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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin sur CNew jusqu'à 10h30, sur Europe 1 jusqu'à 9h30.
00:00:07Le lobby éolien a gagné hier au Sénat et les français seront plumés.
00:00:15Certains le disent. La commission des affaires économiques a rejeté le moratoire qui visait à suspendre toute nouvelle installation éolienne et photovoltaïque.
00:00:24Ce qui étonne, c'est qu'à l'Assemblée nationale, un amendement avait été déposé par le groupe républicain, emmené par Laurent Wauquiez, qui avait imposé ce moratoire.
00:00:35Les républicains de l'Assemblée nationale ne pensent pas pareil que les républicains du Sénat.
00:00:40Ces mêmes républicains du Sénat ont aussi une position différente sur Fessenheim pour la réouverture au palais Bourbon contre au palais du Luxembourg.
00:00:50Le Rassemblement national n'a pas changé de position. Il souhaite ce moratoire, arguant que la facture d'électricité pourrait multiplier par deux.
00:00:58Les éoliennes défigurent le paysage. Les éoliennes en mer détruisent la biodiversité.
00:01:05Elles ont une capacité maximum de production de moins de 20% quand le nucléaire avoisine les 90%.
00:01:10Non seulement les républicains du Sénat n'arrêtent pas la construction d'éoliennes en mer, mais ils veulent en implanter davantage encore.
00:01:18Ces éoliennes sont fabriquées en Chine. Les sociétés d'exploitation appartiennent à des fonds de pension américains.
00:01:25Les Français vont donc payer les retraites d'un habitant de Los Angeles ou d'un citoyen de Montréal.
00:01:31Les républicains changent de doctrine sur l'énergie éolienne alors que leurs sympathisants sont les plus hostiles à cette énergie,
00:01:39comme plusieurs sondages l'ont montré ces dernières semaines.
00:01:41Ils offrent aussi au mouvement d'Alexandre Jardin et au Rassemblement National un boulevard sur le thème du pouvoir d'achat.
00:01:49C'est un strike pour les républicains.
00:01:53Étrange stratégie qui confirme souvent cette idée que la droite française est la plus bête du monde.
00:01:59Il est 9h02.
00:02:00Chana Lousselot.
00:02:00Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:14Cette information de la nuit, les Etats-Unis annoncent stopper certaines livraisons d'armes à l'Ukraine.
00:02:19Des missiles de défense antiaérien sont notamment concernés.
00:02:23Pour expliquer sa décision, Washington dit vouloir mettre les intérêts de l'Amérique en premier,
00:02:27et constatant la baisse de ses propres stocks.
00:02:30Dernière journée de canicule en France avant la calmie tant attendue.
00:02:34Quatre départements sont toujours en vigilance rouge ce matin.
00:02:3755 en vigilance orange.
00:02:39On va encore atteindre les 40 degrés par endroit.
00:02:41Les régions de l'Est seront particulièrement touchées alors qu'à l'Ouest, on va enfin respirer.
00:02:46Attention, une nouvelle vague de chaleur pourrait arriver autour du 10 juillet prochain.
00:02:51Et puis Olivier Giroud fait son grand retour en Ligue 1.
00:02:54On l'a appris ces dernières heures.
00:02:55Il s'engage avec Lille pour une saison, 13 ans après son départ de Montpellier.
00:02:59L'attaquant est passé par Arsenal, Chelsea, Lassé-Milan et les Etats-Unis.
00:03:03On pensait d'ailleurs à tort que sa carrière se terminerait au Los Angeles FC.
00:03:08Mais à 38 ans, Olivier Giroud s'offre un dernier défi.
00:03:11Voilà pour l'essentiel de l'information.
00:03:12C'est à vous Pascal.
00:03:13Merveilleux joueur Olivier Giroud et merveilleuse personne.
00:03:17Nous sommes avec Sarah Salman ce matin, avec Vincent Hervouet que vous connaissez, avec Éric Nolo, avec Gilbert Collard, avec Thomas Bonnet et avec Fabien Bouglet qui est expert en politique énergétique.
00:03:27Je vous assure que c'est à n'y rien comprendre.
00:03:30Moi je comprends.
00:03:32En fait je suis perdu.
00:03:33Je répète que Laurent Wauquiez dépose un amendement pour un moratoire à l'Assemblée Nationale.
00:03:40C'est le chef des Républicains à l'Assemblée Nationale.
00:03:43Cet amendement n'est pas accepté au Sénat où ils font l'exact contraire.
00:03:46C'est le rat des champs et le rat des villes.
00:03:48Je vous assure, c'est invraisemblable.
00:03:50La première chose à rappeler, c'est que toute cette affaire politicienne, elle a un impact fondamental.
00:03:58C'est une explosion des factures d'électricité des Français, multiplication par deux, et un coût de 300 milliards d'euros qui représente 10% du déficit et de la dette française.
00:04:08Donc derrière, il faut comprendre que cet enjeu qui est au cœur de ce débat intra-républicain, c'est l'explosion de la facture des Français.
00:04:16Les Français doivent réaliser ce point-là.
00:04:18Si on multiplie les éoliennes, les panneaux solaires, les éoliennes terrestres et les éoliennes en mer, comme le souhaitent les sénateurs républicains, les Français en subiront les conséquences.
00:04:28Vous avez reçu Bernard Acquoyer et Xavier Moreno la semaine dernière qui expliquaient que la facture d'électricité avait déjà été multipliée par deux en 15 ans.
00:04:37Eh bien, la facture d'électricité va à nouveau être multipliée par deux.
00:04:41Ça veut dire qu'elle va être multipliée par quatre.
00:04:42Pour financer les lobbies, la filière éolienne, tout simplement.
00:04:46Je vous ai présenté comme un expert en politique énergétique.
00:04:50C'est toujours important de dire d'où on parle.
00:04:53Les gens ne vous connaissent pas, Fabien Bouglet.
00:04:55Est-ce que vous avez un engagement politique ?
00:04:56Je n'ai aucun engagement politique.
00:04:58Quelle est votre formation ?
00:04:59Moi, je suis juriste avec un bac scientifique.
00:05:02J'ai écrit trois livres.
00:05:03Éoliennes, la face noire de la transition écologique, nucléaire, les vérités cachées et guerre de l'énergie qui ont tous été des succès de librairie.
00:05:10D'accord.
00:05:10Vous n'avez aucun intérêt personnel ?
00:05:12Je n'ai aucun conflit d'intérêt.
00:05:14Je suis lobbyiste, Pascal Praud.
00:05:16Je suis lobbyiste de la France pour la souveraineté énergétique de la France.
00:05:20J'interviens bénévolement depuis 15 ans sur le sujet.
00:05:23Mais quel est l'intérêt des Républicains d'abord d'aller contre leurs sympathisants ?
00:05:27Parce que les sympathisants républicains sont très hostiles à l'éolienne.
00:05:31Et quel est leur intérêt ?
00:05:34Puisque même Laurent Wauquiez, je n'arrive pas à comprendre.
00:05:37C'est-à-dire que ça coûte plus cher.
00:05:39Je l'ai dit, ce n'est que 20% exploitable en capacité de production.
00:05:44C'est fabriqué en Chine.
00:05:45C'est des fonds de pension.
00:05:46Quel est l'intérêt ?
00:05:48Enfin, un enfant de 15 ans et on produit plus qu'on ne consomme.
00:05:52Donc, on n'a même pas besoin de créer des...
00:05:54Tout à fait.
00:05:55Donc, pourquoi ?
00:05:56Et ça coûte 300 milliards.
00:05:57Ou alors on se suicide et on va directement dans la mer, tous ensemble,
00:06:01avec nos éoliennes, c'est horrible.
00:06:03Dites-moi pourquoi ?
00:06:04Je voudrais comprendre.
00:06:05Moi, qui travaille avec tous les partis politiques,
00:06:08je suis l'activité des partis politiques dans cet secteur,
00:06:12quel que soit le parti politique.
00:06:14Les Républicains ont une guerre interne au sujet des énergies interminantes.
00:06:19Eh bien, parce que vous avez d'une part des personnes comme Julien Aubert
00:06:23qui ont fait un rapport dans la commission d'enquête parlementaire de 2019
00:06:26qui expliquait que c'était une catastrophe.
00:06:28Et puis, vous avez derrière Jean-François Copé,
00:06:31qui vient d'être nommé responsable du programme des Républicains
00:06:35et qui est avocat d'exploitants éoliens
00:06:37et qui a même demandé une condamnation de 44 millions d'euros
00:06:40pour un village qui refusait les éoliennes.
00:06:43C'est ça le sujet.
00:06:43Mais qu'est-ce que vous voulez dire ?
00:06:44Que Copé a un conflit d'intérêts ?
00:06:45Quand vous êtes avocat et que vous êtes avocat des exploitants éoliens,
00:06:49que vous demandez à un village de payer 44 millions d'euros
00:06:52parce qu'il refuse les éoliennes un village de gueux de 200 habitants
00:06:55et que vous êtes responsable du programme,
00:06:57ça a forcément une influence sur votre vote.
00:07:01Alors, M. Copé nous écoute peut-être.
00:07:03Il aura le droit à la réponse, bien évidemment, demain.
00:07:06Mais c'est public, c'est un phénomène public.
00:07:09Son intervention dans la filière éolienne,
00:07:11Copé n'est pas le responsable du projet d'un exploitant éolien allemand.
00:07:18C'est-à-dire qu'il fait, il est avocat pour ce droit.
00:07:21D'accord, mais quand vous êtes responsable du parti politique
00:07:24et d'un des plus grands partis politiques français
00:07:26qui veut la souveraineté énergétique avec le développement du nucléaire,
00:07:30ça pose incontestablement un problème.
00:07:31Le vice-président, il y a 13 vice-présidents des LR,
00:07:34et il y en a un qui est chargé de l'écologie,
00:07:35il s'appelle Antoine Vermorel-Marc.
00:07:38Vous le connaissez sans doute.
00:07:39Bon, lui, visiblement, il a voté conforme la loi portée par les écologistes
00:07:46qui pénalise le nombre de nos industriels, la loi sur le PFAS.
00:07:50Il l'a voté.
00:07:51Il fait partie des cinq abstentions LR sur le vote PJL
00:07:54de simplification de la vie économique
00:07:55car il regrettait la suppression des ZFE et l'assouplissement du ZAN.
00:07:58C'est vrai ?
00:07:59Il a publié une tribune dans l'Opinion
00:08:00demandant le développement des éoliennes
00:08:02en disant que les LR devaient renouer avec l'écologie.
00:08:05Et c'est le monsieur écologie de Bruno Retailleau.
00:08:09Mais Bruno Retailleau, il n'est pas sur cette ligne-là ?
00:08:11Je le sais, j'ai fait une intervention avec lui dans une vidéo.
00:08:13Donc c'est ça qui est incompréhensible ?
00:08:14Et moi, je l'ai appelé Bruno Retailleau sur ce sujet.
00:08:18Il m'a dit « Je ne suis pas sur la ligne de mon vice-président ».
00:08:21Il ne me l'a pas dit comme ça.
00:08:23Mais il m'a dit « C'est moi la ligne républicaine ».
00:08:25Le Sénat vient de dire qu'ils allaient multiplier les éoliennes en mer.
00:08:31Le Sénat républicain.
00:08:32Donc si, rappelons que Bruno Retailleau est l'ancien président du groupe LR au Sénat.
00:08:38Ça veut dire que…
00:08:39On voudrait une clarification.
00:08:41Mais vous ne m'avez pas répondu à la question.
00:08:43Pourquoi ?
00:08:43Parce que vous avez le syndicat des énergies renouvelables et le France Renouvelable
00:08:49qui font une pression d'enfer auprès des sénateurs.
00:08:52Mais j'entends bien.
00:08:53Mais parce qu'ils veulent garder leur garçon.
00:08:54Mais les républicains, quel est leur intérêt ?
00:08:57Puisque leur sympathisant, ils sont en train de faire un boulevard au Rassemblement National.
00:09:01Mais rappelez-vous que Valérie Pécresse a fait 4,7% et elle était pro-éolienne.
00:09:05Son mari avait vendu les éoliennes en mer au large des côtes françaises.
00:09:08Donc si vous voulez…
00:09:09Alors ce que vous venez de dire là, je n'ai jamais utilisé cet argument.
00:09:12Parce que son mari, c'est son mari.
00:09:14Ben oui, mais bon, le problème c'est que politiquement,
00:09:16c'est elle qui avait assuré le développement des éoliennes en mer.
00:09:19Alors son mari effectivement dirige une société d'exploitation.
00:09:23Mais je n'ai jamais utilisé cet argument.
00:09:25Parce que je…
00:09:26Ça a été écrit dans la presse.
00:09:27Oui, mais moi je ne l'ai pas utilisé.
00:09:28Je ne veux pas mettre un lien de rapport.
00:09:31Parce qu'en fait, c'est créer la suspicion sur Valérie Pécresse
00:09:34et sur son intérêt pour l'éolienne.
00:09:38Donc je ne veux pas.
00:09:40Je voulais dire, d'abord…
00:09:41C'est invraisemblable.
00:09:42Précision quand même que…
00:09:43Parce que si la droite, si les Républicains veulent faire voter
00:09:45pour le Rassemblement international,
00:09:46alors il ne faut vraiment pas qu'ils s'y prennent autrement.
00:09:49D'abord, dans un premier temps, ça ne vous aurait pas échappé
00:09:50que les sénateurs ne sont pas élus de la même manière que les députés.
00:09:53Pour répondre à votre argument sur les sympathisants LR,
00:09:56ça peut expliquer en partie la différence d'appréciation.
00:09:58Ensuite, ce qu'a dit le France Renouvelable,
00:10:00c'est qu'il y aurait énormément d'entreprises sur le carreau
00:10:03en cas de moratoire.
00:10:04Je reprends l'argument qui a été utilisé par les sénateurs
00:10:06en disant, si on arrête demain les éoliennes,
00:10:08il y aura beaucoup d'entreprises qui seront sur le carreau
00:10:10parce qu'il y aura une casse sociale.
00:10:12Mais je veux bien entendre…
00:10:13Si je peux peut-être permettre…
00:10:14Et le dernier argument, Pascal, c'est l'Europe.
00:10:16L'Europe nous impose quand même aussi…
00:10:17Mais Laurent Wauquiez, je le répète…
00:10:18Une partie renouvelable dans notre énergie.
00:10:19J'ai vu ça au Sénat, j'ai vu cet argument hier soir,
00:10:22effectivement, Thomas Bonnet,
00:10:24que quelqu'un a pris la parole en disant,
00:10:25je ne sais pas si à l'Assemblée nationale,
00:10:26ils se sont rendus compte de la casse sociale.
00:10:28Mais c'est Laurent Wauquiez.
00:10:29Ce n'est pas moi qui ai pris l'amendement,
00:10:30c'est Laurent Wauquiez qui veut le…
00:10:32Moi, je voudrais rajouter quelque chose.
00:10:35Pascal Pongel, je voudrais rajouter quelque chose.
00:10:38On dit qu'on va sacrifier 350 entreprises,
00:10:41mais c'est le sacrifice des Français.
00:10:43Qu'est-ce qui compte le plus ?
00:10:44Les consommateurs d'électricité qui payent sur leur facture des taxes…
00:10:47Comment on est sûr que ça…
00:10:48On n'est pas sûr si les Républicains…
00:10:51Comment on est sûr que ça double la facture, l'éolienne en mer ?
00:10:54C'est très simple.
00:10:55Vous avez un document de la Commission de régulation de l'énergie
00:10:57qui explique que toutes les énergies renouvelables intermittentes
00:11:00ont coûté en 2025 9 milliards d'euros.
00:11:04Si on extrapole avec la multiplication par 50 des éoliennes en mer,
00:11:07comme vous le gouvernement,
00:11:08par 2 les éoliennes terrestres et par 4 les panneaux solaires,
00:11:12les subventions sur les éoliennes,
00:11:14ça va coûter 150 milliards d'euros à peu près.
00:11:16Et les raccordements de ces éoliennes et de ces panneaux solaires
00:11:19vont coûter approximativement 150 milliards.
00:11:22On parle de 300 milliards minimum.
00:11:25Je vous assure.
00:11:26On parle de 300 milliards minimum.
00:11:27On a tous découvert ce sujet.
00:11:29Alors moi, je dis toujours la même chose.
00:11:31Je fais confiance à Henri Proglio
00:11:32et le papier de Pierre Vermeurent hier qui est remarquable dans le Figaro.
00:11:36Et ceux qui connaissent sont sur votre position.
00:11:39Mais on a publié une tribune qui s'appelle
00:11:42« Nous dénonçons » qui est un jacuzzi énergétique.
00:11:44Vous m'avez reçu sur le sujet.
00:11:46Avec 10 anciens dirigeants de la filière énergétique
00:11:49pour dire que la programmation telle qu'elle existe
00:11:51doit être stoppée dans les plus brefs délais.
00:11:54Je suis d'accord, Hugo.
00:11:55Et alors, je dis 10 000 fois maintenant par an cette expression.
00:11:59Ouvrir le capot.
00:12:00Et quand ouvre le capot...
00:12:01Parce qu'on connaît mal ces sujets-là.
00:12:03Bien sûr.
00:12:03On les connaît mal.
00:12:04On les découvre.
00:12:05Mais enfin, ils sont...
00:12:06C'est invraisemblable.
00:12:09Ce qui est extraordinaire, c'est l'argent des Français.
00:12:11Mais parce que ce qui est extraordinaire,
00:12:13c'est que vous découvrez...
00:12:14Gilbert Collard.
00:12:15C'est que vous découvrez, vous,
00:12:17que les Républicains sont complètement à l'ouest.
00:12:21Mais pas tous, puisque Laurent Wauquiez n'est pas sur cette position.
00:12:23D'accord, mais il y a aucune...
00:12:24Et Bruno Retailleau non plus.
00:12:25Bruno Retailleau n'est pas...
00:12:26Il semble en minorité.
00:12:29Il a dit quelque chose.
00:12:30Oui, mais Bruno Retailleau, c'est le président.
00:12:32Non, mais il a dit quelque chose d'essentiel.
00:12:33Excusez-moi, c'est le président des Républicains,
00:12:35il n'est pas d'accord avec ça.
00:12:36Lors de la loi d'accélération des renouvelables en 2022,
00:12:40Bruno Retailleau avait été mis en minorité.
00:12:43Il a dit quelque chose.
00:12:44Il a dit quelque chose.
00:12:45Il a dit quelque chose.
00:12:46Coupez un peu les lois, il y a 30 secondes.
00:12:48Il a dit quelque chose d'important tout à l'heure.
00:12:51Il a parlé...
00:12:52Et malheureusement, comme il parle beaucoup,
00:12:53on ne l'a pas entendu.
00:12:55Il a parlé des lobbies.
00:12:57La France est entre les mains des lobbies.
00:13:00Et on n'imagine pas la puissance d'intervention
00:13:03de ces mécanismes de captation des personnes, des voix.
00:13:09Bon, le lobby des éoliennes, c'est colossal.
00:13:13Ce qui explique qu'il peut y avoir à l'intérieur
00:13:15d'un même mouvement politique,
00:13:17des divisions qui, une fois qu'elles sont analysées intelligemment,
00:13:20comme vous le faites sur le plan politique,
00:13:22apparaissent incompréhensibles.
00:13:23Mais derrière, on a toute une machinerie
00:13:26d'intérêts, d'argent,
00:13:28qui fonctionne.
00:13:29Et c'est la France d'aujourd'hui, ça.
00:13:31Bruno Retailleau...
00:13:32Et ça commence au Parlement européen.
00:13:33Mais Bruno Retailleau peut prendre la parole.
00:13:35L'Europe, voilà.
00:13:36Vous n'avez pas de vue que ça commence au Parlement européen.
00:13:38Gilbert, vous avez dit quelque chose.
00:13:39Bruno Retailleau a été mis en minorité
00:13:41sur les éoliennes dans son mouvement.
00:13:43Oui.
00:13:43En 2022, j'ai fait une vidéo qui est sur YouTube
00:13:45avec Bruno Retailleau
00:13:47pour la loi d'accélération des renouvelables.
00:13:49C'était déjà encore une loi d'accélération des renouvelables.
00:13:51Mais ça commence au Parlement européen, ça.
00:13:52Bruno Retailleau s'était engagé à éloigner
00:13:54à 40 kilomètres des côtes les éoliennes en mer
00:13:56et à créer un droit de veto des maires
00:13:58pour que les maires puissent dire non dans leur commune.
00:14:01Eh bien, quand il l'a défendu en commission,
00:14:04en séance, à l'initiative de la députée Sofa Primas,
00:14:07qui est aujourd'hui porte-parole du gouvernement,
00:14:10eh bien, Bruno Retailleau a été mis en minorité
00:14:12et le groupe LR a soutenu la loi du gouvernement d'Agnès Pannier-Rounaffé.
00:14:17Voilà ce qu'on peut dire sur ce sujet.
00:14:20C'est vraiment très grave ce qui se passe.
00:14:22Vincent, on voit régulièrement cette baie de la Baule massacrée.
00:14:26Bien sûr.
00:14:26Demain, ça va être mort.
00:14:27On a l'impression qu'ils ont jeté comme ça les éoliennes n'importe comment.
00:14:31Ils ont tué la biodiversité.
00:14:34Les petits pêcheurs.
00:14:35Eh bien, c'est 50.
00:14:36Ce que vous avez là, c'est 50 fois ça.
00:14:38C'est-à-dire que vous avez 50 équivalents de ce que vous...
00:14:41Bon, c'est toute la Bretagne Sud.
00:14:43C'est horrible.
00:14:44Juste un mot.
00:14:45Vincent, la voix.
00:14:45Les lobbyistes, juste un mot.
00:14:47Vincent, la voix.
00:14:47Vous savez combien il y en a à Bruxelles ?
00:14:49Oui, oui.
00:14:49Il y a 50 000 lobbyistes recensés, inscrits, pas clandestins, officiels.
00:14:57Sur une liste, hein ?
00:14:5850 000 qui, du matin au soir, cherchent à influer sur, pour la défense de leurs intérêts particuliers,
00:15:06sur les décisions prises, les décrets, les règlements, ce que fait le Parlement et la Commission européenne.
00:15:1250 000.
00:15:13Ils ne sont pas inutiles.
00:15:14Ils ne brassent pas de l'air.
00:15:15Ils ne brassent pas de l'air.
00:15:16Ils ne discutent pas en général.
00:15:17Vincent, moi, ça ne me dérange pas qu'il y ait des lobbyistes, mais qu'on les écoute.
00:15:21C'est ça qui me dérange.
00:15:22Que les gens fassent pression, mais qu'on les écoute.
00:15:25Vous avez 50 000 types qui en sortent.
00:15:27C'est un petit peu intéressant.
00:15:28J'ai envie de dire, c'est le jeu.
00:15:30Que les gens fassent pression, ça ne me dérange pas.
00:15:33Mais en revanche, que les politiques subissent la pression, ça, ça me dérange.
00:15:38C'est ça qui me dérange.
00:15:39Éric Nolot.
00:15:40Vous avez une extraordinaire naïveté.
00:15:41Oui.
00:15:42Vous diriez, c'est tout votre charme, cette naïveté, oui.
00:15:45Oui, je crois, je crois, effectivement.
00:15:48Moi, je vous assure, je trouve ça horrible, les éoliennes.
00:15:50Donc, je le dis, en fait.
00:15:51Quand vous vous regardez, je vois Jeanne d'Arc, c'est extraordinaire.
00:15:54Parce que, vous n'imaginez pas.
00:15:55Je ne voudrais pas finir comme elle.
00:15:56Je crois qu'avec la chaleur, vous n'imaginez pas.
00:16:00Vous n'imaginez pas.
00:16:00Oui, excusez-moi.
00:16:02Vous n'imaginez pas.
00:16:03Oui, non, ce n'est pas bon.
00:16:05Vous n'imaginez pas ce que les lobbyistes peuvent faire au Parlement.
00:16:09Oui, j'ai compris.
00:16:09Bon, j'ai compris.
00:16:10En tout cas, ce qui...
00:16:11Alors, écoutez, Bruno Retailleau est un homme courageux, intègre, intelligent, qui connaît
00:16:17ces sujets-là.
00:16:18Je lui fais confiance.
00:16:19Mais il a été terminé.
00:16:19Je lui fais confiance.
00:16:21Pascal Praud, je voudrais finir sur ce point.
00:16:23Je lui fais confiance.
00:16:24Pascal Praud, je voudrais finir sur ce point.
00:16:25Oui.
00:16:26Avec Alexandre Jardin, qui a lancé le mouvement des gueux, qui s'est emparé du sujet de
00:16:30l'électricité.
00:16:31Il faut bien comprendre que si les Républicains continuent dans la voie la semaine prochaine
00:16:35au Sénat, ils vont avoir une résistance sociale à la rentrée qui va être considérable.
00:16:40Et ils emporteront la responsabilité.
00:16:42Les Républicains, j'ai rien contre eux particulièrement.
00:16:45C'est pour ça qu'on attend une clarification.
00:16:47De toute façon, il n'y a que nous qui en parlons de ce sujet, comme on en parle ce matin.
00:16:50Je sais qu'on a un petit peu écouté.
00:16:53Bon, il y aura une clarification.
00:16:54Il y a quand même une réalité, juste d'un mot.
00:16:57Bruno Rottaliou ne peut pas ouvrir des fronts politiques en permanence avec le président
00:17:00de la République aussi.
00:17:01C'est-à-dire qu'à un moment donné, il est déjà en conflit, entre guillemets,
00:17:03sur le ministère algérien.
00:17:04La cohabitation, elle commence à devenir compliquée parce que si vous êtes en désaccord
00:17:07total avec la matronie sur tout...
00:17:09Thomas, c'est essentiel.
00:17:09Nous, on en parle.
00:17:10L'énergie, on en parle depuis le 1er janvier 2025.
00:17:15On en parle beaucoup.
00:17:16La commission d'enquête, on l'a suivie.
00:17:18On a écouté Proglio.
00:17:19On est sans doute la chaîne qui a le plus consacré de minutes d'antenne.
00:17:24à ses experts.
00:17:25C'est un enjeu de 2027.
00:17:26Voilà.
00:17:27Et ce n'est pas politique que je sache.
00:17:29Il n'y a pas de...
00:17:30Il y a aussi une réalité politique, forcément, pour Bruno Rottaliou.
00:17:32Ce n'est pas politique de dire ça.
00:17:34C'est de penser aux Français qu'on ne double pas la facture.
00:17:37Pardonnez-moi.
00:17:37Moi, je n'ai pas d'intérêt dans le nucléaire ou dans l'éolienne.
00:17:42La question, c'est quand même de savoir qui dirige les Républicains, en effet, parce que si les trois ne le suivent pas.
00:17:46Ensuite, politiquement, c'est quand même assez désespérant parce qu'à gauche, l'écologie est prise en otage par l'idéologie.
00:17:53Et à droite, si j'ai bien compris, par les intérêts privés.
00:17:55Donc, en fait, l'écologie, dans tous les cas, est un prétexte.
00:17:58Éric Nolot, je voudrais vous préciser une chose.
00:18:01Il faut bien comprendre que l'argent qui est ponctionné sur les factures d'électricité vient à des exploitants éoliens
00:18:07et vient à des fonds de pension de retraite canadiens ou américains, BlackRock, par exemple.
00:18:13Et donc, ça veut dire, en quelque sorte, au moment où les Français en ont du mal à financer leur retraite,
00:18:18financent la retraite des étrangers alors qu'ils ont du mal à financer eux-mêmes leur propre retraite.
00:18:22C'est ça, le problème, l'enjeu des éoliennes.
00:18:25Les Républicains ouvrent un boulevard au Rassemblement National.
00:18:28Ça fait 40 ans que ça dure.
00:18:30Il n'y a pas de raison que ça s'arrête.
00:18:31Il est clair que sur le sujet de l'énergie, c'est une réalité.
00:18:33Ça fait 40 ans sur tous les sujets qu'ils ouvrent un boulevard au Rassemblement National.
00:18:37Sur la sécurité, sur l'immigration, sur tous les sujets.
00:18:40Leur électorat, il est passé au Rassemblement National.
00:18:44Qu'ils continuent, c'est leur problème.
00:18:47Ils étaient à moins de 5% la dernière fois.
00:18:48S'ils veulent encore perdre, qu'ils continuent.
00:18:51Mais s'ils ont envie de gagner, peut-être doivent-ils penser différemment.
00:18:55Merci.
00:18:55En revanche, on est avec Patrick Marlière, météorologue.
00:19:00Et là, on l'a appelé ce matin parce qu'on a envie de précisions et de chiffres très clairs.
00:19:07Bonjour M. Marlière.
00:19:08Donc je vous ai appelé ce matin.
00:19:10Et je vous ai posé les questions les plus simples du monde, comme toujours.
00:19:13Pour évaluer, j'ai pris une ville au hasard, Paris.
00:19:14Et je vous ai demandé de me dire le nombre de jours entre 1950.
00:19:24D'abord, entre 1900 et 1950, le nombre de jours à Paris, où il a fait plus de 30 degrés, entre 1900 et 1950.
00:19:33Est-ce qu'on a précisément le nombre de jours ?
00:19:36Et je vais le noter.
00:19:38Alors, le nombre de jours pendant cette première période du siècle dernier, on était entre 5 et 7 jours par an à Paris, où le mercure dépassait les 30 degrés.
00:19:4730 degrés. Donc ça, je le note. Au-dessus de 35 degrés, combien de jours entre 1900 et 1950 ?
00:19:52Là, on était autour d'un jour par an, où on dépassait les 35 degrés.
00:19:57Mais il y avait une canicule en 1900, je croyais, qui avait été importante, mais c'était une canicule qui était en dessous de 30 degrés, manifestement.
00:20:04C'est-à-dire qu'il y a eu peut-être un pic de chaleur, une journée où on a dépassé ce seuil.
00:20:09De toute façon, à chaque fois qu'on parle de ça, on en retrouve tous dans notre histoire personnelle, un jour où il a fait chaud dans notre enfance.
00:20:15Bon, deuxième chose. Cette fois, entre 1950 et 2000, nombre de jours à Paris, au-dessus de 30 degrés.
00:20:24On était donc à 5 à 7 jours entre 1900 et 1950. Entre 1950 et 2000, combien de jours au-dessus de 30 degrés ?
00:20:30Là, on dépasse les 7 à 8 jours par an, où on est supérieur à 30 degrés.
00:20:36Pendant cette période, jusqu'aux années 2000. On a eu dans cette année 76, ça en fait partie.
00:20:42D'accord. Et au-dessus de 35 degrés, on était à un jour entre 1900 et 1950. Il y a eu combien de jours à Paris, au-dessus de 35 degrés, entre 1950 et 2000 ?
00:20:51Pareil, on est entre un et au maximum deux jours par an.
00:20:54Et alors, depuis 2000, et c'est ça qui m'intéresse, combien de journées à Paris au-dessus de 30 degrés depuis l'année 2000 ?
00:21:02Si on fait la moyenne entre 2000 et 2020, on est à 14 jours. On a doublé les chiffres de jours à plus de 30 degrés sur Paris.
00:21:12Et ensuite, pour les jours à plus de 35 degrés, on est passé de 1 à 2 jours à 5 jours par an, en moyenne.
00:21:19Alors, ça c'est clair. Donc, il y a un réchauffement sur la ville de Paris entre 1900 et 2025. C'est incontestable.
00:21:28Alors, maintenant, on se projette. Est-ce qu'on peut d'abord, est-ce qu'on a la capacité à se projeter ?
00:21:34Par exemple, en 2050, est-ce qu'on est capable de dire, il y avait 14 jours au-dessus de 30 degrés en ce moment, il y en aura 35 jours par exemple ?
00:21:42Est-ce qu'on est capable de savoir ça ?
00:21:44Alors, déjà pour cette année, on vient depuis le début du mois de mai.
00:21:49Ça fait 12 jours déjà supérieurs à 30 degrés et 3 jours supérieurs à 35 degrés depuis le début du mois de mai.
00:21:58L'été ne fait que commencer.
00:22:00À Paris ? On a 12 jours au-dessus de 30 degrés à Paris ?
00:22:04On est à 12 jours déjà.
00:22:06D'accord.
00:22:07À plus de 30 degrés à Paris depuis le 1er mai.
00:22:09Et 3 jours supérieurs à 35 degrés, la veille, dans la journée d'hier et certainement celle d'aujourd'hui qui va peut-être dépasser ce seuil.
00:22:19Donc là, pour cette année 2025, on va être dans les records.
00:22:24Et puis quand on se projette dans les années à venir, donc pour 2050, les chiffres sont un peu plus inquiétants
00:22:30parce que là, on passe à 22 jours par an à plus de 30 degrés et on passerait à plus de 10 ou 15 jours par an à plus de 35 degrés.
00:22:38Donc ça devient inquiétant pour toute l'activité économique qui est tributaire de ces chiffres
00:22:44parce que 35 degrés, par exemple, sur le réseau SNCF, je peux vous dire que ça impacte beaucoup de choses
00:22:49et notamment la réduction de circulation des TGV, en tout cas la réduction de leur vitesse.
00:22:55Écoutez, c'est pour ça que je voulais que vous soyez là ce matin parce que ce que vous dites est imparable
00:22:59et c'est bien de savoir cela.
00:23:02Alors après, que faut-il faire ?
00:23:04Il y a intérêt à faire quelque chose parce que moi, je prends beaucoup le métro.
00:23:07Je peux vous dire que le métro n'est absolument pas adapté à ces pics de chaleur.
00:23:11Très, très peu. Vous le prenez assez peu.
00:23:12Je ne le prends pas.
00:23:13J'ai vu le reportage, vous le prenez pour la première fois.
00:23:16C'est 25 000 fois et je peux vous dire que...
00:23:18Vous pouvez éviter les attaques personnelles.
00:23:19Non, c'est pas ça.
00:23:21Non, non, c'est mis en scène dans le documentaire.
00:23:23C'est scandaleux.
00:23:24François m'a filmé au Trocadéro en train de prendre le métro.
00:23:26Non, mais ça dépasse 30-35 degrés dans les rames.
00:23:29Mais vous avez vu déjà la polémique qui se met sur la climatisation.
00:23:35Là, une de nos amis de Libération ce matin, qui ne sont pas d'ailleurs nos amis, climaticide.
00:23:40Non, mais d'un point de vue écologique, il faut tout climatiser dans le métro.
00:23:43C'est la seule manière de convaincre les gens de le prendre.
00:23:46Parce que là, c'est impossible.
00:23:47Il y a des lignes où, avec la chaleur, il y a beaucoup d'incidents entre les voyageurs.
00:23:51Il y a quand même des gens qui tournent de l'œil.
00:23:52Le métro n'est absolument pas adapté à ce que nous a annoncé ce climatologue.
00:23:55Bon, vous avez entendu, en tout cas, le Carillon et Thomas Hill.
00:24:00Vous voyez, Thomas, nous avons voulu apporter.
00:24:03Vous avez écouté.
00:24:04Vous n'êtes pas assez inquiets sur ce qui se passe parfois sur le climat.
00:24:08J'ai vu que vous étiez embêtés parce que ça n'allait pas du tout dans votre sens, Pascal.
00:24:12J'ai aucun sens.
00:24:13Je fais du journalisme, je n'ai pas de sens.
00:24:15Je demande de témoigner.
00:24:17Je n'ai pas d'avis.
00:24:18C'est imparable, les chiffres.
00:24:20Pourquoi vous ne dites pas dans mon sens ?
00:24:21Au contraire...
00:24:22Parce que ce matin, vous me disiez que ça n'avait aucun impact.
00:24:24C'est un impact.
00:24:25C'est un impact économique, direct.
00:24:27Je ne vous ai pas dit ça.
00:24:29Il dit qu'on s'adapte.
00:24:30Je vous ai dit, au contraire, écoutez avec beaucoup d'intérêt ce que dira M. Marlière.
00:24:36C'était très intéressant.
00:24:37Et c'était passionnant, précisément, parce qu'il donne, sur des sujets qui sont
00:24:42parfois un peu comme ça, subjectifs, il donne des données objectives que personne
00:24:46ne peut contester.
00:24:47Qui vous recevez ?
00:24:49Murray Head, vous connaissez ce chanteur.
00:24:51Murray Head, il parle parfaitement français.
00:24:55Il sera avec nous tout à l'heure.
00:24:56Mais Murray Head, il n'était pas Murray Head dans un feuilleton français, petit déjeuner
00:25:05compris.
00:25:05Je me demande s'il ne joue pas.
00:25:07Il a joué dans beaucoup de films.
00:25:09Je me demande Murray Head s'il n'est pas dans Petit déjeuner compris, qui était
00:25:13un excellent feuilleton de la fin des années 80 avec Pierre Mondi et qui était scénarisé
00:25:21par Daniel Thompson.
00:25:23Vous ne connaissez pas Petit déjeuner compris ?
00:25:26Non, c'est Brian Ferry dont vous parlez.
00:25:28C'est le chanteur Brian Ferry.
00:25:29Ah oui, d'accord.
00:25:30Ah, je confonds.
00:25:31Je confonds.
00:25:32Bon, écoutez, on embrasse Anissa.
00:25:35Heureusement qu'elle sait apporter des infos qu'il faut auprès de vous.
00:25:40Merci, cher Thomas.
00:25:43Et on va vous écouter.
00:25:44On se retrouve évidemment à 9h30 avec vous sur Europe 1.
00:25:48Merci, M. Bouglet.
00:25:49Merci, Pascal Praud.
00:25:51Merci beaucoup, M. Marlière.
00:25:53Merci à vous.
00:25:54M. Marlière.
00:25:55Bon, c'est intéressant.
00:25:59Alors, la question ultime, c'est évidemment la part de l'homme là-dedans.
00:26:04On a notre part de responsabilité.
00:26:06Alors, même si on fait des efforts dans l'Europe de l'Ouest en essayant de ne pas rejeter
00:26:10trop de CO2 dans l'atmosphère, tous les pays dans le monde ne le font pas comme dans
00:26:14l'Europe de l'Ouest et en particulier en France.
00:26:16Donc, oui, on a chacun notre part à faire pour éviter de polluer trop l'atmosphère
00:26:21et les éoliennes en font partie.
00:26:23Il ne faut pas oublier que l'Allemagne émet des émissions de gaz à effet de serre
00:26:28avec ses centrales au charbon.
00:26:29Merci, M. Marlière.
00:26:31Merci, M. Bouglet.
00:26:32Et on marque une pause et on revient pour la suite des actualités.
00:26:37Et notamment, on va parler de Boilem Sansal et de Christophe Gleiz.
00:26:41Il n'y a toujours pas un mot dans l'équipe ce matin, visiblement.
00:26:44Ah bon ?
00:26:44Ça ne les intéresse pas, manifestement, je ne sais pas pourquoi, ça ne les intéresse
00:26:47pas beaucoup, le journal.
00:26:48Non, mais moi, je suis vraiment...
00:26:49La pause.
00:26:50Scandalisé.
00:26:51La pause, à tout de suite.
00:26:52Et 9h33, on est en retard.
00:26:57Sommayal Abidi, bonjour.
00:26:59Toute l'actualité.
00:27:02Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:27:04Je rappelle l'injustice de cette décision et le non-fondé de cette arrestation.
00:27:08Les mots de Sophie Prima ce matin sur notre antenne sur la détention de Boilem Sansal.
00:27:13La porte-parole du gouvernement précise que Paris attend un geste humanitaire de la part
00:27:17d'Alger, tout en menant, je cite, une riposte graduée par le biais de mesures mises en
00:27:22place par le ministère de l'Intérieur.
00:27:2550 mesures pour lutter contre les violences à l'école, c'est ce qui est ressorti du
00:27:28rapport parlementaire, rapport lancé après le scandale de l'affaire Betaram.
00:27:33Et parmi les mesures phares, reconnaissance de la responsabilité de l'Etat pour les carences
00:27:38et création d'un fonds d'indemnisation et d'accompagnement des victimes.
00:27:42Et puis l'auteur présumé des incendies du massif forestier de Bizenne a été placé
00:27:48en détention provisoire hier à l'issue de sa garde à vue.
00:27:51Le traiteur ambulant, âgé de 33 ans, a été mis en examen pour des faits d'incendie
00:27:55volontaire.
00:27:56Merci beaucoup Somaï.
00:27:57On est très heureux ce matin de recevoir sur ce plateau Patrick Chenet qui est venu
00:28:05nous voir parce que vous êtes le seul, à ma connaissance, Antoine Delery, qui imite
00:28:10Patrick Chenet.
00:28:12Oui, je suis très content d'être avec vous mon cher Pascal parce que j'aime beaucoup
00:28:17votre émission.
00:28:17Alors je vais vous raconter un truc, un jour j'ai fait une émission de radio avec
00:28:24Darmon pour un film que j'avais fait avec Darmon et Chenet.
00:28:27Darmon.
00:28:28Gérard Darmon et finalement on s'aperçoit que Chenet ne va pas venir, la présentatrice
00:28:33dit Patrick Chenet ne sera pas là.
00:28:36Je dis si, si, il va venir, elle ne comprend rien, ce n'était pas filmé à l'époque.
00:28:40Et je fais voilà, Patrick est arrivé un petit peu en retard.
00:28:42Et j'ai fait, excusez-moi je suis un peu en retard parce que voilà j'étais pris dans
00:28:45les 1.
00:28:46Et la fille a donc joué le jeu.
00:28:48Donc elle a interviewé, elle m'a interviewé moi, Darmon et Chenet pendant toute l'émission.
00:28:52Personne n'a jamais su qu'il était là.
00:28:55Alors je lui demandais comment ça fait de tourner avec Darmon, c'est sympa, et avec
00:28:58Antoine, formidable ça, un fond d'acteur que j'adore énormément, c'était bien, comme
00:29:03ça je faisais ma propre, et personne n'a jamais su qu'il était invité.
00:29:05Je lui ai raconté ça, ça l'a fait beaucoup moins parce qu'il a connu.
00:29:07Gérard Darmon, personne n'a jamais imité, mais il a une voix pourtant qui est très
00:29:13reconnaissable.
00:29:14Gérard il est difficile, je ne le tiens pas.
00:29:17Mais Chenet, oui ça m'amuse.
00:29:19C'est extraordinaire.
00:29:20Alors je ne m'appelle pas Patrick Chenet, attention.
00:29:21Non, Antoine Guilhery, et vous êtes là avec nous, alors on va parler de votre
00:29:24actualité tout à l'heure, vous lisez entre les lignes, c'est écriture et mise en scène
00:29:28avec Pascal Siriez, c'est du 4 au 26 juillet, et ça c'est où d'ailleurs ?
00:29:34Le théâtre Essayon.
00:29:35Le théâtre ?
00:29:36Essayon, à Avignon.
00:29:38À Avignon, c'est dans le cadre...
00:29:40Je vais jouer la grande partie du festival, ce spectacle dont on va donc...
00:29:44C'est quoi, c'est une lecture, c'est des découvertes ?
00:29:46C'est un voyage littéraire, je lis énormément de textes et je m'interroge sur le fait de lire,
00:29:50je fais lire les gens d'ailleurs, dans la salle c'est interactif, je fais écrire aussi
00:29:56la première phrase d'un roman qui n'existe pas à travers le cadavre Ski, ce que faisaient
00:30:01les surréalistes, je parle des journalistes qui ne sont pas, les présentateurs de JT qui
00:30:05ne sont pas des journalistes, ce sont des lecteurs puisqu'ils lisent le prompteur, voilà,
00:30:10alors je parle de...
00:30:10Vous savez, souvent ils n'ont rien à dire, ils sont là, oui, bah oui, effectivement...
00:30:12Il n'y a pas de prompteur.
00:30:14Effectivement, je suis sur le parc-vite de Notre-Dame, il y a beaucoup de fumée, enfin
00:30:19c'est un peu concier, et je dis, moi, à ça, je préfère l'incendie de Notre-Dame
00:30:23de Paris raconté par Victor Hugo, et là, je parle de Victor Hugo, je parle de tout
00:30:28ce qu'on lit, je parle aussi de tout ce qu'on ne lit pas, le théâtre qui est fait
00:30:31pour être entendu, la chanson, eh oui, la chanson qu'on ne lit pas mais qu'on écoute,
00:30:36mais c'est comme les tubes, tu sais, les refrains, quelquefois on croit qu'on les connaît
00:30:39mais on ne les connaît pas vraiment.
00:30:40Il n'y a pas de prompteur, là, vous avez...
00:30:41Non, il n'y a pas de prompteur, non, mais je sais que vous, vous n'en avez pas.
00:30:43Et on passe à côté de véritables chefs-d'oeuvres littéraires, vous êtes d'accord ?
00:30:47Je vais vous en dire un gars, à petit feu pour démarrer, ne caresse pour décoller,
00:30:51si tu veux te réchauffer, il faut savoir bien biguiner, c'est bon pour le moral, c'est bon
00:30:57pour le moral.
00:30:58Si tes doudous bien balancés ou playboy super sapés et que tu cherches à t'amuser,
00:31:04la compagnie va te chanter, c'est bon pour le moral, c'est bon.
00:31:08Vous voyez, je parle des chefs-d'oeuvres littéraires et je commence le spectacle en
00:31:13disant, mesdames et messieurs, voilà, je vais vous lire beaucoup de textes et je vais
00:31:18commencer par un texte qui m'émeut profondément et que je lis tous les soirs avant de m'endormir
00:31:23et je sors un médicament et je lis la posologie de médicaments comme si je disais du racine.
00:31:29Alors les gens se marrent et je dis c'est normal, mais ça vous paraît étrange, mais ça
00:31:34reste de la lecture.
00:31:36Donc je lis et malheureusement, qu'est-ce qui est le plus lu aujourd'hui mon cher Éric
00:31:39Nolot ? Ce sont les textos.
00:31:42Et oui, et je parle aussi de Michel Sirot puisque je parle des rimes, tu sais, de l'alternance
00:31:47des rimes dites féminines, etc.
00:31:49de racines qui se termine par un E-mue et je dis personne ne prononce les E-mue comme
00:31:54dans histoire, on ne dit pas histoire E, il n'y en a qu'un qui fait les E-mue, c'est
00:31:57Michel Sirot, voilà, je suis dans l'émission d'Éric Nolot, je suis au théâtre.
00:32:03Qu'est-ce qu'il y a ?
00:32:04L'actu, je veux dire, c'est de l'actu, vous parlez tout le temps.
00:32:07Je me tourne vers notre ami Vincent Herouet qui avait annoncé hier, et c'est un sujet
00:32:16grave, évidemment c'est Boalem sans salle.
00:32:18Écoutez ce que, d'abord écoutez, il y avait un rassemblement hier à Toulouse, écoutez
00:32:22quelques personnes qui ont été interrogées par les équipes de CNews.
00:32:28Pour moi c'est le Voltaire du XXIe siècle, donc c'est quelqu'un qui défend la liberté
00:32:34d'expression, qui attaque effectivement la religion, mais à juste titre, puisque
00:32:39on est dans une époque où la religion prend une place beaucoup trop importante.
00:32:44Si Boalem sans salle est en prison, il incarne un certain combat, il incarne la modernité,
00:32:51la francophonie, il incarne la lutte contre l'islamisme, il incarne la liberté d'expression.
00:33:00– Bon, vous aviez des mots assez rudes hier pour la diplomatie française, Vincent
00:33:04Herouet, on va attendre le 5 juillet, vous ne croyez pas à une possibilité de grâce
00:33:09présidentielle venant de l'Algérie.
00:33:14Est-ce que ce matin, par rapport à ce que nous disions hier, est-ce que les choses
00:33:18ont bougé ?
00:33:19– D'abord, je n'ai pas eu des mots sévères pour la diplomatie française, mais on juge
00:33:23quand même une politique à ses résultats.
00:33:26Et ça fait donc 7 mois que Boalem sans salle est incarcéré, tout ce que la France
00:33:33était capable d'articuler comme discours, c'est « ayez pitié de ce vieillard malade
00:33:39et relâchez-le pour des raisons humanitaires » au lieu de taper sur la table en disant
00:33:43« il n'a aucune raison d'être en prison et le procès que vous lui faites est indigne ».
00:33:46Donc on a loué la clairvoyance, la clairvoyance d'Adel Majid Tebboune, on a loué sa sagesse,
00:33:59ça c'est le ministre des Affaires étrangères qui est allé sur place pour lui dire « océan
00:34:03de sagesse ». Ça c'est le Dalai Lama, l'océan de sagesse, mais Tebboune est un candidat
00:34:09pour une prochaine réincarnation, il faut croire.
00:34:11Non, il y a un échec qui est tellement patent qu'on est consterné, la stratégie
00:34:20de pas d'escalade, ça ne donne aucun fruit puisque l'arrestation et la condamnation
00:34:26de notre confrère journaliste sportif dont la détention était inconnue de tous, personne
00:34:34ne le savait, le secret avait été bien gardé, et bien ça fait un an que ce gars
00:34:39patiente et en fait il aurait fallu le sortir de là, il fallait d'une manière ou d'une
00:34:44autre le protéger, ça n'a servi à rien.
00:34:46Et maintenant espérer dire « non taisez-vous, taisez-vous, pas de bruit, pas de vagues
00:34:50parce que le 5, c'est-à-dire samedi, il y aura la fête nationale », je vais vous dire,
00:34:54si jamais les Algériens libèrent pour la fête nationale un homme qu'ils accusent de trahison,
00:35:02parce que c'est ça le reproche qu'il lui est fait, alors là je mangerai le couscous,
00:35:07franchement.
00:35:08Après pour votre confrère sportif, c'était la famille qui avait demandé surtout qu'il
00:35:12n'y ait pas, que ce soit pas dévoilé publiquement.
00:35:14Je vais vous poser une question.
00:35:16La famille ?
00:35:16C'est la famille qui avait demandé.
00:35:17Non, c'est pas la famille, c'est le quelqu'un qui m'a racconseillé.
00:35:19Non, non, non, non, non, évidemment.
00:35:21Je vais vous poser une question, bon, la fin de votre phrase vous appartient sur ce que
00:35:27vous déjeunerez ou pas, mais en revanche, je vais vous poser une question qui va peut-être
00:35:32vous surprendre, est-ce qu'on peut envoyer, lorsque M. Glez, par exemple, il était assigné
00:35:39à résidence, il n'était pas en prison à ce moment-là, est-ce qu'on peut envoyer
00:35:42un Falcon de la République et le sortir, contre le droit international, j'imagine, de force ?
00:35:49Est-ce que ça c'est possible, par exemple, pour une diplomatie, ou est-ce que ce sont
00:35:53des choses qui ne se font pas ?
00:35:54Non, mais c'est un rêve éveillé, votre affaire, on peut aussi envoyer une canonnière,
00:35:58comme on l'avait fait pour punir le baie d'Alger.
00:36:02Non, ce qu'on aurait pu imaginer, c'est qu'il trouve accueil, hospitalité, refuge et soutien
00:36:08à l'ambassade de France.
00:36:10C'est pas très compliqué.
00:36:11Non, mais il y avait des mesures, il y a d'autres mesures que la décoration de la guerre.
00:36:15Carlos Ghosn est sorti dans une malle.
00:36:16Par ses propres moyens.
00:36:18Il l'a fait clandestinement.
00:36:19Oui, j'entends bien, mais...
00:36:21C'est par ses propres moyens.
00:36:22Ah non, mais les farcés attrapent des services spéciaux, on peut tout imaginer.
00:36:25Ils ont la capacité à faire ce genre de choses, à extraire quelqu'un.
00:36:28Non, réellement, à faire tout ce genre de déménagement.
00:36:30Non, mais moi, je la comprends, je la comprends honnêtement.
00:36:32Moi, je me suis...
00:36:33Non, mais je pense qu'il y a beaucoup de gens qui se posent souvent des questions.
00:36:36Non, non, je comprends la question.
00:36:37Oui, non, parce qu'on est arrivé à un tel point d'incapacité.
00:36:42En fait, c'est un otage, donc tu vas chercher ton otage.
00:36:44Jean-Noël Barreau, quand il est allé sur place...
00:36:49C'est un otage.
00:36:50Donc, on va chercher ton otage.
00:36:52Il a commis une infraction, puisqu'il est allé travailler en Algérie, sans avoir de visa.
00:36:59Oui.
00:36:59Et donc, il n'y a pas...
00:37:02Il est normal, au regard du droit...
00:37:06Non, mais ce qui est dramatique, Vincent, c'est qu'on est à ce point
00:37:14de mendicité, de décision, qu'on attend une grâce, quoi.
00:37:21Oui.
00:37:21Alors, ça en dit long, quand même, sur le mendiant d'honneur qui est devenu ce pays, quoi.
00:37:28Bon, on est à la merci d'une grâce, quoi.
00:37:30Alors que, vraiment, il y a très longtemps qu'on aurait dû taper sur la table, mais il n'y a plus de table.
00:37:35Voilà, le problème, c'est qu'on n'a plus de table.
00:37:37Le problème, et que personne ne nous en propose une...
00:37:42Personne, non, non, non, non, c'est vrai.
00:37:43Non, c'est vrai, on n'a pas les moyens de taper sur la table face au régime algérien,
00:37:48et donc qu'on se couche, et qu'on l'implore, et qu'il nous marche dessus.
00:37:51Et attention...
00:37:52Et en plus, en plus, on est incapable de trouver à Washington, à Pékin, à Moscou, en Afrique,
00:38:02des gens qui, eux-mêmes, agissent au régime algérien.
00:38:04Et Vincent, élément supplémentaire, on a en France des ennemis de l'intérieur.
00:38:11Ça, c'est un dernier point.
00:38:12Ah non, non, mais ça compte quand même, ça compte quand même,
00:38:14parce que quand on entend le Delogu qui s'en va en Algérie avec, à la boutonnière,
00:38:22les insignes de député français, parce que personne ne l'a remarqué,
00:38:27mais il a eu le culot de mettre à la boutonnière les insignes de député français,
00:38:32c'est-à-dire l'équivalent de l'écharpe, pour dire qu'il embrasse le drapeau algérien.
00:38:38C'est insupportable, quoi.
00:38:40Éric Nolot, je vous donne quand même la réaction du Quai d'Orsay.
00:38:42Dans un communiqué, le Quai d'Orsay a dit avoir regretté la décision prise en appel,
00:38:46l'agent incompréhensible et injustifié par y appeler les autorités algériennes
00:38:49à faire un geste de clément et à trouver une issue rapide, humanitaire et digne
00:38:54de la situation de notre compatriote, s'il vous plaît,
00:38:56prenant en compte son état de santé et des considérations humanitaires,
00:38:59notre souhait est qu'il puisse être libéré et soigné.
00:39:01Éric Nolot.
00:39:02Vous avez posé une question à double fond, parce que moi, ce que je crains,
00:39:06c'est que, même s'il y a une grâce, qu'elle soit sortie d'une interdiction de quitter le territoire.
00:39:10Oui, c'est classique.
00:39:10Parce que quand on entend les gens qui sont interviewés en disant
00:39:13« c'est notre Voltaire », d'autres le comparent à Solzhenitsyn,
00:39:17les Algériens ne sortiront, ne laisseront jamais sortir Voltaire
00:39:20pour qu'il soit accueilli en héros ici.
00:39:22Moi, c'est ça que je crains.
00:39:23Même s'il y a grâce, ce sera une grâce partielle, parce qu'il restera en Algérie.
00:39:26C'est bien possible.
00:39:26Moi, je crains très fort.
00:39:27Oui, oui, oui, je comprends.
00:39:28Et le communiqué, ils disent « regrette », ils auraient dû dire « condamne »
00:39:30ou des mots beaucoup plus virulents, parce que là, le communiqué,
00:39:33il est extrêmement mou.
00:39:33Mais même le vocabulaire, effectivement.
00:39:35« Regrette », vous ne mettez pas « regrette ».
00:39:37Parce qu'on espère.
00:39:38Christophe Gleine.
00:39:39On espère.
00:39:40Et vous n'avez pas la victoire.
00:39:40Et vous n'avez pas la victoire.
00:39:41Et vous n'avez pas la victoire.
00:39:41Et vous n'avez pas la victoire.
00:39:41Et vous n'avez pas la victoire.
00:39:42Et vous n'avez pas la victoire.
00:39:42C'est un mélange de cynisme et de naïveté.
00:39:44C'est le piède qu'on peut s'imaginer.
00:39:46De l'acheter, surtout.
00:39:46Ben oui.
00:39:47Bon, écoutez Noël Lenoir sur ce sujet, ce qu'elle disait.
00:39:50Et elle est présente du comité de soutien de Boilems en salle.
00:39:52Alors, c'est vrai qu'on nous mène en bateau depuis longtemps, puisqu'on a déjà espéré une libération, une grâce présidentielle, plusieurs fois d'ailleurs.
00:40:02Et là, moi, j'espérais.
00:40:03On n'a pas le choix.
00:40:06Il faut absolument penser que ça peut arriver.
00:40:08Parce que 50 prisons exécutées dans les geôles algériennes, qui ne sont quand même pas des cellules à un niveau de confort extrêmement élevé, comme vous pouvez l'imaginer, surtout avec la canicule actuelle.
00:40:23Et donc, 50 prisons pour un écrivain, un intellectuel de 80 ans qui est gravement malade, c'est la mort.
00:40:29Et par conséquent, on ne peut pas imaginer cela.
00:40:31Il est venu sur ce plateau de l'heure des pros Boilems en salle.
00:40:35Et je vous propose de l'écouter, ce qu'il avait dit sur l'islamisme.
00:40:38– Dans 50 ans, qu'est-ce qui se passe ?
00:40:42– Moi, mon avis, c'est que l'islamisation aura à ce point gagné, qu'elle pèsera sur les fondamentaux français.
00:40:51Il faudra repenser la République, il faudra repenser le droit, il faudra repenser beaucoup de choses, pour tenir compte.
00:40:58Parce que si vous voulez l'intégration, il faut faire des concessions.
00:41:01– Ce sera un pays arabe comme les autres.
00:41:02– Exactement, oui, absolument.
00:41:05– Un pays arabe, mais un pays multilaturel.
00:41:08Des gens qui combattent, comme moi, enfin qui essayent de combattre l'islamisation.
00:41:14Mais comment on combat l'islamisation ?
00:41:16Par la démocratie, mais la démocratie elle-même n'est plus crédible.
00:41:19Tellement, on se dit, c'est la démocratie des riches, des puissants, des…
00:41:23Il faut un instrument pour lutter contre cela.
00:41:26Contre l'islamisme, on a les instruments.
00:41:28C'est les services de sécurité, les universités qui étudient, c'est Florence Bergaud, machin, qui font des livres, etc.
00:41:35Ça fonctionne.
00:41:37L'islam, on ne sait pas du tout comment faire.
00:41:41C'est une religion, c'est une foi, c'est invisible.
00:41:45Mais l'islamisation, c'est quelque chose de concret.
00:41:48– C'est un ami, Vincent, pour Boalem Sansa.
00:41:51Vous le connaissez depuis des années.
00:41:52Et ce document date du 24 septembre 2024.
00:41:57– Oui, c'est un ami.
00:41:58Mais moi, ce qui me frappe, je veux dire profondément,
00:42:01c'est qu'il a vraiment été prophète en son pays.
00:42:06Et dans ces deux pays, d'ailleurs.
00:42:07Parce que ce qu'il a écrit, par exemple, dans 2084, son dernier roman sur l'habistan,
00:42:12sur le régime totalitaire, c'est une fable qui reprend, vous savez, 1984,
00:42:16mais qui essaie de l'adapter au monde de la Méditerranée.
00:42:20C'est extraordinaire, parce qu'il est condamné par le ministère de la Vérité
00:42:26pour avoir contesté la version officielle de l'histoire algérienne.
00:42:32Et ça, c'est le crime parfait dans 2084.
00:42:35Et il est vraiment soumis à une espèce de justice obstinée.
00:42:40Il a vraiment été prophète.
00:42:42Et il est prophète aussi pour la France,
00:42:43parce qu'il a quand même un grand pessimisme sur la situation ici,
00:42:49notre lâcheté, notre lâcheté, la démission des élites.
00:42:53Et je trouve que ce qui lui arrive depuis sept mois
00:42:56illustre parfaitement ce qu'il racontait.
00:43:00Il a une phrase terrible.
00:43:02Alors je ne sais pas s'il l'a employée à propos de la France ou de l'Algérie
00:43:06quand il dit que la démocratie n'est plus crédible.
00:43:10C'est tellement vrai.
00:43:13Christophe Gleize, monsieur Driancourt d'ailleurs, a dit
00:43:17la stratégie algérienne est devenue celle de la prise d'otages.
00:43:20D'où ma question.
00:43:23Écoutez ce que disait Jean-Noël Barraud sur Christophe Gleize.
00:43:26C'était hier.
00:43:26S'agissant de Christophe Gleize,
00:43:29comme depuis le premier jour de son arrestation au mois de mai 2024,
00:43:33nous sommes à ses côtés.
00:43:35Nous avons été vivement choqués par sa condamnation en première instance
00:43:42à sept ans de prison.
00:43:43Condamnation extrêmement lourde.
00:43:44Et nous allons nous mobiliser pour obtenir sa libération.
00:43:47Écoutez Sébastien Delogui en parallèle de cela,
00:43:50puisqu'il était en Algérie.
00:43:51Il n'a pas dit un mot, c'est ce que disait également Vincent.
00:43:53Pas un mot.
00:43:53Il parle pendant 27 minutes.
00:43:55Pas un mot pour Boilem sans salle.
00:43:56Pas un mot pour Christophe Gleize.
00:43:58Regardez ce sujet.
00:44:01Sébastien Delogui, bonsoir.
00:44:03Bonsoir.
00:44:0327 minutes d'interview et pas un mot sur les deux Français
00:44:06détenus arbitrairement dans les geôles algériennes.
00:44:09Invité de la chaîne publique Canal Algérie,
00:44:12en marge d'un déplacement dans le pays,
00:44:14Sébastien Delogui a d'abord revendiqué ses origines locales
00:44:17avant de plaider pour un apaisement rapide des relations
00:44:20entre les deux rives de la Méditerranée.
00:44:22Le député de la France Insoumise s'est ensuite attaqué
00:44:25au gouvernement français, mettant particulièrement en cause
00:44:28le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau.
00:44:31Ce que je voudrais vous exprimer ce soir,
00:44:35c'est que la masse populaire en France
00:44:37n'est absolument pas d'accord avec ce qu'il se dit
00:44:42par le biais de certains ministres,
00:44:45notamment le ministre de l'Intérieur, M. Retailleau,
00:44:47qui est aujourd'hui invective, menace l'Algérie.
00:44:53Donc nous sommes là pour vous dire que les élections, c'est cyclique.
00:44:56Et donc si c'est cyclique, ces personnes-là ne seront plus au gouvernement
00:45:00la prochaine fois parce que nous ferons tout pour les faire partir.
00:45:03Malgré sa présence sur le sol algérien,
00:45:06Sébastien Delogu n'a pas une fois prononcé le nom
00:45:09de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal,
00:45:12détenu arbitrairement depuis près de 230 jours
00:45:14et dont la condamnation à 5 ans vient d'être confirmée en appel.
00:45:18Pas un mot également pour le journaliste du groupe Sopresse,
00:45:21Christophe Gleize, condamné à 7 ans de prison
00:45:23pour apologie du terrorisme,
00:45:26à la suite d'un reportage auprès d'un club de foot.
00:45:28Vincent Herbouet.
00:45:30Non, mais que l'Algérie ait une politique hostile à la France
00:45:34pour des raisons qui la regardent,
00:45:36après tout, c'est bien son droit, c'est sa souveraineté.
00:45:39Ils peuvent faire ce qu'ils veulent,
00:45:40qu'ils s'en prennent à nos ressentissants, ça, ça nous concerne.
00:45:43Mais ce qui est extraordinaire, c'est qu'il y ait des Français
00:45:46et les plus hautes autorités du pays,
00:45:49donc là un parlementaire,
00:45:50mais on pourrait aussi reprendre des déclarations du gouvernement,
00:45:54qui collent au narratif algérien.
00:45:58C'est-à-dire qu'ils reprennent les arguments des Algériens.
00:46:01Donc là, on vient entendre un député qui critique Retailleau
00:46:06parce que Retailleau est la bête noire du régime algérien.
00:46:10Et de la même manière, on a entendu, par exemple,
00:46:12le ministre des Affaires étrangères expliquer
00:46:14que l'ancien ambassadeur de Riancourt,
00:46:16il connaît bien Alger pour y avoir passé deux séjours de trois ans,
00:46:20et bien que l'ambassadeur de Riancourt reprenait le narratif de l'extrême droite,
00:46:24ce qui était exactement le discours d'Alger.
00:46:27Et ça, si vous voulez, dans une crise entre deux pays,
00:46:30qu'un ministre et un député soient la voix de l'étranger dans toute sa mauvaise foi,
00:46:36c'est quand même, les bras vous en tombent.
00:46:39À côté de la trahison, il y a la sale boutique politique.
00:46:46Parce que De Logu, qui se présentera à la mairie de Marseille,
00:46:51sait très bien, et ça c'est effrayant,
00:46:54que son discours, il touche beaucoup de monde maintenant en France.
00:46:59Et c'est ça qui devrait réellement nous angoisser.
00:47:05Parce qu'il parle à des franco-algériens
00:47:09qui sont peut-être plus algériens que français,
00:47:14comme lui le dit.
00:47:16Parce que lui, il dit clairement qu'il est beaucoup plus algérien que français.
00:47:20Alors qu'il devrait y avoir un équilibre,
00:47:22et qu'on devrait avoir un amour principal pour le pays où l'on est, la France.
00:47:25Mais LFC avait refusé au Parlement européen de voter une résolution.
00:47:29Il est 9h15, bien sûr, bien sûr.
00:47:30On va marquer une pause.
00:47:31Je vais remercier Thomas Bonnet,
00:47:32parce que Thomas, on va recevoir Jean-Paul Olivier.
00:47:35Il vient toujours nous voir, Jean-Paul, quand arrive le Tour de France.
00:47:38Et ce qui nous manque parfois, c'est...
00:47:40Patrick ?
00:47:41Oui, Jean-Paul.
00:47:4215 secondes sur le peloton intermédiaire.
00:47:45Faustocopie.
00:47:46Moi, j'adorais ça.
00:47:47Patrick ?
00:47:47Oui, Jean-Paul.
00:47:48Vous vous souvenez de ça ?
00:47:49Bien sûr.
00:47:49Évidemment.
00:47:50Patrick Chêne et Jean-Paul Olivier.
00:47:53C'est la mémoire du Tour de France.
00:47:54Faustocopie.
00:47:54Et puis vous restez...
00:47:55Bien sûr, avec nous, puisque c'est dans la dernière partie.
00:47:58Nous aimons...
00:47:59Vous avez vu comme l'actualité...
00:48:00Vous avez de la chance, ces artistes.
00:48:02Parce que vous échappez à cette actualité rude, parfois.
00:48:06Oui, bien sûr.
00:48:06On en parle dans une seconde.
00:48:08On a tout de suite.
00:48:08Merci, Thomas Bonnet.
00:48:13Madame, messieurs, nous recevons une légende ce matin
00:48:17du journalisme sportif en France,
00:48:20ou journalisme de sport,
00:48:22M. Jean-Paul Olivier.
00:48:24Bonjour, M. Olivier.
00:48:25Bonjour, Pascal.
00:48:27La France entière vous connaît et vous aime
00:48:29parce qu'on suit le Tour de France avec vous depuis...
00:48:32On l'a suivi depuis de nombreuses années,
00:48:35où vous nous racontiez cette petite église.
00:48:37Le peloton arrive dans ce petit village
00:48:40où une église a été brûlée en 1432.
00:48:44Et dans le Tour de France, il y a la course,
00:48:47mais il y a à côté de la course.
00:48:51Et là, vous avez publié un bouquin sur fausse-tocopie.
00:48:55Et la Dame Blanche.
00:48:57Tout à fait.
00:48:59Tout à fait.
00:49:01On va en parler.
00:49:03Bien lancé.
00:49:04Et ça me fait plaisir que vous soyez avec nous.
00:49:06Si.
00:49:08Sommayel Abidi est là.
00:49:10Sommayel Abidi qui nous rappelle les titres des jours.
00:49:12Yael Broun-Pivet fait du embêtant concernant le budget 2026.
00:49:20La présidente de l'Assemblée nationale n'exclut pas une hausse d'impôts
00:49:24tout en évoquant une possible année blanche.
00:49:26C'est ce qu'elle a déclaré dans un entretien accordé aux Echos
00:49:29paru aujourd'hui.
00:49:30De son côté, la porte-parole du gouvernement
00:49:32répond ce matin sur notre antenne
00:49:33qu'il y aura des arbitrages sur le sujet.
00:49:37Plus que 4 départements du centre du pays
00:49:39maintenus en vigilance rouge canicule.
00:49:41Toutefois, les températures restent élevées
00:49:43sur une grande moitié est
00:49:44avec des pointes jusqu'à 39 degrés prévues.
00:49:47On attend 34 degrés à Paris,
00:49:4936 à 38 degrés à Strasbourg, Lyon-Grenobles et Avignon.
00:49:53Et puis, Donald Trump assure qu'Israël
00:49:55est prêt à finaliser un cessez-le-feu à Gaza.
00:49:58Cessez-le-feu de deux mois
00:49:59au moment même où l'armée israélienne
00:50:01est en son offensive dans l'enclave palestinienne.
00:50:04Dans le même temps, le locataire de la Maison Blanche
00:50:06a exhorté le Hamas à l'accepter.
00:50:08Aucune réaction pour l'heure,
00:50:10ni de l'État hébreu,
00:50:11ni du groupe terroriste.
00:50:13On va parler de toutes les actualités dans une seconde.
00:50:15On est également avec Antoine Dullery.
00:50:16Et je rappelle que du 4 au 26 juillet,
00:50:18c'est à 13h30, en pleine chaleur.
00:50:21En pleine des années.
00:50:23Et ça dure combien de temps ?
00:50:25Une heure, c'est une créature mise en scène.
00:50:27Alors, ce que j'aime chez vous,
00:50:28c'est que c'est très rare de vous parler
00:50:30des comédiens qui ne sont plus là.
00:50:33Vous imitez parfois des comédiens qui ne sont plus là.
00:50:35Donc, je vais vous présenter quelques petites photos.
00:50:37Vous allez me dire si vous reconnaissez
00:50:37tous ces jeunes gens
00:50:39qu'on a mis en photo.
00:50:42Antoine Dullery.
00:50:43Donc, la première photo que je vous propose.
00:50:46Oui, mon cher Pascal.
00:50:48Est-ce qu'elle est là, la première photo ?
00:50:50Alors, qui est-ce ?
00:50:51C'est Pierre Freinet.
00:50:53Je dis vous à ma mère.
00:50:53Ça ne s'écrit pas comme ça, Pierre Freinet.
00:50:56Écoutez, s'il vous plaît.
00:50:57Comment s'est écrit ?
00:50:58C'est pas possible.
00:50:59C'est incroyable.
00:51:01Franchement, ça ne s'écrit pas comme ça.
00:51:02Alors, est-ce qu'on peut revoir ?
00:51:03Alors, Pierre Freinet, c'est difficile.
00:51:04Je dis vous à ma mère et vous à ma femme.
00:51:07Je ne tutoie personne.
00:51:08Capitaine de Boldieu.
00:51:09Ça, c'est la grande illusion.
00:51:10Plus personne ne sait qui est Pierre Freinet.
00:51:12Immense acteur de théâtre et de cinéma.
00:51:14J'adorais.
00:51:15Bon, Pierre Freinet, théâtre de la Michaudière, avec Yvonne Printemps.
00:51:17Avec Yvonne Printemps.
00:51:18Qui l'avait piqué à sa chéguiterie.
00:51:20Je m'appelle Pierre Freinet.
00:51:21Pierre Freinet.
00:51:22Et à langue de l'air, elle le traitait de con toute la journée.
00:51:24Comment ?
00:51:24Elle le traitait de con toute la journée.
00:51:26Ce n'est pas vrai.
00:51:26Oui, oui.
00:51:27Ah, espèce de connard, tout ça.
00:51:29Ah bon ?
00:51:29Et à ce moment-là, il se tournait vers Galabrune, disant,
00:51:32et moi j'entends, je vous aime.
00:51:34Elle était épouvantable avec lui, Yvonne Printemps.
00:51:36Ah oui ?
00:51:36Un cauchemar.
00:51:37Vraiment, elle l'insultait, une espèce de connard,
00:51:39dans le théâtre de la Michaudière.
00:51:41Bon, pauvre Pierre Freinet.
00:51:42Théâtre de la Michaudière qui est à deux pas de l'Académie Concours,
00:51:47qui est près du théâtre de la Madeleine.
00:51:51Alors, donc Pierre Freinet, que vous avez reconnu, qui jouait Marius.
00:51:53Oui, évidemment, je m'en souviens, Pierre Freinet.
00:51:55C'est le concours, là.
00:51:56Et qui joue Marius.
00:51:58Et qui joue Marius.
00:51:59Bon, ce qui était amusant d'ailleurs, parce que c'est Alsacien qui jouait Marseillais,
00:52:04il est passé à la postérité.
00:52:05Il ne faisait pas du tout à Rémus au départ.
00:52:07Il a dit, qu'est-ce que c'est que ça ?
00:52:09C'est un Alsacien.
00:52:12Qu'est-ce que c'est que ce monsieur Freinet ?
00:52:14Et finalement, je crois qu'ils se sont assez bien entendus.
00:52:16Et quand il avait rencontré Bernard Blier, il avait dit,
00:52:18mais qui est ce monsieur Blier ?
00:52:20Bon, deuxième photo que je vous propose, de comédien.
00:52:25Alors, qui est-ce ?
00:52:26Il y a les noms.
00:52:27Il y a les noms.
00:52:27Alors forcément, c'est...
00:52:28Ah bah oui, vous avez mis les noms.
00:52:30Il y a les noms qui n'auraient pas reconnu Sacha Guitry.
00:52:32Voilà, voilà.
00:52:33Alors là, c'est à la fin de sa vie, je pense.
00:52:36Oui, oui, c'est la fin de sa vie.
00:52:37Il a dit d'ailleurs, il était très malade et son infirmière lui a dit,
00:52:41est-ce que vous voulez que je change vos draps ?
00:52:43Je mette des draps de soie, de fil ou de coton.
00:52:46Et il a répondu, non, de l'un, de l'un seul.
00:52:49Les mecs étaient prêts à tout pour un bon mot.
00:52:53Je rappelle que Maurice Donnet,
00:52:55Maurice Donnet est quand même ce grand auteur et humoriste,
00:52:58est mort en disant, mais c'est la vérité vraie,
00:52:59il est mort en disant à sa femme,
00:53:01ma chérie, viens, qu'est-ce qu'il y a à mon amour ?
00:53:03Il partait.
00:53:04Je suis triste parce que je n'ai pas réussi à les réconcilier.
00:53:07Mais qui est mon amour ?
00:53:08Qui ?
00:53:09Les oeufs brouillés.
00:53:10Et il est mort après.
00:53:12Les mecs étaient prêts à ma...
00:53:13Alors, est-ce qu'on peut avoir...
00:53:15Malheur, au moins, il dit, je m'en vais ou je m'en vais.
00:53:19L'un et l'autre se dit, je m'en vais ou je m'en vais,
00:53:22l'un et l'autre se dit.
00:53:23Autre photo.
00:53:24Mais enlevez ces noms alors.
00:53:26Mais oui, enlevez les noms.
00:53:27Enlevez les noms.
00:53:28Il y a le nom.
00:53:30Michel Simon, mon cher Pascal,
00:53:33il a montré que des vecteurs très connus.
00:53:35Vous vous souvenez, dans la fin du jour,
00:53:36en levant mon verre plein de ce vin couleur de feu,
00:53:40je pense, en remerciant Dieu,
00:53:42qu'ils n'en ont pas en Angleterre.
00:53:43Génial !
00:53:45Mais la fin du jour, c'est un film formidable.
00:53:47Quel est le dernier film de Michel Simon ?
00:53:50L'Ibis Rouge.
00:53:50Exactement.
00:53:51Jean-Pierre Mocky.
00:53:52Jean-Pierre Mocky.
00:53:52Avec Michel Galabrouille.
00:53:5373.
00:53:54Bon, alors, nouveau visage des temps anciens.
00:53:59Et on va voir si vous êtes toujours aussi forts.
00:54:01Vous les avez tous trouvés.
00:54:04Celui-là, comment voulez-vous qu'on l'oublie ?
00:54:06Un jour, il est allé chez un.
00:54:08Dans la vraie vie, il est allé se faire un beau costume.
00:54:10Et le type lui a dit,
00:54:11« Oh, M. Jouvet, avec ce costume, on dirait un autre homme. »
00:54:14Et il a répondu,
00:54:15« Eh ben, vous enverrez la note à l'autre. »
00:54:19Parce que ces types avaient beaucoup d'humour aussi dans la vie.
00:54:22Et puis, tu connais celle-là ?
00:54:23Vous connaissez celle-là ?
00:54:23Il dirigeait le théâtre des Champs-Elysées.
00:54:27Et puis, un jour, il va se faire opérer.
00:54:28Il y avait un électricien qui travaillait pour lui,
00:54:31qui était bègue,
00:54:31qui lui dit,
00:54:31« Mais patron, vous allez me faire opérer de quoi ? »
00:54:36« Je me fais opérer de la cystite. »
00:54:38« C'est quoi la cystite ? »
00:54:40Et il répond, « C'est-à-dire que je pisse comme tu parles. »
00:54:43Vous pouvez me serrer la main.
00:54:48Le talent, ce n'est pas contagieux.
00:54:49Ça ne s'attrape pas.
00:54:50L'imbécile, enfin, il aura quand même son mécano.
00:54:53C'était dégéant, ce serait bien.
00:54:54Bon, Jouvet.
00:54:55Alors, je crois qu'on a encore une ou deux photos à vous proposer.
00:54:59Ben oui.
00:55:00Là, c'est que c'est bon, ça.
00:55:01Bon, alors, Pierre Brasseur.
00:55:04Pierre Brasseur, extraordinaire.
00:55:06J'ai bien connu son fils, Claude,
00:55:08parce que j'ai fait les trois.
00:55:08Alors, Claude Brasseur, qui parlait un peu comme son père.
00:55:12Et Pierre, c'était des mecs extraordinaires.
00:55:14C'était des types.
00:55:15C'est pas reposant.
00:55:16Pas reposant, Pierre Brasseur.
00:55:17Il parlait que Pierre Brasseur, il n'était pas reposant.
00:55:19Pierre, il faisait des virés le soir.
00:55:21Je ne sais plus qui m'a raconté qu'un soir, il était complètement bourré.
00:55:24Ah oui, tout le temps.
00:55:25Et il est allé pisser sur les godasses d'un flic.
00:55:28Oui, oui, oui.
00:55:29Il a connu l'histoire.
00:55:30Et évidemment, bon, ça s'est bien terminé,
00:55:32parce qu'à l'époque, les policiers avaient de l'humour.
00:55:33Et Jean-Paul me racontait,
00:55:35parce qu'il était devenu ami avec Jean-Paul.
00:55:38Jean-Paul était devenu très copain avec lui,
00:55:39Jean-Paul Belmondo.
00:55:40Et Jean-Paul me racontait,
00:55:41j'étais jeune acteur,
00:55:42je jouais la mégère apprivoisée.
00:55:44Et tous les soirs, je le ramenais,
00:55:45il était un peu bourré,
00:55:46je le ramenais dans son immeuble.
00:55:48Et puis là, quand je rentrais dans l'immeuble,
00:55:49il était deux, trois heures du match,
00:55:50il disait,
00:55:52Jean-Paul, dis que t'es mon scapin.
00:55:55Alors, je faisais, t'es mon scapin.
00:55:56Il était trois heures.
00:55:57Plus fort, connard.
00:55:58T'es mon scapin.
00:55:59Plus fort, connard.
00:56:00Alors, Jean-Paul hurlait,
00:56:01t'es mon scapin.
00:56:02Alors, évidemment, tout le monde hurlait,
00:56:04t'aisez-vous, tout ça lui humait, etc.
00:56:05Et il a dit, regarde,
00:56:07la rampe s'allume.
00:56:09Et il montrait ce truc.
00:56:10Oui, Claude Brasseur,
00:56:10il parlait de son père,
00:56:12comme ça, facilement.
00:56:13Oui, pas beaucoup, mais quand même.
00:56:14Moi, il m'avait surpris,
00:56:15parce que j'avais été voir,
00:56:16quand je tournais Camping 3,
00:56:18il m'avait dit,
00:56:18bon, ben écoute, là,
00:56:19on est en repos,
00:56:21je vais aller à Dax,
00:56:21voir une corrida.
00:56:23Est-ce que tu veux venir avec moi ?
00:56:24J'avais jamais eu de corrida,
00:56:25je viens avec lui.
00:56:26Et je dis,
00:56:26mais pourquoi tu aimes tant les corridas ?
00:56:27Parce que mon père,
00:56:29l'été, souvent travaillait,
00:56:30donc il ne pouvait pas s'occuper de moi.
00:56:32Ma mère, Odette Joyeux,
00:56:33ne s'est jamais occupée de moi.
00:56:33Alors, mon père, Pierre,
00:56:37me confiait à mon parrain,
00:56:39qui aimait beaucoup la corrida.
00:56:40Alors, tous les étés,
00:56:41j'étais à 8-10 ans sur les genoux
00:56:43de mon parrain,
00:56:44et j'en gardais la corrida.
00:56:46Et je lui dis,
00:56:46mais c'était qui ton parrain, Claude ?
00:56:48Ernest Hemingway.
00:56:50Ah, oui, d'accord.
00:56:52Si je me suis rendu compte,
00:56:53parce que tu me dis,
00:56:53ben quoi, c'était le copain de papa.
00:56:55Et je crois qu'ils partaient en biture,
00:56:57les deux, là, c'était l'époque.
00:56:58Avec Hemingway, ça ne devait pas être...
00:57:00Et donc, le parrain...
00:57:02C'est hallucinant de penser
00:57:02que le parrain de Claude Brasseur
00:57:04était Ernest Hemingway.
00:57:06Ça m'avait profondément...
00:57:08Il ira sur les genoux,
00:57:09il vaut mieux que ce soit Hemingway
00:57:10que Cocteau.
00:57:11Oui, oui, c'est vrai.
00:57:13Vous venez pour le voir ?
00:57:14Non.
00:57:16Vous venez pour le mettre, c'est ça.
00:57:17Vous venez pour le mettre.
00:57:19Allez, ça s'était...
00:57:20Bon, ça dérape, ça dérape.
00:57:21On verra tout à l'heure
00:57:23un extrait de la presse.
00:57:24Il est déjà 10 ans, 10 ans.
00:57:25On retourne sur...
00:57:26Le problème de temps additionnel,
00:57:27ça dérape.
00:57:27Ça dérape.
00:57:28Non, non, on retourne sur l'actualité
00:57:30avec le procès de La Rochelle
00:57:32et François Stiskevitch
00:57:35va nous dire les réquisitions.
00:57:36Vous connaissez cette histoire
00:57:37qui est un vrai sujet de société.
00:57:39C'est-à-dire, faut-il une visite médicale
00:57:42pour les gens qui ont 80, 85 ans
00:57:44qui, parfois, ont du mal
00:57:47à conduire leur voiture
00:57:48et qui produisent des accidents ?
00:57:50Alors, voyez, ce sujet de François Stiskevitch
00:57:54et on en parle ensemble.
00:57:55À la sortie du tribunal judiciaire de La Rochelle,
00:58:00la mère de Margot,
00:58:01tuée par une conductrice octogénaire,
00:58:03ne comprend pas.
00:58:04Mais en effet, une vraie incompréhension
00:58:05sur l'annulation du délit de fuite
00:58:08alors que ça a été avéré le jour même,
00:58:12dès le début.
00:58:12La mise en cause, une conductrice de 83 ans
00:58:16est jugée pour homicide involontaire aggravé
00:58:18pour avoir emprunté à contresens
00:58:20une avenue limitée à 30 km à l'heure
00:58:23avant de percuter frontalement
00:58:25un groupe de 12 enfants roulant à vélo.
00:58:27Margot, 10 ans, avait succombé à ses blessures
00:58:30et 6 autres enfants avaient été blessés lors du choc.
00:58:32L'octogénaire avait ensuite continué sa route
00:58:36avant qu'un témoin ne l'aide à s'arrêter.
00:58:38Négative à l'alcool et aux stupéfiants,
00:58:40elle dit avoir eu un malaise au volant.
00:58:42Le délit de fuite, c'est la volonté
00:58:45de fuir sa responsabilité.
00:58:47Ce que les médecins viennent expliquer,
00:58:48c'est qu'elle ne va pas réaliser
00:58:50et qu'on va avoir des gestes
00:58:52qui sont pratiquement des gestes d'automate
00:58:54qui consistent à continuer sa route.
00:58:56La première personne qui va la prendre en charge
00:58:58est un médecin et ce sera le premier diagnostic
00:59:00le jour de l'accident
00:59:01qui évoquera une syncope d'origine cardiaque.
00:59:044 ans de prison avec sursis
00:59:06ont été requis contre la conductrice.
00:59:08Le tribunal a également requis une annulation
00:59:10du permis de conduire
00:59:11avec une interdiction de le repasser
00:59:12pendant 5 ans
00:59:13et une contravention de 200 euros.
00:59:16La décision a été mise en délibéré
00:59:18au 22 juillet prochain.
00:59:21Eric Nolot, c'est un vrai sujet de société.
00:59:23Vous êtes à côté de Vincent Arouet
00:59:24qui donnait hier son avis
00:59:26et qui est contre cette idée
00:59:27d'une visite médicale
00:59:29au-dessus de 80 ans ou 85 ans.
00:59:32Ça me paraît quand même relever du bon sens.
00:59:34Parce que là, les conséquences
00:59:37sont absolument tragiques
00:59:38et je veux bien qu'on vive
00:59:39de plus en plus vieux
00:59:40et toujours en meilleure santé.
00:59:42Mais à partir d'un certain âge,
00:59:43la conduite d'un véhicule
00:59:44devrait être quand même
00:59:45autorisée seulement à des personnes
00:59:48qui font la preuve
00:59:49qu'ils sont en mesure...
00:59:50Il n'y a pas d'âge.
00:59:51Il n'y a pas d'âge.
00:59:52Il faut le mettre à tout le monde.
00:59:52Vous avez des gens de 30 ans
00:59:53qui conduisent extrêmement mal.
00:59:55Sans lunettes et qui n'y voient pas.
00:59:56Je pense qu'il faudrait être
00:59:57beaucoup plus ferme
00:59:58avec les gens de 30 ans
00:59:59qui conduisent mal.
01:00:00de manière statistique.
01:00:01Il y a des gens de 30 ans.
01:00:02Je vous dis qu'il faut être
01:00:03beaucoup plus sévère
01:00:04avec ceux qui conduisent
01:00:05n'importe comment.
01:00:06Je comprends.
01:00:06Et statistiquement,
01:00:07je ne suis pas forcément d'accord.
01:00:08Oui, oui, d'accord.
01:00:10À quel âge vous le mettez ?
01:00:11À quel âge vous considérez
01:00:13qu'on est seniors ?
01:00:13À 60 ans ou à 85 ans ?
01:00:15Moi, je pense qu'à partir
01:00:16de 80 ans,
01:00:17ça me paraît relever
01:00:17du simple bon sens.
01:00:18Sauf que si vous coupez
01:00:19la voiture à des personnes âgées,
01:00:21vous leur enlevez absolument tout.
01:00:22Il ne s'agit pas de couper,
01:00:23il s'agit de vérifier
01:00:23qu'ils sont en mesure.
01:00:24Il y a des gens,
01:00:24vous leur faites passer.
01:00:25Et de les protéger.
01:00:26Oui, mais en les laissant conduire,
01:00:27tu les mets en danger quand même.
01:00:28Protéger les autres.
01:00:29Mais moi, je suis pour
01:00:30un examen médical
01:00:31également pour la présidence
01:00:33du Sénat.
01:00:34Oui, je suis d'accord avec vous,
01:00:36mais bon,
01:00:36ce n'est pas le sujet.
01:00:36Mais ce n'est pas le sujet.
01:00:38Il compte les débats quand même.
01:00:40Mais il compte.
01:00:41Non, mais vous,
01:00:41vous êtes prêts à tout
01:00:43pour un bon mot.
01:00:44Non, pas du tout.
01:00:45Je vais vous dire...
01:00:46C'est pas vrai.
01:00:47J'ai appris à vous,
01:00:48Cotten.
01:00:48C'est pas vrai.
01:00:49Je pense que vous avez...
01:00:50Mon psychanalyste,
01:00:51au bout de 30 ans,
01:00:51il m'a dit,
01:00:52j'y arrive pas.
01:00:52Mais si, parce qu'en fait,
01:00:54vous avez...
01:00:54Ça m'a ruiné du reste.
01:00:56Vous avez gâché votre carrière
01:00:57parfois politique.
01:00:58J'entends pas avocat
01:00:59parce que vous avez...
01:01:00Mais pour un bon mot.
01:01:01Pour un bon mot.
01:01:01Oui.
01:01:02Vous aimez, au fond...
01:01:03Mais je me suis fâché
01:01:04avec des gens que j'adore.
01:01:05Mais ça ne m'étonne pas
01:01:06parce que quand on est en politique...
01:01:07Non, mais c'est effroyable.
01:01:09Mais quand on est en politique...
01:01:10Vous savez ce qu'elle me disait,
01:01:11Marine Le Pen ?
01:01:12Elle me disait
01:01:13qu'il est plus dangereux
01:01:14que mon père.
01:01:14Mais elle a raison.
01:01:15Mais vous êtes un pur soliste.
01:01:17Vous êtes ingérable.
01:01:18Elle me disait
01:01:19qu'il est plus dangereux
01:01:19que mon père.
01:01:21Je pense que vous étiez ingérable.
01:01:22Dans un groupe,
01:01:23vous êtes ingérable.
01:01:24Quand je suis parti du RN,
01:01:25ils ont dit
01:01:25le dingo des mots est parti.
01:01:29Parce que vous êtes...
01:01:29On est tranquille.
01:01:31Mais dans un groupe,
01:01:33dans une équipe,
01:01:34vous êtes ingérable.
01:01:35Ça sort tout seul.
01:01:35Vous êtes ingérable.
01:01:36Mais je me suis quand même
01:01:37permis de dire à l'Assemblée,
01:01:39à Mélenchon,
01:01:40où on a les archives,
01:01:42tais-toi, péteux.
01:01:43Oui, je sais.
01:01:44Voilà.
01:01:44C'est un lâche.
01:01:45C'est un peureux.
01:01:46Non, mais que vous soyez
01:01:47courageux, intelligent,
01:01:48brillant, etc.,
01:01:49il n'y a aucun souci.
01:01:50Mais dans une équipe,
01:01:50vous êtes ingérable.
01:01:51Et parfois,
01:01:52vous tirez contre vous-même
01:01:53en faisant ça.
01:01:53Oui, je me suis même
01:01:54blessé plusieurs fois.
01:01:56Non, mais avec nous,
01:01:57il n'y a pas de souci.
01:01:58Mais parce que nous,
01:01:58au contraire, on aime.
01:01:59Oui, parce qu'on vous laisse parler.
01:02:01Il n'y a pas de souci.
01:02:02Non, mais c'est vrai que le bon...
01:02:05Oui, non,
01:02:06ça m'a coûté très cher
01:02:07les bons mots.
01:02:08Très cher.
01:02:08Vous savez,
01:02:09ça porte quand même un nom
01:02:10à votre attitude.
01:02:11Parfois, c'est brillant,
01:02:12mais parfois,
01:02:12ça relève un peu
01:02:12de l'infantilisme.
01:02:14Voyez ce que je veux dire.
01:02:15Alors là,
01:02:16je suis grodéquien.
01:02:17Je crois que...
01:02:18Grodéquien ?
01:02:19Oui, de Grodèque,
01:02:20le psychanalyste,
01:02:21le père de la psychanalyse
01:02:23antérieure à Freud.
01:02:24Dont Freud s'est
01:02:24beaucoup inspiré,
01:02:25du reste...
01:02:25Ça vous a aidé,
01:02:26la psychanalyse ?
01:02:27Il s'appelle Grodèque.
01:02:28Grodèque, oui.
01:02:28Il a écrit le livre du ça,
01:02:30qui est un bouquin extraordinaire
01:02:32que je recommande.
01:02:33Il dit
01:02:33tout adulte
01:02:34digne de ce nom
01:02:35reste un enfant.
01:02:36Oui, bah oui.
01:02:37Vous devriez rééquilibrer
01:02:39entre le sein et le surmoi.
01:02:40Vous devriez rééquilibrer.
01:02:41C'est ça.
01:02:41J'ai rééquilibré.
01:02:42C'est comme la phrase de...
01:02:42Je fréquente Molo,
01:02:43j'ai un traitement.
01:02:46Non, je plaisante.
01:02:47Ah oui, non,
01:02:47moi je pense.
01:02:47Et Groucho-Marc,
01:02:48je disais,
01:02:49dans chaque vieux,
01:02:50il y a un jeune
01:02:51qui se dit
01:02:52qu'est-ce qui s'est passé.
01:02:53Mais bon,
01:02:54que c'est beau ça.
01:02:55Parce que je crois
01:02:55qu'on est tous,
01:02:56on reste tous des jeunes jeunes.
01:02:58Vous savez,
01:02:58c'est moins drôle,
01:03:01mais c'est Dorjelès
01:03:03qui, dans les Croix de bois,
01:03:04raconte que les poilus,
01:03:06quand ils mouraient,
01:03:08c'était horrible
01:03:09parce que c'était un bruit
01:03:10qui revenait toute la nuit
01:03:11crier
01:03:12« Maman ! »
01:03:13Mais c'est le dernier mot
01:03:14parité qu'on dit
01:03:14avant de mourir.
01:03:15« Maman ! »
01:03:16On dit « On est tous des gosses. »
01:03:17Mais non,
01:03:17c'est qu'il faudrait être
01:03:18moins prétendu.
01:03:18Mais Croix de bois,
01:03:19c'est quand même
01:03:19un truc exceptionnel.
01:03:21Quel grand livre !
01:03:22Et le feu,
01:03:23le feu d'Henri Barbuse
01:03:24est aussi exceptionnel.
01:03:25Quel grand livre !
01:03:26Et ceux de 14 ?
01:03:29Et ceux de 14 ?
01:03:29Ça c'est...
01:03:30de Maurice Genevoix.
01:03:31Mais...
01:03:32Et il y avait
01:03:33Laurence Belaïche
01:03:34qui a fait un très très beau livre
01:03:36sur la guerre de 14-18
01:03:37qui s'appelle
01:03:37je ne sais plus comment
01:03:38« La guerre... »
01:03:39Enfin, je ne sais pas,
01:03:39« Vue des tranchées ».
01:03:40Laurence Belaïche.
01:03:41Ça me revient comme ça.
01:03:42Pardon.
01:03:42Non, mais je vous en prie.
01:03:43Notre ami Jean-Paul Olivier
01:03:44est avec nous.
01:03:45Et justement,
01:03:46on parle du passé.
01:03:47Jean-Paul,
01:03:48vous avez écrit
01:03:49« Faustocopie ».
01:03:50Pourquoi « Faustocopie » ?
01:03:52Parce que « Faustocopie »
01:03:53est une image du siècle.
01:03:56Parce qu'il a été
01:03:57l'un des plus grands champions
01:03:58de tous les temps.
01:04:00Et puis parce qu'il a déclenché
01:04:01une affaire aussi
01:04:03en troisième lieu
01:04:03en Italie.
01:04:05L'Italie puritaine
01:04:06s'est révoltée.
01:04:08Et ça a donné
01:04:10une histoire
01:04:11absolument fantastique.
01:04:12J'avais écrit déjà
01:04:13trois ouvrages
01:04:14sur Copie.
01:04:15Et il me manquait
01:04:15un seul encore.
01:04:17C'est cette histoire.
01:04:18Cette histoire
01:04:19parce que Copie
01:04:20a quitté sa femme.
01:04:22La dame,
01:04:23celle qui sera
01:04:24la dame blanche
01:04:24a quitté son mari.
01:04:26Ils se sont réunis.
01:04:28Et il se trouve
01:04:28que les accords
01:04:29de Latran en 1929
01:04:30n'ont jamais été dénoncés
01:04:33et que
01:04:33ce sont devenus
01:04:35des parias.
01:04:37Et on a mis
01:04:37la dame blanche.
01:04:39Alors,
01:04:40il faut expliquer
01:04:40parce que peut-être
01:04:41que les gens ne comprennent pas.
01:04:42Il est marié,
01:04:43il est père
01:04:43d'une petite fille
01:04:44et il va rencontrer
01:04:45une jeune femme.
01:04:46Cette jeune femme,
01:04:47c'est la dame blanche
01:04:48et un amour fou
01:04:49qui va scandaliser
01:04:50évidemment le pays
01:04:51parce qu'on est en Italie
01:04:52et que ce père de famille
01:04:53puisse tromper sa femme
01:04:55et même la quitter.
01:04:55ce n'est pas possible.
01:04:59C'est une histoire folle.
01:05:01C'est une histoire folle
01:05:02car dès qu'on apprend
01:05:03l'adultère en quelque sorte,
01:05:06les gens se détournent
01:05:07du champion.
01:05:08On crache sur son passage.
01:05:11Et c'est fou.
01:05:12C'est l'histoire folle.
01:05:14Et ils ne peuvent plus
01:05:15se réunir quelque part,
01:05:18vivre quelque part
01:05:19puisque quand ils arrivent
01:05:21dans un hôtel,
01:05:22on leur dit
01:05:22non, non, non,
01:05:23vous ne pouvez pas rester là.
01:05:24C'est impossible.
01:05:26C'est impossible.
01:05:26C'est absolument incroyable.
01:05:27Elle s'appelle
01:05:27Giulia Bocchini.
01:05:29Ce sont des errants.
01:05:31Oui.
01:05:31Ça devient des errants.
01:05:32Et donc,
01:05:33à un certain moment,
01:05:34ils vont trouver
01:05:35une villa
01:05:35à Noviligouré,
01:05:37là au Piemont,
01:05:38là d'où il était originaire.
01:05:40Ils vont habiter
01:05:41cette maison
01:05:41et il y a
01:05:42les carabiniers
01:05:43et des juges
01:05:44qui viennent
01:05:45une nuit
01:05:46les chercher,
01:05:47chercher notamment
01:05:48la dame blanche.
01:05:49Et on va amener
01:05:51cette dame blanche
01:05:51en prison.
01:05:52Elle va passer
01:05:53quatre jours
01:05:55et quatre nuits
01:05:56en prison
01:05:56avec des détenus
01:05:58de droits communs.
01:06:00Mais c'est constamment
01:06:02une histoire folle.
01:06:03C'est constamment
01:06:03une histoire folle.
01:06:04Et c'est une histoire
01:06:05qu'on ne connaissait peut-être pas.
01:06:06Supérieurement bâtie
01:06:07pour pédaler,
01:06:07dotée de longues jambes fuselées
01:06:09et d'une capacité thoracique
01:06:10phénoménale.
01:06:11Il est de coffre étroit,
01:06:13prognate de mâchoire
01:06:14avec une figure longue
01:06:15et triste.
01:06:15Seul son visage révèle
01:06:16un regard
01:06:17où se lise
01:06:18la franchise,
01:06:20la générosité.
01:06:21Nul moins que lui
01:06:21ne semble a priori
01:06:22destiné à provoquer
01:06:23un coup de foudre.
01:06:24C'est pourtant
01:06:24ce dont vont décider
01:06:26les mystérieux ressorts
01:06:27du destin
01:06:27en plaçant sur sa route
01:06:28le long des rives
01:06:29parfumées des lacs italiens.
01:06:30Celle qui va l'entraîner
01:06:31dans la plus tumultueuse,
01:06:33la plus despotique,
01:06:34la plus douloureuse
01:06:35des liaisons.
01:06:36Alors, fausse copie.
01:06:37Je crois qu'on a une archive
01:06:38d'ailleurs de fausse copie
01:06:38que je voulais vous montrer.
01:06:40Quelques secondes.
01:06:41A 21 ans quand même,
01:06:42il remporte son premier tour d'Italie
01:06:43et gagne seul
01:06:44sa place dans le cœur
01:06:46des millions d'Italiens.
01:06:47Il a été vainqueur
01:06:48du Tour d'Italie.
01:06:49Il a été vainqueur
01:06:50du Tour de France ?
01:06:52Il a gagné le Tour de France
01:06:53à deux reprises.
01:06:54Il l'a gagné en 1949
01:06:55face à son grand rival
01:06:57Bartali.
01:06:58Et il l'a gagné aussi
01:06:59en 1952.
01:07:01Il a été champion du monde
01:07:02et donc il a eu
01:07:05une très grosse carrière.
01:07:06Il a gagné Milan Sanremo,
01:07:07il a gagné Paris-Roubert.
01:07:08Enfin bref,
01:07:10il a un palmarès.
01:07:11Et voyez cette archive
01:07:12de fausse copie.
01:07:15De Cannes à Briançon,
01:07:16les coureurs du Tour de France
01:07:17vont connaître
01:07:17des difficultés majeures.
01:07:19Copie se sauve
01:07:20dans la descente
01:07:20et gagne à Aosch.
01:07:22Les sables de La Rochelle
01:07:23course contre la monde.
01:07:24Fausto Copie,
01:07:25grand favori,
01:07:26ne va pas faire mentir
01:07:26les pronostiqueurs.
01:07:28Dès le départ,
01:07:28l'aisance de son allure,
01:07:29sa classe font impression.
01:07:31Il ne peut pas être battu
01:07:32et ses suiveurs
01:07:33clament des encouragements
01:07:34devenus inutiles.
01:07:35Le prestigieux Copie
01:07:36démarre
01:07:37et rejoint Le Guilly.
01:07:38Avec une facilité déconcertante,
01:07:40le Campionissimo
01:07:41franchit seul
01:07:42le sommet du Galibier.
01:07:43À 70 à l'heure,
01:07:45il fonce vers l'Italie,
01:07:46passe la frontière
01:07:47et acclamé
01:07:48par sa foule
01:07:49renforce
01:07:50la plus surprenante
01:07:51et la plus magnifique
01:07:52des victoires
01:07:52qui lui donne
01:07:5319 minutes d'avance
01:07:55sur le second
01:07:55classement général
01:07:56et en fait
01:07:57d'ores et déjà
01:07:58le virtuel vainqueur
01:08:00de ce 39e Tour de France.
01:08:01près du Lac-Noir,
01:08:10Copie médite
01:08:11sur sa victoire
01:08:12de la veille
01:08:12et sans doute
01:08:13sur celle du lendemain.
01:08:15En route vers Paris,
01:08:17Martali entre
01:08:18le premier parc des Princes
01:08:19mais le belge
01:08:21Van Stenbergen
01:08:21règle tout le monde
01:08:22au sprint.
01:08:22Copie par la Aline Renaud
01:08:29d'une cabane au Canada
01:08:30et ce sont
01:08:30les embrassades,
01:08:31les fleurs
01:08:32et les tours d'honneur.
01:08:33Copie a gagné,
01:08:34le Tour de France
01:08:34est terminé.
01:08:37Bon,
01:08:37Antoine Dullery,
01:08:38vous avez vu la voix
01:08:39des spikers.
01:08:40cette voix comme ça
01:08:41de l'époque.
01:08:42Le maréchal Pétain
01:08:44ou Vincent Oriol
01:08:45est arrivé aujourd'hui.
01:08:46Apparaît-il que vous
01:08:46imitez très bien
01:08:47le maréchal Pétain.
01:08:48Oui.
01:08:49J'ai beaucoup rire
01:08:50mon camarade
01:08:50François Berlain.
01:08:51Je le faisais
01:08:52dans mon spectacle d'avant
01:08:52parce que je retournais
01:08:54dans les années sombres.
01:08:55Mais est-ce que,
01:08:56alors,
01:08:56vous voyez,
01:08:57comment dire,
01:08:59l'époque est telle
01:09:00que je...
01:09:01Laurent Gérard
01:09:02imitait
01:09:03le maréchal Pétain
01:09:04mais je ne sais même pas
01:09:06si on ne pourrait pas
01:09:07nous...
01:09:08On peut nous le reprocher.
01:09:09C'est un peu possible.
01:09:10Oui, oui, oui,
01:09:10Donc on ne va peut-être pas
01:09:11je pense qu'on ne va peut-être
01:09:12pas le faire.
01:09:13Non, non, je crois que...
01:09:13Non, non, je crois que...
01:09:14Mais moi, c'était vraiment
01:09:15dans le cadre d'une histoire
01:09:16où je faisais...
01:09:17Je faisais Jean Moulin,
01:09:18je faisais Malraux,
01:09:21tout ça,
01:09:22Jean Moulin,
01:09:23tout ça,
01:09:23et à un moment donné,
01:09:23je faisais Pétain.
01:09:25Ce n'était pas,
01:09:25évidemment,
01:09:25l'allégorie.
01:09:27C'était juste une illustration
01:09:28de cette période sombre.
01:09:30Jean-Paul Olivier,
01:09:32évidemment,
01:09:32il faut se poser une question
01:09:33à Jean-Paul.
01:09:34Comment ?
01:09:35Bien sûr.
01:09:35Est-ce que vous avez...
01:09:36C'est vraiment,
01:09:36ça m'intéresse beaucoup.
01:09:40J'ai participé à des Tours de France
01:09:47avec lui.
01:09:48Oui, mais il a écrit
01:09:48beaucoup l'article.
01:09:49Ah, c'est étonnant.
01:09:50Il buvait, hein ?
01:09:51Oui, oui, oui,
01:09:52mais enfin, bon...
01:09:53Il écrivait surtout.
01:09:54C'est pas la chose.
01:09:56Il disait de la littérature.
01:09:58Il écrivait bien,
01:09:59effectivement.
01:09:59Il disait de la littérature.
01:10:00Elle est vraie cette histoire
01:10:01qu'on raconte
01:10:02quand il a présenté
01:10:03sa note de frais
01:10:04au directeur...
01:10:05Elle est vraie ?
01:10:06Je la raconte en deux mots
01:10:07au directeur de l'équipe
01:10:08qui présente sa note
01:10:10de frais.
01:10:11Elle était colossale
01:10:12et il y avait marqué
01:10:13vert.
01:10:15Vert,
01:10:16temps,
01:10:16vert,
01:10:17temps,
01:10:17vert.
01:10:18Et il y avait une note
01:10:19faramineuse, hein ?
01:10:20Et le directeur de l'équipe
01:10:21lui dit,
01:10:21mais qu'est-ce que c'est que ça,
01:10:22cette note ?
01:10:23Ça passera jamais
01:10:24pour le comptable.
01:10:25Vert.
01:10:26Il dit, mais...
01:10:27Vert de contact.
01:10:30Elle est vraie ?
01:10:31C'était un personnage étonnant
01:10:33et je me demandais
01:10:34comment il arrivait
01:10:34à faire ses papiers
01:10:35parce que quand je passais
01:10:37devant sa voiture
01:10:39à moto,
01:10:40donc,
01:10:41je commentais là
01:10:41et je tapais au carreau,
01:10:43il dormait.
01:10:44Je tapais au carreau
01:10:45et puis il se réveillait,
01:10:47alors il ouvrait,
01:10:48etc.
01:10:48Il disait deux mots
01:10:50et il se rendormait.
01:10:51Je me dis,
01:10:52mais comment va-t-il
01:10:52écrire son papier ce soir ?
01:10:54Eh bien,
01:10:54c'était ça.
01:10:55Et puis,
01:10:56il avait toujours
01:10:57des bons mots.
01:10:58À l'Alpe d'Oise,
01:10:59par exemple,
01:11:00la salle de presse
01:11:02se trouvait
01:11:02dans l'église.
01:11:04Dans l'église,
01:11:05on avait évacué tout ça
01:11:06et puis c'était l'église.
01:11:08Et Antoine arrive
01:11:10et il voit le curé,
01:11:13le curé qui était
01:11:14un Hollandais d'ailleurs
01:11:15et le Hollandais lui dira
01:11:17« Monsieur Blondin,
01:11:18je suis très content
01:11:18de vous voir,
01:11:19etc. »
01:11:20et Antoine lui fait
01:11:21« J'ai soif. »
01:11:24Et alors,
01:11:26le prêtre lui dit
01:11:27« Écoutez,
01:11:29pas de problème,
01:11:30j'ai un producteur
01:11:32de bière,
01:11:34une bonne bière
01:11:35en Hollande,
01:11:36j'ai quelques cartons,
01:11:38je vais vous apporter ça. »
01:11:40Alors,
01:11:40tout de suite,
01:11:41il va chercher
01:11:41et il l'apporte à Blondin
01:11:43et Blondin lui dit
01:11:44« Tu es bière
01:11:46et sur cette bière,
01:11:47je bâtirai mon église. »
01:11:48Et Grimaud m'avait raconté
01:11:51un truc assez extraordinaire,
01:11:52premier soir
01:11:54du Tour de France,
01:11:55il y a un dîner
01:11:56pour les journalistes
01:11:57et il y a un pentado
01:11:59qui est la première soir
01:12:00et le deuxième soir,
01:12:01il y a un pentado encore
01:12:03et Jacques Godet-Prin,
01:12:04c'est Blondin lui aurait dit
01:12:05« Un pentado de soir,
01:12:06il faut lui mettre un dossard. »
01:12:08Si on l'a jusqu'au bout.
01:12:12Si le Tour de France,
01:12:13si le pentado doit faire
01:12:15tout le Tour de France,
01:12:16il faudrait peut-être
01:12:17lui mettre un dossard.
01:12:18Et il disait,
01:12:19cher Éric,
01:12:19la littérature,
01:12:20c'est facile,
01:12:21c'est des litres
01:12:22et des ratures.
01:12:23Oui,
01:12:24et alors il n'y avait jamais
01:12:24une rature précisément,
01:12:26lui,
01:12:26il écrivait.
01:12:27Il avait une écriture
01:12:28magnifique.
01:12:30Puisque vous êtes là,
01:12:31alors Faustocopie
01:12:31et la dame blanche,
01:12:32l'impossible amour,
01:12:33on peut le lire
01:12:34sur la plage bien sûr,
01:12:35mais il faut quand même
01:12:35aussi parler du Tour
01:12:36de cette année.
01:12:37Pourquoi on ne gagne jamais ?
01:12:38Là, il y a des papiers
01:12:39partout avec Bernard Reynaud
01:12:40qui est le dernier vainqueur
01:12:42du Tour de France.
01:12:43C'était en 1985,
01:12:44il y a 40 ans,
01:12:45alors que le cyclisme
01:12:47était un sport majeur français.
01:12:48Ça fait 40 ans
01:12:49qu'on n'est pas fichus
01:12:50d'avoir un champion cycliste.
01:12:53Même si vous,
01:12:54vous avez défendu
01:12:54Virenc,
01:12:55qui est peut-être...
01:12:56Oui, Virenc,
01:12:57Brochard,
01:12:58Brochard...
01:12:58Dans l'affaire...
01:13:00Toute l'équipe Festina.
01:13:02Voilà, l'équipe Festina.
01:13:03Mais alors, pourquoi ?
01:13:04Et là, cette année,
01:13:04on n'a aucune chance encore ?
01:13:06Non, parce que le cyclisme
01:13:10s'est agrandi.
01:13:12Vous savez,
01:13:12tous les pays de l'Est
01:13:13se sont engouffrés
01:13:14dans la brèche.
01:13:15Donc, on a été un petit peu
01:13:17le parent pauvre
01:13:19du cyclisme international.
01:13:22Il faut évidemment corriger
01:13:23tout cela,
01:13:24mais c'est très, très dur
01:13:26de remonter à la surface.
01:13:27C'est très, très dur.
01:13:28On va encore avoir
01:13:29Brochard cette année.
01:13:31Mais ce sont des...
01:13:32Moi, je me souviens
01:13:34quand j'ai vu
01:13:34arriver les pays de l'Est
01:13:36dans le concert
01:13:38du cyclisme professionnel,
01:13:40je les avais vus
01:13:41en amateur, déjà,
01:13:42quand ils disputaient
01:13:44le tour de l'avenir
01:13:45qui était pour les amateurs.
01:13:46Mais quand je les ai vus
01:13:47entrer dans le cyclisme professionnel,
01:13:49je me suis dit
01:13:49oh, aïe, aïe, aïe,
01:13:51il va y avoir de la casse.
01:13:52Effectivement,
01:13:52c'est ce qui est arrivé.
01:13:54Bon, j'ai une autre photo
01:13:55à vous proposer
01:13:55parce que j'ai eu
01:13:56un petit message tout à l'heure
01:13:57et je me suis dit
01:13:57j'ai oublié quand même
01:13:58un des acteurs majeurs
01:13:59de cette période-là
01:14:01et nous écoute régulièrement.
01:14:03Ah, formidable.
01:14:04Voilà.
01:14:04François Perrier.
01:14:06Vous l'imitez,
01:14:06François Perrier ?
01:14:07Non, il est difficile.
01:14:07Il y avait une anecdote
01:14:08avec Jouvet, d'ailleurs.
01:14:09Oui, Jouvet, oui.
01:14:11Il était élève de Jouvet.
01:14:12Oui.
01:14:12Et puis Jouvet, à l'époque,
01:14:14Jouvet jouait tous les soirs
01:14:14l'école des femmes
01:14:15au théâtre
01:14:16et Jouvet, donc,
01:14:18le matin fait son cours
01:14:19au conservatoire
01:14:20et il avait comme élève
01:14:20Blier notamment
01:14:21et Perrier.
01:14:23Et Perrier, je crois,
01:14:24passe une scène
01:14:26des fours
01:14:26au Béroscapin
01:14:27et Jouvet lui fait
01:14:28ben dis donc
01:14:28c'est pas terrible
01:14:30si Molière t'avait vu
01:14:32il se serait retourné
01:14:34dans sa tombe
01:14:35et à ce moment-là
01:14:35direct, Perrier lui dit
01:14:36ben comme ça
01:14:37il sera à sa place
01:14:37parce qu'hier
01:14:38il vous a vu
01:14:38dans l'école des femmes.
01:14:40Et l'autre lui a dit
01:14:40tu sors immédiatement
01:14:41à un bécile.
01:14:43Donc c'était très connu
01:14:44mais il s'adorait.
01:14:45Mais c'était un grand acteur
01:14:46un grand second rôle
01:14:48parce qu'on l'a beaucoup vu
01:14:49dans des seconds rôles
01:14:50et des rôles principaux
01:14:51énormes au théâtre.
01:14:53Mais Perrier dans les années 70
01:14:55il est dans tous les polars
01:14:57notamment
01:14:58il est dans les Melville
01:15:00il est le mari
01:15:01de Simone Signoret
01:15:02dans Polispiton
01:15:04357
01:15:05où il est juste
01:15:05très beau fil
01:15:06génial
01:15:07immense acteur
01:15:08absolument génial
01:15:08immense acteur
01:15:09quand il a la photo
01:15:10qui est montant
01:15:11il est en train de brûler la photo
01:15:13et qu'il dit
01:15:13je l'aimais
01:15:14je l'aimais
01:15:15absolument bouleversant
01:15:16et Simone
01:15:17vous imitez Simone Signoret ?
01:15:18Non
01:15:19je fais juste une femme
01:15:20je fais un peu Barbara
01:15:21et ma copine Catherine Jacob
01:15:23c'est Catherine Jacob
01:15:24ça va bien
01:15:24je suis content de te voir
01:15:25une petite chose
01:15:26comme ça
01:15:27Eric Delon
01:15:28c'est un petit peu Barbara
01:15:30t'entends
01:15:30faut jamais revenir
01:15:31je me dis
01:15:31oh
01:15:32je trouve
01:15:33je la fais un peu
01:15:39dans mon spectacle
01:15:39puisque je parle de la chanson
01:15:40on ne le lit pas
01:15:41mais qu'on écoute
01:15:42donc je fais un peu
01:15:43du Barbara
01:15:44et vous faites des gens de télé ?
01:15:46non je ne fais pas des gens de télé
01:15:46Pascal Pro
01:15:47Pascal Pro
01:15:48non il est imité
01:15:48de temps en temps
01:15:49Pascal Pro
01:15:49mais je ne sais pas
01:15:50comment le faire
01:15:50et en politique
01:15:53aucune imitation ?
01:15:54non j'avais fait
01:15:55un petit peu
01:15:55à une époque
01:15:56un petit peu
01:15:56j'adore la France
01:15:58un petit peu de Sarkozy
01:15:59non mais je laisse ça
01:16:01vraiment aux autres
01:16:02imitateurs professionnels
01:16:04comme Laurent Gérard
01:16:04etc
01:16:04moi j'ai fait
01:16:05non là j'en fais juste trois
01:16:07je fais Luchini
01:16:07un moment donné
01:16:08quand je découvre la phrase
01:16:09je vais faire un petit peu
01:16:10de Fabrice Luchini
01:16:12c'est énorme
01:16:12voilà
01:16:13donc j'en fais trois
01:16:13dans mon spectacle
01:16:14mais surtout
01:16:15j'embarque les gens
01:16:15avec ces lectures
01:16:17qui vont de Valérie
01:16:18à Francis Blanche
01:16:19à Raymond Deveau
01:16:20à Duras
01:16:21oui Francis Blanche
01:16:22quand on fait un faux pas
01:16:24faux pas
01:16:25faux pas
01:16:26faux pas
01:16:27le regretter
01:16:28ce qui s'est passé là
01:16:30c'est là
01:16:31c'est là
01:16:32c'est la fatalité
01:16:33le plaisir de céder
01:16:35céder
01:16:36céder
01:16:37c'est déjà merveilleux
01:16:39ceux qui disent
01:16:40que c'est laid
01:16:41c'est laid
01:16:42c'est laid
01:16:43c'est les plus malheureux
01:16:44voilà
01:16:45donc il y a Valérie
01:16:46il y a Blanche
01:16:48il y a Valérie
01:16:49il y a Raymond Deveau
01:16:51il y a Baudelaire
01:16:54il y a Paul Valérie
01:16:55il y a Raymond Deveau
01:16:56oui oui
01:16:56il y a Raymond Deveau
01:16:57il y a Paul Valérie
01:16:58il y a Paul Valérie
01:16:59il y a un petit peu de
01:17:01il y en a beaucoup
01:17:01j'en fais beaucoup
01:17:03il y a La Fontaine
01:17:06quelle fable vous ?
01:17:08La mort et le mourant
01:17:10voilà je termine un peu
01:17:11le spectacle
01:17:11c'est très très gai
01:17:12ça doit plaire à Pascal
01:17:14la mort et le mourant
01:17:16j'en fais plein
01:17:17j'en fais plein
01:17:18je fais plein d'auteurs
01:17:19je fais aussi Francis Carcot
01:17:21je fais
01:17:22ah très beau
01:17:22voilà je fais
01:17:24donc Paul Valérie
01:17:24je l'ai dit
01:17:25Flaubert
01:17:27enfin voilà
01:17:27il y a un peu tout ça
01:17:28puis je parle des différentes époques
01:17:29d'ailleurs est-ce qu'on peut voir
01:17:31un tout petit extrait
01:17:32un extrait très court
01:17:33un extrait
01:17:38bon
01:17:38oui ce fut très court
01:17:39au 17ème siècle par exemple
01:17:41le harcèlement sexuel
01:17:42existait déjà
01:17:44oui
01:17:45les gros dragueurs lourdingues
01:17:48étaient déjà en place
01:17:49oui mesdames et messieurs
01:17:51Pierre Cornet
01:17:52lui aussi ce célèbre tragédien
01:17:54il avait 50 ans
01:17:55il draguait une jeune marquise
01:17:57une jeune demoiselle
01:17:59une jeune comédienne
01:17:59pardon
01:18:00qui s'appelait
01:18:00mademoiselle du parc
01:18:01et qu'on se nommait marquise
01:18:03et comme elle se refusait à lui
01:18:04vexée comme un poul
01:18:06il lui a écrit ceci
01:18:07marquise
01:18:09si mon visage a quelques traits
01:18:11un peu vieux
01:18:12souvenez-vous qu'à mon âge
01:18:14vous ne vaudrez guère mieux
01:18:15le temps
01:18:17aux plus belles choses
01:18:18se plaît à faire un affront
01:18:20et se rafaner vos roses
01:18:22comme il a ridé mon front
01:18:23le même cours des planètes
01:18:26règle nos jours et nos nuits
01:18:27on m'a vu ce que vous êtes
01:18:30vous serez
01:18:32ce que je suis
01:18:33non mais vous imaginez
01:18:35non mais quelle ordure
01:18:37ce Corneille
01:18:38maintenant avec
01:18:39Mediapart et MeToo
01:18:42il n'aurait pas 3T
01:18:43dans Télérama
01:18:43monsieur Corneille
01:18:44il aurait un bracelet électronique
01:18:46et ce serait bien fait pour lui
01:18:47fumier de Corneille
01:18:49bon Corneille
01:18:51évidemment j'ai dit
01:18:51il y avait une chanson également
01:18:52c'était Brasseuse
01:18:53c'était Brasseuse
01:18:54ah oui justement
01:18:55je continue en disant
01:18:56je t'emmerde en attendant
01:18:57voilà je continue
01:18:58à quelque chose un peu vieux
01:19:00Tristan Bernard
01:19:01au vieux Corneille
01:19:02je t'emmerde
01:19:02voilà il a vengé
01:19:03Corneille
01:19:03Tristan Bernard
01:19:04en disant
01:19:05peut-être que je serai vieille
01:19:08il répond Marquise
01:19:09cependant
01:19:10j'ai 26 ans
01:19:11et je t'emmerde
01:19:12en attendant
01:19:13voilà
01:19:13comment ça ça chantait
01:19:15Sommeil à la midi
01:19:15nous rappelle les titres
01:19:17ah oui
01:19:17deux morts en France
01:19:21après des malaises
01:19:22liés à la chaleur
01:19:23c'est ce qu'indique ce matin
01:19:24Agnès Pannier-Runacher
01:19:25la ministre de la transition écologique
01:19:28qui précise
01:19:29que plus de 300 personnes
01:19:30ont été prises en charge
01:19:31en urgence
01:19:32par les pompiers
01:19:33une conductrice de taxi
01:19:35du Var
01:19:35condamnée hier
01:19:36à 30 mois
01:19:37de prison ferme
01:19:38avec exécution provisoire
01:19:39pour escroquerier
01:19:40blanchiment
01:19:41entre 2019 et 2024
01:19:43elle avait facturé
01:19:44des transports médicaux fictifs
01:19:45un préjudice
01:19:47qui s'élève
01:19:47à 2,3 millions d'euros
01:19:49et puis un couple
01:19:50mis en examen à Paris
01:19:51pour association
01:19:52de malfaiteurs
01:19:53terroristes
01:19:54est placé
01:19:54en détention provisoire
01:19:55hier
01:19:56ils sont soupçonnés
01:19:57d'avoir tenté
01:19:58de rejoindre en Syrie
01:19:59le groupe djihadiste
01:20:00dirigé par le français
01:20:01Omar Diaby
01:20:02alias Omar Honsen
01:20:03la femme a été arrêtée
01:20:05à l'aéroport de Toulouse
01:20:06alors qu'elle s'apprêtait
01:20:07à partir pour Chypre
01:20:08tandis que l'homme
01:20:09devait la rejoindre
01:20:10quelques jours plus tard
01:20:11Merci Soumaya
01:20:13et puis une information
01:20:13extrêmement importante
01:20:15que m'a donnée
01:20:15Vincent Hervouet
01:20:16tout à l'heure
01:20:17le Dalai Lama
01:20:18confirme qu'il aura
01:20:19un successeur
01:20:20après sa mort
01:20:21j'affirme que
01:20:22l'institution du Dalai Lama
01:20:23sera perpétuée
01:20:24a-t-il indiqué
01:20:25dans un message lu
01:20:26lors d'une réunion religieuse
01:20:27à Makléogandj
01:20:29dans le nord de l'Inde
01:20:30où il vit en exil
01:20:31il est quand même né
01:20:32le 6 juillet 35
01:20:34donc il va fêter
01:20:35ses 90 ans
01:20:36dans quelques jours
01:20:37le Dalai Lama
01:20:38mais alors comment on choisit
01:20:40un successeur
01:20:41c'est trop compliqué
01:20:43il y a des signes
01:20:44pour identifier
01:20:45celui qui s'est réincarné
01:20:47il a été choisi
01:20:48il avait 2 ans
01:20:50donc ce 14ème Dalai Lama
01:20:52il y en aura sans doute
01:20:53un 15ème
01:20:54on va se faire
01:20:56le chercher
01:20:57la dernière fois
01:20:58qu'ils en ont reconnu
01:20:59un il n'y a pas très longtemps
01:21:00c'était un Panchen Lama
01:21:01c'est juste au-dessous
01:21:03du Dalai Lama
01:21:03il y a le Panchen Lama
01:21:04et alors les chinois
01:21:06les chinois
01:21:07les servis chinois
01:21:07l'ont immédiatement
01:21:09kidnappé
01:21:09et il a disparu
01:21:11dans les arcanes
01:21:12les méandres du système
01:21:14et ils ont en revanche
01:21:15exhibé
01:21:17un Panchen Lama
01:21:19qu'ils avaient
01:21:19eux désigné
01:21:21nommé
01:21:21choisi
01:21:22et qui s'appelle
01:21:23maintenant évidemment
01:21:24le faux Panchen
01:21:26aux yeux des tibétains
01:21:28sont ces histoires
01:21:28très compliquées
01:21:29mais toute l'Asie
01:21:30attendait depuis des années
01:21:32ce jour
01:21:33Tenzi Gatio
01:21:35pour l'état civil
01:21:35est devenu
01:21:36dès l'âge de 2 ans
01:21:38le 14ème chef spirituel
01:21:39et politique
01:21:40des tibétains
01:21:41il a fui le Tibet
01:21:42sous contrôle de la Chine
01:21:43depuis 1950
01:21:44et cette histoire
01:21:46est passionnante
01:21:47il y a 8 millions
01:21:48de tibétains
01:21:49et 1 milliard
01:21:50300 millions
01:21:51de chinois
01:21:51qui font tout
01:21:52depuis 60 ans
01:21:53pour liquider
01:21:55cette tradition
01:21:56cette société
01:21:57cette religion
01:21:58par tous les moyens
01:21:59par la force
01:22:00la violence
01:22:00la répression
01:22:01mais aussi
01:22:02la désinformation
01:22:03les colonies de peuplement
01:22:07ils ont échoué
01:22:10un mot
01:22:11et vous savez
01:22:12qu'une de mes premières
01:22:13prises de bec
01:22:14avec M. Mélenchon
01:22:15c'était
01:22:15on n'est pas couché
01:22:16il soutenait
01:22:17le régime chinois
01:22:17contre le Tibet
01:22:18en disant que c'était
01:22:19une tradition médiévale
01:22:20qu'il fallait
01:22:20je remercie évidemment
01:22:22Jean-Paul Olivier
01:22:23je rappelle votre bouquin
01:22:24fausse copie
01:22:25et la dame blanche
01:22:25l'impossible amour
01:22:26l'incroyable histoire d'amour
01:22:27du champion
01:22:28des champions
01:22:29et puis notre camarade
01:22:31Antoine Dulerry
01:22:31Daniel Prévost
01:22:33tais-toi
01:22:34Daniel Prévost
01:22:36tais-toi
01:22:36tais-toi
01:22:36tais-à-chier Daniel
01:22:37Pascal tais-à-chier
01:22:38tais-toi
01:22:39tais-toi
01:22:39tais-toi
01:22:40tais-toi Nolo
01:22:40tais-à-chier
01:22:42M. Olivier
01:22:43je vous adore
01:22:43on va dire autrement
01:22:45voilà
01:22:45un petit Daniel Prévost
01:22:46que j'adore
01:22:47et je salue
01:22:47s'il nous regarde
01:22:48c'est ça
01:22:49parce que personne
01:22:50fait Daniel Prévost
01:22:50tais-toi
01:22:51tais-à-chier
01:22:52connard
01:22:53tais-toi
01:22:53tais-toi
01:22:53tais-toi
01:22:55tais-toi
01:22:56tais-toi
01:22:56tais-toi
01:22:56c'est moi qui parle
01:22:57mais vous ressemblez
01:22:58mais oui parce que je le fais de l'intérieur
01:22:59mais vous ressemblez
01:23:00on dirait les yeux
01:23:02ça vient comme ça
01:23:03vous avez les yeux de lui
01:23:04oui j'ai les yeux
01:23:05je ne travaille pas
01:23:06un jour
01:23:07j'avais fait un film
01:23:08avec Claude Riche
01:23:09et trois jours plus tard
01:23:10je marche avec ma femme
01:23:10et ça y est
01:23:11tu parles
01:23:11et tu marches
01:23:12comme Claude Riche
01:23:12il était venu en moi
01:23:13c'est ce qu'ils ont dit
01:23:14alors d'un coup
01:23:15je parlais
01:23:15c'est Claude Riche
01:23:16alors voilà
01:23:16je suis très content d'être là
01:23:19et alors voilà
01:23:20et un jour j'ai appelé
01:23:21Jean-Paul Belmondo
01:23:21comme ça
01:23:22en lui faisant Claude Riche
01:23:23ça a duré dix minutes
01:23:24Jean-Paul a cru que c'était Claude Riche
01:23:26ça vient en moi
01:23:28un jour je lui ai dit
01:23:29il faut que j'imite maintenant Nolo
01:23:30j'espère que ça doit un peu qu'il a
01:23:32vraiment je ne comprends pas
01:23:34que vous ayez fait ce disque
01:23:35je respecte votre travail
01:23:37mais ça n'a aucun intérêt
01:23:38ce que vous avez dit
01:23:38c'est ça
01:23:40c'est ça oui oui
01:23:41bon merci
01:23:41c'était un bonheur
01:23:42vraiment
01:23:42Laurent Capra était à la réalisation
01:23:44Dominique Raymond était à la vision
01:23:46Rodrigue était au son
01:23:47merci à Marine Lançon
01:23:48à Jean de Lacoste
01:23:48Larimondi
01:23:49je salue Anne-Marie Perrier
01:23:50je l'ai dit
01:23:51elle nous écoute
01:23:51avec le grand homme
01:23:53dont elle prend soin
01:23:55et François Perrier
01:23:56oui oui
01:23:56non mais le grand homme
01:23:58dont elle prend soin
01:23:59c'est Michel Sardou
01:23:59bien évidemment
01:24:01et puis je vous ai pas
01:24:03il y a également
01:24:04dans l'actualité
01:24:05c'est important
01:24:05Florence Delay
01:24:06est décédée
01:24:07elle était académicienne
01:24:08ça avait été la cinquième femme
01:24:09je crois académicienne
01:24:10et elle est décédée
01:24:12et on a une pensée évidemment
01:24:13pour sa famille
01:24:14c'était la quatrième femme
01:24:15académicienne
01:24:16et elle est décédée
01:24:17à l'issue d'une longue maladie
01:24:19comme on dit pudiquement
01:24:21merci beaucoup
01:24:22vraiment merci
01:24:23bon tour de France
01:24:24bon Avignon
01:24:25et
01:24:26Jean-Marc Morandini
01:24:28dans une seconde
01:24:29et on se donne rendez-vous ce soir
01:24:30on se donne rendez-vous ce soir
01:24:34...

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