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  • il y a 5 jours
Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce lundi 16 juin autour d'Agathe Lambret et de Jean-Rémi Baudot.

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00:0020h, 21h, les informés, Agathe Lambret, Jean-Rémy Baudot.
00:05Bonsoir à tous, bienvenue dans les informés du soir, votre rendez-vous de décryptage, votre rendez-vous de débat à la radio sur France Info et le canal 16 de la TNT.
00:13Bonsoir Agathe.
00:13Bonsoir Jean-Rémy, bonsoir à tous.
00:15On parle de quoi ce soir ?
00:16Israël va-t-il faire tomber le régime iranien ?
00:19Benyamin Netanyahou n'exclut pas ce soir de tuer le guide suprême Ali Khamenei après 4 jours d'un conflit qui se poursuit.
00:25Ce soir, la télévision publique d'État iranienne a été bombardée par l'État hébreu.
00:31Jusqu'où ira l'escalade ?
00:32On en parle dans un instant avec Antoine Bassebousse, politologue et directeur de l'Observatoire des Pays Arabes, associé chez 4WAP Global.
00:39Bonsoir Antoine.
00:40Bonsoir Agathe.
00:41De gauche irréconciliable au sein d'un tout petit parti, est-ce ce que devient le parti socialiste ?
00:47Nous reviendrons sur ce congrès de Nancy qui a surtout étalé les divisions.
00:51Enfin, dans la carte blanche des informés, nous parlerons du retrait de la Légion d'honneur de Nicolas Sarkozy.
00:57Une décision rarissime à laquelle Emmanuel Macron s'était opposé.
01:01Autour de la table ce soir, nos informés, Alexandra Schwarzbrot, directrice adjointe de la rédaction de Libération.
01:07A vos côtés, Stéphane Vernet, rédacteur en chef délégué de Ouest France.
01:11Valérie Gaze, chef du service politique de RFI.
01:14Et François-Xavier Bourmeau, journaliste politique à l'Opinion.
01:17Bonsoir à tous les quatre, merci d'être avec nous.
01:19Les informés, c'est parti.
01:21Agathe, on en vient à ce quatrième jour d'escalade qui se poursuit entre Israël et l'Iran.
01:29Oui, les bombardements israéliens visent autant les cibles militaires et nucléaires
01:33que les lieux de pouvoir ou des bâtiments stratégiques.
01:36La télévision d'État iranienne a été ciblée tout à l'heure en plein direct.
01:41Quel est le but de cette guerre pour Israël ?
01:43Tout à l'heure, Benyamin Netanahou sur la chaîne américaine ABC n'a pas exclu de tuer,
01:49d'éliminer le guide suprême iranien Ali Khamenei.
01:53Tuer Khamenei mettra fin au conflit, a dit le Premier ministre israélien.
01:58Écoutez, l'ambassadeur d'Israël en France, Joshua Jarka,
02:02il était sur France Info et plus prudent sur les buts de guerre israéliens.
02:06C'était au micro de Fabienne Synthès.
02:09C'est une nouvelle guerre ? Non.
02:10Nous sommes déjà en guerre avec les Iraniens.
02:15C'est une opération qui a pour but de nous débarrasser,
02:18de débarrasser le Moyen-Orient, de la menace nucléaire iranienne
02:22et de la menace de ces missiles balistiques.
02:25Une offensive que la France n'a pas condamnée,
02:28que la France a même donné l'impression de soutenir.
02:31Emmanuel Macron a parlé du nucléaire iranien comme une menace existentielle,
02:35reprenant l'adjectif qu'il avait utilisé pour parler de la Russie.
02:39Emmanuel Macron qui a aussi assuré que la France participerait
02:42aux opérations de défense d'Israël si elle était en mesure de le faire.
02:46La France soutient-elle ?
02:47Israël, écoutez le Premier ministre interroger sur ce sujet
02:50en marge du salon aéronautique du Bourget.
02:53Nous avons exprimé qu'Israël a le droit de se défendre
02:57quand son existence est menacée en toutes circonstances.
03:01Sur la menace que l'Iran fait peser avec la préparation d'armes nucléaires
03:07à quelques jours ou à quelques semaines de distance,
03:12évidemment il y a une situation qui entraîne de notre part une compréhension.
03:16Comment expliquer le ton de la France ?
03:19Qui possède la clé de résolution du conflit ?
03:22Quel est l'objectif réel du gouvernement israélien ?
03:26Une chute du régime est-elle possible ?
03:28Antoine Bassebose, politologue associé chez Forward Global,
03:30directeur de l'Observatoire des Pays Arabes,
03:32vous êtes avec nous pour nous éclairer.
03:34On a besoin d'y comprendre un petit peu plus clair.
03:35Quand on entend ce soir Benjamin Netanyahou,
03:38est-ce qu'il n'est pas en train de donner la clé réelle de motivation de ces frappes ?
03:44On a parlé de la bombe nucléaire,
03:46mais est-ce qu'au fond ce n'est pas le véritable but de guerre
03:49de décapiter l'origine des Mollah ?
03:51Les deux, mon général, les deux à la fois.
03:55L'envie ne lui manque pas, mais pourquoi il ne l'a pas fait le premier jour,
03:58c'est-à-dire le 13, dans la nuit du 13 au 14 juin ?
04:01Est-ce qu'il n'avait pas le feu orange, le feu vert de Washington ?
04:05Peut-être qu'il l'a obtenu maintenant.
04:08Avec l'infiltration du Mossad au sein des classes dirigeantes iraniennes,
04:14on se demande pourquoi il n'a pas été éliminé avec la première salve,
04:18avec les premiers objectifs, alors qu'il y a plus d'une vingtaine de généraux,
04:23les plus importants des passe-d'arrants et de l'armée,
04:26et 14 scientifiques du programme nucléaire
04:30qui ont été éliminés d'un seul coup à la première heure.
04:34Il avait les moyens de le faire, vous dites ?
04:35Je ne sais pas pourquoi il ne l'a pas fait.
04:37Généralement, s'il a réussi à toucher les militaires et les scientifiques,
04:43il aurait peut-être les moyens de toucher également le guide de la révolution,
04:49le représentant du prophète sur terre.
04:53Alexandra Schwartbrod, quel est le but de guerre de Benjamin Netanyahou ?
04:57La vraie raison de ces attaques, c'est quoi ?
04:58C'est l'imminence de la bombe nucléaire iranienne ?
05:01Ou c'est de faire chuter le régime ?
05:03C'est de faire tomber le régime, très clairement,
05:05puisqu'on voit bien que dans les premières heures,
05:09les frappes ont ciblé des sites nucléaires,
05:11mais très vite, elles ont ciblé beaucoup d'autres sites.
05:14Alors des sites aussi de missiles balistiques,
05:18mais aussi, ces dernières 24 heures,
05:21beaucoup de sites gaziers, pétroliers,
05:23qui sont la richesse principale de l'Iran.
05:27Pour l'Iran, c'est très très important.
05:29Et pour d'ailleurs, et pour une partie de l'économie mondiale,
05:32et donc on voit bien maintenant que le but,
05:36avec cette dernière déclaration de Benjamin Netanyahou,
05:40c'est de faire tomber ce régime.
05:42Alors je trouve quand même que cette déclaration est un peu folle,
05:47enfin, déclarer qu'on veut éliminer celle de Benjamin Netanyahou.
05:53C'est quand même extrêmement dangereux.
05:54En termes de communication, le dire sur une chaîne de télévision américaine,
05:57assumer qu'on veut éliminer un dirigeant ?
05:59Oui, déjà.
06:00Là, on voit bien qu'on est dans un monde
06:03où les dirigeants, la plupart des dirigeants mondiaux,
06:08s'assoient complètement sur les règles du droit international.
06:10Il n'y a plus de règles de droit international.
06:12Ça n'existe plus.
06:13On est au Far West.
06:14Chacun fait comme il l'entend.
06:17Et ça, c'est gravissime.
06:18Parce que ça peut donner des idées à d'autres.
06:22Pourquoi pas tout à coup décider d'aller éliminer tel chef d'État, tel le Premier ministre,
06:26puisque ça se fait comme ça ouvertement.
06:29Le problème, c'est qu'un des buts de Benjamin Netanyahou,
06:32des dirigeants israéliens,
06:34c'était de pousser la population iranienne à se soulever aussi contre ses dirigeants.
06:40Et là, en déclarant comme ça qu'ils veulent éliminer le guide suprême,
06:48même si ce régime est un régime épouvantable,
06:51un régime de terreur, qui est honni par son peuple,
06:56il y aurait une forme d'humiliation à ce que cette opération soit menée à bien.
07:02Et une population qui semble se rassembler derrière une forme de nationalisme.
07:05Antoine Bazbouze, la question qui se pose, c'est que si d'aventure le guide suprême était supprimé,
07:10ensuite, il n'y a pas de réponse politique,
07:12il n'y a pas d'opposition politique particulière en Iran ?
07:15Elle est écrasée, l'opposition politique,
07:17y compris celle qui est issue du régime.
07:20Rappelez-vous, en 2009, à l'élection présidentielle,
07:23les deux compétiteurs d'Ahmadi Nejad,
07:27qui étaient l'un ancien président du Majlis
07:29et l'autre ancien Premier ministre de Khomeini,
07:31eh bien, ils ont été mis en prison.
07:35Et encore, aujourd'hui, en résidence surveillée.
07:38C'est-à-dire que, même, il y a des oppositions au sein du régime,
07:42et ces oppositions, ces opposants au sein du régime, sont réprimés, eux aussi.
07:46L'ancien président Khatami, qui a fait deux mandats,
07:49n'a pas de passeport, n'a pas le droit de s'exprimer,
07:51n'a pas le droit de quitter le pays.
07:55Donc, vous voyez, même les gens du régime,
07:57même ceux qui ont occupé des responsabilités importantes,
08:01sont également réprimés.
08:02Est-ce qu'Israël, avec cette offensive,
08:04est en train de s'exposer potentiellement à des années de représailles,
08:08de menaces iraniennes et d'insécurité de son territoire ?
08:11Vous savez, la menace, la guerre entre les deux pays,
08:14a commencé dès 1979,
08:17avec l'arrivée des ayatollahs au pouvoir.
08:20Ils avaient décrété qu'Israël doit disparaître.
08:24Ils ont fait leur miel avec ça auprès des populations arabes.
08:31Et à l'époque, il y avait une ambassade israélienne à Téhéran,
08:36à l'époque du Shah.
08:37Ils ont chassé les représentants diplomatiques d'Israël,
08:42ils ont donné les clés à Arafat en personne,
08:44et ils ont commencé à créer ces proxys pour encercler Israël.
08:50C'est-à-dire le Lesbola, notamment ?
08:52Le 7 octobre 2023, c'est le plan Soleimani,
08:57du nom du général-chef des brigades Al-Quds,
09:01des passes d'Aran,
09:02qui a conçu cet axe de la résistance,
09:07ces essaims de frelons placés autour d'Israël.
09:10Donc aujourd'hui, les bras, les proxys de l'Iran ont été éliminés les uns après les autres,
09:16et maintenant le feu arrive à la soutane des Mollahs qui ont conçu ce plan-là.
09:20Donc la guerre ne remonte pas à hier, ne remonte pas à 2023,
09:24elle est ancienne, elle est dans l'ADN de ce régime.
09:28François-Xavier Beaumont, on va parler de cette attaque,
09:31mais vous entendez la réaction de François Bayrou,
09:33qui affiche un soutien assez clair à l'offensive israélienne tout à l'heure.
09:37Est-ce que c'était attendu, cette réaction de la France ?
09:41Ça place en tout cas l'exécutif dans une position diplomatique un peu compliquée,
09:45parce que ça arrive juste après les déclarations d'Emmanuel Macron,
09:49très violentes, contre Israël à Gaza,
09:54et après aussi, au moment où Emmanuel Macron essayait de faire reconnaître un État palestinien.
10:01Donc, il y a en même temps un volet où il s'oppose à Israël,
10:06et sur un autre volet, il les soutient.
10:10Donc la France est dans une situation un peu ambiguë et très inconfortable
10:14par rapport à cette attaque iranienne.
10:17On sent bien que du côté d'Emmanuel Macron, en tout cas,
10:19et puis forcément du côté de François Bayrou qui ne peut pas se mettre en décalage,
10:23on essaie de trouver une position d'équilibre un peu instable,
10:26mais qui permet malgré tout d'essayer d'avancer, de trouver une place, je ne pense pas,
10:31mais en tout cas d'avoir une position qui ait l'air correcte.
10:35Valérie Gasse, on a bien compris que tout ça bousculait évidemment l'agenda aussi
10:40et les prévisions, notamment sur la reconnaissance d'un État de Palestine
10:44qui était prévu à New York et qui de fait sera reporté officiellement.
10:48Oui, il y avait cette fameuse conférence aux Nations Unies,
10:51co-présidée par la France et l'Arabie Saoudite,
10:53qui était prévue pour le 18 juin, donc cette semaine,
10:56et qui devait peut-être donner l'occasion à Emmanuel Macron
11:00d'avancer vers la reconnaissance d'un État palestinien
11:03en échange de reconnaissance d'État Israël par les pays arabes.
11:06Ce n'était pas forcément très bien engagé,
11:09mais il est vrai que l'offensive israélienne et les frappes sur l'Iran
11:13ont complètement tétanisé cette initiative
11:16et Emmanuel Macron, dès sa prise de parole à la suite de ses attaques,
11:20a dit on annule la conférence,
11:22les représentants des pays arabes n'étaient plus prêts à venir à New York pour y participer,
11:26ça n'avait plus vraiment de sens dans ce nouveau contexte créé par l'attaque israélienne.
11:32Est-ce qu'Emmanuel Macron aurait vraiment été franchi le pas de reconnaître l'État palestinien ?
11:39Ça, ça restera un point d'interrogation.
11:41En tout cas, ce ne sera pas maintenant,
11:44mais c'est vrai que cette attaque de l'Iran par Israël
11:48a permis aussi à Emmanuel Macron de revenir sur le discours
11:51sur le droit à la défense, à l'existence d'Israël.
11:54Et la défense d'Israël avait eu d'abord ce premier élan après le 7 octobre,
11:59puis vu l'offensive à Gaza, il avait un peu changé de discours
12:04et eu des propos très sévères sur le régime, sur Benjamin Netanyahou et ses offensives.
12:09Donc là, il revient en effet, François-Xavier dit,
12:11sur une position peut-être plus d'équilibre instable,
12:14mais avec une réaffirmation de cette position de la France,
12:18d'aider Israël à se défendre.
12:20Les informés, on revient tous ensemble, on vous entendra notamment Stéphane Vernet de Ouest France.
12:24Pour l'heure, il est 20h15.
12:25On fait un tour de l'actualité avec Stéphane Milhomme.
12:29SFR espère un retour à la normale dans la soirée.
12:32Depuis la fin de matinée, ses techniciens tentent de rétablir
12:34le réseau de téléphones immobiles et d'Internet.
12:37Certains de ses abonnés en sont privés à la suite d'une panne.
12:40L'opérateur ne précise toujours pas les causes du dysfonctionnement, ni son étendue.
12:44Sur la chaîne américaine de télévision ABC,
12:46Benjamin Netanyahou l'assure, tuer le guide suprême de l'Iran,
12:50l'ayatollah Raménaï mettrait fin au conflit.
12:52Nous sommes au quatrième jour de l'escalade militaire entre Israël et l'Iran.
12:57Israël a frappé cet après-midi l'Ouest de Téhéran
12:59avec la volonté de faire taire la radio-télé d'État.
13:02L'Iran promet de continuer à frapper Israël jusqu'à l'arrêt de ses attaques.
13:07Emmanuel Macron et Donald Trump se sont entretenus longuement
13:10et face à face au Canada en marge du sommet du G7.
13:13Les deux chefs d'État ont notamment parlé de la situation au Proche et Moyen-Orient,
13:17parlé de la guerre en Ukraine,
13:19mais aussi des tarifs douaniers imposés par le président américain.
13:23Et puis le critérium du Dauphiné s'est achevé hier
13:24avec la victoire finale de Tadej Bocacar.
13:27Le groupe ASO et les élus annoncent maintenant son changement de nom.
13:30La course cycliste s'appellera dès l'année prochaine.
13:32Le Tour Auvergne-Rhône-Alpes, créé en 1947,
13:35le critérium faisait référence au Dauphiné.
13:37Libérer son tracé se limitait alors à la zone de diffusion du quotidien régional.
13:43Retour sur le plateau des informés avec François-Xavier Bourmeau de L'Opinion,
13:56Valérie Gasse de RFI, Stéphane Vernet de West France,
13:59Alexandra Schwarzbrod,
14:01et on est aussi avec Antoine Bassebouze,
14:03politologue associé chez Forward Global,
14:05directeur de l'Observatoire des Pays Arabes.
14:07On parlait à l'instant de la réaction de la France.
14:09Stéphane Vernet, est-ce que, comme le dit François-Xavier Bourmeau,
14:12il y a une gêne face au gouvernement israélien ?
14:17Une gêne, je ne sais pas,
14:18parce que la position de la France peut être assez claire.
14:20Elle peut être de continuer à condamner ce qui se fait à Gaza et en Palestine,
14:23et en disant qu'en fait, il y a aussi nécessité à soutenir Israël face à l'Iran.
14:27Moi, je vois autre chose, si vous voulez,
14:28c'est que, d'abord, il n'y a pas que la France qui adopte cette position-là.
14:32Vous avez les Anglais, les Allemands, les Italiens.
14:35Ursula von der Leyen, elle-même, dès vendredi,
14:38a eu une déclaration qui est dans le même sens.
14:40Et je pense ou je suppose que c'est aussi une façon de reconnaître
14:44qu'il y a une menace réelle.
14:46Existentielle, dit le Président.
14:47La possibilité réelle que l'Iran réussisse à se doter de l'arme nucléaire
14:52dans des délais assez courts.
14:54En réalité, il y a deux écoles.
14:55Il y a ceux qui vous disent que, en fait,
14:57cette échéance est très lointaine, fictive,
14:59et que ça n'arrivera pas, que ce n'est pas avant 3 à 5 ans.
15:02Et que si Benyamin Netanyahou s'en prend à l'Iran,
15:06maintenant, c'est aussi pour faire oublier son propre contexte national,
15:10ses difficultés, sa contestation à la Knesset.
15:13C'est une manière aussi de ressouder les Israéliens autour de lui,
15:16et c'est ce qui s'est passé.
15:17Et d'échapper aussi, ou de faire baisser la pression internationale
15:21sur ce qui se passe à Gaza et en Palestine.
15:23Mais en même temps, vous avez aussi des gens qui disent
15:27que si, si, les Iraniens sont potentiellement très proches d'aboutir.
15:33Et je reprends l'expression du président de la République
15:35qui résume bien ça, il l'a dit vendredi, ce qu'a dit Emmanuel Macron.
15:38On ne peut pas vivre dans un monde où l'Iran aurait la bombe, en réalité.
15:42Et on peut se dire qu'il y a cette préoccupation-là
15:45qui explique ce paradoxe dans les expressions
15:49qui ne sont pas nécessairement incompatibles,
15:51parce que les deux problèmes coexistent.
15:52Et cette menace nucléaire, Antoine Basbous,
15:54c'est ce qui fait aussi peut-être que Benjamin Netanyahou,
15:57qui était très contesté par une partie de l'opinion israélienne,
16:01peut aussi un peu améliorer son image avec cette offensive
16:04qui est certainement plus populaire que celle menée dans la bande de Gaza
16:08auprès de son opinion ?
16:08Écoutez, je crois qu'il y a une unanimité en Israël,
16:12de gauche et de droite, même chez les mécéniques,
16:15d'en finir avec le programme nucléaire iranien.
16:17C'est une vraie menace.
16:18L'Iran, qui n'a pas pu rentrer par la porte,
16:21cherche à rentrer par la fenêtre.
16:23L'Iran investit énormément de moyens
16:26et cope de beaucoup de sanctions pour son programme.
16:30Et l'AEA dit qu'il n'arrive pas à savoir ce qui se passe.
16:34Il y a des viols qui sont constatés.
16:36Il y a des matières fissiles
16:38qui leur permettent de fabriquer
16:40entre 9 et 10 bombes nucléaires.
16:43Ils n'ont pas toute la technologie.
16:45Ils ne sont pas très loin.
16:46Donc il y a une vraie menace.
16:49Il y a dissimulation.
16:50Il y a trois sites sur lesquels
16:52l'AEA a trouvé de matière fissile
16:56sans que les Iraniens n'expliquent comment c'est arrivé là
16:59et pourquoi c'est arrivé là.
17:01Et aussi, il y a les viols des accords conclus.
17:05Donc dans ce cas-là, il y a menace.
17:08Et à vrai dire, l'Iran a réussi à contrôler
17:14quatre capitales arabes,
17:16à exercer une hégémonie sur l'ensemble,
17:19une partie plutôt de la région, plus Gaza.
17:22Et de ce fait, l'Iran a déstabilisé plein de pays,
17:26exercé un terrorisme régional.
17:28C'est l'Iran qui a introduit avant Bin Laden
17:31les attentats kamikazes
17:32qui ont frappé le Koweït,
17:34un pays arabe dans le Golfe,
17:37qui ont frappé l'Arabie,
17:39qui ont frappé...
17:39Vous voulez dire que les pays arabes
17:41soutiennent aussi cette offensive d'Israël ?
17:43Ils ne vont pas soutenir.
17:44Mais au fond d'eux-mêmes,
17:46ils souhaitent que le conflit soit bref
17:49et qu'il soit concluant.
17:50Ils ne voudraient pas d'une guerre d'usure
17:52qui va les toucher,
17:53qui va toucher leurs infrastructures,
17:55qui va empêcher la stabilité
17:57et la modernisation de leur pays.
17:59Ils veulent la stabilité,
18:02ils veulent attirer des investissements.
18:04Or, une guerre, ça renvoie,
18:06ça éloigne les investissements.
18:09Pour être tout à fait clair,
18:10Alexandre Hachfrasbrod,
18:10ça veut dire que l'Iran au sein du Moyen-Ombéan,
18:14est-ce que le pays est isolé ?
18:16Est-ce qu'il a encore des relais ?
18:18Le pays est assez isolé.
18:20Oui, oui, ça c'est clair.
18:21Il est assez isolé.
18:22Il n'a pas beaucoup d'énormes soutiens.
18:24La Russie pourrait éventuellement,
18:25et encore,
18:26la Turquie a offert son aide de conciliateur.
18:30Mais c'est plus parce qu'Erdogan a envie
18:32de jouer un rôle important dans la région.
18:36Non, mais tout ce qui est dit est évidemment vrai.
18:39C'est-à-dire que le programme nucléaire iranien
18:41est un vrai danger.
18:43Ce régime des Mollahs est un vrai danger.
18:46C'est vraiment un régime ignoble
18:48qui a fait des choses atroces dans le monde
18:50et sur sa propre population.
18:52Cela dit, je ne crois pas encore une fois
18:55que ce soit par la force,
18:57par la violence,
18:58qu'on arrive à évacuer la violence.
19:01Et il y a quand même,
19:02je suis désolée,
19:03mais il y avait des négociations
19:04qui étaient en cours.
19:05Certes, qui ne se passaient pas
19:06de façon optimale,
19:07mais il y avait des négociations en cours.
19:09C'est vrai que manifestement...
19:10Est-ce que ces négociations,
19:11elles auraient pu aboutir à l'Aleksandra ?
19:13Oui, mais attendez,
19:14tant que des négociations ne sont pas terminées,
19:16on ne peut pas dire qu'elles n'ont pas abouti.
19:18Mais est-ce que ça ne fait pas 10 ans
19:19que l'Iran a gagné du temps ?
19:19Si, effectivement, l'AIEA a trouvé...
19:21Bien sûr, mais pourquoi aujourd'hui ?
19:24Donald Trump est quand même
19:25un des principaux responsables
19:27de cette situation.
19:28C'est lui qui est sorti
19:29des négociations internationales
19:30à la fin de son premier mandat
19:32et qui a rompu l'accord.
19:35Et ce qui fait que l'Iran
19:36a pu tranquillement recommencer
19:38à travailler sur son programme nucléaire.
19:41Là, il était revenu
19:42à de meilleures intentions
19:43et il était parti pour négocier.
19:45Je ne dis pas du tout
19:46que ces négociations auraient abouti.
19:48Si ça se trouve, l'Iran était en train
19:49de balader tout le monde,
19:50nous sommes d'accord.
19:52Mais là, il y a eu quand même
19:53une décision unilatérale
19:55de Benyamin Netanyahou,
19:57tout seul, d'Israël, tout seul,
19:59puisque, manifestement,
20:01Donald Trump a été informé
20:02peu de temps auparavant,
20:03mais il n'était pas...
20:04Il suffit de l'entendre, de le voir.
20:06On voit bien qu'il ne saute pas
20:07de joie au plafond.
20:10Ça le met plutôt dans l'embarras,
20:12cette opération.
20:13Et donc, si vous voulez,
20:14je pense qu'il y a un problème
20:15sur le fait qu'un pays lance
20:17de façon unilatérale
20:18une action de ce type
20:19qui fait et va faire
20:23beaucoup de morts partout.
20:23Avec un projet, probablement,
20:25il y a quelques instants,
20:26Benyamin Netanyahou dit
20:27nous changeons la face
20:28du Moyen-Orient.
20:29Oui.
20:30C'est possible, ça ?
20:31Il y avait un Moyen-Orient
20:33dominé jusque-là
20:34dans quatre capitales
20:36plus Gaza par l'Iran.
20:37Le Hamas a été brisé,
20:39le Hezbollah décapité,
20:41Assad renversé,
20:42les milices chiites irakiennes
20:45au solde des Pazdaran
20:47se couchent,
20:48et il reste les Houssi au Yémen
20:50qui encore donnent de la voie.
20:52Donc, c'est vrai
20:53qu'il y a un changement
20:56de paradigme,
20:57il y a un nouvel Iran,
20:59un nouvel Moyen-Orient
21:00avec un Iran extrêmement affaibli
21:02et dans lequel, là, je crois
21:04que les accords d'Abraham,
21:07si l'opération Iran est réussie,
21:10les accords d'Abraham
21:11vont reprendre,
21:12entre Israël et les pays arabes,
21:14vont reprendre de l'avenir
21:16et on verra plusieurs pays arabes
21:18rejoindre les accords d'Abraham.
21:20Il y aura une autre configuration
21:21dans laquelle Israël
21:23ne sera plus rejeté.
21:24Aujourd'hui, celui qui rejette Israël
21:26ne sont plus les Arabes.
21:28C'est l'Iran qui a instrumentalisé
21:30les Palestiniens.
21:30Ils ont une cause, les Palestiniens.
21:32C'est sûr, ils ont une cause.
21:34Sauf que l'Iran
21:34les instrumentalise
21:35pour son propre profit.
21:37Et quand elle les envoie au charbon,
21:39il ne vient pas les soutenir
21:41quand ils reçoivent les bombes.
21:43Mais tant que le sort de Gaza
21:44ne sera pas scellé
21:46et que l'issue
21:47ne sera pas favorable à Gaza,
21:49ça paraît difficile
21:50que les pays arabes
21:51normalisent leurs relations
21:53alors que la bombe de Gaza
21:55est dans une souffrance...
21:56Le sort de Gaza
21:57est quasiment scellé.
21:58C'est invivable.
21:59Les Gazaouis
22:00ne peuvent plus vivre à Gaza.
22:01Il n'y a plus d'infrastructure.
22:03Les messianiques israéliens
22:05ne veulent plus
22:06de Palestiniens à Gaza
22:07et veulent annexer
22:08la Cisjordanie.
22:10Mais malgré ça,
22:11malgré ça,
22:13les pays arabes
22:13ne croient plus
22:14à la cause palestinienne.
22:15Ils estiment
22:16qu'ils ont tellement donné
22:17que maintenant,
22:18ça suffit.
22:19Et mieux vaut
22:20donner des droits
22:22de bien-être
22:23aux palestiniens
22:24que de chercher
22:25à établir
22:26un État palestinien
22:27parce que
22:28ce n'est plus réalisable
22:29avec la colonisation
22:31en Cisjordanie
22:31avec le 7 octobre.
22:33Mais là,
22:33vous donnez raison
22:34aux messianiques
22:36et aux...
22:38Je ne suis pas en train...
22:38Ce n'est pas mon avis.
22:39Je suis d'accord avec vous
22:40sur la reconfiguration
22:41du Proche-Orient.
22:42Mais à quel prix ?
22:44À quel prix humain
22:45tout cela a été fait ?
22:46Évidemment,
22:47le prix est lourd
22:47et c'est injuste
22:48pour les palestiniens.
22:49Je suis tout à fait d'accord.
22:50Oui, mais quand même...
22:51Je suis d'accord.
22:52Excusez-moi,
22:53mais c'est un énorme problème.
22:53Mais est-ce qu'on pouvait
22:53faire reculer l'histoire ?
22:56Ce qui est fait,
22:57ce qui est établi,
22:58il y a maintenant
22:59près de 900 000 colons
23:02en Cisjordanie.
23:03Eh bien,
23:04maintenant,
23:04comment les évacuer ?
23:05La Cisjordanie
23:06ne sera plus jamais palestinienne.
23:08Le président parle d'une reconnaissance
23:09d'un État palestinien.
23:10Elle n'a jamais semblé
23:11aussi chimec.
23:12Elle n'a jamais été
23:12aussi lointaine.
23:13Mais il faut continuer
23:15à y croire.
23:15Sinon, ça veut dire
23:16que là,
23:17on abandonne...
23:18Mais Israël est
23:18un pays messianique.
23:20Les Égyptes sont arrivés
23:21en 1948.
23:23Ils ont établi leur État.
23:24Ils l'ont grignoté
23:25tous les ans un peu.
23:27Et là aussi,
23:28il y a un projet messianique
23:29qui a gagné jusque-là,
23:30qu'on le veuille ou non.
23:32Mais c'est la réalité.
23:33Et le président
23:34François-Xavier Bournemont,
23:35est-ce qu'il avait
23:35vraiment un plan
23:36pour cette reconnaissance
23:37d'un État palestinien
23:38ou lui-même,
23:39il n'y croyait pas vraiment ?
23:41Oui,
23:41il avait un plan
23:42qui devait se dérouler
23:43justement à New York
23:44pour ce...
23:46parce qu'on l'évoquait
23:47tout à l'heure.
23:48De là,
23:48est-ce qu'il envisage
23:49que ce plan aboutisse
23:50et qu'il reconnaisse
23:52effectivement la Palestine ?
23:53C'était loin d'être fait,
23:54en tout cas.
23:55Mais la question
23:56allait être posée
23:57sur la table,
23:57enfin mise sur la table
23:58et en tout cas
23:59dans le débat public.
24:01Et à partir du moment
24:01où vous posez une question
24:02dans le débat public,
24:03ça commence à devenir
24:04un sujet de débat
24:05dont les partis politiques
24:07discutent
24:07et qui donc peut avancer.
24:09Mais que ça aboutisse
24:10avant la fin de son mandat,
24:11ça paraissait quand même
24:12extrêmement optimiste
24:13de sa part.
24:14Et cette conférence
24:15qui devait se tenir
24:16Valérie Gass
24:17à New York
24:18le 18 juin,
24:20elle risquait
24:20d'accoucher d'une souris ?
24:22C'était une des hypothèses.
24:24C'est qu'Emmanuel Macron
24:25avait mis justement
24:26cette idée dans le débat,
24:27avait dit
24:27je pourrais le faire
24:28avec des conditions
24:29qui avaient été énumérées.
24:31Les conditions
24:31ne semblaient pas remplies.
24:33Mais Emmanuel Macron
24:34continuait à dire
24:35que l'option
24:36était sur la table.
24:37On ne saura pas
24:38s'il aurait été
24:39jusqu'au bout.
24:41Vraisemblablement,
24:42ça aurait pu être
24:42plutôt présenté
24:43comme un jalon
24:44vers une reconnaissance
24:45ultérieure
24:46plutôt qu'une reconnaissance
24:47effective
24:47dès la conférence
24:49des Nations Unies.
24:50C'était le début
24:50d'un processus.
24:52Il y avait la volonté
24:54du président de la République
24:56de faire bouger
24:57des choses
24:57et d'attirer la tombe.
24:59J'ai quand même l'impression
25:00que ces derniers temps,
25:01on entendait
25:02qu'Emmanuel Macron
25:03allait vers
25:04une reconnaissance.
25:06Oui,
25:07l'idée était
25:08d'aller vers
25:09une reconnaissance.
25:10Mais ce qu'Emmanuel Macron
25:13voyait bien,
25:14c'est qu'il fallait
25:15que cette reconnaissance
25:16se passe dans les...
25:17C'était un point d'étape
25:18quasiment.
25:18Il fallait que
25:19toutes les conditions
25:20soient réunies
25:21et notamment
25:21qu'il y ait dans la boucle
25:22les pays arabes
25:23et notamment
25:24l'Arabie Saoudite
25:25qui est le plus puissant
25:26financièrement
25:26dont il faudra
25:28avoir besoin
25:29si un jour
25:29il y a besoin de...
25:30Si un jour
25:31on arrive à cette étape
25:32où il faut refinancer
25:34la construction de Gaza
25:35mais on en est encore loin.
25:36Mais il fallait
25:37que tous les pays arabes
25:38soient dans la boucle.
25:39Il fallait évidemment
25:40que même
25:41qu'il y avait
25:43démilitarisation du Hamas,
25:45revitalisation
25:45de l'autorité palestinienne,
25:47libération des otages.
25:48Tout ça
25:49était sur la table.
25:49En tant que basse-bourse,
25:50vous allez voir.
25:50Mais c'était peut-être
25:52très illusoire et naïf
25:54mais au moins
25:55il y avait
25:56l'envie
25:57de lancer quelque chose
25:59même s'il y avait
26:00une chance sur mille
26:00pour que ça marche.
26:03Je trouve que...
26:03Pourtant,
26:04j'ai souvent critiqué
26:05Emmanuel Macron
26:06mais là,
26:06sur ce coup-là,
26:07je trouve qu'il est...
26:09Il s'était assez courageux.
26:10Il a essayé,
26:11Stéphane Vernet,
26:12mais on peut dire
26:12que sur ce sujet
26:13comme sur le Liban
26:14auparavant
26:15ou sur la guerre
26:17en Ukraine,
26:18Emmanuel Macron
26:18une fois de plus
26:19a voulu être le messager.
26:21Il a mis le sujet
26:22sur la table.
26:23Je pense que c'était aussi
26:23un moyen de faire pression
26:24sur Israël
26:25à un moment où
26:25le contexte était différent.
26:27Mais effectivement,
26:28les conditions
26:29qui accompagnaient
26:30la reconnaissance
26:31de l'État d'Israël
26:32fait que c'était
26:32de la Palestine,
26:35pardon,
26:35fait que c'était
26:36quasiment impossible.
26:36Je vous rappelle
26:37que la majorité
26:37des pays dans le monde
26:38reconnaissent l'existence
26:39d'un État palestinien souverain.
26:41Il y a 12 pays
26:42de l'Union européenne
26:43sur 27
26:43qui reconnaissent
26:44l'existence
26:44d'un État palestinien.
26:45Ce n'est pas si compliqué,
26:47ce n'est pas si dur
26:47et les autres l'ont fait
26:48depuis très longtemps.
26:50Mais juste reconnaître
26:50un État palestinien
26:51de façon incantatoire
26:52sans qu'il y ait
26:53un gouvernement derrière
26:54et une réalité derrière.
26:55Est-ce que ça sert
26:55à quelque chose ?
26:57En fait,
26:58on en revient
26:59à ce qu'il se disait
27:00tout à l'heure.
27:00Non mais c'est plus
27:01que le symbole.
27:02On est aussi
27:02dans la reconnaissance
27:03et dire l'importance
27:05du droit international.
27:06Et c'est exactement
27:06ce que disait Alexandra
27:08tout à l'heure.
27:09Tout le monde
27:09est en train de bafouer
27:10le droit international.
27:11L'ordre de 1945
27:12a volé en éclats.
27:13On en reparlera peut-être
27:14dans la suite de l'émission.
27:16Mais c'est quand même
27:17assez stupéfiant
27:17ce qui nous arrive.
27:19J'arrête parce que
27:19je suis trop long.
27:20Non, je vous arrête
27:21juste parce qu'il est 20h30
27:22et qu'à 20h30
27:23c'est l'heure d'un nouveau journal.
27:24Merci beaucoup Antoine Basbouz
27:25de nous avoir accompagné.
27:27Politologue associé
27:27chez Forward Global,
27:28directeur de l'Observatoire
27:29des Pays-Arts.
27:30Merci de nous avoir éclairé
27:31sur ces débats
27:32qui ne sont pas
27:33si simples.
27:35Il est 20h30
27:35et à 20h30
27:37évidemment
27:38on se retrouvera
27:38juste après
27:39dans un instant
27:39à la radio.
27:40Vous nous retrouvez
27:41soit sur la radio
27:42soit sur l'appli
27:43Radio France
27:43soit sur l'appli
27:44France Info.
27:45Voilà qui est dit.
27:46À 20h30 en tout cas
27:47c'est un journal
27:48avec Damien Mestre.
27:55Bonsoir Damien Mestre.
27:56Bonsoir à tous.
27:57Faut-il s'attendre
27:58à ce que le guide
27:59suprême iranien
27:59en personne
28:00soit tué.
28:01La piste
28:02n'est en tout cas
28:03pas exclue.
28:04C'est Benyamin Netanyahou
28:05lui-même
28:06qui le dit ce soir
28:06tué.
28:07Ali Khamenei
28:07mettrait fin au conflit
28:09dit le Premier ministre
28:10israélien
28:11sans préciser
28:11si une telle hypothèse
28:13est réellement envisagée
28:15en ce moment.
28:16À l'inverse
28:16l'Iran promet
28:17de continuer
28:17à frapper Israël
28:19et ce jusqu'à la fin
28:20des bombardements israéliens.
28:22C'est la diplomatie iranienne
28:23qu'il le dit aujourd'hui
28:24au quatrième jour
28:25de cette guerre
28:26désormais ouverte
28:27entre les deux pays.
28:27Des échanges de tirs
28:29qui ont fait 24 morts.
28:30Côté israélien
28:31224 au moins
28:32en Iran
28:32selon les bilans officiels.
28:34Une panne de réseau
28:35chez SFR
28:36elle touche depuis
28:37ce midi
28:37de nombreux clients
28:38y compris
28:38les services de secours.
28:40L'opérateur
28:41dit espérer
28:41un retour à la normale
28:43dans la soirée.
28:44Le dispositif
28:45MaPrimeRénov
28:46finalement maintenu
28:47cet été
28:47dispositif
28:48d'aide publique
28:49à la rénovation énergétique
28:51qui devait être suspendu
28:52mais l'aide
28:52ne concernera désormais
28:54que les petits travaux
28:55isolés
28:56précise
28:56le gouvernement.
28:58Et puis un nouveau cas
28:58de Chikungunya
28:59en France métropolitaine
29:01après le Var
29:02c'est l'héros
29:02qui est concerné
29:03un homme
29:04piqué par un moustique
29:05et infecté
29:06près de Montpellier.
29:07C'est le deuxième cas
29:08cette année
29:09toutefois son état
29:10de santé
29:10ne présente pas
29:11d'inquiétude particulière.
29:12France Info
29:1520h-21h
29:17Les informés
29:19Agathe Lambret
29:20Jean-Rémy Baudot
29:21En retour sur le plateau
29:23des informés
29:24on est à la radio
29:24sur France Info
29:27avec Alexandra Schwarzbrot
29:28directrice adjointe
29:29de la rédaction Libération
29:30Stéphane Vernet
29:31rédacteur en chef
29:32délégué de West France
29:33Valérie Gage
29:34chef du service politique
29:35de RFI
29:36et François-Xavier Bourmeau
29:37journaliste politique
29:38à l'opinion
29:39toute autre chose
29:40Agathe
29:41on parle du 81ème
29:43congrès du parti socialiste
29:44qui avait lieu
29:45ce week-end à Nancy
29:46Oui et une fois de plus
29:47les socialistes
29:48Ça fait déjà rien
29:49Alexandra Schwarzbrot
29:50Je ne sais pas pourquoi
29:51Changement de décor
29:53et changement de ton
29:54donc une fois de plus
29:55les socialistes
29:56ont affiché leur division
29:57alors que les deux courants
29:58recherchaient un accord
30:00le camp
30:01de Nicolas Meillard-Rossignol
30:02c'est le maire de Rouen
30:03qui a perdu de justesse
30:04face à Olivier Faure
30:05et bien ce camp-là
30:06a voulu avoir
30:07une assurance écrite
30:07selon laquelle
30:08il n'y aurait pas d'accord
30:09avec LFI
30:10écoutez Nicolas Meillard-Rossignol
30:12Refuser toute brutalisation
30:15être fidèle au socialisme
30:17dans ce congrès
30:18c'est non seulement dire
30:19et écrire
30:20mais l'affirmer unanimement
30:22qu'il n'y aura pas
30:23sous aucun prétexte
30:24que ce soit
30:25ni au plan national
30:27ni au plan local
30:28ni en cas de dissolution
30:30d'alliance
30:31avec la France insoumise
30:34Olivier Faure
30:35a refusé cette requête
30:38Olivier Faure
30:38qui a essayé un peu
30:40de déplacer
30:42le sujet
30:42en prétendant
30:43que LFI
30:44serait une obsession
30:45pour certains
30:46écoutez
30:46je confesse
30:48que je ne m'interroge pas
30:50chaque matin
30:51sur ce que dit
30:52pense
30:53tweet
30:55Jean-Luc Mélenchon
30:55alors que l'extrême droite
30:58est aux portes du pouvoir
30:59j'entends
31:01que parfois
31:02certains
31:04ont la tentation
31:05de faire de ce congrès
31:06un référendum
31:07pour ou contre
31:08LFI
31:09je leur dis
31:11simplement
31:11que tant
31:12qu'ils auront
31:14pour unique
31:15obsession
31:16LFI
31:16ils ne feront
31:18que témoigner
31:18de la domination
31:19psychologique
31:21que la gauche
31:22radicale
31:23exerce sur eux
31:24Olivier Faure
31:26a-t-il raté
31:27l'occasion
31:28d'opérer
31:28une grande
31:28clarification
31:29il n'y a pas
31:30eu de clarification
31:31il n'a pas acté
31:31de distance
31:32avec la France
31:33insoumise
31:33il n'en a rien fait
31:35Stéphane Varnay
31:35pourquoi ?
31:37moi je pense
31:38qu'il y a plusieurs
31:39choses
31:40d'abord
31:42je pense
31:42qu'Olivier Faure
31:43lui ce qu'il a
31:44en tête
31:44c'est de pouvoir
31:45réussir
31:46à provoquer
31:47un grand
31:47rassemblement
31:48de la gauche
31:48dans l'optique
31:50de la présidentielle
31:51et c'est un rassemblement
31:52de la gauche
31:52sans Jean-Luc Mélenchon
31:54parce que
31:55toutes les composantes
31:56de la gauche
31:58ou à peu près
31:59sont d'accord
31:59pour dire que
32:00en fait
32:00c'est un candidat
32:02qui pourrait poser
32:02plus de problèmes
32:03que de solutions
32:03pour plein de raisons
32:04mais je pense
32:07qu'il n'a pas renoncé
32:08à attirer
32:09dans ce grand
32:10rassemblement
32:10de la gauche
32:11un certain nombre
32:11de militants
32:12d'électeurs
32:12et de sympathisants
32:13de la France insoumise
32:14et qui veulent aller chercher
32:15via l'après
32:16c'est-à-dire
32:16les figures
32:18de la France insoumise
32:19qui ont quitté
32:19la France insoumise
32:20et qui sont
32:21dans une dynamique
32:22commune
32:23Clémentine
32:23il ne veut pas
32:24Jean-Luc Mélenchon
32:24mais il veut ses électeurs
32:25oui c'est ça
32:27mais je pense
32:27qu'il n'a pas tort
32:28c'est-à-dire que
32:29c'est une des clés
32:30pour que la gauche
32:31puisse espérer
32:32gagner en 2027
32:33sans ça je ne vois pas
32:34comment c'est possible
32:35le problème
32:36c'est que
32:38du coup
32:38il est dans une optique
32:40qui consiste
32:41à aménager
32:43la chèvre et le chou
32:44il y a aussi le fait
32:46qu'en cas de législatives
32:47notamment de législatives
32:48anticipées
32:49le parti socialiste
32:50n'a pas les moyens
32:50et n'est pas prêt
32:51à subir le choc
32:55et puis avant ça
32:56s'il n'y a pas
32:56de dissolution législative
32:58anticipée
32:58il y aura les municipales
33:00l'année prochaine
33:01et donc la ligne
33:02officielle pour les municipales
33:03c'est-à-dire pas d'accord national
33:04mais vous verrez
33:05que dans un certain nombre
33:06de villes
33:07il y aura un rapprochement
33:08entre insoumis
33:09et socialistes
33:10et d'autres
33:11là ou partout
33:13où ce sera une clé
33:15pour gagner
33:16ou pour garder la ville
33:16François-Xavier Bourmeau
33:17je vous ai vu réagir
33:19quand Stéphane Vernet
33:20disait notamment
33:20qu'Olivier Faure
33:21avait la bonne stratégie
33:22face à LFI
33:23vous n'aviez pas l'air d'accord
33:24oui parce que
33:25pour le parti socialiste
33:262027
33:27c'est très très loin
33:28avant 2027
33:29il y a 2026
33:30avec les élections municipales
33:32et en réalité ce congrès
33:33il sert juste à trancher une question
33:35c'est
33:35est-ce qu'on acceptera
33:37de faire des alliances locales
33:39avec LFI
33:40pour avoir des sièges
33:42dans les conseils municipaux
33:42le parti socialiste
33:44on le voit là
33:44sur les images
33:45il n'y a pas eu beaucoup de votants
33:46pour ce congrès
33:46c'est un parti d'élus
33:48aujourd'hui
33:48c'est devenu un parti d'élus locaux
33:50c'est pas la première fois
33:51qu'il y a des questions stratégiques
33:52de stratégie politique
33:54qui se posent
33:54au parti socialiste
33:55il y a moins d'une vingtaine d'années
33:56la question c'était de savoir
33:57s'il fallait se rapprocher
33:59du modem ou pas
34:00mais à l'époque
34:01le parti socialiste
34:02c'était quand même en meilleure
34:03c'était il y a très longtemps
34:03une vingtaine d'années
34:04parce qu'aujourd'hui
34:05la question c'est pas
34:05est-ce qu'il faut se rapprocher du modem
34:06à l'époque
34:07le parti socialiste
34:08était en situation
34:09plus hégémonique
34:11qu'aujourd'hui
34:11en tout cas sur la gauche
34:1320 ans plus tard
34:14il est dépendant
34:15de la France insoumise
34:16donc plutôt que de
34:17se pencher sur des questions
34:18programmatiques
34:19comment récupérer
34:21nos électeurs
34:21que leur dire
34:22quelle est la société
34:23qu'on veut leur vendre demain
34:24il se penche sur des questions stratégiques
34:26avec qui s'allier
34:27pour conserver nos postes
34:29et rester quand même
34:30un parti qui se tienne
34:31je rappelle
34:32qu'aux dernières élections législatives
34:33après la dissolution
34:34sur les 66 députés socialistes
34:35qui ont été élus
34:36il y en a une trentaine
34:37qui l'ont été
34:38avec les voix
34:38de la France insoumise
34:40sans LFI aujourd'hui
34:41le PS n'existe pas
34:42notamment peut-être
34:43Olivier Faure
34:44j'ai lu
34:46parce que c'est
34:46ma marotte
34:47j'ai lu le texte
34:48d'orientation d'Olivier Faure
34:49pour le congrès de Nancy
34:50la seule proposition nouvelle
34:52que j'ai trouvée à l'intérieur
34:53c'est un chèque soleil
34:53pour aider les ménages
34:56en difficulté
34:57à s'équiper en panneau solaire
34:58le parti socialiste
35:00aujourd'hui pour caricaturer
35:01il en est là
35:02et donc il cherche des alliés
35:03pour pouvoir sauver ses sièges
35:04ça veut dire que
35:05en fait le programme
35:05d'Olivier Faure
35:06Valérie Gasse
35:07si on écoute François-Xavier Bourmeau
35:08c'est ne pas braquer
35:09les électeurs LFI en fait
35:11mais les lieutenants
35:13moi j'étais à Nancy
35:13les lieutenants d'Olivier Faure
35:15le disaient
35:15comme on dit
35:16en off
35:17très clairement
35:18on ne gagne pas sans LFI
35:19alors c'est pas sans
35:20en off
35:21ça veut dire qu'ils n'assument pas
35:22de le dire devant les caméras
35:23Valérie Gasse
35:23il y a un côté pragmatique
35:24dans ce qu'il raconte
35:27c'est de tout de même
35:28on va aux élections
35:29sur le terrain
35:29au municipal
35:30il faudra bien
35:31il faudra bien
35:32qu'on s'entende
35:33et ils le disent
35:34le PS
35:35la gauche
35:36ne gagne pas
35:37sans LFI
35:38sans les électeurs
35:39de la France insoumise
35:40donc finalement
35:42pas de clarification
35:43si
35:44Olivier Faure a gagné
35:45et c'est sa ligne
35:46qu'il veut appliquer
35:48et Nicolas Maillard-Rossignol
35:50et tous ceux
35:50qui ont essayé
35:51au congrès
35:52de le renverser
35:53doivent faire avec
35:54il n'y a pas eu
35:55cette fameuse synthèse
35:56cette fois-ci
35:57on a juste
35:58deux lignes
35:59qui continuent
36:00à coexister
36:01mais finalement
36:02ils prennent ça
36:03plus ou moins bien
36:04les uns et les autres
36:05en mode
36:06c'est normal
36:06il y a une majorité
36:08une opposition
36:09au sein du parti socialiste
36:10chacun défend
36:11ses points de vue
36:12mais pour Olivier Faure
36:13c'est clair
36:14la ligne
36:15c'est de Ruffin
36:15à Luxman
36:16mais surtout
36:17ça ne va pas jusqu'à
36:19Rêve Samen
36:19parce qu'on a vu
36:20la semaine dernière
36:20une alliance entre
36:22Bernard Cazeneuve
36:23ancien socialiste
36:24et François Rêve Samen
36:25ancien socialiste
36:27actuellement au gouvernement
36:28et alors ça
36:28ils n'en veulent pas
36:29du tout
36:29du tout
36:30du tout
36:30donc il y a là
36:30ils ne voulaient pas
36:31de Bernard Cazeneuve
36:31donc on reste
36:33à chercher
36:34de ce côté-là
36:36sauf que
36:36attention
36:37le score
36:37c'était quoi
36:3850,
36:3951
36:39voilà
36:4051
36:40et que de l'autre côté
36:42Nicolas Meilleur-Rossignol
36:43qui est donc
36:44lui a fait 48
36:44lui il divoie une rupture
36:46totale
36:46avec la France insoumise
36:48on l'a entendu tout à l'heure
36:49dans l'extrait sonore
36:51Alexandre H. Schwarzbrand
36:52lui dit
36:52je préfère perdre mon élection
36:53que perdre mon âme
36:54oui mais là
36:55écoutez
36:56je trouve que
36:57ça vous désespère totalement
36:58ah moi je suis
36:59non mais vu
37:00les sujets
37:01qu'on a évoqués
37:02dans la première partie
37:03de cette émission
37:04vous imaginez quand même
37:05à quel point
37:06c'est dérisoire
37:07on parle aussi
37:09de l'avenir de la France
37:09bien sûr
37:10mais c'est pour ça
37:11que ça m'accable
37:11c'est pour ça
37:12que je suis triste
37:13parce que de voir
37:13ce spectacle
37:14vous imaginez
37:15ce qu'il est sorti
37:16de ce congrès
37:17c'est quand même
37:17c'est d'une tristesse
37:19à pleurer
37:19c'est
37:20voilà
37:22donc
37:22enfin voilà
37:23je pense que
37:24les gens de gauche
37:25méritent
37:26mieux que ça
37:27moi je comprends
37:29que cela dit
37:30qu'Olivier Fort
37:31n'ait pas voulu
37:31écrire noir sur blanc
37:33que jamais
37:33jamais
37:34il y aurait
37:34il y aurait d'alliance
37:35avec
37:36avec
37:37avec les filles
37:38parce qu'en effet
37:38sur
37:39aux municipales
37:40dans des petits patelins
37:41où tout le monde
37:42se connaît
37:43où il peut y avoir
37:45il peut y avoir besoin
37:47c'est pour les législatives
37:51c'était un amendement
37:54au texte
37:55dans lequel
37:55il n'était question
37:56que d'une alliance
37:57pour les législatives
37:58d'accord national
37:59pour les législatives
38:00c'était pas ce qu'il a dit
38:01à la tribune
38:02la veille
38:02à savoir
38:03en cas de dissolution
38:04en cas de municipal
38:04non
38:05donc il y avait eu
38:06une petite tentative
38:06mais en fait
38:08ils étaient chacun
38:09depuis le départ
38:10dans leur créneau
38:11et avec pas la volonté
38:12quelqu'un m'a dit
38:15c'est un peu le bal des hypocrites
38:16enfin c'était pas hypocrite
38:17le mot employé
38:18mais c'est ce que ça voulait dire
38:19donc chacun est resté
38:20sur ses positions
38:21mais tout le monde sait
38:22que la gauche
38:23ne peut
38:23ne gagnera une élection
38:25que si elle est unie
38:26là je suis entièrement
38:27d'accord avec mon camarade
38:28de droite
38:29à ma droite
38:30le seul gagnant
38:33en réalité
38:33du coup
38:34et donc voilà
38:35donc stratégiquement
38:37ils ne peuvent pas
38:37et en même temps
38:38Alexandra
38:38quand on voit le score
38:39de Gabriel Glucksmann
38:41aux européennes
38:42qui talonne le camp
38:43des macronistes
38:44alors que LFI
38:45était partie de son côté
38:46les partisans
38:47de Nicolas Meillard-Rossignol
38:48sont légitimes
38:49peut-être aussi
38:50de penser
38:51qu'une gauche
38:52claire sur ses valeurs
38:53sociales-démocrates
38:54a peut-être un avenir
38:55oui mais ça
38:55il faut maintenir
38:56cette ligne-là
38:57claire sur ses valeurs
38:58sociales-démocrates
38:59et je trouve que
39:00la ligne de Ruffin
39:01à Glucksmann
39:01est très intéressante
39:02mais ça ne veut pas dire
39:03il y a eu en effet
39:04des ex-séléfis
39:05mélangés avec Raphaël Glucksmann
39:08certains disent
39:08que c'est un pot pourri
39:10de 50 nuances de gauche
39:11qui n'ont rien à faire ensemble
39:12non moi je ne pense pas
39:14je pense qu'il y a des gens
39:14quelqu'un comme François Ruffin
39:16est quelqu'un d'extrêmement intéressant
39:17Clémentine Autain également
39:18et je suis sûre
39:19qu'ils peuvent
39:20à terme
39:21travailler
39:22et Stéphane Verne
39:23il a quelque chose à dire aussi
39:24non non mais
39:24moi je rappelle
39:25que la seule condition
39:26dans le contexte
39:28dans lequel on se trouve
39:29aujourd'hui
39:30on sait que le candidat
39:31ou la candidate
39:31du Rassemblement National
39:32sera au second tour
39:33et donc la clé du scrutin
39:35c'est d'être celui
39:36qui occupe
39:37le deuxième strapontin
39:38et ça
39:38ça n'est vrai
39:39que si vous avez
39:40une unité
39:42un rassemblement
39:43et pas
39:446-8 candidats
39:45c'est vrai pour la gauche
39:46c'est vrai pour la droite
39:47et le centre
39:48c'est vrai pour tout le monde
39:49alors attendez
39:49on explique juste
39:50pour nos auditeurs
39:51ça veut dire que
39:52dans les projections
39:52qui sont faites
39:53en gros je fais la louche
39:54le Rassemblement National
39:55fait entre 30 et 35%
39:57et donc ça veut dire
39:58que le ticket d'entrée
39:59pour la deuxième place
40:00de la présidentielle
40:02pour se retrouver en finale
40:04au second tour
40:04il faut être celui
40:05qui arrive
40:05il faut être celui
40:06qui a le plus de voix
40:07mais tout ça
40:07risque de se jouer
40:08entre 14 et 17%
40:10mais ça ne marche pas
40:11parce que
40:12Jean-Luc Mélenchon
40:13sera candidat
40:13Stéphane Vernet
40:14alors c'est la problématique
40:15donc de toute façon
40:16la gauche ne sera pas unie
40:17c'est ce qui fait
40:18c'est ce qui fait
40:18que vous avez
40:20cette désunion à gauche
40:22et que tout le monde
40:23se bouffe le nez
40:24autour de cette question
40:25aujourd'hui
40:26moi je voulais juste
40:26te dire un truc
40:27sur le Congrès
40:28ce que je trouve intéressant
40:29c'est que vous avez
40:30un Nicolas Meillard-Rossignol
40:31qui en fait dit
40:33oui mais il faut
40:34que le parti socialiste
40:35se réaffirme
40:35il faut qu'on ait
40:36il faut pas
40:37il faut rompre
40:39avec
40:39la France insoumise
40:42mais le paradoxe
40:43c'est que le candidat
40:44de Nicolas Meillard-Rossignol
40:46et de ses soutiens
40:47pour 2027
40:48c'est Raphaël Glucksmann
40:49et je vous rappelle
40:49que Raphaël Glucksmann
40:50n'est pas socialiste
40:51il est chez Place Publique
40:53c'est pas exactement
40:54la même chose
40:54et je trouve
40:55qu'il y a
40:56dans cette histoire
40:57c'était quand même
40:57le candidat du PS
40:58aux européennes
40:59oui mais il est pas socialiste
41:01donc voilà
41:01c'est quand même
41:02je trouve que
41:03dans cette histoire
41:05on assiste
41:07à une espèce
41:07de guerre
41:07crocoline
41:08de gens
41:09qui sont en train
41:10de s'entredéchirer
41:11je vous rappelle
41:11que le parti socialiste
41:12avait 200 000 adhérents
41:14il y a 15 ans
41:15ils sont 40 000
41:16aujourd'hui
41:18et il y a eu
41:1924 000 votants
41:20en fait
41:20pour le Congrès
41:21on est en train
41:26de se concentrer
41:27sur une bagarre
41:31de gens
41:32qui sont
41:32malheureusement
41:35moribonds
41:35et le truc
41:37c'est que
41:37ce Congrès
41:38ne résout rien
41:39ne tranchera rien
41:40et on a un parti socialiste
41:42qui sort complètement
41:43divisé
41:43de cette affaire
41:44une gauche
41:45un PS coupé en deux
41:46François-Xavier Bourmeau
41:47quand on entend aussi
41:47Jérôme Getsch
41:48quand il parle
41:49de Jean-Luc Mélenchon
41:50il l'accuse
41:50d'antisémitisme
41:51on peut vraiment
41:52imaginer que ces gens-là
41:53puissent travailler en soi
41:54que le PS se divise
41:55et soit coupé en deux
41:56c'est un grand classique
41:57ça a toujours été le cas
41:58historiquement
41:58ils sont toujours coupés en deux
41:59et toujours très divisés
42:01l'union est un combat
42:03mais là
42:03ils sont moins nombreux
42:04à être très divisés
42:05mais non
42:07c'est surtout
42:08une occasion manquée
42:08parce qu'en face
42:10chez LR
42:11il y a un parti
42:12qui est sorti
42:12avec un nouveau chef
42:15renforcé
42:16de l'élection des républicains
42:17et 120 000 adhérents
42:18en fait
42:18ce qui fait des républicains
42:20le premier parti
42:21et beaucoup plus d'adhérents
42:22mais surtout
42:23les républicains
42:24ont renoué
42:24avec la culture du gouvernement
42:25ils ont renoué
42:26avec la culture du chef
42:27et le troisième totem
42:29qui leur manque
42:29c'est la culture
42:30de la victoire électorale
42:31donc les républicains
42:33se sont mis sur des rails
42:34qui les remettent
42:35un peu vers
42:36ce qu'ils ont toujours connu
42:37au parti socialiste
42:39ça sort des rails
42:40dans tous les sens
42:40ils ont pris un tour de bain
42:41et les débats
42:43qui auraient dû être
42:45réglés au congrès
42:46vont en réalité
42:46se dérouler
42:47jusqu'en 2027
42:48donc ils perdent du temps
42:49par rapport à leurs concurrents
42:50et quand vous perdez du temps
42:51dans une élection présidentielle
42:51c'est assez compliqué
42:53de le rattraper
42:54bon allez les informer
42:55on va refermer cette page
42:56liée au parti socialiste
42:59qui vous a bien fait
42:59voilà
43:01qui vous a bien fait débattre
43:02et parfois un peu rire aussi
43:03on se retrouve dans un instant
43:05pour les cartes blanches
43:06il est 20h46
43:07on est en direct
43:07sur France Info
43:08et le fil Info
43:09c'est Stéphane Milhomme
43:10au quatrième jour
43:12de l'escalade militaire
43:13entre Israël et l'Iran
43:14le Premier ministre
43:15Benjamin Netanyahou
43:16l'assure à l'instant
43:17nous sommes bien coordonnés
43:19avec les Etats-Unis
43:20nous changeons
43:21dit-il
43:21la face du Moyen-Orient
43:22l'armée israélienne
43:23cet après-midi
43:24a attaqué
43:24la radio-télévision d'Etat
43:26à Téhéran
43:27sans précision
43:28à ce stade
43:29sur d'éventuelles victimes
43:30le régime de Téhéran
43:32lui assure
43:32que le président américain
43:33Donald Trump
43:33pourrait arrêter
43:35les attaques israéliennes
43:36avec un seul coup de fil
43:37au moins 224 personnes
43:38sont mortes en Iran
43:39depuis vendredi
43:40et le début
43:41de ces opérations
43:42par Israël
43:43avec réplique iranienne
43:44sur le sol israélien
43:46c'est une information
43:47de la cellule
43:48d'investigation
43:48de Radio France
43:49un nouvel accident mortel
43:50lié à un airbag
43:51Takata
43:52s'est déroulé
43:53en France hexagonale
43:55à Reims
43:55mercredi dernier
43:56une mère de famille
43:57est morte
43:57après un accident
43:58sur la voie rapide
43:59qui traverse la ville
44:00son airbag
44:01s'est ensuite déclenché
44:02après une collision
44:03qu'il a donc mortellement blessé
44:04Kering officialise
44:06l'arrivée de Lucas Demeaux
44:08comme directeur général
44:09l'ex-patron de Renault
44:10devra prendre ses fonctions
44:11mi-septembre
44:13François-Henri Pinault
44:14reste président
44:15du groupe de luxe
44:15et c'est le début
44:16d'une période d'incertitude
44:17chez le constructeur automobile
44:19français
44:19après l'annonce surprise
44:20du départ de son patron
44:22aux commandes de Renault
44:23depuis 5 ans
44:24et puis ce nouveau match
44:25dès 21h
44:26dans le cadre de la coupe
44:27du monde des clubs
44:28les footballeurs de Chelsea
44:29affrontent ceux
44:30de Los Angeles FC
44:31France Info
44:3520h, 21h
44:38Les informés
44:40Agathe Lambret
44:41Jean-Rémy Baudot
44:42Allez, dernière partie
44:44de ces informés
44:45avec les cartes blanches
44:46de nos informés
44:47ce soir
44:47on rappelle autour de la table
44:48il y a François-Xavier Bourmeau
44:49de L'Opinion
44:50Valérie Gaz de RFI
44:51Alexandra Schwarzbrot
44:53de Libération
44:53et Stéphane Vernet
44:55de Ouest France
44:55Et on commence avec vous
44:56Stéphane Vernet
44:57vous nous parlez de
44:59François Bayrou
45:00au pied du mur
45:01le Premier ministre
45:01pourquoi ?
45:02Oui c'est ça
45:02c'est l'actualité nationale
45:05du moment
45:05demain vous avez
45:06la dernière séance
45:07l'ultime séance
45:08officiellement
45:08de négociation
45:09entre les partenaires sociaux
45:10sur le fameux
45:12conclave des retraites
45:13donc voilà
45:13la pièce est toujours
45:14sur la tranche
45:15on ne sait pas
45:16s'ils vont arriver
45:17à une conclusion ou pas
45:18mais s'ils arrivent
45:18à une conclusion
45:19on sera dans les délais
45:21par rapport à un des engagements
45:24ou une des promesses
45:24qui avait été faite
45:25par François Bayrou
45:25au départ
45:26qui consistait à dire
45:27qu'il s'emparerait
45:30du compromis trouvé
45:31entre les partenaires sociaux
45:33et il le présenterait
45:34à la représentation nationale
45:35donc vous avez
45:37un certain nombre
45:37de députés
45:38qui attendent
45:39un texte
45:40à l'Assemblée nationale
45:41avant l'été
45:42avant la session parlementaire
45:44qui s'arrêtera
45:44le 11 juillet
45:45ça peut passer
45:46il y a encore temps
45:47et le truc
45:50c'est que ça avait été
45:51la promesse
45:53l'engagement
45:53du Premier ministre
45:55il avait plutôt finement joué
45:56qu'il lui avait permis
45:57d'échapper à la censure
45:58à son arrivée
46:00et notamment
46:00et les socialistes
46:01attendent
46:02tout particulièrement
46:03la traduction
46:04de cette promesse
46:04et de cet engagement
46:05à l'Assemblée
46:07mais vous avez
46:07la France Insoumise
46:08qui dit qu'elle présentera
46:10déjà une motion de censure
46:12et en fait
46:12on arrive au moment
46:13où le gouvernement Bayrou
46:15peut passer au trapèze
46:16parce que
46:17le Rassemblement National
46:18s'était promis
46:19de faire en sorte
46:21que tout le monde
46:22retourne aux urnes
46:22pour des législatives anticipées
46:24qu'il y ait une nouvelle dissolution
46:25etc.
46:25qui sera possible
46:26à partir du 9 juillet
46:27enfin voilà
46:28il y a une concordance
46:29des temps
46:29et du calendrier
46:30qui fait que
46:31alors juste
46:32ce que je trouve amusant
46:33dans l'histoire
46:34entre guillemets
46:34c'est que François Bayrou
46:35aujourd'hui
46:36il a dit
46:36ah mais moi
46:36pour que ça aboutisse
46:38je peux proposer
46:39une prime senior
46:39c'est plutôt une bonne idée
46:41il a dit
46:41mais si vous avez besoin
46:42d'un peu plus de temps
46:43pour la négocier
46:44je vous donne du temps
46:45allez-y
46:46et on sent bien
46:47qu'on reste dans une logique
46:49qui consiste à
46:49à gagner du temps
46:50bah oui
46:51à jouer la montre
46:52c'est ce qu'il fait
46:53François Bayrou
46:54Valérie Gasse
46:55il essaie de gagner
46:56encore un peu de temps
46:56un petit peu
46:56il arrête pas de dire
46:58qu'il est sûr
46:59que ça va aboutir
47:00qu'un compromis est possible
47:01entre les partenaires sociaux
47:02et là en effet
47:03il ouvre la porte
47:04si demain
47:04vous me demandez gentiment
47:05de vous donner
47:06quelques jours de plus
47:07il n'y a pas de problème
47:07visiblement
47:09il est très ouvert
47:10il essaye
47:11de faire en sorte
47:12que sa méthode
47:14fonctionne
47:15c'est vrai
47:16qu'il y a un petit enjeu
47:17pour reparler des socialistes
47:18ils étaient tous
47:19très excités à Nancy
47:20sur cette idée
47:21de texte
47:22sur les retraites
47:22parce qu'ils ne veulent pas
47:24que ça arrive au Parlement
47:25juste en cas d'accord
47:26entre la CFDT
47:27on va faire vite
47:28et le patronat
47:30d'être juste
47:31la caisse d'enregistrement
47:32du texte
47:33qui arriverait
47:34ils aimeraient bien
47:34quand même débattre
47:35et pouvoir voter
47:36éventuellement
47:37des amendements
47:38et puis sinon
47:39ils menacent quand même
47:39de dire
47:40la retraite
47:42c'est emblématique
47:43pour nous
47:43donc on veut exister
47:44ils sont sortis
47:45de leur congrès
47:45donc ils refont peser
47:47cette menace
47:48sur François Bayrou
47:49attention
47:49on n'est pas
47:49l'assurance vie
47:50du Premier ministre
47:51on peut voter
47:53la censure
47:53sur les retraites
47:54oui l'élection
47:54d'Olivier Fort
47:55c'est pas une très bonne nouvelle
47:56pour François Bayrou
47:57François-Xavier Bourbon
47:58ça dépend
47:59il a un numéro de téléphone
48:01en tout cas
48:01sur ce sujet
48:02des retraites
48:02sur les retraites
48:04ce qui est intéressant
48:04c'est le
48:05on voit qu'Emmanuel Macron
48:07voit son bilan
48:09un petit peu détricoté
48:10par l'Assemblée Nationale
48:10sur le bilan écologique
48:11notamment
48:12on parlait de la prime rénov'
48:13avant l'émission
48:14il y a tout un tas de choses
48:15qui commencent à se déiter
48:16on commence à se poser
48:17la question de ça
48:18si on va pas augmenter
48:19les impôts contre la ligne rouge
48:20les lignes rouges fixées
48:22par Emmanuel Macron
48:22là avec cette histoire
48:23de conclave
48:24c'est sa méthode
48:25qui se fait détricoter
48:26parce qu'Emmanuel Macron
48:27a toujours détesté
48:28les grands sommets sociaux
48:30les grenelles
48:31toutes ces choses là
48:33quand il a été élu en 2017
48:35il a dit
48:36basta
48:36terminé
48:37c'est moi qui gère tout ça
48:38s'il sort quelque chose
48:40de ce conclave
48:40ce sera quand même
48:42la preuve
48:42qu'il y a une méthode Bayrou
48:44qui n'est pas celle de Macron
48:46sauf si c'est détricoté
48:48juste après
48:48voilà
48:49affaire à suivre
48:51Valérie Gass
48:51le retrait de la Légion d'honneur
48:53de Nicolas Sarkozy
48:54ne choque pas que la droite
48:55non c'est
48:56les ennuis
48:57de Nicolas Sarkozy
48:58épisode
48:58je sais pas combien
48:59
49:00c'est en effet
49:01l'exclusion
49:03de l'ancien président
49:04de la République
49:05de l'ordre
49:05de la Légion d'honneur
49:07ça
49:08ça a provoqué
49:10mais dès que c'est
49:11Nicolas Sarkozy
49:11de toute manière
49:12c'est éruptif
49:13il laisse personne
49:13on rappelle pourquoi il la perd
49:14alors parce qu'il a été condamné
49:15dans l'affaire dite
49:16des écoutes
49:17à une peine de prison
49:18ferme
49:19et en fait
49:20c'est quelque chose
49:21d'assez automatique
49:22c'est comme
49:23comme l'a dit
49:25le grand chancelier
49:26de l'ordre
49:27de la Légion d'honneur
49:28c'est une décision
49:29de droit
49:30donc il y a eu un décret
49:31qui a été publié au journal officiel
49:32signé par le général Lecointre
49:34c'est un peu
49:35la sanction
49:36pour une condamnation
49:38alors c'est vrai que pour Nicolas Sarkozy
49:39ça a été un petit peu
49:41il y a eu une comparaison
49:42encore plus douloureuse
49:43que le retrait
49:44de la Légion d'honneur
49:45c'est que le seul
49:46chef de l'état
49:47qui a été dans le même cas
49:48que lui
49:48c'est le maréchal Pétain
49:49donc ça fait un peu mal
49:50après c'est des faits
49:51totalement différents
49:52maréchal Pétain
49:53voilà
49:54condamnation
49:55trop de trahison
49:56Nicolas Sarkozy
49:58tentative de corruption
49:59et malgré tout
50:00il y a une règle
50:01et il y a une sanction
50:02elle est appliquée
50:02de la même manière
50:03alors la gauche
50:04a dit
50:04bravo
50:06on applique
50:06qu'il n'y a pas
50:06la justice
50:07entre guillemets
50:09pour les grands
50:09et puis pour les inconnus
50:11et puis il y en a d'autres
50:13et une réaction intéressante
50:14c'est celle de Jordan Bardella
50:15qui a dit
50:16qu'on voulait humilier
50:16le président
50:17l'ancien président
50:19de la république
50:20voilà
50:21on a eu
50:22le débat
50:23entre
50:24oui il faut
50:24que l'exemplarité
50:25ça joue aussi
50:26dans ce cas là
50:27et puis il y a
50:28ceux qui ont dit
50:29non
50:30un ancien président
50:31ne doit pas être
50:33totalement
50:33traité comme les autres
50:34et c'était un peu
50:34ce qu'avait dit
50:35Emmanuel Macron
50:35au mois d'avril
50:37il avait été interrogé
50:38est-ce qu'il faudrait
50:39déchoir
50:41Nicolas Sarkozy
50:42de sa Légion d'honneur
50:43et Emmanuel Macron
50:44avait dit
50:45non de là où je suis
50:45parce qu'il est
50:46grand maître
50:47dans l'ordre
50:48de la Légion d'honneur
50:49moi je ne prendrai pas
50:51cette décision
50:51un ancien président
50:52d'être respecté
50:53et bien il n'a rien pu faire
50:55sachant qu'il est très proche
50:56de Nicolas Sarkozy
50:57voilà
50:57il n'a rien pu faire
50:58alors est-ce qu'il a tenté
50:59d'agir
50:59est-ce qu'il n'a pas réussi
51:00en tout cas
51:01et bien la règle
51:01a été appliquée
51:02pour Nicolas Sarkozy
51:03après le bracelet électronique
51:05il n'y a plus
51:05de Légion d'honneur
51:06Stéphane Vernet
51:07c'est intéressant
51:08ce dernier point
51:09est intéressant
51:09parce qu'en réalité
51:10la procédure fait que
51:11en fait
51:11Nicolas Sarkozy
51:14est déchu
51:14de sa Légion d'honneur
51:15et de l'ordre numérique
51:17parce que
51:18en fait
51:19s'il a été condamné
51:19définitivement
51:21et que donc
51:22les statuts
51:22prévoient
51:23qu'il est
51:24condamné définitivement
51:25en France
51:26tous les recours
51:27ont été épuisés
51:27mais
51:27voilà
51:28tous les recours
51:28alors
51:29la procédure
51:30au sein de la chancellerie
51:31c'est qu'ils se réunissent
51:34ils étudient le cas
51:35etc
51:35et le président de la république
51:37qui chapeaute l'ordre
51:39a encore la possibilité
51:41de sursoir
51:42la décision
51:43finale
51:44il peut
51:44avoir cet arbitrage
51:47là en fait
51:47il en a les moyens
51:48et donc
51:48moi ce qui m'intéresse
51:49c'est pourquoi
51:50il ne le fait pas
51:51après avoir fait
51:52les déclarations
51:52qu'il a faites
51:53et que vous avez rappelé
51:53peut-être qu'il n'est pas
51:55extrêmement populaire
51:56en ce moment
51:56Emmanuel Macron
51:57et qu'il se dit
51:58que ce serait un peu risqué
51:59peut-être
51:59il a donné le sentiment
52:00de voler au secours
52:01il avait réagi
52:03alors que
52:03on ne s'y attendait pas
52:04et là
52:05il est resté assez silencieux
52:06François-Xavier Bourmont
52:07merci Valérie
52:08vous nous parlez
52:09de cette recherche
52:10du thème
52:11qui fera 2027
52:12oui parce qu'on arrive
52:13on arrive dans une période
52:14où tous les candidats
52:15cherchent un peu
52:16la martingale
52:17le thème qui pourra
52:18se révéler porteur
52:19en 2027
52:20à l'élection présidentielle
52:21chacun cherche
52:22en réalité
52:22sa fracture sociale
52:25de Chirac
52:26en 1995
52:26son
52:27travailler plus
52:28pour gagner plus
52:29de Nicolas Sarkozy
52:30en 2007
52:30et il y a
52:31donc
52:32tout le monde tourne
52:33un petit peu
52:33autour du pot
52:34alors on entend
52:34des slogans
52:35qui sortent
52:36sur la France
52:37des honnêtes gens
52:38sur la France apaisée
52:40la France
52:40la République forte
52:41personne n'arrive vraiment
52:42à saisir ce truc
52:43et c'est dans ces moments-là
52:44
52:44parfois
52:45quelque part
52:46il y a des gens
52:46qui mettent le doigt
52:47sur une idée
52:47récemment
52:48il y a
52:49alors c'est l'ancien LR
52:50Aurélien Pradié
52:51qui vient de clôturer
52:52un cycle de conférences
52:53au collège des Barbarins
52:54sur la dignité
52:55et la dignité
52:57ce thème-là
52:58qui peut interroger
53:00en réalité
53:00il se révèle
53:02totalement transversal
53:03parce qu'il recoupe
53:03tout un tas de problématiques
53:04dignité au travail
53:05bien vivre de son salaire
53:07France qui se sent méprisé
53:08voilà
53:09par exemple
53:10dignité à l'école
53:11pour les enfants
53:13un enseignement
53:14digne
53:14qui permet de progresser
53:16dignité dans le grand âge
53:18dans la vieillesse
53:19avec des retraites au niveau
53:20des soins
53:21ce genre de choses
53:22ce thème-là
53:22de la dignité
53:23il traverse un peu tout
53:25c'est compliqué
53:26pour en faire un slogan
53:27aujourd'hui
53:27mais il commence
53:28à intéresser du monde
53:29et il y avait
53:29Dominique de Villepin
53:30qui est venu clôturer
53:31ce cycle de conférences
53:32en compagnie
53:33d'Aurien Pradié
53:34il y a
53:35David Lysnard
53:36le maire de Cannes
53:36qui s'est aussi penché
53:37sur ce thème
53:38de la dignité
53:39lui sous un angle
53:40sécuritaire
53:41et on sent
53:42qu'il y a quelque chose
53:43qui commence à émerger
53:44plus que sur les honnêtes gens
53:45le concept que Bruno Rotaillot
53:46a voulu creuser
53:49ces derniers jours
53:49disons que c'est
53:51plus profond
53:52en réalité
53:53la France des honnêtes gens
53:54c'est un thème
53:55qui a été récupéré
53:55tout de suite
53:56par
53:57Jordan Bardella
53:59ou qui l'avait utilisé
53:59avant
54:00les macronistes
54:01en sont saisis aussi
54:02donc
54:02c'est le moment
54:03où il y a des thèmes
54:04qui bourgeonnent
54:05qui commencent à devenir intéressants
54:07merci François-Xavier
54:08peut-être est-ce que vous les aurez entendus
54:09en premier
54:10sur France Info
54:11un tout dernier mot
54:12Alexandre Charles-Broad
54:13sur la poésie
54:15voilà je voulais juste terminer
54:16sur une petite touche de poésie
54:17parce que le marché de la poésie
54:19ouvre mercredi
54:21ou jeudi
54:21à Paris
54:22et cette année
54:23l'invité d'honneur
54:25est la Palestine
54:26et donc ça m'a permis
54:27de plonger
54:28dans la poésie palestinienne
54:29que je connaissais mal
54:30j'avais comme tout le monde
54:31en tête
54:32le nom de Mahmoud Darwish
54:33et en fait
54:35depuis Mahmoud Darwish
54:36la poésie palestinienne
54:38s'est complètement renouvelée
54:39et notamment
54:40par les femmes
54:40il y a beaucoup de femmes
54:42qui écrivent de la poésie
54:43et qui parlent
54:44d'elles
54:45de leur corps
54:45de leur quotidien
54:47et c'est très beau
54:48et très fort
54:49et c'est où à Paris
54:50pardon ?
54:51c'est au marché Saint-Sulpice
54:52place Saint-Sulpice
54:53merci beaucoup
54:54Alexandre Charles-Broad
54:54je vous laisse la main
54:55à la une de l'IB demain
54:56concluance
54:57conclave
54:58point d'interrogation
54:59une question
55:00à la une de l'IB
55:01Stéphane Vernet
55:03à la une de Ouest France
55:03les trois points clés
55:04qui feront que le conclave
55:06sera concluant ou pas
55:07complémentaire
55:09François-Xavier Bourbon
55:10à la une de l'opinion
55:11l'Iran peut-il tenir ?
55:13voilà
55:13voilà qui est clair
55:14merci à tous les trois
55:15merci à Valérie Gasse
55:16chef du service politique

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À suivre