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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:01Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin jusqu'à 9h30 sur Europe 1 et c'est news jusqu'à 10h30.
00:00:08J'aurais aimé que le journal L'Equipe place à la une ce matin le journaliste de sport Christophe Gleize,
00:00:15condamné par la justice algérienne à 7 ans de prison pour apologie du terrorisme.
00:00:20Christophe Gleize faisait un reportage, il faisait son métier, quand la police d'Algérie il y a un an l'a arrêté.
00:00:26Le procès a eu lieu dimanche, verdict 7 ans de prison.
00:00:30J'aurais pu imaginer qu'il soit à la une du journal Libération, un journaliste condamné c'est un sujet pour ses phares de la conscience et ses avocats de la liberté.
00:00:40Hélas pour lui, je veux dire pour que le soutien médiatique soit total, Christophe Gleize ne croupit pas dans les geôles de Vladimir Poutine.
00:00:48L'indignation est à géométrie variable chez les guérilleros à bicyclette qui pensent comme le chien de Pavlov et réagissent comme un mouton de panurge.
00:00:57Défendre Gleize, c'est attaquer le régime algérien.
00:01:01Défendre Gleize, c'est souligner l'arbitraire de cette dictature.
00:01:06Or, l'Algérie bénéficie d'un traitement de complaisance parmi mes chers confrères,
00:01:12toujours plus enclin à accuser Donald Trump qu'à cibler Abdelmadjid Tebboune.
00:01:19Hier, Sébastien Delogu, député de la France Insoumise, était l'invité de Canal Algérie, la télévision publique algérienne.
00:01:2527 minutes d'entretien.
00:01:27Pas un mot sur Boalem Sansal, pas un mot sur Christophe Gleize.
00:01:33J'embrasse le drapeau de l'Algérie, a dit monsieur Delogu, pour qui Abdelmadjid Tebboune est un modèle, sans doute.
00:01:41Reporter Sans Frontières soutient Christophe Gleize.
00:01:44Cette organisation non-gouvernementale, cette ONG, avait choisi de ne pas médiatiser l'affaire, espérant une solution diplomatique.
00:01:53RSF n'a pas compris que l'Algérie se moque de l'opinion française.
00:01:57Elle nargue Emmanuel Macron.
00:01:59La France ne fait peur à personne.
00:02:02Au-delà des différences qui nous séparent de RSF, qui voulait, je le rappelle, la disparition de CNews,
00:02:08« Le combat pour la libération de Christophe Gleize nous unit. »
00:02:12Je remarque ce matin que la gauche est absente, quand Marine Le Pen et Jordan Bardella sont montés au créneau.
00:02:19Étrange paradoxe pour un journal, SoFoot, qui n'a pas de mots assez durs contre le Rassemblement national,
00:02:26et qui se trouve aujourd'hui défendu par ceux qu'il attaque régulièrement,
00:02:31en même temps qu'il est oublié par ceux qui l'encensent habituellement. »
00:02:35Il est 9h02, Shana Lousteau.
00:02:48Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:50Le sort de Boilem Sansal sera connu aujourd'hui.
00:02:53Le verdict de son procès en appel est attendu ce matin.
00:02:56En première instance, le parquet algérien avait requis 10 ans de prison
00:03:00à l'encontre de l'écrivain de 80 ans, détenu dans une prison algérienne.
00:03:04Boilem Sansal est au cœur d'une crise diplomatique entre les deux pays depuis 227 jours.
00:03:10Le procès d'une automobiliste de 83 ans s'ouvre aujourd'hui à La Rochelle.
00:03:14Elle est accusée d'avoir mortellement percuté une fillette de 10 ans l'année dernière.
00:03:18L'octogénaire s'était déporté sur la voie de gauche avant de percuter un groupe d'enfants à vélo.
00:03:23Elle dit avoir fait un malaise et avoir perdu le contrôle du véhicule.
00:03:27Depuis, la mère de Margot, la victime, se bat pour changer la loi
00:03:30et instaurer des contrôles d'aptitude à la conduite.
00:03:33Et puis, il va faire encore très chaud.
00:03:35Aujourd'hui, 16 départements sont actuellement en vigilance rouge.
00:03:39Canicule, le plus haut niveau d'alerte, 68 sont en vigilance orange.
00:03:43Des records de température devraient être battus.
00:03:46On attend au moins 40 degrés au nord comme au sud.
00:03:49Notez que cette vigilance sera maintenue demain matin.
00:03:52Voilà pour l'essentiel de l'information.
00:03:54C'est à vous, Pascal.
00:03:55Merci beaucoup, Chana Lousteau.
00:03:57Eugénie Bastier est avec nous.
00:03:58Vincent Hervouet, merci d'être avec là.
00:04:01Joachim Lefloc-Imade, bonjour.
00:04:03Olivier Delagarde, que vous pouvez écouter le matin pour la revue de presse vers 8h35-40.
00:04:108h40 et 6h50 pour les lèvres taux.
00:04:14Exactement.
00:04:14Et puis, Thomas Bonnet.
00:04:16La canicule, je vais vous épargner qu'il faut boire.
00:04:20Tout ce qu'on entend depuis trois jours, c'est normal d'ailleurs, sans doute, de répondre à cette...
00:04:28Mais justement, vous qui réfléchissez sur la société, cher Eugénie Bastier,
00:04:33ce moment de canicule qui dure trois jours, bon, et qui met visiblement, comme lorsqu'on a un épisode de neige pendant deux jours,
00:04:42qui met la France visiblement par terre.
00:04:44Le rapport à la nature, est-ce qu'on ne peut pas se dire simplement, ben oui, c'est effectivement, c'est pas agréable,
00:04:50on fait un effort, ce qu'on faisait jadis, on prend sur soi, lorsqu'on est fragile, on reste chez soi, on se met à l'ombre.
00:04:57En fait, toutes les choses de bon sens qui existaient, et on peut comparer avec 1976, la société n'était pas, ne réagissait pas de la même manière.
00:05:06J'ai lu ce matin Le Parisien, le titre c'est Le supplice.
00:05:10Oui, bon...
00:05:11Le supplice.
00:05:12Peut-être que les mots ont un sens.
00:05:13Non mais Pascal, là où je...
00:05:14Non mais, peut-être que les mots ont un sens.
00:05:17On peut quand même se mettre d'accord sur le fait que ces épisodes sont de plus en plus fréquents.
00:05:20Il y a quand même eu, je crois, une vingtaine d'épisodes de canicule entre 1947 et 2000,
00:05:25et il y en a eu une vingtaine entre 2000 et 2025.
00:05:28Donc, il y a la fréquence de ces épisodes.
00:05:30Moi, je trouve qu'on n'est pas assez préparés.
00:05:32Enfin, pardonnez-moi.
00:05:32Mais préparés de quoi ? On n'est pas préparés à la nature.
00:05:36Non mais à la nature.
00:05:37C'est un rapport au monde.
00:05:40Dans les EHPAD, dans les écoles, vous voyez, par exemple, l'école, je prends un exemple,
00:05:43l'école de mon fils, cet après-midi, on me demandait de récupérer les enfants,
00:05:46parce qu'il fait 40 degrés dans les classes.
00:05:48C'est invivable pour les enfants, je suis désolée, pour les crèches.
00:05:51Moi, je n'ose même pas dire ce que je pense.
00:05:53Je vous assure, je n'ose même pas dire ce que je pense.
00:05:54Et pourquoi on tolère dans les bureaux ?
00:05:56Pourquoi on ne tolère pas dans les écoles ?
00:05:58Il n'y a pas de climatisation, alors qu'il y en a dans tous les bureaux.
00:06:00C'est l'extrême droite, selon Marine Toulon.
00:06:01Dans les bureaux, et je trouve qu'on n'est pas préparés.
00:06:03Je vous assure.
00:06:05On n'est pas préparés, c'est tout.
00:06:07D'abord, s'ils peuvent aller ce jour-là, pourquoi pas dans la cour, faire une autre activité ?
00:06:11Mais d'un coup, il fait 50 degrés.
00:06:13La question, c'est est-ce que quelques jours,
00:06:15en extrême chaleur dans l'année, il justifie de payer 3 milliards
00:06:17pour généraliser la tune entre les écoles ?
00:06:19Ce n'est pas 3 milliards, ce n'est pas 3 milliards.
00:06:20C'est le plus cher de rénover les patients.
00:06:24Comment faisaient les anciens ?
00:06:26Il y avait moins d'épisodes de canicules.
00:06:27Dans le sud de la France, il faisait très chaud.
00:06:29Dans le sud de la France, j'ai oublié qu'à Paris, ce soit nouveau.
00:06:31Vous avez des bâtiments en pierre qui conservaient la fraîcheur.
00:06:34Alors que là, aujourd'hui, vous avez des bâtiments en béton
00:06:36qui sont extrêmement des...
00:06:38Alors écoutez, madame Vautrin,
00:06:40je vais vous dire, c'est une nouvelle fois un débat générationnel comme tout.
00:06:45Vous êtes d'une certaine époque,
00:06:47vous êtes une jeune mère aujourd'hui.
00:06:49C'est comme ça.
00:06:50Je pense que le rapport...
00:06:52On a la clim sur ce plateau, on est...
00:06:53Le rapport à la nature,
00:06:57le rapport à cela,
00:06:58me semble-t-il, était différent avant.
00:07:01C'est simplement ça que je veux exprimer.
00:07:03Je veux bien qu'on climatise
00:07:04toutes les écoles pour trois jours ou quatre jours.
00:07:07Je ne dirais pas la même chose si c'était...
00:07:09Ils sont de plus en plus fréquents
00:07:11et je ne parle pas que des écoles,
00:07:11je parle des hôpitaux, des EHPAD.
00:07:13Non, mais les hôpitaux sont climatisés.
00:07:15Les EHPAD ne sont pas tous climatisés.
00:07:17Vous avez une salle parfois pour les...
00:07:19Alors les EHPAD, effectivement,
00:07:20les EHPAD doivent être climatisés.
00:07:22Ça, ça me paraît important.
00:07:24Je vous propose d'écouter ce que disait madame Vautrin.
00:07:28Écoutons, madame Vautrin.
00:07:28Vous s'adaptez aussi.
00:07:30Écoutez, madame Vautrin.
00:07:31Moi, ce que je peux affirmer ce matin,
00:07:35c'est que dès le mois d'avril,
00:07:37nous avons mis en place
00:07:38les organisations pour la canicule,
00:07:40que le 16 juin,
00:07:42mon ministre auprès Yannick Noder
00:07:43a réuni l'ensemble des agences régionales de santé.
00:07:46Nous avons fait également un suivi
00:07:49avec une conférence,
00:07:49pas plus tard qu'hier,
00:07:50vous avez vu que nous avons eu
00:07:51un comité interministériel de crise
00:07:53et tous les plans sont prêts à être déroulés.
00:07:55Quand l'hiver, vous entendez parler du plan blanc
00:07:57quand il y a la grippe,
00:07:58nous avons le même principe
00:08:00quand il fait très chaud.
00:08:02Donc il y a des soignants en plus
00:08:03qui ont été rappelés.
00:08:03Il y a une organisation des services
00:08:05qui permet autant que de besoins
00:08:07de renforcer.
00:08:09Aujourd'hui,
00:08:10quand il n'y a pas de patients dans les lignes,
00:08:11ça n'est pas utile,
00:08:12mais pour autant,
00:08:13le plan est prêt
00:08:14de façon à ce que,
00:08:15si nous avons besoin,
00:08:17nous puissions monter
00:08:18en fonction des besoins de la population.
00:08:21Marine Le Pen a tweeté,
00:08:23les grands-oncles à France déploient
00:08:24un grand plan d'équipement
00:08:25pour la climatisation.
00:08:27Je le lancerai dès notre arrive au pouvoir.
00:08:28Alors que les vagues de chaleur
00:08:29seront hélas régulières,
00:08:31les services publics
00:08:31ne sont pas capables
00:08:32de fonctionner
00:08:32aux fautes de climatisation
00:08:34contrairement à des dizaines
00:08:35de pays dans le monde.
00:08:36Hôpitaux, écoles,
00:08:37maisons de retraite,
00:08:38transports publics, etc.
00:08:39ne sont pas équipés
00:08:39alors que ces lieux
00:08:40accueillent des Français
00:08:41particulièrement sensibles
00:08:42à la chaleur.
00:08:44Marion Maréchal,
00:08:44fermer les écoles
00:08:45plutôt que de les climatiser,
00:08:46voilà encore un non-sens
00:08:47très français.
00:08:49Nous sommes le seul pays au monde
00:08:50qui refuse dogmatiquement
00:08:51de s'adapter à la chaleur.
00:08:52Alors, en plus,
00:08:53la climatisation,
00:08:54je ne suis pas sûr
00:08:56que ce soit toujours
00:08:58très agréable
00:08:59avec les inconvénients
00:09:03de la climatisation.
00:09:04C'est pour la chaleur quand même.
00:09:05Est-ce qu'on est le pays
00:09:07le plus équipé
00:09:09par rapport à l'Italie
00:09:10ou à l'Espagne ?
00:09:11Le mot dogmatique est très important
00:09:11il me semble dans cette déclaration
00:09:12puisqu'on a en effet
00:09:13affaire à une écologie
00:09:14qui est totalement punitive,
00:09:15punitentielle.
00:09:16On dit aux gens
00:09:16souffrez plutôt que d'installer la clim
00:09:18alors même qu'on a
00:09:19l'énergie qui est plus décarbonée
00:09:20d'Europe
00:09:21et qu'on a un trop-plein
00:09:21de solaire à absorber.
00:09:22En fait, ce qui est intéressant
00:09:25c'est combien de jours
00:09:26en France,
00:09:27combien il y a eu
00:09:27de jours de canicule
00:09:28l'année dernière en 2024 ?
00:09:30Combien ?
00:09:30Zéro.
00:09:31Il y en a eu zéro ?
00:09:32On prévoit quand même
00:09:33d'ici 2050 une vingtaine...
00:09:35Oui, mais on prévoit.
00:09:35Moi, je veux bien qu'on prévoie
00:09:36mais moi, prévoir,
00:09:37ça ne me plaît pas en fait.
00:09:38Parce que moi,
00:09:39je vous sors ce qu'on disait
00:09:40en 1989.
00:09:41Moi, je ne prévois pas.
00:09:42Je demande ce qui s'est passé
00:09:43l'année dernière.
00:09:44Moi, je vous dis un truc,
00:09:45Pascal.
00:09:45Je vous ai dit les chiffres.
00:09:47En 25 ans,
00:09:48il y a eu deux fois plus
00:09:49de canicule qu'en 50 ans.
00:09:50Mais ça, ça ne veut rien dire.
00:09:52Ça ne veut rien dire.
00:09:53Si il y a deux jours
00:09:54de canicule
00:09:55et que ça fait quatre,
00:09:56ce n'est pas grave non plus.
00:09:56Les épisodes
00:09:57sont de plus en plus fréquents.
00:09:59Ça ne veut pas rien dire.
00:09:59L'année dernière,
00:10:00il y a eu zéro jour
00:10:01de canicule.
00:10:02Oui, mais c'est une année
00:10:02exceptionnelle.
00:10:04Dans les tendances
00:10:05des 25 dernières années,
00:10:06il y a eu beaucoup
00:10:06d'épisodes de canicule.
00:10:07Il y a eu dix,
00:10:07il y a plus de canicule.
00:10:08Mais sans doute,
00:10:10mais combien de jours
00:10:11il y a de canicule à Paris ?
00:10:12Pascal,
00:10:13la canicule de 2003,
00:10:15elle a duré 15 jours.
00:10:16Elle a fait 30 000 morts.
00:10:18Je vous assure,
00:10:18je ne nie rien du tout.
00:10:19Je ne nie rien du tout.
00:10:20Je mets en perspective
00:10:22le désordre climatique,
00:10:23il est réel.
00:10:24Quand vous allez à la campagne,
00:10:27on ne parle pas de ça,
00:10:28on parle de la climatisation.
00:10:29Si, ça ne parle pas.
00:10:30Vous n'avez pas climatisé les armes.
00:10:31Le climat change.
00:10:32Oui, mais non.
00:10:34Ce n'est ni réac,
00:10:35ni progressiste de dire cela.
00:10:37C'est un constat
00:10:38que tous les agriculteurs font,
00:10:40par exemple.
00:10:41La nature est en train
00:10:42de changer sous l'effet du climat.
00:10:44Mais pourquoi on tolère ?
00:10:45Ce n'est pas un sujet naturel,
00:10:46c'est un sujet politique.
00:10:47Les bureaux sont climatisés.
00:10:48Pourquoi si vous dites
00:10:50qu'on peut souffrir,
00:10:51on n'enlève pas la clim dans les bureaux ?
00:10:53Parce qu'on a du mal à travailler.
00:10:53Il y a 50 ans,
00:10:54il n'y avait pas de clim dans les bureaux.
00:10:56Pourquoi on tolère pour les bureaux
00:10:57ce qu'on ne tolère pas pour les écoles ?
00:10:59Parce qu'il y a un niveau...
00:11:00Dans les écoles,
00:11:02les pauvres enfants,
00:11:03ils sont obligés...
00:11:03Vous êtes la seule femme de famille
00:11:05qui a encore des enfants à l'école.
00:11:07Ce que je vous propose,
00:11:08c'est d'écouter ce que disait
00:11:10Marion Marachal.
00:11:13Si vous voulez,
00:11:14c'est qu'on a vraiment le sentiment
00:11:14que rien ne marche dans ce pays.
00:11:16Pas même la gestion de la climatisation.
00:11:17C'est quand même affligeant.
00:11:18C'est-à-dire qu'on sait aujourd'hui,
00:11:20on est capable de l'anticiper
00:11:21qu'il va y avoir un coup de chose sur la France
00:11:22et on n'est pas capable de faire en sorte
00:11:23que les étudiants et les élèves
00:11:25puissent être en classe
00:11:26dans de bonnes conditions
00:11:27sur des prétextes
00:11:28qui sont totalement fallacieux.
00:11:29Parce qu'on nous explique
00:11:30que la climatisation
00:11:30ferait augmenter le taux
00:11:33de carbone dans l'atmosphère
00:11:35alors qu'on sait
00:11:36que c'est un système électrique
00:11:37et qu'aujourd'hui,
00:11:38l'immense majorité
00:11:38de l'électricité française
00:11:39est fournie par le nucléaire
00:11:41qui est une énergie décarbonée.
00:11:43Et ce qui me fait rire surtout,
00:11:44c'est que j'imagine
00:11:45tous ces fonctionnaires
00:11:45à l'origine de ces décisions
00:11:47qui eux sont planqués
00:11:48dans des bureaux bien climatisés
00:11:49et qui imposent aux enfants
00:11:50d'être à 30 dans des classes
00:11:51avec 37 degrés à l'extérieur
00:11:53sans climatisation.
00:11:54Donc tout ça
00:11:54est quand même une belle hypocrisie.
00:11:56Bon, écoutez,
00:11:57il y a consensus
00:11:57sur la climatisation,
00:11:58c'est une bonne chose.
00:11:59Si tout le monde
00:12:00veut la climatisation,
00:12:01c'est un petit peu...
00:12:02On accepte des choses
00:12:04pour les enfants
00:12:04qu'on n'accepterait pas
00:12:06pour les adultes.
00:12:06Les adultes sont la clignent
00:12:07dans les bureaux
00:12:07et les enfants,
00:12:09on les laisse crever de chaud.
00:12:10C'est très intéressant.
00:12:11C'est le public qui est plus fragile
00:12:12et les profs qui font que c'est difficile.
00:12:14Il y a deux théories
00:12:14qui s'affrontent en fait.
00:12:15Il y a ceux qui disent
00:12:16qu'il faut combattre
00:12:17le réchauffement climatique.
00:12:18Les écologistes,
00:12:19voilà, il faut prendre
00:12:20des tas de mesures.
00:12:20Et ceux qui disent
00:12:21non, il faut s'adapter
00:12:22au réchauffement climatique.
00:12:24En gros, aujourd'hui,
00:12:26on n'est plus capable
00:12:26de corriger quoi que ce soit.
00:12:28Il faut donc s'adapter.
00:12:29Il faut donc prendre
00:12:30des mesures
00:12:31qui permettent
00:12:31d'avoir plus de fraîcheur,
00:12:33dont la climatisation.
00:12:34Mais les écologistes
00:12:35sont devant debout
00:12:35parce que s'adapter,
00:12:37finalement, c'est...
00:12:37Ils ne veulent pas
00:12:37de la climatisation.
00:12:38Ils ne veulent pas.
00:12:40Les écologistes,
00:12:41ils ne veulent pas de la climatisation.
00:12:42C'est pour ça que je suis étonnée
00:12:46parce qu'ils veulent qu'on souffre
00:12:47pour qu'on expie les fautes
00:12:49et que le capitalisme expie.
00:12:50Parce qu'ils disent
00:12:51que ça pollue.
00:12:52Aujourd'hui,
00:12:52elle est responsable
00:12:52de 5% des...
00:12:53Alors moi, je suis pour
00:12:53la climatisation.
00:12:55Alors là, à fond !
00:12:56Non, non, à fond !
00:12:58Tournez la vue !
00:12:59Non, mais moi,
00:12:59ce qui me gêne,
00:13:00c'est le rapport au monde.
00:13:01En fait, c'est le rapport
00:13:02à la nature.
00:13:03Il y a des choses parfois...
00:13:04Regardez dans ces studios,
00:13:05nous sommes climatisés
00:13:06et nous avons marqué la nature.
00:13:07Ce n'est pas 5%,
00:13:09c'est 1,15%.
00:13:11Je vérifie.
00:13:11Joachim Le Floc,
00:13:12imade.
00:13:13Ça montre, là encore,
00:13:14que les écologistes
00:13:15sont totalement hypocrites.
00:13:16Le fait d'augmenter
00:13:17la climatisation
00:13:18n'aura absolument aucun impact
00:13:19au niveau macro
00:13:20sur les émissions
00:13:21de gaz à effet de serre.
00:13:21Ce que je veux vous dire...
00:13:22C'est totalement marginal.
00:13:23Ce que je veux vous dire...
00:13:24Je l'exprime sans doute mal.
00:13:26Mais ce que je veux vous dire,
00:13:26c'est qu'on a aujourd'hui...
00:13:28En fait, on est victime
00:13:29et coupable.
00:13:30En permanence,
00:13:31on a ce rapport au monde
00:13:33qui peut me chagriner.
00:13:38Si ça durait 3 mois,
00:13:40je ne dirais pas la même chose.
00:13:41Mais bon, demain,
00:13:42c'est terminé.
00:13:42C'est ça que je veux dire.
00:13:43Quand je vois ce matin
00:13:45le mot effectivement
00:13:46du Parisien supplice,
00:13:48je me dis peut-être
00:13:50qu'il y a d'autres mots.
00:13:52Mais peut-être
00:13:53que je me trompe sans doute.
00:13:54Je vois que Vincent Herbouet
00:13:55n'est pas d'accord.
00:13:56Ah si, si, je suis complètement d'accord.
00:13:57Le côté pleurnichard
00:13:58de l'écho
00:14:01à ces petites épreuves
00:14:04que nous offre le quotidien,
00:14:05c'est affligeant.
00:14:06On a l'impression
00:14:07d'un pays tellement fragile,
00:14:08tellement faible.
00:14:09Il y en a des ministres
00:14:10qui sont devenus des nounous.
00:14:11Il y en a des ministres
00:14:13qui sont des nounous maintenant.
00:14:14Voilà.
00:14:14Alors, c'est ce qui marque,
00:14:15c'est que politiquement,
00:14:16on a une répétition.
00:14:17Les enseignes de l'État
00:14:19qui vous disent
00:14:19qu'il faut boire de l'eau,
00:14:20des pictogrammes,
00:14:21etc.
00:14:21Moi, je préfère qu'il y ait moins
00:14:21de pictogrammes et moins de conseils
00:14:23et qu'on fasse des trucs efficaces
00:14:24du genre climatiser les écoles.
00:14:25Consensus, on prend la décision.
00:14:30À l'instant, on climatise les écoles.
00:14:32Mais ça coûte moins cher
00:14:33que les plans rénovation.
00:14:34Vous savez, il y a 500 millions d'euros
00:14:35qui ont été dépensés
00:14:36pour rénover les écoles.
00:14:38Et dans des écoles
00:14:38où on continue à crever de chaud.
00:14:40Je me méfie quand même
00:14:40de la surfacturation
00:14:41de la commande publique.
00:14:42C'est un problème.
00:14:43Il y a une exception
00:14:43si on voulait.
00:14:44Mais rénover,
00:14:46vous savez ce que c'est
00:14:47l'alternative
00:14:47qu'on propose des écolos ?
00:14:48Alors, la mairie de Paris
00:14:49elle propose un plan volé.
00:14:50Un plan volé.
00:14:51Je ne suis pas sur cette ligne.
00:14:52C'est dévolé
00:14:52et végétalisé 10%
00:14:54de la capitale parisienne.
00:14:56Vous imaginez
00:14:56les milliards
00:14:57que ça coûterait.
00:14:58Est-ce que l'Elysée
00:14:59est climatisée ?
00:15:00Je ne suis pas sûr.
00:15:00C'est une bonne question.
00:15:03Matignon n'est pas climatisé.
00:15:04Matignon n'est pas climatisé.
00:15:06Ah non, Matignon.
00:15:06Je suis allé à Matignon.
00:15:07C'est pour ça qu'ils dorment.
00:15:08C'est pour ça qu'ils dorment.
00:15:08C'est pour ça qu'ils aient la productivité.
00:15:10Je crois que c'est vieux Matignon.
00:15:12Je ne suis pas sûr.
00:15:12Il y a un déclimatisant d'appoint.
00:15:14Je vous assure ?
00:15:14Non, non.
00:15:16Je suis allé à Matignon une soirée.
00:15:17Vous savez,
00:15:19c'est un impact énorme.
00:15:20Non, vous n'en ventez pas.
00:15:21Ce qui est très important,
00:15:22c'est qu'il n'y a pas ce débat
00:15:23sur le chauffage, par exemple.
00:15:25Le chauffage n'est pas chauffé non plus.
00:15:26Tout le monde,
00:15:27et les écologistes,
00:15:28admettent qu'on puisse se chauffer.
00:15:29Ah oui.
00:15:30Mais quand il fait très chaud,
00:15:32on puisse se rafraîchir.
00:15:35Jordan Bardella,
00:15:36changeons de sujet
00:15:37et parlons de Christophe Glees.
00:15:39Alors, Christophe Glees,
00:15:40c'est absolument passionnant.
00:15:41Parce que comme c'est un journaliste
00:15:43qui est retenu en Algérie,
00:15:45complaisance vis-à-vis du régime algérien,
00:15:49après sans salle, Glees,
00:15:51donc la presse,
00:15:52on n'en parle pas trop.
00:15:53Et c'est vrai que l'équipe,
00:15:54il n'y a rien dans l'équipe.
00:15:55Ah ben l'équipe,
00:15:55ils sont très ennuyés.
00:15:58Je peux vous dire,
00:15:58l'équipe,
00:15:59que si Christophe Glees
00:16:00était à Moscou,
00:16:03il y aurait trois pages tous les jours.
00:16:05Il y aurait trois pages tous les jours.
00:16:06J'avoue que je ne comprends pas.
00:16:08Le genre est sportif,
00:16:10le foot.
00:16:11C'est quand même un exemple
00:16:13invraisemblable d'arbitraire.
00:16:15Un type qui va faire un espion.
00:16:17C'est un type qui va faire un reportage
00:16:18sur une équipe de foot.
00:16:19Mais je suis bien d'accord avec vous.
00:16:21C'est délirant.
00:16:22En plus,
00:16:23il y a un suspect
00:16:23avec une solidisation
00:16:24comme vous voyez Alexandre Salle.
00:16:25Il avait fait une conférence
00:16:26sur la décolonisation du foot.
00:16:27Je pense que les libérations,
00:16:29ils sont surtout en retard.
00:16:30Il y a des climatisateurs,
00:16:32climatiseurs,
00:16:35pardon,
00:16:35individuels à Matignon,
00:16:37Élysée,
00:16:37et dans beaucoup de ministères,
00:16:39me dit Louis de Ragnell.
00:16:40Mais c'est quoi un climatiseur individuel ?
00:16:42C'est une machine sur roulet
00:16:44qui se branche,
00:16:45vous savez,
00:16:45sur le courant électrique
00:16:46et qui ventile de l'air.
00:16:49Oui,
00:16:49mais alors c'est...
00:16:50Comme les chauffages d'appoints,
00:16:51vous avez une grosse boîte blanche
00:16:52qui vous a caché,
00:16:53qui vous a généralisé.
00:16:54Comment vous rafraîchissez-vous, Pascal ?
00:16:56Comment je me rafraîchis ?
00:16:57Comment ça,
00:16:57comment je me rafraîchis ?
00:16:58Mais il vit ici !
00:17:01Il vit ici !
00:17:01Il dort ici !
00:17:02Voilà,
00:17:03il lui l'a donné.
00:17:04Il vit ici !
00:17:05Il fait bon prêt !
00:17:06Parce qu'il vient d'ailleurs !
00:17:07Comment ?
00:17:08On est content d'être là.
00:17:09Mais bien sûr !
00:17:10Non mais je...
00:17:11Pardon,
00:17:11c'est un...
00:17:12Pardon pas de ça.
00:17:13Non mais c'est un...
00:17:14Comment tu te rafraîchis ?
00:17:15Mais tu ne te rafraîchis pas en fait !
00:17:17Voilà,
00:17:17tu fais comme tout le monde,
00:17:19tu prends une douche d'eau froide
00:17:20et tu n'en fais pas un drame !
00:17:21Il ne faut pas faire ça.
00:17:22Voilà !
00:17:22Mais en revanche,
00:17:23pour les personnes fragiles,
00:17:24tout ça,
00:17:24oui,
00:17:25j'entends bien,
00:17:26bien sûr !
00:17:27Mais quand tu es en bonne santé,
00:17:29quand tu as cette chance,
00:17:30tu dis oui,
00:17:31ce n'est pas agréable,
00:17:32effectivement,
00:17:32pendant deux jours,
00:17:33il fait très chaud.
00:17:33Je dors mal,
00:17:35oui,
00:17:35je dors mal.
00:17:36Exactement.
00:17:37Il a mal dormi ?
00:17:38Oui,
00:17:38il a mal dormi.
00:17:40Bon,
00:17:40écoute,
00:17:41les gens...
00:17:41Il est grognon !
00:17:42Je ne suis pas grognon,
00:17:43mais...
00:17:44Il a très très mal dormi.
00:17:45Et vos enfants,
00:17:46ils ont dormi comment ?
00:17:47Ils pleurent.
00:17:47Mieux que moi.
00:17:49Oui,
00:17:50alors en plus,
00:17:51ce n'est pas agréable pour vous
00:17:52dans cette situation particulière.
00:17:54Alors là,
00:17:54je suis bien d'accord avec vous.
00:17:55Et ça,
00:17:55c'est une situation
00:17:56qu'aucun homme ne connaîtra.
00:17:58Et là,
00:17:59alors je suis en empathie
00:18:00à 100% avec vous
00:18:02dans cette affaire.
00:18:03Jordan Bardella,
00:18:04écoutez-le sur Christophe Glez.
00:18:07Je note que dans cette affaire,
00:18:08ce qui m'a beaucoup frappé,
00:18:10c'est le silence
00:18:10du président de la République.
00:18:11Ça a été vrai dans cette affaire.
00:18:12Ça a été aussi vrai
00:18:14depuis plusieurs mois
00:18:14dans l'affaire Boalem-Sensal.
00:18:16Et on a un peu le sentiment
00:18:17qu'à l'égard de l'Algérie,
00:18:19le président de la République,
00:18:20M. Macron,
00:18:21fait preuve d'une docilité,
00:18:23d'une complaisance
00:18:23et d'un esprit de soumission
00:18:24On se souvient en 2017
00:18:26qu'il était allé jusqu'à
00:18:27considérer devant
00:18:28la presse algérienne
00:18:31que la colonisation
00:18:32avait été un crime
00:18:33contre l'humanité.
00:18:34Et depuis cette date,
00:18:35il y a eu une succession
00:18:36de reniements
00:18:39et de faillites
00:18:40à l'égard de l'Algérie.
00:18:42Bon,
00:18:42ce qui est vrai,
00:18:43c'est qu'effectivement,
00:18:44alors,
00:18:45l'Algérie se fiche
00:18:46complètement de la France.
00:18:47Là,
00:18:48on piétine,
00:18:49une fois sans salle,
00:18:50une fois glaise.
00:18:51Là,
00:18:51ils n'en ont rien à faire.
00:18:52Là,
00:18:53si on avait une espérance
00:18:55que là...
00:18:55Je crois que c'est
00:18:56notre ami Geoffroy Lejeune
00:18:58qui disait hier
00:18:59le dernier succès diplomatique
00:19:01de la France
00:19:01à 30 ans.
00:19:02C'est vrai ?
00:19:03C'était quoi ?
00:19:04L'Irak ?
00:19:06Je ne sais pas
00:19:09à quoi il fait référence.
00:19:10Mais c'est vrai
00:19:11que ce n'est pas si facile
00:19:12que ça
00:19:12de trouver un triomphe évident
00:19:14dans la diplomatie française
00:19:16comme ça.
00:19:17Bien sûr,
00:19:18il y a eu des réussites
00:19:19quand même.
00:19:20Il y a des gens
00:19:20qui travaillent
00:19:20au Quai d'Orsay
00:19:21qui n'est pas climatisé.
00:19:23Non,
00:19:23ce qui est frappant,
00:19:24c'est l'échec effectivement
00:19:25cinglant.
00:19:27C'est-à-dire que non seulement
00:19:28dans le tête-à-tête,
00:19:30on a rechigné
00:19:31à rentrer dans le rapport
00:19:31de force,
00:19:32on s'est déballonné.
00:19:33Mais en plus,
00:19:35la France n'a pas trouvé
00:19:36les moyens,
00:19:37n'a pas trouvé
00:19:38les alliés nécessaires
00:19:40à Moscou,
00:19:41à Pékin,
00:19:42à Washington,
00:19:43à Washington surtout,
00:19:45ou en Afrique,
00:19:47pour faire pression
00:19:47sur les geôliers
00:19:48et faire libérer
00:19:49sans salle.
00:19:49Si nous,
00:19:50notre dialogue
00:19:51avec l'Algérie
00:19:51était à ce point miné,
00:19:53on devait faire appel
00:19:53à nos amis,
00:19:55à nos appuis
00:19:55pour essayer
00:19:56de trouver les moyens
00:19:57de le faire libérer.
00:19:58Regardez,
00:19:59Mélanie a réussi
00:20:00à obtenir la libération
00:20:01de sa compatriote,
00:20:03de l'Italienne
00:20:04qui était détenue
00:20:04à Téhéran.
00:20:05Elle a fait comment ?
00:20:06Elle est passée
00:20:06par la Maison-Blanche.
00:20:08Nous,
00:20:09on était incapables
00:20:10de trouver
00:20:10ce genre de relais.
00:20:12Alors,
00:20:12écoutez,
00:20:13ce qu'a dit
00:20:13Noël Lenoir
00:20:14tout à l'heure,
00:20:16Noël Lenoir,
00:20:17qui est la présidente
00:20:19du comité
00:20:19de soutien
00:20:20à Boilem-Sensah.
00:20:20Exactement.
00:20:21Ancien ministre,
00:20:22première femme membre
00:20:23du Conseil constitutionnel.
00:20:24D'ailleurs,
00:20:24je ne sais pas
00:20:25si elle était
00:20:25au courant.
00:20:27J'imagine
00:20:27qu'elle l'était.
00:20:28Parce que depuis un an,
00:20:30Christophe Gleize...
00:20:31Alors,
00:20:31ça, c'est la véritable histoire.
00:20:33C'est la bonne question.
00:20:34C'est qu'effectivement,
00:20:35depuis mai dernier,
00:20:36donc Christophe Gleize
00:20:37est retenu en Algérie.
00:20:39Mai dernier.
00:20:39Mai 2024.
00:20:40Voilà, 2024.
00:20:42Ça fait un an.
00:20:43Personne n'était au courant.
00:20:44Personne n'était au courant.
00:20:45La famille voulait
00:20:45de la discrétion.
00:20:46Sauf que les autorités
00:20:47étaient évidemment au courant.
00:20:48Et depuis un an,
00:20:49quand vous rembobinez
00:20:51le film,
00:20:52et que vous...
00:20:52Donc,
00:20:53le comité de soutien
00:20:53n'était absolument pas au courant.
00:20:55Noël Lenoir n'a été pas au courant.
00:20:56Elle a rencontré
00:20:56toutes les autorités à Paris.
00:20:59Le comité de soutien
00:21:00a été en dialogue permanent
00:21:01avec l'Elysée,
00:21:02Matignon,
00:21:03le Quai d'Orsay,
00:21:04la Place Beauvau,
00:21:05etc.
00:21:06Personne ne leur a dit
00:21:07que le secret a été scellé.
00:21:10Mais ce qui est frappant,
00:21:11c'est de rembobiner le film
00:21:12et de se rappeler
00:21:13les déclarations
00:21:14des uns ou des autres.
00:21:16Le président Macron
00:21:17louant la clairvoyance
00:21:18d'Abdel-Majid
00:21:20Téboun.
00:21:20C'est Téboun
00:21:21qui a tenu
00:21:22à ce que
00:21:22notre confrère
00:21:24soit retenu en Algérie.
00:21:26C'est le président lui-même
00:21:27paraît-il
00:21:28qui est intervenu.
00:21:29C'est notre ministre
00:21:30d'affaires étrangères
00:21:31Barrault
00:21:31allant se prostaler
00:21:33au pied du président
00:21:34et louant sa sagesse.
00:21:37Et tous ces gens,
00:21:38c'est l'ambassadeur de France
00:21:39à Alger
00:21:39allant déposer
00:21:41une gerbe
00:21:42au cimetière
00:21:42des martyrs
00:21:43sur la tombe
00:21:44de l'arbit
00:21:44qui était
00:21:45le chef du FLN
00:21:47à Alger.
00:21:47Ce qui était extravagant
00:21:49toutes ces confessions
00:21:50pour rien.
00:21:51Écoutons Noël Lenoir
00:21:52ce matin
00:21:53avec Dimitri Pavlenko
00:21:54sur Europe 1.
00:21:56Nous ce qu'on dit
00:21:57en ce qui concerne
00:21:58le comité de soutien
00:21:59c'est que nous sommes
00:22:00ulcérés.
00:22:01Nous sommes ulcérés
00:22:03par l'attitude
00:22:03du gouvernement algérien
00:22:04qui n'a rien à gagner
00:22:06ni sur le plan européen
00:22:09où il y a un accord
00:22:10d'association
00:22:10dont la révision
00:22:12est suspendue
00:22:13à l'évolution
00:22:14du comportement
00:22:16de ce gouvernement
00:22:17ni vis-à-vis
00:22:20de la France
00:22:20puisqu'il y a quand même
00:22:22un paradoxe
00:22:23qu'il faut souligner
00:22:23à votre antenne
00:22:25c'est que d'une part
00:22:26l'Algérie
00:22:27le gouvernement algérien
00:22:28est en train
00:22:29de monter
00:22:29la population
00:22:31contre la France
00:22:32et veut pratiquement
00:22:33criminaliser
00:22:34l'usage du français
00:22:35on en est là
00:22:36et par ailleurs
00:22:37les jeunes algériens
00:22:39ne rêvent que d'une chose
00:22:40c'est de venir en France
00:22:42qui est la voie ouverte
00:22:43à la liberté
00:22:44le chemin de la liberté
00:22:45Arnaud Benedetti
00:22:49écoutez ce qu'il a dit
00:22:50également
00:22:50ah non
00:22:51il me dit
00:22:52Marie-Nanson
00:22:53le carillon d'Europe 1
00:23:03le carillon d'Europe 1
00:23:05et qui apparaît
00:23:06dans ce carillon d'Europe 1
00:23:08est-ce que c'est climatisé
00:23:09chez vous ami ?
00:23:11climatisé
00:23:11on est fort bien
00:23:12tout va bien
00:23:12et si vous avez bien dormi ?
00:23:15alors là
00:23:16plus difficilement
00:23:17en plus j'étais seul
00:23:18donc moi j'ai beaucoup
00:23:19de mal à dormir seul
00:23:20oui mais a priori
00:23:23c'est
00:23:23je ne veux pas dire
00:23:25que c'est mieux
00:23:25quand il fait très chaud
00:23:26mais
00:23:26je ne veux pas
00:23:27mais pourquoi
00:23:28votre femme vous a quitté ?
00:23:30non
00:23:31non pas encore
00:23:32mais elle est en tournage
00:23:33elle est dans le Cotentin
00:23:35elle est partie
00:23:35prendre le frais
00:23:36dans le Cotentin
00:23:36alors c'est vous
00:23:38qui vous occupez des enfants ?
00:23:39c'est moi qui m'occupe des enfants
00:23:40et vous leur faites à manger tout ça ?
00:23:42évidemment
00:23:43mais je leur fais toute l'année
00:23:44je leur fais à manger Pascal
00:23:45c'est moi qui cuisine à la maison
00:23:46et qu'est-ce que vous avez fait hier
00:23:47par exemple comme plat ?
00:23:49alors c'est passionnant ça
00:23:50vraiment
00:23:51mais non parce que je voudrais savoir
00:23:52parce que vous faites comme ça le malin
00:23:53et puis si il y a ce trou
00:23:54vous avez fait un truc froid
00:23:56qu'est-ce que vous avez préparé ?
00:23:58j'ai fait des coquillettes
00:23:59absolument délicieuses
00:24:00oh des coquillettes
00:24:01non mais vous fichez de nous
00:24:02voilà je leur fais à manger
00:24:03vous faites des coquillettes
00:24:04quel âge ils ont vos enfants ?
00:24:06ils ont 9 et 12 ans
00:24:07bon
00:24:07et ils doivent être contents
00:24:08d'avoir un père
00:24:09qui fait des coquillettes
00:24:10ils sont ravis
00:24:11ils sont en pleine forme
00:24:12bon
00:24:13j'ai vu Anissa passer derrière vous
00:24:15elle est toute en beauté
00:24:16elle a mis une robe
00:24:17j'ai essayé d'être très discrète
00:24:18mais vu
00:24:19elle a une robe
00:24:20vert émeraude
00:24:21aujourd'hui
00:24:22couleur de gazon
00:24:25dites-moi
00:24:26qu'est-ce que vous faites ?
00:24:27on va parler notamment du mercato
00:24:29aujourd'hui
00:24:29vous n'êtes pas concerné
00:24:31par le mercato
00:24:31non
00:24:32personne ne m'a appelé
00:24:34pas de coup de fil
00:24:34non
00:24:35comment ?
00:24:36pas de coup de fil
00:24:37non
00:24:37je crois que c'est fichu là
00:24:39mais je suis bien là
00:24:40moi je suis très bien
00:24:41c'est pour ça
00:24:42vous êtes heureux
00:24:43très bien
00:24:43mais alors ça va concerner qui
00:24:45votre mercato ?
00:24:47il y a beaucoup de gens
00:24:47on va faire un point
00:24:48sur tous les mouvements en cours
00:24:50vu que ça bouge encore
00:24:51hier encore
00:24:52on a appris à France Télé
00:24:53que
00:24:53Faustine Bordelard
00:24:55Bordelard allait remplacer
00:24:56Laurence Boccolini
00:24:56sur les enfants de la télé
00:24:58non
00:24:58ah oui oui
00:24:59ah non arrêtez
00:25:01là c'est important
00:25:03vous avez raison
00:25:04ah oui
00:25:05vous avez raison
00:25:06on va faire un point sur tout ça
00:25:07bon allez sympa
00:25:08à tout à l'heure
00:25:08bon merci beaucoup
00:25:10merci
00:25:11cher Thomas
00:25:12et puis à 11h
00:25:14Christine Kelly
00:25:15Christine Kelly maintenant
00:25:16de 11h à 13h sur Europe 1
00:25:18on marque une pause
00:25:199h25
00:25:20on va recevoir Pierre Bonte
00:25:22qui est une légende
00:25:23légende de la télévision française
00:25:26et on va lui ressortir une image d'archive extraordinaire
00:25:29et légende d'Europe 1 aussi
00:25:30est-ce que vous savez combien de temps a duré le petit rapporteur à la télévision ?
00:25:34à votre avis
00:25:34combien de temps ça a duré ?
00:25:363 ans
00:25:375 ans
00:25:38vous dites 3 ans
00:25:385 ans
00:25:39combien de temps ça a duré ?
00:25:40je dirais 10 ans avec la suite
00:25:42la lorgnette
00:25:43vous dites combien
00:25:44combien de temps ça a duré ?
00:25:45je ne vais pas la moindre idée
00:25:45ça a duré 18 mois
00:25:47ça a commencé le 6 janvier 1975
00:25:51et ça s'est terminé le 30 juin 1976
00:25:5418 mois
00:25:55tout le monde est persuadé que ça a duré 5 ans
00:25:5710 ans
00:25:58c'est vrai
00:25:5918 mois
00:26:00à tout de suite
00:26:01Pierre Bonte est avec nous
00:26:18et vous n'imaginez pas
00:26:20ce qu'a été le petit rapporteur dans les années 75
00:26:22il y avait 2 télés
00:26:24à l'époque
00:26:24peut-être 3 télés
00:26:25mais je crois qu'FR3 d'ailleurs
00:26:26ne diffusait pas à 13h
00:26:29lorsque c'était à 13h20
00:26:30le petit rapporteur
00:26:31bonjour Pierre Bonte
00:26:32il y avait 2 chaînes qui fonctionnaient à cette heure-là
00:26:34exactement
00:26:34bonjour Pierre Bonte
00:26:35et vous avez fait partie effectivement de
00:26:37d'abord vous avez été européen très longtemps
00:26:39bonjour monsieur le maire
00:26:41vous avez fait effectivement avec Jacques Martin
00:26:44c'est les émissions dont je parle
00:26:46qui n'ont duré que 18 mois
00:26:48alors tout le monde pense que ça a duré 20 ans
00:26:5118 mois le petit rapporteur sur TF1
00:26:53et ensuite 18 mois la lorgnette
00:26:56qui est partie sur la 2 cette fois
00:26:58sur la deuxième chaîne
00:26:59exactement et je vous ai demandé de venir
00:27:01parce qu'on s'est croisé récemment
00:27:04on se connaît un petit peu
00:27:05on ne s'était pas vu depuis longtemps
00:27:06je peux dire votre âge
00:27:09vous êtes né le 15 septembre 1932
00:27:14donc vous avez
00:27:1692 ans
00:27:193 quarts
00:27:19et un peu plus quoi
00:27:20et ce qui est sidérant
00:27:21c'est la forme qui est la vôtre
00:27:24c'est-à-dire que vous n'avez pas de soucis d'audition
00:27:26vous n'avez pas de soucis de vision
00:27:27vous conduisez
00:27:28vous êtes en pleine forme
00:27:29un peu l'oreille quand même
00:27:30parlez fort
00:27:30oui bon d'accord
00:27:31parlez fort je veux bien
00:27:32mais vous êtes dans une forme exceptionnelle
00:27:34donc quel est votre secret ?
00:27:37ah j'ai pas de secret
00:27:37j'ai pas de secret
00:27:39alors ça merci papa
00:27:40merci maman
00:27:40c'est vraiment
00:27:41à mon avis
00:27:42c'est une bonne nature
00:27:44que j'ai hérité
00:27:45de mes parents
00:27:47c'est tout
00:27:48j'ai aucun régime
00:27:50aucun secret
00:27:51aucune recette
00:27:52et bien le secret c'est qu'il n'y a pas de secret
00:27:54Somaia Labidi
00:27:56à 9h34
00:27:57on est un peu en retard
00:27:58pardonnez-moi Somaia
00:27:59bonjour
00:27:59et vous nous rappelez les titres
00:28:01bonjour Pascal
00:28:04bonjour à tous
00:28:05la vigilance rouge canicule
00:28:07qui est en cours
00:28:07sera étendue
00:28:08jusqu'à demain
00:28:09dans les 16 départements concernés
00:28:11quant au pic de chaleur
00:28:13il est attendu aujourd'hui
00:28:14le mercure devrait grimper
00:28:15jusqu'à 41 degrés
00:28:17par endroit
00:28:18un homme de 70 ans
00:28:20porté par un torrent d'eau
00:28:21est debout en Italie
00:28:22près de la frontière
00:28:23en française
00:28:23en cause
00:28:24de violents orages
00:28:25consécutifs à la canicule
00:28:27qui ont provoqué
00:28:27une crue inédite
00:28:28en 70 ans en France
00:28:30et puis c'est officiel
00:28:32Emmanuel Grégoire
00:28:33candidat des socialistes
00:28:34pour la mairie de Paris
00:28:35au municipal
00:28:362026
00:28:37le député
00:28:38et ancien bras droit
00:28:39d'Anne Hidalgo
00:28:40a rassemblé
00:28:40un peu plus de 52%
00:28:42des suffrages exprimés
00:28:43par quelques 1500
00:28:45votants parisiens
00:28:46merci beaucoup Somaia
00:28:47c'est à 10h30
00:28:49sans doute
00:28:49me disait Vincent Hervouet
00:28:50à l'instant
00:28:50qu'on saura le verdict
00:28:52le jugement
00:28:53qui vise Boilem
00:28:54sans salle
00:28:55le ministre de l'Intérieur
00:28:56Bruno Retailleau
00:28:57s'est exprimé ce matin
00:28:58j'espère qu'on arrive
00:29:00au terme
00:29:01et au dénouement
00:29:02de cette affaire
00:29:03aujourd'hui
00:29:03la soi-disant justice
00:29:05devrait donner
00:29:06sa sentence
00:29:07qui sera vraisemblablement
00:29:08confirmée
00:29:09même si tout cela
00:29:10est injuste
00:29:11et dans quelques jours
00:29:12nous saurons
00:29:13si
00:29:13lors notamment
00:29:15du 5 juillet
00:29:15fête nationale
00:29:16algérienne
00:29:17il est gracié
00:29:18ou non
00:29:19vous comprendrez
00:29:20que dans ces moments-là
00:29:21je ne veux
00:29:22gâcher
00:29:23aucune chance
00:29:24c'est un symbole
00:29:24c'est le symbole
00:29:25de quelqu'un
00:29:26qui n'est pas né chez nous
00:29:26mais qui
00:29:28vraiment
00:29:29sert la langue française
00:29:30son dernier livre
00:29:31je le rappelle
00:29:31j'en fais même la publicité
00:29:33le français
00:29:34parlons-en
00:29:34et Boilem
00:29:35nous dit
00:29:37ce que nous sommes
00:29:38une nation civique
00:29:39c'est-à-dire que
00:29:40on peut s'attacher
00:29:41à la France
00:29:42pas seulement par la naissance
00:29:43mais aussi par le cœur
00:29:44et l'esprit
00:29:44hier le député
00:29:46de Logu
00:29:46était en Algérie
00:29:47il a répondu
00:29:48pendant 27 minutes
00:29:50regardez l'intégralité
00:29:51c'est incroyable
00:29:52c'est affligeant
00:29:53quand même
00:29:53je ne sais pas
00:29:54si on peut appeler ça
00:29:55un argumentaire
00:29:55niveau de discussion
00:29:57de ce député
00:29:59qui enchaîne
00:30:00les génuflexions
00:30:01à l'égard du régime algérien
00:30:03on comprend bien pourquoi
00:30:04il vise la mairie de Marseille
00:30:05pas un mot sur Boilem Sansal
00:30:07pas un mot sur Christophe Glez
00:30:08bon voilà
00:30:08c'est afflux
00:30:09vous imaginez un député du RN
00:30:11qui irait faire une interview
00:30:12à la télévision russe
00:30:13par exemple
00:30:13il n'y a pas de prisonnier français
00:30:15et les mêmes vont manifester
00:30:16le dimanche
00:30:16pour défendre l'état de droit
00:30:18faire un barrage au fragile
00:30:18non mais
00:30:19c'est ce qu'on appelle
00:30:21la complaisance
00:30:22d'abord vis-à-vis du
00:30:23c'est la forfaiture même
00:30:25intelligence avec l'atelier
00:30:25non mais c'est la complète
00:30:27vous imaginez les intellectuels français
00:30:28se rendant à Berlin
00:30:29alors qu'il y avait des français ouvriers
00:30:30qui étaient au STO
00:30:32des français juifs
00:30:33qui avaient été déportés
00:30:34etc
00:30:34oui c'est une honte
00:30:35ne pas avoir un mot de compassion
00:30:37ne pas aller lui porter des oranges
00:30:38ne pas même l'évoquer
00:30:40c'est vraiment
00:30:41mais tellement minable
00:30:43de la part d'un compatriote
00:30:44ces gens devraient avoir honte
00:30:45monsieur
00:30:46ce député vante
00:30:47son arrière-grand-père
00:30:49qui était en Algérie
00:30:50mais il devrait
00:30:51s'y installer
00:30:52bon sang de bonsoir
00:30:53c'est extravagant
00:30:54vous avez deux innocents
00:30:56qui sont aujourd'hui
00:30:57aux mains
00:30:57de leur gelier
00:30:59qui sont soumis
00:31:00à l'arbitraire absolu
00:31:01et il y a un député
00:31:02un représentant
00:31:03franchement
00:31:04du peuple français
00:31:05qui est sur place
00:31:05et qui ne les cite même pas
00:31:06que le quai d'Orsay
00:31:08ait été impuissant
00:31:09à les faire relâcher
00:31:09c'est déjà pas terrible
00:31:10mais qu'un parlementaire
00:31:12aille se commettre
00:31:13à ce moment précis
00:31:14mais c'est vraiment honteux
00:31:16c'est affligeant
00:31:18toute cette histoire
00:31:20est consternante
00:31:20mais monsieur Delogu
00:31:23sera interrogé
00:31:24par des journalistes
00:31:24qui ne lui poseront
00:31:25même pas la question
00:31:26en France
00:31:26et il y a une complaisance
00:31:27totale pour la France insoumise
00:31:29est-ce que vous voulez
00:31:30que je vous dise
00:31:30qu'à l'extrême gauche
00:31:32les héritiers
00:31:33des porteurs de valises
00:31:34et toujours
00:31:35je parle des journalistes
00:31:37je parle de l'espace médiatique
00:31:39l'indulgence
00:31:41la complaisance
00:31:42ça va ensemble
00:31:43à l'interview
00:31:44de Manon Aubry
00:31:45par Sonia Mabroukillard
00:31:46vous ne la verrez jamais ailleurs
00:31:46parce que les questions
00:31:47que lui a posées Sonia
00:31:48c'était précisément
00:31:49les réponses
00:31:51qu'on a envie d'avoir
00:31:52alors si on sait ce soir
00:31:53on débattait pour savoir
00:31:54si Boulam Sonsal
00:31:54était israémophobe
00:31:55ou d'extrême droite
00:31:55vous avez fait le procès
00:31:56avant le procès
00:31:56et c'est très intéressant
00:31:58on le répète
00:31:59c'est ce que disait tout à l'heure
00:32:00Olivier Delagarde
00:32:01c'est-à-dire que
00:32:01dans l'équipe
00:32:02ça devrait être la une
00:32:04ça devrait être la une
00:32:05Christophe Gleize
00:32:06c'est un journaliste de sport
00:32:07ça devrait être la une
00:32:07ça ne le sera pas
00:32:08parce que c'est le régime algérien
00:32:10parce qu'il y a de la complaisance
00:32:12parce qu'il y a de la complaisance
00:32:13pour le régime algérien
00:32:14et je le répète
00:32:15ça serait le régime russe
00:32:15ça serait différent
00:32:16donc écoutez M. Delogui
00:32:18La masse populaire
00:32:21en France
00:32:22n'est absolument pas d'accord
00:32:24avec ce qu'il se dit
00:32:26par le biais
00:32:28de certains ministres
00:32:29notamment le ministre de l'Intérieur
00:32:31M. Rotaillot
00:32:32qui aujourd'hui
00:32:33invective
00:32:34menace
00:32:35l'Algérie
00:32:37et s'oppose
00:32:39à tous
00:32:40propos
00:32:41qui pourraient
00:32:42essayer de faire
00:32:43avancer
00:32:43nos deux peuples
00:32:44et donc du coup
00:32:45il est vrai que
00:32:47comme faisant partie
00:32:49du peuple
00:32:50en étant maintenant
00:32:51représentant du peuple
00:32:52j'ai pour ma part
00:32:54embrassé
00:32:55le drapeau de l'Algérie
00:32:57parce que
00:32:58nous avons
00:33:00avec ma famille
00:33:02nos racines ici
00:33:03et il était important
00:33:04que
00:33:04les gens qui m'entourent
00:33:07celles et ceux
00:33:08qui me regardent
00:33:08à travers la politique
00:33:10que je mène
00:33:10en France
00:33:11sache que
00:33:13j'ai aussi
00:33:13des racines ici
00:33:15Manon Abri
00:33:17a tweeté hier
00:33:18un journaliste
00:33:19doit défendre
00:33:19la vérité
00:33:20je le rappelle
00:33:20à CNews
00:33:21mais Sonia Mabrouk
00:33:22préfère enchaîner
00:33:23les fake news
00:33:23non
00:33:24sans doute
00:33:24parce qu'elle ne voulait pas
00:33:25que je l'on puisse
00:33:26parler du fait
00:33:27que le RN
00:33:27ne votera pas
00:33:28la censure
00:33:28contre le gouvernement
00:33:29de Macron
00:33:29non
00:33:30elle dit fake news
00:33:32alors qu'il n'y a
00:33:32aucune fake news
00:33:33dans ce cas
00:33:33au parlement européen
00:33:36Manon Abri
00:33:36est députée européenne
00:33:37il y a eu une proposition
00:33:38de résolution
00:33:38pour demander la libération
00:33:39de Boilem Sansal
00:33:40elle s'est abstenue
00:33:41Rima Hassan
00:33:41a voté contre
00:33:42à l'Assemblée
00:33:42la même résolution
00:33:43l'ensemble de la France
00:33:44insoumise
00:33:45et d'autres parties
00:33:45de gauche
00:33:45ont voté contre
00:33:46Marine Le Pen
00:33:47je ne sais pas si vous mesurez
00:33:49quand même
00:33:49vous avez un écrivain algérien
00:33:51d'origine algérienne
00:33:52qui défend le français
00:33:53qui se fait une très haute
00:33:55idée de la France
00:33:56qui sent que la France
00:33:58dans son avenir
00:33:59et dans sa nature
00:34:00est menacée
00:34:01qui l'écrit
00:34:02qui le dit
00:34:03et qui est donc en prison
00:34:05et vous avez de l'autre côté
00:34:06des gens qui sont français
00:34:08et qui ont honte
00:34:10de leur pays
00:34:11au point de
00:34:11prendre le parti
00:34:13de l'étranger
00:34:13systématiquement
00:34:14c'est une espèce
00:34:15de front renversé
00:34:16c'est vertigineux
00:34:18en fait
00:34:18la haine de soi
00:34:19à ce niveau là
00:34:20alors il y a des raisons
00:34:21ça ne leur coûte rien
00:34:22de parler de la liberté
00:34:24de devoir
00:34:25il y a des raisons électorales
00:34:26d'être solidaire
00:34:27un peu fraternel
00:34:28il y a un cynisme
00:34:29il y a quelques tweets
00:34:29il y a un cynisme Vincent
00:34:31il y a quelqu'un
00:34:32qui très clairement
00:34:33vise
00:34:34mais c'est très intéressant aussi
00:34:37c'est pourquoi
00:34:37il vise cet électorat
00:34:38il pense que cet électorat
00:34:40sera sensible
00:34:40aux arguments
00:34:41qu'il met en place
00:34:42mais il vise
00:34:43la mairie de Marseille
00:34:43oui mais ça veut dire quoi
00:34:44ça veut dire que
00:34:46ces électeurs
00:34:48qui sont d'origine algérienne
00:34:49et vous pensez
00:34:50qu'ils sont derrière
00:34:51l'origine algérienne
00:34:51Pascal
00:34:52il y a eu quelques tweets
00:34:53il y a eu quelques tweets
00:34:55il y a eu quelques tweets
00:34:56de députés de la France insoumise
00:34:57pour réclamer
00:34:59la libération
00:35:00de Christophe Gleize
00:35:00sous les tweets
00:35:01je vous invite à aller voir
00:35:02sur les réseaux sociaux
00:35:03vous regardez les commentaires
00:35:04sous les tweets
00:35:04vous avez
00:35:05une avalanche
00:35:06de réactions outrées
00:35:07de ce qui ressemble
00:35:08en tout cas
00:35:09qui se présente
00:35:09comme des ressortissants
00:35:10franco-algériens
00:35:11qui disent
00:35:12mais pourquoi vous parlez
00:35:13comme l'extrême droite
00:35:14etc
00:35:14donc effectivement
00:35:15ils ont à perdre
00:35:15quand ils prennent position
00:35:16pour la libération
00:35:17écoutez ce que disait
00:35:18Jordan Bardella hier
00:35:19il était avec Geoffroy
00:35:20avec Gauthier Le Bret
00:35:21c'est d'ailleurs
00:35:22sa dernière interview
00:35:23avant la rentrée
00:35:24puisqu'il va se consacrer
00:35:26à l'écriture
00:35:26si j'ai bien compris
00:35:27et il a parlé
00:35:28du régime algérien
00:35:29il faut avoir le courage
00:35:31de dire ce qui est en train
00:35:31de se passer aujourd'hui
00:35:32en Algérie
00:35:33où le régime algérien
00:35:35exerce
00:35:36une restriction
00:35:37des libertés fondamentales
00:35:39absolument
00:35:39sans commune mesure
00:35:41et quelle fébrilité
00:35:43pour un régime
00:35:44qui a peur des mots
00:35:45qui a peur des consciences
00:35:47et qui va jusqu'à enfermer
00:35:48jusqu'à jeter dans ses geôles
00:35:50des journalistes
00:35:52et qui plus est
00:35:52des journalistes français
00:35:53ça fait maintenant
00:35:55plusieurs années
00:35:55qu'au-delà des restrictions
00:35:58qui se multiplient
00:35:58sur son sol
00:35:59que l'Algérie
00:36:00multiplie à l'égard
00:36:01de la France
00:36:02les insultes
00:36:03les outrages
00:36:04les parjures
00:36:05voire même
00:36:05les invectives
00:36:06et je note que
00:36:08dans cette affaire
00:36:09ce qui m'a beaucoup frappé
00:36:10c'est le silence
00:36:10du président de la république
00:36:11ça a été vrai dans cette affaire
00:36:13ça a été aussi vrai
00:36:14depuis plusieurs mois
00:36:15dans l'affaire Boalem-Sensal
00:36:16et on a un peu
00:36:17le sentiment
00:36:18qu'à l'égard de l'Algérie
00:36:19le président de la république
00:36:20monsieur Macron
00:36:21fait preuve
00:36:21d'une docilité
00:36:22d'une complaisance
00:36:23et d'un esprit de soumission
00:36:25on se souvient en 2017
00:36:26qu'il était allé
00:36:27jusqu'à considérer
00:36:28devant la presse algérienne
00:36:31que la colonisation
00:36:32avait été un crime
00:36:33contre l'humanité
00:36:34et depuis cette date
00:36:35il y a eu une succession
00:36:36de reniements
00:36:40et de faillites
00:36:40à l'égard de l'Algérie
00:36:42Eugénie Bastier
00:36:43oui moi je trouve
00:36:43qu'il y a presque un mystère
00:36:44dans notre incapacité
00:36:45à faire front face à l'Algérie
00:36:47qu'est-ce qui nous empêche
00:36:48par exemple
00:36:48de sortir des accords
00:36:49de 1968
00:36:50des propositions
00:36:51faites par Edouard Philippe
00:36:52Gabriel Attal
00:36:53pourquoi vous parlez de mystère ?
00:36:54vous avez sur le sol
00:36:56de France
00:36:57des gens
00:36:58qui sont des enfants
00:37:00c'est pas comme si
00:37:00tout était calme
00:37:01dans notre pays
00:37:02qu'il n'y avait pas d'émeutes
00:37:02et que si on allait faire ça
00:37:04on allait déclencher des émeutes
00:37:04elles sont quand même déjà là
00:37:05les émeutes
00:37:06mais ils ont peur de ça
00:37:08et là où vous avez raison
00:37:10c'est que là où vous avez raison
00:37:12c'est que
00:37:12il y en a quand même des émeutes
00:37:13je suis d'accord
00:37:14on a reconnu le souverain
00:37:15le Sahara occidental au Maroc
00:37:16ce qui est pire
00:37:17franchement je ne comprends pas
00:37:18je ne comprends pas
00:37:18et je ne suis pas la seule
00:37:19personne ne se fait respecter
00:37:20en Iran
00:37:21mais bien sûr
00:37:22et les accords de 1968
00:37:24pourquoi est-ce qu'on ne les remet pas en cause
00:37:26pourquoi est-ce que l'Elysée bloque
00:37:27à ce point-là
00:37:28je ne comprends pas
00:37:29il y a aussi des raisons idéologiques
00:37:31je pense
00:37:31on est incapable de parler
00:37:32un autre langage
00:37:32que celui du multilatéralisme
00:37:34de la diplomatie
00:37:35du droit des valeurs
00:37:35face à des régimes
00:37:36qui ne comprennent que
00:37:37le rapport de force
00:37:38on est à plat ventre
00:37:39parce qu'ils sont forts
00:37:39de nos faiblesses
00:37:40moi je pense que
00:37:40si Boilem Sansal est gracié
00:37:42ce dont je doute
00:37:44c'est ce qu'on espère
00:37:45j'espère que ça nous libérera
00:37:47les mains justement
00:37:47pour agir
00:37:48et que ça ne va pas nous lier
00:37:49au contraire
00:37:49on va dire
00:37:50on ne va pas se mettre à genoux
00:37:51pour remercier Déboune
00:37:52de nous avoir gracié
00:37:53la diplomatie française
00:37:54est absolument incompréhensible
00:37:56effectivement
00:37:56on comprend que dans un premier temps
00:37:58on dise
00:37:59silence, radio
00:38:00ça va
00:38:01ne pas parler de Christophe Gleize
00:38:02ou en parler
00:38:04ça va gêner sa libération
00:38:05plus d'un an après
00:38:07on découvre son existence
00:38:09il prend cette envie
00:38:09non mais attendez
00:38:10déjà
00:38:10cet argument est absurde
00:38:12pardonnez-moi
00:38:12mais l'idée qu'il faut la fermer
00:38:14et être très discret
00:38:16raser les murs
00:38:16quand l'otage est au main
00:38:18d'un groupe terroriste
00:38:19avec lequel on négocie
00:38:21par le bien d'intermédiaires
00:38:22on peut imaginer
00:38:22qu'il faille se taire
00:38:23quand c'est un état
00:38:25qui a une ambassade à Paris
00:38:2717 consulats en province
00:38:28ou 19 je ne l'aime plus
00:38:29il n'y a aucune raison
00:38:31de se taire
00:38:32quand ils prennent
00:38:32pourquoi cette position
00:38:33de la diplomatie
00:38:34pourquoi cette position
00:38:36du quai d'Orsay
00:38:36c'est incompréhensible
00:38:38parce qu'il n'y a plus
00:38:39du quai d'Orsay
00:38:40vous vivez dans un monde
00:38:41qui s'est évaporé
00:38:43cher ami
00:38:43il n'y a plus de carrière
00:38:44diplomatique
00:38:45il n'y a plus de diplomatie
00:38:46il n'y a plus de politique étrangère
00:38:47la France est incapable
00:38:48de peser
00:38:49sur la réalité
00:38:50sur la réalité
00:38:50des rapports de force
00:38:52dans le monde
00:38:52on fait semblant
00:38:53c'est un théâtre d'ombre
00:38:56monsieur Thébou
00:38:57se moque de nous
00:38:59et l'ambassadeur de France
00:39:00va déposer
00:39:00une gerbe
00:39:02sur la tombe
00:39:03de l'arbi Benmédi
00:39:04l'homme qui a essayé
00:39:04de l'attenté de l'FLN
00:39:05à l'époque terroriste
00:39:07à l'époque des attentats aveugles
00:39:08à Alger
00:39:09qui est un héros peut-être
00:39:11peut-être le Jean Moulin
00:39:11des Algériens
00:39:12c'est pas le nôtre
00:39:13il n'y a aucune raison
00:39:14de faire ça
00:39:15dans trois quarts d'heure
00:39:17on aura la réponse
00:39:18et Benzansal sera condamné
00:39:21dans quatre jours
00:39:23il n'y aura pas de grâce présidentielle
00:39:26il restera en prison
00:39:27je vous en fais le double pari
00:39:29et ce sera l'échec éclatant
00:39:31parce qu'une politique
00:39:32se juge à ses résultats
00:39:33ce sera l'échec éclatant
00:39:35de cette diplomatie absurde
00:39:37ce que vous dites évidemment
00:39:40n'est d'une très grande tristesse
00:39:43oui parce qu'on se berce d'illusions
00:39:46on croit qu'il va être relâché
00:39:48ben non il ne le sera pas
00:39:49je voulais vous montrer
00:39:49la une de Libération
00:39:50qui ce matin
00:39:51semble se réjouir
00:39:53de ce qui s'est passé hier
00:39:55Dati Zappé
00:39:56je pense que c'est un peu
00:39:57plus compliqué que ça
00:39:58pour tout vous dire
00:39:59et c'est une stratégie
00:40:02manifestement
00:40:02est-ce qu'elle sera payante
00:40:03ou pas
00:40:04il y a un papier dans l'opinion
00:40:04là-dessus
00:40:05voilà
00:40:05est-ce qu'elle sera payante
00:40:06ou pas
00:40:06mais madame Zappé
00:40:08a volontairement
00:40:10si j'ose dire
00:40:11préféré
00:40:12parce qu'il y avait
00:40:14tellement d'obstructions
00:40:15que ça parlait
00:40:16il y avait 800 amendements
00:40:18et dans ce papier de l'opinion
00:40:19on dit qu'il y aurait
00:40:20un accord secret
00:40:21entre Rachida Dati
00:40:22et Ballard
00:40:23du rassemblement national
00:40:24exactement
00:40:25et il semble que
00:40:25le rassemblement national
00:40:26pourrait effectivement
00:40:28voter avec madame Dati
00:40:29donc
00:40:30je ne suis pas sûr
00:40:32que la bonne analyse
00:40:33soit
00:40:34ça repousse quand même
00:40:35au calendre grec
00:40:35cette réforme
00:40:36c'est ça un peu le problème
00:40:37c'est-à-dire que là
00:40:37on va repartir pour un
00:40:39oui mais autrement
00:40:39il y avait obstruction
00:40:40pendant 48 heures
00:40:41oui je suis d'accord
00:40:42mais moi je suis frappé
00:40:43qu'une réforme
00:40:44qui est en réalité
00:40:45une petite réforme
00:40:46qui ne fera gagner
00:40:46que 10 millions par an
00:40:48d'économies
00:40:49sur 4 milliards de budget
00:40:50du service public
00:40:51oui mais c'est pas ça le sujet
00:40:51oui d'accord
00:40:52mais la fusion
00:40:52c'est la restructuration
00:40:53oui d'accord
00:40:54mais je trouve que
00:40:55que ça déclenche comme ça
00:40:56les foudres
00:40:56de la gauche
00:40:57enfin les foudres
00:40:58la grève du service public
00:41:00comme si
00:41:00danger de mort
00:41:02l'édito du monde hier
00:41:04quand quelqu'un va vraiment
00:41:06s'attaquer au service public
00:41:06on se demande
00:41:07ce qui va leur rester
00:41:08comme cartouche
00:41:08leur maison Eugénie
00:41:10mais vous
00:41:10mais c'est essentiel
00:41:12pour eux
00:41:13pardonnez-moi
00:41:14vous ne comprenez pas
00:41:15l'enjeu
00:41:16ils sont chez eux
00:41:18mais 10 millions d'économies
00:41:19mais on s'en fait
00:41:20mais le problème
00:41:20il y en a supprimé
00:41:21mais Eugénie
00:41:21pardonnez-moi
00:41:22mais rien de peur
00:41:23vous ne comprenez pas
00:41:25c'est pas un problème d'argent
00:41:26c'est un outil de propagande
00:41:29pour la gauche
00:41:30et l'extrême gauche
00:41:31que vous leur enlevez
00:41:31c'est leur vie
00:41:32c'est leur survie
00:41:33on n'enlève rien
00:41:34puisqu'on ne supprime rien
00:41:35il y a toujours l'arcome
00:41:35il y a toujours
00:41:36un manque de pluralisme
00:41:38qu'est-ce que ça va changer
00:41:40la réforme de Dati
00:41:40ça va juste fusionner
00:41:42oui ça va dans le bon sens
00:41:43vous êtes à côté de la paix
00:41:44mais je trouve que c'est
00:41:45bien une réforme minimale
00:41:47qui déclenche
00:41:48des foudres déniantes
00:41:49mais Eugénie
00:41:50mais qu'est-ce qui va être supprimé
00:41:52vous voyez bien
00:41:53mais c'est une manière
00:41:54d'entrer dans le service public
00:41:56d'une certaine façon
00:41:57et c'est peut-être le début
00:41:59c'est leur survie
00:42:01vous avez vu leurs émissions
00:42:03avec l'argent des français
00:42:05vous avez vu France Inter
00:42:06ils ont parlé ce matin
00:42:07France Inter de Christophe Gleize
00:42:08vous avez vu les émissions
00:42:10de monsieur Rissouli
00:42:11et vous avez vu également
00:42:13Mathieu Pigasse
00:42:14qui finance
00:42:15qui produit des émissions
00:42:18sur le service public
00:42:19c'est juste qu'il faudrait
00:42:20aller beaucoup plus loin
00:42:21dans la réforme de l'audiovisuel
00:42:22mais nous sommes d'accord
00:42:23mais ils ont bien compris le danger
00:42:24attendez ils ont compris le danger
00:42:26et je trouve que ce qu'elle se prend
00:42:27Rachida Dati
00:42:27pour une réforme
00:42:28on dirait la réforme des retraites
00:42:30oui mais la réforme
00:42:31était peut-être plus importante
00:42:33que ça en sous-mêmes
00:42:33il y avait quand même
00:42:34peut-être 94 députés
00:42:35dans l'Assemblée
00:42:35ça c'est quand même
00:42:36je ne me l'explique pas
00:42:38je ne me l'explique ça
00:42:39toutes les semaines
00:42:40il n'y a pas la clim peut-être
00:42:41à l'Assemblée
00:42:41non mais tu te demandes
00:42:43effectivement
00:42:43ça c'est un autre sujet
00:42:45ces gens-là
00:42:46tu les payes
00:42:47mais tu les payes à quoi ?
00:42:49il faut des obligations
00:42:49de présence
00:42:50c'est la seule façon
00:42:51en fait ils ne font rien
00:42:52ils ont piscine
00:42:54ils sont en Algérie
00:42:54pour Delogu est en Algérie
00:42:55ils ont piscine
00:42:56non mais tu as 94 députés
00:42:58sur une réforme
00:42:59qu'est-ce qu'ils font ?
00:43:01rien
00:43:01rien
00:43:02il faut des obligations
00:43:04de présence
00:43:04pour le salaire des députés
00:43:05quel monde Pierre Bontre
00:43:07je vous écoute
00:43:08avec beaucoup d'intérêt
00:43:09quel monde
00:43:10beaucoup d'intérêt
00:43:11oui oui
00:43:11mais moi j'évite
00:43:13de me prononcer
00:43:14sur tous les sujets
00:43:15qui peuvent fâcher
00:43:16j'ai une tendance
00:43:18à aimer
00:43:18que tout le monde s'aime
00:43:20oui
00:43:20voilà
00:43:21mais bon
00:43:21le service public
00:43:22a toujours
00:43:23la presse sans doute
00:43:25a toujours penché
00:43:26légèrement
00:43:27à gauche peut-être
00:43:28mais on a le sentiment
00:43:29que la télé
00:43:30dans laquelle vous étiez
00:43:31le pluralisme existait
00:43:32et qu'aujourd'hui
00:43:33il existe peut-être moins
00:43:34oui sans doute
00:43:36en tout cas
00:43:37le petit rapporteur
00:43:38a ouvert une brèche
00:43:40dans une télé
00:43:40qui à l'époque
00:43:41était quand même
00:43:42très très contrôlée
00:43:44par le pouvoir en place
00:43:45donc Martin
00:43:46a eu cette audace
00:43:47de faire une émission
00:43:48insolente
00:43:49impertinente
00:43:50et en brocardant
00:43:52tout le pouvoir
00:43:54le clergé
00:43:55les militaires
00:43:56tout le monde
00:43:57y avait droit
00:43:57c'était Guignol
00:43:59Martin était un Lyonnais
00:44:00il était inspiré
00:44:01de l'esprit de Guignol
00:44:02voilà
00:44:02et c'est vrai
00:44:04qu'on a eu
00:44:04un sentiment de liberté
00:44:05et c'est d'ailleurs
00:44:06la raison du succès
00:44:07de cette émission
00:44:07c'est que les gens
00:44:08ont s'est dit
00:44:08ah ça y est
00:44:09il y a de l'air
00:44:1050 ans
00:44:1150 ans
00:44:1250 ans
00:44:13vous vous rendez compte
00:44:14janvier 75
00:44:15c'est extraordinaire
00:44:17et c'est pour ça
00:44:17que vous êtes venu
00:44:18ce matin nous voir
00:44:18Vincent va rester
00:44:21avec nous
00:44:21on va recevoir
00:44:22Thierry Beccaro
00:44:23également
00:44:23dans un instant
00:44:24je vais
00:44:25je tire la boule noire
00:44:26de Motus
00:44:26c'est moi
00:44:26j'ai peur
00:44:28aujourd'hui
00:44:29de monsieur Bonnet
00:44:31laisse ma place
00:44:32volontiers
00:44:32Eugénie est en forme
00:44:33sur la climatisation
00:44:36sur le service public
00:44:38c'est vous
00:44:38vous m'engueulez
00:44:39beaucoup
00:44:39vous trouvez
00:44:40que je vous engueule ?
00:44:41oui en ce moment
00:44:41pourquoi ?
00:44:43je ne sais pas
00:44:43vous êtes fâchés
00:44:43contre moi
00:44:44non je ne vous engueule pas
00:44:45non
00:44:46non il engueule tout le monde
00:44:48non non
00:44:48j'espère de ne pas
00:44:49vous engueuler
00:44:50parce que
00:44:50d'ailleurs c'est la fin de saison
00:44:53c'est l'occasion
00:44:53de vous dire
00:44:54à vous
00:44:55mais aussi
00:44:56à beaucoup d'éditorialistes
00:44:58que cette émission
00:44:59on a fait une saison
00:45:00vraiment
00:45:01où les gens
00:45:02nous ont beaucoup
00:45:02écoutés
00:45:03grâce à vous
00:45:03grâce à votre intelligence
00:45:05Eugénie
00:45:05grâce à votre pertinence
00:45:07grâce à ce que je lis
00:45:09dans le Figaro
00:45:09grâce à votre façon
00:45:11d'élever parfois
00:45:11le débat
00:45:12d'apporter des idées
00:45:13c'est déjà énorme
00:45:16mais non
00:45:16je veux dire
00:45:17vous êtes une
00:45:18comment dire
00:45:19vous êtes inspirante
00:45:21pour beaucoup de gens
00:45:21il y a beaucoup de gens
00:45:22effectivement
00:45:23qui me disent
00:45:23qui vous écoutent
00:45:25et qui vous lisent aussi
00:45:26et qui apprécient
00:45:27cette hauteur de vous
00:45:30que vous avez
00:45:30et voilà
00:45:32c'est grâce à vous
00:45:33c'est grâce à vous
00:45:34que si cette émission
00:45:34a trouvé
00:45:36j'accepte de me faire engueuler
00:45:38alors
00:45:38arrêtez
00:45:39ne me dites pas
00:45:40que je vous engueule
00:45:41parce que alors là
00:45:42ça me ferait de la peine
00:45:43bon
00:45:44monsieur Beccaro
00:45:45va être là
00:45:45dans une seconde
00:45:46on a quand même
00:45:46quelques actualités
00:45:47encore à traiter
00:45:48j'ai une surprise
00:45:50pour vous
00:45:51on a écouté
00:45:51j'ai ressorti
00:45:52vous devez vous en souvenir
00:45:54c'était des gens
00:45:55qui sont restés
00:45:5663 ans
00:45:57mariés
00:45:58je crois que c'est
00:45:59les Dubreuil
00:45:59ah oui
00:46:00un couple bourguignon
00:46:02oh là là
00:46:03mais c'est
00:46:03extraordinaire
00:46:04mais ils sont restés
00:46:0460
00:46:05mais alors
00:46:05visiblement
00:46:06c'était compliqué
00:46:06les 63 ans
00:46:07ils s'engueulent toujours
00:46:08et c'est une autre France
00:46:11parce que même
00:46:12les visages
00:46:13ces paroles-là
00:46:14tout ça n'existe plus
00:46:15le parler
00:46:16même les mots
00:46:17les mots n'existent plus
00:46:18on changeait
00:46:19c'est-à-dire que vous
00:46:19vous alliez chaque semaine
00:46:21chercher des personnages
00:46:22comme ça
00:46:23moi je me souviens
00:46:23de monsieur de source sûre
00:46:24qui terminait toutes ses phrases
00:46:26par de source sûre
00:46:27donc il l'avait appelé
00:46:28monsieur de source sûre
00:46:29nous revenons dans une seconde
00:46:33moi je me souviens de la famille
00:46:35l'amour à la menthe
00:46:36c'est un spectacle
00:46:38joué par Thierry Beccaro
00:46:40mis en scène par
00:46:41Anouche Sedbon
00:46:42du 5 au 26 juillet
00:46:44ça sera à 15h50
00:46:46et on est heureux
00:46:47de recevoir
00:46:48Thierry Beccaro
00:46:49bonjour
00:46:49bonjour Pascal
00:46:50bonjour
00:46:51bonjour à tous
00:46:52c'est une figure
00:46:53populaire
00:46:54de la télévision française
00:46:56et qui raconte son histoire
00:46:58et son histoire
00:46:59elle est à la fois
00:47:00douloureuse
00:47:01mais il y a des aspects
00:47:03parfois
00:47:03même beaucoup
00:47:04positifs
00:47:05puisque
00:47:06vous avez surmonté cela
00:47:08mais vous avez été un enfant
00:47:09je vais raconter une histoire
00:47:09que
00:47:10paradoxalement
00:47:12beaucoup
00:47:12beaucoup
00:47:13beaucoup
00:47:14ont vécu
00:47:14vivent
00:47:15ou connaissent
00:47:16c'est ça qui est intéressant
00:47:18c'est-à-dire que
00:47:19je vais raconter l'histoire
00:47:20d'un peintre
00:47:20qui va peindre la toile
00:47:22de sa vie
00:47:22en parlant à sa petite sœur
00:47:24et chaque couleur
00:47:25qu'il va placer
00:47:26sur la toile
00:47:27c'est une émotion
00:47:28c'est le jardin vert
00:47:31de chez Memerana
00:47:32qui m'a élevé
00:47:33le bleu du ciel de l'Italie
00:47:35où on partait en vacances
00:47:36et à travers tout ça
00:47:38c'est l'évocation
00:47:38évidemment
00:47:39de
00:47:40de
00:47:40de
00:47:41de tout ce que
00:47:42de tout ce que j'ai pu vivre
00:47:43et
00:47:44de tout ce que j'ai pu vivre
00:47:46en croyant que
00:47:47souvent
00:47:47que j'étais seul
00:47:49à le vivre
00:47:50et la plupart du temps
00:47:51c'est les ceux
00:47:52qui qui passent
00:47:53par ces chemins
00:47:54de de
00:47:54de ronces
00:47:55on va dire
00:47:56ces chemins
00:47:56de de la maltraitance
00:47:58de de de
00:47:59psychologique
00:48:00ou physique
00:48:01de la négligence
00:48:02ces gens se croient seuls
00:48:04et puis quand j'ai sorti ce livre
00:48:06là
00:48:06je suis né à 17 ans
00:48:08tout à coup
00:48:10j'ai l'impression que
00:48:11sans m'en rendre compte
00:48:13parce que j'avais une peur
00:48:14incroyable
00:48:15j'ai donné des clés
00:48:16mais mais
00:48:17mais un nombre de personnes
00:48:19mais mais incroyable
00:48:21incroyable
00:48:22mais des gens qui m'étaient proches
00:48:23avec lesquels je travaillais
00:48:25quand j'étais à
00:48:26à France Télévisions
00:48:27et qui sont venus me voir après
00:48:28en me parlant discrètement
00:48:30en me disant
00:48:30j'ai un peu connu
00:48:33ce que ce que tu as vécu
00:48:34est-ce qu'on peut en parler
00:48:35bon il est 10h01
00:48:37Somaïa
00:48:38l'abidi
00:48:38c'est toujours la même histoire
00:48:39quand on parle de soi
00:48:40parfois on parle à l'universel
00:48:42et c'est
00:48:43très touchant
00:48:44ce que vous dites
00:48:44et on en parlera évidemment
00:48:45avec ce spectacle
00:48:46pour le moment
00:48:47Somaïa nous rappelle les titres
00:48:48vous l'avez remarqué
00:48:53la France suffoque
00:48:54le pic de chaleur
00:48:54est étendu
00:48:55dès ce midi
00:48:56avec des températures
00:48:57qui pourraient atteindre
00:48:58jusqu'à 41 degrés
00:49:00par endroit
00:49:0016 départements
00:49:02ont été placés
00:49:02en vigilance rouge
00:49:03canicule
00:49:04pour la journée
00:49:04vigilance qui sera étendue
00:49:06jusqu'à demain
00:49:07prévient d'ores et déjà
00:49:08Météo France
00:49:09François Bayrou
00:49:11face à une huitième
00:49:12motion de censure
00:49:13motion déposée
00:49:14par les socialistes
00:49:15sur la question
00:49:15des retraites
00:49:16toutefois
00:49:17elle a peu de chances
00:49:18d'aboutir
00:49:18sans le soutien
00:49:19du rassemblement national
00:49:21et puis les tours
00:49:22de Notre-Dame de Paris
00:49:23vont ouvrir à la visite
00:49:24le 20 septembre prochain
00:49:26le parcours de visite
00:49:27sera d'ailleurs
00:49:28entièrement réaménagé
00:49:29pour offrir je cite
00:49:30une immersion
00:49:31d'une cinquantaine de minutes
00:49:33dans l'architecture gothique
00:49:35Merci Somaï
00:49:37il y a deux ou trois choses
00:49:37puisqu'on parlait tout à l'heure
00:49:39du service public
00:49:39et de cette loi
00:49:40de l'audiovisuel
00:49:41et Eugénie
00:49:42en parlait également
00:49:44ce matin sur Europe 1
00:49:45écoutez ce qu'a dit Marion
00:49:46Maréchal
00:49:46sur le deux poids
00:49:48deux mesures
00:49:48entre certains producteurs
00:49:50de télévision
00:49:51et d'autres
00:49:51L'égalité de traitement
00:49:54une fois de plus
00:49:55je trouve étonnant
00:49:56quand même
00:49:56qu'il y ait aujourd'hui
00:49:57des médias
00:49:57qui bénéficient
00:49:58très largement
00:49:58de subventions publiques
00:49:59alors qu'ils mourraient
00:50:01sans cela
00:50:01je pense notamment
00:50:01à l'humanité
00:50:02quand il y a d'autres médias
00:50:03par exemple Valeurs Actuelles
00:50:04qui n'en bénéficient
00:50:05pas du tout
00:50:06donc on voit bien
00:50:06qu'il y a un deux poids
00:50:07deux mesures
00:50:07on a donc des commissions
00:50:08d'enquête
00:50:08pour interpeller
00:50:11Pierre-Edouard Sterrin
00:50:11donc ce millionnaire de droite
00:50:13pour savoir ce qu'il fait
00:50:14de son argent
00:50:15en lui reprochant
00:50:15notamment d'investir
00:50:16dans des initiatives culturelles
00:50:17on ne trouve rien à dire
00:50:18par exemple au fait
00:50:19que M. Pigasse
00:50:20lui investisse
00:50:20dans des grands événements
00:50:22culturels
00:50:22comme Rocancène
00:50:24ou les Eurokéennes
00:50:26de Besançon
00:50:27voilà
00:50:27donc une fois de plus
00:50:28on a le sentiment
00:50:29que notamment
00:50:30à travers le service public
00:50:31il y a une tolérance
00:50:33vis-à-vis de ceux
00:50:34qui défendent
00:50:34cette idée de gauche
00:50:35et une intolérance absolue
00:50:37quand des gens de droite
00:50:37veulent défendre leurs idées
00:50:38moi maintenant
00:50:39je crois à un service public
00:50:40si tant est
00:50:41qu'il devait se poursuivre
00:50:43qui investisse
00:50:44dans le pluralisme
00:50:45et dans la neutralité
00:50:46personne ne contestera
00:50:48ce qu'elle dit
00:50:48oui moi je pense
00:50:49qu'il y a deux problèmes
00:50:49il y a un problème de gabegie
00:50:50c'est-à-dire que le service public
00:50:52nous coûte trop cher
00:50:52il y a des missions
00:50:53par exemple
00:50:54la mission de distraire
00:50:55je suis désolée
00:50:56quand tous les médias
00:50:57aujourd'hui font de la distraction
00:50:58et du divertissement
00:50:59est-ce que le service public
00:51:00doit continuer à financer
00:51:01des jeux télévisés
00:51:02des humoristes
00:51:03même des séries
00:51:06Thierry Boccarou
00:51:07il a fait moutus
00:51:07pendant des années
00:51:08vous n'êtes pas
00:51:09vous n'êtes pas sympa
00:51:10vous n'êtes pas très sympa
00:51:11avec lui
00:51:12je suis désolée
00:51:12est-ce que c'est la mission
00:51:13du service public
00:51:14payé par les contribuables
00:51:16moi je ne coitais pas
00:51:17très très cher
00:51:18je vous assure
00:51:18de l'égenie
00:51:20mais 29 ans quand même
00:51:23et ça c'est
00:51:23et encore
00:51:24c'est un jeu
00:51:25qui élevait
00:51:26il y a question
00:51:27pour un champion
00:51:29oui question pour un champion
00:51:30par exemple
00:51:31c'est pas mal
00:51:31oui il y a la culture générale
00:51:33moi je le mettrais presque
00:51:34dans la transmission
00:51:35parce qu'il y a
00:51:35une question de culture générale
00:51:36on apprend des choses
00:51:37mais quand vous avez
00:51:39du divertissement pur
00:51:41alors que vous avez
00:51:42des centaines de chaînes
00:51:43de la TNT
00:51:43qui font du divertissement pur
00:51:44est-ce que c'est au rôle
00:51:45le service public
00:51:46a-t-il ce rôle-là
00:51:46aujourd'hui
00:51:47avec nos deniers
00:51:48je ne suis pas certaine
00:51:49c'est une première remarque
00:51:50et ensuite il y a la question
00:51:51de l'homogénéité idéologique
00:51:53et du pluralisme
00:51:54qui est une vraie question
00:51:55et qui effectivement
00:51:56doit être aussi
00:51:57deux sujets avant
00:51:58de bavarder avec nos invités
00:52:00d'abord le combat d'une mère
00:52:01pour Margot Fauché
00:52:02à 10 ans
00:52:03ça c'est un sujet
00:52:03vraiment qui est très important
00:52:05et qui va être
00:52:05de plus important
00:52:06les prochaines années
00:52:07parce que les gens
00:52:07continuent de conduire
00:52:10le 5 juin 2024
00:52:11à La Rochelle
00:52:12une conductrice
00:52:13âgée de 83 ans
00:52:14percutait un groupe
00:52:15de jeunes cyclistes
00:52:16tentant la vie à Margot
00:52:1710 ans
00:52:17et faisant plusieurs blessés
00:52:18ce mardi se tient
00:52:19le procès
00:52:20de l'octogénaire
00:52:21jugé pour homicide
00:52:22et blessure involontaire
00:52:23je voudrais
00:52:24qu'on voit
00:52:25le sujet
00:52:27d'Alexandra Bischoff
00:52:28le combat d'une mère
00:52:31près d'un an après
00:52:32l'accident de la route
00:52:33qui a coûté la vie
00:52:34à sa fille
00:52:34la conductrice
00:52:36âgée de 83 ans
00:52:37au moment des faits
00:52:38est jugée ce mardi
00:52:39pour homicide
00:52:40et blessure involontaire
00:52:41pour la famille
00:52:42de la victime
00:52:43l'automobiliste
00:52:44qui a percuté
00:52:45un groupe de jeunes cyclistes
00:52:46n'était plus
00:52:47en capacité de conduire
00:52:48petite fille
00:52:49il y avait
00:52:49tout l'avenir
00:52:51qu'elle voulait
00:52:52qu'elle aurait voulu
00:52:53tout s'arrête
00:52:55par le fait
00:52:59qu'une personne
00:53:00qui n'est plus
00:53:03en capacité
00:53:03de conduire
00:53:04et bien
00:53:06a quand même
00:53:06pris sa voiture
00:53:07pour faire
00:53:07son petit trajet
00:53:09habituel
00:53:09de course
00:53:10son petit retrait
00:53:11d'espèce
00:53:12pour cette mère de famille
00:53:13ce drame
00:53:14n'aurait jamais dû
00:53:14se produire
00:53:15l'octogénaire
00:53:16étant déjà réputé
00:53:17pour sa mauvaise conduite
00:53:18et ses excès de vitesse
00:53:19et oui
00:53:20on est très en colère
00:53:21de se dire
00:53:22que si les gens
00:53:23avaient réellement agi
00:53:24il n'y aurait pas eu
00:53:27cet accident
00:53:27elle n'aurait pas pris
00:53:29sa voiture
00:53:29comme c'est le cas
00:53:30aujourd'hui
00:53:30elle continue
00:53:31à faire
00:53:31exactement le même
00:53:33trajet
00:53:33mais à pied
00:53:33donc c'était possible
00:53:36aujourd'hui
00:53:37Camille Pénaud
00:53:38se bat
00:53:38pour qu'une loi
00:53:39instaure des contrôles
00:53:40médicaux
00:53:40d'aptitude
00:53:41à la conduite
00:53:41ça c'est un sujet
00:53:43très important
00:53:44est-ce qu'il doit avoir
00:53:45une visite médicale
00:53:47alors Pierre
00:53:47vous êtes par exemple
00:53:48le plus âgé
00:53:49sur ce plateau
00:53:50forcément
00:53:51vous n'avez peut-être
00:53:52pas les réflexes
00:53:52que vous aviez
00:53:53lorsque vous aviez
00:53:5320 ans
00:53:54je ne conduis plus
00:53:56j'ai abandonné
00:53:57la voiture
00:53:57il y a 7 ou 8 ans
00:53:58maintenant
00:53:59parce que
00:54:00parce que j'ai eu
00:54:01un accident
00:54:01de la cervicale
00:54:03numéro 2
00:54:04qui s'est brisé
00:54:05par conséquent
00:54:06je suis resté
00:54:066 mois
00:54:07dans un corset
00:54:08j'ai donc
00:54:09abandonné
00:54:10forcément la voiture
00:54:11et ensuite
00:54:11je me suis dit
00:54:12à Paris
00:54:13après tout
00:54:13j'en ai pas besoin
00:54:14et depuis
00:54:15je n'ai jamais repris
00:54:16le volant
00:54:17et je m'en porte
00:54:18très bien
00:54:18mais est-ce qu'il faut
00:54:19une visite médicale
00:54:20c'est ce qui se fait
00:54:21dans quasiment
00:54:21tous les pays d'Europe
00:54:22en Espagne
00:54:23vous avez des visites
00:54:23obligatoires
00:54:24tous les 5 ans
00:54:25en Italie
00:54:26en Suisse
00:54:26au Royaume-Uni
00:54:27on a des mesures similaires
00:54:28je ne pense pas
00:54:28que ce soit faire preuve
00:54:29d'agisme
00:54:29que de dire
00:54:30qu'on n'a pas
00:54:30les mêmes réflexes
00:54:31à la même vision
00:54:32lorsqu'on vieillit
00:54:33surtout qu'on est
00:54:33dans une société
00:54:33effectivement
00:54:34c'est assez inédit
00:54:35le vieillissement
00:54:36à la population
00:54:36on n'était pas confronté
00:54:37auparavant
00:54:38à autant de personnes
00:54:40très âgées
00:54:41qui vivent
00:54:42de plus en plus longtemps
00:54:43moi je trouve ça normal
00:54:44effectivement
00:54:44d'avoir un certain contrôle
00:54:45Vincent Hervouette
00:54:47moi je ne suis pas du tout
00:54:48d'accord avec vous
00:54:49je suis le grincheux
00:54:50de service
00:54:50mais si vous regardez
00:54:52les chiffres
00:54:53vous vous rendez compte
00:54:53que les personnes âgées
00:54:54ne sont pas
00:54:55s'il faut arrêter
00:54:56s'il faut surveiller
00:54:58particulièrement
00:54:59les gens
00:54:59qui provoquent
00:55:01des accidents
00:55:01il faut s'occuper
00:55:02des gens
00:55:02entre 18 et 24 ans
00:55:04parce que c'est le premier
00:55:05à provoquer
00:55:05des accidents mortels
00:55:06et deuxièmement
00:55:07pardon
00:55:08il faut surveiller
00:55:10la fumette
00:55:10et réellement
00:55:11faire des tests
00:55:11sur la consommation
00:55:13de cannabis
00:55:14au volant
00:55:15l'un n'exclut pas l'autre
00:55:17on ne fait pas
00:55:18de plus en plus
00:55:18l'un n'exclut pas l'autre
00:55:20on peut faire les deux
00:55:21on peut faire les deux
00:55:23on va faire des tests
00:55:24des tests de vision
00:55:24c'est indispensable
00:55:25sans aucun doute
00:55:26à partir d'un certain nombre
00:55:27quand même oui
00:55:27moi je ne comprends pas
00:55:28que ça ne soit pas
00:55:29de la responsabilité des gens
00:55:30mais c'est impossible
00:55:31voilà
00:55:32c'est impossible
00:55:33Olivier c'est impossible
00:55:34on déresponsabilise
00:55:36les gens
00:55:37Olivier c'est impossible
00:55:39pourquoi ?
00:55:40mais parce que les gens
00:55:41ne sont pas lucides
00:55:42sur eux-mêmes
00:55:42si vous le dites
00:55:44à quelqu'un de 85 ans
00:55:45ou 88 ans
00:55:46tu n'es pas capable
00:55:47de conduire
00:55:47il vous dira
00:55:48j'ai jamais eu d'accident
00:55:49je ne suis pas d'accord
00:55:50avec vous
00:55:50il y a des gens
00:55:51qui sont tout à fait raisonnables
00:55:52et qui disent
00:55:53je décide à mon âge
00:55:55je considère que je ne suis pas
00:55:56c'est assez rare
00:55:56il y en a
00:55:57et c'est assez rare
00:55:58effectivement
00:55:58Vincent a raison de dire
00:55:59que si on regarde
00:56:01les statistiques
00:56:01c'est pas les personnes âgées
00:56:03qui font le tout accident
00:56:04vous allez condamner
00:56:06à une mort sociale
00:56:08à quelque chose
00:56:09de très lourd
00:56:10tous les gens
00:56:11du troisième âge
00:56:12qui habitent
00:56:13ou du quatrième âge
00:56:14qui habitent
00:56:15à la campagne
00:56:16par exemple
00:56:16je sais
00:56:17mais on a eu
00:56:18ces conversations
00:56:19pour une peur
00:56:20qui est quasi fantasmée
00:56:21qui est quasi imaginaire
00:56:22bon je veux bien
00:56:23et puis les personnes âgées
00:56:24sont quand même
00:56:24plus prudentes
00:56:25en général
00:56:26même si elles ont
00:56:27quelques petites faiblesses
00:56:28éventuellement
00:56:29elles ne roulent pas la nuit
00:56:30par exemple
00:56:31ou de la vue
00:56:32elles sont plus prudentes
00:56:33et en général
00:56:34donc elles ne voient plus
00:56:35elles ne s'entendent pas
00:56:36mais comme elles sont prudentes
00:56:36tout de même
00:56:37une mesure démagogique de plus
00:56:41on peut gouverner
00:56:43mais ce n'est pas démagogique
00:56:44pour la énième fois
00:56:45vous avez une naufrage générale
00:56:46puis on va se polariser
00:56:48effectivement
00:56:49on va interdire le volant
00:56:50c'est quand même
00:56:51une visite médicale
00:56:52on ne demande pas
00:56:52enfin on ne demande pas
00:56:54si vous êtes assez en forme
00:56:55franchement
00:56:56on ne demande pas
00:56:57on ne demande pas
00:56:59que les gens
00:57:00écoutez Vincent
00:57:01est-ce qu'on peut
00:57:02arrêter de parler tout seul
00:57:03je veux dire
00:57:04on ne demande pas
00:57:05les gens qui
00:57:06à 85 ans
00:57:09de faire un 100 mètres
00:57:09on demande
00:57:10qu'ils voient
00:57:11et qu'ils entendent
00:57:12et qu'ils aient un réflexe
00:57:13ça s'appelle
00:57:13une petite visite médicale
00:57:15arrêtez quand même
00:57:16oui
00:57:16la visite médicale
00:57:18tous les combien
00:57:19attendez
00:57:19parce que votre argument
00:57:20il est nul
00:57:21et non avenue
00:57:22votre argument
00:57:23simple certificat
00:57:24votre argument
00:57:25il est nul
00:57:27et non avenue
00:57:27non c'est le vôtre
00:57:28qui est nul
00:57:28et non avenue
00:57:28non mais je vais vous dire
00:57:29pourquoi
00:57:29Vincent s'il vous plaît
00:57:32écoutez
00:57:34non c'est très simple
00:57:36ou la personne
00:57:37est apte
00:57:38et il n'y a pas de soucis
00:57:38sur un test
00:57:40extrêmement simple
00:57:41très simple
00:57:42vous voyez le panneau
00:57:44est-ce que vous entendez bien
00:57:45et vous avez trois réflexes
00:57:46ça dure 5 minutes
00:57:47ou la personne
00:57:48est apte
00:57:48et il n'y a aucun souci
00:57:49ou elle n'est pas apte
00:57:51parce qu'elle est incapable
00:57:52de voir le Z et le U
00:57:53et je lui enlève ses clés
00:57:54point final
00:57:55c'est bien
00:57:56c'est tellement simple
00:57:57mais oui
00:57:58écoutez
00:57:58c'est ça qu'on dit
00:58:00on ne demande pas
00:58:01à un homme de 85 ans
00:58:02d'avoir les mêmes réflexes
00:58:04qu'à 20 ans
00:58:04je ne vois pas pourquoi
00:58:05vous ne voulez pas ça
00:58:06si vous donnez le certificat
00:58:07à quelqu'un
00:58:07qui a un accident
00:58:08oui enfin bon
00:58:09vous voulez tout contrôler
00:58:11je ne veux pas tout contrôler
00:58:12ça ne marche pas
00:58:13bon allez
00:58:14on avance
00:58:15c'est une folie
00:58:15autre chose
00:58:16je voulais vous montrer
00:58:17très rapidement
00:58:17le sujet
00:58:19sur ce qui s'est passé
00:58:19à Nantes
00:58:20avec cette jeune femme
00:58:21qui a été agressée
00:58:22dans un tramway
00:58:24il faut se battre
00:58:25maintenant
00:58:25vous avez pris la confiance
00:58:26tous autour de la table
00:58:27quand ce n'est pas
00:58:27j'ai dit
00:58:28c'est Vincent et Hermès
00:58:29c'est la fin de saison
00:58:30je vais me reposer
00:58:31à partir du 4 juillet
00:58:33un petit contrôle médical
00:58:34un petit contrôle médical
00:58:36vous voyez cette femme
00:58:37qui a été agressée
00:58:38les faits se sont déroulés
00:58:41ce dimanche
00:58:42vers 20h30
00:58:43dans la commune de Nantes
00:58:44une femme
00:58:45qui se trouvait en tramway
00:58:46a demandé à deux individus
00:58:47qui écoutaient de la musique
00:58:48fortement
00:58:48aux parleurs hurlants
00:58:50de baisser le son
00:58:51ces individus
00:58:52n'ont pas accepté la remarque
00:58:55ils se sont mis en colère
00:58:56ils ont immédiatement
00:58:57agressé cette femme
00:58:58en la violentant
00:58:59à nombreuses reprises
00:59:00en lui coinçant la tête
00:59:02contre la paroi
00:59:03du tramway
00:59:04un courageux citoyen
00:59:05est intervenu
00:59:06pour faire cesser
00:59:07l'agression
00:59:08bien mal lui en a pris
00:59:10puisqu'il a été agressé
00:59:11évidemment
00:59:11malheureusement
00:59:12par ces individus
00:59:13qui l'ont frappé
00:59:14qui l'ont volé son téléphone
00:59:15avant de le jeter
00:59:16et de le casser
00:59:17l'un des agresseurs
00:59:18âgé de 23 ans
00:59:19a été interpellé
00:59:20quelques temps
00:59:21après l'attaque
00:59:22il s'agit d'un
00:59:23ressortissant algérien
00:59:24en situation irrégulière
00:59:26qui fait l'objet
00:59:27d'une obligation
00:59:27à quitter
00:59:29le territoire français
00:59:30une OQTF
00:59:31le deuxième agresseur
00:59:32est toujours recherché
00:59:33les deux hommes
00:59:34devraient être poursuivis
00:59:35pour ces faits
00:59:36il s'agit
00:59:37de violences volontaires
00:59:38en réunion
00:59:38dans un transport en commun
00:59:39et de vols
00:59:40avec violences en réunion
00:59:41dans un transport en commun
00:59:42les peines en courroux
00:59:43sont de 7 à 10 ans
00:59:45d'emprisonnement
00:59:46en fonction de ce que
00:59:48retiendra la justice
00:59:49la victime a porté plainte
00:59:50une enquête a été ouverte
00:59:52pour violences en réunion
00:59:53et dégradations volontaires
00:59:55ce qui s'est passé
00:59:58est évidemment dramatique
00:59:59maintenant c'est assez cocasse
01:00:00que ça a eu lieu à Nantes
01:00:00une ville où la mère
01:00:01Joana Roland s'enorgueillissait
01:00:02quand même il y a quelques temps
01:00:03d'avoir féminisé
01:00:04les noms de rue
01:00:04il y a d'un côté
01:00:06la promesse
01:00:06de l'inclusivisme
01:00:07l'idéologie
01:00:08en veux-tu en voilà
01:00:09et d'un autre côté
01:00:10la réalité d'une ville
01:00:11qui est devenue
01:00:11en l'espace de quelques temps
01:00:13l'une des plus dangereuses d'Europe
01:00:14pour des causes
01:00:15dont on parle tous les jours
01:00:16sur ce plateau
01:00:17l'approche préventive
01:00:17et démocratique
01:00:18de la sécurité
01:00:19la politique folle
01:00:20de logement social
01:00:21l'immigration hors de contrôle
01:00:22plus 65% d'immigrés
01:00:24en 15 ans à Nantes
01:00:24et à la fin
01:00:25ce sont toujours les mêmes
01:00:26qui payent
01:00:26les plus vulnérables
01:00:27les femmes en l'occurrence
01:00:29et le pire
01:00:30c'est que Mme Roland
01:00:30va sans doute refaire
01:00:31un mandat supplémentaire
01:00:32comme si celle
01:00:33qui a mis le feu
01:00:33depuis des décennies
01:00:34va apporter demain
01:00:34les sous-d'eau
01:00:35ça me paraît invraisemblable
01:00:36mais bon
01:00:37mais elle va s'allier
01:00:38surtout avec la France
01:00:38c'est la démocratie
01:00:39en respect de verdict
01:00:40mais Nantes
01:00:41c'est irrécupérable
01:00:42quasiment
01:00:42parce qu'avec les logements
01:00:44sociaux tout ça
01:00:44tu ne peux pas y arriver
01:00:45bon la ville
01:00:46Jean-Marc Ayrault
01:00:47ils savent faire
01:00:48quand ils prennent le pouvoir
01:00:49ils savent faire
01:00:50et pour le reprendre derrière
01:00:52c'est compliqué
01:00:53Jean-Marc Ayrault
01:00:55était la première lame
01:00:55de cette ville
01:00:57Mme Roland
01:00:58est la deuxième lame
01:00:59qu'est-ce que vous voulez
01:01:00que je vous dites
01:01:00on va écouter Jordan Bardella
01:01:01qui disait
01:01:02qu'il ne reconnaissait plus
01:01:03que beaucoup de français
01:01:03ont le sentiment
01:01:04de ne plus reconnaître
01:01:05la ville
01:01:06dans laquelle ils sont
01:01:07ou la France
01:01:07la ville filmée par Jacques Demy
01:01:09qui était ce qu'il a
01:01:10il y a quelques décennies
01:01:11Nantes
01:01:11cette ville
01:01:14est méconnaissable
01:01:15écoutez ce que dit
01:01:16M. Bardella
01:01:17il y a aujourd'hui
01:01:19beaucoup de nos compatriotes
01:01:20beaucoup de français
01:01:21qui ne se sentent plus
01:01:23chez eux
01:01:24dans leur pays
01:01:24ou dans le pays
01:01:25dans lequel ils ont grandi
01:01:26et ce sentiment-là
01:01:27ce sentiment
01:01:28qui est parfaitement sain
01:01:29ce réflexe de peuple
01:01:30il est aussi partagé
01:01:32par beaucoup de français
01:01:32issus de l'immigration
01:01:33qui sont arrivés
01:01:35en France
01:01:36le sentiment
01:01:37de ne plus reconnaître son pays
01:01:38qui est aujourd'hui
01:01:38une réalité dans beaucoup de quartiers
01:01:39mais quand je dis le sentiment
01:01:41c'est ce que ressentent les gens
01:01:42au fond de leur cœur
01:01:43et il y a beaucoup de gens
01:01:43aussi issus de l'immigration
01:01:45qui lorsqu'ils sont arrivés
01:01:46de toute part
01:01:48dans les années 50
01:01:48ou dans les années 60
01:01:49ont fait un effort exigeant
01:01:51pour oublier une part
01:01:52de leur culture
01:01:52et pour devenir français
01:01:54or aujourd'hui
01:01:55cet effort n'est plus demandé
01:01:56aux générations qui arrivent
01:01:57et je pense que l'un des grands enjeux
01:01:58de la prochaine élection présidentielle
01:02:00sera aussi
01:02:01de faire en sorte
01:02:02que la France vive
01:02:03et ne disparaisse pas
01:02:04au XXIème siècle
01:02:05parce que c'est bien là
01:02:05le sujet
01:02:06c'est la disparition de la France
01:02:07et je pense que
01:02:08ce réflexe civilisationnel
01:02:11il sera au cœur
01:02:11de la prochaine élection présidentielle
01:02:13Oui moi ce que je trouve intéressant
01:02:14c'est le point de départ
01:02:15de l'agression
01:02:15qui est le fait
01:02:16de mettre son haut-parleur
01:02:17avec de la musique très fort
01:02:18dans les transports
01:02:19ça c'est une nuisance quotidienne
01:02:21que tous les gens
01:02:21qui prennent des transports
01:02:22rencontrent
01:02:23et qui est pour moi
01:02:23un signe de décivilisation
01:02:25absolument majeur
01:02:26vous avez énormément de personnes
01:02:28et c'est vrai
01:02:28que c'est un profil
01:02:29c'est souvent les mêmes
01:02:30qui mettent leur haut-parleur
01:02:33dans les transports en commun
01:02:34et moi ça m'est arrivé
01:02:35plusieurs fois
01:02:35de faire des réflexions
01:02:36et c'est vrai que très vite
01:02:37on se fait agresser
01:02:39Ce n'est pas une réalité
01:02:39qu'on peut traduire
01:02:40statistiquement parlant
01:02:41donc c'est bien une preuve
01:02:42de la décivilisation
01:02:43Oui mais c'est absolument
01:02:45insupportable en fait
01:02:46insupportable
01:02:46Ce sont des gens mal élevés
01:02:48ça s'appelle
01:02:48Oui mais ça montre
01:02:49une espèce de fin
01:02:51du commun en fait
01:02:52de l'espace public
01:02:52C'est quoi l'espace public ?
01:02:53C'est un espace en réserve
01:02:54Mais ils n'ont pas
01:02:56On ne téléphone pas
01:02:57hyper fort
01:02:58On ne met pas son haut-parleur
01:02:59quand on téléphone
01:03:00On ne regarde pas
01:03:01une vidéo
01:03:02sur les réseaux sociaux
01:03:03en mettant le haut-parleur
01:03:04parce qu'il y a d'autres gens
01:03:04autour de vous
01:03:05qui n'ont pas envie de l'écouter
01:03:06et ça c'est en train
01:03:07de se perdre
01:03:07et je trouve que c'est effarant
01:03:09ça montre bien
01:03:10C'est des gens
01:03:10qui n'ont pas le sentiment
01:03:11d'appartenir à la même communauté
01:03:12Ça s'appelle
01:03:13les lois non écrites
01:03:14Et ces lois non écrites
01:03:16elles ont explosé
01:03:17en France
01:03:18Ça s'appelle aussi
01:03:18la confiance sociale
01:03:20Vous risquez de faire tabasser
01:03:21si vous vous...
01:03:22Effectivement
01:03:22Pierre Bond
01:03:23je voulais vous montrer
01:03:24donc d'abord
01:03:25merci d'être avec nous
01:03:26bien évidemment
01:03:27je voulais vous montrer
01:03:28une archive
01:03:30avec ce couple
01:03:31que vous avez rencontré
01:03:32alors je ne sais pas
01:03:32si c'est pour le petit rapporteur
01:03:34donc
01:03:34C'était la lorniette
01:03:36je crois
01:03:36C'était la lorniette
01:03:37Les Dureuil
01:03:38c'est ça
01:03:38Mme Dureuil
01:03:39Et alors vous alliez
01:03:40chaque semaine
01:03:41voir des personnages
01:03:42mais j'ai l'impression d'ailleurs
01:03:43que ces personnages
01:03:44ils existent moins aujourd'hui
01:03:45parce que
01:03:46des vieux
01:03:47comme on va en voir là
01:03:48parce qu'ils sont âgés
01:03:48je pense que ce profil-là
01:03:50n'existe plus
01:03:51Voyons donc cet extrait
01:03:52qu'à 50 ans
01:03:53un couple
01:03:53qui a 63 ans
01:03:55d'un mariage
01:03:56et je vous assure
01:03:57on regardait ça
01:03:57avec Marine
01:03:58Et lui a fait la guerre de 14
01:03:59c'est important de savoir ça
01:04:00et il en parle tout le temps
01:04:01c'est ça
01:04:02Bah oui
01:04:03Écoutez cet extrait
01:04:04Je suis mariée le 23 mai 1914
01:04:09Il y a 23 ans
01:04:11que
01:04:1163 ans
01:04:12que je suis avec
01:04:13Alors
01:04:15c'est une belle vie
01:04:16C'est long hein
01:04:17Oh
01:04:17C'est long
01:04:19On a des petits mots
01:04:22de temps en temps
01:04:23on se dispute
01:04:24mais ça revient
01:04:25Ce n'est pas bien grave
01:04:28Non
01:04:28C'est pas grave
01:04:30Non non non
01:04:30Alors c'est la maison
01:04:31où vous avez vécu ça
01:04:33toute votre vie
01:04:33Il est même né là
01:04:35Et vous n'avez jamais
01:04:37voulu partir
01:04:37Ah ben
01:04:39Je suis parti en guerre
01:04:42tout de même
01:04:43Vous connaissez tout ça
01:04:44vous madame
01:04:44Tout le temps
01:04:45il me casse la tête
01:04:46avec ça
01:04:47Tout le temps
01:04:47si tôt qu'il voit du monde
01:04:49Allez
01:04:49le revoile avec sa guerre de 14
01:04:51Oh
01:04:52Moi il me casse les pieds
01:04:53quand tu me causes de ça
01:04:55Ah oui
01:04:56Ben oui
01:04:57Moi j'aime quand
01:04:58il me casse les pieds
01:04:59comme ça
01:04:59avec sa guerre de 14
01:05:00Oui
01:05:02Alors j'ai qu'à dire une parole
01:05:05mais nous cassons pas la tête
01:05:06avec sa guerre de 14
01:05:08alors là c'est fini
01:05:09Il n'en parle plus
01:05:10Il obéit quand même
01:05:10Il obéit ?
01:05:12Oh ben il obéit
01:05:14C'est que
01:05:15Vous savez quand je mets une aire
01:05:17il n'y fait pas bon
01:05:19C'est moi qui le mange
01:05:20Quand je lui dis
01:05:22de manger toi
01:05:22tout puis de la menthe
01:05:23Puis quand je lui dis
01:05:25d'aller se coucher
01:05:25il y va
01:05:26C'est difficile ?
01:05:27Oh oui
01:05:28Faut qu'il est difficile
01:05:31Surtout
01:05:32Surtout
01:05:32Surtout
01:05:33Surtout
01:05:34Pourquoi vous l'avez épousé ?
01:05:37Ah ben ma propre
01:05:38Parce que
01:05:39C'était la guerre
01:05:42qui allait arriver
01:05:43puis
01:05:43il fallait
01:05:45quelqu'un là-dedans
01:05:48pour garder
01:05:49tout le matériel
01:05:50C'est tout seul
01:05:53Ma mère est un homme
01:05:54Mais pourquoi
01:05:54Vous l'avez choisie
01:05:55Elle ?
01:05:56Ah ben ma propre
01:05:58Parce qu'il m'en fallait une
01:06:01Oh ben alors
01:06:05Il m'en fallait une
01:06:06Non mais c'est sidérant
01:06:08Je m'assure
01:06:09C'est une France
01:06:10qui n'existe plus
01:06:11Alors moi je connais
01:06:11cette France
01:06:12Je la connais
01:06:13Parce qu'il y a
01:06:13Bretignolles-sur-Mer
01:06:14Quand j'avais 10 ans
01:06:15Moi j'ai rencontré
01:06:16des gens comme ça
01:06:16On les rencontrait
01:06:18Elles étaient veuves
01:06:19Parfois
01:06:19Elles parlaient comme ça
01:06:20Mais cette France
01:06:21n'existe plus
01:06:22Oui
01:06:23C'est inexplicable
01:06:25C'est des personnages
01:06:27Oui
01:06:28Hors du commun
01:06:29Lui a un humour
01:06:30extraordinaire
01:06:30Parce que vous avez vu
01:06:31Comme il se venge
01:06:32à la fin
01:06:33de tout ce qu'il a entendu
01:06:34Mais quel âge
01:06:35elle a cette femme
01:06:35Là elle est assez jeune
01:06:37je pense
01:06:38Elle est née
01:06:38Elle est née
01:06:39en quelle année ?
01:06:40Alors
01:06:40Madame Dureuil ?
01:06:42Oui
01:06:42Oh bah écoutez
01:06:43Je ne sais plus
01:06:44Je pense qu'elle est
01:06:45Elle fait très vieille
01:06:47La fin du 19ème
01:06:48Oui mais
01:06:49Là on est en 77
01:06:51Si ça se trouve
01:06:52elle a
01:06:5275 ans
01:06:5433 ans de mariage
01:06:5663 ans de mariage
01:06:58Donc ouais
01:06:58Au moins 83
01:06:59Oui
01:07:00Mais ces physiques là
01:07:03n'existent plus
01:07:05Oui
01:07:06C'était des caractères
01:07:08Chez les femmes
01:07:09j'ai trouvé souvent
01:07:10des caractères formidables
01:07:11Et en général
01:07:12leur caractère se révélait
01:07:13quand elle devenait veuve
01:07:14Parce qu'à l'époque
01:07:15il y avait la pression
01:07:16de l'homme
01:07:16La femme n'avait rien à dire
01:07:17dans la société
01:07:18Et quand elle devenait veuve
01:07:20Là elle met la pression
01:07:21à son mari
01:07:21Alors là
01:07:22c'est pas le cas
01:07:22C'est pas le cas
01:07:23C'est une forme de génie
01:07:25Il faut la montrer
01:07:25Féministe
01:07:26André Valigny me dit
01:07:28Cette France existe encore un peu
01:07:29dans les villages ruraux
01:07:30Chez moi en Dauphiné
01:07:31dit-il
01:07:32Donc
01:07:34Oui c'est vrai
01:07:35J'avais
01:07:37en même temps
01:07:38une émission de radio
01:07:39sur Europe 1
01:07:40qui était quotidienne
01:07:41et qui
01:07:42traitait le même thème
01:07:44c'est-à-dire
01:07:44je cherchais
01:07:44des personnages
01:07:46que je faisais interviewer
01:07:47pour la radio
01:07:48et j'avais donc du courrier
01:07:49les gens m'écrivaient
01:07:50en me disant
01:07:51ah moi
01:07:51venez voir mon grand-père
01:07:52venez voir mon voisin
01:07:54il est formidable
01:07:55il a ceci
01:07:55il a cela
01:07:56et voilà
01:07:57après il y avait
01:07:58repérage à faire
01:07:59une sélection
01:07:59bien sûr
01:08:00Mais c'est une mine
01:08:00vraiment
01:08:01parce que c'est une mine
01:08:02de témoignages
01:08:03et on pouvait en passer
01:08:04un tous les matins
01:08:05C'est ma fierté
01:08:05c'est de l'avoir mis
01:08:06en vedette
01:08:06comme ça des gens
01:08:07que personne ne connaissait
01:08:10qui n'auraient intéressé
01:08:11personne
01:08:11si j'étais pas venu
01:08:13un peu les délicher
01:08:14dans leur coin
01:08:15de France
01:08:16Alors il y a une tendresse
01:08:17évidemment
01:08:18pour ces personnages-là
01:08:19Oui
01:08:20c'est-à-dire qu'il n'y a pas
01:08:20la dérision
01:08:21qu'on trouve
01:08:22chez les bidochons
01:08:23chez les déchants
01:08:24il n'y a pas le mépris
01:08:25qui a ensuite été
01:08:26le ressort de l'humour
01:08:27de la génération
01:08:28qui a suivi la vôtre
01:08:29Non
01:08:30Non
01:08:30Je ne me suis jamais moqué
01:08:32au contraire
01:08:32Ils les montraient toujours
01:08:34sur leurs meilleurs jours
01:08:35Non mais c'est vrai
01:08:37qu'il y a quelque chose
01:08:38de bon enfant
01:08:38dans le rire
01:08:39parce que les rires
01:08:40qu'on entend en fait
01:08:41ceux qui se souviennent
01:08:41du petit rapporteur
01:08:42c'est les rires
01:08:43du studio
01:08:44du public
01:08:45102
01:08:46de la maison de la radio
01:08:47parce que l'émission
01:08:48était en direct
01:08:49à 13h15 de dimanche
01:08:50et on entend les rires
01:08:52et moi je me souviens
01:08:52des rires
01:08:53et qu'on entend également
01:08:54la fameuse séquence
01:08:56de Daniel Prévost
01:08:57Monsieur le maire
01:08:58nous sommes à mon cul
01:09:00mon cul est étroit
01:09:01là on est dans la
01:09:02dans la salle municipale
01:09:04et là je reconnais
01:09:05le célèbre poil
01:09:06et on entend les rires
01:09:07bien sûr
01:09:08au petit rapporteur
01:09:09et pour ces gens
01:09:11qui étaient des gens anonymes
01:09:13passer à la télé
01:09:14c'était un événement formidable
01:09:15mais oui
01:09:16il faut se souvenir
01:09:16à l'époque
01:09:17à la télé
01:09:17vous étiez des vedettes immenses
01:09:19il y avait des vedettes
01:09:19mais il y avait combien
01:09:2115 millions de personnes
01:09:22vous combien
01:09:22il y avait de personnes
01:09:2315 millions de personnes
01:09:24qui regardaient
01:09:24le petit rapporteur
01:09:25à 13h15 ?
01:09:25il y a eu un sondage
01:09:26de télés 7 jours
01:09:28qui donnait 28 millions
01:09:29il n'y avait pas
01:09:30de mesure d'audience
01:09:31à l'époque
01:09:31un sondage
01:09:32donnait 28 millions
01:09:33mais le dimanche
01:09:33il y avait qu'une chaîne
01:09:34donc tout le monde
01:09:35regardait ça
01:09:36je veux dire d'ailleurs
01:09:36on critique l'audiovisuel public
01:09:38mais Lina est un très beau
01:09:40formidable
01:09:41et formidable
01:09:41je suis d'accord avec vous
01:09:42Thierry Baccaro
01:09:43Thierry Baccaro
01:09:44sur son enfance
01:09:45l'amour à l'amante
01:09:46c'est d'Emmanuel Robert Espalieu
01:09:48donc c'est mise en scène
01:09:49par Anouche Sedbon
01:09:50et c'est votre histoire
01:09:52et votre histoire
01:09:52vous l'avez dite
01:09:53avec beaucoup de pudeur
01:09:54tout à l'heure
01:09:54les mots que vous employez
01:09:56sont parfois plus précis
01:09:58lorsque vous êtes en scène
01:10:00vous parlez de votre père
01:10:02et vous dites
01:10:02j'entendais ses pas
01:10:03je l'entendais
01:10:04monter l'escalier
01:10:05et j'étais terrorisé
01:10:07je me recroqueville
01:10:08instantanément
01:10:09mais je pensais
01:10:10que si mon père me frappait
01:10:11le problème venait de moi
01:10:13un enfant
01:10:14ça défend ses parents
01:10:16ça n'a pas la notion
01:10:18de la dénonciation
01:10:20ça c'est terrible
01:10:21c'est terrible
01:10:22mais je voulais faire
01:10:22une petite parenthèse
01:10:23dans le spectacle
01:10:24pour vous faire sourire
01:10:25et pour faire sourire Pierre
01:10:26je vous offre
01:10:28un petit extrait
01:10:29il y avait d'un côté
01:10:29chez ma grand-mère
01:10:31il y avait d'un côté
01:10:32la gare
01:10:32avec la locomotive à vapeur
01:10:34et de l'autre
01:10:35la maison des voisins
01:10:37fournisseur exclusif
01:10:39de la piste aux étoiles
01:10:41tous les mercredis soirs
01:10:43alors mes mères m'habillaient
01:10:45comme un sous-neuf
01:10:45pour ce grand rendez-vous
01:10:47et oui
01:10:47l'image était en noir et blanc
01:10:49mais nous
01:10:50on venait avec nos couleurs
01:10:51c'est très important ça
01:10:52voilà monsieur
01:10:53madame Edouin
01:10:54je
01:10:54sont
01:10:55voilà
01:10:56comme les gens
01:10:56qu'on a vus tout à l'heure
01:10:57voilà
01:10:58il y avait
01:10:59tout le monde
01:10:59n'avait pas la télé
01:11:00et donc
01:11:01quand on allait voir la télé
01:11:02c'était quelque chose
01:11:04c'était un événement
01:11:05incroyable
01:11:07ça c'était
01:11:08ça c'était l'époque
01:11:09c'était mon paradis
01:11:10chez ma grand-mère
01:11:11et puis après
01:11:12c'est là que les choses
01:11:13vont se compliquer
01:11:15où je vais vivre
01:11:16cette histoire
01:11:18avec
01:11:18avec un père
01:11:20qui était
01:11:20docteur Jekyll et Mr Hyde
01:11:23ça pouvait être
01:11:24un type formidable
01:11:26qui ressemblait à Zorro
01:11:27c'était un peu
01:11:28un Don Diego de la Vega
01:11:29mais qui par ses origines
01:11:31italiennes
01:11:33par
01:11:33toutes ces difficultés
01:11:35que certains peuvent rencontrer
01:11:36encore aujourd'hui
01:11:37l'acceptation
01:11:39ou pas
01:11:39de la famille
01:11:40les complexes
01:11:42etc
01:11:43la jalousie
01:11:44tout à coup
01:11:46fait que
01:11:47vous basculez dans l'alcool
01:11:48mais pas jaloux
01:11:49de son fils
01:11:50il est pas jaloux
01:11:52de son fils
01:11:52si vous venez voir
01:11:53le spectacle
01:11:54vous comprendrez
01:11:56tout ce qui a entraîné
01:11:57justement cette maltraitance
01:12:00et ce qui était
01:12:01encore plus terrible
01:12:02c'est que
01:12:03moi je ne savais pas
01:12:04quand l'épée
01:12:06d'Homme Gless
01:12:06allait tomber
01:12:07la seule chose
01:12:08que je savais
01:12:09c'est que
01:12:10quand mon père rentrait
01:12:12et qu'il avait un peu
01:12:13voire même
01:12:14beaucoup bavusé
01:12:15avec les copains
01:12:16après le boulot
01:12:17etc
01:12:17il prenait une pastille
01:12:19de menthe
01:12:20pour masquer
01:12:21l'odeur de l'alcool
01:12:22donc quand j'embrassais
01:12:24mon père
01:12:25je sentais la menthe
01:12:27donc je savais
01:12:29que
01:12:29la soirée
01:12:32allait peut-être
01:12:32être difficile
01:12:33mais ce que je raconte
01:12:35d'autres l'ont déjà vécu
01:12:38d'autres le vivent peut-être
01:12:40et
01:12:41d'autres sont peut-être
01:12:42passés par ce chemin
01:12:44et ce qui m'intéresse
01:12:45dans l'amour à la menthe
01:12:46dans ce merveilleux texte
01:12:48d'Emmanuel Robert Espallieu
01:12:49c'est de
01:12:49passer à être avec vous
01:12:51aujourd'hui
01:12:51c'est de
01:12:53montrer aux gens
01:12:55qu'on peut
01:12:56s'en sortir
01:12:57alors là
01:12:58on peut faire intervenir
01:12:59ce mot qui est un peu
01:13:00employé
01:13:00à toutes les sauces
01:13:02en ce moment
01:13:02le mot de résilience
01:13:04mais la résilience
01:13:06c'est pas immédiat
01:13:06la résilience
01:13:07climat et résilience
01:13:10la résilience
01:13:11après le Covid
01:13:13la résilience
01:13:15c'est après
01:13:16c'est que tout à coup
01:13:17quand
01:13:17on vous a tendu des mains
01:13:19quand
01:13:19vous avez accepté
01:13:21la main de Pierre Bonck
01:13:22la main de Macha Béranger
01:13:23quand tout à coup
01:13:24on vous a permis d'avancer
01:13:26de vous battre
01:13:27tout à coup
01:13:28parce que vous avez travaillé
01:13:28évidemment avec Macha Béranger
01:13:30au départ
01:13:30et c'est vous qui
01:13:31écoutiez les gens
01:13:32qui appelaient
01:13:33et puis qui passaient
01:13:33ensuite à l'antenne
01:13:34mais avec ce père
01:13:35donc il y a cette période
01:13:36de jeunesse
01:13:36etc
01:13:37mais est-ce qu'à un moment
01:13:38il y a eu une explication
01:13:39avec lui
01:13:39jamais
01:13:40c'est-à-dire que
01:13:41vous aviez quel âge
01:13:43lorsqu'il est décédé ?
01:13:45écoutez
01:13:45il est parti
01:13:46en 2014
01:13:47donc vous étiez
01:13:48vous aviez une réussite
01:13:49exceptionnelle
01:13:50et il était fier de vous
01:13:53ça c'est un élément
01:13:54très très important
01:13:55du spectacle
01:13:56parce que c'est lui
01:13:58paradoxalement
01:13:58qui m'a fait rentrer
01:13:59à la maison de la radio
01:14:00il vendait des voitures
01:14:02et il a vendu la voiture
01:14:03une voiture
01:14:04à un personnage
01:14:04assez connu à l'époque
01:14:06qui s'appelait
01:14:07Jodonna
01:14:07bien sûr
01:14:08Jodonna
01:14:09qui faisait des orchestres
01:14:11les orchestres de Jodonnais
01:14:12à Terre-Dorce
01:14:13bien sûr
01:14:13et ce père
01:14:14ce père
01:14:14qui m'a fait vivre
01:14:15des moments
01:14:16très très compliqués
01:14:17est à l'origine
01:14:19mais pourquoi
01:14:19il n'y a pas eu
01:14:20d'explication
01:14:21de texte
01:14:21entre vous et lui
01:14:22c'est vous
01:14:22qui n'avez pas sollicité
01:14:24j'ai essayé
01:14:25j'ai essayé
01:14:26mais comme me disait
01:14:27ma mère
01:14:27non non
01:14:28ton père
01:14:29il ne t'aurait jamais
01:14:30demandé pardon
01:14:31moi je vais pardonner
01:14:33j'ai fait tout le travail
01:14:34qui me permet
01:14:35d'être avec vous
01:14:35aujourd'hui
01:14:36et de ne pas
01:14:37quand vous dites
01:14:37vous avez essayé
01:14:38vous l'avez pris
01:14:39en tête à tête
01:14:39par exemple
01:14:40pour dire
01:14:40pourquoi est-ce qu'il était
01:14:43dans la négation
01:14:44de ce qu'il avait fait
01:14:45parce que
01:14:46la plupart du temps
01:14:47des gens
01:14:48qui boivent
01:14:50et qui tout à coup
01:14:52commettent des actes
01:14:53très répréhensibles
01:14:55le lendemain
01:14:56ils ont oublié
01:14:57donc il excluait
01:14:58sa responsabilité
01:14:59oui
01:14:59c'était pas
01:14:59ça arrive
01:15:02ça arrive quoi
01:15:03moi il m'avait dit
01:15:04il m'a dit
01:15:05ah oui
01:15:05un jour
01:15:06qui n'est pas fait
01:15:06comme un autre
01:15:07donc c'est
01:15:09voilà
01:15:09tout ça
01:15:10c'était
01:15:10et c'était uniquement
01:15:11lorsque l'alcool
01:15:12était présent
01:15:12qu'il y avait
01:15:13maltraitance
01:15:13autrement non
01:15:14après ça
01:15:15vous avez quand même
01:15:16une génération
01:15:17puisque ce que je raconte
01:15:18on est dans les années 60
01:15:2070
01:15:20une génération
01:15:21qui sort de la guerre
01:15:23de la deuxième guerre mondiale
01:15:25une bonne claque
01:15:27ça n'a jamais tué personne
01:15:28voilà
01:15:30moi j'ai pris des raclées
01:15:31j'en suis pas mort
01:15:32etc
01:15:32puis j'ai entendu
01:15:34l'autre jour
01:15:34je regardais
01:15:35une audition
01:15:36de notre premier ministre
01:15:40sur la ferme
01:15:41Bétarame
01:15:42et puis il a été question
01:15:44à un moment donné
01:15:44d'une claque
01:15:46et notre premier ministre
01:15:49que je ne connais pas
01:15:50a eu cette phrase
01:15:51qui pour moi
01:15:54et pour toutes celles
01:15:55et tous ceux
01:15:55qui connaissent ça
01:15:56est compliquée
01:15:58vous savez quand il met
01:15:59une claque
01:16:00à un petit jeune
01:16:00il y a 15 ans
01:16:02oh bah c'est une bonne claque
01:16:03de père de famille
01:16:04c'est une bonne claque
01:16:06de père de famille
01:16:07mais non
01:16:08non
01:16:08ça ne doit pas exister
01:16:10ça
01:16:10la gifle
01:16:11de père de famille
01:16:12ça c'est les violences
01:16:14éducatives ordinaires
01:16:15j'ai été
01:16:16auditionné
01:16:17à l'Assemblée nationale
01:16:18pour parler de tout ça
01:16:19on peut en mourir
01:16:20de ça
01:16:21bien sûr
01:16:21des gifles
01:16:22des raclées
01:16:23des coups
01:16:25de la maltraitance
01:16:27psychologique
01:16:29physique
01:16:29de la négligence
01:16:31l'oubli
01:16:33ça existe moins
01:16:34aujourd'hui
01:16:35je pense
01:16:35les gens sont plus
01:16:36sensibilisés
01:16:37à cela
01:16:37qu'ils l'étaient
01:16:38dans notre jeunesse
01:16:40où on a tous
01:16:40des souvenirs
01:16:41effectivement
01:16:41avec un entraîneur
01:16:42parfois
01:16:43un prof
01:16:43d'avoir vu
01:16:44l'avoir vu
01:16:46pourquoi pas
01:16:47donner une gifle
01:16:47à un élève
01:16:48ou pas
01:16:48pourquoi je suis toujours
01:16:49le seul à sourire
01:16:50sur les photos
01:16:51écrivez-vous
01:16:51pourquoi tu souris pas
01:16:52petite soeur
01:16:53pourquoi maman
01:16:54ne sourit pas
01:16:54pourquoi son regard
01:16:56s'échappe au loin
01:16:56vers le quai d'une gare
01:16:57non
01:16:58il y a un truc
01:16:59qui cloche
01:16:59sur cette photo
01:17:00c'est pas la bonne histoire
01:17:01petite soeur
01:17:02c'est pas la bonne distribution
01:17:03il y a l'heure de casting
01:17:04maman
01:17:05pourquoi tu as l'air triste
01:17:06c'est parce que c'est lui
01:17:07qui prend la photo
01:17:09et combien de fois
01:17:12je pensais
01:17:12quand je voyais
01:17:13le regard
01:17:14de ma mère
01:17:15je me disais
01:17:16mais qu'est-ce que j'ai fait
01:17:17pourquoi est-ce qu'elle a l'air triste
01:17:18comme ça
01:17:19pourquoi
01:17:19pourquoi elle sourit pas
01:17:21et puis un jour
01:17:22en préparant le livre
01:17:25et le spectacle
01:17:25je demande à ma mère
01:17:27quelques photos
01:17:28et c'est là que je découvre
01:17:30sur les photos
01:17:31que j'ai le sourire
01:17:32mais sur toutes les photos
01:17:34j'ai le sourire
01:17:34et je montre ça
01:17:37à ma femme
01:17:37et ma femme
01:17:39a cette réponse
01:17:39incroyable
01:17:40je dis
01:17:42mais regarde
01:17:42je souris tout le temps
01:17:45elle me dit
01:17:47c'est parce que
01:17:49t'étais plus fort que ça
01:17:50c'est parce que
01:17:52tu étais plus fort que ça
01:17:53et vraiment
01:17:55c'est ce que je souhaite
01:17:56à tous les bambins
01:17:57et toutes celles
01:17:57et tous ceux
01:17:58qui traversent ce chemin
01:17:59c'est de s'accrocher
01:18:01et comme dit Boris Cyrulnik
01:18:02c'est
01:18:03la résilience
01:18:05c'est comme une bouée
01:18:05qu'on vous lance
01:18:06vous l'attrapez
01:18:08parfois vous laissez passer
01:18:11et vraiment
01:18:12ce que je veux dire aux gens
01:18:15c'est que
01:18:16il faut du courage
01:18:18il faut du courage
01:18:19il faut du travail
01:18:21mais du travail
01:18:22chez un psy
01:18:24dans une association
01:18:25parce que souvent
01:18:27on me disait
01:18:28oui mais j'ai pas
01:18:29moi j'ai pas les moyens
01:18:30mais moi l'argent
01:18:31que j'ai dépensé
01:18:33pour essayer d'aller mieux
01:18:35et de comprendre
01:18:35ce qui s'était passé
01:18:36avec mes parents
01:18:37je l'ai pas mis ailleurs
01:18:38mais j'ai fait un vrai
01:18:40vrai travail
01:18:41pour ne pas rester
01:18:42sur l'aigreur
01:18:44le le le
01:18:44le le
01:18:45le
01:18:46avoir envie de me vendre
01:18:47il est 10h32
01:18:48on va terminer l'émission
01:18:49avec vous
01:18:49mais Somaia à la midi
01:18:50nous rappelle les titres
01:18:51Somaia
01:18:51Trafic ferroviaire
01:18:56interrompu au moins
01:18:57plusieurs jours
01:18:58entre Paris et Milan
01:18:59après de violents orages
01:19:00autour de Modane
01:19:01dans la vallée de la Morienne
01:19:02en Savoie
01:19:03les opérations de nettoyage
01:19:05sont en cours
01:19:06pour tenter
01:19:06de rétablir la circulation
01:19:08le plus rapidement possible
01:19:09face aux températures
01:19:11caniculaires
01:19:12les employeurs
01:19:13ont des obligations
01:19:14de protection
01:19:14à l'égard de leurs employés
01:19:16comme par exemple
01:19:17aménager leurs horaires
01:19:18leur fournir des équipements
01:19:19de protection
01:19:20ou encore
01:19:20les former au risque
01:19:22et puis encore
01:19:23quelques fumeroles
01:19:24dans l'autre
01:19:24conséquence
01:19:25les feux pourraient repartir
01:19:26déclaration de François Noël Buffet
01:19:28ministre auprès du ministre
01:19:30de l'Intérieur
01:19:31en déplacement
01:19:32à Bizané
01:19:32un déplacement
01:19:33pour soutenir
01:19:34les 330 sapeurs-pompiers
01:19:36mobilisés
01:19:36sur le premier feu
01:19:37de forêt majeur
01:19:38de la saison
01:19:38un incendie
01:19:39qui je vous le rappelle
01:19:40a eu raison
01:19:41de 400 hectares
01:19:42merci Somaia
01:19:44c'est vrai qu'aujourd'hui
01:19:45je ne fréquente pas trop
01:19:46les autres gens
01:19:47dans ma vie extérieure
01:19:49peur d'être jugé
01:19:50peur d'être révélé
01:19:52peur des autres
01:19:53peur de la maladie
01:19:53peur de souffrir
01:19:54peur de me perdre
01:19:55dans ma vie d'aujourd'hui
01:19:57la croix verte
01:19:58de la pharmacie
01:19:59est devenue
01:19:59ma grande ours
01:20:00les addictions
01:20:01me rassurent
01:20:02comme des cailloux
01:20:03sur mon chemin
01:20:04des cailloux
01:20:05comme des petits médicaments
01:20:06des petits cachets
01:20:08d'aspirine
01:20:08et c'est bien
01:20:11je suis content
01:20:11que vous disiez
01:20:12ce texte
01:20:13d'Emmanuel Robert Espalieu
01:20:15parce que c'est ça
01:20:15c'est vrai que
01:20:17vous verrez
01:20:19il y a des moments
01:20:19très touchants
01:20:20dans le spectacle
01:20:21parce que là
01:20:21on peut se dire
01:20:23que c'est lourd
01:20:24mais il n'y a jamais
01:20:26de plainte
01:20:27moi je me plains pas
01:20:29je raconte
01:20:30mais c'est présent quand même
01:20:31voilà
01:20:31c'est présent
01:20:32c'est présent
01:20:33ça c'est sûr
01:20:33c'est présent
01:20:34et c'est indélébile
01:20:35en fait
01:20:36ce qui se passe
01:20:38dans l'enfance
01:20:39c'est une banalité
01:20:39de le dire
01:20:40mais
01:20:41on peut vivre avec
01:20:44et c'est votre cas
01:20:45bien sûr
01:20:45et on peut
01:20:46passer outre
01:20:47et c'est votre cas
01:20:48passer outre
01:20:49je ne sais pas si c'est
01:20:49la bonne expression
01:20:50d'ailleurs
01:20:50mais il n'empêche
01:20:52que ça reste présent
01:20:54voilà
01:20:54mais il faut l'accepter
01:20:55comme une cicatrice
01:20:57voilà
01:20:57c'est
01:20:58voilà
01:20:59il faut dire que
01:21:00mais évidemment
01:21:01dans votre vie affective
01:21:03dans votre vie amoureuse
01:21:04dans l'engagement
01:21:04que vous avez pu avoir
01:21:05avec ceux que vous avez aimé
01:21:07c'était compliqué
01:21:08forcément ça crée
01:21:09quelque chose
01:21:10on l'évoquera
01:21:11dans le spectacle
01:21:12et en même temps
01:21:13c'est pour ça
01:21:13que c'est important
01:21:14d'aller voir quelqu'un
01:21:15et d'expliquer
01:21:17à quelqu'un de neutre
01:21:18et d'un professionnel
01:21:20pour que la famille comprenne
01:21:22tout à coup
01:21:23vous avez des up
01:21:24and down
01:21:24et je voulais vous citer
01:21:26avant de vous quitter
01:21:28cette phrase
01:21:29que je trouve merveilleuse
01:21:30c'est un ancien esclave américain
01:21:32qui a fait une carrière
01:21:33après avoir été libéré
01:21:36de cet esclavage
01:21:37et il a dit cette phrase
01:21:38il est plus facile
01:21:40de construire
01:21:41des enfants solides
01:21:42que de réparer
01:21:44des hommes brisés
01:21:44eh oui
01:21:45alors c'est du 5 au 26 juillet
01:21:48c'est au festival
01:21:50off d'Avignon
01:21:51l'amour à la menthe
01:21:53c'est librement inspiré
01:21:54du livre de Thierry Beccaro
01:21:55je suis né à 17 ans
01:21:56c'est donc cette pièce
01:21:57d'Emmanuel Robert Espalieu
01:21:58et puis c'est
01:22:00ça l'accent de la sincérité
01:22:02bien évidemment
01:22:03c'est au théâtre
01:22:03de l'Oriflamme
01:22:05voilà
01:22:05à Avignon
01:22:06à 15h50
01:22:07et alors la chance
01:22:08absolue
01:22:09après la sieste
01:22:10c'est climatisé
01:22:11ah
01:22:12c'est bon ça
01:22:13bon ben alors
01:22:14vous allez venir nous revoir
01:22:15Pierre Bond
01:22:17je pense qu'il y a beaucoup de gens
01:22:17qui vous écoutent
01:22:18qui disent mais en fait
01:22:19Pierre Bond
01:22:19non seulement à certains âges
01:22:21mais il ne change pas en plus
01:22:22vous trouvez ?
01:22:23ah non
01:22:24je suis chauve depuis l'âge de 30 ans
01:22:26et ben c'est ça le secret
01:22:27alors
01:22:27mais non mais c'est vrai
01:22:28que vous ne changez pas
01:22:29ah bon
01:22:29écoutez vous êtes
01:22:31franchement
01:22:32vous êtes un miracle
01:22:33un des miracles
01:22:35de la nature
01:22:36vous fumez
01:22:37vous fumez toujours le cigare ?
01:22:39un peu
01:22:39un peu
01:22:40on s'est connu je sais
01:22:41avec Olivier d'ailleurs
01:22:42bien sûr
01:22:43et
01:22:44on ne balance pas ces petits camarades
01:22:45vous faites un peu de sport
01:22:47ou de
01:22:47rien n'est pas du tout
01:22:49d'agentissement
01:22:51je me fais suivre
01:22:52par un kinésithérapeute
01:22:54excellent
01:22:54qui travaille mon équilibre
01:22:57vous voyez un peu
01:22:58et m'aide
01:22:59enfin à me sentir en forme
01:23:01et vous travaillez toujours ?
01:23:02vous êtes vous donné des conférences ?
01:23:03j'ai des occupations
01:23:04non
01:23:04j'ai beaucoup d'amis
01:23:05à travers la France
01:23:06parce que j'en ai tellement rencontré
01:23:08des gens formidables
01:23:09que je suis encore invité
01:23:10de temps en temps
01:23:10dans les communes
01:23:11pour participer à une fête
01:23:13vous voyez le week-end prochain
01:23:16je m'en vais en Dordogne
01:23:17à la Nouaille
01:23:19en Dordogne
01:23:20pour un salon du livre
01:23:21cette vitalité
01:23:23est peu fréquente
01:23:24disons-le quand même
01:23:25cette énergie
01:23:26que vous avez
01:23:26est peu fréquente
01:23:27c'est ça
01:23:27je crois que
01:23:28j'ai l'énergie
01:23:29c'est ça
01:23:29je crois que
01:23:30j'ai envie toujours
01:23:31bon bah écoutez
01:23:32qu'on me donne l'envie
01:23:32l'envie d'avoir envie
01:23:34et on va terminer
01:23:35avec la pêche au boule
01:23:36alors toute la France
01:23:37chantait
01:23:38la pêche au boule
01:23:39c'est à dire que
01:23:40dans les années 75
01:23:41moi j'ai vu des stades
01:23:42de football
01:23:43dans les années 70
01:23:45chantait la pêche au boule
01:23:46et c'était
01:23:47après il y avait eu
01:23:48une autre chanson
01:23:49un rat petit
01:23:50peta
01:23:50petit pas
01:23:51petit bruf
01:23:51petit bruf
01:23:52si t'es fatigué
01:23:53t'as qu'à prendre le tolus
01:23:54qui est une chanson
01:23:55de Pierre Véproche
01:23:56je crois
01:23:56et là c'est la pêche au boule
01:23:58bah merci vraiment
01:23:58Pierre Bonte
01:23:59merci également
01:24:00à Thierry Beccaro
01:24:01c'est toujours un bonheur
01:24:02de parler
01:24:04de faire un pas de côté
01:24:05sur cette actualité
01:24:07qui est si rude
01:24:08et de vous écouter
01:24:10tous les deux
01:24:11ce matin
01:24:11Arnold Cara était à la réalisation
01:24:14Yannis était à la vision
01:24:16l'excellent Marc Fontaine
01:24:18était au sang
01:24:18Marine Lançon était là
01:24:20Jean Delacoste
01:24:20Larimondi
01:24:21Motus ça reviendra jamais
01:24:22vous savez que nous
01:24:23on joue tous les matins
01:24:24à Sutom
01:24:25avec Marine Lançon
01:24:27tous
01:24:27et alors on a une boucle
01:24:28Whatsapp
01:24:29on se fait le Sutom
01:24:30et on s'envoie
01:24:31non c'est ça qui est fou
01:24:32c'est que
01:24:32alors comment dois-je le prendre
01:24:35c'est génial
01:24:36c'est génial
01:24:36c'était génial
01:24:40ou alors
01:24:41mais je pense que ça reviendra
01:24:42je pense que ça reviendra
01:24:4329 ans
01:24:4429 ans
01:24:45oui oui
01:24:45mais de bonheur
01:24:47et de rencontre
01:24:48avec des gens
01:24:48des gens simples
01:24:50des gens simples
01:24:51comme ceux que Pierre
01:24:55a rencontrés
01:24:56et bien merci
01:24:57c'est votre dernière émission
01:24:58aujourd'hui
01:24:59cher Eugénie
01:25:00pour quelques mois
01:25:01pour quelques mois
01:25:02parce qu'il y a un petit bébé
01:25:02vous allez me manquer
01:25:03moi aussi vous allez me manquer
01:25:04mais il y a un petit bébé
01:25:05qui arrive
01:25:05donc on ne vous revoit pas
01:25:07avant le mois de janvier
01:25:08peut-être
01:25:09vous savez quel jour
01:25:11il va naître en septembre
01:25:12le 13 septembre
01:25:14alors écoutez
01:25:15c'est un garçon
01:25:17les garçons vierges
01:25:19c'est exceptionnel
01:25:20vraiment c'est des
01:25:21d'abord aucun
01:25:22je le répète à chaque fois
01:25:23aucun dictateur
01:25:24n'est né sous le signe
01:25:25de la vierge
01:25:26aucun
01:25:26vous pouvez vérifier
01:25:28aucun
01:25:28et c'est un signe
01:25:30dans notre métier
01:25:31il y a beaucoup de gens
01:25:31qui sont vierges
01:25:32de Calvi à Michel Riquet
01:25:34Philippe Labreau
01:25:35je pourrais en citer 50
01:25:37parce que la vierge
01:25:37elle
01:25:38c'est un passeur
01:25:39la vierge
01:25:39c'est d'ailleurs
01:25:40elle est comme ça
01:25:40elle passe
01:25:41et la particularité
01:25:43des vierges
01:25:44c'est qu'ils n'aiment pas
01:25:44forcément commander
01:25:46mais ils n'aiment pas
01:25:47être commandés
01:25:48voilà
01:25:48donc je vous donne
01:25:49le petit garçon
01:25:50et si vous pouvez
01:25:51l'appeler Pascal
01:25:52parce que c'est un prénom
01:25:53qui n'existe plus
01:25:54pour relancer un peu
01:25:56alors je dis en même temps
01:25:57aujourd'hui
01:25:581er juillet
01:25:59c'est la Saint-Thierry
01:26:00ah c'est la Saint-Thierry
01:26:01vous savez le prénom ou pas ?
01:26:04non je ne l'ai pas encore choisi
01:26:04vous voyez
01:26:05bon vous avez des idées
01:26:06vous pouvez faire du lobbying
01:26:07c'est marrant
01:26:10votre phrase
01:26:10votre phrase elle est marrante
01:26:12je n'ai pas encore choisi
01:26:14vous avez dit
01:26:17je
01:26:18ben voilà
01:26:18vous riez
01:26:19vous riez
01:26:20mais moi
01:26:20j'ai bien vu
01:26:21que le mari
01:26:22je n'ai pas encore choisi
01:26:24c'est il ou elle
01:26:25non c'est il
01:26:26mais vous avez dit
01:26:28je n'ai pas encore choisi
01:26:29dans un coup
01:26:30il faut toujours un leader
01:26:31bon manifestement
01:26:33nous avons
01:26:33j'espère que mon mari ne nous écoute pas
01:26:34comment ?
01:26:35j'espère que mon mari ne nous écoute pas
01:26:36il est merveilleux votre mari
01:26:37bon
01:26:3810h39
01:26:39on est très en retard
01:26:40merci
01:26:42et à ce soir
01:26:44Jean-Marc Morandini
01:26:44dans une seconde
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