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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:01Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:00:07La mère d'Elias hier au micro de Laurence Ferrari, l'épouse d'Alban Gervaise cette semaine au Figaro et ce matin sur CNews Europe 1.
00:00:17L'épouse encore d'Eric Comine lors d'une cérémonie d'hommage, trois femmes, porte-parole de trois familles endeuillées.
00:00:24Trois femmes qui ont brisé ou brisent le silence et aussi un tabou, pointer la responsabilité de l'Etat et donc celle des dirigeants dans le drame qu'elles vivent.
00:00:37La France a tué mon mari, avait dit Harmonie Comine. Trois femmes, Stéphanie, Christelle, Harmonie, trois femmes que les médias écoutent en sourdine.
00:00:45Elles ne disent pas le refrain qu'impose la doxa, vous n'aurez pas ma haine. Elles disent ça suffit.
00:00:52Et si chacune prend la parole, c'est au nom d'Elias, au nom d'Alban, au nom d'Eric, comme s'il fallait donner un sens à ces morts,
00:01:00comme si ces meurtres devaient être les derniers, comme si le sacrifice de leur vie portait un message, plus jamais ça.
00:01:08Oui, Stéphanie, Christelle, Harmonie prolonge l'existence de ceux qu'elles ont tant aimés.
00:01:13Ces femmes d'exception refusent la fatalité.
00:01:16Leur dignité, leur courage marquent un tournant, puisqu'elles parlent, quand jadis, les victimes se taisaient.
00:01:23Hélas, toutes les victimes n'ont pas le même droit à la parole.
00:01:27L'espace médiatique choisit ses martyrs.
00:01:29La compassion est à géométrie variable.
00:01:33Qu'importe, elles parlent, et aujourd'hui, elles sont entendues.
00:01:38Il est 9h01, Chanel Oustop.
00:01:39Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:01:53Les chiffres définitifs de l'immigration en 2024 viennent d'être publiés.
00:01:58Bilan, le nombre d'étrangers en situation régulière a augmenté de 4% en un an.
00:02:04Parmi eux, une grande partie viennent d'Algérie, du Maroc et de la Tunisie.
00:02:07Autre constat, le nombre de premiers titres de séjour délivrés à des étrangers est en hausse,
00:02:12à l'exception des ressortissants sénégalais et algériens.
00:02:16Deux hommes ont passé la nuit en prison, 4 jours après la mort d'une jeune mariée dans le Lubéron.
00:02:21Ils ont été mis en examen hier, après 96 heures de garde à vue.
00:02:25Ils sont suspectés d'avoir ouvert le feu sur une voiture avec à l'intérieur un couple tout juste marié.
00:02:31L'un des assaillants est mort, un autre est toujours recherché.
00:02:34On ne connaît pas encore les motifs de cette fusillade.
00:02:36En revanche, on sait que le marié est bien connu de la justice avec 26 mentions dans son casier judiciaire.
00:02:43Et puis des restrictions sur l'usage de l'eau entrent en vigueur.
00:02:46Aujourd'hui dans le Nord, l'ensemble du département est placé en vigilance sécheresse renforcée.
00:02:52Le niveau des cours d'eau est en baisse et les risques de tension sur l'alimentation en eau potable sont élevés.
00:02:58Conséquence, entre 11h et 16h, il est interdit d'arroser sa pelouse ou bien son potager.
00:03:02Et vous ne pouvez pas non plus remplir votre piscine.
00:03:05Voilà pour l'essentiel de l'information.
00:03:06C'est à vous Pascal.
00:03:07Merci beaucoup.
00:03:09Chana Lousteau et bon week-end à vous.
00:03:11Eugénie Bastier est avec nous.
00:03:12Maître Pascal-Pierre Garbarini, que vous connaissez.
00:03:15Georges Fenech, un magistrat, un avocat.
00:03:17Alexandre Jardin qui est là avec Jean-Vincent Chantreau.
00:03:20Vous êtes secrétaire générale Union française des pêcheurs artisans.
00:03:23Parce qu'une révolte gronde, me dit-on.
00:03:27Oui, tout à fait.
00:03:28Bonjour, monsieur Praud.
00:03:30En effet, nous nous mobilisons demain, aux côtés et sous la bannière des gueux, pour pouvoir exprimer la révolte qui vient de la mer.
00:03:39Mais aussi, main dans la main, avec nos amis agriculteurs.
00:03:43Bon, les gueux.
00:03:43Alors, les gueux, Alexandre Jardin.
00:03:45J'entends les députés du Rassemblement national qui viennent régulièrement vers moi.
00:03:51Ils me disent, il est très sympathique, Alexandre Jardin, mais c'est comme nous qui faisons le boulot à l'Assemblée nationale.
00:03:56Et c'est grâce à nous que, sur l'électricité, sur les ZFE, nous avons obtenu les résultats que nous avons obtenus.
00:04:02Mais c'est vrai que, par votre personnalité, comme vous êtes médiatique, comme effectivement on vous invite aussi régulièrement,
00:04:09il y a une sorte de petite concurrence sur ce point.
00:04:13On s'en fout.
00:04:13Ah, on s'en fout, oui.
00:04:15On ne s'en fout pas, parce qu'ils se disent, c'est quand même nous qui faisons le boulot à l'Assemblée.
00:04:20Non, mais d'abord, ça a été transpartisan, les votes.
00:04:24C'est la vérité.
00:04:27Quand je dis on s'en fout, ce qui nous intéresse, c'est les gens qui nous écoutent.
00:04:31Est-ce que leur facture d'électricité va doubler ou pas ?
00:04:34Et les derniers votes à l'Assemblée sont terrifiants, parce qu'ils ouvrent la possibilité pour le gouvernement de passer en force, par décret,
00:04:42un plan de 300 milliards que vous allez tous payer si on n'arrête pas ce truc.
00:04:46Donc demain, à Rd20, nous on sera en Bretagne, dans le golfe du Morbihan, à Cherbourg, à Dieppe, au Gros du Roi, dans le sud,
00:04:58démarre un processus de révolte commune entre le monde de la pêche, des pêcheurs artisans,
00:05:05le monde des paysans, avec la coordination rurale, ils vont débarquer avec les tanks, les tracteurs, le tout sous bannière gueux.
00:05:16Et depuis hier, ça devient un mouvement européen.
00:05:19Les mendigos, c'est-à-dire les gueux espagnols.
00:05:21Les mendigos ?
00:05:22Mendigos.
00:05:23Mendigos.
00:05:23Hashtag Mendigos.
00:05:25Ils sont en train de naître.
00:05:26L'Italie nous rejoint, le Portugal nous rejoint, ils ont les mêmes problèmes,
00:05:31une transition énergétique qui n'est pas gérée socialement.
00:05:33On va parler évidemment dans une seconde de la prise de parole des victimes,
00:05:38mais je vous regardais, Jean-Vincent Chantereau, vous êtes donc secrétaire général de l'Union française des pêcheurs artisans,
00:05:42ça a changé la pêche, c'est chic maintenant.
00:05:46Même les gueux sont civilisés.
00:05:48Oui, j'entends bien, mais que se passe-t-il ? Marine Lançon est en train de me parler.
00:05:55Que se passe-t-il, Marine Lançon ? Merci.
00:05:57Donc on va écouter la prise de parole, parce que c'est vraiment intéressant le tournant qui existe entre la mère d'Elias,
00:06:05je l'ai dit, l'épouse d'Alban Gervais, l'épouse d'Éric Comine.
00:06:11Donc je vous propose de réécouter, c'était un moment très fort hier avec Laurence Ferrari,
00:06:15d'écouter la mère d'Elias, et puis la question lui a été posée, comment va, si j'ose dire, votre famille ?
00:06:23On ne va pas bien.
00:06:26Néanmoins, on est une grande famille, une famille très forte et unie.
00:06:31Donc on a repris rapidement le travail, les enfants vont à l'école, les plus grands continuent à étudier.
00:06:36Et en fait, on fait semblant, on fait semblant de sourire, parce qu'on est triste et parce qu'on a toujours Elias dans notre tête.
00:06:51Mais on doit tenir, on se soutient les uns les autres, et on s'adapte à cette vie sans Elias et pour Elias.
00:07:01Et vous-même, vous avez repris le travail, vous êtes médecin ?
00:07:04Je suis médecin, j'ai repris le travail à mi-temps, parce que soigner des patients, ça demande beaucoup d'énergie et de concentration.
00:07:12Et j'ai besoin de temps aussi pour m'occuper d'Elias et de mes grands-enfants, et simplement pour repenser.
00:07:21Et puis il y a quelque chose dont on parle souvent, Génie Bastier, c'est le traitement médiatique.
00:07:27Je disais que la compassion est à géométrie variable, que l'espace médiatique choisi, c'est martyr.
00:07:34L'espace médiatique est pluraliste aujourd'hui.
00:07:37Effectivement, il y a certains médias qui vont parler de certaines victimes et d'autres qui vont parler d'autres victimes.
00:07:41Il y a un éclatement du paysage médiatique.
00:07:44Moi, ce que je trouve intéressant, c'est que vous savez, en 2014, vous avez eu le mouvement MeToo de libération de la parole des victimes des violences sexuelles.
00:07:51Et vous avez aujourd'hui ce mouvement MeToo, un peu dans le domaine de la sécurité et de ces victimes de l'insécurité,
00:07:58qui prennent la parole, qui interpellent l'État.
00:08:01Et on a un peu une libération de la parole de ce côté-là, qui n'existait pas.
00:08:04Et en effectivement, il y a dix ans, quand on se souvient de la tonalité qu'il y avait après les attentats, du Bataclan, etc.,
00:08:10qui était une tonalité beaucoup plus « oui, vous n'aurez pas ma haine », « bougie », etc.,
00:08:14là, on a vraiment une interpellation de l'État.
00:08:15Je pense que c'était un vrai phénomène de société très profond.
00:08:17Oui, parce qu'en fait, il y avait une chanson d'ailleurs de Didier Barbelivien qui soulignait ça,
00:08:22qui disait « après les attentats, on met des nounours, des petites fleurs, etc. »
00:08:27Et en fait, ça suffit, quoi.
00:08:28Ça suffit, on ne va pas...
00:08:30Et en plus, c'est imposé par l'espace médiatique.
00:08:32C'est-à-dire qu'il se passe des choses dans le pays, mais il ne faut rien dire.
00:08:37Ben non, la parole, effectivement, il faut mettre en cause peut-être la société, pourquoi pas, mais aussi ses dirigeants.
00:08:42On prend la parole, et oui, effectivement, je pense que c'est très important.
00:08:45Alors, là, le traitement médiatique, écoutez la mère d'Elias.
00:08:50Je suis très surprise par des propos que j'entends dans les médias,
00:08:58qui modifient l'adolescent qu'était Elias, et l'adolescent de 14 ans qu'il restera pour toute la vie.
00:09:06Il y a une manipulation de l'information et du meurtre d'Elias.
00:09:13La semaine dernière, Patrick Cohen, dans son édito politique sur France Inter,
00:09:21en parlant de la décision du Conseil constitutionnel, alors je vais lire ses mots, a dit
00:09:25« Après la mort tragique du jeune Elias, tué à coup de machette, pour avoir refusé de donner son portable. »
00:09:34En fait, ce que fait Patrick Cohen, c'est qu'il prend partie
00:09:37et qu'il manipule l'information et le meurtre d'Elias en décidant lui-même,
00:09:46alors qu'on ne connaît pas encore la vérité, qu'Elias a refusé de donner son téléphone.
00:09:51Il réalise un biais cognitif, c'est-à-dire qu'il sous-entend que si Elias avait donné son téléphone,
00:10:00il ne serait pas mort.
00:10:02Cinq mois après la mort de notre enfant, entendre Patrick Cohen,
00:10:07qui est censé être un journaliste rigoureux, on voit là qu'il ne l'est pas, qu'il est médiocre,
00:10:12tenir de tels propos, pour nous c'est indécent.
00:10:16J'ai appelé un de ses collaborateurs qui travaille avec lui
00:10:21et j'ai demandé à ce que Patrick Cohen présente des excuses, m'appelle, m'explique d'ailleurs
00:10:28pourquoi il pensait qu'Elias avait refusé de donner son téléphone.
00:10:33Et j'ai demandé à ce qu'il m'appelle et qu'il présente des excuses à l'ensemble de ma famille
00:10:39parce que ses propos sont indécents pour nous.
00:10:44Et jusqu'à ce jour, je n'ai pas eu d'appel de Patrick Cohen alors qu'il a mon téléphone portable.
00:10:50Bon, il faut espérer évidemment qu'il puisse l'appeler.
00:10:54Mais l'avocat que vous êtes, Pascal-Pierre Garbarini, est confronté sans doute à ce traitement médiatique
00:10:59et sans doute vous-même avez des difficultés parfois en fonction de la victime
00:11:03ou de l'accusé que vous défendez et un traitement qui est parfois différent ?
00:11:08Absolument.
00:11:09À partir du moment où il y a un pli qui a été choisi
00:11:13et qu'on a considéré que dans cette affaire, pour telle ou telle raison,
00:11:18que ce soit le profil de la personne, la gravité des faits
00:11:23et qu'on a décidé que l'on aille dans un sens ou dans l'autre,
00:11:27c'est-à-dire ou d'une culpabilité d'ores et déjà établie, avérée,
00:11:31ou alors en fait une innocence, c'est très difficile pour l'avocat,
00:11:36qu'il soit d'un côté ou de l'autre, c'est-à-dire côté victime ou côté accusé,
00:11:43de se faire entendre.
00:11:44À partir du moment où il y a une doxa qui a été choisie,
00:11:47alors on va vous interviewer parce qu'en quelque sorte,
00:11:50vous êtes, moi ce que je dis souvent, on est l'alibi de l'information.
00:11:54C'est-à-dire, maître, on vous a entendu, on vous a écouté,
00:11:58mais ce que vous dites, ou rien, est la même chose.
00:12:01C'est-à-dire que vous n'avez aucune force
00:12:05et vous n'aurez jamais un retour en disant,
00:12:06ah c'est vrai, cette discussion, cette manière de présenter les choses,
00:12:10comme le dit l'avocat, c'est vrai, donc on va nuancer notre propos.
00:12:13Ça n'existe pas.
00:12:15Il se passe quelque chose dans notre société aujourd'hui
00:12:18quand on voit maintenant effectivement les victimes s'exprimer.
00:12:21Et vous savez, notre société, elle starifie le criminel.
00:12:25Voilà, c'est le criminel.
00:12:27Moi, je peux vous mettre au défi, par exemple,
00:12:29de me citer une seule victime,
00:12:30de Guy Georges, de Michel Fourniret, de Salab, d'Eslain.
00:12:33On les oublie.
00:12:35Elles sont victimes.
00:12:36Voilà.
00:12:37Le petit Grégory, on ne l'oublie pas.
00:12:38Je vous le dis.
00:12:38Et quand vous avez des victimes...
00:12:40Le petit Grégory, on ne l'oublie pas.
00:12:42Vous trouvez toujours des exceptions.
00:12:42Parce qu'on ne connaît pas le criminel.
00:12:43Et quand vous trouvez...
00:12:44Et les jeunes femmes, on ne les oublie pas.
00:12:46Les jeunes femmes ont été...
00:12:47Quand vous trouvez, Pascal, des victimes qui s'associent,
00:12:49qui veulent faire bouger les choses,
00:12:51elles se retrouvent sur un mur des cons
00:12:53d'un syndicat de magistrat.
00:12:54Mais oui, mais c'est comme ça.
00:12:55Mais Lola, on ne les oublie pas.
00:12:57Eh, excusez-moi, mais la place crête,
00:13:00elle est au criminel, malheureusement.
00:13:02Elias, c'est un nom qui...
00:13:06Un prénom qui va rester dans...
00:13:07Oui, mais est-ce qu'il y a beaucoup de chaînes de télévision
00:13:09ou de presse écrite qui en parlent,
00:13:11comme vous le faites ici ?
00:13:12Bon, écoutez, parce que c'était déchirant hier
00:13:14d'écouter Stéphanie, donc la mère d'Elias,
00:13:17lorsqu'elle a parlé des derniers instants de son fils,
00:13:19qu'elle a fait un parallèle entre sa naissance et sa mort
00:13:21et qu'à chaque fois, elle était présente
00:13:23et qu'elle l'a accompagnée.
00:13:25Puis il y a eu toute la nuit, ensuite, à l'hôpital Necker,
00:13:27où les chirurgiens et les réanimateurs ont essayé,
00:13:32malgré la gravité de la plaie aortique,
00:13:35de sauver Elias.
00:13:37Ils ont tout donné.
00:13:38Et le fait d'avoir eu cette place,
00:13:41que notre famille ait eu cette place toute cette nuit
00:13:44à côté de notre enfant,
00:13:47c'est un sentiment un peu bizarre,
00:13:49parce que quand vous accouchez,
00:13:52vous êtes avec votre mari
00:13:53et vous accueillez votre enfant dans les bras.
00:13:57Et c'est le plus beau jour de votre vie,
00:13:58pour vos enfants.
00:13:59Et là, on a eu la possibilité
00:14:03d'accompagner notre enfant.
00:14:07Et cette sensation étrange, en fait,
00:14:11c'est d'accompagner son enfant
00:14:12et de le tenir dans ses bras
00:14:13lorsqu'il meurt.
00:14:17Alors, c'est très triste.
00:14:21Néanmoins, ça reste humain.
00:14:23C'est-à-dire qu'on avait notre enfant
00:14:24dans nos bras
00:14:26pour l'accompagner
00:14:28dans son passage dans la mort.
00:14:31Et pour nous,
00:14:32c'est ce que la médecine nous a permis
00:14:36et c'est toute la chaîne de prise en charge
00:14:38d'Elias et des secours
00:14:41et des policiers
00:14:42a permis qu'on puisse avoir
00:14:43toute sa famille
00:14:45cette nuit avec notre enfant.
00:14:48C'est le néanmoins, évidemment,
00:14:49des déchirants.
00:14:51Pardon.
00:14:52Je rebondis sur ce point
00:14:54parce que le quiproquo judiciaire,
00:14:58il vient de là.
00:15:00Parce qu'ensuite,
00:15:01les parents des victimes,
00:15:03quand la procédure judiciaire
00:15:05se met en marche
00:15:06avec notamment toutes les expertises
00:15:07qui vont avoir lieu
00:15:08sur l'abolition
00:15:11ou l'altération du discernement
00:15:13du présumé auteur,
00:15:18en fait, il y a une dépossession.
00:15:20C'est-à-dire que les familles
00:15:21elles sont dépossédées du dossier
00:15:24puisqu'elles n'ont plus
00:15:25de lien avec la procédure.
00:15:28Ce qui est fou,
00:15:28c'est que la procédure s'en va.
00:15:30Elle est plus loin
00:15:31et elle est gérée
00:15:31par d'autres personnes.
00:15:33Alors, la famille
00:15:34va avoir son avocat.
00:15:35Mais en revanche,
00:15:36si vous voulez,
00:15:37on va vous dire
00:15:37le dossier est à l'instruction.
00:15:39Le dossier est parti à l'expertise.
00:15:40Nous attendons le rapport.
00:15:42Ils ne sont pas conviés
00:15:42à l'expertise, la famille.
00:15:44Par exemple,
00:15:45vous voyez,
00:15:45le contradictoire n'existe pas.
00:15:47Lorsque vous avez l'auteur
00:15:49qui va faire l'objet
00:15:50de ses expertises
00:15:50pour savoir
00:15:51si psychologiquement,
00:15:52donc,
00:15:53il était responsable
00:15:55ou non,
00:15:56pour parler brièvement,
00:15:58eh bien,
00:15:58l'avocat
00:16:00de la famille
00:16:01de la victime
00:16:02n'est pas présent.
00:16:03Ni son médecin,
00:16:04d'ailleurs.
00:16:04Allemand-Gervaise,
00:16:05donc,
00:16:05elle a pris la parole.
00:16:07L'épouse d'Allemand-Gervaise,
00:16:08Christelle Gervaise.
00:16:09Et c'est intéressant
00:16:11parce que là,
00:16:12elle ne sait pas
00:16:13quoi dire
00:16:14à ses enfants
00:16:15puisque
00:16:16pas de procès,
00:16:17donc pas de justice.
00:16:19Pas de procès,
00:16:20pas de justice.
00:16:21Écoutez
00:16:21ce qu'elle a dit hier,
00:16:23ce qu'elle a dit ce matin,
00:16:24pardonnez-moi,
00:16:24sur CNews
00:16:25et elle avait pris la parole
00:16:26déjà dans le Figaro.
00:16:29Pour eux,
00:16:30c'est quand même difficile.
00:16:31J'aurais dit
00:16:31que les juges
00:16:33et les médecins
00:16:34considéraient
00:16:34qu'il était trop malade
00:16:35pour aller en prison
00:16:36et qu'il irait
00:16:37en psychiatrie.
00:16:39Par contre,
00:16:40forcément,
00:16:41je leur ai dit
00:16:41qu'il allait rester
00:16:41très très longtemps
00:16:42en psychiatrie.
00:16:43J'ai des doutes
00:16:44et je leur ai menti
00:16:46aussi sur un point.
00:16:47Je leur ai dit
00:16:48qu'il n'avait pas le droit
00:16:49de venir dans le département
00:16:50des Bouches-du-Rhône
00:16:51ou au moins à Marseille
00:16:52comme on avait fait la demande
00:16:54devant la chambre
00:16:55de l'instruction
00:16:56mais ça nous a été refusé.
00:16:58Donc, effectivement,
00:16:58le meurtrier de mon mari,
00:16:59nous, on habite toujours Marseille
00:17:00et le meurtrier de mon mari
00:17:01pourra venir dans Marseille
00:17:03parce que la chambre
00:17:04de l'instruction
00:17:04nous répond qu'il doit
00:17:05pouvoir bénéficier
00:17:06de soins dans cette ville.
00:17:07Bon, ça, c'est aussi
00:17:09une décision
00:17:10qui est difficile à entendre
00:17:11et pour laquelle
00:17:12il va y avoir que
00:17:12je ne suis pas certaine
00:17:14de le dire
00:17:14aussi franchement
00:17:15à mes enfants.
00:17:16Je pense qu'il faut
00:17:17que je les protège
00:17:17et c'est déjà difficile
00:17:18pour eux
00:17:19de voir qu'il va aller
00:17:21à l'hôpital.
00:17:22C'est déjà difficile
00:17:22donc je ne parle pas
00:17:23de durée d'hospitalisation
00:17:24ni de mesure
00:17:25d'éveillement
00:17:25pour le moment.
00:17:26Donc, il va aller
00:17:27à l'hôpital.
00:17:27La chambre d'appel
00:17:29d'Aix n'a pas fixé
00:17:30une durée
00:17:31de l'hospitalisation
00:17:32donc il peut sortir
00:17:33dans un an
00:17:33et dans deux ans
00:17:34et c'est là
00:17:35que Mme Gervaise
00:17:36reprend la parole
00:17:37parce que s'il restait
00:17:3840 ans à l'ombre
00:17:39de la société
00:17:40on pourrait se dire
00:17:41pourquoi pas
00:17:41mais tout le monde sait
00:17:42qu'il va sortir
00:17:42dans deux ans
00:17:43ou dans trois ans
00:17:44et qu'il va être
00:17:44dans la ville.
00:17:45Deux certificats de psychiatre
00:17:46deux certificats médicaux
00:17:48de psychiatre
00:17:52Ça peut arriver dans un an
00:17:56ça peut arriver dans cinq ans
00:17:57il suffit que deux psychiatres
00:17:58vous disent
00:17:59il a retrouvé ses facultés
00:18:01il peut retourner
00:18:02à la société
00:18:02il sort de l'hôpital.
00:18:05D'accord Jean-Claire
00:18:05mais il y a quand même
00:18:06enfin moi je comprends
00:18:07absolument la douleur
00:18:07de cette mère
00:18:08et je serais pareil
00:18:08qu'elle je pense
00:18:09dans cette situation
00:18:10mais c'est quand même
00:18:11un principe de notre droit
00:18:12selon lequel on ne juge pas
00:18:13les fous
00:18:14vous êtes d'accord ?
00:18:15Mais pourquoi pas ?
00:18:16Parce que c'est un principe
00:18:17du droit
00:18:17on considère qu'il y a
00:18:18une abolition du décennement
00:18:19Oui mais pourquoi pas ?
00:18:20Parce qu'on est fou
00:18:21on n'est pas responsable
00:18:22de ces actes.
00:18:22celui qui
00:18:24à partir de
00:18:25qui décide
00:18:27qui décide
00:18:28qui est fou ?
00:18:28La psychiatrie
00:18:29et la psychiatrie
00:18:30c'est une science ?
00:18:31Exact !
00:18:32Non je suis désolé
00:18:33ça existe la folie Pascal ?
00:18:36Mais je vous répète
00:18:37Je ne dis pas
00:18:37que c'est une excuse
00:18:38je suis désolé Pascal
00:18:39mais il y a quand même
00:18:40des principes de droit
00:18:40Il y a quand même
00:18:41une dérive
00:18:42Je ne dis pas
00:18:43qu'il n'y a pas de dérive
00:18:44mais je dis
00:18:44est-ce qu'il faut renoncer
00:18:45au principe
00:18:45des responsabilités pénales
00:18:47Eugénie Basquiez
00:18:47Eugénie
00:18:48qui décide
00:18:49qui est fou
00:18:50et avec quels critères ?
00:18:52Des psychiatres
00:18:53des médecins
00:18:53Et la psychiatrie
00:18:55est une science exacte ?
00:18:56Oui la psychiatrie
00:18:57est une science
00:18:57Les psychiatres
00:18:59ont fait 10 ans
00:18:59d'études de médecine
00:19:00Je ne parle pas
00:19:01de la psychanalyse
00:19:02je parle des psychiatres
00:19:02D'abord ce n'est pas
00:19:04une science exacte
00:19:04C'est des médecins
00:19:06C'est des médecins
00:19:06qui font des études
00:19:06Ils ont fait 10 ans d'études
00:19:07Pardonnez-moi
00:19:08ce n'est pas une science
00:19:10Est-ce qu'il y a des gens
00:19:13qui sont fous Pascal ?
00:19:14Mais d'abord
00:19:16ils peuvent être fous
00:19:17et être quand même
00:19:17condamnés me semble-t-il
00:19:19C'est un principe
00:19:21C'est un principe
00:19:23Ce qui m'importe
00:19:23c'est toujours la même chose
00:19:24de protéger la société
00:19:26Cet homme-là
00:19:27il est dans deux ans
00:19:27La protéger la société
00:19:28bien sûr
00:19:29Il faut sans doute
00:19:29Pardonnez-moi
00:19:31mais tous ceux
00:19:31qui passent à l'acte
00:19:33dans ce type d'événement
00:19:35celui qui est kamikaze
00:19:37ou celui qui fait
00:19:37une fusillade
00:19:38comment ça existe
00:19:39aux Etats-Unis
00:19:40je pense qu'il y a
00:19:41quelque chose
00:19:41de déréglé
00:19:43quoi qu'il arrive
00:19:43Il y a quand même
00:19:43des gens qui sont responsables
00:19:44de leurs agres
00:19:45C'est un principe
00:19:46quand même de droit
00:19:47très fort
00:19:47qui a été mis en place
00:19:48Il y a des principes
00:19:50de droit
00:19:50sur lesquels
00:19:50il faut peut-être
00:19:51revenir
00:19:52Oui bien sûr
00:19:53mais je dis juste
00:19:53que comprendons
00:19:54ce que
00:19:54on ne juge pas
00:19:56Les fous c'est un principe
00:19:56Je signale qu'il y avait
00:19:57trois psychiatres
00:19:58et il y en a déjà deux
00:19:59qui n'étaient pas d'accord
00:20:00les uns les autres
00:20:01Mais ça c'est un débat
00:20:01Je dis juste
00:20:01Est-ce qu'il faut
00:20:02Est-ce qu'il faut
00:20:04renoncer au principe
00:20:05d'irresponsabilité pénale
00:20:06C'est la question
00:20:07que je vous pose ce matin
00:20:07Non
00:20:08Georges Pénèque
00:20:09est d'accord avec moi
00:20:10Bien sûr que non
00:20:11Depuis le Moyen-Âge
00:20:12On jugeait les fous
00:20:13et les animaux
00:20:14On ne va pas juger
00:20:15des fous
00:20:15Par contre il faut
00:20:17les mettre hors d'état
00:20:18de nuire
00:20:18Il faut les mettre
00:20:20hors d'état de nuire
00:20:20C'est ce que j'ai entendu
00:20:22ce matin
00:20:23sous notre antenne
00:20:23de Charles Rodouel
00:20:24qui propose
00:20:25d'améliorer
00:20:26la loi de 2008
00:20:27mais simplement
00:20:28il y a un conseil
00:20:29constitutionnel
00:20:29Je pense que
00:20:31dans l'affaire
00:20:33de Mme Gervais
00:20:35et sa souffrance
00:20:36elle est horrible
00:20:37en plus
00:20:38elle n'ose même pas
00:20:40expliquer à ses enfants
00:20:41pour vous dire
00:20:42c'est qu'il n'y a pas
00:20:43de procès
00:20:44en fait la difficulté
00:20:45elle vient de là
00:20:46c'est qu'en fait
00:20:47pas de procès
00:20:47pas de justice
00:20:48Il y a un procès
00:20:49sur la culpabilité
00:20:50maintenant
00:20:50C'est la loi
00:20:51que j'avais portée
00:20:52on déclare coupable
00:20:53mais irresponsable
00:20:55Mais si je peux terminer
00:20:56là en l'état
00:21:00il n'y en a pas
00:21:01là pour Mme Gervais
00:21:02il faut qu'il y ait
00:21:03le procès
00:21:04d'accord
00:21:05sur la culpabilité
00:21:07vous avez raison
00:21:07C'est la loi de 2008
00:21:08et ensuite
00:21:09les experts
00:21:10viennent à la barre
00:21:11et s'expliquent
00:21:13sur l'existence
00:21:15d'une altération
00:21:15ou d'une abolition
00:21:16du discernement
00:21:17et ensuite
00:21:18la cour d'assises
00:21:19prend la décision
00:21:21en fonction
00:21:22des explications
00:21:23qu'elle a reçues
00:21:24des experts
00:21:25C'est la chambre d'instruction
00:21:26en l'état actuel
00:21:26Oui
00:21:26en l'état actuel
00:21:27c'est la chambre d'instruction
00:21:28mais ça ne fonctionne pas
00:21:29vous le voyez
00:21:30parce que la chambre d'instruction
00:21:31les victimes
00:21:34les familles des victimes
00:21:34ne sont pas présentes
00:21:35Écoutez Christelle Gervais
00:21:37qui a peur
00:21:38de recroiser
00:21:39ces hommes
00:21:39s'il vous plaît
00:21:41dans deux ans
00:21:42ou dans trois ans
00:21:42dans la ville
00:21:43Les avocats ont posé
00:21:45la question aux experts
00:21:46psychiatres
00:21:47si une fois sa sortie
00:21:49en ville actée
00:21:50il ne vient pas
00:21:51suivre son traitement
00:21:53au CMP
00:21:54de son secteur
00:21:55que va-t-il se passer ?
00:21:56On nous répond
00:21:57on va le réhospitaliser
00:21:58et comme mon avocat
00:21:59demande
00:22:00mais comment allez-vous
00:22:01le retrouver
00:22:01et là c'est
00:22:02le point de suspense
00:22:03on n'a pas de réponse
00:22:03donc effectivement
00:22:04ça c'est un point
00:22:05sur lequel il est essentiel
00:22:07de travailler
00:22:07et c'est une question
00:22:08que je soulève
00:22:08comment on fait
00:22:09pour le retrouver
00:22:10s'il y a une rupture
00:22:11de traitement
00:22:11on sait qu'elle est possible
00:22:12en cas de troubles
00:22:14psychiatriques sévères
00:22:15et comment on fait
00:22:16pour le retrouver
00:22:16et l'amener de nouveau
00:22:19dans une démarche
00:22:20de soins
00:22:20de qualité
00:22:21Dans ces prises de parole
00:22:23souvenez-vous
00:22:23ce qu'avait dit
00:22:23Harmonie Comine
00:22:25qui était
00:22:26alors vous ne l'avez vu
00:22:27nulle part
00:22:27Harmonie Comine
00:22:28personne
00:22:29c'est ça qui est extraordinaire
00:22:30dans l'espace médiatique
00:22:31elle a pris la parole
00:22:32dans une cérémonie d'hommage
00:22:35donc là les médias
00:22:36étaient obligés
00:22:37si j'ose dire
00:22:37de l'écouter
00:22:38vous l'avez entendu
00:22:39sur un média
00:22:40quelconque
00:22:41non
00:22:42mais si c'était
00:22:43une parole
00:22:43qui convenait
00:22:44à l'espace médiatique
00:22:45elle eût été invitée
00:22:47partout
00:22:47donc écoutez
00:22:48ce qu'elle avait dit
00:22:49ce jour-là
00:22:50ah vous n'avez pas
00:22:52Harmonie Comine
00:22:53bon
00:22:53par contre
00:22:54si je peux
00:22:55dire
00:22:55c'est vrai qu'il y a une tension
00:22:57je suis d'accord
00:22:57que le droit doit évoluer
00:22:58et moi ce qui me frappe
00:22:59c'est quand même
00:22:59dans la paire d'Elias
00:23:00la décision du conseil
00:23:02concessionnel
00:23:02Gabriel Attal
00:23:03a proposé une proposition
00:23:04de loi sur les mineurs
00:23:05suite au meurtre d'Elias
00:23:06en février
00:23:07et le conseil constitutionnel
00:23:08a retoqué cette loi
00:23:09sur les mineurs
00:23:10donc oui je suis d'accord
00:23:10que le droit doit évoluer
00:23:11mais le conseil constitutionnel
00:23:13mais vraiment
00:23:14de fond en comble
00:23:15notre temps à dire
00:23:16ce qu'il faut faire
00:23:17et personne ne le fait
00:23:18parce qu'en 2027
00:23:19on ne pourra rien faire
00:23:20il est 9h23
00:23:21j'espère qu'on pourra
00:23:22écouter Harmonie Cobine
00:23:24bon
00:23:24d'abord
00:23:25et je vous ai présenté
00:23:27Jean-Vincent Chantrou
00:23:28en début de cette émission
00:23:28qui est secrétaire générale
00:23:29de l'Union française
00:23:30des pêcheurs
00:23:30je précise que
00:23:32moi je vous reçois
00:23:34pour que vous portiez
00:23:35effectivement
00:23:36une parole
00:23:37mais vous ne pouvez pas
00:23:37annoncer
00:23:38des rassemblements
00:23:39parce qu'en fait
00:23:40on n'est pas une
00:23:41porte-parole
00:23:42de manifestation
00:23:43parce qu'autrement
00:23:44tout le monde va venir
00:23:45sur le plateau
00:23:45et puis l'Artem nous écoute
00:23:46et on est très encadré
00:23:47sur ces choses-là
00:23:48donc je le précise
00:23:49à chaque fois
00:23:49donc vous allez rester
00:23:51avec nous
00:23:51vous avez entendu
00:23:51le carillon
00:23:53qui marque la fin
00:23:53de notre première partie
00:23:54mais le débat
00:23:55va se poursuivre
00:23:57et puis surtout
00:23:57ce que vous portez
00:23:59avec Alexandre
00:23:59les ZFE
00:24:00l'électricité
00:24:01tout ça
00:24:01le mouvement des gueux
00:24:02c'est important
00:24:02de l'entendre
00:24:03je salue
00:24:05monsieur Hill
00:24:06je salue
00:24:08votre costume
00:24:09framboise écrasée
00:24:10bien sûr
00:24:11bonjour Pascal
00:24:13comment allez-vous
00:24:14cette élégance
00:24:15vraiment
00:24:15c'est vraiment
00:24:17et chemise ouverte
00:24:18je note
00:24:18ça c'est une première
00:24:19il y a un lâcher prise
00:24:23on sent les vacances
00:24:25approchent
00:24:25les vacances
00:24:26les vacances
00:24:26approchent
00:24:27bien évidemment
00:24:28est-ce que vous pouvez
00:24:29nous donner
00:24:29vous la chemise
00:24:30elle est plus couverte
00:24:31puisque vous êtes
00:24:31débraillée
00:24:32comme on disait
00:24:32Janice
00:24:33toujours
00:24:33elle dit ma mère
00:24:34ma mère disait ça
00:24:35vous êtes débraillée
00:24:37la mienne aussi
00:24:37je serai avec
00:24:38Denis Brognard
00:24:39dans un instant
00:24:40Denis Brognard
00:24:41vous savez que
00:24:42Denis Brognard
00:24:43a commencé à Europe
00:24:441
00:24:45et vous avez dû
00:24:46travailler ensemble
00:24:47j'imagine aussi
00:24:47travailler
00:24:48c'était un bien grand mot
00:24:49à TF1
00:24:50mais en tout cas
00:24:50on y était ensemble
00:24:52dans le service des sports
00:24:53effectivement
00:24:53mais il est avec vous là
00:24:55Denis
00:24:56non pas encore
00:24:57il va arriver là
00:24:58je crois qu'il a commencé
00:24:59vous vérifierez
00:25:00à Europe 1
00:25:00où il était journaliste
00:25:01de sport
00:25:02c'est vrai vous avez raison
00:25:03avec l'ami Eugène Saccomano
00:25:05absolument
00:25:06et lui il était un spécialiste
00:25:07d'athlétisme
00:25:08notamment Denis
00:25:09et puis il fait
00:25:11Koh-Lanta
00:25:11pour la 62ème saison
00:25:13je crois
00:25:13la 27ème
00:25:14écoutez
00:25:16merci
00:25:17on marque une pause
00:25:18vous le saluez
00:25:19et puis nous
00:25:21nous
00:25:21continuons
00:25:23notre émission
00:25:24avec les gueux
00:25:25avec les deux ans
00:25:26de la mort
00:25:27de Naël
00:25:28qui est évidemment
00:25:29un drame
00:25:30on parle également
00:25:30d'Éric Ciotti
00:25:31les deux ans déjà
00:25:32comment
00:25:33je disais déjà
00:25:34les deux ans
00:25:34et c'est intéressant
00:25:36bien sûr
00:25:37de revenir
00:25:37sur ce drame
00:25:40à tout de suite
00:25:41nous bonjour
00:25:45ce Maïa
00:25:45le rappel des titres
00:25:46à 9h32
00:25:46bonjour Pascal
00:25:51bonjour à tous
00:25:51deux hommes
00:25:52mis en examen
00:25:53hier soir
00:25:53pour assassinat
00:25:54en bande organisée
00:25:55et écrouée
00:25:56quatre jours
00:25:57après la fusillette
00:25:58qui a fait deux morts
00:25:58dont la mariée
00:25:59à la fin d'un mariage
00:26:00dans un village
00:26:01du Luberon
00:26:01les Français
00:26:03mauvais élèves
00:26:04en matière de santé
00:26:05buccodentaire
00:26:06d'après les résultats
00:26:07du dernier baromètre
00:26:08moins d'un Français
00:26:09sur trois
00:26:09se brossent les dents
00:26:10correctement
00:26:11c'est-à-dire
00:26:11au moins deux fois
00:26:12par jour
00:26:13et plus de deux minutes
00:26:14à chaque brossage
00:26:15même chiffre
00:26:16pour la consultation
00:26:17annuelle
00:26:18chez le dentiste
00:26:18certains disent même
00:26:20ne pas avoir
00:26:20l'intérêt
00:26:21à consulter
00:26:22et puis c'est le jour J
00:26:24le milliardaire américain
00:26:25Jeff Bezos
00:26:26et Lauren Sanchez
00:26:27vont se dire oui
00:26:28ce vendredi
00:26:28en présence
00:26:29d'une pluie de stars
00:26:30et de personnalités
00:26:31un mariage XXL
00:26:32qui divise la cité
00:26:33des doges
00:26:34entre retombées économiques
00:26:35et préoccupations
00:26:36liées au surtourisme
00:26:37mais aussi à l'impact
00:26:39environnemental
00:26:40merci Somaïa
00:26:42je vous avais parlé
00:26:43d'Harmonie et Comine
00:26:44c'est donc la femme
00:26:45du gendarme
00:26:45Eric Comine
00:26:46qui est décédée
00:26:47elle avait pris la parole
00:26:48et je disais tout à l'heure
00:26:50elle avait pris la parole
00:26:51dans une cérémonie d'hommage
00:26:52donc j'ai envie de dire
00:26:53les gens étaient obligés
00:26:54de l'écouter
00:26:55mais ensuite
00:26:56il n'y a pas eu de rebond
00:26:57c'est à dire
00:26:58qu'elle n'est invitée
00:26:59quasiment nulle part
00:27:01et c'est ça
00:27:02qui est significatif
00:27:03écoutez-la
00:27:04je l'affirme haut et fort
00:27:07la France a tué mon mari
00:27:09la France a tué mon mari
00:27:13le père de mes enfants
00:27:14la France a tué mon mari
00:27:18par son insuffisance
00:27:19son racisme
00:27:20et son excès de tolérance
00:27:22la France a tué mon mari
00:27:25comment ?
00:27:28pourquoi ?
00:27:29pourquoi cet homme
00:27:30multirécidiviste
00:27:31peut-il évoluer
00:27:33en toute liberté ?
00:27:35quand est-ce que nos législatifs
00:27:36ouvriront réellement les yeux ?
00:27:39faut-il qu'il soit touché
00:27:40directement pour agir ?
00:27:42combien de morts
00:27:43avant que ces assassins
00:27:45soient vraiment punis ?
00:27:47bagnes
00:27:48expulsions
00:27:49retrait des droits
00:27:50octroyés par une procédure
00:27:52tellement bien faite
00:27:53et j'en passe
00:27:531981
00:27:56n'aurait jamais dû exister
00:27:581981
00:28:01n'aurait jamais dû exister
00:28:03donc Georges
00:28:04c'est une parole forte
00:28:05le problème numéro un
00:28:06de cette société française
00:28:07c'est l'autorité
00:28:08et les premières victimes
00:28:09parfois de ce manque
00:28:10d'autorité
00:28:10c'est précisément
00:28:11ceux qui peuvent venir
00:28:14qui sont issus
00:28:15de l'immigration
00:28:15puisqu'ils sont associés
00:28:17à une poignée
00:28:18de gens
00:28:19qui sont
00:28:21ou des criminels
00:28:22ou des délinquants
00:28:23alors que
00:28:23dans la plus grande
00:28:25majorité
00:28:26évidemment
00:28:26il n'y a pas
00:28:27de soucis
00:28:28si demain
00:28:29il y avait une justice
00:28:31qui n'était plus laxie
00:28:32si on était à tolérance zéro
00:28:34et si effectivement
00:28:35à chaque fois
00:28:36qu'il y a
00:28:36ce multirécidiviste
00:28:39s'il était en prison
00:28:39il n'y aurait pas
00:28:40ces soucis là
00:28:41donc le problème
00:28:42numéro un
00:28:42c'est l'autorité
00:28:44donc c'est les politiques
00:28:45c'est même pas un problème
00:28:46pardonnez-moi
00:28:46d'immigration
00:28:47le premier problème
00:28:48numéro un
00:28:49je pars sous son contrôle
00:28:50c'est l'application
00:28:51de la loi
00:28:51oui bah on dit
00:28:52la même chose
00:28:52non l'autorité
00:28:54dans la loi
00:28:54elle existe
00:28:55mais dans l'application
00:28:56de la loi
00:28:57malheureusement
00:28:58elle n'existe pas
00:28:59on dit la même chose
00:29:00oui c'est ça
00:29:01donc il faut
00:29:01on dit la même chose
00:29:02c'est à dire que les juges
00:29:02n'appliquent pas
00:29:03on dit la même chose
00:29:04voilà
00:29:04les textes ils existent
00:29:06mais vous avez raison
00:29:06mais ils sont pas appliqués
00:29:08voilà
00:29:08bon
00:29:09les gueux
00:29:10les gueux
00:29:11alors bon
00:29:13il y a quelque chose
00:29:14qui se passe
00:29:14qui s'est passé
00:29:15avec les ZFE
00:29:16il y a quelque chose
00:29:16avec l'électricité
00:29:18j'arrive jamais à savoir
00:29:19même ceux qui nous écoutent
00:29:21ils entendent
00:29:22qu'une loi est votée
00:29:23que trois jours après
00:29:24elle n'est plus votée
00:29:25qu'il y a une navette
00:29:26parlementaire
00:29:27qui commence entre
00:29:27le Sénat
00:29:28et bon
00:29:29cette loi
00:29:30elle est votée
00:29:30pas votée
00:29:31il y aura un décret
00:29:31on est démuni
00:29:33pour l'instant
00:29:34l'Assemblée nationale
00:29:37s'est quasiment
00:29:38sabordée
00:29:39de manière à laisser
00:29:40le champ libre
00:29:41à un gouvernement
00:29:41pour passer par voie
00:29:42de décret
00:29:43cet été
00:29:43c'est ça la réalité
00:29:45mais non
00:29:46on m'a dit
00:29:46qu'il y avait une navette
00:29:47parlementaire
00:29:47oui mais dans la réalité
00:29:49depuis le départ
00:29:52le gouvernement
00:29:52essaye de faire passer
00:29:53par voie de décret
00:29:54les 300 milliards
00:29:55et justement
00:29:56c'est le Rassemblement
00:29:57National
00:29:57et Marine Le Pen
00:29:58qui est monté au créneau
00:29:59c'est plus compliqué
00:30:00il y avait
00:30:00ce parti
00:30:01mais c'était quand même
00:30:03un amendement LR
00:30:04qui a été déposé
00:30:06et ils sont pas allés au bout
00:30:07les LR non plus
00:30:08je sais
00:30:08et ils ont encore changé
00:30:10mais toujours est-il
00:30:12que
00:30:12franchement c'est incompréhensible
00:30:13oui mais notre problème
00:30:14c'est que la population
00:30:15se mobilise
00:30:16oui
00:30:16parce que si elle le fait pas
00:30:18vous allez payer
00:30:19mais elle est loin de ça
00:30:21le problème c'est qu'elle est résiliente
00:30:22dans la population
00:30:23non non non
00:30:24ils voient ça
00:30:25je veux pas rappeler
00:30:26ce qu'on va faire demain
00:30:27mais en revanche
00:30:28ce qui est très important
00:30:30et je vais parler aussi
00:30:31parce que
00:30:31demain
00:30:33on lance des mouvements
00:30:34aussi avec la coordination
00:30:35locale
00:30:35parce qu'ils sont
00:30:36dans une situation économique
00:30:37totalement impossible
00:30:38et l'imminence
00:30:40de la signature
00:30:40des accords
00:30:41avec le Mercosur
00:30:42c'est existentiel
00:30:44on a déjà 50%
00:30:46de nos fruits et légumes
00:30:47de notre poulet
00:30:47de nos poulets
00:30:49enfin d'un nombre
00:30:49incroyable de productions
00:30:50qui sont importées
00:30:51donc ils sont absolument
00:30:53dans une logique de survie
00:30:54tous les gens
00:30:55de la coordination rurale
00:30:56qui sont mobilisés
00:30:57demain avec nous
00:30:58ce sont des gens
00:31:00qui sont dans des logiques
00:31:00de survie
00:31:01mais pas les pêcheurs
00:31:02parce que la facture
00:31:03d'électricité
00:31:04doublerait sans doute
00:31:04c'est ça
00:31:05et surtout ils vont mourir
00:31:06si vous voulez
00:31:07notre problématique
00:31:08elle est triple
00:31:09c'est une triple peine
00:31:10que nous avons
00:31:11bien évidemment
00:31:11comme tout le monde
00:31:12nous allons subir
00:31:13cette augmentation
00:31:14de nos factures énergétiques
00:31:16mais en tant que pêcheurs
00:31:17notre deuxième problème
00:31:18c'est que nous sommes évincés
00:31:20de nos zones de travail
00:31:21pour pouvoir implanter
00:31:23ces éoliennes en mer
00:31:24on nous demande
00:31:25d'aller pêcher
00:31:25à 20, 40, 30 000
00:31:27au large
00:31:27donc de consommer
00:31:29plus de carburant fossile
00:31:30on se marche
00:31:32sur la tête
00:31:33non mais je vous assure
00:31:34le troisième point
00:31:35le troisième point
00:31:37qui est important
00:31:38c'est l'aspect
00:31:39environnemental
00:31:40il faut savoir
00:31:41il faut savoir
00:31:41que pour implanter
00:31:42ces éoliennes offshore
00:31:44l'état
00:31:45est obligé
00:31:46de passer outre
00:31:48la directive
00:31:49habitat
00:31:50de l'union européenne
00:31:51qu'est-ce que c'est
00:31:52que cette directive
00:31:53habitat
00:31:53c'est une loi
00:31:55qui impose
00:31:56de respecter
00:31:57les espèces
00:31:58en voie de disparition
00:31:59il faut savoir
00:32:01que tous les parcs éoliens
00:32:03en France
00:32:03bénéficient
00:32:05d'une dérogation
00:32:06préfectorale
00:32:07autorisant
00:32:08les exploitants
00:32:09des parcs éoliens
00:32:10à annihiler
00:32:12voire détruire
00:32:13les espèces marines
00:32:14protégées
00:32:14par exemple
00:32:15une cinquantaine
00:32:17d'espèces
00:32:17comme des oiseaux marins
00:32:19les dauphins
00:32:20etc.
00:32:21pour perturbation
00:32:21à l'environnement
00:32:22alors qu'à nous
00:32:23pêcheurs
00:32:23on nous demande
00:32:24d'être
00:32:25le plus rigoureux
00:32:26possible
00:32:26vis-à-vis de l'environnement
00:32:27donc encore une fois
00:32:29c'est un schéma
00:32:30d'incompréhension
00:32:31cette démarche
00:32:35elle vient
00:32:36nous dit-on
00:32:36de Bruxelles
00:32:37et c'est pour ça
00:32:39qu'avec
00:32:40nos partenaires
00:32:40européens
00:32:41de la pêche
00:32:41nous allons
00:32:42le 17 juillet
00:32:44à Bruxelles
00:32:45rencontrer
00:32:46M. Kostas Kadis
00:32:47le commissaire européen
00:32:49pour essayer
00:32:50de lui remettre
00:32:50un petit peu
00:32:51les points sur les y
00:32:51comme on dit
00:32:52et puis de le mettre
00:32:53en face
00:32:53surtout qu'on n'a pas besoin
00:32:55de produire plus d'électricité
00:32:56qu'on en produit plus
00:32:57qu'on en consomme
00:32:58et le reste
00:33:00on n'est pas
00:33:00si en plus
00:33:01on pouvait le vendre
00:33:02mais on ne le vend même pas
00:33:02on le vend à perte
00:33:03enfin c'est des trucs de dingue
00:33:04il y a un point aussi
00:33:06qu'il faut
00:33:06mais que les LR
00:33:08devraient monter au créneau
00:33:09là-dessus
00:33:09il y a un point
00:33:10qu'il faut prendre en considération
00:33:11le Rassemblement National
00:33:12monte au créneau
00:33:13nous sommes d'accord
00:33:13le Rassemblement National
00:33:14qui est sur votre position
00:33:15politiquement ?
00:33:16le RN ?
00:33:16le Rassemblement National
00:33:17c'est les seuls
00:33:19mais c'est pas normal
00:33:20vous savez aujourd'hui
00:33:21donc la Macronie
00:33:21n'est pas là-dessus
00:33:22aujourd'hui
00:33:23quand nous nous exprimons
00:33:25et quand nous avons
00:33:27l'opportunité
00:33:28de donner notre avis
00:33:29les partis de gauche
00:33:32en général
00:33:33nous traitent
00:33:34ouvertement
00:33:35dans la presse
00:33:36de carbo-fascistes
00:33:37de poutino-trumpistes
00:33:39j'ai moi-même
00:33:41personnellement
00:33:41été traité
00:33:42d'hitlérien
00:33:43et de mussoliniens
00:33:43par des ONG
00:33:45uniquement parce qu'on souhaitait
00:33:47négocier avec eux
00:33:48et ouvrir un débat
00:33:49et vous ne pouvez pas
00:33:50négocier avec eux
00:33:50c'est des totalitaires
00:33:52vous ne pouvez pas
00:33:53les 40%
00:33:54on est devant un mur
00:33:55mais vous ne pouvez pas
00:33:56vous ne pouvez pas
00:33:57parler avec Sandrine Rousseau
00:33:58d'ailleurs je dis à Marine
00:33:59on écoutera
00:33:59ce qu'elle a dit
00:34:01sur les OQTF hier
00:34:02vous voyez bien
00:34:02que vous ne pouvez plus
00:34:03parler avec ces gens-là
00:34:04ce n'est plus possible
00:34:05et comme en plus
00:34:06ils ont l'espace médiatique
00:34:07parfois qui leur donne
00:34:08un haut-parleur
00:34:09vous ne pouvez pas
00:34:10parler avec elle
00:34:10c'est impossible
00:34:11et n'essayez pas
00:34:12de négocier non plus
00:34:13c'est impossible
00:34:13un point important
00:34:14monsieur Proulx aussi
00:34:15c'est le retour
00:34:16sur investissement
00:34:17de cet éolien
00:34:17une éolienne
00:34:19à terre
00:34:20pour qu'elle puisse
00:34:21être rentable
00:34:22il faut au moins
00:34:23qu'elle soit exploitée
00:34:24pendant 35 ou 40 ans
00:34:25qui est sa durée de vie
00:34:26en mer aujourd'hui
00:34:27on n'a aucune idée
00:34:28de la durée de vie
00:34:29à cause de la corrosion
00:34:30on l'estime
00:34:31entre 25 et 30 ans
00:34:33or il faut savoir
00:34:34que ces éoliennes offshore
00:34:36coûtent
00:34:37deux ou trois fois
00:34:37plus cher
00:34:38qu'une éolienne
00:34:38comment allons-nous
00:34:41amortir
00:34:41en deux fois moins de temps
00:34:43un investissement
00:34:45qui coûte trois fois plus cher
00:34:46c'est une aberration économique
00:34:48je suis d'accord avec vous
00:34:50et cette parole-là
00:34:51elle est peu diffusée
00:34:52sur les antennes
00:34:53sans compter les visages
00:34:54qui sont massacrés
00:34:55moi tous les matins
00:34:57je suis en colère
00:34:58contre les hommes politiques
00:34:58pas les hommes politiques
00:34:59de gauche d'ailleurs
00:35:00parce qu'il ne faut rien attendre
00:35:02sans doute de Mme Rousseau
00:35:04puisque c'est une idéologue
00:35:05pure et dure
00:35:06et puis Mme Tondelier
00:35:07etc
00:35:07mais enfin que les gens
00:35:09que les LR
00:35:09entendent ce que vous dites
00:35:12qu'ils montent au créneau
00:35:13sur ces sujets-là
00:35:14puisque je le répète
00:35:16tous les experts
00:35:17de M. Proglio
00:35:18on a reçu M. Moreno
00:35:19c'est pas n'importe qui
00:35:20et le rapport
00:35:20de Bernard Acquoyer
00:35:21quand même
00:35:22et Acquoyer
00:35:23voilà
00:35:24c'est pas de faire de la politique
00:35:26c'est de faire de la politique
00:35:27au sens noble
00:35:28que de dire ça
00:35:29c'est entendre ce que vous dites
00:35:30notre mouvement
00:35:31est totalement impolitique
00:35:32nous avons invité à bord
00:35:34de nos bateaux
00:35:35des élus
00:35:35sénateurs
00:35:36députés
00:35:37de tout bord politique
00:35:38et quand on les voit
00:35:39avant les élections
00:35:40tout va bien
00:35:40on va vous aider
00:35:41il y a combien d'éoliennes offshore
00:35:43qui sont prévues
00:35:44ces prochaines années ?
00:35:44alors là
00:35:45il faut multiplier par 50
00:35:46le nombre d'éoliennes offshore
00:35:48c'est à dire
00:35:48mais c'est une
00:35:49mais il faut arrêter ça
00:35:50il faut arrêter ça
00:35:52c'est criminel
00:35:53c'est criminel
00:35:54qui a décidé
00:35:55mais c'est lancé ça ou pas ?
00:35:57ah bah oui
00:35:57c'est dans l'APPE3
00:35:59c'est criminel
00:35:59c'est criminel
00:36:00c'est l'équivalent
00:36:01c'est criminel
00:36:02c'est l'équivalent
00:36:03de 143 centrales nucléaires
00:36:05non mais je vous assure
00:36:06et ça va coûter combien ?
00:36:07300 milliards
00:36:08bon bah écoutez
00:36:08et encore au babo
00:36:09et par décret
00:36:10et donc
00:36:12ça ne sert à rien
00:36:13et la mort des pêcheurs
00:36:14la mort des pêcheurs
00:36:15ça ne sert à rien
00:36:15ça multiplie par deux
00:36:16la facture d'électricité
00:36:17et personne n'en parle en France
00:36:18et les hommes politiques
00:36:19n'en font pas un combat majeur
00:36:21non
00:36:21sauf le Rassemblement National
00:36:22ça devrait être transpartisan
00:36:23mais bon effectivement
00:36:24sauf Marine Le Pen
00:36:25donc c'est ennuyeux
00:36:26et après on s'étonne
00:36:27qu'elle soit à 40%
00:36:28et que les autres soient dans les choux
00:36:29bon
00:36:30ça fait plaisir à Mme Voinet
00:36:31Mme Rousseau
00:36:32non mais je vous assure
00:36:33franchement c'est invraisemblable
00:36:34oui franchement c'est impreux
00:36:35alors nous avons un scoop
00:36:36à vous donner
00:36:37c'est que
00:36:37ce mouvement les gueux
00:36:39s'élargit
00:36:39oui
00:36:40parce que depuis
00:36:40plus d'un an maintenant
00:36:42l'UFPA
00:36:43est en contact avec
00:36:44la FENAPA
00:36:46qui sont les pêcheurs
00:36:47artisans espagnols
00:36:49et ils nous rejoignent
00:36:51aujourd'hui
00:36:52avec les agriculteurs
00:36:54les éleveurs
00:36:54et les pêcheurs espagnols
00:36:56bon
00:36:56les parcs
00:36:56on me dit
00:36:57les parcs d'éoliennes
00:36:58appartiennent à des fonds
00:36:59de pension américains
00:37:00et canadiens
00:37:00c'est vrai ça ?
00:37:01oui tout à fait
00:37:01bien sûr
00:37:01et ils vont payer la retraite
00:37:02des américains et canadiens
00:37:03avec ceci
00:37:04bien sûr
00:37:05en plus il y a
00:37:05cette plan
00:37:06bien sûr
00:37:06parce que là
00:37:07les 300 000 milliards
00:37:08mais on en parle
00:37:10dans le Figaro
00:37:10que le Figaro
00:37:12fasse un grand
00:37:13et on en parle sans cesse
00:37:14sur les parcs d'éoliennes
00:37:15parce que c'est un scandale
00:37:16c'est 300 milliards
00:37:18c'est du CAPEX
00:37:19c'est quoi le CAPEX ?
00:37:20c'est l'investissement
00:37:22d'accord
00:37:23l'OPEX
00:37:24qui est le coût d'opération
00:37:25c'est 200 euros
00:37:27par mégawatt-heure
00:37:28acheté
00:37:28à ces fonds de pension
00:37:30et revendu
00:37:30à 50 euros
00:37:31à nos partenaires européens
00:37:33alors évidemment
00:37:33qui paye la différence ?
00:37:35de perte
00:37:35bien sûr
00:37:36150 euros de perte
00:37:38on les perd à perte
00:37:38on les paye à perte
00:37:39on les vend à perte
00:37:40et plus des 300 milliards
00:37:41en bas de perte
00:37:41évidemment qu'on apprend
00:37:42la fameuse expression
00:37:43que j'utilise
00:37:43le capot
00:37:44on ouvre le capot
00:37:45je ne connais pas tout ça
00:37:46les gens qui nous écoutent
00:37:47ils ne connaissent pas tout ça
00:37:48ils t'en fument complètement
00:37:50ils t'en fument complètement
00:37:52et c'est un scandale français
00:37:54et tu te retrouves
00:37:56avec des notes invraisemblables
00:37:57avec des investissements massifs
00:37:59avec plus d'argent
00:38:00dans les services
00:38:01et tu vas balancer 300 milliards
00:38:02pour payer
00:38:03la retraite des Canadiens
00:38:04et des Américains
00:38:05écoutez franchement
00:38:07ce pays est dingue
00:38:08alors que nous
00:38:09on a le problème
00:38:09ce pays est dingue
00:38:10avec qui plus est
00:38:11du matériel importé de Chine
00:38:12parce qu'il n'y a aucune éolienne
00:38:14qui est produite en France
00:38:15écoutez merci d'être venu
00:38:17c'est la totale
00:38:17merci d'être venu
00:38:20franchement
00:38:20rien à ajouter
00:38:21Alexandre
00:38:22merci d'être venu
00:38:22c'était important
00:38:23alors il faut être prudent
00:38:24parce que pour les raisons
00:38:25qu'on a dites tout à l'heure
00:38:26il y a un détail
00:38:26le fuel
00:38:28dans leur charge
00:38:30c'est 40%
00:38:31l'obligation
00:38:32d'aller pêcher plus loin
00:38:33ça veut dire
00:38:33que ça va passer
00:38:34à 50-55
00:38:35ils sont tous en faillite
00:38:36c'est notre marge bénéficiaire
00:38:38qui disparaît totalement
00:38:38ils sont tous en faillite
00:38:40si ce truc
00:38:41mais que les hommes
00:38:42Laurent Wauquiez m'a appelé hier
00:38:44à 21h
00:38:45vous avez peut-être vu
00:38:46on l'a pris en direct
00:38:47mais si Laurent Wauquiez
00:38:48nous écoute
00:38:49si les LR nous écoutent
00:38:51qu'ils fassent quelque chose
00:38:52bon sang de bois
00:38:53d'autant plus
00:38:54que cette loi de programmation
00:38:55elle vient du LR
00:38:57du Sénat
00:38:58c'est ça qui est sidérant
00:39:00je vous assure
00:39:00ce pays est sidérant
00:39:01en fait
00:39:01quand tu ouvres le capot
00:39:03c'est sidérant
00:39:03bon merci
00:39:04évidemment
00:39:05et je voulais vraiment
00:39:06merci
00:39:06mais non
00:39:07vraiment c'est important
00:39:09me semble-t-il
00:39:10Naël
00:39:11Naël ça fait deux ans
00:39:12oui
00:39:13deux ans déjà
00:39:15oui
00:39:15le policier a été renvoyé
00:39:18pour meurtre
00:39:18oui pour meurtre
00:39:19c'est ça qui est incompréhensible
00:39:21bon
00:39:21et
00:39:22je suis Florian M
00:39:24moi j'avais le petit
00:39:25comment on dit
00:39:27on pourrait imaginer
00:39:27qu'il soit renvoyé
00:39:28pour coup volontaire
00:39:29et entraîné la mort
00:39:30mais sans intention
00:39:31je vous propose de voir
00:39:33un sujet rappel de Marie
00:39:34Dieudonné
00:39:35qui rappelle l'effet
00:39:36le 27 juin 2023
00:39:40Naël M
00:39:4117 ans
00:39:42meurt d'un tir
00:39:43au thorax
00:39:44après un refus d'obtempérer
00:39:45une enquête pour meurtre
00:39:46est ouverte
00:39:47à l'encontre du policier
00:39:48auteur du tir
00:39:49il est incarcéré
00:39:50pendant 5 mois
00:39:51puis remis en liberté
00:39:52sous contrôle judiciaire
00:39:54l'enquête se poursuit
00:39:55le 5 mai 2024
00:39:57une reconstitution
00:39:58est organisée
00:39:59notamment pour établir
00:40:00si le policier
00:40:02auteur du tir
00:40:02était alors
00:40:03en danger de mort
00:40:04son avocat
00:40:05défend un tir légitime
00:40:07face à un véhicule
00:40:08qui tentait d'échapper
00:40:09au contrôle
00:40:10avait roulé
00:40:11jusqu'à 116 km heure
00:40:13dans les rues de Nanterre
00:40:14et présenté un danger
00:40:15pour les policiers
00:40:16et pour les passants
00:40:17mais le 3 juin 2025
00:40:19les magistrats instructeurs
00:40:21suivent l'avis du parquet
00:40:22il renvoie le policier
00:40:23devant les assises
00:40:24pour meurtre
00:40:25son avocat
00:40:26entend faire appel
00:40:26de cette ordonnance
00:40:27de mise en accusation
00:40:28en fonction des recours
00:40:30le procès
00:40:31pourrait se tenir
00:40:31au 2ème
00:40:32ou au 3ème trimestre
00:40:332026
00:40:34le policier
00:40:36encourt jusqu'à 30 ans
00:40:37de réclusion criminelle
00:40:38c'est intéressant
00:40:40parce que vous avez défendu
00:40:41des policiers
00:40:41dans une affaire célèbre
00:40:43et la pression
00:40:45qui va exister
00:40:47sur Florian M
00:40:49au tribunal
00:40:50et sur son avocat
00:40:52parce qu'évidemment
00:40:53ils veulent le condamner
00:40:54il va falloir
00:40:55le condamner
00:40:57et
00:40:58à une longue peine
00:40:59c'est ça
00:41:00cette pression
00:41:01elle va exister
00:41:01bien évidemment
00:41:02avec tout le
00:41:04ramdam médiatique
00:41:05qui existera
00:41:06autour de ce procès
00:41:07comment faire
00:41:09comment faire
00:41:10l'avocat
00:41:11c'est
00:41:11maître Liénard
00:41:13qui défend
00:41:13maître Liénard
00:41:15la difficulté
00:41:17bien évidemment
00:41:17c'est que sa qualité
00:41:18de policier
00:41:19est une circonstance
00:41:21aggravante
00:41:22en l'espèce
00:41:22puisqu'on va lui reprocher
00:41:25en disant
00:41:25écoutez monsieur
00:41:26vous savez ce que
00:41:27vous devez faire
00:41:28vous avez
00:41:28une manière
00:41:32de procéder
00:41:32qui est
00:41:33dans les règles
00:41:35et en fait
00:41:35vous ne pouviez pas
00:41:37vous affranchir
00:41:38de ces règles
00:41:38lorsque vous avez tiré
00:41:39c'est à dire que
00:41:40la qualité de policier
00:41:41se retourne
00:41:43ça devient
00:41:43encore une fois
00:41:44une circonstance
00:41:45non pas
00:41:46accablante
00:41:47en disant monsieur
00:41:48je ne comprends pas
00:41:49vous êtes entraîné
00:41:50c'est ça ce qu'on va entendre
00:41:51de l'autre côté de la barre
00:41:52parce que de l'autre côté
00:41:53de la barre
00:41:53il y a
00:41:55mon confrère
00:41:56Berton
00:41:57qui est quand même
00:41:58un spécialiste
00:41:58des assises
00:41:59donc je pense
00:42:01que
00:42:01il cède
00:42:03parce que lui
00:42:03il est parti civil
00:42:04il est parti civil
00:42:05mais la partie civile
00:42:06comment elle intervient
00:42:07dans le procès
00:42:08elle intervient tout le temps
00:42:09elle va intervenir
00:42:11dans les débats
00:42:12et elle va accentuer
00:42:13elle intervient de la même manière
00:42:14que la défense
00:42:16aujourd'hui oui
00:42:17aujourd'hui il y a eu
00:42:18alors le parquet
00:42:20le procureur
00:42:20l'avocat général
00:42:21l'avocat général
00:42:22que va-t-il dire
00:42:23il peut avoir une
00:42:25il peut avoir une opinion différente
00:42:27il peut dire voilà
00:42:28sa parole est libre
00:42:29sa parole est libre
00:42:30il peut considérer
00:42:31qu'il n'y a pas l'intention
00:42:32c'est à dire que
00:42:33ce que disait
00:42:35monsieur Fenech
00:42:35il a tout à fait raison
00:42:36ce qui est choquant
00:42:37ce que l'on entend
00:42:38difficilement
00:42:39moi je ne connais pas le dossier
00:42:40donc je prends
00:42:40les précautions d'usage
00:42:41je tiens à le dire
00:42:42mais le fait qu'il meurtre
00:42:44ça veut dire
00:42:45c'est
00:42:45l'oblige
00:42:46comment dirais-je
00:42:47la volonté de tuer
00:42:48donc sciemment
00:42:50c'est à dire que
00:42:50ce policier
00:42:51il a tué volontairement
00:42:53ce jeune Naël
00:42:55ça c'est difficilement audible
00:42:57qui choisit l'avocat général ?
00:43:00c'est le parquet général
00:43:01c'est le procureur général
00:43:02qui désigne
00:43:03dans son parquet général
00:43:06c'est décisif
00:43:06sa parole va être très importante
00:43:09parce que si lui
00:43:10considère qu'en effet
00:43:11il n'y a pas l'intention
00:43:12de tuer
00:43:13de la part du policier
00:43:14la cour d'assises est libre
00:43:16elle peut décider autrement
00:43:17mais son poids
00:43:17est très important
00:43:19mais sauf que
00:43:19les six jurés
00:43:20ils sont tirés au sort
00:43:21évidemment on peut récuser
00:43:22oui
00:43:23on peut récuser
00:43:24non non non
00:43:25c'est cinq pour la défense
00:43:26quatre pour l'avocat général
00:43:28et c'est un
00:43:29les partis civils
00:43:30n'ont pas le droit de récuser
00:43:31et c'est à partir
00:43:32de combien de noms
00:43:33il y a combien de noms
00:43:34qui sont proposés
00:43:35dans ces cas-là
00:43:35une trentaine
00:43:36là il va y en avoir
00:43:36cinquante
00:43:37cinquante
00:43:38cinquante
00:43:38soixante
00:43:38mais vous vous rendez compte
00:43:39la pression également
00:43:40sur ces jurés
00:43:40les jurés
00:43:42et puis aujourd'hui
00:43:43ils sont
00:43:44en plus lorsqu'ils arrivent
00:43:46lorsqu'ils arrivent
00:43:47ça c'est très important
00:43:48lorsqu'ils arrivent
00:43:48dans la salle d'assises
00:43:50et qu'ils sont tirés au sort
00:43:51ils sont forcément
00:43:53influencés
00:43:53par la presse
00:43:54par les médias
00:43:55par tout ce qui a été dit
00:43:56forcément
00:43:57on n'est pas sur des gens
00:43:58qui arrivent
00:43:59qui sont complètement
00:44:00vierges
00:44:01de toute explication
00:44:02qui ont été données
00:44:03bon d'abord
00:44:04on n'en est pas encore là
00:44:07puisqu'il y a un appel
00:44:08vous l'avez rappelé
00:44:08de l'ordonnance de renvoi
00:44:10dans la cour d'assises
00:44:11donc on peut peut-être
00:44:12encore espérer
00:44:13qu'il y ait une modification
00:44:14au niveau de l'appel
00:44:15très juste
00:44:16et puis moi
00:44:17j'ai une tendance
00:44:18c'est quand même
00:44:19de faire confiance
00:44:20au juré d'assises
00:44:20parce que c'est le peuple
00:44:22c'est le peuple
00:44:23qui a du bon sens
00:44:23c'est un jury populaire
00:44:27qui va juger
00:44:28le président
00:44:28le président
00:44:30dans le cadre des débats
00:44:32peut
00:44:32imaginons que
00:44:34il y a l'appel
00:44:35de l'ordonnance
00:44:36de mise en réquisition
00:44:37c'est-à-dire
00:44:37qu'il va saisir
00:44:37la cour d'assises
00:44:38et que cet appel
00:44:39dit non
00:44:39on considère
00:44:40qu'il y a bien
00:44:41selon nous
00:44:43l'intention de tuer
00:44:44donc il renvoie
00:44:45devant la cour d'assises
00:44:46pour meurtre
00:44:47mais le président
00:44:48de la cour d'assises
00:44:49a la possibilité
00:44:50de mettre
00:44:51dans les débats
00:44:52une deuxième question
00:44:53à laquelle
00:44:54devront répondre
00:44:55les jurés
00:44:55c'est-à-dire
00:44:56est-ce que
00:44:57on peut poser la question
00:44:58également
00:44:59de l'infraction
00:45:00de coups et blessures
00:45:02ayant entraîné la mort
00:45:03sans intention
00:45:03de la donner
00:45:04ils peuvent requalifier
00:45:06bon
00:45:06je vais remercier
00:45:07parce qu'ils étaient
00:45:08avec nous
00:45:09ce matin
00:45:10Jean-Vincent Chantreau
00:45:12et vous êtes
00:45:13de quelle ville
00:45:15si j'ose dire
00:45:15Grandville
00:45:16Grandville
00:45:16dans la Manche
00:45:17évidemment dans la Manche
00:45:19et puis on salue
00:45:19tout
00:45:20il y a combien de pêcheurs
00:45:20en France ?
00:45:22alors pêcheurs artisans
00:45:23environ 13 000
00:45:24armements
00:45:26oui
00:45:26donc c'est des petites
00:45:28exploitations
00:45:29généralement ?
00:45:29c'est des bateaux
00:45:30qui font moins
00:45:31de 25 mètres
00:45:32selon la législation
00:45:33française
00:45:33tout métier confondu
00:45:35aussi bien
00:45:35les chalutiers
00:45:36que des ligneurs
00:45:37des caseilleurs
00:45:38des fileilleurs
00:45:38mais ce sont eux
00:45:40qui fournissent
00:45:40en priorité
00:45:41le poisson
00:45:42qu'on achète
00:45:43les artisans
00:45:44c'est-à-dire que
00:45:45si vous allez
00:45:45dans une poissonnerie
00:45:46pour du thon
00:45:47du sol
00:45:48c'est le poisson
00:45:48qui est débarqué
00:45:49dans nos ports
00:45:50dans nos ports français
00:45:51qui alimente
00:45:52le marché français
00:45:53contrairement à la pêche
00:45:55industrielle
00:45:55qui elle débarque
00:45:56à l'étranger
00:45:57des millions de tonnes
00:45:58qui nous reviennent
00:46:01seulement après valorisation
00:46:02on pêche tous les jours ?
00:46:04oui
00:46:04tous les jours
00:46:05toutes les nuits
00:46:05tous les jours de la semaine
00:46:07et à quelle heure
00:46:07repartent les pêcheurs
00:46:08généralement ?
00:46:09tout dépend de la marée
00:46:09tout dépend des endroits
00:46:10mais certains partent
00:46:11à une heure du matin
00:46:12minuit pour rentrer
00:46:13le lendemain
00:46:14généralement ce sont
00:46:15des marées assez courtes
00:46:16de 24 heures
00:46:17et généralement
00:46:17on dort une nuit
00:46:19sur place
00:46:20si je veux dire
00:46:20vous dormez
00:46:21entre le travail
00:46:23et le reste
00:46:24c'est des quarts
00:46:25de une heure
00:46:26deux heures
00:46:26le temps que les gens
00:46:27et les jeunes gens
00:46:28il y a des jeunes gens
00:46:28de 20 ans
00:46:29qui poursuivent cette aventure
00:46:30si vous voulez
00:46:30aujourd'hui
00:46:31la problématique
00:46:32c'est que
00:46:32les jeunes sont confrontés
00:46:34à un manque de visibilité
00:46:35par rapport à l'avenir
00:46:36comment voulez-vous
00:46:37aller voir votre banquier
00:46:38et demander un crédit
00:46:39pour acheter un nouveau bateau
00:46:40si vous ne savez pas
00:46:41de quel quota
00:46:42vous allez disposer
00:46:43si vous ne savez pas
00:46:44où vous allez pouvoir pêcher
00:46:46votre banquier
00:46:47il revient vers vous
00:46:48en vous disant
00:46:49monsieur
00:46:49revenez avec un compte
00:46:50d'exploitation
00:46:50provisional
00:46:51il y a beaucoup de gens
00:46:52qui nous écoutent
00:46:52qui font la pêche
00:46:54à titre
00:46:54de plaisance
00:46:56mais aussi de plaisance
00:46:57c'est-à-dire que tu sors
00:46:58dans le port
00:46:59tu vas déposer les casiers
00:47:01oui bien sûr
00:47:02ramasses les casiers
00:47:03parfois tu pars
00:47:04prends un bar
00:47:05alors un bar
00:47:06c'est dans l'Atlantique
00:47:07c'est le loup
00:47:07le loup
00:47:08je ne sais pas
00:47:09si le loup est meilleur
00:47:11que le bar
00:47:11ou le bar est meilleur
00:47:12que le loup
00:47:13le loup est meilleur
00:47:14c'est pas forcément faux
00:47:17c'est vrai
00:47:18pourquoi il a plus
00:47:20le loup
00:47:20il a plus de
00:47:21de goût
00:47:23on est d'accord
00:47:24le loup c'est
00:47:24avec les pointus
00:47:25nous en Corse
00:47:27les bateaux
00:47:27c'est le pointu
00:47:28vous êtes des enfants
00:47:29évidemment de la pêche
00:47:30forcément
00:47:30tous les
00:47:31Ajaccio
00:47:32tout le monde
00:47:33Ajaccio c'est une ville
00:47:34de pêcheurs
00:47:34évidemment
00:47:35merci vraiment
00:47:36d'être venu
00:47:38sur ce plateau
00:47:39merci également
00:47:40à Alexandre Jardin
00:47:41on va recevoir
00:47:42dans deux secondes
00:47:43à la fois
00:47:44Yamina Benguigi
00:47:45pour un documentaire
00:47:46disponible sur
00:47:47Canal Plus
00:47:48la rumba congolaise
00:47:49et puis
00:47:50Michel Odiard
00:47:52vous avez connu
00:47:52Michel Odiard
00:47:53quand vous étiez enfant ?
00:47:54oui
00:47:54papa était son nègre
00:47:55pendant longtemps
00:47:56non
00:47:56son ghostwriter
00:47:58on dit maintenant
00:47:59ah oui
00:48:00c'est-à-dire qu'il y a des phrases
00:48:02qui a écrites
00:48:02votre père
00:48:03qui sont attribuées
00:48:04à Michel Odiard
00:48:05parce qu'il signait
00:48:06trop de contrats
00:48:07à certains moments
00:48:08et papa allait faire
00:48:09les scénarios
00:48:10et un jour
00:48:10Gabin en a eu marre
00:48:11et il lui a dit
00:48:12petit signe les scénarios
00:48:13et il lui a piqué Gabin
00:48:14non
00:48:15si
00:48:16ça c'est une vraie info
00:48:19ça
00:48:20et vous l'avez vu
00:48:21quand vous étiez petit ?
00:48:22Odiard ?
00:48:22oui
00:48:23chez vous ?
00:48:24il a eu un mot magnifique
00:48:26à l'enterrement de mon père
00:48:27il s'est pointé
00:48:29il me dit
00:48:29il me dit
00:48:30vu ta tête
00:48:31t'es un fils jardin
00:48:32il me dit
00:48:33tu vois
00:48:33ton père il fait église pleine
00:48:35même au mois d'août
00:48:36il est 9h54
00:48:39si vous voulez
00:48:39vous pouvez rester avec nous
00:48:41si vous voulez
00:48:41parce que
00:48:42Philippe Durand est là
00:48:44merci monsieur Chantreau
00:48:46on va faire un peu la révolution
00:48:48bon
00:48:48à tout de suite
00:48:51la résistance
00:48:52Madame Nguigui est avec nous
00:48:57et elle a
00:48:58c'est un documentaire
00:49:01qui est disponible
00:49:01sur Canal Plus
00:49:02puisque vous avez réalisé
00:49:04Roomba Congolaise
00:49:05les héroïnes
00:49:06bonjour
00:49:07et merci d'être avec nous
00:49:08mais vous êtes tellement
00:49:09mildu
00:49:09comment je dois vous présenter ?
00:49:11vous êtes écrivain
00:49:12vous êtes réalisatrice
00:49:12vous êtes femme politique
00:49:13comment vous aimez
00:49:14qu'on vous présente ?
00:49:16en un cinéaste
00:49:17ça tombe bien
00:49:20ben voilà
00:49:21mais en même temps
00:49:22vous êtes une cinéaste
00:49:23qui a eu un engagement
00:49:23je suis cinéaste
00:49:26qui parle de choses sociétales
00:49:29donc qui entraîne
00:49:30tout doucement
00:49:32vers la politique
00:49:33mais pas forcément
00:49:35la vision de la politique
00:49:36c'est surtout
00:49:38sur la mémoire
00:49:40le vivre ensemble
00:49:41on parlait tout à l'heure
00:49:42d'Inch'Allah Dimanche
00:49:43laisser des traces
00:49:45et savoir surtout
00:49:47pour mieux se connaître
00:49:50savoir d'où l'on vient
00:49:51c'est important
00:49:52parce qu'on ne se trompe pas
00:49:53d'histoire
00:49:54et pourquoi vous avez choisi
00:49:55cette musique
00:49:56pour accompagner
00:49:58le début de notre conversation ?
00:50:00alors
00:50:01c'est Africa United
00:50:03c'est un titre
00:50:04de Bob Marley
00:50:05et je trouvais
00:50:07que Bob Marley
00:50:08est arrivé
00:50:09sur une vingtaine d'années
00:50:12comme ça
00:50:12il avait des propos
00:50:15très pacifiques
00:50:16mais il chantait
00:50:18une Afrique
00:50:19qui irait mieux
00:50:21qui serait ensemble
00:50:22qui pourrait construire
00:50:24un monde ensemble
00:50:26donc je
00:50:26et il a parlé
00:50:28à toute la jeunesse
00:50:29du monde
00:50:29c'est un courant musical
00:50:31et c'est un peu
00:50:32comme la rumba congolaise
00:50:33à un moment donné
00:50:34c'est la musique
00:50:36qui arrive
00:50:37et qui permet
00:50:38d'ouvrir aussi
00:50:40les esprits
00:50:42Somaïa Labidi
00:50:43on est un peu en retard
00:50:44pardonnez-moi
00:50:44Somaïa
00:50:45il est 10h03
00:50:46le rappel des titres
00:50:47drame dans les bouches du Rhône
00:50:51un enfant de 2 ans
00:50:52meurt sur la base aérienne d'Istre
00:50:54dans une voiture
00:50:54garée en plein soleil
00:50:56sur le parking
00:50:56son père
00:50:57qui l'a oublié
00:50:58dans le véhicule
00:50:59a été placé
00:51:00en garde à vue
00:51:00François Bayrou
00:51:02défend des avancées
00:51:03sur le dossier des retraites
00:51:04et donne rendez-vous
00:51:05au Parlement
00:51:06à l'automne
00:51:06avec dit-il
00:51:07un possible compromis
00:51:08avec les partenaires sociaux
00:51:10notamment sur la pénibilité
00:51:11et la diminution
00:51:12de l'âge de départ
00:51:13à taux plein
00:51:14de 67 à 66 ans et demi
00:51:16et puis
00:51:21vous l'avez sans doute
00:51:23reconnu Pascal
00:51:24le compositeur
00:51:24du thème mythique
00:51:25de Mission Impossible
00:51:26Lalo Chiffrine
00:51:27s'est éteint
00:51:28à l'âge de 93 ans
00:51:30le pianiste
00:51:31et chef d'orchestre
00:51:32argentin
00:51:32laisse derrière lui
00:51:33d'innombrables musiques
00:51:34devenues cultes
00:51:35comme le générique
00:51:35de Stark
00:51:36qui est Hutch
00:51:37ou encore le film Bullitt
00:51:39une carrière prolifique
00:51:40marquée par 6 nominations
00:51:42aux Oscars
00:51:43Merci Sommaya
00:51:44Rumba Congolaise
00:51:45Les Héroïnes
00:51:46Yamina Benguigi
00:51:47c'est disponible sur Canal Plus
00:51:48on en parlera tout à l'heure
00:51:49et puis on reçoit également
00:51:50Philippe Durand
00:51:51Michel Audiard
00:51:51Michel Audiard
00:51:52c'est incroyable
00:51:53parce qu'il est présent
00:51:54dans notre société
00:51:54il est mort il y a 40 ans
00:51:5640 ans pile
00:51:57il était jeune
00:51:58il était jeune
00:51:59il était surtout talentueux
00:52:01oui
00:52:01il est mort jeune
00:52:02il a fait une perte
00:52:03donc on en parlera
00:52:04on termine l'actualité
00:52:05et elle peut vous intéresser
00:52:07Yamina Benguigi
00:52:08parce que c'est ce qui s'était passé
00:52:10précisément dans les banlieues
00:52:12après la mort de Naël
00:52:14qui en dit beaucoup
00:52:15sur notre société
00:52:15et cette difficulté
00:52:17aujourd'hui
00:52:18que nous avons
00:52:18à vivre ensemble
00:52:20moi je m'appartiens
00:52:21à une génération
00:52:22
00:52:22on ne parlait pas
00:52:24de vivre ensemble
00:52:24c'est un mot
00:52:25qui n'a jamais existé
00:52:26j'avais 10 ans
00:52:27personne
00:52:27pourquoi
00:52:28parce qu'on vivait ensemble
00:52:29il n'y avait pas de soucis
00:52:30il n'y en avait pas
00:52:31et ce mot vivre ensemble
00:52:32cette expression
00:52:33est arrivé précisément
00:52:33quand on ne pouvait plus
00:52:34vivre ensemble
00:52:35je ne sais pas
00:52:35quand il date
00:52:36s'il a 20 ans
00:52:3625 ans
00:52:37donc voyez
00:52:38ce sujet
00:52:39avec Marie Dieudonné
00:52:41sur le retour
00:52:43ce qui s'est passé
00:52:44après la mort de Naël
00:52:46Au total en 8 jours
00:52:51près de 50 000 émeutiers
00:52:52dont un tiers de mineurs
00:52:54sont descendus dans la rue
00:52:55le rapport du Sénat
00:52:56distingue deux phases
00:52:57dès le 27 juin
00:52:59jour de la mort de Naël
00:53:00s'enclenche une phase
00:53:01émotionnelle des émeutes
00:53:02avec une charge politique
00:53:04marquée
00:53:05mais à compter du 30 juin
00:53:06les émeutes basculent
00:53:08vers une phase insurrectionnelle
00:53:09marquée par une expansion
00:53:11territoriale fulgurante
00:53:13des violences
00:53:13qui se diffusent
00:53:15à l'ensemble
00:53:15du territoire national
00:53:16sous la forme
00:53:17d'une vague de destruction
00:53:19et de pillages
00:53:19sans précédent
00:53:20mêlant comportement
00:53:22opportuniste
00:53:22et déchaînement aveugle
00:53:24de violences
00:53:25Les dégâts sont considérables
00:53:33en seulement 8 jours
00:53:35ils sont équivalents
00:53:36à ceux des émeutes
00:53:37de 2005
00:53:37qui avaient, elles,
00:53:39duré près de 3 semaines
00:53:40Ici, les violences
00:53:42ont concerné 672 communes
00:53:44ont fait plus d'un millier
00:53:46de blessés
00:53:46dont deux morts
00:53:47Le coût des dégradations
00:53:48est estimé à 1 milliard d'euros
00:53:50En réponse, le gouvernement
00:53:55avait annoncé
00:53:55le lancement d'un plan
00:53:56anti-émeutes
00:53:57finalement mis à mal
00:53:58par la dissolution
00:53:59Mi-juin, le Conseil constitutionnel
00:54:02censurait les dispositions
00:54:03les plus emblématiques
00:54:05de la loi Attal
00:54:05visant à durcir la justice
00:54:07des mineurs délinquants
00:54:08Yamina Ben Guigui
00:54:12on parlera évidemment
00:54:12de rumba congolaise
00:54:14dans quelques instants
00:54:14mais vous avez
00:54:15comme vous le dites
00:54:16beaucoup créé
00:54:18beaucoup filmé
00:54:19de documentaires
00:54:20femmes d'islam
00:54:20en 1994
00:54:21qui était
00:54:22La conditionne des femmes musulmanes
00:54:24Mémoire d'immigrés
00:54:25L'héritage maghrébin
00:54:26c'était en 1998
00:54:27il y avait 350 entretiens
00:54:29ça avait été diffusé
00:54:29sur Canal
00:54:30et puis il y a 9-3
00:54:32Mémoires d'un territoire
00:54:332008
00:54:34qu'est-ce qu'a de différent
00:54:36ces jeunes gens
00:54:38qui ont aujourd'hui 20 ans
00:54:39par rapport à leurs parents
00:54:41ou à leurs grands-parents
00:54:42selon vous ?
00:54:43Alors je pense que
00:54:45le 93
00:54:47je l'ai filmé
00:54:48pendant les émeutes
00:54:49de 2005
00:54:50c'est un documentaire
00:54:52que j'ai fait
00:54:52pendant 3 ans
00:54:53la différence
00:54:55c'est qu'on est obligé
00:54:56de remonter
00:54:57très brièvement
00:54:58dans l'histoire
00:54:58c'est-à-dire qu'au moment
00:55:00de la fin
00:55:01de la guerre d'Algérie
00:55:02l'arrivée des Pieds-Noirs
00:55:04un million de personnes
00:55:06qu'on a laissé comme ça
00:55:09en se disant
00:55:10tout ça va bien se passer
00:55:11on a gardé
00:55:13les travailleurs immigrés
00:55:14marocains
00:55:15algériens
00:55:16et tunisiens
00:55:18mais surtout algériens
00:55:19puisque
00:55:20c'est un accord
00:55:21avec la France
00:55:22parce que sinon
00:55:23la France
00:55:23aurait été coupée
00:55:25économiquement
00:55:26il n'y a pas de robots
00:55:27il n'y a rien
00:55:28il n'y a que des hommes
00:55:29mais ces hommes
00:55:30tout ce monde-là
00:55:31vit
00:55:32dans du logement
00:55:34précaire
00:55:35fait par
00:55:36l'abbé Pierre
00:55:39c'est du logement
00:55:40qui a une prévision
00:55:42de 10 ans
00:55:43en 1954
00:55:4464
00:55:46on doit détruire
00:55:47et c'est à partir
00:55:49de ce moment-là
00:55:50qu'on va ramener
00:55:51des populations
00:55:52qui ont tous
00:55:53un lien
00:55:54avec
00:55:54les
00:55:55les problèmes
00:55:56que rencontre
00:55:58la France
00:55:58par exemple
00:55:59l'outre-mer
00:56:01c'est à ce moment-là
00:56:02qu'on va envoyer
00:56:04des familles
00:56:07enfin pas des familles
00:56:07que des femmes
00:56:08pour les hôpitaux
00:56:09on les envoie
00:56:10dans le 93
00:56:11je comprends
00:56:12le rappel historique
00:56:13mais aujourd'hui
00:56:14on a le sentiment
00:56:14quelqu'un comme Zemmour
00:56:16habitait dans une cité
00:56:17avec tous les Algériens
00:56:18parce qu'on se disait
00:56:19ils vont se comprendre
00:56:20ils parlent la même langue
00:56:21c'était celui
00:56:22qui organisait ça
00:56:23une fois qu'on a organisé ça
00:56:25on a organisé
00:56:26une bombe
00:56:27pour les 30 ans à venir
00:56:29parce que
00:56:30donc c'est de notre faute
00:56:31non pas de votre faute
00:56:33non c'est de la faute
00:56:34c'est la faute à l'histoire
00:56:35non c'est la faute à l'histoire
00:56:37il n'y a pas de responsabilité
00:56:38on n'a jamais su
00:56:39on a ça
00:56:40on a toujours fait
00:56:41donc ceux qui vivent là
00:56:42ne sont pas responsables
00:56:43comme vous dites
00:56:45simplement parfois
00:56:46tout à l'heure
00:56:47j'entendais dans un reportage
00:56:48émotionnellement
00:56:50émotionnellement
00:56:50lorsque vous récupérez
00:56:52un million de pieds noirs
00:56:54les trois quarts
00:56:57de ces pieds noirs
00:56:58sont sans rien
00:56:59sont sans famille
00:57:00on les met dans le 93
00:57:02sauf que ça se passe
00:57:03c'est pas les descendants
00:57:04de pieds noirs
00:57:05ce ne sont pas
00:57:05si je m'abuse
00:57:06les descendants de pieds noirs
00:57:07quand on fait les émeutes
00:57:07de 2023
00:57:08non non mademoiselle
00:57:09vous allez trop vite
00:57:09j'ai pas dit ça
00:57:11j'ai dit l'arrivée
00:57:12c'est arrivé dans des conditions précaires
00:57:13mais ils n'ont pas eu
00:57:14la même
00:57:14excusez-moi
00:57:15excusez-moi
00:57:16ils arrivent
00:57:16dans une situation
00:57:19très précaire
00:57:20et j'espère qu'un jour
00:57:21on fera un film sur eux
00:57:22et sur leur histoire
00:57:24et sur leurs enfants
00:57:25parce qu'aujourd'hui
00:57:26c'est comme ça
00:57:27donc si vous voulez dire
00:57:29que c'était que des arabes
00:57:30qui tapaient
00:57:31etc
00:57:31bon ça
00:57:32moi je vais pas aller
00:57:33sur ce terrain là
00:57:34je vous dis
00:57:35qu'on a aujourd'hui
00:57:36un territoire
00:57:39en tension
00:57:40un territoire
00:57:41en tension
00:57:42alors que faisaient
00:57:43les parents
00:57:43déjà les parents
00:57:45ils habitaient
00:57:45des campements
00:57:46donc on les a mis
00:57:47dans du logement dur
00:57:48mais maintenant
00:57:49il y a une histoire
00:57:52de Grand Paris
00:57:52quand même
00:57:53depuis longtemps
00:57:53donc il y a de dire
00:57:55quand même
00:57:55on doit détruire
00:57:57toutes ces cités
00:57:58on doit
00:57:58les détruire
00:57:59donc votre analyse
00:58:00elle est d'abord
00:58:00j'ai envie de dire
00:58:02urbain
00:58:04absolument
00:58:05il n'y a pas pour vous
00:58:07il n'y a pas un souci
00:58:08culturel
00:58:09ah non
00:58:10non
00:58:11je vous assure
00:58:12il n'y a pas de choses
00:58:16qui sont liées
00:58:16à la culture
00:58:17pourquoi pas
00:58:17à la religion
00:58:18selon vous
00:58:19je vais vous dire
00:58:212007
00:58:23on sait très bien
00:58:24bon ben
00:58:25il y a un changement
00:58:26de gouvernement
00:58:26l'arrivée de Nicolas Sarkozy
00:58:28à un moment donné
00:58:29il est tenté
00:58:30et ça s'est fait
00:58:31on a donné
00:58:32on a donné
00:58:34au Qatar
00:58:35on a demandé
00:58:37au Qatar
00:58:37de gérer
00:58:38les banlieues
00:58:39ils ont apporté
00:58:40500 millions d'euros
00:58:41ça c'est
00:58:42vous pouvez les voir
00:58:43partout
00:58:43et à partir de là
00:58:45vous faites une société
00:58:46on vous donne
00:58:47on vous aide
00:58:48mais à côté
00:58:48vous faites une salle
00:58:49de prière
00:58:49voilà
00:58:51ça c'est
00:58:52ça c'est sale
00:58:53pour moi le danger
00:58:53mais maintenant
00:58:54moi je vais vous dire
00:58:55je milite
00:58:57pour que l'on ait
00:58:58des carrés musulmans
00:59:00pour qu'on puisse
00:59:01enterrer nos parents
00:59:02pour qu'on puisse
00:59:03enterrer nos grands-parents
00:59:04mais ça ça existe
00:59:05non il n'y en a pas assez
00:59:06non non il n'y en a pas assez
00:59:08on renvoie les corps
00:59:09et moi je peux vous dire
00:59:10que le jour
00:59:12où on peut
00:59:12avoir le choix
00:59:14d'enterrer nos parents
00:59:15je suis contre
00:59:16faire des mosquées
00:59:18mais je suis pour
00:59:19enterrer
00:59:20dignement nos parents
00:59:22vous avez raison
00:59:22et là
00:59:23on respectera mieux
00:59:25la terre
00:59:26on va la
00:59:26on va la
00:59:27on va
00:59:29vivre ça
00:59:30comme ça
00:59:31terre
00:59:32c'est important
00:59:33pour les jeunes
00:59:33aujourd'hui
00:59:34voilà
00:59:34non mais je pense que
00:59:36ce que vous dites
00:59:37est tout à fait juste
00:59:38alors
00:59:39rumba congolaise
00:59:39vous êtes venu
00:59:41effectivement
00:59:41pour parler
00:59:42de ce documentaire
00:59:44évidemment
00:59:45on va en parler
00:59:46dans deux secondes
00:59:47il est déjà 10h12
00:59:48donc je voulais parler
00:59:49aussi de
00:59:50Michel Odia
00:59:51et les transitions
00:59:54sont rudes
00:59:55mais ce documentaire
00:59:57il exporte l'univers
00:59:58de la rumba congolaise
00:59:59en mettant en lumière
00:59:59les parcours des femmes
01:00:00qui ont joué un rôle essentiel
01:00:01dans son histoire
01:00:02longtemps reléguée
01:00:03à l'arrière-plan
01:00:04d'un récit dominé
01:00:05par les figures masculines
01:00:06les artistes
01:00:07retrouvent la place
01:00:08qu'elle mérite
01:00:08alors est-ce qu'on peut voir
01:00:09peut-être un extrait
01:00:10parce que c'est un documentaire
01:00:11et puis pourquoi
01:00:12vous êtes intéressé
01:00:13précisément à ce documentaire
01:00:15moi ça m'intéresse
01:00:16voyons un extrait
01:00:18je fais la rumba
01:00:26pure rumba congolaise
01:00:27on ne peut pas parler
01:00:29d'émancipation
01:00:30des femmes congolaises
01:00:32sans parler de la rumba
01:00:33la rumba
01:00:36retrace notre histoire
01:00:37pendant la colonisation
01:00:38les femmes
01:00:39ne sont pas autorisées
01:00:40à venir en ville
01:00:41alors on décide
01:00:42de les taxer
01:00:43être femme
01:00:43c'est déjà difficile
01:00:44musicienne
01:00:46encore plus
01:00:47plus difficile
01:00:48Colin Lissanga
01:00:51Marcel et Bibi
01:00:52Lucia Yenga
01:00:53Mama Lissi Yenga
01:00:54c'est une personne
01:00:55très très importante
01:00:57de notre musique
01:00:57de notre culture
01:00:58des femmes
01:01:00qui ont fait preuve
01:01:00de courage
01:01:01quand j'entendais
01:01:02toutes ces histoires
01:01:02d'hommes qui avaient violé
01:01:04j'avais envie
01:01:04de me désolidariser
01:01:05de la jante masculine
01:01:06nous on a toujours utilisé
01:01:07la rumba congolaise
01:01:09pour leur permettre
01:01:09de retrouver
01:01:10les moments de légèreté
01:01:11et de récréation
01:01:12qu'elles avaient
01:01:13quand elles étaient petites
01:01:14j'ai vraiment envie
01:01:16de faire un vrai rumba
01:01:17défendre mon pays
01:01:19et les femmes
01:01:20de mon pays
01:01:21il faut lutter
01:01:23il faut continuer
01:01:24à lutter
01:01:24alors c'est évidemment
01:01:34un fil conducteur
01:01:35de votre vie
01:01:35que de défendre
01:01:36les femmes
01:01:37l'histoire des femmes
01:01:37et vous l'avez vu
01:01:38dans cette bande annonce
01:01:40Lucie Yenga
01:01:42Adou Elenga
01:01:44Mbili Abel
01:01:46ce sont des femmes
01:01:46qu'on entend
01:01:47Barbara Kanam
01:01:48ce sont des femmes
01:01:49qu'on entend
01:01:49dans le documentaire
01:01:50et effectivement
01:01:51ces femmes
01:01:51qui ont été décisives
01:01:53d'abord dans la rumba
01:01:54congolaise
01:01:55mais dans la société
01:01:56oui tout à fait
01:01:57je me suis attachée
01:02:01à ces femmes
01:02:02quand j'étais ministre
01:02:05de la francophonie
01:02:05j'ai eu à aller
01:02:07au nord qui vous
01:02:08de la RDC
01:02:09là où il y a
01:02:10des millions
01:02:11je dis bien
01:02:12des millions
01:02:13de femmes violées
01:02:15de femmes violées
01:02:16c'est dû à la guerre
01:02:17à l'est du Congo
01:02:18etc
01:02:18là vous vous retrouvez
01:02:20piégé
01:02:21vous ne savez pas
01:02:21alors vous laissez
01:02:22vos fonctions de côté
01:02:23vous essayez de venir
01:02:25de tirer la sonnette
01:02:26d'alarme
01:02:26de ramener
01:02:27des médicaments
01:02:29ce sont des camps
01:02:31de femmes
01:02:31et quelques années
01:02:33après
01:02:34la rumba
01:02:35congolaise
01:02:36est rentrée
01:02:36au patrimoine
01:02:37immatériel
01:02:38de l'UNESCO
01:02:38on m'a invité
01:02:40et on a fêté
01:02:42tous les hommes
01:02:44pas un seul nom
01:02:45d'une femme
01:02:46mais c'est parfait
01:02:47ça m'a donné
01:02:48donc l'idée
01:02:48de faire un film
01:02:49et là
01:02:51je suis allée
01:02:51à la recherche
01:02:52des premières femmes
01:02:54et ça se passe aussi
01:02:55alors là
01:02:56pour le coup
01:02:56sous la colonisation
01:02:58belge
01:02:59qui était une colonisation
01:03:00très très très violente
01:03:02et très
01:03:03apartheid
01:03:04et puis c'était
01:03:04un
01:03:05c'était
01:03:06un pays
01:03:08où on a sorti
01:03:09le caoutchouc
01:03:10de façon violente
01:03:12mais ces femmes
01:03:13étaient
01:03:14reléguées
01:03:16derrière
01:03:16derrière
01:03:17derrière
01:03:17et je trouve que
01:03:18les mettre en avant
01:03:20en tout cas
01:03:20c'est la première fois
01:03:21qu'on fait un film
01:03:24sur ces femmes
01:03:26et elles militent
01:03:27beaucoup
01:03:27et d'abord
01:03:28ce qui m'a frappé
01:03:30dans le documentaire
01:03:31c'est leur énergie
01:03:31leur joie de vivre
01:03:33leur détermination
01:03:35leur intelligence
01:03:36je trouve que
01:03:36le documentaire
01:03:37ils veulent leurs droits
01:03:38maintenant
01:03:38exactement
01:03:39leurs droits
01:03:40elles sont pas en colère
01:03:41d'ailleurs
01:03:41elles y vont
01:03:43elles sont formidables
01:03:44exactement
01:03:44elles sont formidables
01:03:45et vraiment
01:03:45j'invite tout le monde
01:03:46à regarder ça
01:03:47alors là
01:03:48on va parler de
01:03:48Michel Le Degarde
01:03:49dans une seconde
01:03:50simplement
01:03:50je vais vous parler
01:03:51d'une femme
01:03:51je sais pas si vous aimez
01:03:52vous aimez Sandrine Rousseau
01:03:53ou pas ?
01:03:55Sandrine Rousseau
01:03:56est-ce que vous aimez
01:03:58qu'une femme
01:03:58comme ça
01:03:59porte une voix
01:04:00la voix qu'elle porte
01:04:01parce que je vais
01:04:02comment dire
01:04:03vous faire écouter
01:04:04ce qu'elle a dit
01:04:05précisément
01:04:05sur les mariages
01:04:07d'OQTF
01:04:08puisque en France
01:04:09comme vous le savez
01:04:10le maire
01:04:11est contraint
01:04:12de marier
01:04:13quelqu'un
01:04:14même s'il est
01:04:14dans une situation
01:04:15d'obligation
01:04:16de quitter le territoire
01:04:17et c'est une loi
01:04:18qui peut
01:04:18qui peut surprendre
01:04:21quand même
01:04:21ou une disposition
01:04:22qui peut surprendre
01:04:23puisque ces gens
01:04:24une fois qu'ils sont mariés
01:04:25il peut y avoir
01:04:26des mariages blancs
01:04:27des mariages arrangés
01:04:27donc elle a pris la parole
01:04:28hier
01:04:29d'une manière très virulente
01:04:30et je voulais vous demander
01:04:31votre avis
01:04:32sur cette prise de parole
01:04:33parce que les femmes
01:04:33sont très présentes
01:04:34en politique aujourd'hui
01:04:35bien sûr
01:04:35et je voulais vous demander
01:04:37ce que vous pensiez
01:04:37de cette intervention
01:04:38écoutez Sandrine Rousseau
01:04:39des fois j'ai l'impression
01:04:41que vous avez une vision
01:04:42de la France
01:04:43et du peuple français
01:04:44comme un peuple
01:04:45sur une île
01:04:46très reculée
01:04:47très lointaine
01:04:48qui n'est jamais
01:04:49entré en contact
01:04:49avec un autre peuple
01:04:51ailleurs dans le monde
01:04:52et qu'en fait
01:04:53vous voulez le préserver
01:04:55de toute influence
01:04:56extérieure
01:04:57alors je vais vous le dire
01:04:58la France n'est pas une île
01:05:00et en fait
01:05:01les français de souche
01:05:02et bien cela n'existe pas
01:05:04et en fait
01:05:05nous sommes français
01:05:06parce que nous avons été
01:05:07traversés
01:05:082001 flux migratoires
01:05:11et heureusement
01:05:11qu'il y a eu
01:05:12des amours non autorisés
01:05:14heureusement
01:05:15qu'il y a eu
01:05:16des mariages
01:05:17avec des personnes étrangères
01:05:19heureusement
01:05:19que nos grands-parents
01:05:21nos arrière-grands-parents
01:05:22se sont aimés
01:05:24au-delà des frontières
01:05:25parce que c'est ce qui fait
01:05:27aujourd'hui
01:05:28la richesse
01:05:29du peuple français
01:05:30mais c'est ce qui fait
01:05:32aussi notre fierté
01:05:33et vouloir imaginer
01:05:35la France
01:05:36comme une île
01:05:37rabougrie
01:05:37sur elle-même
01:05:38avec des barbelés
01:05:39tout autour
01:05:40pour que jamais
01:05:41personne n'y rentre
01:05:42et bien c'est à l'inverse
01:05:44de nos valeurs
01:05:45alors oui
01:05:46vive les mariages
01:05:47vive l'amour
01:05:49et vive les enfants
01:05:50issus de ces mariages
01:05:51moi je trouve ça tout aussi stupide
01:05:55de se vanter
01:05:56de la pureté raciale
01:05:57que de dire
01:05:58que le métissage
01:05:58est en soi une richesse
01:05:59pourquoi est-ce qu'elle dit
01:06:01heureusement
01:06:01qu'on s'est mélangé
01:06:02comme si finalement
01:06:03l'espèce
01:06:04s'est valorisé la race
01:06:06en fait dans les deux cas
01:06:06c'est de dire
01:06:07on a besoin finalement
01:06:08d'apports étrangers
01:06:09pour nous vitaliser
01:06:10enfin c'est aussi
01:06:11une obsession racialiste
01:06:12je veux dire
01:06:12enfin pourquoi
01:06:13pourquoi se vanter
01:06:14d'un enrichissement
01:06:15les français sont
01:06:16le peuple français
01:06:18le prix d'une histoire
01:06:18je trouve ça tout aussi stupide
01:06:20de chercher à tout prix
01:06:21une pureté raciale
01:06:22que de vanter
01:06:23un métissage
01:06:23comme une forme de régénération
01:06:24interdire le mariage
01:06:26avec un QTF
01:06:27c'est pas s'opposer
01:06:28au mariage mixte
01:06:29c'est idiot
01:06:31bien sûr qu'il y a des mariages
01:06:32de tous les pays
01:06:34c'est évident
01:06:35la question qui nous est posée
01:06:37c'est est-ce qu'on doit
01:06:38obligatoirement marier quelqu'un
01:06:39qui n'a plus le droit
01:06:40d'être sur le territoire
01:06:41et qu'on demande
01:06:42de quitter le territoire
01:06:43c'est ça la question
01:06:43donc là elle est à côté
01:06:45d'un plaque en fait
01:06:45elle est hors sujet
01:06:46comme souvent d'ailleurs
01:06:47mais c'est tellement facile
01:06:49qui est contre
01:06:50ce qu'elle dit
01:06:51bien sûr
01:06:52tout le monde
01:06:53elle défend l'amour
01:06:54si elle défend l'amour
01:06:55qui est contre l'amour
01:06:56peut-être elle en fait
01:06:57finalement
01:06:58je sais pas comment
01:06:59vous jugez cette intervention
01:07:01non je trouve que
01:07:02vous avez raison
01:07:03elle est hors sujet
01:07:04hors sujet
01:07:05elle est hors sujet
01:07:06parce qu'elle mélange
01:07:07elle mélange là
01:07:08pour le coup
01:07:09la mixité
01:07:10l'amour
01:07:11on est tous d'accord
01:07:12ici sur ce plateau
01:07:13moi je voudrais dire
01:07:14par exemple
01:07:15le président malien
01:07:16actuel
01:07:17est marié
01:07:18à une française
01:07:19qui est gendarme
01:07:21dans une ville
01:07:24à Toulouse je crois
01:07:26elle est un gendarme
01:07:27à Pertignan
01:07:28Madame Ouattara
01:07:30est une française
01:07:32elle est la femme
01:07:32donc si on part
01:07:33dans ces grandes histoires
01:07:35il y a des grandes histoires
01:07:36d'amour
01:07:36qui passent
01:07:37dans tous les sens
01:07:38
01:07:39la question
01:07:40est une question
01:07:41juridique
01:07:43est-ce que dit la loi
01:07:46que dit la loi
01:07:46est-ce qu'un OQTF
01:07:49peut se marier
01:07:50avec d'ailleurs
01:07:52n'importe qui
01:07:53en France
01:07:53si
01:07:54la loi dit non
01:07:56la loi dit non
01:07:58il peut épouser aussi
01:07:58une algérienne
01:08:00d'origine
01:08:00la loi dit oui
01:08:01la loi dit oui
01:08:02plus exactement
01:08:02et c'est le problème
01:08:03la loi dit oui
01:08:04une algérienne
01:08:04mais c'est peut-être
01:08:07parfois pour ça
01:08:08qu'il se marre
01:08:08alors
01:08:08Philippe Durand
01:08:10Michel Audiard
01:08:10les femmes chez Audiard
01:08:12il y en a
01:08:13elles font de la figuration
01:08:14elle ramasse
01:08:16Annie Girard
01:08:17elle ramasse
01:08:18Annie Girard
01:08:19Mirai Dark
01:08:20Marlène Jaubert
01:08:22je connais cette génération
01:08:23par coeur
01:08:23c'est des mecs
01:08:25hyper misogynes
01:08:28c'est des mecs
01:08:28de leur époque
01:08:29oui
01:08:29oui
01:08:31bien sûr
01:08:32la grande sauterelle
01:08:33Mirai Dark
01:08:34il l'a mise en valeur
01:08:37quand même
01:08:37Mirai Dark
01:08:38oui
01:08:38alors Mirai Dark
01:08:39c'est l'exception
01:08:40ah non
01:08:40Annie Girard
01:08:41c'est la première
01:08:42oui
01:08:43c'est vraiment
01:08:44les documentaires
01:08:45de l'époque aussi
01:08:46de la place
01:08:47de la femme
01:08:48mais vous avez raison
01:08:49il y a un côté
01:08:50documentaire
01:08:51et puis il y a des choses
01:08:52par exemple
01:08:53évidemment
01:08:53on ne pourrait
01:08:54pas parler
01:08:55aujourd'hui
01:08:56parce que
01:08:57c'est assez
01:08:57il y a des femmes
01:08:59qui sont frappées
01:08:59on leur met
01:09:00une claque
01:09:01ah on leur met
01:09:01des baffes
01:09:02oui ça
01:09:02Bernard Billet
01:09:03donc beaucoup de films
01:09:04de mes débats
01:09:04ces dames
01:09:05alors il y a Audiard
01:09:07il y a plusieurs Audiards
01:09:08moi il y a un Audiard
01:09:09que j'aime beaucoup
01:09:09c'est l'Audiard profond
01:09:10le Audiard moraliste
01:09:11le Audiard
01:09:12qui a lu
01:09:13Chanfort
01:09:14quand dans Garde à vue
01:09:15il dit les médiocres
01:09:16ne pardonnent jamais
01:09:17à l'un des leurs
01:09:17des réussites
01:09:18de réussir
01:09:19ça les exaspère
01:09:21là t'es vraiment
01:09:22c'est un moraliste
01:09:23et c'est quelqu'un
01:09:24qui avait beaucoup lu
01:09:25c'est ça qui est frappant
01:09:26il avait énormément lu
01:09:28dès son enfance
01:09:29puisque c'est un professeur
01:09:30qui lui avait conseillé
01:09:31de lire
01:09:31et il a dévoré
01:09:32toute la bibliothèque
01:09:33de son quartier
01:09:34je crois qu'il a absolument
01:09:34tout lu
01:09:35il a passé sa vie à lire
01:09:36ce qui est intéressant
01:09:37dans Michel Audiard
01:09:37c'est qu'il a tout lu
01:09:38c'est-à-dire qu'il lisait
01:09:39autant des romans
01:09:40policiers américains
01:09:41il a lu tout Simenon
01:09:43il a lu tout Balzac
01:09:44il a lu tout Victor Hugo
01:09:45il a tout lu
01:09:45et de cet amalgame
01:09:47de connaissances
01:09:48il a fait son talent
01:09:49c'est-à-dire qu'il a construit
01:09:50des phrases
01:09:50grâce à ça
01:09:51c'est-à-dire qu'on ne peut pas
01:09:52devenir Michel Audiard
01:09:54si on n'a pas en soi
01:09:55un fond très solide
01:09:57de connaissances
01:09:58de la littérature française
01:10:00mon dieu
01:10:00qu'est-ce que j'ai pu t'aimer
01:10:01mon cycliste
01:10:02dit Annie Girardot
01:10:03comme elle me manque
01:10:04ta veste à carreaux
01:10:05la casquette assortie
01:10:06ta clope au bec
01:10:07et ta voix traînante
01:10:08et tes yeux
01:10:08qui fendaient ton visage
01:10:10lorsque tu éclatais de rire
01:10:11c'est vrai qu'il y a une intelligence
01:10:12à chaque fois que j'écoute Audiard
01:10:13il est d'une intelligence
01:10:15il est d'une intelligence
01:10:16il est surtout
01:10:17d'un regard sur le monde
01:10:19qui l'entoure
01:10:20très clair
01:10:20et à traiter de cynisme
01:10:22bien sûr
01:10:22surtout dans la dernière partie
01:10:23de sa carrière
01:10:24mais il regarde le monde
01:10:26avec
01:10:26le petit enfant
01:10:28qu'il était
01:10:29du 14ème arrondissement
01:10:30c'est ce petit gosse
01:10:31qu'il a toujours été
01:10:32finalement
01:10:32qui a regardé ce monde
01:10:34mais ils ont vu l'épuration
01:10:34aussi
01:10:35parce que je fais un parler
01:10:36avec Jean Rochefort
01:10:37Jean Rochefort disait ça
01:10:38il dit ceux qui ont vu
01:10:39l'épuration
01:10:39et l'horreur de l'épuration
01:10:41mais Audiard le raconte
01:10:42dans un de ses livres
01:10:43voilà
01:10:43cette femme qui a été violée
01:10:44tout à fait là
01:10:45ou déchiquée
01:10:46qui est violée
01:10:46après on lui a acheté
01:10:47des pavets sur la figure
01:10:48et voilà
01:10:49et donc là
01:10:50il a accès à l'horreur du monde
01:10:52l'horreur de la nature humaine
01:10:53et il y a un côté sélinien
01:10:54alors dans le livre
01:10:56qu'il avait écrit
01:10:57la nuit et le jour
01:10:59et toutes les autres nuits
01:10:59il était sélinien
01:11:04dans sa façon d'écrire
01:11:05dans un certain regard
01:11:06sur le monde
01:11:07il partageait quand même
01:11:08pas toutes les opinions
01:11:09de Céline
01:11:10ça allait loin quand même
01:11:11Céline
01:11:12même beaucoup trop loin
01:11:13mais sur la noirceur
01:11:14mais sur la noirceur
01:11:15en fait il n'était pas dupe
01:11:17de ce monde
01:11:18qui l'entourait
01:11:18ce monde
01:11:19tout le monde il est beau
01:11:20tout le monde il est gentil
01:11:21pour reprendre Jean Yann
01:11:21il n'en était pas dupe
01:11:22il savait que les gens
01:11:23n'étaient pas si gentils que ça
01:11:24quels qu'ils soient
01:11:25et donc il avait
01:11:26une certaine méfiance
01:11:27vis-à-vis de ça
01:11:28et cette méfiance
01:11:29se retrouve dans
01:11:29certains de ses dialogues
01:11:30même quand Gabin
01:11:31sort certaines vannes
01:11:32c'est des vannes
01:11:33assez puissantes
01:11:35et qui rappellent
01:11:36que l'individu face à lui
01:11:37n'est pas forcément
01:11:38le bonhomme
01:11:39le discours du président
01:11:40Gabin a pris
01:11:40c'est peut-être
01:11:41un de ses meilleurs passages
01:11:42peut-être c'est une scène
01:11:43de bravoure incroyable
01:11:44il dure combien de temps
01:11:45il n'a pas pris une ride
01:11:48non non
01:11:48c'est totalement
01:11:49en plus ils l'ont raccourci
01:11:50parce que le texte
01:11:51était encore plus long
01:11:51il l'a appris par cœur
01:11:53Gabin l'a appris par cœur
01:11:55c'est toute une histoire
01:11:56je vais vous le résumer
01:11:56il l'apprend par cœur
01:11:57ce que détestait faire Gabin
01:11:58parce qu'il aime bien
01:11:59les phrases courtes
01:12:00donc il apprend par cœur
01:12:01cette tirade
01:12:02il la récite
01:12:03d'un seul coup
01:12:04dans cet hémicycle reconstitué
01:12:07et Henri Verneuil
01:12:08le lendemain matin
01:12:09quand Gabin arrive
01:12:10il va dire
01:12:10monsieur Gabin
01:12:11on a un petit problème
01:12:12hier on a un problème
01:12:13de son
01:12:13ça n'a pas été enregistré
01:12:14et Gabin est rentré
01:12:16dans une colère noire
01:12:17en disant
01:12:17qu'est-ce que c'est
01:12:17que cette bande de machins
01:12:18si vous voulez
01:12:19et finalement
01:12:20il l'a refait bien sûr
01:12:21parce que c'était
01:12:21un professionnel
01:12:22il l'a refait
01:12:22avec celle qu'on voit
01:12:23c'est la dernière version
01:12:24monsieur Chalamon
01:12:25Chalamon parle des gens
01:12:26qui sont morts à mes pieds
01:12:28les minutes de Bangui
01:12:28c'est extraordinaire
01:12:30vraiment
01:12:30extraordinaire
01:12:32alors pourquoi c'est si dur
01:12:33parce qu'il y a beaucoup
01:12:34de gens qui tentent
01:12:35de faire du Odiard
01:12:36et ça se voit toujours
01:12:37tout de suite
01:12:38je veux dire
01:12:38c'est fake
01:12:39celui qui veut parler
01:12:41comme Odiard
01:12:41ça se voit tout de suite
01:12:42parce que
01:12:43c'est autre chose
01:12:44c'est une musique
01:12:45parce que ceux
01:12:46qui veulent imiter Odiard
01:12:47se contentent d'imiter
01:12:48le Odiard argot
01:12:50en croyant que Odiard
01:12:51a fait que de l'argot
01:12:52alors qu'il faudrait
01:12:54mais en fait
01:12:54l'argot
01:12:55il l'a très peu utilisé
01:12:56c'est ce qu'il disait
01:12:57en fait il utilisait
01:12:58des belles phrases
01:12:59dans lesquelles
01:12:59il mettait quelquefois
01:13:00des mots d'argot
01:13:01parce que c'était drôle
01:13:02et c'était facile à faire
01:13:03c'est pas facile
01:13:05voilà
01:13:05comme dans les tontons flingueurs
01:13:06dans les tontons flingueurs
01:13:07deux autres
01:13:08et les que la Cive
01:13:08ont moins loin
01:13:09qu'une brute qui marche
01:13:11je le cite souvent
01:13:12et dites-vous bien
01:13:13dans la vie
01:13:14ne pas reconnaître son talent
01:13:15c'est favoriser
01:13:15la réussite des médiocres
01:13:17c'est dans le cas sur bif
01:13:18les cons ça osse tout
01:13:20mais c'est même à ça
01:13:20qu'on les reconnaît
01:13:21bon la critique
01:13:22c'est incroyablement trompé
01:13:23elle n'a rien vu
01:13:24comme toujours
01:13:25la critique
01:13:26il est démoli
01:13:27pendant toute
01:13:28c'est extraordinaire
01:13:29comment ça se fait
01:13:30parce que la critique
01:13:32trouvait qu'il faisait
01:13:32un cinéma
01:13:33entre guillemets
01:13:33facile
01:13:34pour ne pas dire vulgaire
01:13:36et c'était pas du tout
01:13:37c'est-à-dire
01:13:38c'était hors monde
01:13:39il avait créé un monde
01:13:41de voyous
01:13:42qui étaient des voyous
01:13:42sympathiques
01:13:43des gangsters pour rire
01:13:44et pour cette critique
01:13:47et notamment
01:13:47pour la nouvelle vague
01:13:48ça ne correspondait pas
01:13:48justement au monde
01:13:50qui existait
01:13:50à ce moment-là
01:13:51il fallait faire
01:13:51du cinéma vécu
01:13:53et on ne pouvait pas
01:13:54se permettre de faire
01:13:55ce genre de comédie
01:13:55ce genre de choses
01:13:57c'est un univers
01:13:58chaque phrase
01:13:58si je m'appelais Napoléon
01:13:59j'avouerais être né
01:14:00en 1769 à Ajaccio
01:14:02et je vous raconterai
01:14:03la bataille d'Austerlis
01:14:04mais je suis né
01:14:05en 1920 à Paris
01:14:06ce qui ne me présente
01:14:07ce qui ne présente
01:14:08sauf pour les personnes
01:14:09nées le même jour
01:14:10aucun intérêt
01:14:11je trouve que c'est
01:14:13il y a un univers
01:14:15en plus il est
01:14:16comment dire
01:14:17on ne peut pas
01:14:17le comparer
01:14:19à quelqu'un
01:14:19personne aujourd'hui
01:14:21oui on ne parle
01:14:23comme Audiard
01:14:24mais surtout même
01:14:25n'a cet esprit là
01:14:26le seul qui s'en est
01:14:27un peu rapproché
01:14:28c'est Pierre Desproches
01:14:29dans son talent
01:14:31d'écriture
01:14:31mais il n'a pas fait
01:14:32de dialogue
01:14:32il n'a pas fait
01:14:33de dialogue
01:14:33mais je veux dire
01:14:34dans la qualité d'écriture
01:14:35il est servi
01:14:36quel est le meilleur
01:14:37serviteur d'Audiard
01:14:38selon vous
01:14:39c'est gamin
01:14:39ou c'est Blié ?
01:14:40Bernard Blié
01:14:41oui c'est Blié
01:14:42parce qu'ils étaient
01:14:43tellement complices
01:14:44que Blié pouvait dire
01:14:45tout ce que lui écrivait
01:14:46Michel Audiard
01:14:47c'était une machine
01:14:49à phrase
01:14:50Bernard Blié
01:14:51lui c'était vraiment
01:14:53un flingueur
01:14:53quand il y avait
01:14:55une scène avec Blié
01:14:56on savait que
01:14:57ça allait être Blié
01:14:57tout le monde le regarde
01:14:59et ça partait
01:15:01ça partait
01:15:01Claudriche
01:15:02Ventura
01:15:03Ventura est formidable
01:15:04et puis
01:15:04les tontons flingueurs
01:15:07d'abord c'est très bien réalisé
01:15:08les tontons flingueurs
01:15:08oui oui très très bien
01:15:09très très bien
01:15:10je trouve
01:15:10mais très bien réalisé
01:15:12surtout Lautner
01:15:12c'est un bon réalisateur
01:15:14alors c'est un bon
01:15:15pareil Lautner
01:15:16à son époque
01:15:17il n'est pas reconnu non plus
01:15:18non bien sûr
01:15:19je suis d'accord avec vous
01:15:20exactement alors
01:15:21qu'il a fait
01:15:22le Pacha
01:15:23le Pacha bien sûr
01:15:25c'est exceptionnel
01:15:25c'est mon pote
01:15:26il n'est pas reconnu
01:15:27à sa juste valeur
01:15:28Lautner vous avez parfaitement raison
01:15:30Lautner il a fait
01:15:31Mordain Pourri
01:15:31dialogué évidemment
01:15:33par Audiard aussi
01:15:34qui est un très grand film
01:15:35à chaque fois je le cite
01:15:36il y a Norbert Sada
01:15:37qui doit être devant sa télévision
01:15:39c'est lui qui a produit
01:15:42vous avez dedans
01:15:43Klaus Klinski
01:15:45vous avez Michel Aumont
01:15:47Alain Delon tout de même
01:15:47vous avez évidemment
01:15:48Alain Delon
01:15:49Maurice René
01:15:50vous avez Maurice René
01:15:51Michel Bonne
01:15:52Jean Bouize
01:15:53et vous avez
01:15:55c'est Françoise Fabien
01:15:56c'est Françoise Fabien
01:15:57il y a Mireille D'Arc
01:15:59et il y a Ornée Lamouti
01:16:00il y a Ornée Lamouti
01:16:01Jacques Vendroux est avec nous
01:16:04il est 10h28
01:16:05je suis très en retard
01:16:06Jacques
01:16:06Vendredi Vendroux
01:16:11pardonnez-moi cher Jacques
01:16:12oh mais vous êtes avec Patrice Martin
01:16:13que je connais bien
01:16:15comment ça va ?
01:16:18mais Patrice Martin
01:16:19je jouais au football
01:16:20quand j'avais 6 ans
01:16:21avec lui
01:16:21et oui parce qu'alors
01:16:23c'est moi qui ai les oreillettes
01:16:25parce que Jacques
01:16:26tu te rappelles il y a un an
01:16:28il a essayé de faire du ski nautique
01:16:29et on n'avait pas réussi
01:16:31on travaille depuis ce matin
01:16:336h30
01:16:34pour essayer de faire sortir
01:16:36Jacques de l'eau
01:16:36mais il est vivant là ?
01:16:39parce que j'ai l'impression
01:16:40qu'il pend là
01:16:40on est prêt
01:16:41on est prêt
01:16:42on s'est entraîné
01:16:43l'objectif
01:16:43c'est qu'il sorte de l'eau
01:16:44aujourd'hui
01:16:45c'est les bronzés
01:16:45j'ai vu cette scène
01:16:4725 fois dans les bronzés
01:16:48on est au ski nautique club
01:16:51des rugby
01:16:52un petit club
01:16:53de 200 licenciés
01:16:54la fédération
01:16:55comme tu le sais
01:16:56il y a 150 membres
01:16:58on a 22 000 licenciés
01:17:00on essaye d'être
01:17:00aux Jeux Olympiques
01:17:01mais là
01:17:02nous aujourd'hui
01:17:03l'important
01:17:03c'est que Jacques
01:17:05il sorte de l'eau
01:17:06et on a travaillé durement
01:17:07donc là on va y aller
01:17:08on est prêt
01:17:09regarde
01:17:09il est en belle position
01:17:10il est fléchi
01:17:11il a les bras tendus
01:17:12il regarde loin
01:17:13c'est génial
01:17:33ah non mais c'est formidable
01:17:35c'est le vrai Jacques Vendroux
01:17:37mais c'est le vrai Jacques Vendroux
01:17:39c'est un cascadeur
01:17:41mais c'est un cascadeur
01:17:42j'ai l'impression
01:17:43qu'il y a un truc
01:17:44qui n'est pas
01:17:44on va ralentir
01:17:46et il se remet dans l'eau
01:17:48et regarde ça
01:17:49réussite du premier coup
01:17:50mais ça c'est l'entraînement
01:17:51depuis ce matin
01:17:52il était à fond
01:17:53et je peux vous dire
01:17:55que quand il était
01:17:56derrière le bateau
01:17:57il était concentré
01:17:58on voyait que c'était
01:17:58la finale pour lui
01:17:59c'était l'objectif
01:18:00c'était de sortir de l'eau
01:18:02et là extraordinaire
01:18:02mais c'est vraiment
01:18:03Jacques Vendroux ?
01:18:05Jacques ?
01:18:05c'est mon Jacques Vendroux ?
01:18:07non
01:18:07tirer
01:18:09qu'on voit le visage
01:18:10de Jacques
01:18:11non mais c'est génial
01:18:12mais c'est vraiment
01:18:13Jacques Vendroux
01:18:14c'est incroyable
01:18:15il est formidable
01:18:16notre Jacques
01:18:17voilà
01:18:18ah non
01:18:20alors là vraiment
01:18:20bravo
01:18:21là ils sont en train
01:18:22de remonter Jacques
01:18:23bon
01:18:23quand on fait
01:18:25les infos
01:18:26avec Somaïa Labidi
01:18:26il nous restera
01:18:27trois minutes
01:18:28pour saluer
01:18:28Jacques Vendroux
01:18:29et sa performance
01:18:29Somaïa c'est à vous
01:18:30selon les dernières données
01:18:35statistiques du ministère
01:18:36de l'intérieur
01:18:37la présence étrangère
01:18:38en situation régulière
01:18:39sur le territoire français
01:18:40au 31 décembre 2024
01:18:42a augmenté de 3,9%
01:18:44par rapport à l'année précédente
01:18:46pour s'établir
01:18:47à plus de 4 millions de personnes
01:18:48tragique accident
01:18:50hier soir
01:18:51sur la départementale
01:18:52197
01:18:53à hauteur de Montauban
01:18:54de Picardie
01:18:55trois morts
01:18:56dont deux enfants
01:18:56âgés de 7 et 8 ans
01:18:58après la sortie de route
01:18:59d'un véhicule
01:19:00le conducteur
01:19:01âgé de 17 ans
01:19:02a été hospitalisé
01:19:03en urgence absolue
01:19:04et puis le département
01:19:06du nord placé
01:19:07en vigilance
01:19:07renforcée sécheresse
01:19:08conséquence
01:19:09des restrictions
01:19:10d'usage de l'eau
01:19:11entre en vigueur
01:19:11à partir d'aujourd'hui
01:19:12à savoir
01:19:13interdiction d'arrosage
01:19:14entre 11 et 16 heures
01:19:16interdiction de remplissage
01:19:18des piscines privées
01:19:19et interdiction
01:19:19de l'irrigation agricole
01:19:20les samedis et dimanches
01:19:21de 11 à 16 heures
01:19:22merci Somaïa
01:19:24très vite
01:19:24bonjour docteur Millau
01:19:26c'est demain à 10h30
01:19:27écoutez Brigitte
01:19:28et ses conseils
01:19:29le corps déteste
01:19:32ce qu'on appelle
01:19:32les chocs
01:19:34thermodifférentiels
01:19:35c'est à dire
01:19:36pas que c'est du chaud
01:19:36ou froid
01:19:37ou du froid ou chaud
01:19:37on le sait
01:19:38il y a l'hydrocution
01:19:39quand on est à la plage
01:19:41par exemple
01:19:41quand on a eu
01:19:42très très chaud
01:19:43les vaisseaux se dilatent
01:19:44etc
01:19:44et si on plonge
01:19:45tout à coup
01:19:46dans une eau fraîche
01:19:46on peut faire un malaise
01:19:48c'est plus dans une piscine
01:19:49qu'on plonge
01:19:50oui
01:19:50dans un lac
01:19:52si l'eau est fraîche
01:19:54les chocs thermodifférentiels
01:19:56c'est pas bon du tout
01:19:57pour l'organisme
01:19:58donc faut pas
01:19:58qu'il fasse trop froid
01:19:59à l'intérieur
01:20:00on estime
01:20:01on conseille
01:20:01qu'il faut 8 à 9 degrés
01:20:04de différence
01:20:04entre la clim
01:20:06et la température extérieure
01:20:07donc pas plus
01:20:08s'il fait 32 à l'extérieur
01:20:09tu mets ta clim
01:20:10à 24
01:20:11on salue Jacques Vendroux
01:20:14évidemment
01:20:14oui
01:20:15Jacques
01:20:16on a même
01:20:16c'est tellement exceptionnel
01:20:18qu'on a douté
01:20:18que ce fût vous
01:20:20qui était là
01:20:21pardon Pascal
01:20:23on a douté
01:20:24non mais c'est un malentendu
01:20:25
01:20:25je veux dire
01:20:26c'était tellement exceptionnel
01:20:27que
01:20:28Pascal je suis votre trombeau
01:20:31bah non
01:20:31mais vous êtes formidable
01:20:32et vous savez que
01:20:33Patrice
01:20:33j'ai connu Patrice
01:20:34dans une autre vie
01:20:35sur les terrains
01:20:36du Basland
01:20:37on avait 7 ans
01:20:378 ans
01:20:38et on jouait
01:20:39au FC Nantes
01:20:40dans les plus petites catégories
01:20:42mais il m'a parlé
01:20:43de votre carrière
01:20:44sauf qu'il n'y a pas de grâce
01:20:45c'était le petit prince
01:20:47du ski nautique
01:20:48bon bravo à vous
01:20:50en tout cas
01:20:51vraiment bravo Jacques
01:20:52bravo
01:20:53et la semaine prochaine
01:20:53vous ferez un best-of
01:20:54avec Marine
01:20:55de tout ce que vous avez fait
01:20:56dans l'année
01:20:56parce que ce sera
01:20:57notre dernière de la saison
01:20:58il nous reste
01:20:59deux minutes
01:21:00pour rendre hommage
01:21:01à Michel Audiard
01:21:02parce que vous êtes
01:21:03une sorte de personnage
01:21:03d'Audiard
01:21:04Thierry Roland
01:21:04Thierry
01:21:05moi j'ai pas bien connu Thierry
01:21:07et Thierry
01:21:08qui était un titi
01:21:09parisien
01:21:10qui parlait
01:21:11le Audiard
01:21:11parfois d'ailleurs
01:21:13en fait on peut pas parler
01:21:14de l'Audiard
01:21:15parce que l'Audiard
01:21:16c'est un mélange
01:21:16donc il y aura
01:21:18des phrases d'argot
01:21:20que vous allez attendre
01:21:21vous allez entendre
01:21:22dans des bistrots
01:21:22certaines expressions
01:21:23les chauffeurs de taxi
01:21:24mais tout ça
01:21:25c'est pas du Audiard
01:21:26ce sont des éléments
01:21:27d'Audiard
01:21:27et c'est en les collant
01:21:28ces éléments
01:21:29que ça devient du Audiard
01:21:30et ça c'est beaucoup
01:21:31plus compliqué
01:21:31André Pousse par exemple
01:21:33je sais qu'il y avait
01:21:34un restaurant
01:21:35dans le 15ème arrondissement
01:21:36un petit cycliste
01:21:37et le petit cycliste
01:21:40c'était qui le petit cycliste ?
01:21:41c'était Michel Audiard
01:21:42parce qu'il le voyait arriver
01:21:44mais Michel Audiard
01:21:44il n'y avait pas
01:21:45à monter les côtes
01:21:45donc André Pousse
01:21:47en gros il attendait
01:21:48que Michel Audiard arrive
01:21:49bon là je tombe sur une
01:21:51comment dire
01:21:52une réplique
01:21:53que j'ai souvent dit
01:21:53d'ailleurs autour de moi
01:21:54il faut casquer
01:21:55gros père
01:21:55il faut casquer
01:21:56c'est Belmondo
01:21:57vous savez Belmondo
01:21:57rentre avec la voiture
01:21:58avec comment s'appelle
01:21:59cet acteur
01:22:00qui est extraordinaire
01:22:01Michel Perlon
01:22:03mais c'est des comédiens
01:22:04c'est des second rôles
01:22:05Michel Perlon
01:22:06c'est des comédiens
01:22:08absolument extraordinaires
01:22:09qui sont faits pour
01:22:09bon qu'est-ce qu'il faut voir
01:22:10à votre avis ?
01:22:11quel est le film
01:22:12qui résume le mieux
01:22:13que vous préférez
01:22:14Donia ?
01:22:14au point de vue qualité
01:22:16de réplique
01:22:16le cap se rebiffe
01:22:17parce que du début
01:22:18à la fin
01:22:19ce ne sont que
01:22:20des répliques cultes
01:22:21je peux vous dire
01:22:22c'est même plus fort
01:22:23que les Tantons Flingueurs
01:22:24dis-moi Dobe
01:22:24ça irait chercher
01:22:25dans les combien ?
01:22:2720 ans de Blanker
01:22:28la réclusion
01:22:29se s'additionne
01:22:30ça a été tourné où
01:22:31d'ailleurs ?
01:22:32on les voit partir
01:22:33en avion
01:22:33il y a une petite musique
01:22:34ça a été tourné
01:22:36en studio à Jouaville
01:22:37ah oui
01:22:37c'était tourné en studio
01:22:38oui ils ont simplement
01:22:39tourné les scènes de cheval
01:22:40dans le sud de la France
01:22:41du côté de Histe
01:22:43je ne sais pas exactement
01:22:44et vous ne trouvez pas
01:22:45que Garda Vue
01:22:45c'est un sommet
01:22:46mais je veux dire
01:22:47Garda Vue
01:22:47on ne rigole pas tout le temps
01:22:48non mais c'est un sommet
01:22:49ça glace le truc
01:22:50l'intelligence
01:22:51il est scénariste
01:22:52ou il est dialoguiste
01:22:53dans Garda Vue ?
01:22:54il est surtout dialoguiste
01:22:56il est scénariste
01:22:57avec Claude Miller
01:22:57donc ils ont travaillé ensemble
01:22:59mais c'est surtout
01:23:01le dialogue
01:23:01qui fait
01:23:01parce qu'en fait
01:23:02Garda Vue
01:23:02c'est un challenge
01:23:04de mettre deux personnes
01:23:05face à face
01:23:05pendant une heure et demie
01:23:06pratiquement
01:23:06et il se parle
01:23:08comme un flic
01:23:09et un coupable
01:23:10enfin un simili coupable
01:23:11et ce ne sont que
01:23:13des répliques
01:23:14sidérantes
01:23:15étonnantes
01:23:15mais il a travaillé
01:23:17comme un fou
01:23:17parce que Lino Ventura
01:23:18l'a fait retravailler
01:23:19toutes ses répliques
01:23:20en disant
01:23:21Lino a dit
01:23:22moi je suis face
01:23:22à Michel Serrault
01:23:23je veux des répliques
01:23:24courtes
01:23:25mais efficaces
01:23:26donc tu coupes
01:23:26tu coupes
01:23:27tu coupes
01:23:28et c'est comme ça
01:23:28que se fait le combat
01:23:29parce que si chacun
01:23:30a eu des répliques longues
01:23:31le truc n'aurait pas marché
01:23:32mais c'est vrai
01:23:32c'est un film
01:23:34que je revois souvent
01:23:34c'est vrai que Serrault
01:23:35il est un petit poil
01:23:36au-dessus de Ventura
01:23:38me semble-t-il
01:23:38ça dépend
01:23:40parce que
01:23:40en fait
01:23:41Ventura
01:23:42c'est rien que son regard
01:23:43mais c'est vrai
01:23:44vous avez raison
01:23:45c'est vrai
01:23:45c'est pas gentil
01:23:46ce que je dis là
01:23:47bon Philippe Durand
01:23:48donc c'est au Nouveau Monde
01:23:50biographie
01:23:52Philippe Durand
01:23:53Michel Odia
01:23:54et puis
01:23:55je renvoie également
01:23:56sur Canal
01:23:57avec la Rumba
01:23:58Yamina Congolaise
01:23:59Les Héroïnes
01:24:00Yamina Benkigi
01:24:02c'est disponible sur Canal
01:24:03et c'était un bonheur
01:24:05de vous avoir
01:24:06on pense à quelqu'un
01:24:07qu'on ne citera pas
01:24:08on ne citera pas
01:24:08on ne citera pas
01:24:09mais on pense à elle
01:24:10et on lui dit
01:24:12rien
01:24:12voilà
01:24:13ça c'est mieux
01:24:15et ça c'est le mystère
01:24:17le mystère mystérieux
01:24:19ça c'est fort
01:24:20on ne dit rien
01:24:21et on pense à quelqu'un
01:24:22qu'on n'aime pas
01:24:23là si vous y arrivez
01:24:25vous êtes fort
01:24:26moi je vous le dis
01:24:26c'est délicat de votre part
01:24:27mais exactement
01:24:28c'est Stéphane Audran
01:24:29et pas
01:24:30Françoise Fabian
01:24:32c'est Stéphane Audran
01:24:32dans Mort d'un pourri
01:24:33et j'ai dit
01:24:34Françoise Fabian
01:24:36tout à l'heure
01:24:36Mathieu
01:24:38qu'on salue d'ailleurs
01:24:39Françoise Fabian
01:24:40évidemment
01:24:40Mathieu Sibyl Prola
01:24:43qui est la dernière
01:24:43la bande du conservatoire
01:24:45tout à fait
01:24:46Mathieu Sibyl Prola
01:24:47était à la réalisation
01:24:48Dominique Raymond
01:24:48était à la vision
01:24:49merci à Zaven Hamel
01:24:50au son
01:24:51merci à Marine Lançon
01:24:52à Clara Bouillet
01:24:53Deno qui était avec nous
01:24:54toutes ces émissions
01:24:55sont retrouvées sur
01:24:56cnews.fr
01:24:56pardon
01:24:57à Jean-Marc Morandini
01:24:59et rendez-vous ce soir
01:25:00avec Thomas Bonnet
01:25:01qui fera l'heure des pros
01:25:03à la vie
01:25:04Sous-titrage Société Radio-Canada
01:25:07Sous-titrage Société Radio-Canada

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