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  • il y a 3 jours
Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Lundi 19 mai 2025, Morandini live numéro 1659 sur CNews, première chaîne info de France, bonjour et bienvenue en direct.
00:00:13A la une, ce sont des sauvages, je suis désolé mais je ne vois pas comment qualifier autrement les dizaines de jeunes qui se sont affrontés samedi soir vers 19h50
00:00:23dans la cité des Framboisins à Saint-Denis et à la Courneuve, les images qui circulent sur les réseaux sociaux sont d'une violence incroyable.
00:00:31On peut voir un jeune garçon au sol, visiblement blessé, un autre s'approche de lui et lui assène un énorme coup de pied dans la tête
00:00:38pendant que d'autres, armés de bas de baseball et de bâtons, s'affrontent une sauvagerie incontrôlable.
00:00:44Une bande qui a pris le dessus sur l'autre et du coup un individu s'est retrouvé isolé et a été pris à partie par plusieurs individus et s'est retrouvé au sol frappé de plusieurs coups à la tête.
00:00:59On est en Seine-Saint-Denis et là ce qu'on constate avec effroi surtout, c'est qu'on constate un certain ensauvagement de la société
00:01:07et on voit qu'on a affaire à des adolescents d'une quinzaine d'années qui viennent se confronter entre bandes avec des armes, c'est quand même assez choquant.
00:01:17Vous venez de l'entendre, la plupart d'entre eux sont mineurs et ce n'est qu'un exemple de cette violence.
00:01:22Selon les experts, le recrutement de tueurs à gage de 12 ou 13 ans serait même en vogue en Europe.
00:01:28Ces derniers mois, plusieurs dizaines de mineurs, parfois âgés de seulement 12 ou 13 ans, ont en effet été identifiés et interceptés.
00:01:35Avant de passer à l'acte, Europol a lancé une vaste opération pour lutter contre ce recrutement mais la tendance semble s'accélérer.
00:01:43Des exécuteurs mineurs à bas coût avec peu de risque judiciaire, c'est l'un des moyens utilisés par les trafiquants de drogue pour éviter la prison.
00:01:52Et c'est pour lutter contre ces filières de recrutement qu'Europol a lancé une task force inédite regroupant plusieurs pays européens alors que le phénomène se répand.
00:02:02La Suède a fait procéder à l'arrestation l'année dernière d'un jeune de 15 ans qui, tenez-vous bien, n'était pas un exécutant mais un recruteur,
00:02:11un intermédiaire entre les mafias du sud de la Suède et des jeunes tueurs de 13, 12, 13, 14 ans.
00:02:17On commence à voir des jeunes filles qui sont arrêtées avec des armes sur le point d'aller commettre un meurtre sur commande.
00:02:25Et on dit souvent que l'un des problèmes de la jeunesse d'aujourd'hui, c'est bien sûr le manque de valeur mais aussi le manque d'amour et le respect pour la France.
00:02:31Alors la mairie de Marignane dans les Bouches-du-Rhône a eu une bonne idée.
00:02:34Les écoliers sont rassemblés tous les lundis matin pour hisser le drapeau tricolore et chanter la marseillaise dans la cour de l'école.
00:02:41Et figurez-vous qu'au lieu de faire l'unanimité, cette initiative hérisse la gauche.
00:02:46Écoutez cet élu communiste.
00:02:48Je pense que c'est pas utile que c'est électoraliste, que c'est une instrumentalisation des enfants parce que c'est quelque chose qui est étudié dans les écoles primaires.
00:02:57Je pense que les professeurs des écoles sont tout à fait qualifiés pour le faire.
00:03:01L'inspection académique a rappelé que le temps périscolaire est géré par la mairie et non par l'éducation nationale.
00:03:08Pour l'heure, cinq établissements sont concernés.
00:03:11D'ici quelques semaines, tous les écoliers de la ville participeront à ce rituel.
00:03:16Le ministre de l'Intérieur Bruno Rotailleau, nouveau patron des Républicains,
00:03:20a annoncé sur TF1 que dans les 48 heures, il allait autoriser les chasses aux véhicules participant à des rodeaux urbains par les forces de l'ordre.
00:03:28Cela signifie qu'il sera désormais demandé aux policiers et aux gendarmes partout en France de poursuivre ces véhicules.
00:03:34Un vrai changement de doctrine car jusque-là, c'était interdit, sauf à Paris, ce qui provoquait la colère de certains syndicats de police.
00:03:42La semaine dernière, Bruno Rotailleau avait promis de prendre cette mesure et donc il va visiblement tenir parole.
00:03:49Dans Paris-Intramuros et La Petite Couronne, les forces de l'ordre sont déjà autorisées à poursuivre des véhicules participant à des rodeaux urbains.
00:03:57Bruno Rotailleau souhaite généraliser la prise en chasse sur l'ensemble du territoire.
00:04:02Le syndicat Alliance Police réclame des consignes claires.
00:04:06Mes collègues, comme d'ailleurs la société en général, veulent des outils administratifs et juridiques pour pouvoir travailler en toute sécurité,
00:04:15savoir ce qu'il est possible de faire, qu'est la doctrine d'emploi.
00:04:18En une quinzaine d'années, ce fléau né dans les quartiers sensibles prend de l'ampleur et s'étend désormais dans des zones rurales.
00:04:25Le profil des participants, majoritairement des hommes âgés de moins de 30 ans.
00:04:31Et à propos des rodeaux, justement en direction Bordeaux où le procureur accentue la répression contre les rodeaux urbains.
00:04:37Face à la recrudescence de ces rendez-vous illégaux, police et justice s'allient désormais pour plus de fermeté.
00:04:43Désormais, dès qu'elles sont présentées à la justice, les personnes arrêtées doivent s'attendre, avant même leur procès, à perdre leur véhicule.
00:04:51Des infractions répétées au code de la route, mises en danger de la vie d'autrui.
00:04:56Même sans antécédent judiciaire, la répression sera immédiate à Bordeaux.
00:05:01Pour Aaron Sauvage le 2 mai, deux des conducteurs déferrés au parquet ont été placés sous contrôle judiciaire.
00:05:07Interdiction de conduire, interdiction de sortir le soir, en particulier le week-end, avec une réponse judiciaire qui fait mal au portefeuille.
00:05:1737 500 euros, donc ça c'était là une BMW série 1 de 37 500 euros.
00:05:22Et le second véhicule c'était une Audi RS3 de 40 000 euros.
00:05:26Ces deux véhicules-là ont d'ores et déjà fait l'objet de ventes avant jugement.
00:05:30Pour endiguer ce phénomène des rodeaux urbains, police et justice s'allient pour plus de fermeté.
00:05:36Avec le recours aux drones, ils permettent d'engranger du renseignement, qui nous permettront d'intervenir à froid, un minima pour saisir les véhicules.
00:05:44Et au mieux, l'idéal c'est d'interpeller ceux que nous serons parvenus à identifier par le biais de ces images.
00:05:50Les rodeaux urbains, une mode à laquelle toutes les villes sont confrontées.
00:05:55La préfecture de la Marne assure pour sa part qu'une intensification des contrôles routiers aura lieu dans les semaines à venir.
00:06:04On vous a beaucoup parlé, hélas, la semaine dernière des pompiers agressés.
00:06:07Mais ce ne sont pas les seuls métiers de service et d'aide à la personne à être victime de violences incompréhensibles pour nous.
00:06:13Exemple, une infirmière libérale a été agressée ce week-end au sud de Lyon.
00:06:17Un guetteur l'a violemment frappée alors qu'elle était intervenue chez un patient dans une tour d'immeuble.
00:06:22Elle a été hospitalisée en urgence relative.
00:06:26Elle a été agressée alors qu'elle faisait son travail.
00:06:29Une infirmière libérale intervenant chez un patient dans une tour de l'avenue Vladimir Kamarov à Vénissieux
00:06:35a été d'abord intimidée par un guetteur qui voulait l'empêcher de monter.
00:06:39Une fois sa mission finie, en redescendant, l'infirmière s'est faite violemment frapper.
00:06:44C'est un témoin qui s'est interposé assez rapidement, donc on ne peut que le féliciter.
00:06:50Et très rapidement, nos forces de l'ordre, en l'occurrence un équipage de police secours,
00:06:55est intervenu et a eu du mal à interpeller cet individu très récalcitrant qui s'est rebellé à portée des coups.
00:07:03Ils ont dû même faire usage d'une pistolet à impulsion électrique en mode contact.
00:07:07L'agresseur d'une trentaine d'années est défavorablement connu des services de police
00:07:11pour occupation illicite de hall d'immeuble. Il a été placé en garde à vue.
00:07:15La Fédération nationale des infirmiers espère la création d'un statut spécifique
00:07:20pour aggraver les peines commises envers les personnels de santé.
00:07:23On a besoin aussi d'une procédure de dépôt de plainte facilitée.
00:07:27Parce qu'on a trop souvent tendance à se dire, bon allez, je n'ai pris qu'une claque ou je n'ai reçu qu'une insulte.
00:07:34Mais si on laisse faire ça aujourd'hui, on laisse faire tout le reste.
00:07:39Donc c'est vraiment la tolérance zéro qu'il faut imposer.
00:07:42Selon une consultation de l'Ordre national des infirmiers en 2023,
00:07:46deux professionnels sur trois déclaraient avoir été victimes de violences dans leur exercice.
00:07:52Autant de sujets pour Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur,
00:07:55qui a très largement été élu hier à la tête des Républicains.
00:07:58Il était ce matin invité de CNews face à Sonia Mabrouk,
00:08:01et il a répété qu'il resterait au gouvernement.
00:08:04J'y suis, j'y reste, a-t-il dit.
00:08:07Ça me donne de la force bien sûr, parce que ça me légitime.
00:08:11Si vraiment nos militants, c'est-à-dire le cœur de notre électorat,
00:08:17sont les plus convaincus, s'ils avaient voulu que je quitte le gouvernement,
00:08:21pensez-vous vraiment qu'ils auraient voté à 74% ?
00:08:24Je veux repréciser les conditions dans lesquelles nous sommes rentrés au gouvernement.
00:08:28Rentrer dans ce gouvernement, ça n'est pas se macroniser,
00:08:31ça n'est pas se dissoudre, ça n'est pas la confusion.
00:08:34Rentrer au gouvernement, c'était simplement parce que nous voulions éviter à la France le pire,
00:08:39c'est-à-dire faire blocage à la gauche mélenchonisé.
00:08:42Quand on est de droite, on fait barrage à la gauche, et c'est éviter le chaos.
00:08:46Il n'y a pas de majorité au Parlement.
00:08:49Moi, j'aime la France, et ce que je veux, c'est être utile.
00:08:52Nos électeurs, nos militants, veulent aussi que la droite se retrousse les manches,
00:08:57mette la main dans le kangouri.
00:08:59Donc ça a été tranché hier, ça, pour vous ?
00:09:01Je pense que c'était tranché.
00:09:02C'était tranché, comment dirais-je, non pas pour l'éternité,
00:09:05mais encore une fois, si nous sommes au gouvernement,
00:09:08ça n'est pas pour abdiquer, pour renoncer à notre personnalité,
00:09:11ça n'est pas pour se confondre, pas du tout.
00:09:14Voilà, et puis dans l'actuel Média, je voulais vous faire écouter en exclusivité
00:09:18un extrait de la première interview de Stéphane Plaza depuis deux ans.
00:09:22Pour la première fois, Stéphane Plaza brise le silence
00:09:24depuis le début des affaires le concernant.
00:09:26L'ex-animateur vedette d'M6 a accepté de répondre à une interview téléphonique
00:09:30auprès de Jordan Deluxe sur une vidéo à découvrir sur YouTube dans quelques minutes.
00:09:35L'animateur révèle aussi que, contrairement à ce qui a été annoncé par ses avocats
00:09:39le jour du jugement, il a décidé de ne pas faire appel de sa condamnation.
00:09:44Mais c'est le parquet qui a décidé de faire appel à interviews exclusives.
00:09:48En voici les principaux extraits.
00:09:50C'est dur depuis deux ans, mais il y a des gens qui vivent des choses plus dures.
00:09:53J'ai la chance de ne pas avoir de maladie, mais ce n'est pas si simple.
00:09:57Mais je vais retrouver le sourire, je vous le promets, Jordan.
00:10:01Quand je vous ai vu sur les vidéos qu'on a vues à droite et à gauche,
00:10:05on voit que vous avez perdu du poids, vous me le confirmez, ça ?
00:10:08Oui, j'ai perdu du poids. Il y a une tristesse intérieure, oui, c'est vrai.
00:10:13Vous avez perdu combien de kilos suite à cette affaire ?
00:10:16C'est mieux qu'un régime, c'est 8,5 kg.
00:10:208,5 kg depuis tout ce qui s'est passé, là ?
00:10:23Oui, ces derniers mois encore un peu plus.
00:10:26Vous avez fait appel, Stéphane, concernant tout ce qui vous est arrivé ?
00:10:29Non, c'est le parquet qui fait appel, c'est une incompréhension totale.
00:10:32Moi, je n'en ai pas fait appel, c'est pour ça que je vous dis beaucoup de choses fausses.
00:10:36Donc, c'est le parquet qui fait appel.
00:10:39Le parquet fait appel, je reviendrai.
00:10:43Moi, j'avais plus de respect pour mes franchisés, car eux aussi craignent beaucoup.
00:10:49C'est des personnes indépendantes, c'est des personnes qui travaillent,
00:10:52c'est des personnes qui ont mon nom.
00:10:54Je pense que tout le mal qui est dit sur moi, et en plus qui est à 90% faux,
00:11:00fait du mal à 4 000 personnes qui travaillent sous mon nom.
00:11:03C'est peut-être ça qu'il faut regarder avant de dire des conneries sur moi.
00:11:06Sur la dernière affaire récente, je ne suis pas concerné par cette affaire.
00:11:10D'accord, donc ce qui est sorti est faux ?
00:11:12Non, attention, j'ai été entendu comme témoin, etc.
00:11:15J'ai répondu à des questions, il n'y a aucune suite sur cette affaire.
00:11:20Voilà, première interview de Stéphane Plaza retrouvée sur le YouTube de Jordan Deluxe
00:11:23et sur Jean-Marc Morondi.com.
00:11:25Également, tout de suite, les top LFLOB d'audience de ce week-end,
00:11:27c'est avec Mister Audience, Ayas Kevin.
00:11:29Va-t'en !
00:11:33Vendredi soir, la série Capitaine Marlowe a encore une fois prouvé son succès sur France 2
00:11:37en arrivant très largement en tête à 4 100 000.
00:11:40TF1 est arrivée deuxième, mais très loin derrière avec Mask Singer
00:11:43et deux vedettes ont été dévoilées,
00:11:45La Toya Jackson et Jean-Phil Janssen.
00:11:47Le divertissement est sous les 3 000 000 à 2 900 000.
00:11:50M6 n'a pas non plus attiré les foules, pourtant avec un blockbuster,
00:11:54puisque c'est le film Mission Impossible Protocol Fantôme
00:11:56avec Tom Cruise qui a été diffusé, mais il a attiré seulement 1 700 000 personnes,
00:12:00suivi de la carte au trésor de Cyril Féraud sur France 3,
00:12:03avec une audience faible à 1,3 million.
00:12:08Samedi soir, l'événement était sur France 2
00:12:10avec le concours annuel de l'Eurovision
00:12:12et la soirée a été un succès,
00:12:14même si loin n'est arrivé que septième.
00:12:16La chaîne est arrivée largement en tête
00:12:18avec 5 300 000 téléspectateurs qui ont assisté à la victoire de l'Autriche.
00:12:22Beaucoup de téléspectateurs sont aussi peut-être venus pour voir Céline Dion,
00:12:26dont la présence avait été annoncée par certains médias,
00:12:28mais on l'attend toujours.
00:12:30France 3 est deuxième des audiences de samedi soir
00:12:32avec la série Le Voyageur,
00:12:34qui a réalisé un score correct face à cette grosse concurrence à 2,8 millions.
00:12:38TF1 a quant à elle été mise en difficulté
00:12:40en étant reléguée à la troisième place et sous les 2 millions
00:12:42avec le grand concours des Grosses Têtes.
00:12:44Comme chaque samedi soir, flop pour M6
00:12:46avec la série NCIS qui n'a même pas dépassé le million.
00:12:53Et un soir peu de monde devant le petit écran
00:12:55puisque personne n'a dépassé les 3 millions.
00:12:57TF1 est arrivé petit leader à 2,8 millions
00:13:00avec le film Les Gardiens de la Galaxie, volume 3.
00:13:03France 2 et France 3 sont au coude-à-coude autour des 2,2 millions
00:13:06avec le film Jeanne du Barry et la série McDonald & Dods.
00:13:10Sur M6, Zone Interdite ne parvient toujours pas à s'imposer.
00:13:13Le magazine consacré au thème dans Les Secrets des Gitans de Marseille
00:13:16est quatrième et faible à seulement 1,6 million.
00:13:19Mister Audience vous dit à demain.
00:13:21Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:13:25Andréa Cotarac, bonjour.
00:13:26Bonjour.
00:13:27Merci d'être avec nous, porte-parole du Rassemblement National.
00:13:29Christelle Lignasme, bonjour.
00:13:30Bonjour.
00:13:31Merci d'être là.
00:13:32Maire Les Républicains de Villeneuve-Saint-Georges.
00:13:33Ludovic Thoreau, bonjour.
00:13:34Bonjour.
00:13:35Maire UDI de Coubron et puis Ryan Chaibi, maire de nulle part pour l'instant,
00:13:38mais président de l'Association pour la promotion de la coopération
00:13:41et de l'amitié entre la France et la Tunisie.
00:13:43Bonjour.
00:13:44Et merci d'être avec nous.
00:13:45Je voulais commencer cette émission en vous parlant de ce qui s'est passé à Saint-Denis
00:13:49parce que c'est assez surrealiste.
00:13:51Vous voyez quelques images.
00:13:52Ce sont des sauvages.
00:13:53Il n'y a pas d'autre mot.
00:13:54Ce sont des sauvages qui se sont affrontés dans la nuit de samedi à dimanche.
00:13:58Ça s'est passé vers 19h50 dans la cité des Framoisins à Saint-Denis, à la Courneuve.
00:14:02Les images qui circulent sur les réseaux sociaux sont d'une violence incroyable
00:14:06à tel point qu'on ne peut pas vous les montrer.
00:14:07On a juste fait quelques captures de ces images.
00:14:09Mais si vous tombez dessus, vous allez voir que ce sont vraiment des sauvages qui s'affrontent.
00:14:14On peut voir un jeune garçon au sol, visiblement blessé.
00:14:17Un autre s'approche de lui.
00:14:18Lui, à Seine, un énorme coup de pied dans la tête
00:14:21pendant que d'autres armées de battes de baseball et de bâtons s'affrontent.
00:14:25Une sauvagerie qui semble désormais incontrôlable.
00:14:27Rappel des faits.
00:14:3019h50, samedi soir, parc de la Courneuve.
00:14:33Une rixe éclate entre des individus issus de différentes cités
00:14:37et armées de battes de baseball.
00:14:39Sur cette image, un homme au sol se fait rouer de coups.
00:14:43Une bande qui a pris le dessus sur l'autre.
00:14:46Un individu s'est retrouvé isolé et a été pris à partie par plusieurs individus.
00:14:51Il s'est retrouvé au sol frappé de plusieurs coups à la tête.
00:14:55A l'arrivée des forces de l'ordre, tous les protagonistes ont déjà pris la fuite,
00:14:59laissant l'homme gisant à terre.
00:15:01On est en Seine-Saint-Denis.
00:15:03Ce qu'on constate avec effroi, c'est qu'on constate un certain ensauvagement de la société.
00:15:09Quand on voit qu'on a affaire à des adolescents d'une quinzaine d'années
00:15:14qui viennent se confronter entre bandes avec des armes,
00:15:18c'est quand même assez choquant.
00:15:20On est en direct avec Amaury Bucot, journaliste police-justice à Valeurs Actuelles.
00:15:24Bonjour Amaury, merci d'être avec nous.
00:15:26Est-ce qu'on sait précisément ce qui s'est passé dans la nuit de samedi à dimanche ?
00:15:29A part ces images, tout ça est toujours très flou
00:15:33parce que déjà les témoins en général ne veulent pas parler.
00:15:35On parle de logique entre bandes, c'est-à-dire de logique très clanique entre quartiers.
00:15:39Là, en l'occurrence, la cité des 4000 à Courneuve, la cité des Francs-Moisins à Saint-Denis.
00:15:46Ce qu'on peut dire sur ces événements, ce qui est très difficile,
00:15:49c'est qu'il y a vraiment cette logique de clan entre quartiers.
00:15:52On sait que régulièrement, ils prennent à partie les policiers,
00:15:55mais qu'ils peuvent s'affronter entre eux.
00:15:57Malheureusement, quand ils s'affrontent entre eux, ils utilisent des armes.
00:16:00Là, on l'a dit, parfois, c'est des armes par destination, comme des barres de fer.
00:16:04Ce sont des vraies armes, comme des couteaux.
00:16:06On a même vu parfois des sabres qui ont été utilisés, notamment à Paris,
00:16:09dans des rixes près d'écoles.
00:16:11Malheureusement, effectivement, ces rixes explosent.
00:16:15Par exemple, entre 2023 et 2024, ça a fait fois deux le nombre de violences de rixes entre bandes à Paris.
00:16:22Ça ne touche pas que des cités, j'allais dire, périphériques,
00:16:26mais aussi toutes les villes, toute la France est touchée par ce genre de violences.
00:16:30C'est vrai que la violence est assez incroyable.
00:16:32J'ai vu ces images et on a le sentiment qu'il y a quasiment la volonté de tuer.
00:16:36Quand on en voit un qui saute quasiment à pieds joints sur la tête d'un autre,
00:16:40alors qu'il est au sol, alors qu'il est blessé,
00:16:42on se dit que c'est une envie de tuer qu'ils ont.
00:16:45Il y a d'ailleurs régulièrement des morts.
00:16:47Souvent, c'est plutôt à cause de coups de couteau ou de sabre,
00:16:50mais il y a régulièrement des morts.
00:16:52Comme ils sont en bande, ils s'entraînent en meute.
00:16:55L'autre est totalement déshumanisé et ils y vont jusqu'au bout.
00:16:58Si vous permettez, Jean-Marc, ce qui est assez dingue,
00:17:03c'est qu'on voit ces images et on est très impressionnés.
00:17:06Mais il s'est passé ce week-end,
00:17:08pour avoir une petite expérience dans la journée de police justice,
00:17:11un week-end qui a été extrêmement violent.
00:17:14On peut parler d'un week-end orange mécanique.
00:17:16Je vais vous faire une petite liste d'incidents dans le même genre
00:17:19de ce qui s'est passé à la Courneuve dans le reste de la France.
00:17:21Tout ça s'est passé à peu près sur la même période,
00:17:23c'est-à-dire dans la nuit de samedi à dimanche, à partir de samedi soir,
00:17:26donc le 17 mai.
00:17:27Vous avez eu à Tijon, vers 23h50, une fusillade sur un point de ville.
00:17:31Neuf coups qui ont été tirés.
00:17:33Une balle qui a traversé la jambe d'une des personnes qui était présente sur place.
00:17:36À Béthune, 20h30, un bus qui a été visé par des tirs d'armes à plomb.
00:17:41À 23h20, à Nantes, vous avez des policiers qui ont été attaqués
00:17:45dans le curaire de Malakoff,
00:17:47un quartier de reconquête républicaine, alors qu'ils contrôlaient un scooter.
00:17:50À Rouen, à 21h20, vous avez un homme qui a sorti un couteau devant la cathédrale.
00:17:54À Marseille, vers 23h, vous avez un règlement de compte.
00:17:57Il y a eu des coups de feu qui ont été tirés dans le 14e arrondissement.
00:18:00Dans le quartier Pise 20, à Nîmes, vers minuit,
00:18:02donc tout ça, c'est toujours dans la même journée,
00:18:04des tirs qui ont été tirés sur la voie publique.
00:18:06À Toulouse, vers 5h du matin, un homme qui a été blessé par balle,
00:18:10notamment là encore sur un règlement de compte.
00:18:12Grenoble, pareil.
00:18:13Une personne qui s'est présentée à l'hôpital alors qu'elle avait été blessée par balle.
00:18:16À Mézieux, à 17h30, un règlement de compte avec des barres de fer et des couteaux.
00:18:20À Gradignan, à 20h, un accident de la route
00:18:23qui s'est transformé en règlement de compte
00:18:25puisqu'un des automobilistes a sorti un pistolet qui a tiré six coups de feu.
00:18:29Vous avez aussi, à Périgny, vers 22h,
00:18:32où on a trouvé un homme attaché à des palettes dans son jardin
00:18:36avec son pavillon brûlé et lui aussi avait été brûlé, carbonisé.
00:18:39Carbason, vers 22h, des policiers ont été attaqués
00:18:42alors qu'ils contrôlaient quelqu'un sur un point de stup'.
00:18:44Vous avez encore le Met-sur-Seine,
00:18:45où un homme a été agressé à coups de marteau par trois autres.
00:18:48Il avait un traumatisme crânien.
00:18:50Je peux encore vous parler de Meaux,
00:18:51où il y a un homme de 19 ans qui a été blessé à mort par des coups de couteau.
00:18:54À Arventeuil, vers 22h40, des barricades qui ont été dressées contre la police.
00:18:58J'ai presque fini, Jean-Marc, à Sarcelles, 3h30 du matin,
00:19:01où là, il y avait une soirée haïtienne
00:19:03et la police est intervenue parce qu'il y avait trop de bruit
00:19:05et la police a été prise à partie.
00:19:07À Plaisir, il y a également une rique qui avait quatre blessés.
00:19:09Saint-Germain-en-Laye, une rêve partie
00:19:11qui a là aussi viré à l'affrontement contre les policiers.
00:19:14À Torsy, 6h50, il y a des personnes qui ont scié un mât métallique
00:19:18sur lequel se trouvaient des vidéos de surveillance de la ville.
00:19:21À Chalon-en-Champagne, un homme a blessé au couteau un autre homme
00:19:25qui était son colocataire algérien.
00:19:27Et à Clermont-Ferrand, à 7h55, je finis par ça,
00:19:30on a découvert un homme carbonisé avec un couteau planté dans le crâne.
00:19:34– C'est surrealiste.
00:19:35Cette liste que vous venez de faire, elle est totalement surrealiste.
00:19:38On devrait quasiment faire chaque matin les tas des lieux de ce qui s'est passé
00:19:41parce que ça dit vraiment ce qui se passe en France.
00:19:43C'est vrai qu'en général, on fait le focus sur un ou deux événements,
00:19:46mais là, cette liste, elle est incroyable.
00:19:48Il y a quoi ? Il y a 20, 25 choses que vous nous avez énumérées
00:19:53avec à chaque fois des drames, avec des attaques de policiers,
00:19:55avec des attaques au couteau, avec des gens qui ont failli mourir.
00:19:58C'est incroyable, c'est l'état de la France ça aujourd'hui, c'est fou.
00:20:03– J'emmarque alors, cette liste, elle n'est pas exhaustive.
00:20:06Là, je ne vous parle que des événements marquants,
00:20:08c'est-à-dire des événements qui sont remontés vraiment
00:20:10à la direction de la police et qui sont signalés comme des faits marquants.
00:20:14Mais il y a évidemment plein d'autres faits qui passent
00:20:16entre les mailles de ce genre de signalement qui sont faits.
00:20:20Évidemment, moi, quand j'ai vu tous ces faits ce week-end,
00:20:23je ne sais pas à quoi précisément c'est dû,
00:20:25est-ce que c'est la météo, est-ce que c'est le sentiment généralisé
00:20:28dans la société d'impunité, mais en tous les cas,
00:20:31c'est vrai que ce week-end, il y a eu particulièrement
00:20:34de violences qui ont été commises et notamment, comme vous le voyez,
00:20:37des rixes, des affrontements, notamment envers les forces de l'ordre,
00:20:40entrebandes ou des règlements de comptes qui ont eu lieu.
00:20:43– Merci beaucoup Amaury Buco et puis merci pour cette liste.
00:20:46Franchement, je trouve ça… enfin, on n'a presque plus rien à dire derrière
00:20:49parce que tout est dit sur la situation en France aujourd'hui
00:20:52avec cette liste qui passe sous le tapis à chaque fois,
00:20:55dont personne ne parle et merci beaucoup à vous Amaury de nous l'avoir faite,
00:20:58Andréa Cotard, elle est effarante cette liste qui vient d'être faite.
00:21:01– C'est ce que j'ai dit, monsieur Buco a tout dit, j'ai envie de dire.
00:21:04C'est-à-dire que ça c'est une nuit, c'est pas exhaustif,
00:21:06mais c'est chaque nuit comme ça et moi ça ne me surprend pas.
00:21:09Alors effectivement, ça me fait mal au ventre de voir ces images
00:21:12que vous avez publiées où on voit 20 ou 10 barbares
00:21:15s'attaquer à une personne avec tant de lâcheté.
00:21:18Effectivement, ça fait mal mais ce n'est pas la première fois.
00:21:20Le vrai et stable problème là-dedans, c'est que quand le Rassemblement national
00:21:23parle d'ensauvagement de la société, on nous dit non, vous êtes d'extrême droite.
00:21:26On nous dit que c'est des mineurs, on veut abaisser l'âge légal
00:21:29pour les condamner, on nous dit non, vous êtes d'extrême droite
00:21:33quand on veut la légitime défense, une présomption de légitime défense
00:21:36pour les policiers, on nous dit non, vous êtes d'extrême droite
00:21:39quand on veut des peines automatiques pour les mineurs multirécidivistes,
00:21:42on nous dit non, vous êtes d'extrême droite.
00:21:44Et par ailleurs, puisqu'on a un représentant de M. Rotaillot,
00:21:46M. Rotaillot avait proposé quelque chose.
00:21:48Il avait dit, je veux des centres militarisés pour les mineurs multirécidivistes
00:21:53parce que l'ensauvagement a atteint un tel seuil qu'il faut agir franchement.
00:21:56C'est où ? C'est où ? Mais c'est nulle part.
00:21:58Donc tant qu'il n'y aura pas de rupture pénale, on n'y arrivera pas.
00:22:02Ludo Victoro, c'est effarant. La liste que vient de faire Amaury, elle est effarante.
00:22:06Mais Amaury pourra en faire une tous les soirs, tous les jours.
00:22:08Oui, mais il faudrait presque, honnêtement.
00:22:11Moi, je pense que pour que les gens se rendent compte de la réalité,
00:22:14il faudrait presque avoir Amaury tous les jours et débuter l'émission
00:22:16avec la liste de tout ce qui s'est passé.
00:22:18Il y a un ministre qui a été un sentiment d'insécurité en France,
00:22:20qui l'ouvre juste le journal.
00:22:22Mais au-delà de ça, ça a un peu changé parce que maintenant,
00:22:24vous l'avez dit Jean-Marc, c'est la volonté de tuer.
00:22:26Vous avez bien vu, ils veulent les tuer.
00:22:28Il y a même des morts.
00:22:30De toute façon, c'est un sentiment d'appartenance.
00:22:32Comme ils n'appartiennent plus à la République,
00:22:34il faut qu'ils appartiennent à quelque chose.
00:22:36Et de plus en plus, les bandes ont été multipliées par deux
00:22:38en l'espace de trois ans.
00:22:40Mais l'État est où ?
00:22:42Je suis d'accord avec vous.
00:22:44En effet, il faudra qu'un moment, l'État se réveille.
00:22:46J'espère que M. Retailleau fera quelque chose par rapport à ça.
00:22:48Parce qu'il faut sanctionner.
00:22:50Parce qu'ils ont un casier comme ça, tous.
00:22:52Mais attention, là, on veut tuer.
00:22:54Et ce qu'a dit Amaury a raison.
00:22:56Il y a des morts partout.
00:22:58Des gens brûlés, crucifiés sur des palettes.
00:23:00Cet exemple aussi, il était fou.
00:23:02On a retrouvé quelqu'un attaché sur des palettes
00:23:04qui a été brûlé. Et lui aussi, apparemment.
00:23:06Christelle Niaz ?
00:23:08Oui.
00:23:10Je suis représentante de M. Retailleau.
00:23:12Je suis déjà avant tout maire de ma ville.
00:23:14Je suis aussi une citoyenne de notre pays.
00:23:16Et comme vous, je constate
00:23:18la réalité et le quotidien.
00:23:20Déjà, la première chose,
00:23:22le phénomène de rixes, de bandes,
00:23:24il a toujours existé.
00:23:26Par contre, ce qui est vrai,
00:23:28c'est qu'on a un vrai sujet sur les nouvelles générations
00:23:30qui deviennent hyper violentes.
00:23:32On a un réel basculement
00:23:34où, finalement, il n'y a plus de cadre, il n'y a plus de limite.
00:23:36La vie n'a plus de prix.
00:23:38Et on a des nouvelles générations
00:23:40qui sont capables de s'entretuer.
00:23:42C'est ce qu'on constate.
00:23:44La réalité, c'est qu'on a toujours eu ces phénomènes.
00:23:46Maintenant, ils sont plus nombreux, ils sont plus violents.
00:23:48Il n'y a plus de limite. Alors oui, il y a des vrais sujets.
00:23:50Ils sont traités au fur et à mesure par le ministre de l'Intérieur.
00:23:52Et très fortement, à chaque fois qu'il a
00:23:54commencé à appuyer sur les sujets,
00:23:56on a eu des résultats.
00:23:58Là, je ne sais pas ce qu'il veut faire.
00:24:00Mais il faut y aller.
00:24:02Quand on entend l'analyse d'Amaury...
00:24:04Moi, je suis d'accord. Il faut arrêter avec les crises de minorité,
00:24:06à un moment donné. Ce n'est pas possible de se dire que
00:24:08parce qu'on est mineur, on peut agir en toute impunité.
00:24:10On va en parler dans un instant, parce qu'on va parler des tueurs à gâches
00:24:12qui ont 12 ans maintenant. 12 ans !
00:24:14C'est sur la liste.
00:24:16Je suis assez d'accord avec l'analyse qu'a faite Christelle,
00:24:18en plus en connaissance de cause, vu qu'elle est mère.
00:24:20C'est-à-dire vivre une retaillot, c'est ça ?
00:24:22Son analyse, c'était vivre une retaillot, vous êtes d'accord avec ça ?
00:24:24Je ne faisais pas allusion à ça.
00:24:30Je suis tout à fait disposé à éclairer votre lanterne,
00:24:40et à ceux qui sont à mes côtés.
00:24:42Non, non, par rapport au phénomène de Ricks
00:24:44qui existe depuis très longtemps,
00:24:46j'ai l'impression qu'on semble découvrir ça,
00:24:48mais effectivement, ça prend une proportion
00:24:50qu'on n'a jamais vue, ou qu'à titre personnel, je n'ai jamais vue.
00:24:52S'agissant de ce qui s'est passé à la Courneuve,
00:24:54moi, ça m'a profondément choqué, parce que j'ai vu un bout de la vidéo.
00:24:56Je trouve vraiment courageux.
00:24:58Bravo de s'attaquer à 20 sur une personne.
00:25:00J'espère d'ailleurs que, je pensais pour ce jeune,
00:25:02qui apparemment, le pronostic vital est engagé,
00:25:04la réponse qui doit être apportée,
00:25:06c'est de la fermeté.
00:25:08Maintenant, sur les moyens, c'est au ministre d'Etat,
00:25:10ministre de l'Intérieur, d'apporter les solutions nécessaires,
00:25:12parce que c'est son job.
00:25:14Avec une réponse pénale aussi adaptée,
00:25:16c'est le boulot de l'autre ministre d'Etat chargé de la Justice.
00:25:18Mais je voudrais aussi également, si vous me le permettez,
00:25:20Jean-Marc, dire que ce genre d'image
00:25:22ne redorera pas le blason de la Seine-Saint-Denis,
00:25:24et c'est vraiment dommage.
00:25:26Parce que moi, ce que je voudrais dire, c'est que la Seine-Saint-Denis,
00:25:28ce n'est pas ces images-là,
00:25:30c'est aussi des acteurs de terrain, des médiateurs,
00:25:32des acteurs qui font aussi un gros travail.
00:25:34Mais je veux aussi qu'on le mette en avant
00:25:36à la Courneuve.
00:25:38C'est vrai qu'on ne parle jamais des trains qui arrivent à l'heure.
00:25:40D'accord, mais j'insiste là-dessus.
00:25:42À la Courneuve, comme à Drancy par exemple,
00:25:44notamment il y a quelques semaines,
00:25:46on a eu une arrestation
00:25:48qui avait mal tourné à Drancy.
00:25:50C'est le travail des médiateurs
00:25:52de la ville à Drancy, notamment,
00:25:54qui a permis d'éviter à ce que ça s'embrasse.
00:25:56Et ça, je veux qu'on le mette aussi en avant.
00:25:58On fait le CNews Info, on reparle de tout ça dans un instant.
00:26:00Et dans un instant, on va vous parler des tueurs à gage
00:26:02recrutés à 12 ans, 12 ans en Europe.
00:26:04On vous parle de ça dans un instant.
00:26:06Restez avec nous, le CNews Info. Sommeil à la BD.
00:26:10Au lendemain de sa victoire écrasante
00:26:12à la tête des Républicains,
00:26:14vous découvrez les images de l'arrivée
00:26:16de Bruno Retailleau au siège du parti.
00:26:18Le ministre de l'Intérieur, qui était l'invité
00:26:20de Sonia Mabrouk, ce matin a déclaré
00:26:22un projet qui ne sera pas de l'Otienne
00:26:24ni de la Rustine, mais un projet de rupture
00:26:26en vue de la présidentielle 2027.
00:26:28Dix départements placés
00:26:30en vigilance au range-orage
00:26:32et un pour inondation.
00:26:34L'Occitanie devrait être balayée par des orages
00:26:36accompagnés de fortes précipitations,
00:26:38de grêles, de bourrasques,
00:26:40d'une activité électrique importante
00:26:42et de forts rafales de vent pouvant atteindre
00:26:4480 à 100 km heure.
00:26:46Et puis, Israël va prendre le contrôle
00:26:48de tout le territoire de la bande de Gaza.
00:26:50Déclaration ce matin de Benyamin Netanyahou
00:26:52dans une vidéo publiée sur son compte Telegram.
00:26:54Les combats sont intenses
00:26:56et nous progressons, ajoute
00:26:58le Premier ministre israélien.
00:27:00Toutefois, il précise qu'Israël compte éviter
00:27:02la famine pour conserver le soutien
00:27:04de ses alliés.
00:27:0811h04 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:27:10On va maintenant vous parler de ces
00:27:12tueurs à gage recrutés à 12 ou 13 ans.
00:27:1412 ans, c'est un enfant.
00:27:16Il ne faut pas employer d'autres mots,
00:27:18à 12 ans, c'est un enfant
00:27:20qu'on recrute pour être tueur à gage.
00:27:22Et ce n'est pas moi qui le dit,
00:27:24c'est Europol qui a lancé une vaste opération
00:27:26pour lutter contre le recrutement
00:27:28de ces très jeunes tueurs.
00:27:30Des exécuteurs mineurs à bas coût
00:27:32avec peu de risques judiciaires,
00:27:34c'est l'un des moyens utilisés
00:27:36par les trafiquants de drogue pour éviter
00:27:38la prison. Et c'est pour lutter
00:27:40contre ces filières de recrutement qu'Europol
00:27:42a lancé une task force inédite
00:27:44regroupant plusieurs pays européens
00:27:46alors que le phénomène se répand.
00:27:48La Suède a fait procéder
00:27:50à l'arrestation l'année dernière
00:27:52d'un jeune de 15 ans
00:27:54qui, tenez-vous bien, n'était pas un exécutant
00:27:56mais un recruteur, un intermédiaire
00:27:58entre les mafias du sud de la Suède
00:28:00et des jeunes tueurs
00:28:02de 13, 12, 13, 14 ans.
00:28:04On commence à voir des jeunes filles
00:28:06qui sont arrêtées avec des armes
00:28:08sur le point d'aller commettre
00:28:10un meurtre sur commande.
00:28:12Cette task force a été déclenchée
00:28:14après un assassinat survenu en France
00:28:16le 4 octobre dernier.
00:28:18A Marseille, un chauffeur VTC
00:28:20est tué par un adolescent de 14 ans
00:28:22recruté via Internet.
00:28:24C'est un processus qui est très similaire
00:28:26à ce qui se passe dans le terrorisme.
00:28:28Un rajeunissement
00:28:30avec soit un recrutement
00:28:32qui se fait de manière tout à fait virtuelle
00:28:34via les réseaux sociaux,
00:28:36les messageries qui accompagnent les plateformes de jeux
00:28:38soit à l'intérieur de gangs
00:28:40et là il y a une montée en puissance.
00:28:42On engage un jeune qui va être chou
00:28:44et puis le stade ultime c'est de les utiliser comme tueurs.
00:28:46En France, ces derniers mois,
00:28:48plusieurs dizaines de mineurs ont été identifiés,
00:28:50parfois âgés de seulement 12 ou 13 ans.
00:28:52Certains ont pu être interpellés
00:28:54avant de passer à l'acte.
00:28:56Avant de débattre en plateau,
00:28:58je voulais qu'on ait tous les éléments précis.
00:29:00On est avec Alexia Descamps qui est avocate.
00:29:02Merci d'être en direct avec nous.
00:29:04Je voulais vous avoir pour comprendre
00:29:06que risque un jeune garçon,
00:29:08un enfant de 12 ans qui devient tueur à gage.
00:29:10Qu'est-ce qui risque dans la loi française ?
00:29:12Dans la loi française,
00:29:14on ne peut pas l'incarcérer,
00:29:16on ne peut pas le poursuivre comme un adulte.
00:29:18La majorité pénale se situe à 13 ans.
00:29:20Donc à 12 ans,
00:29:22on ne peut envisager que des mesures
00:29:24d'éducation judiciaire,
00:29:26à savoir des couvre-feu, des interdictions de s'approcher des victimes,
00:29:28interdiction de rester dans un certain périmètre,
00:29:30réinsertion,
00:29:32mais on ne pourra pas envisager
00:29:34une mesure pénale de sanction.
00:29:36La sanction pénale
00:29:38ne peut intervenir qu'à partir de 13 ans.
00:29:40Ça veut donc dire
00:29:42qu'il reste en liberté ?
00:29:44Oui, il va rester en liberté
00:29:46ou être placé dans un centre éventuellement
00:29:48qui s'appelle des centres éducatifs fermés
00:29:50qui vont essayer de
00:29:52le réinsérer en fait
00:29:54et de lui redonner
00:29:56une seconde chance entre guillemets
00:29:58pour se développer,
00:30:00mais la sanction la plus lourde n'est que
00:30:02le centre éducatif fermé.
00:30:04Il n'y a pas de prison, pas d'emprisonnement,
00:30:06pas de détention.
00:30:08Mais est-ce que le problème c'est que la loi,
00:30:10quand elle a été faite, on ne pensait pas qu'un gamin de 12 ans
00:30:12puisse devenir un tueur à gages ?
00:30:14Est-ce que ce n'est pas ça le vrai problème ?
00:30:16Non, le vrai problème c'est que ce n'est pas du tout adapté
00:30:18à la situation actuelle.
00:30:20Il y a eu, comme vous le disiez, un rajeunissement
00:30:22d'un point de vue des tueurs à gages,
00:30:24des recrutements, etc.
00:30:26C'est vrai que ça n'existait pas,
00:30:28on n'en entendait pas parler en tout cas,
00:30:30lorsque la loi a été mise en place.
00:30:32Donc il faut peut-être faire une révision,
00:30:34essayer de trouver des solutions adaptées en fait.
00:30:36Merci beaucoup maître Alexia Descamps,
00:30:38merci pour cet éclairage.
00:30:40Andréa Cotarac, 12 ans, 12 ans tueur à gages.
00:30:42C'est la même chose, c'est-à-dire qu'on court
00:30:44après les idées
00:30:46des réseaux criminels.
00:30:48Ils se disent, à partir de 13 ans vous pouvez être incarcéré,
00:30:50on va chercher des tueurs à l'âge de 12 ans.
00:30:52La réalité, et vous, vous parlez par exemple de Seine-Saint-Denis
00:30:54en expliquant qu'il y a aussi des médiateurs,
00:30:56certainement, mais le problème c'est que
00:30:58ce n'est pas que en Seine-Saint-Denis, c'est sur tout le territoire national
00:31:00aujourd'hui. Même en Nouvelle-Calédonie,
00:31:02il y a des morts avec des trafiquants, même en Guadeloupe,
00:31:04à Lyon, à Marseille, il y en a partout.
00:31:06Donc il faut changer la loi ?
00:31:08Le monopole de la violence, ça doit être à l'État.
00:31:10C'est-à-dire que... Non, c'est de parler d'accord.
00:31:12On parle des gamins
00:31:14de 12 ans qui deviennent des tueurs à gages.
00:31:16Il faut couper à la racine les réseaux criminels.
00:31:18Je suis d'accord.
00:31:20Il n'y a plus de frontières.
00:31:22Parlons du sujet.
00:31:24Vous revenez sur les frontières, ce n'est pas le sujet.
00:31:26Qu'est-ce qu'on fait avec un gamin de 12 ans ?
00:31:28Aujourd'hui, la loi le protège.
00:31:30J'ai récupéré le texte.
00:31:32La justice considère qu'un mineur de moins de 13 ans
00:31:34qui commet une infraction n'est pas capable
00:31:36par principe de mesurer la portée de son acte.
00:31:38Il s'agit d'une présomption
00:31:40de non-discernement afin de protéger
00:31:42les plus jeunes. Est-ce qu'on change la loi ?
00:31:44Mais si vous mettez à l'âge de 10 ans, ils vont recruter
00:31:46à partir de 9. Moi, ce que je vous dis,
00:31:48M. Morandini, c'est que dans
00:31:50les assassinats et les tueurs à gages, il y a par exemple des armes.
00:31:52Des armes de guerre. Il y a des analyses
00:31:54de l'agent de l'armerie nationale qui vous expliquent qu'il n'y a plus de frontières.
00:31:56Et donc que les armes arrivent des Balkans.
00:31:58Elles arrivent d'Ukraine. Elles arrivent de Turquie et des Etats-Unis.
00:32:00Vous me parlez des gens qui font le trafic.
00:32:02Il n'y a plus de frontières dans le cas des personnes qui arrivent d'ailleurs.
00:32:04Mais pourquoi vous êtes pas sur le sujet ?
00:32:06Je suis sur le sujet, M. Morandini.
00:32:08Vous êtes à côté de la plaque. Excusez-moi, André Cotarac.
00:32:10Je vous ai dit tout à l'heure qu'il fallait une révolution pénale
00:32:12pour s'attaquer aux mineurs.
00:32:14En particulier à des tueurs à gages.
00:32:16Là, c'est autre chose que les mineurs. On est sur les 12 ans.
00:32:18Je vous dis, M. Morandini, qu'il faut s'attaquer
00:32:20à la racine au réseau criminel.
00:32:26C'est les jeunes de 12 ans qui deviennent des tueurs.
00:32:28Le sujet, c'est que ce sont des réseaux criminels
00:32:30qui peuvent les engager, qui ont des idées
00:32:32pour pouvoir faire en sorte que ces gens échappent à la justice.
00:32:34Ils font la même chose sur les armes. Ils font la même chose
00:32:36même sur la technologie. Ils ont aujourd'hui
00:32:38une masse financière qui est supérieure
00:32:40à celle de l'État français. Ils ont la capacité
00:32:42de corrompre des juges. C'est pas moi qui le dis.
00:32:44Vous parlez d'autre chose.
00:32:46Il faut couper à la racine les réseaux criminels.
00:32:48Essayons d'être sur le sujet
00:32:50dont on parle. Vous pouvez abaisser à 8 ans
00:32:52si vous voulez la majorité pérenne.
00:32:54Sur le sujet, je crois que
00:32:56la réponse, elle est
00:32:58à plusieurs étages.
00:33:00Qui pouvait se dire que
00:33:02en 2025, on est sur
00:33:04des enfants soldats.
00:33:06Les thématiques d'enfants soldats, c'est pas chez nous.
00:33:08C'est loin. C'est ailleurs.
00:33:10On y est aujourd'hui. On est sur des enfants qui sont
00:33:12avec des
00:33:14mortiers,
00:33:16des armes à feu,
00:33:18du paintball, qui sont capables de se tirer dessus,
00:33:20qui n'ont plus de mesures sur le quotidien.
00:33:22C'est exactement ce que j'allais dire.
00:33:24Quand à 12 ans, on devient du ragage,
00:33:26où sont les parents ?
00:33:28A quel moment on donne les moyens
00:33:30à nos forces de l'ordre qui sont complètement
00:33:32démunies quand on va pour sanctionner
00:33:34toutes les autorités ? Parce que là, c'est de manière générale.
00:33:36L'éducation nationale, les moyens qu'on donne
00:33:38aux professeurs, les moyens qu'on donne
00:33:40à notre police. Quand vous avez un enfant
00:33:42qui est en toute impunité, parce que ce sont des enfants à 12 ans encore,
00:33:44ils savent très bien que leur rapport à l'autorité,
00:33:46y compris leur rapport aux parents,
00:33:48la parentalité, ça questionne. Quand un parent
00:33:50essaye de corriger, essaye de redresser
00:33:52la barre, parfois, je ne dis pas qu'il faut revenir.
00:33:54Si on n'est pas capable
00:33:56de tenir un enfant de 12 ans,
00:33:58on n'est pas parent. Excusez-moi de le dire
00:34:00aussi brutalement, mais franchement, quand vous avez un gamin
00:34:02de 12 ans, si vous êtes parent, vous n'êtes pas capable
00:34:04de faire attention à lui,
00:34:06de ne pas laisser sortir à minuit, etc.
00:34:08Si vous corrigez vos enfants, et que vous êtes un petit peu
00:34:10trop collants, c'est très dur avec vos enfants.
00:34:12Ce côté laxiste, au bout d'un moment,
00:34:14les pauvres parents sont débordés.
00:34:16Quand votre gamin a 11 ans ou 12 ans,
00:34:18vous n'êtes pas capable de le tenir, vous n'auriez jamais dû être parent.
00:34:20Excusez-moi, c'est super violent, je vais me faire allumer en disant ça,
00:34:22mais je le pense.
00:34:24De toute façon, les gangs vont s'adapter à la loi.
00:34:26Vous avez vu pour la drogue, vous êtes des mineurs,
00:34:28et maintenant, ils vont des tueurs. Le problème, vous l'avez dit,
00:34:30j'en remarque, à 12 ans, en effet, la responsabilité
00:34:32des parents doit être engagée. C'est clair.
00:34:34A 12 ans, c'est un enfant. Si les parents n'ont pas réussi
00:34:36à le tenir, c'est eux qui sont responsables.
00:34:38Ils sont responsables, on ne fait pas les enfants
00:34:40comme ça. On doit les tenir.
00:34:42A 16 ans, 17 ans, peut-être que ça échappe, mais à 12 ans,
00:34:44ça n'échappe pas. Donc, les parents doivent comparaître.
00:34:46C'est clair. Je suis d'accord. Rayed Chahidi.
00:34:48Là aussi, je vais être d'accord
00:34:50avec Ludovic Thoreau.
00:34:52Ça ne veut pas dire que je suis d'accord avec tout ce qu'il dit.
00:34:54Oui, oui, je pense qu'il faut un nouvel arsenal
00:34:56juridique et surtout engager la responsabilité des parents.
00:34:58Vous l'avez dit justement, Jean-Marc.
00:35:00Quand on a des parents qui ont des enfants
00:35:02de 11, 12 ans, qui se retrouvent à être...
00:35:04Je veux dire...
00:35:06Parce que s'ils sont recrutés, ça veut dire qu'ils sont dehors le soir.
00:35:08Excusez-moi, ça veut dire qu'ils sont dehors avant 2h,
00:35:10qu'ils sont dehors avant 3h. La responsabilité des parents doit être clairement
00:35:12engagée dans ça. Écoutez ce qu'on disait Bruno Rotailleau
00:35:14ce matin. Il est avec Sonia Mabrouk.
00:35:16Je veux simplement dire à ces gens
00:35:18qui croient qu'il ne faut pas enfermer
00:35:20loin de la France, dans des quartiers
00:35:22de haute sécurité, des gens
00:35:24qui recrutent des gamins
00:35:26de 14 à 15 ans,
00:35:28qui les font se tuer, s'entretuer.
00:35:30Les tueurs à gages aujourd'hui, c'est cela.
00:35:32Pour quelques milliers d'euros, pour quelques dizaines de milliers d'euros.
00:35:34Je me souviens d'un jeune, un adolescent
00:35:36de 15 ans à Marseille.
00:35:38Il a fait l'objet d'un règlement de compte.
00:35:40C'est un coup de couteau, il était toujours vivant.
00:35:42Ils l'ont achevé, achevé en le brûlant
00:35:44vif. Et ces gens-là,
00:35:46je les ai vus moi, les insoumis d'ailleurs, entre nous
00:35:48à l'Assemblée Nationale,
00:35:50qui ont lutté pour que la loi
00:35:52narcotrafic soit neutralisée.
00:35:54Vous vous imaginez, vous vous rendez compte ?
00:35:56Non, Gérald a raison. Je lui redis
00:35:58mon entier soutien.
00:36:00Les narcotrafiquants doivent être
00:36:02traités comme tels, sans
00:36:04aucune commissération.
00:36:06Juste Christelle Niaz, je pense qu'il y a une différence
00:36:08entre 12 ans et 15 ans, par exemple.
00:36:10On peut comprendre qu'à 15 ans,
00:36:12un jeune homme soit plus compliqué
00:36:14à gérer.
00:36:16Mais 11, 12 ans, je pense qu'il y a une distinction
00:36:18sans doute à faire dans les lois sur la responsabilité des parents.
00:36:20Peut-être faut-il dire que
00:36:22moins de 14 ans, la responsabilité
00:36:24des parents est automatiquement engagée.
00:36:26Mais il faut faire bouger les choses.
00:36:28On a dans des villes où certains collègues maires
00:36:30mettent des couvre-feux sur leurs villes.
00:36:32Moi, je dis bravo. C'est très gentil.
00:36:34En général, ce qui est fait, je trouve ça très bien.
00:36:36Et ça fait partie des solutions
00:36:38qui sont possibles à mettre en place.
00:36:40Et on rappelle que c'est un couvre-feu, en fait,
00:36:42pour les moins de 13 ans, seul.
00:36:44Ils peuvent sortir avec leurs parents, si les parents ont envie d'aller
00:36:46sortir, mais ils peuvent sortir
00:36:48en famille, mais pas seul.
00:36:50Et c'est normal.
00:36:52André Clotarac, sur le sujet.
00:36:54Sur le sujet, pardon, je dis à peu près
00:36:56la même chose. En tout cas, je tape la même chose
00:36:58que M. Rotaillot.
00:37:00Lui doit faire,
00:37:02parce qu'il est au pouvoir. Vous pouvez toujours mettre
00:37:04un couvre-feu. Vous pouvez toujours sanctionner les parents.
00:37:06Bien évidemment que les parents sont responsables.
00:37:08Bien évidemment. Mais M. Rotaillot
00:37:10parle de ceux qui les engagent.
00:37:12Les narcotrafiquants.
00:37:14Les réseaux criminels. C'est ça.
00:37:16Le cœur du problème, il est là.
00:37:18C'est s'abattre et attaquer
00:37:20les réseaux criminels qui s'en prennent
00:37:22sur l'ensemble du territoire.
00:37:24C'est ça, le fond du sujet. C'est ça, le cœur du sujet.
00:37:26C'est certainement pas hors sujet.
00:37:28Et puis, il y a un problème d'éducation.
00:37:30Le problème d'éducation donné par les parents
00:37:32et l'éducation donnée par l'école.
00:37:34Moi, j'ai vu, je ne sais pas si vous avez vu, à Marignane, par exemple,
00:37:36la mairie a décidé
00:37:38que tous les lundis, on levait le drapeau
00:37:40français, on chantait la marseillaise.
00:37:42Moi, j'ai trouvé ça formidable. Je me suis dit, ça va faire
00:37:44l'unanimité. Et quelle surprise
00:37:46quand notre équipe est allée sur place et elle a rencontré
00:37:48la gauche et les communistes en particulier
00:37:50qui sont outrés, qui trouvent que c'est un scandale.
00:37:52Regardez le reportage des équipes de CNews.
00:37:54Un mât a été dressé
00:37:56dans chaque cours d'école de Marignane.
00:37:58Depuis la rentrée des vacances de Pâques
00:38:00tous les lundis matins, les écoliers sont
00:38:02rassemblés pour hisser le drapeau et chanter
00:38:04la marseillaise. Cette mesure
00:38:06inédite, initiée par le maire de la
00:38:08commune, se déroule sur le temps
00:38:10périscolaire. Ça se fait dans tous les pays
00:38:12ou quasiment tous les pays du monde
00:38:14et il n'est pas normal que
00:38:16les enfants ne se
00:38:18réunissent pas pour lever des couleurs
00:38:20au moins une fois par semaine en chantant
00:38:22à l'unisson la marseillaise. On oublie
00:38:24trop souvent ces valeurs de la
00:38:26République qui font qu'un
00:38:28pays reste uni.
00:38:30Les parents d'élèves saluent la démarche.
00:38:32On est en France, donc
00:38:34autant respecter notre drapeau.
00:38:36C'est bien, les enfants sont contents,
00:38:38c'est important. Mais du côté des élus,
00:38:40cette initiative ne fait pas
00:38:42l'unanimité. Je pense que c'est pas utile
00:38:44que c'est électoraliste,
00:38:46que c'est une instrumentalisation des enfants
00:38:48parce que c'est quelque chose qui est étudié
00:38:50dans les écoles primaires.
00:38:52Je pense que les professeurs des écoles sont
00:38:54tout à fait qualifiés pour le faire.
00:38:56L'inspection académique a rappelé que le temps
00:38:58périscolaire est géré par la mairie
00:39:00et non par l'éducation nationale.
00:39:02Pour l'heure, cinq établissements
00:39:04sont concernés. D'ici quelques
00:39:06semaines, tous les écoliers de la
00:39:08ville participeront à ce rituel.
00:39:10Non mais cet élu communiste,
00:39:12excusez-moi, mais c'est surréaliste. On a deux maires sur le plateau,
00:39:14c'est intéressant. Ludo Victorot, maire
00:39:16UDI de Coubron. Est-ce que vous le faites
00:39:18dans les écoles ? Pendant le temps
00:39:20scolaire, on ne peut pas. Dans le temps périscolaire ?
00:39:22Non, on ne va pas lever le drapeau parce que
00:39:24les drapeaux sont partout et la Marseillaise, ils le connaissent. C'est la loi française.
00:39:26Donc vous ne le faites pas ? Vous êtes contre ?
00:39:28Non, je n'ai pas dit que j'étais contre. J'ai dit que je ne le faisais pas aujourd'hui.
00:39:30Mais pourquoi ? Parce que, je veux dire, pendant le temps
00:39:32périscolaire, on a tellement peu de gens
00:39:34d'encadrement aujourd'hui qu'on ne peut pas mettre ça en place.
00:39:36Mais théoriquement, attendez, le temps scolaire, c'est le
00:39:38temps national. On doit apprendre la Marseillaise.
00:39:40Non mais l'apprendre, ce n'est pas l'apprendre. C'est lever
00:39:42les drapeaux. Ils font ça une fois par
00:39:44semaine. Pourquoi vous... Excusez-moi.
00:39:46Non mais c'est facile de dire aux autres qu'il faut faire.
00:39:48Ludovic Thoreau, pourquoi vous ne le faites pas ?
00:39:50Parce qu'aujourd'hui, je ne l'ai pas fait. Je vais vous dire pourquoi.
00:39:52Parce qu'à chaque commémoration, les enfants
00:39:54viennent chanter la Marseillaise.
00:39:56Et tous les couplets de la Marseillaise, ils lèvent le drapeau.
00:39:58À chaque commémoration. Et nous, on a le conseil
00:40:00municipal des enfants qui font ça régulièrement.
00:40:02Voilà. Si vous voulez me poser la question du périscolaire, c'est ça la réalité
00:40:04sur ma ville. Et comme dans beaucoup de villes aujourd'hui
00:40:06où les enfants... Parce que là, si les anciens combattants
00:40:08disparaissent peu à peu, c'est les enfants.
00:40:10Mais attendez... Et vous ne trouvez pas ça bien de faire une fois par semaine ?
00:40:12Ça ne vous donne pas une idée, par exemple, là ?
00:40:14Bien sûr que ça me donne une idée de le faire.
00:40:16Mais il faut que le conseil municipal des enfants
00:40:18l'accepte. Et on le fera.
00:40:20Bien sûr que c'est une bonne idée. Mais pourquoi c'est une bonne idée ?
00:40:22Parce que je disais tout à l'heure, le sentiment d'appartenance,
00:40:24on ne l'a plus. Et pour ceux qui faisaient
00:40:26le service militaire, on le levait tous les matins.
00:40:28Oui, mais attendez, déperdez-moi.
00:40:30Oui, mais vous êtes dans la théorie, vous ne le faites pas. Excusez-moi, Ludovic Thoreau.
00:40:32Vous êtes dans tous ces politiques.
00:40:34Vous êtes dans tous ces politiques.
00:40:36L'idée est formelle quand c'est chez les autres.
00:40:38Mais vous, vous ne le faites pas.
00:40:40C'est de la flûte.
00:40:42C'est de la flûte.
00:40:44Écoutez-moi, à chaque commémoration,
00:40:46tous les enfants, j'en ai marre d'y aller.
00:40:48Et ils lèvent le drapeau.
00:40:50Une fois par semaine à l'école.
00:40:52Oui, on le fera. Et on mettra un poteau. Ça ne me pose aucun problème.
00:40:54Je suis complètement en bleu blanc rouge.
00:40:56Christelle, est-ce que vous allez mettre un poteau ?
00:40:58Vous le faites ou pas ?
00:41:00Non, pas encore. Tout simplement parce que je n'y avais pas pensé.
00:41:02Je trouve que c'est une très bonne idée. Par contre, ce que je regrette,
00:41:04c'est parce que...
00:41:06Mais je vous l'ai dit tout à l'heure.
00:41:08Merci Christelle.
00:41:10Je t'en prie.
00:41:12Ce que je regrette, par contre, c'est effectivement
00:41:14qu'il faille que moi, maire, j'y pense
00:41:16parce que je vois une initiative prise par un autre collègue.
00:41:18Je pense qu'à un moment donné,
00:41:20on est effectivement dans le temps scolaire,
00:41:22les valeurs de la République, l'éducation nationale,
00:41:24c'est comme l'uniforme, c'est comme chanter la marseillaise,
00:41:26se lever, respecter le professeur.
00:41:28Ça doit faire partie de ce qui est cohérent et logique
00:41:30dans ce qu'on donne dans l'éducation nationale.
00:41:32L'uniforme, c'est un peu différent.
00:41:34Il y a des gens pourris, il y a des gens cons.
00:41:36Vous, vous avez mis l'uniforme ?
00:41:38Dans ma ville, on a mis l'uniforme pour tous les enfants.
00:41:40Avec du bleu rouge qui est marqué sur l'étiquette.
00:41:42Oui, mais on est tous une mère seule
00:41:44quand c'est ce type de décision.
00:41:46Et si on veut créer une unité,
00:41:48un sentiment d'appartenance,
00:41:50moi, il n'y a rien qui me fait plus mal que quand j'ai des enfants
00:41:52ou des jeunes qui viennent dire
00:41:54qu'ils ne se sentent pas français.
00:41:56Ils ont la langue, ils ont la culture, mais ils s'identifient
00:41:58à l'histoire des arrière-grands-parents.
00:42:00C'est terrible. Pour créer ce sentiment d'unité nationale,
00:42:02ça ne se fera pas par chaque mère qui,
00:42:04de manière sporadique, prendra une décision.
00:42:06Un maire de droite prend une décision, un maire communiste à côté,
00:42:08on l'a vu, il prendrait une autre décision et il va créer
00:42:10ce sentiment de division spontanée. C'est intolérable.
00:42:12Je ne comprends même pas cet élu
00:42:14communiste qui vient à la télé
00:42:16et qui vient nous dire, ah non, franchement,
00:42:18montez le drapeau, chantez La Marseillaise une fois par semaine,
00:42:20non, ce n'est pas bien.
00:42:22Je vais vous faire 10 secondes d'histoire. Elle ne connaît même pas son histoire
00:42:24puisque quand Lénine prend le pouvoir en 1917,
00:42:26qu'est-ce qu'il fait ? Il chante La Marseillaise.
00:42:28Donc en fait, même sa propre histoire
00:42:30est dévoyée et galvaudée. Mais ce que je veux vous dire par là,
00:42:32c'est que ce qui manque en France, c'est le sentiment
00:42:34d'appartenance. Pourquoi est-ce qu'on fait
00:42:36une tenue commune dans les lycées ? C'est pour qu'il y ait
00:42:38un sentiment d'appartenance,
00:42:40de commun. Le drapeau bleu,
00:42:42blanc, rouge, La Marseillaise
00:42:44sont inscrits dans la Constitution française,
00:42:46c'est-à-dire la norme suprême. A l'époque, on avait
00:42:48ça lors des services militaires, lorsque
00:42:50l'école tenait encore debout,
00:42:52on avait un sentiment d'appartenance. Aujourd'hui, il n'existe plus.
00:42:54Il faut le recréer, mais ce n'est pas que
00:42:56aux maires de le faire, c'est au gouvernement aussi.
00:42:58C'est à l'Etat d'avoir la volonté
00:43:00d'imposer ou en tout cas de proposer
00:43:02quelque chose qui fait commun.
00:43:04Il y a plusieurs lois qui ont été faites.
00:43:06Non, ce n'est pas imposé à l'école.
00:43:08Pas de le faire. Ce n'est pas imposé de chanter
00:43:10le matin, de lever les drapeaux et de chanter La Marseillaise.
00:43:12Aux Etats-Unis, ça se fait.
00:43:14Dans la loi Fillon, qui a été
00:43:16reconduite en 2011, il a indiqué
00:43:18qu'à tous les moments, pendant le temps scolaire,
00:43:20si on peut, on chante La Marseillaise.
00:43:22Mais non, mais ce que je veux dire...
00:43:24C'est une volonté générale, M. Torron.
00:43:26Une fois par semaine, à 8h, tous les lundis,
00:43:28on lève les drapeaux, on chante La Marseillaise.
00:43:30C'est une très bonne idée.
00:43:32C'est ça que vous voulez aujourd'hui.
00:43:34Je vous amènerai la bille que portent mes enfants
00:43:36dans ma ville, d'accord ?
00:43:38Mais surtout, on viendra vérifier que vous le faites.
00:43:40Vous êtes tous invités à Coubron,
00:43:42avec le plus grand plaisir.
00:43:44Non, je pense que pour sensibiliser
00:43:46justement nos enfants à ce sentiment d'appartenance
00:43:48aux valeurs de la République, je pense que ça doit être
00:43:50généralisé. Oui, je pense que ça peut être
00:43:52un beau symbole. Je salue d'ailleurs cette initiative du maire de Marignane.
00:43:54Mais ça doit être une initiative qui, à mon sens,
00:43:56doit être généralisée.
00:43:58Bruno Retailleau était hier sur TF1.
00:44:00Il était invité pour parler de son élection.
00:44:02Mais ça, on y reviendra tout à l'heure parce qu'on reste
00:44:04quand même sur la vie quotidienne.
00:44:06Et il a annoncé que dans les 48 heures,
00:44:08un texte serait pris qui va
00:44:10autoriser la prise en chasse
00:44:12des véhicules participant à des rodeos urbains
00:44:14partout en France.
00:44:16C'est ce qu'il a annoncé hier.
00:44:18Et ça, c'est une nouveauté parce que jusque-là,
00:44:20à part à Paris et en région parisienne,
00:44:22les policiers et les gendarmes n'avaient pas
00:44:24l'autorisation de faire ça. C'est une vraie nouveauté.
00:44:26Regardez.
00:44:28Dans Paris-Intramuros
00:44:30et La Petite Couronne, les forces de l'ordre
00:44:32sont déjà autorisées à poursuivre des véhicules
00:44:34participant à des rodeos urbains.
00:44:36Bruno Retailleau souhaite généraliser
00:44:38la prise en chasse sur l'ensemble
00:44:40du territoire.
00:44:42Le syndicat Alliance Police réclame
00:44:44des consignes claires.
00:44:46Mes collègues, comme d'ailleurs la société en général,
00:44:48veulent des outils
00:44:50administratifs et juridiques
00:44:52pour pouvoir travailler en toute sécurité,
00:44:54savoir ce qu'il est possible de faire,
00:44:56qu'est la doctrine d'emploi.
00:44:58En une quinzaine d'années, ce fléau,
00:45:00né dans les quartiers sensibles, prend de l'ampleur
00:45:02et s'étend désormais dans des zones rurales.
00:45:04Le profil des participants,
00:45:06majoritairement des hommes
00:45:08âgés de moins de 30 ans.
00:45:10Ce sont surtout des hommes, vous l'avez entendu,
00:45:12mais que dit la loi précisément sur les rodeos urbains ?
00:45:14Regardez.
00:45:16On les appelle les rodeos urbains
00:45:18qui empoisonnent le quotidien de nombreux Français.
00:45:20Devant l'ampleur du phénomène
00:45:22ces dernières années,
00:45:24cette conduite particulièrement dangereuse d'un deux-roues
00:45:26a été spécifiquement qualifiée
00:45:28comme étant un délit routier.
00:45:30Les auteurs de ce type de délit peuvent recevoir
00:45:32une peine d'un an d'emprisonnement,
00:45:34de 15 000 euros d'amende, ainsi que la perte
00:45:36de 6 points sur le permis de conduire.
00:45:38Un texte de loi qui prévoit également
00:45:40la confiscation du véhicule ayant servi
00:45:42aux rodeos. Pour cet avocat,
00:45:44c'est avant tout cette disposition
00:45:46qui permet de lutter contre le phénomène.
00:45:48La mesure, à mon avis, qui me semble
00:45:50très importante à retenir, c'est la confiscation
00:45:52du véhicule en tout état de cause.
00:45:54Plus vous agissez,
00:45:56vous interpelez, plus vous confisquez,
00:45:58vous détruisez des véhicules, vous arrivez
00:46:00à endiguer ce phénomène.
00:46:02Du côté des policiers, on demande également
00:46:04davantage de moyens, notamment aériens,
00:46:06pour lutter efficacement contre
00:46:08ces rodeos motorisés.
00:46:10Les drones peuvent nous permettre de mieux
00:46:12appréhender, de mieux identifier
00:46:14les auteurs et même d'avoir également
00:46:16un sens
00:46:18dissuasif. En 2023,
00:46:20près de 80 000 opérations anti-rodeo
00:46:22ont été menées par les forces de police.
00:46:24On est en direct avec
00:46:26Loïc Travers, secrétaire national du syndicat Alliance
00:46:28Police Nationale. Bonjour, merci d'être en direct
00:46:30avec nous. Vous avez sans doute entendu Bruno
00:46:32Rotaillot hier soir, qui a annoncé
00:46:34que dans les 48 heures, il allait autoriser
00:46:36les policiers et les gendarmes
00:46:38à prendre en chasse les véhicules
00:46:40qui participent à des rodeos urbains.
00:46:42Vous dites, attention, il va falloir bien
00:46:44encadrer ça pour que ce ne soit pas le policier
00:46:46ou le gendarme qui se retrouvent en garde à vue.
00:46:48Bonjour
00:46:50déjà à tous vos auditeurs. Merci
00:46:52d'avoir invité. Donc, effectivement,
00:46:54deux phases. Premièrement, bravo, c'est
00:46:56obligé, puisque c'est une décision politique
00:46:58que l'on attendait depuis déjà quelques
00:47:00années et qui correspond à une vieille
00:47:02revendication de notre organisation, puisque
00:47:04nous avions sollicité précédemment
00:47:06l'ancien ministre de l'Intérieur.
00:47:08Donc, ça met fin à
00:47:10une ambivalence textuelle, l'une, vous l'avez
00:47:12rappelé dans votre sujet, pratiquée en province
00:47:14par opposition
00:47:16à celle qui se faisait habituellement à la préfecture de
00:47:18police de Paris. Donc, oui, pour ça, ça vient
00:47:20déjà dissiper, deux façons
00:47:22de faire différentes, et ça vient harmoniser
00:47:24une pratique.
00:47:26Mais par contre, effectivement, vous avez raison,
00:47:28et ça c'est la deuxième partie de votre phrase,
00:47:30il faut le faire, mais pas n'importe comment.
00:47:32Donc,
00:47:34cette autorisation, entre guillemets,
00:47:36administrative, elle doit s'accompagner
00:47:38d'une protection juridique,
00:47:40d'une protection fonctionnelle renforcée.
00:47:42Parce que si on permet, effectivement,
00:47:44à nos collègues des forces de l'ordre
00:47:46et des policiers en particulier,
00:47:48de pouvoir effectuer, entre guillemets,
00:47:50ces chasses ou ces prises en charge
00:47:52de véhicules pour mettre fin
00:47:54à des périples qui sont extrêmement dangereux,
00:47:56il faut protéger les policiers et il faut
00:47:58pas que n'importe quel avocat puisse
00:48:00s'engouffrer dans la brèche et faire des recours qui se
00:48:02retournent contre les collègues eux-mêmes.
00:48:04Mais nous, on va même plus loin, c'est-à-dire que
00:48:06ce qu'on réclame aujourd'hui,
00:48:08c'est ce qui est pratiqué
00:48:10outre manche, c'est-à-dire le fait
00:48:12du contact avec le véhicule
00:48:14qui pourrait tout simplement
00:48:16le stopper.
00:48:18Et ça, c'est une évolution qui est extrêmement importante,
00:48:20qui n'est pas du tout le sujet
00:48:22aujourd'hui en France,
00:48:24mais qui pourrait être une opportunité
00:48:26non pas seulement de
00:48:28poursuivre et de tenter
00:48:30de l'arrêter, mais de faire en sorte
00:48:32que l'on puisse arrêter le véhicule
00:48:34de façon définitive et stopper
00:48:36l'action de l'individu. Mais pour ça,
00:48:38il faut les renforts
00:48:40en matière administrative, en matière judiciaire,
00:48:42mais aussi en termes
00:48:44de formation de mes collègues. – Je vous redonne la parole dans un instant,
00:48:46mais juste comme vous venez de parler de ce qui se passe
00:48:48outre manche, je vous propose
00:48:50de regarder justement précisément ce qui se passe
00:48:52outre manche, parce que c'est exactement ce que vous avez dit,
00:48:54là-bas, on autorise le contact
00:48:56tactique avec les véhicules, alors c'est un mot un peu complexe,
00:48:58donc on a décidé de vous l'expliquer et on en reparlera
00:49:00juste après Loïc, regardez.
00:49:02François Delecour est
00:49:04un pilote de rallye français.
00:49:06Pour lui, la méthode
00:49:08de la police anglaise est trop brutale.
00:49:10Elle peut en effet choisir de renverser
00:49:12volontairement des suspects à moto
00:49:14lorsqu'ils sont en fuite.
00:49:16– C'est des méthodes extrêmement dangereuses,
00:49:18je trouve qu'en France, on n'en est pas là,
00:49:20et c'est très bien, parce que
00:49:22je pense qu'ils vont avoir des problèmes dans ces pays,
00:49:24que ce soit les Etats-Unis et
00:49:26Angleterre, ça a déjà dû arriver de blesser
00:49:28d'autres personnes, des chers personnes.
00:49:30Pour le syndicat Unité, la mise en place
00:49:32du choc tactique en France est illusoire.
00:49:34– Que se passerait-il en France
00:49:36si nos collègues occasionnaient des fractures ?
00:49:38C'est ça la réalité.
00:49:40Immédiatement, ça va être arros sur les policiers.
00:49:42– Pour ce motard,
00:49:44cette méthode radicale pourrait être
00:49:46une solution contre les rodéos urbains.
00:49:48– Moi, je suis plutôt d'accord.
00:49:50On sait très bien
00:49:52qui les fait,
00:49:54les bons motards ne font pas de rodéos urbains.
00:49:56On se fait censé s'arrêter pour rien,
00:49:58et ouais,
00:50:00c'est bien fatiguant. On a l'impression d'être
00:50:02dans un camp dès qu'on est sur une moto.
00:50:04– En France, les participants à un rodéo urbain
00:50:06risquent près de 15 000 euros d'amende,
00:50:08la perte de 6 points
00:50:10sur le permis de conduire, mais surtout
00:50:12une peine d'un an d'emprisonnement.
00:50:14– Le travers, on l'a entendu,
00:50:16ce n'est pas évident, cette affaire de contact tactique,
00:50:18parce que ce qui a été dit dans le sujet, c'est vrai,
00:50:20qu'est-ce qui se passe si, par exemple, le policier
00:50:22fait un contact tactique, la personne tombe,
00:50:24a une fracture, est-ce que ça ne va pas se retourner
00:50:26encore contre le policier ?
00:50:28– Bien sûr, à partir du moment
00:50:30où vous autorisez ce contact tactique,
00:50:32il faut toutes les protections,
00:50:34on va dire, juridiques et administratives
00:50:36nécessaires. Là, effectivement, notre pays
00:50:38aujourd'hui, à l'heure actuelle de l'écriture des textes,
00:50:40on n'est pas du tout prêt, et d'ailleurs, c'est ce qu'on réclame.
00:50:42À partir du moment où on prend en charge
00:50:44un véhicule et qu'on a décidé
00:50:46d'arrêter l'individu,
00:50:48il faut se donner 100% des chances
00:50:50ou rien du tout. J'entendais tout à l'heure
00:50:52dans votre sujet que les drones pouvaient y contribuer,
00:50:54mais quand on prend en charge un véhicule,
00:50:56c'est que c'est déjà très grave.
00:50:58Soit le drone permet de voir combien il y a de véhicules,
00:51:00combien il y a de motos, etc., et ça permet
00:51:02de dimensionner les forces, et là, je suis d'accord,
00:51:04mais à partir du moment où un débile
00:51:06a décidé de vous foncer dessus avec une moto,
00:51:08avec un scooter ou avec une voiture,
00:51:10le drone, il ne va rien faire du tout.
00:51:12Donc, ça veut dire que là, il faut trouver
00:51:14d'autres moyens de pouvoir intervenir
00:51:16et le choc tactique
00:51:18qui est réglementé
00:51:20très précis, effectivement,
00:51:22en Angleterre, outre Manche,
00:51:24est possible.
00:51:26On ne demande pas un permis de tuer avec ça,
00:51:28on demande juste un permis d'agir,
00:51:30un permis de faire pour stopper
00:51:32des situations qui sont extrêmement dangereuses
00:51:34pour les policiers, accessoirement,
00:51:36et très souvent, d'ailleurs, pour les jeunes
00:51:38ou pour les citoyens qui sont dans les endroits
00:51:40où ces rodéos se pratiquent.
00:51:42La seule question que j'ai traversée, c'est qu'hier soir,
00:51:44Bruno Rotailleau a dit dans les 48 heures, je vais autoriser
00:51:46ces poursuites, mais la loi n'aura pas changé
00:51:48dans 48 heures, donc est-ce que
00:51:50les policiers et les gendarmes vont quand même effectuer
00:51:52ces poursuites, même si la loi n'aura pas
00:51:54été changée dans 48 heures ?
00:51:56Alors, ça a une vertu,
00:51:58comme je l'ai dit tout à l'heure, c'est d'harmoniser
00:52:00deux pratiques et une qui est déjà autorisée
00:52:02de façon beaucoup plus élargie au sein de la préfecture
00:52:04de police de Paris.
00:52:06Tous les policiers de France vont à la même école,
00:52:08donc je pense qu'ils peuvent tous être
00:52:10en mesure de comprendre une note de service
00:52:12qui va harmoniser
00:52:14une pratique, mais là où vous avez raison,
00:52:16c'est qu'il faut aller beaucoup plus loin, c'est-à-dire
00:52:18qu'aujourd'hui, il faut qu'il y ait
00:52:20des protections pour encadrer
00:52:22davantage cette pratique, là sur le
00:52:24plan judiciaire et je dirais même
00:52:26si jamais il y a des dégâts
00:52:28qui ne sont pas voulus par le policier,
00:52:30en matière de protection fonctionnelle
00:52:32pour que le collègue ne se retrouve pas
00:52:34à devoir s'expliquer de la situation, de pourquoi
00:52:36il a utilisé la méthode de la poursuite
00:52:38alors que derrière, malheureusement,
00:52:40il y aura peut-être eu une chute et quelqu'un
00:52:42qui se sera malencontreusement blessé,
00:52:44voire même nos collègues eux-mêmes,
00:52:46mais ça peut aussi arriver,
00:52:48malheureusement, dans le cadre d'accidents.
00:52:50– Merci beaucoup Loïc Travers, secrétaire nationale
00:52:52du syndicat Allianz, police nationale
00:52:54à l'endroit Cotarac, dans 48 heures
00:52:56les poursuites seront autorisées, a annoncé Bruno Rotaillot,
00:52:58c'est une bonne nouvelle ?
00:53:00– Sur le fond, prendre en chasse
00:53:02des véhicules dangereux,
00:53:04oui, mais le problème c'est qu'en disant
00:53:06comme ça, j'autorise en 48 heures
00:53:08sans qu'il y ait présomption de légitime
00:53:10défense pour les policiers, sans qu'il y ait de dispositions
00:53:12légales qui permettent de les protéger,
00:53:14on les met plutôt en danger, les policiers,
00:53:16parce que s'ils les prennent en chasse, mais que derrière
00:53:18c'est eux qui vont en prison, pardon,
00:53:20mais je ne suis pas d'accord avec ça, par ailleurs,
00:53:22j'entends le pilote de rallye
00:53:24qui disait que c'est peut-être dangereux
00:53:26pour celui qui conduit la moto,
00:53:28moi j'ai une petite liste de toutes les victimes
00:53:30des rodéos dans notre pays,
00:53:32juin 2020, Vaux-en-Velin, un enfant de 5 ans fauché
00:53:34par un rodéo, juin 2023, Beauvais,
00:53:36un enfant de 8 ans fauché par un rodéo,
00:53:38Pontoise, août 2022, deux enfants
00:53:40de 10 et 11 ans fauchés par un rodéo,
00:53:42quartier Beaulieu-Arennes, un piéton fauché par un rodéo,
00:53:44quartier de Mistral, août 2022,
00:53:46un couple et son bébé fauchés par un rodéo.
00:53:48On ne va pas refaire ce qu'on appelle dans l'hôpital une amori buco désormais.
00:53:50Ce que je veux vous dire,
00:53:52M. Morandini, c'est que pour moi,
00:53:54quelqu'un qui fait du rodéo,
00:53:56quelqu'un qui fuit la police, qui refuse de s'arrêter,
00:53:58il peut le faire, mais c'est à ses risques et périls.
00:54:00Là on voit des images dans un centre commercial, par exemple.
00:54:02C'est à ses risques et périls.
00:54:04Il faut les arrêter.
00:54:06Et quand je vois qu'une partie de la classe politique française
00:54:08est complètement en dehors des réalités,
00:54:10comme M. Coquerel qui dit que c'est la faute à Tom Cruise
00:54:12et au film Mission Impossible,
00:54:14on est vraiment à côté de la patrie.
00:54:16Rael Chahibi, comment vous réagissez à cette initiative
00:54:18de Bruno Rotaillot ? Dans 48 heures,
00:54:20la poursuite des véhicules sera autorisée en cas de rodéo ?
00:54:22Enfin, puisqu'il y avait
00:54:24un espèce de dysfonctionnement
00:54:26entre zone préfecture, zone gendarmerie,
00:54:28donc c'était bien d'harmoniser
00:54:30un peu tout ça.
00:54:32Je pense qu'il faut faire attention à cette méthode
00:54:34dite du contact tactique.
00:54:36Elle n'est pas autorisée.
00:54:38C'est bien de le dire pour les gens qui nous regardent.
00:54:40C'est la poursuite qui va être autorisée
00:54:42et pas le contact comme en Grande-Bretagne.
00:54:44Mais c'est ce que réclamait Loïc Travert.
00:54:46Sur cette méthodologie du contact tactique
00:54:48britannique, comme on l'appelle,
00:54:50pourquoi pas à titre expérimental,
00:54:52mais ça nécessite effectivement une formation
00:54:54extrêmement pointilleuse des forces de police,
00:54:56un encadrement juridique, parce qu'effectivement
00:54:58si demain un fonctionnaire
00:55:00des forces de l'ordre
00:55:02l'utilise, il ne faut pas que ce soit lui
00:55:04qui en devienne l'accusé
00:55:06et celui qui pratique
00:55:08le rodéo la victime.
00:55:10Mais je pense aussi qu'il faut
00:55:12expérimenter aussi les technologies modernes
00:55:14à l'instar les drones.
00:55:16Et je voudrais juste insister là-dessus.
00:55:18Il y a un décret qui est sorti en avril 2023
00:55:20sur l'utilisation des drones, ce qu'on appelle
00:55:22les aéronefs dans le décret.
00:55:24Il y a vraiment des choses que je ne comprends
00:55:26parce que
00:55:28il n'y a pas de reconnaissance faciale.
00:55:30On est obligé d'informer le public de l'utilisation
00:55:32de ces drones.
00:55:34L'implication dépend des justifications
00:55:36du préfet.
00:55:38Il y a une demande à faire à chaque fois.
00:55:40Il faut informer les gens.
00:55:42Christiane, un mot et puis après
00:55:44Ludovic Thoreau peut-être.
00:55:46Deux aspects. Le premier, c'est
00:55:48la protection de nos agents de police
00:55:50parce qu'effectivement, on le sent, ils ont envie
00:55:52de faire leur métier. Mais aujourd'hui,
00:55:54comment eux-mêmes sont protégés dans leur fonction ?
00:55:56C'est toute la difficulté et c'est pour ça
00:55:58qu'ils nous parlent de protection fonctionnelle.
00:56:00La protection fonctionnelle, c'est la capacité
00:56:02de protéger des frais d'avocat et d'aller en justice
00:56:04pour défendre
00:56:06les agents de police.
00:56:08Après, ça c'est tout le sujet de fond.
00:56:10Mais le vrai sujet, là où il y a
00:56:12un vrai débat, c'est qu'il faut que
00:56:14on disait tout à l'heure, il faut qu'il y ait
00:56:16une cohérence dans le
00:56:18discours de la classe politique.
00:56:20On ne peut plus tolérer et ça, ça doit aller...
00:56:22Mais Rotaillou, il est cohérent là-dessus.
00:56:24Oui, on est d'accord. Mais quand j'entends
00:56:26et je suis tout à fait étonnée, ça me fait presque sourire
00:56:28quand j'entends que M. Coquerel, comme vous l'avez
00:56:30bien dit, dit que c'est de la faute à Mission Impossible.
00:56:32C'est quoi ? On interdit le cinéma maintenant ?
00:56:34Je veux dire, c'est trop. Donc il faut que l'ensemble
00:56:36de la classe politique prenne ses responsabilités
00:56:38et surtout
00:56:40particulièrement à gauche.
00:56:42D'arriver à excuser ces âneries.
00:56:43Justement, en termes de responsabilité,
00:56:45le réseau urbain, ça pourrit les week-ends
00:56:47de tous les citoyens. Au-delà de la dangerosité,
00:56:49il y a un bruit énorme. Qu'est-ce que j'ai décidé
00:56:51moi, il y a 8 ans, que ma paix...
00:56:53Ah, vous décidez des trucs des fois !
00:56:55Qu'est-ce que vous avez contre moi aujourd'hui ?
00:56:57Dites-moi !
00:57:00Il y a 8 ans, j'ai décidé
00:57:02d'équiper ma police municipale, le moto, pour les appréhender
00:57:04et ils les appréhendent, ils les poursuivent,
00:57:06ils prennent le véhicule.
00:57:07Ah, mais ils les poursuivent, donc ?
00:57:08Bien sûr qu'ils les poursuivent.
00:57:09Ben, c'était pas possible, sinon.
00:57:10Oui, mais en contradiction avec le préfet...
00:57:12Laissez-moi finir, laissez-moi finir.
00:57:13Non, mais vous n'avez pas le droit d'emploi.
00:57:14Je suis chef de la police municipale.
00:57:16Ah, c'est juste la municipale.
00:57:17Ah oui, c'est ma municipale.
00:57:18Donc, ils ont deux motos,
00:57:20ils peuvent les appréhender, ils immobilisent le véhicule
00:57:22et ils le mettent à la fourrière.
00:57:23C'est très bien.
00:57:24Ça, c'est ce qu'il faut être efficace.
00:57:25Et c'est vrai qu'il y avait une discordance par rapport à la police nationale.
00:57:27Maintenant, ça va être réglé, mais la problématique, je vous le dis,
00:57:29je remarque comme je le pense, dès le lendemain,
00:57:31ils seront tous en garde à vue, ces policiers, c'est une chose...
00:57:33Voilà ce qu'on a eu.
00:57:34En cas d'accident, qu'est-ce qui va se passer ?
00:57:36En Angleterre, il y a eu quand même...
00:57:37Je ne dis pas qu'il faut mettre ça en place,
00:57:39il y a eu 40% d'amélioration par rapport au vol à tir avec les mécanes.
00:57:41En termes d'efficacité, à un moment,
00:57:43vous le disiez peut-être tout à l'heure,
00:57:45c'est dur que les durs.
00:57:46On va faire une pause et puis on se retrouve dans un instant.
00:57:48On parlera de Bruno Rotailleau, justement,
00:57:50qui a affirmé qu'il voulait défendre la France des honnêtes gens.
00:57:52Donc, c'est vrai qu'on est tous d'accord pour ça.
00:57:55Mais comment le faire ?
00:57:56Et est-ce qu'il est assez efficace ?
00:57:58Non, nous dira Andréa Cotarac.
00:58:00C'est que des mots...
00:58:01Nous, on dira les Français.
00:58:02Oui, nous dira Christel Niaz.
00:58:03Oui.
00:58:04Il est formidable.
00:58:05Voilà, je vous fais l'émission à l'avance.
00:58:06A tout de suite en direction.
00:58:07Les sénateurs mettent au jour un scandale d'Etat.
00:58:15L'affaire des traitements illicites utilisés pour certaines eaux minérales
00:58:19révélée par la presse début 2024 a fait l'objet, je cite,
00:58:22d'une dissimulation par l'Etat relevant d'une stratégie délibérée,
00:58:26estime la commission d'enquête sénatoriale
00:58:28et souligne également le manque de transparence de l'Etat
00:58:31vis-à-vis des autorités locales et européennes et vis-à-vis des Français.
00:58:3615% des vols annulés à Paris-Orly à la demande de la Direction générale
00:58:40de l'aviation civile et des retards en perspective.
00:58:43En cause, une panne de contrôle aérien survenue hier
00:58:46et qui n'a pas encore été résolue.
00:58:48Les passagers sont donc invités à se rapprocher de leur compagnie
00:58:51pour connaître l'état de leur vol.
00:58:53Et puis un Algérien devant les assises de Chambéry pour l'incendie en 2019
00:58:58qui a fait deux morts et de nombreux blessés à Courchevel.
00:59:01L'accusé est soupçonné d'avoir agi par vengeance
00:59:04envers une ex-petite amie logée dans cette résidence.
00:59:07Ni l'effet depuis son placement en garde à vue en 2019.
00:59:10Le verdict est attendu le 30 mai prochain.
00:59:1637 sur C News, merci d'être en direct avec nous.
00:59:18On va donc parler de Bruno Rotaillot, de ses actions et puis de son avenir.
00:59:22Sans doute, hier, il a été élu par les militants républicains
00:59:25avec 74,31% des voix.
00:59:29Christelle Niaz, vous êtes chez Les Républicains.
00:59:31C'est un échec provoqué ?
00:59:33Non, je ne parlerai pas d'échec.
00:59:35Langue de bois, bonjour.
00:59:37Merci de nous avoir appelés.
00:59:39Bonne chance.
00:59:42Non, non, j'en suis repartie.
00:59:48Massivement, on a eu un retour de beaucoup de...
00:59:51Moi, ce que je note, c'est qu'on a eu beaucoup de nouveaux adhérents.
00:59:54Des gens qui sont venus parce que ça correspond à...
00:59:56Bruno Rotaillot, ça répond à une ligne qui est attendue...
00:59:59D'accord, ma question c'était, c'est un échec provoqué ?
01:00:01Non, non, je...
01:00:02C'est un succès provoqué ?
01:00:03Ce n'est pas un succès, ce n'est pas un succès.
01:00:05Maintenant, c'est plus l'heure du rassemblement.
01:00:07Effectivement, ça dit qu'aujourd'hui, il y a une préférence marquée.
01:00:10Et je pense que c'est ce qu'il faut retenir,
01:00:13plutôt que de dire que non,
01:00:15M. Laurent Wauquiez fait partie de notre famille politique.
01:00:18Il faut reconstruire, il faut construire demain.
01:00:20Et c'est là, je vois qu'on a les images du discours d'hier,
01:00:23qui était absolument incroyable.
01:00:25Parce qu'il dit les choses, il dit ce qu'ont les orientations,
01:00:27cette volonté de construire.
01:00:29Je voudrais très largement saluer M. Laurent Wauquiez et ses électeurs,
01:00:32parce que c'est quand même 25 000 adhérents
01:00:34qui ont choisi de voter pour Laurent Wauquiez.
01:00:37Donc, au contraire, c'est une partie...
01:00:39Vous vous attendiez à ce score de 74% ?
01:00:41En fait, je pense que oui, peut-être pas 75%,
01:00:44mais on a vu les gens se réinscrire dans les fédérations...
01:00:47Pour Ottayo ?
01:00:48Pour, tout à fait.
01:00:49Les gens sont venus pour lui, pour ses idées,
01:00:51pour sa personnalité,
01:00:53parce que les idées, finalement, d'un candidat ou de l'autre,
01:00:55sont les mêmes, on est dans la même famille politique.
01:00:57C'est une question de personnalité,
01:00:59et de celui qui, au sens de notre famille politique,
01:01:02incarnait mieux, exactement.
01:01:04On écoute certains militants, hier,
01:01:06qui étaient satisfaits de l'élection de Bruno Retailleau.
01:01:08Bruno, président ! Bruno, président !
01:01:11Son nom est scandé devant le siège des Républicains.
01:01:14Les militants célèbrent le nouveau président, Bruno Retailleau.
01:01:18Joie et fierté se lisent sur les visages.
01:01:21Je suis ravie,
01:01:23d'autant plus que je me suis engagée aux Républicains,
01:01:25parce que c'était Bruno Retailleau,
01:01:27c'est extraordinaire,
01:01:29et puis c'est vraiment la personne qui va redresser le parti.
01:01:33Avec joie, vraiment, plus que joie,
01:01:35je pensais qu'il allait gagner, ça j'étais presque sûr.
01:01:38Un sentiment de fierté, beaucoup de joie.
01:01:41Une large victoire, sans surprise pour cette adhérente.
01:01:45C'était un petit peu les chiffres que l'on s'était donné en coulisses,
01:01:48c'était les chiffres que nous espérions en tout cas avoir,
01:01:50donc beaucoup de joie, un grand soulagement,
01:01:52et beaucoup d'espoir, surtout pour la suite.
01:01:54Les militants le décrivent comme un homme à l'écoute et structuré.
01:01:58Tous comptent désormais sur lui,
01:02:00pour donner un nouveau souffle à un parti malmené ces dernières années.
01:02:04André Acotarac, porte-parole du Rassemblement National,
01:02:06quelle mauvaise nouvelle pour vous ?
01:02:08Non, pas du tout, pas du tout,
01:02:10c'est une démocratie interne à un parti,
01:02:12alors on dit 74% etc,
01:02:14moi je regarde ça de l'extérieur, je regarde les sondages à la présidentielle,
01:02:16il est à 9% M. Retailleau, juste pour...
01:02:18On est à 2 ans.
01:02:20Maintenant, son discours parle bien sur la sécurité M. Retailleau,
01:02:23mais il ne fait rien, c'est ça que je lui reproche,
01:02:25et quand elle parle de...
01:02:27Je vais vous faire la petite liste tout à l'heure,
01:02:29vous allez me couper la parole, mais juste pour terminer...
01:02:31Vous pourriez dire qu'il en fait passé,
01:02:33mais pas qu'il ne fait rien.
01:02:35Excusez-moi, il voulait interdire le voile à l'université,
01:02:37il ne l'a pas interdit, il voulait me faire des centres
01:02:39pour délinquants multirécidivistes, il ne l'a pas fait,
01:02:41interdire le voile pour les sorties scolaires, il ne l'a pas fait,
01:02:43accélérer les OQTF, il ne l'a pas fait,
01:02:45le bras de fer avec l'Algérie, ça marche super bien,
01:02:47le voile M100 est certainement libre,
01:02:49moi ce que je reproche, c'est que regardez, Madame Le Maire,
01:02:51vous avez dit que le discours était extraordinaire,
01:02:53moi je regarde l'image,
01:02:55et j'invite les téléspectateurs à regarder,
01:02:57à côté de Monsieur Rotailleau, Gérard Larcher,
01:02:59c'est la rupture, Gérard Larcher, ça fait 20 ans qu'il est président du Sénat,
01:03:01qu'est-ce qu'il a fait ? Rien.
01:03:03Jean-François Copé, qu'est-ce qu'il a fait ? Rien.
01:03:05Michel Barnier, qu'est-ce qu'il a fait ? C'est ça la rupture.
01:03:07Alors Christophe Grotte, vous répondez peut-être à ça.
01:03:09Non mais Monsieur, Madame Le Maire,
01:03:11simplement pour vous dire, c'est qu'il y a des gens
01:03:13peut-être qui se disent, ben voilà, ils nous refont le coup,
01:03:15c'est la droite de retour et c'est ça le chemin.
01:03:17Moi je pense à un proverbe chinois qui dit
01:03:19quand vous êtes dans la forêt et que vous tombez deux fois sur le même arbre,
01:03:21ben c'est que vous êtes perdu.
01:03:23Christelle. Quel sens de la formule ?
01:03:25Non, effectivement, vous avez votre analyse,
01:03:27j'ai la mienne.
01:03:29Est-ce qu'il ne fait rien ? Parce qu'il vous a dit
01:03:31Bruno Rotailleau ne fait rien. Ben ça c'est votre opinion.
01:03:33Non mais c'est des faits.
01:03:35C'est des faits.
01:03:37Moi je crois qu'on lui a reproché d'être
01:03:39ministre au sein d'un gouvernement macroniste.
01:03:41Il a réussi à justement
01:03:43démontrer qu'on était en capacité
01:03:45d'avoir une ligne claire
01:03:47à la défendre, à apporter du résultat en tant que
01:03:49ministre de l'intérieur. Et ça c'est remarquable.
01:03:51C'est remarquable dans le contexte particulièrement
01:03:53difficile dans lequel on est. Aujourd'hui
01:03:55si on a été en capacité, quand on a
01:03:57Mohamed Amra qui est au fin fond de la Roumanie
01:03:59et qu'on arrive à le récupérer, c'est parce qu'on a
01:04:01un élu, un ministre d'Etat qui a fait preuve
01:04:03d'une volonté sans faille, qui accompagne
01:04:05l'ensemble des forces de l'ordre.
01:04:07Surtout les policiers qui sont en lien.
01:04:09Il faut leur donner une ligne et il faut les orienter.
01:04:11Et ça, c'est le ministre de l'intérieur qui le fait
01:04:13et ça il l'a fait avec beaucoup de réussite.
01:04:15Et aujourd'hui notre famille politique, alors oui
01:04:17il faut une base.
01:04:19Et il l'a dit et tant mieux.
01:04:21On a des figures politiques comme les M. Wauquiez,
01:04:23comme les M. Barnier, comme les M. Larcher.
01:04:25Non mais peut-être.
01:04:27Mais j'en fais partie.
01:04:29Est-ce que je fais partie des nouvelles générations ?
01:04:31Eh oui monsieur, j'en fais partie.
01:04:33Et aujourd'hui comme là, on vient de réélire
01:04:35notre président.
01:04:37Aujourd'hui, nous avons chacun,
01:04:39au sein de notre famille politique, la responsabilité
01:04:41de construire, d'écrire les nouveaux dogmes
01:04:43et d'écrire la France de demain.
01:04:45Et c'est précisément sur laquelle on va s'attacher.
01:04:47Moi je ne veux pas de dogme, je veux des idées, des solutions.
01:04:49Et je veux surtout un changement.
01:04:51M. Sarkozy a commis le quartier et l'a laissé au placard.
01:04:53Pourquoi ? Parce que les LR
01:04:55sont aussi soumis à l'Union Européenne.
01:04:57Quand M. Rotaillot...
01:04:59Attendez, calmez-vous.
01:05:01Quand M. Rotaillot lutte contre l'immigration,
01:05:03il dit des choses très justes.
01:05:05Mais c'est lui qui est à l'initiative
01:05:07avec votre famille politique,
01:05:09du pacte des migrations à l'Union Européenne,
01:05:11vous avez voté pour, vous l'avez rédigé,
01:05:13qui sanctionne financièrement un Etat
01:05:15qui veut refouler un clandestin.
01:05:17Quand le Rassemblement National propose à l'Assemblée Nationale
01:05:19la double peine, c'est-à-dire que
01:05:21quand un étranger clandestin sous OQTF
01:05:23et bien commet un crime...
01:05:25Et est-ce que ce n'est pas aujourd'hui notre famille politique
01:05:27qui travaille sur le narcotrafic et qui met en place
01:05:29des solutions qui sont efficaces ?
01:05:31Est-ce que ce n'est pas gênant ?
01:05:33On a le mérite de mettre le doigt dans la plaie
01:05:35et d'avancer.
01:05:37Je préférais que vous mettiez le doigt sur le vote pour
01:05:39quand l'URN propose
01:05:41la double peine. Un clandestin arrêté
01:05:43pour un crime ou un délit, on l'emprisonne
01:05:45et on l'expulse. On a proposé ça
01:05:47en novembre dernier.
01:05:49Les LR sont arrivés à la tribune, notamment M. Rotaillot,
01:05:51et ont expliqué que c'était une formidable idée.
01:05:53Ils votent contre.
01:05:55M. Rotaillot veut défendre les agriculteurs,
01:05:57mais Mme van der Leyen
01:05:59qui multiplie le TTT de libre-échange,
01:06:01voit nos agriculteurs français sous l'eau.
01:06:03C'est votre famille politique.
01:06:05On ne peut pas être pyromane à Bruxelles
01:06:07et jouer les pompiers en France.
01:06:09Est-ce que c'est une bonne nouvelle pour la droite ?
01:06:11Est-ce que c'est une bonne nouvelle pour la droite ce succès de Bruno Rotaillot ?
01:06:13Déjà pour Bruno Rotaillot,
01:06:15je ne suis pas haineur, je suis UDI.
01:06:17Je trouve que c'est un homme sincère.
01:06:19Et ça c'est important, qu'il va faire pour son pays
01:06:21et pas pour lui-même.
01:06:23Des fois ça nous manque un peu en politique.
01:06:25L'UDI derrière Rotaillot ?
01:06:27Ludovic Thoreau est content de ce soir, M. Rotaillot.
01:06:29Je suis UDI, je ne vais pas vous dire...
01:06:31Excusez-moi, quand je vous dis l'UDI, vous me dites Rotaillot.
01:06:33Je suis Thoreau.
01:06:35Vous m'écoutez pas, Jean-Marc.
01:06:37Je suis de centre droit.
01:06:39Et je vous rappelle que les LR ont toujours travaillé
01:06:41avec l'UDI dans les élections en Seine-Saint-Denis.
01:06:43Donc évidemment, on va travailler avec l'UDI,
01:06:45comme on l'a fait depuis tout le temps.
01:06:47Maintenant, est-ce que l'UDI va passer à LR ?
01:06:49La réponse est non.
01:06:51Vous le soutiendrez ?
01:06:53Il y aura un candidat UDI présidentiel.
01:06:55Pour faire 2% ?
01:06:57C'est sûr.
01:06:59Rayen Chachmi ?
01:07:01La victoire à Renet est sans bavure.
01:07:03Je vais être moins diplomate que Christelle.
01:07:05La victoire à Renet est sans bavure.
01:07:07Ça le conforte incontestablement
01:07:09au sein du gouvernement.
01:07:11Maintenant, sur les nombreux défis
01:07:13qui l'attendent...
01:07:15Il y a un défi, effectivement,
01:07:17sur lequel je l'attends beaucoup,
01:07:19c'est sur la question migratoire.
01:07:21Notamment la migration illégale
01:07:23qui empoisonne les 2 rives de la Méditerranée.
01:07:25Je ne peux pas ne pas évoquer la situation
01:07:27en Tunisie.
01:07:29J'espère qu'il travaillera pour adopter
01:07:31une nouvelle approche multilatérale.
01:07:33Vous êtes président de l'Association
01:07:35pour la promotion de la coopération entre l'amitié
01:07:37la France et la Tunisie.
01:07:39C'est pour ça que vous en parlez.
01:07:41Il y a une question qui se pose depuis hier.
01:07:43Est-ce qu'il faut rester au gouvernement ?
01:07:45Où est-ce qu'il faut partir ?
01:07:47Bruno Rotailleau a été interrogé sur le sujet.
01:07:49Ça me donne de la force, bien sûr,
01:07:51parce que ça me légitime.
01:07:53Si vraiment
01:07:55nos militants,
01:07:57c'est-à-dire le cœur de notre électorat,
01:07:59ceux qui sont les plus convaincus,
01:08:01s'ils avaient voulu que je quitte
01:08:03le gouvernement, pensez-vous vraiment
01:08:05qu'ils auraient voté à 74% ?
01:08:07Je veux repréciser les conditions
01:08:09dans lesquelles nous sommes rentrés au gouvernement.
01:08:11Rentrer dans ce gouvernement,
01:08:13ça n'est pas se macroniser, ça n'est pas se dissoudre,
01:08:15ça n'est pas la confusion.
01:08:17Rentrer au gouvernement, c'était simplement
01:08:19parce que nous voulions éviter à la France
01:08:21le pire, c'est-à-dire faire blocage
01:08:23à la gauche mélanchonisée.
01:08:25Quand on est de droite, on fait barrage à la gauche.
01:08:27Et c'est éviter le chaos.
01:08:29Il n'y a pas de majorité au Parlement.
01:08:31Moi, j'aime la France
01:08:33et ce que je veux, c'est être utile.
01:08:35Nos électeurs,
01:08:37nos militants, veulent aussi que la droite
01:08:39se retrousse les manches, mette la main dans le kangourou.
01:08:41Donc ça a été tranché hier, ça, pour vous ?
01:08:43Je pense que c'était tranché.
01:08:45C'était tranché, comment dirais-je, non pas pour l'éternité,
01:08:47mais encore une fois,
01:08:49si nous sommes au gouvernement,
01:08:51ça n'est pas pour abdiquer, pour renoncer
01:08:53à notre personnalité, ça n'est pas
01:08:55pour se confondre, pas du tout.
01:08:57Thomas Bonnet est en direct avec nous,
01:08:59journaliste politique à CNews. Bonjour Thomas.
01:09:01Est-ce que c'est la bonne stratégie, Bruno Rotailleau,
01:09:03de rester au gouvernement ?
01:09:05Oui, il l'a dit.
01:09:07La question a été tranchée par les militants
01:09:09hier. Ce qu'il faut dire aussi, c'est que
01:09:11la raison pour laquelle Bruno Rotailleau a été élu
01:09:13si confortablement, c'est avant tout
01:09:15parce qu'il est rentré au gouvernement
01:09:17au mois de septembre dernier. C'est ça qui lui a donné
01:09:19la surface médiatique, la force de frappe
01:09:21politique pour devenir le président des Républicains.
01:09:23Donc, de son point de vue,
01:09:25c'est une bonne stratégie. Maintenant, la question
01:09:27qui va se poser, c'est quel poids a-t-il
01:09:29dans ce gouvernement ? L'élection d'hier
01:09:31lui donne quasiment le rôle de Premier ministre bis,
01:09:33parce que rien ne pourra se faire
01:09:35sans son assentiment, évidemment sur les sujets
01:09:37qui sont les siens, de sécurité, d'immigration, mais plus généralement,
01:09:39sur les questions économiques aussi.
01:09:41J'ai hâte de voir quel sera son positionnement
01:09:43sur le sujet de la fin de vie,
01:09:45par exemple, qui est actuellement débattue à l'Assemblée nationale.
01:09:47On a bien compris que sa stratégie, c'était
01:09:49de tirer le gouvernement le plus vers la droite
01:09:51possible. Il y aura des réticences,
01:09:53il y aura des blocages, et la question qui se posera
01:09:55aussi pour Bruno Rotailleau, qui vise
01:09:57évidemment 2027, c'est de ne pas être tenu
01:09:59responsable du bilan des dix ans
01:10:01de macronisme. Il vient d'y arriver,
01:10:03il vient d'arriver au gouvernement, il ne peut pas être tenu
01:10:05pour responsable, donc il va falloir trouver ce
01:10:07difficile équilibre. Ce qu'on peut se dire,
01:10:09Jean-Marc, c'est que tôt ou tard, la question
01:10:11de sa démission va se poser. Maintenant,
01:10:13la question, c'est de savoir quand et surtout pour
01:10:15quelles raisons Bruno Rotailleau décidera de quitter
01:10:17le gouvernement. Oui, il le dit à Sonia, d'ailleurs,
01:10:19dans sa réponse, il dit, ce n'est pas pour l'éternité.
01:10:21Donc voilà, ça veut dire qu'à
01:10:23un moment donné... Est-ce que vous pensez,
01:10:25Thomas, avec votre connaissance de
01:10:27ce monde politique, est-ce que vous pensez qu'il sait déjà
01:10:29quand il va partir, il s'est dit, voilà, à tel moment
01:10:31je partirai, ou alors ça va dépendre
01:10:33un peu de ce qui se passe ?
01:10:35Je ne pense pas qu'il ait un agenda
01:10:37déjà établi dans sa tête. Ce que je peux vous dire,
01:10:39c'est que dès le premier jour où il a mis les pieds à Beauvau,
01:10:41il avait en tête l'hypothèse de sa démission,
01:10:43l'éventualité de sa démission, c'est quelque chose qu'il a,
01:10:45voilà, en tête depuis
01:10:47qu'il est arrivé. Je pense qu'il faudra aussi
01:10:49voir selon les décisions qui seront
01:10:51celles du Premier ministre, du Président de la République,
01:10:53si demain, Bruno Rotailleau est désavoué
01:10:55publiquement sur un dossier qui est le sien,
01:10:57eh bien, peut-être que la question se posera plus vite que prévu.
01:10:59Merci beaucoup, Thomas Bonnet, journaliste politique
01:11:01à CNews, Christian Lignasme des Républicains.
01:11:03Il peut rester longtemps encore ?
01:11:05Écoutez, ce que je disais tout à l'heure,
01:11:07tout au début, je me suis dit, c'est... On ne peut pas,
01:11:09c'est pas possible, il faut marquer une différence.
01:11:11Et, encore une fois, je salue l'efficacité
01:11:13avec laquelle il arrive à marquer cette ligne claire.
01:11:15Donc, moi, pour l'instant,
01:11:17ça ne me choque absolument pas qu'il reste au gouvernement
01:11:19tant qu'il continue à porter, et comme il le fait très bien,
01:11:21avec beaucoup de sincérité,
01:11:23cette ligne, ses valeurs, et qu'il continue à les défendre,
01:11:25et apporter du résultat. C'est ce que les Français
01:11:27veulent, ils veulent du résultat en matière de sécurité.
01:11:29Merci beaucoup, merci à tous.
01:11:31Sonia Maroc, c'est dans un instant sur CNews.
01:11:33On se retrouve demain en direct à partir des 10h35.
01:11:35A demain, et d'ici là, soyez prudents.

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