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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00– Mercredi 2 juillet 2025, Morandini Live au numéro 1689 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:11Bonjour et bienvenue en direct à la une, ce document exceptionnel qui va être diffusé ce soir sur CNews
00:00:17et dont vous allez voir dès ce matin des extraits exclusifs dans Morandini Live.
00:00:21Des extraits chocs qui montrent la vérité du quotidien de nombreuses femmes désormais en danger dans la rue.
00:00:26Des femmes agressées verbalement dès qu'elles ont le malheur de s'habiller de façon un peu sexy.
00:00:31Des femmes agressées verbalement mais aussi physiquement et menacées avec parfois la justice qui n'est pas à la hauteur de leurs espoirs en relâchant très vite leurs agresseurs.
00:00:42Le nombre d'agressions sexuelles et sexistes est en hausse constante.
00:00:4525% des françaises ont désormais peur de sortir seules de chez elles.
00:00:50Il y a quelques jours encore, les violences sexistes étaient au cœur des émeutes après la finale de la Ligue des champions.
00:00:55Des violences faites aux femmes lors de cette soirée.
00:00:57Elles ont été nombreuses, agressions sexuelles, insultes, menaces.
00:01:01Tu n'as rien à faire là, encore moins habillées comme ça.
00:01:05Sollicitation dérangeante.
00:01:07Ça peut être des regards déplacés qui vous mettent mal à l'aise.
00:01:10Elle est belle.
00:01:12Vous êtes belle hein ?
00:01:14Ouais, c'est un pif.
00:01:16Vous me suivez ?
00:01:18J'ai une même direction.
00:01:19Ah oui, comme par hasard.
00:01:20Insultes.
00:01:22Bouge ton mec, bouge ton mec, bouge ton mec, sale blanche.
00:01:26Il a insulté la victime de putes notamment, de salopes.
00:01:31Discrimination.
00:01:32J'essaie de monter dans le bus et là le chauffeur me dit ce ne sera pas possible, il va falloir descendre ta jupe et remonter ton eau.
00:01:39Violence.
00:01:40Il lui a mis des coups de poing, des coups de pieds j'ai vus et j'ai cru qu'elle était morte après.
00:01:45Menaces.
00:01:45L'homme nous a menacés de mort.
00:01:47J'ai eu tranché la tête de la tête jusqu'au bassin.
00:01:50Agression sexuelle.
00:01:51J'ai senti une main rentrée dans ma culotte par derrière.
00:01:55Quelques jours après, j'ai su qu'il était sous OQTF.
00:01:59C'était tellement simple à éviter.
00:02:01Pourquoi est-ce qu'on ne l'a pas fait ?
00:02:02Anne SDF me montre son sexe et me frappe.
00:02:05Il ressort quelques jours plus tard et c'est moi qui ai encore peur.
00:02:08Voilà et vous allez voir donc dans un instant des extraits exclusifs de ce document.
00:02:12Avec par exemple des tests réalisés par les équipes qui ont filmé en caméra cachée les réactions de certains hommes.
00:02:17Au passage de femmes, un manque de respect, un comportement inquiétant, voire animal pour certains documents.
00:02:23Dès le début de Morandi Live et puis ce soir à partir de 21h sur CNews avec un débat qui sera présenté par Gauthier Lebret.
00:02:29Dans la actualité également à Marseille, dans le 14e arrondissement, un ancien centre d'animation est transformé en véritable bidonville Rome depuis plus de 5 ans.
00:02:36Et cela se passe au pied de l'église Sainte-Sophie.
00:02:39A proximité d'une école, les habitants sont excédés.
00:02:42Le sénateur Stéphane Ravier s'est rendu sur place pour montrer la réalité et alerté sur une situation explosive.
00:02:48Squats, insalubrité, insécurité.
00:02:50Le sénateur dénonce, je cite, le silence glaçant de la part du maire de la ville, Benoît Payan, et des pouvoirs publics.
00:02:56Les riverains se sentent abandonnés, livrés à eux-mêmes dans une indifférence générale.
00:03:00Là, c'est l'église, l'église Sainte-Sophie.
00:03:05L'église, là, il y a une école juste au-dessus, l'école de Saint-Gabriel.
00:03:10Les habitations tout autour.
00:03:165 ans, 5 ans que la mairie ne fait rien.
00:03:18Oui, mais on filme parce qu'on a besoin de filmer.
00:03:21Et puis si on a envie de filmer, on filme.
00:03:23Non, c'est pas pour ça.
00:03:24C'est pas pour ça.
00:03:30Personne ne vous a demandé de partir ?
00:03:31Non, il n'y a pas de filmer.
00:03:33Non, mais la mairie, la police ?
00:03:34Non, la police, non.
00:03:36Personne ne vous a demandé de partir ?
00:03:37Non, mais il y a comment à la fois ?
00:03:39La préfecture ?
00:03:40Non, non.
00:03:41Non plus ?
00:03:41Non.
00:03:44C'est pas pour ça que ça vienne, ça fait ça.
00:03:45Non, bon, non.
00:03:46C'est bon, non.
00:03:48C'est pas pour ça que ça vienne, ça fait ça.
00:03:53C'est un centre d'alignation.
00:03:56C'est animé, on va voir, mais finalement.
00:04:00Ça va s'écrouler, ça.
00:04:05Bientôt, je serai de retour, je vais nettoyer tout ça.
00:04:09Donne-moi confiance.
00:04:11Profitez des derniers jours.
00:04:12Profitez, profite, profite.
00:04:14T'inquiète, je vais m'en occuper.
00:04:16Je vais m'en occuper.
00:04:17Vas-y, vas-y.
00:04:18Voilà, on y reviendra tout à l'heure à 11h30.
00:04:24Une condutrice de taxi a été condamnée à 30 mois de prison ferme à Draguignan pour avoir facturé plus de 2 millions de transports médicaux fictifs.
00:04:32Vous avez bien entendu, plus de 2 millions.
00:04:34On se demande quand même comment cela a pu se produire à ce niveau de fraude.
00:04:38Retour sur les faits de cette affaire hors normes.
00:04:4030 mois de prison ferme avec exécution provisoire pour escroquerie et blanchiment.
00:04:46A Draguignan, une conductrice de taxi a été condamnée ce mardi par le tribunal correctionnel.
00:04:52Elle est accusée d'avoir facturé 2,3 millions d'euros de transports médicaux fictifs à la sécurité sociale entre 2019 et 2024.
00:05:01Si la mise en cause clame son innocence, admettant quelques erreurs, l'enquête a cependant révélé plusieurs arnaques auprès de caisses primaires d'assurance maladie de différents départements.
00:05:12Surfacturation, demandes de remboursement sans justificatif ou encore courses fictives.
00:05:19Interdite de conduire un taxi ou de gérer une société pendant 5 ans, la conductrice devra également rembourser les sommes volées.
00:05:27Le tribunal a ordonné la confiscation des biens saisis pendant l'enquête, y compris les différents cadeaux offerts à ses proches.
00:05:33Deux licences de taxi, le matériel d'une salle de sport, un appartement, six voitures, une moto et environ 80 000 euros présents sur différents comptes.
00:05:43La valeur totale de la saisie est estimée à 1,4 million d'euros.
00:05:48Une affaire totalement incroyable.
00:05:50En politique, la France insoumise lâche Sébastien Delogu.
00:05:53Après son intervention à la télé algérienne dont nous vous avons parlé hier, où il clamait son amour à l'Algérie,
00:05:58alors même que deux Français, dont Boilem Sansal, sont détenus en prison.
00:06:01Le député LFI, vous le savez, n'a eu aucun mot pour eux.
00:06:04Réaction ce matin sur CNews d'Arnaud Klarsfeld.
00:06:08Il se présente à Marseille.
00:06:10La plupart de ses électeurs sont sans doute hostiles à Boilem Sansal.
00:06:15Donc, il agit dans le cadre de ses intérêts propres.
00:06:20Donc, ce n'est pas étonnant.
00:06:22C'est moralement méchant, évidemment, puisque Boilem Sansal est quelqu'un de un peu sympathique.
00:06:28hostile au régime algérien, mais hostile dans un cadre qui est un cadre tout à fait légitime.
00:06:38Il critique par écrit.
00:06:39Il n'a pas fait d'action violente.
00:06:42Il est contre l'islamisation et contre un régime qu'on peut qualifier de despotique.
00:06:48Et il est pris comme otage par ce gouvernement algérien qu'il a condamné à cinq ans de prison.
00:06:56On verra s'il sera gracié par le président.
00:06:59Mais c'est un moyen de pression sur le gouvernement français.
00:07:05Non seulement, ils ne reprennent pas leurs propres ressortissants qui ont commis des crimes ou des délits en France,
00:07:13mais en plus, ils prennent nos ressortissants, enfin en partie nos ressortissants,
00:07:18puisqu'il est à la fois algérien et français, pour les garder en prison.
00:07:25Et ils cherchent cette confrontation pour cimenter leur base en Algérie.
00:07:33Voilà Arnaud Clarsfeld qui était ce matin sur CNews.
00:07:36Ce matin, quatre départements sont toujours en vigilance rouge et 55 en orange.
00:07:41Mais les températures sont en baisse et repassent sous les 40 degrés.
00:07:43Météo France maintient donc ses quatre départements rouges.
00:07:47Vigilance canicule, Le Cher, Le Loiret, Lyon et l'Aube.
00:07:5055 autres sont toujours en orange.
00:07:52Mais les Parisiens pourront bientôt respirer, a priori.
00:07:54Les températures devraient brasser progressivement par l'ouest du pays.
00:07:58Et en cette période de canicule, les urgences sont surchargées.
00:08:00Et pour faire face à cette hausse des admissions,
00:08:03certains hôpitaux ont décidé d'appliquer différentes stratégies.
00:08:07Malaise, décompensation, coût de chaleur.
00:08:10Les urgences sont particulièrement sollicitées en cette période de canicule.
00:08:14Les personnes âgées représentent actuellement 30% des nouvelles admissions.
00:08:19Et les infirmiers doivent revoir leur organisation.
00:08:22Avec le plan Canicule 2025, en fait, le rôle de l'infirmier d'accueil,
00:08:24ça va être d'accueillir les patients qui viennent par leurs propres moyens ou avec un vecteur.
00:08:28Et de faire un premier recensement sur ce qui, potentiellement, la canicule a pu impacter.
00:08:32Donc en fait, on est là pour les recenser dans un premier temps.
00:08:35Et ensuite, derrière, avec les médecins, avec l'examen médical,
00:08:37un deuxième recensement sera fait pour qu'ils rentrent de manière définitive sur la liste de la canicule 2025.
00:08:45Avec une augmentation des admissions de 10 à 15%,
00:08:48cet hôpital réunit chaque jour une cellule de crise pour adapter ses services aux fortes chaleurs.
00:08:53Le maire de Nice parle d'un coup d'avance sur les autres villes.
00:08:58Maintenant, je vois plein de maires de France qui disent
00:09:00il faut s'inspirer du modèle niçois si on veut climatiser la ville de demain.
00:09:05Bon, ben nous, notre plan climatisation urbain,
00:09:08il est en route et plus qu'en route, comme vous le savez, pour le commenter suffisamment.
00:09:13Brumisateurs et climatiseurs mobiles ont été installés dans les zones d'attente
00:09:17pour améliorer les prises en charge des urgences.
00:09:20Les équipes médicales, sous pression, alertent sur le manque de lits.
00:09:23Et de moyens pour une meilleure gestion de ces épisodes caniculaires.
00:09:27Voilà, et on vous le dit, on vous le répète depuis plusieurs jours,
00:09:30attention aux personnes âgées avec cette période de canicule.
00:09:32Désormais, il y a au moins une salle climatisée dans les EHPAD,
00:09:35mais prudence à vous tous qui êtes chez vous.
00:09:37Autre victime qu'on oublie souvent, ce sont les animaux de compagnie
00:09:39qui peuvent eux aussi souffrir de cette vague de chaleur.
00:09:42Un petit bassin d'eau, bien installé à l'ombre, pour se rafraîchir.
00:09:48En cette période de forte chaleur, un dispositif spécial a été mis en place
00:09:52dans ce refuge de la SPA.
00:09:54Un chien, comme vous pouvez le constater, qui est très très blanc,
00:09:57et sur lequel on va aller apposer de la crème solaire sur le dessus de la tête
00:10:02et sur les oreilles qui rougissent plus facilement.
00:10:04Et c'est comme nous, ils ont tendance à prendre des coups de soleil.
00:10:07Selon le responsable du refuge, qui abrite 75 chiens et 40 chats,
00:10:11les propriétaires d'animaux domestiques doivent adopter des gestes pratiques au quotidien.
00:10:16On reste à l'intérieur, de l'eau fraîche à volonté pour les animaux.
00:10:21On sort plutôt tôt le matin, tard le soir,
00:10:24pour que les animaux puissent bien s'adapter à de la sortie.
00:10:27Vous avez cette possibilité de créer des petits cercles de pâtéos
00:10:31qu'on va mettre au congélo et sur lesquels ils vont pouvoir aller se rafraîchir par eux-mêmes,
00:10:35un peu comme une glace pour nous.
00:10:37Face aux fortes températures, il est important de faire attention aux moindres détails.
00:10:42Ce qui doit nous alerter en tant que propriétaire de chiens ou de chats,
00:10:44ça va être un animal qui est particulièrement dans une difficulté de respiration,
00:10:49qui est à l'aide beaucoup.
00:10:50Un animal qui est particulièrement apathique tout au long de la journée
00:10:53ou quand les températures redescendent un petit peu,
00:10:56c'est quelque chose qui doit nous alerter.
00:10:57En plein été, le risque de coup de chaleur chez les animaux domestiques
00:11:01est particulièrement élevé.
00:11:02La SPA invite les propriétaires à redoubler de vigilance.
00:11:08Dans un instant, sur CNews, les extraits exclusifs de notre document sur les femmes en danger,
00:11:13document que vous verrez ce soir.
00:11:15On a des témoignages assez sur la liste à vous faire écouter.
00:11:18C'est dans un instant.
00:11:18Tout de suite, les tops et les flops d'audience.
00:11:20Hier soir, c'est avec Mister Audience.
00:11:21Aïlès Kévin, va-t'en.
00:11:22Et hier soir, la télévision a été une nouvelle fois désertée avec le beau temps.
00:11:28Personne n'a dépassé les 3 millions.
00:11:31TF1 est arrivé petit leader à 2 millions 8 avec le film Taxi, avec sa soirée spéciale.
00:11:35Ainsi grand soleil.
00:11:36France 3 est deuxième et a plutôt bien résisté.
00:11:39L'épisode diffusé jusqu'à 21h30 a rassemblé 2 millions 300 000 personnes.
00:11:43Pour France 2 et M6, la soirée était plutôt compliquée.
00:11:46Le magazine Zone Interdite sur M6 a été boudé à seulement 1 million 3.
00:11:49Suivi de près par la soirée de France 2 intitulée Grandir en France,
00:11:52les enfants ont la parole qui n'a pas du tout fédéré à moins d'un million d'eux.
00:11:55Toutes les autres chaînes sont sous le million.
00:11:58A la 5ème place, le magazine de France 5 en quête de santé est à 716 000.
00:12:02Suivi de TFIX et du film Les Chevaliers du Zodiac à 644 000.
00:12:05Le film Inspecteur La Bavure avec Coluche et Gérard Depardieu diffusé sur TF1,
00:12:10série film est à 550 000.
00:12:12Suivi de très près par le doc d'Arte.
00:12:14Mister Audience vous dit à demain.
00:12:16Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:12:19Julien Audoul, bonjour.
00:12:20Bonjour.
00:12:20Merci d'être avec nous député de Lyon et porte-parole du Rassemblement National.
00:12:23Madi Saidi, bonjour.
00:12:24Communication d'influence, Grégoire Perrault, bonjour.
00:12:27Bonjour.
00:12:27Co-fondateur de GLB Consulting et consultant politique.
00:12:30Et puis Massinissa Ossine, bonjour.
00:12:32Bonjour.
00:12:32Merci d'être avec nous, conseiller municipal d'Hivergauche d'Aubert-Villiers.
00:12:35On va donc ouvrir cette première page spéciale consacrée aux femmes en danger
00:12:39parce que c'est le quotidien de beaucoup de femmes aujourd'hui d'être en danger
00:12:42simplement quand elles sont dans la rue, que ce soit le jour ou la nuit.
00:12:45C'est un document qui sera diffusé ce soir à partir de 21h sur CNews dans 100% Politique
00:12:51qui s'appelle Insécurité, les femmes en première ligne.
00:12:53Tout d'abord, pour planter un peu le décor, on est allé interroger des femmes dans la rue
00:12:57pour savoir quel était leur sentiment aujourd'hui, simplement quand elles sont dehors et qu'elles sont seules.
00:13:01J'ai déjà été victime d'une agression.
00:13:04J'ai déjà vécu du harcèlement de rue.
00:13:05Je me suis déjà faite agresser avec des copines dans un transport en commun.
00:13:09Je me fais souvent emmerder par des hommes.
00:13:12Ça peut être des regards déplacés qui vont mettre mal à l'aise.
00:13:14On se fait siffler, insulter ou des remarques un peu sexuelles.
00:13:19Le mec m'a suivi, il a couru après moi quand je suis sortie du métro.
00:13:22L'homme nous a menacés de mort.
00:13:24Pour faire face à cette menace permanente, Bérénice a fait le choix de s'équiper.
00:13:30J'ai toujours une bombe de poivre dans ma poche quand je vais dans la rue.
00:13:35Petite bombe de poivre qui ressemble à un rouge à lèvres.
00:13:39Marion, quant à elle, cache son corps le plus possible lorsqu'elle sort la nuit par peur de se faire agresser.
00:13:44Par exemple, si je vais mettre une robe, je vais essayer de couvrir la robe par-dessus avec une veste,
00:13:49même s'il va faire un peu plus chaud, pour éviter justement ces regards intimidants.
00:13:53Madi, cette insécurité, vous aussi, vous la ressentez comme ces jeunes femmes ?
00:13:56Oui, c'est le quotidien des femmes aujourd'hui.
00:13:58Aujourd'hui, on ne sort pas à Paris sans se faire siffler, se faire insulter,
00:14:01parfois même se faire agresser physiquement.
00:14:04C'est malheureusement une réalité, on le sait depuis longtemps.
00:14:08Vous avez vu les choses changer ?
00:14:10Vous avez le sentiment que depuis quelques années, ça s'est empiré ?
00:14:12Oui, absolument, oui, ça a changé parce que dans toutes les époques,
00:14:15les garçons interpellaient les filles dans les rues, ça, c'est pas tellement un problème.
00:14:19Sauf qu'aujourd'hui, c'est la pratique qui a changé, elle est violente.
00:14:21Si vous répondez pas, on vous insulte, si vous répondez pas, on vous frappe.
00:14:25Et parfois, même quand vous avez le courage de les regarder dans les yeux, c'est encore pire que tout.
00:14:28Donc évidemment, oui, c'est terrible, aujourd'hui, on ne peut plus sortir,
00:14:31on ne peut plus rien faire en tant que femme.
00:14:32Je crois que c'est aussi une question de mentalité,
00:14:34je crois qu'à un moment, il va falloir aussi qu'on élève nos filles autrement.
00:14:37Moi, j'ai le tempérament que j'ai, moi, je ne m'allais jamais faire,
00:14:42je regarde dans les yeux, je me suis déjà fait agresser, j'ai toujours répondu.
00:14:45Et la vérité, c'est que quand on leur répond, parfois, ils sont surpris, donc ils s'en vont.
00:14:48Donc on m'a agressé verbalement, même presque physiquement, mais j'ai toujours répondu.
00:14:52Sauf qu'aujourd'hui, les femmes, elles ont peur.
00:14:54Elles ont peur, elles baissent les yeux, elles décident de ne plus sortir,
00:14:56elles décident de s'habiller autrement, de ne plus s'habiller.
00:14:59Et beaucoup de ceux, aujourd'hui, ne sortent plus.
00:15:01C'est-à-dire que c'est la société qui change, en fait, pour éviter ce type d'agression ?
00:15:05Il faut s'adapter.
00:15:06Il faut s'adapter.
00:15:07Et vous allez voir, parce que les équipes de Guillaume Janton qui ont fait ce doc
00:15:09ont suivi, justement, une jeune femme, l'ont suivi en caméra cachée,
00:15:13et elle s'est promenée dans la rue.
00:15:14Et vous allez voir, c'est assez intéressant de voir les réactions des hommes.
00:15:17Enfin, je dis des hommes, parfois, on a l'impression que c'est des animaux.
00:15:19Ah non, mais c'est des sauvages.
00:15:20Franchement, c'est, ils voient passer une femme.
00:15:23Regardez cet extrait.
00:15:26Pour nous rendre compte de la réalité,
00:15:29notre journaliste s'est promené seul, de nuit, dans Paris, muni d'une caméra discrète.
00:15:33Très vite, un premier homme l'aborde
00:15:36et lui propose de monter dans sa voiture.
00:15:38Quelques mètres plus tard, un autre l'interpelle sur sa tenue vestimentaire.
00:16:04Cet individu lui demande si elle est célibataire.
00:16:19Et la réponse ne semble pas lui convenir.
00:16:24Voilà, c'est le quotidien des femmes qui est montré,
00:16:44parce que d'habitude, on ne le voit pas, ça.
00:16:45Et là, c'est l'un des intérêts de ce documentaire.
00:16:48Et vous verrez d'autres extraits dans un instant.
00:16:49On est en direct avec Claire Géronimie, qui est porte-parole d'Eclat de Femmes.
00:16:52Bonjour Claire, merci d'être en direct avec nous.
00:16:54On vous connaît parce que vous faites partie des rares femmes
00:16:56qui ont osé témoigner après un viol dont vous avez été victime dans le hall de votre immeuble.
00:17:01Ces images que vous voyez, ça doit évoquer, vous aussi, votre quotidien ?
00:17:05Totalement. En tant que femme, c'est sûr que même si on s'est fait agresser une fois,
00:17:10on peut se faire réagresser, justement.
00:17:12Et de toutes les victimes qu'on accompagne avec l'association,
00:17:14c'est vraiment le ressenti qu'on a en tant que femme.
00:17:18Aujourd'hui, on ne peut plus se promener tranquillement.
00:17:20Mais le pire dans tout ça, c'est que c'est à n'importe quelle heure.
00:17:22Là, on le voit justement le soir, parce que forcément, il s'est un peu plus sombre, etc.
00:17:27Mais je sais que même la journée, il y a beaucoup de femmes
00:17:30qui n'osent plus prendre les transports en commun
00:17:31ou tout simplement se promener seule dans la rue, malheureusement.
00:17:36Donc c'est sûr que ça fait un petit choc quand même
00:17:38de voir qu'il y a beaucoup de femmes qui se sentent vraiment en insécurité.
00:17:42Oui, et j'ai l'impression que c'est plus que beaucoup.
00:17:44J'ai l'impression que c'est quasiment la totalité des femmes aujourd'hui
00:17:47qui se sentent en insécurité.
00:17:49Comment vous réagissez, vous, face à ça ?
00:17:51C'est-à-dire, on a vu tout à l'heure dans le premier extrait,
00:17:54il y avait des femmes qui avaient des bombes au poivre.
00:17:56Il y en a certaines qui apprennent le self-défense, l'autodéfense.
00:18:00Comment vous réagissez, vous, personnellement ?
00:18:03Alors, moi, personnellement, je sais que j'ai énormément suivi
00:18:06des cours de self-défense et c'est justement ce qu'on propose
00:18:08avec Éclat de Femmes, c'est qu'on essaye de former,
00:18:10de prévenir les femmes à pouvoir avoir les bons gestes,
00:18:15justement, pour savoir se défendre.
00:18:17Mais en fait, ça passe par déjà un peu de prévention,
00:18:20c'est-à-dire regarder derrière soi dès qu'on rentre dans un endroit fermé.
00:18:23Par exemple, quand je me suis fait agresser,
00:18:24je n'ai pas regardé derrière moi.
00:18:25Il y a un homme qui m'a suivi et du coup, après, ce qui s'est passé.
00:18:29Mais l'idée étant aussi également de, je pense,
00:18:32apprendre quelques petites techniques,
00:18:33avoir une posture aussi qui donne assez confiance
00:18:37pour ne pas que, malheureusement, il y ait des prédateurs
00:18:39qui viennent nous attaquer.
00:18:41Donc ça, c'est vraiment des choses qu'on essaie de mettre en place
00:18:44et que moi, bien sûr, je mets en place tous les jours.
00:18:46Également, des parcours, que ce soit tout simplement…
00:18:49On va plutôt passer dans des rues qui sont plus grandes que des petites rues
00:18:55qui peuvent être un petit peu coupe-gorge, comme on peut appeler ça.
00:18:57Sinon, après, tout simplement, il y a aussi des objets qui existent.
00:19:02Il y a Mikey Sell qui a été créé.
00:19:04Donc que ce soit des petits objets avec une petite bombe au poivre,
00:19:07également simplement une petite capote pour des verres, etc.,
00:19:11pour essayer de se défendre.
00:19:13Et en fait, on est obligé, en tant que femme, de s'adapter à notre environnement,
00:19:16alors qu'en fait, on ne devrait pas le faire.
00:19:18Également, tout ce qui est vestimentaire.
00:19:20Moi, je sais qu'aujourd'hui, me promener avec une jupe qui est au-dessus du genou,
00:19:27c'est des choses qui ne sont pas très faisables non plus.
00:19:30Et en plus de ça, là, avec l'effort de chaleur,
00:19:32forcément, on réfléchit à deux fois avant de, encore une fois, sortir
00:19:35et puis prendre les transports en commun.
00:19:37Donc, plein de choses…
00:19:37C'est assez terrible, Claire.
00:19:39Claire, c'est assez terrible ce que vous racontez,
00:19:40parce qu'on a le sentiment que vous êtes traqués.
00:19:42Et vous, je ne parle pas de vous en particulier, je parle des femmes en général.
00:19:45On a le sentiment que dans la rue, vous êtes traqués,
00:19:46parce que ce que vous nous racontez, c'est de dire
00:19:48« Je fais attention à comment je m'habille, je fais attention au chemin que je prends,
00:19:51il faut que je me retourne sans arrêt pour voir dans la rue s'il n'y a pas quelqu'un qui me suit. »
00:19:55Enfin, c'est compliqué de se mettre à votre place,
00:19:58mais j'imagine qu'être une femme aujourd'hui, en France, c'est difficile.
00:20:03C'est très difficile.
00:20:04Et à chaque fois que je discute, justement, avec une femme,
00:20:07elle ose beaucoup se confier à moi de parler à l'histoire que j'ai pu raconter.
00:20:13Chaque femme me dit « J'ai déjà subi une violence sexiste ou une violence sexuelle.
00:20:18dans l'espace public. »
00:20:20Et ça, c'est des choses dont on essaie de se battre.
00:20:22Là, on le voit aujourd'hui.
00:20:24Je crois qu'en 2024, il y a eu 84 000 agressions sexuelles dans l'espace public.
00:20:30C'est des chiffres qui sont énormissimes.
00:20:32On ne peut pas laisser passer ça.
00:20:35Et le problème étant que, en fait, je ne sais pas en termes de…
00:20:40Qu'est-ce qu'on peut faire de plus en termes sécuritaires ?
00:20:43Alors, il faudrait arrêter déjà tous les violeurs, tous les agresseurs, etc.
00:20:46Mais les femmes, aujourd'hui, malheureusement, sont obligées de s'adapter à l'environnement.
00:20:50Et c'est ça qui est terrible, qui est énormément problématique.
00:20:53Les femmes n'osent plus du tout sortir de chez elles.
00:20:56À chaque fois, elles doivent être accompagnées par une figure un peu plus masculine.
00:20:59Donc, c'est ça qui est terrible.
00:21:00Merci beaucoup, Claire.
00:21:01Merci d'avoir été avec nous.
00:21:02Je rappelle que vous avez créé une association depuis le drame qui vous est arrivé.
00:21:05Cette association s'appelle « Éclats de femmes ».
00:21:07Merci d'avoir été avec nous.
00:21:08La vie des hommes, Julien Audoul.
00:21:10Quand vous voyez ce que sont obligées de vivre les femmes au quotidien, c'est assez terrible.
00:21:14Déjà, en tant qu'homme, on ne peut pas se rendre compte du calvaire que subissent les femmes au quotidien dans l'espace public.
00:21:21On ne peut pas se rendre compte que même si on assiste, et nous sommes spectateurs et quelquefois victimes de la montée de l'insécurité,
00:21:28le calvaire que subissent les Françaises, on ne peut pas le mesurer.
00:21:31L'an dernier, il y a eu 336 victimes par jour d'agressions sexuelles ou de viols.
00:21:37C'est une augmentation de 9%.
00:21:39Et au-delà des cas les plus graves, effectivement, les viols et tentatives de viols,
00:21:45il y a ce harcèlement de rue qui s'est totalement banalisé, institutionnalisé.
00:21:49Ce harcèlement qui fait que les femmes sont traquées, sont des proies que certains cherchent à les assigner à résidence,
00:21:57à les empêcher de se vêtir comme elles le souhaitent, de se maquiller, d'emprunter des artères qui sont fréquentées.
00:22:05On assiste à tout ça.
00:22:05C'est une immense régression parce qu'en même temps, on nous bassine et on nous parle,
00:22:09et légitimement, d'égalité entre les hommes et les femmes.
00:22:11Mais en fait, cette égalité, elle disparaît totalement puisque l'accès à l'espace public, la sécurité, la tranquillité publique,
00:22:19aujourd'hui, n'existe plus pour les femmes qui sont en proie, il faut bien dire, à un harcèlement de rue qui est principalement lié à l'immigration.
00:22:27Et d'ailleurs, l'exemple que vous avez, comment dirais-je, relaté, est éloquent.
00:22:33C'est toujours accompagné par du wesh, par du voila.
00:22:36Souvent, souvent, souvent, souvent.
00:22:38Et le harcèlement de rue, je le dis, à 90%, est lié à l'immigration.
00:22:44Mais juste, Julien, vous allez répondre juste dans un instant.
00:22:48La seule différence, c'est qu'avant, en fait, c'était lié dans des cités.
00:22:54On disait, une femme dans une cité, elle ne peut pas se mettre du coup.
00:22:57Et en fait, on a laissé passer, on s'est dit, bon, c'est dans des cités, etc.
00:22:59Et aujourd'hui, ça a gagné toutes les villes.
00:23:01Non, non, alors, j'ai entendu vos propos.
00:23:05Je suis d'accord sur le fait qu'il y a une montée de l'insécurité en France.
00:23:09Nous avons le devoir de protéger les Françaises, les femmes.
00:23:14Elles revêtent une importance capitale.
00:23:16Mais ce n'est pas lié à l'immigration.
00:23:17C'est ce qui vous a fait rondir dans les propos de Julien Oudol.
00:23:19Vous ne pouvez pas poser la question aux femmes.
00:23:22Non, mais vous ne pouvez pas associer, une fois de plus, l'immigration avec...
00:23:28Donnez-moi des preuves.
00:23:29Avec...
00:23:29Donnez-moi des preuves que c'est problématique.
00:23:3293% dans le métro parisien.
00:23:33Non, mais attendez.
00:23:34Vous sortez d'où les chiffres ?
00:23:3593% du ministère de l'Intérieur.
00:23:37Qui les a sortis ?
00:23:38Chiffres du ministère de l'Intérieur.
00:23:39C'est une officine qui est quand même officielle.
00:23:42Vous ne me suppliez.
00:23:42Ce n'est pas les chiffres du Rassemblement national.
00:23:43Non, mais je pense que vous traitez le problème à l'envers.
00:23:47Vous parlez...
00:23:48Il y a un problème d'insécurité qui est clair et évident.
00:23:52Vous ne pouvez pas parler de chez l'Angers.
00:23:54Vous avez demandé des preuves avec les problèmes d'insécurité.
00:23:57Je suis désolé.
00:23:58Si vous parlez un mot en tant que...
00:23:5993% des agressions sexuelles dans le métro parisien sont le fait d'étrangers.
00:24:02On a entendu réponse de Massine Saussine.
00:24:05Alors, moi, je dis qu'il y a un problème d'insécurité que nous devons traiter.
00:24:10Nous devons le traiter de part.
00:24:11Alors, effectivement, la prévention.
00:24:14C'est quoi la prévention ?
00:24:15Ça veut dire qu'il va falloir apprendre aux gens qu'on n'agresse pas une femme, qu'on la siffle pas ?
00:24:19Moi, je suis père de famille.
00:24:22Ma fille, aujourd'hui, effectivement, il y a un phénomène d'insécurité grandissant.
00:24:27Ce que je peux lui dire, c'est protège-toi en attendant que l'État te protège.
00:24:31Aujourd'hui, nous en sommes arrivés là.
00:24:32Non, mais je suis tout à fait d'accord avec ça.
00:24:34Mais sauf qu'on ne peut pas commencer par traiter ce problème d'insécurité
00:24:37tout de suite en étiquetant l'immigration en disant que...
00:24:41Voilà, mais tout est lié.
00:24:43Mais tout est lié.
00:24:43Mais il n'y a pas que l'immigration qui est liée à la sécurité.
00:24:46Il y a aussi le phénomène de société aujourd'hui.
00:24:49Il y a la crise économique.
00:24:50Il y a la crise sociale.
00:24:51On est en train de mélanger.
00:24:58Il y a un problème d'insécurité.
00:25:00Que nous devons régler ce problème d'insécurité avec des effectifs de police.
00:25:08Que vient faire la crise économique dans une agression de femmes ?
00:25:10Mais aujourd'hui, vous avez un phénomène de société qui est de plus en plus violent.
00:25:15Mais que vient faire la crise économique quand une femme est agressée ?
00:25:18Comment vous l'expliquez ?
00:25:19Non, la crise économique et le phénomène de violence, il a forcément un lien.
00:25:23Je parle de violence en général.
00:25:24Maintenant, nous devons protéger nos femmes.
00:25:27Je suis parfaitement d'accord.
00:25:29Vous allez violer une femme ?
00:25:30Comment est-ce que vous protégez nos femmes dans la société ?
00:25:34Mais je vais vous le dire, il y a une mesure très simple.
00:25:36Il faut que le harcèlement de rue, c'est une mesure de Marine Le Pen, soit passible de la prison.
00:25:40Il faut que les harceleurs de rue qui pourrissent le quotidien des femmes chaque jour soient inscrits au fichier des délinquants sexuels.
00:25:48Et ensuite, et je le redis, comme il y a un lien évident que vous êtes le seul à ne pas vouloir voir entre l'immigration massive et l'insécurité massive,
00:25:57notamment pour les femmes, il faut évidemment mettre un terme à l'immigration de peuplement, mettre un terme à cette immigration sauvage,
00:26:04renvoyer les OQTF.
00:26:06Je rappelle que Claire, qui était victime de viol, si l'État français avait fait son boulot, si les OQTF avaient été renvoyés dans leur pays,
00:26:13elles n'auraient pas été violées.
00:26:14On reparle de tout ça dans un instant, on fait le Seigneur des Infos, je vous donne la parole Grégoire Perrault aussi.
00:26:18On parlera également, justement, dans cette spéciale sur les femmes en danger, de ce qui s'est passé dimanche à Nantes,
00:26:22où c'est des OQTF qui ont agressé une femme, simplement parce qu'elle leur a demandé d'arrêter de faire drouiller.
00:26:26On en parle dans un instant, le Seigneur des Infos, c'est avec Somaïa Labidi.
00:26:33Je rappelle l'injustice de cette décision et le non-fondé de cette arrestation.
00:26:38Les mots de Sophie Prima ce matin sur notre antenne sur la détention de Boilem Sansal.
00:26:43La porte-parole du gouvernement précise que Paris attend un geste humanitaire de la part d'Alger,
00:26:48tout en menant, je cite, une riposte graduée par le biais de mesures mises en place par le ministère de l'Intérieur.
00:26:57Une canicule qui a un prix, la vague de chaleur peut coûter 0,3 point de PIB à la France, selon l'assurance Alliance Trade.
00:27:05Et l'Europe pourrait perdre 0,5 point de croissance en 2025 à cause des records de température.
00:27:11Et puis les Etats-Unis ont stoppé certaines livraisons d'armes, notamment des missiles de défense antiaérien à l'Ukraine.
00:27:18Raison invoquée par la Maison-Blanche, l'inquiétude de Washington quant à la baisse de ses propres stocks de munitions.
00:27:2311h06 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:27:30Page spéciale, vous l'avez compris, avant la diffusion ce soir d'un documentaire exceptionnel dans 100% en politique avec Gauthier Lebrecht,
00:27:36qui s'appelle Insécurité, les femmes en première ligne.
00:27:38On va avoir des sujets dans un instant et de nouveaux extraits, mais juste avant, Grégoire Perrault,
00:27:42vous avez entendu Julien Audoul qui disait qu'il y avait aussi un lien avec l'immigration.
00:27:46Ça a fait bondir Massine Issa-Aussine. Quel est votre avis à vous ?
00:27:50Déjà, moi, je suis très triste que dans mon pays, les femmes ne puissent pas s'habiller comme elles veulent.
00:27:55Je pense que ça, c'est un constat, quelle que soit notre couleur politique.
00:27:57On est d'accord là-dessus. C'est un scandale.
00:28:00Moi, je vais vous faire une réponse d'homme.
00:28:03D'être dans l'accompagnement de ces femmes, on assiste en tant qu'homme aussi à ce harcèlement de rue,
00:28:09qui est condamnable depuis 2018 avec la loi Schiappa.
00:28:12Il ne faut pas laisser passer.
00:28:13Et d'ailleurs, à Nantes, et on va en parler juste après, à Nantes, il y a une personne qui s'est interposée pour aider cette femme.
00:28:18Elle s'est faite frapper.
00:28:18Et il s'est fait agresser.
00:28:20Et je sais que c'est dur.
00:28:21Mais je crois qu'il faut absolument intervenir et ne jamais rien laisser passer.
00:28:25Parce que sinon, ça veut dire que presque, on consent.
00:28:28Alors, les policiers mettent...
00:28:30Enfin, quand on dirige les policiers, ils disent faites attention.
00:28:32Parce que les gens qui agressent peuvent avoir des couteaux, peuvent avoir...
00:28:35C'est bien d'intervenir, mais attention.
00:28:37On va regarder ce qui s'est passé à Nantes et je vous redonne la parole.
00:28:38Parce que, comme vous venez de le citer, c'est bien d'avoir les éléments.
00:28:41Voici donc ce qui s'est passé à Nantes avec cette femme qui a été agressée violemment dans un tramway.
00:28:45Et l'homme qui a tenté de la défendre s'est fait agresser aussi.
00:28:47Les faits se sont déroulés ce dimanche vers 20h30 dans la commune de Nantes.
00:28:53Une femme qui se trouvait dans le tramway a demandé à deux individus qui écoutaient de la musique fortement aux parleurs hurlants de baisser le son.
00:29:01Ces individus n'ont pas accepté la remarque.
00:29:04Ils se sont mis en colère.
00:29:06Ils ont immédiatement agressé cette femme en la violentant à de nombreuses reprises, en lui coinçant la tête contre la paroi du tramway.
00:29:13Un courageux citoyen est intervenu pour faire cesser l'agression.
00:29:17Bien mal lui en a pris puisqu'il a été agressé évidemment malheureusement par ces individus qui l'ont frappé, qui l'ont volé son téléphone avant de le jeter et de le casser.
00:29:26L'un des agresseurs âgé de 23 ans a été interpellé quelques temps après l'attaque.
00:29:31Il s'agit d'un ressortissant algérien en situation irrégulière qui fait l'objet d'une obligation à quitter le territoire français, une OQTF.
00:29:40Le deuxième agresseur est toujours recherché. Les deux hommes devraient être poursuivis pour ces faits.
00:29:45Il s'agit de violences volontaires en réunion dans un transport en commun et de vols avec violences en réunion dans un transport en commun.
00:29:52Les peines en courroux sont de 7 à 10 ans d'emprisonnement en fonction de ce que retiendra la justice.
00:29:58La victime a porté plainte. Une enquête a été ouverte pour violences en réunion et dégradations volontaires.
00:30:04Je précise que quand on dit les peines sont de 7 à 10 ans, ça ne veut pas dire qu'ils auront ou 7, ou 8, ou 9, ou 10 ans.
00:30:09Ça veut dire qu'ils risquent jusqu'à 7 ans. Le fait de dire qu'on risque de 7 à 10 ans, on a l'impression qu'on aura 7 ou 10.
00:30:16Ce n'est pas ça du tout.
00:30:17Moi, je voudrais rebondir sur ce que nous venons de voir. Je suis tout à fait outré et scandalisé par cette violence et ce qui s'est passé.
00:30:25J'espère que l'ensemble des auteurs seront attrapés, traduits en justice, condamnés et expulsés si effectivement ils sont sous OQTF.
00:30:33Là, nous avons l'exemple concret d'un OQTF qui doit être appliqué et respecté.
00:30:38Mais le problème qui se pose aujourd'hui, c'est qu'on distribue systématiquement des OQTF, même vis-à-vis de ceux qui ne nécessitent pas un OQTF comme les autres.
00:30:48Aujourd'hui, lorsque vous avez des OQTF qui sont distribués à tire-larigots, comment est-ce que les services de l'État vont pouvoir prendre en compte l'ensemble de ces OQTF ?
00:30:59Vous devez distinguer le vrai du faux, parce qu'au final, aujourd'hui, on se retrouve avec des OQTF qui n'ont pas la même priorité et la même urgence que ceux qui le méritent vraiment.
00:31:14Un OQTF, c'est une personne qui représente un danger pour notre société.
00:31:20Non, c'est une personne qui est en illégalité.
00:31:23Il n'a rien à faire à la loi.
00:31:24Non, parce que la loi permet à un certain nombre de personnes en voie de régularisation, c'est comme ça que l'on les appelle, de pouvoir se régulariser.
00:31:34Donc, ils ne sont pas OQTF, ceux qui sont en OQTF, ils doivent mettre dehors, excusez-moi.
00:31:38Il y en a qui ne sont pas régularisables, et nous avons l'exemple, et nous avons l'exemple même avec ces personnes qui ont agressé une dame qui demandait de la tranquillité publique.
00:31:46Non, mais elle ne sera pas expulsée, monsieur.
00:31:48Oui, oui, alors ça, c'est un problème, vous voyez ?
00:31:51Je suis d'accord.
00:31:52Mais ce que je ne comprends pas...
00:31:53Ça, c'est un problème. On ne peut pas garder des gens comme ça sur notre territoire.
00:31:56Vous êtes en train de nous expliquer que comme on est incapable, nous, la France, de mettre dehors les gens qui sont sous OQTF, on n'a qu'à réduire le nombre de gens sous OQTF.
00:32:04Vous vous rendez compte de ce que vous dites ? C'est une preuve d'échec incroyable. C'est un naufrage.
00:32:10Moi, ce que je préconise, c'est d'avoir moins d'OQTF, mais que ces OQTF-là...
00:32:13Mais pourquoi moins ? Parce qu'on n'est pas capable de le faire.
00:32:15Non, parce qu'il faut prioriser ce qui représente un danger pour notre société.
00:32:18Non, vous ne pouvez pas dire ça.
00:32:19Mais appliquer la totalité des expulsions des OQTF qui sont appliquées.
00:32:24Vous ne pouvez pas dire ça. Une personne reçoit une OQTF parce qu'elle est en situation irrégulière.
00:32:29Elle a enfreint la loi. Donc, de fait, qu'elle soit délinquante sexuelle ou pas, elle a enfreint la loi.
00:32:35Et quand on enfreint la loi, on doit être condamné et rentrer chez soi.
00:32:38Oui, mais lorsque vous avez la même loi qui vous autorise à rester sur le territoire, à travailler, à faire les métiers que plus personne ne veut faire...
00:32:47Car malheureusement, la France a besoin d'immigration pour pouvoir continuer à fonctionner.
00:32:52Malheureusement.
00:32:52Mais effectivement, vous avez une partie qui ne sont pas acceptables dans notre société et qui doivent repartir chez eux.
00:33:02Et là, j'en suis...
00:33:03Ne parlez pas plus fort pour couvrir sa voix.
00:33:05Et ce prétexte pour l'enfant depuis 40 ans, les métiers que les gens ne veulent pas faire, déjà, c'est faux.
00:33:09La vérité, c'est que c'est faux.
00:33:11Là, tout à l'heure, on parlait d'immigration.
00:33:12Mais la vérité, c'est que moi, je ne sais pas s'il y a un lien de corrélation totale, exacte, entre l'immigration et ce qui se passe dans nos rues aux pères de femmes.
00:33:20Merci, merci.
00:33:22Néanmoins, laissez-moi terminer.
00:33:23Néanmoins, il y a une vérité que vous ne voulez pas voir.
00:33:26C'est que toutes les femmes qui sont victimes, demandez-leur quels étaient leurs agresseurs.
00:33:31Et moi, je peux vous le dire.
00:33:32Moi, j'ai toujours été agressée par les mêmes personnes.
00:33:35C'est possible.
00:33:35Parce que je refusais de baisser les yeux.
00:33:37Non, non.
00:33:38Parce que j'étais habillée de manière blanche.
00:33:39Non, parce que j'avais un, à une certaine époque, un jean taille basse.
00:33:43Bien sûr.
00:33:43Parce que j'avais un décolleté.
00:33:44Vous trouvez ça normal ?
00:33:45Non, ce n'est pas normal.
00:33:46Je vais vous dire quelque chose, monsieur.
00:33:48Tant qu'on n'acceptera pas la réalité, la regarder en face des yeux, de reconnaître que ce sont les mêmes qui agressent,
00:33:52on aura toujours les mêmes problèmes.
00:33:54Tant qu'il n'y aura pas de retour de l'autorité, tant qu'il n'y aura pas de retour de la discipline, ça sera la même chose.
00:33:58Mais ce que je veux vous répondre, chère madame.
00:34:00Vous ne pouvez pas en garder une couleur de peau.
00:34:03Ce n'est pas une couleur de peau.
00:34:05Non, non, arrêtez de foutre de moi.
00:34:07Arrêtez de vous foutre de moi.
00:34:10Arrêtez de vous foutre de moi.
00:34:11Mais non, mais c'est vous qui voulez vous moquer de moi.
00:34:13Vous me parlez de couleur de peau.
00:34:14Ce sont toujours les mêmes qui agressent.
00:34:16Mais oui, la vérité, c'est celle-là.
00:34:17Vous pensez que si vous me parlez de couleur de peau, je vais être sensible.
00:34:19Mais vous vous moquez de moi.
00:34:21Vous vous moquez de moi.
00:34:21Moi, contrairement à vous, je suis lucide.
00:34:23Qu'un noir agresse, c'est un...
00:34:25Donc il n'y a que des noirs qui agressent.
00:34:26Je vous explique.
00:34:27Donc selon vous, c'est que des noirs qui agressent.
00:34:28Laissez-moi terminer.
00:34:29Je suis en train de vous dire que ce ne sont que des gens d'immigration qui agressent.
00:34:32Je ne vous ai pas dit ça.
00:34:33Laissez-moi terminer.
00:34:34Je suis en train de vous dire que moi...
00:34:35On dit la même chose alors.
00:34:36Laissez-moi terminer.
00:34:37Mais si on ne dit pas toujours la même chose.
00:34:38C'est un peu de mots.
00:34:38Absolument.
00:34:39Laissez-la finir.
00:34:39Ce que moi je dis, c'est qu'un noir qui agresse, par exemple, je n'ai aucune sensibilité.
00:34:44Aucune humaine.
00:34:44Moi non plus.
00:34:45Il mérite ce qu'il mérite.
00:34:46Il mérite ce qu'il mérite.
00:34:47Alors n'essayez pas de me prendre par les sentiments.
00:34:48Donc on dit la même chose.
00:34:49Non, c'est pas vrai.
00:34:59Moi, personnellement, je n'ai pas toujours été agressé par des noirs.
00:35:02J'ai beaucoup été agressé par des maghrébins.
00:35:04Tout le temps.
00:35:05Oui.
00:35:0599,9% des fois.
00:35:08J'ai été agressé par des maghrébins.
00:35:09Vous sortez une statistique de 99,9% ?
00:35:11C'est mon statistique à moi.
00:35:13Moi, personnellement.
00:35:1499,9% des fois où j'ai été agressé, monsieur.
00:35:17Bravo pour vos sondages.
00:35:18Moi, quand j'ai été agressé.
00:35:19Mais monsieur, vous n'avez pas honte.
00:35:20Vous ne pouvez même pas avoir honte de stigmatiser les arabes et les noirs.
00:35:24C'est eux qui vont agresser, monsieur.
00:35:26Monsieur, vous êtes un membre.
00:35:27On va vous faire un homme.
00:35:29C'est l'homme, monsieur.
00:35:29C'est l'homme, monsieur.
00:35:31Moi, 99,9% des fois, j'ai été agressé par des maghrébins.
00:35:35Ne vous en déplaisez.
00:35:37Ils ne m'ont jamais agressé.
00:35:38Ils ne m'ont jamais agressé.
00:35:40Un noir ne m'a jamais agressé.
00:35:42Moi, à titre personnel, 99,9% des fois.
00:35:45Moi, à titre personnel, ce sont des maghrébins.
00:35:48S'il vous plaît.
00:35:48Ce sont des maghrébins qui m'ont agressé à 99,9% des fois.
00:35:52Il y a des noirs qui agressent, effectivement.
00:35:53Bien sûr.
00:35:53On va prendre l'heure de l'heure de l'heure d'être moins agressé.
00:35:57S'il vous plaît, on remet un peu de calme.
00:35:59Lauriane Bernard, qui est journaliste à Frontières, chargée des sujets de société et d'insécurité.
00:36:03Bonjour.
00:36:03Lauriane, vous entendez le débat sur le plateau, sur les gens qui agressent.
00:36:08Et je crois que ça vous fait agir.
00:36:10Oui.
00:36:10Déjà, peut-être pour commencer par rappeler quelques chiffres, simplement.
00:36:14Il y a quand même des gens qui font ce travail de veille pour rappeler la part des étrangers dans les agressions.
00:36:19Par exemple, des comptes comme Marc Vanguard qui rappellent les chiffres officiels.
00:36:22En Ile-de-France, par exemple, les étrangers représentent une part considérable des mis en cause pour vols et violences dans les transports.
00:36:30Pour les vols, c'est 91%.
00:36:32Pour les violences sexuelles, c'est 60%.
00:36:34Pour les agressions, c'est 45%.
00:36:37Donc, il y a des chiffres qui existent, quand même.
00:36:40Et sur la délinquance, sur la voie publique, par exemple, les étrangers représentent 54%.
00:36:47À Nice et à Cannes, 53%.
00:36:51Et ça, ce n'est pas des chiffres qu'on sort du chapeau.
00:36:54C'est quand même Hugues Moutou, qui est ex-préfet des Alpes-Maritimes, qui le dit.
00:36:59Donc voilà, il y a un vrai sujet.
00:37:01Et effectivement, il faut que ce débat soit ouvert.
00:37:03Pourquoi on n'ose pas l'ouvrir, ce débat ? Pourquoi c'est aussi compliqué d'ouvrir ce débat, pour vous ?
00:37:09Je pense déjà que la société refuse de l'ouvrir aussi, parce que les femmes ont commencé par intégrer que leurs comportements doivent s'adapter.
00:37:21Et quand elles sont agressées, des fois, c'est compliqué pour elles de reconnaître que c'est une agression.
00:37:28Moi, je vois, par exemple, c'est simple, chaque femme qui vit à Paris ou même dans les grosses villes de province le savent.
00:37:36On fait attention à comment on se vêtit sur telle ou telle ligne de métro.
00:37:40C'est un comportement que nous avons toutes intégré.
00:37:42Et même, par exemple, quand on reçoit quelques commentaires ou quelques remarques, on a même nous-mêmes, des fois, c'est difficile pour nous de reconnaître que c'est aussi une forme d'agression,
00:37:54d'avoir des remarques permanentes sur son physique, sur sa façon de s'habiller, d'être suivie.
00:37:59Et ça, je peux vous dire que c'est arrivé à à peu près toutes les femmes.
00:38:02– Mais est-ce que parfois, il y a une forme de culpabilité aussi de se dire, à tort, bien évidemment, attention à ce que je dis,
00:38:08mais à tort de se dire, ah bah oui, mais peut-être que j'aurais pas dû mettre une jupe un peu courte, etc.
00:38:13Alors qu'en fait, vous avez le droit, bien évidemment, et ce serait normal que vous puissiez le faire.
00:38:16Mais est-ce que parfois, on se dit, ah bah oui, j'ai pas été prudente, ce qui est terrible, en fait ?
00:38:20– Je pense que beaucoup de femmes se le disent, effectivement.
00:38:23Et avec l'arrivée des beaux jours, on le sait, de toute façon, on y pense.
00:38:26C'est un comportement, encore une fois, que nous avons toutes intégré.
00:38:29Et si on prend, par exemple, rien que Paris, selon le quartier où on va,
00:38:34où la ligne de métro qu'on prend, on peut se dire parfois, attention,
00:38:38voilà la façon dont je suis vétie, je peux avoir des remarques.
00:38:42Peut-être que ça n'arrivera pas au cours de la journée,
00:38:44mais on a intégré que ça pouvait arriver.
00:38:46Et effectivement, ça change le comportement des femmes.
00:38:49Et au-delà des aspects des chiffres ou des réactions,
00:38:52il faut bien comprendre que les femmes françaises ont ça en permanence en tête.
00:38:56Moi, par exemple, quand je rentre tard chez moi le soir,
00:39:00je regarde toujours derrière mon épaule, j'ai complètement intégré ce facteur.
00:39:06Et je pense que la plupart des femmes ne réalisent pas à quel point c'est violent, tout simplement.
00:39:10– Merci beaucoup, Lauriane Bernard, journaliste à Frontières,
00:39:13chargée des sujets de société et d'insécurité.
00:39:15Merci d'avoir été avec nous pour illustrer exactement ce qui vient d'être dit.
00:39:17Je vous redonne la parole après, Massissa, vous avez beaucoup parlé.
00:39:19Je vous propose de regarder un autre extrait du document que vous allez voir ce soir,
00:39:23où ce sont deux jeunes femmes en robe, simplement,
00:39:26qui sont allées à Saint-Ouen, au nord de Paris.
00:39:29Elles ont été suivies par les caméras.
00:39:31Et vous allez voir ce qui se passe une fois de plus.
00:39:33Enfin, c'est terrible, l'extrait de ce document à 21h ce soir sur CNews,
00:39:37produit par Guillaume Janton.
00:39:37Au bout de quelques mètres seulement,
00:39:42les premiers regards déplacés
00:39:43et les remarques sexistes fusent.
00:39:50« Oh là là ! »
00:40:20Cet homme va même jusqu'à faire semblant d'avoir fait tomber un objet
00:40:27pour demander à la militante de le ramasser
00:40:30et observer son fessier.
00:40:35Selon Marguerite Stern,
00:40:36la surreprésentation des étrangers parmi les harceleurs de rue
00:40:39s'explique en partie par la manière dont sont considérées les femmes
00:40:43dans leur pays d'origine.
00:40:44« Je pense que, en fait, quand on grandit en Afghanistan,
00:40:48au Maroc ou au Mali,
00:40:49on n'a pas le même rapport aux femmes
00:40:51que quand on grandit,
00:40:53je ne sais pas moi, en Finlande,
00:40:55en Espagne ou en France, en fait.
00:40:57C'est évident que les femmes afghanes
00:40:59sont quand même beaucoup plus déconsidérées.
00:41:02Et donc, quand un homme afghan
00:41:03traverse la frontière française,
00:41:06il ne devient pas un agneau
00:41:07comme ça par l'opération du Saint-Esprit. »
00:41:10– Ça, c'est intéressant.
00:41:12C'est-à-dire que là, il y a une explication, en fait,
00:41:14pourquoi il y a peut-être les étrangers
00:41:15qui sont surreprésentés des agresseurs.
00:41:17C'est que la notion et la perception de la femme
00:41:19n'est pas la même dans certaines éducations.
00:41:21– Alors ça, c'est possible aussi.
00:41:23Je ne remets même pas en cause
00:41:25tout ce qui a été vu et montré.
00:41:28Ceci dit, là, vous ciblez typiquement un quartier
00:41:31où il n'y a que de l'immigration.
00:41:33Donc forcément, vous n'aurez que des gens
00:41:40issus de l'immigration.
00:41:41Donc mécaniquement, mathématiquement,
00:41:43vous aurez des harceleurs issus de l'immigration.
00:41:47Maintenant, pour reprendre les chiffres
00:41:48qui ont été annoncés tout à l'heure,
00:41:50qui ont été annoncés concernant les harceleurs
00:41:52et qui pointent un pourcentage important
00:41:56issus de l'immigration.
00:41:58Je pense que ces chiffres sont intéressants,
00:42:00qu'il faut les prendre en compte.
00:42:01Nous devons observer la réalité en face.
00:42:03En revanche, dans ces chiffres,
00:42:05nous devons la répartir en trois catégories.
00:42:09Oui, il y a immigration ouvrière,
00:42:11il y a immigration étudiante
00:42:12et il y a immigration délinquante.
00:42:14L'immigration délinquante n'a rien à faire en France.
00:42:16Elle doit être expulsée et renvoyée
00:42:18dans leur pays d'origine.
00:42:19L'immigration délinquante n'a rien à faire en France.
00:42:24– Les trois sont délinquants.
00:42:25– Les trois sont délinquants
00:42:26parce que ce sont trois agresseurs.
00:42:27– Vous ne pouvez pas mélanger…
00:42:28– C'est un naufrage intellectuel.
00:42:30– Non, vous ne pouvez pas mélanger…
00:42:31– C'est un naufrage intellectuel.
00:42:31– Vous ne pouvez pas mélanger l'immigration
00:42:33qui se lève tôt le matin,
00:42:35qui travaille et qui sert la France.
00:42:36– Mais là, ils ne sont pas délinquants,
00:42:38ces agresseurs.
00:42:38– Oui, mais lorsque vous annoncez
00:42:39des chiffres d'immigration…
00:42:40– Non, mais attendez.
00:42:41– Enfin, je ne comprends pas ce que vous dites.
00:42:42Votre raisonnement, il ne tient pas la route.
00:42:43– Non, mais lorsque vous annoncez des chiffres
00:42:45en disant que la majeure partie du problème,
00:42:48elle est issue de l'immigration,
00:42:49moi, je pense que…
00:42:51– On ne dit pas que tous les immigrés
00:42:53sont des harceleurs, personne ne dit ça.
00:42:55– Mais ce n'est pas vrai.
00:42:55– On dit simplement que quand on regarde
00:42:56les harceleurs, parmi les harceleurs de rue,
00:42:58parmi ceux qui attaquent les femmes,
00:43:00parmi ceux qui violent les femmes, etc.,
00:43:02il y a une majorité issue d'immigration.
00:43:04C'est dans l'autre sens, n'inversez pas les sens.
00:43:05– C'est ça, c'est une question.
00:43:06– Grégoire Perrault.
00:43:07– Moi, je pense qu'il y a une nécessité
00:43:10que la peur change de camp.
00:43:12Ce n'est pas normal que les femmes,
00:43:14dès qu'elles sortent, elles se disent
00:43:15« je dois m'habiller comme ci,
00:43:16je dois m'habiller comme ça ».
00:43:17Moi, j'ai des étudiantes,
00:43:18tous les jours, quand je leur donne cours,
00:43:20elles me disent « là, en plus, il fait chaud,
00:43:21donc j'ai galéré à m'habiller
00:43:22parce que je me suis dit
00:43:23comment je pouvais m'habiller dans la rue ».
00:43:24C'est quand même dramatique.
00:43:26Il y a un choc culturel.
00:43:28Je rappelle quand même qu'en France,
00:43:29il n'y a pas qu'une immigration maghrébine.
00:43:32Il y a aussi d'autres immigrations.
00:43:33Pourquoi on n'a pas de problème
00:43:34avec les autres immigrations ?
00:43:35Je n'ai jamais entendu parler des Mexicains
00:43:37qui agressaient les femmes dans les rues.
00:43:38Pourquoi ?
00:43:38Parce que comme la femme vous le dit
00:43:40dans votre reportage,
00:43:41effectivement, il y a un choc culturel,
00:43:42il y a un choc d'éducation.
00:43:44Ces personnes ne deviennent pas innocentes
00:43:46quand elles passent la frontière
00:43:47et qu'elles arrivent en France.
00:43:48Et moi, je ne veux pas qu'on fasse d'amalgame.
00:43:50Toutes les immigrations, c'est vrai,
00:43:52ne sont pas les mêmes.
00:43:54C'est ça, bien sûr.
00:43:55L'objectif, c'est des amalgames.
00:43:58Mais je n'ai pas d'accord avec vous.
00:43:59Non, mais ça, je ne vous laisse pas d'accord, je pense.
00:44:02Excusez-moi de vous dire
00:44:03que j'en ai entendu à l'instant.
00:44:05Quand vous dites
00:44:05« Oui, il y a plusieurs sortes d'immigration. »
00:44:08Voilà, et puis ils sont quasiment tous délinquants
00:44:11parce qu'ils sont tous harceleurs, etc.
00:44:13On ne peut pas entendre ça.
00:44:14Non, on ne peut pas entendre ça.
00:44:15C'est pour ça que je demande
00:44:16de distinguer l'immigration délinquante
00:44:18de l'immigration ouvrière.
00:44:19Le problème,
00:44:21et là, c'est un deuxième problème
00:44:22avec l'ensauvagement de la société française,
00:44:24et ce n'est pas moi qui le dis,
00:44:25c'est qu'on a, par exemple, là, à Nantes,
00:44:27un OQTF algérien.
00:44:29Eh bien, on sait qu'il ne sera pas expulsé
00:44:30vu que c'est un OQTF algérien.
00:44:32Ça, c'est une faute de l'État français.
00:44:33Il n'a rien à faire en France.
00:44:34Il y a un problème,
00:44:35il y a vraiment un problème quelque part.
00:44:37Donc, c'est pour ça que je dis
00:44:38attention aux amalgames.
00:44:39L'immigration maghrébine,
00:44:41et notamment l'immigration algérienne,
00:44:43ce n'est pas toute l'immigration française.
00:44:45Celle-ci pose problème
00:44:45parce qu'il y a un choc culturel,
00:44:47et nous devons absolument,
00:44:48par notamment, peut-être,
00:44:49vous l'avez dit tout à l'heure,
00:44:50des peines minimales,
00:44:51il faut faire changer la peur de camp.
00:44:54Julien O'Doul.
00:44:54On est tous d'accord,
00:44:56quand on observe les chiffres officiels,
00:44:57il y a une surreprésentation
00:44:59des étrangers dans les agressions sexuelles,
00:45:03qui visent principalement les femmes.
00:45:06On le sait,
00:45:07et Madi Saïdi l'a rappelé,
00:45:09toutes les femmes le savent,
00:45:10ce n'est pas Kevin et Matteo
00:45:11qui les harcèlent dans la rue.
00:45:13Il y en a,
00:45:13mais ce n'est pas l'essentiel.
00:45:15La immense majorité,
00:45:16ce n'est pas Kevin et Matteo.
00:45:18On le sait très bien.
00:45:19On le sait aussi
00:45:19que certaines cultures
00:45:21sont inintégrables dans notre pays.
00:45:23On le sait,
00:45:24et d'ailleurs Didier Leski
00:45:25de l'Office français
00:45:27de l'intégration et de l'immigration
00:45:28le dit concernant les Afghans.
00:45:30Ce n'est pas possible.
00:45:31On est sur des cultures
00:45:32qui sont,
00:45:32j'allais dire,
00:45:33diamétralement opposées,
00:45:34notamment sur le respect de la femme.
00:45:37Après,
00:45:37moi je vais revenir
00:45:38sur ce que vous avez dit tout à l'heure,
00:45:39parce que c'était terrifiant,
00:45:41la différence entre les OQTF
00:45:42qui sont tolérés,
00:45:44tolérables,
00:45:45acceptés,
00:45:45acceptables,
00:45:46très clairement.
00:45:47Si on prend votre exemple...
00:45:48Si les lois de la République française...
00:45:49Laissez-moi parler,
00:45:50je vais vous expliquer.
00:45:51Si on prend votre exemple
00:45:52sur le fait qu'il y a certaines personnes
00:45:53qui ne devraient pas avoir d'OQTF,
00:45:55la fameuse meurtrière algérienne Dabia
00:45:57qui a torturé,
00:45:59qui a martyrisé
00:45:59la pauvre Lola,
00:46:01avant qu'elle commette son drame
00:46:02à la version OQTF,
00:46:04elle ne constitue pas
00:46:05une menace
00:46:05pour la société française.
00:46:06Si l'État français
00:46:07avait fait son travail
00:46:09bien avant ce drame,
00:46:11la petite Lola
00:46:11serait encore en vie.
00:46:13Voilà.
00:46:14Donc vous voyez bien
00:46:14que le fait de dire
00:46:15c'est peut-être une menace
00:46:16pour la société,
00:46:17il faut qu'il y ait nos QTF
00:46:18et les autres,
00:46:19finalement on les laisse
00:46:20dans la nature
00:46:21et on n'applique pas la loi,
00:46:22tout ça ne tient pas de goût.
00:46:23Et que dites-vous
00:46:24des autres OQTF
00:46:25qui ont fini par être régularisés
00:46:26par l'État français
00:46:27et qui partent...
00:46:28Pourquoi ça n'a rien à voir ?
00:46:29On est au cœur du sujet.
00:46:30Que faites-vous
00:46:31de l'immigration
00:46:32qui était sous OQTF
00:46:34qui a obtenu
00:46:35une régularisation
00:46:36de titre de séjour ?
00:46:37Il y a une contradiction
00:46:37avec l'État français.
00:46:37Pourquoi est-ce que
00:46:39l'État français
00:46:39ils sont pas des OQTF
00:46:40si vous avez des OQTF
00:46:42qui finissent par obtenir...
00:46:44Parce qu'un an plus tard
00:46:45ils peuvent redéposer
00:46:46leur dossier
00:46:46et obtenir un titre de séjour.
00:46:47Ah oui, d'accord.
00:46:48Mais malheureusement
00:46:49aujourd'hui il y a une contradiction
00:46:51dans notre société
00:46:52et au sein même
00:46:53de nos lois
00:46:53qu'il faut impérativement
00:46:56lisser.
00:46:57Soit on est d'accord
00:46:58soit il y a des désaccords
00:46:59partout.
00:47:00Mais vous ne pouvez pas
00:47:01vous ne pouvez pas
00:47:02vous ne pouvez pas
00:47:03stigmatiser systématiquement
00:47:05l'ensemble des OQTF
00:47:06parce que parmi l'ensemble
00:47:08il y en a qui sont
00:47:09régularisées.
00:47:11Pourquoi est-ce qu'il n'y a pas
00:47:14les bons et les mauvais
00:47:15OQTF ?
00:47:16Pourquoi est-ce que
00:47:16la justice finit
00:47:17par régulariser
00:47:18l'OQTF ?
00:47:18Il n'y a pas les bons
00:47:19et les mauvais
00:47:19OQTF ?
00:47:20Non, non, moi je réponds
00:47:21parce que les OQTF
00:47:22sont régularisées.
00:47:23Écoutez-moi
00:47:24c'est qu'ils ont quelque part
00:47:25d'une légitimité
00:47:26à rien.
00:47:28Vous êtes dans un couloir
00:47:29où vous n'éritiez personne.
00:47:30Écoutez-moi.
00:47:31C'est une réalité
00:47:32que vous ne voulez pas voir.
00:47:34Essayez d'écouter
00:47:34un petit peu s'il vous plaît.
00:47:36Il ne pourrait pas être là.
00:47:37Il n'y a pas les bons
00:47:38et les mauvais OQTF ?
00:47:39Je suis d'accord avec vous.
00:47:40Donc à partir du moment
00:47:41où il n'est plus là
00:47:41il n'y a plus de problème.
00:47:42Il n'y a pas les bons
00:47:43et les mauvais.
00:47:43Mais non, lorsqu'ils sont
00:47:44distribués systématiquement
00:47:45comment voulez-vous
00:47:46distinguer un OQTF ?
00:47:47OQTF, c'est l'or !
00:47:49Excusez-moi, OQTF, c'est l'or !
00:47:50Je suis d'accord.
00:47:51Bon ben point final.
00:47:51Mais les critères doivent
00:47:54être précisés
00:47:55et doivent être pointés du doigt
00:47:56de faire sorte à ce qu'on n'ait plus
00:47:58de personnes issues
00:47:59d'immigration dangereuses
00:48:01pour notre société en France.
00:48:02L'autre sujet, c'est la justice derrière.
00:48:04C'est le comportement de la justice
00:48:05quand des femmes sont agressées
00:48:06et que fait la justice derrière ?
00:48:09Vous allez entendre le témoignage
00:48:10qui sera diffusé ce soir
00:48:12sur CNews d'une victime
00:48:13qui après avoir porté plainte
00:48:15au commissariat,
00:48:15elle a recroisé.
00:48:16Quelques jours après,
00:48:18elle a recroisé son agresseur.
00:48:19Alors il avait été mis
00:48:20dans un hôpital psychiatrique
00:48:22parce qu'il avait des problèmes.
00:48:23Si, simplement,
00:48:23il est ressorti au bout d'une semaine
00:48:24et donc elle est retombée dessus
00:48:26et elle est en colère.
00:48:27Forcément, au reportage
00:48:29que vous verrez ce soir
00:48:29à 21h sur CNews.
00:48:30Je me rends au commissariat
00:48:32pour porter plainte.
00:48:34Je suis reçue par une dame policière.
00:48:38Je vous assure,
00:48:40je voyais dans ses yeux,
00:48:43il y avait un désarroi
00:48:44qu'elle était dépitée
00:48:45comme disant,
00:48:46madame, votre agresseur
00:48:47va aller dans un hôpital psychiatrique.
00:48:50Votre plainte,
00:48:52on la prend
00:48:52parce qu'il faut justifier
00:48:53qu'on l'a arrêtée.
00:48:55Mais sinon,
00:48:56elle serait dans les oubliettes, en fait.
00:48:57Et malheureusement,
00:49:02la policière a vu juste.
00:49:04L'homme
00:49:04ne mettra pas un pied en prison.
00:49:06Sa sanction
00:49:07se limitera
00:49:08à un très court séjour
00:49:09en hôpital psychiatrique.
00:49:10Maintenant, il est ressorti.
00:49:12Je l'ai recroisé
00:49:13mercredi 21 mai.
00:49:16Il est déjà ressorti.
00:49:17Il n'a pas fait une semaine
00:49:18en hôpital psychiatrique
00:49:19avec menace derrière.
00:49:22Et en plus,
00:49:22on ne m'avertit pas moi.
00:49:24Je ne suis pas avertie.
00:49:26Je le rends compte.
00:49:26J'aurais pu être pitié ce jour-là.
00:49:28Il aurait pu me voir.
00:49:28Il aurait pu me poignarder, en fait.
00:49:30Si l'agresseur sentit indemne,
00:49:32pour Claudine,
00:49:33la victime,
00:49:34les conséquences sont lourdes.
00:49:35Tous les jours,
00:49:37je me lève à 12h du matin
00:49:38parce que j'ai fait un cauchemar.
00:49:40Vous savez,
00:49:40j'ai dit à des amis,
00:49:42en fait, je ne comprends pas.
00:49:43Les hommes ont cru
00:49:44que les transports en commun,
00:49:45la gare,
00:49:47c'était un club libertin
00:49:48ou un club SM.
00:49:51Allez, viens, je te touche.
00:49:52Et si tu n'es pas contente,
00:49:53ferme-la.
00:49:54Je te fous mon coup de poing dans la gueule.
00:49:57Il est terrible, ce témoignage, en fait.
00:49:58Maître Alexia Descamps, bonjour.
00:49:59Merci d'être en direct avec nous.
00:50:01Qu'est-ce qu'on peut dire
00:50:02à une victime comme cette dame ?
00:50:05On peut lui dire qu'effectivement,
00:50:07la justice française
00:50:08est extrêmement démunie
00:50:09face à ce genre de fait.
00:50:11Elle est en panique,
00:50:13elle est terrifiée.
00:50:13Et c'est vrai que son témoignage
00:50:14est terrifiant
00:50:15parce que visiblement,
00:50:16elle travaille tôt,
00:50:18elle est très souvent à l'extérieur.
00:50:20Et de toute façon,
00:50:21c'est tout à fait normal,
00:50:22elle a le droit d'aller à l'extérieur.
00:50:23Et elle se fait agresser
00:50:24par quelqu'un
00:50:25qui ne va avoir aucune sanction,
00:50:28en fait,
00:50:28à part un court séjour
00:50:29en hôpital psychiatrique.
00:50:31Et donc, c'est vrai
00:50:31qu'on se rend compte
00:50:33du désarroi
00:50:33pour reprendre ses termes
00:50:34et du fait que
00:50:36le système
00:50:37est complètement inadapté
00:50:39et démuni
00:50:39face à ce qui se passe aujourd'hui.
00:50:41– Mais maître,
00:50:41je ne comprends pas
00:50:43dans vos propos,
00:50:44vous me dites
00:50:44que la justice est démunie.
00:50:46La justice n'est pas démunie.
00:50:47Elle aurait pu l'envoyer en prison.
00:50:49La justice,
00:50:49elle n'est pas démunie du tout.
00:50:50Elle a les moyens
00:50:51que sur une agression sexuelle,
00:50:53par exemple,
00:50:53elle aurait pu envoyer
00:50:54cet homme en prison
00:50:55plutôt que de l'envoyer
00:50:56en hôpital psychiatrique
00:50:57où il va rester quatre jours.
00:50:57– Pas nécessairement.
00:51:00Il y a une question
00:51:01de discernement,
00:51:01il y a une question d'enquête.
00:51:02S'ils ont estimé
00:51:03que la prison
00:51:04n'était pas une option possible,
00:51:06c'est qu'il y a certaines raisons.
00:51:08Visiblement,
00:51:08cet homme
00:51:09a un discernement altéré
00:51:12à tout le moment.
00:51:13Donc,
00:51:13ils ont décidé
00:51:14de s'orienter
00:51:15vers la psychiatrie.
00:51:16Alors,
00:51:16ce n'est pas le cas
00:51:17de tous les agresseurs,
00:51:18heureusement,
00:51:18mais il y a effectivement
00:51:19un vide
00:51:21entre le dépôt de plainte
00:51:23de la victime
00:51:23et la sanction
00:51:25qui va être apportée derrière.
00:51:26– Non mais maître,
00:51:27je comprends,
00:51:29il a un discernement altéré
00:51:30donc on l'avoue
00:51:31à un hôpital psychiatrique
00:51:32et en cinq jours,
00:51:33c'est réglé
00:51:34puisqu'on le laisse ressortir
00:51:35au bout de cinq jours.
00:51:36Enfin,
00:51:36excusez-moi,
00:51:37mais si on prend
00:51:38la pure logique,
00:51:39moi je ne suis pas juriste,
00:51:40mais si on prend
00:51:41la pure logique,
00:51:41il y a un truc qui ne va pas.
00:51:42Soit cet homme,
00:51:44il a des problèmes.
00:51:45Il a des problèmes,
00:51:45si on dit
00:51:46on ne peut pas le juger,
00:51:47on l'envoie en hôpital psychiatrique,
00:51:48il ne peut pas faire de prison.
00:51:49Ok,
00:51:49mais ce n'est pas réglé
00:51:50en cinq jours non plus.
00:51:51– Ça ne peut pas l'être,
00:51:53mais je pense
00:51:53qu'une enquête
00:51:54doit être en cours
00:51:54et qu'ils ne peuvent pas
00:51:55le garder plus longtemps.
00:51:56J'en sais rien,
00:51:56je ne suis pas son médecin,
00:51:58je ne connais pas
00:51:59les moyens
00:52:00qui ont été donnés
00:52:00à cet hôpital
00:52:01pour pouvoir interner
00:52:02les gens
00:52:03et les garder
00:52:04en milieu fermé.
00:52:06Moi maintenant,
00:52:07tout ce que je constate,
00:52:08c'est que cette dame,
00:52:08elle est terrifiée,
00:52:09qu'elle n'est pas
00:52:10la seule en France
00:52:10et qu'elle recroît
00:52:11son agresseur
00:52:12quelques jours plus tard
00:52:14alors même
00:52:14qu'on ne la prévient
00:52:15même pas
00:52:16qu'il est sorti.
00:52:17Donc,
00:52:18il y a un vrai
00:52:18dysfonctionnement.
00:52:20– D'accord,
00:52:20donc c'est différent en fait,
00:52:21ce n'est pas que la justice
00:52:22est démunie,
00:52:23c'est que la justice
00:52:23dysfonctionne.
00:52:25– On peut dire ça comme ça,
00:52:27je suis assez d'accord.
00:52:28– Oui,
00:52:28parce que ce n'est pas
00:52:29tout à fait la même chose
00:52:30parce que démunie,
00:52:30ça veut dire qu'il faut
00:52:31donner plus de moyens
00:52:31à la justice.
00:52:32Or la justice,
00:52:33aujourd'hui,
00:52:34elle a les moyens,
00:52:35elle a les moyens juridiques,
00:52:36elle a les moyens
00:52:37dans le code pénal
00:52:37de condamner plus lourdement
00:52:39que d'aller passer
00:52:40quatre jours
00:52:41dans un hôpital psy
00:52:42où on ne sait même pas
00:52:42combien de fois
00:52:43il a vu un médecin,
00:52:44si ça se trouve,
00:52:44il a vu deux fois
00:52:45avant d'être remis en liberté
00:52:47et en fait,
00:52:47il recroise cette dame
00:52:48et en fait,
00:52:50cette dame a peur aujourd'hui.
00:52:52Par exemple,
00:52:52pourquoi ?
00:52:53Puisque la justice,
00:52:54en fait,
00:52:54elle a les moyens,
00:52:54pourquoi est-ce qu'on n'interdit
00:52:55pas cet homme
00:52:56de retourner dans cette ville
00:52:57pendant un an,
00:52:58pendant deux ans
00:52:58si on ne veut pas
00:52:59le mettre en prison ?
00:52:59Pourquoi est-ce qu'on ne fait
00:53:00pas ça, par exemple ?
00:53:02– Mais je pense qu'il y a
00:53:02une question de délai aussi.
00:53:04Je ne suis pas sûre quand même
00:53:05que la justice
00:53:05ait tous les moyens
00:53:06nécessaires en main.
00:53:07Maintenant,
00:53:08il y a des délais
00:53:09pour juger,
00:53:10il y a des délais
00:53:10pour enquêter,
00:53:11il y a des délais
00:53:12pour instruire
00:53:13et effectivement,
00:53:14temporairement,
00:53:15aucun moyen n'a été pris
00:53:16provisoirement en tout cas
00:53:18pour que cette dame
00:53:19ne le recroise pas.
00:53:20Donc, il y a,
00:53:22à mon avis,
00:53:22un manque de moyens
00:53:23mais également,
00:53:23effectivement,
00:53:24de gros dysfonctionnements
00:53:25dans le traitement
00:53:25de ce genre de dossier.
00:53:26– Merci beaucoup,
00:53:27Maître Alexia Descamps.
00:53:27Merci d'avoir été en direct
00:53:28avec vous,
00:53:29Julien Roudou,
00:53:29ça vous fait râgir.
00:53:30– Non, mais la justice
00:53:30ne protège pas.
00:53:32C'est terrible
00:53:33pour toutes les victimes.
00:53:34C'est qu'elles subissent déjà
00:53:36un préjudice,
00:53:37un drame avec cette agression
00:53:39et le deuxième drame
00:53:40qui vient,
00:53:41c'est cette impunité totale,
00:53:43c'est finalement
00:53:44cette culpabilité inversée
00:53:46qui est terrible
00:53:47pour toutes les violences
00:53:48sexuelles et sexistes.
00:53:52Moi, je vais vous donner
00:53:53un autre exemple.
00:53:54J'ai déposé une proposition de loi
00:53:56après ma rencontre
00:53:56avec Claire Géronimi
00:53:58qui m'a beaucoup touché
00:54:01et bouleversé.
00:54:02Aujourd'hui,
00:54:03ce qui est terrible,
00:54:04après un viol,
00:54:05après un viol,
00:54:06c'est le violeur présumé
00:54:08qui est tranquille,
00:54:10qui n'a pas de test
00:54:10de dépistage
00:54:11des infections
00:54:12sexuellement transmissibles
00:54:13à faire.
00:54:14C'est la victime
00:54:14qui doit le faire,
00:54:15qui a l'obligation
00:54:16de le faire.
00:54:17Donc c'est une deuxième souffrance,
00:54:19c'est une deuxième charge
00:54:20émotionnelle
00:54:20qu'on impose à la victime.
00:54:23Il n'y a pas d'obligation
00:54:24pour le violeur présumé.
00:54:25Moi, dans une proposition de loi,
00:54:26j'ai souhaité
00:54:27qu'on inverse cette charge,
00:54:28qu'on inverse cette culpabilité,
00:54:30mais j'ai l'impression
00:54:30que dans la justice française,
00:54:32tout est comme ça.
00:54:33On est victime,
00:54:34en fait, on le sera tout le temps,
00:54:36on sera traumatisé,
00:54:37on sera laissé à l'abandon.
00:54:39En revanche,
00:54:39quand on est l'agresseur présumé,
00:54:41effectivement,
00:54:42on est souvent
00:54:43hors d'atteinte
00:54:44et on peut
00:54:45malheureusement récidiver.
00:54:46En même temps,
00:54:47il y a la notion
00:54:47de se protéger.
00:54:49Lorsque vous avez été victime
00:54:50de quelque chose,
00:54:51on vous protège,
00:54:52on veut s'occuper de vous,
00:54:54faites les tests,
00:54:55faites tout ce qui va avec.
00:54:56Effectivement,
00:54:57maintenant,
00:54:57vous pouvez proposer
00:54:58un projet de loi
00:54:58qui impose aussi
00:54:59à l'agresseur
00:55:00de se tester.
00:55:01Pourquoi pas ?
00:55:02Mais le témoignage
00:55:04que nous avons entendu,
00:55:06il est très bouleversant,
00:55:07il est choquant.
00:55:08Et là,
00:55:08je pense que,
00:55:09encore une fois,
00:55:10nous avons un problème
00:55:10d'accompagnement
00:55:12des victimes.
00:55:13Et je pense que
00:55:14cela peut passer
00:55:14par la proximité
00:55:17des municipalités.
00:55:19Aujourd'hui...
00:55:20Il n'y a pas un problème
00:55:21d'accompagnement
00:55:21des victimes
00:55:22dans ce témoignage ?
00:55:22Il y a un problème
00:55:23surtout de sanctions
00:55:24contre l'agresseur ?
00:55:25Non, mais si nous avions
00:55:27une justice de proximité
00:55:28qui soit réactive,
00:55:31là, vous avez un problème
00:55:32typique d'une personne
00:55:35considérée comme maladie mentale,
00:55:37etc.
00:55:37Il y a une mesure
00:55:38d'éloignement
00:55:39qui doit s'appliquer.
00:55:40Exactement.
00:55:40Il n'a rien à faire
00:55:41sur le territoire.
00:55:42Ce n'est pas du tout
00:55:42un problème de mairie,
00:55:43c'est un problème de justice.
00:55:44Ça a été raté au premier jugement.
00:55:45Ça a été raté au premier jugement.
00:55:46Il doit y avoir
00:55:47une justice de proximité
00:55:48qui rattrape le coup
00:55:49tout de suite après.
00:55:50On va faire une pause.
00:55:50On va se retrouver
00:55:51dans un instant.
00:55:51Donc, tous ces extraits
00:55:53et tout ce documentaire exceptionnel,
00:55:54vous le verrez ce soir
00:55:55dans 100% Politique.
00:55:56C'est à partir de 21h
00:55:57sur CNews édition spéciale
00:55:58présentée par Gauthier Lebrecht.
00:56:00On va faire une pause
00:56:00et puis on va se retrouver
00:56:01dans un instant
00:56:02et on va changer de sujet.
00:56:03On va partir à Marseille.
00:56:04Alors, à Marseille,
00:56:04c'est assez sur la liste
00:56:05parce qu'il y a un squad géant
00:56:06qui est au pied d'une église.
00:56:07Ça dure depuis 5 ans.
00:56:09Vous allez voir ça.
00:56:10Et vous avez le sénateur
00:56:11Stéphane Ravier
00:56:12qui s'est rendu sur place
00:56:13et il parle avec les gens sur place.
00:56:15On leur dit
00:56:15mais depuis 5 ans,
00:56:16personne ne nous a demandé
00:56:16de partir.
00:56:17On est là.
00:56:17On n'a eu aucun message
00:56:19de personne
00:56:19ni de la police
00:56:20ni du maire
00:56:20ni du préfet
00:56:21et on est installé
00:56:22depuis 5 ans
00:56:23au pied de cette église.
00:56:24C'est dans le 14e arrondissement.
00:56:26Vous allez voir ça
00:56:26dans un instant.
00:56:27C'est l'église Sainte-Sophie.
00:56:28On fait une pause
00:56:28et on se retrouve dans un instant
00:56:30en direction CNews.
00:56:30A tout de suite.
00:56:36Deux morts en France
00:56:37après des malaises
00:56:38qui seraient liés à la chaleur.
00:56:40C'est ce qu'indique ce matin
00:56:41Agnès Pannier-Runacher,
00:56:42la ministre de la Transition écologique
00:56:44qui précise
00:56:45que plus de 300 personnes
00:56:46ont été prises en charge
00:56:47en urgence
00:56:48par les pompiers.
00:56:50Yaël Braun-Pivet
00:56:50fait du en même temps
00:56:51concernant le budget 2026.
00:56:54La présidente
00:56:54de l'Assemblée nationale
00:56:55n'exclut pas
00:56:56une hausse d'impôts
00:56:57tout en évoquant
00:56:58une possible année blanche.
00:56:59C'est ce qu'elle a déclaré
00:57:00dans un entretien
00:57:01accordé aux Echos
00:57:02paru aujourd'hui.
00:57:03De son côté,
00:57:04la porte-parole du gouvernement
00:57:05répond ce matin
00:57:06sur notre antenne
00:57:07qu'il y aura des arbitrages
00:57:08sur le sujet.
00:57:10Et puis la préfecture
00:57:11interdit la manifestation
00:57:12de plusieurs milliers de personnes
00:57:14attendues en fin de semaine
00:57:15dans le Tarn
00:57:15pour, je cite,
00:57:16enterrer l'autoroute
00:57:18à 69
00:57:19motive de l'arrêté
00:57:20préfectoral
00:57:21des risques manifestes
00:57:22de troubles graves
00:57:24à l'ordre public.
00:57:2911h37,
00:57:30le débat continue
00:57:32sur le sujet précédent.
00:57:34Donc voilà,
00:57:34c'est un débat qui passionne.
00:57:35C'est loin qu'on puisse dire.
00:57:37Vous regarderez ce soir
00:57:38à 21h,
00:57:38comme ça vous pourrez
00:57:39continuer à débattre
00:57:40sur ce sujet.
00:57:41On va parler de Marseille
00:57:42maintenant,
00:57:42changement de sujet.
00:57:43On va parler de ce squad géant
00:57:44depuis 5 ans
00:57:45au pied d'une église.
00:57:46Alors ça paraît totalement fou,
00:57:47c'est à Marseille,
00:57:48dans le 14e arrondissement,
00:57:49c'est au pied
00:57:49de l'église Sainte-Sophie.
00:57:51Et puis ce squad,
00:57:52on va dire les choses,
00:57:52c'est devenu un véritable bidonville
00:57:54depuis plus de 5 ans.
00:57:55Et en plus,
00:57:56c'est à proximité d'une école.
00:57:57Les habitants sont excédés.
00:57:58Le sénateur Stéphane Ravier
00:57:59s'est rendu sur place
00:58:00pour montrer la réalité,
00:58:01pour alerter sur une situation explosive.
00:58:03Squats, insalubrité, insécurité.
00:58:06Et le sénateur dénonce,
00:58:07je cite,
00:58:07le silence glaçant
00:58:08de la part du maire,
00:58:09de la part des pouvoirs publics.
00:58:11Les riverains se sentent abandonnés.
00:58:13Regardez cet extrait
00:58:14de la vidéo mise en ligne
00:58:14par le sénateur Ravier.
00:58:16Là, c'est l'église.
00:58:18L'église Sainte-Sophie.
00:58:20L'église, là,
00:58:21il y a une école juste au-dessus,
00:58:22l'école de Saint-Gabriel.
00:58:25Les habitations,
00:58:26toutes les cours.
00:58:315 ans,
00:58:325 ans que la mairie ne fait rien.
00:58:35Oui, mais on filme
00:58:35parce qu'on a besoin de filmer.
00:58:37Et puis si on a envie de filmer,
00:58:38on filme.
00:58:38C'est pas le plus.
00:58:40Personne ne vous a demandé de partir.
00:58:47Non, il n'y a pas parti.
00:58:48Non, mais la mairie, la police...
00:58:49Non, personne ne vous a demandé de partir.
00:58:53Mais comment, alors ?
00:58:54La préfecture ?
00:58:55Non, non.
00:58:56Vous n'avez plus ?
00:58:57Non.
00:59:00J'avais des salaires,
00:59:00j'avais des salaires.
00:59:01Non, vous avez...
00:59:01C'est où ?
00:59:02C'est où ?
00:59:02C'est où ?
00:59:04C'est où ?
00:59:08C'est le centre d'animation.
00:59:10C'est animéant
00:59:12quand on est différent, non ?
00:59:13Ça va s'écrouler, ça.
00:59:18Voilà, mais...
00:59:21D'une fois, je serai de retour,
00:59:22je vais nettoyer tout ça.
00:59:24Donne-moi confiance.
00:59:26Profitez des derniers jours.
00:59:27Profitez, profite, profite.
00:59:29T'inquiète, je vais m'en occuper.
00:59:31Je vais m'en occuper.
00:59:33Vas-y, vas-y.
00:59:33Chante, chante.
00:59:34Là, il chante.
00:59:37Voilà, on appelle ça le style ravier.
00:59:38On est avec Edicide, délégué du syndicat Unité SGP Police Faux-Marseille.
00:59:42Bonjour.
00:59:43Merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:59:45Qu'est-ce qui se passe au pied de cette église, Sainte-Sophie ?
00:59:48Effectivement, c'est ce qu'on appelle un squatter, malheureusement.
00:59:51C'est-à-dire qu'on est face à des personnes
00:59:52effectivement issues d'Europe centrale
00:59:54qui se permettent de s'installer
00:59:55et qui essayent, quoi qu'il en coûte,
00:59:58de rester sur place.
00:59:59Donc, le souci là-dedans,
01:00:00c'est comment ça fonctionne.
01:00:01Quand on les émince,
01:00:02comme souvent,
01:00:03ils vont s'installer un peu plus loin ailleurs,
01:00:04sur un terrain de foot, sur un endroit.
01:00:05Donc, le problème, il est structurel.
01:00:08Ce qui est certain,
01:00:08c'est que là, on sait qu'il y a aussi,
01:00:10on peut être d'accord sur le constat,
01:00:11pas forcément sur les remèdes.
01:00:13On sait très bien qu'il y a un enjeu politique.
01:00:14C'est pour ça qu'aujourd'hui,
01:00:15à quelques mois,
01:00:16les élections municipales,
01:00:17cette vidéo est faite.
01:00:19Personne n'est dupe sur le fait,
01:00:20effectivement,
01:00:21que M. Ravier est l'ancien maire de secteur.
01:00:23Peut-être se présentera-t-il,
01:00:24on va le voir apparemment,
01:00:25c'est le cas,
01:00:26expliquant que sur un bientôt de retour,
01:00:27pour dénoncer cela.
01:00:29Il aurait pu le faire avant.
01:00:30qu'il le fasse.
01:00:31C'est très bien maintenant,
01:00:32il n'y a pas l'heure à un moment donné,
01:00:33qu'on nous donne des moyens
01:00:33pour pouvoir faire cela.
01:00:34Parce que, vous savez,
01:00:35la police nationale à Marseille,
01:00:37c'est toujours plus,
01:00:38avec effectifs et budget constant.
01:00:40Donc, à un moment donné,
01:00:41on n'est pas chiva.
01:00:42Et ça, il faut que ces personnes l'intègrent.
01:00:44– Ça, on le sait,
01:00:45on n'arrête pas de le répéter.
01:00:46En effet, décide.
01:00:47Et c'est vrai qu'il y a forcément
01:00:48une arrière-pensée politique
01:00:50quand Ravier a fait ça.
01:00:51Je suis tout à fait d'accord avec vous.
01:00:52Mais malgré tout, il y a l'effet.
01:00:53Et est-ce que c'est vrai, par exemple,
01:00:54que ce squat, ça fait 5 ans qu'il est là
01:00:56et que la justice, la mairie,
01:00:58parce que vous, de toute façon,
01:00:59en tant que policier,
01:00:59vous faites ce qu'on vous demande de faire.
01:01:01Donc, vous ne pouvez pas vous intervenir
01:01:03si personne ne vous donne l'ordre.
01:01:05Mais est-ce que c'est vrai
01:01:05que ça fait 5 ans que ce squat est là
01:01:06et que personne ne bouge ?
01:01:08– Alors, ce qui est vrai,
01:01:09c'est qu'effectivement,
01:01:10c'est la préfecture qui décide ou pas.
01:01:12Nous, effectivement,
01:01:12on est ce qu'on appelle des exécutants.
01:01:14Il y a une séparation des corps.
01:01:15On ne peut pas se permettre
01:01:15de faire tout n'importe quoi.
01:01:16Heureusement, vous le direz.
01:01:22La priorité, aujourd'hui,
01:01:23eu égard aux centaines et milliers
01:01:25d'expulsions qu'il y a à faire
01:01:26et qu'il y a en retard,
01:01:27c'est concernant les petits bailleurs.
01:01:29Donc, on parle de petits propriétaires
01:01:30qui ont peu ou pas de moyens.
01:01:31On a de plus en plus de squats,
01:01:32de personnes qui se permettent
01:01:33de ne pas payer les loyers
01:01:34pendant des mois et des années.
01:01:35On a vu les situations dramatiques
01:01:37pour engendrer au niveau des familles.
01:01:38Donc, il est vrai que la priorité,
01:01:40quand on a les effectifs de police
01:01:42possibles et probables,
01:01:43c'est effectivement pour aider
01:01:44les particuliers à pouvoir
01:01:46récupérer leurs biens,
01:01:47souvent dans des états catastrophiques,
01:01:49ce qui leur coûte des milliers d'euros,
01:01:51effectivement, après,
01:01:51pour les rénover.
01:01:52Donc, la priorité, c'est de particuler.
01:01:53Maintenant, il est certain que,
01:01:55vous savez, on nous demande de faire ça.
01:01:56À Marseille, on nous demande
01:01:56de lutter contre le narcotrafic.
01:01:58On nous demande, aujourd'hui,
01:01:58depuis deux mois,
01:01:59de lutter contre ce qu'on appelle
01:02:01les étrangers en situation irrégulière,
01:02:03ce qu'on appelle les EECI.
01:02:04Donc, il faut en faire des dizaines
01:02:06et des centaines chaque semaine,
01:02:07chaque mois.
01:02:08Donc, il n'y a pas de problème.
01:02:09Mais à un moment donné,
01:02:09comment on fait ?
01:02:10Comment on fait en termes d'effectifs ?
01:02:12Moi, je veux bien,
01:02:12mais vous savez, aujourd'hui,
01:02:13il y a aussi peu ou autant d'effectifs
01:02:14qu'il y a 20 ans dans la police nationale.
01:02:17Et à Marseille, en particulier,
01:02:18on devait avoir des centaines d'arrivées.
01:02:20On en a eu huit depuis janvier.
01:02:22Ça ne commence même pas,
01:02:23de façon ironique,
01:02:25les départs en retraite.
01:02:26Donc, c'est compliqué
01:02:27de faire choublus
01:02:27à effectifs ou budget constant.
01:02:29On espère que ces politiques
01:02:30qui s'emparent, effectivement,
01:02:31de la sécurité,
01:02:32et ils ont raison de le faire,
01:02:33et c'est important qu'ils le fassent,
01:02:35n'hésitent pas à nous consulter
01:02:37pour pouvoir, effectivement,
01:02:37leur expliquer le nombre d'effectifs
01:02:38qui manqueraient
01:02:39sur les arrondissements marseillais,
01:02:41parce que les Marseillais,
01:02:42aujourd'hui, méritent la sécurité.
01:02:44Il y a une rupture d'égalité
01:02:44aujourd'hui, je n'hésite pas
01:02:45à le dire,
01:02:46entre les Marseillais
01:02:48et la région francilienne.
01:02:50Un arrondissement du nord de Paris,
01:02:51c'est 500 fonctionnaires.
01:02:53Un arrondissement à Marseille
01:02:55pour avoir 500 fonctionnaires
01:02:56présents sur un site,
01:02:57il faut compter 5 arrondissements.
01:02:59Voilà.
01:03:00Aujourd'hui, la rupture d'égalité,
01:03:01elle est conséquente.
01:03:01C'est clair.
01:03:02Et d'ici,
01:03:02dernière petite question,
01:03:04mais si je comprends bien
01:03:04ce que vous m'expliquez,
01:03:05c'est-à-dire qu'au vu des effectifs,
01:03:07aujourd'hui,
01:03:08il y a des priorités
01:03:08et qu'un squat comme celui-là
01:03:10qui, au fond,
01:03:11ne prend pas une propriété privée
01:03:13puisqu'ils sont à même la rue,
01:03:15donc ils sont dans l'espace public,
01:03:17ce n'est pas la priorité.
01:03:18On vous demande en priorité
01:03:19d'intervenir sur les squatteurs
01:03:21qui sont chez des gens
01:03:22qui occupent des logements.
01:03:23Et ça veut dire aussi
01:03:24quand même qu'il y a
01:03:24certaines parties
01:03:25qu'on laisse tomber
01:03:26et qu'on vous demande
01:03:27de laisser tomber,
01:03:28bien évidemment,
01:03:29parce que vous n'avez pas
01:03:30les moyens,
01:03:30parce que vous n'avez pas
01:03:31les effectifs.
01:03:32Pour aller dans votre sens,
01:03:33choisir, c'est renoncer.
01:03:35On ne peut pas tout faire.
01:03:35C'est impossible.
01:03:36Aujourd'hui, effectivement,
01:03:37avoir un squatte
01:03:38auprès d'un lieu de culte,
01:03:39en l'occurrence,
01:03:39une église,
01:03:40que ce soit une synagogue
01:03:41ou une mosquée,
01:03:42pour nous,
01:03:42c'est inaudible et c'est honteux.
01:03:44Proche d'une école élémentaire,
01:03:46c'est incroyable et impensable.
01:03:48Maintenant,
01:03:49comme je vous l'ai dit,
01:03:50aujourd'hui,
01:03:51nous sommes oubliés
01:03:51de prioriser les missions.
01:03:53Nous avons déconçu
01:03:54notre ministère actuel de tutelle
01:03:55concernant les étrangers
01:03:56en situation irrégulière.
01:03:57Pourquoi pas ?
01:03:58Effectivement,
01:03:58c'est un travail à faire.
01:03:59On a beaucoup d'étrangers
01:04:00qui sont en partie délinquants,
01:04:02donc il faut les expulser.
01:04:03On espère que ça ira au bout.
01:04:04Pour l'instant,
01:04:05on n'en voit pas forcément au bout,
01:04:06mais on espère que ça arrivera.
01:04:07Donc oui,
01:04:08inéluctablement,
01:04:08choisir,
01:04:09c'est renoncer.
01:04:09Donc on est obligé
01:04:10de prioriser cette mission
01:04:10par rapport d'autres
01:04:11fautes d'effectifs
01:04:13aujourd'hui à Marseille.
01:04:14Merci beaucoup,
01:04:14Edicide,
01:04:15déléguée du syndicat
01:04:16Unité SGP,
01:04:16Police à Fonds de Marseille.
01:04:17Merci d'avoir été en direct
01:04:18avec nous.
01:04:18Grégoire Perrault,
01:04:18quand on voit ça,
01:04:20alors on se dit
01:04:20qu'ils sont au pied d'une église,
01:04:21ils sont à côté d'une école
01:04:23et vous vous rendez compte,
01:04:24on en est.
01:04:24C'est-à-dire qu'il n'y a pas
01:04:25assez de policiers
01:04:26et vraiment,
01:04:26on n'en veut pas aux policiers
01:04:27du tout dans cette affaire
01:04:28parce que les policiers,
01:04:29ils exécutent les ordres
01:04:30qu'on leur donne de toute façon.
01:04:31Mais bon,
01:04:32pour l'instant,
01:04:33ce n'est pas ça l'urgence.
01:04:34Les policiers,
01:04:34ils s'occupent ailleurs
01:04:35à la lutte contre la drogue,
01:04:36à la lutte contre les squatteurs
01:04:38qui sont chez des gens.
01:04:40C'est terrible en fait.
01:04:41On abandonne certaines parties
01:04:42donc finalement,
01:04:43cette partie-là est abandonnée.
01:04:44Ce sont des choix politiques forts à faire
01:04:47et notamment aussi
01:04:49des choix transversaux,
01:04:50c'est-à-dire entre le préfet
01:04:52qui doit accompagner les maires
01:04:53sur ces sujets
01:04:54et sur tous les territoires.
01:04:56Moi, je vais peut-être choquer
01:04:58mais je crois qu'il est important
01:05:00de créer des structures
01:05:02pour pouvoir accueillir
01:05:03ces populations nomades
01:05:04pour la simple et bonne raison
01:05:06qu'actuellement,
01:05:07elles bousillent des bâtiments publics.
01:05:09À réparer,
01:05:10ça coûte un bras,
01:05:11ça coûte encore plus cher
01:05:12que si nous pouvions imaginer
01:05:14des structures ou des terrains
01:05:16qui permettraient de les accueillir
01:05:17et surtout,
01:05:18et surtout,
01:05:19de pouvoir contrôler
01:05:19ces populations.
01:05:20Parce que le problème,
01:05:21et là,
01:05:22je parle aux élus
01:05:23qui nous regardent,
01:05:24c'est qu'on se renvoie
01:05:25à la patate chaude.
01:05:26C'est-à-dire qu'on les déloge
01:05:28d'un endroit,
01:05:29l'élu du coin dit
01:05:30c'est bon, merci,
01:05:31et puis en fait,
01:05:32c'est parti sur le territoire
01:05:33de l'élu d'à côté.
01:05:34Il faut savoir se parler,
01:05:36il faut savoir faire preuve
01:05:37de collectif,
01:05:38de solidarité
01:05:39et traiter le problème
01:05:40parce que malheureusement,
01:05:41là on voit,
01:05:41ça fait 5 ans,
01:05:43c'est intolérable
01:05:43à côté d'une école primaire,
01:05:45ça ne peut pas durer comme ça.
01:05:46Le problème,
01:05:47c'est la volonté politique
01:05:48et manifestement
01:05:49pour la mairie
01:05:50islamo-gauchiste
01:05:52de Marseille,
01:05:52ce n'est pas une priorité.
01:05:54C'est-à-dire que vous avez
01:05:55un bidonville
01:05:56qui s'installe
01:05:56entre une école
01:05:57et une église,
01:05:58qui prend un petit territoire
01:06:00de la ville de Marseille,
01:06:01voilà,
01:06:02en toute impunité,
01:06:03et pendant 5 ans,
01:06:05il n'y a rien
01:06:05de la part
01:06:06de la mairie de Marseille.
01:06:07Moi, je pose une question
01:06:07provoque aussi.
01:06:09Si ce bidonville
01:06:09s'était installé
01:06:10à côté d'une mosquée,
01:06:12je pense que la mairie
01:06:12de Marseille
01:06:13aurait réagi immédiatement.
01:06:15Alors, ce qui est intéressant,
01:06:16c'est qu'en 2024,
01:06:17Stéphane Ravier
01:06:17avait fait une autre vidéo
01:06:18où cette fois,
01:06:19il était allé dans une église
01:06:20qui est du côté du Vieux-Port
01:06:21à quelques mètres
01:06:22de la mairie également.
01:06:24Et alors là,
01:06:25en fait,
01:06:25les clandestins
01:06:26sont amenés
01:06:27par des associations humanitaires.
01:06:28Donc, c'est eux
01:06:29qui les amènent,
01:06:30ils avaient pris possession
01:06:30de l'église
01:06:31et quand Stéphane Ravier
01:06:32était allé à l'époque,
01:06:32il s'était fait insulter.
01:06:33Il lui avait dit
01:06:34dégage,
01:06:35c'est les associations humanitaires
01:06:36en fait qui excitent tout ça.
01:06:37Regardez,
01:06:37souvenez-vous,
01:06:37c'était en 2024.
01:06:46Je crois que c'est un symbole.
01:07:02c'est fini.
01:07:08C'est fini.
01:07:10Je fais quoi ?
01:07:11Je fais quoi ?
01:07:12Je fais quoi ?
01:07:12Je fais quoi ?
01:07:13En fait,
01:07:14j'aimerais bien juste
01:07:14que vous ne filmez pas les gens.
01:07:15Je fais ça.
01:07:16Non ?
01:07:16Non, je ne filmez pas
01:07:17sur notre côté de moi.
01:07:18Non, on est sur la voie publique.
01:07:19On a le droit, madame.
01:07:20Non, mais en plus,
01:07:21je fais quoi ?
01:07:21Il fait quoi ?
01:07:22Il fait quoi ?
01:07:23Il est sur la voie publique.
01:07:24Non, non.
01:07:25Il est sur la voie publique.
01:07:55Vous, rentrez chez vous.
01:07:56On n'a pas besoin de vous ici.
01:07:59On va leur offrir votre doigt
01:08:00dans leur pays d'origine.
01:08:01C'est là-bas qu'ils doivent s'accrocher.
01:08:03Pas ici.
01:08:05Voilà.
01:08:06En fait,
01:08:06ils s'affrontent avec les associations
01:08:07humanitaires,
01:08:08madis Saïdi.
01:08:09C'est ça aussi.
01:08:10C'est eux qui excitent
01:08:11tous ces clandestins
01:08:12qui sont souvent dans la détresse.
01:08:13Il faut le dire aussi.
01:08:14Ce qui est malheureux,
01:08:14c'est que ces pauvres personnes
01:08:15sont dans la détresse.
01:08:16Elles sont dans des situations
01:08:17sanitaires très graves
01:08:18et les associations,
01:08:19en fait,
01:08:19c'est qu'un prétexte pour elles.
01:08:20C'est un prétexte pour justifier
01:08:21leur subvention.
01:08:23C'est un prétexte
01:08:23pour mettre de l'eau sur le feu
01:08:24et de l'huile sur le feu.
01:08:26Elles le font tout le temps.
01:08:26Elles le font tout le temps.
01:08:28Et c'est devenu
01:08:28leur fond de commerce
01:08:29parce que ces pauvres gens,
01:08:30en général,
01:08:31ils ont des problèmes,
01:08:32ils ont des enfants,
01:08:32il y a des risques sanitaires
01:08:33et ils pensent que ces gens-là
01:08:34veulent les aider
01:08:35alors que ces gens-là,
01:08:36en réalité,
01:08:36n'en ont rien à foutre.
01:08:37C'est juste un fond de commerce
01:08:39et on le voit.
01:08:40Ils vont les voir,
01:08:41ils les incitent à rester
01:08:42mais quand il faut du concret,
01:08:45les aider pour de vrai
01:08:46à chercher des papiers
01:08:47ou à s'intégrer,
01:08:48il n'y a plus personne.
01:08:50C'est juste un fond.
01:08:51Merci aussi.
01:08:52Oui, les images
01:08:53que nous avons eues là,
01:08:54on constate quand même
01:08:56une carence de l'État
01:08:57vis-à-vis d'un endroit
01:08:58qui est squatté
01:08:59et ça relance le débat.
01:09:01Une église, en plus.
01:09:02Alors, il y a un centre social
01:09:03mais alors,
01:09:04c'est plus un lieu désaffecté
01:09:06qu'un centre social.
01:09:08Après, vous parlez
01:09:08d'une église,
01:09:09effectivement, également
01:09:10mais il y a une carence
01:09:12de l'État
01:09:12vis-à-vis du squat
01:09:13en question.
01:09:14Ensuite,
01:09:15que fait la mairie de Marseille ?
01:09:16Est-ce qu'elle a soulevé
01:09:17le problème vis-à-vis du préfet ?
01:09:19Cinq ans, c'est long
01:09:19dans les images de ce matin.
01:09:21Le préfet a le devoir
01:09:23d'intervenir
01:09:23lorsqu'il y a
01:09:24une mise en péril,
01:09:25enfin, lorsqu'il y a
01:09:26un péril
01:09:27pour tout être humain,
01:09:29qu'il soit étranger
01:09:29ou non d'ailleurs.
01:09:30Mais le rôle
01:09:30des associations humanitaires,
01:09:31il est intéressant quand même
01:09:32parce que là,
01:09:33on voit,
01:09:34dans les images
01:09:35qu'on vient de voir,
01:09:35elles essaient de mettre
01:09:36Stéphane Rabier
01:09:37en le disant dégage.
01:09:38Mais là,
01:09:39on a l'exemple typique
01:09:40d'une partie de l'immigration
01:09:42qui n'a pas réussi,
01:09:43c'est un échec.
01:09:44Donc, c'est ça...
01:09:45Mais ils n'ont pas réussi
01:09:46en même temps
01:09:46qu'ils viennent d'arriver
01:09:47sans doute.
01:09:48Moi, je vais vous dire,
01:09:49les faubourgs,
01:09:49là, c'est un faubourg typique,
01:09:51c'est un faubourg de Marseille.
01:09:52Non, ce n'est pas
01:09:52le faubourg,
01:09:53on est au Vieux-Port !
01:09:54Non, mais c'est une...
01:09:55Excusez-moi,
01:09:56c'est un endroit
01:09:58qui concentre
01:09:58la misère sociale.
01:09:59Le Vieux-Port ?
01:10:00Non, là,
01:10:01l'endroit qui a été filmé.
01:10:02On est parti dans un endroit
01:10:04concentré.
01:10:05Celui du 14e ?
01:10:05Là où ce que nous avons...
01:10:07Là, ce qu'on vient de voir,
01:10:07nous avons une concentration
01:10:11d'immigration en échec
01:10:13sur notre territoire.
01:10:15Alors, ensuite,
01:10:15qu'est-ce qu'on en fait ?
01:10:16Ça, c'est un autre débat,
01:10:17mais les associations humanitaires
01:10:19sont là pour tempérer
01:10:20en attendant le grand monde.
01:10:22Mais elle met de l'huile sur le feu,
01:10:24elle ne t'en perd rien du tout !
01:10:25Elle met de l'huile sur le feu !
01:10:26Chacun a sa fonction.
01:10:27En même temps,
01:10:28M. Ravier
01:10:28est en train de faire de la politique
01:10:31et présente en train de l'élection
01:10:32pour dire
01:10:32forcément qu'il sera candidat
01:10:34pour le changement.

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