- 05/07/2025
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00:0020h, 21h, France Info, les informés, Victor Matel.
00:08Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue dans les informés avec comme tous les samedis et pour la dernière fois en tous les cas dans ce format là le regard des correspondants étrangers sur l'actualité.
00:17Et à la une ce soir ces chiffres, l'opposition au projet de l'A69, les 53 kilomètres d'autoroutes prévues entre Toulouse et Castres au cœur d'une nouvelle mobilisation, rassemblement de collectifs écologistes pourtant interdits par la préfecture, détention et des affrontements ce soir et des autorités qui haussent le ton.
00:35Ces images vidéo de la BBC dénoncées par des associations, un bateau de migrants lacérés au cutter par des gendarmes français dans le Pas-de-Calais pour empêcher la traversée.
00:43Le gouvernement britannique, lui, se félicite d'un durcissement des pratiques des forces de l'ordre française.
00:49Nous parlerons aussi du sort de Boilem Sansal, l'écrivain franco-algérien détenu en Algérie depuis près de 8 mois maintenant.
00:55Lui et ses soutiens espéraient une grâce présidentielle en ce jour anniversaire de l'indépendance de l'Algérie.
01:00Elle n'a pas eu lieu qu'à l'espoir à présent sur fond de relations on ne peut plus tendues entre Paris et Algiers.
01:06Et puis les cartes blanches en fin d'émission avec notamment un plongeon à Paris dans la Seine.
01:10Bonsoir Benjamin-Louis.
01:12Bonsoir Victor.
01:12Correspondant pour la RTS, la radio-télévision suisse, à vos côtés, Anna Navarro-Pedro.
01:17Bonsoir Anna.
01:17Bonsoir.
01:18Correspondante portugaise et Alberto Toscano.
01:21Bonsoir Alberto.
01:22Bonsoir.
01:22Journaliste et écrivain italien.
01:26Pour commencer d'abord cet incendie ce soir dans l'Hérault, dans le massif de la Gardiole.
01:31L'autoroute A9 est toujours coupée entre 7 et Lunel, indique Vinci Autoroute.
01:35Au moins 100 hectares de végétation brûlée par les flammes, 200 pompiers mobilisés, 60 véhicules.
01:40Trois Canadaires.
01:42Écoutez Laurent Noé de Vinci Autoroute.
01:44Il se désole de la répétition de ces incendies cette saison.
01:46Malheureusement, ça n'est pas le premier et j'ai bien peur que ça ne soit pas le dernier.
01:52Et là, c'est vraiment, on a tous un rôle à jouer.
01:54On a eu à déplorer 400 hectares partis en fumée dans l'Aude il y a quelques jours.
01:59Bon, pas forcément liés à l'autoroute, mais peu importe.
02:02Et là, c'est un incendie qui impacte lourdement la circulation à nouveau.
02:06On a tous un rôle à jouer dans la prévention et dans la préservation de notre environnement,
02:10qu'on soit fumeur ou pas, pas de barbecue, pas de mégots incandescents dans les aiguilles de pain,
02:17parce que tout part très très vite en catastrophe.
02:19La responsabilité individuelle, cela rappelle, cela peut paraître bête, pardon,
02:24Mme et Louise, que le moindre mégot, la moindre étincelle, en effet,
02:26peut détruire des centaines comme ça des hectares de végétation en quelques minutes.
02:29C'est une évidence, mais qui est de toute évidence, c'est le cas de le dire,
02:32pas encore bien comprise de la part de tous les Français,
02:36parce que là, je vais faire un peu mon Suisse de service,
02:38mais honnêtement, vous vous baladez à Paris, combien de fois en une journée,
02:41vous voyez des gens balancer leurs mégots par terre, sur les trottoirs, dans les bouches d'égout, partout.
02:48Il y a encore un vrai problème de civisme élémentaire dans ce pays.
02:52Je suis désolé de le dire, je le constate tous les jours.
02:54Est-ce que vous le constatez aussi à Navarro, Pedro ?
02:56On est latin comme vous, donc pas suisse.
02:58C'est la même chose au Portugal ?
03:00On est disciplinés aussi, on a l'Allemagne qui est un peu anglais,
03:03nous sommes un peu anglais, donc vous voyez, un peu plus disciplinés.
03:06Un peu plus disciplinés sur ces incendies, notamment ceux qui se situent près des autoroutes,
03:10les incendies de forêt, comment ça se passe au Portugal ?
03:12Vous savez bien que mon pays est dévasté chaque année par des incendies
03:16qui sont dramatiques, souvent avec perte de vie humaine,
03:19perte de patrimoine, de maison, et puis tout ce patrimoine forestier aussi,
03:24souvent par mégarde, parfois aussi par incendies criminels.
03:30Parce qu'il y a toute une industrie derrière cela aussi.
03:33Des terrains qu'on veut attribuer à un autre usage,
03:36où on veut planter par exemple des arbres intensifs comme l'eucalyptus, etc.
03:41Et puis il y a des gens, tout simplement, les pyromanes, ce n'est pas une invention,
03:48ça existe aussi.
03:50Donc voilà, mais c'est un fléau chez nous, beaucoup plus grand que chez vous,
03:53parce que nous sommes un pays où il y a beaucoup de soleil,
03:57beaucoup de chaleur en été, tout est sec,
03:59et la moindre étincelle fait un départ dans des forêts,
04:03qu'on essaie d'entretenir, mais chaque année c'est la même histoire,
04:06on dit l'année prochaine ça va aller mieux,
04:08puis il y a quelque chose qui s'est passé,
04:09on a laissé tomber jusqu'à l'année suivante.
04:11Autre pays du sud de l'Europe, Alberto, c'est bien sûr l'Italie.
04:15Si c'était une question de mégots, on serait heureux
04:19de constater les mauvais comportements des citoyens en Italie comme en France.
04:26Non, il y a malheureusement la question des incendies criminels
04:30qui a des conséquences dévastatrices.
04:33Parce qu'en Italie, les incendies criminels frappent...
04:37Donc ce soir, dans l'Hérault, on ne connaît pas les causes de cette question.
04:39Non, ce soir, c'est une voiture, non ?
04:43Il paraît que vous venez de dire dans vos informations
04:46qu'il s'agit d'une voiture qui a pris feu.
04:49Mais l'été italien est pointé par des incendies criminels
04:55qui ont parfois des conséquences horribles.
04:58Et dont l'engagement des canadaires.
05:01Les canadaires, je crois savoir, on me dit qu'en Italie,
05:06il y a 16 canadaires et deux autres qui ont été commandés.
05:11Ça ne suffit probablement pas.
05:13C'est probablement plus qu'en France.
05:15Mais c'est un investissement fondamental.
05:18On est à un moment où on parle beaucoup d'investissement pour la défense.
05:22On va aussi se défendre des incendies criminels.
05:26Et l'avion qui sert pour nous défendre des incendies criminels
05:30n'est pas les Rafales, c'est les canadaires.
05:33Benjamin-Louis, vous vouliez rajouter un mot, je crois, sur...
05:35Non, mais sur les canadaires, effectivement, il y a un problème d'approvisionnement
05:39parce qu'on a arrêté pendant plusieurs années de fabriquer des canadaires.
05:43La chaîne de production a été relancée.
05:45Mais le problème, c'est aussi comme pour la défense.
05:47Ça prend du temps avant d'avoir les nouvelles livraisons.
05:49La France aussi a besoin de nouveaux canadaires.
05:52Parce que, je crois, il faut quand même le préciser,
05:54c'est très difficile en tant que journaliste,
05:56notamment que journaliste étranger,
05:58de travailler sur le sujet de la sécurité civile,
06:01de la protection des incendies en France.
06:03On sait que les pilotes de canadaires font un travail exceptionnel
06:06sur un matériel qui est de plus en plus obsolète,
06:09qui est de plus en plus en bout de course.
06:12C'est, de toute évidence, du bricolage chaque année
06:15pour les faire fonctionner.
06:16Alors, pour l'instant, ça fonctionne bien.
06:18C'est difficile de savoir quelle est la visibilité dans ce domaine.
06:22Et en Italie, si vous vous remarquez,
06:24les pilotes de canadaires ont aussi un rôle de premier plan
06:28dans le transport des organes à greffer.
06:32Il y a quelques années, un pilote de canadaires est mort
06:38pour un incident parce qu'il a volé avec un temps prohibitif
06:43pour garantir une greffe de cœur.
06:46Et malheureusement, c'est lui qui est décédé.
06:48Et cet incendie toujours en cours dans l'héros,
06:50prudence et patience pour ceux qui se trouvent aussi
06:53sur les routes secondaires en ce samedi,
06:55qui en plus étaient classées rouges pour les premiers départs.
06:57En vacances, on va s'intéresser à une autre autoroute.
07:00Dans un instant, l'opposition à l'A69.
07:03Restez bien avec nous.
07:04Le fil info, d'abord à 20h10, Stéphane Milhomme.
07:07Emmanuel Macron assure aux jeunes militants En Marche
07:10avoir besoin d'eux dans 5 ans, dans 10 ans.
07:13Le chef de l'État en a visité surprise
07:15d'un meeting de leur mouvement à Paris.
07:17s'exprimait cet après-midi, surtout à la suite de Gabriel Attal,
07:21son ancien Premier ministre, qui avait déclaré vouloir proposer
07:24un chemin aux Français pour 2027, date de la prochaine présidentielle.
07:29La saison des incendies a donc démarré de façon intensive.
07:32Dans l'héros et les bouches du Rhône,
07:34si le sinistre est circonscrit dans la région de Marseille,
07:37c'est encore très compliqué sur la façade Languedocienne.
07:39L'autoroute A9 est fermée depuis le milieu d'après-midi,
07:42dans les deux sens entre Sète et Lunel.
07:44Plus d'une centaine d'hectares de végétation ravagés par les flammes.
07:48Et puis dans l'Aude, c'est un feu de voiture
07:50qui perturbe maintenant les départs en vacances.
07:52Il a détruit 400 hectares de Broussailles.
07:555 personnes ont été évacuées.
07:56La circulation reste compliquée, cette fois sur la 61,
07:59entre Toulouse et Narbonne.
08:01Et puis le PSG bat le Bayern Munich 2-0
08:03et file en demi-finale de la Coupe du Monde des clubs de foot.
08:06Match sous le soleil d'Atlanta et toujours aux Etats-Unis.
08:09Les Parisiens défieront en demi-finale le Real Madrid
08:13ou le Borsia Dortmund qui s'affronte dans la soirée.
08:16Restons donc dans le sud de la France avec cette autre autoroute,
08:29cette mobilisation contre le projet d'A69
08:31qui doit relier Castres à Toulouse.
08:33Une cinquantaine de kilomètres et une bagarre juridique
08:36qui dure maintenant depuis plus de deux ans.
08:37En février dernier, la justice avait donné raison aux militants écologistes.
08:41En suspendant les travaux, le chantier a finalement repris.
08:45D'où cette nouvelle mobilisation.
08:46Elle est festive selon les organisateurs.
08:49Beaucoup moins pour ses détracteurs.
08:50Le ministre de l'Intérieur parlant même de barbares sans limite.
08:53Après que des boules de pétanque, des armes blanches ou des pierres
08:55aient été retrouvées chez certains manifestants en cagoulé.
08:58Des heures ont éclaté entre force de l'ordre et manifestants en fin de journée.
09:02Ce soir, Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux estime, je cite,
09:05que force doit rester à la loi.
09:07Benjamin Lewis, il y a la crainte pour les autorités de voir la situation
09:10quelque part leur échapper, de l'avoir dégénéré.
09:12Oui, ça c'est un phénomène qui monte parmi les militants
09:16de la protection de l'environnement qui se radicalisent partout en Europe,
09:22même dans le monde.
09:23Ça c'est une chose.
09:23Je trouve que ce dossier, il dit beaucoup de ce pays.
09:27Aujourd'hui, il y a plein de choses.
09:28Peut-être d'abord commencer par les militants.
09:30Je trouve un peu dommage ce qui est en train de se passer ce soir
09:33parce que leur combat, il est noble.
09:35Est-ce qu'ils avaient vraiment besoin d'appeler leur manifestation de ce soir
09:38la turbo-teuf ?
09:40Ça s'appelle comme ça, la turbo-teuf.
09:42Il y a un truc où ça se caricature un petit peu, je trouve, à ce niveau-là.
09:46Et puis on en arrive à ultra-politiser le sujet.
09:50Et puis après, on va y revenir je pense,
09:53mais pour ce qui est de la construction d'une autoroute en 2025
09:57dans un pays développé comme la France,
09:59la France va à rebours ces derniers mois
10:03sur les questions environnementales,
10:05mais dans tous les domaines.
10:07Il y a eu un nombre de politiques qui ont été abandonnées.
10:09On en a beaucoup parlé ici,
10:10sur beaucoup de dispositions qui ont été abandonnées,
10:12les affaires, etc.
10:13Et alors si on se place d'un point de vue suisse,
10:15quand on regarde ce projet,
10:17il y a une chose qui saute vraiment aux yeux,
10:19c'est qu'on ne parle jamais de l'alternative ferroviaire.
10:22Vous savez qu'on adore les trains, nous.
10:23Et j'ai regardé pour lundi,
10:26entre Castres et Toulouse,
10:28il y a 8 trains durant la journée qui vont partir.
10:31Entre Genève et Lausanne, il y en aura une centaine.
10:33Voilà.
10:34Ça coûterait 120 millions d'euros
10:35de mettre à jour cette ligne de train qui existe,
10:38qui est là.
10:39Il suffit juste de la moderniser.
10:41Pour me faire l'avocat du diable,
10:42mais Genève et Lausanne,
10:42peut-être des plus grandes villes que Castres et Toulouse.
10:44Alors, pas Toulouse.
10:46Castres, oui.
10:46Castres, c'est une ville moyenne.
10:48Mais bon, il y a quand même...
10:49Pardon, Toulouse, c'est quand même une très grande ville.
10:51Toulouse, bien sûr.
10:51Il y a apparemment beaucoup de demandes pour le ferroviaire.
10:54Et il y a quand même une certaine marge d'amélioration
10:56entre 8 trains et 100.
10:58Et une centaine, effectivement.
11:00Mais donc, on ne parle jamais du train entre ces deux villes.
11:02On pourrait augmenter le fret.
11:04Ça pourrait peut-être convenir aux grands groupes industriels
11:06qui demandent cette autoroute.
11:08On pourrait effectivement augmenter la cadence des trains
11:11pour les passagers.
11:12Apparemment, il y a des demandes.
11:13Ça, on n'en parle jamais.
11:15On parle de la route nationale qui se trouve,
11:18qui est parallèle, qu'on pourrait éventuellement...
11:19Juste une chose, les Suisses, il y a quelques mois,
11:21ont refusé dans les urnes l'agrandissement des autoroutes.
11:24La population a refusé que l'on agrandisse les autoroutes du pays.
11:28Il y a une conscience écologique qui s'est installée.
11:31Et il y a aussi une offre ferroviaire,
11:33une offre de transport public
11:34qui est déjà suffisante,
11:37enfin, pas suffisante,
11:37qui est importante,
11:38et que les gens aimeraient développer.
11:40Je pense que la France devrait y penser un petit peu plus.
11:41au niveau des trains du quotidien,
11:44en dehors de Paris,
11:45en dehors des TGV,
11:46c'est vraiment pas top.
11:48Votre regard, Anna Navarro-Pédro,
11:49sur la situation vue du Portugal,
11:51par rapport à ce qui se passe sur cette A69,
11:53ce projet...
11:53Il y a une radicalisation des jeunes militants écologistes,
11:56aujourd'hui, partout en Europe,
11:57et pas qu'en Europe.
12:00Le Portugal connaît aussi des mouvements
12:03des jeunes écologistes.
12:05Il y a une différence avec la France.
12:07Ils ont toujours...
12:08Ces mouvements ont existé depuis longtemps en France.
12:10On en parle, on écrit,
12:13on fait des reportages dessus,
12:16depuis très longtemps.
12:17Et la différence en France,
12:19c'est que vous êtes un peuple guerrier.
12:21Et vous êtes provocateur dans l'esprit.
12:24Et donc, ces manifestations sont
12:25guerrières et provocatrices.
12:28Le nom de la fête ce soir
12:31fait partie de cette provocation.
12:33C'est la vérité.
12:34Et donc, ça se finit toujours par des rapports de force
12:37et de force physique.
12:38Ça se finit en bataille campale.
12:40Bataille, comment dit-on en français ?
12:42Bataille, immense bataille.
12:44Chez nous, non.
12:45C'est plus calme.
12:47Il y a 4 jours, 5 jours,
12:49il y a toute une manif devant l'aéroport de Lisbonne
12:51parce que des écologistes ne veulent pas
12:53l'extension de l'aéroport.
12:55Ce qui est bien nécessaire d'une certaine façon
12:56parce que quand on a 17 millions de visiteurs par an,
13:00ça devient compliqué.
13:01Il est en plein centre-ville en plus.
13:02Il est en plein centre-ville maintenant.
13:03Il a été absorbé par la ville en fait.
13:05Ce qui est sympa parce qu'on est dans une ville
13:06en deux minutes, mais bon.
13:09Et comment elles se déroulent ces manifestations ?
13:11La manifestation s'est déroulée ainsi.
13:13Ils sont arrivés.
13:14Ils voulaient aller dans le hall de l'aéroport.
13:17Ils ont interdit par la police.
13:19Ils sont allés dehors.
13:20Ils ont manifesté dehors.
13:20Mais ils n'ont pas empêché l'arrivée et le départ des passagers.
13:24Alors qu'ici, on fait quelque chose autour d'un aéroport.
13:27C'est fini, plus personne ne passe.
13:29Et puis la police a quand même arrêté quatre personnes
13:32qui ont trouvé qu'ils n'avaient pas un comportement très civilisé.
13:36Et voilà.
13:37Il y a eu d'autres manifestations avant.
13:39Par exemple, contre l'installation d'un central éolien à Sinesse,
13:47un peu au sud de Lisbonne.
13:48Non, je ne sais plus.
13:50Mais bon.
13:51Et donc pareil.
13:53Ce n'est jamais...
13:54Ce qui se passe globalement dans le calme ?
13:55Globalement.
13:56Parfois, il peut y avoir des petites confrontations.
13:59Mais pas comme en France.
14:00Ça devient une guerre.
14:01En Italie, Alberto Toscano.
14:02En Italie, il y a un dossier ouvert et brûlant.
14:07C'est le dossier franco-italien.
14:09de la ligne ferroviaire Lyon-Turin avec le tunnel d'une cinquantaine de kilomètres sous les Alpes.
14:18Alors, dans la Val d'Issouz, côté italien,
14:22il y a des protestations continues et des actes de sabotage répétés
14:29contre le matériel de travail.
14:32Malgré tout, le projet avance, mais il avance très lentement.
14:39On parle d'une inauguration en 1932.
14:43Je ne sais pas si je verrai cette ligne ferroviaire qui, pour moi, est très importante
14:50parce que m'aiderait à arriver de Paris à chez moi en Italie.
14:54Mais au-delà de la boutade, aujourd'hui, il y a une constatation évidente.
15:01Toute opération de travail public est otage de protestations d'une écologie
15:12qui, je suis tout à fait d'accord avec mes collègues, s'est radicalisée beaucoup en Europe.
15:18Et les phénomènes en Europe...
15:19Vous dites le mot otage.
15:20Otage. Otage parce que les opérations de travaux publics deviennent otages
15:27parce que l'aéroport de Nantes n'a pas été réalisé.
15:33Aujourd'hui, moi, je ne connais pas ce dossier dans les détails.
15:37Mais je crois qu'un État démocratique discute, décide et réalise.
15:43Et aujourd'hui, dans nos pays, la France, l'Italie et d'autres pays, bien sûr, on a droit à des recours à la magistrature.
15:54On a droit à des recours.
15:55Mais il y a un jour où si on décide de faire une chose et le recours n'a pas abouti, on réalise.
16:02Ce qui veut éviter, justement, les autorités, c'est de retrouver ce scénario à la Notre-Dame-des-Landes avec cette fameuse zone à défendre.
16:09Et puis, finalement, les écologistes qui, à force de pression et de manifestation, avaient obtenu gain de cause.
16:13Oui. Et puis là, en l'occurrence, il y a quand même... Je suis d'accord avec Alberto sur ce point-là, sur le fait qu'une fois qu'on a décidé de construire une autoroute,
16:18qu'elle est construite à 60 %, bon...
16:21Encore une fois, moi, je trouve que le combat est noble. Je pense que cette autoroute, construire des autoroutes aujourd'hui en France est complètement débile, pardon de le dire.
16:29Et puis, il y a aussi tout l'enjeu économique derrière, le fait qu'en France, les autoroutes sont privées, cotées en bourse, etc.
16:34Il y a quand même quelque chose d'assez dingue, là aussi.
16:37Mais d'avoir une autoroute terminée à 60 %, bon, allons-y, terminons-la, je veux dire, à un moment de fin, c'est absurde.
16:45Je ne sais pas si elle était démantelable en l'État.
16:48Voilà. Donc, ça va durer encore des années, sans doute.
16:50Et je ne suis pas sûr que ça va bien se terminer.
16:52Et la mobilisation, elle se poursuit au moins jusqu'à demain soir pour les militants écologistes,
16:57avec, on le rappelle, des heures, des affrontements aujourd'hui en fin d'après-midi.
17:01Les informés continuent dans un instant après l'essentiel.
17:04Il est 20h20, Stéphane Milhomme.
17:07Et ces deux nouveaux cas d'intoxication à la bactérie, colis enregistrés dans l'Aisne, c'est la préfecture qui l'assure ce soir.
17:13Il s'agit de deux enfants d'une même famille. L'un d'eux a même été hospitalisé.
17:17Cela fait un total de 32 cas recensés depuis le 17 juin dernier.
17:22D'après les premiers éléments, la préfecture indique qu'il s'agirait d'une contamination au sein d'une même famille,
17:27en lien avec la consommation de viande dans l'une des cinq boucheries qui ont été fermées ces derniers jours.
17:33Les suites des violentes inondations en Texas.
17:35Le bilan provisoire est maintenant de 27 morts au moins, dont des enfants.
17:39Les secouristes sont toujours à la recherche d'une vingtaine de disparus et essentiellement des jeunes,
17:45après la crue d'un fleuve au nord-ouest de la ville de San Antonio.
17:49Au Proche-Orient, Israël prépare sa réponse après l'aval du Hamas pour négocier un accord de cesser le feu.
17:54La défense civile palestinienne affirme toutefois que des attaques de l'armée israélienne ont fait 32 morts au moins à Gaza.
18:00Israël qui poursuit également ses frappes sur le sud-Liban à l'aide de drones.
18:05Selon les autorités libanaises, elles ont fait au moins un mort et six blessés.
18:08Aujourd'hui, Israël répond avoir éliminé un membre du Hezbollah dans la localité de Chakra avec également deux blessés.
18:14Nos informés du samedi soir, les correspondants de la presse étrangère en France,
18:28Benjamin Louis, correspondant pour la RTS, la radio-télévision suisse,
18:31Anna Navarro-Pedro, correspondante portugaise et Alberto Toscano, écrivain et journaliste italien.
18:38C'est une vidéo de la BBC qui fait énormément de bruit depuis sa diffusion.
18:43Hier, on y voit des gendarmes français se précipiter vers un bateau de migrants
18:48près de la plage de Saint-Etienne-aux-Monts, dans le département du Pas-de-Calais,
18:52et lacérer l'embarcation à coups de cutter afin d'empêcher le départ de ces occupants vers l'Angleterre.
18:58Les gendarmes, on l'entend dans la vidéo via le micro du journaliste qui se trouve tout près,
19:02estiment que c'est pour la sécurité des migrants.
19:05Il y a des dizaines à essayer de monter sur cette embarcation,
19:08les forces de l'ordre qui ont d'abord tenté en vain de ramener le bateau vers la plage
19:13avant de revenir donc avec ce cutter saine que dénonce sur France Info
19:18Dany Patou, présidente de l'association Osmo 62, qui aide les exilés.
19:24Tout à fait inhumaine et tout à fait absurde, elle ne mène à rien.
19:29On voit bien sûr les années de répression qui ne font qu'augmenter et qui n'aboutissent à rien.
19:34Bien au contraire, et qui provoque des morts supplémentaires dans la Manche.
19:38Plus de 20 000 personnes ont tenté de traverser la Manche sur les six premiers mois de l'année.
19:42Un record sur cette période, c'est près de 50% de plus par rapport au même moment l'an dernier.
19:47Précisons aussi que ce n'est pas la première fois que des forces de l'ordre agissent ainsi.
19:51Une même scène avait eu lieu l'an dernier.
19:53Mais cette vidéo d'hier fait réagir aussi parce qu'elle intervient avant la visite d'État d'Emmanuel Macron prévue à partir de mardi au Royaume-Uni.
20:02Et que Londres demande depuis longtemps à la France de changer sa politique d'intervention des forces de l'ordre en mer.
20:08Londres qui d'ailleurs se félicite de ce durcissement des pratiques.
20:12C'est cela qui se passe, Anna Navarro, Pedro.
20:13La France, en quelque sorte, envoie des gages de bonne volonté à trois jours de ce déplacement d'Emmanuel Macron ?
20:19C'est peut-être une des explications plausibles.
20:23Rien ne nous prouve qu'il est ainsi, mais ce n'est pas à rejeter.
20:29En plus, il y avait une caméra, une équipe de télévision présente.
20:33Personne ne pouvait l'ignorer, ni ceux qui partaient, ni la police, ni la gendarmerie.
20:38Donc il y a quelque chose là qui, c'est peut-être une coïncidence, peut-être pas.
20:42On sait qu'il est tellement difficile de travailler en France dans ces conditions-là.
20:48Peut-être que l'équipe avait obtenu quelque chose d'exceptionnel,
20:52que les passeurs l'aient autorisé à filmer avant.
20:54Je ne sais pas.
20:56On pose des questions.
20:57Moi, ça me gêne toujours quand on soupçonne le service public de participer d'un coup de com' étatique,
21:04d'un coup de com' du gouvernement.
21:05En l'occurrence, là, c'est la BBC.
21:07En gros, on sous-entendrait que la BBC est un peu de mèche, elle est aux ordres.
21:11Ah, pas nécessairement.
21:11Non, je ne dis pas toi, mais pas vous, Anna.
21:12Non, non, je ne dis pas nécessairement.
21:14Non, non, mais au fond, qu'il y aurait une sorte de coupé.
21:17Juste un petit point éditorial.
21:18Le service public, lui, il fait des sujets en amont d'un déplacement important et d'une rencontre importante.
21:24On le fait tous.
21:25C'est comme ça.
21:25Si on sait qu'Emmanuel Macron va aller au Royaume-Uni,
21:28alors on va faire des sujets sur les migrants, sur le Royaume-Uni, etc.
21:30Ça, c'était juste un petit point éditorial.
21:34Mais sur ce que l'on voit sur cette scène, effectivement, elle est violente,
21:38parce qu'il y a aussi toute la symbolique de coupé, du cutter, etc.
21:41Ce que vous disent les associations quand vous êtes sur place,
21:44quand vous allez faire des reportages là-bas à Calais,
21:46c'est que cette politique de dissuasion, de tentative de dissuasion des traversées,
21:51c'est depuis longtemps qu'elle est en place.
21:52Ça fait des mois, ça fait des mois qu'on se rend compte aussi,
21:55et ça fait même des années, comme le disait la dame,
21:57que ça ne marche pas, que la répression ne fonctionne pas,
22:01que dès qu'il y a une fenêtre, comme il dit,
22:03c'est-à-dire un temps propice à traverser la Manche plus ou moins sereinement,
22:07eh bien, les départs se font.
22:09Et ils peuvent faire toutes les opérations de police qu'ils veulent sur les plages
22:13pour dissuader les gens.
22:15Eh bien, des personnes exilées qui n'ont plus rien à perdre
22:20tenteront de partir quand même.
22:22Et le problème, c'est que cette politique-là,
22:23elle force les gens à partir de plus en plus loin, sur la côte,
22:26et ça rend le trajet encore plus dangereux.
22:29Plus long, plus dangereux.
22:31Donc, là, c'est quand même compliqué d'analyser ce qu'ont fait les gendarmes,
22:34parce qu'effectivement, il y a une question de doctrine.
22:36Ils peuvent agir dans l'eau s'ils constatent que les gens...
22:39Bien flou, parce que le droit international de la mer dit que normalement,
22:41ils n'ont pas le droit d'agir, sauf sur demande, en cas de danger, etc.
22:44Mais si la police constate que les personnes sont en danger de mort,
22:47ils peuvent agir.
22:48Et là, en l'occurrence, on le voit quand même,
22:49c'était un bateau qui était plein à craquer.
22:51On voit une petite... C'est horrible, cette scène.
22:52On voit une petite fille avec sa maman qui pleure.
22:54Ils sont effectivement dans une situation qui est terrible,
22:57un moment qui est violent.
22:58Ils ont sans doute vécu aussi des violences aux frontières
23:01durant leur périple.
23:03C'est des gens qui étaient de toute manière en très grand danger.
23:06S'ils faisaient la traversée,
23:07c'était le deuxième bateau.
23:08C'est des bateaux taxis qui prennent plusieurs groupes de personnes
23:11et qui partent plein.
23:12Enfin, il faut voir, il y a eu un nombre de morts
23:14et une hausse hallucinante du nombre de mineurs morts
23:17durant les traversées ces derniers mois
23:19qui préoccupent.
23:20Donc, les autorités font effectivement...
23:22Je suis sûr qu'il y a aussi une manière d'envoyer des gages
23:23au Royaume-Uni qui exigent de la France
23:26de faire le boulot pour elle.
23:27C'est ça l'arrangement.
23:28La frontière entre la France et le Royaume-Uni,
23:30elle se trouve sur le territoire français.
23:32Donc voilà, il y a une pression aussi pour que la France agisse plus.
23:35Après, est-ce que c'est un coup de com' ?
23:36Personnellement, je n'en suis pas sûr.
23:38La pression de la France sur l'Angleterre,
23:40il y a aussi la pression politique.
23:41Le premier ministre anglais, Kerstarmer,
23:43qui est arrivé au pouvoir il y a un an,
23:44Alberto Toscano voit l'extrême droite progresser.
23:46Le chef du gouvernement leur a promis
23:48un meilleur contrôle des frontières.
23:50Il dit d'ailleurs ouvertement qu'il veut s'inspirer
23:52de la politique italienne de Giordia Melloni
23:55qui, elle, a réduit assez drastiquement
23:56les arrivées sur les côtes.
23:58Nous sommes devant un problème énorme et tragique.
24:03Et devant une tragédie de cette nature,
24:06chaque pays a une optique à 10 centimètres.
24:11On n'arrive pas à avoir une profondité de vue.
24:15Et si on avait une profondeur de vue,
24:19on aurait une stratégie commune.
24:21Une stratégie commune implique le fait
24:24que nous gérons le problème des migrations.
24:26Ça fait des années ça, Alberto.
24:27Il y a eu des tentatives d'avoir des plans,
24:29d'avoir des coordonnées.
24:30Ce qui se passe aujourd'hui est que chaque pays,
24:33en s'occupant, comme vous dites,
24:35justement de sa propre politique intérieure,
24:38essaie de filer les problèmes sur le dos du voisin.
24:43L'Angleterre à la France, la France à l'Italie,
24:46l'Italie à Malte, si elle peut.
24:48Et on n'arrive pas.
24:50Et on n'arrive pas.
24:51Alors, le choix italien est celui de se mettre d'accord
24:58avec les pays africains, en particulier la Tunisie,
25:03en donnant des aides économiques.
25:05Chose que nous faisons régulièrement avec la Turquie.
25:08Parce que nous payons chaque année des milliards d'euros
25:11à la Turquie pour qu'elle ne laisse partir les migrants.
25:15Donc, on a trouvé, nous, Européens,
25:21comme seule solution concrète, solution entre guillemets,
25:26de payer d'autres pays pour garder les migrants.
25:30Et évidemment, ces migrants dans ces pays
25:32sont gardés dans des conditions horribles.
25:35Donc, on est devant une tragédie
25:37qui implique une vision à long terme.
25:41Et on n'a aucune vision à long terme,
25:44aucune stratégie.
25:45Et on s'occupe des petites polémiques du jour
25:49qui laissent le temps qu'ils trouvent.
25:52Anna Navarro, Pedro.
25:53Oui, concernant...
25:55Le Portugal est présent dans une position tout à fait différente.
25:58Mais juste pour revenir sur l'accusation supersonique
26:00qui est partie de là, d'à côté,
26:02sur l'émotion que j'accusais l'équipe de BBC
26:04d'être complice, non pas du tout.
26:06Et c'est bien, parce que comme ça,
26:08ça aurait pu être mal interprété par d'autres personnes.
26:10Non, pas du tout.
26:11Ce que je pensais, c'est que les autorités françaises
26:13ont profité de cette présence
26:14pour donner une image à Londres.
26:17Donc, c'est ce que je voulais dire.
26:18Pour le Portugal, par exemple, c'est tout à fait différent.
26:21Le Portugal va expulser 40 000...
26:22Avec une grosse pression de l'extrême droite aussi,
26:24qui est désormais le principal parti de l'opposition.
26:2740 000 en position, en situation irrégulière.
26:32C'est dû effectivement à l'extrême droite qui monte.
26:34Et c'est dû aussi à une politique avant
26:35qui s'appelait manifestation d'intérêt.
26:37Vous arriviez dans le pays, avec un petit visa de touriste,
26:39vous disiez, je vais travailler ici,
26:41vous constituez un dossier, et si le dossier
26:43était selon les règles de la loi portugaise,
26:47eh bien, vous étiez admis.
26:48Résultat, il y a eu 100 000 admissions par an
26:50depuis 2017.
26:53Nous avons aujourd'hui 1,5 million d'immigrés
26:56par rapport à une population de 10 millions.
26:57Ça a été multiplié par 4, la présence d'immigrés au Portugal
27:02depuis 2017.
27:05Et ça veut dire qu'il y a une pression
27:07que le Portugal ne connaissait pas du tout,
27:10qui favorise l'extrême droite,
27:14et qui, en plus,
27:16n'est pas réparable,
27:20parce que, vous savez, comme en France,
27:23l'expulsion des irréguliers,
27:23le Portugal n'a pas les moyens,
27:25ça coûte 3 000 euros par personne,
27:27il faut pouvoir les trouver,
27:28il faut pouvoir les trouver,
27:30ce qui n'est déjà pas le cas.
27:31Et puis, parce qu'il y a une économie
27:33qui est dynamique
27:36et qui a besoin d'une main d'œuvre émigrée.
27:38Encore un mot sur le sujet, Benjamin Lourdes ?
27:40Une population vieillissante au Portugal aussi,
27:42encore plus qu'ailleurs en Europe.
27:44Juste un mot sur lui,
27:45sur ce que disent les ONG
27:46d'aide aux exilés, aux migrants,
27:49c'est qu'il faut écouter
27:51ce que disent les institutions internationales,
27:53l'OIM, le HCR,
27:53qui disent qu'il faut maintenant,
27:56certes, la répression, c'est une chose,
27:57on voit que ça ne marche pas,
27:58il faut mettre des passages sûrs,
28:00c'est-à-dire qu'il faut organiser la migration.
28:03Si on continue comme ça,
28:04la Manche continuera d'être un cimetière,
28:06à chaque fois qu'il fait beau,
28:07même quand il ne fait pas beau,
28:08l'été, l'hiver, maintenant,
28:09ça n'arrête plus,
28:10et c'est sans fin, c'est sans fin.
28:12On va continuer à crever des bateaux
28:14et puis à avoir des gens
28:15qui meurent dans la mer comme ça,
28:16je ne sais pas pendant combien de temps
28:17on peut vraiment continuer comme ça.
28:19Politiquement, ce n'est pas un projet.
28:20Avec toujours des records,
28:21on le disait,
28:22de nombre de traversées.
28:23La seconde partie des informés,
28:25dans un instant,
28:25il est 20h31.
28:33Un nouveau point sur l'info,
28:35sur France Info, Stéphane Milhomme.
28:36Et la saison des incendies
28:37a débuté avec une certaine virulence
28:39dans le sud de la France.
28:41Pas de blessés à ce stade,
28:42mais de grosses perturbations
28:43dans les rôles.
28:44Ce soir, ce sont maintenant
28:46400 hectares de broussailles
28:47qui sont partis en fumée
28:49au départ de la commune de Fabregues.
28:51L'autoroute A9 reste fermée
28:52depuis le milieu d'après-midi.
28:54Après un feu de broussailles
28:55entre Sète et Lunel,
28:57des habitants sont à l'abri
28:59dans la commune voisine.
29:00Et puis l'Aude est touchée
29:01ce week-end encore
29:02par un violent incendie.
29:04Il a détruit plus de 400 hectares
29:05à 12 Inces.
29:06Le point de départ, cette fois,
29:08c'est le feu d'une voiture
29:09sur la bande d'arrêt d'urgence
29:11de l'autoroute A61
29:12dans le sens Toulouse-Narbonne.
29:13Et le trafic, là aussi,
29:15est perturbé ce soir.
29:17De nouveaux cas d'intoxication
29:18à la bactérie I. coli
29:19ont été enregistrés dans l'Aisne.
29:21Il s'agit de deux enfants
29:22d'une même famille.
29:23L'un d'eux a même été hospitalisé,
29:25selon la préfecture.
29:26Ces deux intoxications
29:27portent à 32 le nombre total
29:29de cas recensés.
29:31Depuis le 17 juin,
29:32il s'agirait d'une contamination
29:33au sein d'une même famille
29:35en lien avec la consommation
29:37de viande
29:37dans l'une des cinq boucheries
29:39qui ont été fermées.
29:40Force doit rester à la loi.
29:42La réaction d'Emmanuel Macron
29:43sur le réseau social X.
29:45Le chef de l'État dénonce
29:46ces incidents cette fin d'après-midi
29:48lors du rassemblement interdit
29:49d'opposants à l'autoroute
29:51Castres-Toulouse
29:52sur la commune de Morin-Scopon.
29:54Un millier de participants,
29:55mais surtout une centaine
29:55qui s'affrontent aux forces de l'ordre
29:57entre jets de pierre et gaz lacrymogènes.
30:00Et puis le PSG bat le Bayern Munich 2-0
30:02et file en demi-finale
30:03de la Coupe du Monde des clubs de foot.
30:05Match sous le soleil d'Atlanta,
30:07les Parisiens affronteront en demi-finale
30:09le Real Madrid ou le Borussia Dortmund.
30:11Deux clubs qui vont s'affronter dans la soirée.
30:14France Info
30:1620h, 21h
30:19France Info
30:20Les informés
30:21Victor Matel
30:23Nos informés de ce samedi soir
30:25Anna Navarro-Pedro
30:26correspondante portugaise
30:28Alberto Toscano
30:29pour l'Italie
30:30journaliste et écrivain
30:31et Benjamin Louis
30:32pour la Suisse
30:33correspondant pour la RTS
30:35Boilem Sansal
30:36reste en prison
30:37l'écrivain franco-algérien
30:3980 ans
30:39atteint d'un cancer
30:40a été arrêté en Algérie
30:42en novembre dernier
30:43à l'occasion de l'anniversaire
30:44de l'indépendance du pays
30:45aujourd'hui
30:46ses proches espéraient
30:47une grâce présidentielle
30:48de la part du président algérien
30:49Abdel-Majid Teboun
30:51elle n'a pas eu lieu
30:52Boilem Sansal
30:52condamné à 5 ans de prison
30:54notamment pour atteinte
30:55à l'unité nationale
30:56à sa détention
30:57s'ajoute celle du journaliste sportif
30:59Thomas Glaze
31:00condamné à 7 ans de prison
31:01on l'a appris dimanche dernier
31:02ces deux affaires
31:03s'inscrivent dans le contexte
31:04des relations très tendues
31:06entre la France et l'Algérie
31:07ce que nous rappelle
31:07Eric Fautorino
31:08le journaliste et écrivain
31:09fondateur du journal Le 1
31:11est membre du comité de soutien
31:13à Boilem Sansal
31:13elles sont l'incarnation
31:15du mal-être
31:16qui s'est installé
31:17depuis plusieurs mois
31:18entre la France et l'Algérie
31:20il y a d'abord
31:21le fait que la France
31:22par la voix d'Emmanuel Macron
31:24a décidé
31:25que le Sahara occidental
31:26relevait désormais
31:27de la souveraineté marocaine
31:28et ça c'est quelque chose
31:30que le gouvernement algérien
31:31le président algérien
31:32a très très mal pris
31:33et puis quelque chose
31:34de beaucoup plus profond
31:35qui est pour ce régime
31:37qui est un régime autoritaire
31:39pour ne pas dire une dictature
31:40l'idée que la France
31:42reste le bouc émissaire
31:43de tous les malheurs
31:44de l'Algérie
31:44comme si d'une certaine manière
31:46la guerre d'Algérie
31:47ou la guerre civile
31:48entre la France et l'Algérie
31:50n'était pas finie
31:50Eric Fautorino
31:51sur France Info
31:52Alberto Toscano
31:53vous partagez cette idée
31:54que les plaies sont toujours
31:55ouvertes 63 ans
31:56après les accords déviants
31:57puis l'indépendance
31:58de l'Algérie
31:58je suis tout à fait d'accord
32:00avec Eric Fautorino
32:01ces deux problèmes
32:03sont encore bien présents
32:05et notamment
32:06je dirais le premier
32:07c'est-à-dire la question
32:09du Sahara ex-espagnol
32:11dans le sens que
32:13le changement
32:14de la position française
32:16après le changement
32:18de la position
32:19des Etats-Unis
32:20à l'époque
32:20de la première présidence
32:22de Donald Trump
32:23ces changements
32:25de position
32:26de plusieurs pays occidentaux
32:28y compris l'Allemagne
32:29dans le sens
32:31de la position marocaine
32:32qui considère
32:33comme on sait très bien
32:34le Sahara ex-espagnol
32:37est parfaitement
32:39annexé en grand parti
32:41à l'Etat marocain
32:44et l'autre partie
32:45à la Mauritanie
32:46donc ce changement
32:48de position
32:48a toute une série
32:50de retombées politiques
32:51et l'une de ces retombées politiques
32:54encore une fois
32:55j'utilise le mot otage
32:56vous voyez
32:57je crois
32:58une personne
33:00c'est pas la même
33:01je s'arrie
33:02mais c'est pas du tout
33:03la même question
33:03tout à l'heure
33:04se trouve
33:05probablement innocente
33:07au moins
33:08qu'on peut présumer
33:10absolument innocente
33:11et en plus
33:13un intellectuel
33:14courageux
33:15de premier plan
33:16Benjamin Louis
33:17sur cet espoir
33:19d'une grâce
33:20peut-être individuelle
33:21après ces grâces collectives
33:22qui n'ont pas eu lieu
33:22aujourd'hui
33:23est-ce qu'il a pris
33:24trop d'importance
33:25entre guillemets
33:25Boalem Sansal
33:26maintenant
33:26pour l'Algérie
33:27qui ne veut pas
33:28le libérer ?
33:28peut-être
33:29peut-être
33:29honnêtement
33:30je ne suis pas
33:31un expert
33:31en diplomatie
33:33franco-algérienne
33:33je trouve cette affaire
33:35assez consternante
33:36quand même
33:37parce qu'on est
33:37quand même
33:38on confie nos ridicules
33:40un journaliste
33:41un jeune journaliste
33:43un homme
33:43âgé, malade
33:45voilà c'est ça
33:46les personnes
33:46qu'on utilise
33:47comme plus ou moins
33:49monnaie d'échange
33:50même pas vraiment
33:51parce qu'on ne sent pas
33:52exactement de revendications
33:53au fond du côté
33:54de l'Algérie
33:54si ce n'est
33:55d'être respecté
33:56par la France
33:57ça englobe
33:58beaucoup de choses
33:59honnêtement
34:01c'est une affaire
34:04qui est assez
34:05on ne voit pas vraiment
34:06d'issue pour l'instant
34:07on a l'impression
34:08que toutes les tentatives
34:09diplomatiques
34:10ont été
34:10ils ont essayé
34:11la manière forte
34:11ils ont essayé
34:12la diplomatie
34:13souterraine
34:14ils ont essayé
34:15la calinothérapie
34:16il n'y a rien qui marche
34:17il n'y a rien qui marche
34:18et au milieu de ça
34:19il y a deux personnes
34:20qui se retrouvent
34:21j'utiliserai le mot aussi
34:23qui se retrouvent
34:24au fond
34:24pris en otage
34:25d'une certaine manière
34:27de cette
34:28brouille géopolitique
34:29un navarro-pédro
34:30justement
34:31l'a entendu
34:31Bruno Retailleau
34:32encore récemment
34:33hausser le ton
34:34il y a eu effectivement
34:35la carte de la diplomatie
34:36on ne sait pas
34:37quelle stratégie
34:37aujourd'hui
34:38pourrait marcher
34:38et changer de stratégie
34:39sur la même affaire
34:40sur la même affaire
34:42au cours
34:43de cette affaire
34:44n'est peut-être pas
34:45la meilleure
34:46des tactiques
34:47on dit bien
34:48qu'on ne change pas
34:49de cheval
34:49au milieu du guet
34:50mais
34:51mais il y a
34:54évidemment
34:55il y a quelque chose
34:55dans cette histoire
34:57qui est
34:58l'affaire dont on parle
34:59d'ailleurs
34:59dans les médias portugais
35:00on en parle
35:01on en parle
35:01parce qu'il y a
35:02les tensions
35:02l'expulsion de diplomates
35:04les ambassadeurs rappelés
35:05quand même
35:06de personnes
35:06qui sont arrêtées
35:07sans convoi
35:08très bien
35:09les raisons
35:10pour lesquelles
35:11elles sont arrêtées
35:11le Portugal n'a pas
35:13ses anciennes puissances
35:14coloniales
35:15n'a pas
35:15les relations
35:16avec ses colonies
35:17tendu que peut avoir
35:18la France
35:18ni de relations
35:20de supériorité
35:21que certains appellent
35:22de néocolonialisme
35:23je laisse aux experts
35:24ensuite
35:25d'analyser ça
35:26mais je le mets
35:26sur la table
35:27ni ses relations
35:29tendues
35:30sur
35:31l'héritage
35:32colonial
35:33et peut-être
35:33que ça mériterait
35:34d'être un peu plus analysé
35:35c'est bien analysé
35:36déjà
35:36mais bon
35:36mais il y a
35:38cet héritage colonialiste
35:39qui pèse
35:40dans les relations
35:41et beaucoup d'experts
35:42nous disent
35:43qu'il pèse
35:44parce que
35:45c'est la rente
35:46aussi d'une certaine
35:47faction de FLN
35:48qui reste au pouvoir
35:49des généraux
35:49qui restent au pouvoir
35:50et qui se basent
35:51sur la guerre de libération
35:52qui ne dit plus
35:53grand chose aux jeunes
35:54oui c'est une date
35:55importante
35:56mais ils sont tournés
35:57et bien l'avenir
35:57on ne regarde pas
35:59l'avenir
36:00dans le rétroviseur
36:01et donc
36:02cette rente
36:03ce côté-là
36:05entre opportunisme
36:07utilisation historique
36:08opportuniste
36:09tension
36:10néocoloniale
36:11et peut-être
36:12caractère des dirigeants
36:13ça rend
36:14la résolution
36:16de cette affaire
36:16très très difficile
36:17évidemment avec l'histoire
36:18de Sarah Occidental
36:19est-ce que c'est vraiment
36:20une raison
36:20en un prétexte
36:21à voir
36:22mais est-ce que
36:23question finale
36:23si Emmanuel Macron
36:25et président
36:26Téboune
36:26n'étaient plus
36:27aux commandes
36:27s'il y avait
36:28deux autres personnalités
36:28est-ce que ça
36:29pourrait aller mieux
36:30petite question
36:30on va continuer
36:31de s'interroger
36:31dans un instant
36:32Alberto Toscano
36:33je vous donne la parole
36:34juste après
36:35l'essentiel
36:35le fil info
36:36à 20h40
36:37on retrouve Stéphane Milhomme
36:38la vague de chaleur
36:41s'est officiellement
36:42terminée hier en France
36:43elle a été aussi longue
36:44que celle de 2003
36:45c'est le constat
36:46ce soir de Météo France
36:47c'est la 50ème vague
36:49de chaleur
36:49depuis 1947
36:50l'Ardèche et la Drôme
36:52sortent de cette
36:53vigilance orange canicule
36:54à 22h
36:55ce ne sera pas
36:56avant demain matin
36:576h pour les 6 autres
36:58départements du sud-est
37:00concernés
37:00seuls les 2 départements
37:02de Corse
37:03restent en vigilance
37:03orange canicule
37:04jusqu'à lundi
37:06dans les rôles
37:07l'autoroute A9
37:08reste coupée ce soir
37:09dans les deux sens
37:09entre Sète et Lunel
37:10en raison d'un important incendie
37:12plus de 400 hectares
37:13sont maintenant
37:14partis en fumée
37:15et cela depuis le début
37:16de l'après-midi
37:17le point le plus chaud
37:18de l'intervention
37:19des pompiers
37:19est à hauteur
37:20de la commune de Fabregue
37:22une enquête ouverte
37:23à Grenoble
37:23après ce violent incendie
37:25dans le quartier Hoche
37:26près du centre-ville
37:26l'appartement d'un rabbin
37:28a été détruit
37:29par les flammes
37:30et 11 personnes
37:31ont été légèrement blessées
37:32dans l'immeuble
37:32des bouteilles de gaz
37:33ont également explosé
37:35dans deux appartements
37:36du rez-de-chaussée
37:36selon les pompiers
37:37le parquet de Grenoble
37:38doit s'exprimer
37:39ces prochaines heures
37:40Emmanuel Macron
37:41assure aux jeunes militants
37:43En Marche
37:43avoir besoin d'eux
37:44dans 5 ans
37:45dans 10 ans
37:46le chef de l'Etat
37:47en invitait surprise
37:48d'un mythique
37:48de leur mouvement
37:49à Paris
37:49avait auparavant
37:50appelé son camp
37:51à rester unirresponsable
37:52et à agir
37:53le chef de l'Etat
37:54qui s'exprimait surtout
37:55dans la foulée
37:56de son ancien premier ministre
37:57à la tribune
37:58Gabriel Attal
37:58avait dit vouloir
37:59proposer un chemin
38:00en français
38:01pour 2027
38:02date de la prochaine présidence
38:04France Info
38:0720h
38:1021h
38:11les informés
38:12Victor Maté
38:14Et les tensions
38:14entre la France
38:15et l'Algérie
38:16toujours sur fond
38:17de détention
38:17de Boalem Sansal
38:18qui n'a pas obtenu
38:19de grâce présidentielle
38:20détention aussi
38:22du jeune journaliste
38:23Christophe Gleize
38:25pardon Alberto Toscano
38:27vous vouliez réagir ?
38:28On a parlé de l'Italie
38:29comme possible
38:31médiatrice
38:32entre la France
38:33et l'Algérie
38:34à vrai dire
38:35on en a parlé
38:36surtout en France
38:37pas beaucoup en Italie
38:38ça n'a pas marché
38:39d'ailleurs
38:40et pour cause
38:41parce que ça n'a pas marché
38:42si ça n'avait marché
38:43on parlerait beaucoup
38:44de ça à l'Italie
38:44mais ça n'a pas marché
38:46et ça ne pouvait pas marcher
38:48ça ne pouvait pas marcher
38:49parce que c'est vraiment
38:50un dossier franco-algérien
38:52aussi
38:53pour la profondeur
38:54historique
38:55Pourquoi l'Italie
38:56voulait jouer
38:56les rôles de médiateur ?
38:58Je crois pouvoir imaginer
39:02que la France a sollicité
39:04l'Italie
39:05qui a de bonnes relations
39:07avec l'Algérie
39:08qui achète beaucoup
39:09d'énergie
39:10de l'Algérie
39:12à l'Algérie
39:13la sollicité
39:16a essayé
39:17ce rôle de médiation
39:18qui a échoué
39:20parce que
39:21le dossier
39:22doit être traité
39:24de façon manifestement
39:25bilatéral
39:26entre la France
39:26et l'Algérie
39:27c'est vraiment
39:28leur dossier
39:28leur problème
39:30et j'espère
39:31leur solution
39:32même si
39:32je suis sincèrement pessimiste
39:35mais on verra
39:36Anna Navarro-Pedro
39:37nous disait tout à l'heure
39:38qu'on en parlait au Portugal
39:39Benjamin Louis
39:39est-ce que
39:40cette affaire
39:41Boilem Sansal
39:43fait aussi
39:44peut-être pas la une
39:45mais est-ce qu'on en parle
39:45dans les médias en Suisse ?
39:46Pas la une
39:46mais on en a beaucoup parlé
39:47et on en parle encore
39:48bien sûr
39:48parce que Boilem Sansal
39:49c'est un auteur francophone
39:51avant d'être un auteur
39:52algérien ou français
39:53et donc ses livres
39:54sont achetés
39:55et lus
39:56en Suisse également
39:57je sais que
39:58il est traduit en italien
39:59et sans doute aussi
40:01en portugais
40:02c'est un auteur
40:03qui a quand même
40:04beaucoup de succès
40:04bon voilà
40:05je sais que
40:06les milieux culturels
40:07se sont mobilisés
40:10après bon voilà
40:10une mobilisation
40:11des écrivains suisses
40:13ça va pas changer
40:13grand chose
40:14je pense à la situation
40:15mais voilà
40:16non non
40:17le sujet est là
40:17le sujet est présent
40:18ce que je vois
40:21juste pour la suite
40:22comme risque
40:23et ce qui est très angoissant
40:25c'est l'éventualité
40:27que Boilem Sansal
40:28décède en détention
40:30et là
40:31on entrerait
40:31dans une dimension
40:32totalement inconnue
40:34des relations
40:34entre la France
40:35et l'Algérie
40:35à un moment donné
40:37il va falloir
40:37qu'ils arrêtent
40:38de se chamailler
40:39si je peux utiliser ce mot
40:40qui est un peu faible
40:42je trouve
40:42parce que deux pays
40:44qui sont à ce point
40:45liés
40:46sur tous les plans
40:48et surtout
40:49sur le plan humain
40:50sur des générations entières
40:51n'ont pas le choix
40:53que de vivre ensemble
40:54de trouver
40:55en rappelant aussi
40:55parce que
40:55Anna Navarro-Pedro
40:56parlait des personnalités
40:57des deux présidents
40:58on se souvient qu'en 2022
40:59on nous jouait le coup
41:01un petit peu
41:01de la réconciliation
41:03en tout cas
41:04de l'histoire d'amour
41:04entre Emmanuel Macron
41:05et le président algérien
41:06et que ça s'est
41:07complètement détérioré
41:08et il y a peut-être
41:09une dimension
41:09qu'on oublie souvent
41:10parce qu'en Europe
41:11et en France particulièrement
41:12on n'y fait pas
41:13très attention
41:14mais il y a peut-être
41:15une dimension géopolitique
41:17au-delà
41:17qui n'est pas prioritaire
41:21mais qui est aussi
41:22en arrière-plan
41:23de cette affaire
41:24qui va au-delà
41:25de la France
41:25et de l'Algérie
41:25c'est que l'Algérie
41:27est dans le camp
41:28d'un nouveau groupe
41:29qui s'affirme
41:30dans le monde
41:31et qui prétend
41:32en finir avec
41:33l'hégémonie
41:34des Etats-Unis
41:35et des pays occidentaux
41:36qui sont les BRICS
41:37le Maroc
41:39s'est clairement
41:40situé
41:41dans le camp
41:41des Etats-Unis
41:43et occidental
41:44et donc
41:45la France évidemment
41:46en fait partie aussi
41:47et donc il y a aussi
41:48en arrière-plan
41:49quelque chose d'autre
41:50qui se joue là
41:51en dentelle
41:52qui n'est pas prioritaire
41:53je dis bien
41:54mais qui va être
41:54de plus en plus présente
41:56dans toutes les relations
41:56internationales
41:57qui restent en prison
42:00les cartes blanches
42:01de nos informés
42:03ce soir à 20h45
42:04dans les informés
42:05on commence avec vous
42:06Alberto Toscano
42:07l'un des thèmes
42:07qui revient
42:08beaucoup actuellement
42:09ce sont les divisions
42:10et l'impuissance
42:11des Européens
42:12en cette année 2025
42:13oui on termine
42:17la présidence polonaise
42:20de l'Union Européenne
42:21vient de finir
42:22et on constate
42:25une Europe
42:26plus que jamais divisée
42:28une Europe qui parle
42:29de défense
42:30en sachant très bien
42:31qu'on ne peut pas avoir
42:32une politique de la défense
42:33commune
42:34sans avoir une politique
42:35étrangère commune
42:37et cette même Europe
42:39constate
42:40cette division
42:41évidente
42:42et de plus en plus profonde
42:44en politique étrangère
42:46sur les dossiers
42:47principaux
42:48y compris
42:49la question
42:50de la guerre en Ukraine
42:51on a parlé
42:53d'envoyer des troupes
42:54et aujourd'hui
42:56on constate
42:57que l'Europe
42:58est impuissante
42:59divisée
43:00et impuissante
43:01sur des problèmes
43:02je parle
43:03de l'Union Européenne
43:06qui est impuissante
43:07sur des problèmes
43:08qui regardent
43:09directement
43:10le continent
43:11européen
43:12et l'Europe
43:13impuissante
43:14sur la crise
43:15au Moyen-Orient
43:16qui voit les Etats-Unis
43:17dicter leurs lois
43:18comme ils veulent
43:19et impuissante
43:21aussi
43:22sur le sujet
43:23fondamental
43:24du commerce
43:25l'Europe
43:26est la grande
43:27puissance
43:28commerciale
43:29planétaire
43:29avec la Chine
43:31et elle
43:32se trouve
43:33en difficulté
43:34à négocier
43:35aujourd'hui
43:36avec les Etats-Unis
43:37des accords
43:39sur les droits
43:40de l'Orient
43:40dont c'est une Europe
43:42divisée
43:42impuissante
43:43et pour les européistes
43:45comme moi
43:47si je peux parler
43:48de ma modeste personne
43:50qui ont cru à l'Europe
43:51qui croient à l'Europe
43:52pour lesquelles l'Europe
43:54c'était
43:55et c'est encore
43:56un véritable idéal
43:58c'est un moment
43:59de grande tristesse
44:00Madame Navarro-Pedro
44:01comment est-ce qu'elle peut
44:02peser plus
44:03aujourd'hui
44:04cette Europe
44:04effectivement
44:05on évoquait
44:06ces grands dossiers
44:07l'Ukraine
44:07on en parle très souvent
44:08le Moyen-Orient
44:09également
44:09en disant que la voix
44:10est de la France
44:11parce qu'on en parle beaucoup ici
44:12et l'Europe
44:12est un petit peu
44:13illogible aujourd'hui
44:14l'Europe n'a pas les moyens
44:14elle produit de l'argent
44:15des plans à milliards
44:16qu'on ne sait pas trop
44:17où ils vont être cratés
44:18donc l'Europe
44:20n'a pas les moyens
44:21aujourd'hui
44:22de ses ambitions
44:23tout simplement
44:24faudra qu'elle
44:25donne ses moyens
44:26avant d'avoir
44:27des ambitions
44:28plus
44:28et je le dis
44:29à grand regret
44:30parce que j'ai une européiste
44:31convaincue
44:31mais pas dans une Europe
44:33qui vit dans un monde fantaisie
44:34et avec des institutions
44:36parfois qui sont
44:36en dehors
44:37de la réalité
44:39vue d'Europe
44:40mais en dehors
44:41de l'Union Européenne
44:42Benjamin Louis
44:42et oui c'est une réalité
44:43on l'a fait à chaque fois
44:44il faut repréciser les choses
44:46tout le monde
44:46je suis le ressortissant
44:48d'un pays
44:48qui n'est pas membre
44:49de l'Union Européenne
44:49mais qui est tout de même
44:50au plein milieu
44:51c'est bien ce que je précise
44:52vous êtes Européen
44:53exactement
44:54et qui est associé
44:55et qui depuis
44:56le déclenchement
44:58de la guerre en Ukraine
44:58se rapproche quand même
44:59que certains le veuillent
45:01ou non se rapprochent
45:02de plus en plus
45:02notamment sur les questions
45:03de défense
45:04de l'Union Européenne
45:05la présidente suisse
45:06était de passage
45:07à Paris
45:07vous avez déjà dit
45:08que je le placerais
45:09Victor
45:09la présidente suisse
45:10était de passage
45:11à Paris
45:11elle a rencontré
45:12Emmanuel Macron
45:12sous 38 degrés
45:14mardi dernier
45:15et ils ont discuté
45:17de comment
45:17justement
45:18la Genève internationale
45:20pouvait intervenir
45:22dans d'éventuelles négociations
45:24sur l'Ukraine
45:25parce qu'on voit bien
45:26que les Russes
45:28n'ont pas du tout
45:28envie de venir
45:29à la table des négociations
45:29et surtout pas
45:30dans un pays
45:31de l'Union Européenne
45:32ni même ailleurs
45:33et donc là
45:34on essaye de replacer
45:35un petit peu
45:36le rôle de Genève
45:36ville des Nations Unies
45:38dans un pays neutre
45:39et il y a vraiment
45:40la volonté
45:41et là je le dis sans rire
45:42de créer une sorte
45:43de plateforme
45:44de négociations
45:45et apparemment
45:45Emmanuel Macron
45:46il serait très favorable
45:47plateforme qui serait
45:48donc la Suisse
45:49donnerait comme
45:49elle l'a fait
45:50durant les derniers
45:52les derniers
45:53siècles
45:54ces bons offices
45:56ces bons offices
45:58pour essayer
45:59de éventuellement
46:00trouver une issue
46:01au conflit
46:02en Europe
46:03pour redonner
46:04la force
46:05et du poids
46:07à l'Union Européenne
46:08et aux Européens
46:08la suite
46:09de nos cartes blanches
46:10c'est dans un instant
46:1120h et 49 minutes
46:13le Filinfo
46:13Stéphane Milhomme
46:14Puisque le risque
46:16d'incendie est élevé
46:17en raison de la sécheresse
46:18la préfecture du Var
46:19prend les deux vents
46:20les massifs forestiers
46:22des Mors
46:22et de l'Estérel
46:23seront fermés demain
46:24en raison
46:24d'un risque très sévère
46:26de feux de forêt
46:27promenade interdite
46:28mais aussi
46:28les travaux
46:29sauf autorisation
46:30la saison des incendies
46:32est ouverte
46:33dans les Rôles
46:33et les Bouches-du-Rhône
46:34si le sinistre
46:35est circonscrit
46:36dans la région de Marseille
46:37c'est encore très compliqué
46:38ce soir
46:39sur la façade
46:39Languedocienne
46:40l'autorite A9
46:41toujours fermé
46:42et depuis le milieu
46:43de l'après-midi
46:43dans les deux centres
46:44entre Sète et Lunel
46:46plus de 400 hectares
46:47de végétation
46:48ont été ravagés
46:49par les flammes
46:50attention aux Bahines
46:51si vous nagez
46:52cette fois
46:52sur la façade atlantique
46:53pour demain et lundi
46:54la préfecture des Landes
46:56appelle à la prudence
46:57sur son littoral
46:58face à ces courants
46:58qui peuvent mener
46:59les nageurs au large
47:01en quelques secondes
47:02avec parfois
47:03des accidents mortels
47:04le ministre
47:05de l'économie
47:06et des finances
47:06Eric Lombard
47:07espère un accord
47:08sur les droits de douane
47:08avec les Etats-Unis
47:10dès ce week-end
47:11trouvé dit-il
47:12un épilogue
47:12à ce bras de fer
47:13engagé avec Donald Trump
47:15sinon le patron de Bercy
47:16considère qu'à défaut
47:17l'Union Européenne
47:18devra répondre
47:19avec plus de vigueur
47:21et puis la coupe du monde
47:22des clubs
47:23et le PSG
47:24part en demi-finale
47:25après sa victoire 2-0
47:26sur le Borussia Dortmund
47:27et c'est maintenant
47:29dans 10 minutes
47:29le début de l'Euro féminin
47:31de foot
47:32et c'est une rencontre
47:33choc
47:33puisque les françaises
47:35affrontent les anglaises
47:36tenant du titre
47:36match que vous suivrez
47:38depuis Zurich
47:39en Suisse
47:39France Info
47:4220h, 21h
47:46les informés
47:47Victor Matthe
47:48et la suite
47:49c'est des cartes blanches
47:50de nos informés
47:51Benjamin-Louis
47:52vous allez nous raconter
47:53votre reportage
47:54baignade dans la Seine
47:55ça a débuté aujourd'hui
47:57avec on va l'entendre
47:58d'abord
47:58des parisiens
47:59et des touristes heureux
48:00on a tous l'impression
48:02d'avoir 12 ans
48:03hyper heureux
48:04c'est vraiment chouette
48:04dans Paris
48:05et dans l'eau
48:06en même temps
48:06c'est génial
48:07la température de l'eau
48:08je t'ai surpris
48:08je pensais que c'était plus froid
48:0925 degrés
48:10ils disent je crois
48:10j'avais un peu peur
48:11que l'eau soit opaque
48:13ou qu'il y ait une odeur
48:14mais pas du tout
48:14voilà témoignage
48:15au micro France Info
48:17d'Emma Sarangot
48:18Benjamin
48:18vous nous confirmez
48:19tout cela
48:20même si
48:20alors je suis très déçu
48:21vous ne vous êtes pas jeté à l'eau
48:23je ne me suis pas baigné
48:23non
48:23conscience professionnelle
48:24je devais interviewer des gens
48:25d'ailleurs je suis rassuré
48:26ma consoeur de Radio France
48:28de France Info
48:29a parlé aux mêmes personnes
48:30enfin en gros
48:31on a les mêmes témoignages
48:32mais ça faisait plaisir
48:33de voir des parisiens heureux
48:35pour une fois
48:35de voir des gens contents
48:36avec le sourire
48:38ça dure vraiment
48:38dès 7h30 du matin
48:40non je suis réaliste
48:41et
48:42les Jeux Olympiques
48:43il y a un an
48:43oui il y a un an
48:44ben justement
48:45ça a duré un an
48:46cette attente
48:47de pouvoir enfin
48:47se baigner dans la Seine
48:49non franchement
48:49ça faisait plaisir
48:50de voir ça
48:5037 ans après
48:53la promesse
48:53de Jacques Chirac
48:54qui avait dit
48:55je me baignerai dans la Seine
48:55je ne vous ai pas
48:56une limitation
48:56parce que je ne la fais pas bien
48:57il disait l'an 2000
48:59dans mon souvenir à l'époque
49:00il y a un peu de retard
49:02mais voilà
49:02il fallait assainir
49:04justement les eaux de la Seine
49:05apparemment la qualité
49:05était excellente ce matin
49:06c'est en tout cas
49:07ce que nous a dit l'adjoint
49:08de Madame Hidalgo
49:09Madame Hidalgo
49:10qui était aux anges ce matin
49:11on peut le comprendre
49:12c'était franchement
49:13voilà Anne Hidalgo
49:13la mère de Paris
49:14c'était franchement
49:15un jour de joie
49:16et de réussite
49:17après
49:18bon
49:19la baignette dans la Seine
49:20à Paris
49:21c'est compliqué quand même
49:23il faut passer un portique
49:24il faut poser ses affaires
49:26il faut prendre une douche
49:27il faut qu'un maître nageur
49:29valide
49:29votre capacité
49:30à nager
49:31dans la Seine
49:31il vous donne une petite bouée jaune
49:32et ensuite
49:33on vous prête
49:34une bouée style
49:35alerte à Malibou
49:36pour nager en toute sécurité
49:38mais ça vient d'une chose
49:39assez intéressante
49:40c'est que
49:41quand on compare
49:41aux baignades
49:42dans les rivières
49:43dans les fleuves
49:44et dans les lacs en Suisse
49:45et bien à Paris
49:47c'est pas possible
49:48de faire pareil
49:48pour une question
49:49purement de législation
49:50c'est que la mairie
49:51est responsable
49:52des gens qui se baignent
49:53dans la Seine
49:54et s'il y a un accident
49:55il peut y avoir
49:56des responsabilités
49:57qui sont engagées
49:57en Suisse
49:58vous vous baignez
49:58à vos risques et périls
50:00il y a des panneaux partout
50:00comme sur la Seine
50:01on installe des petites échelles
50:03des pontons
50:04pour aller se baigner
50:04dans le Rhône
50:05à Genève
50:05dans l'Arc
50:06à Berne
50:07ou beaucoup d'accidents
50:08pour autant ?
50:09oui il y en a comme partout
50:10où on se baigne en eau vive
50:12je ne sais pas
50:13franchement je n'ai pas regardé
50:14les chiffres
50:14mais il y en a
50:15chaque été
50:15bien entendu
50:16je ne suis pas persuadé
50:17qu'il y en a plus
50:18qu'ailleurs
50:19mais voilà
50:20dans la Seine
50:21on ne peut pas
50:22nager librement
50:23il y a un périmètre
50:24moi j'étais ce matin
50:25à cette zone de nage
50:27je regarde les images
50:28en même temps
50:28qui s'appelle le Bramari
50:30c'est en face de l'île Saint-Louis
50:31c'est vraiment en plein centre
50:32du Paris historique
50:33et donc
50:34il y a un périmètre
50:35qui n'est pas très grand
50:35pour nager
50:36mais c'est suffisant
50:36déjà pour se rafraîchir
50:37voilà
50:38quand la bureaucratie française
50:39rattrape finalement
50:40notre liberté
50:41de se baigner
50:42la loi
50:43de se baigner
50:44dans la Seine
50:45on termine avec vous
50:46Anna Navarro-Pedro
50:46votre carte blanche
50:47consacrée à une icône
50:48de l'histoire de la musique
50:50Jim Morrison
50:50le chanteur des dors
50:51qui est mort il y a 51 ans
50:53à Paris
50:53c'était le 3 juillet
50:5474
50:55à Paris
50:58et effectivement
50:59qui est enterré ici
51:00et ça tombe
51:02toujours visité
51:03tous les ans
51:04et tous les jours
51:05et c'était un génie
51:07c'était un poète maudit
51:09on oublie
51:09que ce n'était pas
51:10qu'un chanteur
51:11et qu'un sexe symbole
51:12parce que c'était
51:13un très bel homme
51:14mais il était
51:15un poète maudit aussi
51:17pris par ses propres démons
51:19par les psychotropes
51:20avec
51:21mais inoubliable
51:22avec le dors
51:23cette musique
51:24intemporelle
51:26hypnotique
51:27complètement inoubliable
51:29et je voudrais aussi
51:30lui rendre hommage
51:30non seulement parce que
51:32il reste parmi nous
51:33mais parce qu'il y a
51:34deux chansons
51:34qui sont très appropriées
51:35aujourd'hui pour nous
51:36il y en a une
51:37qui s'appelle
51:38Riders on the Storm
51:40on l'entend ?
51:42qu'on l'entend bravo
51:43qu'on l'entend bravo
51:43et cette chanson
51:45Riders on the Storm
51:46a été traduite
51:46d'ailleurs en français
51:47par
51:48cavalier dans la tempête
51:51ou
51:51passager de la tourmente
51:53et je trouve que c'est
51:54particulièrement
51:54pour nous journalistes
51:56particulièrement symbolique
51:57de notre profession
51:58parce que nous sommes
51:59de tourmente en tourmente
52:00de tempête en tempête
52:01et nous sommes que des passagers
52:03qui racontent ce qu'ils vivent
52:04ce que les autres vivent
52:06et ce qu'ils voient
52:06donc qui décrivent un peu
52:08ce qui se passe
52:09dans ce monde tourmente
52:10non je suis d'accord
52:12mais les danses
52:12qui ont aussi chanté
52:13this is the end
52:14et voilà
52:15c'était la deuxième chanson
52:18c'était la deuxième chanson
52:21et c'est très approprié
52:22parce qu'on entendait
52:24un tout petit peu
52:24la de the end
52:26parce que c'est une chanson
52:27qui aujourd'hui
52:28va avec l'esprit des gens
52:30c'est
52:30on n'a plus
52:32c'est la fin
52:33le monde va à sa perte
52:34et c'est vrai
52:35qu'on est dans un monde
52:35sans repère
52:36dans un monde
52:37qui ne va pas bien
52:38dans un monde
52:38qui nous fait peur
52:39mais on regarde l'histoire
52:41et on voit
52:42qu'à chaque grande tempête
52:43dans l'histoire
52:44à chaque moment
52:45de grande sombre
52:47de l'histoire
52:47il a suivi
52:48d'un moment meilleur
52:49d'un moment plus lumineux
52:50d'un moment où on progresse
52:52regardez-le toujours
52:53donc voilà
52:54il y a une lumière
52:56au fond du tunnel
52:56Poste Ténébras Lux
52:57la devise de Genève
52:58après les ténèbres
53:00la lumière
53:00de la philosophie
53:01et de l'espoir
53:02pour conclure
53:02c'est informé
53:03this is the end
53:04c'est la fin
53:05transition toute trouvée
53:06pour vous remercier
53:07infiniment
53:08tous les trois
53:08d'avoir participé
53:09ce soir
53:09à la dernière
53:10des informés
53:11du samedi soir
53:12et oui
53:12le regard
53:12des correspondants
53:13étrangers
53:14Suisse
53:15Portugais
53:15Espagnol
53:16Belge
53:16Roumain
53:17Polonais
53:18Indien
53:19Américain
53:19Israélien
53:20Italien
53:20On ne va peut-être pas
53:21tous les faire
53:21Ukrainiens
53:22Norvégiens
53:22Ils sont très nombreux
53:23à être passés ici
53:24dans ce studio
53:24de France Info
53:25allemand
53:25anglais
53:25néerlandais
53:26une richesse
53:26de points de vue
53:27toutes ces années
53:28sur France Info
53:29vos échanges
53:29vos personnalités
53:30aussi qui ont marqué
53:31les auditeurs
53:31et téléspectateurs
53:32le rendez-vous
53:33ne sera plus là
53:34en septembre
53:34mais vous continuerez
53:35à venir
53:35chacun à tour de rôle
53:36enrichir les informés
53:38de la semaine
53:38du lundi au vendredi
53:39vous serez bien sûr
53:40toujours les bienvenus
53:41un grand merci
53:42à nouveau
53:43ce soir
53:43avec les informés
53:45qui reviennent demain
53:46vous pouvez m'embrasser
53:47bien évidemment
53:48les informés
53:49qui reviennent demain
53:50très bonne soirée
53:51sur France Info
53:53merci à tous
53:54merci à tous
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