- 03/06/2025
Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00Mardi 3 juin 2025, Morandini, l'avion numéro 1668 sur CNews, première chaîne d'infos de France.
00:00:10Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:12A la une, c'est un appel qui est en train de prendre de l'ampleur sur les réseaux sociaux.
00:00:15Le rappeur franco-algérien Chaotique 747 appelle les Maghrébins à arrêter de ne rien dire
00:00:21face à ceux qui cassent, à ceux qui pillent, à ceux qui tapent du flic
00:00:23et qui desservent ainsi les Français d'origine étrangère
00:00:26qui aiment la France et qui sont assimilés à cette racaille.
00:00:30Il lance un mouvement qui s'appelle Lève-toi et qui appelle à sortir du silence,
00:00:34à dire haut et fort qu'on peut aimer la France, respecter la police,
00:00:38respecter les institutions et même et surtout si on est d'origine étrangère.
00:00:42Chaotique sera avec nous dans un instant, mais écoutez un extrait de la vidéo
00:00:46qu'il a mis en ligne et il s'en prend à ses casseurs d'origine étrangère.
00:00:51Nous ici de l'immigration, quand on dit qu'on est fiers d'être Français,
00:00:54et ça je l'ai vécu sur Twitter, on dit ouais,
00:00:56t'es un sale traître, t'es un collabo, t'es un facho.
00:01:00Je suis facho parce qu'en fait, j'aime le pays qui m'a ouvert les bras,
00:01:03qui m'a donné la chance à moi, ma fille et mon fils.
00:01:06Non, je ne suis pas facho, c'est que je suis respectueux et bien éduqué.
00:01:11À vous là, qui avez mis le bordel.
00:01:14Vous vous amuserez à faire ça en Tunisie, au Maroc ou en Algérie ?
00:01:17Non, pourquoi ?
00:01:19Parce que vous savez très bien que la justice n'est pas la même qu'en France.
00:01:21Une justice trop laxiste.
00:01:23Vous allez faire de la garde à vue quelques heures après ?
00:01:26Vous serez dehors.
00:01:30Vous nous faites honte.
00:01:32Vous nous faites honte.
00:01:34Et que toutes les personnes bien éduquées sur l'immigration soulèvent comme nous.
00:01:37On est de plus en plus nombreux aujourd'hui.
00:01:39Ça suffit.
00:01:40On est dans un pays qui est fabuleux.
00:01:44D'accord ?
00:01:45Et vous, vous participez à faire naître encore plus le racisme.
00:01:49Et ça, on n'en veut pas.
00:01:51On est français.
00:01:52On est très fiers de l'être.
00:01:53On est également très fiers de nos origines.
00:01:55Et j'espère juste que ce mouvement sur les réseaux sociaux,
00:01:58des personnes issues de l'immigration,
00:02:00va continuer à grandir.
00:02:02Continuer à grandir.
00:02:04Nous, on n'est pas coupables.
00:02:05On est fiers d'être français, fiers de nos origines.
00:02:07Par contre, à toi, qui a tabassé du flic, du pompier,
00:02:13qui a dégradé les magasins, qui a dégradé la belle ville de Paris,
00:02:16le coupable, c'est toi.
00:02:19Et si la justice te laisse sortir, au bout de quelques heures de garde à vue,
00:02:22non, en tout cas, n'oublie pas.
00:02:23Le coupable, c'est toi.
00:02:26Voilà, et le rappeur Chaotique 747 sera en direct avec nous dans un instant.
00:02:30Et justement, à propos de cette violence,
00:02:32je voulais vous montrer une image bouleversante,
00:02:34celle de Céline, une mère de famille
00:02:35qui habite dans le 17e arrondissement de Paris
00:02:38et qui a été touchée physiquement par les violences
00:02:40alors qu'elle était en terrasse dans sa rue
00:02:42avec des voisins en train de regarder le match.
00:02:45Soudain, les casseurs ont débarqué.
00:02:47Elle a témoigné chez nos confrères du Figaro.
00:02:50Tout simplement, bonne soirée.
00:02:52On regardait le match en famille,
00:02:54les enfants, les voisins, le quartier.
00:02:57Il y avait même des jeunes qui étaient là,
00:02:58qui n'étaient pas forcément du quartier, mais bonne ambiance.
00:03:01Et au moment de partir, on est partis avant la fin du match
00:03:04en se disant qu'il allait peut-être y avoir des débordements.
00:03:09Et au moment de partir, je me suis levée
00:03:11et j'ai reçu une chaise, je ne sais pas d'où.
00:03:13Je me suis pris un coup.
00:03:14Il a fallu que j'aille faire un scanner
00:03:15parce qu'ils avaient peur que ce soit vraiment grave.
00:03:18Et là, on a vu qu'il y avait des attroupements dans la rue
00:03:22et j'ai commencé à filmer.
00:03:24J'ai eu des tirs de mortier là sur ma fenêtre
00:03:26et ils nous ont dévalisé, cassé, dévalisé
00:03:29le carrefour Marquette en bas de chez moi.
00:03:32Et là, je me suis terrée.
00:03:34Et franchement, on a eu très, très, très peur.
00:03:36C'est traumatisant, ça fait peur, ça fait mal, c'est fou.
00:03:41Sur le moment, en fait, j'étais sonnée.
00:03:43Oui, je me suis mise à pleurer, j'ai pleuré.
00:03:46Je suis allée chercher ma petite
00:03:47qui était à l'intérieur du restaurant, heureusement.
00:03:49Et on est rentrée, je voulais rentrer, je voulais rentrer chez moi.
00:03:51J'avais peur.
00:03:53Je voulais juste rentrer et que tout ça s'arrête.
00:03:57C'est important d'entendre ces témoignages aussi,
00:03:59d'autant qu'hier, les premiers jugements ont été rendus
00:04:01après les violences de ce week-end
00:04:03et les cinq prévenus qui comparaissaient hier à Paris
00:04:05sont ressortis libres du tribunal,
00:04:07avec à chaque fois du sursis,
00:04:09comme nous l'explique au tribunal l'envoyé spécial de CNews,
00:04:11Mathieu Devez.
00:04:12Ils sont trois, trois jeunes hommes âgés d'une vingtaine d'années
00:04:15et on leur reproche d'avoir tiré avec des mortiers d'artifice
00:04:18en direction des forces de l'ordre.
00:04:20Il s'appelle Aurélien Bayot et Brahim.
00:04:22Aurélien, d'abord, 20 ans, ce cariste.
00:04:25Il a été condamné à trois mois de prison
00:04:27avec sursis, 500 euros d'amende,
00:04:29mais pas de travaux d'intérêt général,
00:04:31contrairement aux réquisitions du procureur
00:04:33qui avait requis à son encontre 140 heures.
00:04:35Il était connu des services de police,
00:04:37notamment pour délits routiers
00:04:38et conduites sans assurance.
00:04:40Bayot à présent, étudiant de 22 ans.
00:04:42On a retrouvé dans son portable des vidéos de lui
00:04:45en train de tirer avec ses mortiers d'artifice
00:04:47en direction des forces de l'ordre.
00:04:49Vidéo diffusée par la suite sur le réseau social Snapchat.
00:04:53Le procureur a requis à son encontre
00:04:54180 heures de travaux d'intérêt général,
00:04:57un stage de citoyenneté
00:04:58et 10 mois de prison avec sursis.
00:05:01Enfin, Brahim, 21 ans.
00:05:03Il est en stage dans un hôpital psychiatrique
00:05:05pour devenir infirmier.
00:05:06Il dit avoir été influencé.
00:05:07Il présente ses excuses aux forces de l'ordre
00:05:10et promet de ne pas recommencer, je cite,
00:05:13car il dit avoir été très choqué par la garde à vue.
00:05:16Le procureur a requis à son encontre
00:05:184 mois de prison avec sursis
00:05:19et 750 euros d'amende.
00:05:21Voilà donc pour ce qui s'est passé hier.
00:05:24On va avoir l'occasion d'y revenir, bien évidemment.
00:05:25Mais à Paris, vous l'avez entendu,
00:05:27aucune peine de prison ferme à 7 heures
00:05:28n'a été prononcée contre les casseurs de ce week-end
00:05:30qui ont été interpellés.
00:05:32C'est le bilan des audiences d'hier.
00:05:34Et ce matin, Gérald Darmanin,
00:05:35le ministre de la Justice a réagi
00:05:37et estime que les condamnations
00:05:38ne sont pas à la hauteur de ces violences.
00:05:41Il propose de durcir les textes.
00:05:43Par exemple, dit-il,
00:05:433 mois de prison ferme,
00:05:45réellement exécuté minimum
00:05:46pour toute agression envers un représentant de l'État
00:05:49ou encore une amende très élevée
00:05:51pour toute destruction.
00:05:52Il faudra juste que les juges acceptent
00:05:54de se prononcer et de prononcer ses peines
00:05:56car on rappelle que la justice est indépendante au final
00:05:59et que les juges décident de ce qu'ils veulent.
00:06:02Nous allons en reparler dans cette émission.
00:06:04Dans l'actualité, également,
00:06:06le meurtre d'un Tunisien dans le Var
00:06:08et c'est un crime raciste et prémédité.
00:06:10C'est ce qu'a dénoncé hier
00:06:11le ministre de l'Intérieur, Bruno Rotaillot,
00:06:14ajoutant que chaque acte raciste
00:06:16est un acte anti-français.
00:06:19Il a indiqué cette entretenue,
00:06:20d'ailleurs, au téléphone
00:06:21avec l'ambassadeur de Tunisie en France
00:06:23à propos de ce meurtre
00:06:24qui a eu lieu samedi à Puget-sur-Argence.
00:06:26Le point sur l'enquête avec Seiya Barotte
00:06:27du service police-justice de CNews.
00:06:30Il est interrogé dans le cadre d'une enquête
00:06:32désormais confiée à la Direction Générale
00:06:34de la Sécurité Intérieure
00:06:36et à la sous-direction antiterroriste.
00:06:38Les investigations sont menées
00:06:40notamment pour assassinats
00:06:42et tentatives d'assassinats
00:06:43en relation avec une entreprise terroriste
00:06:45commise en raison de la race,
00:06:47de l'ethnie, de la nation
00:06:48ou de la religion,
00:06:50mais aussi pour association
00:06:51de malfaiteurs terroristes
00:06:53en vue de la préparation
00:06:54d'un ou plusieurs crimes
00:06:55d'atteinte aux personnes.
00:06:57Le procureur de la République
00:06:58de Draguignan avait précisé,
00:07:00avait expliqué
00:07:00que dans son véhicule,
00:07:02plusieurs armes ont été retrouvées
00:07:03de type pistolet automatique,
00:07:05fusil à pompe
00:07:06et arme de poing.
00:07:07Selon le procureur,
00:07:09adepte du tir sportif,
00:07:10le mis en cause avait diffusé
00:07:12avant et après son passage à l'acte
00:07:14deux vidéos sur son compte
00:07:15d'un réseau social
00:07:17au contenu raciste et haineux.
00:07:19Des précisions complémentaires
00:07:20seront apportées
00:07:21par le parquet national antiterroriste
00:07:23à l'issue de la garde à vue
00:07:24du mis en cause.
00:07:26Allez, tout de suite,
00:07:26les tops et les flots d'audience
00:07:27d'hier soir,
00:07:28c'est avec Mister Audience.
00:07:29Aïe, Askevin, va-t'en.
00:07:33Hier soir,
00:07:34la série de France 2 meurtres au paradis
00:07:36a encore une fois prouvé son succès,
00:07:37permettant à la chaîne
00:07:38et comme chaque semaine
00:07:39d'arriver en tête
00:07:40avec plus de 3 millions
00:07:41de téléspectateurs.
00:07:42Sur TF1, en revanche,
00:07:44petit coup de mou
00:07:44pour la série Le Négociateur,
00:07:46porté par François-Xavier Demaison
00:07:48qui est passé sous la barre
00:07:49des 3 millions à 2 millions 8
00:07:50et quasiment à égalité
00:07:52avec le film
00:07:52Le Mur de l'Atlantique
00:07:53diffusé sur France 3.
00:07:55Sur M6,
00:07:56c'est une audience stable
00:07:57et toujours correcte
00:07:58pour marier au premier regard
00:07:59à 2 millions 100.
00:08:00Toutes les autres chaînes
00:08:01sont quant à elles
00:08:02sous le million.
00:08:03TMC est arrivé en tête
00:08:04des chaînes de la TMT
00:08:05avec le film
00:08:06Kingsman,
00:08:06service secret
00:08:07avec 937 000 personnes,
00:08:09suivi de près par W9
00:08:10qui diffusait le long métrage
00:08:11Rock.
00:08:12Arte est juste derrière
00:08:13avec 805 000 téléspectateurs
00:08:15pour le film Atari.
00:08:17France 5 ferme ce classement
00:08:18avec son doc Saletan
00:08:19pour la planète
00:08:20qui est à 700 000.
00:08:21Mister Audience vous dit
00:08:22à demain.
00:08:23Allez, je vous propose
00:08:25de découvrir ceux
00:08:26qui vont m'accompagner
00:08:26en direct jusqu'à midi.
00:08:27Mathieu Vallée, bonjour.
00:08:28Bonjour.
00:08:28Merci d'être avec nous
00:08:29député européen
00:08:30et porte-parole
00:08:31du Rassemblement National.
00:08:32Gilles Casanova, bonjour.
00:08:33Bonjour.
00:08:33Merci d'être avec nous
00:08:34consultant en stratégie
00:08:35et communication.
00:08:36Jérôme Lubus d'Horizon,
00:08:37bonjour.
00:08:38Merci d'être là.
00:08:38Et puis Valérie Barny,
00:08:39bonjour.
00:08:39Bonjour.
00:08:40Président de Citoyens
00:08:41responsables
00:08:42et conseiller municipal
00:08:43de Surel.
00:08:44Je voulais qu'on commence
00:08:45avec un appel
00:08:45qui fait beaucoup parler
00:08:47sur les réseaux sociaux.
00:08:48Un appel qui est lancé
00:08:49par le rappeur Chaotique 747
00:08:52qui demande finalement
00:08:54aux personnes issues
00:08:56de l'immigration
00:08:56de parler,
00:08:57de sortir de leur silence
00:08:58et de dénoncer au fond
00:09:00tous ceux qui cassent
00:09:01aujourd'hui,
00:09:02tous ceux qui donnent
00:09:03une mauvaise image
00:09:04de cette immigration.
00:09:06Il l'a fait dans une vidéo
00:09:07où il appelle les gens
00:09:08à se lever
00:09:09et à sortir du silence
00:09:10et à parler,
00:09:11à parler,
00:09:12à dire les choses.
00:09:13Chaotique 747
00:09:14est en direct avec nous.
00:09:15Bonjour.
00:09:16Merci beaucoup
00:09:16d'être avec nous.
00:09:18Et c'est vrai
00:09:18que cette vidéo,
00:09:19moi,
00:09:19j'ai trouvé assez touchante
00:09:20parce que vous,
00:09:21vous êtes d'origine algérienne
00:09:22et j'ai envie de dire
00:09:23vous vous permettez
00:09:24de dire des choses
00:09:25que toute autre personne
00:09:27sans votre origine
00:09:28qui aurait prononcé ces mots-là,
00:09:29on aurait dit
00:09:30c'est un raciste.
00:09:31Vous, aujourd'hui,
00:09:31vous dites les choses.
00:09:33Alors, d'abord,
00:09:33en quoi consiste précisément
00:09:34votre appel ?
00:09:36Bonjour,
00:09:37M. Morondini.
00:09:37Avant de prendre la parole,
00:09:38merci encore à votre média
00:09:40du coup de me permettre
00:09:40de mettre en lumière
00:09:42ce projet
00:09:43et j'aimerais vraiment
00:09:44adresser en tout cas
00:09:44un message de condoléence
00:09:45bien sûr à la famille
00:09:46de Benoît,
00:09:47à la famille aussi
00:09:48de ce policier
00:09:49qui est toujours
00:09:49entre la vie et la mort
00:09:50et également à la famille
00:09:51de cette personne tunisienne
00:09:53qui a été tuée
00:09:54il y a quelques jours en arrière.
00:09:56Aujourd'hui,
00:09:56c'est simple,
00:09:57on se retrouve confronté
00:09:58face à des faits,
00:09:59face à des faits
00:09:59divers extrêmes
00:10:00en grave.
00:10:01Moi,
00:10:02je suis d'origine algérienne.
00:10:03Mon pays aujourd'hui
00:10:04est la France.
00:10:04Je l'aime.
00:10:04Il y a quelques mois
00:10:05ou quelques années en arrière,
00:10:06ce sont les mêmes propos
00:10:07que j'ai tenus
00:10:07lorsqu'on a sorti
00:10:08le clip Projet 18.
00:10:09J'ai été traité de facho,
00:10:11de raciste et autres
00:10:11et de collabo.
00:10:13Aujourd'hui,
00:10:13lorsque nous voyons
00:10:14sur tous les médias français,
00:10:15ces images,
00:10:16ces images
00:10:17de magasins pillés,
00:10:18de policiers,
00:10:19pompiers tabassés,
00:10:20qu'est-ce qu'on voit ?
00:10:21On voit des personnes
00:10:21commettre ces faits,
00:10:23ces délinquants,
00:10:24ces monstres
00:10:24avec des drapeaux
00:10:25d'Algérie sur le dos,
00:10:27de Maroc,
00:10:27de Tunisie.
00:10:28Moi,
00:10:29je suis d'origine algérienne.
00:10:30J'aime mes origines
00:10:31et j'aime la France.
00:10:33Le fait de faire ça,
00:10:34déjà,
00:10:34c'est cracher
00:10:35sur notre pays d'origine
00:10:36et le fait de faire ça,
00:10:37c'est cracher
00:10:38sur la France,
00:10:39sur les valeurs
00:10:39de la France.
00:10:40La France est un pays
00:10:41qui nous a ouvert les bras.
00:10:42D'accord ?
00:10:43Aujourd'hui,
00:10:44nous,
00:10:44Français d'origine immigrée,
00:10:46on se lève.
00:10:47Pourquoi ?
00:10:48Parce qu'aujourd'hui,
00:10:49vous,
00:10:50les procureurs,
00:10:51vous,
00:10:52les magistrats,
00:10:53vous,
00:10:54je vous pointe du doigt
00:10:54parce que vous êtes coupables,
00:10:56pas un d'eux,
00:10:57ce soir,
00:10:58ne sera en prison.
00:10:59Vous avez mis quoi ?
00:11:00Des tiges.
00:11:01Des tiges
00:11:02et du sursis
00:11:03alors que certains
00:11:04s'en sont pris
00:11:04à nos pompiers,
00:11:05à nos policiers,
00:11:06toujours un pompier
00:11:07est entre la vie et la mort.
00:11:08Ils ont brisé des magasins,
00:11:10ils ont brûlé des voitures
00:11:11et vous,
00:11:11vous,
00:11:12la justice soit disant
00:11:13indépendante,
00:11:14vous mettez quoi ?
00:11:15Des tiges
00:11:15et du sursis.
00:11:16J'aimerais avoir votre nom
00:11:18et venir vous voir
00:11:19en bas de chez vous.
00:11:20Parce que le fait
00:11:21de faire ça,
00:11:22un pays sans justice
00:11:23ne sera jamais
00:11:25un pays fort.
00:11:26Quant à ceux
00:11:27qui sont allés dans la rue
00:11:28avec tous ces drapeaux,
00:11:29le trois quarts du temps,
00:11:31non,
00:11:31c'est pas raciste,
00:11:31c'est réaliste.
00:11:33Vous étiez quoi ?
00:11:34Comme moi.
00:11:35On a vu quoi ?
00:11:36Des Noirs et des Arabes.
00:11:37Maintenant,
00:11:37vous nous faites honte à nous
00:11:38parce que nous,
00:11:39on travaille,
00:11:40on paye nos impôts,
00:11:40on éduque nos enfants.
00:11:41On exerce
00:11:42la responsabilité parentale,
00:11:45chose que beaucoup
00:11:46de parents aujourd'hui
00:11:47n'exercent plus
00:11:47vu qu'on balance
00:11:48nos gamins à l'école
00:11:49et puis on se dit
00:11:50que c'est l'école
00:11:50de la République
00:11:50qui doit faire ce travail-là.
00:11:52C'est faux.
00:11:53Aujourd'hui,
00:11:54il faut mettre des points,
00:11:55il faut toucher du doigt
00:11:56vraiment,
00:11:57vraiment le problème.
00:12:00Au niveau de...
00:12:01Ce qui est intéressant,
00:12:02juste d'un mot,
00:12:03je redonne la parole,
00:12:04mais d'un mot.
00:12:05Ce que vous dites aujourd'hui,
00:12:05c'est que ces gens-là,
00:12:06finalement,
00:12:07vous desservent.
00:12:08Vous,
00:12:09qui êtes d'origine étrangère,
00:12:10et vous,
00:12:11c'est au sens large,
00:12:11c'est pas vous en particulier,
00:12:12mais tous ceux
00:12:13qui sont d'origine étrangère,
00:12:15qui aiment la France,
00:12:16qui sont bien intégrés,
00:12:17et en fait,
00:12:18ces quelques abrutis
00:12:19qui tapent du flic,
00:12:21qui tapent des pompiers,
00:12:22qui cassent,
00:12:23finalement,
00:12:23ça vous desserve.
00:12:24Et c'est contre eux
00:12:25que vous êtes en colère.
00:12:26Et c'est ça que je trouve très fort,
00:12:27finalement,
00:12:28parce que vous leur dites,
00:12:29vous faites du mal à la France,
00:12:30vous faites du mal
00:12:30à votre pays d'origine,
00:12:31vous faites du mal
00:12:32à tout le monde,
00:12:33parce que vous,
00:12:34vous faites partie
00:12:34de ceux qui osent dire,
00:12:36mais j'emploie volontairement
00:12:38le mot ose,
00:12:39qui osent dire,
00:12:40j'aime la France,
00:12:41j'aime ce pays.
00:12:44Monsieur Morandini,
00:12:46on m'a traité de raciste
00:12:47et de fasciste
00:12:47parce que j'ai dit
00:12:48que j'aimais la France.
00:12:50Quand je vois des mecs
00:12:51comme moi,
00:12:51issus de quartier,
00:12:52en train de brûler la France,
00:12:54ils brûlent mon cœur,
00:12:55mais ils brûlent aussi vous,
00:12:55ils brûlent tout le monde.
00:12:57Certains ont oublié
00:12:58pourquoi aujourd'hui,
00:12:59en France,
00:13:00on peut jouir de la liberté,
00:13:01parce qu'il y a des personnes
00:13:02qui se sont battues
00:13:03pour cette liberté,
00:13:04nos anciens,
00:13:05nos anciens combattants,
00:13:06les Français,
00:13:07les tirailleurs sénégalais,
00:13:08ensemble,
00:13:09dans ces tranchées,
00:13:10pour qu'aujourd'hui,
00:13:10on puisse être libres
00:13:11de créer,
00:13:12libres d'avancer.
00:13:14Quand je vois ces petites merdes
00:13:15dans la rue,
00:13:16vous avez craché sur moi,
00:13:17vous avez craché sur nos anciens,
00:13:18vous avez craché sur toute la France,
00:13:20sur ce peuple juif,
00:13:21musulman,
00:13:22catholique et athée,
00:13:23vous nous divisez.
00:13:23Cette division actuellement,
00:13:25elle se réacquit
00:13:26à certains hommes politiques,
00:13:28parce qu'ils ont besoin
00:13:29de ça pour vivre.
00:13:30Mais le jour où en France,
00:13:31il y aura quelqu'un
00:13:32qui arrivera
00:13:32à rassembler le juif,
00:13:34le musulman,
00:13:34le catholique,
00:13:35l'ancien,
00:13:36le jeune,
00:13:38là,
00:13:39un mouvement
00:13:40naîtra en France.
00:13:41Ces gens-là,
00:13:42je leur en veux terriblement.
00:13:44La France,
00:13:45c'est mon pays,
00:13:45tu ne touches pas.
00:13:46Dernier truc,
00:13:48vous faites les fous en France,
00:13:49parce que vous savez très bien
00:13:50que la justice française,
00:13:51il n'y en a pas.
00:13:52La justice française,
00:13:53même moi,
00:13:54je ne la respecte pas,
00:13:54je ne vous respecte pas,
00:13:55les magistrats,
00:13:56les congeveurs.
00:13:56On ne peut pas dire ça,
00:13:57on ne peut pas dire
00:13:57qu'on ne respecte pas la justice.
00:13:59On ne peut pas dire
00:13:59qu'on ne la comprend pas,
00:14:01qu'on n'est pas d'accord,
00:14:02mais pas qu'on ne respecte pas
00:14:03la justice.
00:14:05Vous vous décervez en disant ça.
00:14:06Monsieur Morandini,
00:14:06expliquez-moi des tiges,
00:14:08des tiges et des sourcils
00:14:09quand on tabasse un copier.
00:14:10Je suis d'accord.
00:14:11Quand on tabasse un flic,
00:14:13vous savez,
00:14:14tous ces gens-là,
00:14:15en Tunisie,
00:14:16au Maroc,
00:14:16en Algérie,
00:14:17c'est des petits chiens,
00:14:18c'est des petits toutous.
00:14:19Pourquoi ?
00:14:20Parce que là-bas,
00:14:21il y a une justice
00:14:22qui est extrêmement ferme.
00:14:24Et ça,
00:14:24ce n'est pas du racisme.
00:14:26Aujourd'hui,
00:14:26les politiciens
00:14:27ne sont pas capables
00:14:29de faire ça,
00:14:30malgré le travail
00:14:30en place actuellement
00:14:31de M. Bruno Rotaillot,
00:14:33le travail aussi
00:14:34de M. Dermanin
00:14:34que je salue,
00:14:36le travail des policiers
00:14:37sur le terrain.
00:14:38Aujourd'hui,
00:14:39le coupable en France,
00:14:40pour moi,
00:14:41c'est la justice.
00:14:42La justice,
00:14:43et ce sont les parents.
00:14:44Parce que vous,
00:14:44parents,
00:14:45quand vous le laissez traîner
00:14:45dans la rue vos gamins,
00:14:47à l'âge de 11-12 ans,
00:14:48dans la rue,
00:14:48c'est la minuit,
00:14:49une heure du matin,
00:14:51est-ce que vous trouvez ça normal ?
00:14:52Vous n'exercez même plus
00:14:53votre responsabilité parentale.
00:14:55Oui,
00:14:55la France aide.
00:14:56La France nous aide.
00:14:58La France est un grand pays.
00:14:59Mais ce pays,
00:15:01vous êtes en train
00:15:01de le réduire à néant.
00:15:02Et dans quelques mois
00:15:03lors des élections municipales,
00:15:05et dans deux ans
00:15:06lors de l'élection présidentielle,
00:15:08lorsque vous allez voir arriver
00:15:09la vague bleue
00:15:10déferlée partout en France,
00:15:12vous serez les premiers
00:15:13à dire
00:15:14non,
00:15:14il faut faire barrage.
00:15:15Mais nous,
00:15:16on vous aura averti,
00:15:16Français,
00:15:17sur l'immigration,
00:15:18italien,
00:15:18espagnol,
00:15:19marocain et autres.
00:15:20Et j'ai un dernier mot encore.
00:15:22Parce que là,
00:15:23je m'en prends à ces gens-là
00:15:23qui ont plié la France
00:15:25lors de la finale
00:15:25de la Ligue des Champions.
00:15:27Mais à toi,
00:15:28si toi,
00:15:29je ne connais pas ton nom
00:15:29et je ne veux pas le connaître,
00:15:31mais le soi-disant humoriste,
00:15:32pareil,
00:15:33lorsque dans tes spectacles,
00:15:34tu dis,
00:15:34ouais,
00:15:35les guerres,
00:15:35les guerres,
00:15:36les blancs,
00:15:37sauf que les guerres,
00:15:37comme tu dis,
00:15:38c'est mes frères.
00:15:40Les guerres,
00:15:40c'est mes frères.
00:15:41Le blanc,
00:15:41le français,
00:15:42c'est mon frère.
00:15:42Le musulman,
00:15:43c'est mon frère.
00:15:44Le juif,
00:15:44c'est mon frère.
00:15:45Et toi,
00:15:45mine de rien,
00:15:46tu participes à ça.
00:15:48Et lorsque la vague bleue
00:15:49viendra frapper à ta porte,
00:15:51tu feras des vidéos
00:15:52en disant tout le monde,
00:15:52vite, vite, vite,
00:15:53unissez-vous contre le RN.
00:15:55Et nous,
00:15:55on te dira quoi ?
00:15:57C'est ta faute.
00:15:59Tu prends tes responsabilités
00:16:00parce que nous,
00:16:01on a toujours créé
00:16:02notre amour pour la France
00:16:03et toujours notre amour
00:16:04pour nos origines.
00:16:05Et aujourd'hui,
00:16:06force est de constater
00:16:07que c'est CNews
00:16:08qui nous donne la parole
00:16:08et que les autres médias
00:16:10ferment les yeux
00:16:11parce que peut-être
00:16:12que nos propos,
00:16:13nos paroles,
00:16:14ne respectent pas
00:16:15une certaine doxa,
00:16:17une certaine ligne éditoriale.
00:16:18Mais la ligne éditoriale,
00:16:19aujourd'hui,
00:16:20je m'en fous
00:16:20parce qu'il y a un policier
00:16:22dans le coma.
00:16:23Il y a un monsieur
00:16:23d'origine tunisienne
00:16:24qui est mort à cause de ça.
00:16:26Il y a Benoît qui est mort.
00:16:27Et aujourd'hui,
00:16:27le futur,
00:16:28ce n'est pas les politiciens.
00:16:30Le futur,
00:16:31c'est nous,
00:16:32les jeunes issus de l'immigration.
00:16:34On va continuer le combat
00:16:35de façon intelligente
00:16:36et sans violence.
00:16:38Et tout en respectant,
00:16:39une fois de plus,
00:16:40la mémoire de nos anciens
00:16:41qui se sont battus
00:16:43pour qu'aujourd'hui,
00:16:44nous pouvons,
00:16:44nous,
00:16:45jouir de cette liberté.
00:16:46– C'est chaotique.
00:16:47Deux choses.
00:16:48D'abord,
00:16:48quand vous parliez
00:16:49de l'humoriste,
00:16:50vous parliez de Moustapha
00:16:51l'atracie,
00:16:52vous ne voulez pas dire son nom,
00:16:52mais moi,
00:16:53je le dis,
00:16:53il n'y a aucun souci.
00:16:54– Je ne respecte pas
00:16:55cette humoriste.
00:16:55– D'accord,
00:16:56mais je dis que pour que
00:16:57tout le monde comprenne bien,
00:16:58c'est lui dont vous parliez.
00:16:59Quand vous parlez de l'étranger,
00:17:01c'est intéressant ce que vous
00:17:02m'avez dit sur l'étranger,
00:17:03parce que moi,
00:17:03je vais vous dire,
00:17:04je viens de passer
00:17:04quatre jours au Maroc,
00:17:05alors qu'il y avait
00:17:06les incidents en France.
00:17:08Et les Marocains me parlaient,
00:17:10et les Marocains me disaient
00:17:11mais pourquoi vous acceptez ça
00:17:13en France ?
00:17:13Pourquoi vous laissez
00:17:15faire ça en France ?
00:17:16Il me disait,
00:17:16chez nous,
00:17:17ça n'arrive pas.
00:17:17Chez nous,
00:17:18tous les Français
00:17:19qui viennent en vacances,
00:17:19ils se tiennent bien.
00:17:21Jamais,
00:17:21jamais ceux qui font en France,
00:17:23ils ne le feraient chez nous.
00:17:24Ils ne comprenaient pas.
00:17:25Tous les Marocains
00:17:26que je voyais avec qui je parlais,
00:17:27ils me disaient la même chose.
00:17:28Je me disais,
00:17:28mais vous êtes fous en France.
00:17:30Pourquoi vous laissez faire ça ?
00:17:33– Oui,
00:17:33mais monsieur Morandini,
00:17:34je vous promets,
00:17:35écoutez,
00:17:35vous n'imaginez même pas
00:17:36la honte que nous avons,
00:17:38la honte que nous avons,
00:17:38mais même tous les Français
00:17:39de tous bords.
00:17:40Stop !
00:17:41Moi, aujourd'hui,
00:17:41quand quelqu'un vient nous voir,
00:17:42on en parlait encore
00:17:43à la salle de boxe hier soir
00:17:44avec des copains,
00:17:45quand quelqu'un aujourd'hui
00:17:46nous dit,
00:17:47mais je vote RN,
00:17:48mais qu'est-ce qu'on peut y dire
00:17:49à part dire pardon ?
00:17:51Pardon !
00:17:52Mais ce qu'on voit,
00:17:53est-ce que nous le voyons
00:17:54dans un autre pays ?
00:17:55Dites-moi le pays,
00:17:56s'il vous plaît.
00:17:56Pareil,
00:17:57monsieur Morandini,
00:17:57je vous suis sur les réseaux.
00:17:59Pareil,
00:17:59on va souvent sur Miami.
00:18:01À Miami,
00:18:02quand on va en prison
00:18:02ou au bled ou autre,
00:18:04c'est la prison.
00:18:05Il n'y a pas
00:18:06de téléphone portable,
00:18:07il n'y a pas tout ça.
00:18:07Ça fait des années
00:18:08qu'on nous gave.
00:18:09Vous nous parlez
00:18:10de 122 ou 127%
00:18:11de surpopulation carcérale.
00:18:13Mais faites-lez ces prisons !
00:18:15Et quand est-ce
00:18:15que vous allez remettre
00:18:16l'armée obligatoire en place ?
00:18:18Ces gens-là,
00:18:19ces gens-là,
00:18:20ne voient pas
00:18:20que la France
00:18:21est en train de prendre l'eau.
00:18:23Certains élus de la République
00:18:24ont leur dit
00:18:24ne servent à rien
00:18:24à ne pas faire des photos
00:18:25lors des inaugurations
00:18:26avec des sacs chalels
00:18:27ou des sacs butons.
00:18:28Ils n'ont aucune expertise
00:18:30du terrain.
00:18:30Et je suis sûr
00:18:31que quelque part,
00:18:32des mecs comme nous,
00:18:33nous, on n'a jamais fait l'ENA.
00:18:34Mais nous,
00:18:35premièrement,
00:18:35on a un amour pour la France
00:18:36qui est absolument énorme.
00:18:37On respecte ce pays
00:18:38et aujourd'hui,
00:18:39on commence à avoir
00:18:39une certaine expertise.
00:18:41Et je suis sûr
00:18:42et certain
00:18:42que demain,
00:18:43des mecs comme nous
00:18:45au gouvernement,
00:18:46ça bougera deux fois plus.
00:18:47Ça, j'en suis persuadé.
00:18:49D'ailleurs,
00:18:49Jus, j'ai un petit message.
00:18:50Monsieur le Président
00:18:51de la République,
00:18:52pareil,
00:18:53s'il vous plaît,
00:18:53mais respectez
00:18:54votre stature politicienne,
00:18:55votre stature présidentielle.
00:18:57Lorsque sur les réseaux,
00:18:59vous mettez
00:18:59« Ouais, mon frère ».
00:19:01Mais frère, de quoi ?
00:19:03Respectez-là,
00:19:03cette stature.
00:19:04Vous ne voyez pas
00:19:04que sur le plan
00:19:05de l'international,
00:19:07nous avons l'air ridicules.
00:19:09Ridicules.
00:19:10Samedi,
00:19:11vous venez à Nice,
00:19:11samedi et dimanche.
00:19:13Je vous attends chez moi.
00:19:15Venez chez moi.
00:19:15Venez débattre,
00:19:16Monsieur le Président
00:19:16de la République.
00:19:17Il vous reste
00:19:17deux ans de mandat.
00:19:19Ça fait huit ans
00:19:19que vous êtes au pouvoir.
00:19:21Huit ans.
00:19:22Huit ans.
00:19:23Regardez l'état
00:19:24de la France.
00:19:26Monsieur Collomb
00:19:26avait raison.
00:19:27Gérard Collomb
00:19:28avait raison.
00:19:29Et c'est en train
00:19:29de se passer.
00:19:30Les anciens rappeurs
00:19:31comme la Fonki Family,
00:19:32comme AYAM,
00:19:33tout le monde,
00:19:33on vous a tous avertis
00:19:34que tôt ou tard,
00:19:35la nouvelle jeunesse
00:19:36allait être totalement tarée.
00:19:38Les gamins se tuent
00:19:38à coups de machette,
00:19:39à coups de couteau.
00:19:40À coups de couteau.
00:19:41Une certaine jeunesse.
00:19:43Ce n'est pas toute la jeunesse.
00:19:44C'est une certaine jeunesse.
00:19:46Oui,
00:19:46c'est une certaine jeunesse.
00:19:47C'est une jeunesse
00:19:47qui n'a pas été éduquée.
00:19:49C'est une jeunesse
00:19:49qui n'a pas de limite.
00:19:50C'est une jeunesse
00:19:51qui se croit tout permis.
00:19:52C'est une jeunesse
00:19:53qui n'a pas peur
00:19:53des sanctions.
00:19:54C'est ça ?
00:19:55Monsieur Morandini,
00:19:56on en vient à un mot
00:19:57qui est vraiment important.
00:19:58à l'éducation parentale
00:19:59et à la responsabilité parentale.
00:20:01Et bien évidemment,
00:20:02mon discours,
00:20:03mon discours aussi,
00:20:04je larme de nuances.
00:20:05Parce qu'en France,
00:20:06vous n'imaginez même pas
00:20:07le nombre de personnes
00:20:08d'origine immigrée,
00:20:10italien, marocain,
00:20:11tunisien, algérien.
00:20:12Ce pays, la France,
00:20:13on le porte dans le cœur
00:20:14sauf qu'on n'osait pas parler.
00:20:15Parce qu'à chaque fois
00:20:16qu'on parlait,
00:20:16en fait,
00:20:17on se faisait...
00:20:17Moi, personnellement,
00:20:18on m'a fermé les médias,
00:20:20les services publics.
00:20:21On m'a fermé les radios.
00:20:23On m'a traité
00:20:23de tous les noms.
00:20:24Et donc, les gens
00:20:25suivent l'immigration,
00:20:26ils disent,
00:20:27Karim, il a pris la parole.
00:20:28OK, Karim, il parle bien.
00:20:30Mais Karim, mine de rien,
00:20:31il se fait mitrailler, en fait.
00:20:32Donc, les personnes
00:20:33ne veulent pas parler.
00:20:34Aujourd'hui, ce mouvement,
00:20:35le mouvement est intitulé
00:20:36Lève-toi,
00:20:37je croise les doigts
00:20:38pour que ce mouvement
00:20:39prenne de l'ampleur.
00:20:40J'appelle solennellement
00:20:41tous les jeunes de France
00:20:43et pas que les jeunes,
00:20:44tout le monde.
00:20:45Tout le monde d'origine,
00:20:48arabes musulmans,
00:20:49catholiques, juifs,
00:20:50peu importe.
00:20:51C'est à nous, maintenant,
00:20:52de faire avancer les choses.
00:20:53Comprenez-le,
00:20:54nous sommes tous pères et mères
00:20:55de famille.
00:20:56Tous pères et mères de famille.
00:20:58Et c'est vous qui,
00:20:59en général, souffrez le plus
00:21:01de ce qui se passe.
00:21:02Vous êtes les premiers
00:21:02à en souffrir
00:21:03parce que ça véhicule
00:21:04une image qui est
00:21:04totalement dégradée
00:21:06et tout le monde
00:21:06mélange tout, en fait.
00:21:08Et il suffit,
00:21:09on va dire les choses,
00:21:10il suffit de voir
00:21:10deux maghrébins en train
00:21:11de casser.
00:21:11Pour beaucoup,
00:21:12ça devient,
00:21:12tous les maghrébins
00:21:13sont des casseurs.
00:21:14Et c'est de ça
00:21:14dont vous souffrez
00:21:16alors qu'on sait
00:21:16que ce n'est pas le cas.
00:21:17On sait que dans les cités,
00:21:18il y a des gens
00:21:18qui ont envie d'avancer,
00:21:19il y a des gens
00:21:19qui ont envie de travailler,
00:21:20il y a des gens
00:21:21qui ont envie
00:21:21de bien éduquer leurs enfants
00:21:22et vous souffrez
00:21:23de cette image de merde
00:21:24qui est véhiculée
00:21:24par certains
00:21:25pour dire les choses.
00:21:26Merci Chaotique.
00:21:27Merci beaucoup.
00:21:27Je vous ai longuement
00:21:28laissé parler
00:21:28parce que je trouve
00:21:29très intéressant
00:21:30d'entendre votre discours,
00:21:31un discours qu'on n'a pas
00:21:32en général,
00:21:32qu'on n'entend pas
00:21:33dans les médias.
00:21:35Et voilà,
00:21:35là je sais que vous êtes à Nice
00:21:36mais si vous repassez par Paris,
00:21:37venez sur ce plateau
00:21:38et on aura l'occasion
00:21:39d'en reparler.
00:21:41Merci beaucoup.
00:21:41On va commenter tout ça
00:21:42parce qu'il y a beaucoup
00:21:43de choses à dire
00:21:43sur ce qu'a dit Chaotique.
00:21:44On va en reparler
00:21:44dans un instant.
00:21:45Tout de suite,
00:21:46le CNews Infos
00:21:46avec Sonmaïa Labidi.
00:21:51Fin de la visite
00:21:52de Bruno Retailleau
00:21:53à l'ambassade de Tunisie.
00:21:55Déplacement du ministre
00:21:56de l'Intérieur
00:21:56après le meurtre
00:21:57d'un Tunisien
00:21:58par son voisin
00:21:58appugé sur Argence
00:21:59dans le bar.
00:22:01Le suspect avait posté
00:22:02deux vidéos racistes
00:22:03avant et après
00:22:04son passage à l'acte.
00:22:05Le parquet national
00:22:05antiterroriste
00:22:06s'est saisi de l'enquête.
00:22:09Désormais,
00:22:09neuf départements
00:22:10placés en vigilance
00:22:11orange aux orages
00:22:13à partir de 14h
00:22:14et selon Météo France,
00:22:16ces orages
00:22:16pourront s'accompagner
00:22:17de chutes de grêle,
00:22:18de rafales de vent
00:22:19allant de 80 à 100 km heure
00:22:21et d'intenses précipitations.
00:22:23Et puis,
00:22:24à la veille de la grève,
00:22:24le trafic SNCF
00:22:26devrait être quasiment normal.
00:22:27C'est en tout cas
00:22:28ce qu'affirme
00:22:28le ministre chargé
00:22:29des Transports,
00:22:30Philippe Tabarro,
00:22:31un appel à la grève
00:22:32des conducteurs
00:22:33lancés par la CGT Cheminot
00:22:35pour demander
00:22:35une amélioration
00:22:36de leurs primes.
00:22:4011h03 sur CNews.
00:22:41Merci d'être en direct
00:22:42avec nous.
00:22:42Vous avez entendu
00:22:43il y a quelques instants
00:22:43Karim,
00:22:44c'est son vrai prénom,
00:22:45il est franco-algérien,
00:22:46il est rappeur,
00:22:47il se fait appeler
00:22:47Chaotique 747
00:22:48et qui a lancé un appel
00:22:49en fait et qui dit
00:22:50arrêtez de vous taire
00:22:51vous qui êtes
00:22:52d'origine étrangère,
00:22:53arrêtez de vous taire,
00:22:54arrêtez ce silence
00:22:55et dites que vous en avez marre
00:22:56de ces jeunes
00:22:57qui cassent,
00:22:57qui donnent une mauvaise image
00:22:58de la France.
00:23:00Et alors,
00:23:00pour poursuivre son raisonnement,
00:23:02Mathieu Vallée,
00:23:02ça va moins vous plaire
00:23:03mais en même temps
00:23:03c'est ça aussi son raisonnement,
00:23:05il dit
00:23:05parce que le Rassemblement National
00:23:07va arriver au pouvoir
00:23:08et en fait c'est votre faute.
00:23:10Ce sera trop tard
00:23:10pour venir vous plaindre,
00:23:11c'est à cause de ce que vous faites
00:23:12que le Rassemblement National
00:23:13va venir au pouvoir
00:23:14et ce sera trop tard
00:23:15pour se plaindre.
00:23:16Mais lui,
00:23:16je n'ai pas compris d'ailleurs.
00:23:17Mais non,
00:23:17mais oui,
00:23:18il a raison.
00:23:19C'est logique.
00:23:19Mais en quoi ce serait
00:23:20une mauvaise chose
00:23:21pour lui ?
00:23:21Pour lui,
00:23:22c'est sans doute une mauvaise chose.
00:23:23C'est ce que je n'ai pas compris.
00:23:24Mais en tout cas,
00:23:25sur son discours,
00:23:26de dire,
00:23:27voilà,
00:23:28levez-vous
00:23:28et arrêtez de vous taire,
00:23:30ça c'est bien.
00:23:30Oui,
00:23:31et puis pour aller plus loin,
00:23:31de dire que notre parti
00:23:32en fait ne fait pas
00:23:33de distinction des citoyens
00:23:34en fonction de leur origine,
00:23:35en fonction de leur nom,
00:23:36en fonction de leur couleur de peau.
00:23:38Nous,
00:23:38du moment qu'on aime la France,
00:23:39qu'on est français
00:23:39et qu'on défend
00:23:41et qu'on protège la France,
00:23:42il n'y a aucun souci.
00:23:43Dans notre parti,
00:23:44on a des gens
00:23:44issus de tout horizon
00:23:45et tant qu'on est français
00:23:46de cœur et d'esprit,
00:23:47il n'y a pas de difficulté.
00:23:48Moi,
00:23:49je n'ai aucune leçon
00:23:49dont on va recevoir à personne.
00:23:50Pardon,
00:23:50je ne vais pas être prétentieux
00:23:51mais la République,
00:23:52je l'ai beaucoup plus défendue
00:23:53que certains commentateurs
00:23:54ou certains
00:23:55qui veulent me donner
00:24:01et qui faisaient des vidéos.
00:24:03Oui,
00:24:03mais pardon,
00:24:03mais j'aimerais qu'il parle
00:24:04de ce parti-là
00:24:05et qui dit que le problème,
00:24:06c'était la pluie
00:24:06des grenades lacrymogènes
00:24:08et que ce n'était pas
00:24:08les casseurs et les pilleurs
00:24:09qui officiaient autour de lui
00:24:11et dont d'ailleurs,
00:24:12certains propos,
00:24:12on n'a pas eu des explications,
00:24:13notamment quand il y a des insultes
00:24:15qui ont profusé au passage
00:24:16de policiers insultés,
00:24:17de bâtards.
00:24:18Voilà,
00:24:18donc au bout d'un moment,
00:24:19moi,
00:24:19j'ai de le soir,
00:24:20soir à personne.
00:24:21Ensuite,
00:24:22je trouve très bien
00:24:22que,
00:24:23comme vous l'avez dit,
00:24:24moi,
00:24:24je ne suis pas sectaire,
00:24:25que Chaotique prenne
00:24:26des mots très forts.
00:24:28On a oublié,
00:24:28mais il y a deux ans,
00:24:30en juin 2023,
00:24:30après la Fernaëlle,
00:24:32on a le pays
00:24:32qui était à feu et à sang
00:24:33où les policiers,
00:24:34les gendarmes,
00:24:34les sapeurs-pompiers,
00:24:35les forces de sécurité
00:24:36ont tenu le pays
00:24:37à bout de bras
00:24:37et ont évité
00:24:38que la République vacille.
00:24:39Il y a eu 385 condamnations
00:24:41qui ont été étudiées
00:24:42par la préfecture de police de Paris.
00:24:43Et qu'est-ce qu'il dit ?
00:24:44Il dit que 79%
00:24:45des émeutiers interpellés
00:24:47étaient de nationalité française
00:24:48et une grande majorité
00:24:49issue de la deuxième
00:24:50et troisième vague
00:24:51issue de l'immigration
00:24:52du Maghreb,
00:24:54nord du Maghreb
00:24:54et de l'Afrique subsaharienne.
00:24:55Voilà,
00:24:56il n'y a pas de racisme
00:24:56à dire ça.
00:24:57C'était une étude
00:24:57de la préfecture de police de Paris
00:24:58qui est disponible
00:24:59dans tous les médias.
00:25:00Je ne sais pas,
00:25:00le Parisien,
00:25:01le Figaro,
00:25:02dans tous les journaux.
00:25:03Et donc,
00:25:03je dis simplement
00:25:04que oui,
00:25:05quand on a la chance
00:25:06d'avoir été accueillis
00:25:06ces descendants par la France,
00:25:07qu'on a eu la chance
00:25:08d'avoir le logement gratuit,
00:25:10la santé gratuit,
00:25:11l'école gratuite,
00:25:11très bien,
00:25:12qu'ils nous rejoignent alors.
00:25:13Parce que moi,
00:25:13c'est les discours
00:25:14que je tiens en permanence.
00:25:15Il n'y a pas de récupération électorale
00:25:16mais ne jetons pas mon parti
00:25:18dans la vindicte
00:25:19de dire
00:25:19c'est le chaos
00:25:21ou le rassemblement national.
00:25:22Monsieur Macron,
00:25:23vous avez fait le coup
00:25:23face à Marine Le Pen
00:25:25en disant
00:25:25c'est moi ou le chaos
00:25:26Madame Le Pen.
00:25:27On voit aujourd'hui
00:25:28que le chaos,
00:25:29c'est la France de Monsieur Macron
00:25:30au bout de 8 ans.
00:25:30Valérie Barni,
00:25:31quand vous entendez chaotique,
00:25:33en fait,
00:25:34son discours,
00:25:34il dit
00:25:34moi j'aime la France.
00:25:35On doit aimer la France
00:25:36parce que la France
00:25:37nous a tellement apporté de choses.
00:25:38La France nous a tellement aidés.
00:25:40Moi,
00:25:41je veux défendre la France.
00:25:41Il est fort son discours.
00:25:42Évidemment,
00:25:43après moi je condamne
00:25:44avant toute chose,
00:25:45je condamne
00:25:45ces exactions,
00:25:47ces casseurs,
00:25:48ces pilleurs
00:25:49qui ont créé
00:25:50le trouble à l'ordre public
00:25:51et le chaos
00:25:52pour juste défier
00:25:53les forces de sécurité,
00:25:56tabasser
00:25:56notre force de secours
00:25:57et ça vraiment
00:25:58je condamne ça
00:25:59avec beaucoup de fermeté.
00:26:00Mais sur le fait
00:26:01de dénoncer
00:26:01comme il le fait lui.
00:26:04Je vais venir à ça.
00:26:05Après,
00:26:05là où évidemment
00:26:07qu'on doit dénoncer ça
00:26:08et très fortement.
00:26:10Mais moi je pense
00:26:10qu'il ne faut pas aussi
00:26:11faire l'amalgame.
00:26:12Vous voyez,
00:26:12parce que,
00:26:13comme on dit,
00:26:14toutes les personnes
00:26:15issues des quartiers populaires
00:26:17ne commettent pas
00:26:18ces organisations.
00:26:18Mais c'est ce qu'il vous dit.
00:26:19C'est exactement ce qu'il vous dit.
00:26:20Donc je le répète.
00:26:21Voilà,
00:26:21c'est exactement ce qu'il vous dit lui.
00:26:22Il vous dit
00:26:23c'est une minorité
00:26:24qui est en train
00:26:24de pourrir la vie
00:26:25de la majorité.
00:26:26Ces gens-là
00:26:27sont des délinquants.
00:26:28Vous voyez ?
00:26:28D'accord.
00:26:28Et à ça,
00:26:29on doit avoir
00:26:29une réponse pénale.
00:26:31D'accord.
00:26:31On va parler
00:26:32de la réponse pénale
00:26:32dans un instant.
00:26:33Mais sa question,
00:26:34c'est pourquoi
00:26:34les 90%
00:26:35qui sont dans le droit chemin,
00:26:36pourquoi est-ce qu'ils n'osent pas parler ?
00:26:37Lui,
00:26:38il leur dit
00:26:38levez-vous,
00:26:39allez,
00:26:39dites,
00:26:40dénoncer,
00:26:41dénoncer les autres
00:26:42qui sont d'origine étrangère.
00:26:43Je pense que les gens,
00:26:43ils parlent,
00:26:44ils condamnent ça.
00:26:44Non,
00:26:44non,
00:26:45on n'entend pas.
00:26:46On entend assez peu.
00:26:47Je suis condamne.
00:26:47Je suis condamne.
00:26:47Vous l'avez beaucoup entendu
00:26:49dans les médias ?
00:26:49Après,
00:26:50c'est les médias.
00:26:50Je suis d'accord
00:26:54avec ce que vous venez de dire.
00:26:55Moi,
00:26:55à titre professionnel,
00:26:56je côtoie systématiquement
00:26:57tous les jours
00:26:58ces quartiers
00:26:59à titre de responsable
00:27:01de logement social.
00:27:02Et je vois que
00:27:03c'est une toute petite minorité
00:27:05qu'on n'arrive pas
00:27:06à mettre hors d'état
00:27:07de nuire.
00:27:08C'est ça le sujet.
00:27:09Ce n'est pas le fait
00:27:09de dire 90%,
00:27:1110%,
00:27:1195%,
00:27:125%,
00:27:12j'en sais rien.
00:27:13Peu importe.
00:27:14C'est une toute petite minorité
00:27:16qui empêche les gens
00:27:17de vivre.
00:27:17Et ce qu'on a connu là,
00:27:19ce qu'on a connu
00:27:19lors de la finale
00:27:21de la Coupe d'Europe
00:27:22au Stade de France.
00:27:23Vous vous souvenez
00:27:23de ces incidents terribles ?
00:27:25De ces gens agressés,
00:27:26de ces spectateurs agressés,
00:27:27etc.
00:27:27On disait que c'était
00:27:27les Anglais.
00:27:28Eh bien, oui.
00:27:29Ça a été une erreur magistrale
00:27:31du ministre de l'Intérieur
00:27:32à cette époque,
00:27:32je le rappelle.
00:27:33Mais ces gens-là,
00:27:35ils vivent
00:27:35et ils connaissent ça
00:27:36quotidiennement.
00:27:38Mais ils ont
00:27:39une manière
00:27:40de réagir
00:27:42qui n'est pas anodine.
00:27:43On n'en parle pas.
00:27:44Mais tous les jours,
00:27:45ils se battent pour ça.
00:27:46Les 90%,
00:27:47les 95%.
00:27:47On ne les entend pas.
00:27:48Lui, son appel,
00:27:49c'est levons-nous
00:27:50contre ceux
00:27:50qui n'aiment pas la France.
00:27:51Eh bien, d'accord.
00:27:52Mais tous les jours,
00:27:53ils font en sorte
00:27:54que ça ne dérape pas.
00:27:56Et on n'en parle pas.
00:27:57Et on n'en parle pas.
00:27:58C'est dommage.
00:27:58On n'en parle pas.
00:27:59Il a parfaitement raison
00:28:00de se lever.
00:28:01Gilles Casanova,
00:28:02vous pensez quoi
00:28:02d'un appel comme celui-là
00:28:03qui est rare
00:28:03dans les médias, quand même ?
00:28:05Eh bien,
00:28:05il va à l'encontre
00:28:07de la doxa
00:28:08qui domine
00:28:09l'élite française.
00:28:11L'élite française,
00:28:13vous savez,
00:28:13depuis 1789,
00:28:15elle pense que son peuple
00:28:15est mauvais.
00:28:16Donc, naturellement,
00:28:18ceux qui viennent d'ailleurs
00:28:18sont meilleurs.
00:28:20Et donc,
00:28:21il faut dire que la France
00:28:22est quatre fois criminelle
00:28:23contre l'humanité.
00:28:24Il faut dire que l'immigration,
00:28:26c'est notre seule chance.
00:28:27Et qu'à partir du moment
00:28:29où on dit,
00:28:31ben voilà,
00:28:31on a des problèmes
00:28:33qui surviennent
00:28:34avec une partie,
00:28:36très minoritaire,
00:28:37mais une partie de l'immigration,
00:28:39on est un fasciste.
00:28:40On n'a plus le droit
00:28:41de s'exprimer.
00:28:43Et ça,
00:28:43c'est quelque chose
00:28:44qui décourage
00:28:45ceux qui veulent
00:28:46vraiment s'intégrer
00:28:47et qui sont
00:28:48une immense majorité
00:28:50dans cette immigration.
00:28:51On les décourage
00:28:52parce qu'on leur dit
00:28:53que ce sont des traîtres.
00:28:55Exactement,
00:28:55c'est ce qu'il racontait.
00:28:56Et on le traite de traître,
00:28:57on le traite de fasciste.
00:28:59On dit qu'il trahit,
00:29:00en fait,
00:29:00ses origines.
00:29:01Or, lui,
00:29:02il dit,
00:29:02je suis français.
00:29:03J'ai des origines,
00:29:04j'en suis fier,
00:29:05mais je suis français,
00:29:05j'aime la France
00:29:06et je veux défendre la France.
00:29:07Alors,
00:29:08brandir une carte
00:29:08d'identité française,
00:29:10c'est une victoire
00:29:11aux yeux
00:29:12de beaucoup d'entre eux.
00:29:13mais dire qu'ils aiment la France,
00:29:15c'est une sorte
00:29:17d'autocondamnation,
00:29:18personne n'ose le faire.
00:29:20S'il y a un problème
00:29:21d'intégration,
00:29:22il ne vient pas
00:29:23des populations
00:29:23qui arrivent
00:29:24et qui veulent s'intégrer,
00:29:26il vient des élites
00:29:27de notre pays
00:29:28qui,
00:29:29en réalité,
00:29:30les méprisent
00:29:30et les considèrent
00:29:32comme,
00:29:33en apparence,
00:29:34mieux,
00:29:35en réalité,
00:29:35avec un regard colonial.
00:29:37Il n'y a pas que les élites,
00:29:38il y a un certain nombre
00:29:39de gens
00:29:39qui ne veulent pas s'intégrer
00:29:40et élite ou pas,
00:29:41peu importe,
00:29:42ça ne change rien pour eux.
00:29:43Il y a toujours des gens
00:29:43qui ne veulent pas s'intégrer.
00:29:44Ils ne souhaitent pas
00:29:45s'assimiler
00:29:46parce qu'on n'en est même
00:29:47plus à l'assimilation,
00:29:48on n'en est même plus
00:29:49à l'intégration.
00:29:50On en est à refus
00:29:51de nos valeurs
00:29:52qui sont liées
00:29:53à un certain nombre
00:29:54de choses,
00:29:54notamment la religion musulmane
00:29:56pour ne pas le dire,
00:29:57il faut quand même
00:29:58crever l'abcès
00:29:59un jour ou l'autre.
00:30:00Bon,
00:30:01et donc les élites
00:30:02ont une responsabilité
00:30:03mais les individus eux-mêmes
00:30:04ont aussi
00:30:05une responsabilité majeure.
00:30:07Je n'ai pas condamné
00:30:08l'ensemble de la société.
00:30:09J'ai rendu bu ça.
00:30:11Moi,
00:30:11je ne suis pas d'accord avec vous
00:30:12quand on vous dit
00:30:12que les chiffres
00:30:13ne veulent rien dire.
00:30:14Quand on a un rapport
00:30:15documenté de la préfecture
00:30:16de police de Paris
00:30:17qui nous dit
00:30:17qu'après la Fernelle,
00:30:18les émeutes de 2023
00:30:19qui ont été les pires émeutes
00:30:20sous la 5ème République,
00:30:22même pire que celle de 2005
00:30:24après les idées
00:30:24des bounailles
00:30:25à Clichy-sous-Bois,
00:30:26on peut être certain
00:30:27que quand on dit
00:30:28que sur 79%
00:30:30des condamnés,
00:30:31c'est majoritairement
00:30:32des jeunes issus
00:30:33de l'immigration
00:30:34avec du pays maghreb
00:30:36et sa presse subsaharienne,
00:30:38nos états françaises,
00:30:38moi ce que je trouve dommage
00:30:39dans ces chiffres,
00:30:40c'est que dire ça
00:30:41ce n'est pas être raciste.
00:30:42Dire ça,
00:30:42c'est dire qu'un pays
00:30:43qui vous a accueilli
00:30:44et qui vous donne
00:30:44toutes les chances possibles
00:30:45de l'immigration,
00:30:45moi je suis issu de l'immigration
00:30:46et ma mère m'a donné
00:30:48et m'a inculqué des valeurs
00:30:49en venant dans un quartier populaire.
00:30:50Donc on peut juste sortir.
00:30:51Si, le sujet
00:30:52c'est qu'on a des gens
00:30:53qui sont français
00:30:54qui sont français
00:30:55ou qui n'aiment pas...
00:30:56Mais ils ne veulent pas !
00:30:57Mais s'ils ne veulent pas !
00:30:59Excusez-moi !
00:31:00Mais ils sont français !
00:31:01Des fois ils ont la binationnalité,
00:31:02ils ne veulent pas !
00:31:03Je peux juste terminer mon propos !
00:31:04La France,
00:31:05il faut qu'ils aiment,
00:31:08il faut qu'ils apprennent
00:31:08à l'aimer,
00:31:09il faut qu'ils embrassent
00:31:10son histoire
00:31:10et à force de communautarisme
00:31:12et à force de séparatisme
00:31:15dans des discours portés
00:31:16de par la gauche
00:31:16et de par la gauche
00:31:17il n'est pas ça.
00:31:18Il y a quelqu'un
00:31:18qui a une solution.
00:31:20Il y a quelqu'un
00:31:20qui a une solution.
00:31:21Alors c'est un influenceur,
00:31:22militant,
00:31:23c'est un ancien rapport,
00:31:24c'est un franco-tunisien.
00:31:26Alors il est assez sulfureux,
00:31:27on dit les choses,
00:31:28il est assez sulfureux,
00:31:29etc.
00:31:29Mais moi c'est juste
00:31:29sur son idée,
00:31:30ce n'est pas sur son passé,
00:31:31il a eu des affaires en justice
00:31:32et tout.
00:31:32Il a fait une vidéo,
00:31:33non mais attendez,
00:31:34il a fait une vidéo
00:31:34et il dit,
00:31:36il y a une chose qui est simple,
00:31:37on retire la nationalité française
00:31:38aux casseurs
00:31:39qui ont une double nationalité.
00:31:41Voilà.
00:31:41On fait ça.
00:31:42Mais très peu ont une double nationalité.
00:31:43Mais non,
00:31:43ce n'est pas vrai,
00:31:44mais ce n'est pas vrai,
00:31:45c'est pas vrai.
00:31:45Alors on l'écoute
00:31:47et on en parle après.
00:31:48Bien sûr que si.
00:31:54Maghrébins est fier d'être français.
00:31:56Moi qui reconnais que la France
00:31:57m'a donné une chance de grandir.
00:31:59Mesdames et messieurs,
00:32:00nous les Maghrébins fiers
00:32:01qui se sont sacrifiés avec vous
00:32:02sur les champs de bataille,
00:32:04qu'ils ont reconstruit la France
00:32:05avec vous,
00:32:06parce que c'est notre pays.
00:32:07Nous sommes des enfants de la France.
00:32:10Et hamdoulé,
00:32:11on a cette double culture.
00:32:12Aujourd'hui, moi le Maghrébin,
00:32:14je souhaite qu'il n'y ait plus ça.
00:32:16Je souhaite que tous ces gens-là,
00:32:19s'ils sont détenteurs
00:32:20d'une double nationalité,
00:32:22on leur retire la nationalité française.
00:32:24S'il vous plaît.
00:32:26Tous les Maghrébins
00:32:26qui utilisent nos drapeaux
00:32:28pour faire n'importe quoi
00:32:30et qui ont une double nationalité,
00:32:32par pitié,
00:32:33retirez la nationalité française.
00:32:37Ils ne méritent pas ces chiens de la casse.
00:32:39Ils ne méritent pas.
00:32:40S'il vous plaît,
00:32:40mesdames et messieurs.
00:32:41S'il vous plaît.
00:32:42C'est une vraie...
00:32:43Tu ne peux pas,
00:32:44si on est ici,
00:32:45je m'en bats les couilles.
00:32:46Je change la loi.
00:32:47La loi, je la change.
00:32:49Voilà.
00:32:50Donc, en fait,
00:32:51c'est vrai que,
00:32:52depuis tout à l'heure,
00:32:53c'est quand même deux personnes
00:32:55qui sont d'origine maghrébine
00:32:56qu'on entend.
00:32:57Voilà.
00:32:58Donc, on ne va pas nous expliquer
00:32:59que c'est des racistes.
00:33:00Oui, c'est pour ça que j'ai dit
00:33:01d'origine, en fait.
00:33:02C'est des Français.
00:33:02qui sont racistes quand même,
00:33:03même s'ils sont d'origine.
00:33:04C'est raciste ce qu'il dit, lui ?
00:33:06Est-ce que c'est raciste ?
00:33:06Non, mais ça existe aussi.
00:33:08Il dit parce qu'il est maghrébin,
00:33:09donc il a...
00:33:10Non, je dis il n'y a que...
00:33:11Non, non.
00:33:12Je vais vous dire, Valérie Bardi,
00:33:13je vais vous dire une chose
00:33:14que je pense profondément.
00:33:15Il n'y a qu'eux
00:33:15qui peuvent se permettre
00:33:16de dire ça.
00:33:17C'est-à-dire que,
00:33:17si Mathieu Vallée dit ça,
00:33:18il se fait incendier tout de suite.
00:33:20Si moi, je dis ça,
00:33:21je me fais incendier tout de suite.
00:33:22Et si Jérôme Dubus dit ça,
00:33:24il se fait incendier,
00:33:24pareil, j'ai qu'il n'y a pas.
00:33:26Non, non.
00:33:27Juste, simplement,
00:33:28ces gens-là,
00:33:29ils le disent
00:33:30et on se dit,
00:33:31bon, ben, effectivement,
00:33:32ils sont d'origine.
00:33:32Ils essaient de défendre
00:33:34quelque chose.
00:33:36Ce qu'ont dit les propos...
00:33:38Est-ce que ces gens
00:33:38qui n'aiment pas aller en France
00:33:39méritent d'être français
00:33:40s'ils ont une nationalité ?
00:33:41Jérôme Dubus dit ça.
00:33:42Est-ce que ces gens...
00:33:43Écoutez-moi, écoutez-moi.
00:33:44Écoutez-moi.
00:33:44Pourtant, ceux-là,
00:33:45non, je ne partage pas ces...
00:33:46Vous partagez, je ne sais pas.
00:33:46C'est-à-dire les propos du second,
00:33:54c'est sur le sol.
00:33:55C'est tout.
00:33:55C'est ce qu'il vous dit.
00:33:55Il faut changer la loi.
00:33:56Ah, donc, vous êtes absolument
00:33:58d'accord avec lui.
00:33:58C'est exactement, pour moi,
00:33:59ce qu'il a dit.
00:34:00Non, non, pas du tout.
00:34:01Moi, je pense...
00:34:02Excusez-moi, monsieur Morandini.
00:34:04N'oublions pas, quand même,
00:34:06on est dans un état de droit.
00:34:07Il y a une justice.
00:34:08Vous voyez ?
00:34:08Vous voulez qu'on en parle
00:34:09de la justice ?
00:34:10Alors, parlons-en.
00:34:11Parlons-en.
00:34:11Non, non, tout de suite.
00:34:12On parle de la justice.
00:34:13La justice, hier,
00:34:14voilà ce que ça a donné
00:34:16la justice, hier.
00:34:16On est avec Amaury Buco,
00:34:17qui assiste aux comparutions
00:34:19au tribunal hier.
00:34:20Journaliste police-justice
00:34:21à valeur actuelle.
00:34:21Bonjour Amaury.
00:34:22Merci d'être avec nous.
00:34:23Vous avez assisté hier, justement.
00:34:25Il y a eu quoi ?
00:34:25Il y a eu cinq comparutions
00:34:26immédiates, c'est ça ?
00:34:28Alors, il y a eu, en fait,
00:34:29quatre dossiers pour des violences
00:34:31sur les forces de l'ordre,
00:34:33des personnes qui avaient jeté
00:34:34soit des projectiles,
00:34:35soit des mortiers.
00:34:36Et un dossier qui concernait
00:34:38un refus d'obtempérer
00:34:39qui avait été effectué
00:34:40cette nuit-là à Paris
00:34:41d'une personne qui venait de banlieue
00:34:42et qui transportait
00:34:44deux personnes sans cas
00:34:45sur son scooter
00:34:46et qui n'avait pas de permis
00:34:47ni d'assurance.
00:34:47Qu'est-ce que ça a donné, alors ?
00:34:49Parce qu'on entend depuis ce matin
00:34:51et on parlera de Gérald Darmanin
00:34:52dans un instant qui dit aussi
00:34:53que les sanctions
00:34:54ne sont pas assez fortes.
00:34:55C'est ce que vous avez pu constater ?
00:34:58Alors, en fait, déjà,
00:34:59ce qui était assez étonnant,
00:35:00c'est qu'on avait l'impression
00:35:02que les meneurs des émeutes
00:35:03n'étaient pas là,
00:35:04n'étaient pas dans les tribunaux.
00:35:05Alors, il n'y avait que cinq dossiers aussi.
00:35:07Donc, il n'y avait pas du tout.
00:35:08Tous les dossiers ne sont pas passés hier.
00:35:09Il y en aura beaucoup
00:35:10aujourd'hui et demain.
00:35:11Mais en tous les cas,
00:35:12ceux qui sont passés
00:35:13sont des jeunes, en fait,
00:35:14plutôt bien insérés,
00:35:15qui ont des casiers verges,
00:35:17parfois quelques antécédents,
00:35:18mais peu.
00:35:20Et c'est ça qui est,
00:35:21j'allais dire, assez inquiétant aussi.
00:35:22C'est de voir que des profils
00:35:23de mineurs, a priori sans histoire,
00:35:26finissent par commettre
00:35:26des actes quand même assez graves
00:35:27parce que tirer des mortiers
00:35:28ou des projectiles
00:35:29sur des forts de l'or,
00:35:30c'est quand même assez grave.
00:35:31Et finalement, la barrière,
00:35:32j'allais dire, éducative
00:35:34qui vous empêche
00:35:35de faire certaines choses,
00:35:36on voit qu'elle est très fragile
00:35:37et que vous avez des gens
00:35:38aujourd'hui entraînés par la foule
00:35:39qui se permettent
00:35:41de faire n'importe quoi
00:35:42en pensant que finalement,
00:35:43c'est toléré
00:35:43parce que tout le monde le fait.
00:35:45Alors effectivement,
00:35:46il y avait une forme de sévérité
00:35:50dans une certaine mesure
00:35:51parce que la plupart
00:35:53de ces personnes
00:35:53avaient reconnu les faits
00:35:54et donc,
00:35:55dans un processus classique pénal,
00:35:57serait plutôt passé en CRPC,
00:35:59c'est-à-dire
00:35:59une procédure en reconnaissance
00:36:01préalable de culpabilité,
00:36:02une procédure très légère,
00:36:03il ne serait pas passé
00:36:03devant un tribunal,
00:36:04il serait juste allé voir le procureur
00:36:05et il se serait mis d'accord
00:36:06sur une peine.
00:36:08Sauf que là,
00:36:09la sévérité,
00:36:10c'était de les faire passer
00:36:10en comparution immédiate,
00:36:12ensuite,
00:36:13la deuxième marge de manœuvre
00:36:14qu'avait le ministère de la Justice
00:36:16pour faire preuve de sévérité,
00:36:18c'était les peines requises
00:36:19par le parquet.
00:36:21Là,
00:36:22à mon sens,
00:36:23ce n'était pas très sévère
00:36:24dans le sens
00:36:24où ce ne sont que des peines
00:36:26de prison avec sursis
00:36:28qui ont été demandées,
00:36:30des amendes
00:36:31en maximum 500 euros,
00:36:33en gros.
00:36:34Et quand on parle
00:36:35de quelques mois
00:36:36de prison avec sursis,
00:36:38il faut bien comprendre
00:36:38que si le sursis saute
00:36:39et que la personne
00:36:41est effectivement condamnée
00:36:42à 4 mois de prison
00:36:42dans les faits suivants,
00:36:434 mois de prison,
00:36:44ils n'iront pas en prison,
00:36:45ils auront un bracelet.
00:36:46Donc, si vous voulez,
00:36:47ce que je ne comprends pas,
00:36:48c'est qu'on aurait pu
00:36:49les condamner à de la prison
00:36:50ferme pour quelques mois,
00:36:52ils auraient eu un bracelet,
00:36:52ça ne leur aurait pas empêché
00:36:53de continuer leurs études
00:36:54ou d'avoir un travail.
00:36:55et finalement,
00:36:56les peines appliquées...
00:36:57Alors, Maurice, justement,
00:36:58voilà, est-ce qu'on peut
00:36:58faire rapidement
00:36:59le tour des personnes
00:37:01avec les peines
00:37:02qu'ils ont reçues
00:37:02pour qu'on soit très précis
00:37:03et très concret ?
00:37:05Alors, écoutez,
00:37:06il y a le premier à être passé,
00:37:07c'est un certain Aurélien P,
00:37:0920 ans,
00:37:09qui vient de Seine-et-Marne,
00:37:11connu pour des délits routiers,
00:37:13mais casiers vierges,
00:37:13en CDI.
00:37:15Lui, en gros,
00:37:15il a tiré des mortiers
00:37:17sur les policiers
00:37:18à la place de la Concorde
00:37:19et il les avait achetés
00:37:19sur Snapchat.
00:37:20On a retrouvé ça
00:37:21dans son téléphone.
00:37:22Et lui, il a été condamné
00:37:24à trois mois de prison
00:37:24avec sur 600 euros d'amende.
00:37:26Le deuxième dossier,
00:37:27c'était Bayo R, 22 ans,
00:37:30qui habite Montmorency
00:37:31dans le Val-d'Oise,
00:37:32casier vierge,
00:37:32étudiant en master en assurance,
00:37:34qui est d'ailleurs en alternance
00:37:35dans une société,
00:37:36une agence d'assurance.
00:37:37Lui, il a été interpellé
00:37:38vers 2h du matin
00:37:38à Avenue Foch
00:37:39en possession d'un mortier
00:37:40huit coups
00:37:41qu'il a orienté
00:37:42vers les policiers,
00:37:43vers les forces de l'ordre.
00:37:44Et on a retrouvé d'ailleurs
00:37:44des vidéos dans son téléphone
00:37:45de lui en train de tirer
00:37:47sur les forces de l'ordre.
00:37:49Il a déclaré
00:37:49qu'il avait trouvé ce mortier
00:37:50dans les buissons
00:37:51et qu'il aurait tiré
00:37:53par curiosité,
00:37:54mais sans vouloir
00:37:55faire de mal à personne.
00:37:56Lui, il a été condamné
00:37:57à huit mois de prison de sursis,
00:37:59stade de citoyenneté
00:38:00et 500 euros d'amende.
00:38:01Ensuite, le troisième,
00:38:02c'était Ali A,
00:38:0323 ans,
00:38:04tunisien en séjour régulier,
00:38:06qui avait un titre de séjour,
00:38:08casier verge,
00:38:09en CDD,
00:38:10donc un travail,
00:38:11fait reprocher.
00:38:11Lui, c'est interpellé
00:38:13sur l'avenue des Champs-Elysées.
00:38:14Il a jeté,
00:38:15il a renvoyé
00:38:15une grenade lacrymonnée
00:38:17jeune sur les forces de l'ordre
00:38:18que les forces de l'ordre
00:38:19avaient lancées.
00:38:19Cette grenade était vide.
00:38:21Il dit avoir été influencé,
00:38:22avoir cherché l'adrénaline.
00:38:24Il a présenté ses excuses.
00:38:25Il a été condamné
00:38:26à huit mois de prison
00:38:26avec sur six stages
00:38:27de citoyenneté.
00:38:29Le quatrième dossier,
00:38:30c'est Brahim B,
00:38:3021 ans,
00:38:31casier vierge.
00:38:33Lui aussi vient
00:38:33de banlieue parisienne.
00:38:34Il était connu
00:38:35pour des faits
00:38:36très lointains
00:38:36de dégradation
00:38:37dans un hôpital.
00:38:39Lui, il a été interpellé
00:38:40sur les Champs-Elysées
00:38:41et il raconte
00:38:42qu'un homme
00:38:43vêtu de noir
00:38:44lui a remis un mortier
00:38:45et lui aurait dit
00:38:46tiré sur les forces
00:38:46de l'ordre à bout portant
00:38:47et donc il est accusé
00:38:49de cela.
00:38:50Il a présenté
00:38:51ses excuses aussi.
00:38:52Lui a eu une peine
00:38:53de deux mois de prison
00:38:54avec sursis
00:38:55plus 500 euros d'amende
00:38:56et le dernier dossier
00:38:57qui était un peu à part
00:38:58parce que là,
00:38:59c'est un refus d'obtempérer.
00:39:01Donc, un jeune homme
00:39:01de 23 ans
00:39:02qui avait déjà lui
00:39:03deux condamnations
00:39:04à son d'acier
00:39:04pour des conduites
00:39:05justement sans permis,
00:39:06sans assurance
00:39:07qui payent d'ailleurs
00:39:08jamais ses amendes.
00:39:09Lui, il a fait
00:39:10un refus d'obtempérer
00:39:10entre 2h et 3h du matin
00:39:12à Paris.
00:39:13Il n'avait pas de points
00:39:13sur son permis.
00:39:14Il n'avait pas d'assurance.
00:39:15Il avait deux personnes
00:39:16de sa famille
00:39:16sans casque derrière lui.
00:39:18Là, le parquet
00:39:19a demandé une peine
00:39:19plus sévère
00:39:20puisque huit mois
00:39:20de prison ferme
00:39:21alors prison ferme
00:39:22aménagée
00:39:23avec une interdiction
00:39:24de conduire
00:39:24des véhicules à moteur
00:39:26et finalement,
00:39:26il a eu huit mois
00:39:27de prison avec sursis
00:39:28et une obligation de travail
00:39:29et 2000 euros d'amende.
00:39:30Ça, c'est pour vous donner
00:39:32un aperçu de la journée d'hier.
00:39:33Merci, Amory.
00:39:34Ça reprend cet après-midi,
00:39:35c'est ça ?
00:39:35Il y a d'autres...
00:39:37Alors voilà, là,
00:39:38le gros,
00:39:38ça va être cet après-midi
00:39:40et demain
00:39:40parce qu'en fait,
00:39:44il y avait encore
00:39:45beaucoup de mises en cause
00:39:46qui étaient en garde à vue.
00:39:47Puis après,
00:39:48il faut savoir que
00:39:49comme c'est des interpellations
00:39:50qui ont eu lieu
00:39:51dans des périodes
00:39:52d'émeute,
00:39:52de manifestations,
00:39:53ce sont des procédures
00:39:54extrêmement réduites
00:39:55qui sont faites
00:39:56par les policiers sur place
00:39:57puisqu'ils ne peuvent pas
00:39:57revenir au commissariat
00:39:58à chaque fois
00:39:59avec une personne interpellée.
00:40:00Il y a trop de monde interpellé.
00:40:01Donc, ils font des fiches maths,
00:40:02ce qu'on appelle
00:40:02des fiches de mise à disposition
00:40:04qui sont très légères
00:40:05et donc très fragiles
00:40:06sur le point pénal
00:40:08et donc très facilement
00:40:09attaquables pour les avocats.
00:40:10On sait déjà, par exemple,
00:40:11que sur toutes les personnes
00:40:12interpellées placées
00:40:13en garde à vue à Paris,
00:40:14vous en avez 90
00:40:15de ces procédures
00:40:16qui ont été classées sans suite.
00:40:18Merci beaucoup Amory.
00:40:19Très précis, très concret.
00:40:20Merci beaucoup
00:40:21et ça amène beaucoup d'éléments.
00:40:22Mathieu Vallée,
00:40:23ancien policier,
00:40:24vous voyez ces jeunes
00:40:25qui ont tiré sur des policiers.
00:40:27Le travail d'Amory Bucco,
00:40:27c'est bien d'avoir un travail
00:40:28de fond sur les condamnations.
00:40:30Exactement.
00:40:30Au moment,
00:40:31on parle de quelque chose
00:40:32de concret,
00:40:33on sait de quoi on parle.
00:40:33Comment l'ancien policier,
00:40:34là, je ne parle plus du politique,
00:40:36comment l'ancien policier
00:40:36que vous avez réagi
00:40:37en entendant ces condamnations ?
00:40:38Non mais, pardon,
00:40:39je ne vais pas m'excuser
00:40:40d'avoir eu raison avant tout le monde.
00:40:41Moi, quand j'étais syndicaliste
00:40:42et que je venais déjà
00:40:42sur votre entente,
00:40:43je critiquais la réponse pénale
00:40:44et j'étais un facho
00:40:45et j'étais un anti-juge.
00:40:47Mais en fait, moi,
00:40:47je ne suis pas contre les juges,
00:40:48je suis contre l'injustice.
00:40:50Hier, c'était la grande kermesse
00:40:51et puis il y avait 491 interpellés
00:40:53à Paris.
00:40:54Bon, il y en a déjà 90
00:40:55qui ont été évacués.
00:40:56Bon, on va dire que
00:40:57ceux que la justice n'a pas placé
00:40:58dans le garde à vue,
00:40:58ils doivent avoir au moins la moitié
00:40:59qui aujourd'hui
00:41:00est encore dans les sujets
00:41:01de garde à vue
00:41:01et qui doivent comparaître.
00:41:02Je l'espère.
00:41:02Parce que sinon,
00:41:03les policiers et les gendarmes
00:41:04ne travaillent plus pour rien.
00:41:05Mais je l'ai déjà dit.
00:41:06Heureusement,
00:41:06tant mieux, on va voir.
00:41:08Parce que quand on a vu
00:41:09la saison Star Wars Justice 1 hier,
00:41:11on a hâte de voir
00:41:12la saison 2 aujourd'hui.
00:41:13Mais moi, je veux dire,
00:41:15quand on touche aux forces de l'ordre,
00:41:16quand on tire des mortiers,
00:41:17quand on a un policier
00:41:18de la brigade canine de Rennes
00:41:18qui est entre la vie et la mort
00:41:19qui est dans un coma artificiel
00:41:21pour un tir de mortier,
00:41:22vous avez vu le prix ?
00:41:23Tirez des mortiers sur les policiers,
00:41:25jetez des projectiles sur les mortiers,
00:41:26faites un refus d'obtempéré
00:41:27pour les pousser.
00:41:27C'est la grande du casse
00:41:28que l'on dit chez Rennes-le-Nord.
00:41:29Le parquet avait demandé
00:41:30de la prison ferme.
00:41:31Oui, mais monsieur,
00:41:32en France,
00:41:32c'est pas le parquet
00:41:34qui juge le peuple français.
00:41:36C'est des juges indépendants
00:41:37qui ne rendent de compte à personne.
00:41:38Mais en tout cas,
00:41:38le parquet avait fait son boulot.
00:41:40Oui, bien sûr.
00:41:41Non, mais monsieur Dubus...
00:41:42Non, parce qu'on dit
00:41:43la justice est laxiste.
00:41:44C'est la justice,
00:41:45c'est le résultat qui compte.
00:41:45Oui, mais le parquet aussi,
00:41:46c'est pas la justice.
00:41:47Mais non, ce qui compte,
00:41:48c'est le résultat.
00:41:56Je vous donne la parole
00:41:58dans un instant.
00:41:58Je veux juste vous faire écouter.
00:42:00On était au tribunal hier,
00:42:01vous l'avez compris,
00:42:01les équipes de CNews y étaient
00:42:03pour bien comprendre
00:42:03ce qui se passait.
00:42:04Et on a rencontré le frère
00:42:05d'un des hommes jugés
00:42:06et une autre personne
00:42:07qui était avec lui.
00:42:08Mais vous allez...
00:42:09Alors moi, je suis très surpris.
00:42:10Alors vous allez me dire
00:42:10ce que vous en pensez.
00:42:11Moi, je suis très surpris
00:42:11de voir la distance
00:42:13avec laquelle ils parlent.
00:42:13Ils n'ont pas peur.
00:42:15Et le frère dit,
00:42:16pour être honnête avec vous,
00:42:17moi aussi j'avais des mortiers
00:42:18dans mon sac,
00:42:19mais moi je ne suis pas devant le juge.
00:42:21Mais au tribunal,
00:42:22ça se passe au tribunal.
00:42:24Les caméras,
00:42:24nos caméras sont au tribunal.
00:42:25Elle enregistre sa réaction.
00:42:27Moi, je trouve ça dingue.
00:42:28Regardez.
00:42:30Pour être honnête avec vous,
00:42:31on avait des pétains,
00:42:31on avait de quoi fêter avec nous.
00:42:33C'était quoi ?
00:42:34Vous avez quoi de quoi fêter ?
00:42:35Il y avait quoi dans votre sac ?
00:42:35Des mortiers,
00:42:36pour être honnête avec vous.
00:42:37Vous êtes des supporteurs
00:42:38du Paris Saint-Germain ?
00:42:39Comment vous vous êtes procuré
00:42:41les mortiers ?
00:42:41En les achetant tout simplement.
00:42:43Et pourquoi vous les avez pris
00:42:43dans votre sac ce soir-là ?
00:42:45Pour célébrer,
00:42:46mais on ne tirait pas
00:42:47en direction de la police,
00:42:47on tirait en l'air.
00:42:49Tout simplement, voilà.
00:42:50Et pourquoi vous vous êtes en liberté ?
00:42:51Votre frère,
00:42:51il est dans le box ?
00:42:53Bonne question.
00:42:54Pourquoi ?
00:42:55Parce que tout simplement,
00:42:57à ce moment-là,
00:42:57moi, je n'étais pas avec lui.
00:42:59Et à ce moment-là,
00:43:00la police chargeait tout le monde.
00:43:01Agitation de foule
00:43:02et il s'est fait attraper.
00:43:03Il a juste amorti dans les mains,
00:43:04c'est tout.
00:43:04Il n'avait pas allumé ni rien.
00:43:06Le fait de porter un truc,
00:43:07c'est quand même grave,
00:43:08mais on n'a pas fait dans le sort
00:43:10ou de caillasser les policiers ou quoi.
00:43:12C'était vraiment dans la joie
00:43:13de la bonne nuire.
00:43:14Vous vous rendez compte
00:43:15à quelle fois
00:43:15ils n'ont pas peur de la police,
00:43:17ils n'ont pas peur de la justice,
00:43:18ils viennent au tribunal
00:43:19à visage découvert.
00:43:20Alors qu'eux,
00:43:21ils sont inculpés de rien.
00:43:22Mais ils viennent dire
00:43:22« Ah oui, j'avais un mortier dans mon sac, moi. »
00:43:24Riberdy, il y a un truc qui ne colle pas
00:43:26dans ce pays.
00:43:26Il y a un truc qui ne va pas,
00:43:27excusez-moi.
00:43:28À visage découvert.
00:43:30Mais évidemment qu'il faut avoir
00:43:31une réponse pénale musclée.
00:43:32Et moi, je suis d'accord avec ça.
00:43:33Il n'y a même pas de sujet.
00:43:35Mais bon, là, j'entends
00:43:36sur ce plateau
00:43:36qu'on essaye de faire...
00:43:38Alors moi, je condamne fermement.
00:43:39Mais des leçons de probité
00:43:40et ça, ça me dérange.
00:43:43Parce que quand on condamne d'un côté,
00:43:45il faut faire preuve de bonne moralité
00:43:47quand on est des dirigeants politiques.
00:43:49OK ?
00:43:50On peut condamner de l'autre côté
00:43:52et je vous le dis clairement.
00:43:53Vous allez voir très vite où je...
00:43:54Je vois où vous voulez en dire ?
00:43:55Vous allez parler du procès
00:43:57contre l'ARN, c'est ça ?
00:43:58Exactement, c'est important.
00:43:58Oui, oui, je sens arriver
00:43:59avec vos gros sabots
00:44:00mais je ne vois pas le rapport.
00:44:01On peut tout mélanger
00:44:02mais quel est le rapport ?
00:44:03Non mais on condamne d'un côté,
00:44:04on doit condamner de l'autre.
00:44:06Vous vous mettez sur le même plan ?
00:44:07Lui, je finis.
00:44:08Lui, je finis.
00:44:08Non, je ne vous accuse pas.
00:44:09Ah non, je n'accuse pas.
00:44:11Vous aussi, vous êtes sympa.
00:44:13Non, je ne vous accuse pas directement.
00:44:14Je vais juste finir mon propos
00:44:16si je peux.
00:44:16Quand j'ai entendu le début,
00:44:17j'ai assez avant la fin.
00:44:18Oui, mais la Réunion est là.
00:44:19On la connaît.
00:44:20Oui, mais la Réunion est là.
00:44:22Marine Le Pen est tir démortiée
00:44:23sur les policiers.
00:44:23Marine Le Pen a fait d'orce de tempéré.
00:44:24Marine Le Pen a escroqué
00:44:254 millions d'euros.
00:44:26Ah bah non, elle a fait l'appel.
00:44:29Quel rapport ?
00:44:30Elle a mal droit à donner son avis
00:44:32et elle ne doit se t'arrêter jamais ?
00:44:33C'est ça ?
00:44:33Vous ne pouvez pas dire.
00:44:35Vous ne pouvez pas dire qu'elle est.
00:44:37Attends, on va prendre quelqu'un
00:44:38de plus neutre.
00:44:39C'est ce que je dis.
00:44:40Gilles Casanova.
00:44:41Elle n'est pas que dans votre sens.
00:44:43Les médias sont là pour informer,
00:44:48pas pour dire n'importe quoi.
00:44:49Elle n'a rien escroqué.
00:44:51Le jugement est formel.
00:44:52Il n'y a pas eu d'enrichissement personnel.
00:44:55On lui reproche d'avoir utilisé
00:44:56de l'argent européen
00:44:57pour faire de la politique française.
00:44:59Ça, c'est un reproche
00:45:00et c'est une réalité.
00:45:02Justement, mais c'est pour ça
00:45:03que je dis qu'on mélange tout.
00:45:04Mais il n'y avait pas
00:45:06d'enrichissement personnel,
00:45:07dit le jugement.
00:45:09Pas d'enrichissement.
00:45:10On vous parle de ceux
00:45:10qui fracassent la République.
00:45:11Pas d'enrichissement personnel.
00:45:13Un maltrétence auprès du peuple français
00:45:16au peuple européen.
00:45:17Marine Le Pen a maltraité
00:45:18le peuple français.
00:45:19Elle a racassé.
00:45:21Vous mélangez tout, là.
00:45:22Excusez-moi.
00:45:23Non, mais vous mélangez tout.
00:45:24Quel rapport ?
00:45:25On est en train de vous parler
00:45:25de la condamnation
00:45:26contre des jeunes qui tirent des...
00:45:28Mais non, mais vous leur donnez raison
00:45:29en disant ça.
00:45:30Vous leur donnez raison
00:45:31parce que vous êtes en train
00:45:32de mettre ça en parallèle
00:45:32avec Marine Le Pen.
00:45:33Ne dites pas ce que je n'ai pas dit
00:45:34parce que ça, je ne l'ai jamais dit.
00:45:35Je n'ai jamais dit au contraire.
00:45:36Mais vous mélangez tout.
00:45:37C'est mon premier propos.
00:45:37Excusez-moi, Valérie Barney.
00:45:39Vos arguments, c'est n'importe quoi.
00:45:40C'est n'importe quoi.
00:45:41Ça n'a aucun sens.
00:45:42Parce que ça n'a pas dans votre sens.
00:45:43Mais ce n'est pas mon sens.
00:45:45C'est que ça n'a aucun rapport.
00:45:46Ça n'a aucun rapport.
00:45:47Moi, je suis quelqu'un de factuel.
00:45:48D'accord.
00:45:49Alors, expliquez-moi.
00:45:50Expliquez-moi tranquillement.
00:45:51Quel est le rapport
00:45:52entre un jeune
00:45:53qui tire des mortiers...
00:45:54Expliquez-moi.
00:45:54Expliquez-moi.
00:45:55Quel est le rapport
00:45:56entre un jeune
00:45:56qui tire des mortiers
00:45:57contre les policiers
00:45:58et Marine Le Pen
00:45:59qui s'est servi
00:46:00de l'argent au PA
00:46:01pour financer la politique française ?
00:46:02Vous parliez de justice.
00:46:03Quel est le rapport ?
00:46:03Non, vous me parliez de justice.
00:46:04Quel est le rapport ?
00:46:05Vous me parliez...
00:46:05Laisse-moi finir.
00:46:06Allez-y.
00:46:06Vous parliez de justice
00:46:07et de la réponse pénale
00:46:08au fait que les gens...
00:46:09Et alors ?
00:46:10Voilà.
00:46:10Et donc, M. Valet disait que...
00:46:13Et ça, c'était ses propos
00:46:14qui condamnaient fort fermement.
00:46:15Quand on tire sur des policiers,
00:46:17moi, je condamne.
00:46:18Moi aussi, je le condamne.
00:46:18Et moi, j'ai été éduqué.
00:46:19Je ne tire pas sur des policiers.
00:46:20Et moi, je n'ai pas de sujet là-dessus.
00:46:22Et puis, je n'ai pas de sors
00:46:22de savoir-nous, monsieur.
00:46:23Vous parlez beaucoup
00:46:24sur les pinceaux.
00:46:25Moi, la République,
00:46:25sur le terrain,
00:46:26je l'ai défendu.
00:46:27Au pays,
00:46:27je suis sur le terrain.
00:46:28Vous n'êtes pas tous les jours.
00:46:29Avec des boucliers,
00:46:29des casques,
00:46:30en 2020,
00:46:30vous avez été blessé.
00:46:31Moi, je suis sur le terrain
00:46:31tous les jours.
00:46:31Moi, j'ai été blessé, monsieur.
00:46:33Donc, pour le sauvement
00:46:33vous le gardez pour vous.
00:46:34Vous êtes fatigué, monsieur Varin.
00:46:36Je suis au plus plein débat.
00:46:39Là, vous baissez vraiment.
00:46:40Vous êtes dans les âges.
00:46:41C'est parce qu'on vous met
00:46:41en responsabilité.
00:46:42Oui, bien sûr.
00:46:43Vous répondrez après
00:46:45parce qu'on n'entend rien.
00:46:45Il faut prendre vos responsabilités.
00:46:46Mais ne l'avez pas le ton.
00:46:48Réponse Mathieu Vallée.
00:46:49Vous voulez répondre
00:46:49à Mathieu Vallée.
00:46:50Je n'ai pas le ton.
00:46:51Je n'ai pas le ton.
00:46:52J'échange avec vous.
00:46:53Maintenant, si ce que je dis
00:46:54ne vous convient pas
00:46:55parce qu'on vous met...
00:46:56J'ai le droit d'être d'accord.
00:46:56Évidemment.
00:46:57Vous avez le droit d'être pas le ton.
00:46:58Mais moi aussi,
00:46:58j'ai le droit de vous dire les choses.
00:46:59Non, mais d'accord.
00:46:59Tout simplement.
00:47:00On va revenir au sujet, peut-être.
00:47:02Je termine juste un truc.
00:47:03En fait, c'est un peu comme les gauchistes.
00:47:05C'est la démocratie en action
00:47:06mais uniquement pour vous
00:47:07quand les gens se parlent avec vous.
00:47:07Non, non.
00:47:08Vous respectez la loi.
00:47:08C'est ça, moi.
00:47:09C'est tout ça.
00:47:09Oui, je l'arrête.
00:47:10Je l'ai même défendu, monsieur.
00:47:11Plus que vous.
00:47:11Pendant 20 ans,
00:47:12pendant les femmes d'un public.
00:47:13Non, je n'ai jamais été
00:47:14dans les tribunaux, monsieur.
00:47:15Renseignez-vous.
00:47:16On va avancer.
00:47:17Marine Le Pen,
00:47:21elle ne tire pas sur les policiers.
00:47:23Elle n'a jamais tiré des mortiers.
00:47:24Elle n'a jamais fait
00:47:25de refus d'obtempérer.
00:47:26Et faire un parallèle
00:47:26entre ceux qui fracassent la République
00:47:28et une dame qui a fait appel
00:47:29et qui présume innocente
00:47:30pour quelqu'un
00:47:30qui veut défendre la justice,
00:47:32vous êtes bien mal barré.
00:47:33Si c'est pour faire une séquence
00:47:34buzz sur vos réseaux sociaux,
00:47:35tant mieux.
00:47:36Ça vous fera une virginité
00:47:37et ça vous fera d'un communication.
00:47:39Point final sur ça.
00:47:41On revient.
00:47:42Gilles Casanova.
00:47:43S'il vous plaît.
00:47:44Là, vous êtes en train
00:47:45de m'attaquer directement.
00:47:46Vous êtes triste.
00:47:47Parce que vous êtes heureux, vous.
00:47:49Vous êtes gracheux.
00:47:49Moi, je suis très heureux.
00:47:50Écoutez, vous parlerez
00:47:52de vos états d'âme
00:47:53un autre jour.
00:47:55Vous irez chez Mireille Dumas
00:47:56parler de vos états d'âme.
00:47:58C'est juste sur un divan.
00:47:59Gilles Casanova.
00:48:00Moi, je voudrais juste
00:48:01qu'on revienne à la justice
00:48:03et qu'on revienne à Gérald Darmanin
00:48:04en particulier.
00:48:06S'il vous plaît, arrêtez.
00:48:07Et à ce qu'il a dit.
00:48:09Non, mais arrêtez.
00:48:09Arrêtez.
00:48:10On se calme.
00:48:11On fait redescendre la pression.
00:48:12On se calme.
00:48:13Vous n'êtes pas mon raciste.
00:48:14Mathieu Vallée.
00:48:16Mathieu Vallée, Mathieu Vallée.
00:48:17Un dimanche à soir.
00:48:18On se retrouve au plateau.
00:48:18Non, mais je sais.
00:48:19Je suis calme.
00:48:20Maintenant, M. Dubus,
00:48:21vous êtes gentil.
00:48:22Vous avez été 8 ans en responsabilité.
00:48:23Donc, un peu de modestie
00:48:24quand on voit le bilan calémité
00:48:25de l'église dans le calme.
00:48:26Parce que la France de Macron,
00:48:27c'est votre France.
00:48:27C'est votre association politique.
00:48:29C'est vos agents politiques.
00:48:30C'est ce qui a été demandé
00:48:31par les Français
00:48:32puisque vous avez été battus
00:48:33à deux reprises.
00:48:34Ah, mais qui a terminé
00:48:34au plus de tout.
00:48:34Non, mais s'il vous plaît,
00:48:35on ne va pas en faire...
00:48:36Non, il y a deux solutions.
00:48:37Soit on coupe les micros,
00:48:38soit on avance.
00:48:39Voilà.
00:48:39On ne venait pas sur ce trade.
00:48:40Arrêtez, arrêtez.
00:48:4243%.
00:48:42S'il vous plaît.
00:48:43Ou vous arrêtez tous les deux
00:48:44ou on coupe les micros.
00:48:46Mais c'est ridicule d'en arriver là.
00:48:47Bah oui, c'est ridicule.
00:48:48Bon, alors, Gérald Darmanin,
00:48:49donc ce matin,
00:48:50qui a publié un tweet
00:48:51et critique les décisions de justice.
00:48:53Gilles Casanova,
00:48:53vous qui avez l'expérience du ministère
00:48:55et qui connaissez la politique,
00:48:57ça m'intéresse d'avoir votre regard là-dessus.
00:48:59C'est quand même très rare
00:48:59d'avoir un ministre de la justice
00:49:01en exercice
00:49:02qui vient critiquer des peines
00:49:03qui ont été rendues hier
00:49:05puisqu'il explique que finalement
00:49:06ces peines ne sont pas assez sévères.
00:49:09Et alors, il passe un coup de brosse
00:49:11à reluire aux magistrats au passage,
00:49:12des magistrats en qui j'ai toute confiance,
00:49:14blablabla,
00:49:14puis juger ses faits,
00:49:16disposant d'une échelle de peine ferme,
00:49:18simple et réellement adaptée
00:49:19à la délinquance.
00:49:20Il souhaite en gros
00:49:21qu'il n'ait plus de sursis
00:49:22quand on s'attaque
00:49:23à un fonctionnaire de police, par exemple.
00:49:24Alors, il y a deux aspects.
00:49:26D'abord, il y a un aspect pratique,
00:49:28c'est que les juges,
00:49:30ils savent ensuite
00:49:32ce qui va se passer.
00:49:33Donc, vous ne pouvez pas
00:49:34condamner à la prison des gens
00:49:36quand vous n'avez plus de place.
00:49:38Vous savez très bien
00:49:39qu'ensuite,
00:49:40ils vont arriver devant
00:49:41un juge d'application des peines
00:49:42qui va dire
00:49:42« Vous avez moins d'un an,
00:49:44donc rentrez chez vous ».
00:49:45Donc, ça, c'est un problème
00:49:47qui est la crise propre de la justice.
00:49:49Donc, il fait un peu de spectacle
00:49:51parce qu'il ne le dit pas.
00:49:54Il fait celui
00:49:55qui prend des airs outrés
00:49:57en disant
00:49:57« Mais comment, on n'a pas mis
00:49:58assez de sel ? »
00:49:59Oui, on n'a pas acheté le sel.
00:50:00Donc, comme on n'a pas acheté le sel,
00:50:02on n'a pas mis assez de sel,
00:50:03alors le plat est fade.
00:50:05Ça, c'est un des aspects
00:50:06que moi, j'ai vu de l'intérieur.
00:50:08Le budget de la justice,
00:50:10c'est quand même
00:50:10un cinquième du budget allemand
00:50:12de la justice par habitant,
00:50:14un quart du budget anglais
00:50:15de la justice par habitant.
00:50:17Donc, il faut voir cette réalité.
00:50:18Mais par exemple,
00:50:19quand il dit
00:50:19« Trois mois de prison ferme,
00:50:20réellement exécutée
00:50:21pour toute agression
00:50:22envers un représentant de l'État »,
00:50:23vous vous dites
00:50:24« C'est pas possible. »
00:50:24Dans quelle prison ?
00:50:25C'est pas possible de mettre en place.
00:50:26Dans quelle prison ?
00:50:26Par exemple,
00:50:27pendant des années,
00:50:29à Versailles,
00:50:30quand vous aviez
00:50:31moins d'un an ferme,
00:50:33et on vous renvoyait chez vous,
00:50:35même pas avec un bracelet.
00:50:36On vous renvoyait chez vous
00:50:37parce que c'est comme ça.
00:50:39Alors, ça, c'est une réalité.
00:50:41Cette réalité-là,
00:50:43soit on s'y attaque,
00:50:46soit on tient un discours
00:50:47de télévision dessus
00:50:49pour dire
00:50:49« Ce serait tellement mieux
00:50:50si c'était mieux ».
00:50:51Oui, bien sûr.
00:50:52Mais en fait,
00:50:54les amis de Gérard Darmanin
00:50:58sont au pouvoir
00:50:59depuis huit ans.
00:50:59en huit ans,
00:51:01ils ont eu la faculté
00:51:03de faire comme
00:51:04comme Édouard Philippe,
00:51:07être en colère.
00:51:09Le problème,
00:51:09c'est que
00:51:10quand on est en colère
00:51:11contre soi-même,
00:51:12ça n'aide pas les autres.
00:51:13Alors,
00:51:13on est en direct
00:51:14avec Maître Anthony Bem.
00:51:15Bonjour Maître,
00:51:16merci d'être en direct
00:51:16avec tous.
00:51:17Je voulais vous avoir
00:51:18parce qu'au fond,
00:51:19moi,
00:51:19j'ai toujours eu le sentiment
00:51:20quand même
00:51:20que tout était
00:51:22dans le code pénal aujourd'hui.
00:51:23C'est-à-dire que
00:51:23si les juges
00:51:24veulent être plus sévères,
00:51:26ils peuvent l'être.
00:51:27Il n'y a pas besoin
00:51:27de changer le code pénal.
00:51:28S'ils veulent donner du ferme,
00:51:30ils peuvent donner du ferme.
00:51:32Il n'y a pas besoin
00:51:32de changer les lois.
00:51:33Est-ce que vous êtes
00:51:34d'accord avec ça ?
00:51:36Les lois ont toujours
00:51:37besoin d'être changées.
00:51:38On évolue,
00:51:39la société évolue.
00:51:40Passons à cet aspect
00:51:41des choses.
00:51:42Vous savez,
00:51:43Jean-Marc,
00:51:44le législateur a prévu
00:51:45des cantons maximum
00:51:47qui laissent la faculté
00:51:48au juge
00:51:48de pouvoir décider
00:51:50dans leur appréciation
00:51:51souveraine
00:51:52selon le principe
00:51:53de personnalité
00:51:54de la peine.
00:51:55Vous connaissez ce principe.
00:51:57Le juge adapte
00:51:57la sanction
00:51:58en fonction de la personne.
00:52:00Ce sont des maximums
00:52:01qui sont fixés
00:52:01dans la loi
00:52:02qui laissent toute faculté
00:52:04au juge
00:52:04de les adapter
00:52:05en fonction
00:52:06des antécédents judiciaires
00:52:07éventuellement
00:52:08si la personne
00:52:09a un casier,
00:52:10si la personne
00:52:10est insérée,
00:52:11si la personne
00:52:12est jeune,
00:52:12mariée,
00:52:13des enfants à charge,
00:52:14etc.
00:52:14Donc,
00:52:15on voit que le juge
00:52:16est libre
00:52:16et souverain.
00:52:17J'entendais
00:52:18il y a quelques instants
00:52:19de parler
00:52:19de surpopulation carcérale.
00:52:22En fait,
00:52:22c'est une croyance erronée
00:52:23de croire
00:52:24que plus il y a
00:52:25d'occupation
00:52:26dans nos prisons,
00:52:27plus il y a
00:52:28de délinquance.
00:52:29Les statistiques
00:52:30prouvent en réalité
00:52:31qu'il n'y a pas
00:52:32plus de délinquance,
00:52:34c'est juste
00:52:35notre propension
00:52:36à accepter
00:52:37ce sentiment
00:52:38d'insécurité
00:52:39qui augmente
00:52:40avec le temps.
00:52:40Néanmoins,
00:52:42nous avons
00:52:42dans certaines prisons
00:52:43françaises
00:52:44un taux d'occupation
00:52:45de plus de 200%.
00:52:47Car lorsqu'on cite
00:52:48le taux de 130%,
00:52:49il est erroné
00:52:50car on prend
00:52:51le taux d'occupation
00:52:52aussi des femmes
00:52:53et des mineurs.
00:52:54Dans certaines prisons
00:52:55en France
00:52:55et dans nombreuses
00:52:57d'entre elles,
00:52:58le taux est de plus
00:52:59de 200%.
00:53:00Il n'y a plus de place.
00:53:01Et puis,
00:53:02il faut le souligner,
00:53:03le juge d'application
00:53:04des peines
00:53:04a comme directive
00:53:06de toujours trouver
00:53:07une alternative
00:53:08à l'incarcération.
00:53:10Les gens
00:53:10n'ont plus peur
00:53:11aujourd'hui.
00:53:12Et c'est la raison
00:53:12pour laquelle
00:53:13tous ces jeunes
00:53:14sont dans la rue
00:53:14à voler,
00:53:16à violenter,
00:53:17à saccager
00:53:17parce qu'ils n'ont
00:53:18plus peur.
00:53:19Et les images
00:53:20en ce moment
00:53:21le montrent.
00:53:22On défie
00:53:22la force légitime,
00:53:25la police
00:53:25et on attaque
00:53:26les pompiers.
00:53:27On a perdu
00:53:27tous nos repères.
00:53:30C'est l'effondrement
00:53:31de notre société
00:53:32qui est annoncé.
00:53:33Mais maître,
00:53:33quand Gérald Darmanin
00:53:34dit qu'il faut durcir,
00:53:35etc.,
00:53:36est-ce que la réalité,
00:53:37parce que disons les choses
00:53:38sur ce plateau,
00:53:39est-ce que la réalité
00:53:39c'est que finalement
00:53:40il n'a aucun pouvoir
00:53:41là-dessus,
00:53:41Gérald Darmanin,
00:53:42puisque la justice
00:53:43est indépendante,
00:53:44il ne peut rien faire
00:53:45en réalité.
00:53:46Le principe
00:53:47de la séparation
00:53:48des pouvoirs
00:53:48fait qu'un politique,
00:53:51un ministre,
00:53:51ne peut pas interférer
00:53:53avec le pouvoir judiciaire,
00:53:56qui n'est pas un pouvoir,
00:53:57qui n'est qu'une autorité.
00:53:58C'est une autorité.
00:53:59Néanmoins,
00:53:59il a la faculté
00:54:00en tant que ministre
00:54:01d'aller voir son homologue
00:54:03le ministre de la Justice,
00:54:05de faire changer les lois
00:54:06et de faire des peines planchées
00:54:07pour qu'il y ait
00:54:08des mandats de dépôt,
00:54:09notamment lorsqu'on attaque
00:54:10des forces de l'ordre.
00:54:11C'est inadmissible.
00:54:12Et c'est que comme ça
00:54:13qu'on arrêtera
00:54:14les moragies.
00:54:14Oui, mais on les met où ?
00:54:15On les met où les gens ?
00:54:16Il dit trois mois
00:54:17de prison ferme.
00:54:18C'est la question
00:54:18qu'on posait avec Gilles Casanova
00:54:19tout à l'heure.
00:54:20Il n'y a pas de place
00:54:20dans les prisons.
00:54:21Trois mois de prison ferme,
00:54:22ils la font où ?
00:54:23Il faut avoir les moyens
00:54:24de nos ambitions.
00:54:25On connaît le coût,
00:54:27c'est 5 milliards
00:54:28qu'a mis sur la table
00:54:29l'État
00:54:30sur les dix prochaines années
00:54:32pour construire des prisons.
00:54:33Ce n'est pas assez.
00:54:35En même temps,
00:54:35pendant qu'on a construit,
00:54:36le taux d'occupation
00:54:38augmente tout autant.
00:54:39Donc on voit
00:54:40qu'on est à la traîne.
00:54:41Ce n'est pas 5 milliards
00:54:42qu'il aurait fallu,
00:54:43c'est le double.
00:54:44Et c'est à ce prix-là,
00:54:45malheureusement,
00:54:46qu'on trouvera peut-être
00:54:47des solutions.
00:54:48Tout en sachant que
00:54:49construire des prisons
00:54:50n'est pas la solution
00:54:51s'il n'y a pas
00:54:52un accompagnement.
00:54:53Il n'y a eu que
00:54:5490 millions de déboursés
00:54:56quand il y a eu
00:54:575 milliards
00:54:57pour construire des prisons.
00:54:59Pour l'accompagnement,
00:55:01on ne met rien.
00:55:01Et c'est sur ça,
00:55:02je pense,
00:55:03qu'il faut parier.
00:55:04Merci beaucoup,
00:55:04Maître Anthony.
00:55:05On va continuer
00:55:05à en parler dans un instant.
00:55:06On va faire la pub.
00:55:07On fait le CNews Info
00:55:08et on continue
00:55:08à parler de tout ça.
00:55:10Il y a des décisions
00:55:13ponctuelles
00:55:13qui sont prises.
00:55:14Par exemple,
00:55:14à Chalon-sur-Saône,
00:55:15Gilles Platret,
00:55:16le maire,
00:55:16dit qu'on interdit
00:55:17les drapeaux palestiniens
00:55:18parce que c'est un point
00:55:19de repère de la violence.
00:55:20C'est-à-dire que dès
00:55:21qu'il y a un drapeau palestinien,
00:55:22on va en parler
00:55:23dans un instant.
00:55:24Vous restez avec tout.
00:55:25Laissez passer la pub,
00:55:26laissez passer le CNews Info.
00:55:27On y va,
00:55:27à tout de suite.
00:55:28Il est grincheux,
00:55:29j'en veux.
00:55:33Gérald Odar,
00:55:34maintenant,
00:55:34veut supprimer le sursis
00:55:36suite aux faibles condamnations
00:55:37prononcées après les exactions
00:55:39commises en marge
00:55:40de la victoire du PSG.
00:55:42Des condamnations
00:55:42qui, selon le garde des Sceaux,
00:55:44ne sont plus à la hauteur
00:55:45de la violence
00:55:46que connaît notre pays
00:55:47et appellent
00:55:47à adapter la loi
00:55:49à la délinquance d'aujourd'hui.
00:55:51Vous découvrez
00:55:52les images
00:55:52de l'arrivée
00:55:53d'Emmanuel Macron
00:55:54en terre et reine
00:55:55au programme
00:55:55visite d'une usine
00:55:56de batterie flambant
00:55:57neuf à Douai,
00:55:58symbole du renouveau
00:55:59industriel
00:56:00du bassin minier
00:56:01du Nord-Pas-de-Calais,
00:56:02un territoire
00:56:02parmi les plus pauvres
00:56:03de France
00:56:04où beaucoup restent à faire.
00:56:05Et puis, rebondissement
00:56:07dans l'affaire Maddy,
00:56:08la police va mener
00:56:09de nouvelles recherches
00:56:10et des perquisitions
00:56:11à partir d'aujourd'hui
00:56:12au Portugal
00:56:12pour tenter
00:56:13de comprendre
00:56:14ce qui est arrivé
00:56:15à la fillette britannique
00:56:16disparue en 2007
00:56:17dans une station balnéaire
00:56:18du sud du pays.
00:56:2511h38 sur CNews.
00:56:26Merci d'être en direct
00:56:27avec nous.
00:56:27On continue à parler
00:56:28de Gérald Darmanin
00:56:30qui estime que
00:56:31finalement,
00:56:32les peines
00:56:32ne sont pas assez dures,
00:56:33les sanctions
00:56:34ne sont pas assez fortes
00:56:35qui ont été prononcées hier.
00:56:36On va voir d'ailleurs
00:56:36cet après-midi
00:56:37si ça va avoir un impact.
00:56:39Il y aura beaucoup plus.
00:56:39Il y aura beaucoup plus de cas.
00:56:41Donc, on va voir
00:56:41s'il va y avoir du ferme,
00:56:42par exemple.
00:56:43Gilles Casanova,
00:56:43vous vouliez ajouter
00:56:43quelque chose là-dessus ?
00:56:45Oui.
00:56:45Moi, je repense
00:56:47au Premier ministre britannique
00:56:48Tony Blair
00:56:50qui disait
00:56:50qu'il faut être dur
00:56:51avec le crime
00:56:52mais il faut être dur
00:56:53avec les causes du crime.
00:56:55Et là,
00:56:55l'autre problème,
00:56:57c'est qu'on n'est pas
00:56:57face à des débordements
00:56:58d'un match.
00:56:59Moi, je vis depuis 30 ans
00:57:01dans le quartier
00:57:01des Champs-Elysées
00:57:02donc j'ai passé ma soirée
00:57:03à regarder ce qui se passait.
00:57:05Eh bien,
00:57:06pendant la Coupe du Monde,
00:57:07dans ce quartier
00:57:08comme ailleurs,
00:57:09il n'y avait personne
00:57:10dans la rue.
00:57:11Tout le monde était
00:57:12dans les cafés,
00:57:12tout le monde regardait le match,
00:57:14tout le monde voulait voir
00:57:14ce qui se passait.
00:57:16Et il y a eu des débordements.
00:57:17Il y en a toujours eu.
00:57:18Là, pendant le match,
00:57:20il y avait des centaines
00:57:21de jeunes
00:57:21qui s'affrontaient
00:57:22par vagues
00:57:23avec les forces de police.
00:57:25Ce n'était pas un débordement.
00:57:26Ils étaient venus avant.
00:57:27Ils ne s'intéressaient pas
00:57:29au match.
00:57:29Et ce n'étaient pas des supporters ?
00:57:29Ils ne s'intéressaient pas
00:57:30au football.
00:57:32Ils étaient là
00:57:32pour organiser
00:57:34une violence à force ouverte.
00:57:35Donc,
00:57:36c'est peut-être
00:57:36à ce moment-là
00:57:37qu'il aurait fallu
00:57:38mettre un dispositif
00:57:39pour attraper
00:57:40ces personnes
00:57:41qui n'avaient rien à voir
00:57:43avec les supporters.
00:57:44Vous en faites quoi ?
00:57:45Vous en faites quoi ?
00:57:46Vous les écartez au moins.
00:57:47Vous en faites quoi ?
00:57:48C'est ça le problème.
00:57:49Vous les écartez
00:57:50sur le moment
00:57:50où arrivent les supporters.
00:57:52Moi, je crois
00:57:52qu'il faut surtout
00:57:53arrêter de dire
00:57:54à chaque fois
00:57:54qu'il y a des incidents graves
00:57:56qu'on va faire
00:57:57une nouvelle loi.
00:57:58Le code pénal,
00:57:59il est là.
00:58:00Il faut l'appliquer.
00:58:00C'est tout.
00:58:01C'est tout aussi simple que ça.
00:58:02Oui, mais c'est les juges
00:58:03et les juges sont indépendants.
00:58:04D'accord,
00:58:04mais les réquisitions
00:58:05du parquet
00:58:06étaient assez bonnes.
00:58:07Vous allez dans le bon sens.
00:58:08C'est demandé de la prison ferme.
00:58:09Les juges n'ont pas su.
00:58:10On dit la même chose.
00:58:10Ben voilà.
00:58:11Mais qu'est-ce qu'on fait alors ?
00:58:12Mais arrêtons, s'il vous plaît.
00:58:13Jérôme Dubus.
00:58:14Écoutez-moi.
00:58:14Écoutez-moi.
00:58:14Non, mais écoutez-moi.
00:58:16Faites-moi un discours.
00:58:16Ne faites pas un discours.
00:58:17Jérôme Dubus.
00:58:18Donc, on fait quoi ?
00:58:19On fait quoi ?
00:58:20Je passe.
00:58:20On fait quoi ?
00:58:21Non, je me...
00:58:22On fait quoi ?
00:58:23Vous faites un état des lieux.
00:58:25Excusez-moi,
00:58:25ça fait huit ans
00:58:26que vous êtes au pouvoir.
00:58:27Vous en êtes encore
00:58:28en train de faire des constats.
00:58:29Vous êtes encore
00:58:30en train de faire des constats
00:58:31sans la moindre solution.
00:58:33Si, si.
00:58:34Il y a eu des tas solutions.
00:58:35Quelle solution
00:58:36vous préconisez pour ce que vous dites ?
00:58:37Je suis désolé de le dire.
00:58:38Sarkozy a remis
00:58:39les peines planchées.
00:58:40Donc, c'est les peines planchées.
00:58:40Les peines planchées,
00:58:41il faut les remettre,
00:58:42bien évidemment.
00:58:43Il faut abaisser,
00:58:44je le dis 50 fois ici.
00:58:45D'ailleurs,
00:58:45vous avez déposé
00:58:47à l'Assemblée nationale.
00:58:48Votre groupe a déposé
00:58:49une très bonne proposition de loi
00:58:50sur l'abaissement
00:58:51de la majorité pénale.
00:58:53Attendez.
00:58:54Je le note.
00:58:54Un petit commentaire positif.
00:58:55C'est votre collègue
00:58:56des Bouches-du-Rhône.
00:58:57C'est une très bonne proposition de loi.
00:58:59Il faut le faire.
00:59:00Faites le plancher.
00:59:00Valéry Barnet.
00:59:01On peut parler de la majorité pénale.
00:59:02Pourquoi vous ne l'avez pas voté ?
00:59:04Juste une question.
00:59:04Pourquoi vous ne l'avez pas voté ?
00:59:05Parce qu'elle n'est pas venue en séance.
00:59:06Mais si, non, non.
00:59:07On a proposé...
00:59:08Attendez, c'est important.
00:59:09On veut faire avancer les Français.
00:59:11On a un autre parti
00:59:12qui a proposé
00:59:12la présence logique d'une défense.
00:59:13Les peines planchers,
00:59:14les peines naldons.
00:59:15Naïma Moutchou
00:59:15était favorable dans votre parti,
00:59:17même si vous n'êtes plus élu aujourd'hui.
00:59:18Et donc, pourquoi
00:59:19les macronistes,
00:59:20les centristes
00:59:21et les horizonistes,
00:59:22si je veux dire,
00:59:23ne l'ont pas voté
00:59:23pour que la République gagne ?
00:59:25Les horizonistes étaient d'accord.
00:59:27Valéry Barnet.
00:59:28Peine planchers.
00:59:28Vous êtes d'accord ou pas ?
00:59:29Il faut des peines.
00:59:30En tout cas, après planchers,
00:59:32ça, c'est la justice.
00:59:34Non, mais c'est la loi.
00:59:35Ça, ce n'est pas la justice.
00:59:35Oui, c'est la loi.
00:59:36Est-ce qu'on fait des peines planchers ?
00:59:37C'est à la justice de...
00:59:39Non, c'est à la loi.
00:59:40C'est à la loi.
00:59:41Peine planchers,
00:59:42est-ce que vous êtes d'accord ou pas ?
00:59:43La peine planchers...
00:59:43Mais en fait,
00:59:44cette question,
00:59:45elle est peine planchers.
00:59:47Non, elle est très claire,
00:59:48ma question.
00:59:48Excusez-moi,
00:59:49elle est très claire.
00:59:49Peine planchers,
00:59:50est-ce que vous êtes
00:59:51au compte des peines planchers ?
00:59:52Gérald Darmanin dit
00:59:53trois mois de prison ferme minimum
00:59:54pour quelqu'un
00:59:55qui s'en prend un policier.
00:59:57Oui, évidemment.
00:59:58Donc, peines planchers.
00:59:58sur les forces de secours,
01:00:00les forces de sécurité.
01:00:01Donc, oui aux peines planchers.
01:00:02On a du mal
01:00:03à avoir des réponses aujourd'hui.
01:00:04La question est claire.
01:00:05C'est oui ou non ?
01:00:05Oui à des peines planchers ou pas ?
01:00:06Non, parce qu'il faut
01:00:07s'adapter aussi au profil.
01:00:10Donc, c'est non ?
01:00:10C'est oui ou c'est non ?
01:00:11Non, il y a des...
01:00:12Non, mais excusez-moi,
01:00:14Valérie Barlowine,
01:00:15c'est rien.
01:00:15Mais c'est oui ou c'est non ?
01:00:16Est-ce que vous êtes
01:00:17pour des peines planchers ?
01:00:18Oui ou non ?
01:00:19C'est simple.
01:00:21Non, mais je vous ai expliqué
01:00:22encore une fois de plus.
01:00:23Je suis d'accord
01:00:24pour les peines planchers,
01:00:25mais vous ne me laissez pas finir.
01:00:27Donc, vous êtes d'accord
01:00:27pour les peines planchers ?
01:00:29Je suis d'accord.
01:00:29Vous êtes quoi,
01:00:30la peine planchers pour vous ?
01:00:31Pour vous, c'est quoi
01:00:31les peines planchers ?
01:00:32C'est un minimum.
01:00:36Non.
01:00:37C'est ça une peine planchers,
01:00:38c'est un minimum.
01:00:38Oui, c'est ça.
01:00:39C'est pour le récidiviste.
01:00:40Exactement, c'est ça, exactement.
01:00:42Mais moi, ce que je veux dire,
01:00:42c'est que,
01:00:43et c'est là où vous ne me laissiez
01:00:43pas terminer mon propos,
01:00:45je vous dis que
01:00:45chaque profil,
01:00:47un délinquant
01:00:47qui a récidivé,
01:00:48ce n'est pas un même délinquant
01:00:49qui a fait une fois,
01:00:51vous voyez, un criminel.
01:00:52C'est pas quelqu'un
01:00:52qui est délicaté.
01:00:54C'est le même délinquant
01:00:55qui comparaît en tribunal
01:00:56pour des mêmes faits.
01:00:57C'est ça la récidive, monsieur.
01:00:58Non, je ne vous parle pas.
01:00:59Vous n'êtes plus bavard
01:00:59pour parler de Marine Le Pen
01:01:00que pour être sévère
01:01:01vis-à-vis des récidivistes.
01:01:02Non, non, non,
01:01:02je ne vous parle pas de ça.
01:01:03C'est ça les peines planchers, monsieur.
01:01:04Non, non, mais ce n'est pas
01:01:05de ça que je vous parle.
01:01:06Vous parlez de quoi, monsieur ?
01:01:07Moi, je vous dis qu'une personne,
01:01:08vous parlez de récidive.
01:01:09Bah oui, la récidive,
01:01:10c'est quoi, en droit pénal ?
01:01:11Non, mais attendez.
01:01:12Parlez pas tous en même temps,
01:01:12si nous plus, on ne comprend plus rien.
01:01:13On n'arrive pas à suivre
01:01:14une seule conversation, là.
01:01:15Bah oui, parce que j'ai l'impression
01:01:16que monsieur Barnier
01:01:16ne comprend pas ce que c'est
01:01:17qu'une peine planchers et une récidive.
01:01:18Parce qu'on comprenait mieux que moi.
01:01:18Ah bah oui, c'est mon métier, monsieur.
01:01:20Non, mais je ne pense pas.
01:01:20Je ne pense pas.
01:01:21Vous n'allez pas faire de leçon à personne.
01:01:22C'est quoi la différence
01:01:23entre une peine minale et une peine planchers,
01:01:24alors ?
01:01:24Bon, on ne va pas faire d'intérêt à toi non plus.
01:01:26Juste, attendez.
01:01:27Non, mais arrêtez.
01:01:28C'est facile.
01:01:28Arrêtez, non, mais c'est facile, d'accord.
01:01:30Mais on ne comprend plus rien.
01:01:31D'accord.
01:01:32Justement, on ne comprend plus rien.
01:01:33Moi, je vais juste vous dire,
01:01:34monsieur Morandini,
01:01:35que les peines planchers, oui.
01:01:37D'accord.
01:01:37Eh bien voilà, c'est clair.
01:01:38On y vient.
01:01:39Moi, c'est ce que je parlais, je disais,
01:01:41on peut parler aussi de la doctrine
01:01:42du maintien de l'ordre à ce moment-là.
01:01:44OK ?
01:01:45À un moment donné, il fallait que...
01:01:47Parce que moi, je pense clairement
01:01:49que monsieur Rutailleau a été défaillant
01:01:51à ce niveau-là.
01:01:52Voilà.
01:01:52Parce que, oui, si j'arrive à le développer en propos,
01:01:54j'arrive à le développer.
01:01:55Mais ils sont tous défaillants depuis 20 ans.
01:01:58Il n'y a pas une manifestation qui ne dégénère pas.
01:02:00Arrêtez avec cette histoire en France.
01:02:02Mais bien sûr.
01:02:02On parle de la France.
01:02:03Mais oui, je parle de la France.
01:02:04Je dis que...
01:02:04Arrêtez de personnaliser les choses.
01:02:07Donc, il y a une idée qui a été avancée
01:02:10par le maire de Chalons-sur-Saône,
01:02:12qui est Gilles Platret, qui est LR,
01:02:13qui a annoncé, lui,
01:02:14qu'il voulait interdire le drapeau palestinien
01:02:16parce qu'il estime que le drapeau palestinien
01:02:18est un signe de ralliement, selon lui,
01:02:20aux émeutes urbaines qui ont suivi la victoire du PSG.
01:02:22On est avec Thomas Bonnet,
01:02:23journaliste politique à AC News.
01:02:25Bonjour, Thomas.
01:02:26Merci d'être avec nous.
01:02:27Elle vient d'où, cette idée, au fond ?
01:02:31Alors, Gilles Platret, il décrit, en fait,
01:02:32ce qui s'est passé ce week-end
01:02:34dans sa ville de Chalons-sur-Saône.
01:02:35On rappelle, c'est une ville moyenne,
01:02:3745 000 habitants.
01:02:38Il y a, dit-il, 200 à 300 personnes
01:02:40qui ont ensuite déambulé dans les rues
01:02:43et qui ont commis un certain nombre de dégradations.
01:02:46Et lui, ce que dit ce maire,
01:02:47Gilles Platret, il dit que le voûte, en fait,
01:02:49était un prétexte pour des manifestations
01:02:52qui avaient des relents politiques.
01:02:54Et ce relent politique, notamment,
01:02:55c'était celui de la Palestine.
01:02:58Ce que dit Gilles Platret,
01:02:59c'est qu'un des meneurs de l'émeute
01:03:00arborait un drapeau de la Palestine
01:03:02en signe de ralliement.
01:03:03Et il va plus loin.
01:03:04Il dit que le drapeau palestinien
01:03:05est aujourd'hui devenu le symbole des émeutiers,
01:03:07le signe de ralliement d'une bande d'islamistes
01:03:09décidées à défier les institutions.
01:03:12Alors, Gilles Platret veut non seulement interdire
01:03:14l'usage ostentatoire du drapeau palestinien
01:03:18dans les rues de la ville de Salon-sur-Saône.
01:03:20Il va poser un arrêté municipal dans les prochaines heures.
01:03:23Il veut même interdire la vente de ce drapeau
01:03:26sur les marchés de la ville.
01:03:28Alors, j'ai regardé un peu
01:03:29si ça avait déjà été fait dans d'autres communes.
01:03:31J'ai retrouvé en 2014 Christian Estrosi,
01:03:34maire de la ville de Nice,
01:03:35qui avait, lui, pris un arrêté
01:03:37pour interdire l'utilisation ostentatoire
01:03:39de tous les drapeaux étrangers
01:03:40dans les rues de sa ville.
01:03:41C'était au moment de la Coupe du Monde.
01:03:43Et à l'époque, la justice administrative
01:03:45avait suspendu cet arrêté.
01:03:48Et après, j'ai regardé
01:03:48si d'autres pays européens procédaient
01:03:50de la même manière.
01:03:51Et je trouvais qu'en Allemagne, par exemple,
01:03:53lors de l'Euro 2024,
01:03:54dans les fanzones qui avaient été organisées
01:03:57en Allemagne,
01:03:58eh bien là aussi, il était interdit
01:03:59d'arborer un drapeau d'un pays
01:04:01qui ne participait pas à la compétition.
01:04:03Merci beaucoup, Thomas Bonnet,
01:04:04pour ces explications.
01:04:05Mathieu Vallée, c'est une bonne idée,
01:04:06ou pas, celle de...
01:04:07Alors, c'est vrai qu'on est surpris
01:04:09de voir autant de drapeaux palestiniens.
01:04:10Enfin, moi, j'étais très surpris
01:04:11de voir lors du match,
01:04:13samedi, des drapeaux palestiniens.
01:04:15Moi, dimanche après-midi, je suis allé...
01:04:17J'ai pas compris.
01:04:18Moi, dimanche après-midi,
01:04:18je suis allé sur les Champs-Elysées
01:04:20et sur les rues Adjastan.
01:04:21Je suis allé à l'avenue de Wagram.
01:04:22Je suis allé à l'avenue de Friedland.
01:04:23Pas loin de notre plateau.
01:04:25Et donc, on a constaté,
01:04:27moi, j'ai constaté,
01:04:28qu'il y avait marqué Free Palestine,
01:04:29qu'il y avait marqué des slogans
01:04:30qui n'avaient rien à voir avec le football.
01:04:32D'ailleurs, la distinction
01:04:32entre supporters et casseurs,
01:04:34nous, on l'a faite immédiatement tout de suite.
01:04:35Il y a ceux qui fêtent l'équipe,
01:04:37le match et le résultat du match.
01:04:38Et ceux qui viennent uniquement,
01:04:39comme vous l'avez dit,
01:04:39M. Casanova, casser.
01:04:40Et donc, voilà.
01:04:41Moi, je veux d'abord qu'on lutte
01:04:42contre les voyous et les criminels,
01:04:44interdire des drapeaux.
01:04:45Moi, je suis pour qu'on promeut le drapeau français
01:04:46plus qu'on interdise quelques drapeaux.
01:04:48En plus, honnêtement,
01:04:49je ne suis pas persuadé
01:04:50que légalement, ça va passer.
01:04:51Et puis derrière,
01:04:52ça n'empêchera pas les violences.
01:04:54Moi, je suis pragmatique.
01:04:55Et pour terminer,
01:04:56il faut interpeller les casseurs,
01:04:58les voyous et le débat qu'on avait
01:04:59et qu'on ait une réponse pénale
01:05:00qui soit à la hauteur.
01:05:01Parce que sinon,
01:05:02on ne peut interpeller tous les gens qu'on veut
01:05:03qui sont mis en cause dans ces procédures.
01:05:05Si derrière, ça ne suit pas
01:05:06au niveau de la justice,
01:05:06malheureusement,
01:05:07c'est une machine à récidiver.
01:05:08Je suis Jérôme Dubus.
01:05:09J'aime beaucoup Gilles Platré,
01:05:10mais là, je ne vois pas du tout
01:05:12l'intérêt de faire ça.
01:05:13Moi, je crois qu'il était
01:05:14beaucoup plus utile
01:05:15de prendre un arrêté
01:05:16ou qu'il prenne un arrêté
01:05:17peut-être dimanche soir
01:05:18après les événements
01:05:19de samedi soir
01:05:20en instaurant le couvre-feu
01:05:22dans sa commune.
01:05:23Ça, c'est utile.
01:05:25Interdire les drapeaux palestiniens
01:05:26n'est pas du tout l'utilité.
01:05:28Interdire et mettre en place
01:05:29un couvre-feu
01:05:30et interdire les circulations
01:05:31des mineurs dans sa commune,
01:05:33voilà un truc intéressant.
01:05:34Ce qui est étonnant
01:05:35au-delà de ça,
01:05:35je voudrais juste...
01:05:36Je voudrais juste
01:05:38qu'on dise un mot
01:05:38sur les médias en particulier
01:05:40parce que la façon
01:05:41dont parlent les médias
01:05:42de ce qui s'est passé,
01:05:42c'est assez étonnant.
01:05:43Par exemple,
01:05:43je voudrais juste
01:05:44qu'on regarde le papier
01:05:45qu'a fait Le Parisien.
01:05:46C'était lundi.
01:05:47Regardez.
01:05:48Regardez le titre.
01:05:49L'inévitable cortège
01:05:51de drames et de violences.
01:05:52Inévitable.
01:05:52C'est-à-dire que c'est devenu
01:05:53aujourd'hui normal.
01:05:55Finalement, c'est inévitable.
01:05:56On ne peut rien faire.
01:05:57Je trouve que le titre,
01:05:58il dit beaucoup de choses.
01:05:59D'une part,
01:06:00c'est le seul article
01:06:00qu'il y avait
01:06:01parce qu'autrement,
01:06:01vous aviez 20 pages sur la fête
01:06:02et la lune était sur la fête,
01:06:04ce qui n'est plus qu'à ce matin.
01:06:05Mais là, ça vous dit
01:06:05l'inévitable cortège de drames.
01:06:07Et ce matin,
01:06:08je voudrais qu'on écoute
01:06:09ce qu'a fait Laurent Tessier.
01:06:11C'est le rédacteur en chef
01:06:12de l'émission de Pascal Croix
01:06:13à la radio.
01:06:14Et il a écouté France Inter.
01:06:16Il a écouté la matinale
01:06:17de France Inter.
01:06:18Et vous allez voir
01:06:18comment ont été traités
01:06:19les violences.
01:06:20Enfin, traiter,
01:06:21le mot là n'a plus
01:06:22beaucoup de sens.
01:06:23Comment on n'a pas parlé
01:06:24des violences.
01:06:24J'ai donc écouté en entier
01:06:26la matinale de nos confrères.
01:06:30Le monde merveilleux
01:06:31du 7h10 de France Inter.
01:06:33J'ai comptabilisé
01:06:34leur temps passé
01:06:35à parler des violences,
01:06:36des interpellations
01:06:37dans les journaux,
01:06:38les éditos,
01:06:38les débats,
01:06:39la revue de presse.
01:06:403 minutes et 5 secondes
01:06:42en 3 heures d'émission.
01:06:44Seulement 3 minutes
01:06:44et 5 secondes.
01:06:45Voilà comment s'ouvrait
01:06:46la matinale à 7 heures.
01:06:47A la une de l'actualité
01:06:49ce matin,
01:06:49un président nationaliste
01:06:52à la tête de la Pologne.
01:06:53Il ira dans le Donbass
01:06:54aussi.
01:06:55L'actualité,
01:06:56c'est aussi le Sénat
01:06:56qui se penche aujourd'hui
01:06:57sur la fast fashion,
01:06:59l'immunothérapie
01:07:00et puis les supporters parisiens
01:07:01qui ont fait le plein d'émotions,
01:07:02presque le trop plein
01:07:03après ce week-end
01:07:04de célébrations
01:07:05qui s'est achevé
01:07:06au Parc des Princes.
01:07:07Un sujet en fin de journal
01:07:08sur la fête dimanche soir
01:07:09au Parc des Princes.
01:07:10Rien sur les boutiques pillées
01:07:11samedi soir.
01:07:12Les deux morts,
01:07:13les voitures brûlées,
01:07:14les forces de l'ordre agressées,
01:07:15les tirs de mortiers,
01:07:16le scénario de guerre civile
01:07:17ont fait le service minimum
01:07:18en lancement.
01:07:19Samedi soir,
01:07:19des incidents ont entaché
01:07:21les célébrations jugées
01:07:22inacceptables par Emmanuel Macron
01:07:24qui assure que les auteurs
01:07:25seront poursuivis et punis
01:07:27mais hier,
01:07:28rien n'est venu perturber
01:07:29la grande journée de fête
01:07:30à Paris.
01:07:30Vous vous rendez compte
01:07:31de ce que dit la journaliste
01:07:32dimanche ?
01:07:33Rien n'est venu perturber
01:07:34la grande journée de fête.
01:07:35Elle n'a pas dû voir
01:07:36dimanche soir
01:07:36les images du périphérique parisien,
01:07:38des jets de vélos,
01:07:39des barrières sur la route,
01:07:40les attaques contre les forces
01:07:41de l'ordre après la parade.
01:07:42La suite,
01:07:43c'est le néant total.
01:07:44Nous arrivons au journal
01:07:44de 7h30.
01:07:45France Inter parle du PSG
01:07:47en ouverture.
01:07:47Nous serons au parc
01:07:48où les princes sont hier soir
01:07:50devenus des rois.
01:07:51Retour sur la fête
01:07:52que les supporters du PSG
01:07:53ont réservé à leurs champions.
01:07:55Un long sujet
01:07:55d'une minute trente
01:07:56sur la fête au parc des princes
01:07:57et il faut attendre la fin
01:07:59pour avoir une petite brève
01:08:00de 30 secondes
01:08:01sur les propos d'Emmanuel Macron.
01:08:02L'annonce du policier
01:08:04dans le coma artificiel,
01:08:05du nombre d'interpellations.
01:08:06Le président
01:08:07qui condamne aussi sévèrement
01:08:08les nombreuses violences
01:08:09Rien ensuite
01:08:09dans l'édito politique
01:08:10de Patrick Cohen
01:08:11à 7h43 consacré
01:08:12à Alfred Dreyfus.
01:08:13Aucune question
01:08:14dans l'interview politique
01:08:15de Sionad de Villers
01:08:16qui recevait
01:08:17l'écologiste Marine Tondelier.
01:08:18Pas un sujet
01:08:19sur les violences du week-end
01:08:20entre 7h et 8h.
01:08:21Le journal de 8h arrive
01:08:22et par quoi ouvre France Inter ?
01:08:24À la une ce matin
01:08:25des drones cachés en Russie.
01:08:27Un nationaliste
01:08:28à la tête de la Pologne.
01:08:30Karol Navrovski
01:08:31remporte la présidentielle.
01:08:33C'est un admirateur de Trump.
01:08:34Il faut attendre 8h09
01:08:36pour avoir enfin
01:08:36le premier sujet
01:08:37sur les violences.
01:08:38On parle quand même
01:08:39en premier de la fête.
01:08:40La une ce matin
01:08:40c'est aussi la fête.
01:08:42Une dernière fois...
01:08:42Ensuite une chronique
01:08:43sur la situation à Gaza.
01:08:45À 8h20
01:08:45un grand entretien
01:08:46sur le prix du livre Inter.
01:08:47La revue de presse
01:08:48en parle quelques secondes.
01:08:49Je rappelle donc
01:08:50le temps consacré
01:08:51par France Inter.
01:08:52Hier dans sa matinale
01:08:53le 7-10
01:08:54aux violences.
01:08:543 minutes et 5 secondes
01:08:56dans les journaux,
01:08:56les éditos,
01:08:57les débats.
01:08:57La revue de presse
01:08:58en 3 heures d'émission.
01:08:596 minutes et 10 secondes
01:09:01si vous rajoutez
01:09:01le billet d'humeur
01:09:02de Sofia Aram
01:09:02et leur humoriste
01:09:03Charline Vanhoenacker.
01:09:04à aucun moment
01:09:05dans la matinale
01:09:05de France Inter
01:09:06vous avez la réalité
01:09:07de tout ce qui s'est passé.
01:09:08À aucun moment
01:09:09vous entendez
01:09:09les policiers
01:09:10comme nous l'avons fait
01:09:11sur Europe 1
01:09:11avec Reda Bellage
01:09:12hier sur Europe 1
01:09:13porte-parole
01:09:14du syndicat de police
01:09:15Unité Île-de-France.
01:09:16J'ai vu la mort
01:09:16sur le périph'
01:09:17des mecs super organisés.
01:09:20Ils avaient tous
01:09:20des mortiers
01:09:21s'attirés sur les voitures.
01:09:23J'ai vu une favelas
01:09:23en fait.
01:09:24J'ai vu des individus
01:09:25violentés, des policiers.
01:09:26C'était devenu
01:09:27une zone de non-droit
01:09:28en fait Paris
01:09:28tout simplement.
01:09:29Et ça vous l'avez entendu
01:09:30sur Europe 1
01:09:32et sur CNews
01:09:33un mot
01:09:33J'ai de Casanova là-dessus.
01:09:35Je précise que Pascal Pro
01:09:35demande une commission d'enquête
01:09:36il dit pourquoi
01:09:37on ne fait pas une commission d'enquête
01:09:38sur la façon
01:09:38dont est utilisé
01:09:39l'argent public
01:09:40par France Inter
01:09:40et dont France Inter informe.
01:09:41Alors moi j'ai été frappé
01:09:42de quelque chose.
01:09:44J'étais sur les Champs-Elysées
01:09:45pendant le match.
01:09:46Avant, pendant et après.
01:09:48Et pendant le match
01:09:49je vous ai dit
01:09:50il y a des violences
01:09:51des jeunes qui ont attaqué
01:09:52les policiers
01:09:53par des charges répétées
01:09:55et les policiers
01:09:55qui ont répondu
01:09:56par des grenades lacrymogènes.
01:09:59Et
01:09:59ce qui est sorti
01:10:01dans les médias
01:10:01c'est ce qu'a dit
01:10:02ce député LFI
01:10:03on a gazé les supporters.
01:10:04Exactement.
01:10:05A demain
01:10:06dans un instant
01:10:06Sonia Mabrouk
01:10:07et à demain
01:10:07et d'ici là
01:10:07soyez prudents.
01:10:08Merci.
01:10:08Sous-titrage Société Radio-Canada
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