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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00— Mardi 1er juillet 2025, Morandine Ylheim, numéro 1688 sur CEDews, première chaîne Info de France.
00:00:10Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:12À la une, on attend d'une minute à l'autre la décision concernant le procès en appel de Boilem Sansal en Algérie.
00:00:19L'écrivain franco-algérien détenu depuis novembre et condamné à 5 ans de prison en première instance
00:00:25va connaître son sort dans les minutes qui viennent.
00:00:28Boilem Sansal avait en effet été condamné le 27 mars à 5 ans de réclusion en première instance,
00:00:34notamment pour des déclarations en octobre 2024 à Frontières,
00:00:37où il estimait que l'Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc.
00:00:44Il a fait appel. Il avait été accusé d'atteinte à l'unité nationale, d'outrage à corps constitués,
00:00:49de pratiques de nature à nuire à l'économie nationale et de détention et de vidéos et de publications
00:00:54menaçant la sécurité et la stabilité du pays.
00:00:58On attend donc cette décision vraiment dans les minutes qui viennent et on vous la donne dès qu'elle nous parvient.
00:01:04Et justement, sans un seul mot pour l'écrivain franco-algérien Boilem Sansal,
00:01:07le député à la fille Sébastien Delegoux était à la télé algérienne hier pour clamer son amour pour l'Algérie
00:01:13et expliquer qui l'embrassait le drapeau algérien.
00:01:16Ce que je voudrais vous exprimer ce soir, c'est que la masse populaire en France n'est absolument pas d'accord
00:01:25avec ce qu'il se dit par le biais de certains ministres, notamment le ministre de l'Intérieur, M. Rotaillot,
00:01:33qui aujourd'hui invective, menace l'Algérie et s'oppose à tout propos qui pourrait essayer de faire avancer nos deux peuples.
00:01:46Et donc du coup, il est vrai que comme faisant partie du peuple, en étant maintenant représentant du peuple,
00:01:54j'ai pour ma part embrassé le drapeau de l'Algérie parce que nous avons, avec ma famille, nos racines ici.
00:02:04Voilà, et notre confrère d'Europe 1, Laurent Tessier, a regardé l'intégralité des 26 minutes de cette interview
00:02:10et il a raconté ce matin à l'antenne d'Europe ce qu'il avait vu et entendu
00:02:13et comment ce positionnement s'inscrivait dans la nouvelle stratégie de la France insoumise.
00:02:18Un Sébastien Delogu, béat d'admiration devant l'Algérie.
00:02:21Sébastien Delogu aime-t-il la France ?
00:02:2427 minutes d'interview et pas un mot évidemment pour l'écrivain Boalem Sansal, détenu en Algérie.
00:02:29Pas un mot, pas une seule fois il prononce son prénom, son nom.
00:02:32Pas une seule fois il ne parle de notre confrère, journaliste de SoFoot, Christophe Gleize,
00:02:36condamné à une peine de 7 ans de prison ferme pour apologie du terrorisme.
00:02:40Il avait été arrêté en Algérie en mai 2024.
00:02:42La justice lui reproche d'avoir été en contact avec un dirigeant du club de la jeunesse sportive de Kabylie.
00:02:46Par contre, le député LFI Sébastien Delogu répond présent pour déclarer son amour à l'Algérie.
00:02:52Tout le monde est gentil, tout le monde sourit, tout le monde en soigne de moi.
00:02:57Un député français qui crache sur des médias de son pays augmente la haine, ne parle pas des otages.
00:03:02Aime-t-il la France ?
00:03:02Alors pour Boalem Sansal, je veux bien entendre hier sur CNews et Europe 1 la députée européenne Manon Aubry.
00:03:07J'espère qu'il sera libéré ou qu'il y aura une grâce présidentielle,
00:03:10mais dans tous les cas un écrivain n'a pas à être en prison.
00:03:13Je rappelle qu'au mois de mai, LFI a voté contre une résolution à l'Assemblée
00:03:16qui appelait à la libération immédiate de Boalem Sansal.
00:03:18LFI a bien changé.
00:03:20En octobre 2019, la députée Mathilde Panot avait été interpellée, immobilisée en Algérie.
00:03:24Elle avait parlé, je cite, d'une répression forte du pouvoir algérien.
00:03:27J'ai une pensée, je cite, pour tous les détenus d'opinion.
00:03:30Il est de notre devoir d'être solidaire de ces militants emprisonnés.
00:03:33Elle avait pris la parole à son retour à Paris.
00:03:35Pour la libération des détenus d'opinion.
00:03:38Beaucoup de gens se retrouvent aujourd'hui en prison pour n'avoir absolument rien fait
00:03:41que demander la liberté et la démocratie en Algérie.
00:03:44Le discours a bien changé en six ans.
00:03:46Est-ce surprenant ? Non.
00:03:48Bienvenue dans le clientélisme et avec les municipaux l'année prochaine.
00:03:51Ça ne fera que s'amplifier.
00:03:53Voilà, et face à ce comportement, Marion Maréchal a affirmé
00:03:55que Sébastien Delogu et Rima Hassan n'étaient en fait que des Français de papier,
00:04:00des propres chocs qui font énormément réagir.
00:04:02Écoutez, c'était ce matin sur CNews face à Sonia Mavrouk.
00:04:05On a aujourd'hui des députés qui, je considère, moi, je vous le dis,
00:04:09comme Rima Hassan, être des Français de papier.
00:04:11Voilà, c'est des gens, ils ont la carte d'identité française.
00:04:13De papier ?
00:04:13Oui, de papier.
00:04:14Ça va faire beaucoup réagir.
00:04:15Pourquoi cette expression ?
00:04:16Très simplement parce que je pense que ces gens...
00:04:19Leur nationalité, leur citoyenneté.
00:04:20La démonstration qu'aujourd'hui, nous avons une politique de naturalisation,
00:04:23d'obtention de la nationalité, beaucoup trop laxiste, trop peu exigeante,
00:04:27puisque des gens comme M. Delogu ou Mme Rima Hassan l'ont obtenue.
00:04:30Pour en faire quoi ?
00:04:31C'est-à-dire pour aller faire l'apologie de régimes qui, aujourd'hui, ne crachent sur la France.
00:04:34Bon français à vos yeux.
00:04:36Excusez-moi, je ne sais pas ce qu'il y a aujourd'hui de français Rima Hassan,
00:04:39à part la carte d'identité.
00:04:40Voilà, et nous réécouterons plus longuement Marion Maréchal dans un instant.
00:04:43Ils nous reviendront sur ces propos de français de papier
00:04:46pour ces deux élus de la France insoumise.
00:04:49Et puis, n'oublions pas quand même le deuxième prisonnier français en Algérie,
00:04:52puisque, vous le savez, le tribunal de Tiziououzou en Algérie
00:04:55a condamné le journaliste français spécialiste du foot Christophe Gleize
00:04:59à 7 ans de prison ferme, notamment pour apologie du terrorisme.
00:05:02Il a fait appel hier.
00:05:04Dans l'actualité en France, cette fois à Nantes,
00:05:06une femme a été violemment agressée par deux jeunes hommes
00:05:09qui écoutaient de la musique sur haut-parleur dans le tram,
00:05:12comme l'a révélé le Figaro,
00:05:13leur demandant de bien vouloir baisser ou couper la musique.
00:05:16L'usagère a été aussitôt prise à partie.
00:05:18Un des agresseurs, un Algérien sans papier de 23 ans,
00:05:21a pu être interpellé.
00:05:22Écoutez la réaction de ce policier, William Maury.
00:05:24On manque de bleus de partout.
00:05:28Le problème, c'est qu'on manque de flics.
00:05:32Passez-moi l'expression, mais on manque de flics sur le terrain.
00:05:34Mais le problème, c'est que même si on en met sur le terrain,
00:05:36derrière, les enquêtes, vous manquez d'enquêteurs.
00:05:39On a des services d'investigation qui ont la tête sous l'eau.
00:05:43On a nos collègues enquêteurs.
00:05:45On a un ministre qui devait nous faire des annonces fin mai.
00:05:49On est bientôt début juillet.
00:05:52On attend toujours ces annonces-là.
00:05:54Finalement, on a l'impression que les jours se suivent
00:06:00et se ressemblent malheureusement.
00:06:02Parce qu'au final, on a des collègues qui sont lassés de travailler comme ça.
00:06:07Mais on a une population aussi qui commence à être lassée.
00:06:09parce que rien ne change.
00:06:11Finalement, c'est tous les jours, tous les jours, tous les jours la même chose.
00:06:14Quand vous voyez une jeune femme qui se fait agresser dans un tram
00:06:17pour avoir demandé à deux espèces de neuneus sans cervelle
00:06:25de baisser le son parce qu'elle sortait du boulot
00:06:27et qu'elle avait autre chose à entendre que de la musique à tue-tête,
00:06:31je ne comprends pas.
00:06:33Elle finit la tête dans une vitre.
00:06:35Et heureusement pour elle, on a un témoin qui est intervenu.
00:06:38Et ce témoin-là se fait frapper et se fait détruire son téléphone portable.
00:06:43Voilà la colère et puis également la stupeur de ce policier.
00:06:47C'était ce matin sur CNews.
00:06:48La canicule, bien sûr, avec 16 départements classés en rouge aujourd'hui.
00:06:52Résultat, plus de 1300 écoles sont fermées ce matin
00:06:54car on est incapable en France d'accueillir les élèves dans de bonnes conditions.
00:06:58On imagine les galères pour les parents qui travaillent
00:07:00de devoir ainsi prendre leurs enfants en charge.
00:07:03Pour certains, c'est le signe d'une France qui ne gère plus rien.
00:07:06Nous allons en reparler et pendant ce temps, face à cette chaleur,
00:07:09vous avez tous vos trucs et vos astuces.
00:07:13Une chaleur étouffante, difficile à supporter pour certains.
00:07:17On le sent.
00:07:18D'ailleurs, la chaleur, ça brûle la peau.
00:07:21On boit beaucoup d'eau parce qu'il fait vraiment très chaud.
00:07:23Les coins d'ombre se font rares dans la capitale,
00:07:26mais pour les touristes, hors de question de changer le programme.
00:07:29La seule chose qui m'a différé, ce serait la pluie, mais sinon, on va marcher.
00:07:34On vient de la Finlande. Il fait toujours froid en Finlande.
00:07:37On adore la chaleur.
00:07:39L'église comme refuge pour retrouver un peu de fraîcheur.
00:07:42On sort d'une terrasse, on va chercher les arbres, l'ombre.
00:07:45Et puis les églises, évidemment, c'est un super moyen aussi de passer l'après-midi.
00:07:49D'autres ont choisi les jets d'eau ou les parcs.
00:07:52Chez moi, j'ai des ventilos et puis se mettre souvent à l'ombre
00:07:58et puis se protéger la tête aussi.
00:08:01Moi, j'ai des chapeaux.
00:08:02Moi, j'aime bien la chaleur.
00:08:03Mais par contre, il faut se mettre à l'ombre, se protéger, mettre de la crème.
00:08:07Bien s'hydrater, ne pas s'exposer au soleil entre 11h et 16h.
00:08:12À Paris, Météo France prévoit 32 degrés.
00:08:15En Ile-de-France, les températures vont largement dépasser les normales de saison aujourd'hui.
00:08:20L'ensemble de ces départements est placé en vigilance orange canicule.
00:08:25Et puis les villes ont pris des mesures pour lutter contre la canicule.
00:08:28Ainsi, à Bordeaux, par exemple, les parcs sont ouverts pour fuir la chaleur des logements
00:08:32et les Bordelais en profitent largement.
00:08:36En plein centre-ville de Bordeaux, la chaleur est étouffante.
00:08:41Bien 35. La chaleur est lourde à Bordeaux.
00:08:45Les parcs sont exceptionnellement ouverts jusqu'à 23h pendant la canicule.
00:08:49L'occasion d'improviser un pique-nique entre amis.
00:08:53Quand il fait chaud comme ça, c'est appréciable.
00:08:56Il fait chaud toute la journée, donc on s'est dit, là, fin de journée, il fait un peu plus frais.
00:09:00C'est l'occasion.
00:09:01En milieu de soirée, il fait 35 degrés.
00:09:04Les Bordelais comptent bien rester le plus longtemps possible pour fuir la chaleur des logements.
00:09:09On est dans un petit appartement sous les combles.
00:09:12Donc il y a la chaleur qui tape beaucoup, il n'y a pas beaucoup de vent.
00:09:14Du coup, là, on cherche un maximum l'ombre en dehors de l'appartement.
00:09:18On s'est rapprochés le plus du point d'eau pour essayer de trouver la fraîcheur de l'eau.
00:09:22Mais c'est compliqué.
00:09:24Ça oblige à se coucher tard, alors.
00:09:26C'est ça. C'est dommage.
00:09:27Et se réveiller très tôt pour fermer les fenêtres au cas où il s'il fait chaud.
00:09:32La Gironde reste aujourd'hui en vigilance orange canicule.
00:09:36À Bordeaux, les températures ne devraient pas baisser avant mercredi.
00:09:39Allez, bon courage à tous face à cette canicule.
00:09:43Vous le savez, on attend d'un instant à l'autre la décision concernant Boilem sans salle, concernant son appel.
00:09:48Bien évidemment, dès qu'elle nous parvient, on vous la donne.
00:09:51C'est vrai que c'est une décision très importante, une décision très attendue et qui pourrait avoir également des conséquences.
00:09:56On y revient dans un instant.
00:09:57Tout de suite, les tops et les flottes d'audience d'hier soir.
00:09:59C'est avec Vistar Audience.
00:10:00Allons-y, Kevin.
00:10:01Attends.
00:10:02Hier soir, les audiences des Prime ont un peu progressé par rapport aux jours précédents où la télé a été désertée.
00:10:09C'est TF1 qui a remporté la première place avec Camping Paradis qui a frôlé les 4 millions.
00:10:14France 2 a résisté avec sa série Enquête au Paradis qui a tiré 2 300 000 téléspectateurs.
00:10:19France 3, quant à elle, réalisait une audience en demi-teinte.
00:10:21Le blockbuster Les Dents de la Mer n'est qu'à 1,8 million.
00:10:23Et c'est ensuite France 5 qui a décroché de peu la quatrième place avec son doc consacré aux abbayes et aux cathédrales françaises.
00:10:29À la cinquième place de ce classement, c'est une soupe à la grimace pour Cauchemar en cuisine sur M6
00:10:36qui peine vraiment à fidéliser les téléspectateurs à seulement 1,1 million.
00:10:39Toutes les autres chaînes sont sous les 800 000.
00:10:42Sur Arte, le film Kill Bill Vol. 2 a tiré 727 000 personnes.
00:10:45Avec son film, TMC dépasse à peine les 500 000.
00:10:48À la dernière place, on retrouve W9 avec le film Hypnotique qui est faible en frôlant les 400 000.
00:10:53Mister Audience vous dit à demain.
00:10:55Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:11:00Laurent Jacobili, bonjour.
00:11:01Bonjour Jean-Marc.
00:11:01Merci d'être avec nous, député de Moselle et porte-parole du Rassemblement National.
00:11:05Michael Sherman, bonjour.
00:11:06Bonjour.
00:11:06Merci d'être là, conseiller municipal de Charenton-le-Pont.
00:11:08Jérôme Dubus, bonjour.
00:11:09Pour Horizon.
00:11:10Et puis Raeep Chaibi, bonjour.
00:11:11Enchanté.
00:11:12Président de l'Association pour la promotion de la coopération et de l'amitié entre la France et la Tunisie.
00:11:17On va avoir dans quelques instants, a priori, la décision qui concerne Boilem Sansal.
00:11:22Vous savez, on l'attend ce matin. Elle devait être annoncée aux alentours de 10h.
00:11:26Il est 10h52. Elle n'est toujours pas tombée.
00:11:28Dès qu'elle sera tombée, bien évidemment, nous vous la donnerons.
00:11:32Boilem Sansal qui avait été condamné, vous le savez, le 27 mars dernier, à 5 ans de réclusion en première instance.
00:11:37Notamment pour ses déclarations en octobre 2024 à Frontières.
00:11:4210 ans ont été requis en appel contre lui.
00:11:46Et cette décision, effectivement, s'il est condamné à 10 ans et s'il n'est pas gracié,
00:11:49ce pourrait être une peine de mort réellement qui est prononcée contre Boilem Sansal.
00:11:54Donc, d'où l'importance de cette décision qu'on surveille.
00:11:56Et justement, c'est dans cette ambiance que Sébastien Delogu, le député LFI, est allé en Algérie.
00:12:02Et il est allé sur la chaîne algérienne pour clamer son amour pour l'Algérie.
00:12:06Il y expliquait qu'il embrassait le drapeau algérien parce qu'il avait visiblement la double nationalité.
00:12:11On va écouter Sébastien Delogu à la télé algérienne.
00:12:14Parce que ça dit beaucoup, finalement, de qui est Sébastien Delogu, de ce que pensent également les insoumis.
00:12:19Écoutez ce premier extrait, donc, sur Sébastien Delogu qui clame son amour pour l'Algérie.
00:12:26Arrivé à l'Assemblée nationale, j'ai dû avoir affaire, comme vous l'avez dit,
00:12:29à des personnes qui ont pour nostalgie l'époque de l'OAS, des descendants, de fondateurs de l'OAS,
00:12:40comme la famille Tabarro, avec lesquels je me suis disputé, invectivé,
00:12:44ou je les ai parfois même maltraités en les traitant de racistes, de colonisateurs,
00:12:52puisque c'est leur propre famille qui ont, aujourd'hui, fait en sorte qu'il y a eu des gens qui ont été massacrés sur le sol algérien.
00:13:03Et mon grand-père, moi, a été sauvé par le FLN et donc a fui l'OAS.
00:13:07Et je ne peux pas laisser dire des paroles qui, aujourd'hui, diviseraient encore plus nos deux peuples,
00:13:13alors qu'il est plutôt temps de reconnaître et de faire en sorte que nos deux peuples qui s'unissent
00:13:21et qui se sont unis à travers le temps, l'histoire, la douleur et l'amour aussi,
00:13:26parce qu'il y a beaucoup de franco-algériens qui se sont mariés
00:13:31et qui, aujourd'hui, ne supportent plus entendre les invectives du côté du gouvernement français.
00:13:40Voilà pour ce premier extrait.
00:13:41Vous en aurez un autre tout à l'heure qui est pas mal non plus, Laurent Jacobelli.
00:13:44Sur le plateau, c'était visiblement la stupéfaction en entendant ces propos tenus à la télé algérienne.
00:13:50D'abord, on aurait aimé que Sébastien Delogu député français, les mêmes mots d'amour pour la France.
00:13:53On a l'impression qu'à chaque fois qu'il parle de la France, c'est pour la critiquer,
00:13:56pour traiter les Français de tous les noms, de racistes principalement, mais pas seulement.
00:14:00Il vient d'insulter un ministre et une collègue, Madame Tabarou, à cause de leur famille apparemment.
00:14:06Il est sans limite.
00:14:07Et lorsqu'il est là-bas, il a un langage beaucoup plus posé, vous avez remarqué.
00:14:09Il s'exprime, allez, j'allais dire qu'il fait des phrases.
00:14:13Et donc, il essaye de diffuser un amour qu'il n'a pas pour la France.
00:14:18Mais il ne faut pas s'y tromper.
00:14:19Sébastien Delogu ne pense pas par lui-même.
00:14:21Sébastien Delogu est l'élu de la communauté algérienne à l'Assemblée nationale.
00:14:25En tout cas, le croit-il.
00:14:26Parce que moi, j'ai espoir et je sais que beaucoup de personnes issues de l'Algérie ont une vision de la France beaucoup plus optimiste et beaucoup plus amoureuse.
00:14:34Mais de même que Madame Hassan, Rima Hassan, au Parlement européen, est l'élu de la Palestine.
00:14:39Bref, il fonctionne par communauté ciblée et chacun en est le porte-parole.
00:14:43Et ils veulent comme ça rassembler un certain nombre de minorités pour obtenir demain une majorité.
00:14:48On n'est pas dupe, mais ça ressemble quand même un peu à de la trahison.
00:14:51Aller dans un pays étranger qui, clairement, nous a déclaré la guerre verbale, on va dire, qui détient deux Français dans ces joules.
00:14:57Plus que verbal, parce qu'il y a quand même deux Français qui sont détenus, effectivement.
00:15:00Un journaliste sportif de GoFoot, je crois, SoFoot, pardon, et Boalem Sansal, qui sont dans les joules algériennes, tout simplement pour délit d'opinion.
00:15:09Eh bien, ce personnage ne cite pas leur nom.
00:15:11Il va prêter allégeance à ce régime dans une situation comme celle que nous vivons.
00:15:17Ça a un nom.
00:15:18Et je crois que M. Delogu a atteint le summum de l'intimité.
00:15:21Raïf Chahibi, comment vous jugez ces propos ?
00:15:23Alors, en plus, il parle de victimes.
00:15:24Effectivement, il y a eu des victimes algériennes, mais il y a eu des victimes françaises.
00:15:26Et ça, il oublie totalement.
00:15:29Il oublie totalement ce qui s'est passé.
00:15:30Il oublie totalement ce qu'ont vécu aussi les Français là-bas, quand même.
00:15:33Moi, déjà, j'ai toujours une aversion profonde pour des responsables politiques qui critiquent leur pays à l'étranger.
00:15:39Déjà, on n'a pas à faire ça.
00:15:41Quoi qu'on puisse penser, d'ailleurs, des relations entre le DPU ou les prises de position que l'on peut avoir d'un côté comme de l'autre,
00:15:46par nature, quand on a un responsable politique, on ne critique pas la France à l'étranger.
00:15:50C'est une position qui doit être très claire.
00:15:52Ensuite, deux observations.
00:15:54La première, c'est que je pense qu'il y a, même très probablement, des intentions électoralistes derrière,
00:16:02puisqu'il est candidat à la mairie de Marseille et qu'on sait qu'il y a une très forte communauté algérienne à Marseille.
00:16:07Donc, je pense qu'il y a plus aussi une volonté électoraliste derrière.
00:16:11Enfin, troisièmement, je ne compte absolument pas sur Sébastien Deloglu pour défendre la cause de Boilem Sansa.
00:16:17Il n'en a pas dit un mot. Pas un mot, l'interview faisait 26 minutes, il n'y a pas eu un mot.
00:16:22Je vais vous dire tant mieux, parce que je ne pense pas que ce soit le meilleur envoyé spécial pour cela.
00:16:25Mais sur le fond, Michael Sherman, sur le fond de ce qu'il dit, quand même, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:16:30Pour moi, Sébastien Deloglu est un commercial de l'Algérie. C'est un VRP. Donc, en fait, s'il est payé, il a des intérêts.
00:16:36Il est payé, attention à ce que vous dites, parce que...
00:16:38Moi, je vous dis qu'électoralement, en fin de compte, il achète les voix.
00:16:41D'accord, il est payé électoralement, mais parce qu'il est payé, si vous dites qu'il est payé par l'Algérie, ça peut être de la diffamation.
00:16:46Pour moi, il y a une relation commerciale évidente, électorale.
00:16:50Lorsque vous tenez des propos, et que vous êtes un commercial de la haine à l'Assemblée nationale,
00:16:54et que de toute façon, comme vous voulez être élu, vous attendez derrière, un vote est dans les urnes.
00:17:00Donc, en fait, vous avez une démarche électoraliste, vous avez une démarche commerciale.
00:17:03Vous allez chercher quelque chose, il y a quelque chose de financier derrière.
00:17:05Et pourquoi est-ce qu'il est payé ? Parce qu'il est payé déjà par les Français.
00:17:08En fait, qui le paye ? C'est le contribuable français.
00:17:10Donc, en fait, que Sébastien Delogu arrête de crasher sur le drapeau français, qu'il arrête de crasher sur la France,
00:17:15et dans cette interview, vous le disiez, pas un mot sur Boilem Sansal,
00:17:19mais même si vous pourriez penser qu'il serait peut-être un mauvais porte-parole de Boilem Sansal,
00:17:25mais il est député de la France, et son devoir de dire que ça fait 227 jours que nous avons un écrivain,
00:17:30est-ce que l'Algérie pense qu'en enfermant Boilem Sansal, ils vont permettre de faire taire la pensée libre de Boilem Sansal ?
00:17:37Parce qu'aujourd'hui, Boilem Sansal rayonne.
00:17:39On parle de lui...
00:17:39Il rayonne, excusez-moi, vous avez vu les autres chaînes ?
00:17:42Vous trouvez qu'il rayonne sur les autres chaînes ?
00:17:43C'est grâce à CNews.
00:17:44Non mais oui, mais justement, on est la première chaîne d'Info de France, je suis d'accord.
00:17:48C'est la première chaîne d'Info de France.
00:17:48Peut-être pour ça d'ailleurs, parce qu'on parle de choses dont les autres ne parlent pas,
00:17:51mais honnêtement, toutes les chaînes devraient en parler.
00:17:54Ah mais ça c'est évident.
00:17:54Toutes les chaînes devraient là être en train d'attendre le verdict concernant Boilem Sansal ?
00:17:59Moi j'attends du service public que tous les jours, vous savez Ingrid Betancourt,
00:18:02lorsqu'elle était otage en Colombie, il y avait tous les jours un décompte des jours.
00:18:06Et bien moi j'attends de la France, j'attends de la ministre de l'Agriculture, Rachida Dati,
00:18:10qui décide et qui impose que tous les jours dans le journal français,
00:18:13après le journal télévisé sur le service public,
00:18:16on est Boilem Sansal et le décompte de jour, ça fait 227 ans.
00:18:18Et l'autre otage, puisqu'il y a un deuxième otage, désormais ne l'oublions pas, un journaliste.
00:18:22Je vous donne la parole dans un instant, mais pour alimenter le débat,
00:18:24je voudrais qu'on écoute un autre extrait de Sébastien Delogu justement.
00:18:28Et même la journaliste était surprise de le voir embrasser le drapeau algérien,
00:18:31parce qu'il y a cette image où il prend le drapeau algérien et il embrasse.
00:18:33Donc elle lui a dit, mais pourquoi vous avez embrassé le drapeau algérien ?
00:18:35Écoutez sa réponse.
00:18:37Ce que je voudrais vous exprimer ce soir, c'est que la masse populaire en France
00:18:43n'est absolument pas d'accord avec ce qu'il se dit,
00:18:48par le biais de certains ministres, notamment le ministre de l'Intérieur, M. Rotaillot,
00:18:54qui aujourd'hui invective, menace l'Algérie
00:18:58et s'oppose à tous propos qui pourraient essayer de faire avancer nos deux peuples.
00:19:06Et donc du coup, il est vrai que comme faisant partie du peuple,
00:19:12en étant maintenant représentant du peuple,
00:19:14j'ai pour ma part embrassé le drapeau de l'Algérie,
00:19:18parce que nous avons, avec ma famille, nos racines ici.
00:19:24Voilà, donc en tant que représentant du peuple français,
00:19:27il explique qu'il embrasse le drapeau algérien.
00:19:30Même le raisonnement, Jérôme Dubus, on a du mal à le suivre.
00:19:32Non, mais alors de l'Augu, d'abord, rien ne nous étonnera de sa part,
00:19:35mais là, j'ai l'impression qu'il a franchi quand même une ligne rouge.
00:19:38C'est-à-dire qu'on n'est plus dans le communautarisme, dans l'électoralisme,
00:19:41que vous décriviez tout à l'heure dans sa circonscription.
00:19:44C'est vrai que ça lui porte chance, puisqu'il a fait 60% au premier tour des législatives.
00:19:48C'est d'autant plus étonnant d'ailleurs,
00:19:50et ça en dit long sur l'état de la société française.
00:19:54Mais peu importe.
00:19:55Il a franchi la ligne rouge.
00:19:57Ça n'est plus du communautarisme, c'est du séparatisme.
00:20:00C'est-à-dire qu'en réalité, il ne vient plus, en tant que député français,
00:20:04défendre la France, et dit qu'au fond, il préfère l'Algérie.
00:20:07Bon, on sait ce que c'est que le régime algérien.
00:20:10Lui, il va se prosterner devant le régime algérien.
00:20:12Il a rencontré un certain nombre d'officiels algériens
00:20:14qui l'ont accueilli, évidemment, puisque c'est un député français.
00:20:17Donc, ils s'en servent comme un alibi, tout ça, écoute juste Philippe Blanc.
00:20:20Mais en réalité, son discours est truffé, truffé d'erreurs historiques.
00:20:26Enfin, on arrive dans 3-4 jours au anniversaire du massacre d'Oran.
00:20:32Moi, je demande à M. Delogu de relire son histoire
00:20:35et de relire ce qui s'est passé à Oran en juillet 1962.
00:20:39Quatre mois après les accords d'Eviant qui ont été signés le 19 mars 1962,
00:20:44on a massacré 3000 Français à Oran.
00:20:47Qui les a massacrés ?
00:20:48Ce n'est pas des Français, c'est des Algériens.
00:20:50C'est le FLN qui les a massacrés.
00:20:52Et M. Delogu a l'impression de passer tout ça par pertes et profits.
00:20:57Est-il Français ou pas ? On peut se poser la question.
00:20:59Alors, justement, il y a Marion Maréchal qui a dit que certains LFI, ce matin,
00:21:03étaient des Français de papier.
00:21:04Alors, ça fait beaucoup réagir.
00:21:05Et elle a cité Sébastien Delogu et Rima Hassan.
00:21:09On va l'écouter dans un instant.
00:21:11On va faire ses news infos et puis on l'écoutera juste après.
00:21:13Parce qu'honnêtement, on peut se poser la question.
00:21:15Voilà, je sais que ça fait bondir à beaucoup de gens parce que tout à coup, ça crée plusieurs types de Français.
00:21:19Les Français qui seraient des Français de papier.
00:21:20Les autres Français, en fait, il n'y a qu'un type de Français.
00:21:23Mais je crois que la question se pose désormais.
00:21:25On l'écoutera dans un instant tout de suite.
00:21:26C'est nos infos avec Sonia Labidi.
00:21:27La vigilance rouge canicule qui est en cours sera étendue jusqu'à demain dans les 16 départements concernés.
00:21:37Quant au pic de chaleur, il est attendu aujourd'hui.
00:21:40Le mercure devrait grimper jusqu'à 41 degrés par endroit.
00:21:43Un an après le choc place au procès, la conductrice de 83 ans qui avait percuté un groupe d'enfants à vélo à La Rochelle
00:21:50et jugé pour homicide et blessure involontaire aggravée par un délit de fuite.
00:21:55L'accident survenu en juin 2024 avait tué une fillette de 10 ans et blessé 6 autres enfants à vélo.
00:22:01Et puis, François Bayrou face à une huitième motion de censure, motion déposée par les socialistes sur la question des retraites.
00:22:08Toutefois, elle a peu de chances d'aboutir sans le soutien du Rassemblement national.
00:22:1211h03 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:22:18Vous le savez, on attend ensemble dans les minutes qui viennent le jugement concernant Boilem Sansal,
00:22:25jugement qui sera rendu ce matin, qui devait être officialisé aux alentours de 10h.
00:22:29Il est 11h03, on l'attend donc d'un instant à l'autre.
00:22:32Il est détenu depuis novembre.
00:22:34Boilem Sansal, c'est écrivain franco-algérien.
00:22:37Il a été condamné à 5 ans de prison en première instance.
00:22:39Il avait été condamné le 27 mars dernier.
00:22:44Lors de l'appel, on a demandé 10 ans de prison contre lui et vu son âge.
00:22:50Aujourd'hui, ce serait quasiment une condamnation à mort si ces 10 ans étaient mis en place.
00:22:56On espère également que Boilem Sansal puisse être gracié, gracié si jamais il est condamné aujourd'hui.
00:23:02Mais ça fait beaucoup d'incertitudes, ça fait beaucoup d'espoir pour Boilem Sansal.
00:23:05Donc on va avoir dans les secondes qui viennent, dans les minutes qui viennent en tout cas le verdict.
00:23:10En attendant, on parlait de Sébastien Delogu qui lui est allé du côté de l'Algérie,
00:23:14qui est allé à la télévision algérienne, vous l'avez entendu,
00:23:17qui n'a pas dit un mot sur Boilem Sansal, ça n'existe pas,
00:23:19ni sur désormais la deuxième personne qui est emprisonnée, qui est ce journaliste français.
00:23:24Et ce matin, Marion Maréchal s'est posé la question.
00:23:27Elle était invitée sur CNews, elle était avec Sonia Mabrouk.
00:23:29Et elle s'est demandé si des gens comme Sébastien Delogu, si des gens comme Rima Hassan
00:23:33n'étaient pas en fait que des Français de papier, des propos chocs,
00:23:37qui font d'ores et déjà énormément réagir.
00:23:39Je vous propose d'écouter Marion Maréchal ce matin sur CNews.
00:23:43On a aujourd'hui des députés qui, je considère moi, je vous le dis,
00:23:46comme Rima Hassan être des Français de papier.
00:23:48Voilà, c'est des gens, ils ont la carte d'identité française.
00:23:50Oui, de papier.
00:23:51Ça va faire beaucoup réagir. Pourquoi cette expression ?
00:23:53Très simplement parce que je pense que ces gens font la démonstration
00:23:58qu'aujourd'hui, nous avons une politique de naturalisation,
00:24:00d'obtention de la nationalité beaucoup trop laxiste, trop peu exigeante,
00:24:03puisque des gens comme M. Delogu ou Mme Rima Hassan l'ont obtenue.
00:24:07Pour en faire quoi ?
00:24:08C'est-à-dire pour aller faire l'apologie de régimes qui aujourd'hui crachent sur la France ?
00:24:11Donc ce n'est pas de bon français à vos yeux ?
00:24:12Excusez-moi, je ne sais pas ce qu'est aujourd'hui de français Rima Hassan,
00:24:15à part la carte d'identité, quand je la vois à mes côtés au Parlement européen,
00:24:19puisque vous savez qu'elle est députée européenne aujourd'hui.
00:24:22Depuis un an, j'ai regardé l'ensemble de ses interventions.
00:24:24Elle n'a pas parlé une seule fois d'autre chose que du sujet du conflit israélo-palestinien.
00:24:30Qui n'est pas illégitime par ailleurs ?
00:24:32Pas autre chose, pas une seule fois.
00:24:33Elle n'a pas pris la parole une seule fois pour parler des intérêts et de la défense des Français.
00:24:37La seule fois d'ailleurs où elle a pris la parole,
00:24:39c'est en effet sur la femme Boile Nsansal pour cracher sur la France.
00:24:43Donc oui, je suis désolée de vous le dire,
00:24:44qu'aujourd'hui je ne comprends pas comment cette femme a pu obtenir la nationalité.
00:24:46Je ne comprends pas comment elle peut encore d'ailleurs la conserver,
00:24:49sans en être déchue, alors qu'elle fait l'apologie du terrorisme.
00:24:51De sa nationalité, Rima Hassan, ce qui est techniquement impossible.
00:24:55Ce qui est malheureusement aujourd'hui impossible depuis quelques mois seulement,
00:24:58qui aurait peut-être été possible il y a encore quelques mois,
00:25:00parce que nous avons là encore une loi qui est trop restrictive.
00:25:02Mais oui, c'est la démonstration, et M. Delogu en est aussi l'exemple,
00:25:05que nous avons eu une fabrication industrielle de Français de papier
00:25:09qui aujourd'hui se retourne contre nous.
00:25:11Et Français de papier, ça veut dire aussi, Marion Margeleff,
00:25:13qu'on va commencer à faire le tri entre certains Français
00:25:15pour savoir qui mérite ou pas la nationalité, jusqu'où peut-on aller dans ce cas ?
00:25:17La loi et la loi. Il ne s'agit pas ensuite de faire une différence face à la loi.
00:25:22Mais indéniablement, il faut poser un diagnostic.
00:25:24On voit bien aujourd'hui qu'on a fabriqué une fois de plus de manière industrielle
00:25:27des gens qui ne se reconnaissent pas dans ce qu'est la France,
00:25:30qui n'aiment pas la France, qui ne veulent pas défendre les intérêts de la France,
00:25:33jusqu'à parfois se faire élire pour utiliser ce mandat contre elle.
00:25:36Donc oui, l'objectif étant derrière de ne pas recommencer cette erreur
00:25:39et de limiter évidemment l'obtention de la nationalité.
00:25:41Il aime la France, il n'a cessé de le dire.
00:25:44Il parle du seul droit, pardon, du sang.
00:25:45Rayem Shaibi, je vous sens sceptique face aux propos de Marion Maréchal.
00:25:49Vous savez, moi, je n'ai pas d'acquaintance,
00:25:52en tout cas, je n'ai pas d'amitié pour Rima Hassan ou pour Sébastien Delogu.
00:25:56Je me sens même aux antipodes de ce qu'ils peuvent penser.
00:25:59Mais je préfère qu'on puisse les combattre sur les idées
00:26:01et non sur leur citoyenneté
00:26:04ou sur le fait qu'on dise que ce sont des Français de papier.
00:26:07Est-ce que ce sont des agents de l'étranger ?
00:26:09Parce que c'est ça, en fait, c'est un peu ça, moi,
00:26:12ce que j'entends dans le discours de Marion Maréchal.
00:26:13Je ne pense pas que ça fasse élever le débat,
00:26:15qu'on dise qu'ils sont des agents de papier.
00:26:16Non, mais est-ce que c'est vrai ?
00:26:17Il ne s'agit pas d'élever le débat, il s'agit de dire la vérité.
00:26:19Je n'en ai pas la preuve.
00:26:20Tout ce que je peux dire, effectivement,
00:26:21c'est que ce sont deux élus qui, effectivement,
00:26:24utilisent pour l'une un conflit étranger,
00:26:29pour l'autre une situation diplomatique
00:26:32pour en faire un fonds de commerce électoral.
00:26:34Mais est-ce qu'ils représentent la France ?
00:26:35Est-ce qu'ils défendent la France ?
00:26:36Pour moi, pas assez.
00:26:39Pas assez, comme ils devraient le faire.
00:26:41Mais ils défendent un peu la France.
00:26:43Ils devraient déjà, au moins, défendre la France, très clairement.
00:26:45Ah oui, donc ils ne le font pas.
00:26:48Excusez-moi, mais pas assez, ça veut dire qu'ils défendent un peu.
00:26:50Ils devraient le faire davantage, au regard de leur fonction politique.
00:26:54Laurent Jacobini, Marion Maréchal,
00:26:55qui dit qu'il faudrait peut-être voir
00:26:58si ce ne sont pas juste des Français de papier.
00:27:01Elle parle même de déchéance de la nationalité pour Ima Hassan,
00:27:03en précisant que c'est impossible pour l'instant.
00:27:05Mais c'est une chose qui est évoquée.
00:27:07Pour moi, il y a deux questions.
00:27:08Il y a effectivement des gens qui se retrouvent français sans le vouloir,
00:27:11tout simplement par le hasard de la naissance en France et par l'âge,
00:27:15avec très peu, finalement, de conditions pour acquérir la nationalité française
00:27:19quand on est né sur le sol français.
00:27:20Et donc, à 18 ans, ils se retrouvent français en détestant la France.
00:27:23Ça donne des émeutes.
00:27:24Ça donne des listes aux municipales,
00:27:26en triste, clairement, de frères musulmans,
00:27:28pour prendre le pouvoir de ville et de village
00:27:30et y amener la charia.
00:27:32Et ça met des députés qui défendent d'autres pays
00:27:34au lieu de défendre la France et même en salissant la France.
00:27:38Donc ça, c'est une vraie question.
00:27:39Il faut changer l'acquisition de la nationalité.
00:27:41La France, ça s'érite ou ça se mérite.
00:27:43C'est-à-dire que soit nos parents sont français,
00:27:45soit, eh bien, à 18 ans, on a un test de culture,
00:27:47de langue, de connaissance de nos valeurs
00:27:49et on peut devenir français.
00:27:50Sinon, on voit ce que ça peut donner.
00:27:52Mais l'autre question, c'est,
00:27:53il y a des députés de la France insoumise
00:27:56qui n'ont aucune origine étrangère
00:27:57et qui défendent exactement les mêmes ignominies.
00:28:00Aujourd'hui, la France insoumise
00:28:01défend l'Algérie contre Boalem Sansal
00:28:03et contre la France.
00:28:04Défend l'Iran, l'Iran,
00:28:07contre Israël, qui est une démocratie amie.
00:28:10Ils défendent les Comores contre la France à Mayotte.
00:28:13Bref, dès que quelqu'un est l'ennemi des démocraties,
00:28:15dès que quelqu'un est l'ennemi de la France,
00:28:17hop, ils ont un ambassadeur.
00:28:18Donc qu'est-ce qu'on fait ?
00:28:19C'est la France insoumise.
00:28:19Qu'est-ce qu'on fait contre eux ?
00:28:20D'abord, on les dénonce.
00:28:21Ensuite, on fait des commissions.
00:28:23Moi, je participe à la commission
00:28:24sur l'entrisme islamiste
00:28:26dans la politique en France à l'Assemblée nationale.
00:28:28Mais est-ce que vous rejoignez Marion Maréchal
00:28:30quand elle dit que c'est des Français de papier ?
00:28:32En tout cas, ça y ressemble, oui, clairement.
00:28:34C'est-à-dire que quand on a acquis la nationalité...
00:28:36Je ne connais pas l'histoire
00:28:37ni de Sébastien Delogu, ni de Rima Hassan,
00:28:39mais quand on a acquis la nationalité française
00:28:41et qu'on en profite pour, à l'intérieur de la France,
00:28:43essayer de détruire nos valeurs,
00:28:44oui, il y a un problème.
00:28:45Il y a un problème dans l'acquisition de la nationalité française.
00:28:47Est-ce qu'il faudrait réfléchir à leur enlever
00:28:49cette nationalité française ?
00:28:50Je ne sais pas s'il faut aller jusque-là,
00:28:51mais je pense que pour les générations futures,
00:28:53il faut réfléchir à la fin du droit du sol
00:28:55et avoir un autre droit
00:28:56qui est le droit de l'acquisition de la nationalité,
00:28:58soit par héritage,
00:29:00soit en ayant prouvé l'attachement aux valeurs de la France.
00:29:03Par héritage, ça veut dire quoi ?
00:29:04Quand vous deux parents sont français, vous êtes français.
00:29:05Ah oui, d'accord, d'accord.
00:29:06Du sang, quoi, en fait.
00:29:08Voilà.
00:29:08C'est ça.
00:29:08Oui, mais c'est un peu restrictif aussi.
00:29:10Je veux dire qu'à 18 ans,
00:29:11même si vos parents sont étrangers,
00:29:13que vous avez vécu en France pendant 18 ans,
00:29:14que vous montrez que vous êtes attaché à la France,
00:29:16que vous faites des études,
00:29:17que vous allez avoir un boulot,
00:29:18que vous allez vous intégrer,
00:29:19il n'y a pas de...
00:29:19Mais ça veut dire que vous êtes pour la suppression du droit du sol ?
00:29:21Oui, tel qu'il est aujourd'hui, bien sûr.
00:29:23D'accord.
00:29:23Michael Sherman, qui m'a demandé la parole, pardon.
00:29:26Simplement.
00:29:26Vous êtes d'accord ou pas avec Marion Maréchal ?
00:29:28Moi, je pense qu'il y a un fond de vérité,
00:29:29il faut ouvrir le débat.
00:29:30Ça se mérite des Français.
00:29:31Oui, mais ça, ouvrir le débat,
00:29:32c'est pas une réponse...
00:29:33Non, non, mais excusez-moi,
00:29:34c'est une réponse langue de bois.
00:29:35Non.
00:29:35Est-ce que ce sont des Français de papier ?
00:29:36Pour moi, ce sont des Français de papier.
00:29:37Voilà.
00:29:37Il faut ouvrir le débat à l'Assemblée nationale et au Parlement
00:29:39pour faire voter des lois, légiférer,
00:29:42et pour que, non seulement ça se mérite la nationalité,
00:29:44mais si on trahisse la patrie,
00:29:46pourquoi est-ce qu'on ne serait pas jugé,
00:29:47pourquoi est-ce qu'on n'enlèverait pas,
00:29:48et pourquoi justement on ne poserait pas le débat aujourd'hui,
00:29:50que ceux qui trahissent la France,
00:29:51que ceux qui mettent en priorité la cause de Gaza,
00:29:54qui mettent une cible sur les policiers et sur les juifs de France,
00:29:57pourquoi est-ce qu'on ne pourrait pas réfléchir
00:29:58à leur retirer la nationalité ?
00:29:59Et juste pour revenir sur l'Algérie,
00:30:01l'Algérie était un département français depuis 1848.
00:30:05La France a apporté énormément
00:30:07modernisé l'agriculture, la médecine moderne,
00:30:10Alger, Constantine, Oran,
00:30:12c'est des villes qui ont été modernisées par la France.
00:30:14La France a apporté énormément à l'Algérie,
00:30:16et il ne faudrait pas qu'on soit quelque part gêné
00:30:18de rappeler ce que la France a apporté à l'Algérie.
00:30:20Parce qu'à chaque fois on s'excuse,
00:30:21on a une culture victimaire pour des raisons électoralistes,
00:30:23on pense acheter la rue algérienne et musulmane,
00:30:25mais on n'a pas à s'excuser.
00:30:26La France a apporté énormément à l'Algérie,
00:30:28et l'Algérie est un peu ingrate.
00:30:30Et de plus en plus, on se souvient.
00:30:31Jérôme Dubus, sur les propos de Marion Maréchal,
00:30:35certains de la fille sont des Français de papier.
00:30:36Je ne partage pas l'expression Français de papier,
00:30:38c'est l'expression de son grand-père,
00:30:40en réalité, il faut le dire.
00:30:41De Jean-Marie Le Pen.
00:30:43C'est lui qui a inventé cette expression-là,
00:30:44Français de papier.
00:30:46Français de papier, ça veut dire qu'on est Français
00:30:47juste parce qu'on a des papiers,
00:30:48et on n'est pas Français dans le cœur,
00:30:50on n'est pas Français...
00:30:50On n'est pas Français par héritage,
00:30:51on est Français automatiquement.
00:30:52Non, non, mais ce n'est pas tout à fait ça.
00:30:53Ça veut aussi dire...
00:30:54Quand elle dit qu'on ne sont que des Français de papier,
00:30:57ça veut dire qu'ils ont simplement les papiers de français,
00:30:59mais ils n'ont ni l'esprit, ni la mentalité,
00:31:02ni la volonté de défendre la France.
00:31:03De par le code de la nationalité qui est actuellement en vigueur,
00:31:05il y a un certain nombre de gens qui deviennent français.
00:31:08Alors on peut être pour, on peut être contre.
00:31:09Moi, si...
00:31:11Alors je vous le dis autrement,
00:31:11est-ce qu'ils n'ont de français que les papiers ?
00:31:13Pour certains, oui.
00:31:15Voilà, c'est ça les Français de papier.
00:31:16Non, mais c'est ça les Français de papier, excusez-moi.
00:31:18On ne va pas dire français de papier,
00:31:19et ça veut dire qu'à ce moment-là,
00:31:20on réforme le code de la nationalité.
00:31:22Si on avait maintenu...
00:31:24Je termine.
00:31:24Si on avait maintenu le code de la nationalité de Charles Pasqua
00:31:27en 1993, en 1993,
00:31:30qui a été aboli par Jospin en 1997,
00:31:33on n'aurait pas, Mme Hassan,
00:31:35Rima Hassan n'aurait pas été française.
00:31:37Et ça aurait été bien ?
00:31:38Bien sûr.
00:31:39Je défendais ce code de la nationalité.
00:31:41C'était clair.
00:31:42Mais il ne faut pas dire français de papier
00:31:43ou français d'héritage ou de souche, etc.
00:31:46Moi, je n'aime pas ces expressions
00:31:47parce qu'elles sont clivantes
00:31:48et elles sont séparatistes.
00:31:50Pourquoi séparatistes ?
00:31:51Ce n'est pas séparatiste.
00:31:52Ce n'est pas séparatiste de dire...
00:31:53Il y a des gens qui, au fond du cœur,
00:31:55ne sont pas français.
00:31:56À partir du moment où vous êtes français,
00:31:59vous êtes de part...
00:32:00Mais il n'y a pas des obligations ?
00:32:01Il n'y a pas des obligations à aimer la France
00:32:03quand on est français ?
00:32:04Non, mais est-ce qu'il n'y a pas des obligations
00:32:05aussi à aimer la France ?
00:32:05Non, il n'y a pas d'obligation.
00:32:06On n'est plus restriqués.
00:32:07Il n'y a pas d'obligation à aimer la France
00:32:08quand on a des papiers français.
00:32:09Bien sûr que si,
00:32:09mais c'est pour ça que le code de la nationalité
00:32:11est de votre tête.
00:32:12Revue.
00:32:15Revenons-en au code de la nationalité
00:32:17de Charles Pascouin.
00:32:17Ou faisons celui que nous réclame.
00:32:19Raël Chahiby.
00:32:21Moi, je vais redire ce que j'ai dit tout à l'heure.
00:32:23Il faut à un moment donné élever le débat.
00:32:25Moi, comme Jérôme Dubu,
00:32:26je suis assez...
00:32:27À part qu'il va un peu plus loin que vous,
00:32:28quand même.
00:32:29Parce qu'il dit par exemple
00:32:30qu'elle s'aurait fait bien...
00:32:32C'est son droit.
00:32:32Non, mais il dit par exemple
00:32:33que ça aurait été bien
00:32:34que Rima Assane ne soit pas française.
00:32:35Ah bah ça, après,
00:32:37maintenant elle l'est.
00:32:38Trop tard.
00:32:39Qu'est-ce que vous dites aussi ?
00:32:39Trop tard ?
00:32:40On ne va pas refaire l'histoire.
00:32:41Vous dites trop tard ?
00:32:41Non, mais on peut créer des lois.
00:32:42On peut créer des lois pour ce que
00:32:43c'est la France que je propose.
00:32:45C'est de revoir le code de la nationalité.
00:32:47Je te sais.
00:32:47Voilà.
00:32:48Parce que si vous avez
00:32:50une automaticité
00:32:52de la nationalité française,
00:32:54on en arrive à ce qu'on décrit aujourd'hui.
00:32:56À avoir des français de papier.
00:32:58Mais non, je n'aime pas cette expérience.
00:32:59C'est bien, c'est pour ça que c'est...
00:33:01Non, non, mais oui,
00:33:02mais vous la décrivez, vous.
00:33:03Mais c'est exact.
00:33:03Le problème, c'est que vous ne l'aimez pas,
00:33:06mais c'est exactement ce que vous décrivez.
00:33:08Oui, mais vous en faites la description
00:33:09sans employer le mot.
00:33:10Non, je dis qu'il faut changer
00:33:11le code de la nationalité.
00:33:12Le constat que vous faites,
00:33:14c'est que quand un Sébastien Delogu
00:33:15dit « J'aime l'Algérie
00:33:16et j'aime pas la France »,
00:33:18il est élu à 60% au premier tour.
00:33:19Il fait du séparatisme.
00:33:20Ce qui veut bien dire qu'en France,
00:33:22il y a des gens qui adhèrent au discours
00:33:23« J'aime l'Algérie
00:33:24et j'aime pas la France ».
00:33:25Et ça pose un problème.
00:33:26Vous pouvez dire qu'ils trahissent...
00:33:28Non, mais d'accord.
00:33:28Reconnaissez que l'immigration
00:33:31incontrôlée
00:33:32et la délivrance de la nationalité française
00:33:35sans contrôle
00:33:36a amené au fait qu'aujourd'hui,
00:33:38vous avez des quartiers,
00:33:39des villes entières
00:33:39qui estiment que d'autres pays
00:33:41méritent l'admiration
00:33:43et que la France mérite la haine.
00:33:45Et qu'ils votent en conséquence.
00:33:46Reconnaissez qu'il y a un problème.
00:33:48Reconnaissez que ça aboutit
00:33:49à des émeutes.
00:33:51Reconnaissez que ça aboutit
00:33:52à d'autres règles
00:33:52que les règles de la République.
00:33:53Non, je n'aime pas cette connotation
00:33:54française.
00:33:55La volonté de charia.
00:33:56On peut trouver un autre mot
00:33:57si ça vous arrange.
00:33:59Mais la réalité,
00:34:00elle est là.
00:34:02Je veux dire, moi, je ne suis pas...
00:34:02Délepénisez-vous.
00:34:03Je ne suis pas maître Capello.
00:34:05Délepénisez-vous.
00:34:05C'est vous qui vous le pénisez
00:34:07puisque vous dites comme vous.
00:34:08Il n'y a plus le mot qui vous gêne.
00:34:09Moi, j'ai cité Charles Pasqua.
00:34:11Oui, écoutez, excusez-moi.
00:34:13C'est pas Marie Le Pen.
00:34:13Vous citez Charles Pasqua
00:34:14et vous avez soutenu Castaner.
00:34:16Quelle déchéance.
00:34:18Michael Sherman,
00:34:19un dernier mot là-dessus.
00:34:20Vous l'assumez,
00:34:21ce mot de français de papier ?
00:34:22Pour moi, évidemment.
00:34:23Et tous ceux qui sont fiers
00:34:24du drapeau français
00:34:25ne seront pas choqués
00:34:25par ce mot-là.
00:34:26Vous me disiez,
00:34:27le mot trahison est fort.
00:34:28Mais que font-ils ?
00:34:29Ce n'est pas fort ce qu'ils font ?
00:34:30Quand ils ne respectent pas,
00:34:32ils sont élus,
00:34:32ils amènent des drapeaux de Gaza
00:34:34en plein cœur de l'Assemblée nationale
00:34:36qui foutent le chaos,
00:34:37qui mettent des cibles
00:34:38sur les flics de France.
00:34:40Mais vous dites que les mots sont forts.
00:34:44Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:34:45Vous dites que le mot français de papier est fort.
00:34:46Ce qui est inquiétant,
00:34:46c'est la façon dont la France évolue.
00:34:48Mais ce qui est inquiétant,
00:34:49c'est leur comportement.
00:34:50C'est leur acte qui est inquiétant.
00:34:52Ce n'est pas avec des mots pareils.
00:34:53Mais non,
00:34:54mais vous censurez avec des mots.
00:34:55C'est ça.
00:34:56Vous bloquez,
00:34:57il n'y a pas de trahison ?
00:34:58Dans ce que dit Sébastien Delogu,
00:35:00tout à l'heure,
00:35:01on a vu à la télévision,
00:35:02il n'y a pas de trahison.
00:35:02Quand il crache sur la France à l'étranger,
00:35:03il n'y a pas de trahison.
00:35:04Eh bien, sachez une chose,
00:35:05quand Sébastien Delogu est sur l'Algérie...
00:35:07Non, il faut porter plainte contre lui immédiatement.
00:35:08Mais d'accord,
00:35:09porter plainte contre lui,
00:35:10mais sauf qu'il faut mettre des mots sur les mots.
00:35:12Aujourd'hui,
00:35:12il trahit la France quand il est en Algérie.
00:35:14Il crache sur le drapeau français
00:35:15toute la journée à l'Assemblée nationale.
00:35:16Il fait du séparatisme.
00:35:18Je ne pense pas qu'il trahisse.
00:35:18Ce n'est pas une trahison
00:35:19de faire du séparatisme ?
00:35:20Ce n'est pas trahir la France
00:35:20que de faire du séparatisme.
00:35:21La trahison de la France,
00:35:22c'est autre chose.
00:35:23Ah bon ?
00:35:24Alors c'est quoi trahir la France ?
00:35:25Mais oui.
00:35:26Bon, alors en tout cas,
00:35:27je vous l'ai dit,
00:35:28on attend d'un instant à l'autre
00:35:29la décision concernant Boilem Sansal.
00:35:32Et ce matin,
00:35:32Bruno Rotaillot
00:35:33était invité sur RTL.
00:35:36Et il est revenu sur justement
00:35:38cette décision qu'on attend
00:35:39dans les minutes qui viennent.
00:35:41Écoutez, vous le savez,
00:35:42j'étais le tenant
00:35:43de la ligne de la fermeté.
00:35:45J'espère qu'on arrive
00:35:47au terme et au dénouement
00:35:48de cette affaire.
00:35:49Aujourd'hui,
00:35:50la soi-disant de justice
00:35:52devrait donner sa sentence
00:35:53qui sera vraisemblablement confirmée,
00:35:56même si tout cela est injuste.
00:35:58Et dans quelques jours,
00:35:58nous saurons si,
00:36:00lors notamment du 5 juillet,
00:36:02fête nationale algérienne,
00:36:04il est gracié ou non.
00:36:05Vous comprendrez que
00:36:06dans ces moments-là,
00:36:08je ne veux gâcher aucune chance,
00:36:10même la moindre petite chance,
00:36:12de faire en sorte
00:36:13qu'il soit libéré.
00:36:14Je rappelle simplement
00:36:15qu'il a 80 ans,
00:36:16qu'il est malade.
00:36:17Son avocat lui recommande
00:36:18d'accepter le jugement
00:36:19en espérant cette grâce présidentielle.
00:36:22C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:36:23vous, ministre de l'Intérieur,
00:36:24vous n'espérez plus que ça,
00:36:25la grâce présidentielle ?
00:36:27Moi, j'espère qu'il sera libéré.
00:36:29Voilà.
00:36:30On est avec Thomas Abonnet,
00:36:31journaliste politique à CNews.
00:36:32Bonjour Thomas.
00:36:33C'est vrai qu'on attend
00:36:34d'un instant à l'autre
00:36:35la décision concernant
00:36:36Boilem Sansal.
00:36:37On a vu que Bruno Retailleau
00:36:39était très prudent ce matin.
00:36:41Emmanuel Macron, lui,
00:36:43a joué la carte
00:36:43plutôt du consensus
00:36:45face à Bruno Retailleau.
00:36:47On va voir lequel des deux
00:36:47a eu raison finalement.
00:36:50Oui, ce qu'on comprend,
00:36:51d'ailleurs en écoutant
00:36:52Bruno Retailleau,
00:36:53ça apparaît assez clairement,
00:36:54c'est que le ministre
00:36:54de l'Intérieur s'est rangé
00:36:56à la ligne du Quai d'Orsay,
00:36:58qui est celle d'une forme
00:36:59de discrétion,
00:37:00comme si ça allait permettre
00:37:01peut-être d'avoir
00:37:03une issue favorable
00:37:03pour Boilem Sansal.
00:37:05On sait que Bruno Retailleau,
00:37:06et d'ailleurs il l'a dit
00:37:07encore ce matin,
00:37:07lui était plutôt adepte
00:37:08du rapport de force
00:37:09de la ligne dure
00:37:10avec Alger.
00:37:11Mais visiblement,
00:37:12il a été convaincu
00:37:13de mettre un peu d'eau
00:37:14dans son vin
00:37:14pour calmer le jeu
00:37:15et espérer encore une fois
00:37:17cette libération
00:37:18de Boilem Sansal.
00:37:19Donc il y aura évidemment
00:37:19cette décision
00:37:20qui va être rendue
00:37:21dans quelques instants.
00:37:22On verra s'il y a condamnation.
00:37:23Il y aura probablement
00:37:24condamnation.
00:37:25L'idée maintenant,
00:37:26c'est de savoir
00:37:26s'il y aura une grâce
00:37:27présidentielle
00:37:28lors de la fête nationale
00:37:29algérienne
00:37:30qui aura lieu samedi.
00:37:31Et ça en dit long quand même
00:37:32sur la diplomatie française
00:37:34qui en est rendu à attendre
00:37:35un geste de bonté
00:37:37de la part du président algérien.
00:37:39C'est finalement la seule chose
00:37:41que peut faire aujourd'hui
00:37:41la diplomatie française.
00:37:43Attendre, croiser les doigts,
00:37:45espérer qu'Abdelmajine Tebout
00:37:46soit dans un bonjour samedi
00:37:48et qu'il accorde la grâce
00:37:50à Boilem Sansal.
00:37:51La question qui va se poser,
00:37:53c'est ce qui va se passer après.
00:37:54C'est-à-dire que si on obtient
00:37:55la libération de Boilem Sansal
00:37:57ou même si on ne l'obtient pas,
00:37:58quelle sera la réaction de la France ?
00:37:59Est-ce qu'on fait comme si
00:38:00de rien n'était ?
00:38:01Est-ce qu'on met enfin en place
00:38:02ce rapport de force ?
00:38:04On attend de voir
00:38:04parce qu'on a bien compris
00:38:05que du côté du président
00:38:07de la République
00:38:08éduqué d'Orsay, visiblement,
00:38:10il y a une crainte,
00:38:11en tout cas ça apparaît comme ça,
00:38:12qu'il y ait une sorte de réaction
00:38:13dans la diaspora algérienne.
00:38:16On peut s'interroger d'ailleurs
00:38:18sur le fait qu'on en vienne
00:38:19à craindre la réaction
00:38:20d'une partie de nos concitoyens.
00:38:22Mais en tout cas, visiblement,
00:38:23c'est la ligne aujourd'hui
00:38:24du président de la République.
00:38:25Et puis rappelons quand même
00:38:25que depuis dimanche,
00:38:27les choses ont un peu changé
00:38:27parce qu'on a désormais
00:38:29un deuxième otage
00:38:30dans les prisons algériennes.
00:38:32Christophe Gleiz,
00:38:32notre confrère,
00:38:33journaliste de sport,
00:38:34condamné à sept ans de prison
00:38:36pour des raisons absolument fallacieuses.
00:38:38Donc évidemment,
00:38:39on espère la libération
00:38:40de Boilem-Sonsal,
00:38:41mais il ne faudra pas oublier
00:38:42qu'on a un deuxième ressortissant français
00:38:43dans les prisons algériennes.
00:38:45Thomas, si je ne m'abuse,
00:38:46pour l'instant,
00:38:47il est 11h19,
00:38:47on n'a toujours pas cette décision,
00:38:49mais l'idée,
00:38:50en gros,
00:38:50qui circule,
00:38:51et c'est ce qu'exprimait
00:38:52Bruno Retailleau,
00:38:52c'est qu'a priori,
00:38:54il va être à nouveau condamné,
00:38:55c'est a priori
00:38:57l'idée qui circule,
00:38:58mais qu'on espère
00:38:59juste une grâce.
00:39:00C'est ça, en fait.
00:39:00C'est le dernier espoir,
00:39:02c'est la grâce.
00:39:04C'est ça,
00:39:04tout est remis entre les mains
00:39:05du président algérien,
00:39:06parce que je vous rappelle
00:39:07qu'en première instance,
00:39:08il a été condamné
00:39:08à cinq ans de prison.
00:39:09En appel,
00:39:10le parquet a requis dix ans,
00:39:12donc le double
00:39:13de la peine initiale.
00:39:15Et ce que disent les avocats,
00:39:16d'ailleurs,
00:39:16c'est ce qu'avait dit
00:39:16Bruno Retailleau encore ce matin,
00:39:18c'est qu'il conseille plutôt
00:39:19à Boilem-Sonsal
00:39:21d'accepter sa peine,
00:39:22ensuite de pouvoir obtenir
00:39:24éventuellement une grâce
00:39:25de la part du président algérien.
00:39:26Mais c'est effectivement
00:39:27la seule issue
00:39:28que l'on peut voir,
00:39:29la seule issue finalement
00:39:31qu'espère la diplomatie française.
00:39:32Il y a très peu de chances,
00:39:33disons-le,
00:39:34que Boilem-Sonsal
00:39:34soit acquitté
00:39:36lors de cette procédure
00:39:36en appel
00:39:37dont on attend la décision
00:39:38dans les minutes à venir.
00:39:39Mais dans les différents scénarios,
00:39:41s'il n'est pas gracié,
00:39:43s'il est condamné là
00:39:43et qu'il n'est pas gracié
00:39:44par le président algérien,
00:39:46qu'est-ce qu'il nous reste
00:39:47comme marge de manœuvre ?
00:39:49C'est une très bonne question.
00:39:50C'est une très bonne question
00:39:51et je vais le dire,
00:39:52même s'il était gracié,
00:39:53parce que je lui ai du mal
00:39:54à imaginer qu'on reparte
00:39:55comme si de rien n'était,
00:39:55qu'on reparte comme avant
00:39:56alors qu'on a quand même
00:39:57eu un ressortissant français
00:39:58enfermé pendant 227 jours
00:40:00et on espère
00:40:01qu'il va être libéré
00:40:02dans les prochaines heures.
00:40:03Mais pour l'instant,
00:40:04rien n'est bien sûr.
00:40:04La question, effectivement,
00:40:05c'est qu'est-ce qu'on fait après
00:40:06et comment on réagit ?
00:40:07Est-ce qu'on est prêt
00:40:08à engager un rapport de force ?
00:40:10Un rapport de force,
00:40:11ça veut dire, évidemment,
00:40:12restreindre les visas,
00:40:13ça on a déjà essayé,
00:40:14mais aussi s'attaquer peut-être
00:40:15aux flux financiers
00:40:16qui transitent
00:40:17de la France vers l'Algérie,
00:40:19l'aide au développement
00:40:20aussi qu'accorde
00:40:20la France à l'Algérie.
00:40:22Oui, c'est tout ça aussi.
00:40:23Il va falloir se pencher dessus.
00:40:24Est-ce qu'on a envie,
00:40:25est-ce qu'on a le courage
00:40:26politique d'aller dans cette voie-là ?
00:40:28On sait que c'est celle
00:40:29qui est préconisée
00:40:29par Bruno Rotaillot
00:40:30et je vous rappelle
00:40:31quand il avait parlé
00:40:32de riposte graduée
00:40:33et qui au final
00:40:34n'est ni une riposte ni graduée,
00:40:35eh bien le président de la République
00:40:36l'avait dédié
00:40:37dans les heures qui avaient suivi.
00:40:38Donc effectivement,
00:40:39la décision,
00:40:40elle reviendra
00:40:40au président de la République,
00:40:42à personne d'autre.
00:40:42C'est lui qui doit engager
00:40:44ce rapport de force éventuel
00:40:46avec le régime algérien
00:40:47si on espère modifier aussi
00:40:49les équilibres
00:40:50entre nos deux pays
00:40:50parce qu'il y a le sort
00:40:51de Boalem-Sonsal
00:40:51mais on pourrait parler aussi
00:40:52du fait que l'Algérie
00:40:53refuse de réadmettre
00:40:55ses ressortissants
00:40:56sur son territoire.
00:40:56On a évidemment
00:40:57le cas de cet influenceur
00:40:58de Boalem
00:40:59qui a été arrivé en Algérie
00:41:00et que les autorités algériennes
00:41:01avaient renvoyé en France.
00:41:02Évidemment, ça non plus,
00:41:03ça ne peut pas durer.
00:41:04Merci beaucoup Thomas Bonnet.
00:41:06Merci.
00:41:06Je rappelle également
00:41:07qu'il y a Christophe Gleize,
00:41:08donc vous en parliez également,
00:41:09qui est ce journaliste sportif
00:41:10qui est détenu en Algérie
00:41:11depuis un an
00:41:13et qui a été condamné
00:41:14à sept ans de prison ferme,
00:41:16notamment pour Apologie du terrorisme.
00:41:17On a appris hier
00:41:18qu'il avait fait appel
00:41:19et c'est vrai que pendant un an,
00:41:20personne n'en a entendu parler.
00:41:22C'était l'idée
00:41:23qu'il fallait garder
00:41:24cette information secrète
00:41:26pour pouvoir négocier,
00:41:27pour pouvoir faire avancer les choses.
00:41:28Le résultat, c'est qu'hier,
00:41:29il a été condamné
00:41:29à sept ans de prison ferme.
00:41:31La question qui se pose également,
00:41:32c'est le rôle d'Emmanuel Macron
00:41:33par rapport à tout ça.
00:41:34Est-ce que finalement,
00:41:35ce n'est pas un échec
00:41:35de la politique d'Emmanuel Macron ?
00:41:38Je voudrais qu'on réécoute
00:41:38ce que disait Michel Onfray.
00:41:39C'était au mois de novembre 2024
00:41:41sur CNews
00:41:41et il expliquait que tout ça,
00:41:43Emmanuel Macron
00:41:45avait une forte responsabilité
00:41:46dans tout ça
00:41:47puisqu'il n'était plus crédible
00:41:48auprès des Algériens.
00:41:50Je crois simplement
00:41:50que le chef de l'État
00:41:51n'est pas crédible
00:41:52auprès des Algériens.
00:41:53Pourquoi ?
00:41:54Parce qu'il a tout dit
00:41:55et le contraire de tout,
00:41:56parce qu'il est le contraire
00:41:57d'un chef d'État,
00:41:57parce qu'il y a une tradition
00:41:59de virilité,
00:42:00de machisme
00:42:01que je ne juge pas.
00:42:04Mais dans la tradition
00:42:05arabo-musulmane,
00:42:06de paroles données,
00:42:06de sens de l'honneur,
00:42:07de choses qu'on fait,
00:42:08de choses qu'on ne fait pas.
00:42:09Enfin voilà,
00:42:09le Maghreb,
00:42:09c'est une civilisation
00:42:10et on ne s'adresse pas
00:42:12à quelqu'un
00:42:13qui procède d'une civilisation
00:42:14comme s'il procédait
00:42:15de la vôtre.
00:42:16Donc quand vous avez
00:42:16perdu votre propre crédit,
00:42:18qu'est-ce que vous pouvez faire ?
00:42:19Et puis il a surtout
00:42:20insulté des gens.
00:42:22Les diplomates savent bien
00:42:23comment faire
00:42:23pour dire les choses
00:42:24sans insulter.
00:42:25Lui, il ne sait pas,
00:42:26Emmanuel Macron,
00:42:27et il détruit même
00:42:28la diplomatie française
00:42:29pour pouvoir dire
00:42:30j'ai placé un copain,
00:42:31un ami,
00:42:32quelqu'un que connaît bien
00:42:32Brigitte
00:42:33et qu'il aime bien
00:42:33il va être ambassadeur,
00:42:34etc.
00:42:35Il faut être sérieux,
00:42:35c'est un métier,
00:42:36c'est compliqué,
00:42:37il faut être polyglotte,
00:42:39il faut connaître les usages,
00:42:41il faut savoir ce qu'on dit,
00:42:41ce qu'on ne dit pas,
00:42:42il faut négocier
00:42:43et là, pour le coup,
00:42:44il a beaucoup agressé.
00:42:46Laurent Jacobelli,
00:42:47est-ce qu'il y a du vrai
00:42:49dans ce que dit Michel Onfray ?
00:42:50C'est-à-dire que le président
00:42:51de la République
00:42:52a une vraie responsabilité
00:42:53dans ce qui se passe ?
00:42:54Il a une vraie responsabilité,
00:42:55jamais la France
00:42:55à l'échelle internationale
00:42:57n'aura autant reculé
00:42:58en termes de force diplomatique,
00:43:00d'abord par la sélection
00:43:01des diplomates,
00:43:02le corps diplomatique
00:43:03était quelque chose
00:43:04de très régulé,
00:43:04on a au Quai d'Orsay
00:43:05des gens brillants,
00:43:06admirables,
00:43:07mais en faisant le fait
00:43:09que ça soit accessible
00:43:10à peu près à tout le monde,
00:43:11il a dépossédé la fonction.
00:43:14Et puis,
00:43:14par ses déclarations,
00:43:15comment voulez-vous
00:43:16qu'un dictateur
00:43:16comme le dictateur algérien
00:43:19ait du respect
00:43:20pour Emmanuel Macron
00:43:20qui passe son temps
00:43:21à s'humilier publiquement
00:43:23face à l'Algérie ?
00:43:24Il n'a aucun respect
00:43:25à ce dictateur.
00:43:26Emmanuel Macron
00:43:26qui envoie Gérald Darmanin
00:43:27déposer une gerbe
00:43:28devant les terroristes du FLN.
00:43:30Emmanuel Macron
00:43:31qui parle de crime
00:43:31contre l'humanité
00:43:32en qualifiant la France
00:43:33contre l'Algérie.
00:43:34Eh bien,
00:43:35M. Théboune voit finalement
00:43:36que son discours porte.
00:43:38Et qu'est-ce qu'il fait ?
00:43:38Il appuie encore plus.
00:43:40Quand vous crachez
00:43:40au visage de quelqu'un,
00:43:41si la personne vous dit merci,
00:43:42il y a peu de chances
00:43:43que vous ayez du respect.
00:43:44Et donc,
00:43:45la riposte graduée,
00:43:46qui est en fait
00:43:46une non-riposte dégradante
00:43:47qui a voulu mettre en place
00:43:49M. Retailleau,
00:43:50doit laisser place
00:43:51à la fermeté.
00:43:52Arrêt des visas,
00:43:532 milliards de transferts
00:43:55de fonds par an
00:43:55et encore,
00:43:56on ne compte pas
00:43:56les transferts du niveau.
00:43:56Donc vous êtes accroi
00:43:57avec Bruno Retailleau ?
00:43:57Il faut arrêter.
00:43:58Oui, mais sauf que nous,
00:43:59on le fera,
00:43:59Bruno Retailleau.
00:44:00Oui, mais après,
00:44:01il n'y a pas
00:44:02toutes les cartes en main
00:44:02pour le faire.
00:44:04Jérôme Dubus,
00:44:05défenseur d'Emmanuel Macron,
00:44:06Jérôme Dubus.
00:44:07Bruno Retailleau,
00:44:07c'est le coq
00:44:08qui chante le matin
00:44:08mais qui n'a jamais pondu.
00:44:09Non,
00:44:10la rupture avec le...
00:44:12C'est plutôt les poules
00:44:13qui pondent en même temps.
00:44:14C'est un peu normal.
00:44:14C'est bien pour ça.
00:44:15Que le coq
00:44:15ne pondra jamais.
00:44:17C'est quelque chose
00:44:18de la métaphore,
00:44:19il ne pondra jamais.
00:44:19Jérôme Dubus.
00:44:20Les propos de Honfray,
00:44:22je trouve qu'ils sont
00:44:22tout à fait caricaturaux.
00:44:24Notamment l'allusion
00:44:25à Brigitte Macron
00:44:25qui est complètement déplacée.
00:44:27Non, mais qui est vrai.
00:44:29Mais elle est complètement
00:44:29déplacée dans le contexte...
00:44:30Le fait que Brigitte Macron
00:44:32a de l'influence
00:44:33sur les gens qui sont nommés,
00:44:34c'est déplacé ?
00:44:34Ce n'est pas la diplomatie française
00:44:36qui dépend de Brigitte Macron.
00:44:37Il faut quand même arrêter ça.
00:44:38Elle a fait nommé des ambassadeurs.
00:44:39Elle a fait nommé des ambassadeurs.
00:44:40Le retournement vient...
00:44:41Vous entendez ce que vous dit
00:44:42Laurent Jacobelli ?
00:44:43Il vous dit
00:44:43qu'elle a fait nommé
00:44:44des ambassadeurs.
00:44:45Allez, on passe là-dessus.
00:44:46Mais non, on ne passe pas.
00:44:47Parce que c'est grave.
00:44:48Le népotisme est partout,
00:44:49on le sait.
00:44:50Donc c'est vrai ?
00:44:50Non, mais c'est partout.
00:44:53Mais ce qui est extrêmement grave,
00:44:56c'est l'attitude,
00:44:58et je le redis,
00:44:58je l'ai dit à plusieurs reprises,
00:45:00c'est l'attitude
00:45:00de tous les gouvernements français
00:45:02qui soient de gauche,
00:45:03de droite, du centre
00:45:04depuis 1962
00:45:05vis-à-vis de l'Algérie.
00:45:06Nous sommes complètement tétanisés
00:45:08comme des lapins
00:45:09devant des phares la nuit.
00:45:11C'est exactement ça.
00:45:13Moi, je vous rappelle quand même
00:45:14que celui qui a signé
00:45:15les accords avec l'Algérie
00:45:16en 1968,
00:45:17c'est quand même
00:45:18Georges Pompidou.
00:45:18On ne va pas dire
00:45:19que Georges Pompidou
00:45:20était un président faible.
00:45:21C'était exactement l'inverse.
00:45:22C'était une personnalité.
00:45:23Mais Emmanuel Macron
00:45:24est faible par rapport à l'Algérie ?
00:45:25Peu importe.
00:45:25Mais non, à chaque fois
00:45:26que je vous pose une question
00:45:27que je ne vous vois pas,
00:45:27vous répondez, peu importe.
00:45:29Non, mais j'ai compris,
00:45:29mais moi je vous pose des questions
00:45:30sur aujourd'hui.
00:45:31Est-ce que Emmanuel Macron
00:45:32est faible par rapport à l'Algérie ?
00:45:34Que les autres.
00:45:34Donc oui, ça veut dire oui.
00:45:36Ça veut dire oui.
00:45:37Ils se sont tous couchés.
00:45:38D'accord.
00:45:39Alors ça, il faudra qu'un jour
00:45:40les historiens nous expliquent
00:45:42comment ça peut se faire
00:45:43parce que c'est une vraie solution.
00:45:45On est en direct
00:45:46avec Karim Maloum,
00:45:46directeur de la rédaction
00:45:47de Rupture.
00:45:48Bonjour Karim,
00:45:49merci d'être avec nous.
00:45:50Est-ce qu'Emmanuel Macron,
00:45:51alors comme les autres,
00:45:52dit Jérôme Dubus,
00:45:52comme les autres présidents,
00:45:53se couche vis-à-vis de l'Algérie ?
00:45:56En réalité,
00:45:57les canaux diplomatiques
00:45:58se sont tus.
00:46:00Donc jusqu'à présent,
00:46:02malgré toutes les demandes
00:46:04de libération de Guadeloupe Sancel
00:46:06sont restées sans réponse.
00:46:08Pourquoi ?
00:46:09Parce que la France a un choix tactique
00:46:11et révélateur d'une diplomatie
00:46:13devenue prisonnière
00:46:14de sa propre contradiction,
00:46:17soucieuse de ménager à Alger
00:46:18et éviter l'escalade,
00:46:21tout en sachant pertinemment
00:46:22que cette prudence
00:46:24est souvent percée
00:46:25comme une faiblesse
00:46:26par le pouvoir algérien.
00:46:27Le pouvoir algérien
00:46:28considère la République française
00:46:31comme un paillassant
00:46:32capable de s'essouiller les pieds.
00:46:36Et on n'arrête pas de le dire,
00:46:38même avec la condamnation
00:46:39d'un confrère journaliste sportif
00:46:42à sept ans de prison,
00:46:43on continue à tenir
00:46:45ce même discours
00:46:46que l'opposition,
00:46:48que le pouvoir en place.
00:46:49On a vu même Éric Ciotti
00:46:50dans sa niche fiscale
00:46:51a retiré la demande
00:46:52de Mme Sancel.
00:46:54Je pense qu'il est temps
00:46:55que les pouvoirs publics,
00:46:57y compris l'opposition,
00:46:59arrêtent définitivement
00:47:00de dire
00:47:02qu'il faut arrêter l'escalade,
00:47:03qu'il faut aménager l'Algérie.
00:47:05Non.
00:47:06Vous êtes respecté
00:47:07quand vous tenez
00:47:08un discours clair,
00:47:09quand vous êtes fort,
00:47:10mais quand vous êtes faible,
00:47:11vous n'êtes pas respecté.
00:47:12L'Algérie n'a pas de parole.
00:47:15Je parle du pouvoir algérien.
00:47:16Il n'a aucune parole
00:47:17par rapport aux anciens dirigeants
00:47:19qui pouvaient donner une parole.
00:47:21À la fin d'année,
00:47:22la fin de décembre,
00:47:24le président Tebon
00:47:25a bien donné l'information
00:47:26à M. Macron
00:47:27et à la Commission européenne
00:47:28qui va grâcier Boalem Sancel.
00:47:30Comme il est en train
00:47:31de le dire aussi,
00:47:32on va le condamner,
00:47:34mais il sera grâcié
00:47:34le 5 juillet.
00:47:35Je rappelle aux téléspectateurs,
00:47:37il ne peut pas le grâcier
00:47:37le 5 juillet
00:47:38parce que dans les procédures,
00:47:40il faut 10 jours d'attente.
00:47:42Donc,
00:47:42s'il est condamné
00:47:43le 1er juillet,
00:47:44il est obligé
00:47:45d'attendre le 11 juillet.
00:47:46Déjà,
00:47:47le pouvoir en place
00:47:48donne une fausse information
00:47:49à toutes les chancelleries.
00:47:51Je rappelle,
00:47:52ce n'est pas
00:47:52une décision judiciaire,
00:47:55c'est une décision politique.
00:47:56Cette affaire,
00:47:57c'est une affaire personnelle
00:47:58d'Abdelmajid Tebboune.
00:48:00Abdelmajid Tebboune
00:48:01est un autocrate,
00:48:03celui qui décide.
00:48:04S'il veut le libérer,
00:48:05il le libère.
00:48:06Mais tout pour ta croix,
00:48:08au moment où on se parle,
00:48:09les dernières infos,
00:48:10ça fait quelques secondes,
00:48:11je vais recevoir Dalje,
00:48:13il ne sera pas libéré.
00:48:14Mais ce n'est pas terminé
00:48:16parce que cette fois-ci,
00:48:17il a un avocat,
00:48:17ça peut durer encore
00:48:18quelques minutes
00:48:19ou voire une heure,
00:48:20je n'en sais rien.
00:48:22Mais une chose sûre,
00:48:23il est temps,
00:48:24une fois pour toutes.
00:48:26La France change son braquet,
00:48:27il tient du score clair
00:48:28de fermeté
00:48:29et qu'il doit défendre
00:48:31ses concitoyens.
00:48:32Je veux dire une phrase
00:48:33pour terminer.
00:48:34Un pays
00:48:35qui emprisonne
00:48:36ses écrivains
00:48:37et ses poètes,
00:48:38c'est un pays
00:48:38qui avorte son avenir.
00:48:41Un pays
00:48:42comme la France
00:48:42qui ne défend pas
00:48:44ses écrivains
00:48:44et ses poètes
00:48:45avorte aussi son avenir.
00:48:47Il est temps
00:48:48d'arrêter la mascarade.
00:48:49Quand je vois
00:48:50un député
00:48:51de la France insoumise
00:48:52qui est parti à Alger,
00:48:55un monde,
00:48:56il n'apparente rien.
00:48:58Il ajoute la haine
00:48:58à la bêtise.
00:49:00Il fait un naufrage.
00:49:01C'est dur de sombrer
00:49:02à ce point,
00:49:02M. Delegui.
00:49:03Vous êtes incapables
00:49:04de prononcer
00:49:05le mot
00:49:06liberté d'expression,
00:49:07liberté d'opinion,
00:49:08liberté pour notre
00:49:10confrère journaliste
00:49:11et pour Bois-Nam Sensal.
00:49:11Vous étiez incapables.
00:49:13Vous savez pourquoi
00:49:13M. Delegui
00:49:14était incapable de le faire ?
00:49:15Parce que Bois-Nam Sensal
00:49:16représente
00:49:17la République
00:49:18de la culture,
00:49:18du savoir,
00:49:20la République
00:49:20de la liberté.
00:49:21Et M. Delegui
00:49:22représente
00:49:23la liberté
00:49:24de l'inculture,
00:49:26de la haine
00:49:26de la démocratie.
00:49:28Donc arrêtez-en
00:49:28de dire que
00:49:29pourquoi il n'a pas
00:49:30parlé de Bois-Nam Sensal
00:49:31depuis qu'on est
00:49:32totalitaire,
00:49:33parle de démocratie,
00:49:34depuis qu'on est
00:49:34antisémite,
00:49:35parle de liberté.
00:49:37La France insoumise
00:49:38est en partie
00:49:38antisémite.
00:49:40M. Delegui
00:49:40est un ennemi
00:49:41de la démocratie,
00:49:42d'État sur la culture.
00:49:43C'est un inculte,
00:49:44je vous permets de le dire.
00:49:45Ce n'est pas une insulte,
00:49:46c'est ce qui le caractérise.
00:49:48Il était sur une chaîne
00:49:49publique.
00:49:49pour soutenir
00:49:51à la dictature algérienne
00:49:52parce que l'Algérie
00:49:53est une dictature.
00:49:54Toute personne
00:49:54qui s'exprime,
00:49:56qui exprime juste
00:49:57en opinion,
00:49:57un point de vue,
00:49:58elle est arrêtée,
00:49:59elle est en prison.
00:50:00C'est ce qu'on appelle
00:50:00une dictature.
00:50:02Juste Karim Maloum,
00:50:03je comprends
00:50:04ce que vous dites.
00:50:04Moi, je voudrais
00:50:05vous faire écouter
00:50:05une réaction
00:50:06qui date un petit peu
00:50:08mais qui est intéressante,
00:50:09ce qui est celle
00:50:09de Karim Zéribi
00:50:10que vous connaissez,
00:50:12qui était sur CNews
00:50:13et qui n'a absolument
00:50:14pas le même avis
00:50:15que vous.
00:50:16Je vous propose
00:50:17de l'écouter,
00:50:17ce qu'il disait
00:50:18concernant Boilem Sansal.
00:50:19Il disait que finalement,
00:50:20c'est Boilem Sansal
00:50:21qui était en tort,
00:50:22qui était en faute
00:50:23et comme sur CNews,
00:50:24tous les avis s'expriment
00:50:25contrairement aux autres.
00:50:26Écoutez.
00:50:26Moi, je ne suis pas
00:50:28un défenseur
00:50:29de Boilem Sansal
00:50:29parce que je considère
00:50:30que ses écrits
00:50:31sont souvent islamophobes.
00:50:34C'est sorti aussi.
00:50:35Il ne combat pas
00:50:36l'islamisme.
00:50:37Il parle de l'islam
00:50:38et des musulmans
00:50:39la plupart du temps.
00:50:40Moi, j'ai revu
00:50:40ses écrits assez récemment.
00:50:42C'est une insulte
00:50:43qu'aux musulmans,
00:50:44ceux qui pratiquent l'islam
00:50:46de manière sereine
00:50:46et tranquille
00:50:47en respectant les règles,
00:50:48qu'il est négationniste aussi.
00:50:50Il dit que l'ouest algérien
00:50:51n'est pas algérien,
00:50:52marocain.
00:50:53Intégrité territoriale
00:50:54de l'Algérie,
00:50:54c'est un pays souverain,
00:50:55indépendant.
00:50:56On n'est plus sous
00:50:57la tumeur française.
00:50:58Ils ont le droit
00:50:58avec leur règles juridiques.
00:50:59En disant ça,
00:51:01il y aura un procès.
00:51:02Il y aura un procès,
00:51:02ce défendant.
00:51:03Karim Maloum,
00:51:04comment vous jugez
00:51:05les propos de Karim Zéribi ?
00:51:08Je voulais pour Karim Zéribi
00:51:09c'est l'ambassadeur bis
00:51:11de l'Algérie en France.
00:51:13Il est le porte-parole
00:51:14de ses maîtres.
00:51:15Il reprend mot à mot
00:51:16tout ce que ses maîtres
00:51:17à Algérie,
00:51:17ses généraux amis
00:51:18lui disent de dire.
00:51:20Il représente
00:51:21la dictature algérienne
00:51:22en France
00:51:22sur les plateaux télé.
00:51:24Regardez tout ce qu'il dit.
00:51:27Sur le fond de ce qu'il dit
00:51:28parce que là,
00:51:28il n'est pas là pour répondre
00:51:29donc c'est compliqué
00:51:30mais sur le fond plutôt
00:51:31de ce qu'il dit.
00:51:32Mais c'est mieux
00:51:33que je suis disponible
00:51:34de la frontière
00:51:35de débattre avec lui
00:51:36à n'importe quelle heure
00:51:37sur n'importe quelle émission.
00:51:39Quand il dit
00:51:40que Boilem Sansal
00:51:43finalement s'est mis en faute
00:51:45par rapport à l'Algérie.
00:51:48Mais Boilem Sansal
00:51:48n'a exprimé qu'une opinion.
00:51:50C'est sa liberté.
00:51:51Il n'a qu'à lui répondre
00:51:52mais il est incapable
00:51:53de lui répondre.
00:51:53Il n'a même pas compris
00:51:54ce qu'il a dit.
00:51:55Mais Boilem Sansal
00:51:56c'est un homme
00:51:57qui s'exprime
00:51:58il parle,
00:51:58il discute,
00:51:59il donne son avis
00:51:59il peut avoir tort
00:52:00il peut avoir raison
00:52:01ça s'appelle la liberté.
00:52:02Mais Karim Zéribi
00:52:04ce n'est pas c'est quoi
00:52:05la liberté
00:52:05et ce n'est pas c'est quoi
00:52:06la liberté d'expression.
00:52:07Pour lui
00:52:08tout ce qui critique
00:52:09le pouvoir algérien
00:52:10c'est une injure
00:52:11c'est une insulte
00:52:13et remet en cause
00:52:14cette liberté.
00:52:15Oui je le dis
00:52:16Karim Zéribi
00:52:17c'est quelqu'un
00:52:17qui représente
00:52:18le président
00:52:20d'Algérie
00:52:21en France.
00:52:22Il parle de l'islamophobie
00:52:23il repense encore
00:52:24tout un discours islamiste
00:52:25il parle de l'islam
00:52:26c'est comme si
00:52:26comme si
00:52:28il connaît grand chose
00:52:29à l'islam
00:52:30il n'a jamais vu
00:52:31qu'on est en Algérie
00:52:31il n'a qu'à aller
00:52:32vivre en Algérie
00:52:33il va voir
00:52:33si il peut s'exprimer
00:52:34il ne pourra jamais.
00:52:36Karim Zéribi
00:52:36elle représente
00:52:37aujourd'hui
00:52:37ce n'est pas
00:52:38une personne
00:52:39un influenceur
00:52:41Karim Zéribi
00:52:42est un agent
00:52:43d'influence
00:52:44de la dictature
00:52:45algérienne
00:52:46en France
00:52:46voilà son statut
00:52:47donc il répond
00:52:48il suffit
00:52:49de mettre
00:52:50lui demande
00:52:50de dire
00:52:51ça c'est vos propos
00:52:52si Karim Zéribi
00:52:53veut
00:52:54que les gens
00:52:55de la France
00:52:56insoumise
00:52:56ou
00:52:57monsieur Zéribi
00:52:58ils sont
00:52:58contre un vol
00:52:58à l'âme
00:52:59sans salle
00:52:59ce sont
00:52:59les ennemis
00:53:00de la démocratie
00:53:01si Karim Zéribi
00:53:03que je me viens
00:53:03par ailleurs
00:53:04en plus
00:53:04veut venir
00:53:04demain
00:53:05sur le plateau
00:53:05il est bienvenu
00:53:06pour répondre
00:53:06à tout ça
00:53:07effectivement
00:53:07mais c'est vrai
00:53:08que ça interroge
00:53:09le fait qu'il dise
00:53:09je ne le défends pas
00:53:10c'est vrai
00:53:11que ça interroge
00:53:12merci Karim Malou
00:53:14alors moi
00:53:15je ne sais pas
00:53:15s'il est agent
00:53:18les propos de Karim Zéribi
00:53:19sont extrêmement choquants
00:53:20il dit qu'il y a eu un procès
00:53:22mais enfin
00:53:22il n'y a pas eu de procès
00:53:23le premier procès
00:53:24en première instance
00:53:25il a duré 20 minutes
00:53:26il n'y avait pas d'avocat
00:53:27on sait très bien
00:53:28comment ça fonctionne
00:53:29dans l'Algérie
00:53:29le parquet
00:53:30c'est la voix
00:53:31évidemment
00:53:32du ministère de l'Intérieur
00:53:33voire plus
00:53:34donc on sait très bien
00:53:35qu'il n'y a pas de procès
00:53:36enfin
00:53:36comment peut-on dire
00:53:37que Boilem Sansal
00:53:39a été jugé
00:53:40il n'y a pas eu de procès
00:53:41il faut que les gens le sachent
00:53:42Rayem Chahibi
00:53:44bon
00:53:45ce qui importe aujourd'hui
00:53:46c'est que
00:53:47Boilem Sansal
00:53:48sorte
00:53:49de là où il est
00:53:50donc
00:53:51on verra ce que va décider
00:53:52le jugement
00:53:52je n'ai pas trop de surprises
00:53:53là-dessus
00:53:54et puis j'espère
00:53:54que le président algérien
00:53:56graciera
00:53:57Boilem Sansal
00:53:59c'est une première chose
00:54:00la deuxième
00:54:01sur ce que dit Karim Zéribi
00:54:02sur ce que dit Karim Zéribi
00:54:04je pense que
00:54:05ça n'apporte rien
00:54:06de plus
00:54:09au débat
00:54:09ça apporte
00:54:10ça apporte quand même
00:54:11un avis de quelqu'un
00:54:12qui dit
00:54:13en gros il a cherché
00:54:14c'est en gros ce que dit
00:54:15Karim Zéribi
00:54:16il dit en gros il a cherché
00:54:16sur ce que dit Karim Zéribi
00:54:18il y a deux choses
00:54:18moi je pense que
00:54:19le rôle critique des écrivains
00:54:21doit être préservé
00:54:22c'est une première chose
00:54:23il se trouve que
00:54:25Boilem Sansal
00:54:25on ne va pas refaire l'histoire
00:54:26mais il a exprimé
00:54:28une opinion
00:54:29qui tombe
00:54:30pénalement
00:54:32sous le coup de la loi
00:54:34vis-à-vis
00:54:35des lois algériennes
00:54:37ce qui d'ailleurs
00:54:38pour la bonne compréhension
00:54:40de ceux qui nous écoutent
00:54:41quand on parle
00:54:43en tout cas
00:54:43quand on remet en cause
00:54:45l'intégrité territoriale
00:54:45il faut le comprendre
00:54:46que dans les pays du Maghreb
00:54:47notamment l'Algérie
00:54:48mais aussi le Maroc
00:54:49ça tombe pénalement
00:54:50au Maroc par exemple
00:54:51vous avez l'article 260
00:54:52du code pénal
00:54:52donc c'est normal
00:54:53ce qui se passe ?
00:54:54je ne dis pas
00:54:55que c'est normal
00:54:56c'est un sujet
00:54:57trop important
00:54:58et trop sensible
00:54:59pour qu'on dise
00:55:00est-ce que c'est normal
00:55:01ou c'est pas normal
00:55:02il se trouve que là
00:55:03il a été emprisonné
00:55:03aux yeux de la loi algérienne
00:55:05maintenant l'objectif
00:55:06aujourd'hui
00:55:06c'est qu'il en sorte
00:55:07il y a un jugement
00:55:08il y a un jugement
00:55:09d'accord
00:55:09on va faire une pause
00:55:10on va faire une pause
00:55:11l'essentiel
00:55:12c'est qu'il sorte
00:55:13c'est qu'il sorte
00:55:14l'essentiel
00:55:15c'est qu'il sorte
00:55:16et donc j'espère
00:55:17que le président
00:55:18n'est pas la bonne décision
00:55:19alors on va faire une pause
00:55:20parce qu'il est déjà
00:55:21il est déjà 36
00:55:22on attend toujours la décision
00:55:23visiblement
00:55:23Karim Maloum nous disait
00:55:24que c'était visiblement
00:55:25en train de tomber
00:55:26donc dès qu'on l'a
00:55:26on vous la donne
00:55:27bien évidemment
00:55:27vous restez avec nous
00:55:28en direct sur CNews
00:55:29à tout de suite
00:55:29après la pause
00:55:29On a remarqué
00:55:35la France suffoque
00:55:36le pic de chaleur
00:55:37est attendu
00:55:38dès ce midi
00:55:39avec des températures
00:55:40qui pourraient atteindre
00:55:41jusqu'à 41 degrés
00:55:42par endroit
00:55:4316 départements
00:55:44placés en vigilance
00:55:45rouge canicule
00:55:46dès cet après-midi
00:55:47une vigilance
00:55:48qui sera étendue
00:55:49jusqu'à demain
00:55:49prévient d'ores et déjà
00:55:50Météo France
00:55:52Trafic ferroviaire
00:55:54interrompu
00:55:54au moins plusieurs jours
00:55:56entre Paris et Milan
00:55:56après de violents orages
00:55:58autour de Modane
00:55:59dans la vallée de la Morienne
00:56:00en Savoie
00:56:00les opérations
00:56:02de nettoyage
00:56:03sont en cours
00:56:03pour tenter
00:56:04de rétablir
00:56:05la circulation
00:56:05le plus rapidement possible
00:56:07et puis c'est officiel
00:56:09Emmanuel Grégoire
00:56:10candidat des socialistes
00:56:11pour la mairie de Paris
00:56:12au municipal 2026
00:56:14le député
00:56:15et ancien bras droit
00:56:16Danny Delgoire
00:56:17a rassemblé
00:56:17un peu plus de 52%
00:56:19des suffrages exprimés
00:56:20par quelques 1500
00:56:21votants parisiens
00:56:2211h38 sur CNews
00:56:27merci d'être en direct
00:56:28avec nous Laurent Jacopédi
00:56:29vous vouliez réagir
00:56:30à ce qui a été dit
00:56:31par M. Chahibi
00:56:32moi j'entends beaucoup
00:56:33d'éléments depuis tout à l'heure
00:56:34en nous disant
00:56:35oui mais c'est la loi algérienne
00:56:36vous comprenez
00:56:36non on comprend pas
00:56:37on comprend pas
00:56:37parce qu'on est la France
00:56:38et que nous la liberté d'expression
00:56:39c'est sacré pour nous
00:56:40surtout pour un citoyen français
00:56:41et puis une fois encore
00:56:42si la France
00:56:43doit s'en enroulir
00:56:44du droit d'asile
00:56:45que revendiquent notamment
00:56:46les gens de gauche
00:56:47et d'extrême gauche
00:56:48c'est pour les protéger
00:56:49des dictatures
00:56:50donc on peut pas dire
00:56:51en même temps
00:56:51on va recevoir
00:56:52toute la misère du monde
00:56:52pour les protéger
00:56:53des dictatures
00:56:54et une fois qu'ils sont
00:56:55l'objet de la vindicte
00:56:56de ces dictatures
00:56:57les lâcher en race campagne
00:56:58donc clairement
00:56:59il y a derrière
00:56:59une volonté électoraliste
00:57:00avec un principe
00:57:01qui moi me sidère
00:57:02c'est de confondre
00:57:03un peuple avec ses dirigeants
00:57:04aujourd'hui on peut
00:57:05avoir beaucoup d'affection
00:57:07pour le peuple algérien
00:57:08à l'instant
00:57:08la condamnation
00:57:09de Boilem Sansal
00:57:11la cour d'appel d'Alger
00:57:12a confirmé ce matin
00:57:13la peine de 5 ans
00:57:14de prison ferme
00:57:16pour l'écrivain
00:57:17ça tombe à l'instant
00:57:18donc 5 ans
00:57:19de prison ferme
00:57:20confirmé
00:57:21donc maintenant
00:57:23on arrête
00:57:23les courbures des Chines
00:57:25et on arrête
00:57:26les apitoiements
00:57:28et on passe
00:57:29à la phase
00:57:30persuasion
00:57:30à la phase plus dure
00:57:32on arrête les visas
00:57:32on arrête les transferts
00:57:34d'argent
00:57:34on arrête les soins
00:57:36gratuits
00:57:36pour les dirigeants algériens
00:57:37et on leur dit
00:57:38maintenant c'est simple
00:57:39on est en position de force
00:57:39soit on récupère
00:57:40Boilem Sansal
00:57:41soit tout ça
00:57:42ça s'arrête
00:57:42et à un moment
00:57:43on ne peut pas laisser
00:57:43un français croupir
00:57:44dans les prisons
00:57:452 français
00:57:45vous l'avez dit
00:57:46de 5 ans de prison
00:57:47donc confirmé
00:57:48pour Boilem Sansal
00:57:48Jérôme Dubus
00:57:49non ben voilà
00:57:49c'est un simulacre
00:57:50de procès
00:57:51c'est ce que j'avais dit
00:57:52tout à l'heure
00:57:53ceux qui disent
00:57:53qu'il y a eu un vrai procès
00:57:54vraiment il faudrait
00:57:55qu'ils ouvrent leurs yeux
00:57:56et je regrette
00:57:57ce que vous dites
00:57:58parce que
00:57:59la France c'est quand même
00:58:00la patrie de la révolte
00:58:01c'est la patrie de Voltaire
00:58:02c'est la patrie de l'affaire Calas
00:58:03donc on ne peut pas
00:58:05rester insensible à ça
00:58:06on ne peut pas accepter
00:58:08et dire que
00:58:09finalement c'est la loi algérienne
00:58:10non
00:58:10notre
00:58:11on parlait tout à l'heure
00:58:13du code de la nationalité
00:58:14de ce que c'était un français
00:58:15voilà
00:58:16des valeurs françaises
00:58:17etc.
00:58:18qu'il fallait défendre
00:58:18et bien dans les valeurs françaises
00:58:20il y a aussi la révolte
00:58:21il y a la non-acceptation
00:58:23de tout ce qui est
00:58:24dictature
00:58:26atteinte aux droits de l'homme
00:58:28etc.
00:58:28ça fait partie
00:58:29de notre corpus
00:58:30et là
00:58:31on a une atteinte
00:58:32aux droits de l'homme
00:58:32on a une atteinte
00:58:33à un écrivain
00:58:36qui n'a dit que la vérité
00:58:37au fond
00:58:37on lui reproche
00:58:38de dire la vérité
00:58:39et bien non
00:58:40on ne peut pas se soumettre
00:58:41il faut se révolter
00:58:43Michael Sherman
00:58:455 ans de prison
00:58:46ferme
00:58:47pour Boilem Sansal
00:58:47confirmation donc
00:58:48de la décision
00:58:50qui avait été rendue
00:58:50en première instance
00:58:51l'Algérie crache
00:58:52à l'une de nos valeurs
00:58:52fondamentales
00:58:53qui est la liberté
00:58:53Boilem Sansal
00:58:55est donc condamné à mort
00:58:56puisqu'il est très malade
00:58:57il a je crois
00:58:58un cancer
00:58:58et une maladie très grave
00:59:00il est âgé
00:59:01on sait qu'il a perdu
00:59:02beaucoup de poids
00:59:02l'Algérie
00:59:03ne rayonne pas
00:59:04alors je distingue
00:59:05le peuple algérien
00:59:06du pouvoir algérien
00:59:07en place
00:59:07mais le pouvoir algérien
00:59:09aujourd'hui
00:59:09condamne à mort
00:59:10Boilem Sansal
00:59:10et crache au visage
00:59:11de la France
00:59:12l'ambassadeur algérien
00:59:13doit être convoqué
00:59:13il doit même
00:59:14je ne sais pas
00:59:14si c'est possible
00:59:14mais être renvoyé
00:59:15et il faut qu'aujourd'hui
00:59:16c'est bien
00:59:17Bruno Retailleau
00:59:18mais non
00:59:18parce qu'ils attendent
00:59:19ils attendent
00:59:19l'éventuelle grâce
00:59:20en fait
00:59:20mais alors
00:59:21c'est ça
00:59:23mais non
00:59:23c'est à dire
00:59:24qu'on attend la grâce
00:59:25en disant
00:59:25cette condamnation
00:59:26elle est confirmée
00:59:27au 2019 et 2022
00:59:28il y avait plus de 59 000
00:59:29au QTF
00:59:30je crois que même pas
00:59:302500 ont été exécutés
00:59:32et les LCP
00:59:33notamment
00:59:34les sépassés consulaires
00:59:35ne sont jamais donnés
00:59:3696%
00:59:38plus de 96%
00:59:39des cas des expulsés
00:59:42à cause des consuls algériens
00:59:43et de l'ambassade d'Algérie
00:59:44qui ne délivrent pas
00:59:45et qui ne jouent pas
00:59:46le jeu de la diplomatie
00:59:47et qui n'est pas
00:59:47un partenaire fiable
00:59:48donc on ne peut pas
00:59:49faire confiance aujourd'hui
00:59:50au pouvoir algérien
00:59:51et il faut soutenir
00:59:52Bohème Sansal
00:59:53et ne pas l'oublier
00:59:53parce que là
00:59:54il est condamné à mort
00:59:55simplement
00:59:55Rayet Chahibi
00:59:57moi ce que je voudrais dire
00:59:59à Jérôme Dubu
01:00:00c'est que même si la justice
01:00:01algérienne n'est pas parfaite
01:00:03vous pouvez le considérer
01:00:03qu'elle n'est pas parfaite
01:00:05c'est la justice d'un pays
01:00:06c'est la justice d'un pays
01:00:07c'est la justice
01:00:08jérôme je ne vous ai pas coupé
01:00:15je ne vous ai pas coupé
01:00:17je vous écoutais
01:00:18avec beaucoup d'attention
01:00:18et de respect
01:00:19ne me coupez pas alors
01:00:21donc elle est peut-être
01:00:22imparfaite
01:00:23mais c'est la justice
01:00:24d'un pays indépendant
01:00:25et souverain
01:00:26première chose
01:00:26la deuxième chose
01:00:27attendons maintenant
01:00:29la réaction du président
01:00:31de la République algérienne
01:00:32en espérant qu'il usera
01:00:34de son droit de grâce
01:00:35sur ce que vous disiez
01:00:36Mickaël
01:00:37par rapport aux mesures
01:00:38de rétorsion
01:00:38et de rappel
01:00:39de l'ambassadeur algérien
01:00:40il se trouve qu'il n'y a plus
01:00:41d'ambassadeur algérien
01:00:42à Paris
01:00:42puisqu'il a été rappelé
01:00:43par son pays d'origine
01:00:44donc il y a un chargé d'affaires
01:00:45mais il n'y a plus d'ambassadeur
01:00:46mais il y a quand même
01:00:47le rôle de la diplomatie
01:00:51dans cette affaire
01:00:52enfin sur les mesures
01:00:53que vous aviez évoquées
01:00:53effectivement monsieur le député
01:00:54sur la restriction des visas
01:00:56etc
01:00:57je n'ai pas l'impression
01:00:59que c'est de grandes conséquences
01:01:01vis-à-vis de l'Algérie
01:01:03je pense d'ailleurs
01:01:04je pense d'ailleurs
01:01:05au risque peut-être
01:01:05de vous faire bondir
01:01:06qu'il y a nécessité
01:01:07et j'ose espérer d'ailleurs
01:01:08que la libération
01:01:10de Boilem Sansal
01:01:11permettra de débloquer
01:01:13également
01:01:14les relations
01:01:14déjà qu'ils soient libérés
01:01:15parce que pour l'instant
01:01:16c'est mal barré
01:01:16excusez-moi
01:01:17j'espère
01:01:18parce que ça permettra
01:01:19de relancer
01:01:19et elle est nécessaire
01:01:21qu'on relance
01:01:21la relation diplomatique
01:01:22avec l'Algérie
01:01:23parce qu'il y a tant
01:01:24de sujets
01:01:25il n'y a rien qui marche
01:01:25il n'y a rien qui marche
01:01:26avec l'Algérie
01:01:27en fait
01:01:27quand il y a un mot dur
01:01:29quand c'est dur
01:01:30ça ne marche pas
01:01:31on a des sujets
01:01:33en commun à régler
01:01:34dont notamment
01:01:35les obligations
01:01:35de quitter
01:01:36les territoires français
01:01:36que tu as évoqués
01:01:37je crois Mickaël
01:01:38qui est un sujet
01:01:39qui est quand même
01:01:39assez majeur
01:01:40et si vous ne rétablissez
01:01:42pas les relations diplomatiques
01:01:43par quelle manière
01:01:44comptez-vous
01:01:45est-ce que vous ne pensez pas
01:01:46qu'il nous crache
01:01:47à la figure une fois de plus
01:01:48est-ce que vous ne pensez
01:01:49juste
01:01:50est-ce que vous ne pensez pas
01:01:52qu'une fois de plus
01:01:52l'Algérie nous crache
01:01:53à la figure
01:01:53avec cette décision
01:01:54la voie diplomatique
01:01:55est la seule voie
01:01:57nécessaire
01:01:57vous parliez des OQTF
01:02:01vous parliez des OQTF
01:02:03expliquez-moi
01:02:04comment à part
01:02:05la voie diplomatique
01:02:05comment vous résoudrez
01:02:06le problème
01:02:07d'obligation
01:02:08d'abord le discours
01:02:09c'est la justice
01:02:09d'un pays
01:02:10on va le respecter
01:02:10moi je suis désolé
01:02:11je ne respecte pas
01:02:11par exemple
01:02:12la justice de Corée du Nord
01:02:13ou d'Afghanistan
01:02:14est-ce qu'on va renvoyer
01:02:14tous les Afghans
01:02:17dans leur pays
01:02:17pour se faire trancher la tête
01:02:18par exemple
01:02:18est-ce que vous seriez
01:02:19prêt à le faire
01:02:20parce que c'est la justice
01:02:20afghane
01:02:21bon donc il y a un moment
01:02:22ce raisonnement
01:02:22à ses limites
01:02:23et j'ai l'impression
01:02:24qu'on le réserve
01:02:24à l'Algérie
01:02:25par une espèce
01:02:26de protection
01:02:27dont j'ai du mal
01:02:28à reprendre l'origine
01:02:29deuxièmement
01:02:30on a un problème
01:02:31avec l'immigration algérienne
01:02:32donc il faut le régler
01:02:33l'immigration algérienne
01:02:34aujourd'hui
01:02:35à cause des accords
01:02:36de 68
01:02:37c'est 40%
01:02:38des gens qui viennent
01:02:40d'Algérie
01:02:40qui sont sans emploi
01:02:42c'est 44%
01:02:43qui occupent
01:02:44un logement social
01:02:45c'est le numéro 1
01:02:46dans les crimes
01:02:46et délits
01:02:47par nationalité
01:02:47c'est le numéro 1
01:02:49d'OQTF
01:02:49la solution
01:02:50c'est la fermeté
01:02:52la fin
01:02:52des accords de 68
01:02:53le contrôle aux frontières
01:02:54arrêter de diffuser
01:02:56des visas
01:02:56systématiques
01:02:57pour les Algériens
01:02:58et un rapport de force
01:02:59il va y avoir un effet
01:03:00il y a un grand pays
01:03:02une grande nation
01:03:03que la France
01:03:03qui ne doit pas se laisser
01:03:04humilier par l'Algérie
01:03:06en tout cas
01:03:07la porte ouverte
01:03:08les soins
01:03:09etc
01:03:09c'est fini
01:03:10c'est fini
01:03:11l'Algérie
01:03:12doit être traitée
01:03:12comme tous les autres
01:03:13pays au monde
01:03:14parce que dans son attitude
01:03:15elle est hostile à la France
01:03:16voilà ce qu'il faut le dire
01:03:17et je fais bien la différence
01:03:18je le répète une fois encore
01:03:19entre le peuple algérien
01:03:21et son gouvernement
01:03:21je crois que le peuple algérien
01:03:23mérite mieux
01:03:23j'ai les OQTF
01:03:24qui sont ici en France
01:03:25et les OQTF
01:03:26s'il n'y a pas les laissés-passer
01:03:28consulaires
01:03:28vous faites comment ?
01:03:29mais vous ne les avez pas
01:03:29donc autant essayer une autre méthode
01:03:30de toute façon ils restent là
01:03:31les OQTF pour l'instant
01:03:32on nous les renvoie
01:03:33quand on les envoie en Algérie
01:03:34donc de toute façon
01:03:34seule la voie diplomatique
01:03:36permet de résoudre ce problème là
01:03:372 milliards de transferts
01:03:39de fonds légaux
01:03:40qu'est-ce qu'on fait ?
01:03:41127 millions de dollars
01:03:42de développement
01:03:42si vous fermez le robinet
01:03:44si vous faites le robinet financier
01:03:47si vous le fermez
01:03:47vous verrez
01:03:48les laissés-passer consulaires
01:03:49arrivent
01:03:50il ne faut pas oublier
01:03:50qu'on a des compatriotes français là-bas
01:03:54il ne faut pas oublier
01:03:54que nous avons des entreprises françaises là-bas
01:03:56qui j'espère seront relâchées
01:03:59je suis un peu choqué
01:03:59par le débat
01:04:01je suis un peu choqué
01:04:02par ces propos de notre avis
01:04:03parce que
01:04:04oui d'accord
01:04:04mais ce n'est pas la mienne
01:04:05parce que je pense que c'est
01:04:07une nouvelle fois
01:04:08s'aplatir devant le régime algérien
01:04:10qui nous a fait tant de mal
01:04:11je le rappelle
01:04:12parce qu'on dit
01:04:14qu'on a des entreprises là-bas
01:04:15d'abord de moins en moins
01:04:16puisqu'on a été massacré
01:04:18sur tous les appels d'offres publiques
01:04:20la France est rayée
01:04:21la France est rayée
01:04:22depuis 4-5 ans
01:04:23la France est rayée
01:04:24ce sont les Etats-Unis
01:04:25la Chine
01:04:25qui emportent tout
01:04:26pas simplement en Algérie
01:04:26si si si
01:04:27oui d'accord
01:04:27mais en Algérie
01:04:28on était assez prééminents
01:04:30et maintenant
01:04:30on est au 36ème dessous
01:04:32malheureusement
01:04:32par la décision du pouvoir politique algérien
01:04:35deuxièmement
01:04:36on en est quand même rendu
01:04:37dans ce que vous dites
01:04:38à supplier
01:04:39le président algérien
01:04:41qui est un autocrate notoire
01:04:42de vouloir bien libérer
01:04:44un grand auteur
01:04:45français
01:04:46on est en train de le supplier
01:04:48vous vous rendez compte
01:04:49de ce que vous dites
01:04:49on n'est pas en train de supplier
01:04:50c'est pas supplier
01:04:52c'est exactement ça
01:04:53on est en train de se mettre à genoux
01:04:55pour le dire
01:04:55que dans ce genre d'affaires sensibles
01:04:57la grâce
01:04:58grâciez-le s'il vous plaît
01:05:00on est à genoux
01:05:01c'est ça ce qu'on est en train de dire
01:05:02c'est la seule marche de manœuvre
01:05:03que la France fait parlementaire
01:05:03moi je voudrais justement
01:05:04si vous nous rejoignez
01:05:06on a appris
01:05:06il y a quelques instants
01:05:07que Walaam Sansal
01:05:08a été condamné
01:05:09en appel
01:05:10à 5 ans de prison
01:05:11et je voudrais qu'on réécoute
01:05:11Walaam Sansal
01:05:12parce que c'est ses propos aussi
01:05:13qui font qu'il a été condamné
01:05:14il était sur CNews
01:05:15il y a quelques temps
01:05:16et il parlait de l'islamisation
01:05:17et il expliquait sur CNews
01:05:19que dans 50 ans
01:05:20l'islamisation aura à ce point
01:05:21gagné
01:05:22qu'elle pèsera
01:05:22sur les fondamentaux français
01:05:24c'était les propos
01:05:25de Walaam Sansal
01:05:26sur CNews
01:05:26écoutez-le
01:05:27dans 50 ans
01:05:29qu'est-ce qui se passe ?
01:05:30moi mon avis
01:05:32c'est que
01:05:34l'islamisation aura
01:05:35à ce point gagné
01:05:36qu'elle pèsera
01:05:38sur les fondamentaux français
01:05:39il faudra repenser
01:05:40la république
01:05:42il faudra repenser le droit
01:05:44il faudra repenser
01:05:45beaucoup de choses
01:05:45pour tenir compte
01:05:46parce que si vous voulez
01:05:47l'intégration
01:05:48il faut faire des concessions
01:05:49ce sera un pays arabe
01:05:50comme les autres
01:05:50exactement
01:05:51oui absolument
01:05:53un pays arabe
01:05:55mais un pays multilatural
01:05:56des gens qui combattent
01:05:58comme moi
01:05:58enfin qui essayent
01:05:59de combattre l'islamisation
01:06:01mais comment combat
01:06:03l'islamisation ?
01:06:04par la démocratie
01:06:05mais la démocratie elle-même
01:06:06n'est plus crédible
01:06:07tellement on se dit
01:06:07c'est la démocratie
01:06:09des riches
01:06:10des puissants
01:06:10il faut un instrument
01:06:12pour lutter contre cela
01:06:14contre l'islamisme
01:06:15on a les instruments
01:06:16c'est les services de sécurité
01:06:17les universités
01:06:18qui étudient
01:06:19c'est Florence Bergaud
01:06:20qui font des livres
01:06:22etc.
01:06:23ça fonctionne
01:06:24l'islam
01:06:26on ne sait pas du tout
01:06:28comment faire
01:06:29c'est une religion
01:06:30c'est une foi
01:06:32c'est invisible
01:06:32mais l'islamisation
01:06:34c'est quelque chose
01:06:36de concret
01:06:36derrière laquelle
01:06:37il y a des programmes
01:06:38il y a de l'argent
01:06:38quand le Qatar dit
01:06:40je mets 5 milliards de dollars
01:06:41dans les banlieues
01:06:42et qu'est-ce que vous croyez
01:06:43que ce n'est pas
01:06:44nos beaux yeux
01:06:44c'est parce qu'il sert
01:06:46à un projet
01:06:47voilà
01:06:48il faut aider
01:06:49les musulmans de France
01:06:51à se prendre en charge
01:06:52d'abord en tant que musulmans
01:06:54ensuite éventuellement
01:06:57par rapport à leur pays d'origine
01:06:58en tant que marocains
01:06:59algériens
01:07:00et tout ça
01:07:00ils sont contre
01:07:01mais
01:07:02et puis au bout
01:07:04au bout
01:07:04effectivement
01:07:04peut-être
01:07:05avec une certaine France
01:07:06Michael Sherman
01:07:08en regardant ces images
01:07:08vous avez dit
01:07:09en fait
01:07:10il s'est sacrifié
01:07:10pour nous alerter
01:07:11Boilem Sansal
01:07:12s'est sacrifié
01:07:13pour notre liberté
01:07:14il est un ambassadeur
01:07:16de la liberté
01:07:17il est un peu
01:07:17le bouclier de l'humanité
01:07:18vous savez aujourd'hui
01:07:19ses écrivains
01:07:20vous imaginez
01:07:21juste pour tenir des paroles
01:07:22la liberté d'expression
01:07:23pour avoir tenu ses paroles
01:07:24et de nous alerter
01:07:25parce qu'en fait
01:07:26c'est un lanceur d'alerte
01:07:26Boilem Sansal
01:07:27il nous a alerté
01:07:28il y a quelques années
01:07:28comme Michel Onfray
01:07:29comme d'autres
01:07:30Michel Houellebec
01:07:30aussi l'ont fait
01:07:31et aujourd'hui
01:07:32il est condamné à mort
01:07:33il est condamné à mort
01:07:34pour nous avoir alerté
01:07:35pour nous avoir protégé
01:07:36nous français
01:07:37qui sommes un peu naïfs
01:07:38parce qu'en fait
01:07:39il a raison
01:07:40nous ne connaissons peut-être pas
01:07:41l'islamisme
01:07:41nous ne connaissons pas
01:07:42aujourd'hui les radicaux
01:07:43lui le sait
01:07:44parce qu'il a vécu là-bas
01:07:45il sait ce qui nous attend
01:07:46en Occident
01:07:47il sait ce qui nous attend
01:07:48en France
01:07:48et pour avoir tenu ses propos
01:07:50aujourd'hui
01:07:50il va perdre la vie
01:07:51Je vous propose d'écouter
01:07:54François Bayrou
01:07:54qui vient de s'exprimer
01:07:55à l'instant
01:07:55sur Boilem Sansal
01:07:56La situation
01:07:59que Boilem Sansal
01:08:02subit
01:08:04est une situation
01:08:05que tous les français
01:08:06et le gouvernement français
01:08:09trouvent insupportable
01:08:11à juste titre
01:08:12maintenant qu'il y a eu
01:08:13condamnation
01:08:14on peut imaginer
01:08:15que des mesures
01:08:17de grâce
01:08:21notamment en fonction
01:08:24de la santé
01:08:25de notre compatriote
01:08:26soient prises
01:08:28et je sais
01:08:30je ne doute pas
01:08:31et je sais
01:08:32que toutes les instances
01:08:34exécutives
01:08:36depuis le président
01:08:37de la république
01:08:38jusqu'au gouvernement
01:08:39agissent en ce sens
01:08:41de manière
01:08:42que l'humanité
01:08:44triomphe
01:08:45dans une affaire
01:08:47qui est
01:08:47pour les français
01:08:48insupportable
01:08:49Laurent Jacoboli
01:08:51c'est ferme
01:08:52il a la révolte modérée
01:08:55parce qu'il espère la grâce
01:08:56il l'a dit lui aussi
01:08:57en fait
01:08:58tout le monde
01:08:59espère la grâce
01:08:59c'est une raison de santé
01:09:00c'est à dire que
01:09:01même pas à cause
01:09:01des valeurs fondamentales
01:09:03de liberté d'expression
01:09:04c'est une soumission totale
01:09:05une capitulation
01:09:06Wallem Sansal a été
01:09:07un lanceur d'alerte
01:09:08et c'est à cause
01:09:09de politiques peu courageux
01:09:10que finalement
01:09:11malheureusement
01:09:11ces prédictions
01:09:125 ans de prison
01:09:13pour Wallem Sansal
01:09:14on l'a appris
01:09:14il y a quelques instants
01:09:15on espère tous
01:09:15la grâce
01:09:16maintenant
01:09:16dans un instant
01:09:17Clénie Mathias
01:09:18on se retrouve demain
01:09:18en direct
01:09:18à 10h35
01:09:19à demain
01:09:19et d'ici là
01:09:20soyez prudents
01:09:20on se retrouve demain

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