- 04/07/2025
Les informés de franceinfo du 4 juillet 2025
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00:0020h, 21h, France Info, les informés, Victor Mathais.
00:15Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue sur France Info à la radio et à la télé.
00:19Canal 16 de la TNT à la une ce soir des sourires pour plus de 600 000 bacheliers qui fêtent leur bac.
00:25Ce soir plus de 85% de réussite, ce sera encore plus après la session de rattrapage.
00:31Au-delà des résultats, ce débat qui revient chaque année, quelle valeur ?
00:34Aujourd'hui le baccalauréat, diplôme en fin de cursus scolaire, nous parlerons aussi du financement de l'éducation nationale.
00:40La fin du bac et le début des vacances scolaires, départ très compliqué pour ceux qui ont choisi l'avion.
00:46En raison de la grève des contrôleurs aériens, des dizaines de milliers de voyageurs en France et en Europe sont concernés.
00:51Grève choquante pour le Premier ministre.
00:53Le ministre des Transports lui juge à nouveau la mobilisation inacceptable, Philippe Tabarro,
00:58qui quand il était sénateur voulait restreindre le droit de grève.
01:01Nous en débattrons en Ukraine la plus importante attaque de drones depuis février 2022 et le début de la guerre.
01:08Le Kremlin estime qu'il n'est pas possible à ce stade d'atteindre ses objectifs par la voie diplomatique du côté de Kiev.
01:16Nouvel appel entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump, le président américain qui va aussi s'entretenir avec Emmanuel Macron.
01:23Ces échanges permettent-ils d'avancer sur quoi que ce soit ? Comment espérer ?
01:27Un jour la paix et puis en fin d'émission, comme tous les soirs, les cartes blanches de nos informés.
01:31Bonsoir Patricia Alémonière.
01:32Grand reporter au cœur du chaos, c'est le titre de votre livre aux éditions Arthaud.
01:38Bonsoir Tam Tranui.
01:39Bonsoir.
01:39Directrice adjointe de la rédaction de Public Sénat.
01:42Marie-Estelle Pêche est avec nous.
01:43Bonsoir.
01:44Rédactrice en chef société à Marianne et spécialiste des questions d'éducation.
01:48Et bonsoir Véronique Reissoult.
01:49Bonsoir.
01:49Présidente de Backbone Consulting, l'ultime pouvoir à la face cachée des réseaux sociaux, c'est-à-dire aux éditions du CERN.
01:58Des cris de joie parfois, quelques larmes aussi pour les recaler.
02:01Les résultats du bac 2025 sont tombés ce vendredi avec des réactions, vous allez l'entendre, toujours très mesurées.
02:13Alors j'ai eu mon bac et je pensais qu'il n'y allait pas l'avoir, mais j'ai eu mon aussi assez bien.
02:17Ah franchement, mais franchement.
02:20Elle n'est pas belle la vie.
02:21Oui, elle est trop belle la vie.
02:24Ça fait bizarre.
02:26On n'y croit pas, c'est trop bizarre.
02:27J'ai de l'annoncer à mes parents et à tout le monde et c'est trop bien.
02:30On n'est pas sérieux quand on a 17 ans, écrivait Arthur Rimbaud.
02:33Le chiffre du jour, c'est 85%.
02:35Plus de 8 lycéens sur 10 qui ont donc obtenu leur diplôme avant les épreuves de rattrapage.
02:40Tam Tranui, est-ce que vous avez crié comme ça le jour de l'obtention de votre bac ?
02:43Mais oui, je me rappelle très bien, effectivement.
02:45Effectivement, on était tous rassemblés devant les listes dans un lycée qu'on ne connaissait pas.
02:50Et on avait tous été...
02:52C'était un moment de rite de passage quand même.
02:54Et ça, je pense que pour le coup, c'est quelque chose qui n'a pas changé, qui est immuable dans les années.
02:59Même si sans doute, il y a toujours ce débat sur la valeur du bac.
03:03Qui n'est sans doute pas la même aujourd'hui que dans les années 70, quand vous aviez 20% d'une classe d'âge qui obtenait le bac.
03:10Mais il y a quand même, toujours, cette émotion.
03:13C'est un moment rituel très important.
03:16C'est passage à l'âge adulte.
03:19Voilà, c'est beaucoup d'émotions, oui.
03:20Patricia a des souvenirs de ce jour du bac ?
03:22Moi, on les a tous, mais on a aussi les souvenirs de la fête d'après.
03:26C'est-à-dire qu'une fois qu'on est heureux, après, le soir ou l'après-midi, on retrouve les copains.
03:31Et alors là, c'est le grand moment.
03:33Et ça va l'être d'autant plus, cette fête.
03:35Elle va d'autant plus monter en puissance.
03:37Parce que maintenant, beaucoup regardent quand même les résultats sur Internet ou sont déjà partis en stage.
03:42Mais je vous assure que le soir, ils se retrouvent quand même tous.
03:44Si on a besoin de ce rituel de passage, il faudrait même l'encourager, j'ai envie de dire.
03:48Ce rituel de passage, quels souvenirs, Marie-Estelle Pêche ?
03:51Oui, sans surprise, comme tout le monde, j'étais contente d'avoir mon bac.
03:55Parce qu'avant d'avoir le résultat, on n'est jamais certain.
03:57On a toujours un petit peu peur quand même.
03:59Et je pense que là-dessus, on voit bien les réactions aujourd'hui.
04:02On a toujours des jeunes, évidemment, qui ont peur d'avoir raté le bac
04:05ou de ne pas avoir la mention qu'ils souhaitaient, etc.
04:07Et pas de contrôle continu à l'époque pour nous cinq, Véronique Relsult, vos souvenirs ?
04:12Moi, je l'ai passé en candidat, donc c'était une histoire un peu particulière.
04:16Mais un souvenir, forcément, c'est encore plus de travail, donc encore plus de joie.
04:20Mais pas à la hauteur des joies que j'ai pu constater cet après-midi.
04:24Parce que oui, on apprend la nouvelle maintenant, le suspense un peu différent.
04:30Mais il faut vous dire que vous alliez sur TikTok ou sur Snapchat cet après-midi,
04:34il valait mieux couper le son.
04:35C'est l'écrit qu'on a entendu, rien à voir avec ce qu'on pouvait trouver.
04:38Il y avait une espèce d'explosion.
04:40Et puis c'était extrêmement sympathique parce qu'on voyait les familles ensemble,
04:43les blagues des enfants qui faisaient croire qu'ils ne l'avaient pas,
04:46les mères qui ne réagissaient pas comme il fallait.
04:47Puis finalement, mais non, non, c'était une blague, je l'ai.
04:49Enfin bref, ça a été partagé.
04:51Et donc pour une fois, les réseaux sociaux, c'était plutôt sympathique cet après-midi.
04:54C'était, voilà, parce que la joie, c'est une émotion qu'on doit partager.
04:56Et là, je vous assure, les gens, ils ont partagé.
04:58La joie qu'on retrouve à chaque fois.
05:00Débat qui n'est pas nouveau non plus.
05:02À quoi sert réellement ce baccalauréat ?
05:04Écoutez, Pierre Mathieu, ancien directeur de Sciences Poly,
05:06c'est lui qui était chargé de la réforme du bac en 2017.
05:09Il était ce soir l'invité de France Info.
05:11À une époque, avoir le bac, comme c'était quand même relativement rare,
05:15si on prend les années 50, les années 60,
05:17avoir le bac permettait par exemple d'accéder à des fonctions de technicien supérieur ou d'encadrement.
05:21Parce que, vous voyez, relativement à la société,
05:23le nombre de bacheliers était peu nombreux.
05:25Aujourd'hui, avoir le bac, en règle générale,
05:27sauf bien sûr pour les bacs pro qui, pour une bonne partie d'entre eux,
05:30se contentent, entre guillemets, du baccalauréat professionnel pour aller travailler tout de suite.
05:33Mais pour le reste des jeunes, avoir le bac,
05:37c'est simplement, si vous voulez, un point de passage,
05:39obligé, mais un point de passage dans une poursuite d'études dans l'enseignement supérieur,
05:43jusqu'en licence et de plus en plus jusqu'au master.
05:45Marie-Estelle Pêche, simple rituel, simple point de passage le bac aujourd'hui ?
05:50Oui, et en même temps, il faut l'avoir.
05:52Parce que quand vous ne l'avez pas,
05:53vous ne pouvez pas poursuivre effectivement vos études dans l'enseignement supérieur.
05:56Là, vous avez quand même 40 000 personnes,
05:5740 000 lycéens qui ont échoué aujourd'hui.
06:01Ils peuvent encore se rattraper,
06:03quelques-uns se rattraperont lors des rattrapages du mois de juillet,
06:08mais ça bloque, ça bloque ceux qui ratent.
06:11Ils peuvent pas, ils attendent ces fameux résultats sur Parcoursup,
06:14la plateforme d'orientation dans l'enseignement supérieur,
06:16et sans bac, tous les espoirs, toutes les inscriptions,
06:21les stratégies, etc., s'envolent.
06:23On entend beaucoup dire que Parcoursup, en quelque sorte, a tué le bac.
06:27C'est vrai, c'est vrai, parce que,
06:29alors, c'est vrai pour une grande majorité de lycéens,
06:33et c'est vrai en réalité depuis de nombreuses années,
06:35parce qu'en fait, ça fait 20 ans que le taux de réussite au bac est très important.
06:39On flirte avec les 80 % depuis 2005,
06:43ou même 1985 à peu près, depuis 20 ans.
06:47Donc, c'est pas...
06:47On est bien au-dessus aujourd'hui, d'ailleurs.
06:49Et là, on est autour de 90 %, 10 points de plus.
06:52Voilà.
06:52Mais enfin, si vous voulez, ce qui se passe avant,
06:57c'est évidemment, et ce qui est beaucoup plus important,
06:59c'est l'orientation.
07:00Et l'orientation, c'est des mois avant le bac que ça se passe.
07:03Et ce sont, et c'est effectivement,
07:05les résultats de Parcoursup
07:07qui sont les plus attendus,
07:09et qui sont déjà tombés,
07:10qui ont déjà commencé à tomber depuis le 2 juin,
07:12et qui vont continuer à tomber jusqu'au 10 juillet.
07:14C'est la première phase,
07:16la phase la plus importante de Parcoursup.
07:17Et vous aurez encore des résultats tout le long de l'été
07:20pour les retardataires,
07:21ou ceux qui auraient eu du mal à obtenir
07:23les universités ou les classes préparatoires qu'ils souhaitaient.
07:28Et donc, c'est vrai que Parcoursup
07:30et surtout le contrôle continu au baccalauréat,
07:33puisqu'il faut voir qu'à notre époque,
07:35il y a 15 ans, 30 ans,
07:37enfin, nous passions une dizaine d'épreuves.
07:39Une dizaine d'épreuves à l'écrit et à l'oral.
07:42C'était hier.
07:44Aujourd'hui, c'est beaucoup plus limité.
07:46Et donc, à la fois,
07:47les jeunes sont beaucoup plus précis sous pression
07:49aujourd'hui toute l'année,
07:50puisque 40% du bac se passe au contrôle continu.
07:53Donc, toute l'année, finalement,
07:54ils doivent fournir du fin.
07:55Ils ont moins de pression sur la fin, c'est vrai.
07:57Du mois de juin.
07:58Le fait que tout le monde ou presque ait le bac aujourd'hui,
08:00ça pose la question du niveau.
08:02Patricia Lémonière,
08:03il faudrait le rendre plus sélectif,
08:04selon vous, plus exigeant, ce bac ?
08:06Non, parce que c'est une évolution
08:08qui est en cours.
08:09Donc, je pense que ce qui est important,
08:11c'est ce que vous l'avez dit,
08:12c'est l'orientation qui est faite avant.
08:14La France a choisi le modèle Parcoursup,
08:16qui est pour moi un gros facteur de stress
08:17pour toutes les familles
08:18qui ont expérimenté avec leur enfant Parcoursup.
08:22Et c'est un facteur de stress
08:23qui dure du début de l'année scolaire,
08:27enfin de janvier, jusqu'à juillet.
08:30Donc, c'est quand même quelque chose qui me semble,
08:36au niveau du stress pour les familles et les enfants,
08:38un peu lourd et qui ne se pratique pas ailleurs.
08:41Il y a d'autres méthodes.
08:42Par exemple, je prends l'exemple espagnol,
08:44qui est assez proche de nous sur le plan du baccalauréat,
08:47mais qui, lui, fait une autre sélection.
08:49Il fait un examen d'entrée dans les universités.
08:51C'est-à-dire que chaque université décide effectivement
08:54comment elle veut son nombre.
08:58Mais bon, après, vous me direz qu'il y a d'autres.
08:59Par contre, vous avez plein d'épreuves à passer
09:03dans tel univers.
09:04Bien sûr.
09:05C'est très stressant aussi, le modèle espagnol.
09:07C'est le modèle.
09:07Nous, on stresse toute l'année.
09:08Et eux, ils stressent qu'il y a une période.
09:10Sur Parcoursup, c'est sûr que ça ne change pas
09:13la joie d'aujourd'hui.
09:14Mais Parcoursup, il y a une pression incroyable.
09:16Et ce qui est assez facile,
09:17des parents et de la complexité du système,
09:21une incompréhension totale.
09:22Mais surtout, quand on lit les témoignages,
09:24les jeunes ont l'impression que leur vie dépend
09:26de ce qui va se passer.
09:28Comme si on ne pouvait pas changer de carrière.
09:30Comme si les études ne pouvaient pas évoluer.
09:32Et c'était le cas dans notre époque aussi.
09:34Ça a toujours été le cas.
09:35Oui, mais là, c'est vraiment...
09:37Il y a une impression de...
09:39Le choix qu'on va me donner
09:40va déterminer fondamentalement ma vie.
09:43Et je ne comprends pas comment ce choix va s'opérer.
09:45Et donc, en fait, on voit bien qu'il y a quelque chose
09:47qui est complètement...
09:48Moi, je n'avais pas l'impression qu'à notre époque,
09:50le choix a été déterminé par...
09:52J'avais toujours cette impression
09:53d'extrême, quand même, liberté.
09:54À part...
09:55Effectivement, quand on faisait la filière maths,
09:57ou enfin, l'équivalent de ça que j'avais faite,
09:59c'était plus facile de se réorienter.
10:01Mais néanmoins, il y avait des tas de filières.
10:04Pam Tranuy.
10:04Je pense que, quand même,
10:05le sujet de la santé mentale,
10:06déjà, est tout à fait lié
10:08à la quantité de stress qui est ressenti.
10:10Et ça, très tôt, dès le début du lycée,
10:12on commence à vous parler d'orientation.
10:15Alors, sans parler de toutes les polémiques politiques,
10:17quand on avait parlé d'orientation
10:18dès le collège.
10:20Donc, je pense quand même que cette pression
10:22de trouver la bonne filière
10:23pour trouver le bon emploi,
10:25prendre les bonnes matières,
10:26ne pas oublier de prendre des maths,
10:28parce que sinon, on se ferme
10:29toute une partie de l'orientation
10:31dans le supérieur, tout ça,
10:33c'est quand même des réflexions
10:33qu'on avait moins, il y a une certaine époque.
10:36Et puis, le sujet de Parcoursup,
10:37c'est aussi la suite de tout un moment
10:39où on a estimé, rappelez-vous,
10:41à PB, que c'était la loterie
10:43qu'on allait attirer au sort.
10:44Parcoursup, il y a eu quand même
10:45tout un débat sur la transparence
10:47de l'algorithme.
10:48Je rappelle quand même
10:49qu'il y a eu un dénoncement
10:51du manque de transparence
10:52de Parcoursup
10:53et par le défenseur des droits
10:54à la Cour des comptes
10:55ou le Conseil constitutionnel
10:56en 2019 et 2020.
10:58Alors, ça a été amélioré.
10:59Mais maintenant, vous voyez quand même
11:00beaucoup, beaucoup de familles
11:01qui ne comprennent toujours pas
11:02pourquoi mon enfant est pris
11:03dans telle filière
11:04plutôt que dans un autre.
11:05Et même les enfants eux-mêmes,
11:06puisque, quand même à cet âge-là,
11:07c'est eux qui, en premier,
11:08se préoccupent de leur orientation.
11:10Il y a eu quand même
11:11tout le débat sur Parcoursup,
11:12aussi sur les filières douteuses
11:13qui sont inscrites,
11:15toutes les filières privées
11:17qui sont extrêmement chères
11:19et qui n'offrent pas
11:20une formation à la hauteur.
11:22Ça va faire quand même
11:23l'objet d'un projet de loi
11:24par le ministre
11:25de l'Enseignement supérieur.
11:27Moi, je pense que tout ça,
11:28ça fait que l'orientation
11:29est un sujet
11:31qui n'est pas évident
11:32aujourd'hui en France.
11:32Véronique Rixult,
11:33on parlait de Parcoursup.
11:35Est-ce que sur cette utilité
11:37du bac,
11:38ce que l'on peut dire aujourd'hui,
11:39il y a beaucoup de commentaires
11:40aujourd'hui de la part
11:41des jeunes bacheliers ?
11:42Ça reste un symbole,
11:43même s'il y a
11:44le contrôle continu.
11:45C'est quand même
11:45quelque chose d'attendu.
11:46Il suffit de voir l'écrit
11:47et la joie.
11:48Oui, c'est un symbole.
11:49Après, il y a une réalité,
11:50c'est que Parcoursup,
11:51il y a des témoignages incroyables
11:53d'histoires ubuesques,
11:54incompréhensibles.
11:55Et donc, le sentiment
11:56qu'en fait,
11:57le bac ne suffit plus,
11:58qu'effectivement,
11:59c'est le minimum
12:01pour rentrer dans la suite.
12:03Et surtout,
12:04le sentiment que
12:05si on n'a pas son bac,
12:07vraiment, c'est foutu.
12:07Alors, je pense qu'en
12:08la génération,
12:08c'était vrai,
12:12un nul.
12:13Donc, oui, c'est un passage,
12:15mais c'est très compliqué
12:16de ne pas l'avoir.
12:17Et il y a des élèves
12:17qui ne l'ont pas
12:18et qui, pourtant,
12:19se donnent du mal.
12:19En quelques mots
12:20avant le fil infomeré,
12:20il y a une inflation
12:22des diplômes.
12:23C'est vrai qu'on avait
12:254% d'une génération
12:26qui avait le bac
12:26après-guerre.
12:27Aujourd'hui,
12:27on est à 79,4%.
12:29On a presque atteint
12:30les 80% que voulait
12:32Jean-Pierre Chevènement
12:33il y a plus de 20 ans.
12:34Donc, c'est ne pas avoir
12:36le bac.
12:36Effectivement,
12:37on est presque...
12:38On est quand même
12:40minoritaire maintenant
12:41dans la population,
12:42ce qui n'était pas le cas,
12:43ce qui n'était pas
12:43le copa pas auparavant.
12:44Je veux juste rappeler
12:45pour Parcoursup,
12:46quand même,
12:46on parle beaucoup
12:47de logiciels,
12:48de grands mystères, etc.
12:49La réalité,
12:50c'est toujours la même,
12:51malgré le fait
12:51que ce soit informatisé.
12:53C'est que vous avez
12:53des adultes,
12:54vous avez des profs
12:55derrière les algorithmes
12:56qui choisissent.
12:57C'est eux qui décident
12:58et qui affinent l'algorithme.
12:59C'est eux qui décident
13:00combien et avec quels critères
13:01les élèves sont reçus
13:02dans telle ou telle formation.
13:04Donc, il n'y a pas
13:04de mystère,
13:05il n'y a pas
13:06d'angoisse
13:06à avoir là-dessus.
13:07Vous avez vraiment
13:08des gens derrière.
13:09L'angoisse,
13:10c'est tout de même.
13:10Le problème,
13:11c'est l'adéquation
13:13entre les places
13:14et le nombre d'étudiants.
13:16C'est ça le problème.
13:17Que ce soit des humains
13:18derrière,
13:19il y a cette angoisse
13:19tout de même.
13:20Il y a l'angoisse,
13:21mais le problème fondamental,
13:23c'est que vous n'avez pas
13:23assez de place
13:24dans les formations
13:25les plus prisées
13:25pour les étudiants.
13:27C'est tout simplement ça.
13:28Il y a forcément une raison,
13:29c'est la façon
13:29de le présenter.
13:31Je suis vite,
13:31mais c'est juste
13:31que les vœux à choisir,
13:33pardon,
13:34c'est extrêmement angoissant
13:35quand on regarde
13:35les messages des gens,
13:36mais c'est plus rien.
13:37Pardon.
13:38Allez,
13:38on va parquer
13:39une première pause,
13:40le fil info.
13:41Merci Véronique.
13:4120 heures et 16 minutes,
13:43Emmanuel Langlois.
13:45Et alors,
13:46des premiers grands départs
13:47en vacances d'été.
13:48Encore un millier de vols
13:49ont été annulés
13:50ce vendredi en France
13:51et davantage qu'hier,
13:52en particulier
13:53dans les aéroports parisiens
13:55en raison d'une deuxième journée
13:57de grève
13:57des contrôleurs aériens.
13:59Déjà,
13:59beaucoup de monde
14:00également sur les routes
14:01avec les premiers départs
14:03pour ces vacances d'été.
14:04Cette journée de vendredi
14:05a été classée rouge
14:06dans le sens des départs
14:07en région parisienne.
14:08Ce sera le cas demain
14:09dans toute la France.
14:11Et puis,
14:12de Bordeaux à Paris,
14:13les lycéens de Terminal
14:14ont découvert tout à l'heure
14:15à la mi-journée
14:16les résultats du bac.
14:17Au niveau national,
14:18le taux provisoire
14:19de réussite avant
14:20les rattrapages
14:21s'affiche déjà
14:22à près de 86%,
14:23comparable
14:24et même un peu supérieur
14:25à celui de l'an dernier.
14:27La consommation
14:29d'eau du robinet
14:30est interdite
14:30à partir de demain
14:31dans quatre communes
14:32de la Meuse
14:33et douze des Ardennes
14:34après la découverte
14:35de taux anormaux
14:37de Péfas
14:37et polluants éternelles,
14:39annoncent les deux préfectures.
14:40Restriction d'eau
14:41également en Saône-et-Loire
14:42dans une partie
14:43du Pas-de-Calais
14:44et des Bouches-du-Rhône,
14:45cette fois placée
14:46en alerte sécheresse.
14:48Et puis,
14:48il n'y a plus de Français
14:49à Wimbledon
14:50après l'élimination
14:51de Gaël Monfils
14:51et celle d'Adrien Manarino.
14:53Arthur Rinderknek
14:55s'est fait sortir
14:56lui aussi en 3-7
14:57par le polonais
14:58Camille Karjac
14:59dans le tableau féminin.
15:01Diane Parry
15:01s'incline au troisième tour
15:03face à la britannique
15:04Sonaï-Cartal.
15:07France Info
15:0820h, 21h
15:11Les informés
15:12Victor Maté
15:14Les informés
15:15du vendredi soir
15:16avec la grande reporter
15:17Patricia Alémonière
15:18Tam Tranui
15:19de Public Sénat
15:20Marie-Estelle Pêche
15:21du magazine
15:22Marianne
15:23et Véronique Reissoul
15:23présidentes de
15:24Backbone Consulting.
15:26Véronique, je vous ai coupé
15:26en pleine démonstration
15:28Je laisse pour fuir.
15:29Pardon, j'étais emballée
15:29mais pardon, vraiment.
15:30Non, c'était juste
15:31que, évidemment,
15:32ce que Marie-Estelle Pêche
15:33nous expliquait est juste
15:34et le système
15:36n'est pas complètement obscur
15:37sauf qu'en fait,
15:38c'est la façon de le présenter
15:39qui fait qu'on donne
15:40l'impression aux jeunes
15:41que s'ils ne font pas
15:42les bons choix de vœux
15:43dans le système,
15:45en fait, ça va les entraîner
15:46dans une espèce de spirale.
15:47Donc, en fait,
15:48il y a même des parents,
15:49je voyais sur Facebook,
15:51qui ont des coachs
15:52pour remplir par consult
15:55tellement c'est complet.
15:56Donc, on voit bien que...
15:57Pour ceux qui vont à l'étranger,
15:58surtout, c'est très bien.
15:59Oui, moi, j'ai connu des familles
16:01qui, effectivement,
16:02se faisaient coacher,
16:03faisaient même coacher,
16:04pratiquement entourer
16:05leurs enfants
16:05pour faire leur choix
16:06depuis un certain temps.
16:08C'est désespérant.
16:09Mais c'est complètement désespérant.
16:11Et elles étaient
16:12elles-mêmes désespérées
16:13parce qu'elles avaient...
16:14Et là, c'était aussi
16:14un élément important.
16:16Elles vivaient comme quoi
16:18la notation du contrôle continu
16:20dans leur école
16:21était basse comparée aux autres.
16:23Et elles disaient
16:24qu'ils veulent tellement
16:24faire des élèves
16:25d'excellence
16:26qu'ils notent plus bas
16:27que les autres.
16:28Donc, c'est très injuste.
16:29Il n'y a pas de stratégie
16:29de lycée.
16:30C'est un vrai
16:31qui est allé dans un lycée moyen
16:32pour avoir de meilleures notes
16:35dans un faveur du tube.
16:35Effectivement.
16:36Et donc, elles vivaient
16:37effectivement très mal.
16:39Et elles allaient voir
16:40le directeur,
16:41la directrice.
16:41J'ai connu plusieurs familles
16:42dans des lycées différents
16:43en disant
16:44qu'il faut donc
16:44que je mette mon enfant
16:45peut-être en banlieue
16:47à la campagne
16:47pour avoir des notes meilleures
16:48et pour que pour
16:49Parcoursup,
16:51j'ai plus de chance
16:52qu'elle aille dans les écoles.
16:53Enfin, on arrive parfois
16:54à un paradoxe
16:55qui est bon,
16:57qui est un peu difficile
16:58pour les parents.
16:59On oublie quand même
16:59de parler du taux
17:00parce que tout ça,
17:01très bien,
17:02mais n'oublions pas quand même
17:03le taux d'échec
17:04à la fin d'une première année
17:05d'université,
17:0640% encore aujourd'hui.
17:08Donc, on parle beaucoup
17:08du bac, de l'angoisse.
17:09Mais enfin, c'est quoi l'angoisse
17:10quand au bout d'un an
17:11parce que vous êtes mal orienté,
17:12vous échouez ?
17:14Ça, on n'en parle pas assez.
17:15Du fait que vous avez
17:16un étudiant sur deux
17:17qui se réoriente
17:18à la fin de sa première année
17:19dans l'enseignement supérieur.
17:21Et donc, ce qui est fondamental,
17:22ce n'est pas tant
17:23effectivement Parcoursup
17:24que de bien s'orienter.
17:29Il faut aussi parfois l'entendre
17:32et c'est difficile
17:33quand on a un rêve
17:34de se rendre compte
17:35qu'on a 30% d'étudiants
17:37qui sont meilleurs que vous
17:38et vous n'aurez pas
17:39effectivement la place
17:40que vous souhaitez.
17:42Et c'est tout le contraste
17:43entre ce bac
17:43qui est effectivement donné
17:44à 80% des élèves
17:46et le fait que Parcoursup,
17:47ben non, il dit non.
17:48Encore un mot sur le sujet
17:49à Véronique Kessoul.
17:50Oui, mais c'est plus facile
17:51d'entendre
17:52vous n'êtes pas
17:53pour telle ou telle raison en prix
17:54que vous vous êtes trompé de vœux,
17:56vous avez mal formulé vos vœux
17:57ou il fallait...
17:58Alors, ce n'est pas comme ça
17:58que répond l'algorithme
18:00et il faut tout de même
18:02voir le taux de satisfaction
18:04des gens au-delà
18:05de ce qu'on voit
18:05sur les réseaux sociaux.
18:06Il est quand même fort.
18:07Il est très fort
18:08et vous avez tout de même
18:09une grosse majorité
18:11d'élèves de Terminal
18:12qui obtiennent
18:13le vœu de leur choix,
18:14in fine.
18:14Ça, il faut quand même
18:15aussi le rappeler.
18:15Marie-Estelle Pêche
18:16et Véronique Kressoul,
18:17on organisera un débat
18:18rien que pour vous
18:18sur les algorithmes
18:19et Parcoursup.
18:20On va essayer d'avancer
18:21ce soir dans les informés.
18:22Sujets passionnants.
18:24Beaucoup de choses à dire.
18:25Notre deuxième thème ce soir,
18:26c'est la grève
18:27des contrôleurs aériens
18:28qui se poursuivent
18:29à l'appel de deux syndicats
18:30minoritaires
18:31qui réclament une amélioration
18:32de leurs conditions de travail
18:34et des effectifs
18:35également plus importants.
18:36Plus de 1000 vols annulés
18:37à nouveau aujourd'hui.
18:38C'était déjà le cas hier.
18:39Le gouvernement
18:40qui, par la voix
18:41du Premier ministre
18:41François Bayrou
18:42et du ministre des Transports
18:43Philippe Tabarro
18:44critique très ouvertement
18:46cette grève.
18:46On va aussi y revenir.
18:47Sujets politiques,
18:48sociaux et économiques.
18:50Écoutez Laurent Habitbol,
18:51président du directoire
18:52de Selectour
18:53qui compte 850 agences
18:54de tourisme
18:55dans toute la France.
18:56C'est une catastrophe
18:57parce qu'au mois de juin
18:58on a une baisse
18:58de chiffre important
18:59due à la guerre en Iran.
19:01C'est quand il y a une guerre
19:01les gens sont frileux
19:02de partir en vacances.
19:04Mais maintenant ça reprend.
19:05Mais quand ça reprend maintenant
19:06on a une grève
19:07début juillet
19:08on les compte
19:08et cette grève
19:09c'est beaucoup de remboursements.
19:10Je n'ai pas compté encore
19:11mais ça va faire perdre
19:12à nos agents de voyage
19:13beaucoup d'argent.
19:14Le président de Selectour
19:16chez nos confrères
19:16de France Inter.
19:17Alors il y a bien sûr
19:18l'économie
19:18mais quand François Bayrou
19:19parle de prise d'otage
19:21des voyageurs
19:22en ce premier jour
19:22des vacances
19:23que le ministre des Transports
19:24dit que c'est inacceptable
19:25parce que je le cite
19:27272 personnes
19:28très précisément
19:29dans notre pays
19:30vont impacter le bien-être
19:31de plus de 500 000 personnes.
19:33On se place sur
19:33quel registre là
19:34Tame Tranui ?
19:35On se place sur le registre
19:37où le ministre des Transports
19:39est tout à fait conforme
19:40au sénateur
19:41qu'il a toujours été
19:42et l'homme politique
19:42qu'il a toujours été.
19:44Philippe Tabarro
19:44a fait du sujet
19:46des grèves
19:47un sujet
19:48qui était important
19:49dans sa carrière
19:50notamment lorsqu'il a été
19:51rapporteur
19:52de la proposition de loi
19:53qui a été portée
19:54par le sénateur
19:55centriste Hervé Marseille
19:56en 2024
19:57où l'objectif
19:59c'est de sanctuariser
20:00un certain nombre
20:00de jours dans l'année
20:01où vous ne pouvez pas
20:03faire grève.
20:04Ça a été tout un débat
20:05dans l'hémicycle du Sénat
20:07qui a opposé la gauche
20:08qui estime que c'est
20:10contraire
20:10au droit constitutionnel
20:12le droit de grève.
20:13C'est fixé une trentaine
20:14de jours dans l'année
20:14notamment
20:15les moments de vacances
20:17les moments d'examen
20:18puisqu'on parle du bac
20:20bref les moments
20:21où la grève
20:21c'est le plus gênant
20:22alors ceux qui sont
20:23les défenseurs de la grève
20:25vous diront
20:25qu'effectivement
20:26une grève
20:26qui ne dérange personne
20:27c'est tout de même
20:28une grève ratée
20:29voilà mais
20:30tout ça pour dire
20:32qu'en tout cas
20:32le message politique
20:33du côté de la droite
20:35notamment
20:35c'est plutôt un classique
20:36là-dessus
20:37on a toujours eu
20:38Bruno Retailleau
20:39sur le sujet
20:40du service minimum
20:41du côté des centristes
20:43il y a même eu
20:44une proposition de loi
20:45portée par le sénateur
20:46union centriste
20:47Vincent Capocanella
20:48qui porte même
20:49sur la question
20:50des aiguilleurs du ciel
20:52pour toujours
20:53essayer de faire en sorte
20:54que ça soit moins impactant
20:56en tout cas
20:57pour les voyageurs.
20:58Sur ce droit de grève
20:59Patricia Alémonière
21:00peut-être aussi
21:01sur l'utilisation
21:01du mot otage
21:02par le Premier ministre
21:03pour en surprendre
21:04plus d'un lien.
21:04Oui enfin je pense
21:05qu'il faut être prudent
21:06quand on parle du mot otage
21:07puisqu'on a quand même
21:08des otages
21:08qui sont en mauvaise condition
21:10de par le monde
21:10donc on va peut-être
21:11pas quand même dire
21:12qu'on est comme
21:13nos amis
21:14qui nous manquent
21:15en France
21:16mais ce que j'ai envie
21:17de dire
21:17j'ai envie de donner
21:18deux chiffres
21:19que j'ai remarqués.
21:20On a parlé
21:21depuis longtemps
21:21de créer le ciel
21:23européen unique
21:24pour faire en sorte
21:25que finalement
21:26dans les pays européens
21:27les tours de contrôle
21:28s'accordent
21:29et que tout ça
21:30devienne planifié
21:32au niveau européen
21:32pour mettre d'ailleurs
21:33nos niveaux
21:34de compétences
21:35au même niveau
21:36le matériel
21:38parce qu'en France
21:38il est un peu obsolète
21:39il faudra un peu
21:40le retaper
21:40au même niveau
21:41etc.
21:42Donc tout ça
21:42c'est un côté positif
21:43c'est un côté
21:44d'autant plus positif
21:45qu'on a le même
21:46espace aérien
21:48que les Etats-Unis
21:48simplement notre espace
21:50aérien nous coûte
21:50deux fois plus cher.
21:51Pour quelles raisons ?
21:52Parce que justement
21:54on n'a pas unifié
21:55on n'a pas logifié
21:57enfin mis de la logique
21:59on a des doubles emplois
22:00etc.
22:01Autre remarque
22:02ce que je note
22:03c'est qu'en France
22:04entre
22:05alors bon
22:06le calcul est ancien
22:09mais néanmoins
22:092005-2016
22:11249 jours de grève
22:14ma foi
22:15c'est pas beaucoup
22:16vous me dire
22:17entre 2005-2016
22:18simplement en Grèce
22:1944
22:19c'est la deuxième position
22:21les Italiens
22:22troisième position
22:23et le rapport
22:24n'a pas énormément changé
22:2534 jours.
22:26Et vous nous dites quoi Patricia ?
22:27Qu'il faut le limiter
22:28pour vous ce droit de grève ?
22:29Non mais je ne dis pas ça
22:30je dis qu'est-ce qui se passe
22:31en France
22:32pour qu'on ait
22:33autant de jours de grève
22:35comparé aux autres
22:36est-ce que notre
22:37notre
22:38espace aérien
22:40est totalement
22:40ringardisé
22:42en mauvais état
22:43avec des mauvaises conditions
22:44de travail
22:45qu'ils sont surchargés
22:46du travail
22:47qu'ils n'en peuvent plus
22:48je ne sais pas
22:48je ne connais pas
22:50en détail
22:51les raisons
22:51mais je m'étonne
22:52des différences
22:53et je m'étonne
22:54du coût
22:54les grèves
22:55nous ont coûté
22:56entre 2018
22:58et 2022
22:59que pour la France
23:00624 millions d'euros
23:01Marie-Estelle Pêche
23:02sur les conditions de travail
23:03peut-être des contrôleurs
23:05ils sont souvent dénoncés
23:08comme des nantis
23:08au sein de la fonction publique
23:10parce qu'ils sont
23:11je crois qu'ils débutent
23:11à 5 000 euros brut
23:13à peu près
23:14mais il faut voir
23:15qui montent jusqu'à 9 000
23:16voilà
23:16et ça peut
23:16en fin de carrière
23:179 000 brut
23:18donc ce sont des sommes
23:18effectivement
23:19des salaires très importants
23:20par rapport à la fonction publique
23:21avec des horaires aussi
23:21assez encadrés
23:22voilà
23:22avec 32 heures par semaine
23:24une retraite à 59 ans
23:26tout cela est très régulièrement
23:27pointé du doigt
23:27puisqu'ils font assez régulièrement
23:29grave
23:29il faut bien l'avouer
23:30si on se place
23:32du point de vue européen
23:33précisément
23:34et bien ils sont moins payés
23:35que leurs homologues européens
23:37et c'est peut-être
23:38ce qui
23:39parce que finalement
23:40pourquoi ils font grève
23:41aujourd'hui
23:41c'est parce qu'ils considèrent
23:43alors d'abord
23:43qu'ils sont en sous-effectif
23:44donc c'est quand même
23:45un problème
23:46mais manifestement
23:47et c'est très long
23:48pour former un contrôleur aérien
23:50puisqu'ils ont des formations
23:51ils passent par l'ENAC
23:52l'école nationale
23:53de l'aviation civile
23:54ils ont 3-4 ans de formation
23:55ils sont hyper spécialisés
23:57dans chaque domaine
23:57c'est pour ça que là
23:58ils sont que 26%
23:59à faire grève
24:00mais à 26%
24:01ils bloquent tout
24:01pourquoi ?
24:02parce qu'ils sont
24:02hyper stratégiques
24:04oui mais même s'ils sont
24:0526%
24:06chacun est irremplaçable
24:07en réalité
24:08donc il y a quelque chose
24:09quand même
24:10et puis
24:11on peut se demander
24:13donc la raison aussi
24:14pour laquelle
24:14ils font grève
24:15c'est parce qu'il y a
24:16une forme de tolérance
24:17d'autogestion
24:17chez eux
24:18sur leur temps de travail
24:19puisqu'ils déclarent
24:2132 heures
24:21mais parfois
24:22ils ont ce qu'on appelle
24:23des jours de clairance
24:23quand il y a moins
24:24d'avions dans le ciel
24:26ils peuvent ne pas travailler
24:28donc ils s'arrangent entre eux
24:29au lieu d'être 8
24:29ils sont 6
24:30au lieu d'être 5
24:31ils sont 4
24:32etc
24:32et l'état français
24:35considère qu'il faut
24:36davantage les contrôler
24:37et veut leur imposer
24:38un contrôle biométrique
24:39chaque fois qu'ils viennent
24:40travailler
24:41ce qu'ils ne supportent pas
24:42est-ce que c'est
24:43privé ?
24:44alors eux prétendent
24:45que ce n'est absolument
24:46pas nécessaire
24:47qu'il leur faut
24:48de la souplesse
24:49et qu'eux
24:49ils font très bien
24:49leur travail
24:50le gouvernement dit
24:51oui mais enfin
24:52il y a eu un accident
24:52en 2022 à Bordeaux
24:53parce qu'il n'y avait
24:54pas assez de monde
24:54sur le tarmac
24:55dans la tour de contrôle
24:56pour vérifier
24:57ce qui se passait
24:57donc moi je pense
24:59que ça devrait
24:59comme on sait
25:00qu'ils vont toujours
25:01faire grève
25:01etc
25:02il faudrait quand même
25:02prendre les choses
25:03en amont
25:03et qu'on n'arrive pas
25:04à ce genre de situation
25:05ça paraît quand même
25:05assez incroyable
25:07que 272 personnes
25:08réussissent à bloquer
25:09quasiment le ciel
25:10européen
25:11pendant trois jours
25:12justement Véronique Reissoul
25:13je connais moins
25:13les réseaux sociaux
25:14que vous
25:15je suis moins un expert
25:16mais j'imagine
25:17qu'il y a du mécontentement
25:18il y a trois types
25:19de réactions
25:19une très très très
25:21majoritaire
25:21qui est l'impopularité
25:23l'incompréhension
25:24le fait que c'est choquant
25:25parce que c'est
25:25le nombre de personnes
25:26mais surtout
25:27c'est au moment
25:28des vacances
25:29qu'il y a énormément
25:30de témoignages
25:31de gens qui expliquent
25:32j'attends cette année là
25:33c'est le moment
25:34de l'année
25:35donc l'impression
25:36que la fête
25:37est un peu gâchée
25:38et donc voilà
25:40très impopulaire
25:41il y a un petit bout
25:42de la population
25:42quand même
25:43qui sans les soutenir
25:44dit que oui
25:45le droit de grève
25:45c'est un sujet
25:46et que globalement
25:48rappelle la fonction
25:49quand même majeure
25:49qu'ils ont
25:50et oui
25:51est souvent pointée
25:52de leur salaire
25:53mais pas tant que ça
25:53j'étais étonnée
25:54c'est plus
25:55ils sont importants
25:56et puis il y avait
25:57un petit courant
25:58qui était avec
25:59le hashtag
26:00Covid
26:00et en fait
26:02il y a pas mal
26:02de jeunes
26:03qui disent
26:03vous savez
26:03qu'on peut
26:04ne pas vivre
26:05avec les avions
26:05rappelez-vous
26:06le Covid
26:06rappelez-vous
26:07en fait
26:07dans le fond
26:08est-ce qu'on est obligé
26:09de se prendre la tête
26:10à ce point-là
26:10sur les avions
26:11et donc il y avait
26:12un petit courant
26:13qui était en train
26:13de
26:14alors il est tout petit
26:15mais il était assez
26:16virulent
26:17et il partageait
26:17plein d'images
26:18quand il n'y avait pas
26:19d'avion
26:20donc voilà
26:21c'était les trois types
26:22de réactions
26:22de réactions
26:22qu'on pouvait
26:23avec plus de jeunes
26:24sur ce dernier
26:24il y avait beaucoup
26:25de jeunes
26:25sur ce dernier hashtag
26:26merci Véronique Reissoult
26:28la suite des informés
26:29dans un instant
26:30vous restez bien sûr
26:31avec nous
26:32sur France Info
26:33Patricia Lémonière
26:34Tam Tranui
26:35Marie-Estelle Pêche
26:35et Véronique Reissoult
26:37vous restez avec nous
26:38les informés
26:39reviennent après l'info
26:40puisqu'il est 20h30
26:4120h30 sur France Info
26:49bonsoir Benjamin Recouvreur
26:51bonsoir à tous
26:52après l'une des attaques
26:53aériennes les plus massives
26:54de la Russie sur l'Ukraine
26:55la nuit dernière
26:56Donald Trump
26:57et Volodymyr Zelensky
26:58ont convenu
26:59de renforcer la protection
27:00du ciel ukrainien
27:01aujourd'hui
27:02le président américain
27:03et le président ukrainien
27:04se sont parlé
27:05les états européens
27:07prêts à participer
27:08à la défense de l'Ukraine
27:09eux annoncent une rencontre
27:10le 10 juillet
27:11coprésidé par
27:12Keir Starmer
27:12et Emmanuel Macron
27:13ce sera dans le cadre
27:15de la coalition des volontaires
27:16au Royaume-Uni
27:17plus d'un millier de vols
27:18encore annulés
27:19aujourd'hui au deuxième jour
27:20de la grève
27:21des contrôleurs aériens
27:22à Paris
27:22mais aussi dans le sud
27:23de la France
27:24le ministre des Transports
27:25Philippe Tabarro
27:26continue de dénoncer
27:27un mouvement
27:28qu'il juge inacceptable
27:29qui a perturbé
27:30selon lui
27:31des centaines de milliers
27:32de passagers
27:33un quart du personnel
27:34s'est mis en grève
27:35à l'appel
27:35de deux syndicats minoritaires
27:37qui dénoncent
27:37les conditions de travail
27:38et un sous-effectif chronique
27:40plusieurs associations
27:41disent leur inquiétude
27:42ce soir après la publication
27:44d'un rapport
27:44de l'inspection
27:45des finances publiques
27:46qui préconise
27:47de raboter
27:48les réductions fiscales
27:49sur les dons
27:50aux associations
27:50actuellement
27:51ils sont souvent déductibles
27:53à hauteur de 66%
27:54système qui coûte
27:55jusqu'à 3 milliards
27:56et demi d'euros
27:57aux finances publiques
27:58ce rapport propose
27:59notamment de plafonner
28:01cet avantage
28:01à 2000 euros
28:03par foyer
28:03pour faire des économies
28:0485,75%
28:06de réussite
28:07au bac
28:07avant les rattrapages
28:08les résultats
28:09ont été dévoilés
28:10aujourd'hui
28:10et les chiffres
28:11sont assez similaires
28:12à l'année dernière
28:13les rattrapages
28:14commenceront le 9 juillet
28:15à noter que le candidat
28:16le plus jeune
28:17cette année
28:17qui était âgé
28:18de 8 ans
28:18ne s'est finalement
28:20pas présenté
28:20aux épreuves
28:21et puis la capitaine
28:22des bleus
28:23forfait pour le début
28:24de l'euro en Suisse
28:25Grigembok
28:26est blessée au mollet
28:27les françaises du foot
28:29commencent la compétition
28:30demain soir
28:30par un choc
28:31contre l'Angleterre
28:32ce sera 21h
28:33France Info
28:3520h, 21h
28:38France Info
28:39les informés
28:40Victor Mathe
28:42et bienvenue
28:43si vous nous rejoignez
28:43avec ce soir
28:44Patricia Allémonière
28:45grand reporter
28:46Tam Tranui
28:47directrice adjointe
28:48de la rédaction
28:49de Public Sénat
28:50Marie Estelle Pêche
28:51rédactrice en chef société
28:52Amariane
28:53et Véronique Reissoul
28:54présidente
28:55de Backbone Consulting
28:57l'Ukraine
28:58près de 3 ans et demi
28:59de guerre
29:00désormais
29:01est la nuit dernière
29:01la plus importante
29:03attaque russe
29:04de drones
29:04contre la capitale
29:05Kiev
29:06bilan
29:06un mort et plus de 20 blessés
29:07des morts et des blessés
29:08également ce vendredi
29:09dans d'autres régions
29:10les oblastes de Kersen
29:11et Kharkiv
29:13Volodymyr Zelensky
29:14et Donald Trump
29:15vous l'entendiez
29:15ont échangé au téléphone
29:17aujourd'hui
29:17Emmanuel Macron doit aussi
29:18parler avec le président
29:19américain prochainement
29:20après avoir eu
29:21Vladimir Poutine
29:22avant-hier
29:23au téléphone
29:24on écoute le président français
29:25en déplacement ce vendredi
29:26à Saint-Germain-en-Lette
29:28auprès de Paris
29:29sur l'Ukraine
29:30on a partagé
29:31nos désaccords
29:31et je ne peux pas dire
29:32qu'il y a eu de progrès
29:33dans la discussion
29:33parce qu'il faut qu'il y ait
29:35d'abord un cessez-le-feu
29:36et une reprise des négociations
29:37et à ce titre
29:38les sanctions
29:39que nous sommes en train
29:39de prendre au niveau européen
29:40et les sanctions
29:41que les Etats-Unis
29:42préparent à l'initiative
29:43du Sénat américain
29:44sont absolument déterminantes
29:45Emmanuel Macron
29:47le rôle des Européens
29:48et des Américains
29:49on va en parler
29:50Donald Trump
29:50et Volodymyr Zelensky
29:52qui se sont donc
29:52parlé aujourd'hui
29:54ils sont tombés
29:55d'accord
29:55pour renforcer
29:56nous dit-on
29:57la protection
29:58du ciel ukrainien
30:00alors que
30:01Patricia Elémonière
30:01Washington
30:02venait de ralentir
30:04ses livraisons
30:05d'armes à Kiev
30:07on n'y comprend plus rien
30:07bien malin
30:09celui qui est capable
30:09de comprendre
30:10effectivement
30:10ce qui se passe
30:11dans la tête
30:11de Donald Trump
30:13non
30:13ce qu'on peut voir
30:14c'est qu'est-ce qui se passe
30:15sur le terrain
30:16effectivement
30:16les Russes
30:18font une double offensive
30:19qui est aérienne
30:20c'est-à-dire
30:21en envoyant 550 missiles
30:23qu'est-ce qu'ils essayent
30:23à y avoir ?
30:24ça saturait
30:24complètement l'espace
30:25et à voir où sont
30:26les positions ukrainiennes
30:29pour faire en sorte
30:29que finalement
30:30cette espèce de dôme
30:31qui couvre les grandes villes
30:33en particulier
30:33et bien se fracture
30:34et soit moins performant
30:36et puis sur le terrain
30:37il y a quand même
30:38120 000 hommes
30:39qui se massent
30:39dans un coin
30:41et 50 000 autres
30:42dans un autre
30:43donc on a une espèce
30:44de montée en puissance
30:45effectivement là
30:46de l'armée russe
30:48alors pourquoi ?
30:49les Ukrainiens sont pris
30:50en tenaille en quelque sorte
30:51les Ukrainiens
30:51ils sont pris par le ciel
30:52et sur la terre
30:53et alors
30:54bon on parlait tous
30:55de l'offensive
30:55de l'été
30:56mais quel est le but
30:57de Vladimir Poutine ?
30:58en général
30:58quand on a
30:59sur le terrain
31:00ce genre
31:01de renforcement
31:02et d'attaque
31:04soudaine
31:04et très forte
31:05c'est parce qu'on n'est pas loin
31:07d'engager
31:08des négociations
31:09d'avancer
31:10or pourtant
31:11sur le plan
31:13des négociations
31:13on a bien vu
31:14aujourd'hui
31:15le porte-parole
31:16du Kremlin
31:16qui a dit
31:17on n'arrêtera pas
31:18tant qu'on n'a pas
31:19atteint nos objectifs
31:20si ce n'est que Poutine
31:21un tout petit peu plus tôt
31:21lui il avait dit
31:22bon on va décider
31:24du troisième round
31:26de négociations
31:26tiens donc
31:27mais tout en disant
31:28que la diplomatie
31:28ça ne marchait pas
31:29tout en disant
31:31que la démo
31:32alors
31:33Immanuel
31:34mais ça c'est stratégique
31:35ce qu'on porte-parole
31:36du Kremlin
31:37et quant à Trump
31:39alors là Trump
31:39il n'est pas content
31:41ça effectivement
31:41il l'a dit d'ailleurs
31:42et il l'a dit
31:43et pour une fois
31:44effectivement
31:45là on sent que
31:46lui qui est le roi
31:47quand même
31:48des cesser le feu
31:49là il dit
31:50ben j'y arrive pas
31:51et alors là
31:52on s'est dit
31:52c'est pas possible
31:53comment peut-il dire ça
31:54j'y arrive pas
31:55alors est-ce que là encore
31:56parce que
31:57l'homme est beaucoup plus malin
31:58que ce qu'on le prétend
32:00et ce qu'on le prétend
32:00et ce qu'au certain
32:01on l'affirme
32:01là encore
32:02c'est aussi peut-être
32:03que des manœuvres
32:04et ça s'explique aussi
32:05parce que
32:06je crois que
32:07quand on a vu
32:08que ces missiles
32:09comme les missiles balistiques
32:10et les missiles patriotes
32:13enfin les missiles
32:15qu'ils devaient envoyer
32:16pour la défense
32:17que l'Allemagne d'ailleurs
32:18voudrait éventuellement
32:19racheter aux Etats-Unis
32:20pour les redonner à Kiev
32:21ça c'est ce que l'Europe
32:22va mettre en place
32:23apparemment
32:23avec les Américains
32:24mais là
32:26on voit très bien
32:26qu'effectivement
32:27là on a une
32:29bon
32:30une porte de sortie
32:32voilà
32:32puis j'ai oublié
32:33parce que vous m'avez coupé
32:34on va passer la parole
32:35à votre voisine
32:36comme ça on va passer la parole
32:37qui est impatiente de parler
32:38ce qui me frappe aussi
32:40dans la séquence
32:41c'est
32:42la place des drones
32:44dans cette guerre
32:45qui
32:45a véritablement
32:47révolutionné
32:48ce type de guerre
32:49de plus en plus
32:51low cost
32:52j'avais interviewé
32:54sur le sujet
32:54le président de la RADA
32:55Ruslan Stéphane Chouk
32:57qui a tenu
32:57à dire
32:58aujourd'hui
32:59le sujet du financement
33:00pour nous
33:00il est moins important
33:01que le sujet
33:01de la technologie
33:03ces drones
33:04dont on a eu
33:05pendant des années
33:06l'impression
33:07qu'ils permettraient
33:07d'être plus
33:09d'avoir des attaques
33:11plus ciblées
33:12qui sont utilisées
33:12pour inonder
33:13vraiment massivement
33:15le ciel ukrainien
33:17ils sont utilisés
33:17des deux côtés
33:18du côté ukrainien
33:19du côté russe
33:20et ce qui me frappe aussi
33:21c'est l'utilisation
33:21qui en est faite
33:22sur les civils
33:23on a beaucoup parlé
33:24quand même des attaques
33:25autour de Kersen
33:26notamment
33:26et cette forme
33:27de déshumanisation
33:28aujourd'hui
33:29de l'attaque
33:30avec certains soignants
33:31qui vous expliquaient
33:32jusqu'à quel point
33:33puisqu'on a accès
33:34aujourd'hui
33:34aux vidéos
33:36combien les civils
33:36sont tirés
33:37comme si
33:38ils étaient
33:39dans un jeu vidéo
33:41tout ça
33:41moi c'est aussi ça
33:42qui me frappe
33:43et sur le fait
33:44qu'aujourd'hui
33:44tous ces drones
33:46ça ne coûte pas
33:46très très cher
33:47et du coup
33:48on voit mal
33:49comment
33:49ça pourrait
33:51s'interrompre
33:52de ce point de vue là
33:53nouvelle forme
33:53effectivement
33:54de conflit
33:55sur tous
33:56ces échanges téléphoniques
33:57dont on a parlé
33:58entre tous ces dirigeants
33:59américains
33:59russes
33:59ukrainiens
34:00français
34:01avec aussi
34:01les allemands
34:02et les britanniques
34:03qui sont dans
34:03la partie
34:04on a l'impression
34:05de revivre régulièrement
34:06le même scénario
34:07tout cela
34:07pour quelles avancées
34:08finalement
34:09Marie-Estelle Pêche
34:09mais franchement
34:10les avancées
34:11on ne les voit pas
34:11vraiment
34:12on assiste à un conflit
34:13d'usure
34:14sans issue diplomatique
34:16crédible pour l'instant
34:17et avec la Russie
34:18qui compte sur l'épuisement
34:20occidental
34:21sur l'affaiblissement
34:22politique de l'Ukraine
34:24et de l'autre côté
34:25l'Ukraine
34:26qui compte tenir
34:27coûte que coûte
34:28espérer continuer
34:29à avoir effectivement
34:30les financements américains
34:32un peu européens aussi
34:33évidemment
34:34pour continuer à tenir
34:37mais ça peut durer longtemps
34:38avec effectivement
34:39comme vous le dites
34:39avec les drones
34:42avec tout ce matériel militaire
34:45on n'a pas l'impression
34:46que ça pourrait réellement avancer
34:49que l'un pourrait prendre
34:51le dessus sur l'autre
34:51Patricia Lémonien
34:52est-ce que le positionnement
34:53de Donald Trump
34:54qui est parfois illisible
34:55est-ce qu'il renforce
34:56aujourd'hui un peu
34:57les Européens ?
34:58Non
34:58Ou leur donne plus de points
35:00en tout cas
35:00Je pense pas
35:01Donald Trump
35:03lui il préfère
35:03vous savez le deal
35:04on l'a toujours dit
35:05le deal bilatéral
35:06donc les Européens
35:07c'est les Européens
35:08qui font du forcing
35:08pour se mettre
35:09dans la partie
35:10et lui du coup
35:12comme il n'y arrive pas
35:14il se dit
35:14pourquoi pas
35:15mais on n'est vraiment pas
35:17dans sa logique
35:18on ne rentre pas
35:19dans sa logique
35:19sur un plan sécuritaire
35:20on rentre dans sa logique
35:21si on va lui acheter des armes
35:22et c'est là
35:23où les Européens
35:24sont malins
35:25parce que les Allemands
35:26ont lancé l'idée
35:26qui va être repris
35:27par les Britanniques
35:28et les Français
35:28ils vont aller proposer
35:30un deal
35:31et oui on va t'acheter
35:32tes armes
35:32donc si tu es d'accord
35:34il semblerait
35:35qu'ils soient d'accord
35:36pour vendre
35:37des patriotes
35:38soit ils n'en avaient plus
35:39mais peut-être
35:39en a-t-il finalement stock
35:41pour les vendre aux Européens
35:42qui pourraient
35:43les redonner
35:44aux Ukrainiens
35:45parce que
35:46ce serait un deal
35:46gagnant-gagnant
35:47ce serait un deal
35:47pas gagnant-gagnant
35:48gagnant pour l'industrie américaine
35:50définitivement
35:51et pour les Ukrainiens
35:52oui aussi
35:53effectivement
35:54et qui permettrait aussi
35:54aux Européens
35:55de dire voilà
35:55nous sommes quand même présents
35:56à vos côtés
35:57nous sommes dans la négo
35:58enfin nous sommes dans la négo
36:00par une petite porte
36:00mais nous y sommes
36:01mais cette défense aérienne
36:04de patriotes
36:05est essentielle
36:06parce que si la défense
36:08par ses missiles
36:09est diminue
36:12j'ai envie de dire
36:12c'est des civils
36:13et des civils
36:14qui vont être tués
36:15et qui soutient
36:16Vézelensky
36:17il tient sur
36:18les civils
36:20il tient sur le fait
36:21qu'il a le peuple
36:22derrière lui
36:23et franchement
36:24si Kiev se remet
36:25à descendre
36:26toutes les deux heures
36:27dans les abris
36:28je ne sais pas
36:29si le patriotisme
36:31tiendra longtemps
36:32il tiendra
36:32mais combien de temps
36:33après bientôt
36:34trois ans et demi
36:35de guerre
36:36Véronique Reissoul
36:37qu'est-ce que l'on en dit
36:38aujourd'hui
36:38sur les réseaux sociaux
36:40est-ce que ces derniers
36:41échanges téléphoniques
36:42ces frappes aussi
36:44la nuit dernière
36:44est-ce que cela fait réagir ?
36:45C'est les échanges téléphoniques
36:46et c'est aussi les images
36:47effectivement
36:48des gens qui redescendent
36:49de nouveau sous terre
36:50ça a été beaucoup partagé
36:51parce que c'était d'ailleurs
36:52les images
36:52en métro notamment
36:53c'est ce qu'il y avait
36:54le plus au début
36:55de ce conflit
36:56le plus frappaient les gens
36:57en disant
36:58en fait c'est des images
36:58qu'on pensait
36:59qu'on ne verrait plus jamais
37:00qui étaient de l'ordre
37:01de l'histoire
37:02et voilà
37:02on le voit de nouveau
37:04et ça
37:04voilà
37:05à chaque fois
37:06qu'il y a ces images-là
37:07ça relance
37:08beaucoup
37:08beaucoup de sujets
37:09il y avait plus de 4 millions
37:10de messages
37:11cette semaine
37:11et près de 400 000
37:13en France
37:13ce qui en soi
37:14n'est pas le moment
37:16l'acmé
37:17du nombre de messages
37:19sur le sujet
37:20mais on voit bien
37:21ça revient
37:21ce qui me frappait
37:23dans les messages
37:23c'est bien sûr
37:24il y a toujours
37:24un soutien fort à l'Ukraine
37:26beaucoup de compassion
37:26beaucoup d'envie
37:27et de faire
37:29enfin voilà
37:30les populations sont soutenues
37:31mais en fait
37:32les gens ils commencent
37:33à s'angoisser pour eux
37:34ils trouvent que ce conflit
37:35devient chaque jour
37:36un peu plus anxiogène
37:37entre autres
37:38il y avait beaucoup de messages
37:39sur les drones
37:40en disant
37:40mais en fait
37:40ces drones
37:41ça se rapproche
37:43autant on n'imagine pas
37:44qu'il y aura des chars
37:44en France
37:47mais des drones
37:48pourquoi pas
37:49enfin on voit bien
37:49qu'il y a quelque chose
37:50de très anxiogène
37:51et surtout le mot
37:52qui ressortait
37:53de tous ces messages
37:53le plus fort
37:55c'était
37:55incapacité
37:57et en fait
37:58quand je cliquais
37:58pour aller regarder
37:59ce qu'il y avait derrière
37:59incapacité
38:00en disant
38:00mais en fait
38:01on a l'impression
38:01que quoi qu'on fasse
38:02en réalité
38:03on va subir
38:05et on ne peut que regarder
38:07et donc
38:08notre président
38:08est soutenu
38:09par sa posture
38:10les uns et les autres
38:11sont concernés
38:12mais on sent
38:12que ça devient
38:12très anxiogène
38:13dans l'opinion
38:14public française
38:15Emmanuel Macron
38:15qui a parlé
38:16à Vladimir Poutine
38:17cette semaine
38:18qui a dit tout à l'heure
38:18qu'il allait parler
38:19à Donald Trump
38:20très prochainement
38:21il garde cette même stratégie
38:23de vouloir rester
38:24en première ligne
38:26de l'afficher
38:26en tout cas
38:27très clairement
38:27Oui c'est l'affichage
38:28d'Emmanuel Macron
38:29et c'est sa stratégie
38:30depuis notamment
38:31que sa situation
38:32au niveau de la politique
38:34intérieure
38:35est extrêmement compliquée
38:36d'essayer de toujours
38:37se positionner
38:38au niveau international
38:39on a vu comment
38:40il avait travaillé
38:42aussi avec
38:43à Londres
38:44avec Keir Starmer
38:44sur le sujet
38:46ukrainien
38:47maintenant c'est vrai
38:48qu'on n'a quand même
38:48pas la sensation
38:50aujourd'hui
38:51que l'Europe
38:52pèse extrêmement lourd
38:54malgré les pactes
38:56les pactes de sanctions
38:57qui s'en suivent
38:59les uns
38:59les autres
39:00on a quand même
39:01l'impression
39:02je suis très d'accord
39:03avec ce qu'on vient
39:03d'entendre
39:04sur le niveau
39:04d'impuissance
39:05que l'on peut ressentir
39:07y compris
39:08au niveau
39:08de Donald Trump
39:09qui peut-on le rappeler
39:11avait quand même
39:11promis
39:12de résoudre
39:14la guerre en Ukraine
39:1524 heures
39:16après son arrivée
39:16au pouvoir
39:17et on voit
39:17qu'en réalité
39:18le monde entier
39:20est quand même
39:20impuissant
39:21face à ce conflit
39:22et face à d'autres
39:23Emmanuel Macron
39:23Patricia Lémonière
39:24qui disait tout à l'heure
39:25qu'il y aurait bien sûr
39:27ces financements
39:28aussi au Sénat américain
39:29qu'il y aurait
39:29les sanctions européennes
39:30c'est ça qui va jouer
39:31aujourd'hui ?
39:32C'est ce qu'on peut faire
39:33j'ai envie de dire
39:35c'est l'arme
39:36c'est presque
39:37les sanctions
39:37on connaît
39:39la façon
39:40dont elles sont détournées
39:41elles sont détournées
39:41massivement
39:42par la Russie
39:44via les pays
39:46du sud
39:46via la Turquie
39:48via l'Inde
39:48via la Chine
39:49etc
39:49et ce qui était
39:50beaucoup plus inquiétant
39:51et qui est passé
39:52un peu sous les radars
39:53c'est la déclaration chinoise
39:55qui a dit
39:56qu'il n'était pas prêt
39:57à accepter
39:58que la Russie
39:59perde la guerre
39:59cette déclaration
40:01on dit long
40:02en fait
40:02sur ce soutien
40:03très déguisé
40:04et très discret
40:05qui est normalement
40:06assez en retrait
40:07en tort et en retrait
40:08mais on dit toujours
40:09ah oui mais la Chine
40:10se veut neutre
40:12la Chine ne veut surtout pas
40:13que la Russie
40:14utilise l'arme nucléaire
40:15ou une arme dérivée
40:16de l'arme nucléaire
40:17massive
40:17bien sûr
40:18mais la Chine
40:19ne peut pas se permettre
40:20et elle l'a affirmé
40:22aujourd'hui
40:22très clairement
40:23elle ne veut pas
40:24se permettre
40:24une défaite
40:25de la Russie
40:25donc c'est bien
40:27un message
40:29un double message
40:30envoyé à l'Europe
40:31vous pouvez faire
40:32des sanctions
40:32mais nous on continuera
40:34à aider
40:34la Russie
40:35et c'est aussi
40:36un message envoyé
40:37à Donald Trump
40:38en disant
40:38il ne faut pas aller trop loin
40:40et ce qui rejoint
40:41aussi ce que disait
40:42le porte-parole du Kremlin
40:43sur le fait qu'il n'y avait
40:44pas d'issue diplomatique
40:45cela veut dire que
40:46coûte que coûte
40:47aujourd'hui
40:47cette guerre se finira
40:48sur le terrain
40:49c'est ça qu'il faut comprendre
40:50il faut comprendre
40:51que pour l'instant
40:52je dis bien pour l'instant
40:53parce qu'on ne sait jamais
40:54pour l'instant
40:55les Russes ne sont pas
40:56prêts de lâcher
40:56mais comme je l'ai dit
40:57tout à l'heure
40:58quand on monte en intensité
41:00il peut toujours se passer
41:01quelque chose derrière
41:02un tout petit mot encore
41:03Patricia Lémonière
41:04sur la coalition
41:04des volontaires
41:06parce que les Européens
41:07on l'entendait
41:07vont se retrouver
41:07le 10 juillet prochain
41:09dans une semaine
41:10avec le Royaume-Uni
41:12en visio
41:12mais vont se parler
41:14effectivement
41:15où en est-elle
41:15cette coalition ?
41:16alors pour l'instant
41:17effectivement
41:17elle met en place
41:20toujours
41:20on rappelle
41:20ce serait des forces
41:21de sécurité européennes
41:22qui viendraient en Ukraine
41:23pas des armées
41:24les chefs d'état-major
41:25planifient
41:26et font plusieurs scénarios
41:27le propre de cette coalition
41:29c'est de faire des scénarios
41:30alors qu'il y a plusieurs scénarios
41:32qui sont sur la table
41:33on les connaissait
41:33c'est un scénario
41:35on déploie des hommes
41:36loin du front
41:37et on soutient
41:38et on aide l'armée ukrainienne
41:40d'autres scénarios
41:41c'est
41:41on met des avions
41:42dans le ciel
41:43avec le backup américain
41:44c'est plusieurs scénarios
41:45et les chefs d'état
41:46si ils doivent choisir
41:48auront
41:48pour appliquer
41:51plusieurs types de modèles
41:52mais ce qui est aussi
41:53en jeu
41:54c'est effectivement
41:55la montée en puissance
41:56de l'armée allemande
41:57qu'il ne faut pas oublier
41:58et l'armée allemande
42:00pour l'instant
42:01est très réservée
42:02n'oubliez pas
42:02qu'elle avait dit
42:03qu'elle allait livrer
42:04des missiles taurus
42:05qui étaient donc capables
42:06de frapper loin
42:06et pour l'instant
42:07on n'entend plus parler
42:09de la livraison
42:10des missiles taurus
42:10à l'Ukraine
42:11donc vous voyez
42:11c'est compliqué
42:12les scénarios ne sont pas
42:14aussi faciles
42:15que ça à mettre en place
42:16et cette rencontre
42:16donc à distance
42:17le 10 juillet
42:18pour cette coalition
42:19des volontaires
42:21les cartes blanches
42:22de nos informés
42:23dans un instant
42:24après l'essentiel
42:25à 20h45
42:26Emmanuel Langlois
42:27La vague de chaleur
42:29joue les prolongations
42:30sur la France
42:3114 départements
42:32sont maintenus
42:32en vigilance orange
42:33à la canicule
42:34dans le sud-est
42:35de l'Hexagone
42:36dont tout le pourtour
42:38aux méditerranéens
42:38ils seront 13 demain
42:40l'Isère en moins
42:41Météo France
42:42a relevé aujourd'hui
42:43près de 40 degrés
42:44à Entrecasteau
42:45dans le Var
42:46ou encore 39 degrés
42:474 à Serré
42:48dans les Pyrénées-Orientales
42:50vu la baisse
42:51ailleurs des températures
42:52le ministère de la Santé
42:54lui annonce
42:54la désactivation
42:55du numéro vert
42:57canicule
42:57à l'étranger
42:58la Russie
42:59a lancé la nuit dernière
43:00son attaque de drone
43:01la plus massive
43:02depuis le début
43:03de son invasion
43:04de l'Ukraine
43:04en 2022
43:05l'Ukraine
43:06ou le Kremlin
43:07estiment qu'il n'est pas possible
43:08à ce stade
43:09d'atteindre ses objectifs
43:10par la voie diplomatique
43:12quant à Volodymyr Zelensky
43:13il affirme être convenu
43:14lors d'une conversation
43:15téléphonique
43:16tout à l'heure
43:16avec Donald Trump
43:17de renforcer
43:19la protection
43:20du ciel ukrainien
43:21le courant
43:23est revenu
43:23en République tchèque
43:24après qu'une grande partie
43:26du pays
43:27a été touchée
43:28par une panne géante
43:29d'électricité
43:30le métro de Prague
43:31la capitale
43:31est même restée acquiesce
43:33vendredi
43:34des magasins ont fermé
43:35les pompiers
43:35ont dû secourir
43:36des usagers
43:37coincés dans les ascenseurs
43:38après cette panne
43:39causée par la chute
43:40d'une ligne électrique
43:42en fait ce coup dur
43:43pour les bleus
43:44la capitaine
43:45est défenseur
43:45de l'équipe de France
43:46féminine de football
43:47les forfaits
43:48contre l'Angleterre
43:49demain samedi
43:50pour l'entrée en liste
43:51des tricolores
43:52à l'euro
43:522025
43:54Gritsch Membock
43:55est blessée
43:56au mollet droit
43:57quant aux suédoises
43:58elles ont lancé
43:59ce soir
43:59leur euro
44:00en battant le Danemark
44:011 à 0
44:02à Genève
44:03avec toujours
44:13dans le studio
44:13de France Info
44:14Patricia Alémonière
44:16grand reporter
44:17au coeur du chaos
44:18votre livre aux éditions
44:19Artho
44:20Tam Tranui
44:21directrice adjointe
44:22de la rédaction
44:22de Public Sénat
44:23Marie-Estelle Pêche
44:24rédactrice en chef
44:25société à Marianne
44:26et Véronique Reissoult
44:27présidente de
44:28Backbone Consulting
44:30l'ultime pouvoir
44:31la face cachée
44:31des réseaux sociaux
44:32c'est aux éditions
44:33du CERF
44:34passons aux cartes blanches
44:36des sujets
44:37que vous avez choisi
44:38de nous développer
44:40nous parlions
44:40au début
44:41de ces informés
44:41des résultats du bac
44:42Marie-Estelle Pêche
44:43autre sujet
44:44éducation
44:45les lanceurs d'alerte
44:46dans l'éducation
44:47que l'on cherche
44:48souvent à faire taire
44:50oui je voulais
44:50revenir sur un point
44:51du rapport
44:52des députés
44:54Vanier et Spiebou
44:55sorti mercredi
44:56dont on a peu parlé
44:57c'est à quel point
45:00il y a une rommage
45:00sur les violences scolaires
45:01après le scandale
45:01et on n'a pas suffisamment
45:04parlé à mon avis
45:06et pas suffisamment
45:08rendu hommage
45:09à ces lanceurs
45:09qui sont en fait
45:10des lanceuses d'alerte
45:11parce que ce sont
45:11systématiquement
45:12des enseignantes
45:13et le rapport
45:15souligne à juste titre
45:17et moi
45:17je l'ai d'ailleurs
45:18appris
45:20en lisant ce rapport
45:20que toutes
45:22quasiment toutes
45:22ont été
45:23déplacées
45:24ostracisées
45:25victimes de menaces
45:27à chaque fois
45:28qu'elles mettaient
45:29en avant
45:30qu'elles dénonçaient
45:31en fait
45:31des violences
45:31d'un adulte
45:32ou de plusieurs adultes
45:34sur les élèves
45:35de leur établissement
45:36il ne fait pas
45:38toujours bon
45:39dénoncer les violences
45:40en fait
45:40au sein même
45:41de l'éducation nationale
45:42et c'est
45:44je pense par exemple
45:47à Françoise Gulung
45:48à Bétarame
45:49dont on a beaucoup parlé
45:49que François Bayrou
45:51a traité un plus bas
45:52que terre
45:52pendant son audition
45:53devant la commission
45:55d'enquête
45:55à l'Assemblée nationale
45:56je pense aussi
45:57à une autre Françoise
45:58qui est directement
45:58mise en cause
45:59effectivement
45:59François Bayrou
46:00en disant
46:00qu'il était au courant
46:01exactement
46:02vous avez aussi
46:04une autre Françoise
46:05Françoise Guélec
46:05à Riaumont
46:06qui est un autre
46:07établissement scolaire
46:08où il y a eu
46:08des violences
46:09sexuelles importantes
46:10là où c'était
46:11une professeure
46:12de sport
46:13me semble-t-il
46:13ou d'anglais
46:14je ne sais plus
46:14qui avait essayé
46:16qui avait envoyé
46:17des lettres
46:18à sa hiérarchie
46:19au rectorat
46:19etc
46:20et qui a été
46:21complètement mise de côté
46:22par l'éducation nationale
46:25et là
46:25c'était plutôt
46:26le diocèse
46:28Françoise Caballet
46:30encore une Françoise
46:30Saint-Jacques de Jouany
46:31un autre établissement scolaire
46:33là aussi pareil
46:34évincée
46:35ostracisée
46:36moquée
46:37vous en avez même
46:38qui ont subi
46:39des violences physiques
46:40des menaces de mort
46:41à leur domicile
46:41parce qu'il ne fallait pas
46:42porter atteinte
46:43à l'établissement
46:43et puis ça c'est dans le privé
46:44dans le public
46:45vous avez
46:45le lycée Bayen
46:47à Chalmont-Champagne
46:47même système
46:50Gabet Aram
46:51une enseignante
46:52de sport
46:53qui dénonce
46:54un professeur
46:55violeur
46:55en sont soupçonnés
46:56de viol
46:56et là vous avez
46:57la directrice
46:58qui est complètement
46:59dans le déni
47:00de ce qui se passe
47:01le rectorat
47:01qui ne réagit pas
47:02et ça c'était
47:03en 2022
47:03donc c'est beaucoup
47:05plus récent
47:05que Bet Aram
47:06et je pense
47:07qu'on n'en a pas
47:07assez parlé
47:08de ce lycée
47:09et tout ça
47:10pour dire aussi
47:11qu'il y a un cadre
47:12juridique
47:13qui existe
47:13pour les lanceurs
47:14d'alerte
47:14quand on dénonce
47:15auprès du procureur
47:16de la République
47:17et qu'on fait
47:18un article 40
47:18on doit être protégé
47:19on est protégé
47:20par l'état
47:21et ça
47:21bizarrement
47:22l'administration
47:23de l'éducation nationale
47:24elle n'en fait pas
47:25trop état
47:26auprès de ses agents
47:27elle est excessivement
47:28discrète
47:29et donc les rapporteurs
47:29proposent qu'il y ait
47:30un affichage
47:30systématique à minima
47:31dans tous les établissements
47:32scolaires
47:33de ce statut
47:34du lanceur d'alerte
47:35la mise à l'écart
47:36de ces lanceuses
47:37d'alerte
47:37Tam Tranuit
47:38votre carte blanche
47:39François Bayrou
47:40et la grève
47:40au menu de ces informés
47:41on en a parlé
47:42le Premier ministre
47:43et le budget
47:43cette fois le Sénat
47:44dévoile sa vision
47:45sur le sujet
47:45dès la semaine prochaine
47:46oui c'est une information
47:47publique Sénat
47:48on a appris que
47:49lundi prochain
47:50le Sénat
47:51va remettre sa copie
47:53à François Bayrou
47:54normalement
47:54c'est lundi après-midi
47:55Gérard Larcher
47:56doit donner
47:56les orientations
47:58que propose
47:59le Sénat
48:00sur ce budget
48:00dont on sait
48:01qu'il va être
48:01extrêmement difficile
48:02faut-il le rappeler
48:03on cherche
48:0440 milliards d'euros
48:05pour l'année prochaine
48:06en rappelant
48:07que François Bayrou
48:07lui doit s'exprimer
48:08le 15 juillet
48:09voilà exactement
48:10et donc
48:10le Sénat
48:11compte bien participer
48:12à la co-construction
48:13de ce projet
48:15de loi de finances
48:15de l'année prochaine
48:16et on a appris
48:17et bien
48:18à quelle sauce
48:20on allait être mangé
48:21alors on a appris
48:22notamment
48:23que le Sénat
48:25comptait réaliser
48:26sans doute
48:2615 milliards d'euros
48:27d'économies
48:28grâce à une année blanche
48:29vous voyez
48:29on va rien
48:31revaloriser
48:32et puis aussi
48:33de 10 milliards d'euros
48:34supplémentaires
48:35d'économies
48:36entre
48:37l'Etat
48:38et des mesures
48:39ici du budget
48:40de la sécurité sociale
48:42et on peut
48:43se dire
48:44que ça va être
48:45une copie
48:46qui va être
48:46assez écoutée
48:47du côté
48:48du gouvernement
48:50parce qu'on l'a vu
48:51sur un certain nombre
48:52de textes
48:52tout au long
48:53de la fin
48:54de cette session
48:55parlementaire
48:56il y a beaucoup
48:56de textes sénatoriaux
48:57qui sont en train
48:59d'aboutir
49:00ça a l'air plus facile
49:01pour le gouvernement
49:02de travailler
49:02avec le Sénat
49:03avec une majorité
49:04stable
49:05là où
49:06à l'Assemblée nationale
49:07bien sûr
49:08on l'a vu
49:08l'atmosphère
49:09est beaucoup plus
49:10compliquée
49:10beaucoup plus délétère
49:11et la majorité
49:12est plus
49:13à géométrie variable
49:14voilà
49:15donc
49:15l'année prochaine
49:17la semaine prochaine
49:18on aura déjà
49:19un petit aperçu
49:20de l'année prochaine
49:21et je vous rappelle
49:22quand même
49:22qu'il y a de grandes
49:24possibilités aussi
49:25que ce budget
49:26aboutisse
49:27à une potentielle censure
49:28effectivement
49:29le casse-tête
49:30du budget
49:31dès la semaine prochaine
49:31on se replonge
49:33totalement dedans
49:33Patricia Alémonière
49:34votre carte blanche
49:35vous avez vous choisi
49:36de revenir
49:37sur ce projet
49:38d'attentat masculiniste
49:40déjoué à Saint-Etienne
49:41le suspect
49:41à 18 ans
49:42a été placé
49:43en détention provisoire
49:44en début de semaine
49:45oui
49:45il se promenait
49:45dans les rues
49:46c'était un jeune homme
49:4818 ans
49:48un peu fragile
49:49frêle
49:50tout mince
49:51avec son petit t-shirt
49:52simplement
49:52il avait deux couteaux
49:53sur lui
49:54et il s'approchait
49:55d'un lycée
49:56et il avait l'intention
49:57de tuer
49:58ou d'attaquer
50:00des femmes
50:00alors les enquêteurs
50:02effectivement
50:02ont trouvé sa trace
50:03ayant vu sur les réseaux sociaux
50:05qu'il fréquentait
50:06le réseau masculiniste
50:07Incel
50:08un bien connu
50:09des Américains
50:10et maintenant
50:11des Français
50:12qu'il a été aspiré
50:13finalement
50:14par ces réseaux sociaux
50:15qui une fois
50:15que vous commencez
50:16à chercher
50:16vous avez de plus en plus
50:18effectivement
50:19de produits
50:20qui vous ont offerts
50:21qui déculpent
50:22votre haine
50:23finalement
50:23vis-à-vis des femmes
50:25et donc
50:26Incel
50:27qui est un mot valise
50:28pour dire célibataire
50:29involontaire
50:30sous-entendu
50:31nous sommes des hommes
50:32qui sont harcelés
50:33dénigrés
50:35par les femmes
50:36qui nous pourchassent
50:37et donc
50:37nous devons nous révolter
50:38et pourchasser les femmes
50:39et les faire rentrer
50:40finalement
50:41là où elles doivent
50:42c'est-à-dire au foyer
50:43pour pondre
50:44le plus d'enfants possible
50:45et être à notre ordre
50:48ceci va un peu
50:49quand même
50:50ce qui m'inquiète le plus
50:51et ce qui peut inquiéter
50:52finalement
50:53les chercheurs
50:54c'est de voir
50:54que ça correspond
50:56à une tendance globale
50:57chez la fameuse génération Z
50:59où quand on voit
51:01les jeunes hommes
51:01alors j'ai pris un chiffre
51:0252% des 25-34 ans
51:05estiment que les femmes
51:07s'acharnent
51:08contre les hommes
51:08et 28% d'entre eux
51:11estiment que tout ça
51:12ça suffit
51:12et qu'on est quand même
51:13des patrons
51:14et c'est nous
51:15qui devons faire rentrer
51:16ces dames au foyer
51:17donc les féminicides
51:20à mon avis
51:21ont de beaux jours
51:22devant eux
51:23en quelque sorte
51:24ceux qui pratiquent
51:25les féminicides
51:25et le journal
51:26Ouest France
51:27nous a fait aujourd'hui
51:28penser
51:29ou dans la semaine
51:30nous a fait le portrait
51:31d'une plus d'une dizaine
51:32de femmes
51:33qui ont été tuées
51:34par leur époux
51:34aux ex-compagnons
51:36durant le mois de juin
51:38elles ont entre 38
51:3965 ans
51:40il y en a même une
51:41qui a 80 ans
51:42imaginez-vous
51:42comme quoi la haine
51:43plonge ses racines
51:46dans le temps
51:46et ma foi
51:48une chose
51:49pour nous consoler
51:50dans ce climat
51:51bien noir
51:52c'est de repenser
51:53à Aristote
51:54qui se plaignait déjà
51:55de ces dames
51:56qui à Sparte
51:57conduisaient
51:57comme des guerrières
51:58et ma foi
51:59avait fait la ruine
52:00de Sparte
52:00mais j'ai envie de dire
52:01à Aristote
52:02et bien ma foi
52:03des siècles plus tard
52:056 siècles
52:06enfin
52:06ils étaient 4ème siècle
52:07avant Jésus-Christ
52:08donc en 2025
52:09nous sommes toujours là
52:11et nous avons bien
52:11l'intention d'y rester
52:12à notre place
52:13ce qui nous ramène
52:14à votre copie
52:14du bac philo
52:15pour revenir au début
52:16de cette émission
52:17on termine avec vous
52:18Véronique Reissoult
52:19il est à nouveau question
52:20de Donald Trump
52:22avec l'adoption
52:23d'un texte important
52:24pour lui
52:25le One Big Beautiful Bill
52:26mais oui
52:27alors peut-être
52:28que le gouvernement
52:29de Grèce
52:29s'en inspirait
52:30parce que
52:30c'est donc la fameuse
52:32900 pages
52:33et ces 900 pages
52:35c'est une grande loi
52:36budgétaire
52:36donc lui il la présente
52:37en disant
52:38mais c'est beautiful
52:38et tout va bien
52:39comme toujours
52:40en fait
52:41le truc qui est incroyable
52:42c'est que c'est
52:42l'excès de communication
52:44cette espèce
52:45de présence constante
52:47cet exercice
52:48d'auto-satisfaction
52:49perpétuelle
52:50ça fonctionne
52:51alors il s'est quand même
52:52passé quelque chose
52:52avec ce haut
52:53magnifique
52:54Beautiful Day Act
52:55enfin
52:56Beautiful Bill
52:58One Big Beautiful Bill
52:59c'est pas évident à dire
53:00pas évident à dire
53:01en fait
53:02les démocrates
53:03parlent pas tellement
53:04tellement quand même
53:04depuis le début
53:05on les entend pas tellement
53:06et là
53:06pour une fois
53:07ils sont tous montés au créneau
53:08vous avez même
53:09un leader démocrate
53:10qui a fait
53:10un speech
53:12de plus de 8 heures
53:13à la chambre des représentants
53:15c'est le plus long
53:15un texte important
53:16il faut peut-être dire pourquoi
53:16c'est un texte très important
53:18parce qu'en fait
53:18c'est 900 pages
53:19mais dedans c'est un peu
53:20fourre-tout
53:20alors on dit que c'est un texte
53:21c'est un texte sur le budget
53:22c'est pas comme chez nous
53:23on parle vraiment budget
53:24il y a de tout
53:25il y a des lois
53:25dedans il y a de l'anti-immigration
53:27il y a beaucoup de choses
53:27en gros il fait des très gros cadeaux
53:30aux milliardaires
53:31au détriment
53:32des frais de santé
53:33pour les citoyens
53:36au détriment aussi
53:37des règles de nourriture
53:38et d'aide
53:39pour les plus pauvres
53:40donc globalement
53:41il y a de quoi monter au créneau
53:42ils se sont tous
53:43enfin voilà
53:44on va dire que les démocrates
53:45se sont bougés
53:46bon
53:47le texte a été adopté
53:48donc on va dire
53:48ça n'a pas hyper bien fonctionné
53:50que les démocrates
53:52se sont mobilisés
53:54mais les républicains
53:54en fassent la pète un peu
53:56on peut se le dire
53:56parce qu'il faut regarder
53:57quand même les débats
53:58on n'a pas cette chance
54:01par moments
54:02on trouve que notre parlement
54:03ne tient pas bien
54:03mais franchement
54:04il faut aller regarder
54:05ce qui se passe
54:05c'est une mise au pas aussi
54:06je fais un petit pas de côté
54:07justement
54:07on se console
54:08c'est une mise au pas aussi
54:09du parti républicain
54:10Donald Trump a passé
54:12ses soirées
54:13à parler au récalcitrant
54:15pour les faire voter
54:16oui
54:16et après
54:18ce qui était quand même intéressant
54:19c'est que vous avez
54:20entre autres
54:21le jeune homme
54:22qui vient de gagner
54:24la primaire
54:24à New York
54:26dont on parlait
54:26la semaine dernière
54:27qui a monté au créneau
54:28qui a listé très précisément
54:29enfin vous savez
54:29les uns et les autres
54:31font des tas d'actions
54:32on verra dans le temps
54:33certes les démocrates
54:35n'ont pas gagné
54:36les républicains
54:37viennent de gagner
54:37ce fameux
54:38beautiful act
54:39mais on sent bien
54:40que la méthode
54:41omniprésence
54:42ça marche un tout petit peu
54:42moins bien
54:43et vous entendez cette musique
54:44qui nous signifie
54:45les informés
54:47voilà c'est déjà fini
54:48merci à toutes les quatre
54:49d'être venus
54:50ce soir sur France Info
54:52dans les informés
54:53les informés
54:53qui reviennent bien évidemment
54:54demain très bonne soirée
54:56la une de Marianne
54:57je n'oublie pas
54:57Marie-Estelle Pêche
54:58oui c'est une enquête
54:59sur la sulfureuse
55:00Rachida Dati
55:01qui est menacée
55:01d'inéligibilité à Paris
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55:10de la bourgeoisie urbaine
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