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  • 05/06/2025
Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Jeudi 5 juin 2025, Morandini Live numéro 1670 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:10Bonjour et bienvenue en direct sur le canal 16 pour la dernière fois, puisqu'à partir de demain, pour nous voir, il faudra faire le 14.
00:00:1914, voilà, on vous le dit, on vous le répète et on compte sur vous.
00:00:21Autrement, ce n'est pas nous que vous verrez, mais je pense que vous verrez la différence en revanche.
00:00:24A la une tout d'abord, donc cette information de dernière minute, l'animateur Christophe Beaugrand et son mari ont été victimes cette nuit d'un très violent home-jacking à leur domicile de Sèvres dans les Hauts-de-Seine.
00:00:35Alors qu'ils dormaient au premier étage, ils ont été réveillés en pleine nuit et ils sont tombés nez à nez avec deux cambrioleurs.
00:00:42Leur premier réflexe a été de protéger leur fils qui dormait au premier étage.
00:00:46Guylain, le mari de Christophe Beaugrand, s'est précipité sur le balcon, mais il a été frappé à coups de clubs de golf par les deux individus.
00:00:54Décrit comme étant de type africain, Guylain est alors tombé du balcon, faisant une chute de 3 ou 4 mètres, mais il a réussi à se réfugier chez une voisine pour donner l'alerte.
00:01:05On vous donne les toutes dernières informations dès le début de l'émission.
00:01:09A Nantes, cette fois, c'est un automobiliste qui a lui été blessé par balle, simplement parce qu'il a klaxonné contre un homme qui venait de lui faire une queue de poisson.
00:01:18Le chauffard est sorti et il a brandi une arme et il a tiré.
00:01:22Une altercation sur la route qui dégénère.
00:01:26Ce dimanche, place Pyremille à Nantes, un automobiliste de 60 ans klaxonne un autre conducteur qui vient de lui couper la route.
00:01:34Indifférent auquel l'autre automobiliste a violemment répondu.
00:01:38Le premier automobiliste a klaxonné celui qui lui a fait une queue de poisson.
00:01:43Ce dernier a répondu en tirant sur le pneu du véhicule qui a ricoché sur la vitre.
00:01:50La victime ne s'est pas rendue compte tout de suite qu'elle était blessée, mais elle souffre d'une plaie traversante.
00:01:54Touchée à la hanche, la victime a été transportée dans une clinique nantaise.
00:01:59Une scène d'une rare violence qui interpelle le syndicat Alliance Police.
00:02:03C'est gravissime d'en arriver à un coup de feu après un simple coup de klaxon.
00:02:08Mais on est dans une société toujours plus violente où les individus réagissent de façon toujours plus disproportionnée.
00:02:15On ne sait pas si cette altercation est liée à la criminalité organisée ou si c'est un différent entre deux personnes qui a très mal tourné.
00:02:24L'auteur présumé a été interpellé ce mercredi.
00:02:27Une enquête a été ouverte et confiée à la police judiciaire de Nantes.
00:02:31Le jeune homme avait fait une vidéo après avoir cassé un abribus sur les Champs-Elysées le soir de la victoire du PSG
00:02:37en expliquant que c'était, je cite, satisfaisant d'avoir fait exploser ses vitres.
00:02:41L'adolescent avait été auparavant filmé, vous le voyez, torse nu, avec les cheveux longs et affichant un grand sourire
00:02:47en train de saccager le mobilier urbain.
00:02:49Il a été interpellé hier et on a découvert qu'il n'avait que 15 ans, originaire du Val-de-Marne.
00:02:55Il est déjà connu des services de police pour, écoutez bien, menace de mort réitérée,
00:03:00recel de vol et participation avec arme à un attroupement.
00:03:03En outre, il sera impliqué dans l'attaque de la boutique Chanel située sur les Champs-Elysées
00:03:08où le butin était alors de 150 000 euros. Dans sa vidéo tournée après les actes face caméra
00:03:13et sans se cacher, il se réjouissait. Le rappel des faits.
00:03:21Sur cette vidéo devenue virale, on voit ce jeune casseur s'acharner sur un abribus des Champs-Elysées
00:03:28le soir de la victoire du PSG en Ligue des Champions.
00:03:32Reconnu notamment grâce à ses cheveux longs, il avait expliqué son geste sur TikTok.
00:03:36Vous avez vu la vidéo, elle a tourné partout. Je suis parti regarder mal chez mes potes.
00:03:41De base, je ne devais même pas aller sur les champs.
00:03:43Je suis arrivé chez mon pote, il y en a, il a dit quoi ? Il a dit, venez, on va sur les champs.
00:03:46Il y a tout le monde qui s'est branché, c'était une erreur.
00:03:49De base, j'étais venu en mode chill, mais j'ai vu, ça a déconné, ça m'a fini la poche.
00:03:53Alors je vais là-bas, je vois quoi ? Mortier, fumier, endurier, commence à tout casser, tout ça.
00:03:59D'abord, je suis venu à Châtelet, on a suivi toute la foule, on est parti au champ.
00:04:03Selon nos confrères de Valeurs actuelles, ce jeune de 15 ans a été identifié et interpellé.
00:04:09Originaire du Val-de-Marne, il était déjà connu des services de police pour menaces de mort réitérées.
00:04:15Selon l'enquête en cours, il serait aussi impliqué dans l'attaque d'une vitrine de luxe sur les Champs-Elysées.
00:04:21Une attaque dont le préjudice est estimé à près de 150 000 euros.
00:04:29Direction maintenant Vénitieux.
00:04:30Et cela fait des années qu'un point de deal est présent et les dealers désormais dorment eux-mêmes sur place en affirmant qu'ils sont chez eux.
00:04:36Et malgré tous les efforts des habitants, personne ne semble pouvoir lutter contre leur présence.
00:04:42Les tags indiquant le tarif de la drogue, des flèches montrant le chemin à suivre pour s'en procurer.
00:04:48Depuis plusieurs années, dans cette résidence à Vénitieux, un point de deal prospère aux yeux de tous et pollue la vie des habitants.
00:04:55C'est totalement invivable, tout le temps, tout le temps, tout le temps.
00:04:59Et même une voisine me disait, ils dorment maintenant sur place.
00:05:03Ils se sont installés, vraiment.
00:05:05Et quand on leur demande, et quand on leur dit de décamper, enfin je ne leur dis plus parce que c'est bon, ils nous disent qu'ils sont chez eux.
00:05:12Pour endiguer le phénomène, un portail électrique et une clôture ont été installés devant la résidence, empêchant les clients de venir se fournir.
00:05:19Au bout de seulement une journée, les installations ont été incendiées et détruites par les trafiquants.
00:05:26Et face à ce trafic de drogue, si on est de plus en plus démuni, c'est aussi parce que la corruption prend de l'ampleur.
00:05:31Corruption de magistrats, corruption de greffiers ou de personnels pénitentiaires.
00:05:35Et ce qui se passe est vraiment édifiant.
00:05:38C'est un phénomène particulièrement inquiétant.
00:05:41Celui de la corruption des agents publics par des réseaux de la grande criminalité pour faire prospérer leur trafic.
00:05:47Une corruption qui peut prendre la forme de trafic d'influence, de détournement de fonds publics,
00:05:52mais aussi de prises illégales d'intérêts, de favoritisme ou encore de concussions.
00:05:57Une corruption qui concerne aussi bien les magistrats, les greffiers ou encore les agents de police.
00:06:01Parmi les professions les plus touchées, il y a celle de l'administration pénitentiaire, au contact direct des criminels.
00:06:07Personne qui a un manque d'argent et qui se laisse corrompre, mais on a aussi des menaces.
00:06:12Donc comme je vous le dis, des menaces qui peuvent aller, je sais où tu habites, je connais ta famille, on t'a repéré.
00:06:21Si tu ne me fais pas rentrer, il va se passer des problèmes.
00:06:23Et après, du moment qu'on fait rentrer une première fois, après on est dans un engrenage qui ne s'arrête plus.
00:06:28Autre métier en première ligne, celui des douaniers.
00:06:31C'est particulièrement ciblé par les criminels pour faire transiter leur drogue.
00:06:34Pour ce syndicat des douanes, la rémunération des agents douaniers pose question.
00:06:39Quand d'un côté vous avez la rémunération d'un jeune agent en début de carrière,
00:06:44et à côté de réseaux criminels qui eux peuvent s'approcher, tenter d'approcher tel ou tel,
00:06:51avec des sommes qui peuvent faire tourner la tête assez facilement,
00:06:56c'est quand même un sujet, oui, de préoccupation.
00:06:59La direction des douanes assure que les mises en cause sont néanmoins très rares.
00:07:03Seulement une quinzaine sur les dix dernières années.
00:07:06Et puis cette affiche pour la marche des fiertés, c'est ce qu'on appelait avant la Gay Pride,
00:07:09cette affiche qui cumule tous les poncifs sans le moindre rapport avec l'homosexualité.
00:07:14Femmes voilées par exemple, mais aucune kippa, aucune croix chrétienne.
00:07:17Le drapeau palestinien, un homme blanc qui semble être étranglé.
00:07:21Le logo de mouvement nationaliste, la marche des fiertés,
00:07:24semble avoir été préemptée par l'extrême gauche,
00:07:26oubliant son combat initial pour les droits des homosexuels en France et à travers le monde.
00:07:30Nous reviendrons sur cette polémique dans un instant.
00:07:32Et pendant ce temps, des enseignants du collège Flora Tristan à Paris,
00:07:36dans le 20e arrondissement, ont décidé de sortir de leurs droits de réserve
00:07:39pour s'en prendre à Israël et dénoncer ce qu'ils appellent un génocide à Gaza.
00:07:44Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux,
00:07:46ils se positionnent devant leur collège et ils utilisent leur fonction d'enseignant
00:07:50pour faire passer un message politique, ce qui interdit aux enseignants.
00:07:55Nous, enseignants et personnels du collège Flora Tristan et simples citoyens européens,
00:08:00tenons à exprimer notre indignation face au massacre des familles de Gaza par le gouvernement israélien.
00:08:05Nous interpellons notre ministre de l'éducation.
00:08:09Madame la ministre, mesdames et messieurs les représentants politiques,
00:08:12« Nous ne voulons pas attendre. Laissons entrer l'aide humanitaire à Gaza.
00:08:21Mettons un terme au génocide. »
00:08:26Voilà, ces profs qui crient « Mettons un terme au génocide » qui emploie ce mot-là.
00:08:30On sait ce que ça veut dire et on sait quelle est la connotation de ce mot-là.
00:08:34Les profs qui ont normalement un droit de réserve, on aura l'occasion d'y revenir dans un instant.
00:08:38Tout de suite, les tops et les flops d'audience d'hier soir.
00:08:40C'est avec Mister Audience.
00:08:41Aïs Kévin.
00:08:41Pas trop.
00:08:45Hier soir, le football n'a pas permis à TF1 d'arriver en tête.
00:08:49C'est France 2 qui a décroché la première place avec la série Flash incarnée par Miu Miu
00:08:53en rassemblant 3 100 000 téléspectateurs.
00:08:56TF1 est donc deuxième, mais sous les 3 millions pour la rencontre Allemagne-Portugal
00:09:00dans le cadre de la Ligue des Nations.
00:09:02M6 est à la troisième place avec Top Chef, mais loin derrière 1,7 million.
00:09:06Et surprise, à la quatrième place, on retrouve Arte.
00:09:09Avec le film Mon Pire Cauchemar, la chaîne est à 1,2 million.
00:09:12La soirée a donc été notamment marquée par le gros flop de France 3 dont l'émission
00:09:17Ensemble pour nos animaux fête les 180 ans de la SPA.
00:09:20Présenté par Stéphane Bern n'a pas atteint le million de téléspectateurs.
00:09:24La 3 est suivie de TMC avec le film Coup de foudre à Nothing Hill qui a attiré 700 000 personnes.
00:09:29W9 et TMC sont quant à elles proches.
00:09:32Le magazine Enquête Criminel et le film Fast & Furious 5 ont attiré entre 500 et 600 000 téléspectateurs.
00:09:38Mister Audience vous dit, à demain.
00:09:41Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:09:44Arnaud Mededetti, bonjour.
00:09:46Rédacteur en chef de la revue politique et parlementaire.
00:09:48Rayad Shaibi, bonjour.
00:09:49Merci d'être là, président de l'association pour la promotion et la coopération
00:09:53et l'amitié entre la France et la Tunisie.
00:09:55Christine Kelly qu'on connaît et Laurent Jacobelli, député et porte-parole du Rassemblement National.
00:10:00Je voulais qu'on commence bien évidemment cette émission avec cette information qu'on a appris il y a quelques instants.
00:10:04Christophe Beaugrand, l'animateur de TF1 et son mari Guylain ont été violemment agressés cette nuit.
00:10:11Violemment, c'est-à-dire avec des coups alors qu'ils étaient chez eux avec leur enfant.
00:10:15Tout de suite, les toutes dernières informations.
00:10:17On est en direct avec Sabrina Bialin-Bouillet.
00:10:19Bonjour Sabrina.
00:10:20Quelles informations avez-vous pu recueillir sur cette information qui nous est parvenue il y a quelques instants seulement ?
00:10:26Oui, les faits se sont produits hier soir à Sèvres dans les Hauts-de-Seine.
00:10:30Donc cette nuit, Christophe Beaugrand et son mari qui dormaient au premier étage quand ils ont été réveillés par du bruit.
00:10:36C'est là qu'ils ont surpris des individus qui avaient pénétré dans leur logement.
00:10:40Des individus de type africain avec des clubs de golf à la main.
00:10:43Aussitôt, Christophe Beaugrand court dans la chambre de leur fils de 6 ans pour le protéger.
00:10:49Le mari de Christophe Beaugrand, lui, retourne dans la chambre.
00:10:53Il se réfugie sur le balcon pour appeler les secours.
00:10:56Mais les deux individus le trouvent.
00:10:58Ils s'en prennent à lui.
00:11:00Selon nos informations, ils l'ont frappé avec leur club de golf au niveau de la tête.
00:11:04Il tombe alors du balcon.
00:11:05Une chute d'environ 3 mètres.
00:11:07Il est ensuite trouvé refuge chez des voisins.
00:11:09Une enquête a été ouverte par le parquet de Nanterre pour vols aggravés et violences aggravées sur cet animateur, son conjoint, en la présence de leur enfant.
00:11:20Les investigations, elles, se poursuivent.
00:11:23Vous savez s'ils sont blessés, Sabrina ?
00:11:24Puisqu'une chute de 3 ou 4 mètres, on peut se faire très mal.
00:11:26Vous savez si Guylain est blessé ?
00:11:29À ce stade, nous n'avons aucune information sur son état de santé.
00:11:31Mais en effet, quand on a vu cette information concernant aussi ces coups de club de golf au niveau de la tête, ça peut paraître très inquiétant.
00:11:39Il en faut au moins pour en mourir.
00:11:41Ce qui est intéressant, c'est de savoir quel ITT aura malheureusement l'époux de Christophe Vaugrand.
00:11:46Puisque ça dépendra aussi de cet ITT qu'on verra la peine qui pourra être infligée au suspect.
00:11:54Je vous rappelle que pour violences aggravées, vols aggravés, on peut aller jusqu'à au moins 5 ans de prison et jusqu'à 10-15 ans de prison en fonction de l'ITT.
00:12:05On sait, Sabrina, si les deux individus ont été attrapés ?
00:12:08Pour l'instant, nous n'avons pas encore cette information.
00:12:10Très bien. Merci beaucoup, Sabrina.
00:12:12Je l'ai dit, c'est arrivé il y a quelques instants.
00:12:13En tout cas, l'information est arrivée il y a quelques instants.
00:12:15Donc, vous êtes en train de recueillir les infos.
00:12:16On fera un nouveau point tout à l'heure aux alentours de 11h30.
00:12:19Et c'est vrai que ça aurait pu être un drame.
00:12:21Parce que je vous rappelle que le mari de Christophe Vaugrand-Guylain est tombé du balcon.
00:12:24Alors, j'ai envie de dire, heureusement, il n'y avait que 3 ou 4 mètres de hauteur.
00:12:28Mais on peut imaginer le drame que ça aurait été.
00:12:30Leur fils était également dans la maison.
00:12:33Ça aussi s'aurait pu tourner au drame.
00:12:34Et vous l'avez compris que leur premier réflexe a été d'aller protéger leur enfant, bien évidemment.
00:12:39Pendant que Guylain, lui, se prenait des coups sur le corps, sur le visage.
00:12:46C'est vrai que les home-jacking, en même temps, c'est quelque chose qui se multiplie.
00:12:50On l'a vu avec les stars qui sont ciblées.
00:12:53Et c'est un phénomène qui est très organisé depuis plusieurs mois.
00:12:57Regardez ce reportage qu'on avait fait autour des home-jacking.
00:13:01Repérage sur les réseaux sociaux, filature, ciblage.
00:13:04Les auteurs de home-jacking agissent souvent la nuit ou en début de matinée.
00:13:08Ils s'introduisent chez des individus lorsqu'ils sont dans leur domicile et n'ont aucun scrupule.
00:13:13À plusieurs individus, minimum trois, fréquemment armés,
00:13:19on va s'introduire avec une grande rapidité, une grande violence dans la propriété.
00:13:25Et on va menacer, frapper sans limite d'intensité de violente,
00:13:31de façon à obtenir des bijoux, des objets de valeur, des codes de cartes bleues,
00:13:39les clés d'un véhicule de luxe, etc.
00:13:41Ces opérations violentes sont montées par des réseaux
00:13:44qui recrutent des équipes souvent composées de jeunes individus.
00:13:47Le commanditaire est un majeur, avec de l'expérience et une épaisseur,
00:13:53si j'ose dire, dans le milieu du banditisme,
00:13:56qui va monter une équipe.
00:13:58Et l'équipe qui passe à l'action, qui rentre dans les fractions,
00:14:02qui rentre dans les propriétés, une équipe très jeune,
00:14:05entre 15 et 20 ans de mineurs, qui risquent donc la moitié mais un,
00:14:08qui sont souvent des mineurs issus de cités.
00:14:11Certains sont connus des services de police, d'autres pas.
00:14:14Ces têtes de réseau, pour le moment, n'ont pas été interpellées, puisque ça continue.
00:14:19Ces dernières semaines, de nombreuses personnalités ont été victimes de homejacking,
00:14:23parmi lesquelles des stars du football, des médias ou de la chanson.
00:14:27Cette nuit, c'est Christophe Beaugrand et son mari qui ont été violemment agressés.
00:14:31Encore une fois, je le redis, ça aurait pu être un véritable drame,
00:14:33puisque le mari de Christophe Beaugrand a fait une chute depuis le balcon de l'endroit où ils habitent,
00:14:39une chute de plusieurs mètres, 3 ou 4 mètres.
00:14:41On ne connaît pas l'état de santé pour l'instant de Guillain.
00:14:43On espère que ça va, Arnaud Bédénetti.
00:14:45C'est glaçant, c'est glaçant quand même,
00:14:46parce qu'en plus, on va s'attaquer à Christophe Beaugrand.
00:14:50Alors, il ne s'agit pas d'Adésirat,
00:14:52mais on va dire que ce n'est pas le plus riche des animateurs, clairement, du PAV.
00:14:55Donc, en fait, c'est quoi ?
00:14:57Ce n'est pas ce qui passe à la télé ?
00:14:58On se dit, voilà, ces gens-là ont beaucoup d'argent.
00:15:00Ce qui est très intéressant, d'ailleurs, dans les propos du spécialiste que vous interviewez de sécurité,
00:15:06c'est qu'il explique très bien comment, finalement,
00:15:09d'abord, ce qu'il y a de caractéristiques avec la délinquance,
00:15:12quelles que soient les périodes de la délinquance,
00:15:14c'est qu'elle se renouvelle tout le temps.
00:15:16Vous voyez, elle se renouvelle dans ses procédés, dans ses processus, dans ses standards.
00:15:19Et là, on a quelque chose de très structuré,
00:15:22c'est-à-dire, en effet, des équipes avec un adulte,
00:15:26et puis plutôt quelqu'un qui est un adolescent, voire un mineur, très souvent, qui l'accompagne,
00:15:32des modes opératoires qui sont assez standardisés et assez communs,
00:15:36et puis, en effet, une identification des victimes.
00:15:38Et l'identification des victimes, c'est soit des gens de télévision,
00:15:41soit des gens qui viennent du milieu sportif,
00:15:46que l'on va suivre sur les réseaux sociaux également,
00:15:48parce qu'il y a cet aspect-là qui rentre en compte,
00:15:50et qu'on va ensuite localiser et qu'on va agresser.
00:15:54Eh bien, évidemment, si vous voulez, le fait d'être visible,
00:15:57on crédite les gens qui sont visibles d'une fortune,
00:16:00qui n'est pas d'ailleurs très souvent, je veux dire, en l'occurrence, la réalité.
00:16:03Mais c'est comme ça que ça se passe.
00:16:04Et on se souvient que, parmi les derniers, il y avait Anne-Sophie Lapix, par exemple,
00:16:07la représentatrice du journal, qui avait été également homme-jacké chez elle.
00:16:11Il y avait Jean-Luc Rechman, également, qui avait été homme-jacké,
00:16:14et fort heureusement, grâce à son fils, les choses avaient échoué.
00:16:18C'est vrai que ça fait peur, en fait, de voir,
00:16:22surtout qu'aujourd'hui, en fait, il ne s'agit pas de voler quand les gens ne sont pas là.
00:16:24Parce que quand on y va la nuit comme ça, on sait que les gens sont là.
00:16:28On sait qu'on va tomber sur eux.
00:16:30Et c'est pour ça qu'ils sont venus, visiblement, avec des trucs de golf.
00:16:34J'ai oublié le mot.
00:16:36Des clubs de golf.
00:16:37Des clubs de golf.
00:16:38Ils y vont la nuit parce qu'ils savent qu'il y a des gens,
00:16:41et parce que, très souvent, ils se disent que des systèmes d'alarme ne fonctionnent pas.
00:16:44Il y a aussi cette raison qui, peut-être, explique cette intrusion au domicile
00:16:48lorsque les gens y sont.
00:16:49Et donc, là, hier soir, ils étaient avec des clubs de golf pour frapper.
00:16:52C'est-à-dire qu'ils se sont dit, de toute façon,
00:16:54on va leur taper dessus s'ils ne veulent pas nous donner les choses.
00:16:57Il y a une volonté délibérée de porter atteinte à leur intégrité physique.
00:17:01Vous l'avez dit tout à l'heure, je suis d'accord avec ce que vient de dire Arnaud Benedetti.
00:17:04Et puis, il y a un mot que vous avez évoqué qui est un constat implacable.
00:17:08C'est le témoignage glaçant.
00:17:10C'est-à-dire, en plus, devant un gamin, la chute de 3 mètres,
00:17:16et avec une réelle volonté de faire mal, d'agresser, de porter atteinte à leur intégrité physique.
00:17:22Donc, j'espère que l'enquête qui sera menée permettra d'identifier ceux qui ont fait ça
00:17:26et qu'ils soient condamnés avec la plus extrême sévérité.
00:17:29Oui, et on voit l'acharnement hier.
00:17:31C'est-à-dire qu'ils rentrent, ils tombent sur eux, ils vont les frapper.
00:17:35Christophe Beaugrand tente d'aller protéger son fils.
00:17:37Ils vont poursuivre le mari qui est sur le balcon.
00:17:39Ça aurait pu mal se finir.
00:17:40Ça aurait pu très très mal se finir.
00:17:42Et d'ailleurs, je vous propose d'écouter Bruno Guillon.
00:17:44Vous savez, c'est arrivé aussi au présentateur de France 2.
00:17:47Et il était le 29 septembre 2023.
00:17:49Il l'était chez nos confrères de RTL.
00:17:51Et vous allez voir dans quel état il est,
00:17:53parce qu'il va y avoir des conséquences psychologiques à tout ça.
00:17:55On l'écoute et puis on parle avec Axel Ronde juste après.
00:17:57On sort de son corps, c'est une sidération.
00:18:03Je vois ma femme.
00:18:10Avec un pistolet sur la tempe.
00:18:15Je suis désolé.
00:18:17Je vois mon fils qui est menacé par Doga.
00:18:21Tout de suite, on m'attache les mains dans le dos.
00:18:25On m'emmène dans la chambre de mon fils.
00:18:27On me dit que si jamais on fait quoi que ce soit, ils vont nous tuer.
00:18:31Je vois ma femme avec quelqu'un d'autre.
00:18:34Avec une arme sur la tempe.
00:18:35Et ils l'emmènent dans le couloir.
00:18:39Alors je leur demande de me prendre moi.
00:18:41Et de laisser ma femme avec mon fils.
00:18:44Mais ils partent.
00:18:45Et ils nous renferment dans la chambre avec mon fils.
00:18:46Qu'ils attachent.
00:18:47Ils n'arrivent pas à les tâcher les mains dans le dos.
00:18:50Donc ils lui attachent les mains devant.
00:18:53Et là, on reste renfermé pendant ce qui sera, je pense, les 30 minutes les plus longues de ma vie.
00:18:59Voilà, Bruno Guillon qui avait été homme jacké également.
00:19:02Ce qui est arrivé cette nuit à Christophe Beaugrand et son mari.
00:19:04Et ce que vous voyez, c'était chez nos confrères de RTL le 29 septembre 2023.
00:19:07Je crois que quand il témoignait, c'est pour ça que je parlais d'impact psychologique.
00:19:11Bonjour Axel Ronde.
00:19:12Merci d'être en direct avec nous.
00:19:13Porte-parole du syndicat CFTC Police.
00:19:15D'abord, est-ce que vous avez peut-être des informations sur ce qui s'est passé cette nuit chez Christophe Beaugrand ?
00:19:20Bonjour.
00:19:21Non, pas particulièrement.
00:19:23Tout ce que je peux vous dire, c'est malheureusement un classique.
00:19:25C'est comme cela que ça se passe.
00:19:28Ils arrivent avec une rapidité.
00:19:32Ils arrivent à rentrer dans les domiciles.
00:19:34Et tout de suite, ils attaquent immédiatement la personne qui est dans le domicile à coup de club de golf.
00:19:42Mais ça peut être des menaces avec des pistolets.
00:19:45C'est vraiment pour choquer les personnes, pour qu'ils évitent aussi d'appeler les secours.
00:19:51Le but, c'est de pouvoir les maîtriser rapidement, les choquer,
00:19:56pour qu'ils leur donnent des informations sur où sont cachés l'argent, les bijoux,
00:20:01ou donner les codes bancaires, ou s'il y a un coffre.
00:20:06Donc, on est vraiment dans des cas extrêmes.
00:20:10Il faut vraiment que les gens se prémunissent aussi,
00:20:13parce que souvent, des personnes ont des systèmes d'alarme assez performants,
00:20:17mais ne pensent pas les enclencher la nuit quand ils sont à l'intérieur.
00:20:20Ils pensent que c'est plutôt contre des combrioleurs qui viendraient en leur absence.
00:20:24Alors que non, de plus en plus de groupes identifient des cibles.
00:20:30Et il y a donc tout un réseau qui se met en place avec des petites mains
00:20:36qui, eux, vont agir avec extrêmement de violence.
00:20:40On voit bien que les mineurs sont de plus en plus violents
00:20:43et n'ont pas peur, si vous voulez, de passer et de faire des actes de barbarie
00:20:48ou de torture sur leurs victimes.
00:20:51Donc, on voit qu'il y a des têtes de réseau qui sont peut-être même à l'étranger
00:20:56et qui font des commandes, qui passent des commandes
00:20:59pour aller faire ces cambriolages.
00:21:03Je rappelle quand même qu'il y a des dispositifs à mettre en place,
00:21:08que même la loi le prévoit la nuit.
00:21:09Le code pénal, dans son article 122-6, est présumé être en légitime défense.
00:21:19Tout acte qui se commet la nuit à des cambriolages avec effraction,
00:21:25les personnes sont en état de légitime défense s'ils se défendent.
00:21:29Donc, ils n'hésitent pas à se défendre aussi.
00:21:31Je sais que ce n'est peut-être pas le bon message à dire.
00:21:33mais malheureusement, on voit de plus en plus d'individus victimes,
00:21:38de particuliers victimes de ces individus qui sont sans foi ni loi.
00:21:43Axel Rond, ce qui est assez nouveau quand même,
00:21:45quand je dis nouveau, c'est quelques mois, voire quelques années quand même.
00:21:48C'est-à-dire que désormais, on n'hésite plus à rentrer dans les domiciles
00:21:51quand les gens sont là.
00:21:52Parce que pendant très longtemps, les cambriolages, c'était quand on était absent.
00:21:55On disait toujours attention quand vous allez au travail,
00:21:58on repère vos heures de travail pour venir.
00:22:00Désormais, on le voit de plus en plus.
00:22:02Et on l'a vu hier soir, encore une fois.
00:22:03Parce que quand ces deux personnes sont rentrées dans l'appartement,
00:22:08ils savaient forcément, on était en pleine nuit.
00:22:10Ils savaient que Christophe et Guylain étaient chez eux.
00:22:13Ils savaient qu'il y avait leur fils.
00:22:14Donc, ça veut dire que désormais, ils sont prêts à l'affrontement.
00:22:17Ils sont prêts à la violence.
00:22:19Et tout ça, pourquoi ?
00:22:21Encore une fois, et je le redis, et j'aime beaucoup Christophe en plus,
00:22:25mais il n'est pas millionnaire, Christophe.
00:22:27Voilà, enfin, ce n'est pas faire une offense que de lui dire ça,
00:22:29mais il n'est pas millionnaire.
00:22:30C'est un présentateur de télé.
00:22:31Il gagne correctement sa vie, mais il n'est pas millionnaire.
00:22:33Donc, ils sont prêts à utiliser la violence pour quelques milliers d'euros ?
00:22:38Oui, tout à fait.
00:22:39Ils n'hésitent pas pour cela.
00:22:41D'ailleurs, ils attendent que les personnes soient à domicile.
00:22:43C'est les grandes nouveautés.
00:22:45C'est vrai que vous avez raison de le dire.
00:22:47C'est qu'ils veulent que les gens soient présents parce qu'ils veulent des informations où les biens sont cachés,
00:22:54où s'il y a un coffre-fort, de donner les codes d'accès de ce coffre-fort pour faire main basse sur des bijoux, sur de l'argent.
00:23:02Et c'est pour ça qu'ils veulent aller extrêmement rapidement.
00:23:04Donc, ils vont choquer les gens en les tabassant, littéralement, en les ligotant, en les menaçant et en demandant tout de suite où se trouve l'argent.
00:23:13Donc, pour éviter que les personnes puissent réfléchir, c'est de les choquer en pleine nuit.
00:23:17Quand vous êtes réveillé, c'est réellement des tactiques qu'ils mettent en place pour vraiment obliger les gens à coopérer avec eux.
00:23:27Donc, oui, pour s'en prémunir, il y a des bons systèmes d'alarme avec des dispositifs comme des fumées qui se déclenchent avec une télécommande.
00:23:36Vous pouvez l'avoir sur vous et vous déclenchez cette fumée opaque et les individus, en général, quittent les lieux.
00:23:42Il peut y avoir aussi des services de sécurité qui peuvent se déplacer.
00:23:47Donc, n'hésitez pas à mettre vos systèmes d'alarme la nuit parce qu'on le voit souvent.
00:23:52Des gens sont équipés de ces types d'alarmes, mais ne les pensent pas les mettre quand ils sont à domicile.
00:23:59Alors que maintenant, on pouvait séparer, si vous voulez, le rez-de-chaussée du haut, si vous voulez, pour mettre en place ces alarmes.
00:24:05Mais oui, malheureusement, on a affaire de plus en plus à des individus sans foi ni loi.
00:24:09Mais on le voit au quotidien, vous savez, toute cette délinquance que nous subissons dans notre pays et que nous n'arrêtons pas de le dénoncer sur vos antennes
00:24:19pour vraiment qu'il y ait une prise de conscience des politiques, de la justice, pour qu'on ait plus de moyens en termes d'enquêteurs pour pouvoir démanteler toutes ces filières.
00:24:30Mais il y a tellement de choses, vous savez, je viens souvent sur votre plateau pour en parler.
00:24:37Et malheureusement, ça, ça en fait partie et c'est une des priorités parce que ça touche à l'intégrité physique des honnêtes citoyens.
00:24:44Beaucoup accélérons de parlementaire du syndicat CFTC Police.
00:24:46Merci d'avoir été avec nous, Laurent Jacobelli.
00:24:48Et je le disais, c'est important de le signaler parce qu'on a frôlé un drame hier soir.
00:24:51On a frôlé un drame parce que quand le mari de Christophe Beaugrand-Guilin est tombé du balcon, il aurait pu être au deuxième, au troisième étage d'un immeuble et il aurait pu mourir.
00:25:01Et on n'oublie pas qu'il y avait leur fils également qui était dans la maison.
00:25:04On ne sait pas ce qui aurait pu se passer.
00:25:06On a frôlé un drame et encore une fois, on en parle bien sûr.
00:25:09Alors on va nous dire oui, mais vous en parlez parce qu'il est connu.
00:25:10Oui, mais ça arrive à des tas de gens et c'est parce qu'à chaque fois, c'est des symboles.
00:25:13C'est symptomatique, Jean-Marc.
00:25:15D'abord, si vous le permettez, un petit mot pour Christophe Beaugrand et son époux et leur fils qui peut-être va être choqué psychologiquement.
00:25:21De ce qu'il a vu, effectivement, aujourd'hui, on a des voyous, des criminels qui n'hésitent pas à mettre en jeu la vie de personne pour quelques milliers d'euros.
00:25:29On voyait au début de votre émission ce qui se passe avec le narcotrafic.
00:25:32On a aujourd'hui des gens sans foi ni loi.
00:25:34Je ne suis pas un nostalgique des anciens parrains qui avaient un code de l'éthique.
00:25:39J'ai toujours condamné les criminels.
00:25:40Mais enfin, on respectait la vie humaine.
00:25:43Aujourd'hui, plus rien n'est respecté.
00:25:44Mais pourquoi ?
00:25:45Parce que ceux qui agissent comme ça savent d'abord qu'ils vont avoir une exposition médiatique.
00:25:48Et moi, je ne suis pas à l'abri de penser qu'ils le cherchent.
00:25:50Parce qu'on peut aujourd'hui cambrioler une maison la nuit.
00:25:52On dirait que ce n'est pas mieux.
00:25:53Mais au moins, on ne blesse pas des gens.
00:25:55Le jour, on voulait dire.
00:25:57Ou le jour, quand ils ne sont pas là.
00:25:58En car les gens ne sont pas là.
00:25:59Quand ils dorment sans les réveiller et sans les ennuyer.
00:26:02Ou quand ils sont en vacances.
00:26:03Maintenant, on les attaque à coups de clubs de golf.
00:26:06Je pense qu'ils veulent une forme d'exposition.
00:26:07Il y a une forme de défi aussi.
00:26:09Le côté, on est chez nous.
00:26:10On est narcotrafiquant.
00:26:11Le quartier nous appartient.
00:26:12On est voleur.
00:26:13Le quartier nous appartient.
00:26:14Et puis, il faut maintenant, face à des gens très mobiles, qui inventent une criminalité moderne 2.0, avec de nouvelles méthodes, il faut aussi que la justice et la police se modernisent.
00:26:23Il faut arrêter avec l'excuse de minorité.
00:26:25Parce que souvent, on utilise, et je crois que vous l'avez dit, des gamins pour faire la sale besogne.
00:26:29Parce qu'on sait qu'au final, ils ne risquent pas grand-chose.
00:26:32Il faut des peines planchées.
00:26:34Pour que ceux qui ont fait ça ne soient pas libérés du jour au lendemain.
00:26:37Il faut des peines plus dures.
00:26:39Il faut construire des places de prison.
00:26:41Parce que sinon, on n'aura que deux choix.
00:26:43Soit on vit emmuré avec des miradors et des services de sécurité qui nous protègent.
00:26:49Soit la société, aujourd'hui, se réforme et combat vraiment le crime.
00:26:52Et c'est vraiment la deuxième hypothèse qu'il faut mettre en place.
00:26:54On va continuer à en parler dans un instant.
00:26:55On va faire le signe aux infos.
00:26:56On va continuer à en parler dans un instant.
00:26:57Parce que, quand même, Axel Ronde a dit quelque chose d'intéressant tout à l'heure.
00:27:00Et je vous ai vu réagir, d'ailleurs, quand il a dit.
00:27:01Il a dit, mais les gens doivent se défendre.
00:27:03Ce serait un chèque.
00:27:04Alors, on va en parler dans un instant.
00:27:05Mais il a dit, voilà, la loi vous autorise, la nuit, quand vous êtes attaqués, ça vous autorise à vous défendre.
00:27:10Alors ça, ça fait changer un peu les choses.
00:27:12On fait le CNews Info et puis on continue à parler de cette agression cette nuit de Christophe Bougrand et son mari.
00:27:17Le CNews Info, il s'est signé Somaïa à la midi.
00:27:19L'idée n'est pas d'augmenter les impôts.
00:27:25Nous voulons la stabilité fiscale.
00:27:27C'est ce qu'affirme ce matin Eric Lombard, interrogé sur la préparation du budget 2026.
00:27:32Une déclaration à six semaines de l'échéance que le gouvernement s'est fixée pour présenter ses choix budgétaires.
00:27:37Les corps des deux otages détenus par le Hamas ramenaient en Israël lors d'une opération spéciale.
00:27:44Et selon Benyamin Netanyahou, Judy et Gad, des Israélois américains ont été assassinés le 7 octobre.
00:27:52Puis leurs dépouilles ont été emmenées dans la bande de Gaza.
00:27:55Et puis, Cocorico, Loïs Boisson défiera l'américaine Cocogoff cet après-midi en demi-finale à Roland-Garros.
00:28:02La bourguignonne de 22 ans est devenue la première française à se qualifier dans le dernier carré depuis 14 ans
00:28:07grâce à sa victoire contre la numéro 6 mondiale hier.
00:28:1411h06 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:28:16On continue donc à vous parler de cette information qu'on a appris juste avant le début de cette émission.
00:28:21C'est l'animateur Christophe Beaugrand et son mari qui ont été victimes cette nuit d'un très violent home-jacking
00:28:26à leur domicile de Sèvres dans les Hauts-de-Seine.
00:28:28Alors qu'ils dormaient au premier étage, ils ont été réveillés en pleine nuit.
00:28:31Ils sont tombés nez à nez sur deux cambrioleurs.
00:28:34Leur premier réflexe a été de protéger leur fils qui dormait au premier, bien évidemment.
00:28:38Guylain, le mari de Christophe Beaugrand, s'est précipité sur le balcon.
00:28:41Il a été frappé à coups de club de golf par deux individus décrits comme étant de type africain par les sources policières.
00:28:48Guylain est alors tombé du balcon, faisant une chute de 3 ou 4 mètres.
00:28:52Mais il a réussi à se réfugier chez la voisine pour donner l'alerte.
00:28:55On avait tout à l'heure les dernières informations nous disant qu'on ne savait pas quel était l'état de santé pour l'instant de Guylain.
00:29:02C'est Sabrina Berlin-Boulier qui nous disait ça.
00:29:04On refera un autre point tout à l'heure à 11h30.
00:29:06On espère que ça va pour lui, bien évidemment.
00:29:09Mais on sait qu'il a pris des coups de club de golf et qu'il est tombé du balcon.
00:29:13Et tout à l'heure, on parlait également, Laurent Jacobelli, on parlait avec Axel Ronde qui nous disait
00:29:19« Oui, mais il faut que les gens se défendent. »
00:29:21En fait, voilà.
00:29:22Il faut que quand les gens sont agressés chez eux, désormais, il faut leur rappeler que la loi les autorise à se défendre.
00:29:27Et moi, ça me fait peur en même temps d'entendre ça parce que où on va ?
00:29:30Vous avez raison d'avoir peur Jean-Marc Morboudini parce que c'est un constat d'échec.
00:29:32Ça veut dire que la société organisée n'est plus capable de défendre les honnêtes gens contre les voyous.
00:29:36Et puis, attention, la légitime défense, elle est reconnue en France, c'est vrai.
00:29:40Et d'ailleurs, si on veut se protéger, c'est normal, on ne va pas se laisser tuer ou laisser tuer son enfant.
00:29:44En revanche, l'histoire est pleine de cas comme ça où des commerçants ont voulu défendre leur boutique.
00:29:49C'est eux qui ont été condamnés et pas le voleur.
00:29:51Parce que la justice est rarement du côté des honnêtes gens aujourd'hui, malheureusement.
00:29:55Donc, ce qu'il faut, c'est remettre en place des moyens pour la police, soutenir notre police,
00:29:59arrêter de leur mettre des limites sans fin et puis avoir une justice qui soit tournée dans la condamnation du crime
00:30:04et non plus dans l'excuse.
00:30:05Il faut leur donner les outils et il faut encadrer, je le dis, par la loi, le travail des juges,
00:30:10notamment en mettant des peines planchées, que ces gens-là ne se retrouvent pas
00:30:13à faire des cours de civilité ou des travaux d'intérêt généraux
00:30:17ou même à faire de la prison avec sursis.
00:30:19Non, leur place, elle est clairement en prison.
00:30:22Parce qu'une fois encore, le rôle de la justice, c'est de protéger la société
00:30:25et non pas de trouver des excuses aux criminels.
00:30:27Rayet Chahibi, si on vit des agressions comme celle-là et si elles se multiplient,
00:30:30c'est parce qu'il y a un laxisme de la justice pour vous ?
00:30:32Je ne parlerai pas de laxisme, mais il faut refonder notre modèle judiciaire, très clairement.
00:30:41Parce qu'on ne peut plus se contenter aujourd'hui d'avoir des peines de sursis pour des agressions,
00:30:47comme je pense qu'on va évoquer, certaines agressions qu'on va évoquer dans quelques instants.
00:30:52On ne peut plus se permettre d'avoir des peines comme ça de sursis
00:30:54et donc, quelque part, un permis à l'impunité.
00:30:57Et là-dessus, moi, je suis assez d'accord avec une proposition qu'a formulée Édouard Philippe hier
00:31:02en disant qu'il faut mettre en place des peines courtes mais des peines fermes.
00:31:08Oui, c'est ce que dit Bruno Retailleau, Édouard Philippe.
00:31:10Merci pour cette majeure.
00:31:13Écoutez, moi, je...
00:31:15Édouard Philippe, il fallait qu'il le fasse.
00:31:17C'est peut-être dans votre programme, mais en tout cas, il a été formé par Édouard Philippe hier.
00:31:22La différence, peut-être, c'est que Laurent Jacobili, il n'a jamais été au pouvoir,
00:31:24tandis qu'Édouard Philippe, oui, donc il ne l'a pas fait.
00:31:26Édouard Philippe, depuis au mois 2012.
00:31:28Oui, oui, oui, mais j'entends bien, mais c'est pas...
00:31:30Mais tant mieux !
00:31:30Non, mais on ne cherche pas à savoir qui l'a dit en premier.
00:31:33Non, non, c'est ça, mais c'est...
00:31:34On peut vraiment se demander pourquoi il ne l'a pas fait.
00:31:37Il l'a rappelé hier, il aura l'occasion de le faire.
00:31:39Mais en tout cas, il faut effectivement refonder notre...
00:31:43Il faut refonder le modèle judiciaire et appliquer de véritables peines fermes
00:31:47pour donner clairement un signal à celles et ceux qui veulent, comment dirais-je,
00:31:53emprunter ce chemin de la violence et de l'indélinquance.
00:31:55Bon, voilà en tout cas ce qu'on pouvait vous dire sur Christophe Beaugrand.
00:31:58On fera un point avec notre service Police Justice tout à l'heure en 11h30,
00:32:01puisqu'on est en train de recueillir toutes les informations sur ce qui s'est passé,
00:32:04et en particulier sur l'état de santé de Christophe et de son compagnon et de leur fils également.
00:32:11Mais on va rester sur cette violence avec ce casseur de 15 ans,
00:32:1415 ans qui a nargué les policiers et qui a été interpellé.
00:32:17Alors, on va vous montrer deux images pour commencer.
00:32:19La première, c'est celle qui a circulé sur les réseaux sociaux,
00:32:22quand avec un grand sourire, très heureux,
00:32:25ce garçon se fait filmer en train de casser un abribus.
00:32:27Il est bien content là, il est bien content.
00:32:47Voilà, et tout ça se fait sous les applaudissements, tout le monde est content.
00:33:02Et alors, le pire, c'est que ce jeune homme, ensuite, il a fait une vidéo.
00:33:05C'est-à-dire qu'il a fait une vidéo face caméra,
00:33:08il est allé parler, il a raconté ce qui s'était passé,
00:33:12et il a expliqué que, finalement, c'était pas si mal
00:33:16et que la police ne s'en était pas mêlée,
00:33:18qu'il espérait qu'elle ne s'en mêle pas jusque-là.
00:33:20Voilà, ça, c'est la vidéo qu'il a faite juste après sur les réseaux sociaux
00:33:24en expliquant que, bon, ben voilà, il n'aurait peut-être pas dû le faire.
00:33:27Mais c'était assez satisfaisant d'avoir vu l'abribus écouté.
00:33:31Donc, la police, bien évidemment, a vu la vidéo.
00:33:34Ils l'ont identifiée assez facilement.
00:33:35son portrait avec Hélène Chapry.
00:33:39Alors, que sait-on de ce jeune casseur ?
00:33:41On sait donc qu'il a 15 ans.
00:33:44C'est parce qu'il est mineur qu'on ne connaît pas son prénom.
00:33:46La justice ne le dévoile pas pour le moment.
00:33:49Il est originaire du Val-de-Marne.
00:33:51Et surtout, il a déjà connu des services de police pour différentes raisons.
00:33:56Menace de mort réitérée, recel de vol,
00:33:59et plus récemment, en mars dernier,
00:34:01participation avec arme à un attroupement.
00:34:06Il a donc été interpellé, on l'a appris ce matin,
00:34:09et convoqué au commissariat du 8e arrondissement de Paris.
00:34:13Pendant sa garde à vue, il a cette fois indiqué qu'il regrettait son geste.
00:34:17Et un dernier petit détail, l'enquête de police a permis de déceler
00:34:20qu'il serait aussi impliqué dans l'attaque de la vitrine du magasin Chanel,
00:34:26située aussi sur l'avenue des Champs-Elysées.
00:34:28Une attaque dont le préjudice est estimé à près de 150 000 euros.
00:34:33Et c'est important de rappeler qu'il a 15 ans.
00:34:34Vous vous rendez compte, le palmarès a 15 ans.
00:34:37Je vous répète quand même, il est connu des services de police
00:34:40pour menace de mort réitérée, recel de vol,
00:34:43participation avec arme à un attroupement.
00:34:47Il est impliqué également dans l'attaque de la boutique Chanel sur les Champs-Elysées
00:34:50pour un butin de 150 000 euros, Arnaud Benedetti.
00:34:54Et il va se faire filmer en train de casser un abribus.
00:34:57Et il fait une vidéo où il se montre et il parle aux gens tranquillement.
00:35:01Mais c'est là où on voit que la peur n'existe plus.
00:35:04La peur pour ces gens-là ne fait plus partie de leur vocabulaire.
00:35:07C'est le produit d'une société.
00:35:09C'est un enfant qui est complètement désocialisé,
00:35:11où l'autorité parentale n'existe plus,
00:35:13où l'autorité de l'éducation nationale, évidemment,
00:35:16est totalement également absente.
00:35:18Et alors ce qu'il y a de terrible en plus dans cette affaire,
00:35:20c'est qu'en effet, c'est que non seulement il commet un délit,
00:35:24mais il est fier de ce délit,
00:35:26puisqu'il a des amis qui le filment en train de produire ce délit.
00:35:30C'est-à-dire que c'est vécu non seulement comme quelque chose de transgressif,
00:35:34mais aussi comme quelque chose de valorisant
00:35:36qui va d'une certaine manière s'ajouter dans un palmarès
00:35:39que vous avez largement décrit.
00:35:42Oui, mais enfin tout ça, c'est quand même, malheureusement,
00:35:44j'allais dire le produit de décennies et de décennies d'abandon
00:35:48de toute politique d'autorité,
00:35:51à la fois sur le plan, encore une fois, parental,
00:35:52sur le plan de l'État, sur le plan de l'éducation, etc.
00:35:55Le phénomène qu'on a vu quand même venir depuis très longtemps,
00:35:58mais qu'on a vu venir depuis très longtemps,
00:36:00parce que là, ce n'est pas quelque chose qu'on découvre aujourd'hui,
00:36:03où l'on parle, c'est quelque chose qu'on avait déjà vu.
00:36:05Non, mais jusque-là, au moins, avant, il ne s'en vantait pas.
00:36:08Moi, ce qui me choque, on va l'écouter.
00:36:10Pourquoi ne s'en vantait pas ?
00:36:11Parce qu'avant, ils n'avaient pas les moyens de ce qu'il y a.
00:36:12Oui, d'accord, mais quand même.
00:36:13Donc ça, ça rajoute, si vous voulez, à la pathologie du système.
00:36:16Mais aussi, non plus, la notion du bien et du mal.
00:36:19Oui, je ne crois pas qu'ils l'avaient beaucoup il y a 20 ans non plus.
00:36:21Quand vous aviez affaire à la police,
00:36:23quand vous étiez menacé de prison, etc.,
00:36:25vous sentiez quand même.
00:36:27Là, aujourd'hui, ça se trouve, il va devenir une star.
00:36:29Donc, c'est quand même un vrai problème.
00:36:31C'est quand même un vrai problème.
00:36:32Et c'est le résultat d'une faillite,
00:36:34d'une faillite judiciaire, d'une faillite policière.
00:36:37Et je ne mets pas en cause nos policiers,
00:36:38mais ceux qui nous dirigent depuis au moins 20 ans,
00:36:40peut-être un peu plus.
00:36:41Cette scène, elle n'aurait jamais dû avoir lieu.
00:36:43D'abord, à partir du moment où il brise un abrébus,
00:36:46les policiers auraient dû tout de suite arriver et l'attraper.
00:36:48Pourquoi n'était-il pas là ?
00:36:49Sauf si un risque des meutes.
00:36:51À ce moment-là, on le sait.
00:36:52Vous connaissez la tactique policière.
00:36:54On ne va pas jouer les naïfs.
00:36:55Il faut changer la doctrine.
00:36:57La règle aussi pour les policiers,
00:36:58c'est effectivement d'essayer qu'il n'y ait pas d'incident.
00:37:02D'accord.
00:37:03Pour moi, ça, c'est un incident.
00:37:04Il faut changer les...
00:37:05Le matériel, ce n'est pas grave.
00:37:07Les policiers l'ont toujours dit.
00:37:09Le matériel, ce n'est pas grave.
00:37:10Il a 15 ans.
00:37:11Il a 15 ans.
00:37:12Il a été attrapé pour tentative d'homicide,
00:37:14si j'ai bien compris.
00:37:14Et il avait une arme sur lui dans le passé.
00:37:17Non, mais il casse un abrébus.
00:37:18Il n'a jamais été condamné.
00:37:19C'est un trouble à l'ordre public.
00:37:20Donc, la police doit intervenir, tout simplement.
00:37:22Excusez-moi, la doctrine...
00:37:23Enfin, je ne vais pas vous faire un cours sur la police,
00:37:25mais la doctrine qui est donnée aux policiers aujourd'hui,
00:37:28c'est que tant que c'est du matériel,
00:37:29on n'intervient pas.
00:37:30C'est ça la doctrine.
00:37:32Alors, peut-être qu'il faut changer la doctrine.
00:37:34Il faudrait peut-être la comprendre.
00:37:35Mais la doctrine, c'est ça.
00:37:36Mais il faut peut-être se poser la question...
00:37:37Si, lorsqu'il avait 14 ans,
00:37:39que pour la première fois,
00:37:40il a menacé ou agressé quelqu'un,
00:37:41il avait été, un, attrapé par la police,
00:37:43deux, été passé immédiatement devant un juge,
00:37:45avait fait deux mois dans un centre d'éducation spécialisé,
00:37:48on se serait donné une chance de sauver ce gosse,
00:37:50qui maintenant est foutu pour la société,
00:37:53et de protéger la société.
00:37:54Or, par laxisme, on n'a rien fait.
00:37:56Alors, on va l'écouter,
00:37:57parce que c'est intéressant de l'écouter.
00:37:58Alors, tendez un peu l'oreille.
00:37:59Enfin, moi, je n'ai pas tout compris dans ce qu'il dit,
00:38:01pour être honnête,
00:38:02mais on va essayer de l'écouter,
00:38:04ça dure à peu près une minute,
00:38:05et il essaie de justifier un peu ce qu'il a fait,
00:38:08en disant...
00:38:08Et moi, ça fait partie des choses choquantes, quand même.
00:38:10Il dit, moi, j'étais satisfait
00:38:12quand l'abribus a explosé.
00:38:14Enfin, voilà, il dit,
00:38:14ah, je regrette un peu, mais j'étais satisfait.
00:38:16Donc, on l'écoute, ça dure une minute.
00:38:17Les gens, ils ont fait foutre le cœur,
00:38:19les compteries.
00:38:21Bref, t'as vu, c'était la merde.
00:38:23Tu connais, moi, je m'en foutais encore, en vrai.
00:38:24T'as vu, sur tout ce côté-là,
00:38:26ça ne m'intéressait pas vraiment.
00:38:28On voit, il y a des mecs qui commençaient
00:38:29à escalader un arrêt de bus,
00:38:31commençaient à essayer de le détruire pour ça.
00:38:33Une fois, il me dit, viens de voir.
00:38:34T'as vu, moi, j'ai écouté la petite voix dans ma tête,
00:38:36je me suis dit, c'est une bonne idée.
00:38:37Alors, c'est bon.
00:38:39Mon jour, vraiment, il est à côté de moi,
00:38:40il essaie de casser tout ça.
00:38:41Je lui dis, passe là-bas, mon ref.
00:38:43T'as vu, j'ai mis un coup, deux coups.
00:38:45Je crois, troisième coup, il s'est cassé.
00:38:47T'as vu, j'ai trouvé ça satisfaisant.
00:38:49C'est dur, je voulais continuer.
00:38:51J'ai envoyé un chat se voir.
00:38:52Deuxième, il s'est cassé.
00:38:54T'as vu, les mecs, ils filmer, là.
00:38:56Je ne vous en veux même pas.
00:38:57Je ne vous en veux même pas.
00:38:58C'est totalement normal.
00:38:59Il y a tout le monde qui filme.
00:39:00Il faut mettre son story et faire les flammes,
00:39:02tout ça, t'as vu, c'est totalement normal.
00:39:04Mais les mecs, ils ont gratté du buzz avec mes vidéos,
00:39:06qu'ils font des collages, qu'ils les mettent sur TikTok, tout ça.
00:39:08Voilà, vous êtes un chien de...
00:39:10Il y a des mecs, ils vont voler des voitures.
00:39:13Bref, il y a eu plein de trucs, t'es de ouf.
00:39:15Vous êtes focalisés sur ça.
00:39:17Je connais plus de l'air, pour le moment.
00:39:19La police, ça ne s'en est pas mêlée.
00:39:21Et j'espère qu'ils ne vont pas mettre leur nez dedans.
00:39:24La police ne s'en est pas mêlée.
00:39:25J'espère qu'ils ne vont pas mettre leur nez dedans.
00:39:27Mais la police s'en est mêlée.
00:39:28Il est en garde à vue et c'est tant mieux.
00:39:30Christine Kelly, quand vous entendez ces jeunes qui ont...
00:39:32Alors lui, il a 15 ans.
00:39:33Lui, il a 15 ans.
00:39:34Il est super content d'avoir cassé cet abri.
00:39:36Debussy vient, il le dit, il s'en vente.
00:39:38C'est excitant.
00:39:39J'ai donné un coup, deux coups.
00:39:40Et puis, ça m'a plu.
00:39:41J'ai recommencé les trois coups.
00:39:42C'est quand même ce qu'il explique.
00:39:44Elle est perdue, cette jeunesse ?
00:39:45Cette jeunesse, elle est perdue.
00:39:46On sent bien la jouissance, non seulement de lui,
00:39:49mais aussi de tous les autres.
00:39:50Parce que lui, il met des mots sur sa jouissance.
00:39:53Alors que les autres, on voit sur leur visage que c'est un plaisir.
00:39:57Ils annoncent qu'ils vont casser.
00:39:59Avec plaisir, avec le sourire.
00:40:01Ils viennent casser avec le sourire.
00:40:04Ils cassent avec le sourire et ils repartent des tribunaux,
00:40:07en comparution immédiate, avec le sourire.
00:40:10Donc, comment voulez-vous qu'on ne recommence pas ?
00:40:12Et comme le disait le pédopsychiatre Maurice Berger,
00:40:15oui, cette jeunesse est perdue.
00:40:16Chez moi hier soir.
00:40:17Et qu'est-ce qu'il dit ?
00:40:18Il dit que dès le berceau, dès deux ans, il faut les aider.
00:40:22Il faut leur apprendre à dire non.
00:40:24Dès deux ans, dès sept mois, les mettre dans une crèche
00:40:26pour apprendre à vivre en communauté.
00:40:28Et ensuite, les aiguiller après.
00:40:30Là, c'est trop tard, malheureusement.
00:40:32Et ça fait peur pour la société.
00:40:33Il a 15 ans, vous vous rendez compte ?
00:40:34Il a 70 ans, j'espère, pour lui, à vivre encore.
00:40:37Il est peut-être calé dans une crèche.
00:40:38Enfin, c'est ça.
00:40:39Une âge qu'il a, 15 ans.
00:40:40Pas forcément.
00:40:41Pas forcément.
00:40:42Pas forcément.
00:40:42Je dis ce que donne cet exemple de psychiatre
00:40:45qui a 35 ans d'expérience
00:40:46et qui dit que ce sont des parents
00:40:48qui n'ont pas su dire non.
00:40:49Et même aujourd'hui, on vient leur dire non.
00:40:52Comment vous l'avez vu qu'ils changent de cap ?
00:40:53C'est compliqué.
00:40:54Mais Laurent Jacobelli, c'est assez flagrant.
00:40:56Les derniers mots qu'ils prononcent,
00:40:57la police ne s'en est pas mêlée.
00:40:58J'espère qu'ils ne vont pas venir.
00:40:59Et j'espère qu'ils ne vont pas venir me chercher.
00:41:01C'est terrible.
00:41:01Il n'y a aucune peur.
00:41:03Donc, il n'y a pas la peur d'un côté
00:41:04ni du gendarme ni du juge.
00:41:06Il y a des copains à côté
00:41:07qui tournent une vidéo avec leur téléphone
00:41:09pour mettre sur TikTok.
00:41:10Et donc, il est dans la jouissance pure.
00:41:12Et l'être humain est comme ça.
00:41:13C'est-à-dire que l'être humain,
00:41:14quand il est dans la jouissance pure,
00:41:15il peut être terrible.
00:41:16Et c'est parce qu'il y a des codes sociaux,
00:41:17des règles sociales
00:41:18qu'on n'est pas des animaux.
00:41:20Et le problème aujourd'hui,
00:41:21c'est qu'on ne donne pas
00:41:22ces règles sociales à ces jeunes.
00:41:23Et surtout, on ne les fait pas respecter.
00:41:25Si, demain, il est attrapé,
00:41:27ce que j'espère,
00:41:27et qu'il n'est pas libéré...
00:41:28Il est attrapé.
00:41:28Je dis, il est...
00:41:29Et qu'il n'est pas libéré immédiatement.
00:41:31Il faudra aussi qu'il paye les dommages.
00:41:33Et je sais qu'il n'a que 15 ans,
00:41:35mais que sa famille soit solidaire
00:41:36et que lui, après,
00:41:36quand il travaillera,
00:41:37eh bien, chaque mois,
00:41:39il verse 100, 150, 200 euros.
00:41:40L'assurance de responsabilité civile
00:41:42empêche de payer.
00:41:43Oui, mais il faut maintenant
00:41:43mettre ça en place.
00:41:44Parce qu'il faut responsabiliser ces gens
00:41:46que la violence ne soit pas impunie.
00:41:52Et puis, 15 ans, il est tout seul.
00:41:53Enfin, il est dehors.
00:41:54Il est 15 ans, c'est la pleine nuit.
00:41:57Il est dehors.
00:41:58Excusez-moi.
00:41:58Et c'est le gamin dehors.
00:41:59Arnaud, il est déçu.
00:42:00C'est vrai que là,
00:42:02vous avez l'image même
00:42:04de ce qu'est un processus
00:42:05de décivilisation.
00:42:06C'est-à-dire que vous avez un enfant
00:42:08qui n'a pas été en mesure
00:42:09d'intérioriser ce qui fait
00:42:11qu'on est des êtres civilisés,
00:42:12des interdits, tout simplement.
00:42:14Quand vous n'êtes plus en mesure
00:42:16d'intérioriser des interdits,
00:42:18vous êtes dans la désinhibition permanente
00:42:21et vous êtes sûr
00:42:22qu'on mettez ce type de forfait.
00:42:24C'est ça.
00:42:25Mais c'est l'État aujourd'hui.
00:42:26Le problème, c'est que,
00:42:26si vous voulez,
00:42:27aujourd'hui, c'est massif.
00:42:28C'est-à-dire que là,
00:42:29on a un individu.
00:42:30Il y a 20 ans, 25 ans,
00:42:31ça pouvait exister.
00:42:32Mais c'était quand même...
00:42:3330 ans même, allez.
00:42:34Parce que je pense qu'il y a 20 ans,
00:42:3525 ans, déjà,
00:42:35c'était un peu plus développé.
00:42:36Ça commençait à se développer.
00:42:38Mais c'était moins visible,
00:42:39en l'occurrence,
00:42:40en raison de tous les moyens
00:42:41de captation qu'on a aujourd'hui
00:42:42qui ont changé vraisemblablement aussi
00:42:44et qui changent les comportements.
00:42:45Mais là, en l'occurrence,
00:42:46la vérité, c'est que, quand même,
00:42:47ce qui s'est passé samedi
00:42:49sur les Champs-Elysées,
00:42:50c'est qu'il y a eu quand même
00:42:51500 interpellations,
00:42:52ce qui est considérable,
00:42:53sans compter tous ceux
00:42:53qui ont pu fuir
00:42:54et qui ont participé
00:42:55à ce processus, quand même,
00:42:56totalement de folie
00:42:58que constitue une foule
00:42:59qui, je veux dire,
00:43:00aujourd'hui, s'en prend à des biens.
00:43:02Donc, c'est cette massification
00:43:03à laquelle, aujourd'hui,
00:43:04est confrontée l'État.
00:43:06Donc, c'est évident
00:43:06que c'est un problème politique,
00:43:07c'est un problème d'ordre public
00:43:08et c'est un problème
00:43:09où les politiques
00:43:10ont une responsabilité
00:43:11majeure aujourd'hui.
00:43:11Alors, vous savez,
00:43:12nous, à CNews,
00:43:12ce qu'on a voulu faire,
00:43:13ce que ne font pas les autres,
00:43:14c'est qu'on a voulu suivre
00:43:15le processus judiciaire, justement.
00:43:17Et on a, chaque jour,
00:43:18on a un des journalistes
00:43:19du service police-justice
00:43:20qui est aux comparutions immédiates
00:43:22qui voit comment les choses se passent
00:43:24et qui voit
00:43:24quels sont les jugements.
00:43:26Tanguy Hamon, bonjour,
00:43:27merci d'être en direct avec nous.
00:43:29Pour CNews,
00:43:29vous avez donc assisté
00:43:30à ces comparutions hier.
00:43:33D'abord, la première question
00:43:34que j'ai envie de vous poser,
00:43:35c'est qu'on avait dit
00:43:35qu'il y avait du laxisme
00:43:36le premier jour.
00:43:38Le deuxième jour,
00:43:38on a dit,
00:43:39ah, ça s'est peut-être
00:43:39un peu durci.
00:43:40C'était comment, hier ?
00:43:42Eh bien, hier,
00:43:43bonjour Jean-Marc,
00:43:44bonjour à tous.
00:43:45Hier, justement,
00:43:46on a pensé voir
00:43:46une justice un peu plus ferme
00:43:49pour ces affaires,
00:43:49tout simplement,
00:43:50parce que la procureure,
00:43:51lors de son réquisitoire,
00:43:53avait fait quatre demandes
00:43:54de dépôt sur les cinq affaires.
00:43:56Quatre demandes de dépôt,
00:43:57c'est-à-dire qu'elle demandait
00:43:58que ces quatre individus
00:43:59soient en prison.
00:44:01Mais résultat,
00:44:02aucun n'a été incarcéré.
00:44:04Il n'y a eu que des peines
00:44:05de sursis.
00:44:06Je vais vous détailler
00:44:07certains profils
00:44:08et les peines de justice
00:44:10qui ont été prononcées.
00:44:12Yanis A,
00:44:13un jeune homme de 19 ans,
00:44:15connu des services de police,
00:44:16qui a été condamné
00:44:17pour groupement
00:44:18en vue de commettre
00:44:19des violences
00:44:20contre la police.
00:44:21Six mois de prison
00:44:22avec sursis simple.
00:44:24Ali B,
00:44:25un Algérien de 28 ans,
00:44:27connu pour trafic de stupéfiants,
00:44:29porte d'armes blanches,
00:44:30violence, outrage.
00:44:32Il bénéficie d'un titre
00:44:33de séjour jusqu'en 2035.
00:44:35La procureure avait d'ailleurs demandé
00:44:37à lui retirer ce titre de séjour
00:44:40et l'interdire du territoire français.
00:44:42Elle n'a pas du tout été suivie
00:44:44par la justice.
00:44:45Cet individu a été condamné
00:44:47à six mois de prison
00:44:48avec sursis probatoire
00:44:49et un stage de citoyenneté.
00:44:51Également,
00:44:52Biagui,
00:44:53c'est 22 ans,
00:44:54qui n'a jamais travaillé
00:44:55depuis qu'il a arrêté
00:44:56le lycée à 22 ans,
00:44:58connu lui aussi
00:44:59pour porte d'armes blanches.
00:45:01Il a été condamné
00:45:02à six mois de prison
00:45:03avec sursis simples
00:45:04pour les mêmes faits
00:45:05que j'ai expliqués précédemment.
00:45:06Deux autres profils
00:45:08pour en finir.
00:45:08Philippe Pépé,
00:45:1026 ans,
00:45:10un éducateur spécialisé,
00:45:12déjà connu
00:45:13pour outrage et rébellion.
00:45:14Lui a commis des violences
00:45:15contre un agent de sécurité
00:45:17du Parc des Princes.
00:45:18Il s'a entraîné
00:45:1915 jours d'ITT pour cet agent.
00:45:21Il a reçu
00:45:22trois mois de prison
00:45:23avec sursis simples,
00:45:24un stage de citoyenneté
00:45:25et il est censé
00:45:26indemniser la victime également.
00:45:29Enfin,
00:45:29Tanguy,
00:45:31vous allez nous donner
00:45:31le dernier profil
00:45:32dans un instant
00:45:32mais juste je m'arrête
00:45:33un instant
00:45:33sur ce Philippe Pépé
00:45:34qui a 26 ans.
00:45:36Il est éducateur spécialisé
00:45:37et en fait
00:45:38il est pris
00:45:39là-dedans,
00:45:40il est pris
00:45:41pour des violences
00:45:42sur un agent de sécurité
00:45:43en tant qu'éducateur spécialisé
00:45:45et il a juste
00:45:45trois mois de prison
00:45:46avec sursis
00:45:46et il peut continuer
00:45:48à être éducateur spécialisé.
00:45:49Donc il va continuer
00:45:50à former les gamins
00:45:51alors que lui-même
00:45:52en fait
00:45:53il a été surpris
00:45:54en train de frapper quelqu'un.
00:45:55C'est ça ?
00:45:55Il doit faire un stage
00:45:56de citoyenneté.
00:45:56Alors il est éducateur spécialisé
00:45:58il s'occupe d'adultes handicapés
00:46:00et d'adultes autistes
00:46:01notamment
00:46:02et concernant son travail
00:46:03ça a été un débat
00:46:04lors de son affaire
00:46:06lors du jugement
00:46:07de son affaire
00:46:08et la cour a estimé
00:46:09qu'il ne fallait pas
00:46:10l'empêcher de travailler
00:46:11qu'il allait pouvoir
00:46:12continuer à travailler
00:46:13auprès des adultes handicapés.
00:46:16Lui s'était défendu
00:46:17mais on a diffusé
00:46:18une vidéo
00:46:18dans la salle d'audience
00:46:20où on le voit
00:46:20bel et bien
00:46:21forcer les portiques
00:46:22de sécurité
00:46:23du Parc des Princes
00:46:24et mettre une balayette
00:46:25ce qu'on appelle
00:46:25une balayette
00:46:26un croche-patte
00:46:27assez violent
00:46:27à l'agent de sécurité
00:46:28cet agent de sécurité
00:46:29je vous l'ai dit
00:46:30a reçu 15 jours d'ITT.
00:46:32Incroyable
00:46:32et le dernier
00:46:33que je ne veux pas vous couper
00:46:34le dernier
00:46:35que vous vouliez nous indiquer
00:46:36le dernier
00:46:38c'est un jeune lycéen
00:46:39il est le S
00:46:40qui doit d'ailleurs
00:46:41passer son bac de français
00:46:42dans les prochains jours
00:46:43lui il avait été
00:46:45formellement identifié
00:46:46par des policiers
00:46:47comme étant l'auteur
00:46:48de violences à leur rencontre
00:46:49en leur tirant
00:46:49des mortiers d'artifice
00:46:51de façon tendue
00:46:53directement sur eux
00:46:54il a été relaxé
00:46:56au bénéfice du doute.
00:46:57Merci beaucoup
00:46:58Tanguy
00:46:59c'est vraiment super intéressant
00:47:00le travail que vous faites
00:47:01parce que c'est très précis
00:47:03c'est très concret
00:47:03on a le profil des gens
00:47:04on a ce qu'ils ont fait
00:47:05on a leur condamnation
00:47:07et vraiment ça apporte
00:47:07beaucoup de choses
00:47:08au débat
00:47:09et c'est vrai que c'est très intéressant
00:47:10on fait ça depuis lundi
00:47:12sur CNews
00:47:12et vraiment
00:47:13Laurent Jacobi
00:47:13je trouve que ça apporte
00:47:14beaucoup de choses
00:47:14parce que c'est
00:47:15voilà on sait
00:47:16maintenant
00:47:17on sait
00:47:17on ne peut plus nous enfler
00:47:18parce que les politiques
00:47:19ils viennent sur les plateaux
00:47:20oui la justice est dure
00:47:21je vous promets
00:47:22que la justice
00:47:22voilà on voit le résultat
00:47:23et ça casse le discours
00:47:24parce que souvent
00:47:25on nous dit
00:47:26oui mais ils ont été condamnés
00:47:27avec un air grave
00:47:29comment on décrit ça
00:47:30ok ils sont en prison
00:47:32pas du tout
00:47:32ils ont été condamnés
00:47:33à rentrer chez eux
00:47:34donc une fois encore
00:47:35rien ne se passera demain
00:47:37personne n'aura peur
00:47:37les profils
00:47:38que vous venez de décrire
00:47:39sont souvent
00:47:40des récidivistes
00:47:41voire des multi récidivistes
00:47:43c'est à dire
00:47:43qu'ils n'ont même pas
00:47:44l'excuse
00:47:45d'avoir fait pour la première fois
00:47:46une bêtise
00:47:47qui aurait pu leur échapper
00:47:48donc ils ont ça en eux
00:47:50et que fait la justice
00:47:51rien
00:47:52et bien demain
00:47:53ces gens là peut-être
00:47:54seront amenés
00:47:55puisqu'ils agressent apparemment
00:47:56assez facilement des policiers
00:47:57à tuer un policier
00:47:58et là qu'est-ce qui se passera
00:47:59il faut maintenant réagir
00:48:01ces gens là
00:48:01doivent aller en prison
00:48:03et pour les mineurs
00:48:04dans des centres spécialisés
00:48:05je le répète
00:48:06peut-être que trois semaines
00:48:07peut-être qu'un mois
00:48:08mais est-ce que vous croyez
00:48:09que celui qui a
00:48:10plusieurs fois agressé
00:48:11celui qui a dealé
00:48:13celui qui a voulu tuer
00:48:14des policiers
00:48:15va se retrouver
00:48:15en stage
00:48:17où on va lui apprendre
00:48:18ce que c'est
00:48:18que le civisme
00:48:19mais enfin
00:48:20tout cela est aberrant
00:48:21tout cela est grotesque
00:48:22et il y a des juges
00:48:23aujourd'hui
00:48:23qui prononcent ces peines
00:48:24et bien je le dis gravement
00:48:25cette justice là
00:48:26je ne mets pas tous les juges
00:48:27dans le même panier
00:48:28a une part de responsabilité
00:48:29dans l'ensauvagement
00:48:30de la situation
00:48:31Christine Kelly
00:48:31on sait très bien
00:48:33ce que fait CNews
00:48:33effectivement d'arriver
00:48:34et de suivre chaque profil
00:48:35parce qu'on annonce souvent
00:48:36les interpellations
00:48:37ouh
00:48:38500 interpellations
00:48:39et on veut applaudir
00:48:41mais on ne va jamais derrière
00:48:42avant aussi
00:48:43on annonçait
00:48:43les voitures brûlées
00:48:45on n'annonce plus
00:48:45le nombre de voitures brûlées
00:48:46le 31 décembre
00:48:48et maintenant on annonce
00:48:49ce chiffre d'interpellation
00:48:50ça y est
00:48:51on a fait notre travail
00:48:52oui
00:48:52un travail très difficile
00:48:53mais allons jusqu'au bout
00:48:54effectivement
00:48:54la police fait son travail
00:48:56et la justice
00:48:57point d'interrogation
00:48:58hier soir
00:48:59je rentre chez moi
00:49:00ma chef d'édition
00:49:01m'envoie un sms
00:49:02Christine
00:49:0390 euros d'amende
00:49:04pour avoir conduit
00:49:06à 54 km heure
00:49:07au lieu de 50 km heure
00:49:09voilà la France aujourd'hui
00:49:10et les gens
00:49:11les français
00:49:11regardent la télévision
00:49:13regardent ces images
00:49:14Jean-Marc
00:49:14ils se disent
00:49:15moi je travaille
00:49:16moi je bosse
00:49:17moi je paie mes impôts
00:49:18pour ça je vais encore payer
00:49:20comment est-il possible
00:49:23de supporter ça
00:49:24alors que moi
00:49:25je suis droite
00:49:26dans mes bottes
00:49:27je respecte la république
00:49:29je fais attention
00:49:30je reste au feu rouge
00:49:31je paie mes impôts
00:49:32je ne casse pas
00:49:33mais c'est moi comptable
00:49:34la seule différence
00:49:35vous savez c'est quoi
00:49:36je vais vous dire la vérité
00:49:37c'est que votre chef d'édition
00:49:38elle n'ira jamais rien casser
00:49:39parce qu'elle a eu
00:49:40une amende de 50 euros
00:49:41ou de 60 euros
00:49:43elle n'ira jamais rien casser
00:49:44donc elle ne fait pas peur
00:49:45et pire Jean-Marc
00:49:46elle va payer pour eux
00:49:48bien sûr
00:49:48c'est-à-dire que
00:49:49les gens aujourd'hui
00:49:50qui sont intégrés
00:49:51les gens qui sont dans la société
00:49:52on peut leur taper dessus
00:49:54c'est pas grave
00:49:54il n'y aura pas de conséquences
00:49:55mais quand vous vous attaquez
00:49:56à ces gens-là
00:49:57à ces gens qui sont là
00:49:58qui sont des casseurs
00:49:59vous vous dites
00:49:59attention ça risque
00:50:00de mettre le feu
00:50:01dans une banlieue
00:50:01donc on va leur mettre du sursis
00:50:03les pauvres
00:50:04mais tous les autres
00:50:05on leur tape dessus
00:50:06les gens qui travaillent
00:50:06les gens qui se lèvent le matin
00:50:07et on ne les entend pas
00:50:09aujourd'hui
00:50:09mais il crie chez eux
00:50:10Ryan Chahimi
00:50:11moi je suis à la fois effaré
00:50:14mais en même temps
00:50:14ça ne m'éteint absolument pas
00:50:15mais je suis effaré d'ailleurs
00:50:17de voir qu'on se filme
00:50:19face caméra
00:50:21enfin une impunité
00:50:22à ciel ouvert
00:50:22comme si c'était vraiment
00:50:25un jour de gloire
00:50:27donc on voit bien que
00:50:27mais c'est un jour de gloire
00:50:29pour eux
00:50:29mais cet individu
00:50:30c'est complètement déconnecté
00:50:31de sa raison
00:50:31mais alors c'est
00:50:32à une vitesse incroyable
00:50:34pour moi ça doit être
00:50:37de la fermeté
00:50:37mais alors avec un grand F
00:50:39il doit aller carrément
00:50:40en prison avec ce qu'il a fait
00:50:42à un moment donné
00:50:42il faut arrêter les conneries
00:50:44passez-moi l'expression
00:50:45des peines
00:50:46avec sursis
00:50:47comme l'a indiqué
00:50:48votre journaliste
00:50:49tout à l'heure
00:50:50et puis aussi
00:50:51la responsabilité des parents
00:50:53pardonnez-moi
00:50:53mais à un moment donné
00:50:54si on n'arrive pas
00:50:55à tenir son gamin de 15 ans
00:50:56qui commet de tels délits
00:50:58il faut aussi responsabiliser
00:50:58les parents
00:50:59non mais si on n'arrive pas
00:50:59à le tenir
00:51:00on fait appel à des services sociaux
00:51:01et refonder notre modèle
00:51:02parce que je peux comprendre
00:51:03honnêtement
00:51:04je peux comprendre 15 ans
00:51:05c'est pas
00:51:05l'autre jour on parlait
00:51:06d'un gamin de 12 ans
00:51:06on me disait
00:51:07on n'arrive pas à le tenir
00:51:08je disais
00:51:08s'il y a 12 ans
00:51:08on n'arrive pas à tenir un gamin
00:51:09c'est qu'on n'est pas capable
00:51:10d'être parent
00:51:10excusez-moi
00:51:11excusez-moi pardon
00:51:12mais à 15 ans
00:51:13à 15 ans c'est différent
00:51:15je pense qu'à 15 ans
00:51:16c'est un adulte
00:51:17à 15 ans
00:51:19c'est presque
00:51:20un adulte
00:51:21c'est une période compliquée
00:51:22mais dans ce cas-là
00:51:23on fait appel
00:51:24en France il y a des services sociaux
00:51:25partout
00:51:26il y a des aides
00:51:27on peut appeler à l'aide
00:51:28donc voilà
00:51:29et puis le gamin
00:51:30il est dehors à 15 ans
00:51:31quand même quoi
00:51:32les enfants ont besoin d'autorité
00:51:33oui c'est clair
00:51:34la première autorité
00:51:38quand même
00:51:38ce sont les parents
00:51:39qu'on le veuille ou non
00:51:40et le problème c'est que
00:51:41comme aujourd'hui
00:51:42l'éducation nationale
00:51:43n'est pas en mesure non plus
00:51:44d'assumer cette autorité
00:51:45d'ailleurs
00:51:45de toute façon
00:51:46elle est faite
00:51:46elle est faite pour assumer une autorité
00:51:48mais pas cette autorité
00:51:49que l'on demande aux parents
00:51:50l'éducation nationale
00:51:51ne peut pas se substituer
00:51:52aux parents
00:51:53et malheureusement
00:51:53on lui demande trop souvent
00:51:54de se substituer aux parents
00:51:55mais encore une fois
00:51:56moi ce qui me frappe
00:51:57dans cette affaire
00:51:58c'est que ce sont des enfants
00:52:00qui ont un sentiment d'impunité
00:52:01c'est-à-dire qu'en fait
00:52:02ils ont là aussi
00:52:03intérioriser le fait
00:52:04intégrer le fait
00:52:05que la société
00:52:06étant de plus en plus laxiste
00:52:07et l'état
00:52:08n'apportons pas
00:52:09des réponses de fermeté
00:52:10et bien ils peuvent
00:52:11tout se permettre
00:52:11et donc ils se permettent tout
00:52:13alors après
00:52:13la question aujourd'hui
00:52:14en effet
00:52:14moi ce que je vois
00:52:15apparaître dans le débat
00:52:16et ça sur le plan politique
00:52:17c'est quand même intéressant
00:52:18c'est qu'on commence
00:52:19à se poser des questions
00:52:20qui sont des questions sérieuses
00:52:21quand j'entends
00:52:22monsieur Rotaillot
00:52:22nous dire en effet
00:52:23qu'il faut revenir
00:52:25vraisemblablement
00:52:25aux peines
00:52:26de moins d'un mois
00:52:28qui avait été supprimée
00:52:29par madame Belloubet
00:52:30il a parfaitement
00:52:31il a parfaitement raison
00:52:32la question que pose
00:52:33Gérald Darmanin
00:52:34en disant
00:52:34supprimons le sursis
00:52:36pour les atteintes
00:52:38aux personnes dépositaires
00:52:39de l'autorité publique
00:52:41là aussi
00:52:41ça me paraît être une mesure
00:52:43qui en l'occurrence
00:52:44est de bon sens
00:52:44ce qu'on sait quand même
00:52:45quand on regarde
00:52:46les pays qui adoptent
00:52:48la sanction
00:52:49dès le premier délit
00:52:50sont des pays
00:52:51où on voit quand même
00:52:52ce type de délinquance
00:52:54reculée
00:52:54et puis moi
00:52:55je suis frappé
00:52:55ça marche à New York
00:52:56il ne faut pas oublier
00:52:58à New York
00:52:58c'était Guiliani
00:52:59qui a fait ça
00:52:59ça marchait très très bien
00:53:00un dernier point
00:53:01ces événements
00:53:02que l'on a vu samedi
00:53:03c'est quand même
00:53:04une singularité française
00:53:05je suis désolé
00:53:06le Real de Madrid
00:53:08gagne la coupe d'Europe
00:53:09une fois tous les deux ans
00:53:10une fois tous les trois ans
00:53:11je ne crois pas
00:53:12voir à Madrid
00:53:12si vous voulez
00:53:13la débauche de violence
00:53:15que l'on a vu
00:53:15dans les rues de Paris
00:53:16ce samedi
00:53:18il y a quand même
00:53:18quelque chose
00:53:19qui relève de la France
00:53:20allons au bout du raisonnement
00:53:21et demandons-nous pourquoi
00:53:21parce qu'il y a l'éléphant
00:53:23au milieu du couloir
00:53:24dont on ne parle pas
00:53:24mais je vais le faire
00:53:25je pense qu'on voit bien
00:53:26qu'il y a aussi
00:53:28une jeunesse
00:53:28qui est mal insérée
00:53:29en France
00:53:29qui ne considère pas
00:53:31la France
00:53:31et casser du policier
00:53:33ou casser des aveilles rubius
00:53:34de la France
00:53:34ne les peine pas
00:53:35parce qu'ils ne se sentent pas
00:53:36partie intégrante
00:53:37de ce pays
00:53:38il faut le dire aussi
00:53:39c'est aussi
00:53:40le résultat
00:53:40d'une assimilation ratée
00:53:42et d'une immigration
00:53:43mal contrôlée
00:53:44pas seulement
00:53:44d'ailleurs
00:53:45il y avait toutes sortes
00:53:45de personnes
00:53:46non mais c'est la vérité
00:53:47c'est la vérité
00:53:50qu'on a vu
00:53:51dans les cas
00:53:51qui ont été énoncés
00:53:52et qu'il ne faut pas renier
00:53:54parce que c'est un échec
00:53:55là aussi
00:53:56d'avoir ouvert les portes
00:53:57sans permettre
00:53:57qu'est-ce qui nous lie
00:53:58qu'est-ce qui fait
00:53:59qu'on se respecte
00:53:59les uns les autres
00:54:00c'est qu'on a le sentiment
00:54:01d'appartenir à la même nation
00:54:02on peut avoir des couleurs différentes
00:54:03des religions différentes
00:54:04on a un point commun
00:54:05c'est la France
00:54:06si on n'a plus ce point commun
00:54:07c'est pas la généralité
00:54:08monsieur le député
00:54:08non c'est beaucoup
00:54:09Christine Kelly
00:54:10deux choses pour reprendre
00:54:11ce qu'il disait
00:54:12c'est que c'est pas la généralité
00:54:13bien sûr
00:54:13mais il n'a pas tort non plus
00:54:15c'est-à-dire qu'on entend aussi
00:54:16la voix de français
00:54:17issus de l'immigration
00:54:18que vous avez bien mis en avant
00:54:20Jean-Marc
00:54:20Chaotique
00:54:21avec ce mouvement
00:54:22lève-toi
00:54:22et il faut aussi les écouter
00:54:24ce qui n'empêche pas
00:54:25de voir que sur le terrain
00:54:26ce sont des jeunes
00:54:27issus de l'immigration
00:54:28tout le monde le sait
00:54:29tout le monde le voit
00:54:30et il faut le dire
00:54:31après pour remonter
00:54:32et c'est pour ça justement
00:54:33que les autres français
00:54:34de l'immigration
00:54:35qui aiment
00:54:35et qui respectent la France
00:54:36crie fort
00:54:37non pas en autre nom
00:54:38je remonte juste
00:54:39on l'a fait
00:54:41on l'a fait lundi
00:54:43il était là
00:54:44on était les premiers
00:54:45à le faire
00:54:45et on a fait une demi-heure
00:54:46sur ça
00:54:47pour remonter le manque
00:54:48d'autorité
00:54:48j'en viens
00:54:49Jean-Marc
00:54:50à me poser la question
00:54:50comment est-ce qu'à l'école
00:54:51on peut dire aujourd'hui
00:54:52qu'on ne fait pas de dictée
00:54:53pour ne pas sanctionner un enfant
00:54:54comment est-ce qu'on ne donne
00:54:55pas de notes à un enfant
00:54:56moi j'ai veillé
00:54:57dans la scolarité
00:54:58de mon enfant
00:54:59à ce qu'elle soit
00:55:00à chaque fois notée
00:55:01qu'elle apprenne par cœur
00:55:02qu'elle apprenne la difficulté
00:55:04mais qu'elle apprenne le nom
00:55:05et aujourd'hui
00:55:05il n'y a pas d'autorité
00:55:06depuis à l'école
00:55:07il n'y a pas d'autorité
00:55:08donc voilà ce que ça donne
00:55:09bon on va faire une pause
00:55:10et puis on va se retrouver
00:55:11dans un instant
00:55:11on va faire la pub
00:55:12le CNU's Info
00:55:12juste après la pause
00:55:13on va vous donner
00:55:14les toutes dernières informations
00:55:15qu'on a recueillies
00:55:15autour de Christophe Beaugrand
00:55:16et de son agression
00:55:18cette nuit
00:55:18son agression
00:55:19celle de son compagnon
00:55:20celle de son fils
00:55:21chez eux
00:55:21vous le savez
00:55:22Guylain le compagnon
00:55:23de Christophe Beaugrand
00:55:24est tombé par le balcon
00:55:25de leur appartement
00:55:27alors qu'il était en train
00:55:28de prendre des coups
00:55:29de la part des gens
00:55:29qui étaient chez eux
00:55:30Sabrina Bialin-Bier
00:55:31va nous donner
00:55:31les toutes dernières informations
00:55:33dans un instant
00:55:33et puis on vous parlera
00:55:34de l'extrême gauche
00:55:35qui est en train
00:55:35de faire une OPA
00:55:36sur la Gay Pride
00:55:37qui devient une manif politique
00:55:39tout ça c'est dans un instant
00:55:40vous restez avec nous
00:55:40à tout de suite sur CNews
00:55:41Christophe Beaugrand
00:55:48le suspect du meurtre raciste
00:55:49dit chez Mirawi
00:55:50samedi appugé sur argent
00:55:52dans le bar
00:55:52va être présenté
00:55:53à un juge antiterroriste
00:55:55dans la journée
00:55:56en vue d'une mise en examen
00:55:58je vous rappelle
00:55:59que l'homme
00:55:59qui aurait diffusé
00:56:00des propos racistes
00:56:01sur ses réseaux sociaux
00:56:02est aussi accusé
00:56:03d'avoir blessé
00:56:04un autre de ses voisins
00:56:05de nationalité turque
00:56:07un automobiliste
00:56:09de 60 ans
00:56:10blessé par balle
00:56:10à la hanche
00:56:11après avoir klaxonné
00:56:12un conducteur
00:56:12qui lui avait coupé la route
00:56:13dans le centre-ville de Nantes
00:56:15l'agresseur présumé
00:56:16à un Tunisien
00:56:17de 28 ans
00:56:18connu des services de police
00:56:19a été interpellé hier
00:56:20par la BRI
00:56:21brigade de recherche
00:56:22et d'intervention
00:56:23et puis vous découvrez
00:56:25les images
00:56:25de l'arrivée
00:56:26du président brésilien
00:56:27au palais de l'Elysée
00:56:28une visite d'Etat
00:56:29au cours de laquelle
00:56:30seront abordées
00:56:30les crises internationales
00:56:32et l'accord de libre-échange
00:56:33entre l'UE
00:56:34et le Mercosur
00:56:35accord auquel
00:56:36Paris est fermement opposé
00:56:3711h35 sur CNews
00:56:42merci d'être en direct
00:56:43avec nous
00:56:43vous le savez
00:56:44on a commencé cette émission
00:56:45en vous parlant
00:56:45de cette agression
00:56:46qu'on venait d'apprendre
00:56:47l'agression de Christophe Beaugrand
00:56:49chez lui
00:56:49on a les toutes dernières informations
00:56:52avec Sabrina Bialin-Bouillet
00:56:53qui est avec nous
00:56:54journaliste police-justice
00:56:55de CNews
00:56:56Sabrina
00:56:56vous êtes intervenue
00:56:58une première fois
00:56:58au début de cette émission
00:56:59avec les premières infos
00:57:00comment peut-on résumer
00:57:01ce qu'on sait
00:57:02à l'heure qu'il est
00:57:02il est 11h36
00:57:03sur cette très violente agression
00:57:05qui s'est produite cette nuit
00:57:05Revenons sur les faits
00:57:08Jean-Marc, les faits
00:57:08se sont produits à Sèvres
00:57:10dans les Hauts-de-Seine
00:57:11cette nuit
00:57:11Christophe Beaugrand
00:57:12et son mari
00:57:13dormaient au premier étage
00:57:15ils ont été réveillés
00:57:16par du bruit
00:57:16c'est là
00:57:17qu'ils ont surpris
00:57:18des individus
00:57:19qui ont pénétré
00:57:19dans leur logement
00:57:20des individus de type africain
00:57:22avec des clubs de golf
00:57:23à la main
00:57:23aussitôt Christophe Beaugrand
00:57:25court dans la chambre
00:57:26de leur fils
00:57:26de 6 ans
00:57:27pour le protéger
00:57:28le mari de Christophe Beaugrand
00:57:30lui
00:57:30retourne dans la chambre
00:57:31il se réfugie
00:57:32sur le balcon
00:57:33pour appeler les secours
00:57:35mais c'est là
00:57:35que les deux individus
00:57:36le retrouvent
00:57:37ils s'en prennent à lui
00:57:38selon nos informations
00:57:40ils l'ont frappé
00:57:40avec leur club de golf
00:57:42au niveau de la tête
00:57:43il tombe alors du balcon
00:57:44une chute d'environ 3 mètres
00:57:46puis il trouvera refuge
00:57:48chez des voisins
00:57:48alors une enquête
00:57:49a été ouverte
00:57:50pour vol aggravé
00:57:52et violence aggravée
00:57:53par le parquet de Nanterre
00:57:54et les investigations
00:57:55elles se poursuivent
00:57:56Merci beaucoup Sabrina
00:57:58pour toutes ces informations
00:57:59à faire qu'on continue
00:58:00à suivre bien évidemment
00:58:01parce qu'elles symbolisent
00:58:02ce qui se passe aujourd'hui
00:58:03dans notre société
00:58:04effectivement comme je le disais
00:58:05tout à l'heure
00:58:05c'est vrai qu'on en parle
00:58:06parce que c'est Christophe Beaugrand
00:58:08et son compagnon
00:58:09mais il y a beaucoup de gens
00:58:10qui sont victimes de ça
00:58:11dont on ne parle pas
00:58:11et le fait que ça arrive
00:58:13à des personnes connues
00:58:13permet de mettre ces choses-là
00:58:14en avant
00:58:15de montrer ce qui se passe
00:58:16réellement dans la société
00:58:17d'aujourd'hui
00:58:18c'est pour ça qu'on en parle
00:58:19et qu'on s'arrête dessus
00:58:20sur la façon dont ces gens-là
00:58:21interviennent
00:58:23chez les personnalités
00:58:24ou chez les anonymes
00:58:25et désormais
00:58:26ils n'hésitent pas à frapper
00:58:27ils n'hésitent pas
00:58:28à utiliser la violence
00:58:28simplement pour parfois
00:58:30quelques centaines
00:58:31voire quelques milliers d'euros
00:58:33autre sujet
00:58:34dans l'actualité
00:58:35je voulais vous montrer
00:58:35une affiche
00:58:36c'est l'affiche
00:58:37alors de ce qu'on appelait
00:58:38avant quand on était jeune
00:58:39la Gay Pride
00:58:39mais qui s'appelle maintenant
00:58:41la marche des fiertés
00:58:42marche des fiertés 2025
00:58:44et alors l'affiche
00:58:44elle est sur Alice
00:58:45parce que l'affiche
00:58:46elle a été aujourd'hui
00:58:47préemptée par l'extrême gauche
00:58:49et la marche elle-même
00:58:50a d'ailleurs été préemptée
00:58:51par l'extrême gauche
00:58:52plusieurs éléments
00:58:53sur cette affiche
00:58:54qu'on va noter
00:58:55alors premier élément
00:58:56par exemple
00:58:56on voit qu'il y a
00:58:58un drapeau palestinien
00:58:59vous voyez en bas
00:59:01à droite
00:59:01voilà on a fait
00:59:02un gros plan
00:59:02il y a un drapeau palestinien
00:59:04alors on se demande
00:59:05ce que ça vient faire
00:59:05dans la Gay Pride
00:59:06le drapeau palestinien
00:59:07on a un peu de mal
00:59:08à comprendre
00:59:08est-ce que surtout
00:59:09quand on sait
00:59:10comment se comporte le Hamas
00:59:11comment se comporte le Hamas
00:59:14avec les homosexuels
00:59:15qui sont jetés
00:59:15des immeubles
00:59:16là-bas
00:59:17quand ils sont découverts
00:59:19donc c'est vrai
00:59:20qu'on peut être
00:59:20un peu surpris
00:59:21il y a une femme voilée
00:59:22également sur cette affiche
00:59:24elle est en haut
00:59:25une femme voilée
00:59:26pourquoi pas
00:59:26mais alors dans ce cas-là
00:59:27pourquoi ne pas mettre
00:59:28quelqu'un avec une kippa
00:59:28pourquoi ne pas mettre
00:59:30quelqu'un avec une croix
00:59:31chrétienne
00:59:32une croix catholique
00:59:33pourquoi pas
00:59:33pourquoi juste
00:59:34une femme voilée
00:59:35vous avez également
00:59:37l'homme blanc
00:59:38alors il y a un homme blanc
00:59:39on le voit en bas
00:59:40vous le voyez
00:59:40l'homme blanc
00:59:41alors l'homme blanc
00:59:42il est allongé
00:59:42il a des yeux
00:59:43un peu exorbités
00:59:45et alors certains disent
00:59:46il est en train d'être pendu
00:59:47il est en train d'être étranglé
00:59:49en étant tenu
00:59:49par la cravate
00:59:51mais c'est vrai
00:59:51que sa position
00:59:52elle interpelle quand même
00:59:53c'est le mot qu'on puisse dire
00:59:54on peut se demander
00:59:54on ne peut pas dire
00:59:55que ce soit une position
00:59:56très valorisante en tout cas
00:59:57et puis il a un logo
00:59:59également
01:00:00vous le voyez
01:00:01qui est un logo
01:00:02qui est utilisé
01:00:02par l'ultra droite
01:00:03et puis enfin
01:00:04région Île-de-France
01:00:05qui sponsorise tout ça ?
01:00:07la région Île-de-France
01:00:08Paris
01:00:08voilà c'est eux
01:00:09qui donnent de l'argent
01:00:10pour ça
01:00:11alors il y a eu un tweet
01:00:12qui a été fait
01:00:13par Valérie Pécresse
01:00:14dans lequel elle dit
01:00:15qu'elle n'avait pas vu l'affiche
01:00:16qu'elle ne connaissait pas
01:00:17l'affiche
01:00:18et qu'elle demande
01:00:19à être exclue
01:00:21en tout cas
01:00:22que le logo de la région
01:00:23soit sorti
01:00:24affiche de la marche
01:00:25des fiertés 2025
01:00:26la région Île-de-France
01:00:27qui contribue
01:00:28à la sécurisation
01:00:29de la marche
01:00:29refuse d'être associée
01:00:31à cette affiche
01:00:31qui incite à la violence
01:00:33avec son cadavre renversé
01:00:34donc vous voyez
01:00:34je disais
01:00:35il est pendu
01:00:35elle y voit un cadavre
01:00:37carrément
01:00:37nous refusons tout message
01:00:39qui peut inciter
01:00:40au débordement
01:00:40de elle
01:00:41mais c'est pas
01:00:42il ne faut pas enlever
01:00:43de l'affiche
01:00:43il faut enlever
01:00:44les subventions
01:00:44excusez-moi
01:00:45à partir du moment
01:00:47où ça devient
01:00:48une manifestation politique
01:00:50et non pas une manifestation
01:00:51pour la défense
01:00:52des droits
01:00:52des LGBT
01:00:52il faut enlever
01:00:54j'ai contacté la région
01:00:55Île-de-France
01:00:55pour vous
01:00:56et voilà ce qu'ils me répondent
01:00:58la région ne versera pas
01:01:00la subvention
01:01:01vous l'avez
01:01:01grosse info
01:01:02grosse information
01:01:03qu'est-ce que me dit
01:01:04la région
01:01:05l'affiche elle
01:01:06ne nous a pas été soumise
01:01:08avant
01:01:08on l'a découverte hier
01:01:10on ne veut pas
01:01:11y être associé
01:01:12et cette affiche
01:01:12est une incitation
01:01:14à la violence
01:01:15et qu'ils avaient
01:01:17voulu financer
01:01:18la sécurité
01:01:18bien sûr
01:01:19mais ils ne verseront
01:01:20pas cette subvention
01:01:21information importante
01:01:22que nous donne Christine
01:01:22il n'y aura pas
01:01:23de versement
01:01:24de la subvention
01:01:24et le problème
01:01:25c'est qu'ils mettent
01:01:26tous les
01:01:26alors on appelle ça
01:01:27les LGBT aujourd'hui
01:01:28mais pour faire simple
01:01:28tous les gays
01:01:29ils mettent tout le monde
01:01:30en fait ils impliquent
01:01:31tout le monde
01:01:32avec cette histoire
01:01:32et si vous permettez
01:01:33pardon mais je suis tellement
01:01:34révoltée moi aussi
01:01:35par cette affiche
01:01:36parce que je ne comprends pas
01:01:37le message
01:01:37comme vous disiez
01:01:38non mais comme vous disiez
01:01:39par exemple
01:01:39la personne voilée
01:01:41la personne voilée
01:01:42avec les LGBT
01:01:43ça ne va pas du tout
01:01:44ensemble
01:01:44je veux dire
01:01:45c'est tellement
01:01:47c'est tellement
01:01:48antinomique
01:01:48c'est tellement grave
01:01:50de vouloir faire croire
01:01:50qu'ils peuvent vivre ensemble
01:01:52alors que c'est pas possible
01:01:53c'est pas possible
01:01:54vous avez raison
01:01:55mais ça possède
01:01:55d'une idéologie
01:01:56qui s'appelle
01:01:56l'intersectionnalité
01:01:57l'intersectionnalité
01:01:58c'est qu'on prend
01:01:59toutes les luttes minoritaires
01:02:00et on considère
01:02:01qu'elles vont converger
01:02:02pour renverser
01:02:03le modèle
01:02:03qui est le modèle
01:02:04patriarcal
01:02:05le modèle de l'homme blanc
01:02:06c'est ce que dit
01:02:06cette affiche exactement
01:02:07je suis d'accord
01:02:08avec les LGBT
01:02:09le modèle de l'homme blanc
01:02:10excusez-moi
01:02:11alors écoutez
01:02:13on est en direct
01:02:14avec Mathieu Gatipon-Bachette
01:02:15qui est l'ex-porte-parole
01:02:17de l'inter-LGBT
01:02:18donc ça m'intéressait
01:02:18d'avoir son regard
01:02:19merci beaucoup
01:02:20d'être en direct
01:02:21avec nous
01:02:22vous avez tweeté
01:02:23vous avez fait pas mal
01:02:24de tweets là-dessus
01:02:25je les ai vu
01:02:26c'est pour ça
01:02:26que j'ai voulu vous avoir
01:02:27parce que vous aussi
01:02:28vous êtes révolté
01:02:29par cette affiche
01:02:30alors effectivement
01:02:32on est révolté
01:02:33par cette affiche
01:02:34parce qu'en fait
01:02:35elle procède
01:02:35d'un amalgame
01:02:37incroyable
01:02:38entre plusieurs luttes
01:02:39qui peuvent être
01:02:40respectables
01:02:41mais qui n'ont rien à voir
01:02:42avec le combat
01:02:43contre les haines
01:02:44anti-LGBT
01:02:45que doit porter
01:02:46la marche des fiertés
01:02:47LGBT
01:02:47c'est complètement
01:02:50un véritable hold-up
01:02:53auquel on insiste
01:02:54des organisateurs
01:02:56de la marche des fiertés
01:02:57qui en fait
01:02:59préemptent un combat
01:03:01qui est noble
01:03:02pour le dévoyer
01:03:04et aujourd'hui
01:03:05c'est ce que plusieurs
01:03:06associations dénoncent
01:03:08il y a eu des réactions
01:03:09il y a eu des réactions
01:03:10notamment du président
01:03:12de l'association
01:03:13Bet Averin
01:03:14qui est en fait
01:03:14l'association juive LGBT
01:03:16qui est révoltée
01:03:17par cette affiche
01:03:18il y a eu
01:03:19l'association
01:03:20fierté citoyenne
01:03:21dont je m'honore
01:03:21de faire partie
01:03:22qui a fait un communiqué
01:03:24pour dénoncer
01:03:25cette affiche
01:03:26aujourd'hui
01:03:27on ne peut pas dire
01:03:28que cette affiche
01:03:28elle représente
01:03:29l'esprit
01:03:30de la marche
01:03:32de fierté
01:03:32l'ensemble
01:03:33des organisations
01:03:34de l'intérêt LGBT
01:03:35et je pense
01:03:36très sincèrement
01:03:37qu'elles n'ont pas
01:03:38été consultées
01:03:39sur ce visuel
01:03:40et que ce visuel
01:03:40elles l'ont découvert
01:03:41et aujourd'hui
01:03:43on déplore
01:03:45vraiment
01:03:45que des organisations
01:03:47d'ultra-gauche
01:03:50prennent le pouvoir
01:03:52au sein
01:03:52d'une organisation
01:03:53qui est censée
01:03:54représenter
01:03:54l'ensemble
01:03:55des organisations LGBT
01:03:56et fassent
01:03:57parler celle-ci
01:03:58sans consensus
01:04:00sans discussion
01:04:01encore une fois
01:04:02il peut y avoir
01:04:03des causes
01:04:04qui méritent
01:04:05d'être reportées
01:04:06dans cette marche
01:04:07des messages
01:04:08qui méritent
01:04:09d'être envoyés
01:04:10mais pas comme ça
01:04:11il y a un gros problème
01:04:13sur la forme
01:04:14et le fond
01:04:14dans ce qui a été produit
01:04:17
01:04:17Mathieu vous avez
01:04:18totalement raison
01:04:19et je suis content
01:04:19qu'on vous entende
01:04:20parce que vous avez
01:04:20une voix
01:04:21qu'on n'entend pas
01:04:22normalement
01:04:22dans les médias
01:04:23parce que votre voix
01:04:24elle est logique
01:04:25oui certaines causes
01:04:26prises indépendamment
01:04:28elles sont respectables
01:04:29bien évidemment
01:04:29on peut défendre
01:04:30les palestiniens
01:04:31bien évidemment
01:04:31il n'y a pas de sujet
01:04:33bien évidemment
01:04:34on peut dire
01:04:34on veut des femmes voilées
01:04:36bien évidemment
01:04:36mais qu'est-ce que ça vient faire
01:04:38dans ce combat LGBT
01:04:39en fait
01:04:40on peut dire les choses
01:04:41on peut en débattre
01:04:42de ces choses-là
01:04:43mais qu'est-ce que ça vient faire
01:04:44ce drapeau palestinien
01:04:46moi le drapeau palestinien
01:04:47j'aurais aimé
01:04:47qu'il soit utilisé
01:04:48en disant
01:04:48il faut se battre
01:04:49contre le Hamas
01:04:50qui tue les gays
01:04:51qui jette les gays
01:04:53depuis les immeubles
01:04:54là ça aurait un sens
01:04:55entendu Jean-Marc
01:04:56si vous voulez
01:04:57en fait
01:04:57la problématique
01:04:59une des personnes
01:05:02sur le plateau
01:05:02évoquait la question
01:05:03de l'intersectionnalité
01:05:04l'intersectionnalité
01:05:06qu'est-ce que c'est
01:05:06c'est une grille de lecture
01:05:08après une fois
01:05:09que vous avez fait
01:05:09un constat
01:05:10effectivement
01:05:11quelle méthode
01:05:12vous mettez en place
01:05:12pour corriger
01:05:14les discriminations
01:05:15et sur la méthode
01:05:17sur la façon
01:05:17de fonctionner
01:05:18il y a aujourd'hui
01:05:19de gros soucis
01:05:21dans le mouvement LGBT
01:05:23avec des méthodes
01:05:24qui sont tout à fait discutables
01:05:26et qui ne cautionnent pas
01:05:26une grande partie
01:05:28des personnes
01:05:28LGBTQI plus
01:05:29dans ce pays
01:05:31et je considère
01:05:32aujourd'hui
01:05:33qu'effectivement
01:05:35il y a des sujets
01:05:36qui sont devenus
01:05:37tabous
01:05:38pour ce mouvement
01:05:40je pense notamment
01:05:40au sujet de la laïcité
01:05:41au sujet
01:05:43de l'universalisme
01:05:44que porte
01:05:45l'association
01:05:46Fierté Citoyenne
01:05:47notamment
01:05:47et aujourd'hui
01:05:49aujourd'hui
01:05:50on est face
01:05:51à un véritable
01:05:53un véritable hold-up
01:05:55et j'espère
01:05:56je le souhaite
01:05:57de tout cœur
01:05:58que les organisations
01:05:59qui sont modérées
01:05:59au sein de l'intérêt LGBT
01:06:01elles existent
01:06:02vont prendre la parole
01:06:04vont se désolidariser
01:06:06en fait
01:06:07de ce message
01:06:08il y a déjà
01:06:09des associations
01:06:10qui le font
01:06:13et pour faire en sorte
01:06:14que les gens
01:06:15puissent marcher
01:06:16fièrement
01:06:17à cette Pride
01:06:19il faut clarifier
01:06:21en fait
01:06:21quel est son but
01:06:24est-ce que
01:06:25son but
01:06:25c'est d'être
01:06:26récupéré
01:06:26par l'ultra-gauche
01:06:28et la France insoumise
01:06:29et de servir
01:06:29de courroie
01:06:30de transmission
01:06:31non
01:06:31ça n'est pas son but
01:06:33dernière petite question
01:06:34est-ce que vous appelez
01:06:35malgré tout
01:06:36les gens
01:06:36aller à cette marge
01:06:37des fiertés
01:06:37ou y aller
01:06:38c'est cautionner
01:06:38cette affiche
01:06:39non je ne pense pas
01:06:41que aller
01:06:41à cette manifestation
01:06:43ce soit cautionner
01:06:44cette affiche
01:06:44je veux dire
01:06:45on peut aller
01:06:46sincèrement
01:06:46à cette manifestation
01:06:47sans cautionner
01:06:48cette affiche
01:06:49en portant
01:06:50ses propres messages
01:06:52ses propres slogans
01:06:53on se demande
01:06:53quels sont les slogans
01:06:54Mathieu
01:06:55il y a chaque année
01:06:58des organisations
01:06:59qui viennent
01:07:00à se défiler
01:07:01et qui se distinguent
01:07:02par leur message
01:07:04par des communiqués
01:07:05la marge des fiertés
01:07:06elle n'appartient pas
01:07:07à l'intérêt LGBT
01:07:08elle appartient
01:07:09à toutes les personnes
01:07:10qui la font
01:07:12aux bénévoles
01:07:14aux gens
01:07:15qui sont
01:07:16certes
01:07:16au sein
01:07:17des associations LGBT
01:07:19ou même
01:07:19de l'organisation
01:07:21mais on ne peut pas
01:07:22comme ça
01:07:23capter le message
01:07:24d'une manifestation
01:07:25aussi importante
01:07:26juste Mathieu
01:07:27il faudra faire attention
01:07:28aux slogans
01:07:28qui vont être
01:07:29qui vont être
01:07:29scandés
01:07:30et puis moi
01:07:31je prends le pari
01:07:31qu'il va y avoir
01:07:32des drapeaux palestiniens
01:07:33il va y avoir
01:07:33des drapeaux palestiniens
01:07:34partout
01:07:34c'est un appel
01:07:36à venir
01:07:37effectivement
01:07:37avec des drapeaux palestiniens
01:07:39et à un moment donné
01:07:40ça n'a pas de sens
01:07:41dans ce type
01:07:42de manifestation
01:07:43merci en tout cas
01:07:44on peut être en empathie
01:07:45avec ce qui se passe
01:07:47à Gaza
01:07:48et on l'est
01:07:51on peut rappeler aussi
01:07:52ce qui s'est passé
01:07:53le 7 octobre
01:07:54on peut être en empathie
01:07:55avec tout un tas
01:07:56de luttes
01:07:57et de causes
01:07:58à travers le monde
01:07:59mais
01:08:00encore une fois
01:08:03c'est
01:08:04qu'est-ce qu'on va en faire
01:08:05on va en faire
01:08:06une opération
01:08:07de récupération
01:08:07à dessein
01:08:09pour servir
01:08:10les intérêts
01:08:10d'un parti politique
01:08:11ou on va en faire
01:08:13une grande manifestation
01:08:14de lutte
01:08:15contre les haines
01:08:16anti-LGBT
01:08:16il y a aussi beaucoup
01:08:17de questions
01:08:18à ce sujet
01:08:19aujourd'hui
01:08:20
01:08:21le message
01:08:22est complètement troublé
01:08:23vous avez raison
01:08:25et il faut rappeler
01:08:25également que les agressions
01:08:26homophobes sont de plus en plus
01:08:27nombreuses
01:08:28et c'est contre ça
01:08:29par exemple
01:08:29moi que j'aurais aimé
01:08:30voir cette marche se lever
01:08:31merci beaucoup
01:08:32Mathieu Gatipon
01:08:33Bachet
01:08:33merci d'avoir été avec nous
01:08:34exporte parole
01:08:35de l'inter-LGBT
01:08:36c'est des gens comme ça
01:08:36qu'il faut écouter
01:08:37il faut leur donner la parole
01:08:38à ces gens-là
01:08:38on n'a que des militants
01:08:40d'extrême gauche
01:08:40excusez-moi
01:08:41quand on veut faire parler
01:08:42aujourd'hui
01:08:43des associations homos
01:08:44ils sont tous là
01:08:44en disant
01:08:45regardez les cons
01:08:46des associations LGBT
01:08:48sur les réseaux sociaux
01:08:49ils sont tous là
01:08:50en train de dire
01:08:51Gaza, Gaza, Gaza, Gaza
01:08:52le Hamas
01:08:53etc
01:08:54excusez-moi
01:08:55mais ces gens-là
01:08:56marchent sur la tête
01:08:57ils marchent sur la tête
01:08:57effectivement
01:08:58comme il disait
01:08:59c'est un hold-up
01:09:00pas en leur nom
01:09:00et à leur place
01:09:02on leur fait porter
01:09:03tout et n'importe quoi
01:09:04ne sous-estimons pas
01:09:05la force et la puissance
01:09:06d'une affiche
01:09:07et le lien entre
01:09:08l'affiche et la réalité
01:09:09je n'oublierai jamais
01:09:10cette affiche des JO
01:09:11où on supprime la croix
01:09:12sur le dôme des Invalides
01:09:13et en réalité
01:09:14lors de la cérémonie
01:09:15d'ouverture des JO
01:09:16on a vu comment
01:09:17les racines chrétiennes
01:09:18de la France
01:09:18ont été piétinées
01:09:20Laurent Jacobili
01:09:21on est en train
01:09:22d'assister là
01:09:23à un hold-up
01:09:24de LFI
01:09:25un hold-up
01:09:26de l'extrême-gauche
01:09:26sur la marche
01:09:27des fiertés
01:09:28oui c'est de l'entrisme pur
01:09:29c'est-à-dire que l'extrême-gauche
01:09:30rentre dans des associations
01:09:31elle les transforme
01:09:32pour véhiculer son message
01:09:33la marche des fiertés
01:09:34ou la Gay Pride
01:09:35moi l'image que j'en ai
01:09:37c'est l'inclure
01:09:38inclure les homosexuels
01:09:40dans la société
01:09:41qu'ils aient les mêmes droits
01:09:41que tout le monde
01:09:42les mêmes boulots
01:09:43que tout le monde
01:09:44et qu'il n'y ait pas de haine
01:09:44or là ça exclut
01:09:45c'est complètement l'inverse
01:09:46on peut être
01:09:48je crois
01:09:49ça tue le blanc
01:09:49homosexuels
01:09:50et juifs
01:09:51je crois qu'on peut être
01:09:52homosexuels et blanc
01:09:53je pense que
01:09:55on peut être homosexuels
01:09:56et de droite
01:09:57du centre
01:09:58ou ne pas avoir
01:09:58d'opinion politique
01:09:59donc c'est très grave
01:10:00bon courage à celui
01:10:02qui demain organisera
01:10:03une marche des fiertés
01:10:03à Gaza
01:10:04moi je rappelle aussi
01:10:05qu'il faut faire très attention
01:10:07à la France insoumise
01:10:08qui parle différemment
01:10:10à différents publics
01:10:11et je rappelle
01:10:12que madame Chikirou
01:10:12qualifiait
01:10:14les journalistes
01:10:15de tafiole de merde
01:10:16comme soutien
01:10:18de la cause homosexuelle
01:10:18il y a probablement mieux
01:10:19et on rappelle que
01:10:20pendant des années
01:10:21on expliquait
01:10:22qu'être de droite
01:10:23et homosexuel
01:10:23c'était impossible
01:10:24on ne pouvait pas
01:10:24être de droite
01:10:25et homosexuel
01:10:26quand on était homosexuel
01:10:27on était forcément de gauche
01:10:28vous vouliez ajouter
01:10:29un dernier mot
01:10:29Laurent Jacoby
01:10:30il a dit
01:10:31c'est une vieille technique
01:10:32gauchiste
01:10:32de faire de l'entrisme
01:10:33dans tous les mouvements sociaux
01:10:35vous savez on l'a vu
01:10:36ça n'a strictement
01:10:37rien à voir
01:10:37avec la marche
01:10:38des fiertés
01:10:40mais au moment
01:10:40des gilets jaunes
01:10:41on a vu l'extrême gauche
01:10:42aussi à un moment donné
01:10:43récupérer le mouvement
01:10:43des gilets jaunes
01:10:44et d'ailleurs
01:10:45c'est à partir de ce moment là
01:10:46que les violences
01:10:46se sont multipliées
01:10:47et que d'ailleurs
01:10:48le mouvement a fini par décroître
01:10:50en l'occurrence
01:10:50donc c'est quelque chose
01:10:51qui fait partie
01:10:52du logiciel trotskiste
01:10:53l'entrisme
01:10:54donc on est fait
01:10:55ce qui est terrible
01:10:56c'est qu'il y a des combats
01:10:57aujourd'hui encore
01:10:57à mener sur les LGBT
01:11:00il y a des combats
01:11:01contre la violence
01:11:01il y a des combats
01:11:02contre l'homophobie
01:11:03on l'a dit
01:11:03les chiffres sont en hausse
01:11:05contre l'homophobie
01:11:06contre les actes homophobes
01:11:07et on n'en parle pas
01:11:08enfin on vient tuer
01:11:09l'homme blanc
01:11:10c'est presque un appel
01:11:11au meurtre
01:11:12oui c'est presque
01:11:14un appel au meurtre
01:11:14j'aurais préféré voir
01:11:15la convergence des luttes
01:11:17pour les paysans
01:11:18les paysans qui souffrent
01:11:19les agriculteurs
01:11:20ceux qui travaillent
01:11:21les agriculteurs homosexuels
01:11:21qui ont du mal à vivre
01:11:22dans les campagnes
01:11:23aussi bien sûr
01:11:24il faut en parler
01:11:24et je rappelle que
01:11:25Christine Kelly
01:11:25nous a dit que la subvention
01:11:27ne serait pas donnée
01:11:28par la région
01:11:29à cette marche
01:11:30après cette affiche
01:11:31merci à tous
01:11:31de nous avoir suivis
01:11:32on se retrouve demain
01:11:33en direct
01:11:34et dans un instant
01:11:35c'est Sonia Mabrouk
01:11:35à demain
01:11:35et d'ici là
01:11:36soyez prudents

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