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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00Lundi 30 juin 2025, dernière semaine pour Morandini Live numéro 1687 sur CNews, première chaîne d'info de France.
00:00:11Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:13Aller une, c'est sans doute l'une des premières fois où une élue insoumise a été mise face à ses propres contradictions.
00:00:19L'interview de Manon Aubry ce matin sur CNews par Sonia Mabrouk et sans doute un modèle du genre.
00:00:24Sonia a posé les vraies questions face à une Manon Aubry en difficulté.
00:00:28Une interview d'une densité et d'une force assez rare, hélas, à la télé.
00:00:31Nous allons y revenir dès le début de Morandini Live.
00:00:34Mais un extrait, tout d'abord, le tout début de l'interview autour de Boalem Sansal, détenu, vous le savez, en Algérie.
00:00:41C'est un visage et un sourire que tout le monde connaît.
00:00:43C'est un visage et un sourire qui est enfui dans les geôles algériennes.
00:00:48Demain, la justice algérienne devrait statuer sur le sort de l'écrivain franco-algérien Boalem Sansal,
00:00:53alors qu'un réquisitoire le condamne à 10 ans de prison.
00:00:55Je vous pose une seule question. Vous n'avez pas honte ?
00:00:59Honte de quoi ?
00:00:59Vous êtes abstenue lors du vote de sa libération.
00:01:02Sonia Mabrouk, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, je n'avais pas honte.
00:01:06À aucun moment, il n'y a eu un vote simplement sur la libération de Boalem Sansal.
00:01:10Vous savez, Sonia Mabrouk, je viens souvent à votre interview, vous m'invitez régulièrement.
00:01:15À chaque fois, vous m'avez posé une question sur Boalem Sansal.
00:01:18Oui, parce que c'est un otage aujourd'hui qui est toujours dans les mêmes choses.
00:01:21Oui, et j'observe d'ailleurs qu'en revanche, les otages français qui sont détenus, par exemple, en Iran, vous n'en avez parlé à aucune reprise.
00:01:27C'est drôle, vous ne devez pas écouter souvent la grande interview.
00:01:29En tout cas, vous ne m'avez jamais posé de questions dessus, chacun pourra aller vérifier.
00:01:32On vient de démarrer l'entreprise.
00:01:33Donc, je vous dis qu'à la fois Boalem Sansal, mais aussi tous les otages, tous ceux qui sont détenus illégalement.
00:01:41Mais vous le savez très bien, et j'ai déjà eu l'occasion de m'expliquer, Sonia Mabrouk, ce texte au Parlement européen auquel vous faites référence,
00:01:48portait non seulement sur la question des voies de recours pour Boalem Sansal, mais il montait jusqu'au bout, Sonia Mabrouk, dont j'appelle à sa libération.
00:02:01Mais vous savez, comme moi, que ce texte montait le niveau de tension avec l'Algérie en proposant de suspendre, notamment, l'accord entre l'Union européenne et l'Algérie.
00:02:10Et j'observe, je termine, et j'observe, mais justement, pour libérer Boalem Sansal, qu'est-ce que vous pensez est le plus efficace ?
00:02:19Le dialogue diplomatique ou monter le niveau de tension diplomatique ?
00:02:21On revient où il mène le dialogue diplomatique, madame ?
00:02:23Mais non, précisément, parce qu'il n'a pas eu de dialogue diplomatique.
00:02:25Voilà, interview formidable, on y reviendra dans un instant.
00:02:29Interview tellement révélatrice de ce que pensent vraiment les insoumis.
00:02:32Les méthodes des insoumis, d'ailleurs, qui posent de plus en plus de questions, en particulier ce week-end, où de véritables fatwas ont été lancées contre deux marques.
00:02:39Il y a tout d'abord la députée insoumise Rima Hassan, qui est accusée de mettre en danger les agences immobilières Orpi et d'avoir menti après l'incendie de l'une d'entre elles à Marseille.
00:02:47Rima Hassan, qui avait posté un tweet après un accrochage devant une de ses agences, une agence de Paris dans le dixième, qui a été dégradée depuis ce week-end à Marseille.
00:02:56C'est une autre agence qui a été brûlée. C'est faux, dit Rima Hassan. Vous avez vu son tweet il y a quelques instants.
00:03:01C'est de l'intelligence artificielle et cette agence n'a pas été brûlée.
00:03:04Et pourtant, tous les élus, les journalistes le confirment, cette agence a bien été brûlée et ça s'est passé à Marseille.
00:03:10Voilà, et ça c'est les images de l'agence incendiée. Et c'est pas du tout pour Rima Hassan, c'est bien qu'elle le sache, c'est pas du tout de l'intelligence artificielle.
00:03:31Et dans ce même week-end, où Rima Hassan a décidé de cibler les agences immobilières Orpi, un député insoumis européen, Anthony Smith, a lui désigné de son côté,
00:03:40à la vindicte populaire, la société Optical Center et ses dizaines de commerçants franchisés.
00:03:46Il reproche en effet au propriétaire de cette chaîne de magasins d'avoir offert des lunettes à l'armée israélienne, avec un smiley vomissant au passage.
00:03:54Il publie la liste de tous les magasins Optical Center dans sa région et appelle les internautes à faire pareil. Nous allons en reparler là encore dans un instant.
00:04:02Le racisme anti-blanc n'existe pas, selon l'acteur et réalisateur Jean-Pascal Zaddy, qui était vendredi chez nos confrères de France Info pour la promotion de son dernier film,
00:04:10qui semble avoir du mal à décoller. Mais surtout, il en a profité pour expliquer que le racisme anti-blanc n'existait pas.
00:04:16Quand on s'en prend aux blancs, ce n'est pas du racisme, a-t-il dit très sérieusement, c'est simplement de l'hostilité.
00:04:21Mais quand on s'en prend à des noirs ou à des maghrébins, là, c'est du raciste.
00:04:25Vous pensez que le racisme anti-blanc, il existe ou pas Jean-Pascal Zaddy ?
00:04:28Non, moi je pense que c'est une hérésie. Il faut faire la différence entre le racisme qui est un concept sociétal et qui est à prendre en globalité,
00:04:36et des hostilités. Par exemple, si vous êtes noir ou si vous êtes arabe ou si vous êtes asiatique, votre quotidien est chamboulé.
00:04:44C'est-à-dire que, dans la société occidentale, je parle, pour avoir un boulot, pour rentrer dans une boîte de nuit, pour avoir un appartement,
00:04:53ça va être un frein. Alors qu'un blanc, dans la société, je ne pense pas qu'il ait un frein pour avoir un appartement,
00:05:00ou pour rentrer en boîte de nuit, ou pour avoir un travail. Par contre, il peut rencontrer de l'hostilité.
00:05:07Et ça, cette hostilité-là, elle est inhérente à l'être humain. Il y a un humain qui peut dire des bêtises,
00:05:12et qui peut dire « Ouais, toi, le blanc, là-bas ! » ou même agresser quelqu'un juste parce qu'il est blanc.
00:05:16Et ça, c'est de l'hostilité. Mais le racisme, c'est un système.
00:05:19Voilà, le racisme anti-blanc n'existe pas. On va avoir l'occasion d'en reparler, bien évidemment, dans Morandini Live.
00:05:24Et pour illustrer ce dossier, ce qui se passe avec cette vidéo, vue des dizaines de milliers de fois,
00:05:30où une jeune femme dénonce les boulangeries de blancs dans lesquelles les choses se passeraient mal.
00:05:34Elle reproche à une boulangère de lui avoir donné un sandwich au poulet au lieu d'un sandwich au thon.
00:05:38« Ce n'est pas là, » dit-elle, et de désigner publiquement la boulangerie et de la jeter en pâture.
00:05:44Écoutez ce que pense cette femme des boulangeries de blancs, comme elle dit.
00:05:48Je reprends mes esprits. Ce qui s'est passé, c'est très grave.
00:05:51En fait, ça ne serait pas arrivé. C'est toujours dans les villes de Cassos que ça arrive, ces trucs-là, tu vois.
00:05:55Je sais que ce n'est pas bien de dire ça, mais elle m'a vraiment énervée.
00:05:58Parce que si ça avait été à Creil ou en région parisienne ou quoi, je repars dans la boulangerie,
00:06:03la meuf, elle m'aurait dit « Oh, excusez-moi, je vous ai mal comprise. »
00:06:05Normalement, les gestos commerciaux, enfin, les gens qui sont réellement dans le commerce, c'est comme ça qu'ils font, tu vois.
00:06:10« Excusez-moi, je vous ai mal compris. J'ai cru entendre ton, tu vois. »
00:06:15La meuf, je lui demande clairement. « Moi, je ne mange pas de viande. Ce n'est pas halal. »
00:06:18Donc, j'ai dit, je sais ce que j'ai dit. J'ai forcément dit « Madame, je veux un sandwich au thon. Je veux un flan. »
00:06:22Bizarrement, elle a très bien entendu quand je lui ai dit « Je veux un flan. »
00:06:25Pourquoi elle n'a pas entendu ton ? Le pire, c'est que ton, ça ne ressemble pas à poulet. J'ai dit ton, putain de merde.
00:06:30Ça avait été accret, je vous jure que les gens, ils n'auraient pas fait ça. Ils n'auraient pas fait ça.
00:06:36Je sais que je vais encore dire « Ouais, c'est le truc de racisme que je dis et tout. »
00:06:39Mais je suis désolée, mais les boulangeries de blancs, c'est toujours comme ça que ça se passe.
00:06:44Si j'avais été chez un rebeu, ils m'auraient dit « Excuse-moi, ma sœur. »
00:06:48Ils m'auraient donné un autre sandwich. La vérité, ils m'auraient donné un autre sandwich.
00:06:51Voilà, on va en parler bien évidemment dans cette émission.
00:06:55Dans la qualité également, pourquoi la région Île-de-France et la RATP ont-ils offert 165 bus à la Tunisie ?
00:07:01Plutôt par exemple que de les vendre ou les offrir à des associations sportives en France ou à des associations humanitaires.
00:07:06Selon nos confrères du JDD, 165 bus sont en effet arrivés à Tunis entre avril dernier et ce mois de juin dans le plus grand secret.
00:07:15Des bus circulant habituellement en Île-de-France, stationnés en plein centre de Tunis.
00:07:20Après avoir offert à la Tunisie 80 bus en avril dernier, la région Île-de-France et la RATP en ont donné 85 autres
00:07:27pour un total de 165 véhicules.
00:07:30Une donation dont se réjouit l'ambassade de France en Tunisie.
00:07:34Des bus de la RATP écologique, accessibles aux personnes à mobilité réduite
00:07:37et qui ont été spécialement équipés l'an passé pour transporter les para-athlètes
00:07:41lors des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
00:07:45La Tunisie a également commandé 300 bus provenant de Chine.
00:07:48Des bus qu'elle a cette fois-ci achetés.
00:07:51Alors pourquoi un tel don de la part de la France ?
00:07:54Selon la Direction Générale du Trésor, c'est pour améliorer la mobilité en Tunisie.
00:07:59Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la coopération entre la Tunisie et la région Île-de-France
00:08:04en faveur d'une mobilité durable et inclusive.
00:08:07Ce n'est pas la première fois que la France fait don de ses bus.
00:08:10Elle a déjà livré plusieurs dizaines de véhicules au Liban ou à l'Ukraine.
00:08:14Et puis un mot sur ce déferlement de violence au week-end à Macon en Saône-et-Loire
00:08:17avec plusieurs dizaines de jeunes ou de racailles, c'est au choix,
00:08:20qui se sont affrontés à la suite d'un différent dans une épicerie de nuit.
00:08:24Ce qui choque, c'est le nombre de participants à cette véritable bataille rangée
00:08:27car ils étaient entre 60 et 80 à échanger des coups.
00:08:30Une personne a même gravement été blessée à la tête.
00:08:33Il est 2h du matin ce dimanche dans ce quartier.
00:08:36Un homme de 26 ans est blessé lors d'une altercation devant une épicerie.
00:08:40Accompagné de ses amis, il part à la recherche de ses agresseurs.
00:08:43En quelques minutes, entre 60 et 80 personnes sont réunies sur le parking d'une boulangerie.
00:08:48C'est alors qu'une rique s'éclate entre les deux camps.
00:08:51Une situation inédite pour le préfet de Saône-et-Loire.
00:08:54Des faits jusque-là jamais observés.
00:08:56J'observais à la fois, de par la violence qui a été délivrée
00:09:00et de par le nombre de protagonistes qui étaient réunis,
00:09:04le tout dans des délais extrêmement courts.
00:09:07Et ces protagonistes sont mobilisés en quelques minutes.
00:09:10Lors de ses tricks, des machettes, des barres de fer ou encore des haches sont utilisées.
00:09:14Un homme de 27 ans, issu de la communauté turque,
00:09:17est blessé à la tête et transporté au CHU de Dijon.
00:09:20J'ai d'abord une pensée pour la victime
00:09:22qui à Dijon est dans un état d'urgence absolu
00:09:25et pour les membres de sa famille.
00:09:26En plus pour les forces de l'ordre,
00:09:27puisque ce que nous a décrit le directeur,
00:09:30c'était une condition extrêmement difficile.
00:09:31Ils se sont trouvés très peu nombreux
00:09:33face à une troupe armée avec des couteaux et des barres de fer.
00:09:38Six autres personnes ont été blessées,
00:09:40dont un fonctionnaire de police et deux gendarmes hors service.
00:09:43La CRS 83, composée de 26 membres,
00:09:46a été déployée pour sécuriser la ville.
00:09:48Et puis vendredi à Ucange,
00:09:49un contrôleur de bus de la société Keolis
00:09:51a été violemment agressé au petit matin
00:09:53par un groupe d'une dizaine de jeunes.
00:09:55Il a été bloqué sur la voie publique par huit individus.
00:09:57Il a lancé un appel de détresse.
00:09:59Et à la suite de cette agression,
00:10:00le réseau de transports urbains de la commune
00:10:02a décidé de supprimer plusieurs bus.
00:10:05Dans cette publication,
00:10:06le réseau de bus urbains du nord de la Moselle
00:10:09dénonce un acte de violence d'une extrême gravité.
00:10:13Les faits se sont déroulés ce vendredi
00:10:14vers 5h du matin dans la commune du Canche.
00:10:17Le bus est arrivé, ils l'ont arrêté,
00:10:19ils ont donné des coups pieds dans le bus,
00:10:21ils ont essayé de pénétrer, ils sont arrivés.
00:10:23Et quand le contrôleur est arrivé,
00:10:25ils l'ont sorti du bus, c'est un individu,
00:10:27que l'on voit à la caméra,
00:10:28un individu, la roue est de coup.
00:10:30C'est quand même des jeunes adultes,
00:10:32il ne faut pas oublier,
00:10:33ce n'est pas des petits gamins.
00:10:34Le contrôleur agressé s'est vu prescrire
00:10:36deux semaines d'incapacité totale de travail.
00:10:39Quand on retrouve le calme
00:10:40et qu'on s'aperçoit que tout doucement,
00:10:43ces jeunes voyous reprennent du terrain,
00:10:45on alerte évidemment les autorités,
00:10:47on est outrés.
00:10:48À la suite de cette agression,
00:10:50le maire, en accord avec le syndicat
00:10:52des transports urbains,
00:10:53a décidé de réagir.
00:10:54Le résultat est que les bus sur deux rues
00:10:59ne passera pas pendant tout l'été.
00:11:00Donc on prive les papas, les mamans
00:11:02et les cousins de ces genres-là
00:11:04d'avoir abus.
00:11:06Une décision qui soulève,
00:11:07selon ce syndicat de police,
00:11:09un problème plus profond.
00:11:10Le problème, c'est que la réponse judiciaire
00:11:12n'a pas grand-chose à apporter
00:11:15puisque, comme je vous ai dit,
00:11:16ils n'ont plus vraiment les moyens
00:11:18parce que nous avons une délinquance
00:11:20de masse énorme
00:11:22et on ne peut plus traiter la justice
00:11:24et étrangler, si vous voulez,
00:11:27par toutes ces affaires.
00:11:28Les agresseurs présumés,
00:11:29identifiés par les caméras
00:11:31de vidéosurveillance,
00:11:32sont toujours recherchés.
00:11:34Allez, tout de suite,
00:11:35les tops et les flops d'audience
00:11:36de ce week-end.
00:11:37C'est avec Mister Audience.
00:11:38Aïe, ce qu'est vide ?
00:11:39Va-t'en.
00:11:39Vendredi soir, c'est France 2
00:11:43qui a décroché la place de leader.
00:11:44Sa série à l'instinct
00:11:45a rassemblé 3 400 000 téléspectateurs
00:11:48et a largement battu
00:11:49la finale de Mask Singer sur TF1.
00:11:51La victoire de Lola Dubini
00:11:53qui se cachait sous le costume
00:11:54de la girafe
00:11:55a attiré 2,5 millions de personnes.
00:11:56Un score décevant
00:11:57qui est d'ailleurs à égalité
00:11:58avec la finale de la saison précédente.
00:12:01La soirée également était très compliquée
00:12:02pour France 3 et M6.
00:12:04Le match de préparation à l'euro féminin
00:12:05opposant la France au Brésil
00:12:07n'a attiré qu'un million cent mille personnes.
00:12:09Quant au film Baywatch Alerta Malibu,
00:12:11il n'a même pas dépassé le million.
00:12:15Samedi soir, le stade Toulousain
00:12:16est devenu champion de France de rugby
00:12:17pour la 24e fois de son histoire
00:12:19et cette victoire a permis à France 2
00:12:21d'arriver largement en tête
00:12:22avec 4 200 000 téléspectateurs.
00:12:25Avec 1 300 000 personnes de moins,
00:12:27le téléfilm de France 3,
00:12:29Le secret de la grotte est deuxième.
00:12:31TF1 a quand elle est en difficulté
00:12:32une fois de plus.
00:12:33Le grand quiz pour savoir si on est HPI
00:12:35n'a pas intéressé Grand Monde
00:12:36et n'a pas dépassé la barre des 2 millions.
00:12:38Pour M6, c'est encore un samedi soir compliqué
00:12:41puisque sa série The Rookie,
00:12:42le flic de Los Angeles,
00:12:43était très faible à seulement 710 000
00:12:45et a bien failli être battu par France 5.
00:12:50Hier soir encore,
00:12:50la télé n'a pas attiré Grand Monde.
00:12:52Personne n'a dépassé la barre des 3 millions.
00:12:54TF1 est arrivé petit leader
00:12:55avec le film Jurassic World,
00:12:57Fallen Kingdom à 2 millions 8.
00:12:59Mais la une est suivie de près
00:13:00par la série de France 3,
00:13:01Vanina, meurtre en Sicile.
00:13:03M6 est troisième avec son magazine Capital,
00:13:05mais qui ne décolle pas à seulement 1,6 million.
00:13:08Suivi du film de France 2, Millennium,
00:13:10ce qui ne me tue pas,
00:13:11qui s'est retrouvé en difficulté
00:13:12à seulement 1,4 million.
00:13:14Mister Audience vous dit à demain.
00:13:15Allez, je vous propose de découvrir les invités
00:13:18qui vont m'accompagner jusqu'à midi.
00:13:19Éric Tagner, bonjour.
00:13:20Bonjour Jean-Marc.
00:13:21Merci d'être avec nous,
00:13:22directeur de la rédaction de Frontières.
00:13:24David-Xavier Weiss, bonjour.
00:13:25Bonjour.
00:13:25Adjoint à la mairie et LR de Levallois-Péret,
00:13:28Guillaume Bastel, bonjour.
00:13:29Bonjour.
00:13:29Membre du Conseil national de l'UDI.
00:13:31Et puis Valérie Barney, bonjour.
00:13:32Bonjour.
00:13:33Président de citoyens responsables
00:13:34et conseillers municipaux d'Hiver-Gauche à Surenne.
00:13:38On va commencer et ouvrir une grande partie de cette émission
00:13:40autour des insoumis,
00:13:42puisque ça prend de plus en plus d'ampleur
00:13:44le comportement des insoumis
00:13:45qui sont souvent dans la dénonciation,
00:13:47dans la délation.
00:13:48Certains parlent même de fatwas qui sont lancés.
00:13:50On a eu deux exemples ce week-end,
00:13:51un avec la société d'agence immobilière Orpi
00:13:54et l'autre avec Optical Center.
00:13:56On va essayer de vous expliquer tout ça
00:13:58et de vous donner des détails là-dessus.
00:14:00Il y a tout d'abord la députée insoumise,
00:14:02Rima Hassan,
00:14:02qui est accusée de mettre en danger
00:14:03les agences immobilières Orpi
00:14:05après avoir menti
00:14:06après l'incendie de l'une d'entre elles à Marseille.
00:14:09Rima Hassan a posté un tweet
00:14:10en expliquant que tout était faux
00:14:11et que les images qui étaient diffusées
00:14:13de cet incendie
00:14:13étaient réalisées par l'intelligence artificielle.
00:14:17Le rappel des faits
00:14:17pour bien comprendre le contexte.
00:14:20Une agence immobilière incendiée délibérément
00:14:23et cette vidéo postée sur les réseaux sociaux
00:14:25par l'auteur présumé.
00:14:27Cela s'est passé dans le 12e arrondissement de Marseille
00:14:30dans la nuit de vendredi à samedi.
00:14:32Cet incendie s'est déroulé devant une agence Orpi
00:14:35mais à l'étage, vous aviez une dame âgée
00:14:37qui a eu très très peur.
00:14:39Heureusement, le feu ne s'est pas propagé
00:14:41à l'intérieur et à l'étage
00:14:43mais cela aurait pu avoir des conséquences dramatiques
00:14:45si les marins-pompiers et la police
00:14:47ne s'étaient pas rendus sur place immédiatement.
00:14:49Un acte criminel qui intervient juste après
00:14:52le licenciement de deux agents immobiliers
00:14:54du même groupe Orpi
00:14:55qui avait pris à partie l'eurodéputé Rima Hassan
00:14:57dans les rues de Paris.
00:14:59Vous n'êtes pas en Russie ?
00:15:01L'élue La France Insoumise s'était alors amusée
00:15:04de leur renvoi sur son compte X.
00:15:06Alors que la vidéo de l'incendie circule sur les réseaux sociaux,
00:15:09Rima Hassan nie dans un premier temps
00:15:11la véracité des images.
00:15:13Faux, c'est de l'IA.
00:15:14Des propos démentis par la sénatrice
00:15:17des Bouches-du-Rhône, Valérie Boyer.
00:15:19Contrairement à ce qu'affirme Rima Hassan,
00:15:20une agence Orpi a bien été incendiée à Marseille.
00:15:23Qu'elle se contente d'appeler au calme
00:15:24au lieu de poursuivre sa campagne haineuse et irresponsable.
00:15:28Total soutien à Orpi et aux habitants.
00:15:31Les gérants de l'agence sont portés plainte
00:15:33et une enquête a été ouverte pour incendie volontaire.
00:15:36Le problème, c'est qu'au bout d'un moment,
00:15:38à force d'attiser la haine,
00:15:38les choses tournent mal, Eric Teckner.
00:15:40Et là, on en a l'exemple, en fait.
00:15:42Oui, en fait, on a tout.
00:15:43On a à la fois une Rima Hassan
00:15:44qui appelle clairement à ce que quelqu'un se fasse virer.
00:15:46Ensuite, elle s'en réjouit.
00:15:48Il y a une forme d'appel à la violence.
00:15:49Il y a un passage à l'acte.
00:15:50Et une fois qu'il y a un passage à l'acte,
00:15:51en plus, Rima Hassan,
00:15:52elle dit que ce n'est pas arrivé.
00:15:53Et je crois que je n'ai toujours pas vu, d'ailleurs,
00:15:55de sa part, une condamnation
00:15:56ou un appel au calme auprès de ses partisans.
00:15:58La vérité, c'est qu'aujourd'hui,
00:15:59dès que la France Insoumise
00:16:00appelle à une forme de violence,
00:16:02ça se produit.
00:16:03Parce qu'il y a des gens qui les soutiennent aujourd'hui,
00:16:05qui sont des militants.
00:16:06Et ils jouent là-dessus, la France Insoumise.
00:16:07Et c'est ça qui est extrêmement grave.
00:16:16On parlera d'un autre cas,
00:16:17parce qu'ils font la même chose
00:16:18avec une société d'optique.
00:16:20Mais là, en fait, c'est surréaliste, quand même.
00:16:23Sans mauvais jeu de mots,
00:16:24j'ai envie de dire, ça met le feu.
00:16:26C'est plus qu'un jeu de mots, c'est la réalité.
00:16:29La première chose,
00:16:30on ne peut que déplorer, effectivement,
00:16:32que la France Insoumise, dans sa globalité,
00:16:33parce qu'au-delà de Rima Hassan,
00:16:35c'est la France Insoumise
00:16:35qui ne déplore pas ce qui s'est passé.
00:16:38C'est le premier élément, quand même,
00:16:39qu'on peut regretter.
00:16:40Le deuxième, là où je m'étonne,
00:16:44c'est qu'il semblerait
00:16:45qu'il y a un droit du travail,
00:16:45une nouvelle version,
00:16:46puisque maintenant, un eurodéputé
00:16:48peut demander le renvoi
00:16:49de deux collaborateurs.
00:16:51Alors, juste, je précise,
00:16:52vous parlez des deux personnes
00:16:53qui travaillent chez Orpi
00:16:54et qui ont eu cet accrochage
00:16:55avec Rima Hassan
00:16:56et qui ont été immédiatement licenciés,
00:16:58visiblement, sans la moindre procédure.
00:17:00Alors, il y a, d'une part,
00:17:02il y a l'aspect droit du travail.
00:17:04Après, il y a quelque chose
00:17:05qui m'intéresse.
00:17:05Je n'ai pas vu.
00:17:07Je n'ai pas vu autre chose
00:17:07que les images qui sont proposées à l'écran.
00:17:10La question, c'est,
00:17:10est-ce que les deux salariés en question
00:17:12se sont revendiqués d'être d'Orpi ?
00:17:14Ils sont peut-être sortis du magasin
00:17:16ou, enfin, je ne sais pas,
00:17:17mais je ne sais pas.
00:17:19Non, non, mais je ne sais pas.
00:17:20Sur le magasin,
00:17:20je croise Rima Hassan,
00:17:21je lui parle.
00:17:22Non, mais ce qui est inquiétant,
00:17:23c'est les images qu'on voit là.
00:17:24Regardez, ces images d'incendie à Marseille
00:17:26et alors, avec le drapeau palestinien en bas
00:17:28et la fameuse pastèque
00:17:30qui symbolise également tout ça.
00:17:32Voilà, c'est là où est le danger.
00:17:34Et vous avez entendu,
00:17:34dans le sujet,
00:17:35on nous expliquait
00:17:35qu'il y avait une dame
00:17:36qui était en haut,
00:17:36une vieille dame qui était en haut
00:17:37et l'agence brûlait
00:17:38en bas de chez elle.
00:17:39Enfin, on est...
00:17:40Là, il y a un vrai danger.
00:17:42C'est grave, ce qui se passe.
00:17:43Mais il y a une électrisation du débat,
00:17:44ça, c'est indéniable.
00:17:45La France insoumise joue dessus
00:17:47depuis maintenant,
00:17:49depuis le 7 octobre
00:17:49et même avant.
00:17:51Ça s'est aggravé depuis le 7 octobre.
00:17:54Moi, je vous avoue
00:17:55que je me sens un peu démuni
00:17:56en réponse politique
00:17:58face à ce genre de comportement.
00:18:00Parce que là, on peut
00:18:01augmenter, si vous voulez,
00:18:04les forces de l'ordre,
00:18:05augmenter les contrôles,
00:18:06la sécurité, tout ce que vous voulez.
00:18:07Mais au fond, ça, c'est un acte
00:18:09qui peut se revendiquer
00:18:11de la libération de la Palestine.
00:18:12Mais c'est avant tout
00:18:12l'acte de quelqu'un
00:18:13qui, manifestement,
00:18:14est un petit peu déséquilibré.
00:18:15Oui, mais bon,
00:18:16le problème, c'est que
00:18:17les déséquilibrés peuvent tuer.
00:18:18Les déséquilibrés peuvent tuer.
00:18:19On le sait.
00:18:20Et là, il y a des exemples
00:18:21dans l'actualité récente.
00:18:21D'as-tu, Xavier Valls ?
00:18:22Le déséquilibré ne doit pas être
00:18:23une excuse à ne pas être sanctionné.
00:18:26Le vrai problème, c'est
00:18:27quelles sont les sanctions ?
00:18:28Quelles sont les sanctions
00:18:29qui vont être...
00:18:30Déjà, il faut retrouver
00:18:30l'auteur de celui
00:18:31qui a mis en danger
00:18:34cette vieille dame
00:18:36qui habitait juste au-dessus.
00:18:37Mais ce n'est pas la première fois
00:18:38qu'on a ce genre de dérapage,
00:18:40ce genre d'exaction.
00:18:42Des rues cassées
00:18:43après les manifs d'extrême-gauche,
00:18:45on en a vu.
00:18:46Des vitrines cassées.
00:18:47Alors, aléatoirement,
00:18:47ou parfois ciblées
00:18:49entre le boulevard Voltaire
00:18:50et la place de la République
00:18:51à Paris,
00:18:52c'est un quartier historiquement juif
00:18:53où il y a beaucoup
00:18:54de commerces juifs
00:18:56qui ont été parfois dégradés
00:18:57ou tagués.
00:18:58Je me souviens de Youden
00:19:00qui avait été tagué
00:19:01sur une vitrine.
00:19:03Il y a une électrisation
00:19:03du débat politique,
00:19:05une importation
00:19:05du conflit israélo-palestinien
00:19:06pour essayer de tenter
00:19:09de ramener un électorat
00:19:10des banlieues.
00:19:12Et c'est tout à fait infâme
00:19:13d'avoir ce genre de choses.
00:19:14Et le problème,
00:19:15c'est qu'il n'y a pas
00:19:15de réponse pénale,
00:19:17il n'y a pas de réponse
00:19:18de la justice
00:19:18parce qu'il y a eu
00:19:19beaucoup de plaintes
00:19:20qui ont été dépossées
00:19:20par des associations,
00:19:22notamment de la communauté juive
00:19:23et pas qu'eux,
00:19:24contre beaucoup de membres
00:19:26de l'extrême-gauche
00:19:27ou de la gauche.
00:19:28Et pour autant,
00:19:28il n'y a pas de réponse pénale derrière.
00:19:30Et après,
00:19:30juste pour être honnête...
00:19:31Plus de deux ans
00:19:32qu'on attend des réponses fermes.
00:19:34Pour être honnête aussi,
00:19:35je pense qu'il faut aussi
00:19:36condamner les propos
00:19:36qui ont été tenus
00:19:37par ces deux personnes
00:19:38de l'agence.
00:19:38Mais c'est débile.
00:19:39On dit qu'il faut brûler
00:19:39la païsine.
00:19:40C'est important de le dire aussi
00:19:41et pour ne pas nous
00:19:41se comporter comme le font
00:19:43les insoumis.
00:19:44Donc voilà,
00:19:45ils n'avaient pas à dire ça,
00:19:46etc.
00:19:47Mais non plus,
00:19:47ça ne mérite pas
00:19:48d'aller brûler une agence.
00:19:48C'est débile,
00:19:49mais ça ne mérite pas
00:19:49d'être...
00:19:50Valérie Barnard.
00:19:51Je suis tout à fait d'accord
00:19:52avec vous,
00:19:52M. Morandini,
00:19:53sur ce récap.
00:19:54C'est important
00:19:55parce que depuis tout à l'heure
00:19:56on entend,
00:19:56mais il y a un précédent
00:19:57quand même.
00:19:58Et le précédent,
00:19:58c'est le fait qu'il invective
00:20:00Rima Hassad.
00:20:01C'est un accrochage,
00:20:02j'ai envie de dire.
00:20:03Ils n'ont pas brûlé.
00:20:04Ils n'ont rien brûlé.
00:20:05C'est un accrochage,
00:20:06mais le discours est haineux.
00:20:06C'est un accrochage.
00:20:07C'est un accrochage,
00:20:07pour ça, je dis,
00:20:08on le condamne.
00:20:08Et ça,
00:20:09il faut le condamner
00:20:09avec fermeté.
00:20:10Je suis d'accord.
00:20:10Moi, je suis totalement opposé
00:20:11à toutes les attaques
00:20:13sur les biens
00:20:14et les personnes
00:20:14parce que je pense
00:20:15que la violence
00:20:15n'a jamais rien résolu.
00:20:17Bien au contraire,
00:20:18ça attise le feu
00:20:20et ça n'amène
00:20:21que des problèmes davantage.
00:20:22Mais évidemment
00:20:23que ce précédent
00:20:24fait que ça amène
00:20:25de l'émotion.
00:20:26Peut-être qu'après derrière...
00:20:27Excusez-moi,
00:20:28elle est députée européenne.
00:20:29Je suis d'accord.
00:20:31Rima Hassan,
00:20:32elle est députée européenne.
00:20:32Donc à un moment,
00:20:33il faut qu'elle se contrôle.
00:20:33Oui, bien sûr.
00:20:34Et quand elle se réjouit
00:20:35que la personne soit virée,
00:20:36quand il y a le feu
00:20:38dans une agence Orpi
00:20:39et qu'elle dit que ce n'est pas vrai,
00:20:41mais c'est grave.
00:20:42Mais c'est grave.
00:20:43Excusez-moi, c'est grave.
00:20:44C'est quand même aussi
00:20:44la responsabilité
00:20:45de cet agent de Orpi
00:20:47de sortir des produits comme ça.
00:20:48Non, mais non,
00:20:48ce n'est pas lui
00:20:49qui a mis le feu.
00:20:49Non, ce n'est pas lui
00:20:50qui met le feu.
00:20:51Écoutez Manon Aubry,
00:20:52elle était ce matin avec...
00:20:53C'est très intéressant
00:20:54parce qu'elle était ce matin
00:20:55avec Sonia Mabrouk
00:20:56et elle a interrogé
00:20:57sur les mensonges
00:20:58de Rima Hassan
00:20:58qui avait dit
00:20:59que c'était de l'intelligence artificielle.
00:21:00Et vous allez voir
00:21:01que Manon Aubry,
00:21:01elle a du mal
00:21:02à dire que c'est un mensonge.
00:21:03Elle a du mal.
00:21:04Et c'est tout ça.
00:21:05C'est cette ambiance
00:21:06qui est pourrie,
00:21:07on va dire les choses,
00:21:08à cause d'eux.
00:21:08Écoutez.
00:21:10Vous êtes eurodéputée.
00:21:11Combien de temps
00:21:11vous avez lancé des fatwas ?
00:21:12Vous êtes aux responsabilités.
00:21:13Moi, en tant qu'eurodéputée,
00:21:15ce qui m'inquiète,
00:21:16Sonia Mabrouk,
00:21:17c'est le sort
00:21:17des 2 millions de Palestiniens
00:21:18qui vivent actuellement
00:21:19dans la famine.
00:21:20C'est le sort
00:21:20des 2 millions de Palestiniens
00:21:21qui sont bombardés
00:21:22du matin au soir.
00:21:23C'est le sort des enfants
00:21:24dont le seul rêve,
00:21:25Sonia Mabrouk,
00:21:26et d'avoir une miche de pain.
00:21:27Non, non, non.
00:21:27Ne me faites pas,
00:21:28ne me montez pas
00:21:29sur ces chevaux-là.
00:21:29Je vous pose une question
00:21:31sur les gens
00:21:31qui sont en danger.
00:21:32Je monte sur ces chevaux-là
00:21:33quand on instrumentalise.
00:21:35Je monte sur ces chevaux-là
00:21:36quand on vise
00:21:37à invisibiliser un combat
00:21:39qui est un combat pour la vie,
00:21:41qui est un combat
00:21:42pour la dignité.
00:21:42Ça ne vous intéresse pas
00:21:44le sort de 2 millions
00:21:45de Palestiniens.
00:21:46Ça ne vous intéresse pas
00:21:47les leviers qui existent
00:21:49au niveau européen.
00:21:50Ça ne vous intéresse pas ?
00:21:52Tout ce qui vous intéresse,
00:21:52c'est de nouveau
00:21:53de pointer du doigt
00:21:54ma collègue Rima Hassan.
00:21:55Doit-elle présenter
00:21:56ses excuses pour un mensonge ?
00:21:57Je répéterai la question
00:21:58douze fois.
00:21:59Une autre députée
00:22:00qui ment sur un incendie
00:22:01qui a eu lieu...
00:22:02Je vous le répéterai
00:22:03autant de fois que nécessaire.
00:22:05Rima Hassan a répondu
00:22:06au fait qu'elle avait été
00:22:09pointée du doigt
00:22:09et elle disait
00:22:10non, l'agence parisienne
00:22:12n'a pas été incendiée.
00:22:14Mais Rima Hassan,
00:22:15vous savez,
00:22:16c'est une députée
00:22:17qui se bat de toutes ses forces
00:22:19pour la cause palestinienne.
00:22:20Mais c'est incroyable.
00:22:21Et c'était une députée...
00:22:22Je vous demande,
00:22:22c'est un mensonge
00:22:23qui ne doit pas être rectifiée.
00:22:24Mais elle l'a dit
00:22:25très après.
00:22:26Elle l'a dit
00:22:26de toute façon...
00:22:27Et pourquoi ne le rectifie pas ?
00:22:28Elle a dit si...
00:22:29Ça a été vu deux millions de fois.
00:22:31Sonia Mabrouk,
00:22:32vous savez comme moi,
00:22:33une enquête va être ouverte.
00:22:35Par ailleurs,
00:22:35vous savez comme moi
00:22:36qu'un certain nombre de fois
00:22:37des méfaits
00:22:41ont été liés
00:22:42à la cause palestinienne
00:22:44sans qu'on en ait
00:22:44la preuve et la démonstration.
00:22:46Moi, ce que je sais
00:22:46est que vous invisibilisez
00:22:48encore à votre antenne
00:22:49parce que vous n'en parlez pas,
00:22:51parce que vous ne posez
00:22:51pas de questions dessus.
00:22:52Et moi, ça n'enlèvera rien.
00:22:53Vous êtes vraiment gênée
00:22:54de répondre aux questions.
00:22:54Non, je ne suis pas gênée.
00:22:56C'est vous qui êtes gênée,
00:22:57Sonia Mabrouk,
00:22:58étrangement,
00:22:58qu'on parle de la Palestine.
00:23:00Ça ne vous intéresse pas ?
00:23:02Ah non ?
00:23:02Combien de questions
00:23:03vous m'avez posées dessus ?
00:23:04Est-ce qu'on a parlé
00:23:05des leviers de l'Union européenne ?
00:23:06On va parler de la Palestine.
00:23:07Des leviers de l'Union européenne
00:23:09pour faire en sorte
00:23:10de mettre un terme au génocide.
00:23:12Ça ne vous intéresse pas ?
00:23:13Il ne sert à rien
00:23:13de masquer la voix
00:23:14parce que vous ne voulez pas répondre.
00:23:15Une eurodéputée
00:23:15qui ment sur une image...
00:23:16C'est vous qui masque la mienne.
00:23:17Vous n'êtes pas intéressée
00:23:18à mes réponses.
00:23:19Une eurodéputée
00:23:20qui ment sur un sujet
00:23:21ou qui se trompe,
00:23:22l'erreur est humaine,
00:23:22ne devrait-elle pas
00:23:23corriger son erreur ?
00:23:24Je viens de vous dire
00:23:25qu'elle répondait au fait
00:23:26qu'elle avait été accusée
00:23:27d'avoir lancé un incendie
00:23:29et de l'avoir initiée.
00:23:30L'incendie est réel.
00:23:31L'incendie est réel
00:23:32et il y a une enquête en cours
00:23:34et ce ne sont pas nos méthodes.
00:23:36Voilà.
00:23:37Deux minutes de tranche.
00:23:38Je vous ai laissé en entier
00:23:38parce que c'est formidable.
00:23:40C'est la démonstration
00:23:41des Insoumis.
00:23:42Vous leur dites
00:23:42il y a le feu,
00:23:42elle s'est trompée,
00:23:43elle vous répond Gaza.
00:23:44Vous allez leur dire
00:23:45il y a la canicule
00:23:46en ce moment en France,
00:23:47Gaza.
00:23:48C'est tout.
00:23:49Elle est eurodéputée française,
00:23:50elle n'a jamais parlé
00:23:51ni de la France,
00:23:52ni des problèmes
00:23:52des agriculteurs français,
00:23:53ni de l'Union Européenne.
00:23:55Elle ne parle que de Gaza
00:23:56et elle ne répond que de Gaza
00:23:58alors que toute la haine
00:23:59qu'elle importe en France
00:24:00et en Europe,
00:24:01c'est, enfin la haine
00:24:02qui est importée en France
00:24:03et en Europe
00:24:03par toute une espèce
00:24:05de globalisation
00:24:07de l'extrême gauche,
00:24:08elle a du mal
00:24:09à le dénoncer.
00:24:10Elle a du mal
00:24:10à dénoncer des erreurs
00:24:12et des mensonges
00:24:13ou des erreurs.
00:24:14C'est bien de se rire.
00:24:16On peut faire une erreur
00:24:17mais quand on reste dedans
00:24:18ça devient mensonge.
00:24:19Mais comme c'est la chèque
00:24:21et déjà bravo
00:24:23à Sonia Babrouk
00:24:23parce que
00:24:24elle était formidable.
00:24:24Parce que heureusement
00:24:25qu'elle fait travail
00:24:25parce que c'est pas
00:24:26sur le service public
00:24:27qui pourtant prétend
00:24:28lutter contre les fake news,
00:24:29vous savez,
00:24:29cette trumpisation du monde
00:24:31aujourd'hui des fake news
00:24:32qui aurait tenu
00:24:32ce style d'interview.
00:24:34Mais ce qui est intéressant
00:24:34c'est quoi ?
00:24:35C'est qu'en permanence
00:24:35le discours de LFI
00:24:36c'est de dire
00:24:37qu'on essaie
00:24:38d'invisibiliser
00:24:39la cause de Gaza
00:24:40mais on n'a pas demandé
00:24:41à leur soutien
00:24:42d'aller brûler
00:24:42un magasin d'Orpi.
00:24:44C'est ça qui est absolument fou.
00:24:45Mais c'est elle
00:24:45qui fait le lien en plus.
00:24:46Ça veut dire qu'elle fait
00:24:46le lien entre le magasin
00:24:47brûlé et Gaza.
00:24:49C'est elle qui fait le lien.
00:24:50Dans le fond
00:24:50elle aimerait
00:24:50que les gens continuent
00:24:52à croire
00:24:52que c'était bien fait
00:24:53sous intelligence artificielle
00:24:54étant donné que Rima Hassan
00:24:56ne relaie pas sur ses réseaux
00:24:57que c'était une fake news.
00:24:58Beaucoup de gens aujourd'hui
00:24:59considèrent que c'est une fake news
00:25:00qui a été avancée
00:25:01pour invisibiliser la cause de Gaza.
00:25:02On continue à parler
00:25:03de tout ça dans un instant
00:25:03parce que vous en plus
00:25:04à Frontière
00:25:05vous avez quelques soucis
00:25:05avec les insoumis.
00:25:07On va voir Jordan Florentin
00:25:08qui a été insulté
00:25:09par des soutiens de Louis Boyard.
00:25:10Voilà, on voit
00:25:11les méthodes des insoumis
00:25:12et c'est de ça
00:25:13dont on parle ce matin.
00:25:14Tout de suite
00:25:14le CNews Infos
00:25:14sur Maïa Rabidi.
00:25:19200 écoles publiques
00:25:20totalement ou partiellement
00:25:21fermées en ce début de semaine
00:25:23en cause de la nouvelle vague
00:25:24de chaleur
00:25:24qui s'abat sur l'Hexagone.
00:25:2784 départements
00:25:28étaient placés
00:25:29en vigilance orange canicule
00:25:30et ça ne fait que commencer
00:25:31puisque le mercure
00:25:32continuera de grimper
00:25:33au moins jusqu'en milieu
00:25:35de semaine.
00:25:36Les feux enfin fixés
00:25:37dans l'eau.
00:25:38Le préfet précise
00:25:39qu'il y a eu
00:25:397 départs de feu
00:25:40sur 12 kilomètres
00:25:41pour lesquels
00:25:42600 pompiers
00:25:43ont été mobilisés.
00:25:44Plusieurs canadaires
00:25:45et avions bombardiers d'eau.
00:25:47Des incendies
00:25:47qui se sont déclenchés hier
00:25:49au niveau de la bifurcation
00:25:50des autoroutes
00:25:51A61 et A9.
00:25:53Et puis Paris, Berlin
00:25:55et Londres
00:25:55condamnent les menaces
00:25:56de l'Iran
00:25:56contre le directeur
00:25:57de l'AIEA
00:25:58dans une déclaration
00:25:59conjointe des ministres
00:26:00des affaires étrangères
00:26:01et exhorte Téhéran
00:26:03à, je cite,
00:26:04prendre toutes les mesures
00:26:05nécessaires pour garantir
00:26:06la sécurité
00:26:07et la sûreté
00:26:08du personnel
00:26:09de l'Agence internationale
00:26:10de l'énergie atomique.
00:26:1211h04 sur CNews.
00:26:15Merci d'être en direct avec nous.
00:26:16On continue à parler ce matin
00:26:17des méthodes
00:26:18qu'on a vues
00:26:18pendant tout ce week-end.
00:26:20Mais ce week-end,
00:26:21c'était un peu la substance
00:26:22des méthodes
00:26:23des Insoumis,
00:26:24de la France Insoumise
00:26:25avec des appels
00:26:26à la dénonciation,
00:26:27des appels à la haine,
00:26:28des appels à la délation.
00:26:30On continue à en parler
00:26:31et je voulais qu'on prenne
00:26:31un exemple, Eric Tecner,
00:26:32parce que vous avez fait
00:26:33un doc pour Frontières
00:26:34sur les méthodes
00:26:35de la France Insoumise justement.
00:26:36Il y a un extrait
00:26:36et vous allez nous le resituer peut-être.
00:26:38C'est Jordan Florentin,
00:26:39votre reporter,
00:26:40qui est prise à partie.
00:26:42Oui, à la sortie
00:26:42d'un meeting de Louis Boyard
00:26:44par un de ses partisans
00:26:45qui s'avère avoir
00:26:46un discours totalement islamiste
00:26:47et qu'il menace
00:26:48de lui trancher la tête.
00:26:49Regardez.
00:26:50Cette fois,
00:26:50je vous latte tous les deux.
00:26:52Je t'arrache la tête.
00:26:53Vous m'arrachez la tête
00:26:54comme les islamistes,
00:26:55c'est ça ?
00:26:56Comme les islamistes.
00:26:56Vous soutenez,
00:26:57monsieur Boyard ?
00:26:57Je soutiens ta race.
00:26:58Vous soutenez ma race ?
00:27:00Va te faire en...
00:27:01Tu veux quoi ?
00:27:01Très bien.
00:27:02Tu veux quoi ?
00:27:03Je vais t'écraser au tribunal.
00:27:04Je t'écrase comme une merde.
00:27:05Allez,
00:27:06dégagez de là,
00:27:06on ne veut plus vous voir.
00:27:07Ça marche pas ?
00:27:08C'est-à-dire que je t'occupe la tête ?
00:27:09Vous t'occupe la tête ?
00:27:10Oui, monsieur,
00:27:11je t'occupe la tête.
00:27:11Qui c'est le pro-Hamas ?
00:27:13Mohamed Benyatlev,
00:27:14vous êtes au courant ?
00:27:14Mais toi,
00:27:15t'es quoi ?
00:27:16T'es pro-sioniste, toi ?
00:27:17Connard de président de la République
00:27:19qui soutient des sionistes
00:27:20pour flinguer des gamins.
00:27:20Vous, ça ne vous aime pas
00:27:21que tu as un candidat pro-Hamas
00:27:22sur la liste de Lou Boyard ?
00:27:23Moi, je suis pro-Hamas.
00:27:24Tu veux le noter ?
00:27:24Bien sûr,
00:27:25je suis un pro-Hamas.
00:27:26Je suis un pro-résistance palestinienne.
00:27:28C'est seulement de la résistance
00:27:29de torturer et de violer des femmes ?
00:27:30Non, non,
00:27:31ça, c'était connerie.
00:27:32T'as été, toi ?
00:27:32C'est des conneries ?
00:27:33C'est ce qui s'est passé le 7 octobre, monsieur ?
00:27:34Ils t'ont violé, toi ?
00:27:35Ta mère,
00:27:35ils ont violé ta soeur ?
00:27:36Ils n'ont violé personne.
00:27:37Il n'y a pas eu de femmes israéliennes
00:27:38violées le 7 octobre ?
00:27:39C'est des conneries, ça.
00:27:40C'est du bidon.
00:27:41Ils t'emmerdent, le Hamas.
00:27:42La Palestine,
00:27:43elle t'emmerde.
00:27:44C'est un mouvement terroriste,
00:27:45la Hamas.
00:27:45Toi, tu le dis.
00:27:46Parce que toi, tu...
00:27:47Pour vous, non ?
00:27:48Non.
00:27:48Oui, ferme ta gueule.
00:27:50Et je vais te dire,
00:27:50je te le dis, je te répète,
00:27:51viens chez moi,
00:27:52je te donne mon adresse.
00:27:53Tu ne repartiras pas, mon vieux.
00:27:54C'est-à-dire, je ne repartiras pas ?
00:27:55Tu ne repartiras pas,
00:27:56je t'envoie à l'hôpital.
00:27:57Est-ce que tu as compris ?
00:27:58Vous m'envoyez à l'hôpital, monsieur ?
00:27:59Oui, je t'envoie à l'hôpital.
00:28:00C'est extrêmement grave,
00:28:01ce que vous dites.
00:28:02Grave.
00:28:03Ah oui.
00:28:03Guillaume Vassel,
00:28:05comment vous réagissez,
00:28:06quand vous voyez ça ?
00:28:08C'est désespérant, en fait.
00:28:09C'est désespérant.
00:28:10Honnêtement, c'est désespérant.
00:28:11Bon, je pense qu'on peut déjà
00:28:12s'accorder collectivement
00:28:14sur quelque chose.
00:28:14On est tous d'accord pour dire
00:28:15que côté israélien
00:28:17comme côté palestinien,
00:28:19il faut déplorer les victimes.
00:28:21Bien sûr.
00:28:22Ça, c'est la première chose.
00:28:22Une civile.
00:28:23Civile, bien sûr.
00:28:24Peut-être un peu moins,
00:28:25c'est le Hamas.
00:28:27Je vais faire un pas de côté
00:28:29pour éviter la question
00:28:31sur les mouvements du bras d'Iran.
00:28:33Quand on tue des terroristes...
00:28:33Non, non, mais je vous parle
00:28:34de terroristes.
00:28:34Quand on tue des terroristes,
00:28:35voilà, il y a peut-être
00:28:36un peu moins de regrets à avoir
00:28:37que quand c'est des enfants
00:28:38ou quand c'est des femmes
00:28:39ou quand c'est des civils.
00:28:40C'était juste la petite
00:28:41différence que je faisais.
00:28:43Sur les civils,
00:28:43on s'accorde collectivement
00:28:44à le dire.
00:28:45Ensuite, sur la partie Hamas,
00:28:48bon, mouvement de résistance
00:28:51ou mouvement terroriste,
00:28:53chacun a sa qualification.
00:28:54Non, l'Union européenne,
00:28:55si on respecte
00:28:56l'Union européenne.
00:28:57Oui, chacun a sa qualification
00:28:58puisque la dernière nouvelle,
00:28:58elle est fille,
00:28:59elle a toujours pas reconnue comme telle.
00:29:00D'accord, mais il y a des lois.
00:29:01Mais en fait, juste, excusez-moi,
00:29:04je ne veux pas qu'on débattre
00:29:04du Hamas parce que je crois
00:29:05qu'a priori, autour de cet
00:29:07amour, je suis d'accord
00:29:07pour dire que c'est un mouvement
00:29:08terroriste.
00:29:08Mais moi, c'est, voilà,
00:29:09ce que disent-ils les insoumis
00:29:11en fait dans la tête de ces gens.
00:29:13Ce monsieur qui sortait
00:29:16d'un meeting de Louis Boyard,
00:29:17vous voyez, il a ça en tête.
00:29:18Et il a ça en tête,
00:29:19on lui a rentré ça dans la tête
00:29:20à force de le répéter,
00:29:21à force de le dire.
00:29:22Donc du coup, il a la haine,
00:29:23il s'attaque aux journalistes
00:29:24de frontières,
00:29:25il a envie de lui couper la...
00:29:26Vous voyez, c'est ça
00:29:28qui est dangereux.
00:29:29Je vois le point.
00:29:30La seule question que je me pose,
00:29:32c'est dans quelle mesure
00:29:33le discours politique
00:29:34vient créer une étincelle
00:29:37qui était préexistant ?
00:29:38En tout cas,
00:29:39elle ne vient pas l'éteindre.
00:29:41Si il pourrait y avoir
00:29:41une étincelle...
00:29:42Je suis désolé,
00:29:43un parti politique responsable
00:29:44devrait prôner
00:29:46une espèce de concorde
00:29:48et ne pas importer
00:29:49un conflit
00:29:49qui est de toute façon
00:29:50explosif depuis plus de 70 ans.
00:29:53Donc on essaye de l'importer
00:29:54dans nos banlieues
00:29:54et sur notre territoire national.
00:29:57On le voit bien,
00:29:58les résultats.
00:29:59Il y a une violence.
00:30:00Il n'y a pas qu'une violence verbale.
00:30:01Il n'y a pas qu'une violence
00:30:02sur les réseaux sociaux.
00:30:03Là, il y a une violence physique
00:30:04quand on agresse,
00:30:06d'une part,
00:30:06quand on menace
00:30:06de trancher la gorge
00:30:08comme on l'a fait
00:30:09pour Samuel Paty
00:30:09ou d'autres
00:30:10et qu'ensuite,
00:30:11il empoigne
00:30:12le journaliste de frontières.
00:30:15Il y a de la violence physique
00:30:16qui s'applique.
00:30:16Eric Tagner.
00:30:17Et moi, ce que je me rappelle,
00:30:18c'est qu'il y a une quarantaine d'années,
00:30:20quand à la sortie
00:30:20de certains meetings
00:30:21du Front National,
00:30:22il y avait des journalistes
00:30:23qui allaient interroger
00:30:24des militants
00:30:24qui pouvaient tenir
00:30:25des discours antisémites.
00:30:26Ça faisait l'ensemble
00:30:27de toute la presse
00:30:28et c'était unanimement condamné.
00:30:30Aujourd'hui,
00:30:30ce genre de choses
00:30:31a l'air totalement...
00:30:32Exactement.
00:30:33Ça, ça a l'air banalisé.
00:30:34Et surtout,
00:30:35cet homme-là,
00:30:35il est complètement désinhibé.
00:30:37Il est dans un environnement,
00:30:38aujourd'hui,
00:30:39c'était la campagne municipale
00:30:40de Villeneuve-Saint-Georges.
00:30:41On dit long
00:30:41sur les municipales
00:30:42qui vont venir,
00:30:42sur la stratégie
00:30:43de la France Insoumise
00:30:44qui s'appuie
00:30:45sur des éléments
00:30:45les plus radicaux,
00:30:46qui fait que, quoi ?
00:30:47C'est que la France Insoumise,
00:30:48aujourd'hui,
00:30:49Jean-Luc Mélenchon,
00:30:50n'est pas le plus extrême
00:30:51de son parti.
00:30:52C'est ça, la réalité.
00:30:53C'est que la base,
00:30:53elle est encore plus grave.
00:30:55C'est encore plus grave
00:30:55ce qu'ils disent.
00:30:56D'arriver à expliquer
00:30:57qu'il n'y a pas eu de viol,
00:30:58d'arriver à dire
00:30:59que le Hamas, finalement,
00:31:00c'est un mouvement
00:31:00de résistance, etc.
00:31:02Et en même temps,
00:31:02de se retrouver
00:31:03sur la liste de Louis Boyard
00:31:04qui est l'incarnation
00:31:05de la France Insoumise,
00:31:07ça en dit extrêmement long
00:31:08sur leur stratégie.
00:31:08Valérie Barnier.
00:31:09Alors moi,
00:31:09j'ai envie de dire
00:31:10qu'on a le droit
00:31:10de ne pas être d'accord.
00:31:11Moi, je suis un élu
00:31:12de terrain.
00:31:13Donc, évidemment,
00:31:14qu'on doit combattre
00:31:15toutes ces idées
00:31:16sur le plan politique
00:31:17avec un projet politique
00:31:19qu'on amène
00:31:19et surtout pas
00:31:20avec des violences.
00:31:21Vous voyez ?
00:31:21Mais les Insoumis,
00:31:22quand vous voyez,
00:31:23ce que disent-ils,
00:31:23les Insoumis,
00:31:24c'est terrible quand même.
00:31:24C'est terrible.
00:31:25C'est terrible.
00:31:25C'est terrible.
00:31:25C'est terrible.
00:31:26C'est terrible.
00:31:26C'est à dire qu'à un moment donné,
00:31:27il y a une réalité
00:31:27qui est factuelle.
00:31:29C'est que ça,
00:31:29ça n'aide pas.
00:31:30Et bien au contraire,
00:31:32ça met le feu
00:31:33et ça stigmatise.
00:31:34Ça stigmatise encore
00:31:34les partis politiques
00:31:36et de gauche.
00:31:37Alors moi,
00:31:37on dira extrême gauche,
00:31:38mais ils n'ont pas été,
00:31:39ils n'ont jamais été
00:31:40catégorisés
00:31:41comme extrême gauche.
00:31:42Ça, c'est surtout
00:31:43la sphère
00:31:44médiopolitique,
00:31:47autant pour moi,
00:31:47qui fait qu'ils disent
00:31:48que LFI,
00:31:49c'est extrême gauche.
00:31:50Vous voyez ?
00:31:50Mais il n'y a personne,
00:31:51il n'y a aucune juridiction
00:31:53qui a statué
00:31:54sur le fait que
00:31:55LFI était extrême gauche.
00:31:56Par contre,
00:31:57par contre,
00:31:57par contre...
00:31:57Mais c'est quoi ?
00:31:58Ils ne sont pas au centre.
00:31:59Non, je veux dire
00:32:00qu'ils sont à gauche.
00:32:00Moi, je dis qu'ils sont à gauche.
00:32:01Et vous savez très bien
00:32:03que je n'ai aucune accointance
00:32:05avec la France insoumise
00:32:06et bien au contraire.
00:32:07Vous ne trouvez pas
00:32:08qu'ils sont dans l'excès ?
00:32:10C'est ce que je dis.
00:32:10C'est l'extrême.
00:32:11Quand on est dans l'excès,
00:32:12c'est l'extrême.
00:32:12Excusez-moi,
00:32:14en français,
00:32:14c'est comme ça.
00:32:14Quand on est dans l'excès,
00:32:15on est dans l'extrême.
00:32:16J'ai envie de vous dire
00:32:16qu'on peut dire ce qu'on veut,
00:32:18mais les militants...
00:32:19Oui, c'est pas ce qu'on veut,
00:32:19c'est la réalité.
00:32:20Oui, mais M. Morandini,
00:32:21les militants,
00:32:22les responsables politiques
00:32:23ne sont pas responsables
00:32:24de leurs militants
00:32:25et de leurs sorties.
00:32:26Rima Hassan,
00:32:27elle n'est pas responsable
00:32:28de ce qu'elle dit ?
00:32:28Elle, elle est responsable.
00:32:29Elle n'est pas dans l'extrême,
00:32:30elle ?
00:32:30Elle n'est pas dans l'extrême gauche ?
00:32:31Elle n'est pas dans l'extrême.
00:32:32Non, mais ça,
00:32:33encore une fois de plus,
00:32:34moi, j'ai...
00:32:34Elle est dans l'extrême tout court
00:32:35pour vous, c'est ça ?
00:32:36Oui, il y a des moments,
00:32:37là, des sorties qui sont...
00:32:38Elle est à gauche,
00:32:38excusez-moi,
00:32:39donc elle est dans l'extrême gauche.
00:32:40Oui, mais moi,
00:32:40je pense que...
00:32:40Oui, mais excusez-moi,
00:32:42c'est que vous venez...
00:32:43Non, mais quand on catégorise ça...
00:32:45Non, mais qu'est-ce que ça peut faire ?
00:32:46C'est parce qu'il y a le mot gauche
00:32:47et que vous êtes de gauche
00:32:47et que vous êtes gênés
00:32:48d'avoir des gens
00:32:48qui sont à l'extrême gauche ?
00:32:49Oui, parce que moi,
00:32:50la gauche,
00:32:51c'est pas cette gauche républicaine.
00:32:51Mais non, mais c'est pas la vôtre,
00:32:53moi, je suis d'accord.
00:32:54Mais c'est pour ça que c'est l'extrême gauche.
00:32:55Mais c'est vous qui les ramenez vers vous.
00:32:57Vous dites c'est la gauche.
00:32:58Mais non, mais vous dites c'est la gauche.
00:32:58Mais non, vous dites c'est ailleurs,
00:33:00c'est l'extrême gauche.
00:33:01Mettez-les loin.
00:33:02On parle pas que des militants.
00:33:04Dans ces images-là,
00:33:05il y a par exemple,
00:33:05notamment,
00:33:06quelqu'un qui est collaborateur
00:33:07d'un député,
00:33:08d'un élu de la France Insoumise.
00:33:09C'est ça la réalité.
00:33:10On a également un député
00:33:11de la France Insoumise,
00:33:12Raphaël Arnaud,
00:33:13qui vient de la jeune garde,
00:33:15qui est un antifa.
00:33:15C'est-à-dire qu'ils sont pas contentés
00:33:17d'aller chercher des électeurs radicaux.
00:33:18Ils les ont nommés responsables
00:33:20de circonscription.
00:33:21Ils les ont nommés collaborateurs.
00:33:22Et ils sont même devenus députés
00:33:24au point d'inviter
00:33:25à l'Assemblée nationale
00:33:26le CCIE,
00:33:27qui est le successeur du CCIF
00:33:29qui a été dissous pour islamistes
00:33:30par Gérald Darmanin.
00:33:31C'est quand même ça
00:33:32qui est extrêmement grave.
00:33:32Et vous verrez aux prochaines élections
00:33:34législatives,
00:33:34c'est ce qu'Aric Nolo dit
00:33:35dans notre doc,
00:33:36ils vont commencer à l'intérieur
00:33:37de se faire grand remplacer
00:33:38par d'autres éléments
00:33:39plus radicaux
00:33:40qui vont dire d'une certaine façon
00:33:41la France Insoumise,
00:33:43c'est pas assez d'extrême gauche,
00:33:44c'est de gauche.
00:33:44Ils vont reprendre votre discours.
00:33:45Il y a beaucoup plus radical
00:33:46et cette radicalité,
00:33:47on veut l'incarner.
00:33:49Deux petites choses.
00:33:50La première,
00:33:50vous gagneriez franchement
00:33:51en tant qu'élu de gauche
00:33:52à dire que justement
00:33:54la France Insoumise
00:33:55n'appartient pas
00:33:56à la gauche républicaine
00:33:57que vous défendez.
00:33:58Moi, je ne reconnais pas
00:33:59dans le discours de LFI
00:34:00un discours à la façon
00:34:02Pierre Mendes France,
00:34:03façon François Mitterrand,
00:34:05façon Michel Rocat,
00:34:06tous les grands leaders
00:34:07de la gauche républicaine.
00:34:08Moi, je ne les retrouve pas
00:34:09dans le discours de LFI.
00:34:10Ça, c'est quand même
00:34:11la première chose
00:34:11qui convient de souligner.
00:34:12Surtout que vous avez
00:34:12un discours très républicain.
00:34:14Vos engagements locaux
00:34:15sont très républicains.
00:34:15Dites-le,
00:34:16je vous mettais loin d'eux
00:34:18comme ça,
00:34:18parce que comment on va
00:34:19vous confondre avec eux ?
00:34:19D'accord, mais vous portez
00:34:20un vrai message.
00:34:21Je sais que politiquement,
00:34:22vous portez un vrai message
00:34:23dans votre ville,
00:34:25mais qui est très républicain.
00:34:26Il faut vraiment vous débarrasser
00:34:27de ces républicains.
00:34:27Le problème, c'est qu'il y a quand même
00:34:28un électorat poreux
00:34:29entre la gauche et l'extrême-gauche.
00:34:31On le voit entre les socialistes
00:34:32qui disent ne pas être
00:34:32avec la France Insoumise.
00:34:34Et donc, parler d'extrême-gauche,
00:34:35c'est potentiellement insulter
00:34:36ces électeurs
00:34:37qui peuvent se retrouver
00:34:38chez Jean-Luc Mélenchon
00:34:39pour la France Insoumise.
00:34:39Mais j'ai envie de vous dire
00:34:40juste le deuxième point
00:34:41Et c'était mon deuxième point,
00:34:44c'est que cette porosité,
00:34:45oui, elle existe,
00:34:46mais cette porosité,
00:34:47elle peut être palliée
00:34:48par du projet politique.
00:34:49C'est le projet politique
00:34:51qui se met en défiance
00:34:53du projet LFiste
00:34:54qui, lui, peut rassembler.
00:34:55Alors, on a parlé
00:34:57de ce qui s'est passé
00:34:58avec Orpi,
00:34:58mais il y a un deuxième exemple
00:34:59justement ce week-end,
00:35:00c'est ce qui se passe
00:35:01avec les opticiens
00:35:02optical center.
00:35:03Pourquoi ?
00:35:03Eh bien, parce qu'il y a
00:35:04un député européen insoumis
00:35:06qui s'appelle Anthony Smith
00:35:07qui a désigné
00:35:08à la vindicte populaire
00:35:09la société optical center.
00:35:10Et vous voyez,
00:35:11il a publié la liste
00:35:12des magasins optical center.
00:35:13Donc, en gros,
00:35:14c'est allez-y,
00:35:15je les désigne,
00:35:16qui sont dans son département.
00:35:17Il a demandé aux gens
00:35:18de publier les adresses
00:35:19et la liste de tous les magasins.
00:35:20Alors, qu'est-ce qu'il reproche
00:35:21à ces magasins ?
00:35:23Eh bien, il reproche
00:35:23que le propriétaire,
00:35:25l'ancien propriétaire d'ailleurs
00:35:26de cette chaîne de magasins
00:35:27a offert des lunettes
00:35:28à l'armée israélienne.
00:35:29Et je précise que dans son tweet,
00:35:30quand il écrit
00:35:31« Armée israélienne »,
00:35:32juste après,
00:35:32il met un tweet
00:35:33en train de vomir.
00:35:34Donc voilà,
00:35:34en tout cas,
00:35:35son message est clair.
00:35:36Il publie la liste
00:35:37de tous ces magasins.
00:35:38Résultat,
00:35:38qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ?
00:35:40Eh bien, il y a des gens
00:35:40qui sont en train de cibler
00:35:41ces magasins optical center.
00:35:42Et vous allez voir une séquence
00:35:43qui a été mise
00:35:43sur les réseaux sociaux.
00:35:44C'est une dame
00:35:45qui va dans un magasin
00:35:46optical center
00:35:47et qui dit
00:35:47« Ah, mais vos lunettes,
00:35:49elles servent à l'armée israélienne
00:35:50à viser des enfants
00:35:51et à les tuer. »
00:35:52Regardez.
00:35:53Oui.
00:35:54Vous pouvez dire à vos chefs
00:35:56que nous,
00:35:57on est très intéressés
00:35:58par les lunettes
00:35:59qui livrent gratuitement
00:36:00aux soldats israéliens
00:36:02pour bien viser les enfants.
00:36:04Pour transmettre tes messages.
00:36:06La question, c'est surtout
00:36:07est-ce que vous êtes au courant ?
00:36:09C'est sûr.
00:36:09Je n'étais même pas au courant.
00:36:10C'est moi qui vous ai.
00:36:12C'est moi qui vous ai.
00:36:13Je pense que c'est juste
00:36:14une question d'éthique.
00:36:14Franchement, de savoir
00:36:15qu'on travaille dans une enseigne
00:36:17qui distribue quand même
00:36:18des lunettes et des lentilles
00:36:20gratuitement
00:36:21aux soldats israéliens
00:36:22pour qu'ils puissent tirer
00:36:24et pour qu'ils puissent viser
00:36:25les enfants.
00:36:26Mais après, c'est ça.
00:36:27En tout cas, sachez
00:36:28qu'on ne vous fait pas
00:36:28de la publicité vraiment
00:36:29et qu'on fait tout
00:36:31pour vraiment détruire
00:36:33cette enseigne.
00:36:34C'est intéressant.
00:36:35On fait tout pour détruire
00:36:36cette enseigne.
00:36:37Et en plus, ils sont
00:36:37chez des franchisés
00:36:38qui n'ont rien à voir
00:36:40avec tout ça.
00:36:41Et vous avez vu
00:36:41comment on détourne tout à coup.
00:36:42C'est des lunettes
00:36:43qui servent aux soldats
00:36:44à viser pour tuer
00:36:45des enfants israéliens
00:36:46et on fait tout
00:36:47pour détruire cette enseigne.
00:36:48David.
00:36:48Ce qui est faux, d'ailleurs,
00:36:49Jean-Marc,
00:36:49quand on connaît un peu le sujet,
00:36:51le propriétaire, effectivement,
00:36:53est juif,
00:36:54franco-israélien,
00:36:55en tant que français,
00:36:57et soutenant ayant fait
00:36:58un don à l'armée israélienne,
00:36:59ça n'a rien à voir
00:37:00avec des lunettes
00:37:00qui servent à l'armée israélienne
00:37:02et ce n'est pas du tout
00:37:03dans le cadre de leur activité.
00:37:04Ils ont fait des lunettes
00:37:05au salon.
00:37:05Pas dans le cadre
00:37:06de leur activité militaire
00:37:07parce que, bien évidemment,
00:37:08vous imaginez bien
00:37:08que pour faire les frappes
00:37:10en Iran, notamment,
00:37:12ils n'attendent pas
00:37:13au petit calcenteur
00:37:13pour viser
00:37:14et pour bien viser.
00:37:15Mais le vrai problème,
00:37:17c'est que moi,
00:37:18ce qui me gêne
00:37:19dans cette démarche,
00:37:20c'est que c'est comme
00:37:20dans les années 30,
00:37:21on taguait des étoiles juives
00:37:23sur les commerces juifs.
00:37:25Alors d'abord,
00:37:26on les taguait,
00:37:26ensuite on les caillassait
00:37:27et ensuite on les brûlait
00:37:28et on tuait leurs propriétaires.
00:37:30C'est quoi l'étape ?
00:37:31C'est quoi l'étape d'après ?
00:37:32L'étape d'après,
00:37:33c'est qu'on met le feu.
00:37:33C'est ce qui s'est passé
00:37:34avec Carpi.
00:37:35C'est ça l'étape d'après.
00:37:36Quand cette dame,
00:37:37à la fin,
00:37:37elle dit on fait tout
00:37:37pour détruire,
00:37:38pour détruire,
00:37:39le mot,
00:37:39il n'est pas pris au hasard.
00:37:41On fait tout pour détruire.
00:37:42Mais moi,
00:37:42je trouve ça très inquiétant
00:37:43et que ça vienne
00:37:45d'un député,
00:37:46d'un euro-député.
00:37:47Je veux dire,
00:37:48ça viendrait
00:37:48d'un militant de base.
00:37:50Ça viendrait même
00:37:50d'un collaborateur parlementaire.
00:37:52Ce qui appelle
00:37:53certains dont certains,
00:37:54en tout cas,
00:37:54il y en a un qui appelait
00:37:55à l'intifada dans Paris.
00:37:56On va en parler
00:37:56des collaborateurs parlementaires.
00:37:57Pourquoi pas ?
00:37:58Mais là,
00:37:58ce sera un député européen
00:38:00qui se permet de faire ça.
00:38:01C'est grave.
00:38:01Guillaume Bassel,
00:38:02quel regard vous avez ?
00:38:05Si vous voulez,
00:38:06le problème,
00:38:07c'est qu'on ne peut être
00:38:07que consterné par ce genre.
00:38:09Oui,
00:38:09mais le problème,
00:38:09c'est que ça existe
00:38:10et ça s'amplifie.
00:38:12On a deux cas
00:38:13en un seul week-end.
00:38:13Là,
00:38:14on a deux cas
00:38:14en un seul week-end.
00:38:15Pour moi,
00:38:16il y a quand même
00:38:16une différence de degré.
00:38:18Ils n'ont pas encore
00:38:18mis le feu à Optical Center.
00:38:19Déjà, l'une.
00:38:20C'est ça,
00:38:20la différence de degré.
00:38:21Mais justement,
00:38:22il vaut mieux prévenir avant
00:38:22peut-être et alerter avant.
00:38:23Ça va,
00:38:24je viens de changer mes lunettes.
00:38:25Bonne note.
00:38:26Le vrai sujet là,
00:38:27c'est qu'on s'attaque
00:38:28à une entreprise.
00:38:30On s'attaque au-delà du concept.
00:38:31On s'attaque directement
00:38:33à des magasins
00:38:34qui sont,
00:38:35comme vous le disiez,
00:38:35des franchisés.
00:38:37Les franchisés,
00:38:37ils n'ont rien demandé
00:38:38dans l'absolu.
00:38:39Là,
00:38:40ils sont chez Optical Center.
00:38:41Peut-être qu'ils peuvent basculer
00:38:42et passer chez Chris.
00:38:43Mais pour autant,
00:38:44le vrai sujet,
00:38:45c'est quand même,
00:38:46on considère que
00:38:47si le dirigeant
00:38:48a eu une action personnelle
00:38:49ou l'ancien dirigeant
00:38:51une action personnelle,
00:38:53ça engage l'ensemble
00:38:54de l'entreprise.
00:38:54Non,
00:38:55mais ce n'est pas ça.
00:38:55Moi,
00:38:55vous savez,
00:38:56excusez-moi,
00:38:56je voudrais qu'on s'arrête
00:38:57un instant sur l'eurodéputé.
00:38:58L'eurodéputé
00:38:59qui publie la liste
00:39:00et les adresses des magasins.
00:39:02Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:39:03Allez-y.
00:39:04Ben voilà.
00:39:05Valérie Barnier.
00:39:06C'est grave.
00:39:07Moi,
00:39:07j'ai envie de vous dire
00:39:07qu'il faut faire le distinguo
00:39:11parce qu'aujourd'hui,
00:39:12on parle quand même aussi
00:39:12et je pense qu'il y a certains
00:39:14qui font un raccourci.
00:39:15Vous voyez,
00:39:16on parle de lunettes,
00:39:17on parle de la guerre à Gaza,
00:39:18mais n'oublions pas
00:39:19ce qui se passe à Gaza aussi.
00:39:20C'est important.
00:39:21Vous voyez,
00:39:21c'est important.
00:39:22Il y a des enfants
00:39:22qui meurent.
00:39:23Ça mérite d'aller voler
00:39:24des magasins en France ?
00:39:24Non, du tout.
00:39:25Jamais de la vie.
00:39:26Mais c'était pas ça ma question.
00:39:27Ma question,
00:39:27c'est est-ce que vous trouvez normal
00:39:28qu'un député LFI
00:39:29publie la liste
00:39:29des magasins Optical Center ?
00:39:30Non, je ne trouve pas ça normal
00:39:30parce qu'encore une fois de plus...
00:39:32Est-ce que c'est pas appelé à la haine ?
00:39:33Je suis tout à fait d'accord
00:39:34dans le sens où
00:39:35dire qu'on pointe du doigt
00:39:36mes Optical Center,
00:39:38ce qu'ils font,
00:39:39si,
00:39:40moi je ne sais pas,
00:39:41je n'ai pas de certitude là-dessus,
00:39:43mais si,
00:39:44ils arment,
00:39:44pas ils arment,
00:39:45mais ils arment pas,
00:39:45ils donnent des lunettes.
00:39:46Non, mais c'est grave.
00:39:47Vous voyez,
00:39:48bien que l'erreur
00:39:49que vous venez de faire,
00:39:49elle est tragique.
00:39:52Pourquoi ?
00:39:52Elle est tragique
00:39:52parce qu'ils donnent des lunettes,
00:39:53vous dites s'ils arment.
00:39:54Non, mais excusez-moi,
00:39:55c'est tragique.
00:39:56Écoutez, c'est tragique.
00:39:57Ça reste un domaine médical,
00:39:58c'est un médical.
00:39:59Oui, je suis d'accord avec vous.
00:40:00C'est du médical.
00:40:00Mais quand les gens...
00:40:01Et deux,
00:40:02ce n'est pas pour viser,
00:40:03comme vous dites,
00:40:03ce sont pour leur...
00:40:04C'est pour mieux revoir en tout cas.
00:40:06Ben oui,
00:40:06alors ils n'ont pas le droit
00:40:07de bien voir ?
00:40:07Non, mais je ne dis pas
00:40:08qu'ils n'ont pas le droit de voir.
00:40:08C'est pas pour mieux revoir,
00:40:08c'est pour mieux revoir dans le civil
00:40:09parce que vous savez très bien
00:40:11que beaucoup de jeunes soldats israéliens
00:40:13sont issus du civil.
00:40:15Il y a un appel de volontaires
00:40:18et vous savez très bien
00:40:19que ce sont des jeunes
00:40:20qui ont entre 18 et 21 ans
00:40:22qui n'ont pas les moyens
00:40:23et cette activité,
00:40:24en tout cas ce don
00:40:26de l'ancien dirigeant,
00:40:29c'est pour leur activité civile.
00:40:30Je peux comprendre l'émotion
00:40:31de certains
00:40:33qui sont révoltés par rapport à...
00:40:36L'émotion de qui, vous comprenez ?
00:40:37Qui sont révoltés par rapport à...
00:40:38L'émotion des gens de l'Opical Center,
00:40:40vous comprenez ?
00:40:40Non, moi je comprends les gens.
00:40:41Vous ne comprenez pas l'émotion
00:40:41des salariés de l'Opical Center
00:40:43qui sont en train d'être menacés.
00:40:44Eux, ils vont se faire voir.
00:40:45Non, moi je comprends
00:40:46tous ceux qui sont là
00:40:47pour la paix et pour l'humanité.
00:40:49Les salariés d'Opical Center,
00:40:49ils vont se faire voir.
00:40:50Ils sont menacés,
00:40:50ils vont se faire voir.
00:40:51Vous ne partagez pas leur émotion.
00:40:52Non, je parle de tous ces humanistes.
00:40:53Vous êtes d'accord avec moi ?
00:40:54C'est ça ?
00:40:54Vous en foutez ?
00:40:55Non, je ne dis pas que je m'en fous.
00:40:57Ben oui, vous dites que vous
00:40:58ne partagez pas leur émotion.
00:40:59Non, parce que je dis juste...
00:41:00C'est un humanisme à nous
00:41:01à deux degrés.
00:41:01Non, je parle de l'humanisme
00:41:03de se dire qu'il n'est pas normal.
00:41:04L'humanisme qui s'en fout
00:41:05des gens d'Opical Center.
00:41:06Bravo, bel humanisme.
00:41:07Aujourd'hui, que ce n'est pas normal
00:41:08que des enfants soient tués
00:41:10dans la bande de Gaza,
00:41:11soient armés.
00:41:12Je vous parle des salariés
00:41:12d'Opical Center qui sont menacés.
00:41:13Moi, c'est ce que je dis.
00:41:14Je vous parle des salariés
00:41:15d'Opical Center qui sont menacés.
00:41:16Ça, vous n'en avez rien à faire.
00:41:17Je n'ai pas dit ça.
00:41:17Ce n'est pas normal qu'ils soient menacés.
00:41:19Et là, vous ne partagez pas
00:41:20leurs émotions ?
00:41:20Ce n'est pas normal.
00:41:21Vous partagez leurs émotions ou pas ?
00:41:22Ce n'est pas ce que je dis.
00:41:22Ce n'est pas normal.
00:41:22Vous partagez leurs émotions ou pas ?
00:41:23Je dis que ce n'est pas normal.
00:41:24D'accord.
00:41:24Mais vous partagez leurs émotions ou pas ?
00:41:25Je dis que ce n'est pas normal.
00:41:26Est-ce que vous partagez leurs émotions ?
00:41:27Dis-le-en non.
00:41:28Non, mais attendez.
00:41:28Vous avez du mal à le dire.
00:41:29Non, je dis que ce n'est pas normal.
00:41:30D'accord.
00:41:30Mais est-ce que vous partagez
00:41:31leurs émotions ?
00:41:31L'émotion des salariés d'Opical Center ?
00:41:34Je dis que ce n'est pas normal.
00:41:35Donc, vous ne partagez pas leurs émotions ?
00:41:36Non, mais c'est ça.
00:41:37Vous êtes un humaniste moins le quart, en fait.
00:41:40Vous êtes un humaniste en carton, excusez-moi.
00:41:42Pas du tout.
00:41:43Un humaniste, il partage l'émotion de tout le monde.
00:41:45Pas du tout.
00:41:46C'est honteux.
00:41:46Je suis loin d'être en carton.
00:41:47C'est honteux.
00:41:48Ce que je dis, c'est qu'aujourd'hui...
00:41:49Ce que vous dites, c'est que vous ne partagez pas leurs émotions.
00:41:51Non, je partage le fait qu'on ne peut pas simuler les gens.
00:41:54Eh bien, alors partagez leurs émotions, c'est ridicule.
00:41:56Eric Tegler.
00:41:57Mais vous voyez, c'est là que vient l'antisémitisme dans ce pays.
00:41:59C'est-à-dire qu'on va se dire qu'on ne va pas soutenir un salarié d'Optical Center qui n'a rien à voir avec ça
00:42:04parce qu'il est lié à des lunettes qui sont données à des soldats israéliens dans un cadre privé.
00:42:09C'est la même logique qui tend à ce qu'aujourd'hui, dès qu'en France, on voit un juif,
00:42:12eh bien, assez régulièrement, il se retrouve à se faire insulter et à être victime d'antisémitisme
00:42:17parce qu'on va le soupçonner d'avoir un cousin, un arrière-cousin qui est chez Tzal, etc.
00:42:22C'est ce climat de suspicion permanente et d'attaque permanente.
00:42:25Mais pardonnez-moi Jean-Marc, qui est aussi alimenté par le gouvernement, d'une certaine façon,
00:42:28quand on se retrouve au Salon du Bourget où il y a un boycott qui est organisé des stands israéliens,
00:42:34c'est la même technique, d'une certaine façon.
00:42:36Et également, c'est du gauchiste, ce genre de technique, parce que ça fait des années qu'on sait qu'à chaque fois,
00:42:40les militants d'extrême-gauche et d'ultra-gauche, mobilisés par les députés,
00:42:43donc ça ne me surprend pas qu'il y ait un eurodéputé, vont aller boycotter des grandes sociétés comme Total ou autre
00:42:48parce qu'ils se croient complètement au-dessus des lois.
00:42:50Et je vous rappelle que le boycott est interdit en France. C'est interdit.
00:42:54Vous avez enquêté également avec Frontières, vous avez enquêté sur les collaborateurs
00:42:58et les proches des élus de la France Insoumise et vous avez découvert quelques cas intéressants.
00:43:01Je rappelle que l'enquête est à voir sur le site internet de Frontières.
00:43:04Regardez ces collaborateurs et élus de la France Insoumise
00:43:07qui parfois ont des accointances plutôt dangereuses.
00:43:11On traque les musulmans partout où ils osent s'exposer comme on traquait les juifs sous l'Allemagne nazie.
00:43:17Mehdi Al-Fazazi, assistant parlementaire d'Alma Dufour.
00:43:20Gloire au peuple palestinien, les résistants brisent les barrières des forces d'occupation.
00:43:24Écrit Lamine Benmaa, ancienne assistant parlementaire de Sébastien Delogu, le jour du 7 octobre 2023.
00:43:30Tu connais l'histoire, les rois finissent à la guillotine.
00:43:33Écrit Marion Lopez au sujet d'Emmanuel Macron.
00:43:36Elle est l'ancienne assistante parlementaire de Ségolène Amio et proche des Black Bloc.
00:43:39« Israël doit être mis au banc des nations », tweet Aziz Anoui Ouwa, assistante de Thomas Porte.
00:43:45Elle est ancrée dans les réseaux militants radicaux, dont le collectif Pro Hamas, Urgence Palestine.
00:43:49Bravo à Louis Boyard et à ses colistiers.
00:43:51Se félicite Mohamed Awad Abdou, collaborateur du député Paul Vannier,
00:43:55au sujet de Mohamed Benyaklef, un candidat Pro Hamas sur la liste du candidat insoumis à la mairie de Villeneuve-Saint-Georges.
00:44:01Mohamed Awad est aussi l'ancien président des Jeunes musulmans de France à la Courneuve,
00:44:05branche jeunesse des frères musulmans.
00:44:06Cette mobilisation populaire en soutien des hijabeuses fait chaud au cœur.
00:44:10Toute le collectif, les dégommeuses, dont la collaboratrice de Daniel Obono, Émilie Pommard, est une des leadeuses.
00:44:16« La collaboration entre les enfants de pétain de la police nationale et les torchons de Bolloré est logique »,
00:44:21écrit Richie Thibault, l'ancien collaborateur d'Hercie Assoudet,
00:44:24qui a également appelé à créer des brigades de défense populaire.
00:44:26« Mobilisation pour la libération de Georges Abdallah », affirme Amin Snoussi, collaborateur d'Hercie Assoudet.
00:44:33Il est un soutien du terroriste Georges Abdallah et défend la position de l'ancien leader du Hamas, Ismaël Anillet.
00:44:38Et ça, personne n'en parle, bien évidemment.
00:44:41Et ce qui est dangereux, c'est que ces collaborateurs, c'est les futurs députés.
00:44:46C'est ceux qui seront députés demain.
00:44:47Oui, c'est ceux qui écrivent les propositions de loi des députés,
00:44:50ceux qui seront candidats aux prochaines élections législatives.
00:44:52Certains, comme Paul Vannier, par exemple, vont être candidats aux élections municipales à la Courneuve,
00:44:56alors quand même qu'ils dirigeaient une branche jeunesse des frères musulmans
00:44:59qui a été pointée dans un rapport du ministère de l'Intérieur il y a quelques semaines.
00:45:03Ces tweets qu'on a retrouvés, une grande partie d'ailleurs a été complètement clinée
00:45:06par ces collaborateurs de la France Insoumise qui sont inquiets.
00:45:09Ils sont inquiets pourquoi ?
00:45:10Parce qu'à la rentrée, il y a une commission d'enquête qui a été mise en place,
00:45:13notamment par les Républicains, qui aura lieu à partir de septembre
00:45:16et qui va pouvoir auditionner un certain nombre de personnes.
00:45:18Et ce qu'on sait, c'est que les collaborateurs de la France Insoumise
00:45:20ont très peur d'être convoqués pour devoir s'expliquer sur ces incointances.
00:45:25Parce qu'eux, étant donné qu'ils ne sont pas élus, ils ne se sont pas cachés.
00:45:28Ils sont complètement désinhibés en taux.
00:45:30Et donc, ils ont tenu des propos.
00:45:31On a pu voir certains propos le 7 octobre.
00:45:33Le 7 octobre, ils font la louange de ce qui s'est passé avec le Hamas
00:45:38qui a violé énormément de femmes.
00:45:40Guillaume Vastel.
00:45:41Alors, les citations telles qu'elles sont, il y en a...
00:45:45Moi, j'en retiens deux.
00:45:46Il y en a une qui concerne les enfants de Pétain et Bolloré.
00:45:52Un, je ne vois pas le rapport.
00:45:53Deux, les enfants de Pétain.
00:45:57Celle-là, elle montre quelque chose dont on parlait tout à l'heure
00:46:01sur les militants.
00:46:02Les militants ont souvent tendance à être plus radicaux que la tête.
00:46:06Et ça, c'est vrai.
00:46:07Ils ne sont pas militants.
00:46:08On le voit plus, normalement.
00:46:09Ils sont collaborateurs.
00:46:10Ils sont plus que militants.
00:46:12Ils sont employés.
00:46:14Ils sont payés.
00:46:15Sur l'Assemblée nationale.
00:46:17Ils sont payés.
00:46:18Ce n'est pas juste des militants.
00:46:19C'est pour ça que je vous dis, moi, c'est ceux de demain.
00:46:21Oui, mais je vais finasser.
00:46:22Est-ce que le collaborateur, quand il écrit son tweet, il est sur son temps de travail ou pas ?
00:46:27Finasse.
00:46:28C'est pour montrer le côté...
00:46:29En tout cas, il dit ce qu'il pense.
00:46:31Sans doute.
00:46:32Et c'est là le problème, en fait.
00:46:33Et quand le RN, il a des collaborateurs qu'on pointe, parce que toutes les semaines, il y a des enquêtes de libération du monde, etc.
00:46:39En règle générale, si c'est litigieux, ses collaborateurs sont renvoyés.
00:46:43Ce n'est pas le cas.
00:46:43Eux, à la France Insoumise, ils sont promus.
00:46:45Et parfois, en plus, pour le RN, c'est parfois des choses qui sont faites avant même qu'ils appartiennent au parti, des choses qui ont 15 ans, 20 ans, et on ne se demande pas si l'on fait à 18h30 ou si l'on fait à 17h20.
00:46:53C'est exact.
00:46:54Et on ne va pas jeter de l'huile sur le feu, mais ça pose aussi la question de savoir si les collaborateurs font du temps de travail effectif ou s'ils font de la politique.
00:47:02Je crois qu'il y a une enquête, là, d'ailleurs.
00:47:04Oui, oui, oui.
00:47:04Enfin, en même temps.
00:47:05Je crois.
00:47:06Mais il y en a eu sur beaucoup de partis, en tout cas pour les eurodéputés.
00:47:09Non, la chose quand même qui est plus inquiétante, c'est ce trotskisme d'atmosphère qu'on détecte un peu à la France Insoumise, où on est dans une lutte.
00:47:20Il y a une lutte permanente.
00:47:23C'est quasiment un mode de projet politique.
00:47:26C'est qu'on est là pour guerroyer contre ce qui ne rejoint pas notre projet.
00:47:33Et là, c'est pas guerroyer, justement.
00:47:34Je suis guillotiné d'Emmanuel Macron, mais Macron, vous savez très bien, je le combats, je combats de sa politique tous les jours.
00:47:41C'est pas son soutien.
00:47:41Mais je suis pas son soutien et on peut pas me soupçonner d'acquaintance avec Emmanuel Macron.
00:47:46Mais jamais, jamais.
00:47:46En même temps, Valère, vous êtes dans le gouvernement, donc vous êtes...
00:47:49Voilà, c'est vrai, c'est vous.
00:47:50Vous êtes un peu dedans et dehors.
00:47:52Non, non, non, mais je vous dis clairement...
00:47:55Non, non, je vous dis clairement...
00:47:56Vous soufflez le cheveu le froid.
00:47:58Non, non, il vaut mieux avoir un ministre de l'intérieur.
00:47:59Chez moi, on dit, il a le cul entre deux chaînes.
00:48:00Il vaut mieux avoir un ministre de l'intérieur.
00:48:02Elle a l'air qu'une Rima Hassan dans le ministère de l'Intérieur.
00:48:05C'était ça l'option.
00:48:07C'était ça l'option il y a un an et demi.
00:48:08Mais jamais j'appellerai au meurtre d'Emmanuel Macron.
00:48:10Bien sûr, bah de personne.
00:48:11Mais même pas de Rima Hassan et même pas de Mélenchon.
00:48:14Je ne peux pas dire ce que je peux pas supporter.
00:48:16On n'appelle pas au meurtre, on est en République.
00:48:18Et le vrai problème, il est là.
00:48:19On appelle au meurtre, on se glorifie des attentats islamistes en France ou ailleurs.
00:48:23On appelle à l'Inkifada dans les rues de Paris.
00:48:26Et ça, c'est des assistants parlementaires qui le font.
00:48:28On ne peut...
00:48:29Comment peut-on...
00:48:31Enfin, voilà.
00:48:31Il n'y a pas de...
00:48:32Juste sur les insoumises, ce qui est intéressant, c'est de voir ce discours ambigu en permanence.
00:48:36On va regarder un autre extrait de Manon Aubry ce matin,
00:48:39qui a été interrogé par Sonia Mabrouk sur l'Iran.
00:48:41Quelle est votre position sur l'Iran ?
00:48:43Est-ce que vous condamnez le régime iranien de façon très claire ?
00:48:47Et vous allez voir.
00:48:48Enfin, encore une fois, Manon Aubry a du mal.
00:48:50Elle est un peu comme vous, vous savez.
00:48:51Non, non.
00:48:52Elle est un peu comme vous.
00:48:52C'est un peu...
00:48:54A mon avis, vous avez fait la même école.
00:48:56On va écouter et regarder l'échange qui est super aussi.
00:49:00Madame Sonia Mabrouk, est-ce que vous savez, par exemple, que des députés de la France insoumise
00:49:06ont parrainé des opposants au régime iranien, dont certains étaient condamnés à mort ?
00:49:11Vous l'avez fait, Sonia Mabrouk ?
00:49:13Pardonnez-moi.
00:49:13Je ne crois pas, non ?
00:49:14La question, c'était...
00:49:15Est-ce que vous condamnez clairement le régime des Mollahs ?
00:49:17Madame, je ne suis pas politique.
00:49:18Je ne sais pas de m'entraîner sur le terrain.
00:49:20Je viens de vous le dire extrêmement clairement et vous prétendez...
00:49:23Vous condamnez le régime des Mollahs ?
00:49:24Vous prétendez que ce n'est pas le cas.
00:49:26Oui, je le condamne très clairement.
00:49:28Pourquoi ? Pour quelle raison ?
00:49:28Nous l'avons combattu parce que c'est un gouvernement, un régime théocratique, autoritaire,
00:49:37qui saccage les droits des femmes, qui, évidemment, dans lequel il n'y a absolument pas de...
00:49:47Oui, pour un voile mal porté, notamment.
00:49:49C'est un voile que vous défendez en France ?
00:49:50Non, moi, je défends la liberté.
00:49:52C'est un beau mot, la liberté.
00:49:53La liberté ?
00:49:53La liberté.
00:49:54Elles ne connaissent pas beaucoup, les femmes iraniennes, la liberté de porter le voile, madame.
00:49:56C'est précisément la raison pour laquelle je combats le régime théocratique.
00:49:59Et donc, quand vous dites, Sonia Mabrouk, que j'ai défendu le régime des Mollahs,
00:50:04je vous mets au défi de trouver le moindre de mes mots, le moindre de mes prises d'opposition,
00:50:10le moindre de mes votes, qui indiquerait que je soutienne ce régime.
00:50:14Vous avez dit ces derniers temps que vous condamnez le régime.
00:50:16Non, c'est faux.
00:50:17Je l'ai dit à de très nombreuses reprises, et vous pourrez le retrouver.
00:50:20J'ai moi-même participé à des manifestations contre le régime des Mollahs.
00:50:24Alors, vous savez, Sonia Mabrouk, journaliste, c'est un beau métier.
00:50:27Et journaliste, ça veut dire défendre la vérité.
00:50:32Et quand vous propagez comme cela des choses qui sont fausses,
00:50:36alors vous ne faites pas honneur à ce beau métier des journalistes.
00:50:38Et les filles n'a pas demandé la chute du régime des Mollahs lors de la dernière guerre avec Israël.
00:50:41Je l'ai toujours demandé.
00:50:43Mais nous disons très clairement que le droit international prévaut.
00:50:47Ah, voilà.
00:50:47Et donc, dans le droit international, vous ne pouvez pas attaquer un régime.
00:50:55Ça ne vous a pas échappé.
00:50:56C'est la différence du régime des Mollahs.
00:50:57Non, je ne suis pas...
00:50:58Vous venez de le dire, le droit international, madame Mabrouk, vous vous rendez compte de ce que vous dites ?
00:51:02Vous défendez le droit des minéralités, madame Manon Bré.
00:51:05Je viens de dire très clairement que le régime des Mollahs doit tomber, qu'il faut le combattre.
00:51:08Mais vous avez déjà vu une intervention militaire dans le monde
00:51:12qui permet de faire tomber un régime et de ramener la démocratie ?
00:51:16Est-ce que ça a été le cas en Irak ? En Afghanistan ? En Syrie ?
00:51:19Et à la fin, les seuls qui payent le prix de cela, ce sont les civils.
00:51:24Et je ne suis pas d'accord avec ça.
00:51:26David Zavarys.
00:51:27Ce qui est rassurant, c'est qu'elle a le même discours qu'Emmanuel Macron.
00:51:29Vous voyez, sur la politique internationale et sur l'Iran.
00:51:33Puisque c'est exactement la même chose.
00:51:34C'est mal connaître l'histoire, parce que si on se rappelle de l'Allemagne,
00:51:36en 1945, on a rasé Dresde, on a rasé Berlin.
00:51:39On a occupé l'Allemagne.
00:51:40Quand je dis « on », c'est des alliés avec la Russie.
00:51:42On a divisé Berlin jusqu'en 1989.
00:51:45Il faut démilitariser et occuper pour rééduquer les gens.
00:51:50Malheureusement, ils n'ont pas du tout le même repère.
00:51:52Quant au régime iranien, ou que ce soit le régime iranien,
00:51:55ou le régime algérien, il y a eu quand même beaucoup de réticences
00:51:58à condamner ces régimes.
00:52:00Encore plus, d'ailleurs, pour l'Algérie, pour Boalem-Sensal.
00:52:02Je n'ai pas vu.
00:52:03Il y a eu plein de tweets sur Gaza.
00:52:04D'ailleurs, il n'y a que des tweets sur Gaza pour une partie de l'extrême-gauche.
00:52:07Je n'en vois pas un seul pour Boalem-Sensal.
00:52:09Pourquoi ?
00:52:09Pourquoi cette forme de sympathie avec le régime algérien ?
00:52:14Alors qu'ils nous insultent, ils nous insultent à France,
00:52:16ils nous humilient surtout.
00:52:18Ils ont un otage, Boalem-Sensal, que personne ne défend.
00:52:22D'ailleurs, y compris chez beaucoup de vos collègues journalistes de gauche
00:52:26ou au Festival de Cannes, il n'y a pas eu un mot sur Boalem-Sensal,
00:52:30qui est quand même un franco-algérien retenu en otage.
00:52:34Éric Thalénard, quand vous voyez sa position sur l'Iran,
00:52:35c'est « il faut, mais il ne faut pas, mais je condamne, mais non,
00:52:39mais attention, il ne faut pas intervenir immédiatement. »
00:52:41Enfin, c'est quand même, c'est flou.
00:52:44Et si c'est flou, c'est qu'il y a un loup.
00:52:45C'est qu'il y a un loup, bien sûr.
00:52:47De toute façon, déjà, on n'est qu'un parti politique, effectivement,
00:52:49où ça ne pose pas de problème que demain, des fillettes soient voilées.
00:52:52Donc à partir de là, à quel moment ils vont commencer à vouloir condamner le régime des Molas ?
00:52:56Parce qu'une partie de ce que l'Iran propose, eux, en France, en tout cas, ça ne les dérangerait pas.
00:53:00Moi, ça m'amuse beaucoup parce qu'elle dit « oui, mais j'ai toujours combattu le régime des Molas,
00:53:05notamment dans des manifestations ».
00:53:07Bon, très bien, il y a eu des manifestations pour la Palestine ces dernières semaines.
00:53:09On retrouvait, par exemple, le drapeau de la République islamique d'Iran
00:53:13qui était distribué par des gens qui sont dans la sphère de Rima Hassan.
00:53:17Donc ça, c'est le premier point.
00:53:18Ensuite, quand elle dit qu'elle est motivée et mobilisée contre le régime des Molas,
00:53:21en tout cas, ce week-end, on a bien vu qu'elle et beaucoup d'autres députés, eurodéputés,
00:53:24sont allés en Hongrie.
00:53:25C'est de faire de l'ingérence contre Viktor Orban, qui est vu comme un méchant populiste.
00:53:30Là, ça ne les dérange absolument pas.
00:53:31Mais vous avez raison.
00:53:32Pendant toute cette phase, on s'interrogeait « est-ce que les Israéliens ou les Américains
00:53:35vont vouloir tuer un petit peu l'ayatollah Roméné ? »
00:53:39Ils se sont mobilisés pour lui sauver la vie.
00:53:41Et là-dessus, Emmanuel Macron, je suis d'accord avec vous, c'était le meilleur avocat.
00:53:45Maintenant que la guerre, elle est passée, il retombe sur le droit international.
00:53:47Il y a le même discours que Manon Aubry.
00:53:49Bon, allez.
00:53:50Excusez-moi, M. Morodi.
00:53:51Quand même, vous m'avez comparé à Manon Aubry.
00:53:53Donc, il faut que je reprenne quand même ça.
00:53:54Je vous ai dit que c'était aussi flou.
00:53:55J'ai dit que votre discours était aussi flou.
00:53:57Non, non, non.
00:53:58Je condamne avec fermeté la République islamique d'Iran.
00:54:01Avec fermeté.
00:54:02Bravo.
00:54:02Parce que, et ça, il faut le dire avec beaucoup de force, parce que c'est une atteinte à toutes
00:54:07les libertés individuelles.
00:54:09Et là, aujourd'hui, et surtout pour les femmes.
00:54:11Vous voyez ?
00:54:11Pas que.
00:54:12Mais surtout les civils et leur peuple.
00:54:14Et là, aujourd'hui, moi, je veux être très clair avec ça.
00:54:17Cette théocratie, moi, je suis un républicain, un démocrate.
00:54:20Cette théocratie doit être mise à mal et à terre.
00:54:22Et qu'on puisse être très clair là-dessus.
00:54:24C'est très clair.
00:54:25Et j'aime bien quand vous êtes clair, vous voyez ?
00:54:26Vous voyez qu'on y arrive ?
00:54:27C'est très clair.
00:54:28On va faire une pause.
00:54:29On va se retrouver dans un instant.
00:54:31On va écouter Jean-Pascal Zaddy.
00:54:32Je ne sais pas si vous le connaissez.
00:54:33C'est le fameux acteur, voilà, que vous voyez, qui était chez nos confrères de France Info.
00:54:37Alors, lui, il est fabuleux aussi.
00:54:38Il nous a expliqué que quand on s'en prenait à des Noirs, c'était du racisme.
00:54:42Quand on s'en prenait à des Arabes, c'est son expression, c'était du racisme.
00:54:45Quand on s'en prenait à des Asiatiques, c'était du racisme.
00:54:48Mais quand on s'en prend à des Blancs, ce n'est pas du racisme, c'est de l'hostilité.
00:54:52Voilà, ce n'est pas du racisme.
00:54:53On va l'écouter dans un instant, ça mérite.
00:54:55Et puis, on entendra également cette dame qui s'en prend à une boulongère
00:55:00parce qu'elle lui a vendu du poulet, que ce n'est pas halal.
00:55:03Et que finalement, elle nous explique que dans les boulangeries avec des Blancs, c'est toujours pareil.
00:55:07A tout de suite, en direct.
00:55:13La loi du plomb passait au crible lors d'une commission mixte paritaire dès 14h30.
00:55:18Sept députés et sept sénateurs vont tenter de trouver un compromis sur cette proposition de loi
00:55:23décriée par la gauche pour ses mesures sur les pesticides ou les réserves d'eau.
00:55:27Proposition dénoncée également par un collectif dont la plupart sont des militants écologistes
00:55:32et qui manifestent depuis quelques jours maintenant.
00:55:35Un journaliste sportif français condamné à ses temps de prison en Algérie.
00:55:39Selon l'ONG reporter Sans Frontières, Christophe Glez a été arrêté en mai 2024
00:55:43et placé sous contrôle judiciaire pour, je cite,
00:55:46être entré dans le pays avec un visa touristique pour apologie du terrorisme
00:55:50et pour possession de publications dans un but de propagande.
00:55:55Et puis la vague de chaleur s'étend un peu partout en Europe
00:55:57avec des records de températures en Espagne,
00:56:00des alertes et des mesures d'urgence en Italie et au Portugal.
00:56:03Les pays du Sud multiplient donc les initiatives pour protéger les plus vulnérables
00:56:07et limiter les conséquences sanitaires.
00:56:1411h36 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:56:16On va parler du racisme anti-blanc maintenant.
00:56:18Alors, même si ça n'existe pas.
00:56:19Enfin, moi j'ai écouté Jean-Pascal Zaddy qui était vendredi sur France Info.
00:56:23Ça n'existe pas le racisme anti-blanc.
00:56:24Il y a du racisme contre les Noirs, il y a du racisme contre les Arabes,
00:56:27il y a du racisme contre les Asiatiques.
00:56:29Mais il n'y a pas de racisme contre les Blancs,
00:56:31c'est simplement de l'hostilité.
00:56:33C'est ce qu'il dit.
00:56:34Enfin, c'est sur Alice.
00:56:35Je me demande comment on peut dire des trucs comme ça.
00:56:37Écoutez-le, c'était sur France Info.
00:56:39Vous pensez que le racisme anti-blanc, il existe ou pas, Jean-Pascal Zaddy ?
00:56:42Non, moi je pense que c'est une hérésie.
00:56:44Il faut faire la différence entre le racisme qui est un concept sociétal
00:56:49et qui est à prendre en globalité et des hostilités.
00:56:53Par exemple, si vous êtes Noir ou si vous êtes Arabe ou si vous êtes Asiatique,
00:56:57votre quotidien est chamboulé.
00:56:59C'est-à-dire que dans la société occidentale, je parle,
00:57:03pour avoir un boulot, pour rentrer dans une boîte de nuit,
00:57:06pour avoir un appartement, ça va être un frein.
00:57:09Alors qu'un Blanc dans la société, je ne pense pas qu'il ait un frein
00:57:13pour avoir un appartement ou pour rentrer en boîte de nuit
00:57:16ou pour avoir un travail.
00:57:18Par contre, il peut rencontrer de l'hostilité.
00:57:22Et ça, cette hostilité-là, elle est inhérente à l'être humain.
00:57:24Il y a un humain qui peut dire des bêtises et qui peut dire
00:57:27« Ouais, toi, le Blanc là-bas ! »
00:57:28ou même agresser quelqu'un juste parce qu'il est Blanc.
00:57:30Et ça, c'est de l'hostilité.
00:57:31Mais le racisme, c'est un système.
00:57:34Voilà. Alors, on est en direct avec François Bousquet,
00:57:35qui est journaliste et séiste et qui a publié un livre
00:57:37qui s'appelle « Le racisme anti-Blanc,
00:57:39l'enquête interdite » publiée à la Nouvelle Librairie.
00:57:42François Bousquet, bonjour.
00:57:43Merci d'être en direct avec nous.
00:57:44Vous venez d'entendre Jean-Pascal Zaddy
00:57:46qui explique que pour les Blancs, en fait,
00:57:48c'est juste de l'hostilité et ce n'est pas du racisme.
00:57:50Comment vous réagissez quand vous entendez ce type de raisonnement ?
00:57:53Comme vous, surprise, c'est clownesque, c'est surréaliste.
00:57:57Mais en fait, il ne fait que réciter un catéchisme
00:57:59qui s'est imposé en France depuis 5 à 10 ans,
00:58:01qui est la théorie du racisme systémique.
00:58:03Et la fonction première de la théorie du racisme systémique,
00:58:06c'est de nous empêcher de penser le racisme anti-Blanc,
00:58:09qui transforme le racisme anti-Blanc en non-objet sociologique, journalistique,
00:58:14et qui autorise Jean-Pascal Zaddy à nous expliquer
00:58:17qu'il est victime de discrimination,
00:58:18alors que son dernier film est archi-subventionné,
00:58:21entre autres par la radio et la télévision publique,
00:58:25alors qu'il a été récompensé par De César,
00:58:27alors que cette année même, Jean-Pascal Zaddy,
00:58:29victime de racisme systémique, d'oppression systémique,
00:58:33structurelle, pour recourir au langage des sciences sociales,
00:58:36a été le président de la cérémonie des Césars.
00:58:39Et il parle d'hérésie.
00:58:40Alors moi, je suis encore plus qu'hostilité,
00:58:42c'est hérésie qui me choque,
00:58:44parce que l'hérésie présuppose des hérétiques.
00:58:46Donc nous sommes des hérétiques.
00:58:49Et il n'y a jamais loin de l'hérésie.
00:58:51Le bûcher n'est jamais loin de l'hérésie.
00:58:53Donc est-ce qu'il veut ouvrir des tribunals
00:58:55d'une sainte inquisition ou encore,
00:58:56pour nous empêcher de dire que le racisme anti-blanc existe ?
00:59:00Il existe.
00:59:01Moi, j'ai été à sa rencontre.
00:59:02Et je peux vous dire qu'il fait vraiment mal.
00:59:05Ce qui est assez compliqué à comprendre,
00:59:07c'est son raisonnement.
00:59:08C'est qu'il explique quand même très sérieusement
00:59:10que quand on s'en prend un noir, c'est du racisme,
00:59:13un asiatique, c'est du racisme, un arabe, c'est du racisme.
00:59:15Mais les Blancs, ils vous disent, oui, tout le monde peut dire des bêtises.
00:59:18C'est-à-dire qu'en fait, tout à coup, c'est dévalorisé.
00:59:22Ça n'a pas d'importance.
00:59:22Bon, il a dit une bêtise, ce n'est pas grave.
00:59:24Mais ce n'est pas du racisme, en fait.
00:59:26Je ne comprends même pas le raisonnement.
00:59:28Comment ça peut tenir ?
00:59:29Je vous le redis, Jean-Marc Borandini.
00:59:31Le raisonnement, il ne fait que...
00:59:32C'est un perroquet, là, en l'occurrence.
00:59:34Jean-Pascal Zaddy n'est qu'un perroquet.
00:59:36Il ne fait que répéter le discours dominant des sciences sociales
00:59:39de la majorité des médias centraux
00:59:41qui nous expliquent que le racisme est forcément à sens unique.
00:59:44Que le racisme est forcément à géométrie raciale.
00:59:46C'est forcément un Blanc qui l'exerce parce qu'il est dominé
00:59:49contre des racisés parce qu'ils sont dominants.
00:59:51Ça ne veut rien dire.
00:59:52Ça veut dire que tous les Blancs, même le chômeur de Vierzon,
00:59:55même le chômeur de Vierzon,
00:59:57même l'électeur de Marine Le Pen en fin de droit,
00:59:59a des droits, un salaire, ils perçoivent un salaire,
01:00:02le salaire de la blancheur, c'est ce que disent ces théoriciens.
01:00:05Alors qu'un cinéaste comme Jean-Pascal Zaddy,
01:00:08qui quand même a des moyens financiers
01:00:11puisqu'il arrive à monter des films,
01:00:13lui est victime de discrimination systémique.
01:00:16Ça revient à dire, en gros, que le footballeur multimillionnaire
01:00:19qui roule en Lamborghini,
01:00:20mais parce qu'il est racisé, noir, arabe, peu importe,
01:00:23asiatique étant trop, dans le discours de Jean-Pascal Zaddy.
01:00:26Le racisme anti-asiatique est un racisme qui est autorisé aujourd'hui
01:00:29parce qu'il n'est jamais réprimé, comme le racisme anti-Blanc.
01:00:32Mais donc ça revient à dire que,
01:00:34mais parlons de l'étudiant de Sciences Po,
01:00:36le bourgeois de Sciences Po est victime de racisme systémique,
01:00:39alors que Kevin, dans la France périphérique,
01:00:41n'en est pas victime.
01:00:43Je vous dis, cette théorie, pour moi,
01:00:44c'est le plus gros foutage de gueule de ces dix dernières années.
01:00:47Dieu s'y, si depuis dix ans,
01:00:48des foutages de gueule, on a eu droit à une quantité
01:00:50de foutage de gueule, de fumisterie en réalité,
01:00:53sur les trans, sur le wokisme, sur le genre.
01:00:57Mais là, avec cette théorie du racisme systémique,
01:00:59qui nous explique que ça ne peut pas exister.
01:01:00Et puis en plus, le mot systémique,
01:01:02c'est un mot qui produit un effet de sidération sur les gens.
01:01:04Parce que c'est un mot un peu prétentieux,
01:01:07qui veut dire que, globalement,
01:01:09la société est dominée par des normes blanches.
01:01:11Mais non, c'est exactement l'inverse.
01:01:13Quand on prend les chartes inclusives
01:01:15des grandes entreprises du CAC 40,
01:01:17c'est all-inclusive.
01:01:19Quand on regarde la cérémonie des Césars de cette année,
01:01:21où Jean-Pascal Zadig, je le redis,
01:01:23a été le maître de cérémonie,
01:01:24où est le racisme systémique ?
01:01:26Donc, si peut-être il y a un racisme systémique,
01:01:28c'est le racisme anti-blanc,
01:01:29qui n'a pas le droit de citer,
01:01:31puisqu'il n'existe pas.
01:01:31Et comme il n'existe pas,
01:01:33eh bien, on l'encourage, de fait.
01:01:34Dans votre livre, vous êtes allé à la rencontre
01:01:37de gens qui ont été victimes de ce racisme anti-blanc,
01:01:39juste parce qu'on en parlait,
01:01:40on parlait des médias tout à l'heure,
01:01:41je crois que c'est David Xavier Weiss qui en parlait.
01:01:43Vous avez été beaucoup invité dans les médias du service public ?
01:01:45Non, non, non, absolument pas.
01:01:47Le propre des médias, fondamentalement,
01:01:49il n'y a pas de fake news, c'est des no news.
01:01:51Si vous voulez, ils ne couvrent pas,
01:01:52ils ne couvrent plus l'actualité.
01:01:54Ils la recouvrent, voilà.
01:01:55Ils ne traquent pas l'info, ils la truquent.
01:01:57Donc non, en dehors de ces news,
01:01:59du JDD,
01:02:02de Valeurs Actuelles,
01:02:03de la presse dite de droite,
01:02:04je n'ai pas été invité
01:02:06sur les médias du service public.
01:02:08Ce racisme-là ne peut pas exister.
01:02:10Comme il ne peut pas exister,
01:02:11il est totalement invisibilisé.
01:02:13On ne couvre pas aujourd'hui l'information,
01:02:15on la recouvre.
01:02:16Donc moi je fais tout pour rentrer sur le service public,
01:02:19mais on est confronté à un mur.
01:02:21Pourtant ce mur, ce racisme anti-blanc
01:02:23est en train de se lézarder.
01:02:25L'enquête une nuit en France sur Crépaule,
01:02:28un an et demi après Crépaule,
01:02:29a permis de montrer tous les mensonges,
01:02:32tous les mensonges de l'enquête.
01:02:33Un magistrat...
01:02:34J'en rêve que vous fassiez un face-à-face
01:02:35avec Patrick Cohen,
01:02:36j'en rêve,
01:02:36qui vous invite dans cet abouf,
01:02:39parce que lui nous explique tout le contraire.
01:02:41Jean-Marc Morandé dit,
01:02:42pareillement,
01:02:43j'en rêve,
01:02:43et pas pour des questions d'égo,
01:02:44pour imposer une thématique qui est réelle.
01:02:47Ce racisme anti-blanc,
01:02:48je le documente,
01:02:49à partir de 40 témoignages,
01:02:50dont vraiment certains sont atroces.
01:02:52Ça vous prend vraiment à la gorge.
01:02:53Mais il suffit de se promener
01:02:55sur les forums de discussion des jeunes gens,
01:02:57même des forums à gauche,
01:02:58comme Redit.
01:02:58Redit n'est pas vraiment droite.
01:03:00Redit a d'ailleurs censuré
01:03:01tous les médias bollorés.
01:03:02C'est vous dire à quel point
01:03:03ils ne sont pas à droite.
01:03:04Par la question,
01:03:05elle est blanc,
01:03:06avez-vous été victime de racisme anti-blanc ?
01:03:08Ce sont des centaines de témoignages
01:03:10qui défilent sur votre écran.
01:03:11C'est comme des cahiers de doléances.
01:03:14Merci.
01:03:14En tout cas,
01:03:15tout est dans votre livre,
01:03:16François Bousquet.
01:03:17Merci d'avoir été en direct avec tous.
01:03:18Le livre s'appelle
01:03:19Le racisme anti-blanc,
01:03:20l'enquête interdite,
01:03:20édition la nouvelle librairie.
01:03:22À propos de racisme anti-blanc,
01:03:23je voulais vous faire écouter
01:03:24cette vidéo qui circule depuis hier.
01:03:26Ça se passe dans une boulangerie.
01:03:28Alors,
01:03:29on ne va pas citer ni la ville,
01:03:30ni on ne vous montre pas
01:03:31le nom de la boulangerie
01:03:32parce que l'objectif de cette dame,
01:03:33c'est que cette boulangère
01:03:35soit harcelée
01:03:35et que ça se passe mal
01:03:37et je ne sais pas
01:03:38si elle veut qu'on y mette le feu
01:03:39comme on fait chez Orpi.
01:03:40Mais en tout cas,
01:03:40vous allez voir un extrait,
01:03:42mais on a viré
01:03:43les images de la boulangerie
01:03:44et forcément,
01:03:45alors qu'est-ce qui s'est passé ?
01:03:46Cette dame est allée
01:03:46dans cette boulangerie,
01:03:47elle a demandé,
01:03:48alors elle l'affirme
01:03:49avoir demandé un sandwich
01:03:50au thon.
01:03:52Finalement,
01:03:53elle a eu un sandwich au poulet,
01:03:54ça s'est mal passé.
01:03:58Elle fait un scandale,
01:03:59enfin pour un sandwich,
01:04:00vous imaginez,
01:04:01elle fait un scandale
01:04:01sur les réseaux sociaux,
01:04:02mais moi ce qui m'intéresse
01:04:02c'est ce qu'elle dit,
01:04:03elle explique que ça se passe
01:04:04toujours comme ça
01:04:05dans les boulangeries
01:04:05avec des blancs.
01:04:06Ça se passe toujours comme ça
01:04:08dans les boulangeries
01:04:08avec des blancs.
01:04:09Imaginez,
01:04:09quelqu'un qui dit
01:04:10ça passe toujours comme ça
01:04:11dans les boulangeries
01:04:11avec des noirs.
01:04:12Scandale.
01:04:13Là encore,
01:04:13personne n'en parle.
01:04:14Regardez.
01:04:15Je reprends mes esprits,
01:04:17ce qui s'est passé,
01:04:17c'est très grave.
01:04:18En fait,
01:04:19ça ne serait pas arrivé,
01:04:20c'est toujours dans les villes de Cassaux
01:04:21parce que ça arrive ces trucs-là.
01:04:22Je sais que ce n'est pas bien
01:04:23de dire ça,
01:04:24mais elle m'a vraiment énervée
01:04:25parce que si ça avait été à Creil
01:04:26ou en région parisienne ou quoi,
01:04:28je repars dans la boulangerie,
01:04:30la meuf,
01:04:30elle m'aurait dit
01:04:31excusez-moi,
01:04:31je vous ai mal comprise.
01:04:32Normalement,
01:04:33les gestos commerciaux,
01:04:34les gens qui sont réellement
01:04:35dans le commerce,
01:04:36c'est comme ça qu'ils font.
01:04:38Excusez-moi,
01:04:38je vous ai mal comprise,
01:04:39j'ai cru en tant de thon.
01:04:42La meuf,
01:04:43je lui demande clairement,
01:04:43moi je ne mange pas de viande,
01:04:44ce n'est pas halal.
01:04:45Donc je sais ce que j'ai dit.
01:04:46J'ai forcément dit
01:04:47madame,
01:04:47je veux un sandwich au thon,
01:04:48je veux un flan.
01:04:49Bizarrement,
01:04:50elle a très bien entendu
01:04:50quand je lui ai dit
01:04:51je veux un flan.
01:04:52Pourquoi elle n'a pas entendu thon ?
01:04:54Le pire,
01:04:55c'est que thon,
01:04:55ça ne ressemble pas à poulet.
01:04:56J'ai dit thon,
01:04:57putain de merde.
01:04:58Ça avait été à Creil,
01:04:59je vous jure que les gens,
01:05:00ils n'auraient pas fait ça.
01:05:01Ils n'auraient pas fait ça.
01:05:03Je sais que je vais encore dire
01:05:04ouais,
01:05:04c'est le truc de racisme
01:05:05que je dis et tout,
01:05:06mais je suis désolée,
01:05:06mais les boulangeries de blanc,
01:05:08c'est toujours comme ça
01:05:10que ça se passe.
01:05:11Si j'avais été chez un rebeu,
01:05:12ils m'auraient dire
01:05:12excuse-moi ma sœur,
01:05:14excuse-moi ma sœur,
01:05:16ils m'auraient donné
01:05:16un autre sandwich.
01:05:17La vérité,
01:05:17ils m'auraient donné
01:05:18un autre sandwich.
01:05:19Reste à Creil,
01:05:20il va dans une boulangerie de rebeu.
01:05:24Franchement,
01:05:24ok.
01:05:27Franchement,
01:05:27j'ai rien d'autre,
01:05:28ça veut dire.
01:05:28Non,
01:05:28ça pique moi,
01:05:29j'ai envie de vous dire
01:05:30que ça me pique les oreilles,
01:05:30ce que j'entends.
01:05:31En toute honnêteté,
01:05:32alors moi,
01:05:32j'ai envie de vous dire
01:05:33que ça,
01:05:35c'est pour du buzz.
01:05:36Et encore.
01:05:36Non,
01:05:37c'est de la haine.
01:05:39Si vous dites pour du buzz,
01:05:40vous résumez les choses.
01:05:40Oui,
01:05:40mais j'allais développer.
01:05:41Allez-y,
01:05:43mais on n'a pas trois heures.
01:05:45C'était déjà pour du buzz
01:05:46et c'est des discours de haine,
01:05:47je suis d'accord,
01:05:48complètement à l'endroit
01:05:49de la boulangerie,
01:05:50la boulangerie française.
01:05:51C'est raciste,
01:05:52excusez-moi,
01:05:52c'est raciste.
01:05:53Oui,
01:05:53parce qu'elle dit
01:05:53boulangerie de blancs.
01:05:55Comme on disait tout à l'heure,
01:05:56si on disait boulangerie de noir,
01:05:58là,
01:05:58on est dans une forme de racisme
01:05:59de tout futur.
01:05:59Eric Tegner.
01:06:00Il y a SOS Racisme
01:06:01qui va se saisir,
01:06:02qui va faire un article 40.
01:06:03Vous allez le voir d'une part,
01:06:04à part chez nous,
01:06:06vous allez le voir d'une part.
01:06:07Alors que c'est du racisme.
01:06:08Bien sûr.
01:06:08Quand elle dit également
01:06:09oui,
01:06:09mais ça,
01:06:09c'est les villes de Kassos,
01:06:10parce que pour eux,
01:06:11en fait,
01:06:11le petit blanc,
01:06:12c'est un Kassos.
01:06:13Vous savez que dans les expressions,
01:06:14il y a quoi ?
01:06:14Il y a sale blanc,
01:06:15il y a sale guère aussi.
01:06:16Il y a également face de craie
01:06:18qui est utilisée.
01:06:19Et ça,
01:06:19François Bousquet l'explique très bien
01:06:20dans son livre.
01:06:21Ces gens la méprisent.
01:06:22Et vous avez vu cette façon
01:06:23qu'elle a aussi de parler,
01:06:31c'est la vérité
01:06:32qu'énormément de Français
01:06:33vivent au quotidien tout le temps.
01:06:34Mais on ne peut pas l'exprimer.
01:06:35Et grâce,
01:06:36indirectement,
01:06:36à ses réseaux sociaux,
01:06:37parce qu'aujourd'hui,
01:06:37ils le revendiquent.
01:06:38C'est ça qui est notable.
01:06:40Elle est avec son visage,
01:06:41face caméra,
01:06:42elle est très fière.
01:06:43Je ne vois pas beaucoup
01:06:44de racistes aujourd'hui
01:06:45contre les Noirs
01:06:46ou encore les populations maghrébines
01:06:48qui va revendiquer comme ça
01:06:49sous l'air du sourire
01:06:50en faisant des insultes racistes.
01:06:52Donc la réalité,
01:06:52elle est là.
01:06:52C'est qu'effectivement,
01:06:53le racisme anti-blanc,
01:06:54il n'est pas considéré aujourd'hui.
01:06:55Et pire,
01:06:56il n'est pas pris en compte
01:06:57par la décision de justice.
01:06:58En 2014,
01:06:59la Cour d'appel de Paris
01:06:59avait pris en compte
01:07:00cet élément-là.
01:07:01Mais la circonstance aggravant
01:07:03liée au racisme
01:07:03qui est très importante aujourd'hui
01:07:05est très peu prise en compte.
01:07:06On sait comment un crépole
01:07:07ça a été écarté.
01:07:08Mais moi,
01:07:09je voudrais savoir
01:07:09ce qu'il en dit,
01:07:10Jean-Pascal,
01:07:10ça a dit de ça.
01:07:11En fait,
01:07:11ce n'est pas du racisme pour lui.
01:07:12Les boulangeries de blancs,
01:07:13ça se passe toujours comme ça.
01:07:15Ce n'est pas bien.
01:07:16Ce n'est pas du racisme pour lui.
01:07:17Lui, considère dans le fond
01:07:18que c'est légitime.
01:07:19Parce que l'idée,
01:07:20c'est quoi ?
01:07:20C'est dire,
01:07:20vous savez,
01:07:20les blancs,
01:07:21pendant 1500 ans,
01:07:22vous avez été des esclavagistes,
01:07:23vous nous avez colonisés.
01:07:24Alors,
01:07:24c'est oublié d'ailleurs
01:07:25que les populations arabes
01:07:26étaient extrêmement esclavagistes
01:07:28et l'ont maintenu bien après nous.
01:07:29Vous étiez les premiers.
01:07:30Et étaient les premiers.
01:07:31Donc ça,
01:07:31c'est une réalité.
01:07:32Et donc,
01:07:32d'une certaine façon,
01:07:33aujourd'hui,
01:07:33il faut accepter le racisme anti-blanc
01:07:34parce que c'est une façon
01:07:35de rééquilibrer.
01:07:36Ma question,
01:07:37ça va durer combien de siècles,
01:07:38du coup ?
01:07:38Guillaume Bustel.
01:07:39Vous avez l'air désespérés,
01:07:41en fait,
01:07:42en voyant tout ça.
01:07:44Le problème,
01:07:44c'est que là encore,
01:07:45c'est de la bêtise.
01:07:46Ouh là !
01:07:47Ah ouais,
01:07:47enfin,
01:07:47de la bêtise.
01:07:48C'est de la bêtise.
01:07:48Bêtise,
01:07:49c'est presque une excuse.
01:07:49Vous savez,
01:07:50bêtise,
01:07:50c'est presque une excuse.
01:07:51Est-ce que le racisme,
01:07:52c'est de la bêtise ?
01:07:53Moi,
01:07:53je ne suis pas sûr.
01:07:54Je pense que c'est autre chose
01:07:55que de la bêtise du racisme.
01:07:56Elle développe bien ses idées.
01:07:57Elle les a.
01:07:58Elle n'est pas bête.
01:07:59Le problème,
01:07:59c'est qu'il y a un biais cognitif
01:08:01de départ.
01:08:01Non,
01:08:01c'est une éducation.
01:08:03Dès lors qu'elle arrive,
01:08:04pour dire,
01:08:04dans les boulangeries blanches,
01:08:07ça se passe toujours comme ça.
01:08:08Parce qu'elle en fait
01:08:09l'expérience.
01:08:10Versus Creil,
01:08:10où ça ne se passe pas comme ça.
01:08:12Moi,
01:08:12il se trouve que j'ai eu
01:08:13très longtemps de la famille
01:08:13à Creil,
01:08:14parce que mes grands-parents
01:08:15habitaient là-bas.
01:08:16Creil,
01:08:17ce n'est pas non plus
01:08:17un endroit communautarisé
01:08:21à 100%.
01:08:22Pas à 100%,
01:08:23mais pas à 100%.
01:08:23C'est quand même
01:08:26très communautarisé.
01:08:27Excusez-moi.
01:08:28Le plateau.
01:08:28C'est ce qu'on appelle
01:08:29la cité du plateau.
01:08:30OK.
01:08:31Mais le reste de la ville,
01:08:32je veux dire,
01:08:32il n'y a pas que
01:08:32les boulangeries à l'âge.
01:08:33Creil,
01:08:33ce n'est pas assuré
01:08:34nous-nous-y,
01:08:34je vous rassure.
01:08:36Oui,
01:08:36c'est bien.
01:08:37En tout cas,
01:08:38le message qu'il envoie,
01:08:39il est clair.
01:08:40Le message qu'il envoie...
01:08:41En gros,
01:08:41n'allez pas dans les boulangeries blancs.
01:08:43Si vous êtes musulmans,
01:08:44n'allez pas dans les boulangeries blancs,
01:08:45c'est des salauds.
01:08:46Moi,
01:08:46je le reçois comme ça,
01:08:47le message.
01:08:47Le message envoyé,
01:08:48c'est avant tout
01:08:49un message de bêtise
01:08:50de quelqu'un qui s'élève.
01:08:51Non, non, non, non, non.
01:08:53Je ne suis pas d'accord avec vous.
01:08:53C'est comme quand on a tué
01:08:55Myrick Noll,
01:08:56on est dit,
01:08:57il avait fumé un joint,
01:08:58on peut y aller.
01:08:58Non,
01:08:59à un moment donné,
01:08:59la bêtise n'excuse pas tout.
01:09:01Attends,
01:09:02attention,
01:09:02je ne dis pas que ça excuse.
01:09:03C'est un problème d'éducation.
01:09:05Mon postulat de départ,
01:09:05c'est de dire que
01:09:06ça ne peut pas être autre chose
01:09:07que de la bêtise
01:09:07qui est en plus dirigée
01:09:09effectivement sur les réseaux sociaux,
01:09:11sans doute pour faire du beurre.
01:09:12Ce que je ne comprends pas,
01:09:13c'est que les centristes comme vous,
01:09:16pendant des années et des décennies,
01:09:18à chaque fois qu'il y avait
01:09:19un dérapage raciste
01:09:20du côté de ce que vous appelez
01:09:22l'extrême droite,
01:09:23là-dessus,
01:09:23la condamnation,
01:09:24elle était directe.
01:09:25Il n'y avait pas d'excuses
01:09:26à la stupidité,
01:09:27la débilité
01:09:28ou la recherche du buzz.
01:09:30Donc, c'est-à-dire que
01:09:30même vous, par un biais,
01:09:31alors que vous êtes centre droit,
01:09:33vous vous dites
01:09:33ce type de population,
01:09:34il ne faut certainement pas
01:09:35commencer à les condamner,
01:09:37à les stigmatiser.
01:09:38Donc, je vais mettre ça
01:09:38sur le cas de la bêtise
01:09:39parce que j'aurais peut-être
01:09:40un électeur qui va
01:09:41me tenir le même discours.
01:09:42C'est ce grand discours
01:09:43qui s'appelle le pas d'amalgame.
01:09:44La vérité, c'est que
01:09:45si elle recherche du buzz,
01:09:46c'est qu'il y a du monde
01:09:47pour la relayer.
01:09:48Elle n'est pas toute seule
01:09:48et ce n'est pas des bottes russes
01:09:49qui la relaient.
01:09:50La vérité, c'est qu'il y a
01:09:51une bonne partie de ces populations-là
01:09:52qui la soutiennent,
01:09:53qui considèrent d'ailleurs
01:09:54qu'à Creil, en Ile-de-France,
01:09:55ils sont chez eux.
01:09:56Parce que c'est intéressant
01:09:56quand même la vision
01:09:57qu'ils en ont.
01:09:58C'est-à-dire qu'en fait,
01:09:59il y a une partie de la France
01:10:00qui est pour les Blancs,
01:10:00qui est pour ceux
01:10:01qui sont là depuis tout le temps
01:10:02et il y a l'Ile-de-France
01:10:03et Creil, c'est chez nous.
01:10:04Il faut que ça soit
01:10:05encore plus chez nous
01:10:05parce que si on communautarise
01:10:06pas plus, de toute façon,
01:10:07on vivra une forme de racisme
01:10:08et on se retrouve avec les cassos
01:10:10qui ne nous serviront pas du halal.
01:10:11Et moi, ce que je note quand même,
01:10:12c'est qu'il y a plein de quartiers
01:10:13aujourd'hui où celui
01:10:14qui veut manger non-halal,
01:10:15eh bien, il ne peut pas.
01:10:16Mais ça, on ne va pas les entendre
01:10:17ceux qui veulent se plaindre de ça.
01:10:19Bon, merci à tous.
01:10:20C'est là où la politique
01:10:20est une réponse.
01:10:21Franchement, je trouve
01:10:22que l'émission d'aujourd'hui,
01:10:23il y avait beaucoup de choses
01:10:24qui se sont passées ce week-end
01:10:25et ça fait peur.
01:10:25Voilà, ça fait peur
01:10:26pour la société qui nous attend.
01:10:27Sonia Mabrouk
01:10:28qu'on va retrouver dans un instant
01:10:29et nous, on se retrouve demain
01:10:31en direct à partir de 10h35,
01:10:32dernière semaine.
01:10:33À demain et d'ici là,
01:10:33soyez prudents.
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