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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous, Véronique Jacquier, Gilles-Williams de Nadel, Philippe Bilger qui a remis sa veste.
00:05Il est très bol, meule.
00:07La climatisation, la climatisation, la climatisation est-elle d'extrême droite ?
00:17Et on en est là en France aujourd'hui.
00:19C'est un bon sujet ça.
00:20La climatisation est-elle d'extrême droite ?
00:23On en est là en France aujourd'hui.
00:25Et c'est vrai qu'Hitler avait instauré un mauvais climat.
00:29Il faut le reconnaître aussi.
00:30C'est vraiment d'extrême droite la climatisation.
00:33Vous ne croyez pas.
00:34C'était de l'esprit.
00:36C'est un mot d'obligation.
00:38Il faut le reconnaître.
00:40Il peut être spirituel quand il veut.
00:42Pardonnez-moi, je suis surtout modérateur de cette émission et je pense à l'Arcom.
00:46C'est vrai.
00:47Alors il y a quelque chose.
00:48Je retire ce que je viens de dire.
00:50Oui.
00:51Et je présente mes excuses à la clientèle.
00:53Parce que je ne suis pas sûr que ce soit adapté.
00:56Oui, bien sûr.
00:57Et vous me retirez, mais vous allez largement le compenser.
01:00Non, mais je ne suis pas sûr.
01:01Non, mais ce que je veux vous dire, c'est qu'aujourd'hui, on a vu une journée un peu folle de ce point de vue-là.
01:05Ceux qui souhaitent la climatisation sont taxés quasiment d'extrême droite.
01:09Et vous entendrez Marine Le Pen qui souhaite un plan clim par les écologistes, Marine Tondelier en tête, etc.
01:18Qui refusent l'idée.
01:20Agnès Pannier-Vérunacher.
01:21Agnès Pannier qui ressort de sa boîte dès que le thermomètre dépasse 30 degrés.
01:27C'est son heure de gloire.
01:28Alors que son ministère est sans doute climatisé.
01:30L'année dernière, il y a eu zéro journée de canicule en France.
01:35Il y a deux ans, elle nous avait annoncé le pire.
01:37Elle se nourrit de cela.
01:39Elle adore cela.
01:40Donc elle sort de sa boîte.
01:41Bien sûr.
01:41Ça va durer deux jours, trois jours.
01:43Après-demain, il n'y a déjà plus de climatisation.
01:45Mais effectivement, elle, elle ne souhaite pas être climatisée.
01:48Mais effectivement, comme vous le dites très justement, dans son ministère, il y a de la clim.
01:50Tout ça pour vous dire que, écoutons le sujet de Charlotte Diry et Marine Le Pen qui souhaitent un plan clim.
02:00Un grand plan climatisation pour les établissements publics.
02:03C'est ce que souhaite Marine Le Pen.
02:05Alors que 16 départements se trouvent actuellement en vigilance rouge canicule,
02:09la chef de file du Rassemblement national souhaite équiper en priorité les écoles, hôpitaux et maisons de retraite.
02:14Donc je considère que laisser des gens mourir dans les hôpitaux, de la chaleur,
02:19laisser des enfants ou des personnes vulnérables souffrir parce qu'il n'y a pas de climatisation
02:26et préférer fermer des écoles plutôt que de développer un plan climatisation,
02:32m'a paraît totalement absurde.
02:34Une suggestion qui interpelle le socialiste Boris Vallot, qui ne semble pas contre cette option.
02:39Il y a eu un grand plan de climatisation, vous vous en souvenez,
02:42au moment de la première grande canicule dans les établissements au sein des personnes âgées.
02:45On peut se poser la question de savoir si dans un certain nombre d'établissements publics recevant des enfants,
02:51il ne faut pas avoir le même plan.
02:53En visite depuis la cellule de crise, le Premier ministre voit d'autres moyens de climatisation.
02:58Parmi les combats de ma vie, il y en a un qui est la géothermie.
03:00Nous avons sous nos pieds, dans notre sol, à la fois des calories pour se chauffer l'hiver
03:08et des situations qui nous permettent de nous rafraîchir l'été quasiment sans dépense d'énergie.
03:18Peut-être il y a des moyens de rafraîchissement avec ventilation et avec apport de froid.
03:24En raison des fortes chaleurs, 1350 écoles ont fermé leurs portes aujourd'hui,
03:29faute d'équipements pour rafraîchir les élèves et garantir leur sécurité.
03:33Je rappelle qu'il y a trois jours de canicule par an, parce que les élèves, juillet et août...
03:40L'année dernière, il y en avait zéro.
03:41Dites pas, moi je veux bien, l'année dernière, il y en avait zéro.
03:44Tendanciellement, il n'y en a plus aujourd'hui qu'il y en avait avant, il y en aura de plus en plus.
03:48Sans doute, sans doute, sans doute.
03:51Là c'est tout, c'est un record en juin, les températures qu'il y a eu.
03:55Sans doute, je vous dis, l'année dernière, il y en a eu zéro.
03:58Donc tendanciellement...
03:59C'est un dérèglement climatique global, c'est pas un réchauffement systématique et une courbe linéaire.
04:05Et globalement, il y a une modification climatique, c'est indéniable.
04:10Ce qui est fou, pardonnez-moi, ce qui est fou, c'est quand même que le sujet de la clim devienne un sujet politique.
04:14Oui, c'est ça, voilà, merci de recentrer le débat.
04:17Tous autant qu'ils sont, ça me fait bien rigoler quand je les écoute,
04:21parce qu'il faut un plan clim, effectivement, pour trois jours par an.
04:24Mais surtout, personne ne propose une vision pour mieux isoler les bâtiments,
04:31pour donner la parole à des architectes qui sont talentueux,
04:34pour construire désormais de nouveaux bâtiments, y compris publics, avec des matériaux...
04:39Maintenant, ça se fait, mais on le fait maintenant...
04:42Vous connaissez bien la gare de Nantes, j'ai lu là que c'était...
04:4445 degrés, oui, mais elle est récente, cette gare.
04:48Oui, mais tout ce qui a été fait à Nantes, depuis 25 ans, est mal fait.
04:54Voilà, c'est assez simple, d'ailleurs.
04:57Donc, qu'est-ce que vous voulez ?
04:59Il y a trois ans en France où c'est mal fait,
05:00parce qu'on n'écoute pas des gens qui ont une vision pour construire intelligemment.
05:05Bon, écoutez Marion Maréchal qui était ce matin avec Sonia Mabouk sur CNews et sur Europe 1.
05:11Rien ne marche, disait-elle.
05:13Si vous voulez, c'est qu'on a vraiment le sentiment que rien ne marche dans ce pays,
05:16pas même la gestion de la climatisation, quoi.
05:17C'est quand même affligeant, c'est-à-dire qu'on sait aujourd'hui,
05:20on est capable de l'anticiper qu'il va y avoir un coup de chose sur la France,
05:22et on n'est pas capable de faire en sorte que les étudiants et les élèves
05:25puissent être en classe dans de bonnes conditions,
05:27sur des prétextes qui sont totalement fallacieux,
05:29parce qu'on nous explique que la climatisation ferait augmenter le taux de carbone dans l'atmosphère,
05:35alors qu'on sait que c'est un système électrique
05:37et qu'aujourd'hui, l'immense majorité de l'électricité française est fournie par le nucléaire,
05:41qui est une énergie décarbonée.
05:43Et ce qui me fait rire surtout, c'est que j'imagine tous ces fonctionnaires à l'origine de ces décisions
05:47qui eux sont planqués dans des bureaux bien climatisés
05:49et qui imposent aux enfants d'être à 30 dans des classes avec 37 degrés à l'extérieur sans climatisation.
05:54Donc tout ça est quand même une belle hypocrisie.
05:55C'est un peu démago, non ?
05:58Écoutez, Mme Pannier-Runacher, écoutez.
06:00C'est un peu...
06:01Mais pourquoi vous trouvez que c'est démago ?
06:03C'est quoi démago ? Pourquoi vous trouvez que c'est démago ?
06:06Ça veut dire utiliser un argument facile pour aborder un vrai problème.
06:12Non, mais attendez...
06:13Moi, j'ai été le premier...
06:15Enfin, pas le premier.
06:16J'ai toujours détesté la manière dont les médias parlaient du froid en hiver
06:23et de la chaleur en été de manière interminable.
06:28Mais là, on est passé dans autre chose.
06:31Un petit peu...
06:32Même la personne la plus obtuse, la plus étrangère à l'écologie se dit qu'il se passe quelque chose.
06:40Quel rapport avec ce qu'a dit Marion Préchal ?
06:42Non, mais Marion, c'est un peu démagogique.
06:45Ah non, c'est démagogique de faire remarquer que l'énergie nucléaire fournit la climatisation
06:52et elle le dit à des prétendus écologistes qui ont tout fait pour détruire l'énergie nucléaire.
06:57Mais c'est pas ce qu'elle a dit.
06:59C'est pas ce qu'elle a dit.
07:00C'est complètement ce qu'elle a dit.
07:01Elle a dit dans les ministères, ils en mettaient.
07:03Philippe Belger, nous sommes tous d'accord, mais il y a une forme de folie de l'homme
07:08de vouloir empêcher des choses qui sont très difficilement empêchables.
07:13Très juste, c'est autre chose.
07:14Je l'avais vu pour le Covid.
07:16Je le retrouve avec la chaleur humaine.
07:18Avec la chaleur humaine.
07:20On en a trop.
07:22On en a trop.
07:23Je le retrouve avec le réchauffement climatique.
07:25Vous pensez quoi ?
07:26Sérieusement que la France peut arrêter le réchauffement climatique ?
07:29Vous pensez que c'est sérieux ?
07:32Donc moi, je pense aux Français.
07:35Ils n'ont pas à faire des efforts que les autres, dans le monde entier, ne font pas
07:40pour se pénaliser eux.
07:41Pardonnez-moi de le dire comme ça.
07:44Pardonnez-moi de le dire comme ça.
07:45Il y a des changements qui devront s'opérer sur l'écologie au niveau mondial.
07:48Ça, c'est sûr, vous avez raison.
07:49C'est pas qu'au niveau français.
07:50Mais la France, elle est responsable de...
07:52Je pense aux Français.
07:56Je trouve invraisemblable parfois
07:58que nous soyons les...
08:01Comment dire ?
08:01Que nous nous punissions dans ce domaine comme dans d'autres, d'ailleurs.
08:04D'accord.
08:04Alors que personne ne fait rien et qu'on n'est pas responsable de grand-chose.
08:07Climatiser toute la France n'est pas une solution non plus durable.
08:09Alors, il faut qu'il y ait votre fâcheur avec de la végétalisation.
08:12Mais nous sommes d'accord.
08:13Il faut une isolation des bâtiments.
08:13Une grande politique urbaine, c'est plus compliqué que, effectivement,
08:16la phrase un peu démago du genre
08:18les ministères sont bien refroidis,
08:20mais nous, les pauvres gens, on subit la chaleur.
08:22Il faut une vision.
08:24Écoutons, madame.
08:25Oui, avec votre vraie vision.
08:26La vraie vision, je ne sais pas ce que c'est.
08:29C'est un peu le rôle politique.
08:30Mais c'est des mots valises, la vraie vision.
08:33J'entends ça.
08:34Face au dérèglement climatique...
08:35Mais qu'est-ce que vous faites ?
08:38Qu'est-ce que vous mettez en place face au dérèglement climatique ?
08:41Mais le dérèglement de la chaleurisation économique,
08:43comment est-ce qu'on refait le produit en France ?
08:45Il y a des monceaux de mesures qui pourraient être prises,
08:47mais parfois, c'est plus facile de dire
08:49que c'est climatisé dans les milieux.
08:50La France a un bilan dont elle peut se vanter
08:54en matière d'écologie, en matière de décarbonation.
08:58On a délocalisé toute notre production.
09:00Avec en plus l'énergie nucléaire.
09:01Et puis je vous assure, je suis sur ce sujet-là.
09:07Je suis extrêmement prudent.
09:09Quand je vois le nombre de sottises qu'on a fait depuis 20 ans
09:12dans tous les domaines sur le nucléaire qu'on a abandonné,
09:14je vous assure qu'on a repris ensuite.
09:18Je suis d'une défiance totale sur les décisions
09:21qui sont prises en cette manière-là.
09:23Et quand j'écoute Mme Pépanier-Runacher,
09:25je suis d'une défiance XXL.
09:27Mais on va l'écouter quand même.
09:28Bien sûr.
09:30C'est toute notre grandeur.
09:32Écoutons-la.
09:33Sur la climatisation, c'est pas blanc et noir.
09:36Il faut climatiser pour les personnes vulnérables
09:39et leur permettre d'avoir un répit.
09:41Mais en revanche, il ne faut pas en faire partout.
09:43Sinon, on risque de réchauffer.
09:45Donc c'est une mauvaise solution.
09:46Il faut privilégier les méthodes qui renvoient la chaleur dans le sol.
09:49C'est tout l'objet de la géothermie, par exemple.
09:52Voilà.
09:53Alors maintenant, on est à la géothermie.
09:54Alors je voudrais vous montrer quand même,
09:55parce qu'on a fait une petite photo.
09:57Et vous allez voir, voilà.
09:58Elle est sous la climatisation, madame.
10:00Alors vous allez me dire que c'est des magots.
10:01Vous allez me dire que c'est des magots, sans doute.
10:03Il y a eu un échange aujourd'hui.
10:05Alors il y a eu un échange intéressant
10:07entre Gérald Darmanin, qui est des écoles fermées,
10:09personnes âgées, conditions de travail difficiles pour les Français,
10:11le réel du réchauffement climatique s'impose à tous,
10:13y compris à ceux qui n'ont pas voulu le voir.
10:15Entre déni et moralisation, il y a une voie possible,
10:18celle de l'écologie populaire.
10:19Marine Tondelier a dit,
10:20Gérald, si tu écris ce tweet sous la contrainte,
10:22cligne des yeux une fois.
10:23Bon, elle le tutoie, je ne sais pas pourquoi.
10:25Donc du coup, Gérald Darmanin lui a répondu sur le même ton.
10:28Cher Marine, tout va bien.
10:29Merci de t'en inquiéter.
10:30Tu as dû voir, en venant à Tourcoing,
10:32dans le magnifique jardin botanique,
10:34qu'on pouvait faire beaucoup d'écologie populaire sans les verres.
10:36Si tu reviens, on te fera visiter avec beaucoup,
10:39avec plaisir,
10:39les nouveaux parcs en création,
10:41la ceinture verte et la végétalisation
10:43des cours d'école lancés depuis 2014.
10:45Comme dit la pub,
10:46ce n'est pas ceux qui en parlent le plus.
10:47A bientôt.
10:48Gérald, si tu écris ce tweet sous la contrainte...
10:50Bon, voilà, donc on en est là.
10:53Et pendant ce temps-là...
10:54Tu ne laisses pas les autres parler d'écologie.
10:55C'est comme citer son précaret.
10:56Ça la dérange que M. Darmanin...
10:58A tout d'écologie.
10:59Si c'était une vraie écologie,
11:01ça serait favorable à ce que tout le monde parle de l'écologie.
11:02Ils ne font pas d'écologie.
11:04Ils se foutent des paysages,
11:05ils se foutent des animaux.
11:06Les éoliennes...
11:07Les éoliennes...
11:09J'espère que les LR ne vont pas voter les éoliennes.
11:13J'espère.
11:14Parce qu'on me dit qu'au Sénat, ça tremble.
11:17Ah oui ?
11:17Mais oui, parce que les éoliennes,
11:19c'est beaucoup...
11:20Et les panouches.
11:21Beaucoup d'argent.
11:22On t'a expliqué qu'on produit plus d'électricité
11:24qu'on en consomme.
11:25Donc il n'y a pas vraiment besoin
11:26de nouveau agrandir ce parc éolien.
11:29Ça coûte une fortune.
11:31La facture d'électricité va peut-être monter.
11:33Elle a monté.
11:34La durabilité des installations éoliennes,
11:37je ne suis pas sûr que ce soit terrible.
11:38Oui.
11:39Alors, c'est construit en Chine.
11:41Et on va alimenter les pensions américaines,
11:45les fonds de pension américains
11:47des Canadiens et des Américains.
11:49Donc c'est eux qui financent.
11:50Et il paraît que même,
11:51les panneaux solaires,
11:52c'est pas faible.
11:52Et pendant ce temps-là...
11:53Et pendant ce temps-là,
11:55on a entendu un spécialiste,
11:58M. Bouclet,
11:59qui a dit que c'était du fond.
12:01Je sais un pays qui marque
12:02l'énergie solaire.
12:03Oui, mais bien sûr,
12:04il est excellent.
12:05Ça augmente radicalement la facture.
12:09Tu peux utiliser solaire et éolienne,
12:11je crois que 13% du temps.
12:12Par définition,
12:13il n'y a pas de solaire,
12:13il n'y a pas de sens.
12:14Le nucléaire,
12:15c'est 97% du temps.
12:16Non, non, mais c'est sûr.
12:17Bon, écoutez Henri Proglio,
12:19écoutez, écoutez,
12:20je ne vais pas le dire à chaque fois,
12:21écoutez,
12:22il y a un très bon papier
12:23de Pierre Vermeurene
12:24dans le Figaro,
12:24formidable ce matin.
12:25L'inculture scientifique,
12:26tout est dit.
12:27Écoutez les spécialistes,
12:28plus que Marine Tondelier
12:30ou Mme Agnès Pannier-Runacher,
12:32qui sont des politiques,
12:33qui sont sûrement
12:34beaucoup de talents,
12:35mais qui ne savent pas
12:35de quoi elles parlent.
12:37Je suis désolé,
12:38écoutez les spécialistes.
12:41Moi, j'écoute les spécialistes.
12:42Voilà.
12:43Et M. Proglio,
12:44on est un.
12:45Emmanuel Macron,
12:46lui,
12:46on le remercie,
12:47il nous a dit
12:48buvez de l'eau,
12:51comment dire,
12:51privilégiez les activités douces,
12:53prenez des nouvelles
12:54des plus fragiles.
12:57Ça va ?
12:58C'est là où il était
12:59remplacé.
12:59Non, mais prenez des nouvelles
13:00des plus fragiles,
13:01ça va ?
13:02Comment allez-vous ?
13:03J. Louis-Liam,
13:04tout va bien ?
13:04C'est tout doux,
13:05tout doux.
13:05Oui, parce que bon.
13:06Alors,
13:07fermer les volets
13:08et les fenêtres,
13:09ça c'est formidable.
13:10Restez au frais.
13:11Alors,
13:11c'est l'état maman,
13:13l'état maman,
13:14l'état nounou,
13:15mouillé.
13:15Alors,
13:15c'est vrai que ça m'agace,
13:16mais que ce que vous voulez,
13:17je vous dis,
13:17moi ça m'agace un peu
13:18parce qu'on est des grands garçons,
13:19mais peut-être faut-il le faire.
13:20Évitez l'alcool,
13:21mangez frais,
13:22équilibré.
13:24C'est le président de la République.
13:26Il faudrait arrêter
13:27de nous infantiliser,
13:28mais malheureusement...
13:29Il veille sur nous.
13:30J'aime le petit moment,
13:35j'aimerais...
13:36Mais je vous rejoins,
13:37parce qu'il veille sur nous.
13:39Oui, oui.
13:39Non, mais ça vous plaît ?
13:40Ah ben non,
13:41moi je trouve ça grotesque.
13:42Ah bon ?
13:42Je pense qu'on est rentrés
13:43dans l'air d'une façon
13:45de faire de lui.
13:45Mais ça n'est pas d'aujourd'hui
13:46qu'on se met à la place des gens.
13:49Surtout lorsque ce sont
13:50les enfants qui nous infantilisent.
13:54C'est-à-dire ?
13:55Je ne trouve pas,
13:56je ne trouve pas,
13:58monsieur Macron,
13:59d'une maturité politique
14:01extraordinaire.
14:03Je lui trouve effectivement
14:05des traits de caractère
14:06qu'il m'arrive parfois
14:07de trouver un peu puéril.
14:09Oh, on est tous enfantins.
14:10Oui.
14:10On a tous quelque chose
14:12de l'enfance.
14:12Parlez pour vous.
14:14Vous êtes désagréable ce soir.
14:16Ça fait deux fois
14:16que vous êtes désagréable.
14:17Oui, je ne sais pas pourquoi.
14:19Mais qu'est-ce qui se passe ?
14:19Il y a un mauvais climat.
14:20Ben non.
14:21Je crois que la chaleur...
14:21Il y a un mauvais climat.
14:22Je ne fais de la canicule.
14:23Je n'aurais pas le droit
14:25de temps en temps
14:25d'avoir mes chaleurs.
14:27Et depuis le temps même,
14:28Éric Zemmour
14:29admettrait que
14:30peut-être
14:31il s'est terminé
14:32et Emmanuel Macron.
14:34Bon.
14:35Voilà ce qu'on pouvait dire
14:35sur ce sujet.
14:36Mais c'est un sujet
14:37qui fait parler.
14:38Et je l'ai dit plusieurs fois
14:39dans la journée,
14:40le titre du Parisien,
14:41le journal du Parisien,
14:41est maintenant le supplice.
14:43En parlant de la chaleur.
14:44On peut prendre un peu
14:46de recul quand même.
14:47Il y a des sens
14:47par rapport à des gens
14:48qui donnaient les vrais...
14:49Il me semble.
14:50C'est-à-dire que là,
14:52pareil, c'est un rapport au monde.
14:53Oui, il fait chaud,
14:54ce n'est pas agréable.
14:55Ce jour-là, on...
14:57Il y a des gens
14:57qui sont plus exposés
14:58que d'autres.
14:59Les ouvriers du bâtiment,
15:00les boulangers
15:00derrière leur cours.
15:01Mais je suis...
15:02Mais j'en pensez.
15:03Je pense qu'ils sont passés
15:03dans les journées difficiles.
15:05Mais c'est...
15:05Les écrivains,
15:06les avocats...
15:07Et nous, on en est moins...
15:08Pendant des siècles,
15:09on considérait une situation
15:10comme un non-événement.
15:11Ce sont des défis
15:11qu'on peut surmonter.
15:11Trois jours à Paris,
15:12en 1911,
15:13on considérait...
15:14En 1911,
15:15il y avait 40 000 morts.
15:17Non, mais d'accord,
15:17mais on savait vivre autrement.
15:19Le réchauffement climatique
15:20avait déjà commencé.
15:23Ne soyons pas
15:24dans le climato-scepticisme non plus.
15:25On ne va pas s'engager là-dedans.
15:25Mais c'est pas le climato-scepticisme,
15:27mais je m'autorise.
15:28Alors, je vais m'autoriser.
15:29Ça va être terrible
15:30ce que je vais dire.
15:31Et je vous demande à l'avance
15:32de me modérer.
15:33Je crois...
15:34D'ailleurs,
15:34j'ai eu un terrible incident
15:36avec Brune Poirson
15:37qui était ministre
15:38de l'Environnement à l'époque.
15:39Elle a disparu.
15:40Alors que vous êtes
15:40toujours de ce monde.
15:41Je lui ai dit en face...
15:42Non, mais c'est vrai.
15:43Elle a disparu.
15:43Parce que tous ces politiques
15:45dont on parle,
15:46nous, on sera encore
15:47sur les plateaux
15:47qu'on ne les entendra plus.
15:48Je lui ai dit, madame...
15:49C'était la canicoule
15:50d'il y a trois ans.
15:51Je lui ai dit, madame...
15:52Canicule.
15:52Canicule.
15:53Je crois au réchauffement climatique.
15:55Vous voyez ?
15:56Je crois même au rôle de l'homme
15:58en le réchauffement climatique.
15:59Mais je ne suis pas sûr
16:00que vous sachiez le quantifier.
16:03Je vous assure
16:03qu'elle a vu le diable.
16:05À peine elle était rentrée
16:07dans son ministère
16:08qu'elle disait,
16:09maître Golnadel
16:10a eu des propos criminels.
16:11J'avais donc la preuve scientifique
16:13que tout décalage
16:15par rapport aux thèses du GIEC
16:16est criminalisant.
16:18C'est tout, c'est criminel.
16:19On ne peut pas s'écarter
16:20des thèses officielles du GIEC.
16:22Et pourtant,
16:22elle n'était pas médiocre.
16:24Mais Pascal va me le reprocher
16:26de dire ça.
16:27Mais non,
16:27elle a sûrement de la qualité.
16:28Je vous ai simplement dit
16:29que ces gens passent.
16:30Elles ne m'ont pas sautent aux yeux.
16:31Bien sûr, vous avez raison.
16:33Elles ne m'ont pas sautent aux yeux.
16:33Ils sont tellement bons
16:34qu'ils restent longtemps
16:35dans ce qu'ils font.
16:35Non, mais vous savez,
16:36les ministres ne sont pas éternels.
16:39Pardon pour Frédéric Bannet.
16:41Boalem Sansal.
16:42Boalem Sansal,
16:43l'écrivain,
16:44c'est un sujet dramatique.
16:47Celui-là,
16:48emprisonné depuis sept mois en Algérie,
16:49il a été condamné ce mardi
16:50en appel à cinq ans de prison.
16:53Il y a eu une pluie de réactions.
16:55Xavier Bertrand,
16:55cinq ans de prison
16:56pour un homme de 80 ans,
16:57malade dont le solteur
16:58est d'avoir pris la plume.
16:59Cette condamnation est inhumaine.
17:01Marine Le Pen, bien sûr.
17:02Gabriel Attal,
17:03Marine Le Pen a dit
17:04que la condamnation
17:04à cinq ans de prison ferme
17:06équivaut à une peine de mort.
17:08Gabriel Attal,
17:09hier, c'était Christophe Gleize,
17:10victime de l'arbitraire.
17:12Aujourd'hui,
17:12une fois de plus,
17:13la liberté et le droit
17:14ont été bafoués.
17:16Malheureusement,
17:16le Quai d'Orsay
17:18et la France
17:19ne font pas grand-chose.
17:20La diplomatie française
17:22est mise en défaut.
17:23Je vous propose peut-être
17:24d'écouter François Bayrou.
17:27Maintenant qu'il y a eu
17:29condamnation,
17:30on peut imaginer
17:31que des mesures
17:33de grâce,
17:38notamment en fonction
17:40de la santé
17:41de notre compatriote,
17:43soient prises.
17:45Et je sais,
17:46je ne doute pas,
17:47et je sais,
17:48que toutes les instances
17:50exécutives
17:52depuis le président de la République
17:54jusqu'au gouvernement
17:55agissent en ce sens
17:57de manière que
17:59l'humanité
18:00triomphe
18:01dans une affaire
18:03qui est,
18:04pour les Français,
18:05insupportable.
18:06On va marquer une pause.
18:08Mais évidemment,
18:08sur notre premier thème,
18:09il y a beaucoup de réactions.
18:10Il y a une personne
18:11qui fait ce constat
18:12et je vous la soumets.
18:13D'ailleurs,
18:14Mme Hidalgo
18:14est à Paris depuis 11 ans.
18:16Les socialistes
18:16depuis 24 ans,
18:17ils avaient Delanoé
18:18puis Mme Hidalgo.
18:21Elle avait une grande vision
18:22pour Paris.
18:24Il fait-il moins chaud
18:25aujourd'hui ?
18:26Non, c'est vrai
18:27qu'elle n'est pas assez loin
18:27dans la végétalisation.
18:29Elle peut faire différemment,
18:30mieux, c'est sûr.
18:32C'est une moins chaud.
18:32Mais vous pouvez prendre
18:33des villes de droite.
18:34Moi, je connais très bien Bordeaux.
18:35Alain Juppé,
18:35il a fait une restauration
18:36de Bordeaux très minérale
18:37où il n'y a pas d'arbre
18:38et où à Bordeaux,
18:39c'est une étuve aussi.
18:40Nantes, c'est un échec.
18:42Vous avez raison.
18:42Paris s'en éteint
18:43et Bordeaux s'en éteint.
18:44Donc, vous voyez,
18:45un point partout,
18:45la balle au centre.
18:46C'est que les élus
18:47ont peut-être manqué de vision,
18:48en tout cas beaucoup d'entre eux,
18:50concernant le changement climatique
18:51et les modifications
18:52à apporter aux villes.
18:53C'est-à-dire plus de verres,
18:54plus de...
18:54On avait parlé
18:55d'un central parc
18:56à la française
18:56pendant la dernière municipale
18:57à Paris.
18:58C'était une bonne idée
18:59de travailler à ça,
19:00de végétaliser la ville,
19:01mais on n'a pas réussi.
19:02On marque une pause
19:03et on revient évidemment
19:03sur Bois-Names en salle.
19:08Deuxième partie
19:08de l'heure des pros,
19:11M. Gollet.
19:11Il y a beaucoup de gens
19:12qui trouvent que vous êtes
19:12de mauvaise humeur.
19:13Mais ce n'est pas vrai du tout.
19:14J'ai écouté franchement,
19:16j'ai été délicieux
19:17toute l'après-midi.
19:18J'ai reçu des clients.
19:18J'étais d'une patience d'ange.
19:20C'est encore un mauvais procès
19:21que vous me fitez.
19:22Pourquoi Gilles William
19:25n'a pas l'air de bonne humeur ?
19:26Non, mais attendez,
19:27l'actualité n'est pas non plus
19:29penteuse.
19:29Vous avez raison.
19:30L'Assemblée nationale
19:31a repoussé ce mardi
19:32une motion de soncire
19:32du gouvernement Bayrou,
19:34défendue par les socialistes.
19:35Il reproche au Premier ministre
19:35de ne pas s'être engagé
19:37à déposer au Parlement
19:37un texte permettant
19:38de débattre de l'âge légal.
19:40Je vous donne cette information
19:41qui vient de tomber à l'instant.
19:42On écoutera peut-être
19:42tout à l'heure François Bayrou,
19:43mais on continue
19:44sur Bois-Names en salle.
19:45Je voudrais que vous écoutiez
19:46l'échange entre Naïma Moutchou,
19:48député Horizon,
19:49et l'inénarrable
19:51Jean-Noël Barron.
19:52Très bien.
19:54Il est temps d'être clair.
19:57Protéger nos compatriotes,
19:58c'est tenir tête au régime
20:00qui les emprisonne injustement.
20:02Et c'est aussi refuser
20:03que certains ici
20:03leur servent
20:04de caution diplomatique.
20:06Je vous demande,
20:06Monsieur le Premier ministre,
20:07une parole forte
20:08pour les Français détenus,
20:09illégalement à travers le monde,
20:11et une stratégie claire
20:12pour les défendre
20:12et pour défendre nos principes.
20:14Je veux évidemment avec vous
20:15m'indigner
20:16de la condamnation
20:18en appel
20:18de notre compatriote
20:19Bois-Names en salle
20:20qui est incompréhensible
20:21et injustifiable.
20:23Aujourd'hui,
20:24alors que la procédure
20:26est arrivée à son terme,
20:27les autorités algériennes
20:29sont face à un choix,
20:31celui de la responsabilité,
20:33de l'humanité
20:33et du respect,
20:35permettant à notre compatriote
20:36d'être libéré
20:37et soigné
20:37en tenant compte
20:39de son état de santé
20:40et de son âge.
20:42Bon, je suis sévéré
20:42avec Monsieur Barrault,
20:43il ne peut pas dire autre chose
20:44parce que c'est évidemment
20:45Emmanuel Macron
20:46qui fixe la ligne
20:47et lui est un super techno
20:49qui est là.
20:50Mais tout de même,
20:51Pascal,
20:51le verbe creux,
20:53les engagements abstraits,
20:56les formules vides de sens
20:57ne sont plus supportables
20:59de la part d'un ministre.
21:01On attend de l'action
21:02de ce ministre.
21:04Oui,
21:04et puis on attend
21:04un charisme.
21:05parfois,
21:06on attend une incarnation.
21:08Encore le charisme.
21:09On attend une incarnation.
21:11Mais il n'y peut rien,
21:13vous voyez,
21:13je ne veux pas lui jeter la pierre.
21:15Il est dans un rôle
21:16qui n'est pas facile pour lui.
21:18J'aimerais la jeter la pierre
21:20en ce qui me concerne
21:21parce qu'il ne donne pas
21:23l'impression par son verbe
21:25qu'il est capable
21:26de lui faire succéder de l'action.
21:28C'est ça le grand drame
21:30chez certains de nos ministres.
21:32Nous sommes d'accord.
21:33C'est plus,
21:34on l'imagine,
21:35davantage directeur de cabinet
21:36que ministre.
21:38Mais bon,
21:38très sincèrement,
21:40au-delà de ces déclarations
21:41de circonstances,
21:44il y a un rapport
21:45insécable
21:46entre la veulerie,
21:50la faiblesse,
21:52le sentiment de culpabilité
21:54de toute la politique macronienne,
21:56avant même Macron,
21:57Duton était ministre de l'économie,
21:58il disait qu'il y avait
21:59des crimes contre les matières
22:00en Algérie,
22:01et l'agressivité
22:03et le ressentiment algérien.
22:05Ça dépasse le politique,
22:07c'est philosophique.
22:08Donc il est normal,
22:10ils se sentent forts,
22:12ils ont raison
22:13de se sentir forts
22:13de notre faiblesse.
22:15Alors écoutez Sandrine Osseau,
22:16Eric Cochrane
22:16qui ne pense pas comme vous.
22:18Ah,
22:19étonnant.
22:21Faire des coups de menton,
22:22avoir des déclarations
22:24ostensiblement,
22:26hostile à l'Algérie,
22:29manifestement,
22:29n'a fait que braquer l'Algérie.
22:30Donc voilà,
22:31je pense qu'il faudrait
22:32remettre en question
22:33de manière assez profonde
22:35nos relations avec l'Algérie.
22:38Et par ailleurs,
22:39je rappelle que ça fait
22:40quand même aussi suite
22:41aux tensions
22:41sur le Sahara occidental
22:43qui a été annoncé comme ça
22:44sans aucune espèce
22:45de concertation.
22:46Donc voilà,
22:47à force de piétiner un pays,
22:48eh bien,
22:49il utilise les moyens
22:50qui sont à sa disposition.
22:51Moi, je veux que Boilem Sansal
22:52soit libérée.
22:54Je veux aussi que la France
22:55change de ton avec l'Algérie.
22:57Je continue à demander
22:58la libération de Boilem Sansal,
22:59tout comme de Christophe Glaze,
23:01journaliste de SoFoot
23:02qui n'a rien à faire
23:03dans les prisons algériennes.
23:06Il a juste été faire son métier
23:07et se consacrer à sa passion
23:09qui est le foot.
23:10Voilà,
23:11donc on peut à la fois condamner
23:12et à la fois réfléchir
23:13à la façon de faire
23:14avec l'Algérie.
23:15Je pense qu'on aurait pu aussi
23:16éviter de se mêler
23:17des affaires marocaines
23:19et algériennes
23:20en donnant notre position
23:21sur le Sahara occidental.
23:22Je pense que ça aurait été
23:23préférable.
23:24Autrement dit,
23:24il faudrait peut-être arrêter,
23:26je parle de M. Retailleau là,
23:28de vis-à-vis de l'Algérie,
23:29de se comporter
23:29comme une ancienne colonie.
23:32Mais c'est de notre faute.
23:33C'est vraiment de notre faute.
23:34C'est nous qui avons braché
23:35les dix-héronis.
23:36On va rentrer du syndrome d'Alger
23:38à la place du syndrome de Stockholm.
23:40Mais il n'empêche que...
23:42Madame Rousseau,
23:43c'est terrible.
23:43Ça fait 60 ans
23:45qu'on a des relations difficiles
23:46avec l'Algérie.
23:47Et elle explique
23:48que c'est parce que M. Retailleau,
23:49au contraire,
23:49a fait preuve d'un peu de fermeté
23:51dans les paroles
23:51que ce serait envélimé.
23:53C'est évidemment le contraire.
23:54Bien sûr.
23:55Et je pense qu'on n'est pas allé
23:56assez loin,
23:57pour te dire,
23:57parce qu'il n'y a qu'un rapport
23:58qui compte.
23:58C'est comme toujours,
23:59c'est le rapport de force.
23:59C'est le rapport de force.
24:00Donc ils ne veulent pas aller
24:01jusqu'au bout.
24:02Attendons le 5 juillet quand même.
24:04On aurait dû taper
24:05les intérêts algériens
24:06au portefeuille.
24:07On aurait bien entendu
24:08bloquer les visas.
24:09Là, la seule petite mesure
24:10qu'on a prise,
24:11c'est de bloquer
24:12les visas diplomatiques.
24:13Il faut effectivement
24:14attendre maintenant
24:14le 5 juillet,
24:15c'est-à-dire le date
24:16de l'indépendance de l'Algérie,
24:1763e anniversaire.
24:19Mais vous vous rendez compte,
24:20ça veut dire qu'on en est
24:20à attendre.
24:22Donc espérer,
24:23presque s'agenouiller,
24:25qu'éventuellement,
24:26on veuille bien libérer,
24:27gracier plutôt
24:28Boilelle Sansal.
24:29Et alors,
24:30et s'ils ne le font pas,
24:31qu'est-ce qui se passe ?
24:32Mais on est dans une crise
24:34encore plus majeure
24:35avec l'Algérie.
24:36Et là, ça va vraiment
24:37être très très grave.
24:37Écoutez, Vincent Herouet,
24:39qui était ce matin,
24:40qui dressait comme souvent
24:41derrière là.
24:41Une excellente analyse.
24:44Quand l'otage est au main
24:46d'un groupe terroriste
24:47avec lequel on négocie
24:48par le bien d'intermédiaires,
24:49on peut imaginer
24:49qu'il faille se taire.
24:51Quand c'est un État
24:52qui a une ambassade à Paris,
24:5417 consulats en province
24:55ou 19, je ne sais même plus,
24:57il n'y a aucune raison
24:58de se taire.
24:59Mais pourquoi cette position
25:01de la diplomatie ?
25:02Pourquoi cette position
25:03du cas d'Orsay ?
25:04C'est incompréhensible.
25:05– Mais parce qu'il n'y a plus
25:06de qu'est d'Orsay.
25:07Vous vivez dans un monde
25:08qui s'est évaporé,
25:10cher ami.
25:11Il n'y a plus de carrière
25:11diplomatique,
25:12il n'y a plus de diplomatie,
25:13il n'y a plus de politique
25:14étrangère.
25:15La France est incapable
25:16de peser sur la réalité
25:17des rapports de force
25:19dans le monde.
25:20On fait semblant.
25:21C'est un théâtre d'ombre.
25:23Monsieur Thébou
25:25se moque de nous
25:26et l'ambassadeur de France
25:27va déposer une gerbe
25:29sur la tombe
25:30de l'arbitre de Médie,
25:31l'homme qui a essayé
25:32de l'attendre
25:32le FLN
25:33à l'époque terroriste,
25:34à l'époque des attentats
25:35aveugles,
25:36à Alger,
25:37qui est un héros peut-être,
25:38peut-être le Jean Moulin
25:38des Algériens.
25:39Ce n'est pas le nôtre.
25:41Il n'y a aucune raison
25:41de faire ça.
25:42– Quel cas pour Barraud,
25:42en tout cas.
25:43– Dans trois quarts d'heure,
25:44on aura la réponse
25:45et Boilem Sansal
25:47sera condamné.
25:49Dans quatre jours,
25:51il n'y aura pas de grâce
25:52présidentielle.
25:53Il restera en prison.
25:55Je vous en fais
25:55le double pari.
25:57Et ce sera l'échec éclatant,
25:59parce qu'une politique
25:59se juge à ses résultats,
26:01ce sera l'échec éclatant
26:02de cette diplomatie absurde.
26:05– Vincent Herouette,
26:06qui est vraiment remarquable,
26:07qui est avec nous
26:07régulièrement le matin,
26:08vous avez compris
26:09que c'était quelques minutes
26:10avant la condamnation
26:11de Boilem Sansal.
26:12Vous pouvez le retrouver
26:13sur Europe 1 le matin,
26:14Vincent.
26:14Vous pouvez le lire
26:14également dans J.D. News.
26:16Et il dit les choses
26:17comme il faut les dire,
26:19d'ailleurs,
26:20avec courage,
26:21avec lucidité,
26:22avec intelligence
26:23et avec analyse.
26:24– Et il sort toujours
26:25de la banalité diplomatique
26:28internationale.
26:29– Il dit les choses.
26:29Alors évidemment,
26:30elles sont très dures
26:31à entendre.
26:32Ce qu'il dit
26:33est très très dure
26:33à entendre.
26:34La diplomatie française
26:35est par terre.
26:36Et on n'a pas de succès.
26:38– Est-ce qu'elle ne pourrait
26:38pas peser de nouveau
26:39face à un dos noir
26:40comme quand même ?
26:41– Mais non,
26:42il dit cette phrase.
26:43il ne dit qu'une phrase,
26:44mais comme toujours d'ailleurs.
26:46Ça se juge au résultat.
26:48– Ah, c'est vrai
26:48que là-dessus,
26:48le résultat n'est pas là.
26:49– Mais oui,
26:50mais en fait,
26:52qu'est-ce qui nous,
26:53comment dire,
26:53qu'est-ce qui pourrait
26:54nous réunir
26:55dans tous les domaines ?
26:56C'est le résultat ?
26:58– Oui, mais…
26:58– Qu'est-ce que vous voulez
26:59que je vous dise ?
27:00– Il y a d'autres domaines
27:00dans lesquels
27:01les diplomates français
27:02ont obtenu des résultats
27:03plus concluants
27:03ces dix dernières années.
27:04– Dans lequel domaine ?
27:05– En Ukraine,
27:06par exemple,
27:06sur le conflit russo-ukrainien,
27:07il y a quand même
27:08des diplomates français
27:09qui travaillent
27:10à faire en sorte,
27:10je crois qu'il y a eu
27:11du reste des contacts.
27:12– Avec des résultats ?
27:13– Alors,
27:13à essayer de remettre
27:13en tout cas un aspect
27:14derrière Volodymyr Zelensky
27:16et à ce qu'il ne soit pas
27:17abandonné depuis le bureauval.
27:18Demandez à Volodymyr Zelensky
27:20ce qu'il pense
27:20d'Emmanuel Macron,
27:22il vous le dira,
27:22le résultat.
27:22– On peut avoir une diplomatie
27:23très active
27:24sans qu'elle soit
27:25forcément efficace
27:27sur le plan.
27:27– Mais là,
27:28elle n'est pas efficace.
27:29– Pardonnez-moi,
27:29mais en Afrique…
27:30– Non, mais ça peut exister.
27:31– En Afrique,
27:32il a tenté de parler
27:33Véronique.
27:34– C'est M. Bilger
27:35qui a interrompu
27:36Véronique.
27:36– J'ai juste un mot
27:39à dire,
27:40en Afrique,
27:41il n'y a plus de diplomatie,
27:42il n'y a pas de résultat.
27:43Voilà, non seulement
27:43il n'y a plus de France-Afrique,
27:44mais en plus,
27:45on a vu là
27:45qu'on laissait
27:46toute la place en France.
27:47C'est une catastrophe.
27:48– La raison complètement,
27:49c'est un désastre aussi
27:50en Afrique,
27:51complet,
27:52mais là,
27:53c'est contre-productif.
27:54Mme Rousseau,
27:55comme les autres,
27:56c'est de la culture
27:57de la soumission.
27:58Mais ça va très loin.
27:59Ça va tellement loin
28:00qu'il s'est passé
28:01un événement extraordinaire
28:02aujourd'hui.
28:03La France insoumise
28:04a été contente.
28:06– On en parle tout à l'heure.
28:07– Ah bah oui,
28:07mais si on ne me dit rien,
28:08comment vous voulez.
28:08– Je suis en train
28:09de me faire rengueuler.
28:10– Ça fait dix ans
28:10qu'on fait cette émission.
28:12Vous savez bien
28:12que je vais en parler
28:13dans deux secondes.
28:14– Je suis en train
28:15de me faire rengueuler
28:16parce que j'ai eu
28:17la présence d'esprit
28:18d'anticiper ce dont vous voulez.
28:19– Mais vous savez,
28:20je vous ai...
28:20– Mais c'est extraordinaire.
28:21– On vous a donné
28:22tout à l'heure le programme.
28:23– Non, je n'ai pas rien du tout.
28:24On m'a traité
28:25avec le mépris habituel.
28:27– On l'a parçu
28:27et on se en doutait.
28:29– Non, mais c'est extraordinaire.
28:30– Je prends la clientèle
28:33à témoin.
28:33– Ah bah je la prends
28:34à témoin.
28:34Je peux vous dire
28:35qu'elle va être couroussée
28:36votre clientèle.
28:36De toute façon,
28:37vous en foutez-vous,
28:37vous partez en trois jours.
28:38Alors donc évidemment,
28:39pas vu, pas pris,
28:40c'est terminé.
28:40C'est facile maintenant.
28:41– Vous êtes de mauvaise humaine.
28:43– Allez, attendez,
28:44je me fais rengueuler
28:44parce que j'anticipe.
28:46– Alors justement,
28:48vous parliez de Sébastien Delogou.
28:50Mais c'est très…
28:50Pardonnez-moi,
28:51je pense que vous ne faites
28:52pas la bonne analyse.
28:53– Ah, je n'ai pas encore
28:53commencé à parler mais déjà…
28:55– Sur ce qui s'est passé,
28:56vous ne faites pas
28:56la bonne analyse.
28:57– Allez-y.
28:57– Mais on va en parler.
28:58Mais je pense que vous,
28:59vous êtes un peu à côté.
29:01Mais on va voir,
29:02j'attends votre analyse
29:02et je vous dirai peut-être
29:04la mienne.
29:04– D'accord.
29:05– Monsieur Delogou,
29:07on va rappeler
29:08ce qu'il avait dit hier.
29:09Très court, écoutez.
29:12– Il est vrai que
29:14comme faisant partie
29:15du peuple,
29:17en étant maintenant
29:18représentant du peuple,
29:19j'ai pour ma part
29:20embrassé le drapeau de l'Algérie
29:23parce que nous avons
29:26avec ma famille
29:28nos racines ici.
29:29Et il était important
29:30que les gens qui m'entourent,
29:33celles et ceux
29:34qui me regardent
29:35à travers la politique
29:36que je mène en France,
29:39sachent que j'ai aussi
29:40des racines ici.
29:42– Bon, alors évidemment,
29:43l'EFI a répondu.
29:45Le député Sébastien Delogou
29:46s'exprimer de façon
29:47personnelle en Algérie
29:48n'engage ni les groupes
29:49parlementaires
29:49de la France Insoumise
29:52ni le mouvement.
29:53Nous protestons
29:54contre l'arrestation
29:55du journaliste
29:56Christophe Glaze,
29:57nous demandons
29:57sa libération immédiate
29:58et nous renouvelons
30:00notre exigence
30:01de voir libérer
30:02moi-même sans sable.
30:03Je vais guetter
30:04si vous ne tombez pas
30:05dans le piège.
30:06Donc je vous écoute
30:06avec attention.
30:08– Et chaque mot
30:08va être pesé.
30:09Au trémuchet,
30:10s'il vous plaît,
30:11monsieur le maire.
30:12Au trémuchet,
30:13je vous écoute,
30:14je suis tout oui.
30:15– Il y a eu,
30:15si vous voulez,
30:16une erreur de timing.
30:18Monsieur Delogou,
30:19d'abord il a dit,
30:20ça ne me sorte pas.
30:21– Bon, cours.
30:22– Monsieur Delogou
30:23a dit…
30:24– Oui, cours,
30:25c'est bon,
30:26cours,
30:26vous êtes gentil.
30:28– On ne peut pas,
30:28je vous prie.
30:29– Mais ensuite,
30:30il a rendu hommage
30:31à la politique algérienne.
30:33Ça tombe mal
30:34la veille de l'arrêt
30:37qui est rendu sur monsieur.
30:38Ça tombe mal.
30:39– Ce n'est pas ça
30:40qui m'intéresse.
30:40– Même la force insoumise,
30:41en dépit de sa soumission,
30:43a été gênée par…
30:45– Non.
30:45– Ah, ce n'est pas ça.
30:46– Non, vous n'avez rien compris.
30:48– Alors expliquez-moi,
30:48c'est vous.
30:48– Non, mais j'attends
30:49votre explication,
30:50mais vous êtes tombé
30:50dans le piège,
30:51mais bravo.
30:51– D'accord.
30:51– Je vous croirai plus subtil
30:54et plus fin.
30:54– Exactement.
30:56– Voilà.
30:56– Bizarrement,
30:58mon cher Pascal,
30:59je vais rejoindre
31:00Gilles Lugia
31:00avec une crainte
31:02d'avoir tort.
31:03– Et l'intelligence.
31:04– Non, mais d'abord,
31:05il est étonnant
31:06de lire « Arrestation »
31:07alors qu'il y a
31:08la combination de glaive.
31:10– Vous tombez dans le piège.
31:12– Mais non,
31:13peut-être vous trompez.
31:15– Je vais vous livrer mon...
31:16– En fait,
31:17c'est que finalement,
31:18l'EF se joue de nous
31:19et que c'est ce deuxième paragraphe,
31:22ils le font pour le faire,
31:23mais qu'ils ne le pensent pas vraiment.
31:24– Ah, mais non plus.
31:24– Ça, je pense
31:25c'est l'authenticité,
31:27la sincérité.
31:27– Oui.
31:28– Alors,
31:29il faut bien comprendre
31:30ce qui se passe aujourd'hui.
31:31On est à deux ans
31:32de la présidentielle.
31:34Jean-Luc Mélenchon
31:35est en train de théoriser
31:36et de penser à la présidentielle.
31:37Il va faire un recentrage,
31:39un peu un recadrage.
31:40Il a la population qu'il a,
31:42il aura quoi qu'il arrive.
31:43Par ce tweet-là,
31:45il se démarque très légèrement
31:47de Sébastien Delogu,
31:49mais il n'en pense sans doute pas
31:50une miette,
31:50ce n'est pas le souci.
31:52Ce qu'il pense,
31:52c'est en revanche
31:53de vouloir entre guillemets
31:55et se normaliser.
31:56– Non, mais c'est extraordinaire.
31:57– Je termine.
31:58– Attendez.
31:59– De dire,
32:00je peux terminer.
32:01– Oui, oui, allez-y.
32:02– De dire,
32:03en plus,
32:03il l'a théorisé,
32:05je ne parle pas
32:05sans information,
32:06il l'a théorisé,
32:07ce recadrage.
32:08Marine Le Pen l'a dit
32:09d'ailleurs dans une interview.
32:10Elle a dit,
32:11il est très malin
32:12et c'est un instinctif
32:13et il comprend très vite
32:15la situation.
32:16Donc,
32:16pour aller à la présidentielle,
32:18évidemment,
32:18tu dois un peu
32:19te recentrer,
32:20un peu te recadrer.
32:22– C'est vrai.
32:22– Donc,
32:22c'est ne tomber pas
32:23dans ce piège.
32:24– C'est extraordinaire
32:24ce que vous dites.
32:25– Ben oui.
32:25– Non, mais c'est extraordinaire.
32:27– Non, mais j'ai tout dit.
32:28– Non, mais attendez.
32:29– Non, mais attendez.
32:30– Et vous,
32:31si vous tombez dans son piège,
32:32vous n'avez rien d'envoyé.
32:33– Monsieur Mélenchon
32:34est en train de se recentrer.
32:36Il y a un jour et demi,
32:37il expliquait
32:38qu'il fallait couper
32:39la langue des Français
32:40et qu'il fallait
32:41se créoliser complètement
32:42ce Mélenchon.
32:43– C'est pas la même chose.
32:44– Pour un peu,
32:44vous en faites un centriste.
32:45– Mais pas du tout.
32:46– Mais pas du tout.
32:47– Je vous décrypte
32:50une stratégie
32:52et j'ai lu
32:52une interview
32:53très intéressante
32:54effectivement
32:55ces jours derniers
32:55de Marine Le Pen
32:56qui annonçait cela
32:57précisément.
32:58J'ai lu également
32:59quelques papiers
33:00autour de la France insoumise.
33:01Il ne peut pas aller
33:02à la présidentielle.
33:03Vous vous doutez bien
33:04qu'il va y avoir
33:05un petit travail
33:06de petits cailloux.
33:07Donc si vous tombez
33:08dedans vous,
33:10si vous dites,
33:11en fait,
33:11vous tombez dans un piège
33:13en se disant
33:13« Ah ben la France insoumise
33:14attaque les Dele-Logus ».
33:15Ben c'est pas ça en fait.
33:16– Mais Pascal, là,
33:17vous donnez une grosse importance
33:20à cette péripétie de Le Gou.
33:23Il ne pouvait pas faire
33:24autrement Jean-Luc Mélenchon.
33:25– Mais personne,
33:27hier, quand on en a parlé,
33:28pardonnez-moi,
33:28aucun de vous a dit
33:29« Il sera sanctionné
33:30par la France insoumise ».
33:31Pardonnez-moi,
33:31personne ne l'a vu venir.
33:32– Mais il est intervenu
33:33et qu'ils ont trouvé
33:34qu'il allait trouver.
33:35– Non mais à long terme…
33:36– Écoutez,
33:37c'est pour ça que nous parlons
33:38et je soumets
33:39à mon analyse.
33:40– Vous avez été lumineux.
33:42– À long terme,
33:43ce que dit Pascal
33:43me semble justifié
33:44puisque Jean-Luc Mélenchon,
33:46il veut être en tête
33:46de la gauche,
33:47ça paraît logique
33:49et qu'il veut affronter
33:50Marine Le Pen au second tour.
33:51Et il n'y arrivera pas
33:52s'il atterrit
33:52à ce moment-là.
33:53– Non,
33:54J. William,
33:55écoutez,
33:55il est radical,
33:56il est aussi politique.
33:57– Vous savez quoi ?
33:59– On va voir.
34:01Les prochains mois,
34:02moi je vous fais
34:02un petit pari
34:03qu'effectivement,
34:05cette ligne d'extrême-gauche,
34:07il va vouloir…
34:08– Il va la modérer.
34:08– Il va la modérer
34:09pour que précisément
34:11des commentateurs
34:12comme vous en plateau
34:13disent « Ah,
34:13ils se sont normalisés,
34:16vous êtes dans le piège,
34:17vous êtes un agent
34:18de la France insoumise
34:19par votre analyse.
34:20– Mais voilà,
34:21démasqué ! »
34:23– Vous êtes un agent
34:24de la France insoumise.
34:28Mais exactement,
34:29c'est-à-dire que
34:29vous avez dit
34:30exactement ce qu'il veut
34:31qu'il dise.
34:32– Je suis pratiquement
34:32considéré comme son lieutenant.
34:34– Mais,
34:34je suis l'homme
34:35qui m'a dit
34:35au sein de la France insoumise.
34:36– Je suis l'homme
34:36au sein de la France insoumise.
34:37– Vous avez dit
34:38l'analyse
34:39dont il rêvait.
34:40– J'avais essayé de s'entendre.
34:41– Bien sûr.
34:41– Il n'a jamais été
34:43aussi radical.
34:44Je ne vous dis pas
34:44que dans trois semaines,
34:46dans un mois.
34:46Je vous soumets ça
34:48à votre sacré cité.
34:49– Il y a la forme
34:49et le fond.
34:50Ensuite, évidemment,
34:51il ne fait rien par hasard.
34:53Et il a donné
34:53le week-end
34:54qui vient de s'écouler
34:55une interview
34:56qui a duré trois heures.
34:58Et sur les trois heures,
34:59figurez-vous
34:59qu'il a dit
34:59qu'en ce moment,
35:00il était absolument
35:01fasciné
35:02par la révolution
35:03d'octobre 17,
35:04qu'il lisait
35:05tous les livres
35:06qui avaient trait
35:06au basculement,
35:08comment la révolution
35:09la révolution s'était faite
35:11avec le peuple.
35:13Voilà.
35:14– Il n'y a pas
35:15de peuple en 17.
35:18Il n'y a pas de peuple
35:19en 17.
35:19Ils sont une poignée,
35:20ils rentrent dans le palais
35:21d'hiver
35:21et ça va durer 90 ans.
35:22– On est d'accord.
35:24– Non, mais Pascal,
35:26on est d'accord
35:27mais ce que je veux dire,
35:28c'est qu'il sait très bien
35:32où il va
35:32et on ne peut pas lui enlever
35:33le fait qu'il a une grande culture historique.
35:34– Christophe Gleize,
35:35je disais ce matin
35:37que j'aurais aimé
35:38que ce soit la une de l'équipe.
35:39Ça ne l'est pas.
35:40J'aurais aimé que Libération en parle.
35:42Journal de gauche
35:43et Christophe Gleize,
35:44ils n'en parlent pas.
35:45Pourquoi ils n'en parlent pas ?
35:46À votre avis.
35:47Parce que c'est attaquer
35:48le régime algérien
35:50et que pour Libération
35:51et sans doute aussi pour l'équipe,
35:53ils n'ont pas envie d'attaquer.
35:55Si M. Gleize
35:56était prisonnier
35:56de Vladimir Poutine,
35:58croyez-moi,
35:58ça serait la une
35:59de tous les journaux en France.
36:01Xavier Driancourt
36:02a dit
36:03« La stratégie algérienne
36:05est devenue
36:05celle de la prise d'otage.
36:07Il est ancien
36:07ambassadeur de France
36:08en Algérie. »
36:10Écoutez M. Barraud,
36:11la France est à ses côtés.
36:12S'agissant de Christophe Gleize,
36:16comme depuis le premier jour
36:17de son arrestation
36:18au mois de mai 2024,
36:20nous sommes à ses côtés.
36:21Nous avons été
36:22vivement
36:24choqués
36:26par sa condamnation
36:27en première instance
36:28à sept ans de prison.
36:29Condamnation extrêmement lourde.
36:31Nous allons nous mobiliser
36:32pour obtenir sa libération.
36:33M. Coquerel a dit
36:34« Je ne fais pas
36:36vraiment partie
36:37de ceux qui cultivent
36:38des relations tendues
36:39avec l'Algérie.
36:39Au contraire,
36:39mais je réclame
36:40la libération
36:40du journaliste français
36:42Christophe Gleize.
36:44Je peux terminer ? »
36:45Oui, mais c'est long.
36:46Oh là là là là !
36:47Rien de...
36:48Vous marmonnez
36:49tout le temps !
36:50Attendez !
36:52Rien ne justifie
36:52le maintien
36:53en détention
36:54de ce journaliste
36:55de SoFoot
36:55qui n'a été sur place
36:56que pour un reportage
36:57consacré à sa passion
36:58le foot.
37:00Et puis Émeric Caron
37:01a dit
37:01« L'État doit mobiliser
37:02pour la libération
37:03du journaliste français
37:04Christophe Gleize
37:04condamné à ses temps
37:05de prison en Algérie.
37:06J'espère en entendre
37:07tous les partis de France
37:08réclamer la même chose.
37:09Alors, ce qui est étonnant
37:10quand même,
37:10c'est que l'engagement
37:12paraît plus fort
37:12pour Christophe Gleize
37:13qu'il ne l'était
37:14pour Boilem Sansal.
37:15Si je peux me permettre,
37:17M. Barraud
37:18explique qu'ils sont mobilisés.
37:20Il a ses problèmes
37:23depuis mai 2024.
37:25Vous avez entendu
37:26M. Barraud
37:27intervenir
37:27en mai 2024 ?
37:29Mais ils ont choisi
37:30la discrétion.
37:31Et voilà !
37:31C'est une discrétion
37:32drôlement payante.
37:34De la même manière
37:34que les reporters
37:35sans frontières
37:36qui sait sur d'autres sujets
37:37être bruyants
37:38ils n'ont strictement...
37:39Ils ont choisi.
37:41Ils ont choisi.
37:42Je vous dis que
37:43quand vous choisissez
37:44le choix de ramper,
37:48vous voyez le résultat.
37:49Mais ce n'est pas
37:49la discrétion
37:50qu'il faut leur reprocher.
37:51C'est l'inefficacité.
37:53Mais elles sont liées.
37:55Mais non !
37:56Il y a des milliers de cas
37:57qu'on a résolus
37:58par la discrétion diplomatique
37:59et l'efficacité.
38:00Avec Algérie en ce moment ?
38:01Après, force à nous
38:04de changer de stratégie.
38:05Si on voit que la diplomatie
38:06n'a pas fonctionné,
38:07après le 5 juillet
38:07on passera à autre chose.
38:08Il y a des phases.
38:09Vous êtes drôlement patient.
38:11On voit que ce n'est pas vous
38:13qui êtes en prison.
38:14Très sincèrement.
38:15Non, sincèrement, c'est vrai.
38:17Je ne connais pas moi.
38:19Je déplore bien ce qu'il y a.
38:20D'accord, mais moi je vous dis
38:21simplement que le choix
38:23de la veulerie,
38:24y compris métaphysique,
38:26en disant que nous sommes responsables
38:27du malheur algérien
38:29depuis des années,
38:30ça met les gens en prison.
38:32Vous ne voulez pas m'entendre ?
38:33Des avocats, des proches
38:34de Boilem Sansal,
38:35disaient même qu'il fallait
38:35être prudents
38:36parce qu'il y avait des discussions
38:38et des canaux de diplomatie.
38:39Pardon de respecter
38:40aux proches.
38:41Il m'arrive de ne pas partager
38:43de certaines stratégies d'avocats.
38:46On va parler dans une seconde.
38:49On est souvent d'accord.
38:49On va parler dans une seconde
38:52de ce procès qui a lieu
38:53avec cette femme
38:53qui avait tué une octogénaire
38:56qui est jugée
38:58pour avoir mortellement
38:58percuté Margot
38:59une fillette de 10 ans
39:00le 5 juin 2024.
39:01Simplement,
39:02comme vous le savez,
39:03je suis beaucoup
39:04le comte de Fabien Bouglet.
39:06Vous en avez parlé tout à l'heure.
39:07Et au Sénat,
39:08alors ça se passe en ce moment.
39:10Moi, je ne comprends pas
39:10les Républicains.
39:11D'après,
39:12les Républicains seraient
39:14sur le point d'accélérer
39:15la multiplication des éoliennes en mer.
39:17Bien sûr,
39:17je ne comprends pas les Républicains.
39:18Je pense que là,
39:19il y a quelque chose.
39:20Il ne faut pas qu'ils s'étonnent
39:21s'ils sont en difficulté
39:22des Républicains,
39:23que les factures d'électricité
39:25peuvent exploser
39:26et que leur électorat
39:28se tourne vers Marine Le Pen.
39:30Si c'est vrai,
39:31bien évidemment.
39:32On ne peut même pas dire
39:33qu'il y a une contradiction
39:34entre le Sénat
39:35et l'Assemblée nationale
39:37et Républicains
39:38sur ce plan-là.
39:39Mais j'ai vu que
39:40un des 13 vice-présidents
39:43de Bruno Retailleau,
39:44un des 13 vice-présidents
39:45qui est un monsieur écologie,
39:47effectivement,
39:47c'est quelqu'un
39:48qui est sur ses positions.
39:51En tout cas,
39:52c'est à suivre
39:52parce que c'est au Sénat
39:54en ce moment
39:54et il faut suivre ça de près.
39:55Gauthier Lebray,
39:56venez nous voir.
39:57Parce que d'abord,
39:58je vous félicite
39:58parce qu'hier soir,
39:59vous avez fait une audience
40:00tout à fait remarquable
40:01avec Jordan Bardella.
40:05Je vous remercie.
40:06750 000 pour l'interview.
40:08C'est plus Jordan Bardella
40:09forcément que c'est attendu.
40:10Je le savais.
40:11Non, mais c'est vrai
40:12qu'on voit bien.
40:13D'ailleurs,
40:13c'est très intéressant.
40:14Forcément,
40:14quand vous avez une parole,
40:16celle de Jordan Bardella,
40:18elle est très attendue
40:19et elle a été très écoutée.
40:21L'interview que vous avez faite
40:22était par ailleurs remarquable.
40:25Mais je voulais vous faire écouter
40:27ce sujet.
40:29Ce mardi 1er juillet,
40:30une octogénaire
40:31comparaissait devant
40:32le tribunal correctionnel
40:33de La Rochelle.
40:33Ça, c'est un vrai sujet de société.
40:35Et il y a beaucoup de gens
40:36qui nous regardent
40:36qui ont passé 80 ans,
40:3885 ans.
40:39Bon,
40:39ils ont le sentiment
40:40qu'ils peuvent conduire
40:41et qu'ils vont bien,
40:43qu'ils voient,
40:43qu'ils entendent,
40:44etc.
40:45Est-ce qu'il faut
40:46une visite médicale ?
40:48Minimum.
40:49Il ne s'agit pas de...
40:49Bon, minimum.
40:51Vous m'évitez de me regarder
40:52avec insistance
40:53pour les écrans.
40:54Là, je la barroncherai quand même.
40:55Mais allez-y.
40:55Vous conduisez encore.
40:56Allez-y quand même.
40:57Bon.
40:58Donc,
40:59la mère d'ailleurs
41:00de Margot,
41:02donc c'est Margot,
41:03c'est la petite fille
41:03de 10 ans
41:04qui a été percutée.
41:05Moi, je pense
41:06qu'il faut une visite médicale
41:08au-delà d'un certain âge,
41:09au minimum.
41:11Bien sûr.
41:11La vue,
41:12le réflexe,
41:13etc.
41:13Ça me paraît...
41:14Bien sûr.
41:15Mais pas forcément
41:15repasser le permis.
41:16C'est juste une visite médicale.
41:17Oui, parce qu'il y a un énorme déni
41:18chez les gens
41:19qui ont son âge.
41:20Vous ne pouvez pas avoir...
41:21Si vous demandez...
41:22Oui.
41:23On n'arrête jamais spontanément.
41:25Non, non.
41:26C'est ça.
41:26C'est comme la télévision.
41:29On peut n'y avoir
41:30des résidents aussi.
41:31C'est juste.
41:32C'est jamais toi
41:33qui décides.
41:34Il ne faut pas passer
41:34une visite médicale.
41:37À certains,
41:38on devrait en faire passer.
41:39Parce qu'alors là,
41:40j'ai des noms.
41:41C'est une bannière.
41:42Franchement, j'ai des noms.
41:43Parce qu'il y a des grands fous.
41:45Vous pensez
41:46qu'il y a des dépendances
41:47dans les médias ?
41:47Je ne pensais pas à ça.
41:48Je ne pensais pas
41:49aux dépendances.
41:49Je pensais à la psychologie.
41:52Mais aussi,
41:52vous faites bien
41:53les deux.
41:55Bon.
41:56Redevenons sérieux.
41:56Parce que vous allez
41:57écouter la mère de Margot
41:58et c'est un témoignage
41:59bouleversant, forcément.
42:01Écoutez ce qu'elle dit.
42:02D'accord.
42:03On a en effet
42:03une peine
42:04qui est assez étonnante.
42:10Je m'étais préparée
42:12à d'autres types de peines
42:13compte tenu
42:13des actualités.
42:15mais en effet
42:17une vraie incompréhension
42:17sur l'annulation
42:20du délit de fuite
42:20alors que ça a été avéré
42:22le jour même
42:24dès le début
42:25par le procureur.
42:27Là, en effet,
42:28une très grande surprise,
42:29un étonnement.
42:30Ce qui était malheureusement
42:31attendu
42:31égale à ce qui s'est passé
42:33depuis un peu plus d'un an.
42:35Malheureusement,
42:35on est envers quelqu'un
42:36qui n'a pas de regrets,
42:40ne sait pas les...
42:40en tous les cas
42:43ne sait pas les exprimer
42:44mais ce n'est pas un problème
42:46non plus
42:46de capacité intellectuelle
42:48puisque ça a été
42:48quand même presque évoqué.
42:50Je pense que n'importe qui
42:52est capable
42:52à un moment
42:53pendant un an
42:54plus de douze mois
42:55en tout cas
42:57d'avoir un geste
42:59envers l'ensemble
42:59des familles.
43:00J'avais oublié
43:01de vous dire
43:01que le parquet a reçu
43:02à l'encontre
43:02de la conductrice
43:034 ans d'emprisonnement
43:04exorci,
43:055 ans d'annulation
43:06de permis de conduire.
43:07Le délibéré
43:08est attendu
43:08pour le 12 juillet
43:09mais parfois
43:10je me dis
43:10à quoi pense la justice ?
43:12200 euros d'amende.
43:15Le parquet a requis
43:16200 euros d'amende.
43:17Vous vous rendez compte
43:18ce que ça fait
43:19dans l'opinion publique ?
43:21Il ne vaut mieux pas
43:21d'amende du tout
43:22200 euros.
43:23Il a tué un enfant
43:24et le parquet a requis
43:26200 euros d'amende.
43:28Je vous assure...
43:30Non, non, mais là
43:30vous avez raison.
43:32Je trouve ça...
43:33Je dirais même
43:354 ans le sursis
43:36là-dedans
43:36n'a pas grand sens
43:37de mon point de vue.
43:38enfin...
43:39D'emprisonnement
43:41avec sursis,
43:414 ans d'emprisonnement
43:42avec sursis, oui.
43:43Le sursis,
43:45je veux dire,
43:46cette personne
43:47va pas remettre,
43:49va pas recommencer,
43:51va plus conduire,
43:52je pense.
43:54Alors,
43:54qu'est-ce qu'il faut faire ?
43:55Il faut mettre
43:56ou bien une peine
43:57d'amende plus forte
43:59ou trouver une sanction
44:00qui correspond mieux
44:01et à son âge
44:03à la gravité.
44:03Et laquelle ?
44:05Laquelle ?
44:06Eh bien,
44:07c'est,
44:07je dirais,
44:08un travail d'intérêt général.
44:11Elle a 85 ans.
44:12Mais elle a 83 ans.
44:13Oui.
44:14Ah oui.
44:14Elle a 83 ans.
44:15Mais quelque chose
44:16qui n'est pas du sursis.
44:17Le sursis,
44:18ça n'a aucun sens.
44:19Et ça a du sens
44:20de faire du travail
44:21d'intérêt général ?
44:22Non,
44:22mais je...
44:23Pascal,
44:24soyez honnête.
44:26Vous me demandez
44:29ce que je mettrai
44:31à la place du sursis.
44:33Je pense que le sursis,
44:35en l'occurrence,
44:35ça n'a pas grand sens.
44:37Je pourrais retrouver
44:38dans l'éventail
44:40complet des peines
44:41quelque chose
44:42qui serait plus approprié
44:44à son âge.
44:45D'accord.
44:46Mais que vous nous direz demain ?
44:47Non, non,
44:48je vous le dirai.
44:49J'ai le droit de penser
44:51avant de vous répondre.
44:52Je vous taquine.
44:53Écoutons l'avocat
44:55de l'automobiliste.
44:57L'avocat de l'automobiliste,
44:59donc cette femme
44:59de 83 ans
45:01et qui explique
45:02pourquoi elle a eu
45:02cette attitude
45:03notamment à l'audience.
45:05Il y a un malaise
45:05qui est un malaise
45:06d'origine cardiaque.
45:07C'est une syncope
45:08que les médecins
45:09ont parfaitement documenté.
45:10Il y a un rapport
45:11d'expertise qui le dit
45:12et elle explique
45:13avec ses mots
45:13qu'il y a eu
45:14ce voile noir
45:15dont elle sortirait
45:16que quelques secondes
45:17après,
45:18après la réalisation
45:19de l'accident.
45:19Elle a été constante
45:20sur ce point.
45:21Alors, on lui reproche
45:22aujourd'hui essentiellement
45:23son âge
45:23de ne pas avoir
45:24remis son permis
45:25et je pense
45:27que le risque
45:28c'est de la juger
45:29sur la base d'une loi
45:30qui n'existe pas,
45:30qui est sans doute souhaitable,
45:31qui est d'ailleurs souhaitée
45:32par les parties civiles,
45:33ce que je peux comprendre,
45:34mais qui ne s'applique pas
45:36à sa situation.
45:37On a une dissociation.
45:38Là encore,
45:39l'expert psychiatre l'a dit,
45:40on a une dissociation
45:41sans doute d'origine traumatique.
45:43Elle est incapable.
45:44Incapable de se confronter
45:45à ce qu'elle a fait.
45:47Donc, on a une distance
45:47qui est une distance
45:48qui est expliquée
45:49par les médecins experts
45:50alors qu'ils donnent une image
45:51qui peut apparaître
45:52totalement déplorable
45:53et je peux entendre
45:53ce que les parties civiles
45:54nous ont reproché.
45:56Elle est consciente,
45:58elle réalise,
45:59mais il y a ce mécanisme
46:01qui est un mécanisme
46:02de protection,
46:03de mise à distance
46:04des faits
46:05qui sont reprochés
46:05qui correspondent,
46:07et j'ai entendu mes confrères,
46:08et je ne peux pas être
46:08en désaccord avec eux
46:09qui correspondent sans doute
46:10à ce qu'il y a
46:11de plus effroyable.
46:12Et je pense qu'étant
46:14la première concernée,
46:15et je n'ai pas dit impactée,
46:17étant la première concernée,
46:18eh bien,
46:19elle est en déréalisation
46:20de ce qui s'est passé.
46:21Il ne s'agit pas
46:22de pointer du doigt
46:23des personnes âgées
46:24d'autant que les accidents
46:25et essentiellement,
46:26c'est souvent des jeunes,
46:27souvent des hommes
46:28qui conduisent
46:28sous stupéfiants,
46:29sous alcool et tout ça.
46:31Il n'empêche,
46:32et on a eu ce débat
46:32tout à l'heure
46:33avec Gauthier Lebrec,
46:34évoquait,
46:35je peux rappeler
46:36ce que vous disiez,
46:37son grand-père.
46:38Il doit nous regarder
46:39ce soir,
46:39donc je le salue,
46:40mais mon grand-père,
46:42il a fêté ses 90 ans
46:43et il ne conduit jamais
46:45quand il est à Paris,
46:46mais l'été,
46:47il part à la campagne
46:47et alors il ne conduit
46:49pas lui-même
46:50jusqu'à la campagne,
46:51mais une fois qu'il y est,
46:52ça lui arrive
46:53de reprendre le volant
46:53pour aller au restaurant
46:54à 45 minutes
46:55sur des départementales,
46:56donc pas des grands axes routiers
46:58et c'est vrai
46:58qu'à 90 ans,
47:00on s'inquiète souvent
47:01avec ma mère
47:02et on aimerait
47:02qu'il arrête de conduire,
47:03mais c'est compliqué de...
47:04Mais vous nous disiez,
47:05pardonnez-moi,
47:05qu'il conduit au milieu de la route.
47:07Oui, parfois il conduit,
47:08mais c'est des petites
47:08départementales,
47:09mais oui, oui,
47:09ça lui est arrivé,
47:10qu'on est derrière
47:10des fois et on le voit
47:12conduire un peu mieux de la route.
47:13Et si vous lui dites,
47:13on vous retire...
47:14Je vais déjà vous dire
47:15comment il va réagir
47:15à cette séquence
47:16parce que je sais
47:16qu'il vous regarde
47:17tous les soirs,
47:17mais...
47:18Il dit,
47:19je suis en pleine forme.
47:20Alors là, non,
47:20parce qu'il a eu
47:21des petits soucis de santé.
47:22Mais il dit,
47:23je suis capable de conduire.
47:23Je suis capable de conduire,
47:24mais il conduit très peu,
47:34de sortir de chez soi.
47:36Mais je suis d'accord avec vous.
47:37En plus,
47:38nous, c'est facile à Paris
47:39parce qu'il y a des moyens
47:40de mettre trop et de ça.
47:41Il y a beaucoup de gens
47:41qui nous écoutent
47:42qui sont à l'extérieur des villes,
47:44parfois même à la campagne.
47:46Si vous retirez une voiture
47:48sur une personne
47:49qui est parfois veuve
47:50ou veuve de 85 ou 90 ans,
47:53parce que c'est à cet âge-là
47:54effectivement que le problème se pose,
47:56vous la mettez dans une situation
47:57où elle n'a pas les moyens
47:59d'avoir un chauffeur,
48:00d'isolement,
48:01donc c'est un sujet grave.
48:02Vous avez certaines petites communes
48:03maintenant qui ont mis en place
48:04pour un euro ou deux euros
48:05des déplacements
48:06où les communes mettent à disposition
48:07un chauffeur qui fait les déplacements
48:09pour que les gens
48:10ils font leur commission.
48:10Qu'est-ce qu'on fait ?
48:11Si vous ne conduisez plus,
48:13il y a un sentiment de dépendance
48:15qui s'installe psychologiquement parlant.
48:17Qu'est-ce qu'on fait ?
48:17Qu'est-ce qu'on fait ?
48:19Je n'ai pas la solution.
48:20Est-ce qu'il faut une...
48:23Est-ce que vous êtes pour une visite médicale ?
48:24Ah oui, moi je suis pour
48:25la visite médicale, bien entendu.
48:27Une visite médicale,
48:27mais après il faut donner des alternatives
48:29si la visite médicale
48:30atteste que la personne
48:30ne peut plus conduire.
48:31Il faut trouver justement
48:32ce type d'alternative
48:33comme les communes qui le proposent.
48:35Mais vous avez une alternative.
48:37Mais ça marche bien.
48:37Non mais je vous promets que ça marche.
48:38Je sais que ça marche.
48:39Je connais des maires
48:39qui le font dans plusieurs communes
48:40où la personne,
48:41elle donne un coup de fil.
48:42J'ai rendez-vous chez le médecin
48:43à midi.
48:44Eh bien, il y a une voiture
48:45qui est en bas de la personne
48:46à 11h15
48:46et qui va la ramener.
48:48Voilà, ça peut exister.
48:49Il y a des choses
48:49qui peuvent se mettre en place.
48:50Ça peut sauver des vies.
48:52Bon, c'est la dernière
48:53comment dire,
48:56délivraison de services littéraires
48:57et c'est l'édition
48:59de juin-juillet.
49:01Mais il y a un très bon papier
49:04de Romain Garry,
49:05sur Romain Garry,
49:05la force de la mélancolie.
49:07Je présente toujours
49:08ce magazine
49:09dans lequel vous écrivez,
49:11Philippe Bilgein.
49:11Ça m'arrive.
49:12Avec l'ami Séréza.
49:14Vous avez écrit dedans
49:15cette fois-ci ?
49:15Non.
49:16Bon, il y a un brévière de Romain.
49:17C'est un bon papier
49:18de Bernard Morlino
49:19parce que c'est un spécial
49:20Romain Garry.
49:22Alors, généralement,
49:24François Séréza
49:25n'est pas tendre
49:25pour Emmanuel Macron.
49:28Il y a toujours une rubrique
49:29on trouve ça bien,
49:30on trouve ça mauvais.
49:31et qui est, disons-le...
49:34Elle est très bonne,
49:35cette rubrique.
49:36Donc, vraiment...
49:37Elle sort des sentiers
49:38bâtis de la critique
49:40littéraire.
49:41Exactement.
49:41Donc, ce sont des romans,
49:44des essais,
49:45des livres
49:45qui sont présentés.
49:47Le service littéraire.
49:48Abonnez-vous si c'est possible
49:49parce qu'il faut faire vivre,
49:51évidemment,
49:52ce service littéraire.
49:55Et puis, on salue
49:55tous ceux qui travaillent.
49:57Il y a un bon papier
49:57sur Stéphanie Deshors
49:59qu'on avait reçu.
50:00La saga Agnelli,
50:02c'est François Jancker
50:03qui a fait ça.
50:04On l'a reçu,
50:05c'est formidable,
50:06la saga Agnelli.
50:06Vraiment,
50:07c'est une...
50:08Aujourd'hui,
50:09M. Agnelli,
50:10c'est pas politiquement correct
50:13tout ce qu'il a fait.
50:14Mais bon...
50:14Non.
50:16Qui vous recevez aujourd'hui ?
50:18Alors, parmi ceux qu'on reçoit,
50:20par exemple,
50:20ce soir,
50:21Georges-Marc Benhamou
50:22qui est du comité de soutien
50:23pour Boilem Sansal.
50:26Oui, oui, il arrive.
50:27Et qui connaît très bien l'Algérie,
50:29qui a fait des documentaires
50:29sur l'Algérie.
50:30Donc, ça va être très intéressant
50:31d'avoir son témoignage ce soir
50:32puisqu'il fait partie
50:33du comité de soutien.
50:34Et je tiens quand même
50:35à noter pas un mot
50:36d'Emmanuel Macron aujourd'hui
50:37pour Boilem Sansal.
50:38Pas un mot pour Christophe Gleize.
50:40Les deux hommes ont donc pris
50:40cinq ans et sept ans
50:41respectivement de prison.
50:42Mais par contre,
50:43on nous fait des petits fascicules
50:45que j'ai là
50:46pour nous dire
50:47qu'il faut boire de l'eau.
50:48On va en parler ce soir.
50:49Non, mais je vous assure,
50:50depuis le départ,
50:51j'attends le 5 juillet.
50:53Parce que tout ce qu'on dit là
50:54sera peut-être caduque
50:57si le 5 juillet,
50:58monsieur...
50:59Ça serait un miracle
51:00parce qu'ils ne sont pas
51:01dans une optique
51:01de libérer les Français.
51:03Vincent Hervouet,
51:03ils ne croient absolument pas.
51:05Mais ils en capturent d'autres.
51:06Donc, ils ne sont pas du tout
51:06dans l'optique
51:07de libérer les Français.
51:08Bon, écoutez,
51:09parce que justement,
51:10s'ils en ont un autre,
51:10ils peuvent dire
51:11qu'on peut libérer.
51:11C'est un témoin important
51:16que vous avez vu,
51:17Georges-Marc Bernamou,
51:18parce que c'est un témoin
51:19des années 80
51:20qui avait créé Globe,
51:22qui était effectivement
51:23très en pointe
51:24sur Touche pas à mon pot.
51:25Pot ?
51:26Pot ?
51:26Touche pas à mon pot.
51:27C'était sur C8.
51:28Pas à mon pot.
51:29Monsieur Mitterrand.
51:30Moi, je l'aime bien,
51:33Georges-Marc,
51:33et il a été proche
51:34à un moment de François Mitterrand.
51:36Ils se sont trompés.
51:38Ils se sont trompés.
51:39Ils n'ont pas vu
51:39le monde arriver.
51:40C'est-à-dire qu'ils n'ont pas vu
51:42la fracture culturelle
51:47qui allait se mettre en place
51:48et cette société multiculturelle.
51:50Ils pensaient sans doute
51:52que tout le monde s'assimilerait
51:55avec des nuances quand même
51:57parce que c'était
51:57venez comme vous êtes,
51:59mais que ce venez comme vous êtes
52:01ne remettrait pas en cause
52:02le lien avec la France.
52:04Et il l'a remis en cause.
52:05Et ils se sont trompés.
52:06Mais pourquoi vous marmonnez tout le temps ?
52:08Non, parce que je vous crois
52:09un peu injuste envers Georges-Marc.
52:10Mais je l'aime beaucoup.
52:11Qui n'était certainement pas
52:12le plus acharné
52:14de l'époque.
52:16Permettez-moi de vous le dire.
52:18Il n'a jamais été comme ça.
52:20Bon, je cite Globe à dessin
52:22qui était très novateur
52:24que je lisais, etc.
52:25Merci.
52:26Merci en tout cas
52:26de faire le procès de mes invités
52:27quand ils sont dans le sas.
52:28Mais pas du tout
52:29parce que je l'aime beaucoup.
52:30Justement, vous pourrez lui poser
52:33cette question.
52:34Est-ce qu'ils ont eu le sentiment
52:35qu'ils n'ont pas vu les choses venir ?
52:37Mais nous non plus,
52:37on ne les a pas vus venir peut-être.
52:40Voilà.
52:40Bien sûr.
52:41Bon.
52:41Ah, il marmonne.
52:43Il était vraiment ce soir.
52:44Il a tout vu.
52:45Il s'apostrofait.
52:48Toujours il marmonne.
52:50Bon.
52:51Jean-Marc Lelouch.
52:52Il a tout vu
52:53sauf qu'il avait tort.
52:54Cette phrase,
52:55il faut la garder.
52:56Jean-Marc Lelouch
52:57était à la réalisation.
52:59Philippe était à la vision.
53:00Titouan était au son.
53:01Merci à Benjamin Neau,
53:02à Lucas Buzutille,
53:03à Félix Perola.
53:04Et puis, il a beaucoup de talent
53:05d'écriture.
53:05Georges-Marc Benhamou
53:06et beaucoup de talent
53:07également de producteur.
53:08Donc, je l'aime beaucoup.
53:10À demain matin.
53:11Sous-titrage Société Radio-Canada
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