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  • 06/07/2025

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00:00Générique
00:0020h, 21h, France Info, les informés, Victor Matet.
00:13Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue sur France Info, à la radio et à la télé, canal 16 de la TNT pour cette dernière émission des informés week-end.
00:22A la une ce soir, ce chiffre, près de 70 morts désormais au Texas en raison des inondations.
00:28Cette nouvelle catastrophe naturelle qui renforce les craintes des scientifiques face aux positions et mesures climato-sceptiques de Donald Trump.
00:36Nous verrons aussi en France, alors que des incendies touchent le sud du pays, comment l'écologie se trouve au cœur des divisions politiques.
00:42Ces derniers jours, bataille à distance notamment entre Bruno Retailleau et Gabriel Attal, l'ancien Premier ministre qui se lance un peu plus dans la course vers la présidentielle 2027.
00:51Un élan freiné par Emmanuel Macron qui lui pense à son avenir politique à long terme.
00:55Vous l'entendrez, on vous explique tout, les deux hommes étaient hier auprès des jeunes macronistes.
00:59En fin d'émission, les cartes blanches de nos informés, il sera notamment question du pape Léon XIV.
01:05Bonsoir Valérie Lecable.
01:06Bonsoir Victor Matet.
01:07Éditorialiste politique pour le site lejournal.info.
01:10Alban Micosi, bonsoir.
01:11Bonsoir Victor.
01:12Grand reporter à France Télévisions, ancien correspondant notamment à Romé et Moscou.
01:16Bonsoir Serge Faubert.
01:17Bonsoir Victor.
01:18directeur de la rédaction de Pure Politique.
01:22Les autorités s'attendent à un bilan encore plus lourd au Texas.
01:27Près de 70 morts pour le moment d'après le gouverneur adjoint de l'État américain
01:31qui fait donc face depuis deux jours à de gigantesques inondations.
01:35Une trentaine de jeunes filles y sont toujours recherchées.
01:38Elles faisaient partie d'un camp d'été chrétien situé tout proche d'une rivière.
01:41Il a été dévasté par les eaux.
01:43On a entendu depuis l'inquiétude des parents, interviewé par les médias américains.
01:49Aussi, c'est un témoignage France Info d'un habitant de Carville, la commune la plus touchée par la montée des eaux.
01:55Je remercie ma maison n'a pas été touchée.
01:58Mais je vais vous dire, celle de mon amie a été emportée par l'inondation.
02:02C'est celle qu'on voit à la télé.
02:08Sur les images, il ne reste plus que leurs escaliers.
02:11Il est toujours disparu.
02:13On ne le retrouve pas.
02:15Sa femme et son bébé d'un an aussi ont disparu.
02:21L'émotion et la détresse de cet habitant de Carville.
02:24Alban Micozy, le Texas, régulièrement au proie aux inondations.
02:27Mais celles-ci, elles sont particulièrement meurtrières.
02:30L'eau, il faut le dire, est montée extrêmement vite.
02:32Extrêmement vite.
02:32C'est ce qu'on appelle les flashs inondations.
02:34Les inondations extrêmement brutales, dues à des chutes d'eau qu'on a du mal à mesurer, nous, en France.
02:41Il est tombé, on dit 283 millimètres d'eau, ça veut dire 283 litres par mètre carré.
02:47C'est énorme.
02:48Les murs d'eau qui sont tombés sur cette région, qui est connus pour le fleuve Guadalupe.
02:53Il a déjà fait parler de lui.
02:55On a un peu oublié, mais en 1970, une crue du même niveau avait emporté un autobus.
03:00Il y avait eu 15 morts dans la même région.
03:04Donc, les habitants de la région savent se méfier de ce fleuve.
03:09Après, ça pose plein de questions dont on va parler.
03:12Mais clairement, on est face à un phénomène climatique majeur, comme les États-Unis en ont déjà connu.
03:18Il ne faut pas dire que ça n'arrivait jamais.
03:19entre dans la période qui va de juin à octobre.
03:22Et comme il y en aura beaucoup d'autres cette année, on le sait déjà,
03:25puisque les températures ayant été très importantes,
03:28les pluies, les chocs thermiques seront plus importants et les pluies seront plus abondantes.
03:32Cela va justement, Valérie Lecap, dans le sens de ce que répètent les scientifiques
03:35depuis de nombreuses années maintenant, les chercheurs sur le réchauffement climatique,
03:39qui d'aupent en quelque sorte ces catastrophes naturelles.
03:41Elles sont plus nombreuses et plus violentes.
03:43Non, mais Alban a tout à fait raison.
03:44C'est-à-dire que les États-Unis sont plus familiers que nous ne le sommes en Europe
03:48de ce type de catastrophe, parce qu'ils ont des climats beaucoup plus contrastés, en fait.
03:54Alors simplement, ce fleuve avait déjà débordé de cette façon-là.
03:58Mais là, il y a 8 mètres de hauteur d'eau en 45 minutes.
04:01Je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que ça veut dire.
04:04C'est absolument considérable.
04:05Alors de façon étonnante, il y avait quelques petites cabanes
04:08où il y avait des enfants, malheureusement, d'un samokimp qui étaient en vacances.
04:11Des enfants plutôt aisés, en plus, qui étaient à côté de cette rivière
04:15et qui ont été emportés par les flots.
04:17Mais ce qui est tout à fait étonnant, qu'il y en a du mal à comprendre vu d'ici,
04:22c'est que malgré ces catastrophes climatiques, absolument personne là-bas,
04:25en tout cas pas Donald Trump, ne veut réagir en faveur du climat.
04:29Et c'est complètement l'inverse.
04:31C'est-à-dire que pendant sa première mandature,
04:33il avait commencé à réduire les crédits pour empêcher le réchauffement climatique.
04:38Et depuis qu'il a été de nouveau au pouvoir,
04:41ça n'a cessé.
04:43Dans son fameux « Big Beautiful Bill » qu'il a réussi à faire passer,
04:48par exemple...
04:49Sa grande loi budgétaire dont on va parler.
04:50Voilà, qui est la grande loi budgétaire, qui est son grand succès
04:53et qu'il a réussi à faire passer,
04:55il a par exemple divisé par deux le budget de l'agence
04:59qui est spécialiste de l'environnement aux États-Unis.
05:02Donc vous avez à la fois des catastrophes extrêmement graves,
05:05une population extrêmement émue, évidemment,
05:07parce qu'aux États-Unis, c'est une chaîne d'info qui passe en boucle
05:10et donc il y a beaucoup, beaucoup d'émotions.
05:13Et un président qui est totalement inflexible,
05:15qui est sorti de l'accord de Paris sur le climat,
05:17qui coupe les crédits pour le climat.
05:20Et c'est une sorte de contradiction fondamentale.
05:23Images choquantes et terribles a réagi Donald Trump.
05:26Ces inondations au Texas qui se sont donc produites avant-hier,
05:29le 4 juillet, jour de la fête nationale américaine,
05:32au moment même où le président américain promulguait cette fameuse loi budgétaire
05:36jugée par lui-même comme grande et belle.
05:38Texte qui comprend de nombreuses mesures destinées à remettre en cause
05:41toutes les avancées effectuées par son prédécesseur Joe Biden
05:44en matière d'environnement.
05:46Le mot « détricotage » avait été récemment utilisé en France
05:49pour parler des reculs en matière d'écologie.
05:51On est au-delà du décricotage, Alban Mikosi, aux États-Unis.
05:55Clairement.
05:56Clairement, parce que Donald Trump ne croit pas au réchauffement climatique,
05:59ou du moins c'est ce qu'il affiche auprès de ses supporters,
06:02parce que que croit vraiment Donald Trump ?
06:04Enfin, on va rester prudent là-dessus.
06:06Et il a pris trois mesures tout à fait symboliques dans le paquet
06:09auquel il faisait allusion.
06:12La suppression des aides fédérales pour l'éolien et le solaire
06:14pour tout ce qui n'a pas été commencé au 4 juillet.
06:17Zéro aide, comme ça au moins c'est clair.
06:19La fin du crédit d'impôt de 7500 dollars pour l'achat de véhicules électriques,
06:24pareil, à fin septembre, alors que c'était prévu pour 2032.
06:27On notera au passage le petit coup à Elon Musk et à Tesla.
06:31Et troisièmement, des dispositifs au contraire avantageux
06:34pour l'utilisation du charbon dans la production industrielle,
06:38notamment la production de charbon, le pétrole et le gaz.
06:41Voilà, lui croit profondément à un retour à une Amérique fantasmée des années 50
06:46qui aurait été une période idéale.
06:48Et lui dit, dans les années 50, on ne se posait pas la question du climat.
06:51Et on se rappelle de son fameux slogan,
06:52« Drill, drill, drill, forêt, forêt, forêt ».
06:54On va continuer la discussion dans un instant,
06:5720h et 10 minutes, Stéphane Milhomme, pour le Filinfo.
06:59La disparition inquiétante d'un jeune touriste français de 18 ans en Iran.
07:05C'est une source diplomatique française qui le confirme à France Info.
07:08Ce jeune n'a pu donner de ses nouvelles à ses proches depuis le 16 juin
07:12et il lance un avis de recherche sur les réseaux sociaux.
07:15Cette disparition intervient alors que deux Français sont retenus prisonniers
07:19depuis plusieurs mois en Iran dans un contexte diplomatique tendu avec la France.
07:24Les Bouches-du-Rhône, le Var et maintenant l'Aude sont placés en vigilance rouge
07:27en raison du risque très élevé de feux de forêt demain.
07:30Plusieurs massifs forestiers resteront donc fermés.
07:33Incendie maîtrisé aujourd'hui dans l'Hérault,
07:36après avoir ravagé près de 400 hectares de végétation dans le massif de la Gardiole.
07:40L'incendie se poursuit en revanche dans l'Aude.
07:42Il a déjà dévoré près de 500 hectares.
07:45Les BRICS, le groupe des pays émergents, réclament.
07:48C'est le feu à Gaza et un retrait israélien de ce territoire palestinien.
07:52Déclaration commune après leur sommet à Rio de Janeiro
07:55et au moment où Israéliens et membres du Hamas sont appelés à discuter à Doha
07:59d'un accord, une trêve contre un échange prisonnier contre otage.
08:03Et puis la fermeture de la baignade de la Seine à Paris,
08:07ce n'est pas un coup dur, on est dans le milieu naturel.
08:11C'est le constat de l'adjoint au maire en charge des sports sur France Info.
08:14La municipalité, après seulement 24 heures, a fermé les trois sites aux baigneurs
08:18en raison des fortes pluies.
08:19L'élu espère que l'opération reprendra son cours dès mardi.
08:22France Info
08:2520h, 21h, les informés, Victor Matel.
08:32Les informés de ce dimanche soir avec Valérie Lecable, éditorialiste politique
08:37pour le site lejournal.info.
08:39Alban Mikosi, grand reporter à France Télévisions et Serge Faubert, de pure politique.
08:44Serge, on ne l'a pas encore entendu sur le sujet.
08:47On parlait, Valérie Lecable disait qu'il y avait ce paradoxe en quelque sorte
08:51entre la multiplication de ces catastrophes naturelles,
08:53notamment ces inondations au Texas,
08:56et l'inaction, voire le recul de la politique, de l'administration de Donald Trump
09:00sur tout ce qui est question écologique.
09:02Ce qui est frappant, et je vais emprunter la formule à un confrère d'un grand quotidien du soir
09:07qui l'a rappelé fort justement, c'est que finalement avec Donald Trump,
09:12la vérité scientifique redevient un enjeu politique.
09:16Et dans l'histoire du monde, il y a eu une période comme ça,
09:18c'était le stalinisme et je ne sais pas si on s'en souvient,
09:21l'affaire Lysenko, ce biologiste qui prétendait faire obéir la science
09:27à des vérités prolétariennes, voilà.
09:30Et donc la science devient tout à coup non plus une réalité objective,
09:34une vérité objective, mais une science alternative.
09:38Comme il y avait des vérités alternatives chez Donald Trump,
09:40maintenant il y a des sciences alternatives,
09:42c'est-à-dire que la science devient politique,
09:44et donc Donald Trump a décidé qu'il ne croyait pas.
09:49Avec quelque chose qui change quand même en 2025,
09:51c'est qu'on a plus de connaissances, qu'on a les réseaux sociaux,
09:53qu'on a tout cela, que la science a beaucoup avancé.
09:55Oui, et puis simplement, il y a une confirmation par les faits,
09:58donc on pourrait espérer qu'on pouvait être climato-sceptique
10:02il y a encore 20 ans, peut-être,
10:05mais enfin les faits aujourd'hui confirment tout ce qu'on annonçait.
10:09Or non, pas du tout, il y a cette persistance,
10:13vraiment c'est une volonté strictement politique,
10:17c'est un aveuglement politique,
10:18et c'est ça qui est le plus inquiétant.
10:20On pourrait dire, bon, il est mal informé, il se trompe,
10:22mais il va évoluer.
10:23Là, on sent une espèce de fanatisme militant
10:27dans le refus de la vérité scientifique,
10:29et donc on en arrive à la situation que l'on connaît aujourd'hui.
10:32Valérie Lecâble.
10:33C'est tout à fait exact, ça va jusqu'au fait
10:35qu'il a viré tous les scientifiques, en fait,
10:38qui travaillaient sur les recherches sur le réchauffement climatique,
10:42mais aussi sur les phénomènes météorologiques aux Etats-Unis.
10:45Et plus globalement, les fonctionnaires qui critiquaient
10:47sa propre politique environnementale.
10:49Oui, mais ce sont quand même des scientifiques, en fait,
10:51qui se sont retrouvés, qui étaient des sachants,
10:53qui se sont retrouvés sans emploi.
10:55D'ailleurs, je crois qu'on serait prêts à les accueillir
10:57dans d'autres pays, comme en France,
10:58on serait ravis de les avoir chez nous.
11:00Mais donc, il y a eu aussi des critiques aux Etats-Unis,
11:02parce qu'apparemment, ce qui s'est passé au Texas,
11:04personne n'a averti, n'a pu avertir,
11:08ce camp d'été, ce Samokimp,
11:10que ce phénomène allait intervenir.
11:13Alors qu'on sait que ce type de choses,
11:14quand il y a des pluies diluviennes qui s'abattent,
11:16on peut tout à fait les prévoir.
11:18Donc, ça va extrêmement loin.
11:20Enfin, c'est plus que du fanatisme,
11:22c'est de l'inconscience.
11:23Il y a une politique, une polémique, pardon,
11:25qui grimpe d'ailleurs, Alban Mikkovi,
11:27sur le fait, effectivement, qu'il y a eu des faillances
11:28à la fois des services météorologiques
11:30et des autorités locales.
11:31Oui, alors il faut comprendre que les Etats-Unis,
11:33ça ne fonctionne pas comme en France.
11:35En France, il y a un service national de la météo
11:37qui est en mesure de donner lui-même une alerte.
11:39Aux Etats-Unis, c'est un service fédéral,
11:41il n'a donc pas le droit de donner une alerte locale.
11:43Il peut, dans le meilleur des cas,
11:44prévenir les autorités locales,
11:46mais ce sont les autorités locales
11:47qui doivent donner l'avertissement.
11:50Alors, est-ce que l'avertissement est resté
11:52au niveau du service météo ?
11:53Est-ce qu'ils ont prévenu l'État du Texas ?
11:56Est-ce que l'État du Texas n'a pas fait la démarche
11:58de prévenir le summer camp ?
12:00Là, c'est autant de questions
12:01qui se posent réellement aujourd'hui.
12:02Mais ce qu'on peut dire avec certitude,
12:04c'est que les services météo américains
12:06se défendent en disant, nous, la goutte froide,
12:07on l'a vue, puisque c'est une goutte froide
12:10qui apparaît dans les cartes météo,
12:12on l'a vue et on l'a signalée.
12:15Après, ils disent quelque chose de très juste.
12:17Ils disent, mais c'est risqué pour nous aussi.
12:20Le Texas est un État très républicain.
12:23Si vous attirez l'attention du gouverneur
12:24en disant, oh là là, il faut tout fermer
12:25dans la région et qu'il ne pleut pas.
12:29À ce moment-là, vous êtes poursuivi
12:30pour, quelque sorte, avoir alerté
12:32à la panique sans raison.
12:34Donc, vous voyez, aux États-Unis,
12:35le schéma est très différent.
12:37En France, lorsque Météo France met une alerte rouge
12:39et puis finalement, il ne pleut pas,
12:40bon, on rigole un peu cinq minutes,
12:42mais c'est tout.
12:42Aux États-Unis, ils peuvent être poursuivis
12:44pour cela.
12:45Vous imaginez la difficulté ?
12:47Valérie Lecable.
12:48Oui, non, mais on arrive à des situations
12:50absolument rocanvolées.
12:52Si vous voulez, cette histoire climatique,
12:55je ne sais pas si c'est le moment
12:56de basculer sur ce qui se passe en France
12:58en ce moment, parce que
13:00c'est une partie du trumpisme, en fait.
13:03C'est-à-dire, le trumpisme
13:05a un certain nombre de caractéristiques,
13:07dont celle qui est donc la sécurité,
13:11l'immigration, les taxes, les douanes, etc.,
13:16et le fait d'être climato-sceptique
13:18et de ne pas croire au réchauffement climatique.
13:21Et si vous voulez, je fais un pont
13:23qui est peut-être un petit peu rapide
13:24ou hasardeux, mais avec ce qu'on vit
13:27en Europe et en France en particulier
13:29depuis quelques mois sur le climat,
13:31il y a de quoi s'inquiéter.
13:33Je veux dire, vous accumulez les choses.
13:35Il y a eu la reprise des travaux de la 69
13:38qui est accélérée par les parlementaires
13:40avant même d'attendre la décision de la justice.
13:42Vous avez les ZFE,
13:45les zones à faible émission, etc.,
13:47qui sont gommées à l'heure-même
13:50qu'on sait que ça met en danger
13:52la vie des gens.
13:53Il y a la loi Duplomb,
13:55je crois qu'elle repasse définitivement demain,
13:57me semble-t-il,
13:58qui réintroduit des pesticides dangereux.
14:01Et puis, il y a cette fameuse tribune
14:03de Bruno Retailleau qui a dit
14:06que finalement, le 100% nucléaire,
14:08c'était très bien
14:09et qu'il fallait aussi arrêter
14:10de subventionner les énergies renouvelables.
14:13Or, on sait très bien
14:14qu'avant 2038,
14:17il n'est absolument pas possible
14:18d'assurer la production
14:19à 100% nucléaire en France.
14:22Le parc nucléaire n'en a pas les moyens.
14:25Les rénovations qui sont en cours
14:27ou le PR pour la suite
14:28ne seront pas prêtes à temps.
14:30Donc, on a l'impression
14:32que la planète
14:34est gagnée
14:35par ce vent mauvais
14:36venu des Etats-Unis
14:37contre toute évidence
14:39et contre ce que les gens voient
14:41qui est en train de se passer.
14:42Vous avez évoqué
14:43Bruno Retailleau,
14:44le ministre de l'Intérieur.
14:45Gabriel Attal,
14:46l'ancien premier ministre,
14:47patron des députés Renaissance,
14:49lui a répondu hier
14:51Gabriel Attal
14:52au Cirque d'Hiver.
14:53On l'écoute.
14:53Au Parlement,
14:55le Rassemblement national
14:56et les Républicains
14:57votent ensemble
14:58pour tenter d'imposer
14:59à notre planète
15:00régression sur régression.
15:03J'assumerai de porter
15:04nos convictions
15:05et puisque les LR et le RN
15:07déclarent la guerre
15:08à l'écologie,
15:09je leur déclare
15:10que nous serons
15:11sur leur passage.
15:12Serge Weber,
15:13une réaction
15:14à ce que dit
15:14Gabriel Attal.
15:16Est-ce qu'il n'y a pas
15:16une sorte d'instrumentalisation
15:17entre guillemets
15:18de la cause écologique
15:20qu'on voit Gabriel Attal
15:22se s'ériger
15:24en défenseur
15:25aujourd'hui de l'écologie ?
15:26Ça n'a pas toujours été le cas.
15:27Oui, il y a Agnès Pannier-Runaché
15:29qui a été,
15:29pour le coup,
15:30assez exemplaire
15:31sur la déclaration
15:32de Bruno Retailleau
15:33puisqu'elle a deux reprises
15:34mardi dernier
15:35et puis vendredi,
15:37elle en a remis une louche.
15:38La ministre de la Transition écologique.
15:39En dénonçant un populisme,
15:41en dénonçant
15:42un clientélisme électoral
15:44à l'intention
15:44des électeurs
15:45du Rassemblement national.
15:46Donc, elle a été,
15:47elle a tapé très fort.
15:49Ce qui montre d'ailleurs
15:50que le socle commun
15:51n'a plus rien de commun.
15:53Ça a complètement volé en éclats.
15:55Chacun fait ce qui lui plaît
15:56maintenant dans le gouvernement.
15:57D'où le rappel
15:59à l'ordre
15:59d'Emmanuel Macron.
16:01Mais ce que l'on constate,
16:03c'est qu'il y a une constante,
16:04il y a un bloc
16:05qui s'est constitué
16:06entre LR
16:07et le Rassemblement national
16:08auquel s'est joint
16:10une fois
16:11la France insoumise
16:12sur les zones
16:14à faible émission
16:14avec cette idée
16:16c'est que l'écologie,
16:17ça ne devait pas emmerder
16:18les Français.
16:20Voilà, c'est ça.
16:20C'est l'émotive,
16:21c'est...
16:22La fameuse écologie punitive.
16:24Voilà, c'est l'écologie punitive
16:25mais c'est au-delà de ça.
16:27C'est en surfant
16:28sur une espèce
16:29de ras-le-bol général
16:30en disant
16:30ben oui, tout ça c'est bien beau
16:31mais c'est un truc
16:32pour les bobos fortunés.
16:33Et non,
16:34ce n'est pas un truc
16:34pour les bobos fortunés,
16:35c'est un truc pour tout le monde.
16:37Voilà,
16:37parce que le climat,
16:38c'est tout le monde.
16:39Quand il y a la canicule,
16:40c'est tout le monde.
16:41Ce n'est pas les bobos fortunés
16:42qui sont à l'abri ou pas.
16:44Voilà.
16:44Donc cette question-là,
16:45elle devient centrale aujourd'hui
16:47dans l'offre politique,
16:49dans le débat politique
16:50et en 2027,
16:51on espère
16:52que le débat
16:53portera aussi là-dessus
16:54parce qu'on ne peut pas
16:55constater chaque année...
16:56Grande absente de 2022,
16:58la question environnementale.
17:01Totalement absente.
17:01Je suis assez étonné
17:02quand je constate
17:03qu'on vient nous dire
17:04on a une canicule
17:05plutôt que l'année dernière
17:07cette année.
17:08Bon ben oui,
17:09puis on passe à autre chose.
17:10Non,
17:11ça devrait nous interroger
17:12sur l'urgence climatique
17:13parce que ça concerne
17:14tous les citoyens
17:15indépendamment
17:16de leur appartenance politique.
17:18Là,
17:18il n'y a pas de réaction.
17:19Alors,
17:20je termine juste là-dessus.
17:22C'est que,
17:23effectivement,
17:23Gabriel Attal
17:24se refait la cerise,
17:26si j'ose dire,
17:27sur cette question.
17:28Mais c'est une vraie question.
17:30C'est une vraie question
17:31et il faudrait espérer
17:32qu'il y ait d'autres voix
17:33qui portent là-dessus.
17:35Juste en mots...
17:35C'était ma question justement
17:36sur sa stratégie.
17:37Est-ce qu'il ne profite pas
17:38justement de cette tribune
17:39de Bruno Retailleau
17:40pour lui taper dessus,
17:41entre guillemets ?
17:42Il en profite
17:42mais il y a quand même
17:43une réalité d'objectif.
17:44C'est une vraie conviction derrière.
17:45C'est ça la question.
17:45Dans le budget 2025,
17:47les crédits de l'écologie
17:49ont diminué
17:50de 14%.
17:52Donc,
17:53on ne peut plus financer
17:54la transition.
17:55Par exemple,
17:56avec les véhicules électriques,
17:57on dit,
17:57ah ben oui,
17:58les gens ne peuvent pas
17:58acheter des voitures électriques,
17:59mais ils ne peuvent pas
18:00acheter des voitures électriques
18:01parce qu'on a diminué
18:02les primes à l'achat
18:03de ces voitures électriques.
18:04Donc,
18:05on est obligé
18:05de supprimer
18:06les zones à faible émission.
18:07Voilà,
18:08tout s'enchaîne.
18:08Si on supprime effectivement
18:09les crédits à l'eau
18:11et à l'écologie,
18:12tout le château s'effondre.
18:13Valérie Lecâble
18:14et Albon Micozy,
18:15je vous donne la parole
18:16dans un instant,
18:16juste après le fil info
18:1720h et 21 minutes.
18:19Stéphane Milhomme.
18:21Et à Grenoble,
18:22le rabbin dont l'appartement
18:23a été détruit hier
18:24dans un incendie,
18:25porte plainte.
18:26C'est une information ici,
18:27Isère,
18:28ex France Bleu.
18:29Son appartement situé
18:30dans un immeuble
18:31du quartier Hoche
18:31en centre-ville
18:32a été ravagé par les flammes.
18:34Une dizaine de personnes
18:35blessées,
18:36dont 8 pompiers
18:37et 3 policiers municipaux.
18:38Toutes sont sorties
18:39de l'hôpital ce soir.
18:41On ignore à ce stade
18:42les causes du sinistre.
18:43Dans le Tarn,
18:44c'est la fin
18:45de la quatrième mobilisation
18:46contre la construction
18:47de l'autoroute.
18:48À 69,
18:49entre Castres et Toulouse,
18:50les centaines de participants
18:51quittent peu à peu
18:52le château de Scopon,
18:53épicentre de cette contestation.
18:55Les incidents ont éclaté
18:56hier après-midi.
18:58Avec plus d'une centaine
18:59de manifestants
19:00face aux forces de l'ordre,
19:01la préfecture avait interdit
19:03ce rassemblement.
19:05Il a été le plus rapide
19:05à Boulogne-sur-Mer.
19:06Mathieu Van Der Poel
19:07remporte la seconde étape
19:09du Tour de France.
19:10Il prend au passage
19:10le maillot jaune.
19:11Il devance Pogacar
19:13et Vingegaard.
19:14Et puis,
19:14l'enquête se poursuit
19:15dans le nord
19:16pour retrouver 11 vélos
19:17de l'équipe Cofidis.
19:19Il y en a pour plus
19:19de 100 000 euros
19:20de préjudice.
19:21L'équipe a découvert
19:22ce vol ce matin.
19:23Ce sont les techniciens
19:24qui ont trouvé
19:26que les vélos
19:27avaient été disparus.
19:29Et puis,
19:29l'île de Ré
19:30est la destination rêvée
19:31préférée des Français
19:32pour les vacances cet été.
19:34Le résultat d'un sondage
19:35Elab ici avec ce France Bleu
19:37et la tribune dimanche.
19:38Les personnes interrogées
19:39plébiscitent ensuite
19:40l'île d'Oléron
19:41avant Ajaccio
19:42et Bonifacio.
19:43Et nous parlions
19:53du recul
19:55de l'administration Trump
19:56en matière écologique
19:57ainsi de la situation
19:59dans la classe politique française.
20:00Alban Micosi,
20:02est-ce qu'il faut voir
20:03une Trumpisation
20:04en marche
20:05sur ces thèmes-là
20:06en France ?
20:07En tout cas,
20:07il y a une forme
20:08d'écologie de droite.
20:10L'écologie de droite,
20:11moi j'ai noté
20:11qu'elle était tout à la fois
20:12souverainiste
20:13et technophile.
20:15Technophile,
20:16c'est l'idée
20:17que la science
20:19va tout résoudre.
20:20Donc,
20:21chez Bruno Retailleau,
20:22mais dans le projet
20:23des Républicains,
20:23il est question,
20:24par exemple,
20:24de ces petits réacteurs
20:26nucléaires modulaires,
20:27des petites mini-centrales nucléaires.
20:30Sur le papier,
20:30c'est formidable.
20:31On n'en est pas encore là.
20:33Mais voilà
20:33l'une des idées.
20:34L'idée,
20:36en gros,
20:36c'est
20:37ne demandons pas
20:38aux citoyens
20:39des efforts.
20:40La science,
20:41la technologie
20:42y pourvoira.
20:43Et puis,
20:44ça permet,
20:45et c'est ce que je dis,
20:45mon deuxième point,
20:46c'est de dire
20:46que c'est assez souverainiste,
20:48assez nationaliste,
20:49parce que l'idée,
20:50c'est aussi
20:50de reprendre
20:52en main
20:52un destin énergétique
20:54indépendant
20:55de la France.
20:56C'est que le grand marché
20:57européen de l'énergie,
20:59c'est quand même
21:00quelque chose
21:00qui est un pisalet
21:01et que,
21:02vous savez,
21:03aujourd'hui,
21:03l'électricité
21:04est interconnectée.
21:06Ça,
21:06c'est quelque chose
21:07auquel ils tiennent
21:08moyennement
21:09et ça nous réduirait
21:10également nos dépendances
21:11envers le gaz russe
21:13ou algérien
21:13et aux technologies chinoises,
21:16par exemple,
21:16par rapport au solaire.
21:17Donc,
21:17vraiment,
21:18il y a une idée
21:18d'une écologie de droite.
21:20Moi,
21:20je crois comprendre.
21:22Elle est technophile
21:23et souverainiste.
21:24J'y retrouve
21:25l'idéologie
21:27d'un certain nombre
21:28de républicains
21:29assez magasins,
21:31dans le clan Trump
21:33qui estime
21:33que ce n'est pas la peine
21:34de demander des efforts
21:35aux gens,
21:36que la science
21:37y pourvoira.
21:37L'écologie de droite,
21:39Valérie Lecappe,
21:39vous écrivez sur le site
21:40lejournal.info
21:41qu'avec la radicalisation
21:43justement
21:43de certaines de ses positions,
21:45il y a quelque sorte
21:45un boulevard
21:46pour une certaine
21:47sociale-écologie
21:48aujourd'hui
21:48qui irait
21:49de Raphaël Glucksmann
21:50jusqu'à Gabriel Attal.
21:51Écoutez,
21:52si vous regardez
21:53les votes
21:54depuis le début
21:55de la législature
21:56en cours,
21:57vous vous apercevez
21:57que le Rassemblement
22:00national et les républicains
22:02ont voté
22:03ensemble
22:0470%
22:05des votes,
22:05c'est-à-dire
22:052010 votes
22:08sur 2800.
22:09Donc 70%,
22:10ça commence à faire
22:11quand même pas mal.
22:12Les sujets
22:13qui sont abordés
22:14sont les sujets
22:15de sécurité
22:16et d'immigration,
22:16comme je vous ai dit,
22:17mais maintenant,
22:18c'est très clair
22:18que sur l'énergie,
22:20il y a une convergence
22:20des luttes,
22:21si on peut dire
22:22pour eux,
22:23sur ce sujet-là.
22:24Parce qu'en fait,
22:26en France,
22:26on était en train
22:27d'avancer
22:28dans une politique
22:29qui était très pro-écologique
22:31et surtout énergie renouvelable
22:33qui est complètement combattue
22:35par ces deux formations politiques-là.
22:38Premièrement,
22:39au nom du pouvoir d'achat,
22:40c'est vrai que l'électricité
22:41en France est chère,
22:42mais pour moi,
22:43c'est pour d'autres raisons.
22:44C'est en raison,
22:44effectivement,
22:45de ce qu'on a accordé
22:46aux Allemands
22:47au moment des négociations
22:48des prix du temps
22:49de Nicolas Sarkozy
22:50et qu'il faudrait arriver
22:51à renégocier,
22:52en fait.
22:52Et du coup,
22:54ça extrémise la droite
22:57qui n'est plus très commune,
22:59qui est de plus en plus serène
23:00et de moins en moins
23:01un socle commun.
23:02Et effectivement,
23:03le fait que ça pousse
23:05l'air vers la droite
23:05comme ça,
23:06ça élargit le champ
23:08des pro-écologistes,
23:11vraiment,
23:11parce qu'en fait,
23:12vous dites une écologie
23:13de droite scientifique,
23:14mais Donald Trump,
23:16il vire tous les scientifiques
23:17en même temps.
23:17Donc c'est assez compliqué.
23:19Je n'ai pas dit scientifique.
23:20Tu voulais c'est un peu ?
23:22Avec des innovations scientifiques
23:23et zéro,
23:24mais zauf qu'il les a tous virés.
23:26Et donc,
23:27ça ouvre le champ,
23:29effectivement,
23:30de cette mouvance.
23:31Et c'est là où Gabriel Attal,
23:32moi, je ne trouve pas
23:34qu'il récupère.
23:35Je trouve qu'il est dans son rôle
23:37parce qu'Emmanuel Macron
23:38a toujours défendu l'écologie,
23:40quand même,
23:40même si ces derniers temps,
23:42ils ont lâché
23:42en raison de cette législature
23:44que nous vivons,
23:45dans laquelle les majorités
23:46deviennent complètement absurdes.
23:49Ce second quinquennat serait
23:50écologique
23:51ou ne serait pas,
23:52avait-il dit ?
23:53C'est ce qu'il avait dit
23:53en 2016
23:54pendant sa campagne.
23:56Voilà.
23:56Donc,
23:57comme ce champ-là
23:58n'est plus tenu
24:00par la droite
24:01qui est,
24:02pour moi,
24:03un trompisme à la française,
24:04quand même,
24:05quand on regarde objectivement
24:06les solutions proposées,
24:08ça élargit le champ,
24:09effectivement.
24:09Serge Faubert,
24:10sur cette écologie de droite
24:12qui pose aussi la question,
24:13effectivement,
24:14de comment l'écologie,
24:15on va dire,
24:15plus traditionnellement,
24:16de gauche trouve aujourd'hui
24:17sa place.
24:19Alors,
24:19il y a deux choses à voir.
24:21Il y a des aspects
24:22qui sont mis en avant,
24:24qui est la ségrégation sociale,
24:26par exemple,
24:26qu'auraient pu introduire
24:28les ZFE.
24:29Et ça parle aux gens,
24:30c'est-à-dire de dire,
24:30moi,
24:31avec ma vieille poubelle
24:32qui me sert à aller travailler,
24:34voilà,
24:34que je ne pourrais pas traverser Paris
24:35parce que les emplois
24:37sont à l'ouest
24:38et les logements
24:40sont à l'est.
24:40Bon.
24:41Et c'est vécu
24:42comme une injustice
24:43à juste titre.
24:44Alors,
24:45le problème,
24:45c'est qu'on ne peut pas faire
24:46de l'écologie,
24:47je dirais,
24:49uniquement en n'envisageant
24:51que les conséquences écologiques.
24:54Il y a les conséquences sociales
24:55à prendre en compte.
24:56C'est-à-dire qu'on ne peut pas faire
24:57de transition écologique
24:58sans se poser la question
25:00de savoir comment ceux
25:01qui doivent faire cette transition,
25:04c'est-à-dire changer de voiture,
25:05mais aussi rénover,
25:06par exemple,
25:07l'isolation thermique
25:08de leur logement,
25:09vont pouvoir financer
25:10cette transition.
25:11c'est le rôle de l'État,
25:12c'est le rôle
25:13de la planification de l'État.
25:15Et ça,
25:15c'est un pensé,
25:16il est omniprésent.
25:18C'est-à-dire qu'à chaque fois,
25:19il y a plein de bonnes mesures
25:20qui sont mises en avant,
25:21mais on ne se pose pas
25:22la question de savoir
25:22comment celui qui gagne
25:25un peu plus que le SMIC
25:25va pouvoir changer de voiture,
25:27comment il va pouvoir
25:28faire appel à un ma prime rénov'
25:29qui est suspendu.
25:31On nous a inventé
25:32le fait qu'en isolant
25:33les logements,
25:34on était à l'abri
25:34de la canicule.
25:35Quelques semaines
25:35et qui revient.
25:36Et puis on a terminé
25:37avec les fassures thermiques.
25:38Et puis on a totalement
25:39détricoté le truc.
25:40Ça doit revenir en septembre,
25:41mais on n'est pas certain.
25:43Donc l'écologie,
25:44c'est aussi une approche sociale
25:45qui manque.
25:47Et j'attends de voir
25:48quel candidat à la présidentielle
25:51sera manié les deux.
25:53Et puis il y a autre chose aussi.
25:56C'est qu'il va y avoir
25:57le débat sur la programmation
25:59pluriannuelle de l'énergie.
26:01Alors là,
26:02c'est un poil technique,
26:03mais vous allez voir tout de suite
26:04où je veux en venir.
26:06C'est sur ce débat
26:07que le Rassemblement national
26:10envisage ou pas
26:11de déposer
26:12une motion de censure
26:14et de la voter.
26:15Bon.
26:15La programmation pluriannuelle
26:17de l'énergie,
26:17ça veut dire quoi ?
26:18Ça veut dire que sur les cinq ans,
26:19on définit ce qu'on appelle
26:20le mix énergétique.
26:22La part des énergies renouvelables
26:23et puis la part du nucléaire.
26:25Ce qui est prévu aujourd'hui,
26:26ça vient d'une proposition du Sénat,
26:28c'est qu'on fait une croix
26:30sur le renouvelable.
26:31Salut, au revoir.
26:32Et on met tout
26:33sur le nucléaire.
26:34En Paris,
26:35il faut savoir quand même
26:36que notre parc nucléaire,
26:38il est limité
26:39et que le fameux EPR
26:40qui doit assurer
26:42des lendemains
26:43qui chantent sur le nucléaire,
26:44ça ne marche toujours pas.
26:45C'est un gouffre financier,
26:47ça ne marche toujours pas.
26:49Bon.
26:49La PPE,
26:50le gouvernement s'est dit
26:51« Ouh là là,
26:52ça va être très compliqué
26:53à l'Assemblée nationale,
26:54on va faire ça par décret. »
26:56Voilà,
26:56on va faire un décret
26:57et le Rassemblement national a dit
26:59« Si vous faites un décret,
27:00c'est la motion de censure. »
27:01Et le problème,
27:03c'est que le gouvernement dit
27:03« Oui, mais on ne peut pas attendre
27:05parce qu'on est déjà en retard.
27:06Alors, si on fait un débat
27:07à l'Assemblée,
27:08vous comprenez,
27:08on va arriver en octobre
27:09et puis ça va traîner encore. »
27:10Avec l'embouteillage déjà,
27:11l'agenda administratif.
27:13On n'y arrivera pas.
27:13Donc, faisons un décret,
27:14c'est plus simple
27:15et évitons les discussions
27:17qui fâchent.
27:17Or, ça va être
27:18une discussion centrale
27:19où la question
27:20de l'avenir écologique
27:21de la France
27:22dans les cinq prochaines années
27:23va être posée.
27:24Et on aura bien sûr
27:25l'occasion d'en reparler.
27:26Et restez bien avec nous
27:27la seconde partie
27:27des Informés.
27:28Dans un instant,
27:29il est 20h30
27:30sur France Info.
27:37Et l'info,
27:38c'est avec Stéphane Milhomme.
27:39Et on est sans nouvelles
27:40depuis quelques jours
27:41d'un jeune touriste français
27:42de 18 ans en Iran.
27:44Le ministère français
27:45des Affaires étrangères
27:46parle d'une disparition inquiétante.
27:48Ce jeune n'a pu donner
27:49de nouvelles à ses proches
27:51depuis le 16 juin.
27:52Et la famille lance
27:53un avis de recherche
27:54sur les réseaux sociaux.
27:55Cette disparition intervient
27:57alors que deux Français
27:58sont retenus prisonniers
27:59depuis plusieurs mois
28:00maintenant en Iran
28:00dans un contexte diplomatique
28:02tendu entre Français
28:04et Iraniens.
28:05Une accalmie
28:06dans le sud de la France
28:07sur le front des incendies.
28:09Incendies maîtrisés
28:10ce soir dans l'Aude
28:11selon la préfecture.
28:12En deux jours,
28:13il a détruit 430 hectares
28:14de végétation
28:15après un feu de voiture
28:16sur l'autoroute.
28:18Incendies maîtrisés
28:19dès ce matin
28:19dans le département
28:20voisin de l'Airault
28:21dans le massif
28:22de la Gardiole.
28:23Cette fois,
28:23ce sont 400 hectares
28:24qui ont été détruits.
28:26Une centaine de pompiers
28:27assurent toujours
28:28une surveillance.
28:29Les deux départements
28:30de Corse
28:31sortiront demain matin
28:32de la vigilance
28:33orange canicule.
28:34Ce sont les deux derniers
28:34en Méditerranée.
28:35Initialement,
28:36la Haute-Corse
28:36devait rester en vigilance
28:38orange canicule
28:38toute la journée de lundi.
28:40Météo-France
28:41attend la nuit prochaine
28:42les températures chaudes
28:43jusqu'à 26 degrés
28:44sur le littoral Corse.
28:46Au Texas,
28:47le bilan grimpe
28:47maintenant à 70 morts
28:49et de nombreux enfants
28:49parmi les victimes
28:50après trois jours
28:51de recherche
28:52pour retrouver
28:52ces personnes disparues
28:54dans des inondations.
28:55Mais ce bilan
28:56reste provisoire.
28:57Il y a encore
28:57une dizaine de jeunes
28:58portés disparus,
28:59également un moniteur
29:00après des pluies diluviennes.
29:03Et puis,
29:03Lando Norris
29:04remporte le Grand Prix
29:05de Formule 1
29:05de Grande-Bretagne.
29:07Il reste leader,
29:08le Britannique
29:08devant son coéquipier
29:09McLaren,
29:10Oscar Piastri.
29:11Nos informés,
29:22ce soir Valérie Lecable
29:23éditorialiste politique
29:24pour le site
29:25lejournal.fou
29:26Alban Mikosi
29:27grand reporter
29:27à France Télévisions
29:28et Serge Faubert
29:29directeur de la rédaction
29:30de Pure Politique.
29:32Nous entendions
29:33tout à l'heure
29:33Gabriel Attal,
29:35l'ancien Premier ministre
29:35qui se trouvait hier
29:36au Cirque d'Hiver
29:37dans le centre de Paris
29:39pour les 10 ans
29:40du mouvement
29:40des jeunes avec Macron
29:41qui pour l'occasion
29:42a changé de nom
29:43et devient
29:44Les jeunes en marche.
29:45Le président de la République
29:46est aussi venu,
29:47ce n'était pas attendu.
29:49Emmanuel Macron
29:49qui a délivré
29:50deux messages principaux
29:51après l'annonce
29:52par Gabriel Attal
29:53d'une probable candidature
29:55le concernant en 2027.
29:56Emmanuel Macron
29:57a appelé son camp
29:58à ne pas se disperser
29:59avant de parler
30:00de son propre avenir
30:01et écouter ces deux extraits
30:02que nous avons rassemblés.
30:04Est-ce que je vous le dis,
30:06si dans les deux ans
30:07qui viennent,
30:08on passe notre temps
30:09à parler de 2027,
30:10à ne rien faire,
30:12à être dans les calculs,
30:13à être dans les divisions,
30:16ce ne sera aucun d'entre nous
30:17dans deux ans.
30:18Alors agissons,
30:19restons unis,
30:20mais j'ai aussi besoin de vous
30:22pour dans deux ans,
30:23pour dans cinq ans,
30:25pour dans dix ans.
30:26Valérie Lecâble,
30:28une envolée qui rappelle
30:29un peu 2017
30:29et le fameux
30:30« parce que c'est notre projet ».
30:32On a senti de l'engouement
30:33hier chez le président
30:34de la République.
30:34Il faut savoir
30:35que les jeunes avec Macron
30:36ont été très importants
30:38dans sa campagne de 2017.
30:40Ils ont toujours été
30:41très nombreux.
30:42En politique,
30:43ce n'est pas toujours facile
30:43de réunir énormément de jeunes.
30:45Et c'est vrai
30:46que les jeunes avec Macron
30:47ont été une force
30:48de dynamisation
30:49de la politique
30:50d'Emmanuel Macron.
30:51Donc on sent que là,
30:53il était content
30:54de retrouver
30:55cette espèce d'ambiance
30:56des débuts,
30:58de ses débuts
30:59en 2016-2017.
31:00D'ailleurs...
31:01Lui qui dit
31:01« je ne viens jamais
31:02normalement au meeting politique ».
31:03En gros,
31:03j'ai fait une exception
31:04pour les remercier.
31:05Non, mais c'est aussi
31:06pour les remercier
31:07de leur fidélité,
31:08je pense.
31:08Et d'ailleurs,
31:09ils se sont appelés
31:10les jeunes en marche
31:11alors que le deuxième nom
31:13qui leur a été proposé,
31:14c'était les progressistes,
31:15les jeunes progressistes.
31:16Et ils n'ont voté
31:17qu'à 30%,
31:18ils ont préféré
31:18les jeunes en marche.
31:19Donc on voit bien
31:20que c'est un public
31:21qui est resté fidèle.
31:21Ils sont gardés initials
31:22à l'EM aussi.
31:23Voilà,
31:23qui est resté fidèle.
31:24Ils sont passés
31:25de JAM à JAM.
31:26C'est-à-dire
31:27de « avec Macron »
31:28à « en marche ».
31:29Et c'est un public
31:30qui est resté fidèle
31:31et donc Emmanuel Macron,
31:33qui ne vit pas toujours
31:33des moments
31:34extrêmement faciles,
31:36a certainement été
31:37très heureux
31:37d'aller les voir hier.
31:39Bon, Serge Flaubert,
31:40il n'est pas venu
31:40juste pour voir
31:41les jeunes avec Macron.
31:42Hier,
31:42le président de la République,
31:44on a entendu
31:45cette phrase en disant
31:46« il faut rester unis ».
31:47Alors on pense forcément
31:48à Gabriel Attal
31:49qui venait de dire
31:49qu'il proposait un chemin
31:51pour 2027.
31:52Il a torpillé complètement.
31:53Voilà,
31:53il a torpillé sa candidature.
31:54Sa déclaration.
31:55Il n'était pas encore
31:56complètement officielle,
31:57mais presque.
31:57Il y a bien sûr
31:58Édouard Philippe
31:59qui est le seul candidat
32:00officiellement déclaré
32:01pour l'instant.
32:02On pense à Gérald Darmanin,
32:03Bruno Retailleau,
32:04enfin il y en a plein d'autres.
32:05Mais quelle autorité
32:06il a Emmanuel Macron
32:06sur eux aujourd'hui ?
32:09Enfin,
32:11il est...
32:13On vit quelque chose
32:14qui s'appelle
32:14le crépuscule du macronisme.
32:16On a bien compris
32:17que cette idée
32:18qu'il animait au départ
32:20aujourd'hui
32:20est totalement démentie
32:22par les faits.
32:23On a
32:23la reconstitution
32:25de cet antagonisme
32:28gauche-droite
32:29avec en plus
32:30une espèce d'osmose
32:31entre une partie
32:32de la droite
32:33et puis l'extrême droite.
32:34Donc finalement,
32:35on revient
32:36à la situation
32:37qui régnait auparavant
32:38et le bloc centriste,
32:40le périmètre du bloc centriste,
32:41on ne sait plus
32:42très bien où c'est.
32:43Et quand il dit
32:44dans deux ans,
32:45bon,
32:46pour l'instant,
32:46on cherche le candidat.
32:48Mais en revanche,
32:49je pense qu'il est
32:50très sincèrement
32:51en train de se dire
32:52mais finalement,
32:53je pourrais revenir...
32:54Alors moi,
32:55j'ai fait mes petits comptes.
32:55Il a 47 ans aujourd'hui.
32:57Donc s'il revient
32:58en 2032,
32:59il aura 54 ans.
33:01Il sera encore très jeune
33:02pour un président
33:02de la République.
33:03S'il revient en 2037,
33:05il aura 59 ans.
33:07Et s'il revient
33:08en 2042,
33:09il aura 64 ans.
33:11Il n'a pas dit
33:11dans 15 ans.
33:13Pour ceux qui pourraient
33:14gagner comme vous,
33:15Victor,
33:16souvenez-vous quand même
33:17que Chirac a été élu,
33:18il avait 70 ans
33:19et Mitterrand,
33:20quand il a été élu
33:20pour la première fois président,
33:22il avait 65 ans.
33:23Ça veut dire
33:24qu'il peut encore
33:25tenter à trois reprises
33:26sa chance à la présidentielle.
33:28Donc on n'en a pas fini
33:29avec Emmanuel Macron.
33:30Vous mettez sur la table
33:31la question de l'âge
33:33qui n'en est effectivement
33:34pas vraiment une.
33:35Il y a une autre question
33:35par contre
33:36que se pose Mathilde Panot,
33:37la chef de file
33:38des députés
33:39de la France Insoumise.
33:40On va l'écouter.
33:42Je pense qu'il ne comprend pas
33:43à quel point
33:44il est détesté dans le pays.
33:45Il ne comprend pas
33:45que la jeunesse de ce pays
33:47est massivement antiraciste,
33:48massivement anticapitaliste,
33:50a soif de justice sociale,
33:51est massivement féministe
33:52et est consciente
33:53des enjeux écologiques.
33:54Emmanuel Macron
33:55est aujourd'hui
33:56un président
33:56qui appartient au passé
33:58et dont nous avons hâte
33:58de tourner la page.
34:00Bon, ça c'est pour l'avis
34:01de la France Insoumise.
34:03Valérie Lecable,
34:04il y a effectivement
34:05cette question de l'âge,
34:06on l'a dit,
34:07pour Emmanuel Macron,
34:08mais il y a la question
34:09de sa popularité.
34:10Est-ce que les Français
34:11seraient prêts
34:11à leur réélire
34:13dans...
34:14Non, mais Mathilde Panot
34:15est comme d'habitude
34:16extrêmement excessive
34:17et quasiment parfois insultante,
34:20mais donc il ne faut pas
34:22prendre pour argent comptant
34:24ce qu'elle vient de dire,
34:25ce qui est tout à fait exact.
34:25C'est un code de popularité
34:26et cela dit base
34:27dans tous les sondages
34:28à Emmanuel Macron.
34:30Sur sa popularité
34:31en tous les cas,
34:31plus que sur les propos
34:32de Mathilde Panot.
34:32Je pense que dans la vie
34:33d'Emmanuel Macron,
34:34il y a la vie avant la dissolution
34:35et la vie après la dissolution.
34:37C'est-à-dire que la vie
34:38d'Emmanuel Macron
34:39avant la dissolution...
34:40On rappelle parce qu'on ne l'a pas dit
34:41que tout ça part aussi du fait
34:42qu'il ne peut pas se présenter
34:43pour un troisième mandat,
34:44bien sûr, en 2027 consécutif.
34:46Pour être candidat.
34:47Avant la dissolution...
34:49Non, en fait,
34:49il n'a pas fait de campagne
34:50en 2022.
34:51Voilà, il y a eu le début
34:52de la guerre,
34:54il était embarqué
34:56sur d'autres sujets
34:56complètement internationaux,
34:58il n'a pas fait
34:59de véritable campagne politique,
35:00il s'est dit
35:01qu'il allait être élu
35:02haut la main
35:03parce qu'il aurait en face
35:04de lui Marine Le Pen
35:05et il n'a pas donné
35:07de vision
35:08sur son second quinquennat.
35:12Donc ça manquait considérablement.
35:13Et depuis 2022,
35:15il n'a pas de majorité
35:16à l'Assemblée nationale.
35:18Donc il n'y a rien
35:18qui passe.
35:19Il n'arrive pas à avancer.
35:21Il change de Premier ministre
35:23tous les quatre matins.
35:24Il n'inscrit rien
35:25en perspective.
35:27Et donc,
35:29le fait
35:29qu'il ait dissous
35:30l'Assemblée
35:31il y a un an,
35:32ça a résulté
35:34d'un certain nombre
35:35de facteurs.
35:36Un,
35:36le Rassemblement national
35:37était très haut.
35:39Deux,
35:39il voyait venir
35:40la crise économique
35:41et la crise budgétaire
35:42à laquelle on est confronté
35:43aujourd'hui.
35:44Il n'a pas voulu
35:45la gérer directement
35:46de cette façon-là.
35:48Et trois,
35:48il s'est dit
35:49avec un tout petit peu
35:50de chance,
35:50je vais pouvoir essayer
35:51de reprendre la main,
35:52de faire une campagne,
35:53etc.
35:54Rien de tout ça
35:55ne s'est passé.
35:56Donc,
35:56il est tout à fait
35:58impopulaire,
35:59mais moins impopulaire
36:00que son Premier ministre
36:00quand même aujourd'hui.
36:02Donc,
36:02ça lui laisse
36:02un tout petit peu plus
36:05que lui.
36:07Et effectivement,
36:08la vie n'est pas simple
36:09pour lui.
36:10Et surtout,
36:10il trépigne.
36:11Il trépigne
36:12parce qu'il lui reste
36:13deux ans,
36:14qu'il n'a pas de perspective,
36:15qu'il ne sait plus
36:15qu'est-ce qui va se passer,
36:17qu'il a du mal
36:18avec François Béroud.
36:20Il ne s'entend pas
36:20très bien avec lui.
36:21Ça commence à l'énerver
36:22singulièrement.
36:22Il ne s'entendait pas mieux
36:25avec Gabriel Attal.
36:26Et il a du mal
36:27à s'entendre
36:27avec ses Premiers ministres
36:28d'une façon générale.
36:30Et donc,
36:31les deux années à venir
36:32ne sont pas réjouissantes.
36:33Je suis très impressionné
36:35par vos calculs
36:35et analyses à tous les deux.
36:37Évidemment,
36:37je serais bien incapable
36:38de vous dire
36:39ce qu'Emmanuel Macron fera
36:40dans 5 ans ou dans 10 ans.
36:41Je ne suis même pas sûr
36:41qu'il le sache lui-même.
36:43Mais je pose une question.
36:45Est-ce qu'il sera en position
36:46de se présenter ?
36:47Ce qui veut dire au passage
36:48que son successeur
36:50devient une personnalité secondaire.
36:51parce que ça veut dire
36:53en gros qu'il passe
36:54le témoin à quelqu'un
36:55pour 5 ans
36:55parce qu'il ne veut pas
36:56se présenter.
36:57Mais à la fin,
36:57il revient.
36:58Il y a eu un exemple de ça.
37:00C'est Vladimir Poutine
37:00qui nomme
37:01Dimitri Medvedev,
37:03personnage qui était secondaire,
37:04et qui reprend
37:05le pouvoir derrière.
37:06Donc, ça veut dire
37:07dire à Édouard Philippe,
37:08à Gabriel Attal
37:09ou à Gérard Darmanin
37:11ou à qui que ce soit.
37:12Bon, toi,
37:12tu es là pour 5 ans,
37:13tu es une personnalité secondaire.
37:15Est-ce qu'ils l'accepteront ?
37:16Ça, c'est un autre problème.
37:18Ou alors,
37:19ça veut dire jouer
37:20la défaite de son propre camp,
37:22c'est-à-dire une victoire
37:23du RN ou de LFI
37:25pour pouvoir revenir
37:26comme homme providentiel
37:27en disant
37:27« Avec moi, c'était mieux ».
37:29Est-ce qu'on est complètement
37:30dans la comparaison
37:30avec la dictature russe ?
37:32Je ne sais pas, Serge Caubert.
37:33Je pense que...
37:35Toute comparaison n'est pas raisonnable.
37:37Toute comparaison, oui, effectivement.
37:38Mais ce que je veux dire par là,
37:39c'est que clairement,
37:40ça veut dire
37:40donner à celui qui succède
37:42pendant le temps réduit
37:43un rôle secondaire,
37:45en réalité.
37:45Non, je pense qu'il fait le pari,
37:47comme beaucoup aujourd'hui
37:49au sein du Bloc central,
37:50que la victoire
37:52du RN est inéluctable
37:54et qu'il y aura un président
37:55ou une présidente
37:56du RN.
37:58C'est aujourd'hui quelque chose
37:59qui s'impose de plus en plus
38:01parce qu'ils ne voient pas
38:02le moyen de rebondir.
38:03Donc, après une parenthèse,
38:06Rassemblement national,
38:07parenthèse qui dure à 5 ans,
38:08mais que certains espèrent
38:10ou pensent
38:10qu'elle pourrait se raccourcir
38:12parce que...
38:14C'est un calcul
38:15qu'il faut aujourd'hui
38:15de se dire
38:16c'est Marine Le Pen
38:17ou Jordan Barden
38:17à l'Élysée,
38:18donc derrière,
38:19on voudra un nouveau mois.
38:20Moi, si je reviens après,
38:21finalement,
38:21et quel exemple prend-il ?
38:23C'est celui de François Mitterrand
38:24entre 1986 et 1988.
38:27Souvenez-vous,
38:27François Mitterrand,
38:281986,
38:29mais il est vraiment
38:30au fond du trou.
38:31Avec la proportionnelle
38:32qui arrive à ce moment-là.
38:33Voilà, 1988,
38:34on défile dans la rue,
38:35Tonton revient, etc.
38:37Là, on ne défilera pas
38:38en disant
38:38Macron revient,
38:39mais on dira finalement
38:40Macron,
38:41après le chaos
38:43du Rassemblement national,
38:45c'est peut-être bien.
38:46En tout cas,
38:46c'est son calcul,
38:47c'est son analyse.
38:48C'est votre hypothèse,
38:49en tous les cas,
38:50ça se trouve vers.
38:50Je ne sais pas si c'est son calcul
38:51à lui,
38:51mais c'est votre hypothèse.
38:53On va avancer
38:53parce qu'il est déjà 20h42.
38:55On va passer au fil info,
38:57on en redira un mot derrière,
38:58si vous le voulez.
38:59Valérie Lecâble,
38:59le fil info avec Stéphane Milhomme.
39:02Les 800 passagers
39:04d'un Eurostar bloqué
39:059h dans le Pas-de-Calais
39:06ont finalement pu reprendre
39:07leur route
39:08à destination de Londres.
39:09À la suite d'une panne,
39:10ils ont été installés
39:11dans un autre train rapide
39:13à hauteur de Rodelingance
39:15et dans le Pas-de-Calais.
39:16Une personne a aussi
39:17fait un malaise.
39:18La panne électrique,
39:19en plus de l'arrêt du train,
39:21a empêché l'usage
39:22des toilettes
39:22et de la climatisation.
39:23Mais selon la compagnie,
39:24toutes les portes
39:25ont été ouvertes
39:26pour faire circuler l'air
39:27et de l'eau
39:27a finalement pu être distribuée.
39:29Le trafic ferroviaire
39:31a repris cette fin d'après-midi,
39:32cette fois entre Paris
39:33et la Normandie
39:34après une coupure
39:34d'alimentation électrique.
39:36Les techniciens ont réparé
39:37une panne à hauteur
39:38de Conflans-Saint-Honorin.
39:39Plusieurs trains
39:39en direction de Rouen,
39:40Cherbourg ou encore d'Auville
39:42ont été retardés
39:43ou ont dû être supprimés.
39:44Comme prévu,
39:45Israël envoie une délégation
39:46au Qatar
39:47pour discuter avec le Hamas
39:48d'un éventuel accord
39:49sur les otages
39:50et un cessez-le-feu à Gaza.
39:51Le Premier ministre israélien
39:52Benjamin Netanyahou
39:53va lui se rendre aux Etats-Unis.
39:55Il espère que sa rencontre
39:56avec Trump
39:57aidera à conclure un accord.
39:59Et puis,
39:59faute d'accord avec les Etats-Unis,
40:01les nouveaux droits de douane
40:02s'appliqueront au 1er août.
40:04C'est le secrétaire d'Etat
40:05au Trésor
40:06qui l'affirme.
40:07Ces mesures concernent
40:08entre autres
40:08les Européens et la France.
40:10Les surtaxes au départ
40:11étaient censés atteindre 50%.
40:13Selon la volonté
40:14de Donald Trump,
40:14le président américain
40:15a donné jusqu'au 9 juillet
40:16mercredi prochain
40:17pour que les pays
40:18s'entendent
40:19avec son administration.
40:20Allez, avant de passer
40:30aux cartes blanches
40:31de nos informés,
40:32encore un mot
40:33sur ce sujet
40:33d'Emmanuel Macron-Valérie Lecable.
40:35Juste un petit mot
40:35parce qu'entre-temps
40:36est quand même intervenue
40:37la condamnation
40:37de Marine Le Pen
40:38et dire que
40:39le Rassemblement National
40:40va devenir,
40:42que ce soit elle
40:43ou Jordan Bardella
40:44va devenir
40:45président de la République,
40:46il y a très très loin
40:47de la coupe aux lèvres.
40:48Sincèrement,
40:48c'est très compliqué.
40:49C'est sûr qu'ils sont
40:51en tête dans les sondages
40:52mais c'est une espèce
40:52de noyau dur,
40:53on ne voit pas trop
40:54les réserves de voix
40:55et si ça devait être
40:56Jordan Bardella,
40:57c'est quand même
40:58quelqu'un de très jeune
40:59qui n'a absolument
40:59aucune expérience politique
41:00et moi je ne mettrais pas
41:02du tout ma tête
41:03sur le bio
41:04que le prochain président
41:05de la République en France
41:06sera du Rassemblement National.
41:07Donc je voulais juste
41:08le souligner
41:10pour les gens
41:10qui nous écoutent.
41:12On se souvient
41:13des sondages
41:14à moitié vide
41:15et le verre à moitié plein.
41:17Non, sincèrement,
41:18c'est compliqué pour eux.
41:19On se souvient, Valérie Le Cap,
41:20des sondages en 2020,
41:21deux ans avant
41:22effectivement la présidentielle
41:23qui donnait des résultats
41:24totalement...
41:24Et finalement,
41:25ça n'advient pas.
41:26C'est totalement différent
41:27donc effectivement,
41:28il faut rester extrêmement prudent.
41:30Passons à vos cartes blanches.
41:31On commence avec vous,
41:33Serge Faubert,
41:33retour sur la mobilisation
41:35de ces collectifs écologistes
41:36ce week-end
41:36contre le projet
41:37d'autoroute A69
41:38entre Toulouse et Castres.
41:40Parmi les manifestants,
41:41certains ont cagoulé,
41:42munis de haches
41:43ou de boules de pétanque.
41:44Force doit rester à la loi,
41:46notamment dit Emmanuel Macron,
41:47quand le ministre de l'Intérieur,
41:48Bruno Retailleau,
41:49lui, a qualifié ces personnes
41:50de barbares sans limite.
41:52Oui, moi j'ai été effaré
41:54quand j'ai lu ces postes sur X
41:57puisque je me suis dit
41:58mais c'est la guerre civile
41:59dans le Tarn,
42:00qu'est-ce qui se passe ?
42:02Alors il nous dit
42:03il y a des groupes de barbares
42:04sans limite
42:05qui veulent créer le chaos
42:06et s'en prendre aux forces de l'ordre.
42:08Bon, on se disait
42:08c'est pire que Sainte-Soline, etc.
42:11Bon, mais ensuite
42:11j'ai regardé un peu
42:12ce que nous montrait
42:13le ministère de l'Intérieur.
42:14Alors d'abord
42:14il y a eu trois interpellations
42:15en tout et pour tout
42:17en deux jours d'affrontement.
42:19J'ai regardé,
42:20j'ai la chance d'être abonné
42:21à un confrère journaliste
42:22qui était sur place
42:23et qui met
42:24pour un certain nombre
42:26de gens qui sont abonnés
42:27ces rushs à disposition.
42:29Donc j'ai visionné
42:30l'intégralité des incidents.
42:33Pour l'essentiel
42:34ce sont des jets
42:34de grenades lacrymogènes
42:36et puis quelques cailloux
42:37qui volent en l'air
42:38et des barricades
42:39plutôt symboliques
42:40avec des branchages
42:40et des palettes
42:41qui ont été dégagées
42:42en cinq minutes
42:42par les blindés
42:43de la gendarmerie.
42:44Bref, j'ai envie de dire
42:45quelque chose d'assez banal
42:47au regard des fins
42:48de manifestations à Paris
42:49par exemple
42:50où il y a souvent
42:51des affrontements sporadiques
42:52avec les forces de l'ordre
42:53mais rien de dantesque
42:55ou d'apocalyptique.
42:56Il y a eu quelques heures
42:57il y a eu effectivement
42:58comme je le disais
42:58ces pierres, ces haches
43:00ces boules de pétanque
43:01qui ont été interceptées.
43:02Alors justement
43:02moi la boule de pétanque
43:03ça me passionne
43:04parce qu'à chaque fois
43:05on nous sort
43:06ça doit faire
43:07maintenant ça va faire
43:0840 ans que je suis journaliste
43:09donc j'ai traîné
43:10dans pas mal de manifestations
43:11je traîne souvent
43:12en tête des manifestations
43:14avec ma caméra
43:15on me connaît bien
43:16aussi bien les forces de l'ordre
43:17d'ailleurs
43:18que les manifestants
43:18je n'ai jamais vu
43:20de ma vie
43:21de ma carrière de journaliste
43:22un manifestant
43:23un émeutier
43:24balancé
43:25une boule de pétanque
43:26vous savez pourquoi ?
43:27Parce que d'abord
43:28ça pèse très exactement
43:29entre 680 et 700 grammes
43:31Très sur les chiffres
43:31ce soir Serge Faubert
43:32Ah mais c'est très important
43:33parce que
43:34est-ce qu'on peut lancer
43:35une boule de pétanque
43:36plus facilement
43:36qu'un vulgaire caillou
43:38qu'on ramasse par terre
43:39non
43:39c'est lourd
43:40et deuxièmement
43:42ça a un prix
43:423 boules
43:43chez le premier producteur
43:45ça coûte 50 euros
43:46donc imaginons
43:48que les émeutiers
43:49aillent acheter
43:50spécialement
43:503 boules de pétanque
43:51pour les balancer
43:52sur la tronche
43:53des gendarmes mobiles
43:54et dépense
43:5550 euros
43:56non
43:56ça ne tient pas la route
43:58je voulais vous faire réagir
43:59aussi aux termes barbares
44:00qu'utilise de plus en plus
44:01Bruno Retailleau
44:02pour Bruno Retailleau
44:03la cité
44:05est assiégée
44:06par les barbares
44:07alors les barbares
44:07ils ont plusieurs formes
44:08alors bien sûr
44:09ils sont un peu basanés
44:10pour lui
44:11on a bien compris
44:12le message
44:13mais c'est tout ce qui
44:14ne correspond pas
44:15finalement
44:16à la représentation
44:17qu'il se fait de la France
44:18c'est-à-dire que
44:18sur le fond
44:19Bruno Retailleau
44:20n'a pas une représentation
44:21républicaine
44:22du pays
44:23il en a parlé
44:24après les incidents
44:25après la finale
44:26de la Ligue des Champions
44:27il en a parlé
44:27à propos de mai 68
44:28c'est-à-dire que
44:29dès qu'il se passe
44:29quelque chose
44:30qui échappe
44:31à son logiciel
44:32ce sont forcément
44:32des barbares
44:33des pas comme nous
44:34donc là
44:35les gens qui vont défiler
44:36contre l'autoroute
44:37on ne peut pas considérer
44:38qu'ils ont peut-être raison
44:39ou qu'ils sont d'un avis différent
44:41en tout cas
44:41ils ont le droit
44:42de l'exprimer
44:42non non
44:43c'est des barbares
44:44c'est autre chose
44:45ils n'appartiennent pas
44:45on les sort quelque part
44:47de la communauté nationale
44:50et puis
44:50ils ne sont pas civilisés
44:52souvenez-vous
44:52quand même
44:53ils nous avaient parlé
44:54de régression ethnique
44:55sur trois générations
44:57au moment des émeutes
44:58concernant
44:59la mort de Naël
45:01en nous expliquant
45:02que les émeutiers
45:03c'était la faute
45:04de leurs ancêtres
45:05voilà
45:05on en est là
45:07on en est là
45:07il est ministre de l'intérieur
45:09un ministre de l'intérieur
45:10il est censé quand même
45:11maintenir la concorde nationale
45:13
45:13il est en train
45:15d'exploser complètement
45:16et après ses rassemblements
45:17contre la 69
45:18la préfecture du Tarn
45:19à l'instant dit
45:20qu'aucune atteinte grave
45:21aux personnes ni aux biens
45:22n'a été constatée
45:24durant ce week-end
45:25Valérie Lecable
45:25on revient avec vous
45:26sur les propos
45:26d'un autre ministre
45:27autre lieu
45:28autre contexte
45:29c'est Éric Lombard
45:30ministre de l'économie
45:31aux rencontres économiques
45:32d'Aix-en-Provence
45:33à propos des doigts de douane
45:34il a qualifié
45:35les Etats-Unis
45:35la Chine
45:36et la Russie
45:37de CAID
45:38auquel doit faire face
45:39l'Union Européenne
45:40oui il a dit
45:41c'est comme dans une cour
45:42de récréation
45:43si vous aviez tous les enfants
45:44qui sont en train de jouer
45:45et tout d'un coup
45:46on introduisait
45:47trois CAID
45:49qui sont effectivement
45:50les Etats-Unis
45:50et la Chine
45:52donc voilà
45:54on attend
45:55d'ici le 9 juillet
45:56c'est à date limite
45:57de savoir
45:58à quelle sauce
45:59l'Europe va être mangée
46:00est-ce qu'on va devoir
46:01payer nous
46:02les Français
46:0210% de droit de douane
46:05contre 0%
46:06pour les Américains
46:07pour la faire courte
46:08s'il n'y a pas d'accord
46:10à cette date là
46:11et bien de toute façon
46:11le 1er août
46:12ça s'appliquera
46:13de la même façon
46:14ça dit ce soir
46:14l'administration Trump
46:15alors il reste toujours
46:17il lui reste apparemment
46:18un petit espoir
46:19d'arriver à quelque chose
46:21on est dans le money time
46:23vous savez
46:23comme on dit
46:24c'est à dire
46:24la dernière négociation
46:26il s'est beaucoup impliqué dedans
46:28je voudrais juste dire
46:29un mot aussi
46:30sur ce qu'il a dit
46:30sur le budget
46:31il a dit que
46:32pour la première fois
46:33depuis des années entières
46:35ou depuis toujours
46:36les taux d'intérêt français
46:38étaient au-dessus
46:40des taux d'intérêt italien
46:42et ça
46:43ça avait
46:43pour objectif
46:44de préparer
46:45la population française
46:47à ce qui va
46:47lui arriver
46:48le 15 juillet
46:49c'est à dire
46:50de connaître
46:51enfin
46:52comment
46:53ils vont trouver
46:54ces fameux
46:5440 milliards
46:55d'économies
46:56dont on a tant besoin
46:57donc pourquoi
46:58on a tant besoin
46:59de ces 40 milliards
47:00d'économies
47:00parce que la dette française
47:02est devenue tellement importante
47:03que nos taux d'intérêt
47:04sont plus élevés
47:05que ceux d'Italie
47:06et que ça ne peut pas
47:07continuer comme ça
47:07si l'Italie a fait l'effort
47:09la France doit pouvoir y arriver
47:10Alban Mikozy
47:11sur ses droits de douane
47:13ça paraît extrêmement compliqué
47:14à suivre de l'extérieur
47:15parce que ça fait
47:16des mois
47:17maintenant qu'on en parle
47:18avec des menaces
47:19qui reviennent
47:20qui reculent
47:20on ne sait plus
47:21très bien
47:22exactement
47:23c'est très difficile
47:24effectivement
47:24à suivre au jour le jour
47:25il faut rappeler que ce n'est pas
47:26une prérogative nationale
47:27mais une prérogative européenne
47:29qui est un commissaire
47:30qui s'appelle
47:30Maros Sefinovitch
47:31qui travaille très sérieusement
47:33dessus mais dans la grande discrétion
47:34parce que c'est sa culture
47:36moi j'ai entendu les propos
47:39de notre ministre de l'économie
47:40Donald Trump lui manie
47:43encore une fois le feu
47:44puisqu'il annonce que demain
47:46il rendra public des lettres
47:47qu'il a écrites à 12 pays
47:49avec de la surtaxation
47:51qui pourra atteindre 60 à 70%
47:53ce qui est clair c'est qu'il ne peut pas
47:56écrire à un seul pays européen
47:57il faut qu'il écrive à toute l'Europe
47:58donc on va attendre
48:00il est sûr que d'ici mercredi
48:02il va y avoir un certain yo-yo
48:04en termes de négociation
48:07et que Donald Trump
48:08dans le chaos
48:08c'est là où il est le meilleur
48:09avec cette menace effectivement
48:11de droit de douane
48:12à partir du 1er août
48:14votre carte blanche
48:15à vous Alban Micosi
48:16dans un instant
48:17d'abord l'essentiel
48:18avec Stéphane Milhomme
48:1920h51
48:19et cette accalmie
48:22dans le sud de la France
48:24sur le front des incendies
48:25incendies maîtrisés
48:26dans l'Aude
48:26selon la préfecture
48:27en deux jours
48:28il a détruit 430 hectares de végétation
48:30après un feu de voiture
48:32au départ
48:32sur l'autoroute A61
48:34incendies maîtrisés
48:35dès ce matin
48:36dans le département de l'Hérault
48:38dans le massif de la Gardiole
48:39cette fois ce sont 400 hectares
48:41qui ont été détruits par les flammes
48:43une centaine de pompiers
48:44assurent toujours une surveillance
48:45les deux départements de Corse
48:47sortiront demain matin
48:48de la vigilance orange
48:50canicule
48:50six départements
48:51ont quitté la liste
48:52dès ce matin
48:53il faisait encore 22 à 25 degrés
48:55la nuit dernière
48:55sur les départements
48:56méditerranéens
48:57la Syrie fait face
48:59à une quatrième journée
49:00d'incendies catastrophiques
49:02selon les autorités
49:02cette fois ce sont
49:0410 000 hectares de forêts
49:05qui sont partis en cendres
49:06dans la province comtière
49:07de l'Attaquier
49:08des pompiers de Jordanie
49:10sont présents en renfort
49:11dans un contexte
49:12de sécheresse
49:13et de vents violents
49:14la Formule 1
49:15et ce nouveau doublé
49:16McLaren
49:17Lando Norris
49:17remporte le Grand Prix
49:19de Grande-Bretagne
49:20et reste leader
49:21devant son coéquipier
49:22Oscar à Piastri
49:23et puis le Tour de France 2025
49:25c'est déjà un succès
49:26étape du jour
49:27remporté à Boulogne-sur-Mer
49:28par Van Der Poel
49:29mais l'un des organisateurs
49:31assure surtout
49:31que plus d'un million
49:32de spectateurs
49:33étaient hier au bord
49:34des routes du Nord
49:35succès également
49:35sur France Télévisions
49:36avec 37% d'audience
49:38en moyenne
49:39et un pic
49:39à 50% du jamais vu
49:41depuis 25 ans
49:42avec la carte blanche
49:52d'Alban Micosi
49:53on va revenir avec vous
49:54Alban
49:54sur ce choix
49:55du nouveau pape
49:56Léon XIV
49:56d'investir à nouveau
49:58la résidence d'été
49:59des papes
49:59c'est à Castel-Gondolfo
50:00tout près de Rome
50:01une rupture
50:02avec son prédécesseur
50:03le pape François
50:04absolument
50:05d'abord Castel-Gondolfo
50:06pour ceux qui n'y sont
50:07jamais allés
50:07c'est un endroit merveilleux
50:08c'est à 30 km
50:09au sud de Rome
50:10imaginez un volcan
50:11où un lac
50:12remplirait le cratère
50:13et au sommet
50:14de ce volcan
50:15il y a
50:15un petit village
50:16Castel-Gondolfo
50:17avec un palais pontifical
50:19plein de charme
50:20puisque c'est un site
50:22aimé par les puissants
50:24depuis longtemps
50:24puisque c'est un empereur romain
50:26qui avait découvert
50:26le site
50:27ce site
50:30il est historiquement important
50:31le palais pontifical
50:33que l'on voit à l'image
50:34est devenu un musée
50:35parce que le pape François
50:36n'a jamais voulu
50:38l'utiliser
50:38comme résidence de vacances
50:39contrairement à tous
50:40ses prédécesseurs
50:41c'est un musée
50:42qui se visite
50:43et qui va continuer
50:45à se visiter
50:45parce que le pape
50:47Léon XIV
50:48il a fait du en même temps
50:49il va occuper
50:51non pas le musée
50:52le palais pontifical
50:54donc
50:54mais la villa
50:55qui se trouve en face
50:56la villa Berberini
50:57je vous rassure
50:57c'est une magnifique maison
50:58qui donne au-dessus
51:00des jardins
51:01jardins qui sont
51:02sublimes
51:02vraiment
51:03si vous avez l'occasion
51:04de les visiter
51:05puisqu'ils se visitent
51:06c'est un endroit sublime
51:07pour vous donner une idée
51:08les jardins
51:09qui font 55 hectares
51:10sont donc plus grands
51:11que le Vatican à Rome
51:12qui fait 44 hectares
51:13ce sont des jardins
51:14absolument merveilleux
51:15mais ce que je veux dire
51:16par là
51:16c'est qu'il est malin
51:17parce qu'en même temps
51:18il ne contredit pas
51:19le pape François
51:20puisqu'il ne met pas fin
51:22à cette ouverture
51:23de Castel-Gondolfo
51:24aux visiteurs
51:25que l'on voit
51:26par exemple à l'image
51:27mais il se remet aussi
51:28dans les pattes
51:29de ses prédécesseurs
51:30parce qu'il réutilise
51:31cette maison
51:32et vous savez
51:33c'est très important
51:34pour les Romains
51:35parce que ce qu'on ne dit
51:36pas suffisamment
51:37c'est que le pape
51:38c'est avant tout
51:38l'évêque de Rome
51:39et pour les Romains
51:41le fait que le pape
51:42revienne dans ce site-là
51:44ça va générer
51:45toute une économie
51:47autour de la chose
51:48et je peux vous dire
51:49d'ores et déjà
51:49qu'à Castel-Gondolfo
51:50c'est à nouveau la fête
51:51et d'un point de vue
51:52plus politique
51:53et religieux
51:53ça fait plaisir
51:54à la curie aussi
51:55non ?
51:55Oui
51:55parce qu'on va dire
51:57qu'il a géré
51:57habilement les symboles
51:59que le pape François
52:00avec lesquels
52:01le pape François
52:01était très disruptif
52:02notamment sa relation
52:04avec la curie
52:04bon mais maintenant
52:06j'allais dire
52:07voilà
52:07il est en poste
52:08depuis 4 mois maintenant
52:09on l'attend
52:10sur un premier discours fort
52:12peut-être sur un premier
52:13déplacement
52:13qui marquerait les foules
52:15pour l'instant
52:16on ne le voit pas venir
52:17donc on va dire
52:18qu'il a été malin
52:19jusqu'alors
52:19que maintenant
52:20il faut passer aux actes
52:21Voilà effectivement
52:22le pape Léon XIV
52:23plutôt discret
52:24quelque part
52:25pour l'instant
52:25c'est son style
52:26on nous l'a toujours décrit
52:27le cardinal Prévost
52:28quand il était cardinal
52:30comme quelqu'un
52:31qui n'allait pas au conflit
52:32qui était plutôt discret
52:33qui est intelligent
52:34qui écoute avant de parler
52:35c'est ce que j'allais vous dire
52:36discret mais habile
52:37voilà
52:37mais maintenant
52:38il va falloir
52:39qu'il se découvre
52:40et je crois que le choix
52:41du premier déplacement
52:43va être très symboliquement important
52:44Valérie Lecable
52:45ou Serge Faubert
52:46est-ce que vous voulez réagir
52:47Serge ?
52:48je voulais savoir
52:49si on savait
52:50s'il y avait une idée
52:51alors il y a eu un déplacement
52:52qui a été
52:52on va y repousser
52:54pour l'instant
52:55c'est en Turquie
52:56parce qu'il y avait
52:57Éphèse
52:58donc le lieu
52:59où il y a eu
52:59le concile de Nicée
53:01dont c'est le 1700ème anniversaire
53:03est-ce que
53:04est-ce que le pape Léon XIV
53:05peut faire son premier déplacement
53:06aux côtés d'Erdogan ?
53:08c'est une question
53:09c'est une question
53:09en quelques mots
53:10très rapidement
53:10Valérie Lecable
53:11juste une phrase
53:12pour dire que
53:13effectivement
53:13la curie était très fâchée
53:15avec le pape François
53:16qui ne respectait
53:17absolument aucune
53:18des règles
53:19que la curie
53:20souhaitait lui imposer
53:21et il ne voulait pas
53:22habiter dans des endroits
53:23trop riches
53:24trop spectaculaires
53:26et il préférait
53:27habiter dans une petite maison
53:28etc
53:29donc on voit
53:30que Léon XIV
53:31est ce qu'on disait
53:32tout à l'heure
53:33c'est-à-dire un peu
53:34à mi-chemin
53:34c'est-à-dire qu'il ne veut pas
53:36contredire
53:36mais il est quand même
53:37en train de retisser
53:38les liens
53:39avec la curie
53:40qui avait été
53:41défait exprès
53:43par le pape
53:44qui se sentait enfermé
53:45et la grande question
53:46aujourd'hui
53:47que se posent
53:47les catholiques
53:48c'est est-ce que
53:49Léon XIV
53:49va redevenir
53:50le pape traditionnel
53:52que connaissait
53:53les catholiques
53:54alors que
53:55François était
53:56beaucoup plus progressiste
53:57Merci beaucoup
53:58Valérie Lecable
53:59Serge Faubère
53:59et Alban Micosi
54:00c'est la fin de ces informés
54:01la fin aussi
54:02des informés
54:03du week-end
54:04et oui ce dimanche soir
54:05après de nombreuses années
54:06l'occasion de saluer
54:07tous ceux qui ont
54:08assuré la présentation
54:09de cette émission
54:10Pierre-Olivier
54:11Noé
54:11tous ceux aussi
54:12qui préparent et réalisent
54:13quotidiennement
54:14les informés
54:15pour trouver les invités
54:16les images
54:17les vidéos
54:17et orchestrer
54:18tout cela bien sûr
54:19en régie
54:20les informés
54:20qui ne prennent pas
54:21pour autant de vacances
54:22ce sera tout cet été
54:23en semaine à la radio
54:24et bien évidemment
54:24à la rentrée du lundi
54:26au vendredi
54:27merci à vous tous
54:28très bonne soirée
54:29sur France Info
54:30Sous-titrage Société Radio-Canada

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