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  • 04/07/2025
Vincent Jeanbrun, député LR du Val-de-Marne, invité de franceinfo le 4 juillet 2025

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Transcription
00:01France Infossoir, l'invité, Aurélie Herbemont.
00:06Bonsoir Vincent Jambrun.
00:07Bonsoir.
00:08Vous êtes député du Val-de-Marne, porte-parole du groupe droite républicaine à l'Assemblée.
00:13Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, s'est attiré les foudres de la Macronie
00:17avec la publication d'une tribune qui suggère de supprimer les subventions publiques aux énergies solaires et éoliennes.
00:24Vous aussi, vous êtes contre le financement public de ces énergies renouvelables ?
00:28Je ne suis pas contre le financement public des énergies renouvelables.
00:31Et je pense que la droite républicaine n'est absolument pas contre les énergies renouvelables.
00:35Ce qu'on dit simplement, c'est que...
00:36Contre le financement public du solaire et de l'éolien.
00:39Ce qu'on dit, c'est que tout en étant archi-convaincu qu'il faut défendre les accords de Paris,
00:44c'est-à-dire décarboner la consommation et la production énergétique de notre pays,
00:49eh bien il faut qu'on fasse attention à comment on va dépenser l'argent.
00:51Là, ce qui est proposé par le gouvernement, c'est de mettre 300 milliards d'euros d'investissement sur la table.
00:56C'est-à-dire le double de ce qu'on a mis ces dix dernières années.
00:58Et on le fait tel que ça nous est proposé, sans étude d'impact.
01:02C'est-à-dire sans demander à des scientifiques de nous faire un état des lieux de ce qui est déjà construit,
01:08de ce qui est déjà dans les tuyaux.
01:09Et si on a vraiment besoin d'augmenter l'effort sur le solaire,
01:12ou si par exemple, et c'est ce que propose Bruno Rotaillot,
01:15d'investir dans la rénovation de nos centrales électriques,
01:18parce qu'on a la chance d'avoir une énergie aujourd'hui décarbonée en France,
01:21qui est déjà la plus vertueuse d'Europe, grâce au nucléaire.
01:24Et donc, l'idée, ce n'est pas de dire qu'on ne veut plus du tout d'éoliennes ou de solaires.
01:28C'est de dire, est-ce qu'il faut tout financer dans une logique,
01:36sans se poser la question de dire,
01:37est-ce qu'il ne faudrait pas qu'une partie de cet argent aille sur la rénovation des centrales ?
01:40Est-ce qu'il ne faudrait pas qu'une partie de cet argent aille sur l'innovation et la recherche ?
01:44Par exemple, est-ce qu'on a été au bout de la puissance hydraulique,
01:46qui est la meilleure énergie qui soit pour produire de l'électricité ?
01:50Est-ce qu'on est au maximum de tous nos barrages ? Est-ce qu'on peut en faire d'autres ?
01:52Moi, je connais la Fédération Française des Moulins, par exemple.
01:55On est en train de démanteler des moulins à cause de réglementations européennes.
01:58Au contraire, donnant l'ordre de l'oxygène, ou plus exactement, le droit de puiser de l'eau.
02:02Vous l'auriez signé, cette tribune ?
02:04Non, je ne l'aurais probablement pas signé, parce que ce n'est pas tout à fait la façon dont j'aurais aimé exprimer les choses.
02:09Parce que vous êtes un proche de Michel Barnier, et Michel Barnier, lui, est un partisan du solaire.
02:13Pas des éoliennes, mais du solaire.
02:15Effectivement, je soutiens la vision qu'a Michel Barnier pour l'écologie, il en a fait beaucoup.
02:20Mais je pense que la droite, de manière générale, elle a fait énormément pour l'écologie.
02:24Parce qu'on ne se contente pas d'en parler et d'être dans l'anathème, dans ce qu'on appelle l'écologie punitive.
02:29On l'a fait concrètement.
02:31On l'a fait depuis que Chirac a dit, la maison brûlée, on regarde ailleurs.
02:34Michel Barnier a été un extraordinaire ministre de l'écologie, NKM en son temps.
02:38Nicolas Sarkozy avait lancé le grenelle de l'environnement.
02:40Et puis tous les collègues maires des régions, Valérie Pécresse et la région de France fait beaucoup sur l'environnement.
02:44Sauf que ces dernières semaines, on voit...
02:46On n'a pas de leçons à recevoir de ce point de vue-là.
02:47Mais là où je vous rejoins, c'est qu'il faut faire attention à le message qu'on envoie.
02:52Et notre message, ça doit être d'abord et avant tout, oui, pour les accords de Paris,
02:56oui, pour la décarbonation, oui, pour baisser la pollution atmosphérique.
02:59Moi, je suis élu en Ile-de-France, j'ai été maire de l'Aïl-Éros pendant 10 ans.
03:03La qualité de l'air, la qualité de l'eau, la qualité de ce qu'on mange, c'est fondamental.
03:07Et c'est de droite que de protéger nos concitoyens.
03:09Sauf que ces dernières semaines, la droite à l'Assemblée a voté contre les zones à faible émission,
03:13contre le zéro artificialisation nette des sols et aussi un moratoire sur l'éolien.
03:18Donc, ce n'est pas exactement des positions écologistes, ce que vous avez défendu ces dernières semaines.
03:23Il faut distinguer les deux premiers du moratoire sur l'éolien.
03:25Le moratoire sur l'éolien, au fond, il dit ce qu'on s'est dit tout à l'heure, c'est dire...
03:29Le moratoire, ça veut dire quoi ? Ça vient en mets sur pause.
03:31Et ce moratoire, il était connecté à l'idée de faire une étude d'impact par des scientifiques,
03:34ce que même l'Académie des sciences demande.
03:37Donc, tout ce qu'on avait fait à travers ce moratoire, c'est de dire,
03:39avant de déclencher et de vous donner un blanc-seing au gouvernement pour dépenser 300 milliards,
03:43rendez-vous compte de ce que c'est, est-ce qu'on peut avoir une étude scientifique
03:46qui nous démontre qu'il y a ce besoin-là aujourd'hui en France ou pas ?
03:50Ça, c'est une chose.
03:51Après, pour le reste, il y a un débat.
03:52Moi, je comprends quand on est en périphérie des grandes villes,
03:55les collègues qui me disent, et les citoyens d'ailleurs, qui nous interpellent en disant...
03:58À cause des zones à faible émission, où les voitures les plus polluantes
04:01ne pourraient pas rentrer dans les centres-villes.
04:04Moi, j'ai toujours dit, là, pour le coup, il faudrait un moratoire.
04:05C'est-à-dire, il fallait dire, la ZFE, c'est important.
04:07Et donc, ces dernières semaines, vous avez voté plus souvent avec le Rassemblement national
04:12qu'avec ceux qui sont supposés être vos alliés, les macronistes.
04:16C'est avec le Rassemblement national, finalement, que vous devriez chercher une alliance ?
04:19J'ai beaucoup entendu ça, mais ce n'est pas tout à fait vrai.
04:21En l'occurrence, à titre personnel, moi, je n'ai pas voté pour la suppression des ZFE,
04:25parce que je pense qu'encore une fois, il fallait un moratoire de l'accompagnement
04:29pour que les foyers changent de véhicule.
04:32Vous voyez, moi, je ne suis pas pour le punitif, je suis pour l'encouragement.
04:35On encourage ceux qui deviennent plus vertueux.
04:37Et effectivement, vous avez des personnes âgées qui disent, moi, je ne peux pas me déplacer sans ma voiture.
04:41Mais d'un autre côté, je suis tellement âgé que je ne peux pas avoir un crédit.
04:44et donc, changer mon véhicule.
04:46En fait, là, vous savez ce qu'on prépare.
04:47On prépare des électeurs trumpistes.
04:49On prépare des électeurs du Rassemblement national
04:51qui vont mettre la fin du mois avant la fin de la planète.
04:55Et donc, il va falloir qu'à un moment donné, on soit quand même encourageant.
04:59Et après, juste par rapport au Rassemblement national,
05:01sur le Rassemblement national, il n'est pas question de faire une alliance avec eux.
05:04Hors de question, ça a été tranché quand Éric Ciotti a fait le choix d'aller avec Marine Le Pen.
05:08Mais ce qui est sûr, c'est que, typiquement, on a fait ce moratoire
05:11pour remettre de la rationalité concernant les éoliennes.
05:14Qui n'est pas du tout gravée dans le marbre, puisqu'il y aura d'autres épisodes parlementaires.
05:17Mais surtout, si on me permettait de l'expliquer aux auditeurs en deux mots,
05:21il y avait ce moratoire, on a dit, mettez de la science,
05:24mettez-nous des explications, éclairez-nous,
05:26avant qu'on déclenchait 300 milliards.
05:28Mais à la fin, qu'est-ce qu'on a fait ?
05:29Cet amendement, il était dans un texte de loi.
05:31Et nous n'avons pas voté ce texte de loi.
05:33Pourquoi ?
05:33Vous ne l'avez pas voté à la fin, effectivement.
05:35Parce que le Rassemblement National y avait mis des amendements complètement fous.
05:38Qui étaient trop compliqués, sur lesquels on n'aura pas le temps de revenir maintenant.
05:40Non, mais c'est important de dire qu'on n'a pas voté avec le Rassemblement National,
05:43qui, d'ailleurs, sur le nucléaire, a passé son temps à changer d'avis.
05:47Vous parliez de trumpisme éventuellement.
05:50Quand vous entendez la ministre de la Transition écologique
05:52accuser la droite de populisme sur le sujet des éoliennes,
05:55parler de petites politiques absurdes et dangereuses,
05:57combien de temps ça peut tenir un gouvernement
05:59avec des personnalités aussi différentes
06:01qu'Agnès Pannier-Runacher et Bruno Retailleau ?
06:03Il faut poser la question au gouvernement et aux ministres.
06:06Mais ce qui est sûr, c'est qu'à mon avis,
06:08elle se trompe de combat.
06:08Parce qu'essayer de mettre sur un même plan
06:11d'égalité le Rassemblement National
06:13et la droite républicaine, c'est une erreur majeure.
06:16Je ne vais pas le redire,
06:17mais la droite a toujours porté un combat idéologique
06:20pour défendre l'écologie, une certaine vision de l'écologie.
06:23Donc, nous mettre dos à dos, c'est une erreur terrible.
06:26Vincent Jambrin, il y a un autre sujet
06:27de tension potentielle entre les macronistes et LR,
06:30c'est le budget. François Bayrou doit faire
06:32des annonces le 15 juillet.
06:34Votre président de groupe à l'Assemblée,
06:35Laurent Wauquiez, a menacé cette semaine
06:37de ne pas voter le budget s'il y a la moindre hausse d'impôts.
06:40Quel sens ça aurait d'être au gouvernement,
06:42les LR, si vous ne soutenez pas le budget ?
06:44Je pense qu'on est dans notre rôle,
06:47c'est-à-dire d'être le flotteur droit
06:48de ce gouvernement, c'est-à-dire faire entendre
06:50la voix de nos concitoyens qui sont
06:52extrêmement inquiets, notamment sur les questions
06:54de pouvoir d'achat, qui ne comprennent pas
06:56que dans le pays où on a déjà
06:57le plus grand taux de prélèvement,
07:00on est le champion du monde des impôts.
07:03Et là, on nous dit, on va encore
07:04aller faire la poche des Français.
07:05Pour l'instant, le gouvernement ne dit pas
07:07de hausse généralisée des impôts.
07:08Non, mais la présidente de l'Assemblée nationale,
07:10Madame Brune Pivet, a dit...
07:11Qu'il ne faut pas l'exclure.
07:12On ne peut pas exclure ça.
07:13Non, si, il faut absolument exclure.
07:15On arrête de faire les poches des Français.
07:17On arrête de faire les poches des Français.
07:19Et on privilégie ceux qui travaillent
07:20et ceux qui ont travaillé toute leur vie.
07:22C'est la position de la droite républicaine.
07:24On le dira haut et fort.
07:25C'est ce qu'a dit Laurent Wauquiez
07:26de manière très claire.
07:27Et on espère que M. François Bayrou
07:29va l'entendre.
07:30Et que la proposition du budget
07:32sera faite à la base d'économies.
07:34100% d'économies.
07:350% d'augmentation d'impôts.
07:37Mais juste sur le côté,
07:38on ne voterait pas le budget.
07:39C'est un peu une menace en carton,
07:41si vous me passez l'expression.
07:42Puisque ce budget,
07:42comme il n'y a pas de majorité à l'Assemblée,
07:44passera vraisemblablement par 49.3.
07:46Donc au final,
07:47personne ne le votera.
07:48Pas vous, ni même les macronistes.
07:50On verra bien.
07:50Ce qui est certain,
07:51c'est que la feuille de route
07:52que va se fixer le gouvernement,
07:54si elle comporte des impôts,
07:56des augmentations d'impôts,
07:57donc aller encore une fois
07:58faire la poche des Français
07:59qui bossent et qui sont méritants,
08:01eh bien, on affichera notre opposition
08:03de la manière la plus ferme qui soit.
08:05Et peut-être,
08:06qui compris la question
08:06de la participation au gouvernement
08:07se posera.
08:08La question de la participation au gouvernement
08:10se posera.
08:10Ce sera apposé en temps et en heure.
08:13Sincèrement.
08:14Jusqu'où on va aller ?
08:16Si augmenter les impôts
08:17était la solution,
08:18dans ce pays,
08:19tout irait bien.
08:20Il faut arrêter les bêtises.
08:21Sur le budget,
08:21effectivement,
08:22vous préconisez à droite
08:23zéro impôt
08:24et uniquement des dépenses.
08:25Vous misez notamment
08:26réduction des dépenses
08:28sur 5 milliards d'économies
08:29en réduisant le coût
08:30des agences
08:30et autres opérateurs de l'État.
08:325 milliards,
08:33c'est dans le projet DLR.
08:34Sauf qu'un rapport sénatorial
08:35estime qu'on ne peut faire
08:36que 540 millions d'euros
08:38dans ce domaine.
08:39Donc ça ne marche pas,
08:40vos calculs ?
08:40En fait,
08:41il y a une question
08:42de temporalité.
08:44C'est-à-dire qu'à très court terme,
08:45en prenant des décisions courageuses
08:46sur ces fameux organismes
08:47associés de l'État,
08:49qui sont une forme d'État
08:49dans l'État,
08:50il faut pour la plupart,
08:52il y a une économie
08:53à faire tout de suite,
08:54plusieurs centaines de millions,
08:56ce n'est pas rien,
08:56permettez-moi de le dire.
08:57Oui, mais quand on en estime
08:58qu'on va récupérer 5 milliards
08:59et que ce n'est que,
09:00entre guillemets,
09:01540 millions,
09:02ce n'est pas tout à fait pareil
09:03sur la copie finale.
09:04Non, mais je pense que
09:04c'est parce qu'on poserait
09:05des choix courageux maintenant
09:07qu'on arriverait à faire
09:09au total
09:09les 5 milliards d'économies
09:11sur le long terme.
09:12C'est normal,
09:13il y a une transition à opérer,
09:15on ne ferme pas tout
09:15du jour au lendemain.
09:16Beaucoup de compétences
09:17qui sont gérées par ces agences,
09:18il faut les maintenir.
09:19Mais la compétence,
09:20il faut la maintenir
09:21en le refusionnant
09:22avec le ministère
09:24ou le décentraliser
09:25en donnant aux régions.
09:26Par exemple,
09:26la région de France
09:27est prête à reprendre
09:27la politique de santé,
09:29par exemple, de l'ARS.
09:30Il y a plein de sujets
09:30de cette nature.
09:31L'agence régionale de santé.
09:31Exactement.
09:32Et en l'occurrence,
09:34ces économies,
09:372026 où seraient gelées
09:39les retraites,
09:40prestations sociales
09:41et le barème de l'impôt
09:42sur le revenu,
09:42ce serait acceptable
09:43pour vous pour le budget 2026 ?
09:44Il faut qu'on fasse attention
09:45avec ce mot année blanche
09:46parce qu'effectivement,
09:46j'ai l'impression
09:47qu'entre le gouvernement
09:48et la droite républicaine,
09:49on ne parle pas
09:49de la même année blanche.
09:51Nous, on est effectivement
09:52pour une année blanche
09:53sur la copie des ministères.
09:54En gros, chaque ministère
09:56a un budget équivalent
09:57à celui de 2025
09:59et avec une volonté
10:00qui est la nôtre,
10:00c'est même de leur dire
10:01que la France n'était pas
10:02moins bien gérée
10:03avant le Covid que maintenant,
10:04donc il faudrait même
10:04tendre vers des budgets
10:06qui ressemblent à ceux de 2019.
10:08Là, ce sera des vraies économies,
10:09il faudra être courageux.
10:09Mais sans toucher
10:10aux prestations sociales
10:11et au barème de l'impôt
10:12sur le revenu ?
10:12Mais exactement, sans toucher
10:12aux retraites
10:13et sans toucher
10:14au barème de l'impôt
10:14sur le revenu
10:15parce que sinon, c'est quoi ?
10:16Et on vient d'en parler,
10:17c'est des impôts déguisés.
10:18C'est ni plus ni moins
10:19des impôts déguisés.
10:20Et donc, on dit
10:20arrêtez de faire les poches
10:22de ceux qui travaillent actuellement
10:24ou de ceux qui ont travaillé
10:24toute leur vie.
10:25Vincent Jambrun,
10:26il y a quelques jours,
10:27vous avez fait des propositions
10:34de tout détailler
10:36mais j'aimerais faire un point
10:36sur une mesure.
10:37Vous évoquez un permis numérique
10:39car les réseaux sociaux
10:40ont joué un rôle
10:41de coordination dans les émeutes.
10:42Ça consisterait en quoi
10:43un permis numérique ?
10:45Contrairement aux idioties
10:46qu'a pu dire M. Bocoté
10:48sur une autre antenne
10:49expliquant que je voulais
10:50empêcher les gens
10:51d'accéder librement à Internet,
10:53ma proposition,
10:54elle est beaucoup plus pédagogique
10:55que ça.
10:55C'est qu'on a aujourd'hui
10:56dans nos écoles,
10:57on fait passer à nos enfants
10:58un permis piéton
10:59pour leur apprendre
10:59à traverser la rue.
11:01Ensuite, on leur fait passer
11:01un permis vélo.
11:03Et il y a un certain nombre
11:04de formations citoyennes
11:05qu'on fait à travers l'école.
11:07Donc il faut les former
11:08aussi au numérique ?
11:09C'était très, très, très, très tôt.
11:11Et ça, c'est très important
11:12parce qu'aujourd'hui,
11:12il y a des gamins
11:12qui sont en maternelle
11:13qui ont des écrans dans les mains
11:14une grande partie de leur journée
11:15à leur expliquer les risques
11:17des écrans.
11:18Et je pense qu'à l'entrée
11:19en maternelle,
11:20à l'entrée en école élémentaire,
11:21il faut qu'il y ait vraiment
11:22une formation.
11:23Et l'idée du permis numérique,
11:25c'est vraiment qu'ils valident
11:26cette formation,
11:27qu'ils aient démontré à la fin
11:28qu'ils en ont compris
11:29l'utilité et les usages.
11:31Parce qu'aujourd'hui,
11:32on a des enfants
11:32qui accèdent à de l'ultra-violence
11:34sur les réseaux sociaux
11:35et sur Internet,
11:37extrêmement jeunes.
11:38Et ensuite,
11:38c'est leur modèle.
11:39Et j'ajoute que sur les...
11:40Ce serait complémentaire
11:40ou une idée alternative
11:42à ce qu'Emmanuel Macron propose,
11:43c'est-à-dire d'interdire,
11:44lui, carrément,
11:45les réseaux sociaux
11:45au moins de 15 ans ?
11:47Je pense que la question,
11:48elle doit être posée.
11:48Là aussi,
11:49un peu comme sur la question écologique,
11:50il faut qu'on ait des experts
11:51qui nous éclairent là-dessus.
11:53Moi, ça ne me choquerait pas.
11:54Je pense qu'à un moment donné,
11:59plus jeune,
12:00il faut qu'on se pose la question.
12:02Mais à minima déjà,
12:04effectivement,
12:05moins de 13 ans,
12:07il faut interdire
12:07un certain nombre de réseaux sociaux.
12:09La question se pose aussi
12:10sur certains jeux vidéo
12:10qui sont devenus
12:11à la fois des réseaux sociaux
12:13en tant que tels
12:13et à minima,
12:14la pédagogie
12:15et le permis numérique.
12:16Merci Vincent Gendrin.
12:17Merci à vous.
12:18Aurélie Herbemont,
12:19l'invité politique de France Info,
12:20à réécouter sur franceinfo.fr.

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