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  • 03/07/2025

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00:0020h, 21h, les informés, Aurélie Herbemont, Ersine Lebovitch.
00:11Bonsoir à tous, bienvenue dans les informés du soir sur France Info Radio et sur le canal 16 de la TNT.
00:18Bonsoir Aurélie.
00:19Bonsoir Ersine, bonsoir à tous.
00:21De quoi parlons-nous ce soir ?
00:22Coup de chaud au gouvernement sur l'énergie.
00:25Bruno Retailleau veut arrêter les financements publics pour l'éolien et le solaire.
00:29Emmanuel Macron réplique en défendant les renouvelables et appelle les ministres à s'occuper de leurs dossiers.
00:35Comment avoir davantage de prison ?
00:38Gérald Darmanin a des idées.
00:40Utiliser des EHPAD fermés ou des centres de vacances désaffectés pour enfermer des détenus.
00:45On parlera aussi du député LFI Sébastien Delogu.
00:49Il est allé en Algérie sans dire un mot de l'écrivain Boilem Sansal et du journaliste Christophe Glez.
00:54Tous deux emprisonnés à Alger et chose rarissime,
00:57il a été désavoué par la France Insoumise.
01:00Et pour finir, il y aura les cartes blanches de nos informés,
01:03ce qui les a marqués, choqués, surpris dans le reste de l'actualité.
01:06Et pour en parler, nos informés ce soir, Sylvie Pierre-Brossolette.
01:09Bonsoir.
01:10Bonsoir.
01:11Éditorialiste au point, Aurore Malval.
01:13Bonsoir à vous.
01:13Bonsoir.
01:14Rédactrice en chef du site de l'hebdomadaire Marianne et Bruno Cotteres.
01:18Bonsoir.
01:18Vous êtes politologue, chercheur CNRS au Cévi-Pov,
01:21qui est le centre de recherche de la vie politique de Sciences Po.
01:24Et vous y enseignez également.
01:27Aurélie, l'exécutif se déchire sur les énergies renouvelables.
01:30Eh oui, c'est une tribune de Bruno Retailleau dans le Figaro d'hier,
01:34qui a mis le feu aux poudres.
01:36Le ministre de l'Intérieur est patron de LR.
01:39Il plaide pour l'arrêt des subventions publiques aux énergies éoliennes et photovoltaïques.
01:44La droite ne veut financer que du nucléaire.
01:46Emmanuel Macron, qui était en déplacement en Aveyron cet après-midi,
01:51a vertement répondu au ministre de l'Intérieur.
01:53On a besoin du renouvelable.
01:56Ça, c'était la première lame.
01:57Et en fin de visite, le chef de l'État est revenu à la charge
02:00sur la nécessaire discipline gouvernementale.
02:03Moi, j'ai nommé un premier ministre.
02:08Un premier ministre, il doit diriger son gouvernement.
02:11Et les ministres du gouvernement doivent s'occuper des politiques qu'ils conduisent.
02:15Chaque ministre.
02:16Parce que si on se met à avoir des ministres qui s'occupent de tout,
02:19ça ne s'appelle plus un gouvernement.
02:21Et donc, il y aura le temps des débats, des programmes.
02:24Là, il y a le temps du gouvernement de la France.
02:26Et donc, je pense que chaque ministre doit s'occuper des affaires pour lesquelles il est nommé.
02:30Après, si les gens veulent faire autre chose, ils font autre chose.
02:34Mais moi, je suis garant de ça.
02:36C'est exact, mais il faut discipliner la parole.
02:39Léger coup de pression présidentielle sur le ministre de l'Intérieur et le Premier ministre.
02:44Alors ce soir, un proche de Bruno Rotailleau nous dit
02:46« LR a le droit de s'exprimer ».
02:48Emmanuel Macron cherche à siffler la fin de la récré, Sylvie-Pierre Brossolette.
02:53Oui, il essaye de se mêler de beaucoup de choses.
02:55D'ailleurs, il était parti pour s'occuper du Roquefort.
02:57Alors, en route, il a été rattrapé par autre chose.
03:00Hier, il parlait à M. Poutine.
03:03Demain, il fera autre chose.
03:04Enfin, il veut occuper le terrain.
03:06Et il fait semblant d'être le chef.
03:07Il se prend pour un président de plein exercice,
03:10qu'il n'est plus tout à fait depuis les élections législatives.
03:13Et il fait mine de ces beaux-bires du désordre ambiant au gouvernement
03:18qui étaient inscrits dès le départ.
03:19Puisque François Bayrou avait dit « Je nomme des poids lourds et ils ont le droit de s'exprimer ».
03:23Bon, alors, il y a les conséquences des inconvénients.
03:27Des inconvénients, des avantages.
03:29Et donc là, Bruno Rotailleau, il est absolument dans son rôle de chef de parti.
03:33Il vient d'être élu confortablement à la tête de LR.
03:35Il veut prouver, un, qu'il est chef de parti de plein exercice, lui aussi.
03:39Et donc, il s'affirme sur ses idées.
03:42Deux, il a évidemment comme objectif de prendre les électeurs du Front National,
03:47du Rassemblement National, pardon.
03:48Et donc, sur cette position du nucléaire, il ne veut pas laisser la place au Rassemblement National.
03:56Et trois, il veut élargir la palette de ces sujets.
03:58Parce qu'il ne veut pas être monosujet sur le régalien.
04:00Ça lui a plutôt porté chance.
04:02Mais M. est présidentiable, donc il va parler de tout.
04:05Et je ne crois pas que c'est Emmanuel Macron qui arrivera à le faire taire.
04:10Aurore Malval.
04:11Disons que ça fait quand même un petit moment que Bruno Rotailleau se mêle
04:14de dossiers qui dépassent largement le périmètre de son ministère.
04:17Je pense notamment au dossier algérien,
04:19où il a quand même joué au ministre des Affaires étrangères.
04:22D'ailleurs, Bruno Rotailleau est un petit peu en permanence un ministre de l'Intérieur
04:26qui se situe effectivement à l'extérieur du gouvernement
04:28et qui fait la démonstration, plus ou moins à droite,
04:32de son impuissance en tout cas à régler certains dossiers.
04:36Et donc, on verra bien ce qu'on verra lorsque il sera pleinement aux manettes,
04:40semble-t-il nous dire.
04:42Mais effectivement, moi je pense qu'Emmanuel Macron est un petit peu exaspéré par deux choses.
04:47Déjà qu'on détricote son maigre bilan en matière écologique.
04:51Et ça, il a déjà été extrêmement fâché de ce qui s'était passé à l'Assemblée nationale.
04:55Il avait déjà fait savoir qu'il était très mécontent, qu'on supprime les zones à faible émission.
04:59Et alors généralement, effectivement, il fait savoir Emmanuel Macron quand il n'est pas content.
05:02Il y a des petites fuites qui sont organisées où on dit Emmanuel Macron n'était pas content,
05:05il a vraiment fâché les gens.
05:06Là, cette fois, il l'avait carrément dit aux journalistes, il avait dit je ne suis pas content.
05:09C'était une gradation, il était vraiment très fâché.
05:12Et effectivement, là, il en remet une couche sur ce dossier,
05:15mais qui est un peu plus complexe qu'un simple risque, je dirais même,
05:19d'explosion de ce bloc central, de ce socle commun,
05:22qui, on l'a dit plusieurs fois, n'a plus grand-chose en commun.
05:26C'est que même au sein de LR, cette position de Bruno Retailleau, elle fait débat.
05:30Tout le monde n'est pas d'accord.
05:31Depuis le Grenelle de l'environnement en 2007,
05:33il y avait quand même l'idée qu'un mix énergétique n'était pas mauvais,
05:39n'était pas à exclure et qu'on n'était plus dans ce débat assez dogmatique et caricatural
05:43du 100% nucléaire ou 100% énergie renouvelable.
05:47Donc même au sein, d'ailleurs, des Républicains,
05:49on a eu des députés qui ont porté une voix un petit peu différente
05:52et qui ont dit, là, on n'est pas en train de régresser.
05:55Donc effectivement, Emmanuel Macron veut siffler la fin de la récré.
05:58Il est fâché aussi que François Bayrou ne contrôle pas son gouvernement,
06:02qui est cet immobilisme et cette cacophonie.
06:04C'est aussi un petit peu, c'est plus violent d'ailleurs, je trouve,
06:06pour François Bayrou cette sortie que pour Bruno Retailleau.
06:09C'est vrai aussi pour le Premier ministre,
06:11puisque Emmanuel Macron commence son propos en disant
06:14« J'ai nommé un Premier ministre qui doit, en gros, tenir les ministres ».
06:17Mais c'est vrai que ça paraît contradictoire
06:19avec la grande liberté que laissait François Bayrou au départ à ses ministres.
06:24On se souvient de cette phrase de la porte-parole du gouvernement,
06:26parce que ce n'est pas la première fois qu'il y a de la cacophonie.
06:28Elle avait dit « Ce n'est pas de la cacophonie, c'est de la polyphonie ».
06:30La polyphonie, là, Bruno Cotteres, elle est…
06:32Oui, effectivement, c'est une manière de se rassurer,
06:35de dire que c'est de la polyphonie.
06:37Ça hésite toujours dans le fonctionnement d'un gouvernement.
06:40Il y a des poids lourds, il est chef de parti, Bruno Retailleau,
06:43donc effectivement, il y a un côté un peu schizophrénique.
06:46C'est les deux corps de l'ouroir.
06:47Oui, bien sûr, alors ce n'est pas non plus la première fois
06:50qu'un ministre de l'Intérieur a tendance,
06:53quand il ne regarde pas la fenêtre, à penser à l'autre côté de la rue,
06:56si je puis dire, quand même, ce n'est pas la première fois que ça arrive.
06:59Il y a d'autres cas célèbres qui ont été ministres de l'Intérieur
07:01et qui avaient aussi tendance à vouloir déborder
07:04du cas de la problématique de la sécurité intérieure,
07:07qui est le dossier principal.
07:09Vous pensez à qui ?
07:10Voilà, on peut penser à certains noms, évidemment,
07:12mais je pense que globalement, ça nous montre
07:15que progressivement, tout le monde est en train d'intégrer
07:19les échéances électorales qui arrivent.
07:22Bruno Retailleau prend un petit risque, je trouve,
07:24en affichant aussi clairement, effectivement,
07:26une position aussi nette sur la question du mix énergétique
07:30en disant, nous, c'est le nucléaire,
07:31parce que ça vient d'être très bien rappelé,
07:33effectivement, les courants de pensée
07:36ne sont pas complètement homogènes là-dessus.
07:38L'électorat de la droite, l'électorat de la gauche,
07:40sur ces questions, ce n'est pas parfaitement aligné,
07:42ce n'est pas parce qu'on est de gauche
07:43qu'on veut des éoliennes,
07:45ce n'est pas parce qu'on est de droite
07:46qu'on veut des centrales nucléaires.
07:48Emmanuel Macron lui-même,
07:50qui avait été élu sur l'idée de faire de la...
07:53Il a un peu changé de position, Emmanuel Macron,
07:55sur le sujet du nucléaire.
07:56Le nucléaire, maintenant, il nous a expliqué
07:59à un moment donné que si on voulait faire des batteries
08:01pour la voiture électrique,
08:02il fallait de l'énergie pour les produire,
08:04il fallait de l'énergie pour les faire fonctionner,
08:06mais lui-même a redit aujourd'hui
08:09qu'il était favorable en même temps énergétique.
08:13Donc on voit que ce sont des sujets
08:14qui ne s'alignent pas parfaitement
08:16sur les positions partisanes.
08:19Et je trouve que Retailleau a pris un petit risque
08:21parce que s'il veut candidater à l'élection présidentielle,
08:24eh bien alors là, il va devoir défendre
08:26cette position maintenant.
08:27Et cette position n'est pas forcément suivie
08:28de manière uniforme, homogène,
08:30par l'électorat de centre-droit.
08:31Sylvie Pierre-Brossolette.
08:32Vraiment, je pense que son objectif
08:34est de siphonner l'électorat du Rassemblement national.
08:37C'est sa priorité,
08:38c'est son objectif de premier tour.
08:41Et pour conforter sa cote
08:43dans les intentions de vote.
08:45Et là, sur ce sujet-là,
08:46le Rassemblement national est très très ferme
08:48et assez uni en faveur du nucléaire.
08:51Et a aussi évolué,
08:52puisqu'on se souvient qu'après Fukushima,
08:54Marine Le Pen aussi avait vacillé
08:56sur sa position de nucléaire.
08:57Maintenant, ils en sont à dire
08:58que c'est un motif éventuel de censure
09:00si le plan du gouvernement...
09:04La programmation pluriale de l'énergie.
09:05Voilà, sur l'énergie
09:07n'est pas complètement nucléaire
09:09et que ras-le-bol de ces énergies renouvelables
09:12qui polluent le paysage,
09:14qui nous coûtent cher,
09:14enfin, tous les arguments qu'on connaît,
09:16chacun est contestable,
09:18chacun a sa part de vérité.
09:19C'est un dossier très très compliqué.
09:21Le nucléaire coûte cher,
09:22les énergies renouvelables
09:23coûtent cher aussi.
09:25Tout coûte et il faut sans doute
09:26un peu de tout.
09:27Mais il y a des positions très tranchées,
09:29en tout cas au Rassemblement national,
09:30et je pense que l'objectif prioritaire,
09:32Rotaillot n'est quand même pas né
09:34dans l'appui,
09:35s'il a pris le risque de signer cette tribune
09:37en sachant qu'il allait froisser
09:40évidemment certaines sensibilités,
09:42c'est qu'il s'est dit que le pari était gagnant.
09:45C'est pas nécessairement non plus avec ça
09:47qu'il a la garantie de récupérer l'électorat.
09:49Non, non, mais il essaie.
09:50Il est très ancré et très structuré
09:52et qui est l'électorat,
09:54nous on le voit dans nos enquêtes,
09:55l'électorat le plus loyal.
09:57Alors, question d'ordre pas plus général,
10:00Aurélie Herbemont,
10:01est-ce qu'un gouvernement
10:02peut tenir correctement
10:03avec des lignes aussi contradictoires ?
10:06Ça, c'est une vraie question.
10:07En fait, on voit bien qu'entre LR
10:09et les macronistes,
10:10on n'était clairement pas
10:11sur un mariage d'amour,
10:12mais plutôt un mariage de raison,
10:13puisque Emmanuel Macron,
10:15après la dissolution,
10:17s'est retrouvé sans absolument
10:18aucune majorité.
10:19Donc, ils se sont tournés vers les LR
10:21parce qu'il n'avait pas envie
10:21de se tourner vers la gauche.
10:22Donc, en fait,
10:23ce que même certains ministres vous disent,
10:25c'est que les LR et Renaissance,
10:26on est un peu coincés ensemble.
10:28C'est ça qui nous explique en disant,
10:29oui, il y a plein de sujets de divergences.
10:31Gabriel Attal,
10:33nouveau patron de parti,
10:34lui aussi côté Renaissance,
10:35multiplie les interviews
10:36ces dernières semaines
10:37pour dire,
10:38on n'est pas les LR,
10:39ils sont trop conservateurs, etc.
10:40sauf que tout ce petit monde,
10:42pour l'instant,
10:42gouverne ensemble
10:43sans vraiment d'alternative.
10:45Donc, il y a clairement
10:47une montée de tensions
10:49aujourd'hui sur le sujet
10:50du renouvelable.
10:52Je peux même vous dire
10:53qu'il y en aura d'autres.
10:54On sait qu'il y a un sujet
10:54qui va aussi susciter du débat,
10:57c'est sur la proportionnelle.
10:58Donc, on va avoir régulièrement
11:00des montées de tensions.
11:01Jusqu'à quand ça peut tenir comme ça ?
11:04Bien malin,
11:04qui peut donner la réponse ?
11:06Mais pour l'instant,
11:06ils ont un peu ce côté,
11:07on est un peu bloqués ensemble,
11:08non, Bono Cotres ?
11:09Oui, ils sont...
11:11Effectivement,
11:11c'est un mariage de raison.
11:12Ils ne se sont pas présentés
11:13devant les électeurs
11:14avec un programme commun
11:16ou avec même l'idée
11:17de gouverner ensemble.
11:18Donc, ça s'est fait
11:19après les élections législatives
11:21de 2024.
11:24Et c'est vrai que ça tient
11:25du bricolage.
11:27La situation d'aujourd'hui
11:28est un gouvernement
11:29qui tient, on va voir,
11:32à un cheveu quand même.
11:33C'est le Rassemblement national
11:34qui a décidé de ne pas faire
11:35tomber François Bayrou tout de suite.
11:38Et effectivement,
11:38on a à la fois
11:40des Républicains
11:40qui sont presque
11:42des ressuscités.
11:43Ils avaient des scores
11:44très faibles
11:45aux élections européennes,
11:47aux élections législatives.
11:48Et puis,
11:48ils se retrouvent
11:49en position centrale
11:50avec des portefeuilles
11:51gouvernementaux
11:52très importants.
11:54Donc, effectivement,
11:55pour eux,
11:56c'est une situation
11:57qui n'est pas simple.
11:59Ils sont en perspective
12:01de se réaffirmer
12:02à travers l'élection présidentielle
12:04en comptant sur le fait
12:05que la disparition,
12:07le macronisme,
12:10sans Emmanuel Macron,
12:11peut-être,
12:11à leurs yeux,
12:12ne pourraient pas
12:12renaître à nouveau
12:14en 2027.
12:15Mais voilà,
12:16une cacophonie,
12:17effectivement,
12:18qui devient un peu
12:19problématique.
12:20On va reprendre
12:21cette discussion
12:21dans un peu moins
12:23de deux minutes
12:23puisque c'est l'heure
12:24du Filinfo.
12:25Il est 20h15.
12:27Un millier de vols annulés
12:28en France,
12:29de nombreux retards
12:30et des centaines
12:31de milliers de passagers
12:32sur le carreau.
12:33La grève des contrôleurs aériens
12:34perturbe le début
12:35des vacances d'été.
12:36D'après le ministre
12:37des Transports,
12:38Philippe Tabarro,
12:39elle a déjà fait perdre
12:40des millions d'euros
12:41aux compagnies aériennes.
12:42Le mouvement doit se poursuivre
12:44demain, vendredi.
12:45Après les airbags Takata,
12:47le groupe Stellantis
12:48rappelle cette fois
12:49636 000 voitures,
12:51des Peugeot,
12:51des Citroën,
12:52des Fiat,
12:52des Opel ou des DS
12:54produits entre 2017
12:55et 2023
12:56et cette fois
12:57pour des risques de casse
12:58du moteur diesel
12:59qui les équipe.
13:00Ces modèles rencontrent
13:01des problèmes liés
13:02à la chaîne d'arbre à cam.
13:04Ces rappels concernent
13:05la France
13:05mais aussi plusieurs
13:06pays européens.
13:08Paris hausse le ton,
13:09Emmanuel Macron
13:09dénonce une provocation
13:11et une offense inacceptables
13:12après l'inculpation
13:13de Cécile Collaire
13:15et Jacques Paris
13:15en Iran
13:16pour espionnage
13:17en faveur d'Israël.
13:18Le chef de l'État
13:19qui menace Téhéran
13:20de mesures de rétorsion.
13:22Quant à François Bayrou,
13:23il dénonce ce soir
13:24sur BFM TV
13:25une folie
13:25et des accusations
13:26qui n'ont aucun sens.
13:29Le tennis à Wimbledon,
13:30Elsa Jacquemot éliminé
13:32au deuxième tour
13:33par la Suissesse
13:33Belinda Benchik.
13:35Diane Paris
13:36sera donc la seule
13:37représentante française
13:38encore en lice
13:39au troisième tour
13:40du tournoi
13:40du Grand Chelem sur Gazon.
13:41France Info.
13:46Les informés,
13:48Aurélie Herbemont,
13:50Ersine Lebovitch.
13:51Toujours avec Bruno Cotteres,
13:54politologue,
13:54chercheur au Cévi-Pof,
13:55Aurore Malval,
13:56rédactrice en chef
13:57du site internet
13:58de Marianne et Sylvie
14:00Pierre-Brosselette,
14:01éditorialiste,
14:02au point à propos
14:03de cette cacophonie,
14:05disons,
14:05de cette dissonance
14:06au sein du gouvernement.
14:07François Bayrou,
14:09ce soir,
14:09dit,
14:10c'est moi qui tranche,
14:11Aurélie Herbemont.
14:12Exactement,
14:12il était sur BFM ce soir,
14:14le Premier ministre,
14:14évidemment,
14:15il a été interrogé
14:16sur ce quak,
14:17même si on est peut-être
14:18au-delà du quak,
14:19d'ailleurs,
14:20sur ce dossier-là,
14:21en disant,
14:21c'est moi qui tranche.
14:22Et la ligne,
14:23c'est qu'il y a du nucléaire
14:24et du renouvelable.
14:25Ce n'est évidemment pas
14:26le ministre de l'Intérieur
14:27qui décide
14:28quel est le mix énergétique.
14:31Bruno Otaillot,
14:32quand même,
14:32ce soir,
14:33a fait un petit message
14:34sur X,
14:34pas pour revenir en arrière
14:37sur ce qu'il avait dit
14:38dans sa tribune,
14:39mais juste pour redire
14:40qu'à ses yeux,
14:41les énergies renouvelables
14:42doivent être
14:42des compléments du nucléaire
14:44et comme elles sont
14:45à maturité,
14:46ces énergies renouvelables,
14:47Bruno Otaillot estime
14:48qu'il n'y a plus besoin
14:49de les subventionner.
14:51Aurore Malval,
14:52c'est vraiment
14:52François Bayrou
14:53qui a la main
14:54pour décider
14:55dans ce gouvernement ?
14:56Non.
14:57Je ne vous surprends pas
14:58en faisant cette réponse.
15:00Non.
15:00Déjà aussi parce que,
15:01finalement,
15:02c'est assez surprenant
15:03que François,
15:03enfin surprenant,
15:04il peut difficilement
15:05dire autre chose,
15:06mais qu'il dise
15:06« c'est moi qui tranche »,
15:07c'est précisément
15:08ce que François Bayrou
15:09ne fait pas.
15:10C'est-à-dire qu'il ne tranche pas.
15:11C'est même un petit peu
15:12la méthode
15:13qu'il a brevetée
15:13et dont il s'enorgueillit
15:16par ailleurs,
15:16c'est-à-dire de mettre
15:17les gens autour de la table,
15:18de faire des conclaves,
15:19de les laisser parler
15:20jusqu'au bout d'un moment
15:21où, par magie
15:23ou par une sorte
15:23de force de persuasion,
15:25les gens finiraient
15:25par se mettre d'accord.
15:26Donc précisément,
15:27il ne tranche pas.
15:28Et c'est un petit peu
15:28ce qui lui est reproché,
15:29c'est ce que lui reprochait
15:30Emmanuel Macron.
15:32Donc dire « je tranche »,
15:33là, en plus,
15:33il n'a pas vraiment la main.
15:35Bruno Retailleau
15:36ne recule pas réellement.
15:39Agnès Pannier-Runacher
15:40qui a dit que c'était
15:41la preuve du populisme
15:43le plus crase, etc.,
15:44ne reculera pas non plus
15:46sur ses propos.
15:47Ce qui est intéressant,
15:48c'est de voir même
15:49ce qui va se jouer
15:49d'ailleurs à l'Assemblée nationale
15:50et au Sénat.
15:51Et ni sur l'un,
15:52ni sur l'autre,
15:53François Bayrou ne peut trancher.
15:55Donc effectivement,
15:55le texte suivra son cours.
15:57Je voulais juste revenir
15:58sur justement le gain
15:59un petit peu de Bruno Retailleau
16:01par rapport à ça.
16:02Effectivement,
16:03le vote qu'il y a eu
16:04à l'Assemblée nationale,
16:05d'ailleurs qui a irrité
16:06le bloc central
16:07parce qu'ils se sont dit
16:08finalement
16:09le socle commun,
16:10il ressemble davantage
16:11à une alliance
16:11entre le RN et les LR
16:13qu'entre les LR et nous.
16:15Pour le moratoire
16:15sur les éoliennes,
16:17sur les éoliennes.
16:17Les EDFE, les ânes.
16:19Il y a eu d'autres votes,
16:19il y en a eu plusieurs,
16:20même des petites choses
16:21sur lesquelles effectivement
16:22LR a plutôt tendance
16:23à voter la même chose
16:25que le RN et l'UDR.
16:27Et là, en fait,
16:29tout le monde a bien vu
16:30que le RN avait porté
16:32ces positions
16:32beaucoup moins d'ailleurs
16:33que les LR.
16:36C'est-à-dire que pour eux,
16:36ce n'est même pas vraiment un gain.
16:37Ils ne sont pas réellement
16:38identifiés dans l'opinion
16:39sur ces sujets
16:40comme étant les porteurs
16:43d'une voix,
16:44même sur les EDFE.
16:46C'est le RN d'un côté
16:48et LFI de l'autre
16:49qui ont déclaré avoir eu
16:50la peau des EDFE
16:51et finalement la voix de LR
16:52dans tout ça
16:53a été assez inaudible.
16:54Donc effectivement,
16:54c'est une cacophonie
16:55mais pour pas grand-chose.
16:56Sylvie-Pierre-Bossolette,
16:57un mot et puis on va avancer
16:59dans la discussion.
16:59Ça me rappelle ce que Jacques Chirac
17:00disait à Nicolas Sarkozy.
17:02Je décide, il exécute.
17:03Ça n'a pas empêché Nicolas Sarkozy
17:05d'être candidat à la présidentielle
17:06et de tracer sa route.
17:08C'est absolument impossible
17:09de retenir à moins de deux ans
17:10d'une présidentielle
17:11ceux qui se voient
17:12dans la peau d'un candidat
17:14de l'ouvrir.
17:15Donc je ne connais pas celui
17:18qui fera taire
17:18M. Attal, M. Darmanin,
17:20M. Retailleau
17:21et qu'on sort
17:23parce que c'est naturel
17:25et qu'il se trouve
17:28que François Bayrou
17:28depuis le départ
17:29n'avait aucune autorité
17:30sur toutes ses personnalités.
17:32Il s'est imposé à Matignon
17:33à Emmanuel Macron
17:36sans qu'il y ait eu
17:37un délire d'applaudissement
17:39pour se féliciter
17:40de cette nomination.
17:41Il n'est pas très aimé
17:42dans ce camp-là.
17:44Donc, c'est un mal nécessaire.
17:46Ils font avec François Bayrou
17:50en attendant qu'Emmanuel Macron
17:52peut-être en nomme un autre.
17:53On parle déjà
17:54de l'arrivée de Sébastien Lecornu
17:56si jamais le gouvernement
17:57tombait à l'automne.
17:58Donc je crois que
17:59les premiers ministres
18:00seront plus variables
18:01que les présidentiables
18:02dans l'époque que nous vivons.
18:03Bien.
18:04Alors Emmanuel Macron
18:04était à Roquefort aujourd'hui
18:06et évidemment
18:07il n'a pas seulement
18:08croisé le fer
18:10avec son ministre de l'Intérieur.
18:11Eh bien non.
18:12A la base,
18:13le chef de l'État
18:13était à Roquefort
18:14pour célébrer
18:15les 100 ans de l'AOP.
18:17Une visite sur fond
18:18de guerre commerciale.
18:19Un quart de la production
18:20de Roquefort
18:21part à l'export
18:22aux États-Unis.
18:23Et vous savez
18:24que la filière
18:24est donc légitimement inquiète.
18:27Et cette visite présidentielle
18:28pas anodine
18:29au moment où Donald Trump
18:30menace toujours
18:31d'augmenter les droits de douane
18:32sur les produits importés
18:34en Amérique
18:34comme le Roquefort.
18:35Pour moi,
18:36le bon accord,
18:37c'est un accord
18:38qui est conclu
18:38le plus vite possible
18:39avec les tarifs
18:40les plus bas possibles
18:41et qui doit être juste
18:42et ferme.
18:43C'est-à-dire que
18:44si malheureusement
18:45le choix américain
18:45est de mettre
18:46des tarifs sur nous,
18:47que ce soit compensé
18:48par une réponse
18:48de notre part
18:49qui incitera
18:50à démanteler tout ça.
18:51Les négociations
18:53entre l'Europe
18:54et les États-Unis
18:55doivent aboutir
18:55ou pas le 9 juillet.
18:57Est-ce qu'on peut
18:57obtenir gain de cause
18:58face à Donald Trump
19:00dans son mode
19:02de guerre commerciale
19:03selon vous Bruno Cotteres ?
19:04Difficile à prédire.
19:05Le président américain
19:06nous a habitués
19:07à beaucoup de volte-face.
19:09Pour le moment,
19:09le chef de l'État
19:10prédisait que
19:11les droits de douane
19:12pourraient passer
19:13peut-être à 25%.
19:15Aujourd'hui c'est 10.
19:16Voilà, c'est 10 aujourd'hui.
19:18Et il y a la menace de 50.
19:19Voilà, il y a menace de 50.
19:20Donc le chef de l'État
19:21a fait une sorte
19:22de pourcentage intermédiaire
19:24on va dire un peu.
19:25Il pense à 25.
19:26Il a expliqué aussi
19:27aux producteurs
19:28de Roquefort
19:29qu'il fallait peut-être
19:30aussi trouver
19:30d'autres filières
19:31d'exportation.
19:33Donc d'une certaine manière
19:34reconnaissant
19:34que les droits de douane
19:36allaient augmenter
19:36de manière assez significative
19:38pour eux.
19:39Et le propos
19:40qu'on vient d'entendre
19:40montre que le chef de l'État
19:41il est aussi sur
19:42une problématique plus large.
19:44C'est-à-dire de répondre
19:45sur d'autres arguments
19:47ou d'autres outils
19:48qui pourraient faire valoir
19:49la France.
19:51Mais on voit
19:51que le chef de l'État
19:52est plutôt dans une situation
19:53d'observateur
19:55d'une situation
19:55qu'il ne maîtrise pas
19:57pas plus lui d'ailleurs
19:58que les autres chefs
19:59d'État européens.
19:59En espérant peut-être
20:00que le président américain
20:01recule complètement
20:03comme il l'a fait
20:04à d'autres occasions.
20:05Aurore Malval ?
20:06Effectivement
20:07c'est difficile
20:07de prédire
20:09ce que fait
20:10Donald Trump
20:11en tout cas
20:11par rapport
20:12à ses droits de douane
20:13parce qu'on a vu
20:13tellement de situations
20:14différentes selon les pays
20:15de revirement
20:16que c'est quand même
20:17assez difficile
20:17à suivre
20:18à lire
20:19dans leur globalité
20:20sauf
20:21effectivement
20:22l'idée de base
20:23de Donald Trump
20:24qui est de faire
20:24du protectionnisme
20:25et qui est de réindustrialiser
20:26son pays.
20:27Mais au-delà de ça
20:28c'est vrai que tout est
20:29assez fluctuant
20:30assez changeant
20:31alors Donald Trump
20:31peut tout à fait trouver
20:32finalement
20:32que le roquefort
20:33c'est génial
20:34que c'est le strong rock
20:35et qu'il va trouver ça
20:37incroyable comme nom
20:38et hop
20:38ce sera exempté
20:39de droit de douane
20:39mais je schématise
20:40mais il y a un petit côté
20:41comme ça quand même
20:42avec Donald Trump
20:43par ailleurs
20:44pour parler plus sérieusement
20:45le roquefort
20:46est un produit fini
20:47importé directement
20:48donc ce n'est pas
20:49des matières premières
20:51qui vont servir
20:51à fabriquer d'autres choses
20:52aux Etats-Unis
20:53donc pas potentiellement
20:54quelque chose
20:55qui pourrait contribuer
20:56à une inflation
20:57aux Etats-Unis
20:58si les tarifs
20:59étaient plus élevés
21:00c'est un produit
21:00qui est assez facilement
21:01ciblable
21:02et qui peut du coup
21:03être fortement taxé
21:04par les Etats-Unis
21:05sans qu'il n'y ait
21:06totalement
21:07que ça cause
21:09des répercussions
21:09terribles
21:10pour le peuple américain
21:11évidemment
21:11et même sur les denrées
21:13presque d'ailleurs
21:14il pourrait être consommé
21:16par des démocrates
21:17qui pour défendre
21:19justement
21:19les denrées
21:21surtaxées
21:22par Donald Trump
21:22consommerait du roquefort
21:24extrêmement cher
21:24à New York
21:25en mesure de
21:26en tout cas
21:27de rébellion
21:28mais ce serait purement symbolique
21:30on est un peu
21:30sur ce genre de produit
21:31Sylvie-Pierre-Brosselette
21:32le problème
21:33c'est la crédibilité
21:34de nos éventuelles mesures
21:35de rétorsion
21:36on dit toujours
21:36mais si vraiment
21:37il persiste
21:38à vouloir mettre
21:39des trop gros droits de douane
21:40on se vengera
21:43on fera la même chose
21:43on fera des surtaxes
21:44mais ce qu'on le fera vraiment
21:45et en fait
21:45le problème c'est d'abord
21:46on n'est pas tout seul
21:47français à décider
21:48donc c'est au niveau
21:50de Bruxelles
21:50que ça se passe
21:51qu'on ait énormément
21:52de partenaires
21:52qui avons des intérêts
21:53divergents
21:54dans ces domaines
21:55et que pour choisir
21:56un domaine de rétorsion
21:58c'est pas évident
21:58et qu'on serait peut-être
22:00les premiers perdants
22:01on le sait très bien
22:02que même si on augmentait
22:03énormément les droits
22:04sur la technologie
22:06ça nous retomberait
22:07également sur le nez
22:08on est un peu
22:09perdant-perdant
22:10dans cette affaire
22:10c'est vraiment
22:12pas facile
22:13honnêtement
22:14je ne jetterai la pierre
22:14à personne
22:15parce que c'est très difficile
22:17de rétorquer à Trump
22:18il faut compter
22:18sur effectivement
22:19sa psychologie étonnante
22:20qui de temps en temps
22:21d'imprévisibles
22:24pour que la boule
22:25tombe au bon endroit
22:26au bon moment
22:27mais on n'a pas
22:28beaucoup de prise sur lui
22:29et en plus
22:31on est divisé à Bruxelles
22:32donc c'est très compliqué
22:33à gérer
22:33Allez on va changer de sujet
22:35Aurélie Arbement
22:37on parle de la lutte
22:38contre la surpopulation
22:39carcérale
22:40et Gérald Darmanin
22:41qui est prêt
22:42à essayer
22:42dit-il différentes options
22:43Et oui
22:44le ministre de la justice
22:45a déjà lancé
22:46un plan de prison
22:47préfabriqué
22:48qui seront construites
22:49rapidement
22:49la première sera
22:51construite
22:51à trois
22:52mais pour avoir
22:53encore plus
22:54de places de prison
22:55disponibles
22:55et bien Gérald Darmanin
22:57est prêt à transformer
22:57des lieux
22:58qui n'ont rien à voir
22:59avec des maisons d'arrêt
23:00en prison
23:01le garde des Sceaux
23:02était ce matin
23:03sur France Info
23:04Il y a des épads vides
23:05il y a des centres de vacances
23:06qui sont abandonnés
23:07il y a des dits froids
23:08il y a des hôtels
23:09évidemment dans ces lieux
23:11de privation de liberté
23:12où les gens passeraient
23:14quelques semaines
23:15évidemment
23:16on ne demande pas
23:17la même dangerosité
23:18que le narcotrafiquant
23:19ou l'homme radicalisé
23:21qui doit être dans une prison
23:22de haute sécurité
23:23qu'on va inaugurer
23:23le 31 juillet prochain
23:25avant d'aller vieille
23:26en tout cas ce qui est sûr
23:27c'est que nous construisons
23:28trop peu de places de prison
23:29et rappelons que la surpopulation
23:31carcérale est aujourd'hui
23:32criante
23:33il y a plus de 82 000 détenus
23:35en France
23:35pour environ 62 000 places
23:37alors transformer
23:38des maisons de retraite
23:39des centres de vacances
23:40en prison
23:41est-ce que c'est réaliste
23:42est-ce que c'est une bonne idée
23:43ou pas
23:44d'après vous
23:45Sylvie-Pierre Brossolette
23:46il faut tout essayer
23:47bon pourquoi pas
23:49moi je n'ai pas de religion
23:50en la matière
23:51s'il y a vraiment
23:51des locaux vides
23:52désaffectés
23:53qui ne peuvent pas être
23:54consacrés
23:55au troisième âge
23:57ben pourquoi pas
23:58ça peut paraître baroque
24:01ce qui est plus amusant
24:03dans cette affaire
24:04c'est qu'on a l'impression
24:06que monsieur Darmanin
24:07a une idée par jour
24:09parce qu'il veut absolument
24:10rester dans le débat
24:11alors lui il reste
24:12dans son domaine
24:13de compétence
24:13il n'en sort pas trop
24:14c'est plutôt dans le domaine
24:16de la justice
24:16il déborde sur l'intérieur
24:17il déborde sur l'intérieur
24:19et puis parfois
24:19il va parler des retraites
24:21et d'économies
24:21c'est vrai
24:22mais donc il est obligé
24:23de compenser le fait
24:24qu'il n'est même pas
24:25chef de parti lui
24:26donc pour occuper le terrain
24:27et être présidentiable
24:28il peut effectivement
24:30trouver qu'un moyen
24:32c'est la parole
24:32et puisque ça n'a pas l'air
24:34de déstabiliser
24:35les hommes politiques
24:36d'être plutôt dans les mots
24:38que les actes
24:38il se dit
24:39ben pourquoi pas
24:40je vais continuer
24:41Retailleau dit
24:41il faut il faut
24:42ben moi je veux dire
24:43il faut il faut
24:43et pour l'instant
24:44l'opinion a l'air
24:45de ne pas les désavouer
24:47on va voir si ça dure
24:48mais ils sont plutôt
24:48ils ont plutôt
24:49des codes de popularité correct
24:51on ne leur en veut pas
24:52d'être dans le dire
24:53plutôt que dans le faire
24:54c'est la course
24:55au il faut
24:56il faut
24:57au normal
24:57mais c'est une course
24:59là c'est une course
24:59contre la montre
25:00parce que la surpopulation
25:01carcérale
25:02c'est un problème
25:02qui est déjà quand même
25:03ancien
25:03on en parlait au début
25:05des années 2000
25:06même avant
25:06mais ça s'est vraiment
25:07accéléré
25:07on a des dates
25:082005, 2011, 2015
25:10où vraiment le taux
25:12de surpopulation
25:13a bondi
25:14aujourd'hui
25:15c'est 135%
25:16ça dépasse les 200%
25:18dans 23 établissements
25:19pénitentiaires
25:20et quartiers pénitentiaires
25:21donc c'est
25:22c'est vraiment énorme
25:23et d'ailleurs
25:23il y a eu un rapport
25:24en mai dernier
25:26justement
25:27qui a été remis
25:27au ministère
25:28et qui proposait
25:29tout simplement
25:30des libérations anticipées
25:31comme il y en avait eu
25:32dans le cadre du Covid
25:33tellement la situation
25:35est impossible à gérer
25:36donc c'est très simple
25:37de toute façon
25:37soit on remet
25:38des gens dehors
25:39soit on incarcère moins
25:40soit il faut construire
25:41en un clin d'œil
25:42on incarcère autrement
25:43voilà exactement
25:44mais Gérald Darmanin
25:45n'a pas voulu entendre parler
25:46de cette mesure là
25:48qui il dit
25:50qu'elle serait mal comprise
25:52par les gens
25:52il pense surtout
25:53qu'elle serait mal comprise
25:54en tout cas par l'électorat
25:55qu'il vise
25:56et par la course
25:57en tout cas
25:57qu'il est en train
25:58d'instituer
25:59entre lui
25:59entre Bruno Retailleau
26:01justement à cette
26:02fermeté régalienne
26:03qui ne saurait souffrir
26:05qu'on puisse dire
26:05eh bien en fait
26:06on va libérer des gens
26:07en fin de peine
26:07parce qu'il n'y a plus
26:08de place en prison
26:09donc on voit que
26:10là on a besoin
26:11tout de suite de mesures
26:12alors les EHPAD
26:14ça a été assez mal reçu
26:15d'ailleurs par la fédération
26:16des EHPAD
26:17par la fédération
26:17des maisons de retraite privées
26:18tout à fait
26:19dans un pays
26:20qui est vieillissant
26:20qui pense
26:21qui va ouvrir aussi
26:22plus de maisons de retraite
26:24on aurait besoin
26:24en réalité
26:25de plus de maisons de retraite
26:26et plus de prisons
26:26c'est un petit peu étonnant
26:28de voir les deux
26:29comme ça
26:29mis en concurrence
26:30parce que
26:30qu'est-ce que ça veut dire
26:31des EHPAD fermés
26:32est-ce qu'on en a autant
26:33bon toutes les solutions
26:34sont bonnes à prendre
26:35sauf que là
26:35la réponse elle doit être
26:36apportée ce mois-ci
26:37pour les 200%
26:38donc c'est pas non plus
26:39ce mois-ci
26:40qu'on va sécuriser
26:40un EHPAD
26:41qu'on va le rénover
26:42de fond en compte
26:43pour en faire une prison
26:43bien on va reprendre
26:44cette discussion
26:45dans quelques minutes
26:46puisque Benjamin Recouvreur
26:48est là pour l'info
26:48il est 20h30
26:49Bonsoir Benjamin
26:57Bonsoir à tous
26:58Emmanuel Macron
26:59hausse le ton
27:00et menace l'Iran
27:01de mesures de rétorsion
27:02si Téhéran maintient
27:03les inculpations
27:04d'espionnage
27:05portées contre
27:05Cécile Collère
27:06et Jacques Paris
27:06les deux français
27:08sont détenus arbitrairement
27:09en Iran
27:09depuis trois ans
27:10maintenant
27:11le chef de l'état
27:12voit dans ses accusations
27:13une provocation
27:14la France
27:14demande désormais
27:15leur libération immédiate
27:17Vladimir Poutine
27:18et Donald Trump
27:19se sont parlé
27:19pour la sixième fois
27:20au téléphone
27:21aujourd'hui
27:21entretien sur la guerre
27:23en Ukraine
27:23notamment
27:23le président russe
27:25a plaidé pour un règlement
27:26diplomatique du conflit
27:28selon le Kremlin
27:28tout en assurant
27:29qu'il ne renoncera pas
27:30à ses objectifs
27:31la Russie assure par ailleurs
27:33vouloir poursuivre
27:34les négociations
27:35le premier ministre
27:36François Bayrou
27:37juge choquante
27:39la grève des contrôleurs aériens
27:40qui a débuté aujourd'hui
27:41plus de 900 vols annulés
27:43des centaines d'autres
27:44à venir
27:44demain
27:44à Paris
27:45mais aussi dans le sud
27:46plus de 300 000 passagers
27:48vont être touchés
27:49sur deux jours
27:49selon la principale
27:50association de compagnies aériennes
27:52les grévistes
27:53dénoncent leurs conditions
27:54de travail
27:54mais le ministre des transports
27:55lui n'entend toujours pas négocier
27:57une enquête ouverte
27:58pour homicide involontaire
27:59et refus d'obtempérer
28:00après la mort
28:01d'un adolescent de 13 ans
28:03tout ce matin
28:03dans un accident
28:04près de Mont-Solemine
28:05en Saône-et-Loire
28:06il était passager
28:07d'une voiture
28:08conduite par un jeune
28:09de 15 ans
28:105 personnes étaient à bord
28:11ils étaient suivis
28:12par des policiers
28:13qui voulaient les contrôler
28:14enfin c'est au tour de Gaël Monfils
28:16d'être sur le cours
28:17à Wimbledon
28:17le français opposé
28:19au hongrois Fuscovic
28:20au deuxième tour
28:21il y a un set partout
28:22pour le moment
28:22un peu plus tôt
28:23Corentin Moutet
28:24et Elsa Jacquemot
28:25ont été éliminés
28:26Arthur Rinderknecht
28:28lui s'est qualifié
28:28pour le troisième tour
28:29France Info
28:3220h-21h
28:35les informés
28:36Aurélie Herbemont
28:38Ersine Lebovitch
28:39toujours avec Sylvie
28:42Pierre Brossolette
28:43du point
28:44Aurore Malval
28:45du site de l'hebdomadaire
28:46Marianne
28:47et le politologue
28:48Bruno Cotteres
28:49ont parlé
28:49de cette lutte
28:51contre la surpopulation
28:52carcérale
28:52et de la volonté
28:53de Gérald Darmanin
28:55de trouver
28:56différentes options
28:57pour augmenter
28:58le nombre
28:58de places de prison
28:59est-ce que
28:59d'après vous
29:00Bruno Cotteres
29:00ça répond
29:01à une demande
29:02de fermeté
29:03qui existerait
29:04dans l'opinion publique ?
29:06Que la demande
29:06de fermeté existe
29:07c'est certain
29:08il y a une demande
29:10de fermeté
29:12d'autorité
29:13mais
29:14pour prolonger
29:15le propos
29:16d'Aurore Malval
29:16effectivement
29:17je retiendrai
29:18d'abord
29:19l'aspect très paradoxal
29:20du propos
29:20effectivement
29:23notre garde des Sceaux
29:24c'est-à-dire
29:25d'abord
29:25toutes les familles
29:27qui ont
29:27beaucoup de difficultés
29:28à trouver une place
29:29dans les EHPAD
29:30avec des files d'attente
29:31qui sont de plusieurs mois
29:34très souvent
29:35entendre
29:36un ministre du gouvernement
29:37dire qu'il y a des EHPAD
29:38qui sont abandonnés
29:39ou qui sont vides
29:39qu'on pourrait
29:41les transformer en prison
29:41donc déjà
29:42premier énoncé paradoxal
29:43deuxième énoncé paradoxal
29:46on pourrait comme ça
29:46du jour au lendemain
29:47les transformer
29:48en prison
29:49alors que
29:50tous les rapports
29:51qui se sont succédés
29:53dans notre pays
29:54n'ont cessé
29:54de dénoncer
29:56les conditions
29:56d'emprisonnement
29:57en 2000
29:58le Sénat
29:59publie un rapport
30:00qui s'appelle
30:00prison
30:01une humiliation
30:02pour la République
30:03en 2009
30:03Nicolas Sarkozy
30:04président de la République
30:05dit que c'est une honte
30:07pour la République
30:08la personne
30:11l'autorité administrative
30:12qui est chargée
30:13de
30:13au fond
30:14de surveiller
30:15le bon fonctionnement
30:16des prisons
30:17récemment
30:18disait
30:18parler de cas
30:19de détenus
30:20qui sont obligés
30:21de se mettre
30:21du coton
30:23du papier toilette
30:24dans les narines
30:24et les oreilles
30:25pour paquets de vermines
30:26qui nous rentrent dedans
30:27nous avons l'un des taux
30:28de suicide
30:29des détenus
30:30les plus élevés d'Europe
30:31l'opinion écoute
30:34depuis des décennies
30:35des ministres
30:36dire on va en finir
30:37avec la surpopulation carcérale
30:39on va construire
30:39des places de prison
30:40je me rappelle
30:41d'une époque
30:41on avait promis
30:4215 000 places
30:43Emmanuel Macron
30:43en 2018
30:44voilà
30:45et donc
30:46on a un besoin
30:47qui est de savoir
30:48pourquoi
30:49le pays
30:50n'arrive pas
30:50à déverrouiller
30:51cette question
30:53et qu'on en vienne
30:53à dire
30:54que du jour au lendemain
30:55qu'il suffirait
30:57de transformer
30:58des maisons de retraite
30:59en prison
31:00ça n'est peut-être pas
31:01satisfaisant
31:02on a une partie de la réponse
31:04on ne veut pas
31:04que des prisons
31:05viennent sur le territoire
31:06de la commune
31:06donc les maires s'opposent
31:08parce que c'est mal vu
31:09par leurs électeurs
31:10les gens voudraient bien
31:12qu'il y ait des prisons
31:12pour mettre les gens à l'écart
31:13mais pas chez eux
31:14c'est toujours la même histoire
31:15cette dichotomie
31:16de l'électeur
31:17par ailleurs
31:18le syndicat des maisons de retraite
31:19lui dit
31:19on a aussi besoin
31:21de maisons de retraite
31:21parce qu'on est dans une population
31:23qui dit
31:24il y a peut-être quelques cas particuliers
31:25de locaux
31:25qui ne sont plus adaptés
31:26au très grand âge
31:28et qui pourraient peut-être
31:29être adaptés
31:29à des gens un peu
31:31moins âgés
31:31je ne sais pas
31:32quels sont les cas particuliers
31:33auxquels pensait
31:34Darmanin
31:35mais c'est vrai
31:35qu'on a l'impression
31:36qu'il fait un peu feu de tout bois
31:37c'est quoi ?
31:38c'est le concours lépine
31:39des idées sur les prisons
31:42il y a une scène extraordinaire
31:43que vous allez voir ce week-end
31:45sur France 5
31:45dans un documentaire
31:46sur Darmanin
31:47ils ont passé plusieurs mois
31:48à le filmer de l'intérieur
31:50et on voit une passe d'armes
31:51entre lui et Dupont-Moretti
31:53au moment des événements
31:54Nouvelle-Calédonie
31:55où il y a eu 200 interpellations
31:57et personne mis en prison
31:58alors il n'a pas arrêté
31:59de tacler
32:00pendant de longues minutes
32:01avec Attal
32:02au milieu
32:02qui comptait les coups
32:04mais comment
32:05on a interpellé
32:06mes gendarmes
32:08ont interpellé
32:08200 personnes
32:09il n'y a toujours
32:09personne dans vos prisons
32:10alors l'autre m'a fouillé
32:11en disant
32:12mais enfin
32:12il ne faisait que tenir
32:13des barricades
32:14ils ne sont pas des criminels
32:15etc
32:16mais il utilise tout
32:18pour pouvoir montrer
32:19qu'avec lui
32:20il y aura la fermeté
32:21et l'autorité
32:21voulue effectivement
32:22par l'électorat
32:23donc c'est à qui
32:24montrera les plus gros muscles
32:25et Gérald Darmanin
32:26est aussi un peu obligé
32:28de trouver des solutions
32:28pour avoir plus de places
32:30de prison
32:30parce que
32:31il faut quand même rappeler aussi
32:32qu'il veut davantage incarcérer
32:34des courtes peines
32:36des très courtes peines
32:37éventuellement
32:37de quelques semaines de prison
32:38il veut qu'elles soient effectuées
32:40en détention
32:41alors qu'on sait que
32:41ça fait plusieurs années
32:42qu'il y a même des consignes
32:44qui sont passées
32:45pour que les peines
32:46inférieures à un an
32:47soient aménagées
32:48par bracelet électronique
32:50notamment aussi
32:51parce qu'on n'a pas du tout
32:52assez de place de prison
32:53sauf que Gérald Darmanin
32:54il veut encore plus
32:56se mettre en prison
32:56à Aurore Malval
32:57oui tout à fait
32:58alors il y a un paradoxe dans ça
32:59c'est vrai qu'aujourd'hui
33:01on a à peu près
33:01500 nouveaux détenus
33:03par mois
33:03donc c'est énorme
33:04ça représente quasiment
33:05une prison
33:05en fait
33:05c'est absolument
33:08c'est un chiffre énorme
33:09d'ailleurs
33:09souvent les spécialistes
33:11les magistrats
33:12le disent
33:12la France
33:13est à peu près
33:14dans la moyenne
33:14européenne
33:15de l'incarcération
33:16c'est à dire
33:16qu'elle n'est ni
33:17plus sévère
33:18ni moins
33:18que ses voisins
33:20européens
33:21même plutôt
33:22un peu plus
33:22dans la catégorie
33:23des pays
33:23qui sont les plus sévères
33:24donc ce qui est intéressant
33:26c'est qu'aujourd'hui
33:26Gérald Darmanin
33:27il a dit quoi
33:27au magistrat
33:28il y a toute la chaîne
33:30pénitentiaire
33:30d'ailleurs il a passé
33:31des consignes quand même
33:32pour incarcérer
33:33moins sur certaines peines
33:35et incarcérer plus
33:36sur d'autres
33:37sur celles
33:37qu'il juge
33:38vraiment graves
33:40donc sur les atteintes
33:41aux personnes
33:42sur les agressions
33:44aussi à caractère
33:45raciste
33:46antisémite
33:46etc
33:47et qu'il y ait
33:48moins d'incarcération
33:49sur les atteintes
33:50aux biens
33:50sur d'autres types
33:52de violences
33:52parce que de toute façon
33:53c'est impossible
33:53et effectivement
33:54sur cette question
33:55d'incarcérer
33:55pour des courtes peines
33:56
33:57c'est quand même
33:59une question
33:59qui est soulevée
34:00par tous les spécialistes
34:01de la chaîne pénale
34:02quand on incarcère
34:03quelqu'un aujourd'hui
34:04dans les conditions
34:04de détention
34:05qui existent
34:05c'est à dire
34:06avec des prisons
34:06avec 3 personnes
34:07par cellule
34:08voire 4
34:08voire 5
34:09des matelas sur le sol
34:10il n'y a pas de réinsertion
34:11possible
34:11il n'y a aucune réinsertion
34:12possible
34:12et on brise complètement
34:13l'avis de quelqu'un
34:15effectivement
34:16pour une très courte période
34:18qui va rester
34:19pour une courte période
34:19mais où le risque
34:21de récidive
34:21va être multiplié
34:22énormément
34:23donc là
34:23en l'état
34:24je vois mal
34:25comment Gérald Darmanin
34:26peut vraiment porter
34:27cette mesure
34:28en étant crédible
34:29auprès de son ministère
34:31tout simplement
34:31Bruno Cotteres
34:32on sait ce que les français
34:33pensent de cette idée
34:34d'incarcérer
34:34y compris pour des courtes peines
34:36je n'ai pas de données
34:38récentes en tête
34:39je pense que globalement
34:40l'opinion est sensible
34:42au fait que
34:43les peines
34:45soient exécutées
34:46voilà
34:47donc c'est vrai
34:48qu'on voit une progression
34:49de phénomène
34:51de délinquance
34:52auxquelles les gens
34:53sont très sensibles
34:54dans la vie de tous les jours
34:55les cambriolages
34:57les violences
34:58etc
34:59donc je pense que l'opinion
35:00est assez sensible
35:00au fait que
35:01la peine soit juste
35:02mais qu'elle soit aussi
35:03exécutée
35:04alors la peine exécutée
35:05ça ne veut pas forcément dire
35:06mettre en prison
35:07les gens savent aussi
35:08que la situation
35:09est très très très compliquée
35:10et si dans l'opinion publique
35:12vous avez une demande
35:13d'autorité
35:13et de respect de la
35:15et de respect de la loi
35:16l'opinion est en même temps
35:17très sensible
35:18et très au courant
35:20de cette honte
35:21qui est la condition carcérale
35:23en France
35:23donc je ne pense pas
35:24que l'opinion
35:25elle soit complètement
35:26de ce point de vue là
35:27uniquement dans un seul sens
35:29c'est à rapprocher aussi
35:30d'une autre mesure
35:31que souhaite Darmanin
35:32c'est qu'il n'y ait plus de sursis
35:34donc qu'on incarcère
35:36dès le premier coup
35:37et ça c'est vraiment
35:38un changement philosophique grave
35:39parce que c'est vrai
35:40que ça ne donne pas
35:41une seconde chance
35:42mais c'est vrai
35:43que l'opinion
35:43on a assez d'entendre
35:45que des personnes
35:46qui ont vraiment commis
35:47des choses
35:48qu'elles trouvent
35:49très répréhensibles
35:50s'en tirent comme on dit
35:51avec le sursis
35:52et qu'elles continuent
35:53à se balader libre
35:54dans la rue
35:54alors qu'elles ont
35:55agressé une vieille dame
35:57je ne sais quoi
35:57et donc c'est vrai
35:59qu'il y a toute cette impuissance
36:00publique
36:01qui doit être combattue
36:04alors est-ce que
36:04c'est les bonnes mesures
36:05ou pas
36:06c'est vrai que Darmanin
36:07cherche à les incarner
36:08mais avec les inconvénients
36:09que ça représente
36:10bien allez on referme
36:11cette page
36:12des incarcérations
36:13et de la surpopulation
36:14carcérale
36:14pour parler Aurélie
36:15de l'insoumis
36:16Sébastien Delogu
36:17qui a mis dans l'embarras
36:19son parti
36:20la France insoumise
36:21oui le député de Marseille
36:22s'est rendu en Algérie
36:23sans avoir un mot
36:25pour nos compatriotes
36:26emprisonnés
36:26l'écrivain Boilem Sansal
36:28condamné à 5 ans de prison
36:29et notre confrère de Sofout
36:31le journaliste Christophe Gleize
36:33également incarcéré
36:34à la télévision algérienne
36:36Sébastien Delogu
36:37s'est contenté
36:37de tresser
36:38les louanges de l'Algérie
36:39de l'autre côté
36:41de la Méditerranée
36:42quand vous écoutez
36:43les médias
36:43vous avez l'impression
36:44que c'est l'Algérie
36:45qui aujourd'hui
36:47est
36:48on va dire
36:50coupable de tout
36:52oui
36:52mais quand vous arrivez ici
36:54vous apprenez
36:55à avoir un peuple
36:56qui vous accueille
36:58d'une manière
36:58dont honnêtement
37:00je n'ai jamais été accueilli
37:01tout le monde est gentil
37:02tout le monde sourit
37:03tout le monde
37:04en soigne
37:05de moi
37:06et on me reçoit
37:07d'une manière magnifique
37:09une fois n'est pas coutume
37:11la France Insoumise
37:12s'est désolidarisée
37:14d'un des siens
37:14sur X LFI
37:15écrit
37:16le député Sébastien Delogu
37:18s'est exprimé
37:18de façon personnelle
37:19en Algérie
37:20il n'engage ni
37:21les groupes parlementaires
37:22de la France Insoumise
37:23ni le mouvement
37:23nous protestons
37:25contre l'arrestation
37:26du journaliste
37:26Christophe Gleize
37:27nous demandons
37:28sa libération immédiate
37:29et nous renouvelons
37:30notre exigence
37:31de voir libérer
37:32Boilem Sansal
37:33un tel désaveu
37:34à LFI
37:34c'est assez rare
37:36il est allé très loin
37:38quand même aussi
37:39il faut dire
37:40monsieur Delogu
37:40ne pas faire une seule allusion
37:42à Boilem Sansal
37:43en étant en Algérie
37:44et disant qu'ils sont tous parfaits
37:46et que franchement
37:47on a tort de les critiquer
37:49dans le gouvernement algérien
37:50et qu'on l'accueille tellement
37:51c'est un enfant un peu du pays
37:53il a des membres de sa famille
37:54qui sont algériens
37:55et franchement
37:57c'était une maladresse
37:58et c'était très choquant
37:59donc même LFI
38:00s'est fordue d'un communiqué
38:02en se désolidarisant
38:03mais enfin
38:04ça ne va pas durer longtemps
38:05parce qu'il compte
38:06sur Delogu
38:06à Marseille
38:07pour attaquer
38:09le maire socialiste
38:10sortant
38:10et il est un chéri
38:12de Jean-Luc Mélenchon
38:13donc je ne pense pas
38:14qu'il n'ait beaucoup
38:15d'ennuis supplémentaires
38:16monsieur Delogu
38:16hélas
38:17parce qu'il a quelquefois
38:18des procédés
38:19qui sont étranges
38:19Bruno Cotres
38:20oui c'est vrai
38:22qu'il est très ancré
38:22à Marseille
38:23il est député
38:24de la 7ème circonscription
38:25qui était une des circonscriptions
38:27qui a été longtemps tenue
38:28par le PC
38:28où il a fait ses premières armes
38:30le député insoumis
38:33je pense qu'effectivement
38:34ce qui se choque un petit peu
38:36c'est le propos de dire
38:37mais moi j'arrive en Algérie
38:38tout le monde me sourit
38:39tout le monde est sympa
38:40bah oui moi aussi
38:41si j'y vais
38:41tout le monde va être sympa
38:42avec moi
38:43mais j'en penserai pas moins
38:45à propos de Boualem Sansal
38:46et de Christophe Gleize
38:48des personnes qui sont détenues
38:50juste au titre de leurs idées
38:52donc il est étonnant
38:56qu'un député de la République
38:57ne mette pas ça d'abord en avant
38:59ça n'empêcherait pas
39:00qu'il dise en même temps
39:01l'impératif d'avoir une belle relation
39:04entre la France et l'Algérie
39:06et de tout faire
39:07pour faire que cette relation
39:09ce soit une relation
39:11davantage fluide
39:13et que les destins des deux pays
39:14sont inéluctablement liés
39:16bien évidemment
39:17ça n'empêcherait pas de dire ça
39:18le député
39:19et je comprends pas
39:21cette espèce d'antinomie
39:23qu'il faut
39:23il dit qu'il manque la moitié
39:25du discours en quelque sorte
39:26après il dit que
39:27quand on va en Algérie
39:28on présente l'affaire
39:31Boualem Sansal
39:32ou Christophe Gleize
39:33d'une manière différente
39:34de la France
39:35bah oui so what
39:36effectivement dans chaque pays
39:38dans chaque pays
39:39on a des choix
39:42on a des thèmes
39:43auxquels on est sensible
39:44on donne de la profondeur
39:46historique
39:46on représente les choses
39:47d'une certaine manière
39:48et d'une certaine manière
39:50c'est vrai que
39:51rien ne l'empêcherait
39:52de dire
39:53comme député
39:54de la République française
39:55qu'on ne peut pas être
39:55emprisonné
39:56au titre de ses idées
39:57Aurore Malval
39:58comment vous interprétez
39:59cette sortie
40:00de Sébastien Delogu ?
40:02Alors je
40:02pour l'interprétation
40:04sur Sébastien Delogu
40:05j'en sais rien
40:05je ne sais pas exactement
40:07à quoi
40:08il semble avoir fait
40:09une initiative
40:09un petit peu solitaire
40:11Est-ce qu'il oublie
40:12quelque chose comme ça ?
40:14Oui et puis il a aussi
40:15fait la promotion
40:15d'une entreprise
40:17de conciergerie
40:17en disant
40:19ils se sont super bien
40:19occupés de moi
40:20etc.
40:20ce qui est normalement
40:21contraire évidemment
40:22aux règles de déontologie
40:23d'un député
40:23Le publicité ne doit pas
40:24se faire de publicité
40:25Exactement
40:25donc il a été repris
40:26sur un compte Instagram
40:27mais je trouve
40:28qu'il y a quelque chose
40:29qui est aussi intéressant
40:30et qui est à ne pas omettre
40:32lorsqu'on voit la réaction
40:33de la France Insoumise
40:34c'est la position
40:35qu'il a prise justement
40:36sur le Sahara Occidental
40:37parce qu'effectivement
40:39il a pris une position
40:41algérienne
40:42pro-algérienne
40:43sur le Sahara Occidental
40:43et à la France Insoumise
40:45il y a depuis longtemps
40:46deux lignes
40:47qui s'affrontent
40:48sur cette question
40:48une justement
40:50qui est plutôt
40:50pro-marocaine
40:51et une autre
40:52qui est plus portée
40:53portée par Jean-Luc Mélenchon
40:54je vais y revenir
40:55et une autre
40:55qui est plutôt
40:56je dirais décoloniale
40:58et qui est celle
41:00de l'Algérie
41:00et du soutien
41:01au front polisario
41:02et donc à l'indépendance
41:03du Sahara Occidental
41:04du Maroc en tout cas
41:05et donc
41:07qui est la position d'Alger
41:08et donc Sébastien Delogu
41:10qu'est-ce qu'il dit ?
41:11Il dit moi
41:11je me range derrière
41:12cette position
41:12alors il ne dit pas
41:13qu'il se range derrière
41:13le régime algérois
41:14il dit je suis
41:15les recommandations
41:16de l'ONU
41:16et effectivement
41:18alors que
41:19Jean-Luc Mélenchon
41:20a tranché
41:21cette question
41:21effectivement
41:22à la France Insoumise
41:22il a un petit peu
41:23fait taire
41:23en tout cas
41:24les voix
41:24qui étaient
41:25pro-indépendance
41:26du Sahara Occidental
41:27et il a véritablement
41:30donné
41:31en tout cas
41:31le point pour l'instant
41:32à Rabat
41:34sur cette question
41:35et je pense
41:35que c'est aussi
41:36pour ça
41:36que Sébastien Delogu
41:37a été rappelé
41:38si fermement
41:39à l'ordre
41:39parce que c'est aussi
41:40une divergence
41:41là avec la ligne
41:42du parti
41:43et avec la ligne
41:43qu'a édictée
41:44Jean-Luc Mélenchon
41:44sur cette question
41:45C'est très rare
41:46Sylvie-Pierre Brossolette
41:47qu'il y ait des vraies
41:47divergences comme ça
41:49de fond
41:49avec le chef
41:52surtout que généralement
41:52on ne fait pas long feu
41:53et les filles
41:54quand on a une divergence
41:55avec le chef
41:56c'est dehors
41:57donc là je pense
41:58que comme il a
41:59un sentiment tendre
42:00pour Delogu
42:01et des intérêts locaux
42:02à Marseille
42:03pour le protéger
42:04ça n'ira pas plus loin
42:05mais c'est vrai
42:07que c'est extrêmement rare
42:09et que Jean-Luc Mélenchon
42:10a dû être très agacé
42:12il n'aime pas
42:14devoir sévir
42:15contre ses proches
42:15mais donc
42:16là il s'est fait violence
42:17parce que c'était
42:18quand même trop énorme
42:19On va continuer
42:20à parler de la France Insoumise
42:21juste après le fil info
42:23d'Emmanuel Langlois
42:24France Info 20h45
42:25Emmanuel Macron dénonce
42:28une provocation
42:29et un choix inacceptable
42:30d'agressivité
42:31après la culpation
42:32en Iran
42:32hier des français
42:33Cécile Collère
42:34et Jacques Paris
42:35pour espionnage
42:36pour le compte d'Israël
42:37le chef de l'état
42:37qui menace
42:39de mesures de rétorsion
42:40si l'Iran
42:41ne revient pas
42:41sur sa décision
42:42François Bayrou
42:43lui annonce
42:44sur BFM TV
42:45qu'il présentera
42:46son plan de redressement
42:47des finances publiques
42:48sur 4 ans
42:48et ses orientations
42:49budgétaires
42:51le lendemain du 14 juillet
42:52le mardi 15
42:53le Premier ministre
42:54ambitionne de toucher
42:55le point où la dette
42:56n'augmentera plus
42:57en 2029
42:59les fortes chaleurs
43:00continuent
43:01sur le sud-est
43:0217 départements
43:03restent placés
43:04en vigilance orange
43:04canicule
43:05ce sera le cas
43:06toute la nuit
43:06on a encore relevé
43:07cet après-midi
43:0839 degrés 6
43:09à Cadnay
43:10dans le Vaucluse
43:1038 degrés 6
43:11à Pesnasse
43:12dans les Raux
43:12ou encore 38 degrés 2
43:14à Istres
43:14dans les Bouches-du-Rhône
43:16à l'étranger
43:16cette victoire majeure
43:18pour Donald Trump
43:19avec l'adoption
43:19ce soir par le Congrès
43:21de son vaste projet
43:21de loi budgétaire
43:22projet qui prévoit
43:23des baisses d'impôts
43:24et massives
43:25et des coupes
43:26dans les dépenses sociales
43:27le texte devrait accroître
43:28la dette des Etats-Unis
43:29de plus de 3000 milliards
43:31au cours de la prochaine décennie
43:33enfin c'était un chouchou
43:35de Quentin Tarantino
43:37l'acteur américain
43:38Michael Madsen
43:39connu pour ses rôles
43:40dans Kill Bill
43:41volume 2
43:41Réservoir Dogs
43:42ou encore
43:43Once Upon a Time
43:44in Hollywood
43:44est mort aujourd'hui
43:45à l'âge de 67 ans
43:47des suites
43:48d'une crise cardiaque
43:49France Info
43:52Les informés
43:55Aurélie Herbemont
43:57Ersine Lebovitch
43:58Et on continue à parler
44:00de la France Insoumise
44:01qui a séché hier
44:04à la réunion
44:04des autres partis de gauche
44:05autour de Lucie Castet
44:07pour une candidature commune
44:09en 2027
44:10est-ce que ça veut dire
44:10qu'il y aura forcément
44:11plusieurs candidats de gauche
44:12à la présidentielle
44:14selon vous
44:15Sylvie-Pierre Brossolet ?
44:16Oui ça il y aura pléthore
44:17moi je ne me fais pas
44:18beaucoup d'illusions
44:19il y aura en tout cas
44:19Jean-Luc Mélenchon
44:20il y aura sans doute
44:21un candidat
44:22qui s'appelle
44:22Olivier Faure
44:24qu'il est en train
44:25d'essayer de faire
44:26mûrir via
44:27l'opération Castet
44:29et il y aura sans doute
44:31Raphaël Glucksmann
44:32et donc
44:33tout ça risque
44:34d'encombrer un paysage
44:35qui pour l'instant
44:36cumule des intentions
44:37de vote à 30%
44:38donc les probabilités
44:40pour qu'un de ces candidats
44:41de gauche
44:42arrive au second tour
44:42et pour l'instant
44:43pour l'instant
44:44faible
44:45donc ils auraient quand même
44:46intérêt à s'entendre
44:48c'est mal parti
44:50pour l'instant
44:50parce que Raphaël Glucksmann
44:52et Jean-Luc Mélenchon
44:53veulent absolument se présenter
44:54et qu'au milieu de ça
44:56il y a aussi
44:56tous les autres
44:57qui veulent se rassembler
44:58et désigner un candidat
44:59donc c'est pour l'instant
45:00un brouillard terrible
45:01Bruno Cotteresse
45:03il y a de la place
45:04pour trois candidats
45:06de gauche potentiellement
45:07avec l'un d'eux
45:08qui va arriver au second tour
45:08il y en aura au moins trois
45:09puisqu'il y aura en plus
45:10les candidats
45:11de l'extrême gauche
45:12il y aura sans doute
45:13un candidat
45:13de la lutte ouvrière
45:14et du NPA
45:15donc ça va faire
45:17au moins cinq candidats
45:18et peut-être Fabien Roussel
45:19qui n'a pas totalement renoncé
45:21tout à fait
45:22on voit
45:22on voit
45:23il y a une vraie contradiction
45:25à gauche
45:25à la fois
45:26les électeurs
45:27de gauche
45:28sont très favorables
45:29au thème de l'unité
45:30on se rappelle
45:32en 2022
45:33de l'épisode
45:34de la primaire populaire
45:35qui avait catapulté
45:36Christiane Taubira
45:37au nom de l'unité
45:38effectivement
45:39elle s'était vite arrêtée
45:41elle n'avait pas eu
45:41les parrainages
45:42mais par contre
45:43il y a de vraies
45:43différences programmatiques
45:45c'est pas
45:46c'est pas simplement
45:47un choc d'ambition
45:48c'est pas simplement
45:49qu'ils ont envie
45:50de paraître
45:52au moment de la campagne
45:53présidentielle
45:53il y a des vraies
45:54différences programmatiques
45:56il y a un constat
45:57qui est fait
45:57au parti socialiste
46:00qu'il n'arrive plus
46:01à fonctionner
46:02avec Jean-Luc Mélenchon
46:03il y a un constat
46:03par les insoumis
46:04qui considère
46:05que eux
46:05le parti socialiste
46:07a trahi
46:07au fond
46:08le message
46:09de la NUPES
46:11et du NFP
46:12qui n'ont pas respecté
46:13le contrat
46:14qui avait été passé
46:15à ce moment-là
46:15donc on voit
46:16il y a tout un ensemble
46:17de facteurs
46:18qui expliquent
46:19qu'il y a plusieurs candidatures
46:20mais il y a aussi
46:21des vraies questions
46:22de fond
46:22c'est pas que des questions
46:23il y a des vraies questions
46:25de fond
46:25c'est-à-dire
46:26le rapport
46:26aux questions internationales
46:28le rapport à l'Europe
46:29la question de la régulation
46:31du capitalisme
46:32comment on régule
46:33le capitalisme
46:34donc voilà
46:35sur des dossiers
46:36de fond
46:37il n'y a pas forcément
46:38d'unité totale
46:40entre les différentes
46:41propositions de la gauche
46:43Aurore Malval
46:43c'est les deux gauches
46:44irréconciliables ?
46:46en tout cas
46:46certains aiment beaucoup
46:48le théoriser comme ça
46:49parce que c'est leur chance
46:50d'émerger
46:51effectivement
46:51on voit que dans
46:52effectivement
46:53il y a des grosses différences
46:55est-ce qu'elles sont
46:56irréconciliables
46:57de façon programmatique
46:59sûrement
47:00en tout cas
47:00par exemple
47:01entre une gauche
47:02très pro-Europe
47:03et une autre
47:04d'ailleurs
47:05qui autrefois
47:06d'ailleurs
47:06on voit que
47:07sur ce sujet
47:08de l'Europe
47:09la France insoumise
47:09met beaucoup moins en avant
47:11ce qui était quasiment
47:12un Frexit
47:13il y a quelques années
47:14elle a aussi mis de l'eau
47:15dans son vin
47:16quand il y a eu
47:17ce
47:17disons que c'est plus
47:19un sujet qu'elle porte
47:20au premier plan
47:20de ses revendications
47:22effectivement
47:22il y a des grosses différences
47:23programmatiques
47:24je pense que tout s'espère
47:25un seuil d'accès
47:26au second tour
47:27assez bas
47:28ce qui permettrait aussi
47:29l'émergence
47:30pourquoi pas
47:31d'une ou deux candidatures
47:32évidemment
47:32s'il y en a quatre
47:33ça ne marchera pas
47:34mais
47:35le problème
47:36c'est qu'elle a
47:36ces grosses différences
47:37programmatiques
47:37la gauche
47:38mais elle ne les confronte
47:39jamais vraiment
47:39et surtout
47:41ce qui fait l'union
47:42est toujours la même chose
47:44c'est contre
47:45le rassemblement national
47:47contre l'extrême droite
47:47et donc
47:48cette union
47:50je dirais
47:50ce réflexe
47:51de l'union de la gauche
47:52et à laquelle aspire
47:54dans une certaine mesure
47:55le peuple de gauche
47:56mais le problème
47:56c'est qu'aujourd'hui
47:57à qui parle la gauche
47:58qui sont les électeurs
47:59de la gauche
48:01et ça
48:01c'est pas du tout
48:02les mêmes non plus
48:03si on se penche
48:04sur le potentiel électoral
48:05d'un Raphaël Glucksmann
48:06par exemple
48:07on voit bien
48:07que c'est peu ou prou
48:09un électorat
48:09qui a été séduit
48:10par Macron
48:10en 2017
48:11quand on regarde
48:12le potentiel électoral
48:13au contraire
48:14de la France insoumise
48:15Jean-Luc Mélenchon
48:17a fait souvent
48:18des scores
48:18bien meilleurs
48:19que ceux
48:20qu'on lui prédisait
48:20justement
48:21parce qu'il a réussi
48:22à embrayer
48:23sur ce vote utile
48:24de la gauche
48:24avant le second tour
48:26ça ça a toujours
48:27à la fin
48:29je dirais
48:29en fin de parcours
48:30et il serait demain
48:31capable
48:32de pourquoi pas
48:34de changer totalement
48:35son discours
48:35entre les deux tours
48:36s'il arrivait à être
48:37le mieux placé
48:38des candidats
48:39des candidats
48:39de la gauche
48:40ce serait pas totalement
48:41impossible
48:41plein de choses
48:42peuvent arriver
48:43on est encore
48:43très très tôt
48:44et c'est pas
48:45en tout cas
48:46pour l'instant
48:47il y a un peu
48:47une prime à la radicalité
48:49qu'elle soit de gauche
48:49ou de droite
48:50et on voit
48:51à quel point
48:52effectivement
48:52le Rassemblement National
48:53a quand même
48:54ancré un peu
48:55son message
48:57de ce côté là
48:58et Jean-Luc Mélenchon
49:00a quand même
49:01ancré de l'autre côté
49:01et que pour tous les autres
49:03c'est beaucoup plus compliqué
49:04et que pour faire émerger
49:05un champion de gauche
49:07entre guillemets
49:08réformiste
49:08modéré
49:09socialdemocrate
49:10appelez-le comme vous voulez
49:11c'est un espace
49:14très contraint
49:15entre bloqué
49:16entre Mélenchon
49:17d'un côté
49:18et la myriade
49:19de candidats
49:20du bloc central
49:21c'est vrai que c'est difficile
49:23à la fois pour Glucksmann
49:24ou pour un Olivier Faure
49:25ou un autre
49:26du parti socialiste
49:27de tracer son chemin
49:28alors je sais bien
49:29qu'ils disent
49:29la force
49:30fera l'union
49:31et c'est pas l'union
49:32qui fait la force
49:33mais enfin à force
49:34de s'envoyer
49:34des slogans de ce genre
49:35ils sont vraiment
49:36un peu trop nombreux
49:37sur la ligne de départ
49:38allez avant de se quitter
49:39Aurélie
49:40c'est l'heure des cartes blanches
49:41et oui nos informés
49:42vont nous dire
49:42ce qui les a marqués
49:43choqués
49:44surpris
49:44dans le reste de l'actualité
49:46on commence avec vous
49:46Sylvie-Pierre Brossolette
49:47carte blanche
49:48à la Cour des comptes
49:49qui alerte sur l'état
49:50des finances publiques
49:51alors vous allez me dire
49:52que c'est la NAM alerte
49:53mais elle arrive
49:54juste à point
49:55et comme par hasard
49:56avant que le Premier ministre
49:58ne dévoile
49:59enfin
49:59ses grandes orientations
50:01d'économie le 15 juillet
50:03et ce que Pierre Moscovici
50:06a fait
50:07en sonnant l'alerte
50:08en disant
50:08nous allons avoir
50:09plus de 100 milliards
50:10à trouver d'ici 2029
50:12et
50:12plus on tarde
50:14plus ça sera élevé
50:15d'ailleurs si ça avait été
50:15il y a deux ans
50:16ça n'était que
50:17entre guillemets
50:1750 milliards
50:18donc il faut le faire
50:19maintenant
50:20et tout de suite
50:20donc il justifie
50:22le futur plan d'économie
50:24quel qu'il soit
50:24du Premier ministre
50:26en même temps
50:27il donne un avertissement
50:28à ses ex amis socialistes
50:30en disant
50:30écoutez
50:30il faudra laisser passer ça
50:32je veux dire
50:33si on fait tomber le gouvernement
50:34et qu'il n'y a pas de budget
50:35à la France
50:35ça va être encore pire
50:36la note va être encore plus salée
50:37et enfin je pense
50:38qu'il y a un petit
50:39troisième objectif
50:40c'est que Pierre Moscovici
50:41trace un petit peu
50:43son chemin personnel
50:44comme une voix de gauche
50:46qui compte
50:46et de sérieux
50:47dans le paysage
50:48on ne sait jamais
50:49dans quelque temps
50:50Bruno Cotteres
50:51votre carte blanche
50:53consacré à un podcast
50:54de France Culture
50:55sur ce qu'on appelle
50:56le revenge porn
50:57c'est à dire
50:57harcèlement en ligne
50:59dont sont victimes
51:01certaines jeunes filles
51:02de la part de leur ex
51:03qui va diffuser
51:04des photos intimes
51:05magnifique podcast
51:06en cinq épisodes
51:08d'une série
51:09qui est disponible
51:10depuis quelques jours
51:10sur France Culture
51:11qui a été écrite
51:13par Romain Weber
51:14qui est un auteur
51:16de documentaire
51:17de fiction
51:17il a beaucoup travaillé
51:18pour Radio France
51:19notamment
51:20appuyé sur une très
51:21solide enquête
51:22d'une journaliste
51:23Constance Villanova
51:24ils ont fait
51:25une très longue enquête
51:27de plusieurs mois
51:28avec beaucoup de témoignages
51:29effectivement
51:30de jeunes femmes
51:31ou de jeunes filles
51:32qui sont victimes
51:33au fond
51:34de ce qu'on appelle
51:35effectivement
51:35du revenge porn
51:36c'est à dire
51:37de la diffusion
51:37sur internet
51:38de photos intimes
51:39d'elles
51:40publiées sur des réseaux
51:42sociaux par leurs ex
51:43d'où le titre
51:44de cette série
51:44Affiche ton ex
51:46et qui raconte
51:47à la fois
51:47cet engrenage
51:48et cette mécanique
51:49qui conduit
51:50de très jeunes personnes
51:52à voir leur vie
51:53exposée
51:55et avec des conséquences
51:56très très dramatiques
51:58ça raconte aussi
51:58leur mobilisation
52:00comment elles s'organisent
52:03entre elles
52:03pour essayer au fond
52:04de traquer
52:05de neutraliser
52:06les sites
52:07qui diffusent
52:09leurs photos intimes
52:11et aussi
52:12toute la plateforme
52:13que le gouvernement
52:14que l'État a mis en place
52:15avec Pharos
52:16en particulier
52:18donc ça
52:18c'est très documenté
52:19la tonalité
52:21est très juste
52:22et ça touche
52:23un problème
52:23qui est un problème
52:25qui doit concerner
52:26au fond
52:26tous ceux qui réfléchissent
52:28à la question
52:28de la régulation
52:29de l'internet
52:30et notamment
52:31du rapport
52:31des plus jeunes générations
52:32aux réseaux sociaux
52:33podcast de France Culture
52:34donc sur l'application Radio France
52:36Aurore Mal
52:37Aurore Mal

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55:10
À suivre