Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 16/05/2025
Un bourgeois qui aurait soudoyé un vicomte et un laveur de vitres, pour se débarrasser de son épouse ? C’est sur cette hypothèse que s’appuie l’enquête menée à la suite du meurtre, en 2008, de Bernadette Bissonnet, 58 ans, habitante de Castelnau-le-Lez (Hérault). Plusieurs coups de fusil ont tué cette résidente d’une propriété luxueuse.
La victime ensanglantée est retrouvée par son mari, Jean-Michel Bissonnet, un ancien commercial de l’industrie pharmaceutique, devenu un confortable rentier, suite à des placements immobiliers particulièrement juteux. L’homme revenait d’une soirée au Rotary Club. Meziane Belkacem, le laveur de carreaux employé par le couple, et Amaury d’Harcourt, un noble au passé aventureux, ami de l’époux incriminé, sont également impliqués dans l’affaire.
Le premier verdict en cour d’assises condamne Bissonnet à trente ans de réclusion. Belkacem prend vingt ans et d’Harcourt, huit ans. Le procès en appel allège la peine du principal accusé (vingt ans), tandis que la condamnation des deux autres hommes est confirmée. Depuis sa sortie en libération conditionnelle, en 2017, l’ex cadre héraultais s’est engagé dans une procédure en révision, pour faire reconnaître son innocence.

Catégorie

Personnes

Recommandations