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L'eurodéputée Marion Maréchal était l’invitée de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00Bonjour Marion Maréchal, bienvenue à la grande interview sur CNUS et Europe 1.
00:03Vous êtes bien sûr eurodéputée et présidente du mouvement Identité-Liberté.
00:08Avant d'évoquer le coup de chaud à l'Assemblée nationale avec la réforme de l'audiovisuel public,
00:13rejetée d'emblée hier, parlons du coup de chaud sur toute la France et de ses conséquences
00:17avec plus de 1300 écoles fermées.
00:20Vous avez évoqué hier un non-sens français.
00:23Attendez, le coup de chaud, c'est la faute du gouvernement, vraiment ?
00:25Non, ce n'est pas ça, si vous voulez, c'est qu'on a vraiment le sentiment que rien ne marche dans ce pays,
00:28pas même la gestion de la climatisation, c'est quand même affligeant.
00:31C'est-à-dire qu'on sait aujourd'hui, on est capable de l'anticiper,
00:34qu'il va y avoir un coup de chaud sur la France et on n'est pas capable de faire en sorte
00:36que les étudiants et les élèves puissent être en classe dans de bonnes conditions
00:39sur des prétextes qui sont totalement fallacieux,
00:41parce qu'on nous explique que la climatisation ferait augmenter le taux de carbone dans l'atmosphère,
00:48alors qu'on sait que c'est un système électrique et qu'aujourd'hui,
00:50l'immense majorité de l'électricité française est fournie par le nucléaire,
00:54qui est une énergie décarbonée.
00:55Parce que Marine Tondelier répond à Marine Le Pen,
00:58Marine Le Pen qui promet un grand plan climatisation,
01:00et Marine Tondelier qui ironie sur le programme écologique du RN,
01:03et donc le vôtre en disant « Achetez des climatiseurs, c'est bien ça votre programme écologique ? »
01:07Oui, mais parce qu'on se cache derrière de l'idéologie,
01:11au prix de l'efficacité sociale, au prix du bien-être de nos enfants,
01:15on voit des pays qui sont des pays tout à fait raisonnables,
01:17je pense aux Etats-Unis qui ont un taux de climatisation de 90%,
01:20à l'Italie, près de 70%, en France je crois qu'on est autour de 25%,
01:23c'est quand même un grand pays comme la France, pas capable.
01:27Et ce qui me fait rire surtout, c'est que j'imagine tous ces fonctionnaires,
01:29à l'origine de ces décisions, qui eux sont planqués dans des bureaux bien climatisés,
01:33et qui imposent aux enfants d'être à 30 dans des classes,
01:35avec 37 degrés à l'extérieur, sans climatisation.
01:37Donc tout ça est quand même une belle hypocrisie.
01:39Il y a en tous les cas des coups de chaud localisés, si je puis dire,
01:42c'était le cas hier à l'Assemblée nationale,
01:43avec une réforme de l'audiovisuel public rejetée d'emblée,
01:46Marion Maréchal, à la surprise générale.
01:48Le Rassemblement national a joint ses voix à celle de la gauche,
01:51pour des questions techniques,
01:53face au rang clair-semé de la coalition gouvernementale.
01:55Est-ce qu'on claire cette réforme de l'audiovisuel public ?
01:57Elle est impossible, elle n'arrivera pas ?
01:59Je crois qu'elle sera en tout cas extrêmement compliquée,
02:01c'était une petite loi bien insatisfaisante pour moi,
02:04parce que vous savez que moi je défends la privatisation de l'audiovisuel public.
02:06Et pas la suppression ?
02:07Oui, la privatisation tout à fait,
02:09qui coûte chaque année, je le rappelle, près de 4 milliards d'euros,
02:12qui pose un certain nombre de sujets,
02:14puisque la question de la rencontre avec le public,
02:17mais la question aussi aujourd'hui d'une propagande d'État,
02:20à certains égards,
02:21une espèce de conformisme de gauche qui m'interpelle.
02:24Vous savez, il y a quelques heures de cela,
02:26nous avons eu une interpellation mutuelle,
02:28avec monsieur Mathieu Pigasse,
02:30vous savez, qui est un millionnaire de gauche,
02:32qui est actionnaire.
02:33Vous vous reprochez, j'explique en quelques mots,
02:34d'avoir été épargné par le service public,
02:36contrairement, dites-vous, à d'autres,
02:37comme Vincent Bolloré et Pierre-Édouard Sterrin,
02:40et vous estimez que Pigasse est épargné
02:42en raison de ses engagements à gauche ?
02:43Il vous a répondu, mais moi j'assume,
02:45moi mes valeurs c'est la liberté, c'est l'égalité.
02:47C'est extraordinaire, c'est-à-dire qu'on a là un millionnaire,
02:49en effet, qui s'affiche de gauche,
02:51qui dit explicitement dans la presse,
02:52moi je mets mon argent au service de la défense.
02:54Pas interdit.
02:55En effet, mais absolument pas.
02:56Il est d'ailleurs actionnaire dans un certain nombre de médias
02:57comme Le Monde, comme l'Obs, comme le Thinkjump Post,
03:00mais l'autre sujet en revanche,
03:01c'est qu'il est aussi, à travers une de ses holdings,
03:04producteur d'un certain nombre d'émissions de services publics,
03:06notamment sur France 5, comme c'est à vous,
03:07comme c'est dans l'air.
03:09Et là je m'étonne, voilà,
03:10que le service public ne s'attarde pas
03:11à faire des cash investigations
03:13pour savoir pourquoi il y a aujourd'hui
03:14des millionnaires de gauche
03:15qui utilisent leur argent pour défendre leurs idées
03:17et l'assument comme tel.
03:19Vous savez, c'est un cas comme dans
03:19le chasseur des inconnus,
03:21il y a le bon et le mauvais chasseur,
03:23il y a le bon et le mauvais millionnaire.
03:24Le bon millionnaire, c'est celui de gauche
03:26qui met son argent au service de ses idées
03:29pour donner des leçons aux Français.
03:31Et puis il y a le mauvais milliardaire
03:33ou millionnaire qui est celui de droite,
03:35en l'occurrence Pierre-Édouard Sterrin, Bolloré,
03:37où là, évidemment, il y a une offensive générale
03:39sur France Info, sur France Inter
03:41pour dénoncer le fait qu'il y ait des hommes de droite
03:43qui défendent leurs idées.
03:44Et vous demandez une exigence de pluralité
03:46que l'on peut entendre,
03:47mais en quoi ce n'est pas, notamment de votre part,
03:49une volonté de mettre au pas
03:50la télévision et la radio publique ?
03:51En d'autres termes,
03:52si le RNO arrive au pouvoir demain,
03:54qu'est-ce qui garantit que le service public
03:55sera encore libre ?
03:55Non, mais déjà, première chose,
03:57moi, je ne suis absolument pas contre
03:58que des gens puissent investir leur argent privé
04:00dans des initiatives privées
04:01et des médias privés libres ensuite
04:04aux différents publics de lire ou d'acheter.
04:07Maintenant, je demande l'égalité de traitement,
04:09une fois de plus.
04:10Je trouve étonnant quand même
04:11qu'il y ait aujourd'hui des médias
04:12qui bénéficient très largement
04:13de subventions publiques
04:14alors qu'ils mourraient sans cela.
04:16Je pense notamment à l'humanité
04:17quand il y a d'autres médias,
04:18par exemple Valeurs Actuelles,
04:19qui n'en bénéficient pas du tout.
04:20Donc, on voit bien qu'il y a un deux poids, deux mesures.
04:22On a donc des commissions d'enquête
04:23pour interpeller Pierre-Édouard Sterrin,
04:26ce millionnaire de droite,
04:28pour savoir ce qu'il fait de son argent,
04:29lui reprochant notamment
04:30d'investir dans des initiatives culturelles.
04:32On ne trouve rien à dire, par exemple,
04:34au fait que M. Pigasse, lui,
04:35investisse dans des grands événements culturels
04:37comme Rocancen
04:38ou les euro-coéennes de Besançon.
04:42Voilà.
04:42Donc, une fois de plus,
04:43on a le sentiment que,
04:45notamment à travers le service public,
04:46il y a une tolérance
04:47vis-à-vis de ceux qui défendent
04:49cette idée de gauche
04:50et une intolérance absolue
04:51quand des gens de droite
04:52veulent défendre leurs idées.
04:53Moi, maintenant, je crois
04:54à un service public,
04:55si tant est qu'il devait se poursuivre,
04:57qui investisse dans le pluralisme
04:59et dans la neutralité.
05:01Pluralisme et liberté.
05:03Alors là, malheureusement,
05:04Marion Marchand,
05:04il n'est pas question de liberté.
05:06Pas encore, malheureusement,
05:07pour Boalem Sansal,
05:08ni pour notre confrère journaliste
05:09Christophe Gleiz,
05:10emprisonné,
05:11condamné à 7 ans de prison en Algérie
05:13pour apologie de terrorisme.
05:15Alors, Paris dit regretter
05:16cette lourde condamnation
05:17pour ce journaliste.
05:18On attend de connaître aujourd'hui
05:19le sort de Boalem Sansal.
05:21Entre riposte graduée
05:23ou méthode forte,
05:24est-ce qu'on est démuni
05:25face à Alger aujourd'hui ?
05:25Non, mais il n'y a jamais eu
05:26de riposte graduée.
05:27Voilà, disons-le.
05:28La seule chose qu'il y a eu,
05:29c'est la diplomatie à genoux.
05:31Depuis maintenant un an,
05:32on a eu de cesse
05:32d'avoir un gouvernement
05:33qui nous expliquait
05:33qu'il ne fallait rien dire,
05:34qu'il ne fallait pas faire de vagues,
05:36ne vous inquiétez pas,
05:37ça va bien se passer,
05:38si on est gentil avec l'Algérie,
05:39ils vont revenir à la raison.
05:40La réalité, c'est que
05:41plus l'Algérie aujourd'hui
05:43prend en otage des Français,
05:45plus elle nous crache au visage,
05:46plus elle nous humilie publiquement
05:48et plus on naturalise
05:49ces ressortissants,
05:50plus on accorde
05:51des titres de séjour
05:52à ces ressortissants.
05:53Je veux dire,
05:53les chiffres de l'immigration
05:54aujourd'hui parlent d'eux-mêmes.
05:55Le ministre de l'Intérieur
05:56a haussé le ton.
05:57Alger s'est braqué
05:57en faisant de Bruno Rota
05:59une cible,
05:59en mobilisant une partie
06:00de sa population
06:00contre la France.
06:01Est-ce que vraiment
06:02la méthode forte
06:03pourrait payer ?
06:03La conséquence de cela
06:05dans les faits,
06:05c'est qu'aujourd'hui,
06:06l'Algérie est la deuxième nationalité
06:07qui a obtenu le plus
06:08de titres de séjour
06:09durant l'année 2024.
06:11Il y a eu d'ailleurs
06:12un record de titres de séjour
06:13accordés.
06:14Je vous parle aussi
06:15des naturalisations
06:15et en particulier
06:16pour l'Algérie.
06:17Cette réponse d'agraduée
06:18n'a jamais existé.
06:19On n'a pas vu
06:19de consulat fermé.
06:21On n'a pas vu
06:21les fameuses amendes
06:23qui auraient dû être mises
06:25sur R-Algérie.
06:26On n'a pas vu
06:27l'arrêt total des visas.
06:28Les visas ont continu
06:28d'être accordés,
06:30y compris d'ailleurs
06:30les visas diplomatiques.
06:31On n'a rien vu non plus
06:32sur le plan
06:33de la récupération
06:34de la dette
06:35liée aux dépenses
06:37de santé
06:38dues par des Algériens
06:39en France.
06:39Près de 40 millions
06:40aujourd'hui d'euros
06:40de dettes.
06:41Donc vous,
06:42vous aurez été
06:43pour la fermeture
06:43du robot né,
06:44la méthode forte,
06:45quelles que soient
06:45les conséquences.
06:46Je constate
06:46une fois plus
06:47la diplomatie à genoux
06:48qui a été celle
06:49du gouvernement
06:49depuis un an.
06:50Je ne jette pas
06:52comment dire
06:52je ne veux pas
06:53acculer M. Rotaillot
06:55mais je constate
06:55qu'il est en tout cas
06:56prisonnier d'un gouvernement
06:57qui ne l'a pas suivi
06:58sur ce fait
06:59et la conséquence
06:59de cela
07:00c'est qu'aujourd'hui
07:00Boilem Sansal
07:01malade
07:02et qui sera
07:04probablement
07:04malheureusement
07:05je le crains
07:05derrière les barreaux
07:06très longtemps.
07:07Quand on est député français
07:08et qu'on a une origine
07:09un lien avec un autre pays
07:10en l'occurrence
07:11de l'autre côté
07:11de la Méditerranée
07:12est-ce qu'on peut
07:12embrasser de manière
07:14j'allais dire
07:15affective son drapeau ?
07:16C'est le cas
07:17de Sébastien Delogu
07:18qui a affirmé
07:19et qui s'est vanté
07:19d'avoir embrassé
07:20le drapeau algérien.
07:22Non mais c'est
07:22le contexte
07:24dans lequel
07:26il mène
07:26cette opération
07:27est particulièrement honteux.
07:28Nous sommes dans
07:28un conflit ouvert
07:29et extrêmement grave
07:30avec le gouvernement
07:32algérien.
07:32Nous avons aujourd'hui
07:33deux Français
07:34puisqu'il y a
07:34en l'occurrence
07:35Boilem Sansal
07:36la gauche ne dit rien
07:37parce qu'il est considéré
07:38comme d'extrême droite
07:39et islamophobe
07:39pour avoir simplement
07:40défendu la liberté d'expression
07:41et un autre journaliste
07:42pourtant plutôt de gauche
07:43celui-ci
07:44mais bizarrement
07:45la gauche
07:45ne s'est pas trop levée
07:47mal à l'aise
07:47au fait de critiquer
07:48le gouvernement algérien
07:50et la conséquence de cela
07:52c'est qu'on a aujourd'hui
07:54des députés
07:54qui je considère
07:55moi je vous le dis
07:56comme Rima Hassan
07:56être des Français
07:57de papier
07:57c'est des gens
07:58ils ont la carte
07:59d'identité française
07:59de papier
08:00ça va faire beaucoup réagir
08:01pourquoi cette expression ?
08:03Très simplement
08:03parce que je pense
08:04que ces gens
08:05c'est la démonstration
08:07qu'aujourd'hui
08:08nous avons une politique
08:09de naturalisation
08:10d'obtention de la nationalité
08:11beaucoup trop laxiste
08:12trop peu exigeante
08:13puisque des gens
08:14comme monsieur Delogu
08:15ou madame Rima Hassan
08:16l'ont obtenue
08:17pour en faire quoi ?
08:18C'est-à-dire
08:18pour aller faire l'apologie
08:19de régimes
08:20que ce ne sera pas
08:21de bons Français
08:21à vos yeux ?
08:22Excusez-moi
08:23je ne sais pas
08:23ce qu'il y a aujourd'hui
08:23de Français Rima Hassan
08:25à part la carte d'identité
08:26quand je la vois
08:27à mes côtés
08:28au Parlement européen
08:29parce que vous savez
08:29qu'elle est députée
08:30européenne aujourd'hui
08:31depuis un an
08:32j'ai regardé
08:33l'ensemble de ses interventions
08:34elle n'a pas parlé
08:35une seule fois
08:36d'autre chose
08:37que du sujet
08:38du conflit israélo-palestinien
08:40qui n'est pas illégitime
08:41par ailleurs ?
08:42Pas autre chose
08:42pas une seule fois
08:43elle n'a pas pris la parole
08:45une seule fois
08:45pour parler des intérêts
08:46et de la défense des Français
08:47c'est la seule fois d'ailleurs
08:48où elle a pris la parole
08:49c'est en effet sur la femme
08:50Boilene Sansal
08:51pour cracher sur la France
08:52donc oui je suis désolée
08:53de vous le dire
08:53qu'aujourd'hui je ne comprends pas
08:54comment cette femme
08:55a pu obtenir la nationalité
08:56je ne comprends pas
08:56comment elle peut encore
08:57d'ailleurs la conserver
08:58sans en être déchue
09:00alors qu'elle fait
09:00l'apologie du terrorisme
09:01déchouard de sa nationalité
09:02Rima Hassan
09:03ce qui est techniquement impossible
09:05ce qui est malheureusement
09:06aujourd'hui impossible
09:07depuis quelques mois seulement
09:08qui aurait peut-être été possible
09:09il y a encore quelques mois
09:10parce que nous avons là encore
09:11une loi qui est trop restrictive
09:12mais oui c'est la démonstration
09:13et monsieur Delogu
09:14en est aussi l'exemple
09:15que nous avons
09:16une fabrication industrielle
09:18oui de français de papier
09:19qui aujourd'hui se retourne
09:20contre nous
09:20et français de papier
09:21ça veut dire aussi
09:22Marie-Ambrage
09:22qu'on va commencer
09:23à faire le tri
09:24entre certains français
09:24pour savoir qui mérite
09:25ou pas la nationalité
09:26jusqu'où peut-on aller
09:27la loi et la loi
09:28il ne s'agit pas ensuite
09:29de faire une différence
09:31face à la loi
09:31mais indéniablement
09:32il faut poser un diagnostic
09:33on voit bien aujourd'hui
09:34qu'on a fabriqué
09:36une fois de plus
09:36de manière industrielle
09:37des gens qui ne se reconnaissent pas
09:38dans ce qu'est la France
09:39qui n'aiment pas la France
09:40qui ne veulent pas défendre
09:41les intérêts de la France
09:42jusqu'à parfois se faire élire
09:44pour utiliser ce mandat
09:45contre elle
09:45donc oui
09:46l'objectif étant derrière
09:47de ne pas recommencer
09:48cette erreur
09:49et de limiter évidemment
09:50l'obtention de la nationalité
09:51il aime la France
09:53par le seul droit du sang
09:55ou la naturelisation
09:57il aime la France
09:58il n'a cessé de le dire
09:59c'est Borlem Sansol
10:00qui s'est engagé
10:01qui s'est toujours engagé
10:02contre l'islamisme
10:03au sujet de l'islamisme
10:04vous avez ciblé
10:05pour dénoncer leur pratique
10:07un établissement
10:07de Château Chinon
10:08il s'agit de l'IESH
10:10que vous avez qualifié
10:11Marion Maréchal
10:12de Centre de formation
10:13des islamistes
10:14frères musulmans
10:15établissement
10:16dont on a récemment appris
10:17la dissolution prochaine
10:18par donc les services
10:19du ministre de l'Intérieur
10:21la preuve aussi
10:22que les choses
10:22peuvent avancer
10:24écoutez moi
10:25ça fait 15 ans
10:26que je me bats
10:26contre les frères musulmans
10:27je l'ai fait
10:28dans le cadre
10:29de l'école
10:29des frères musulmans
10:30de l'IESH
10:30et j'en suis très heureuse
10:31puisque je viens d'apprendre
10:33en effet que la dissolution
10:34était engagée
10:35je l'ai faite
10:36avec l'association FEMISO
10:37qui est aujourd'hui
10:37financée par le Parlement européen
10:38là encore proche
10:39des frères musulmans
10:40je l'ai fait avec cette école de Valence
10:41dont il a été révélé
10:42par la presse
10:43que là encore
10:43elle se met près
10:44des frères musulmans
10:45et je pense que d'ailleurs
10:46cette confrérie
10:47l'a bien compris
10:48puisque systématiquement
10:49il me traîne en justice
10:50il porte plainte contre moi
10:51en diffamation
10:52vous avez accusé l'association
10:54d'être affiliée
10:55à la confrérie islamiste
10:56des frères musulmans
10:56et ces derniers
10:57d'avoir le même objectif
10:58d'Al-Qaïda
10:59et de Daesh
11:00l'objectif des frères musulmans
11:01est la conquête islamique de l'Europe
11:02et l'instauration d'un califat
11:03mais là sur quoi
11:04se basent vos accusations
11:05ça a été prouvé par la presse
11:07d'ailleurs ce qui est très étonnant
11:08c'est qu'ils portent plainte contre moi
11:09alors qu'ils viennent de perdre
11:10leur procès en diffamation
11:11contre Charlie Hebdo
11:12qui eux-mêmes
11:13les accusaient des mêmes incointances
11:14voilà
11:15et je pense qu'ils savent en effet
11:16que je ne me tairai pas
11:17et donc ils cherchent
11:18à créer une forme d'intimidation
11:19une forme de djihad judiciaire
11:20si je puis dire
11:21qui me pousserait
11:22à renoncer à ce combat
11:24mais je tiens à dire
11:25par ailleurs
11:25que non seulement
11:26je n'y renoncerai pas
11:26et je suis plus motivée que jamais
11:28mais d'autant plus
11:29quand je vois aujourd'hui
11:30le glissement
11:30j'ai envie de dire
11:32sur le plan même politique
11:34et électoral
11:34de cette influence islamiste
11:36on voit aujourd'hui
11:37donc la France insoumise
11:37glisser vers un parti
11:39de plus en plus pro-islamiste
11:41et on voit même
11:41une forme d'axe
11:42un peu étonnant
11:43un axe mélenchono-vilpiniste
11:46si je puis dire
11:47puisque quand je vois
11:47d'un côté
11:48Jean-Luc Mélenchon
11:48aujourd'hui
11:49c'est la France humaniste
11:50exactement
11:51potentiel candidat
11:52à la présidentielle
11:53quand je vois d'un côté
11:54Jean-Luc Mélenchon
11:54faire l'apologie du voile
11:55dans une vidéo récente
11:57et M. Dominique Villupin
11:59expliquait qu'il ne voit pas
11:59de problème
12:00au voilage
12:00des petites filles
12:01je vois une espèce
12:02de convergence
12:03pour des raisons
12:03peut-être de clientélisme
12:04électoral
12:04Dominique Villupin
12:05Jean-Luc Mélenchon
12:05même combat
12:06on a un islamo-gaullisme
12:07et un islamo-gauchisme
12:09excusez-moi
12:11comment peut-on justifier
12:13aujourd'hui
12:13le voilage des petites filles
12:14qui est même interdit
12:15dans un certain nombre
12:16de pays musulmans
12:17est-ce qu'on peut dire
12:19que Dominique Villupin
12:20a justifié
12:20le voilage des petites filles
12:21il y trouve
12:22toutes les excuses
12:23en expliquant
12:23que vous savez
12:24c'est des pratiques culturelles
12:25qu'il ne faut pas y donner
12:26trop de gravité
12:27et trop d'importance
12:28donc oui
12:29je pense qu'il y a aujourd'hui
12:30à travers
12:31pas seulement les frères musulmans
12:32mais même d'autres courants
12:33comme le salafisme
12:33et autres
12:34une influence politique
12:35qui dépasse
12:37la simple sphère
12:37finalement mélenchoniste
12:39et qui doit nous interpeller
12:40sur le fait
12:40que le rendez-vous de 2027
12:42sera plus existentiel
12:43que jamais
12:43parlons justement
12:44de ce rendez-vous
12:45sur le plan politique
12:4674% des français
12:47en tout cas
12:48des citoyens de droite
12:49Marion Maréchal
12:49veulent de la fameuse
12:50union ou alliance
12:51des droites
12:51que vous prenez
12:52aussi depuis un certain temps
12:54alors ce qui n'est pas
12:55forcément le cas
12:56de tous les chefs
12:57de partis concernés
12:58je le rappelle
12:58reconquête à l'air
12:59et le RN
13:00chacun pense pouvoir
13:01gagner seul
13:02en réalité
13:03est-ce que vous pensez
13:04vraiment que même
13:05chez les LR
13:05quelqu'un va franchir
13:06le rubicon
13:07comme l'avait fait
13:08d'ailleurs Eric
13:08vous savez
13:08merci de rappeler
13:09qu'en effet
13:10depuis que je suis engagée
13:10en politique
13:11en 2012
13:11j'ai toujours défendu
13:12cette idée de coalition
13:13des droites
13:13et je suis heureuse
13:14de constater
13:15mais c'est pas nouveau
13:15d'ailleurs
13:16que les électeurs
13:16partagent cette aspiration
13:17qui est selon moi
13:19qui n'est pas une obsession
13:20en soi
13:20pour une fin en soi
13:21mais c'est un moyen
13:23le seul chemin
13:23que je vois
13:24pour réussir à rassembler
13:2651% des français
13:27aujourd'hui
13:27le rassemblement national
13:28est le premier parti
13:29du corps national
13:29il est à 35%
13:30au premier tour
13:31mais 35%
13:32ça n'est pas 51%
13:33est-ce que le RN
13:34est de droite
13:34à l'inverse des droits
13:35on se refuse à cette appellation
13:36en revanche
13:37ce qui est indéniable
13:37c'est qu'il y a aujourd'hui
13:39des convergences
13:40sur la question
13:41par exemple
13:41de la lutte
13:41contre l'immigration
13:42la défense
13:43de la souveraineté française
13:44qui devrait pouvoir
13:45nous rassembler
13:46vous avez dit
13:46que vous pourriez travailler
13:47notamment avec
13:48des personnalités
13:49comme Bruno Retailleau
13:50et d'autres
13:51mais moi absolument
13:51je considère qu'aujourd'hui
13:52c'est une forme d'échec
13:54selon moi
13:54que Bruno Retailleau
13:55ait choisi
13:56plutôt de travailler
13:56avec le centre
13:57plutôt qu'avec le camp national
13:58il n'est pas trop tard
13:59pour changer cela
13:59et je pense qu'une fois de plus
14:00c'est le seul chemin victorieux
14:02c'est le chemin
14:02que nous montre d'ailleurs
14:03Georgia Meloni
14:04Georgia Meloni
14:05dont tout le monde
14:05aujourd'hui
14:06qui tout le monde
14:08fait référence
14:08tout le monde peut-être pas
14:09mais en tous les cas
14:10dans votre camp
14:11à droite
14:11mais même côté LR
14:12d'ailleurs érige en modèle
14:13qu'ils aillent au bout
14:14de ce modèle
14:15le modèle Georgia Meloni
14:15c'est une coalition
14:16qui va du centre droit
14:17jusqu'à la droite nationale
14:18Alliance des droites
14:19Sarah Knafo
14:20se fait aussi le faire
14:21de l'Anse à l'Union
14:22elle l'a dit hier
14:23chez Pascal Praud
14:23quand vous étiez à Reconquête
14:24est-ce que ce sujet
14:25d'Alliance des droites
14:26était un sujet de consensus ?
14:28Le problème
14:29c'est quand j'étais à Reconquête
14:30si vous voulez
14:30c'est que moi
14:31j'étais face à
14:31Éric Zemmour
14:32et Sarah Knafo
14:33qui passaient leur journée
14:34à m'expliquer
14:34qu'il fallait taper prioritairement
14:36sur le RN
14:37et sur Jordan Bardella
14:38et ça aboutit
14:38à ce qu'ils présentent
14:39des candidats
14:39partout où ils le pouvaient
14:40aux élections législatives
14:41contre la coalition RN-UDR
14:43j'ai fait un choix contraire
14:45vous le savez
14:45c'est ce qui a conduit
14:46à la rupture
14:46en soutenant la coalition
14:48donc je suis heureuse
14:49d'entendre ce discours
14:50mais j'aime qu'il puisse
14:51se concrétiser par des actes
14:52maintenant ce qui est vrai
14:53c'est qu'au-delà
14:55du premier tour
14:56de l'élection présidentielle
14:57nous devons préparer
14:58une coalition élargie
15:00et structurée
15:01au moment des élections
15:01législatives
15:02avec une plateforme commune
15:03oui bien sûr
15:03et moi je vais vous dire
15:05malgré ce qui peut aujourd'hui
15:06m'opposer à Reconquête
15:08voilà le désaccord
15:09qui nous a
15:09qui a conduit à cette rupture
15:10mon rêve
15:12dans l'absolu demain
15:13c'est qu'il y ait évidemment
15:14une grande plateforme des droits
15:15qui puisse réunir
15:15l'ELR, Reconquête
15:16le RN, l'UDR
15:18et même Dupont-Aignan
15:19et notre mouvement
15:19Une Entité Liberté
15:20mais c'est une responsabilité
15:22que nous avons
15:22mais crevons-la
15:23parce que vous parlez
15:24de cette rupture
15:24avec Reconquête
15:25ça fait quasiment un an
15:26jour pour jour
15:27aujourd'hui au RN
15:29je ne sais pas si
15:30Jordan Bardella
15:31vous ouvre grand les bras
15:32est-ce que vous regrettez
15:33finalement cette décision
15:34d'être partie de Reconquête ?
15:36Non mais déjà
15:37je n'ai pas partie
15:37j'ai été virée
15:38donc on va dire
15:40qu'elle s'est un peu imposée
15:41mais je n'ai pas de regrets
15:43Vous êtes tous d'accord
15:44sur la version ?
15:46De fait
15:46tout le monde peut retrouver
15:47le fait que
15:48Monsieur Zemmour
15:49m'a exclu
15:50moi et les trois autres
15:51vice-présidents
15:51sur BFM le soir même
15:52je n'ai pas quitté Reconquête
15:53donc voilà
15:54mais je n'ai pas de regrets
15:55sur le fait d'avoir défendu
15:56et fait le choix
15:56de l'union des droites
15:57avec la coalition RN-Ciotti
15:59je pense simplement
16:00qu'elle n'est pas suffisante
16:01qu'elle doit être
16:02plus manifeste
16:04plus structurée encore
16:06plus élargie
16:06et j'espère qu'aujourd'hui
16:08les chiffres de l'immigration
16:09convaincront Monsieur Retailleau
16:10qu'il est prisonnier
16:10d'un bloc centriste
16:11qui le condamne finalement
16:12à l'impuissance
16:13et qu'il en tirera
16:14toutes les leçons
16:14Et pour conclure
16:15Marion Marshall
16:15qu'est-ce que vous répondez
16:16à ceux qui disent
16:16que vous avez des fidélités
16:17successives
16:18Reconquête Eric Zemmour
16:19et puis Marine Le Pen
16:20le RN
16:21et puis peut-être demain
16:22Jordan Bardet là
16:23plutôt que Marine Le Pen
16:23La principale fidélité
16:26que j'ai
16:27et qui m'importe finalement
16:28vis-à-vis des électeurs
16:29qui me font confiance
16:29c'est celle pour mes idées
16:30et ça je pense que tout le monde
16:31pourra m'accorder
16:32qu'elles n'ont pas changé
16:32depuis maintenant
16:33près de 13 ans
16:33où je fais de la politique
16:34sur la question de l'union des droites
16:36sur la question de l'identité
16:37sur la question du libéralisme
16:38sur la question des sujets de société
16:39et j'ai fait en sorte
16:40d'essayer de les défendre
16:41là où ça me semble
16:42le plus efficace
16:43voilà
16:44donc je
16:44je crois pas avoir manqué
16:46de cohérence
16:47même si parfois
16:47ça a pu donner ce sentiment
16:48peut-être parce qu'aussi
16:49je l'ai mal expliqué
16:50en tout cas ce qui est sûr
16:51c'est qu'aujourd'hui
16:52voilà j'ai fait le choix
16:52d'être aux côtés du RN
16:53et de l'UDR
16:54parce que je n'ai qu'une seule obsession
16:55la victoire en 2027
16:57et je pense que c'est
16:58quand je vois par exemple
16:59que beaucoup de LR
16:59ont été absents
17:00lorsqu'il s'agit de voter
17:01au moment de l'Assemblée nationale
17:03sur la loi qui interdit
17:04le fait de pouvoir
17:05marier un clandestin
17:06je m'en désespère
17:07parce que la situation
17:07est tellement grave
17:08il y a aujourd'hui
17:09trois fois plus d'immigration
17:10que sous Lionel Jospin
17:11je ne sais pas si vous imaginez
17:12en 2024
17:13donc je veux dire
17:13on est au bord du gouffre
17:15que les gens puissent penser
17:16à leurs petits intérêts politiciens
17:17plutôt qu'à l'intérêt de la France
17:18me rend malheureuse
17:19à bon entendant
17:20merci Marion Maréchal
17:21c'était votre grande interview
17:22à bientôt et bonne journée
17:23bonne journée
17:29à bientôt

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