est au sommet
35:38de l'état
35:38on est accaparé
35:39par
35:4010 000
35:4110 000 obligations
35:43dans la journée
35:44ne serait-ce que
35:45les obligations internationales
35:45qui occlument
35:4650 à 60%
35:47de son agenda
35:48ça c'est la réalité
35:49de la vie
35:50d'un président
35:50de la république
35:52encore plus
35:52quand on n'a pas de majorité
35:53c'est les deux tiers
35:54de son agenda de juin
35:55voilà
35:56et puis
35:57et puis voilà
35:58l'Elysée
36:00c'est quand même
36:00un palais
36:01qui isole
36:01qui enferme
36:02et c'est très compliqué
36:04de résister à ça
36:04et lui pensait effectivement
36:06cette promesse originelle
36:07lorsqu'il arrive à l'Elysée
36:09parce que lui
36:10ne vient pas
36:10de la vie politique
36:12il n'a pas
36:12le cursus honorum
36:14du candidat
36:16qui est passé
36:17par différents mandats
36:19qui a souffert
36:20qui a connu
36:21des échecs politiques
36:22avant de se confronter
36:23à la magistrature suprême
36:25et donc voilà
36:26il pensait
36:27qu'il allait
36:28d'un coup de baguette magique
36:30et d'un claquement de doigts
36:30arriver à bousculer tout ça
36:32on se souvient
36:33qu'il allait bousculer
36:34toute l'administration
36:35le spoil système
36:36à la française
36:36qu'il a essayé
36:37de mettre en place
36:39de mettre au pas
36:39les administrations
36:40les directeurs d'administration
36:41on voit bien aujourd'hui
36:41que c'est encore eux
36:42qui dirigent le pays
36:44donc c'est très compliqué
36:45une dernière remarque
36:46quand même
36:47le bilan est très critiqué
36:49par ceux
36:50qui sont de son propre camp
36:51et qui quand même
36:52je les inviterai
36:53un petit peu de modestie
36:54qui ont été aux affaires aussi
36:55puisqu'ils ont été
36:56les premiers ministres
36:57démenés de Macron
36:58donc on a aussi envie de leur dire
36:58très bien
36:59c'est le président de la République
37:00mais les chefs du gouvernement
37:01ceux qui exécutent
37:02qui sont censés donner
37:05l'énergie
37:06d'initiative gouvernementale
37:07ce sont les premiers ministres
37:07Edouard Philippe
37:08il a été premier ministre
37:09pendant quand même
37:10très très longtemps
37:11Gabriel Attal
37:12beaucoup moins de temps
37:13il fait ce qu'il reproche
37:13à Rotaillot
37:14il critique maintenant
37:14qu'il est dehors en fait
37:15oui voilà
37:16et ce qui est plus grave
37:18j'ai envie de dire
37:18c'est ce que beaucoup
37:19reproche Edouard Philippe
37:20c'est d'ailleurs
37:20en gros là pendant deux ans
37:21il ne se passera plus rien
37:22tout ça
37:23mais si on a le sens
37:24de l'état
37:24et de la responsabilité
37:25on n'est pas ça
37:26et ben voilà
37:27on fait des propositions
37:28et on essaie d'aider
37:29ceux qui sont en commande
37:30en tout cas
37:31en leur faisant des propositions
37:32pour peut-être sortir des crises
37:33allez on va passer
37:34au dernier thème
37:35des informés
37:36Agathe
37:37avec cette drôle d'idée
37:38de l'académie de Dijon
37:40qui fait grincer pas mal de dents
37:41oui l'académie de Dijon
37:42on va lancer une expérimentation
37:43qui consiste à permettre
37:44à les enseignants
37:46d'autres matières
37:47d'enseigner le français
37:48sans diplôme spécifique
37:50mais après un entretien
37:51un simple entretien
37:52d'une demi-heure
37:53une proposition
37:54qui met en colère
37:55les syndicats
37:56écoutez Sophie Vénétité
37:57secrétaire générale
37:58du SNEF FSU
37:59premier syndicat
38:00des collèges et lycées
38:01je suis très en colère
38:02de voir à quel point
38:04le rectorat de Dijon
38:05méprise finalement
38:06le métier d'enseignant
38:07en laissant croire
38:08qu'on peut devenir
38:10professeur de français
38:11sur la base
38:12d'un simple intérêt
38:13pour la discipline
38:15sur la base
38:15d'un oral
38:16de 30 minutes
38:17et qu'on pourrait ainsi
38:19finalement
38:19devenir professeur de français
38:20être devant des élèves
38:22juste sur cette base là
38:24c'est faux
38:24alors qu'en pensent
38:26les parents d'élèves
38:27est-ce que c'est
38:28aussi simple
38:29que ça
38:30écoutez
38:30Laurent Zamekowski
38:32vice-président
38:32et porte-parole
38:33de la PEP
38:34malheureusement
38:35aujourd'hui
38:36la pénurie
38:36fait que
38:38vous arrivez
38:39par exemple
38:40pour le primaire
38:41avec un pack plus 3
38:41et un casier judiciaire vierge
38:43vous êtes pris
38:44je dirais
38:44bah oui
38:45c'est pas l'idéal
38:46mais dans la réalité
38:47c'est presque moins pire
38:49que ce qui se fait déjà
38:50presque moins pire
38:51que ce qui se fait déjà
38:52peut-on en même temps
38:54s'improviser
38:54prof de français
38:55en 30 minutes
38:56qu'est-ce que cela dit
38:57de nos écoles
38:58cette expérimentation ?
39:0030 minutes François Renard
39:01présenté comme ça
39:04on a tous lu la même info
39:05c'est une dépêche de l'AFP
39:06donc c'est tout à fait sérieux
39:07c'est une agence très sérieuse
39:08mais j'ai un doute
39:09j'arrive pas à croire
39:10ou alors c'est un coup de com'
39:12du rectorat
39:13parce que j'arrive pas
39:14la chose paraît tellement absurde
39:16de dire
39:16on va former un prof de français
39:17en 30 minutes
39:18bon alors donc
39:19il y a déjà cette chose là
39:20je voudrais voir
39:20je voudrais entendre
39:21la parole du rectorat
39:22qui dise concrètement
39:23c'est comme ça
39:23que ça va se passer
39:24vous avez entendu
39:24ce que dit le membre de la PEP
39:26il dit on recrute bien
39:27des enseignants
39:27qui n'ont même pas
39:27de formation d'enseignants
39:28c'est juste
39:29et alors donc
39:29donc effectivement
39:30ça c'est le rectorat
39:31et effectivement
39:32d'autre part
39:32derrière ça
39:33il y a le problème
39:34de la pénurie de profs
39:35et ça c'est évidemment
39:36un énorme drame
39:38qui n'est jamais réglé
39:39on s'est dit
39:39tous les deux ans
39:40les ministres successifs
39:42disent désormais
39:43on va recréer une attractivité
39:45du métier etc
39:45alors que c'est quand même
39:47un beau métier
39:47il y a des tas de profs
39:48qui nous entendent
39:48c'est quand même
39:49le métier de la transmission
39:50c'est quand même merveilleux
39:51il n'est pas très loin
39:52du métier de journaliste
39:53on fait quelque chose
39:54qui est de cet ordre là aussi
39:55on essaie de transmettre
39:55des connaissances qu'on a
39:56et par ailleurs
39:58je voyais
39:58il y avait un sondage
39:59qui était paru
39:59il y a deux ans
40:00qui disait que
40:0172% des profs
40:03sont contents de leur sort
40:04ils sont contents
40:05de leur métier
40:05ils sont contents
40:05de faire leur travail
40:06et il n'y en a que 15%
40:08qu'ils conseilleraient
40:09à leur entourage
40:10c'est étonnant
40:11c'est à dire
40:11je ne sais pas
40:13ce qu'il y a derrière ça
40:13est-ce que ça veut dire
40:14il y a l'esprit de sacrifice
40:15moi je le fais
40:15mais c'est mal payé
40:16on sait tous ça
40:17c'est mal payé
40:18c'est compliqué
40:18les parents d'élèves
40:19c'est compliqué
40:20l'administration
40:21c'est compliqué
40:21etc
40:22toutes ces choses là
40:23mais en même temps
40:23il y a 72%
40:25qui sont contents
40:26de le faire
40:26et tant mieux
40:26on est tous
40:27d'anciens élèves
40:29on a tous des souvenirs
40:29de profs merveilleux
40:30qu'on a eus
40:31et on est content
40:31qu'il y ait encore
40:32des profs merveilleux
40:33avec des élèves
40:33qui les écoutent
40:34et tout ça
40:34François
40:3572%
40:36qui sont heureux
40:37de ce qu'ils sont
40:38mais alors qu'avant
40:39c'est un métier
40:40qui s'exerçait à vie
40:41un petit peu comme
40:41le métier d'infirmière
40:42ou d'infirmier
40:43ce sont des métiers
40:44aujourd'hui
40:45qui ne s'exercent plus
40:46à vie
40:46et dont on voit
40:47des sorties
40:48en cours de carrière
40:49ce qui est une nouveauté
40:49par rapport au passé
40:51et donc ce qui montre bien
40:52quand même
40:53qu'il y a une forme
40:54de dégradation
40:55de la perception
40:55et du statut
40:56de ce que représentent
40:58les professeurs
40:59dans la société
40:59de 2025
41:00et finalement
41:03alors quand on va
41:03en profondeur
41:04dans ce qu'annonce
41:05l'Académie de Dijon
41:05d'ailleurs
41:06c'est une mesure
41:06qui ne devrait être valable
41:07que pour un an
41:08et sur une soixantaine
41:09de postes
41:10mais pour autant
41:10qu'on puisse avoir
41:11une idée de cette nature là
41:12je me suis presque dit
41:14on a des aires médicaux
41:15est-ce qu'on va demander
41:15par exemple
41:16à des vétérinaires
41:17s'ils ont envie
41:17de faire médecin
41:18de devenir médecin
41:18pendant un an
41:19parce qu'il y a
41:20un désert médical
41:20quelque part
41:21je ne dirais pas
41:21me faire vacciner
41:22c'est ce transfert
41:24qui est extrêmement préoccupant
41:25quand on peut se dire
41:26que sur un des plus gros ministères
41:28et un des plus gros budgets
41:29de la nation
41:29le budget de l'enseignement
41:30on peut quand même
41:31programmer
41:32les sorties
41:33d'écoles d'enseignants
41:35de façon à ne pas avoir
41:36une pénurie
41:36de cette nature là
41:37parce que d'un autre côté
41:38et là les parents
41:39d'élèves
41:40qui sont sensibles
41:40c'est qu'il y a une urgence
41:42pour que les élèves
41:43puissent passer
41:44dans de bonnes conditions
41:44le bac français
41:45le point de départ
41:46de cette histoire là
41:47c'est aussi ça
41:48c'est cette pénurie
41:49qui va finalement
41:50désavantager
41:51certains élèves
41:51qui risquent de se retrouver
41:53dépourvus
41:53de profs de français
41:55pendant une année charnière
41:57qui est l'année de première
41:58alors autant Emmanuel Macron
41:59a délaissé les banlieues
42:00Olivier Beaumont
42:01autant les enseignants
42:02l'école
42:03il a essayé
42:04de trouver des mesures
42:05il a augmenté
42:06les enseignants
42:07il a essayé
42:07de recruter des professeurs
42:08oui des mesures
42:09des mesures essentiellement
42:11sur le pouvoir d'achat
42:12des enseignants
42:14par contre
42:15tous ceux qui se sont
42:16succédés
42:17rue de Grenelle
42:18depuis 2017
42:18on peut commencer
42:20par Jean-Michel Blanquer
42:21qui a eu le mandat
42:22le plus long
42:23à la tête du ministère
42:25de l'éducation nationale
42:26jusqu'à Elisabeth Borne
42:27aujourd'hui
42:27on voit que ce sont
42:28des parcours
42:28qui sont quand même
42:29très tourmentés
42:30Papendiaï
42:31souvenons-vous
42:31comme ça
42:31ça a été très compliqué
42:33la réforme du bac
42:34parcours sup
42:35on voit bien que tout ça
42:36ne fonctionne pas
42:37donc Emmanuel Macron
42:38a toujours dit
42:39que la question de l'école
42:40était une question
42:40un enjeu de priorité nationale
42:43mais on voit
42:45là aussi
42:45on parle du bilan
42:46qu'aujourd'hui
42:47on en est là
42:48c'est-à-dire que
42:49on théorise quand même
42:51l'échec du système
42:52en voulant proposer
42:54à des personnes
42:55qui ont eu un minimum
42:56de formation littéraire
42:57de pouvoir être formées
42:58comme profs de français
43:00d'une manière accélérée
43:01en 30 minutes
43:01moi j'ai fait
43:02avant de faire des études
43:03de journalisme
43:03et de sciences politiques
43:05j'ai fait pendant plusieurs années
43:06des études de lettres modernes
43:07je ne pourrais pas
43:09m'improviser
43:09professeur de français
43:10c'était quelque chose
43:12de très exigeant
43:12et en plus se dire
43:13que se joue derrière
43:14l'examen du bac
43:15pour les premières
43:17voilà
43:17c'est quand même
43:18un nivellement vers le bac
43:19qu'on théorise
43:21et qu'on
43:21voilà
43:22sur lequel on met un tampon
43:23alors oui
43:23ce sera
43:24reconductible tous les ans
43:26c'est pas des postes à vie
43:28mais quand même
43:28je trouve qu'en arriver là
43:29et que le rectorat
43:30soit autorisé
43:31de prendre cette initiative
43:32et que
43:33en tout cas
43:33je n'ai pas entendu
43:34des réactions du ministère
43:35de l'éducation nationale
43:35à l'heure où on se parle
43:36je trouve ça juste délirant
43:38bon allez
43:38les informés
43:39on se retrouve dans un instant
43:40dans un instant
43:41ce sont les cartes blanches
43:42juste après un fil info
43:4420h
43:45bientôt 47
43:46le fil info
43:46d'Emmanuel Langlois
43:47Eric Lombard
43:49confirme la suspension
43:50du dispositif
43:51d'aide à la rénovation énergétique
43:53ma prime rénove
43:54en raison
43:54dit-il
43:54d'un encombrement
43:56dû à des demandes
43:57nombreuses
43:57et d'un excès de fraude
43:59c'est ce qu'explique
44:00le ministre d'économie
44:01qui assure aussi
44:01vouloir le rétablir
44:03ce dispositif
44:04avant la fin
44:05de cette année
44:06lui est soupçonné
44:07d'avoir commandité
44:08toute une série
44:09d'enlèvements
44:10dans le milieu
44:10des crypto-monnaies
44:11dans le rap
44:11avec séquestration
44:13du cofondateur
44:13de la société Ledger
44:15David Ballant
44:16un franco-marocain
44:18de 24 ans
44:18a été arrêté au Maroc
44:19l'homme faisait l'objet
44:21d'une notice rouge
44:22d'Interpol
44:235 nouveaux décès
44:24imputés au chikungunya
44:26à la réunion
44:26ce qui porte à 20
44:27le nombre de morts
44:28liés à l'épidémie
44:29qui est pourtant
44:30en phase de décroissance
44:31si l'on n'a pas
44:32santé publique France
44:33alors que les cas
44:33avaient explosé
44:35à partir de mars dernier
44:37sur l'île
44:37et puis la Bulgarie
44:39bientôt à son tour
44:40dans la zone euro
44:41la commission européenne
44:42donne son feu vert
44:43et annonce que le pays
44:44remplit toutes les conditions
44:45pour adopter
44:46la monnaie unique
44:47au 1er janvier prochain
44:483 ans après l'entrée
44:50de la Croatie
44:50ce qui en fera donc
44:51le 21ème membre
44:53de la zone euro
44:54duel au sommet
44:55sur le central
44:56à Roland-Garros
44:57ce soir
44:57le finaliste sortant
44:58Alexander Zverev
44:59est opposé
45:00à Novak Djokovic
45:01triple vainqueur
45:03du grand chlam parisien
45:04l'allemand mène
45:05deux jeux à un
45:06dans le premier set
45:07et puis le vainqueur
45:08sera opposé
45:08à Yannick Siner
45:09l'italien numéro 1 mondial
45:10la révélation française
45:12Loïse Boisson
45:13dans le tableau féminin
45:14affrontera elle demain
45:15en demi-finale
45:16l'américaine
45:17Coco Gauffe
45:18France Info
45:2020h21h
45:24Les informés
45:25Agathe Lambret
45:26Jean-Rémy Baudot
45:27à 20h48
45:29on est sur France Info
45:30pour cette dernière partie
45:31Les informés
45:31avec Franck Boisys
45:33de Libération
45:33Elisabeth Pinault
45:34de l'agence Reuters
45:36Olivier Beaumont
45:37du Parisien
45:37aujourd'hui en France
45:38et François Reynard
45:38du Nouvelle Obs
45:39et donc c'est l'heure
45:40des cartes blanches
45:41et on commence avec vous
45:42François Reynard
45:44la nouvelle affaire d'Ati
45:45Oui alors nouvelle affaire d'Ati
45:46c'est la une de l'Obs de demain
45:47donc il y a eu
45:49une première affaire d'Ati
45:50qui était liée à Renault
45:51c'est quand il y a eu l'affaire
45:52avec Carlos Ghosn
45:53etc.
45:54il y a une affaire qui est sortie
45:55qui est que
45:55Rachida Dati aurait
45:57il y a une information judiciaire
45:58donc aurait au conditionnel
45:59reçu 900 000 euros
46:01de Renault
46:02et dans cette histoire là
46:03grâce aux enquêtes
46:04qui ont été faites
46:05etc.
46:05nos investigateurs
46:06alors c'est le nouvel obs
46:07Clément Lacombe
46:08et complément d'enquête
46:09à France 2
46:09qui ont réussi à trouver
46:10une autre affaire
46:11dans l'affaire
46:12qui est que
46:13quand elle était députée
46:14au Parlement européen
46:142010-2011
46:16elle a touché
46:16en deux fois
46:17300 000 euros
46:18de GDF
46:20le gaz de France
46:22Enedis
46:22actuellement
46:23elle a touché
46:24cet argent là
46:25et ce qui est évidemment
46:26très grave
46:26puisqu'elle était
46:27députée au Parlement européen
46:30à ce moment là
46:30qu'elle ne devait pas
46:31toucher cet argent là
46:31et que par ailleurs
46:32on trouve des tas d'amendements
46:34qui vont dans le sens
46:35des intérêts
46:36de l'entreprise
46:38donc ça veut dire
46:39ça s'appelle du lobbying
46:40c'est interdit
46:41et par ailleurs
46:42il y a une autre faute
46:43qu'on peut reprocher
46:44à Rachida Dati
46:44c'est que
46:45quand il y a eu
46:48des doutes là-dessus
46:49elle a été reçue
46:49par le président
46:49du Parlement européen
46:50et elle a
46:51nié absolument
46:52pas du tout
46:53j'ai jamais touché
46:53l'argent etc
46:54dans le nouvel obs
46:55de demain
46:55et dans le complément
46:57d'enquête
46:57demain soir
46:57sur France 2
46:58il y a la preuve de ça
46:59donc voilà
46:59c'est la nouvelle affaire
47:00d'Ati
47:01alors est-ce qu'une fois de plus
47:02cette affaire va lui glisser
47:04comme l'eau sur les plumes
47:05du canard
47:05est-ce que c'est un peu ça
47:06quand même à chaque fois
47:07Elisabeth Pinault
47:08oui
47:08il y a une échéance
47:10qui est la mairie de Paris
47:11tout de même
47:11on est à un an
47:12des municipales
47:13elle a montré
47:14sa détermination
47:15à vouloir succéder
47:16à Anne Hidalgo
47:17pourquoi pas
47:18une candidature unique
47:19de la droite
47:20et du centre
47:20donc elle veut essayer
47:21d'englober Renaissance
47:23qui est bien ennuyée
47:24y compris à cause
47:25de ces questions judiciaires
47:27elle peut se voir empêchée
47:29avant l'élection
47:30ou juste après
47:31et donc
47:31ce qui entraînerait
47:32tout le camp
47:34du centre
47:35et d'ailleurs
47:36hier soir
47:36j'étais au meeting
47:38de Pierre-Yves Mournazel
47:40qui est un candidat centriste
47:41en présence d'Edouard Philippe
47:42d'ailleurs
47:42qui a improvisé
47:44un discours
47:45sur la scène
47:45comme quoi
47:46voilà
47:47il ne faut pas insulter l'avenir
47:48il y a un candidat
47:50central
47:50en tout cas
47:51un candidat pour horizon
47:52au cas où
47:53et puis
47:53ensuite on verra
47:55ce qui se passe aussi
47:55au parti socialiste
47:56à la France insoumise
47:57il y a une primaire
47:58socialiste
47:59le 30 juin
48:00enfin en tout cas
48:00le cas d'Ati
48:02dégouline
48:04sur la mairie de Paris
48:05un petit mot
48:06Franck Boisiz
48:06si j'ose dire
48:07c'est pas le seul cas d'Ati
48:08parce qu'il y a une troisième affaire
48:09Rachida Dati
48:10qui était sortie par Laurent Léger
48:12à Libération
48:13qui concerne
48:14j'allais dire
48:15son coffret à bijoux
48:15puisqu'il est apparu
48:17au cours de l'enquête
48:18qu'a mené Laurent
48:19qu'elle était en possession
48:20d'à peu près 500 000 euros
48:21de bijoux
48:22dont on se demande
48:23jusqu'à présent
48:25ils n'ont pas été déclarés
48:26à la haute autorité
48:26de transparence
48:27de la vie publique
48:28les ministres doivent faire
48:29une déclaration
48:30dont la deadline
48:31la date limite
48:32est à la fin du mois de juin
48:34et on verra si cette fois-ci
48:35dans sa déclaration
48:35Rachida Dati
48:37aura intégré
48:38cet élément
48:39de son patrimoine
48:40puisque ses bijoux
48:41font partie de son patrimoine
48:42qui jusqu'à présent
48:43n'y figurez pas
48:44autre carte blanche
48:46Elisabeth Pinault
48:47vous nous parlez
48:47de Jordan Bardella
48:48qui se cherche
48:50une stature
48:51internationale
48:52il est aux Émirats Arabes Unis
48:54cette semaine
48:54il a mis
48:56quelques petites photos
48:57sur X
48:58il parle de lutte
48:59contre le terrorisme
49:00de coopération
49:00avec l'Europe
49:01il y est dans le cadre
49:02du groupe
49:03les Patriotes
49:03qu'il dirige à Strasbourg
49:04et ce n'est pas
49:06son premier voyage
49:06enfin voilà
49:07on voit que
49:07Marine Le Pen
49:09officiellement
49:10reste la candidate
49:11il n'est que le plan B
49:12en tout cas
49:13il est allé en Israël
49:15il n'y a pas si longtemps
49:16il était en Grèce
49:16la semaine dernière
49:17il est allé aux Etats-Unis
49:18on voit qu'il cherche
49:19en tout cas
49:20à préparer
49:21une éventuelle candidature
49:23en prenant
49:24un petit peu
49:24de poids
49:26sur son volet
49:28international
49:28François Reynard
49:30ce qu'il faut ajouter
49:31là-dessus
49:32c'est que
49:32lui quand il dit
49:33j'y vais
49:33parce que
49:34les Émirats
49:35luttent contre
49:35les frères musulmans
49:36effectivement
49:37c'est ça l'idée
49:37ce qu'il défend
49:39en tout cas
49:39c'est effectivement
49:40les Amirats Arabes Unis
49:41qui sont liés
49:43à la politique extérieure
49:44de l'Arabie Saoudite
49:45c'est à peu près
49:45la même politique extérieure
49:46et leur ennemi
49:47c'est le Qatar
49:48et les frères musulmans
49:49donc il y a ça derrière
49:50et à part ça
49:51je crois qu'il y a
49:51une affaire bancaire aussi
49:52parce que je pense
49:53que Elisabeth
49:54sait ça mieux que moi
49:54mais je pense
49:55qu'au Rassemblement National
49:56il y a toujours
49:56des problèmes d'argent
49:57et il y avait de l'argent
49:58qui avait été prêté
49:58par une émiratie
49:59donc il y va
50:01pour cette raison-là aussi
50:03et pour se donner
50:03effectivement la statue internationale
50:04C'est une banque émiratique
50:05qui avait prêté l'argent
50:06au Rassemblement National
50:07Juste une petite remarque
50:09effectivement
50:09il fait ses déplacements
50:11pour travailler
50:11sa statue internationale
50:12mais ce que je regrette
50:13c'est que systématiquement
50:15et encore cette fois-ci
50:16les journalistes
50:18qui couvrent
50:19le Rassemblement National
50:20et l'actualité
50:22de Jordan Bardella
50:23ne sont avisés
50:24qu'au moment
50:25où lui
50:25a mis les pieds
50:28sur le pays
50:29qu'il est en train
50:30de visiter
50:31et donc
50:31on apprend
50:32par sa communication
50:33toujours très léchée
50:34sur les réseaux sociaux
50:35qu'il vient d'atterrir là
50:37qu'il va rencontrer
50:38telle personne
50:38et tout
50:38mais c'est très peu couvert
50:40par les journalistes
50:41donc je regrette
50:43cette opacité
50:44quand même
50:44pardon
50:45on sait s'il a des journalistes
50:46avec lui
50:46je pense qu'il a dû embarquer
50:47ou faire venir
50:48un ou deux journalistes
50:49mais en tout cas
50:50c'est pas la caravane
50:51de deux journalistes
50:52en tout cas
50:52je sais que nous
50:54aux Parisiens
50:54on l'a découvert
50:55et d'autres aussi
50:56une fois que les photos
50:58ont été postées
50:59sur les réseaux sociaux
50:59de Jordan Bardella
51:00donc je trouve que
51:01sa manque de transparence
51:02c'est un petit peu opaque
51:03et au fond
51:03on ne sait pas trop
51:04on nous dit
51:05qui ils rencontrent
51:05mais on n'a rien
51:06sur le contenu
51:07de ces échanges
51:08comment lui
51:09il donne le champ
51:10justement par rapport
51:11à ses interlocuteurs
51:11donc voilà
51:12on reste un peu
51:13sur notre fin
51:13quand même je trouve
51:14et vous gardez la parole
51:15Olivier Beaumont
51:16parce que votre carte blanche
51:17elle concerne
51:18Michel Barnier
51:19je n'ose dire
51:20une candidature
51:21mais c'est bien de ça
51:23une question
51:24c'est trop sévère
51:26mais Michel Barnier
51:27alors on ne l'avait plus vu
51:29et entendu
51:30depuis le 13 décembre
51:31le jour où il a
51:31quitté le gouvernement
51:33et donné les clés de Matignon
51:35à François Bayrou
51:36et puis donc là
51:37il revient
51:38il a une actualité
51:39Michel Barnier
51:39il sort un livre
51:40qui s'intitule
51:41qui s'appelle
51:41ce que j'ai appris de vous
51:43et donc il raconte
51:44son parcours à Matignon
51:45et un peu plus aussi
51:46et c'est cette hypothèse
51:49en tout cas
51:49cette fenêtre
51:50qui ne ferme pas
51:51sur une possible candidature
51:53en 2027
51:54alors bon
51:55il dit
51:55voilà
51:57je suis prêt
51:57à servir mon pays
51:58il n'ira pas
51:59n'importe comment
52:00dans n'importe quelles conditions
52:01il faut qu'il ait
52:03un bon projet
52:03pour la France
52:04il faut qu'il soit capable
52:07de rassembler son camp
52:08mais bon
52:09encore un de plus
52:11je me suis mis
52:12à faire un petit décompte
52:13enfin un compte
52:14j'en suis à 11
52:15alors je ne vais pas tous
52:15vous les citer
52:15mais rien que pour le bloc central
52:16c'est-à-dire
52:17si on va de LR
52:18à Renaissance, Modem et Horizon
52:21en considérant qu'il n'y aura
52:22pas de la place
52:23pour tout cela
52:23sur la grille de départ
52:25s'ils veulent en tout cas
52:26pouvoir se qualifier
52:26au second tour
52:27donc à quoi joue
52:28Michel Barnier dans cette séquence ?
52:29Est-ce qu'ils ont le droit
52:30de se parrainer les uns les autres
52:31parce qu'il faut des parrainages
52:32il faudrait
52:32il y aura plus de candidatures
52:34que de parrainages
52:35je ne veux même pas rentrer
52:35dans ce détail-là
52:36mais ça va être très compliqué
52:37effectivement
52:37et en plus
52:38je suis très étonné
52:39parce que
52:40alors c'est pas un coup d'épée
52:42dans l'eau
52:42là il sort son livre
52:43mais ce que je peux vous dire
52:44c'est que ce que je sais
52:45c'est que dans les semaines à venir
52:46il va commencer à formuler
52:48des propositions
52:49qu'il va un peu tester
52:50dans l'atmosphère
52:51auprès de l'opinion
52:52auprès des français
52:53pour voir si ça
52:54si ça prend ou pas
52:55et Michel Barnier
52:56donc il se rêve
52:58à 74 ans
52:59c'est ça
53:00j'allais vous demander
53:00un destin présidentiel
53:02il a fait quelques mois
53:03à Matignon
53:03ça lui a donné des idées
53:04oui mais quelques mois
53:06mais pour quel résultat ?
53:07juste quand même
53:08l'été dernier
53:09Michel Barnier
53:09il fait le pied de grue
53:10à l'Elysée
53:11pour dire à Emmanuel Macron
53:13à Alexis Collère
53:13le secrétaire général de l'époque
53:14que s'il sera l'homme de la situation
53:16on sort de la dissolution
53:18il n'y a pas de plan A
53:19de plan B de plan C
53:20et donc Michel Barnier
53:21il fait en campagne
53:21très intense
53:22pour dire que c'est lui
53:23l'homme de la situation
53:24il va à Matignon
53:25et en fait
53:25il échec sur le budget
53:27parce qu'il va de reculade
53:28en reculade
53:28il accorde des concessions
53:29à tout le monde
53:30et puis finalement
53:31il n'arrive pas
53:31à faire entendre tout le monde
53:32et il est débarqué du gouvernement
53:34quelques mois plus tard
53:35donc il a échoué à Matignon
53:36c'est dire
53:37pourquoi espérer l'Elysée derrière ?
53:38allez Franck Boisys
53:39dernière carte blanche
53:40les géants chinois
53:41de la fast fashion
53:42dans le visage des commerçants
53:43je pensais juste
53:44au choc de l'actualité
53:45en parlant de
53:46Michel Barnier
53:47du décès de Nicole Croisys
53:48et de cette chanson
53:48parlez-moi de lui
53:49je vous emmène
53:52excusez-moi
53:52au sort de l'arène politique
53:53je vous emmène
53:53dans les coulisses de la fringue
53:56et pas la fringue
53:56la plus reluisante
53:57c'est une lettre ouverte
53:59de la Confédération Française
54:00du Commerce
54:01qui réunit plus de 200 enseignes
54:03et dans cette lettre ouverte
54:04elle demande carrément
54:05le déréférencement
54:06c'est-à-dire finalement
54:07une quasi interdiction de vente
54:08pour trois enseignes
54:10qui font véritablement débat
54:11dans ce pays aujourd'hui
54:12Shine
54:12l'enseigne de fast fashion
54:13de vêtements très peu chers
54:15et les deux plateformes
54:16de vente asiatiques
54:17Temu et AliExpress
54:18et finalement
54:19qu'est-ce que dit
54:20cette lettre ouverte
54:21au-delà du lobbying
54:23que font légitimement
54:24les commerçants français
54:25c'est que finalement
54:26le projet de loi
54:27qui a été examiné
54:28en début de semaine
54:29apparaît d'ores et déjà
54:31comme largement
54:32inefficace
54:33face à cette déferlante
54:34aussi bien des plateformes
54:36d'achat asiatiques
54:37que des produits asiatiques
54:39comme Shine
54:39que ça pose
54:41d'énormes problèmes
54:41en termes de paiement
54:42de l'impôt
54:43en termes de la TVA
54:43de droits de douane
54:44de surconsommation
54:45d'empreintes écologiques
54:46de ces produits-là
54:47et il y a un chiffre
54:48complètement dingue
54:49qui est donné
54:49par la Poste elle-même
54:50qui nous dit qu'aujourd'hui
54:5222% des colis
54:53qui sont acheminés
54:54vers la France
54:55de l'international
54:56sont des colis
54:57qui proviennent
54:58de ces marchands asiatiques
54:59et ça change aussi
55:00toute la logistique
55:01puisqu'il n'y a plus
55:01de grands entrepôts
55:03tout vient par la Poste
55:04donc le modèle Amazon
55:05est en train d'être aussi
55:06tué par ces chinois
55:09et cette atomisation-là
55:10a un coût environnemental
55:11qui est effectivement
55:12assez grand
55:12Allez, on s'arrête là
55:13Merci beaucoup Franck Boisiz
55:14A l'une de l'IB demain
55:15A l'une de l'IB demain
55:16Alors on a une une
55:18qui est assez sportive
55:19finalement
55:20parce qu'on revient
55:21sur la magnifique victoire
55:22de Loïs Boisson
55:23à Roland-Garros
55:25qui va lui ouvrir
55:26la poste demi-finale
55:26et on parle d'un cours magistral
55:28et puis on revient aussi
55:29sur les primaires OPS
55:30et on dit avantage fort
55:32Très bien
55:33Olivier Beaumont
55:33à l'une du Parisien
55:34aujourd'hui en France
55:34On revient bien sûr
55:35évidemment également
55:36sur l'exploit
55:37de Loïs Boisson
55:38à Roland-Garros
55:39et puis nous ouvrons
55:41le journal
55:42sur la révolution
55:43dans la TNT
55:44puisque nous allons
55:45certaines chaînes
55:46vont changer de canal
55:47Canal 16
55:48pour France Info TV
55:50et donc on va expliquer
55:51aux Français
55:52ce que ça va
55:53aux téléspectateurs
55:54ce que ça va changer
55:55dans leur quotidien
55:55Olivier Beaumont
55:56vous lis en librairie
55:57La tragédie de l'Elysée
55:58aux éditions
55:59Robert Laffont
55:59François Reynard
56:00rapidement
56:01Le Nouvel Obs
56:01La nouvelle affaire d'Ati
56:02j'en ai parlé
56:03et votre livre
56:04La grande histoire
56:06de la Russie
56:07chez Flammarion
56:08un grand merci aussi
56:09à Elisabeth Pinot
56:10grand reporter
56:10à l'agence Reuters
56:11vous suivez Matignon
56:12vous suivez l'Elysée
56:13et c'est toujours
56:14un plaisir de vous avoir
56:15allez on est en retard
56:16Agathe on se retrouve demain
56:17à demain
56:1818h30
56:18on rappelle
56:19votre interview politique
56:20à la radio
56:20et les amis