- 02/06/2025
Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00Lundi de juin 2025, très heureux de vous retrouver, Morandini Live numéro 1667 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:12Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:14A la une, ce sont donc des racailles qui ont gâché la fête de soir de suite, cette nuit encore, avec des bandes.
00:00:20Vous allez voir les images qui se sont affrontées aux forces de l'ordre alors que le PSG fêtait sa victoire.
00:00:25Bonsoir, regardez donc ces images de ce qui s'est passé hier soir alors que le PSG fêtait sa victoire au Parc des Princes.
00:00:32Pendant ce temps, ces bandes ont tenté de forcer les barrages de police pour entrer dans le stade.
00:00:37D'autres ont tenté d'envahir le périphérique et il a fallu l'intervention de la Brave M pour les expulser.
00:00:44Voiture brûlée, dégâts, le sport n'est plus qu'un prétexte pour certains que l'on appelle déjà des êtres décivilisés.
00:00:52Et cette nuit, de nouvelles interpellations ont eu lieu, comme vient de l'annoncer le préfet de police de Paris sur RTL.
00:01:01Le bilan global, en termes d'interpellations, il est très élevé, il est totalement inédit, puisque rien que pour la nuit de samedi à dimanche,
00:01:08ces 491 interpellations sur la plaque parisienne ont une grande partie en fait à Paris.
00:01:13Et on est sur 323 gardes à vue, dont un certain nombre sont encore en cours, notamment pour ceux qui ont pillé des magasins et qui ont été interpellés en flagrant débit.
00:01:21Et pour parler de ces bandes violentes, je parlais de Rakaï il y a un instant, mais Bruno Rotailleux lui va plus loin, il parle de barbares.
00:01:27Il l'a dit samedi, il a confirmé hier après-midi, ces gens sont des barbares.
00:01:33Ceux qui, hier soir, je le dis, sans mâcher mes mots, ont gâché cette belle fête sportive, ce sont des barbares.
00:01:44Oui, ce sont des barbares.
00:01:45La barbarie, vous voyez, c'est quand tout devient prétexte à la violence.
00:01:51La barbarie, c'est quand tout devient prétexte au plaisir, au désir désinhibé de la destruction et du pillage.
00:02:00Oui, c'est cela la barbarie.
00:02:01Comme le dit le dictionnaire, c'est quand on est décivilisé.
00:02:04C'est un manque de civilisation.
00:02:05Et cette fabrique de barbares, malheureusement, qu'on a vu déferler hier sur Paris, mais aussi malheureusement, malheureusement sur tout le territoire français, je pense à des villes, à des villes aussi moyennes,
00:02:17cette fabrique de barbares a été engendrée par une société qui, pendant des décennies, a déconstruit tous les cadres communs,
00:02:24qui permettent à une société de tenir debout tous les piliers qui sont les piliers porteurs d'une civilisation.
00:02:30Je pense notamment à la notion d'autorité qui a été déconstruite.
00:02:33Je pense à la notion même de respect entre des êtres humains.
00:02:37Je pense aussi à la notion de hiérarchie pour que chacun puisse garder sa place et respecter l'autre.
00:02:45Ce sont ces cadres qui ont été ébranlés.
00:02:47Ce sont ces piliers qui ont été les uns après les autres déconstruits.
00:02:51Et tout cela débouche sur cette hyper-violence et sur cette barbarie.
00:02:55– Barbare, le mot fait polémique et Emmanuel Macron ne l'a pas repris hier, même s'il a condamné très clairement les violences.
00:03:03– Les affrontements violents qui se sont tenus sont inacceptables, avec un bilan lourd.
00:03:10Deux personnes sont mortes, une trentaine de policiers, plusieurs sapeurs-pompiers ont été blessés.
00:03:15Je pense aussi à notre policier qui est en ce moment même dans le coma et qui venait de Rennes en support à certains de ses collègues.
00:03:24Ces incidents sont très graves, ils sont inacceptables et ils ont privé beaucoup trop de nos compatriotes
00:03:31de ce qui aurait dû être un moment de bonheur et d'insouciance.
00:03:34Et donc je vous le dis, la réponse de l'État sera à la hauteur.
00:03:38Nous poursuivrons, nous punirons, on sera implacable.
00:03:42Le football, ça n'est pas cela.
00:03:43– Et je pense que l'on ne rappelle pas assez le bilan terrible de ce week-end.
00:03:47Il y a deux morts, un policier dans le coma, près d'une centaine de blessés, dont 22 gendarmes et policiers.
00:03:53Il y a sept pompiers également, puisque ces gens attaquent aussi les pompiers qui viennent pour les aider.
00:03:58Mais pour les insoumis, il n'y a qu'un seul coupable, c'est Bruno Retailleau.
00:04:02On est dans la cinquième dimension.
00:04:04Jean-Philippe Tanguy du Rassemblement National était ce matin sur CNews et il est en colère, comme nous, contre LFI.
00:04:09– Je ne sais pas dans quel caniveau finira la France insoumise.
00:04:15Désormais, les voyous ont des députés.
00:04:17Je n'ai pas voté pour eux, sans doute, mais sans avoir voté,
00:04:20les voyous et les barbares ont des députés à l'Assemblée nationale et dans les médias
00:04:23qui portent les paroles de la violence, qui portent les paroles de la haine,
00:04:27ici la haine contre la France, souvent la haine contre les juifs
00:04:30ou contre beaucoup de Françaises et de Français, malheureusement.
00:04:32Enfin, je n'arrive même pas à concevoir comment des élus de la nation peuvent tenir de tels propos,
00:04:37surtout que quand ces députés ont des petits soucis personnels,
00:04:42ils appellent évidemment la police ou les gendarmes
00:04:44et les gendarmes à la police défendent ces députés.
00:04:47Ce serait bien que ces députés qui ont recours à leur service
00:04:49défendent aussi nos forces de l'ordre,
00:04:52mais défendent aussi les Françaises et les Français pour lesquels ils sont élus.
00:04:54Je ne sais même pas où ça va les mener,
00:04:56à part la négation des valeurs de la République
00:04:58et la négation de la démocratie,
00:05:00de défendre systématiquement les violences.
00:05:02Enfin, oui, on voit des images.
00:05:02Je ne vois même pas dans quel monde des députés de la nation
00:05:06peuvent expliquer que ces scènes seraient normales,
00:05:10qu'il serait normal d'aller balancer des feuilles d'artifice sur les forces de l'ordre,
00:05:13d'aller piller des commerces, de saccager les Champs-Elysées ou ailleurs.
00:05:17Voilà, dossier complet donc dès le début de Morandi Live
00:05:19sur ces racailles sans limite qui ont gâché la fête pendant ce week-end.
00:05:23C'est une attaque terroriste qui s'est produite dans le Colorado
00:05:25contre une manifestation aux Etats-Unis
00:05:27qui demandait la libération des otages israéliens à Gaza.
00:05:30Six personnes ont été blessées par cet homme
00:05:32que vous voyez sur ces images
00:05:34armé d'engins incendiaires
00:05:36dans une attaque que l'FBI a qualifiée de terroriste.
00:05:39Des témoins ont raconté
00:05:40que l'attaquant a utilisé
00:05:42un lance-flamme artisanal
00:05:44et a jeté un engin incendiaire dans la foule.
00:05:48Scène d'horreur hier
00:05:49en pleine marche de soutien aux otages israéliens
00:05:51toujours retenus à Gaza.
00:05:53Un homme s'attaque à plusieurs participants
00:05:55en leur jetant des cocktails Molotov.
00:05:57Les victimes agonisent au sol.
00:06:00Il semblerait du reste
00:06:03qu'il ait utilisé une substance
00:06:05ajoutée à l'essence des coquelles Molotov
00:06:06pour produire un effet napalm
00:06:08qui fait que l'essence colle à la peau
00:06:10et provoque des brûlures très profondes.
00:06:13L'auteur est identifié
00:06:14comme Mohamed Sabri Soliman,
00:06:16âgé de 45 ans.
00:06:20Des témoins rapportent
00:06:21que l'individu a utilisé
00:06:22un lance-flamme de fortune
00:06:23et a lancé un engin incendiaire dans la foule.
00:06:25On a entendu le suspect crier
00:06:27libérer la Palestine pendant l'attaque.
00:06:31L'ambassadeur d'Israël
00:06:33auprès des Nations Unies
00:06:34a réagi immédiatement.
00:06:36Le temps des déclarations est révolu,
00:06:37dit-il.
00:06:38Il est temps de prendre des mesures concrètes.
00:06:41Et pendant ce temps,
00:06:42en France, des lieux de la communauté juive
00:06:43ont été également visés
00:06:45à la fois samedi et dimanche,
00:06:46des synagogues tagués,
00:06:47le mur du mémorial de la Shoah
00:06:49dégradé à Paris
00:06:50et des graffitis antisémites
00:06:51sur les murs.
00:06:54Des actes antisémites
00:06:55découverts ce week-end à Paris.
00:06:57Dans le 8e arrondissement,
00:06:59ce mur tagué d'insultes
00:07:00contre la communauté juive.
00:07:03La veille,
00:07:03c'est le mémorial de la Shoah
00:07:04et son mur des justes
00:07:05qui a été recouvert
00:07:06de peintures vertes.
00:07:08Sur place,
00:07:09les habitants sont sous le choc.
00:07:11Pour moi, c'est pas innocent.
00:07:13Et je me sens vraiment menacée,
00:07:16je dois dire.
00:07:16C'est vraiment méconnaître
00:07:17tous ceux qui ont souffert
00:07:18et puis ceux qui ont aidé
00:07:19ces gens qui ont souffert.
00:07:21Enfin, je trouve que c'est
00:07:21une atteinte à la mémoire
00:07:23qui est inadmissible.
00:07:24Une réaction de dégoût,
00:07:26de tristesse,
00:07:28de colère.
00:07:29Dans la capitale,
00:07:30trois synagogues
00:07:31mais aussi un restaurant cachère
00:07:32ont également été dégradés.
00:07:35Des dégradations recensées
00:07:37aussi à Lyon
00:07:37où une école a été incendiée
00:07:39et des tags de croix gammées
00:07:41ont été découvertes.
00:07:43Une nouvelle agression
00:07:44qui révolte la ministre
00:07:45de l'éducation,
00:07:46Elisabeth Borne.
00:07:47Je condamne avec la plus grande
00:07:48fermeté,
00:07:49les tags antisémites
00:07:50et la tentative d'incendie
00:07:51visant une école primaire
00:07:52de Lyon.
00:07:53C'est une attaque intolérable
00:07:54contre nos valeurs.
00:07:56Pour l'heure,
00:07:56si aucun message
00:07:57ni revendication
00:07:58n'a été découvert
00:07:59à Lyon
00:08:00mais aussi à Paris,
00:08:01une enquête a été ouverte.
00:08:03Allez,
00:08:04on revient sur tout ça
00:08:04dans un instant.
00:08:05Tout de suite,
00:08:06les tops et les flops d'audience
00:08:06de ce week-end.
00:08:07C'est avec Mister Audience
00:08:09et Yaskivin.
00:08:09Va-t'en.
00:08:10Vendredi soir,
00:08:13nouveau succès
00:08:14pour la série
00:08:15Capitaine Marleau
00:08:16qui a permis à France 2
00:08:17d'arriver en tête
00:08:17à 3,3 millions.
00:08:19TF1 est deuxième
00:08:20avec Masque Singer
00:08:21mais avec une audience
00:08:22en demi-teinte
00:08:23à 2,5 millions
00:08:24et deux vedettes
00:08:25qui ont tombé le masque.
00:08:26Arnaud Ducré
00:08:27et la championne de judo
00:08:28Romane Dicot.
00:08:29Avec le film
00:08:30Mission Impossible
00:08:31Fallout,
00:08:32M6 a réalisé
00:08:33une audience faible
00:08:33à moins d'un million
00:08:34et demi.
00:08:35Suivi de France 3
00:08:36également faible
00:08:36avec la Ligue des Nations
00:08:37féminins
00:08:38et la rencontre
00:08:39France-Suisse.
00:08:42Samedi soir,
00:08:43l'événement était
00:08:44le match PSG
00:08:45Inter Milan
00:08:45et c'est un gros carton
00:08:46puisque 11,5 millions
00:08:47de téléspectateurs
00:08:48ont suivi la victoire
00:08:49des Parisiens.
00:08:50En moyenne,
00:08:518,7 millions
00:08:52de personnes
00:08:52ont suivi la rencontre
00:08:53sur M6
00:08:54et 2,8 millions
00:08:55sur Canal+,
00:08:56qui diffusait pourtant
00:08:57le match en crypté.
00:08:58Ensemble,
00:08:58les deux chaînes
00:08:59ont attiré un peu plus
00:09:00d'un téléspectateur
00:09:01sur deux samedis soirs.
00:09:02Sur France 3,
00:09:03la série Nouveau Meurtre
00:09:04à Saint-Malo
00:09:05a bien résisté
00:09:06en frôlant les 3 millions.
00:09:07TF1, en revanche,
00:09:08était complètement boudé
00:09:09avec seulement
00:09:091,140 millions
00:09:11de téléspectateurs
00:09:11devant le grand bêtisier.
00:09:13Quant à France 2,
00:09:14elle ne fait même pas
00:09:14partie du classement
00:09:15avec seulement
00:09:15912 000 personnes
00:09:17devant la pièce de théâtre.
00:09:18Une situation délicate.
00:09:21Hier soir,
00:09:22c'est TF1
00:09:22qui a remporté
00:09:23la soirée ciné du dimanche
00:09:24et très largement
00:09:25avec le long métrage
00:09:27The Beekeeper.
00:09:28Elle a eu d'a réalisé
00:09:28une belle audience
00:09:29à 4,6 millions.
00:09:30Avec le film
00:09:31Les Cyclades France 2 et 2ème
00:09:32et très loin derrière
00:09:33à 2,8 millions.
00:09:35Mais la grosse déception
00:09:36de la soirée
00:09:36pour Karine Lemarchand
00:09:37avec son magazine
00:09:38Ambition Intime
00:09:39avec une grosse promotion
00:09:40autour de ses invités
00:09:41de Jordan Bardella
00:09:42à Sandrine Rousseau
00:09:43en passant par
00:09:43Gérald Darman et Fabien Roussel.
00:09:45On pouvait s'attendre
00:09:46à une grosse audience
00:09:47et pourtant la chaîne
00:09:48est dernière hier soir
00:09:49avec seulement
00:09:491,5 millions de téléspectateurs.
00:09:51Visiblement,
00:09:52les téléspectateurs
00:09:52et les Français
00:09:53n'étaient pas intéressés
00:09:54par les ambitions intimes
00:09:55des politiques.
00:09:56Mister Audience vous dit
00:09:57à demain.
00:09:58Voilà, encore une petite erreur
00:09:59qu'il y avait sur le tableau
00:10:00sur les audiences de samedi.
00:10:01Le match de foot
00:10:02était sur M6
00:10:03et pas sur TF1
00:10:03comme le montrait
00:10:04le logo M6
00:10:05qui a fait plus de 8,5 millions
00:10:06de téléspectateurs.
00:10:07Ce n'est pas tous les jours
00:10:08donc autant leur rendre
00:10:08ce chiffre.
00:10:10Je vous présente
00:10:10mes invités
00:10:11qui vont m'accompagner
00:10:12en direct jusqu'à midi.
00:10:14Philippe Ballard,
00:10:14bonjour.
00:10:14Bonjour.
00:10:15Merci d'être avec nous.
00:10:16Député de l'Oise
00:10:16porte-parole du Rassemblement
00:10:17National,
00:10:18Maître Muriel Wachting-Melki.
00:10:19Bonjour.
00:10:19Bonjour.
00:10:20Merci également
00:10:20d'être avec nous.
00:10:21Ludovic Thoreau,
00:10:21bonjour.
00:10:22Maire UDI de Coubron
00:10:23et puis Maître Dylan Slama,
00:10:25bonjour.
00:10:25Bonjour.
00:10:25Merci également
00:10:26d'être avec nous.
00:10:27Je voulais commencer
00:10:27en vous montrant
00:10:29des images de salauds.
00:10:30Voilà.
00:10:31Il n'y a pas d'autres mots.
00:10:32Ce sont des salauds
00:10:33que vous allez voir.
00:10:34Des salauds
00:10:35qui ont attaqué
00:10:36des pompiers.
00:10:36Alors salauds,
00:10:37parce qu'on va me dire
00:10:38oui, mais pourquoi
00:10:38employer ce mot-là ?
00:10:39On va peut-être prendre
00:10:39la définition du mot salaud
00:10:41pour commencer.
00:10:42Salauds,
00:10:43homme méprisable,
00:10:44moralement répugnant.
00:10:45Voilà.
00:10:45Je trouve que ça correspond
00:10:47tout à fait à ces images
00:10:48que vous allez voir.
00:10:49Ça dure 30 secondes.
00:10:51Il y en a eu d'autres,
00:10:52des pompiers attaqués
00:10:53dans d'autres lieux.
00:10:55Mais celle-là,
00:10:56vous allez voir ces gens
00:10:57qui sautent sur le pompier,
00:10:58qui le frappent,
00:10:59qui lui donnent des coups.
00:11:00Mais pourquoi,
00:11:00pourquoi est-on salauds
00:11:03à ce point-là ?
00:11:04Regardez.
00:11:04Merci.
00:11:34Voilà. En fait, honnêtement, cette image, elle est incompréhensible.
00:11:37En plus, le mec qui lui saute dessus, qui le prend par le cou, un drapeau palestinien.
00:11:40Donc, on ne voit pas ce que ça vient faire au milieu.
00:11:41C'est quand même pour fêter la victoire du PSG.
00:11:44Il s'en prend au pompier Philippe Ballard.
00:11:46Alors, il s'est passé des drames, bien évidemment, ce week-end.
00:11:49Mais cette image, moi, j'ai voulu qu'on commence avec parce que j'étais furieux.
00:11:53Furieux de voir ces abrutis.
00:11:55Enfin, on ne sait plus quels m'ont employés à la fin.
00:11:57Oui, il y a eu barbares.
00:11:58Moi, je voudrais rendre hommage aux deux personnes qui ont été tuées,
00:12:00puis aux policiers qui sont toujours dans le coma.
00:12:02C'est pour ça que j'ai dit, il y a eu pire.
00:12:04Mais voilà, ça, c'est le symbole de beaucoup de choses.
00:12:07Avec le drapeau palestinien, enfin, bon, voilà, quid.
00:12:09C'est bien, ce n'est pas flouté, entre parenthèses.
00:12:11Je pense que, quand même, ça va permettre d'identifier les personnes.
00:12:13Oui, mais il y a des mots barbares qui ont été employés.
00:12:15Enfin, vous employez le mot, je ne vais pas prendre étant député avant.
00:12:18Mais non, mais il faut le dire.
00:12:19En même temps, honnêtement, c'est un mot de la langue française.
00:12:21Et je trouve que ça, enfin, on reprend la définition, on l'a donné tout à l'heure.
00:12:25Ça reprend parfaitement ce que sont ces gens-là.
00:12:28Hommes méprisables, moralement répugnants.
00:12:30Je suis désolé, c'est ça, ces gens qui attaquent les pontiers.
00:12:32Comme barbares, qui ne sont plus dans la civilisation.
00:12:34Et ces gens-là ne sont plus dans la civilisation.
00:12:36Alors, je pense qu'on a un peu de temps devant nous.
00:12:38On arrivera au fond des choses.
00:12:39C'est pourquoi est-ce qu'ils en sont là, en fait ?
00:12:42Et il y a quelques pistes de réflexion et des choses à mettre en place d'urgence.
00:12:46Parce que, malheureusement, ce n'est pas la première fois.
00:12:48Ce n'est pas nouveau.
00:12:49J'avais même oublié lors de la mi-finale.
00:12:51Non, mais là, quand vous le voyez, il le saute, il attrape par le coup pour l'étrangler.
00:12:55Mais enfin, excusez-moi, mais c'est surréaliste.
00:12:56Je pense que la réponse judiciaire, et là, il faudra en parler tout à l'heure longuement,
00:13:00doit être implacable.
00:13:02Qu'on ne tombe pas, encore une fois, dans le laxisme.
00:13:05Maintenant, on va attendre.
00:13:06Parce qu'il y a eu des interpellés, 760 de mémoire.
00:13:09Il y en a un tiers qui n'ont pas été placés en garde à vue.
00:13:11D'accord ?
00:13:11Alors maintenant, on attend sur ces personnes placées en garde à vue,
00:13:14la suite de la procédure judiciaire.
00:13:16Est-ce qu'ils vont être condamnés ?
00:13:18Rien n'est moins sûr.
00:13:19Le maître Dylan Slama, quand vous voyez ces images de ce pompier attaqué,
00:13:21qu'est-ce que ça évoque pour vous ?
00:13:22Je suis d'accord avec vous.
00:13:24Ça semble évoquer le comportement d'un salaud.
00:13:25Alors voilà, vous voyez, j'ai déjà deux nuances.
00:13:27Parce que je dis ça semble, parce qu'on n'a qu'un second,
00:13:28on ne sait pas ce qui se passe avant.
00:13:30Non, mais je suis d'accord avec vous.
00:13:30Je suis d'accord avec vous.
00:13:31Je suis d'accord avec vous.
00:13:33Je vous dis que je suis d'accord avec vous.
00:13:35Mais encore une fois, vous dites quelle sera la réponse judiciaire.
00:13:37Dans le cadre d'une réponse judiciaire...
00:13:38Mais ce que je veux dire, c'est que dans le cadre d'une réponse judiciaire,
00:13:42si on prend ces exemples précis, on va lui poser la question.
00:13:43Pourquoi vous lui sautez-tu ?
00:13:45Qu'est-ce qui s'est passé avant ?
00:13:45Est-ce qu'il y aura des réponses ?
00:13:48Vous voyez, on dit que c'est incompréhensible.
00:13:50Et ce qu'il dira, j'ai cru voir, je me suis trompé.
00:13:51Mais il n'est pas seul.
00:13:52Encore une fois, ça ne veut pas dire que ce n'est pas un comportement de salaud.
00:13:55Vous voyez, c'est une autre nuance que j'apporte.
00:13:56Un salaud, il l'est tout le temps.
00:13:57Un comportement de salaud, c'est peut-être un peu plus ponctuel.
00:14:00Peut-être qu'un individu ne se réduit pas à ce qu'il fait pendant 15, 20 secondes.
00:14:03Encore une fois, ça n'enlève rien au caractère.
00:14:06Voilà, mais vous voyez, c'est une nuance que j'apporte.
00:14:08Moi, je parle de comportement de salaud plus que d'individu salaud.
00:14:11Je ne connais pas cet individu.
00:14:12Peut-être qu'il fait des choses formidées par ailleurs.
00:14:13Peut-être pas, peut-être pas.
00:14:15Toujours est-il que le réduire à ce pouvoir pendant 15 secondes
00:14:18sans trop savoir quel est le contexte, c'est peut-être un peu réducteur.
00:14:21On en voit qu'il frappe le pompier.
00:14:23Enfin, qu'est-ce qui peut passer par la tête de quelqu'un pour s'en prendre ?
00:14:26C'est à ça que c'est une audience pénale, c'est à ça que c'est une audience dans un tribunal,
00:14:30c'est essayer de lui poser la question pour essayer de savoir quelles sont les motivations.
00:14:32Et c'est pour ça que, dans le cadre d'une enceinte pénale,
00:14:35on essaie d'aller un petit peu plus loin que les 15 secondes qu'on voit.
00:14:38Maître Wachting-Melki, comment vous réagissez face à...
00:14:40En plus, comme je le disais, on va dire que c'est un détail,
00:14:43un drapeau palestinien sur le dos, ok.
00:14:45Mais je ne comprends même pas ce que ça vient faire au milieu, quoi.
00:14:48Le drapeau palestinien, on le retrouve systématiquement dans ce type d'agissement.
00:14:52C'est comme ça.
00:14:54Ça dit plein de choses, mais je crois...
00:14:55Il y a Gilles Platré, d'ailleurs, qui vient d'interdire le drapeau palestinien dans sa ville
00:15:00lors des manifestations, parce qu'il estime que c'est un point de ralliement.
00:15:02Mais c'est un point de ralliement.
00:15:03À Châlons-sur-Saône.
00:15:04Et puis, c'est un point qui éloigne véritablement de la cause palestinienne.
00:15:07Je crois que plus personne n'est dupe par rapport à cela.
00:15:09Maintenant, sur la violence de ce qu'on constate à l'écran,
00:15:13qui n'est pas une violence ponctuelle, qui est une violence récurrente.
00:15:16On le sait très bien, nos soldats du feu et nos forces de l'ordre
00:15:19sont pris systématiquement à partie avec ce type de violence.
00:15:23Moi, je le redis, c'est un problème d'éducation.
00:15:25C'est-à-dire que ces personnes qui font ces passages à l'acte-là
00:15:28ne respectent pas ni nos forces de l'ordre, ni nos soldats du feu, ni nos pompiers.
00:15:34Et ce défaut de respect, ce manque de valeur,
00:15:37fait qu'on assiste à des scènes d'une sauvagerie et d'une barbarie
00:15:41telles qu'on les voit à l'écran aujourd'hui.
00:15:44Moi, j'ai une pensée, en fait, pour cette personne, ce pompier,
00:15:48qui est venu pour prêter main-forte.
00:15:50Souvent, ce sont des gens qui sont bénévoles,
00:15:51et qui font ça en plus de leur travail.
00:15:54Ils ne sont pas les... Pardon ?
00:15:55Non, mais c'est des pompiers de Paris.
00:15:56Il n'y a pas de bénévoles sur Paris, très bien.
00:15:59Mais il y en a qui le font par ailleurs.
00:16:01Alors, celui-ci, c'est son métier, très bien.
00:16:02Oui, son métier, c'est des délégeants.
00:16:05Ce que je veux dire, en fait, c'est qu'on ne va pas dans ce type de carrière comme ça.
00:16:09On y va parce que, justement, on a des valeurs.
00:16:11Et on est confronté, finalement, à des personnes qui n'en ont absolument aucune.
00:16:15Et c'est de cela dont on doit parler, c'est là-dessus qu'on doit réfléchir.
00:16:18Alors, l'audience pénale, bien sûr, ça viendra éclairer.
00:16:21Et pour cause, mais enfin, on a quand même un peu l'habitude, vous comme moi,
00:16:23de ces audiences-là, on sait les profils de ces personnes.
00:16:26Est-ce que ce sont des salauds ? Est-ce que ce ne sont pas des salauds ?
00:16:29C'est le terme que vous avez choisi ?
00:16:30Non, je n'ai pas de doute.
00:16:31Je n'ai absolument aucun doute.
00:16:32Mais moi, je vois que c'est un terme qui est un peu trop restrictif.
00:16:36Je pense que ce sont des personnes qui n'ont pas nos valeurs,
00:16:39qui n'ont pas les valeurs de notre civilisation.
00:16:40Oui, mais c'est plus que ça.
00:16:41Excusez-moi, ce n'est pas un problème de valeurs.
00:16:42Mais bien sûr que si, bien sûr que si, Jean-Marc.
00:16:44Ce n'est pas un problème de valeurs.
00:16:45Il n'y a absolument aucun respect.
00:16:47Il n'y a aucune reconnaissance de ce que notre société met tout en haut de l'échelle,
00:16:51c'est-à-dire les valeurs d'empathie, les valeurs de moralité.
00:16:53Donc, c'est des salauds, excusez-moi.
00:16:54Ludo-Victoron.
00:16:55Regardez bien les images.
00:16:56Le pompier ne bouge pas du tout.
00:16:57Il ne répond pas.
00:16:58Mais bien sûr.
00:16:59Parce que les pompiers ne sont pas là pour se battre.
00:17:01Alors, on peut dire salauds, barbares.
00:17:02Moi, je dirais à ces gens des lâches.
00:17:03Oui, des lâches.
00:17:03Ils attaquent des gens qui ne sont pas là pour se défendre.
00:17:05Alors, c'est vrai, on va attendre le jugement, tout ça.
00:17:07Mais excusez-moi, les images sont claires aujourd'hui.
00:17:09Et moi, je pense que c'est des barbares.
00:17:11Même à un moment de barbarie ou pas de barbarie, vous êtes barbares, pour moi.
00:17:14Bon, on reviendra sur le mot barbare aussi, parce que ça a fait polémique pendant le week-end.
00:17:18Je voulais vraiment qu'on commence avec cette image.
00:17:20Et c'est ce type d'image qui a provoqué, si vous avez regardé ces news hier,
00:17:24il y avait Jacques Vendroux qui était sur le plateau.
00:17:25Et moi, j'ai été assez étonné de voir Jacques Vendroux, de voir quelle colère avait le journaliste sportif d'Europe 1.
00:17:31Et je voudrais vous faire écouter deux extraits.
00:17:34Premier extrait, donc, il parle de ces gens qui mettent la pagaille.
00:17:36Il parle de ces gens qui agressent.
00:17:37Et vous allez voir, il ne mâche pas ces mots, Jacques Vendroux.
00:17:39Et moi, je l'ai trouvé formidable hier.
00:17:40Écoutez.
00:17:42Au coup de sifflet final, on part dans une mayonnaise insupportable à cause de voyous, à cause d'analphabètes, à cause de barbares.
00:17:51Moi, je n'ai pas peur, je l'assume.
00:17:53Ils attendaient. Ils ont fait une répétition.
00:17:56Ils ont fait quelques répétitions avant les tours directs de la Ligue des Champions.
00:18:01Après, ils ont mis les choses un peu au point avec le match contre le Stade de Reims où ils ont mis la pagaille, etc.
00:18:06Là, ils sont arrivés à point.
00:18:09C'est-à-dire que sur les Champs-Elysées, il y avait quelques bons supporters, comme il y en avait dans Paris.
00:18:14Moi, j'en connais.
00:18:14Mais 80% des gens qui étaient à Paris, ce sont des voyous dont le métier, je pèse mes mots, c'est de foutre la pagaille.
00:18:24C'est leur métier.
00:18:25Ils se réveillent le matin et ils disent où on va foutre la pagaille ?
00:18:29Tiens, il y a le Parc des Princes, il y a les Champs-Elysées, etc.
00:18:35Puis après, ils rentrent chez eux.
00:18:36Ils sont interpellés.
00:18:37Voilà, alors qui sont ces gens ?
00:18:39Et ça, c'est le deuxième extrait qui va sans doute un peu plus vous faire réagir.
00:18:42Parce qu'ils s'interrogent, Jacques Vondroux, qui sont ces gens qui viennent mettre la pagaille à Paris ?
00:18:45Regardez, écoutez.
00:18:47Non, non, non, non, peu importe.
00:18:49Ils viennent d'où ?
00:18:49Ils viennent d'où ?
00:18:50Pour être clair sur ce plateau, ils viennent d'où ?
00:18:52Les gens qui mettent la pagaille ?
00:18:54Ils viennent forcément de quelque part.
00:18:57Mais il faut dire d'où ils viennent.
00:18:59C'est des gens qui ont des problèmes dans la vie, qui ont été mal élevés, qui ont été mal éduqués,
00:19:04qui viennent parce qu'on n'ose pas le dire.
00:19:05Ce sont des ex-ultras qui ont été virés des ultra-normaux, entre guillemets,
00:19:11et qui se vengent en venant foutre la pagaille, notamment à Paris.
00:19:15Ce sont aussi des gens de la banlieue.
00:19:17Il ne faut pas avoir peur de le dire.
00:19:19C'est la vérité.
00:19:20On n'ose pas le dire.
00:19:20On ne veut pas dire non, on ne va pas encore accuser la banlieue.
00:19:23Eh bien, moi, j'accuse la banlieue.
00:19:24C'est la banlieue qui met la pagaille.
00:19:25Il n'y a pas que ça.
00:19:26Mais non, mais attends, attends, attends, Carl.
00:19:27Je sais que tu es mieux placé que moi.
00:19:29Je te dis simplement que la grosse clientèle des gens qui mettent la pagaille,
00:19:33malheureusement, je dis bien, malheureusement, ça vient de la banlieue.
00:19:37Malheureusement.
00:19:37Il n'y a pas que, mais ça vient en grande partie de la banlieue.
00:19:40Voilà, c'était hier sur CNews, Ludovic Thoreau.
00:19:42Vous êtes d'accord avec Jacques Vandroux ?
00:19:43Jacques Vandroux, c'est un amoureux du football.
00:19:45Il parle des ultras, mais là, ces gens viennent de partout,
00:19:48de la banlieue comme de Paris.
00:19:49Ils viennent de partout.
00:19:50Donc, vous n'êtes pas d'accord avec lui ?
00:19:51Parce que lui, il explique que c'est des gens qui viennent de la banlieue.
00:19:53Mais la banlieue, ça vient...
00:19:54Jean-Marc, la banlieue, c'est Paris, c'est la même chose.
00:19:56La banlieue, c'est tout ce qui est autour de Paris.
00:19:58Bien sûr qu'ils viennent pour...
00:19:59Là, ils ne sont pas seulement de Paris.
00:20:00Alors, évidemment, ils viennent de la banlieue.
00:20:02Mais ce n'est pas tous des mauvais dans les banlieues, c'est ça que je veux dire.
00:20:04Mais évidemment, avec le nombre qu'il y a, il ne peut pas être de Paris.
00:20:07C'est géographiquement impossible.
00:20:08Donc, voilà, très clairement.
00:20:09Maintenant, en effet, le problème, c'est qu'est-ce qu'on va faire ?
00:20:13Parce que, M. Nunez l'a dit, c'est un échec quand même.
00:20:16C'est-à-dire qu'ils auront remis des milliers et des milliers de policiers.
00:20:19On n'arrive pas à juguler tout ça.
00:20:20C'est un problème d'éducation, c'est ce qu'on disait tout à l'heure.
00:20:23C'est en fait l'impuissance reconnue.
00:20:26Et quelque part validée.
00:20:27Et la réponse judiciaire qui n'est pas apportée.
00:20:30Et qui, là, aujourd'hui, pendant qu'on se parle, très certainement en début d'après-midi à Paris,
00:20:34on aura la 23ème chambre correctionnelle, la chambre des comparutions immédiates,
00:20:37qui va juger sans doute une grande partie des affaires qui se sont déroulées ce week-end
00:20:43et qui va avoir à rendre des décisions.
00:20:45Regardons, observons les décisions qui seront rendues.
00:20:47Allons à ces audiences, voyons comment les débats se déroulent.
00:20:50On verra ainsi les profils et les justifications des uns et des autres.
00:20:53On verra aussi d'où ils viennent précisément.
00:20:55On aura tout ce type d'informations.
00:20:57Je crois qu'à un moment donné, il faut aussi peut-être s'interroger véritablement et de très près
00:21:00à ce qui se passe dans ces audiences.
00:21:02Sur les 400 ou 500 gardes à vue qui ont eu lieu en région parisienne ce week-end,
00:21:07vous allez avoir peut-être une centaine de dossiers qui vont être envoyés là, dans les prochaines 24-48 heures.
00:21:13Allons regarder ce que disent ces audiences et quels sont les résultats que la justice va donner.
00:21:17Quelles condamnations pour ces agences ?
00:21:19Mais Philippe Allard, quand vous avez Jacques Vandroux qui dit que ces gens, pour la plupart, viennent de banlieues,
00:21:23c'est des gens qui manquent d'éducation, vous êtes d'accord avec lui ou vous trouvez que c'est réducteur ?
00:21:26Jacques Vandroux dit qu'on n'ose pas le dire.
00:21:29Personne n'ose le dire.
00:21:29Non mais moi, j'écoutais le préfet de police de Paris, qui a changé un peu de discours,
00:21:33qui disait dans un premier temps, ce n'est pas une réussite, ce n'est pas un échec,
00:21:37qui ce matin disait, si, c'est un échec.
00:21:39Il expliquait tout simplement que ça venait de la petite et de la grande couronne.
00:21:43C'est le préfet de police qui le dit.
00:21:45Je pense qu'il a des meilleurs renseignements que nous.
00:21:47Et pourquoi ont-ils bloqué des trains et des RER qui venaient de la petite et de la grande couronne ?
00:21:54Alors, tout le monde, je suis entièrement d'accord, tous les gens, je vis en banlieue,
00:21:57on n'est pas tous des voyous, on n'est pas tous des barbares,
00:22:00mais une grande partie venait de la banlieue et puis de Paris, évidemment.
00:22:04Et puis après, c'est le profil, enfin, oui, on va regarder, mais les images parlent d'elles-mêmes,
00:22:10il y en a une grande partie qui sont issus de l'immigration.
00:22:14C'est ça ce que vous voulez dire, en fait ?
00:22:15Oui, il faut le dire, il faut le dire.
00:22:16Parce qu'ils viennent de banlieue, on a le sentiment que c'est un sous-entendu qui n'est pas dit.
00:22:20Donc vous vous dites, c'est des gens principalement de l'immigration, on n'en parle pas.
00:22:23Ils sont issus de l'immigration, et ils sont français, parce que je regardais en Seine-et-Marne,
00:22:26toutes les personnes interpellées sont françaises, mais issues en grande partie de l'immigration.
00:22:31Ce n'est pas des Kevin et des Matteo, vous vous souvenez de Darmanin, là ?
00:22:33Quand il y a eu la finale au Stade de France entre Liverpool et Real Madrid,
00:22:37fiasco total, là aussi, ah, il y a beaucoup de Kevin et Matteo.
00:22:39Bon, on a regardé, non, pas du tout, pas du tout.
00:22:41Donc on va regarder, effectivement, le profil des personnes.
00:22:42Et pourquoi on ne le dit pas, alors ?
00:22:44Ah, ben ça, ce n'est pas à nous qu'il faut poser la question.
00:22:45Non, mais d'après vous.
00:22:46Parce que nous, on le dit, enfin...
00:22:47Vous avez été journaliste, en plus.
00:22:53C'est principalement des gens issus de l'immigration, ce n'est pas des Kevin et des Matteo, dit Philippe Ballard.
00:22:56Alors, je ne sais pas, peut-être que oui, peut-être que non,
00:22:58je n'ai pas d'informations là-dessus, je ne suis pas journaliste.
00:23:00Là où je suis d'accord avec ma consoeur, c'est qu'il faut se rendre dans les tribunaux,
00:23:03et alors, nous, avocats, on y va, mais que les journalistes y aillent,
00:23:06qu'ils documentent les cas, et qu'on voit si la justice est répressive ou pas.
00:23:09Moi, je pense et j'affirme que la justice est répressive.
00:23:11Et donc, on va voir ce qui se passe en comparaison immédiate cet après-midi.
00:23:14Et si des individus, même avec un casier néant, sont pris sur le vif,
00:23:17en train d'avoir cassé, en train d'avoir tapé, ils vont en prison.
00:23:19La réponse, elle est ferme.
00:23:21Ils vont en prison ?
00:23:21Oui, je la firme, je la firme, et j'invite.
00:23:24Et j'invite...
00:23:24Attends, attends, attends, attends, juste à Maitre Zilansama.
00:23:27Le mec qui casse une vitrine, il va en prison aujourd'hui en France ?
00:23:29Ah bah oui, c'est très possible.
00:23:30Il va en prison.
00:23:30Eh bien, écoutez, on va le savoir cet après-midi.
00:23:32J'invite les journalistes.
00:23:33Mais c'est pas vrai.
00:23:34On va le savoir aujourd'hui, Jean-Marc Morandini.
00:23:36J'invite les journalistes à aller cet après-midi.
00:23:39Mais non, moi, je vis tous les jours.
00:23:40Mais justement, je connais peut-être un peu plus les tribunaux.
00:23:42Et j'invite les journalistes qui ne croient pas à aller sur le terrain et à voir.
00:23:46D'accord, donc vous, vous me dites, un mec qui casse une vitrine, une fois, il va en prison.
00:23:49Bah, un mec qui casse une vitrine dans le contact de samedi soir, ça veut dire en bande organisée,
00:23:53ça veut dire si on ajoute les circonstances aggravantes que sont celles de ce qui s'est passé samedi soir.
00:23:57Je suis désolé, je vous le dis, les yeux dans les yeux, ce que vous dites est faux.
00:23:59Mais les yeux dans les yeux, allez dans un tribunal correctionnel.
00:24:02Mais j'y vais, moi.
00:24:03Mais c'est pas vrai.
00:24:04Mais j'y vais tout le temps.
00:24:05Il n'y a pas un cas où un mec qui casse une vitrine est en prison.
00:24:07Ça n'existe pas.
00:24:08Mais écoutez, on le saura cet après-midi.
00:24:10J'invite les journalistes à faire leur travail, à voir qu'ils en aiment.
00:24:13Et vous allez voir qu'ils y vont.
00:24:14Juste une autre avant-garde, M. Roy, tu ne m'as qu'il y en a fait.
00:24:16C'est une autre avant-garde, M. Roy, tu ne m'as qu'il y en a fait.
00:24:17Allez-y, Mme.
00:24:18Moi, je dis une chose.
00:24:19Un, il nous faut des retours.
00:24:21On a un parquet à Paris.
00:24:23On a un ministre de la Justice.
00:24:25On les attend, en fait.
00:24:26On a besoin d'un remboursement.
00:24:27Sur la question que vous posiez, est-ce que pour casser une vitrine...
00:24:30Est-ce qu'une vitrine cassée, on va en prison, M. ?
00:24:32Non, avec pas de casier judiciaire, je ne suis pas certaine.
00:24:34Ben non, bien sûr que non, M.
00:24:37Je ne suis vraiment pas sûre.
00:24:37Maintenant, je tempère et je moderne mon propos.
00:24:40Compte tenu du nombre de dossiers qu'il y a eu ce week-end,
00:24:43de l'émotion que ça a suscité, du trouble à l'ordre public exceptionnel,
00:24:47je ne mettrai pas, je ne suis pas absolument certaine,
00:24:50qu'il n'y ait pas de renvoi en prison et qu'il n'y ait pas de mandat de...
00:24:52Pas pour une vitrine cassée.
00:24:53Pas pour une vitrine cassée.
00:24:54Pour ceux qui ont attaqué des policiers, c'est possible.
00:24:56Mais pour une vitrine cassée, non.
00:24:58Écoutez, vous me posez une question comme ça, je ne suis pas...
00:25:01La justice, ce n'est pas de GPT.
00:25:03Non, mais la justice, ce n'est pas de GPT.
00:25:04Vous ne dites pas pour une vitrine cassée.
00:25:05C'est l'expérience.
00:25:06C'est l'expérience.
00:25:08C'est l'expérience.
00:25:09Et je vais vous dire, Jean-Marc, l'expérience.
00:25:11Si la justice avait été plus ferme au préalable,
00:25:14je peux vous garantir une chose, mon frère,
00:25:16c'est que si les auteurs des casses, des pillages,
00:25:20savent que pour ce type d'infraction,
00:25:22ils vont faire un séjour de deux mois, de trois mois, de six mois en prison,
00:25:26je pense qu'ils n'iront pas.
00:25:28On a un problème.
00:25:29On va revoir les images de la nuit, de cette nuit,
00:25:31parce qu'en fait, on oublie que cette nuit, il s'est passé des choses.
00:25:34Il ne faut pas oublier, il n'y a pas juste la nuit précédente.
00:25:35Cette nuit, on va vous montrer les images juste après le CNews Info.
00:25:38Il est signé Somaïa à la midi.
00:25:39Les voyous et les barbares ont des députés qui portent de la violence et de la haine.
00:25:48Les mots ce matin sur notre antenne de Jean-Philippe Tanguy,
00:25:51le député RN de la Somme, a ciblé les élus et les filles des élus
00:25:54qui, selon lui, défendent les délinquants au lieu de nommer les choses,
00:25:58contrairement à Bruno Retailleau.
00:25:59Cinq hommes jugés devant la cour d'assises
00:26:02pour l'attaque de la prison de Condé-sur-Sarte en 2019,
00:26:06attaque durant laquelle deux agents pénitentiaires ont été agressés au couteau.
00:26:10Les suspects qui seraient acquis au test de l'État islamique
00:26:13encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
00:26:17Et puis, huit blessés dans le Colorado hier
00:26:19lors d'une bonne manifestation pour la libération des otages israéliens retenus à Gaza.
00:26:24L'assaillant, un homme de 45 ans muni d'engin incendiaire,
00:26:28a été placé en garde à vue et, selon le FBI,
00:26:30il s'agissait d'une attaque terroriste ciblée.
00:26:34Vous avez la question de savoir...
00:26:3611h05, le débat continue en plateau, comme toujours,
00:26:39autour des sanctions.
00:26:41On peut dire ce que vous venez de me dire ?
00:26:42Vous allez poser une question à Gérald Darmanin ?
00:26:44Lors des questions gouvernementales et QAG, comme l'ont dit,
00:26:47je devrais poser une question à Gérald Darmanin sur...
00:26:51Et maintenant, ça vient d'être dit sur ce plateau,
00:26:52il y a des procès qui vont avoir lieu,
00:26:54quelle condamnation, le profil de ces individus
00:26:56et qu'est-ce qu'il compte faire ?
00:26:58Alors, même s'il n'est plus ministre de l'Intérieur,
00:26:59mais il garde des Sceaux maintenant,
00:27:00pour éviter que ça se reproduise.
00:27:02Puisque, vous le rappeliez,
00:27:04il y a eu 768 interpellations dans la nuit de samedi à dimanche
00:27:07et encore 78 hier soir.
00:27:09Autrement dit, ces barbares, ces voyous,
00:27:11n'ont peur de rien.
00:27:13Donc, il faut une réponse extrêmement ferme.
00:27:15Et je voudrais rajouter sur ce que vous disiez,
00:27:16moi, j'écoutais le président du syndicat des commissaires de police,
00:27:20ce matin, qui disait...
00:27:21Alors, il y a un magasin sur les Champs-Elysées,
00:27:22je vais citer le nom,
00:27:23ils ont chopé 30 gamins à l'intérieur.
00:27:27Et ils disaient,
00:27:27mais vous savez, il n'y aura pas de réponse,
00:27:29parce qu'ils vont tous sortir la même histoire.
00:27:31Et ça marche à chaque fois.
00:27:32Ils vont raconter devant le magistrat,
00:27:34nous, on était sur les Champs,
00:27:35on a vu la police arriver,
00:27:36on a eu peur,
00:27:37on s'est réfugiés dans le magasin.
00:27:38Et là, hop, ça passe crème.
00:27:39Alors, on va regarder
00:27:40si ceux qui ont été topés dans le magasin,
00:27:43de quoi ils éclatent.
00:27:43Mais si ça se trouve,
00:27:44il y en a qui ne sont pas passés envers la vue,
00:27:46qui sont déjà chez eux.
00:27:47Non, mais c'est le problème,
00:27:48Honnêtement, c'est ce que je disais il y a un instant.
00:27:50Le problème, à mon sens,
00:27:52ce n'est pas l'absence de répression
00:27:53sur ceux qui sont interpellés,
00:27:54c'est qu'il n'y en a pas suffisamment
00:27:55qui sont interpellés.
00:27:56C'est-à-dire,
00:27:56s'il y en a 100 qui sont interpellés,
00:27:57à mon avis,
00:27:58ils seront punis avec répression.
00:28:01Mais le problème,
00:28:01c'est que 100 ou 1000 délinquants,
00:28:02ce n'est pas...
00:28:03Donc vous avez raison,
00:28:04il y en a 4 résultats.
00:28:05Comment vous expliquez
00:28:05qu'un commissaire de police
00:28:07nous sort de cette histoire ?
00:28:08Il a du recul,
00:28:10il est commissaire de police,
00:28:11président du syndicat des commissaires de police.
00:28:18Vous prenez les magistrats pour des pénis ?
00:28:20Vous prenez les magistrats pour des pénis ?
00:28:22J'écoute un commissaire de police.
00:28:23Oui, le laxisme, ça existe.
00:28:25Si ils ont un bon avocat
00:28:26qui est très enthousiaste comme vous,
00:28:29il va dire,
00:28:29il n'y a pas de remboursement pour mon client.
00:28:30Si il n'y a pas de remboursement,
00:28:31c'est qu'il est patrie innocent.
00:28:32Ah, ben oui.
00:28:33Donc voilà.
00:28:34Ludovic Thoreau.
00:28:37Et s'il s'est pris avec des baskets dans les mains,
00:28:39il va ressortir,
00:28:40il ne va pas passer une seule seconde.
00:28:42Ludovic Thoreau.
00:28:43Demandez à mes collègues maires
00:28:45toutes les plaintes qu'on va tous les jours
00:28:46déposés au commissariat
00:28:48avec des attaques en banque, aucun ne va en prison
00:28:50on les revoit un mois, voire une semaine après
00:28:52c'est ça la réalité des fêtes
00:28:54c'est-à-dire qu'il n'y a pas de sanctions, il n'y a rien
00:28:56moi je suis en Seine-Saint-Denis, même dans ma ville
00:28:58j'ai porté plainte moi-même, d'accord
00:29:00avec des faits qui sont avérés, avec des groupes
00:29:02il n'y a rien, ils sont dehors, c'est ça la réalité
00:29:04maître, je vous le promets
00:29:05La réalité c'est la population carcérale de France qui a battu son accord historique
00:29:08la semaine dernière
00:29:08historique la semaine dernière
00:29:11il n'y a jamais eu autant de personnes en prison
00:29:13on revient sur les images
00:29:16de la nuit justement, parce qu'il s'est passé des choses
00:29:19cette nuit justement, et je le disais
00:29:20c'est vrai que c'est pas assez montré je trouve
00:29:22parce qu'on a le sentiment qu'il ne s'est plus rien passé
00:29:24quand on regarde certaines autres chaînes info, on nous explique qu'il ne s'est rien passé
00:29:27images de la nuit
00:29:28Les premiers incidents
00:29:31ont été enregistrés avant même
00:29:33le début du match
00:29:33à Paris et dans son agglomération, plusieurs affrontements
00:29:37entre des individus et les forces de l'ordre
00:29:38ont éclaté tout au long de la soirée
00:29:40Peu avant 23h, près du stade Porte de Saint-Cloud
00:29:43une voiture a été incendiée
00:29:45puis une seconde vers minuit
00:29:46Sur les Champs-Elysées, les gendarmes mobilisés ont eu recours au canon à eau
00:29:50pour protéger la place de l'Etoile
00:29:52491 personnes ont été interpellées cette nuit dans l'agglomération parisienne
00:29:56dont 392 à Paris
00:29:58des individus venus commettre des dégradations
00:30:01ou s'en prendre aux forces de l'ordre
00:30:02selon le préfet de police Laurent Nunez
00:30:04Au total, 9 fonctionnaires de police ont été blessés dans la capitale
00:30:07Les effectifs ont surtout subi des jets de mortiers
00:30:10qui étaient directement dirigés contre eux en tir tendu
00:30:13donc par cette, encore une fois, j'insiste
00:30:15par cette population qui n'était venue que pour piller
00:30:18que pour commettre des exactions
00:30:20et qui se chiffre à plusieurs milliers de personnes
00:30:22plusieurs milliers de personnes
00:30:24De nombreuses vitrines de magasins ont été saccagées
00:30:27Malgré les barricades, 4 commerces ont été pillés
00:30:29dans le secteur des Champs-Elysées
00:30:31comme cette boutique de chaussures de sport
00:30:33dont la grille a été forcée par les pilleurs
00:30:35Dans les rues voisines, d'autres dégradations
00:30:38du mobilier urbain cassé
00:30:40et des vélos en libre-service brûlés
00:30:42A Paris, 192 manifestants ont été blessés
00:30:45Un jeune homme d'une vingtaine d'années
00:30:47est mort percuté par un scooter
00:30:48en marge des festivités
00:30:50Voilà, et on a vu Emmanuel Macron qui est monté au créneau quand même
00:30:52Il en a parlé hier des incidents qui sont placés
00:30:55Alors vous faites la grille basse, Philippe Ballard
00:30:56mais il en a parlé
00:30:57On va écouter Emmanuel Macron
00:30:58et vous allez nous dire ce que vous en pensez après
00:30:59Mais rien ne peut justifier ce qui s'est passé
00:31:02les dernières heures dans la capitale et dans le pays
00:31:05Rien
00:31:06Les affrontements violents qui se sont tenus
00:31:09sont inacceptables
00:31:11avec un bilan lourd
00:31:13Deux personnes sont mortes
00:31:14Une trentaine de policiers
00:31:16Plusieurs sapeurs-pompiers ont été blessés
00:31:18Je pense aussi à notre policier
00:31:20qui est en ce moment même dans le coma
00:31:23et qui venait de Rennes en support
00:31:25à certains de ses collègues
00:31:27Et donc la nation est endeuillée
00:31:28Je pense évidemment aux familles
00:31:30qui alors qu'elles devaient vivre un moment de joie
00:31:32ont vécu le drame
00:31:33Je pense aux commerçants qui ont été touchés
00:31:36et qui ont été victimes de ces violences
00:31:38Et je veux ici vraiment remercier
00:31:40l'ensemble des services de l'Etat
00:31:42qui se sont mobilisés toute la nuit et tout aujourd'hui
00:31:44Ceux qui maintiennent l'ordre
00:31:46Ceux qui ont secouru
00:31:47Remercier les services de l'Etat
00:31:49des collectivités locales
00:31:50de la ville de Paris
00:31:51qui aujourd'hui réparent, nettoient
00:31:54Ces incidents sont très graves
00:31:56Ils sont inacceptables
00:31:58Et ils ont privé beaucoup trop de nos compatriotes
00:32:02de ce qui aurait dû être un moment de bonheur
00:32:04et d'insouciance
00:32:05Et donc je vous le dis
00:32:05La réponse de l'Etat sera à la hauteur
00:32:09Nous poursuivrons
00:32:10Nous punirons
00:32:11On sera implacable
00:32:12Le football, ça n'est pas cela
00:32:14En aucun cas
00:32:16Ludo Victor Ola
00:32:17Vous êtes d'accord avec Emmanuel Macron ?
00:32:19Moi ?
00:32:19Non, mais sur ça
00:32:20Non, je ne suis pas d'accord
00:32:21Quand il dit le foot, ce n'est pas ça
00:32:23Oui, mais quand c'est qu'on va lui rappeler
00:32:24que ça fait dix ans
00:32:25qu'il est à la tête de ce pays
00:32:26Quand c'est qu'on va lui dire
00:32:28qu'il est un peu fautif
00:32:30parce que ça veut dire qu'il n'a pas agi
00:32:31qu'il n'a pas été efficace
00:32:32puisque c'est de pire en pire
00:32:33Voilà la réalité des faits
00:32:34Alors c'est vrai
00:32:35que l'Etat va être très dur
00:32:36on va tout faire
00:32:37Mais il n'y a rien qui se passe
00:32:38en fait depuis dix ans
00:32:38Si ce n'est
00:32:39l'accroissement
00:32:40des violences
00:32:41Si ce n'est des gens qui meurent
00:32:42Déjà, il le dénonce
00:32:43Mais ça serait la moindre des choses
00:32:45Non, mais excusez-moi
00:32:47Ok, il le dénonce
00:32:48et qu'est-ce qu'on fait après ?
00:32:49On continue comme ça ?
00:32:50Bah oui
00:32:50Ok, on le dénonce
00:32:51Mais à chaque fois on dénonce Jean-Marc
00:32:52Ça fait dix ans qu'on dénonce
00:32:53Et quel est le résultat aujourd'hui ?
00:32:55Bah il n'y en a pas
00:32:55si ce n'est que c'est pire
00:32:56Non, mais moi je préfère
00:32:57qu'il le dénonce
00:32:58Excusez-moi, samedi soir
00:32:59c'était le bordel en Paris
00:33:00Il avait...
00:33:01Il peut pas se rendre
00:33:01S'il va mon frère
00:33:02On a gagné
00:33:03Donc excusez-moi
00:33:04Quand il y a deux décès Jean-Marc
00:33:06On est obligé de dénoncer
00:33:07Elle serait la moindre des choses
00:33:08Et peut-être avoir un petit mot
00:33:09pour la famille aussi
00:33:10Je ne l'ai pas entendu
00:33:11C'est avancé de sa bouche
00:33:12Voilà, c'est tout
00:33:13Philippe Allard
00:33:14Non, bah
00:33:14J'ai envie de dire pas mieux
00:33:15Non mais dénoncer
00:33:17Enfin, on va être à la hauteur
00:33:18Ça fait...
00:33:19C'est le bilan sécuritaire
00:33:21D'Emmanuel Macron
00:33:23De ses ministres de l'Intérieur
00:33:24Et de la chancelier
00:33:25Qu'on a sous les yeux
00:33:25Alors, oui d'accord
00:33:27Mais il ne pouvait pas faire l'inverse
00:33:28En disant
00:33:29C'est pas grave
00:33:29Minimiser les incidents
00:33:31Oui, après le puits de samedi soir
00:33:32Mon frère
00:33:33On a gagné
00:33:33Ouèche ouèche
00:33:33Enfin, il est...
00:33:35Non mais, enfin, il a dégradé
00:33:36La fonction présidentielle
00:33:38Mais comme personne ne l'avait fait
00:33:40Pourtant, on a eu des champions
00:33:40Je pense à François Hollande notamment
00:33:42Mais là, on touche le fond quand même
00:33:44Avec ce président de la République
00:33:44Bah oui, il dénonce
00:33:45C'est la moindre des choses
00:33:46Mais c'est son bilan
00:33:47Qu'il a sous les yeux
00:33:47Huit ans
00:33:48Huit ans d'insécurité
00:33:49De l'axisme judiciaire
00:33:51Ouais, il n'y a pas que huit ans
00:33:51A mon avis
00:33:52Il y a des choses
00:33:52Non mais avant
00:33:53On ne savait jamais
00:33:54Mais puisque c'est lui qui a l'image
00:33:55On parle de lui
00:33:56Moi, j'ai vu passer une info
00:33:57Chez nos confrères de Ouest France
00:33:58Et je voulais la commenter avec vous
00:34:05Alors que les violences se déroulaient
00:34:06Dans plusieurs villes de France
00:34:07Après la victoire du PSG
00:34:08Un enfant de 12 ans
00:34:1012 ans
00:34:10A été arrêté à Nantes
00:34:12En train de dégrader un bus
00:34:14Alors, c'était minuit
00:34:16Quand il a été arrêté
00:34:17C'est important de connaître l'heure
00:34:197 personnes ont été interpellées
00:34:22Dont cet enfant de 12 ans
00:34:23Il a attaqué un bus
00:34:24Dans lequel se trouvaient des passagers
00:34:26En plus, effrayés
00:34:27Puisque les jeunes ont brisé les vitres
00:34:29Ont cabossé la carrosserie
00:34:30Ont arraché les portes
00:34:3212 ans
00:34:33Et qu'est-ce qu'il est arrivé à ce jeune
00:34:34On l'a remis à ses parents
00:34:36Voilà
00:34:36Maître François-Xavier Causant
00:34:37Bonjour
00:34:38Merci d'être avec nous
00:34:39Vous êtes avocat pénaliste
00:34:40C'est vrai qu'on est un peu surpris
00:34:42De voir ce jeune
00:34:42Qui est remis à ses parents
00:34:44Alors qu'il est interpellé
00:34:46En train de dégrader un bus
00:34:48Avec 7 autres personnes
00:34:49Et en plus, il est interpellé à minuit
00:34:51Bonjour Jean-Marc
00:34:54Bonjour à tous
00:34:55Alors, surpris
00:34:56Oui, je le comprends
00:34:57Moralement, ça pose un vrai problème
00:35:00Le souci, c'est qu'en l'état
00:35:01Du droit applicable
00:35:02Vous avez une présomption de non-discernement
00:35:05Pour les mineurs de moins de 13 ans
00:35:07Ce qui veut dire que
00:35:08Sauf cas extrêmement particuliers
00:35:10Où on va pouvoir discuter
00:35:11La question relative
00:35:13Au discernement stricto sensu
00:35:16Le mineur de moins de 13 ans
00:35:17Ne risque pas grand-chose
00:35:19Si ce n'est peut-être des mesures
00:35:20Ou des sanctions éducatives
00:35:22Puisque la priorité, c'est éduquer
00:35:24Plutôt que punir
00:35:26Dès lors que le mineur est âgé
00:35:28De moins de 13 ans
00:35:29Le vrai problème, je pense
00:35:31Que vous l'avez sous-entendu
00:35:32En tout cas évoqué
00:35:33Dans votre intitulé
00:35:35C'est que ce jeune de 12 ans
00:35:38Était à minuit
00:35:39Au milieu des émeutes
00:35:41Prêt à faire tout
00:35:42Et n'importe quoi
00:35:43Et je pense que c'est
00:35:43Extrêmement révélateur
00:35:45Et en tout cas
00:35:46C'est ce que la pratique quotidienne
00:35:48Du droit pénal
00:35:49Et notamment du droit pénal
00:35:50Des mineurs
00:35:51Entame de révéler
00:35:52Plus nous avançons dans le temps
00:35:54Parce qu'aujourd'hui
00:35:55On se rend compte
00:35:56Quand on pratique cette matière
00:35:57Que vous avez
00:35:58De plus en plus
00:35:59De mineurs
00:36:00Qui sont impliqués
00:36:01De plus en plus jeunes
00:36:02Qui sont capables de tout
00:36:04Et de choses
00:36:05De plus en plus graves
00:36:06Et moi ce qui vraiment
00:36:07Me fait peur
00:36:08Parce que évidemment
00:36:09Je ne m'en réjouis pas
00:36:10Mais c'est un retour d'expérience
00:36:11Et c'est quelque chose
00:36:13Un sentiment très personnel
00:36:15Qui est très factuel
00:36:17C'est qu'on se rend compte
00:36:18Que vous avez des parents
00:36:19Qui parfois ne comprennent
00:36:21Même pas
00:36:21Le sens
00:36:23Et la pertinence
00:36:24De la réaction
00:36:26Judiciaire
00:36:28Parce que vous avez
00:36:28Des parents
00:36:29Je vais vous dire une chose
00:36:29Moi il y a deux choses
00:36:30Qui me gênent
00:36:31D'abord c'est qu'il est 12 ans
00:36:32Bien évidemment
00:36:33C'est qu'il soit dehors
00:36:34À minuit
00:36:34Mais l'autre chose
00:36:35Qui me gêne
00:36:36C'est qu'on le remette
00:36:37À ses parents
00:36:37Excusez-moi
00:36:38Parce que les parents
00:36:39C'est le problème
00:36:39Je ne connais pas cette famille
00:36:41Et honnêtement
00:36:42Vu de l'extérieur en tout cas
00:36:43Les parents c'est le problème
00:36:45Quand vous avez votre gamin
00:36:46De 12 ans
00:36:46Qui est dehors à minuit
00:36:47Excusez-moi
00:36:48C'est un problème
00:36:49C'est un problème
00:36:50On ne laisse pas son gamin
00:36:51De 12 ans dehors
00:36:52À minuit
00:36:53Avec une bande de jeunes
00:36:54En train d'aller
00:36:55Attaquer un bus
00:36:56Donc ce gamin
00:36:56Qu'est-ce qu'on fait
00:36:57On le prend
00:36:58La police l'interpelle
00:36:59Ils doivent lui dire
00:37:00C'est pas bien ce que t'as fait
00:37:01Je suppose
00:37:01Enfin ils peuvent pas faire
00:37:03Grand chose hélas
00:37:03Donc ils font le maximum
00:37:04Ils essaient peut-être
00:37:04De lui faire peur
00:37:05En disant attention
00:37:06La prochaine fois
00:37:07Et on le rend à ses parents
00:37:08Mais ses parents
00:37:09Enfin j'ai envie de dire
00:37:11C'est le problème
00:37:11Mais je ne peux pas le dire
00:37:12Aussi clairement
00:37:12Mais donc je ne le dis pas
00:37:13Mais c'est la cause
00:37:15Parce qu'on commente
00:37:16Régulièrement les conséquences
00:37:17Mais effectivement
00:37:18Le véritable problème
00:37:20C'est que ce gosse
00:37:20Enfin ce jeune
00:37:21Ce jeune
00:37:23Ado
00:37:23C'est un enfant
00:37:24Enfin 12 ans
00:37:25Les parents
00:37:27Je suis désolé
00:37:28Les parents ont un rôle à jouer
00:37:29Et en tout cas
00:37:30Leur responsabilité
00:37:31Devra être engagée
00:37:32Parce que le problème
00:37:33C'est qu'on a fabriqué
00:37:34Des gens qui ne sont plus
00:37:35Responsables de rien
00:37:36Aujourd'hui
00:37:37Ils viennent vous expliquer
00:37:39Ce qui est possible
00:37:40Ce à quoi ils ont droit
00:37:41Et ce que
00:37:42Vous ne pouvez pas faire
00:37:44Mais personne
00:37:45Personne ne vous dit
00:37:46Nous aurions dû faire ça
00:37:47Et tant que les parents
00:37:48Ne seront pas responsabilisés
00:37:50Tant que les parents
00:37:51Ne seront pas confrontés
00:37:55A la réalité
00:37:55Du système judiciaire
00:37:57Et tant qu'il n'y aura
00:37:58Pas une vraie réponse
00:37:59Les choses ne vont pas changer
00:38:00Et ça c'est une réalité
00:38:02Et vous savez
00:38:03Juste très très rapidement
00:38:04Quelque chose
00:38:05Qui moi me rend hystérique
00:38:06J'exerce à Toulon
00:38:08Quand vous êtes devant
00:38:09Le tribunal pour enfants
00:38:10A Toulon
00:38:10Vous êtes convoqué
00:38:11Généralement à 8h30
00:38:12Ou à 9h
00:38:12Vous arrivez parfois
00:38:14A 8h15
00:38:15Parce que vous voulez
00:38:15Voir votre client
00:38:16Vous avez
00:38:16Alors soyons honnêtes
00:38:17Généralement la maman
00:38:18Voir les deux parents
00:38:19Exceptionnellement
00:38:20Qui sont présents
00:38:21Et puis vous vous dites
00:38:22Mais où est le mineur
00:38:23Ah bah il ne s'est pas levé
00:38:24Parce que vous comprenez
00:38:268h30, 9h
00:38:26C'est un peu tôt
00:38:27Donc il va arriver
00:38:28Il prendra le prochain bus
00:38:30Mais c'est normal
00:38:31Pour tout le monde
00:38:31Donc en fait
00:38:33On a un vrai sujet
00:38:34Et le premier vrai sujet
00:38:35Effectivement
00:38:36C'est qu'il faut
00:38:37Responsabiliser les parents
00:38:38Parce que si les parents
00:38:39Sont responsabilisés
00:38:41Et sanctionnés
00:38:42Vous verrez que
00:38:43Le jeune de 12 ans
00:38:44A 20h
00:38:4621h
00:38:46Il sera assis
00:38:47Dans son canapé
00:38:48Et au mieux
00:38:49Il regardera la télé
00:38:50Effectivement
00:38:51Merci beaucoup Maître
00:38:52Merci d'avoir été en direct
00:38:53Avec nous
00:38:5412 ans
00:38:54Donc il a été rendu
00:38:55A ses parents
00:38:55Et ça tombe bien
00:38:56Parce que Bruno Rotaillot
00:38:57S'est interrogé
00:38:58En disant
00:38:58Mais où sont les pères
00:38:59Où sont les pères
00:39:00De ces mineurs
00:39:01Regardez
00:39:01De multiples scènes de chaos
00:39:06Ont été enregistrées
00:39:07Ce week-end
00:39:08Parmi ces individus violents
00:39:10De nombreux mineurs
00:39:11Mineurs seuls
00:39:12Sans aucune surveillance parentale
00:39:14Et c'est ce que pointe du doigt
00:39:16Bruno Rotaillot
00:39:17Qui appelle à la responsabilité
00:39:18Des parents
00:39:19Et notamment des pères
00:39:20Bien souvent absents
00:39:22La plupart des mineurs
00:39:24Qui étaient concernés
00:39:25Par ce dispositif
00:39:26Qui étaient concernés
00:39:27Par des phénomènes de délinquance
00:39:28Étaient issus
00:39:29De familles monoparentales
00:39:31Où le père était
00:39:32Non seulement défaillant
00:39:33Mais très souvent absent
00:39:34Et assez régulièrement
00:39:36Absent même
00:39:37Du territoire national
00:39:38Avec des familles nombreuses
00:39:40Et des mères de famille
00:39:41Qui étaient la plupart du temps
00:39:42Dépassées
00:39:43Qui de toute façon
00:39:44N'avaient plus d'autorité
00:39:45Sur leur enfant
00:39:46Alors comment agir ?
00:39:48Le ministre de l'Intérieur
00:39:49Veut adapter la réponse pénale
00:39:51Retour des courtes peines
00:39:52Ou des peines planchées
00:39:54Qui pourraient être
00:39:55Accompagnées de sanctions
00:39:56Pour les parents
00:39:57Selon cet ancien magistrat
00:39:58Les menaces
00:39:59Sur les allocations familiales
00:40:01Le paiement des allocations familiales
00:40:03Ça peut
00:40:03Ça peut
00:40:04Effectivement
00:40:05Être très incitatif
00:40:06Pour les pères défaillants
00:40:08Hier
00:40:09Une dizaine de mineurs parisiens
00:40:11Était en garde à vue
00:40:12Maître Wachtin Melki
00:40:14C'est la faute des pères
00:40:15Alors maintenant
00:40:15C'est la faute des pères
00:40:18C'est vrai que dans ces dossiers-là
00:40:19Quand on regarde
00:40:20Et quand on étudie les dossiers
00:40:21Et qu'on a accès aux enquêtes
00:40:23Sociales qui sont faites
00:40:25On voit que les pères sont absents
00:40:27C'est vrai
00:40:28Ce sont souvent des mères isolées
00:40:29Des mères qui éduquent seules
00:40:31Plusieurs enfants
00:40:31Et qui sont totalement dépassées
00:40:33Et on retrouve cette situation
00:40:35Quand arrivent les audiences
00:40:36Devant le juge des enfants
00:40:37Ou devant le tribunal pour enfants
00:40:38Ou bien souvent
00:40:39Je dirais
00:40:408, 9 fois sur 10
00:40:42La mère est seule représentante légale
00:40:43De l'enfant
00:40:44Le père n'est pas là
00:40:45Il est juste absent
00:40:46Donc on sait qu'il y a une carence
00:40:48Éducative de ce côté-là
00:40:50Sur la question de supprimer
00:40:52Les allocations familiales
00:40:53C'est quelque chose
00:40:54Qui revient de manière récurrente
00:40:55Qui pour l'instant n'a pas
00:40:57On pourrait le tester peut-être
00:40:58Ce serait pas mal de tester
00:40:59Pour voir ce que ça donne
00:41:00Sur une ville
00:41:02Ou sur un cas particulier
00:41:03On pourrait peut-être tester
00:41:04Et voir si ça change les choses
00:41:05Ce que je peux vous dire
00:41:06C'est que quand on arrive
00:41:07Dans ces audiences
00:41:08Et quand on suit ces dossiers-là
00:41:09Qu'on soit d'un côté
00:41:10Ou de l'autre de la barre
00:41:11On se rend compte de la même chose
00:41:12On voit des mères de famille
00:41:13Qui sont totalement dépassées
00:41:15Qui souvent sont accompagnées
00:41:18D'interprètes
00:41:18Qui ne comprennent pas
00:41:21Ce qui se passe
00:41:21Qui ne comprennent pas
00:41:22Toutes les règles
00:41:22Et qui sont vraiment
00:41:24En difficulté avec leurs enfants
00:41:25Quand dans certains dossiers
00:41:27Vous avez un enfant
00:41:28Qui a été déscolarisé
00:41:28Une fois
00:41:29Deux fois
00:41:29Trois fois
00:41:30Plus aucun établissement
00:41:31Ne veut le recevoir
00:41:32Et vous avez une femme
00:41:33Qui est seule
00:41:33Et qui en a plusieurs à élever
00:41:34Et qui se retrouve
00:41:35Face à cette difficulté
00:41:36On n'a pas les moyens
00:41:37Aujourd'hui en France
00:41:38En fait
00:41:38De donner une réponse judiciaire
00:41:41Qu'elle soit pénale
00:41:42Ou autre
00:41:42Éducative
00:41:43De qualité
00:41:43Et je vous ai déjà parlé
00:41:45A plusieurs reprises
00:41:46Des difficultés qu'on a
00:41:47Dans les foyers
00:41:47En France
00:41:48Le manque de moyens
00:41:49Des éducateurs
00:41:49Le manque des moyens
00:41:50Des foyers
00:41:51Qui accueillent ces jeunes là
00:41:52On s'interroge de savoir
00:41:53Pourquoi ce gamin de 12 ans
00:41:54N'a pas été placé en foyer
00:41:56Je mets ma main à couper
00:41:57Qu'en fait
00:41:58Il n'y a pas de place
00:41:58Dans le foyer
00:41:59Autour de son domicile
00:42:01Que c'est une décision
00:42:02Qui est compliquée à prendre
00:42:02Pour le magistrat
00:42:03Qu'elle sera peut-être prise
00:42:04A distance
00:42:05Dans un mois
00:42:06Dans deux mois
00:42:06Dans trois mois
00:42:07S'il y a une réponse
00:42:08Qui est apportée
00:42:08Enfin
00:42:09Il y a tout ça
00:42:09A améliorer
00:42:10Il y a tout ce système là
00:42:12A améliorer
00:42:12Et monsieur Retailleau
00:42:14A raison
00:42:14Il pointe la responsabilité
00:42:15Des pères
00:42:16Mais il n'y a pas que ça
00:42:17Et est-ce que tout ça
00:42:19Ludovic Thoreux
00:42:19Est-ce qu'on a fabriqué
00:42:20Des barbares
00:42:21Comme le dit Bruno Retailleau
00:42:22Bah on n'a rien fait
00:42:23Pour empêcher ça
00:42:24Vous le disiez maître
00:42:25C'est clair
00:42:25Le père doit être là
00:42:26Il est responsable
00:42:27Ils doivent être maintenant
00:42:28Responsables
00:42:29D'accord
00:42:29Même s'il y a un non-dissernement
00:42:31Pour l'enfant de 12 ans
00:42:32Il y a un discernement
00:42:33Pour les parents
00:42:33Être père et mère
00:42:35Et je le dis très clairement
00:42:36C'est une responsabilité
00:42:37Donc le père doit être là
00:42:38L'audience
00:42:39Il est on est condamné
00:42:40C'est le père d'enfant
00:42:41Il doit être là
00:42:42On n'en voit pas seulement là
00:42:43Même si le père n'habite plus là
00:42:44Il est condamné
00:42:45Et il ne vient pas
00:42:45Il a une pénalité
00:42:46Il est responsable
00:42:47De cet enfant de 12 ans
00:42:48Et de 14 ans
00:42:48Alors peut-être la loi
00:42:49Ne permet pas ça aujourd'hui
00:42:50Bah on va changer la loi
00:42:51Mais il est grand temps
00:42:52De changer la loi
00:42:53Pour qu'enfin les parents
00:42:54Y compris le père
00:42:55Soient présents
00:42:55Lors des nouveaux audiences
00:42:56Alors est-ce que tout ça
00:42:57Fabriquer des barbares
00:42:58C'est la question
00:42:58Que posait Bruno Rotaillot
00:43:00Enfin l'affirmation qu'il faisait
00:43:01D'ailleurs il ne posait même pas la question
00:43:02On réécoute Bruno Rotaillot
00:43:04Ceux qui hier soir
00:43:06Je le dis
00:43:07Sans mâcher mes mots
00:43:08Ont gâché cette belle fête
00:43:11Sportive
00:43:12Ce sont des barbares
00:43:15Oui ce sont des barbares
00:43:16La barbarie
00:43:17Vous voyez
00:43:18C'est quand tout devient prétexte
00:43:21A la violence
00:43:21La barbarie
00:43:22C'est quand tout devient prétexte
00:43:24Au plaisir
00:43:26Au désir
00:43:26Désinhibé
00:43:27De la destruction
00:43:29Et du pillage
00:43:30Oui c'est cela la barbarie
00:43:32Comme le dit le dictionnaire
00:43:33C'est quand on est décivilisé
00:43:35C'est un manque de civilisation
00:43:36Et cette fabrique de barbares
00:43:39Malheureusement
00:43:39Qu'on a vu déferler
00:43:40Hier sur Paris
00:43:42Mais aussi malheureusement
00:43:43Malheureusement
00:43:44Sur tout le territoire français
00:43:45Je pense à des villes
00:43:46A des villes aussi moyennes
00:43:48Cette fabrique de barbares
00:43:50A été engendrée
00:43:50Par une société
00:43:51Qui pendant des décennies
00:43:53A déconstruit
00:43:54Tous les cadres communs
00:43:55Qui permettent à une société
00:43:56De tenir debout
00:43:57Tous les piliers
00:43:58Qui sont les piliers
00:43:59Porteurs d'une civilisation
00:44:01Je pense notamment
00:44:02A la notion d'autorité
00:44:03Qui a été déconstruite
00:44:04Je pense à la notion même
00:44:05De respect
00:44:06Entre des êtres humains
00:44:07Je pense aussi
00:44:08A la notion de hiérarchie
00:44:10Pour que chacun
00:44:11Puisse garder sa place
00:44:13Et respecter l'autre
00:44:15Ce sont ces cadres
00:44:16Qui ont été ébranlés
00:44:17Ce sont ces piliers
00:44:19Qui ont été les uns
00:44:19Après les autres
00:44:20Déconstruits
00:44:22Et tout cela débouche
00:44:23Sur cette hyper-violence
00:44:25Et sur cette barbarie
00:44:26On est en direct
00:44:27Avec William Maury
00:44:28Délégué national
00:44:29Lui du syndicat
00:44:30Policier à Allianz
00:44:31Bonjour William Maury
00:44:32Merci d'être en direct
00:44:33Avec nous
00:44:33Vous avez aussi le sentiment
00:44:34Parfois d'avoir affaire
00:44:35A des barbares
00:44:36Ça fait 20 ans
00:44:38Que ça dure
00:44:39M. Morandini
00:44:40Ça fait 20 ans
00:44:41Qu'on tire
00:44:42La soleil d'alarme
00:44:43Ça fait 20 ans
00:44:44Que je suis policier
00:44:44Ça fait 20 ans
00:44:45Qu'on voit la délinquance monter
00:44:47Ça fait 20 ans
00:44:48Qu'on voit
00:44:48Ces jeunes-là
00:44:50Qui n'ont plus aucun repère
00:44:51Et on paye aussi
00:44:53On paye
00:44:56Une frilosité
00:44:57De nos politiques
00:44:58Il n'y en a pas
00:44:59Un qui a dit
00:45:00Aujourd'hui
00:45:01On va mettre un coup de pied
00:45:01Dans la fourmilière
00:45:02Et on va rétablir les choses
00:45:03Et aujourd'hui
00:45:04On paye ça
00:45:05On paye un laxisme judiciaire
00:45:07Parce que forcément
00:45:07Il y a aussi un laxisme judiciaire
00:45:09Derrière ça
00:45:09Quand vous voyez
00:45:10Le nombre d'interpellations
00:45:11Qui ont été faites
00:45:12Je mets ma main à couper
00:45:14Que vous n'avez pas
00:45:15La moitié
00:45:15Qui vont être déférés
00:45:16Et c'est ça en fait
00:45:18C'est que demain
00:45:19On refait la même chose
00:45:20Il se repassera
00:45:21Exactement les mêmes faits
00:45:23Exactement
00:45:24Parce qu'on est face
00:45:25A des gens
00:45:25Qui n'ont pas
00:45:26Les mêmes règles que nous
00:45:27Mais William Maury
00:45:29Vous dites
00:45:30Ils n'ont pas le courage
00:45:31Et en même temps
00:45:31On est quand même
00:45:32Dans une société
00:45:32Vous voyez le simple fait
00:45:34Hier que Bruno Rotaillot
00:45:36Parle de barbare
00:45:36Ça fait une polémique
00:45:38Toute la journée
00:45:39Simplement parce qu'il
00:45:40Employait le mot barbare
00:45:40Donc quand on n'est pas capable
00:45:42De mettre les vrais mots
00:45:43Sur ce qui se passe
00:45:43Et pourtant
00:45:44Il y a les images
00:45:45Il y a les photos
00:45:46Il y a ce qu'on entend
00:45:47Il y a des blessés
00:45:48Il y a des morts
00:45:49Etc
00:45:49On fait
00:45:49Oh là là mon dieu
00:45:50On parle de barbare
00:45:51Quelle horreur
00:45:52Tant qu'on n'est même pas capable
00:45:53De mettre les bons mots
00:45:54Sur ce qui se passe
00:45:55On n'y arrivera pas
00:45:56En France
00:45:57Mais on n'y arrivera pas
00:45:59Parce qu'on laisse la parole
00:46:01A des gens
00:46:02Et je pense à la France insoumise
00:46:03Raconter tout et n'importe quoi
00:46:05Quand on voit
00:46:06Qu'ils s'offusquent
00:46:07En plein milieu des Champs-Elysées
00:46:09Qu'il y a du gaz lacrymo
00:46:10Alors qu'on a des gens
00:46:11Qui sont en train
00:46:12De se faire rouler dessus
00:46:12En voiture
00:46:13On a des pompiers
00:46:14Qui sont en train
00:46:14De se faire agresser
00:46:15Des ambulances
00:46:16Qui sont stoppées
00:46:17Sur le périph
00:46:18Et on a
00:46:19On a un député
00:46:20De la LFI
00:46:20Qui vous explique
00:46:21Que c'est de la faute
00:46:22Du ministre de l'Intérieur
00:46:23À un moment
00:46:24Il va falloir
00:46:24Qu'on se regarde tous
00:46:25Droits dans les yeux
00:46:26Et qu'on arrête de donner
00:46:27La parole à ces gens-là
00:46:28Imaginez-vous
00:46:30Ces gens-là
00:46:30Au pouvoir de main
00:46:31Je ne fais jamais de politique
00:46:32Monsieur Morandini
00:46:33Jamais
00:46:34Parce que ce n'est pas mon rôle
00:46:35Mais imaginez-vous
00:46:36Le chaos dans lequel on serait
00:46:38Puisqu'il cautionne ça
00:46:40Il cautionne ces faits-là
00:46:41On a un collègue
00:46:42Qui a été entre la vie
00:46:43Et la mort
00:46:44Pour lequel j'ai reçu
00:46:45Un appel en pleine nuit
00:46:46Pour me dire
00:46:46Il vient d'être plongé
00:46:47Dans le coma
00:46:48Parce qu'il a un choc
00:46:49Au cerveau
00:46:50Qui est tel
00:46:50Que le SAMU
00:46:51N'a pas eu le choix
00:46:53Est-ce que vous vous rendez compte
00:46:55Face à ce défermement
00:46:57De violence
00:46:58On a un pompier
00:46:59Qui se fait agresser
00:47:00Non mais attendez
00:47:03Il y a un moment
00:47:04Qui cautionne ça
00:47:06C'est très bien
00:47:06Qu'ils fassent ce qu'ils veulent
00:47:07Parce que c'est électoraliste
00:47:08C'est pour eux
00:47:09Mais qu'ils arrêtent
00:47:11Qu'ils arrêtent de raconter
00:47:12N'importe quoi
00:47:12Ces gens-là
00:47:13On a des forces de l'ordre
00:47:14Quotidiennement
00:47:15Sur le terrain
00:47:16On prend des risques
00:47:17On a des collègues
00:47:18Qui sont tous les jours blessés
00:47:19On a des pompiers
00:47:20Tous les jours
00:47:21Qui se font agresser
00:47:21Et aujourd'hui
00:47:22Il faudrait dire amène
00:47:23En disant
00:47:24Bah oui
00:47:24C'est de notre faute
00:47:25Et c'est pas de la faute
00:47:26Des délinquants
00:47:26On a eu des hordes
00:47:28Qui sont venues
00:47:29Dans Paris
00:47:30Et dans toutes les grandes villes
00:47:31De France
00:47:31Pour piller
00:47:32Pour casser
00:47:33Parce que pour eux
00:47:34C'est un jeu
00:47:34Et qu'ils n'ont pas
00:47:35Les mêmes règles
00:47:36Que nous
00:47:37Aujourd'hui
00:47:38On vit avec des lois
00:47:39Ils font fi
00:47:40De ces lois-là
00:47:40C'est pour ça
00:47:41Que ça ne peut pas fonctionner
00:47:43Oui Lamori
00:47:43Reste avec nous
00:47:44Un instant
00:47:44Vous parlez
00:47:44Justement de LFI
00:47:46Et de cette séquence
00:47:47Suraliste
00:47:47Dans les Champs-Elysées
00:47:48On va regarder
00:47:49Nouvelle opération
00:47:51De gazage
00:47:52Voilà
00:47:53Toute la fumée
00:47:57Que vous voyez
00:47:57Là c'est des lacrymaux
00:47:58C'est irrespirable
00:48:00A chaque fois
00:48:07Ça provoque
00:48:08Des mouvements de foule
00:48:08C'est très dangereux
00:48:18Voilà ce que fait
00:48:21Monsieur Retailleau
00:48:22En 10 de maintien
00:48:22De l'ordre
00:48:23Empêcher les gens
00:48:24De venir aux Champs-Elysées
00:48:26Juste célébrer
00:48:27Une victoire
00:48:27Et après
00:48:28Il va aller se plaindre
00:48:29Sur les plateaux télé
00:48:30Du fait qu'il y a
00:48:31Des mouvements de foule
00:48:32William Maurice
00:48:35Est surréaliste
00:48:36Cette séquence
00:48:37Elle est surréaliste
00:48:39C'est-à-dire
00:48:39Qu'il y a des pillages
00:48:40Il y a des policiers
00:48:41Agressés
00:48:41Il y a des pompiers
00:48:42Agressés
00:48:42Il y a des voitures
00:48:43Qui sont incendiées
00:48:44On balance des barrières
00:48:45Sur le périph
00:48:46En risquant de faire
00:48:47Des accidents graves
00:48:48Et vous avez
00:48:49Le LFI
00:48:50Qui est là
00:48:50Mon Dieu
00:48:51J'ai des gaz lacrymaux
00:48:52Non mais
00:48:52Enfin
00:48:53Vous savez
00:48:55Quand vous voyez
00:48:56Monsieur Leomand
00:48:58Dire ça
00:48:59J'ai qu'un seul mot
00:49:00C'est le dégoût
00:49:00Je suis dégoûté
00:49:02Qu'il appelle
00:49:03La famille de Grenoble
00:49:04Qui s'est fait heurter
00:49:05Pendant un rodeo urbain
00:49:07Où on a eu
00:49:08Les deux jeunes filles
00:49:09Qui sont passées
00:49:10Pas loin de la mort
00:49:10Qu'il appelle
00:49:11Notre collègue
00:49:11Ou la famille de notre collègue
00:49:13Qui est actuellement
00:49:14Dans le coma
00:49:14Qu'il appelle
00:49:15Toutes les personnes blessées
00:49:16Les pompiers
00:49:17Qui ont été agressés
00:49:18Au lieu de défendre
00:49:19Ces délinquants là
00:49:19Parce que c'est de la racaille
00:49:21Tout ce qu'il y a
00:49:21Sur les Champs-Elysées
00:49:22En train de casser
00:49:23Ben ils cautionnent
00:49:24Aujourd'hui
00:49:24La LFI
00:49:25C'est le député des racailles
00:49:26C'est tout
00:49:28C'est le constat
00:49:29Qu'on peut faire
00:49:29Depuis 48 heures
00:49:30Ils prennent la défense
00:49:32Partout
00:49:32Sur les réseaux sociaux
00:49:33Vous pouvez le voir
00:49:34Partout
00:49:34Mais c'est scandaleux
00:49:35De laisser la parole
00:49:36A des gens
00:49:37Qui cautionnent ça
00:49:38Les images
00:49:39Que vous êtes en train
00:49:40De passer
00:49:40Il faudrait presque dire
00:49:42Que c'est de la faute
00:49:43De la police
00:49:43Aujourd'hui on en est là
00:49:44Non
00:49:44C'est pas ça
00:49:46On en est là aujourd'hui
00:49:47Parce qu'on a aussi
00:49:48Des politiques
00:49:49Qui cautionnent ça
00:49:50Qui cautionnent ça
00:49:52Et qui se font
00:49:53De la publicité
00:49:54Sur notre dos
00:49:54En disant
00:49:55Ben écoutez
00:49:55Demain vous votez pour nous
00:49:57Demain vous ferez
00:49:58Ce que vous voulez
00:49:58Et c'est ce qui est
00:49:59En train de se passer
00:50:00Merci William Maury
00:50:01Merci d'avoir été avec nous
00:50:02Délégué national
00:50:03Nuit du syndicat policier
00:50:05Alliance Philippe Ballard
00:50:07Mais c'est vrai
00:50:07A la fin
00:50:08C'est drôle
00:50:09Parce que
00:50:10Quand j'en reparlais
00:50:11Je disais
00:50:11J'ai du mal à trouver les mots
00:50:12Pour qualifier tout ça
00:50:13Et William Maury
00:50:14C'était pareil
00:50:15A un moment donné
00:50:15Vous l'avez vu
00:50:16Pendant cette interview en direct
00:50:17Il est là
00:50:17A un moment donné
00:50:18On sait plus quoi dire
00:50:19On sait plus
00:50:20C'est tellement dingue
00:50:21Ce qui est en train de se passer
00:50:22On sait plus quoi dire
00:50:22Les racailles
00:50:24Les barbares
00:50:25Ont des relais
00:50:25A l'Assemblée nationale
00:50:26Ça s'appelle un député
00:50:28La France Insoumise
00:50:29Un député LFI
00:50:30On a eu l'exemple
00:50:31Avec Léoman
00:50:32Il y a quelques instants
00:50:33Il y a un autre député LFI
00:50:34Thomas Porte aussi
00:50:35Allez voir si vous avez
00:50:36Quelques instants
00:50:37A perdre ses tweets
00:50:38Non ça va
00:50:39Mais Coquerel aussi
00:50:40Pas mieux
00:50:41Je pourrais continuer la liste
00:50:42Alors Coquerel
00:50:43Qui a dit
00:50:44Alors Coquerel qui dit
00:50:44Quelque chose d'intéressant
00:50:45Parce qu'il dit que c'est du racisme
00:50:46De parler de barbares
00:50:48Alors j'ai récupéré sa phrase
00:50:49Quand vous dites barbares
00:50:50Ça veut dire qu'il y a
00:50:51Des barbares
00:50:52Et des gens civilisés
00:50:53Bah oui
00:50:54Il y a un mépris de classe
00:50:56Bah oui
00:50:56Mais c'est leur clientèle
00:50:57Qu'ils défendent en fait
00:50:58Parce que ceux qui sont
00:50:59Sur les Champs-Elysées
00:51:00Ceux qui sont samedi et hier
00:51:01C'est tout simplement
00:51:02Leur clientèle
00:51:03Moi quand le syndicaliste
00:51:04Policier disait depuis 20 ans
00:51:05Moi je me souviens en 2005
00:51:07Vous vous souvenez
00:51:07Des émeutes de 2005
00:51:08Moi j'animais des débats
00:51:09A l'époque
00:51:10Et on se posait
00:51:10Exactement les mêmes questions
00:51:12Responsabilité des parents
00:51:13Alors à l'époque
00:51:14On disait
00:51:14Oui beaucoup sont issus
00:51:16De l'Afrique subsaharienne
00:51:17Vous nous disiez
00:51:18Quelques instants
00:51:19On a besoin d'interprètes
00:51:20C'est donc que ces gens là
00:51:21Ne parlent pas français
00:51:22Si je ne m'abuse
00:51:23Donc on fait un lien
00:51:24Oui avec une politique migratoire
00:51:26Complètement incontrôlée
00:51:27Si on ne fait pas ce lien
00:51:28On ne comprend rien
00:51:29Et on n'arrivera jamais
00:51:31A juguler
00:51:32Toutes ces images
00:51:33Que l'on voit là
00:51:33Sous nos yeux
00:51:34Ce qui est très intéressant
00:51:35Maître Muriel Oacnin
00:51:36C'est ce que dit quand même
00:51:38Corbière
00:51:38Parce qu'il dit quand même
00:51:39Quand Retailleau dit
00:51:41Il y a des barbares
00:51:42Et des gens civilisés
00:51:42Corbière dit
00:51:45C'est un mépris de classe
00:51:46Ça veut dire que les barbares
00:51:47Sont des gens
00:51:49Qui n'ont pas d'éducation
00:51:51Ce sont des gens
00:51:52C'est ça ce qu'il est en train de dire
00:51:54C'est lui qui est raciste
00:51:55Mais oui
00:51:56Je trouve que c'est terrible
00:51:57Est-ce que c'est une maladresse
00:52:00J'en sais rien
00:52:00Est-ce que ça révèle
00:52:01Le fond de sa pensée
00:52:02Je pense plus que ça révèle
00:52:03Le fond de sa pensée
00:52:03Mais c'est à lui de s'en expliquer
00:52:04Je trouve le propos
00:52:05Je trouve le propos choquant
00:52:07Maintenant
00:52:08Le ministre Retailleau
00:52:10Évoquait le fait
00:52:11Qu'on était en train
00:52:11De perdre des piliers
00:52:12Le pilier fondamental
00:52:14En France
00:52:15Pour que notre société avance
00:52:16C'est le pilier de la justice
00:52:17Le pilier de la justice
00:52:18Il est fracturé
00:52:19Et c'est ce qu'on évoquait
00:52:20Tout à l'heure
00:52:21Et c'est ce que je redis encore
00:52:22Il y a une réponse judiciaire
00:52:23Qui doit être apportée
00:52:24Il nous faut des moyens
00:52:25Il nous faut des moyens
00:52:26Que ce soit pour mettre
00:52:27Ce jeune de 12 ans
00:52:28Dans un foyer
00:52:29Et le faire bénéficier
00:52:30D'une vraie éducation
00:52:31Puisque ses parents
00:52:32Ne sont pas à même
00:52:32De le lui apporter
00:52:33Il nous faut des moyens
00:52:35Pour juger tous ces dossiers
00:52:36Qui arrivent
00:52:36Si vous avez 200 ou 300 dossiers
00:52:38A juger
00:52:39D'ici minuit
00:52:40Ou d'ici
00:52:41Demain soir
00:52:42Minuit
00:52:43Il faut du monde pour ça
00:52:44Il faut des greffiers
00:52:44Il faut des magistrats
00:52:45Ça demande des moyens
00:52:46On n'a pas ces moyens là
00:52:47Et ça là-dessus
00:52:48Je crois qu'on ne peut plus
00:52:50Se permettre de faire une économie
00:52:51Par rapport à cela
00:52:52Il faut regarder les choses en face
00:52:53Notre justice a besoin
00:52:55De moyens financiers supplémentaires
00:52:56Ce n'est pas qu'un problème
00:52:57De juges laxistes
00:52:58C'est aussi un problème
00:52:59De moyens humains
00:53:00Et techniques
00:53:00Je vous le dis très clairement
00:53:01Allez vous pencher
00:53:02Sur les logiciels
00:53:03Avec lesquels
00:53:04Nos magistrats travaillent
00:53:05Ça fait de la peine
00:53:06Ils n'ont pas de moyens
00:53:07Ils ont des logiciels
00:53:08Qui sont totalement obsolètes
00:53:09Mon confrère ne me contredira pas là-dessus
00:53:10Et ça c'est un exemple
00:53:12Au moins un point sur lequel
00:53:12Vous serez d'accord
00:53:13Jean-Marc
00:53:14Juste un autre point
00:53:15Parce que parallèlement à ça
00:53:17On a une vérité sociétale
00:53:20Qui est en train d'apparaître
00:53:21Et d'émerger
00:53:21C'est le rajeunissement
00:53:22De ces passages à l'acte
00:53:24C'est-à-dire que les auteurs
00:53:24Sont de plus en plus jeunes
00:53:25Ça veut dire deux choses
00:53:26Ça veut dire qu'on a des carences
00:53:27Au niveau de l'éducation
00:53:28Parentale et nationale
00:53:29On le sait aussi
00:53:30Mais on a surtout un problème
00:53:32Avec les réseaux sociaux
00:53:33Qui véhiculent énormément
00:53:35De messages de violence et de haine
00:53:37Et pour en terminer
00:53:38Lorsque vous avez des députés
00:53:39De la France Insoumise
00:53:40Qui tiennent ce type de propos
00:53:41Sur la scène publique
00:53:42Sur les réseaux sociaux
00:53:43Ce sont des encouragements
00:53:44Également
00:53:45A passer à l'acte violent
00:53:46Et c'est ça les images
00:53:48Et c'est ça les mots
00:53:49Qui s'imprègnent
00:53:49Chez ces jeunes-là
00:53:50Dans des esprits
00:53:51Qui ne sont pas encore finis
00:53:52Qui ne sont pas encore construits
00:53:53Et qui les amènent aussi
00:53:55A faire ces passages-là
00:53:56Il y a plusieurs
00:53:57Mais c'est vrai que
00:53:58Quand on n'ose pas dire barbare
00:53:59Enfin excusez-moi
00:54:00Mais à un moment donné
00:54:00Si on ne met pas les mots
00:54:02On ne comprendra jamais
00:54:03En titre j'ai fait
00:54:05Le fameux slogan par image
00:54:06Le poids des mots
00:54:06Le choc des photos
00:54:07Mais c'est le choc des vidéos
00:54:08En réalité
00:54:09Parce que c'est ça
00:54:10On est plus au stade de la photo
00:54:11Exactement
00:54:11Quand on voit ça
00:54:13Il n'y a pas de doute
00:54:14On va faire une pause
00:54:15On va continuer à en parler
00:54:16Dans un instant
00:54:16Et puis on parlera
00:54:16D'Emmanuel Macron
00:54:17Champion mon frère
00:54:18Et également
00:54:19Toutes ses félicitations
00:54:20Sur le Qatar
00:54:20Ça c'était intéressant hier
00:54:22Parce qu'il a été dit
00:54:23Thérambique sur le Qatar
00:54:25Après on vous parlera
00:54:26Des autres sujets de l'actualité
00:54:28Ce rassemblement
00:54:29Pour les otages israéliens
00:54:30Qui a été attaqué aux Etats-Unis
00:54:31Puis ses nombreux
00:54:32Actes antisémites
00:54:34Ce week-end en France
00:54:35Tout ça c'est dans un instant
00:54:35Une pause rapide
00:54:36La pub le CNUS Info
00:54:37Et à tout de suite
00:54:3779 personnes interpellées
00:54:45Cette nuit en marge
00:54:46Des célébrations à Paris
00:54:47De la victoire du PSG
00:54:48En Ligue des Champions
00:54:49C'est ce qu'indique ce matin
00:54:50Le préfet de police de Paris
00:54:52Laurent Mouniez
00:54:52Et la veille
00:54:53Je vous rappelle
00:54:54Que 563 interpellations
00:54:56Ont eu lieu
00:54:56Dont 491 à Paris
00:54:58Des interpellations
00:54:59Qui ont conduit
00:55:00A 307 gardes à vue
00:55:02Plus que quelques heures
00:55:04A attendre
00:55:04Pour les élèves de Terminal
00:55:06Les premiers résultats
00:55:07De leur inscription post-bac
00:55:08Tomberont officiellement
00:55:09Ce soir à 19h
00:55:10Et cette année
00:55:11La plateforme parcoursup
00:55:13A recueillir les voeux
00:55:13De 980 000 candidats
00:55:15Dans l'enseignement supérieur
00:55:16Contre 945 500
00:55:18L'an dernier
00:55:19Et puis l'Ukraine
00:55:21Se dit prête
00:55:22A des mesures importantes
00:55:23En vue de la paix
00:55:23Lors de ces nouveaux
00:55:24Pour parler avec Moscou
00:55:26Kiev qui appelle la Russie
00:55:27A je cite
00:55:28Ne pas répéter
00:55:29Les mêmes ultimatums
00:55:30Avant le second round
00:55:31De négociations
00:55:32Qui vont s'ouvrir
00:55:32D'ici peu à Istanbul
00:55:34Les gentils entre guillemets
00:55:3811h36 sur CNews
00:55:39Merci d'être en direct
00:55:39Avec nous
00:55:40Vous vouliez dire un mot
00:55:42Sur les barbares
00:55:43Et puis on parlera
00:55:44D'Emmanuel Macron
00:55:45Champion mon frère
00:55:45Je vais aller très rapidement
00:55:46Vous parlez des barbares
00:55:48Bien sûr qu'il faut dire ce terme
00:55:49Mais je veux dire
00:55:49C'est de complicité
00:55:50Et ce parlementaire
00:55:52Est complice
00:55:52Vous parlez de l'EFI
00:55:53Vous parlez d'Antoine Léonard
00:55:54Il n'a pas dit un mot
00:55:56Sur les deux décès
00:55:57Pas un mot
00:55:58Ceux qui sont hospitalisés
00:55:59Mais quand ils ont un problème
00:56:00Qu'est-ce qu'ils font ?
00:56:01La police vous venez me protéger
00:56:02Parce que j'ai peur
00:56:03Voilà la réalité
00:56:04Bah oui
00:56:05Réaction d'Emmanuel Macron
00:56:07Qui s'aime d'histoire
00:56:08Ne dit pas un mot
00:56:08Sur les violences
00:56:09Ne dit pas un mot
00:56:10Sur ce qui s'est passé
00:56:11Le seul tweet qu'il fait
00:56:12C'est Champion mon frère
00:56:12Regardez
00:56:13Parce que depuis 14 ans
00:56:17Vous en avez vécu
00:56:18Et vous avez toujours défendu
00:56:20Ce club
00:56:21Cette ville
00:56:21Et le foot français
00:56:22Il y a eu des heures heureuses
00:56:25Il y a eu des heures malheureuses
00:56:26Mais vous n'avez jamais lâché
00:56:29Et je veux remercier avec vous
00:56:30Le Qatar
00:56:30Qui a toujours été un actionnaire
00:56:32Exigeant
00:56:33Qui a réengagé
00:56:34Qui a réinvesti dans ce club
00:56:36Qui ne l'a jamais lâché
00:56:37Il y a eu des années
00:56:39Qui étaient ingrates
00:56:39Pour le Qatar
00:56:41A la tête du PSG
00:56:43Ils y ont toujours cru
00:56:44Et donc je veux vraiment
00:56:45Ce soir vous remercier
00:56:46Remercier l'émir du Qatar
00:56:47Et tous ceux
00:56:48Qui ont permis ce succès
00:56:49Comme actionnaires
00:56:50Et vous comme dirigeants
00:56:51Donc il y a le tweet
00:56:56Et puis il y a ce passage
00:56:57Sur le Qatar
00:56:58C'est ça
00:56:58C'est les deux réactions
00:56:59D'Emmanuel Macron
00:57:00Quand même
00:57:00Philippe Ballard
00:57:01C'est assez sur la liste
00:57:02Quand même
00:57:02Cette ode au Qatar
00:57:04Moi j'avais l'impression
00:57:05D'écouter un banquier d'affaires
00:57:06Vous avez investi
00:57:08Ce n'est pas toujours facile
00:57:09Merci
00:57:10Enfin voilà
00:57:11Il se comporte comme un banquier d'affaires
00:57:12Alors le tweet
00:57:13J'en ai parlé tout à l'heure
00:57:14Mon frère
00:57:14Oui Wachou
00:57:15Il a dégradé la fonction présidentielle
00:57:17Comme ce n'est pas permis
00:57:18Il y a le Premier ministre aussi
00:57:19Que est aux abonnés absents
00:57:19Entre parenthèses
00:57:20Enfin moi j'ai regardé
00:57:21Les tweets de François Bayrou
00:57:22On va faire la fête ce soir
00:57:23Enfin depuis
00:57:24Il n'y a absolument
00:57:25Plus rien de vue
00:57:25Mais il est où François Bayrou
00:57:26Il est en France
00:57:27Je vous pose la question
00:57:28C'est vrai il a disparu
00:57:29François Bayrou
00:57:29Enfin il est Premier ministre
00:57:31Quand même
00:57:31On n'a pas vu un mot
00:57:33François Bayrou
00:57:34Si samedi soir
00:57:35Mais relisez
00:57:36Depuis les incidents
00:57:37Il n'y a pas un tweet
00:57:39De François Bayrou
00:57:40Et puis moi je conseille
00:57:41Quand même au chef de l'Etat
00:57:42De lire ce rapport
00:57:44Fait par les services
00:57:45De renseignements
00:57:46Concernant l'entrisme
00:57:47Du Qatar
00:57:49Avec des frères musulmans
00:57:50Enfin c'est un peu
00:57:51Quand on met les deux
00:57:52En parallèle
00:57:53C'est surréaliste
00:57:54Mais ce président
00:57:55Il aurait pu dire
00:57:55Merci au Qatar
00:57:56Point
00:57:56Mais là il tartille
00:57:58En fait
00:57:58Dylan Samar
00:57:59Moi alors je ne suis pas
00:58:01Très foutueux
00:58:02Mais il y a quelque chose
00:58:02Qui m'interpelle quand même
00:58:03C'est qu'on a un actionnaire
00:58:04Qui est du Qatar
00:58:05On a un entraîneur
00:58:06Qui est espagnol
00:58:07On a des joueurs
00:58:07Qui sont assez peu français
00:58:09J'ai l'impression
00:58:09Que la seule chose
00:58:10Qui est française
00:58:10Dans ce club
00:58:11C'est les fans
00:58:11Donc il y a quelque chose
00:58:13Qui surprend un petit peu
00:58:14Et je me demande
00:58:14Et je me pose la question
00:58:15Honnêtement je n'ai pas
00:58:16Forcément de réponse
00:58:16Est-ce que c'est la place
00:58:18Du président de la République
00:58:19Et de l'Elysée
00:58:20De recevoir en grande pompe
00:58:21Un joueur qui finalement
00:58:22N'a que peu de composants
00:58:24De français
00:58:24Si ce n'est les fans
00:58:25Si ce n'est les supporters
00:58:25Une équipe
00:58:26Mais donc un club également
00:58:27Est-ce que ça a sa place
00:58:29A l'Elysée
00:58:29J'en suis pas tout à fait certain
00:58:30Et vous avez raison
00:58:31De souligner
00:58:31Qu'il y a même des liens
00:58:32Qui peuvent être inquiétants
00:58:33Avec le Qatar
00:58:34Et donc c'est du soft power
00:58:35On le sait
00:58:36On le dit
00:58:37Et si vous voulez
00:58:37On joue le jeu
00:58:38De ces puissances
00:58:39Qui par ailleurs
00:58:40Ont des rôles douteux
00:58:40Sur d'autres sphères géopolitiques
00:58:42De la planète
00:58:43Et on joue le jeu
00:58:44En les recevant en grande pompe
00:58:45Et en les félicitant
00:58:45C'est ça
00:58:46Encore une fois
00:58:47Il peut dire merci au Qatar
00:58:47D'avoir investi
00:58:48Point
00:58:48Voilà
00:58:49Ce que je ne comprends pas maître
00:58:50C'est pourquoi il en fait autant
00:58:51Sur le Qatar
00:58:52Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:58:55Si j'étais naïve
00:58:56Je me dirais
00:58:56Que ça serait peut-être
00:58:57Une stratégie
00:58:58Pour essayer d'influer
00:59:00Sur l'issue
00:59:01De la guerre au Proche-Orient
00:59:02En essayant de se rapprocher
00:59:03Mais j'ai perdu
00:59:04Toute forme de naïveté
00:59:05Depuis maintenant
00:59:06Près de 19 mois
00:59:07Et je suis scandalisée
00:59:10En fait
00:59:11De voir qu'on reçoit
00:59:12En grande pompe
00:59:13Le Qatar
00:59:13De voir qu'on le félicite
00:59:15De voir qu'on lui tape
00:59:16Sur l'épaule
00:59:17Comme si c'était son meilleur ami
00:59:18Quelqu'un a tweeté
00:59:20Quelque chose de dur
00:59:22Mais de vrai
00:59:23Les balles des joueurs
00:59:25Sont fournies par le Qatar
00:59:27Et les balles du Hamas
00:59:28Sont également fournies
00:59:29Par le Qatar
00:59:30Et en fait
00:59:32Tout est dit
00:59:32Tout est dit
00:59:33Je crois que
00:59:35On ne peut pas aujourd'hui
00:59:37On ne peut plus
00:59:38Et il y a eu ce rapport
00:59:39En plus qui a été fourni
00:59:40Mais je sais très bien
00:59:40Que le président
00:59:41A ses renseignements
00:59:42Et qu'on a en France
00:59:43Des renseignements
00:59:44De très grande qualité
00:59:44On ne peut plus faire comme si
00:59:46Le Qatar n'abritait pas
00:59:47Les dirigeants du Hamas
00:59:48Ce n'est pas possible
00:59:49On ne peut plus faire comme si
00:59:50Le Qatar n'avait pas financé
00:59:52Le Hamas
00:59:52Ce n'est pas possible
00:59:53On ne peut pas faire aujourd'hui
00:59:55Comme si
00:59:56Toute cette situation
00:59:58Dramatique
00:59:59Sur laquelle le président Macron
01:00:00N'hésite pas à s'exprimer
01:00:02Tous les jours
01:00:02Quasiment
01:00:03Ne comptait pas
01:00:04Donc il y a quelque chose
01:00:05Il y a un décalage en fait
01:00:06Il y a un vrai décalage
01:00:07Et comment est-ce qu'on interprète
01:00:08Ce décalage
01:00:08Et quel sens on lui donne
01:00:09Il n'y a plus de sens
01:00:11Il n'y a plus de sens
01:00:12Et encore une fois
01:00:13Jean-Marc
01:00:14Je disais tout à l'heure
01:00:15Qu'on a un problème de repère
01:00:16Qu'on a un problème de valeur
01:00:17Qu'on a un problème de moralité
01:00:18Je trouve que c'est un exemple
01:00:20Terrible
01:00:21En fait
01:00:22De cette perte de repère
01:00:23Et de cette perte de valeur
01:00:23Ce monsieur
01:00:24Représentant du Qatar
01:00:25N'avait rien à faire à l'Elysée
01:00:26Pour moi
01:00:27Il n'y avait absolument pas de raison
01:00:28Et je rejoins encore une fois là-dessus
01:00:30Mon frère Sama
01:00:31Vous avez raison
01:00:31Ça fait beaucoup de points
01:00:32En commun aujourd'hui
01:00:33Sur ce point-là
01:00:34Sa place n'était pas à l'Elysée
01:00:35Certainement
01:00:35Un mot rapide de Victor O
01:00:36Sur Emmanuel Macron
01:00:37Le Qatar
01:00:38Même au niveau sportif
01:00:39C'est un échec
01:00:39N'oublions pas que le Qatar
01:00:40A investi 5 milliards d'euros
01:00:42Dans ce club
01:00:435 milliards
01:00:44Et nous on a enlevé
01:00:45De moins de 13%
01:00:46Ce qu'on donne aux clubs sportifs
01:00:47En France
01:00:47Voilà la réalité
01:00:48C'est-à-dire
01:00:48Macron donne de moins en moins
01:00:50Pour nos sportifs
01:00:50Mais salut ceux qui nous amènent
01:00:525 milliards d'euros
01:00:53Et justement
01:00:53Vous parliez de Gaza
01:00:54Et du rôle du Qatar
01:00:56Par rapport au Hamas
01:00:57Et dans ce qui se passe
01:00:58Je voudrais vous montrer
01:00:59Les images
01:00:59De ce qui s'est passé
01:01:00Cette nuit au Colorado
01:01:01Puisqu'un homme
01:01:03A attaqué
01:01:03Un rassemblement
01:01:04En faveur
01:01:05De la libération
01:01:06Des otages d'Israël
01:01:07Il a attaqué
01:01:08Alors
01:01:08C'est assez terrorisant
01:01:09Parce qu'il a attaqué
01:01:10Quand même
01:01:10Avec un lance-flamme
01:01:11Artisanal
01:01:12Il est allé attaquer
01:01:13Les gens
01:01:13Et également
01:01:14Avec des bombes incendiaires
01:01:15Regardez
01:01:15Scène d'horreur
01:01:24Hier
01:01:24En pleine marche
01:01:25De soutien
01:01:25Aux otages israéliens
01:01:26Toujours retenus à Gaza
01:01:28Un homme s'attaque
01:01:29A plusieurs participants
01:01:30En leur jetant
01:01:31Des cocktails Molotov
01:01:32Les victimes
01:01:33Agonisent au sol
01:01:35Il semblerait du reste
01:01:38Qu'il ait utilisé
01:01:39Une substance
01:01:40Ajoutée à l'essence
01:01:41Des cocktails Molotov
01:01:42Pour produire
01:01:43Un effet napalm
01:01:44Qui fait que l'essence
01:01:45Colle à la peau
01:01:46Et provoque
01:01:46Des brûlures
01:01:47Très profondes
01:01:48L'auteur est identifié
01:01:49Comme Mohamed Sabri Soliman
01:01:51Âgé de 45 ans
01:01:53Des témoins rapportent
01:01:56Que l'individu
01:01:57A utilisé un lance-flamme
01:01:58De fortune
01:01:58Et a lancé
01:01:59Un engin incendiaire
01:02:00Dans la foule
01:02:01On a entendu
01:02:02Le suspect crier
01:02:02Libérez la Palestine
01:02:03Pendant l'attaque
01:02:04L'ambassadeur d'Israël
01:02:08Auprès des Nations Unies
01:02:09A réagi immédiatement
01:02:10Le temps des déclarations
01:02:12Est révolu
01:02:12Dit-il
01:02:13Il est temps
01:02:14De prendre
01:02:14Des mesures concrètes
01:02:16Et vous allez voir
01:02:17Les images
01:02:17De cet homme
01:02:18Parce qu'il a été filmé
01:02:19Regardez pendant qu'on parle
01:02:21Voilà
01:02:21Cet homme
01:02:22Qui a ses bouteilles
01:02:23Dans laquelle
01:02:24Il y a ce fameux liquide
01:02:25Qui est fait pour coller
01:02:26A la peau
01:02:27Qui est fait pour brûler
01:02:28Pour faire des dégâts
01:02:29Terribles
01:02:30Et il a finalement
01:02:32Été interpellé
01:02:33Par les forces de l'ordre
01:02:34Après avoir jeté
01:02:36Ce liquide
01:02:37Sur les gens
01:02:38Maître Wagnig Melkis
01:02:39Ça paraît surréaliste
01:02:40Surréaliste
01:02:40C'est totalement surréaliste
01:02:42Mais c'est la réalité
01:02:43C'est ce qui se passe
01:02:44Et ça se passe désormais
01:02:46Là on a eu l'attaque
01:02:47A Washington
01:02:48C'était quoi ?
01:02:49C'était il y a tout juste
01:02:49Une semaine
01:02:50Vous avez vu aussi
01:02:51Les actes
01:02:52Que nous avons eu
01:02:52En France
01:02:53Ce week-end
01:02:54Les dégradations
01:02:55Mémorial de la Shoah
01:02:56Les synagogues attaqués
01:02:57Une école à Lyon
01:02:58Ça n'arrête pas en fait
01:02:59Ce sont des scènes de chaos
01:03:00Et c'est bien la volonté
01:03:02En fait
01:03:03De ces attaquants
01:03:05C'est de semer le chaos
01:03:06Et de semer la terreur
01:03:08La définition d'un acte terroriste
01:03:09Je crois que
01:03:11Encore une fois
01:03:12Il faut responsabiliser
01:03:13La parole publique
01:03:14C'est-à-dire que
01:03:15Les attaques incessantes
01:03:16À l'encontre d'Israël
01:03:17Avec des mots
01:03:19Qui sont employés
01:03:19Qui sont extrêmement forts
01:03:21Qui sont autant d'appels
01:03:23À la violence
01:03:23Lorsque vous traitez Israël
01:03:24D'état génocidaire
01:03:25Lorsque vous traitez
01:03:26Israël et les citoyens israéliens
01:03:28De peuples qui commettent l'apartheid
01:03:31Lorsque vous les accusez
01:03:32De commettre les pires crimes
01:03:33À Gaza
01:03:34Vous distillez des paroles de haine
01:03:37Qui s'impriment
01:03:38Jour après jour
01:03:39Et on est maintenant
01:03:40Dans la phase suivante
01:03:41C'est-à-dire qu'on n'est plus
01:03:43Sur le virtuel
01:03:44C'est-à-dire sur des propos
01:03:45Qui peuvent être tenus
01:03:45Sur les réseaux sociaux
01:03:46C'est passé dans la sphère
01:03:47Concrète
01:03:49La sphère de la vie
01:03:49De tous les jours
01:03:50Et ça donne lieu
01:03:50A ces attaques meurtrières
01:03:52Et à ces actes barbares
01:03:53Alors vous parliez
01:03:53De ce qui s'est passé à Paris
01:03:55Justement
01:03:55Alors il y a eu deux soirs de suite
01:03:56En plus
01:03:56C'est pareil
01:03:57C'est-à-dire que ça n'a pas été
01:03:58Un seul soir
01:03:59Mais on a encore reçu
01:04:00D'autres informations ce matin
01:04:01Sur un autre établissement
01:04:02Qui a été également visé
01:04:03Un autre lieu de prière
01:04:04Une synagogue à Massy
01:04:05Qui a elle aussi été attaquée
01:04:08Donc ça ne s'arrête pas
01:04:09Et nous le disons
01:04:11Nous à l'organisation juive européenne
01:04:12Nous avons
01:04:13Nous sommes en première ligne
01:04:14Pour recevoir ces signalements-là
01:04:15Nous en avons tous les jours
01:04:17Et c'est comme ça
01:04:18Depuis
01:04:18Depuis 19 mois
01:04:19Depuis le 7 octobre 2023
01:04:21Et ça ne s'arrêtera pas
01:04:22Tant que la parole publique
01:04:24Ne sera pas régulée
01:04:25Je le redis
01:04:25Il y a une responsabilité politique
01:04:28Il y a une responsabilité
01:04:29Des citoyens
01:04:29Face à cette inflation
01:04:32Des paroles haineuses
01:04:33On va revenir sur ce qui s'est passé
01:04:34Ce week-end justement
01:04:35Avec toute cette haine
01:04:37Qui a été déversée
01:04:38Sur ces lieux chiffres
01:04:39Regardez
01:04:40Des actes antisémites découvertes
01:04:43Ce week-end à Paris
01:04:44Dans le 8ème arrondissement
01:04:46Ce mur tagué d'insultes
01:04:48Contre la communauté juive
01:04:49La veille
01:04:51C'est le mémorial de la Shoah
01:04:52Et son mur des justes
01:04:53Qui a été recouvert
01:04:54De peintures vertes
01:04:56Sur place
01:04:57Les habitants sont sous le choc
01:04:58Pour moi c'est pas innocent
01:05:00Et je me sens vraiment menacée
01:05:03Je dois dire
01:05:04C'est vraiment méconnaître
01:05:05Tous ceux qui ont souffert
01:05:06Et puis ceux qui ont aidé
01:05:07Ces gens qui ont souffert
01:05:08Enfin je trouve que c'est
01:05:09Une atteinte à la mémoire
01:05:10Qui est inadmissible
01:05:12Une réaction de dégoût
01:05:13De tristesse
01:05:15De colère
01:05:16Dans la capitale
01:05:17Trois synagogues
01:05:18Mais aussi un restaurant cachère
01:05:20Ont également été dégradés
01:05:21Des dégradations recensées
01:05:24Aussi à Lyon
01:05:25Où une école a été incendiée
01:05:27Et des tags de croix gammées
01:05:28Ont été découvertes
01:05:30Une nouvelle agression
01:05:31Qui révolte la ministre
01:05:33De l'éducation
01:05:34Elisabeth Borne
01:05:34Je condamne avec la plus grande fermeté
01:05:36Les tags antisémites
01:05:38Et la tentative d'incendie
01:05:39Visant une école primaire de Lyon
01:05:40C'est une attaque intolérable
01:05:42Contre nos valeurs
01:05:43Pour l'heure
01:05:44Si aucun message
01:05:45Ni revendication
01:05:46N'a été découvert
01:05:47A Lyon
01:05:47Mais aussi à Paris
01:05:48Une enquête a été ouverte
01:05:50Maître Eslama
01:05:52C'est terrible
01:05:52C'est terrible
01:05:53Je suis comme ma consoeur
01:05:54Je suis écœuré
01:05:55Bien sûr il y a un sentiment de colère
01:05:56Là où je ne suis pas d'accord
01:05:57Avec elle
01:05:59C'est lorsqu'elle dit
01:06:00Qu'il faut restreindre
01:06:01D'une certaine manière
01:06:02La liberté d'expression
01:06:02Et donc contrôler
01:06:03Ce qui se dit dans l'espace public
01:06:04Moi je ne suis pas pour
01:06:05La restriction de la liberté d'expression
01:06:07Et donc une forme de censure
01:06:08D'abord par principe
01:06:09Je suis toujours contre
01:06:10Et ensuite
01:06:10Je pense que
01:06:11Ce n'est pas efficace
01:06:12A l'heure des réseaux sociaux
01:06:13Et qu'au contraire
01:06:14Essayer de cacher une parole
01:06:15Ça ne fait que
01:06:16Lui donner plus de force
01:06:17Sur les réseaux sociaux
01:06:18Où on sait qu'aujourd'hui
01:06:18On ne peut plus museler totalement
01:06:19Une parole
01:06:20Maintenant encore une fois
01:06:21Sur le constat
01:06:22Et le corpsment
01:06:23Ça je le partage totalement
01:06:24Mais je ne crois pas
01:06:25Qu'il faille chercher la solution
01:06:27Du côté de la censure
01:06:27C'est très intéressant
01:06:28Attendez
01:06:29Non mais il est très intéressant
01:06:30Ce débat
01:06:30Parce que moi j'ai vu une vidéo
01:06:31Ce week-end
01:06:32Je ne sais pas si vous l'avez vue
01:06:33Passée sur les réseaux sociaux
01:06:34C'est une jeune femme
01:06:35Qui est avec son mari
01:06:36Qui est avec son enfant
01:06:37Et elle est à Dubaï
01:06:38Et en fait
01:06:39Ils ont acheté
01:06:39Des t-shirts
01:06:41Free Palestine
01:06:41Et ils se promènent comme ça
01:06:43Dans la rue
01:06:43A Dubaï
01:06:44Dans un centre commercial
01:06:45Figurez-vous qu'à Dubaï
01:06:46On leur a demandé
01:06:48De l'enlever
01:06:48On leur a demandé
01:06:50D'enlever leur t-shirt
01:06:51Avec Free Palestine
01:06:52Et du coup
01:06:53Ça pose quand même
01:06:54Beaucoup de questions
01:06:55C'est-à-dire
01:06:55Dans un pays comme Dubaï
01:06:56Qui est un pays musulman
01:06:57On leur dit
01:06:57Enlevez votre t-shirt Free Palestine
01:06:59Et regardez sa réaction
01:07:00Parce qu'elle l'a posté
01:07:01Sur les réseaux sociaux
01:07:02Regardez
01:07:04Ils ont demandé à mon mari
01:07:06D'enlever le t-shirt Free Palestine
01:07:08Parce qu'on s'est acheté des hauts
01:07:09Free Palestine
01:07:10On doit les enlever
01:07:12Et là ils me demandent
01:07:12D'aller aux toilettes
01:07:13Regardez je dois le suivre
01:07:14Ils me demandent
01:07:15D'aller aux toilettes
01:07:16Pour qu'en gros
01:07:17Je retourne mon t-shirt
01:07:18C'est une blague
01:07:19Donc les hauts qu'ils achètent
01:07:21En plus je l'achetais ici
01:07:22Donc les hauts qu'ils achètent
01:07:23Palestine
01:07:23En plus il n'y a même pas écrit
01:07:24Free Palestine
01:07:25C'est pas politique
01:07:26Il y a juste écrit Palestine
01:07:27Avec le drapeau
01:07:28Et la ville
01:07:29C'est comme genre
01:07:30T'achètes un haut
01:07:31L'Algérie
01:07:32Il y a écrit
01:07:33Algérie ou Maroc
01:07:34Enfin il y en a plein
01:07:35À Global Village
01:07:36En plus c'était pas prévu
01:07:37Qu'on vienne
01:07:38On est venu juste pour changer
01:07:39Des chaussures
01:07:39Parce que j'avais fait
01:07:40Des chaussures
01:07:40Ils sont trop grands
01:07:41Et là je dois
01:07:42Là je regarde
01:07:43Je dois le suivre
01:07:44Mais c'est une blague
01:07:46On est à Dubaï
01:07:47Frère Normand
01:07:48Moi à Dubaï
01:07:48Est-ce que vous vous rendez compte
01:07:50Dubaï ?
01:07:51Parce que genre Palestine
01:07:52Donc si je mets l'Algérie
01:07:53Il n'y a pas de problème
01:07:54C'est intéressant ça
01:07:56Philippe Ballard
01:07:56C'est à dire qu'encore une fois
01:07:58C'est à Dubaï
01:07:59C'est dans un centre commercial
01:08:00Ils sont rentrés
01:08:01Le mari et la femme
01:08:02Ils sont rentrés avec le t-shirt
01:08:03Free Palestine
01:08:04On leur dit
01:08:04Non vous retirez votre t-shirt
01:08:05Vous allez dans les toilettes
01:08:06Vous le retournez
01:08:07Pour qu'on ne voit pas
01:08:08Free Palestine
01:08:08À Dubaï
01:08:09Oui mais Dubaï
01:08:10C'est les Émirats Arabes Unis
01:08:11Et j'en profite pour dire
01:08:12Que Jordan Bardella
01:08:12Va passer trois jours
01:08:14Dans les Émirats Arabes Unis
01:08:15Pour entre autres
01:08:16Parler de la lutte
01:08:16Contre le terrorisme
01:08:17Et renforcer la lutte aussi
01:08:19Contre l'emprise
01:08:20Des frères musulmans
01:08:22Dont on parlait
01:08:23Sur ça là
01:08:23Sur ça
01:08:24Bah oui mais
01:08:25Sur ça ça rejoint ça
01:08:27Dubaï c'est les Émirats Arabes Unis
01:08:28Oui mais imaginez qu'on fasse ça en France
01:08:30Imaginez qu'en France
01:08:31On dit
01:08:31Vous n'avez pas le droit
01:08:33D'avoir un t-shirt Free Palestine
01:08:34Vous imaginez
01:08:34La pagaie que ce serait
01:08:35Oui non mais bien sûr
01:08:37Mais j'aurais une note d'optimisme
01:08:38Une phrase quand même
01:08:39On n'accorde pas assez d'importance
01:08:41À ce qui se passe à Gaza
01:08:42Où il y a des Palestiniens
01:08:44Qui manifestent dans la rue
01:08:45Pour dire
01:08:46Stop au Hamas
01:08:47Et ces gens là
01:08:48Manifestés à Gaza
01:08:50En disant
01:08:51Le Hamas
01:08:52Super courageux
01:08:52Doit nous laisser vivre tranquillement
01:08:54Moi je leur tiens mon chapeau
01:08:55Bravo
01:08:55Maître Obakking
01:08:56Vous réagissez comment
01:08:57Cette vidéo
01:08:57Sur cette jeune fille
01:08:59Qui dit
01:08:59Mais
01:08:59Qui ne comprend pas
01:09:00Qu'elle est française
01:09:02Visiblement
01:09:02Et elle ne comprend pas
01:09:04Qu'à Dubaï
01:09:05On ne puisse pas dire
01:09:06Free Palestine
01:09:06Parce qu'à Dubaï
01:09:07Ils sont extrêmement lucides
01:09:08Ils sont très lucides
01:09:10Et puis ils savent très bien
01:09:11Ils ont eu
01:09:12Quantité
01:09:12Quantité d'instructions
01:09:14Et de bonnes instructions
01:09:15Justement pour réguler
01:09:16Et je rebondis
01:09:19Sur ce que vous disiez
01:09:19Tout à l'heure
01:09:20Confrère
01:09:20Sur la liberté d'expression
01:09:21Pour moi
01:09:22Les propos haineux
01:09:23Ne seront jamais
01:09:23De la liberté d'expression
01:09:25Pour moi
01:09:25Ce sont des délits
01:09:26Et donc ils ne s'inscrivent pas
01:09:27Dans le centre
01:09:28En fait
01:09:29C'est Heneux Free Palestine
01:09:30Pardon ?
01:09:31Est-ce que c'est Heneux Free Palestine ?
01:09:32Free Palestine
01:09:33Quand vous savez
01:09:34Que c'est libération
01:09:35De la Palestine
01:09:36De la mer aux jordains
01:09:37Non mais là
01:09:37Free Palestine
01:09:38C'est parce qu'il n'y a pas de sous-texte
01:09:39Free Palestine
01:09:40Est-ce que c'est Heneux ?
01:09:41Est-ce que ça doit être interdit
01:09:41Dans l'espace public ?
01:09:42Moi je crois que ça doit être interdit
01:09:43Dans l'espace public
01:09:44Et je pense que c'est pour ça
01:09:45Que Dubaï le fait
01:09:46Parce que derrière
01:09:46S'en suivent
01:09:48Quantité
01:09:48Vous ne portez pas
01:09:49Un t-shirt Free Palestine
01:09:49Vous ne le porteriez pas
01:09:50Vous allez porter
01:09:51Le t-shirt Free Palestine ?
01:09:52C'est pas la question
01:09:53Mais si c'est la question
01:09:54Mais non c'est pas la question
01:09:54Un citoyen lambda
01:09:56Un citoyen lambda
01:09:57Qui porte un t-shirt Free Palestine
01:09:59En ce moment
01:09:59Il porte un message politique
01:10:00Je ne sais pas si on doit s'inspirer
01:10:01Les émirats arabis
01:10:01Ça agitera
01:10:02Non mais en tout cas
01:10:03C'est intéressant
01:10:04C'est intéressant de savoir
01:10:05Ce qui se passe
01:10:05Dans un instant
01:10:06On se retrouve demain en direct
01:10:07A partir de 10h35
01:10:08Merci pour votre fidélité
01:10:09A demain
01:10:09Et d'ici là
01:10:10Soyez prudents
Recommandations
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