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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00– Vendredi 27 juin 2025, Morandini Live numéro 1686 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:11Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:13À la une, le témoignage bouleversant et digne de la mère du jeune Elias,
00:00:17hier sur CNews avec Laurence Ferrari.
00:00:20Son fils, vous vous en souvenez forcément, a été tué à l'âge de 14 ans en janvier dernier
00:00:23à coup de machette par deux mineurs de 16 et 17 ans, connus de la justice.
00:00:27Mais hier soir, sur CNews, elle a dénoncé la manipulation de l'information.
00:00:33Elle a ciblé en particulier le journaliste de France 5 et France Inter, Patrick Cohen.
00:00:37Je vais vous expliquer pourquoi, dès le début, ne Morandini Live.
00:00:41Mais cette maman a aussi expliqué comment sa vie et sa famille ont été brisées par ce geste fou.
00:00:48– On ne va pas bien.
00:00:52Néanmoins, on est une grande famille, une famille très forte et unie.
00:00:56Donc on a repris rapidement le travail, les enfants vont à l'école,
00:01:01les plus grands continuent à étudier.
00:01:05Et en fait, on fait semblant.
00:01:09On fait semblant de sourire parce qu'on est triste et parce qu'on a toujours Elias dans notre tête.
00:01:16Mais on doit tenir, on se soutient les uns les autres et on s'adapte à cette vie sans Elias et pour Elias.
00:01:28– Une moment bouleversante, on y revient dès le début de Morandini Live.
00:01:31Et puis regardez cette image, celle hier à l'Assemblée du député de la 3e circonscription du Lot-et-Garonne,
00:01:37Guillaume Lepers.
00:01:38Il a été physiquement violenté le samedi 21 juin à Villeneuve-sur-Lotte lors d'une bagarre
00:01:43alors qu'il tentait de séparer deux personnes et qu'il avait décliné sa fonction d'élu de la République.
00:01:48Deux des trois jeunes interpellés ont été reconnus coupables hier.
00:01:51Les prévenus, malgré les réquisitions, n'ont pas eu un seul jour de prison, même pas avec sursis.
00:01:56Ils ont été condamnés à 3 000 et 4 000 euros d'amende et à l'obligation de suivre un stage de citoyenneté.
00:02:02On va avoir l'occasion d'en parler.
00:02:04À l'Assemblée encore, l'attaque dégueulasse d'un député écolo contre Éric Ciotti
00:02:08qui s'en prend à sa mère pourtant tétraplégique, lui reprochant les conditions de son hospitalisation.
00:02:15Le député écolo Emmanuel Duplessis a accusé Éric Ciotti de faire hospitaliser sa mère tétraplégique
00:02:20dans un service de soins qui selon lui est réservé à des séjours de courte durée.
00:02:26Et enfin, puisque vous n'avez pas encore coûté assez cher à la société,
00:02:30vous vous permettez de faire hospitaliser votre mère pendant 18 ans
00:02:33dans un service de soins réservé à des séjours de courte durée.
00:02:38Coût estimé pour la sécurité sociale, 500 000 euros.
00:02:43Mais c'est pas grave, c'est Nicolas qui paye.
00:02:45Voilà, colère d'Éric Ciotti en réponse, vous l'entendrez dans un instant.
00:02:49Le nouveau Front populaire, c'est vraiment en dessous de tout.
00:02:51Bon, c'est une interview justement de Jean-Luc Mélenchon qui fait beaucoup réagir sur les réseaux sociaux
00:02:55car Jean-Luc Mélenchon exprime sans aucun doute ce qu'il pense vraiment.
00:02:58Il se définit non seulement comme, je cite, un agent migratoire,
00:03:02mais il explique également qu'il veut une nouvelle France
00:03:04et qu'il préfère que les migrants viennent en France pour épouser nos filles et nos gars, dit-il.
00:03:10C'est son expression, plutôt que de mourir en mer.
00:03:14Il va y avoir ce débat.
00:03:15Et puis on portera notre position, qui n'est pas une position,
00:03:19nos bordures, les frontières n'existent pas et tout ça,
00:03:22parce que ça, c'est pas possible, mais pour plein de raisons.
00:03:26Mais en tout cas, on va pas dire aux gens de mourir dans la Méditerranée.
00:03:29Moi, je préfère qu'ils soient à 1000 ans et qu'ils viennent ici avec nous,
00:03:32épouser nos filles et nos gars, et que, bon, nos familles prospèrent.
00:03:36Moi, aujourd'hui, on a établi la statistique, un Français sur quatre.
00:03:41Dans ma jeunesse, c'était un sur-dix à un grand-père étranger, tu t'imagines ?
00:03:44Quand l'autre a dit qu'il y avait un risque de submersion migratoire,
00:03:47moi, je lui ai dit, moi, je suis un agent de submersion migratoire, s'il vous plaît.
00:03:50Et puis celui-là aussi.
00:03:51Et puis celui-là, tu nous as vus dans les meetings.
00:03:54Tu vois, ça, c'est nos ruses.
00:03:56On prend à revers les fascistes.
00:03:59Voilà.
00:03:59Il y a deux ans, jour pour jour, le jeune Naël, conduisant sans permis,
00:04:03est tentant de prendre la fuite lors des contrôles routiers,
00:04:05était tué par un policier.
00:04:06Un rassemblement en hommage à Naël est prévu aujourd'hui,
00:04:09organisé par les proches du mineur.
00:04:11Cet événement doit se tenir à Nanterre à partir de 17h.
00:04:15A l'époque, cette mort avait déclenché des émeutes sans précédent en France.
00:04:18Le policier, lui, va comparaître pour meurtre.
00:04:22Deux ans après la mort de Naël, lors d'un refus d'obtempérer à Nanterre,
00:04:26deux juges d'instruction ordonnent que le policier auteur du tir
00:04:29soit jugé aux assises pour meurtre.
00:04:31Rien ne démontre que le policier Florian M. était autorisé dans la circonstance
00:04:35à faire usage de son arme en méconnaissance des principes de proportionnalité
00:04:39et d'absolue nécessité.
00:04:41Les magistrats suivent donc les réquisitions du parquet
00:04:43qui avait demandé, début mars, le renvoi du policier mis en examen
00:04:47devant la cour d'assises.
00:04:48Son avocat, maître Laurent-Franc-Liénard, dénonce une décision absurde.
00:04:53Les juges d'instruction nous disent qu'il y avait d'autres moyens d'arrêter la voiture
00:04:56sans nous dire lesquels, puisque, en réalité, il n'y avait pas d'autres moyens d'arrêter cette voiture.
00:05:01Et 50 mètres derrière, il y avait des gens qui passaient sur un passage piéton
00:05:04et qui auraient été renversés immanquablement.
00:05:07Et donc, le rôle du policier et son travail, c'était d'appliquer un tir à ce moment-là.
00:05:11Le point de départ d'une semaine d'émeute à travers le pays.
00:05:14L'avocat de la maire de Naël, maître Franck Berton, se dit satisfait de cette décision de justice.
00:05:19Selon lui, il ne fait aucun doute que la qualification de meurtre devait être retenue.
00:05:24Une décision qui, d'après Éric Henry du syndicat de police Alliance,
00:05:27pourrait avoir de lourdes conséquences pour le reste de la profession.
00:05:31Est-ce que mes collègues ne vont pas finir par détourner le regard
00:05:34sur certaines infractions, les infractions qui les mettent en danger,
00:05:39au risque, s'ils interviennent, de se retrouver devant un tribunal,
00:05:44devant une cour d'assises, alors qu'on fait son métier pour protéger ?
00:05:48Le tribunal précise dans un communiqué que le procès pourrait se tenir
00:05:52devant la cour d'assises des Hauts-de-Seine, au deuxième ou au troisième trimestre 2026.
00:05:58À Grasse, une surveillante pénitentiaire a été violemment agressée par un détenu.
00:06:02Elle aurait pu laisser sa vie, affirment ses collègues, qui sont sous le choc.
00:06:05Face à cette nouvelle attaque envers le personnel de la prison,
00:06:08plusieurs syndicats montent au créneau et tentent d'interpeller le gouvernement.
00:06:11D'abord, des menaces et insultes, puis une agression physique.
00:06:16Une surveillante pénitentiaire de la maison d'arrêt de Grasse
00:06:19a été prise pour cible à deux reprises par le même détenu.
00:06:22Il faut savoir que c'est en plus une surveillante femme
00:06:24qui a été agressée de façon extrêmement violente.
00:06:27Elle a été également menacée, insultée, projetée au sol.
00:06:31Il y a eu une tentative d'étranglement avec des coups sur la tempe.
00:06:35Donc, nos collègues auraient pu laisser la vie, clairement.
00:06:39Donc là, on estime vraiment que ça devient vraiment trop.
00:06:42L'homme, récemment admis au quartier des nouveaux arrivants,
00:06:45s'était déjà fait remarquer défavorablement.
00:06:48La goutte d'eau pour Lionel Tivoli, député des Alpes-Maritimes.
00:06:51Depuis des mois, j'alerte le gouvernement.
00:06:54Aucune réponse, aucun renfort, aucune protection.
00:06:57Ce silence est une faute.
00:06:59Ce mutisme est un mépris.
00:07:00Et cette inaction, une complicité.
00:07:02Une colère partagée par les agents pénitentiaires.
00:07:06Ce qui heurte énormément, c'est effectivement de se dire
00:07:09aujourd'hui, on est en carence de personnel sur cet adhéritissement.
00:07:12Aujourd'hui, on est en souffrance.
00:07:14Aujourd'hui, la souffrance de ces personnels-là n'est pas entendue.
00:07:17Et pour autant, l'accent est mis sur les conditions d'incarcération
00:07:22et les conditions de détention.
00:07:24Entre saturation des établissements,
00:07:26tensions permanentes ou encore mises en danger,
00:07:28le syndicat FO Justice exige des sanctions disciplinaires et pénales.
00:07:33En France, 3 à 6% des 10 millions de documents présentés chaque année
00:07:37seraient frauduleux.
00:07:38Alors, c'est une fraude qui n'est pas très spectaculaire,
00:07:40mais qui peut avoir de très graves conséquences.
00:07:42CNews a donc suivi à Montpellier une brigade qui traque ses faux papiers.
00:07:46Et vous allez voir que les fraudeurs courent de très gros risques.
00:07:50On part sur l'opération contrôle de commerce,
00:07:52donc commerce à restauration rapide.
00:07:53Olivier et son équipe font la chasse à la fraude aux faux documents.
00:07:56Objectif, contrôler les salariés des commerces
00:07:59et s'assurer de la véracité des documents présentés.
00:08:02Bonjour monsieur.
00:08:03Bonjour.
00:08:04Bonjour.
00:08:04S'il vous plaît, c'est les services de police.
00:08:06Il est aux alentours de midi,
00:08:07quand il contrôle cet établissement de restauration rapide.
00:08:10Parmi les salariés,
00:08:12un individu n'a aucun document justifiant son identité.
00:08:16Il n'y a pas de dossier trouvé monsieur.
00:08:18Il n'y a pas de papier apparemment.
00:08:19Les propriétaires de l'établissement affirment que l'homme en question
00:08:22a présenté une pièce d'identité espagnole
00:08:24afin de pouvoir travailler en France.
00:08:27Mais après vérification...
00:08:28Sur un faux document, les gars.
00:08:32Donc monsieur, il est 12h20.
00:08:36Je vous place en garde à vue pour faux usage de faux.
00:08:40Le faux a été commis pour votre inscription.
00:08:45Vous êtes inscrit avec une force et carte d'identité espagnole
00:08:48pour travailler.
00:08:49L'enquête commence désormais pour Olivier et son équipe
00:08:52afin de savoir qui lui a fourni le faux document administratif
00:08:56et si les employeurs sont complices.
00:08:58Pour rappel, utiliser une fausse carte d'identité
00:09:01révèle du délit de faux et usage de faux.
00:09:03Une infraction punie de 5 ans d'emprisonnement
00:09:06et 75 000 euros d'amende.
00:09:08Avec tout de suite les tops et les flots d'audience d'hier soir
00:09:10avec Mister Audience, le vrai Kevin Vatan.
00:09:15Et un soir, la télévision une fois de plus s'est éboudée
00:09:18certainement à cause du beau temps.
00:09:20Et c'est France 3 qui est arrivé petit leader avec sa série Tandem
00:09:23à seulement 2,6 millions.
00:09:25Passons ainsi devant la série de TF1 HPI,
00:09:27incarnée par Audrey Fleureau, qui était une rediffusion.
00:09:30M6 et France 2 ont été en difficulté.
00:09:33Le nouveau quiz de Julien Courbet,
00:09:34« J'en connais un rayon » a connu un lancement très timide
00:09:37à seulement 1,9 millions.
00:09:38Quant au magazine d'Elysus et envoyé spécial,
00:09:40il a été boudé à moins d'un million et demi.
00:09:43Toutes les autres chaînes sont faibles et largement sous le million.
00:09:46Avec le prime hebdomadaire de Secret Story,
00:09:48présenté par Christophe Beaugrand,
00:09:49TFX a dominé la TMT avec 662 000 téléspectateurs.
00:09:53Un score d'ailleurs en haut, c'est quasiment à égalité
00:09:55avec le doc de France 5.
00:09:56W9 et TMC ne sont pas très loin d'arrière autour des 500 000
00:10:00avec les 28 de l'été préférés des Français
00:10:02et le film culte « Les Soudoués en vacances ».
00:10:05Mister Audience vous dit à lundi.
00:10:07Allez, je vous présente mes invités
00:10:09qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:10:11André Bercoff, bonjour.
00:10:12Bonjour Jean-Marc.
00:10:13Merci d'être avec nous, journaliste et présentateur sur Sud Radio.
00:10:15Franck Tapirot, bonjour.
00:10:16Bonjour Jean-Marc.
00:10:17Communicant, on dit.
00:10:18C'est ça ?
00:10:18Oui, fils de pub, j'aime bien.
00:10:20Fils de pub, c'était Seguela ça ?
00:10:22Oui, absolument.
00:10:23J'étais élevé par Jacques Seguela.
00:10:26Moi aussi, d'ailleurs, je l'adore Jacques Seguela en plus.
00:10:29C'est un super mec.
00:10:30Ludovic Thoreau, bonjour.
00:10:31Bonjour.
00:10:32Maire UDI de Coubron, vous, rien à signaler.
00:10:34Et puis Jean-Christophe Gallia.
00:10:36Comment rien à signaler ?
00:10:38Politologue.
00:10:40Je ne veux pas parler, donc vous laissez parler.
00:10:43Au suivant.
00:10:44Allez, merci d'être avec nous.
00:10:45En tout cas, on va commencer avec un témoignage terrible.
00:10:47C'est celui de la maman d'Elias
00:10:48qui était hier soir sur CNews.
00:10:51Témoignage bouleversant.
00:10:52Elle était avec Laurence Ferrari.
00:10:54Alors Elias, vous vous en souvenez forcément.
00:10:56Il a été tué à l'âge de 14 ans en janvier dernier
00:10:59à coup de machette par deux mineurs
00:11:00qui avaient 16 et 17 ans
00:11:02et qui étaient déjà connus par les forces de police.
00:11:04Mais hier soir, ce qui était intéressant également
00:11:06dans son discours au-delà de l'émotion
00:11:08et au-delà du partage qu'elle a voulu faire
00:11:10sur ce qu'elle vit,
00:11:11c'est son coup de gueule
00:11:12contre la manipulation de l'information.
00:11:14Elle a ciblé en particulier
00:11:15le journaliste de France 5 et France Inter,
00:11:17Patrick Cohen.
00:11:18Mais elle a parlé également des politiques.
00:11:20Et elle a expliqué qu'en fait,
00:11:21les politiques choisissaient leurs morts.
00:11:22selon si les morts rentrent dans certains critères,
00:11:25ils sont émus, ils en partent, ils rendent hommage.
00:11:28Et si ce n'est pas le cas, ils se taisent.
00:11:29Écoutez la maman d'Elias.
00:11:30Pour moi, une victime est une victime.
00:11:33Bien sûr.
00:11:34Pour nous aussi.
00:11:34Une victime, c'est des parents qui perdent leur enfant,
00:11:38une famille qui est brisée.
00:11:40Toutes les victimes se valent.
00:11:43Par contre, ce qu'on a découvert
00:11:46depuis le meurtre d'Elias, avec effroi,
00:11:49c'est que les politiques choisissent leur mort.
00:11:53Et on a pu constater que certaines personnalités politiques
00:11:58n'avaient pas versé de larmes
00:12:00pour le meurtre d'Elias.
00:12:04Et ça, ça nous a blessés aussi.
00:12:07Dans la bouche d'une maman dont le fils a été tué,
00:12:10je trouve que ses propos sont terribles, André Bercoff.
00:12:12Non seulement terribles,
00:12:13mais enfin, elle découvre ce que malheureusement on sait déjà,
00:12:16c'est que pas tous les politiques en foie ne généralisent jamais,
00:12:19mais certains politiques choisissent en fonction de leur clientèle,
00:12:23de leur clientélisme,
00:12:24et de ce qui les préoccupe pour pouvoir en chef,
00:12:27les égences électorales.
00:12:28Vous savez, c'était Churchill qui disait
00:12:30un homme d'Etat s'occupe des nouvelles générations,
00:12:32un politicien pense à sa réélection.
00:12:34Voilà.
00:12:34Donc, c'est la bonne victime ou c'est la mauvaise victime ?
00:12:37Alors, si c'est la mauvaise victime,
00:12:39c'est pas de notre camp, il vaut mieux se taire.
00:12:40Mais c'est terrible.
00:12:41Enfin, c'est d'un cynisme incroyable, Franck Tapirot.
00:12:44Total.
00:12:44Oui, et en même temps, c'est malheureusement pas du tout surprenant
00:12:47quand on connaît les politiciens plutôt que des politiques,
00:12:50puisqu'on sait très bien que c'est le mauvais travers des politiques
00:12:52depuis, on va dire, une quinzaine, une vingtaine d'années.
00:12:54Ils sont devenus vraiment la classe politique la plus médiocre
00:12:57pour moi depuis plus d'un siècle.
00:12:59Vous savez, à l'époque, vous regardiez les grands politiques,
00:13:02ils venaient tous de l'ENA, ils venaient tous de l'IX,
00:13:04ils venaient tous de grandes formations,
00:13:06tous de grands intellectuels très cultivés.
00:13:08Regardez aujourd'hui la classe politique.
00:13:09D'accord, mais là, on parle d'humanité.
00:13:12Honnêtement, c'est pas de la formation.
00:13:13Vous avez fait l'humanité,
00:13:15qu'ils aient fait l'ENA ou Sciences Po.
00:13:17Je parle de médiocrité, je parle de la médiocrité à tous les niveaux.
00:13:18Oui, d'accord, mais l'humanité, l'humanité.
00:13:20Mais c'est pire que cela.
00:13:21Excusez-moi.
00:13:22C'est pire que cela.
00:13:23C'est qu'aujourd'hui, on a des hommes politiques
00:13:24détachés du réel, détachés du quotidien des Français.
00:13:27Mais c'est des hommes quand même et des femmes.
00:13:28Mais non, pas du tout.
00:13:29Je vous dis aujourd'hui, mais aujourd'hui, c'est pire que ça.
00:13:31Mais arrêtons, vous savez,
00:13:32je travaille pendant des années avec des politiques.
00:13:34Non, mais je le sais.
00:13:34J'ai eu la chance de voir des hommes politiques
00:13:36qui étaient des hommes, des femmes,
00:13:37qui d'abord s'occupaient du quotidien,
00:13:39s'occupaient des gens,
00:13:40avaient une émotion.
00:13:40Mais qui fassent semblant, moi.
00:13:41Excusez-moi, qui fassent au moins semblant d'être concernés.
00:13:43Aujourd'hui, il y a un détachement émotionnel du quotidien
00:13:48qui fait qu'on arrive à ce genre.
00:13:50Et puis moi, j'ai été vraiment traumatisé par cette femme
00:13:52qui, d'abord, a un courage incroyable.
00:13:54Incroyable, de venir à la télé, de témoigner, de parler.
00:13:56J'ai du mal, en tant que parent, déjà, à l'écouter.
00:13:58Je me dis, mais quel courage il faut ?
00:13:59Mais ce qu'elle dit, vous imaginez,
00:14:01elle le fait avec beaucoup de tact.
00:14:02Elle emploie, regardez, des mots très choisis.
00:14:04Elle pourrait être beaucoup plus agressive,
00:14:06beaucoup plus en colère.
00:14:08Et c'est vrai que depuis des années,
00:14:09et c'est parfois de l'avoir dit tous ici,
00:14:10avec les politiques qu'on connaît,
00:14:12occupez-vous juste des gens.
00:14:13Essayez d'être en empathie avec eux.
00:14:16Et en empathie, c'est quoi ?
00:14:17Se mettre à leur place, mais essayez de ressentir ce qu'ils ressentent.
00:14:19Non, mais un mort, c'est un mort.
00:14:20Excusez-moi, il n'y a pas besoin de donner des conseils.
00:14:23Excusez-moi, Franck, on n'a pas besoin de vous.
00:14:24Je vous le dis clairement, parce que vous êtes communicant.
00:14:26On n'a pas besoin de vous pour être touché par un mort, normalement.
00:14:29Quand on est humain, on n'a pas besoin d'un communicant
00:14:33pour vous dire, attention, là, il va falloir que tu sois touché
00:14:35parce que tu as un gars de 14 ans qui a été tué à coup de ma chaise.
00:14:38C'est le cynisme !
00:14:39Jean-Christophe.
00:14:41Je veux juste pour dire que je me félicite plutôt
00:14:43qu'on ait un peu moins d'énarques dans la vie politique française
00:14:45et d'autres grandes écoles,
00:14:47juste pour faire la petite différence.
00:14:49Après, derrière, je ne pense pas que...
00:14:50Oui, mais c'est bien qu'il y ait plus d'ouverture
00:14:52et que c'est plutôt pas mal.
00:14:53Parce qu'une oligarchie, ce n'est pas très bon non plus.
00:14:56Donc, c'est au moins cette libération qui peut se faire de ce point de vue-là.
00:14:58Après, sur le cynisme, je n'y crois pas tant que ça.
00:15:01Je pense qu'il y a même des choix profonds.
00:15:03C'est-à-dire, il ne faut pas croire que c'est simplement...
00:15:04Bien sûr qu'André a raison,
00:15:06qu'on connaît un certain nombre de partis politiques
00:15:08et d'hommes politiques ou de femmes politiques,
00:15:09d'ailleurs, ce n'est pas que des hommes politiques,
00:15:10c'est des femmes politiques aussi.
00:15:11On peut en voir d'autres qui sont sécrivées récemment
00:15:13et qui choisissent leur cause parce que ça va payer.
00:15:16Il faut le dire comme ça.
00:15:17Ça va payer électoralement et c'est en lien.
00:15:19Mais je peux aller plus loin.
00:15:21Je pense qu'il n'y a pas que du cynisme.
00:15:22Il y a des vrais choix identitaires,
00:15:25ratios, religieux,
00:15:29qui font qu'on préfère et qu'on ne préfère pas,
00:15:31voire qu'on déteste.
00:15:32Et c'est des combats politiques...
00:15:32On fait son choix parmi les morts.
00:15:34Oui, c'est bien sûr que oui, parce qu'on a délégué la mort.
00:15:37Parmi les causes, je le comprends,
00:15:38les causes ont fait tout ça en fonction de son idée politique.
00:15:41Mais on ne fait pas un choix parmi les morts.
00:15:42Si, parce que vous ne regardez pas les gens de la même manière.
00:15:45Et ça, c'est une nouvelle manière très affirmée de radicalité politique
00:15:48qui ne se dit pas, qui ne se dit pas,
00:15:50mais qui existe aujourd'hui chez nous aussi.
00:15:52Vous voulez juste un mot, pardon ?
00:15:53Juste un mot, André et Ludovic.
00:15:55Mais je veux dire, regardez à l'échelle mondiale, c'est exact.
00:15:58Il y a au Congo, il y a au Rwanda,
00:16:00il y a actuellement des massacres et des génocides
00:16:02dont on ne parle pas.
00:16:03Ah non, ce n'est pas les bons ceux-là.
00:16:05Ah non, ceux-là, ils sont pas tués par les bons aussi.
00:16:07Au Soudan et ailleurs.
00:16:09Donc voilà.
00:16:10Ludovic Thoreau.
00:16:11Comme vous disiez, le courage et la dignité de cette mère
00:16:13sont remarquables.
00:16:14Mais le message qu'elle passe, elle est claire
00:16:16vis-à-vis de nos gouvernants et de ce parti politique.
00:16:18Elle les casse en mille, en étant très calme.
00:16:20En effet, quand il y a un décès, ces partis vont choisir.
00:16:23On en parle ou on n'en parle pas ?
00:16:24Ça me rapporte des voix ou ça ne me rapporte pas des voix ?
00:16:26Exact.
00:16:26J'ai honte de cette classe.
00:16:28Moi qui suis politique parce que maire est proche du terrain,
00:16:30mais vous nous faites mal.
00:16:31Vous faites mal aux mairies.
00:16:33On devrait interdire un décès dans le temps.
00:16:35Parce que je crois que je suis le plus âgé d'ici.
00:16:37Peut-être avec vous, on n'est pas loin.
00:16:39Il y avait un décès.
00:16:40Tout le monde était là pour dire au secours.
00:16:43Oui, sûr.
00:16:43Et là, aujourd'hui...
00:16:44Tout parti confondu.
00:16:45Mais tout le monde !
00:16:46On était là tous ensemble pour aller devant le cimetière,
00:16:49devant les tout ça.
00:16:50Et là, vous verrez, c'est un choix.
00:16:52On attend le mort pour se faire des voix
00:16:53et pour être voté pour soi.
00:16:55C'est effroyable.
00:16:56Alors, cette maman, elle a aussi parlé des médias.
00:16:58Et ça, c'est aussi intéressant.
00:16:59Et elle a ciblé en particulier Patrick Cohen
00:17:01de France Inter et de France 5
00:17:03parce qu'il a fait une chronique, Patrick Cohen,
00:17:04la semaine dernière où il expliquait qu'en fait,
00:17:07en gros, si Elias avait été tué,
00:17:09c'est aussi parce qu'il n'a pas voulu donner
00:17:10son téléphone portable quand il a été agressé.
00:17:12Bien évidemment, la mère, elle est furieuse de ça.
00:17:15D'autant qu'en plus, l'enquête, pour l'instant,
00:17:16n'a pas montré ces choses-là.
00:17:18Et même si c'est vrai, de toute façon,
00:17:20ce n'est pas une raison pour être tué à coup de ma chaîne.
00:17:21Et Patrick Cohen n'était pas là.
00:17:23Et Patrick Cohen n'était pas là, effectivement.
00:17:24Alors, écoutez cette maman.
00:17:26J'ai voulu qu'on le prenne un peu en longueur
00:17:27parce que son témoignage est tellement fort
00:17:30et cet échange avec Laurence Ferrari
00:17:31est tellement bouleversant que j'ai voulu
00:17:33qu'on le regarde un peu en longueur.
00:17:35Je suis très surprise par des propos
00:17:38que j'entends dans les médias
00:17:41qui modifient l'adolescent qu'était Elias
00:17:47et l'adolescent de 14 ans
00:17:48qu'il restera pour toute la vie.
00:17:52Il y a une manipulation de l'information
00:17:54et du meurtre d'Elias.
00:17:57La semaine dernière, Patrick Cohen,
00:18:01dans son édito politique sur France Inter,
00:18:05en parlant de la décision du Conseil constitutionnel,
00:18:08je vais lire ses mots, a dit
00:18:10« Après la mort tragique du jeune Elias,
00:18:13tué à coup de machette
00:18:14pour avoir refusé de donner son portable. »
00:18:18En fait, ce que fait Patrick Cohen,
00:18:20c'est qu'il prend partie
00:18:22et qu'il manipule l'information
00:18:25et le meurtre d'Elias
00:18:27en décidant lui-même,
00:18:31alors qu'on ne connaît pas encore la vérité,
00:18:33qu'Elias a refusé de donner son téléphone.
00:18:36Il réalise un biais cognitif,
00:18:39c'est-à-dire qu'il sous-entend
00:18:41que si Elias avait donné son téléphone,
00:18:44il ne serait pas mort.
00:18:46Ce que fait Patrick Cohen,
00:18:47c'est quelque chose qu'on connaît bien,
00:18:50une femme violée,
00:18:52si elle n'avait pas porté une mounijupe,
00:18:55elle n'aurait pas été violée.
00:18:57Donc pour nous, les parents d'Elias,
00:18:59cinq mois après la mort de notre enfant,
00:19:02entendre Patrick Cohen,
00:19:04qui est censé être un journaliste rigoureux,
00:19:07on voit là qu'il ne l'est pas,
00:19:08qu'il est médiocre,
00:19:09tenir de tels propos,
00:19:12pour nous, c'est indécent.
00:19:14C'est indécent parce que
00:19:15notre fils Elias, c'est un jeune homme courageux.
00:19:20Il faut imaginer
00:19:21qu'il se retrouve avec son meilleur ami
00:19:24face à deux adolescents.
00:19:26Il ne sait pas qu'ils sont armés.
00:19:28Personne n'imagine
00:19:29qu'il porte une machette et une hachette.
00:19:32Caché.
00:19:32Caché.
00:19:33Donc en fait, il ne la voit pas.
00:19:35Moi, je ne sais pas,
00:19:36nous ne savons pas
00:19:36si Elias a refusé ou non
00:19:38de donner son téléphone.
00:19:40Moi, je suis la mère d'Elias.
00:19:42Et ce dont je suis certaine,
00:19:43c'est qu'Elias, il est resté droit,
00:19:46il est resté digne,
00:19:48il a fait ce que disent les enfants,
00:19:49il a fait le gars.
00:19:51Et en fait, faire le gars
00:19:52et rester droit,
00:19:53ça, c'est un acte de résistance.
00:19:56Et c'est pour cet acte de résistance
00:19:58qu'Elias a été poignardé à mort.
00:20:01Elle donne des frissons,
00:20:02quand on l'entend, franchement.
00:20:03C'est terrible.
00:20:04En fait, ce qui me sidère là-dedans,
00:20:06à part ce courage,
00:20:07je vous dis encore incroyable,
00:20:08et puis la façon dont elle s'exprime,
00:20:09là, je suis sidéré,
00:20:11de toute façon, depuis le démarrage,
00:20:11j'ai même du mal à l'entendre,
00:20:13je vous avoue que la première fois
00:20:13qu'elle s'exprimait à la radio,
00:20:15j'étais en larmes,
00:20:15je crois, comme beaucoup de gens
00:20:17autour de la table
00:20:17et qui nous écoutent.
00:20:19Ce qu'elle dit, c'est, justement,
00:20:20on relativise toujours en permanence.
00:20:22On relativise, mais encore une fois,
00:20:23comme les politiques.
00:20:24On excuse presse.
00:20:26C'est ce qu'elle dit sur Patrick Cohen,
00:20:27en disant, à partir du moment
00:20:28où Elias n'a pas donné son téléphone,
00:20:31on dit, bon, en fait,
00:20:32s'il avait donné,
00:20:32ce ne serait pas arrivé.
00:20:33Comme les politiques.
00:20:34En fait, il y a un choix
00:20:34de la part de certains journalistes,
00:20:36comme les politiques.
00:20:37Quand il s'agit de Naël,
00:20:39c'est un petit ange,
00:20:40on fait une minute de silence
00:20:41à l'Assemblée nationale,
00:20:43et quand il s'agit d'Elias,
00:20:45apparemment,
00:20:46il est forcément un petit peu coupable,
00:20:47il aurait dû donner son portable,
00:20:49c'est à cause de ce refus
00:20:50qu'il s'est fait pour garder.
00:20:51Donc, ce n'est même pas
00:20:51un deux points de mesure,
00:20:52c'est que, encore une fois,
00:20:53le dogme est en train de tuer,
00:20:55pour moi, le pacte citoyen,
00:20:57le pacte républicain.
00:20:58En gros, il y a des citoyens
00:20:59qui sont plus en danger que d'autres
00:21:01parce qu'ils partent mal,
00:21:02ou à cause de leur couleur de peau,
00:21:03ou à cause de leur religion,
00:21:04ou à cause de l'endroit où ils habitent.
00:21:06Oui, mais le rôle des médias
00:21:08est très important
00:21:09parce que son avocate
00:21:10qui était à côté d'elle,
00:21:11vous l'avez vu,
00:21:12elle a pris la parole après,
00:21:12elle a expliqué
00:21:13que beaucoup de médias
00:21:14n'ont pas voulu dire
00:21:15qu'il avait été tué
00:21:15à coup de machette.
00:21:16Ils ont parlé d'un couteau.
00:21:17Et elle explique,
00:21:18vous allez l'entendre,
00:21:19elle explique qu'elle a contacté
00:21:20des médias en leur disant
00:21:21mais c'est à coup de machette,
00:21:23il faut le dire.
00:21:23Et vous allez voir la réponse
00:21:24qu'elle a eue de la part des médias.
00:21:26Écoutez.
00:21:27On a eu mieux que ça.
00:21:28On nous a répondu explicitement
00:21:31que tant qu'il n'avait pas été dit
00:21:34de leur source à elle officielle
00:21:36qu'il ne s'agissait pas
00:21:38d'une machette et d'une hachette,
00:21:40ils restaient sur le couteau.
00:21:43Quand je leur explique
00:21:44que j'interviens dans le dossier,
00:21:47Maman leur explique...
00:21:47Vous nous aviez montré
00:21:50les photos de la machette.
00:21:52De la machette.
00:21:53Mais la photo de la hachette
00:21:55a été diffusée aussi.
00:21:56Et c'est vrai que quand on entend
00:21:57ces médias,
00:21:59parce que finalement,
00:22:00on les cible assez vite
00:22:01qui ont comme slogan
00:22:03« Nous, on révèle l'information juste. »
00:22:08On n'est pas là juste
00:22:09pour faire de l'information,
00:22:11mais pour que vous ayez
00:22:11l'information juste.
00:22:12On n'est pas là
00:22:13pour faire de l'opinion.
00:22:16L'information n'est pas une opinion,
00:22:18mais l'information est l'information.
00:22:20Donc on transmet
00:22:21une information telle qu'elle
00:22:23et on n'apprécie pas
00:22:24cette information.
00:22:26Alors j'ai envie de dire
00:22:27qui se moque de la charité.
00:22:29quand on vient expliquer
00:22:32qu'il faut réduire
00:22:34la taille de la lame,
00:22:35on réduit finalement
00:22:36la responsabilité des auteurs.
00:22:37Quand on transforme
00:22:39une arme
00:22:40qui était une machette
00:22:41et qu'on la transforme
00:22:42en couteau,
00:22:43on transforme
00:22:44totalement la réalité,
00:22:46mais on amoindrit aussi
00:22:48la responsabilité des auteurs
00:22:49et on cache à l'opinion publique
00:22:51la réalité des faits.
00:22:52André Bercoff,
00:22:53juste on va le dire
00:22:54parce qu'on tourne autour du pot,
00:22:55elle parle de France Info.
00:22:56C'est leur slogan qu'elle cite.
00:22:57Donc voilà,
00:22:58c'est France Info
00:23:00dont elle parle.
00:23:00C'est le service public.
00:23:01Oui, enfin le slogan sur l'info,
00:23:02le slogan qu'elle cite,
00:23:03c'est particulièrement celui
00:23:04de la campagne de France.
00:23:04Moi je voudrais parler
00:23:04en tant que journaliste,
00:23:06ce que vous êtes.
00:23:06Bien sûr, bien sûr.
00:23:07Il y a quand même quelque chose
00:23:09qu'il faut redire et redire,
00:23:10effectivement,
00:23:11encore une fois,
00:23:11jamais de généralisation.
00:23:13Il y a beaucoup de journalistes
00:23:13qui font très très bien
00:23:14leur boulot et leur boulot.
00:23:15Mais là,
00:23:16il y a quelque chose
00:23:16qui est quand même assez grave.
00:23:18C'est que voilà quelqu'un,
00:23:19que ce soit Patrick Cohen
00:23:20ou quelqu'un d'autre,
00:23:21qui argumente,
00:23:22qui dit,
00:23:23qui dit les choses,
00:23:24alors qu'il n'a pas fait
00:23:25le moindre compensement
00:23:26de prémisse d'une enquête.
00:23:28Le journalisme,
00:23:29c'est aussi l'enquête.
00:23:30Quand on vient parler,
00:23:31c'est qu'on sait
00:23:32où on en est,
00:23:33qu'on en a un certain nombre
00:23:34de faits ou pas.
00:23:35Et si on n'a pas des faits,
00:23:37on reste conditionnel
00:23:38et on dit,
00:23:38écoutez, je doute.
00:23:40Et là,
00:23:40c'est extraordinaire.
00:23:41Parce que,
00:23:42effectivement,
00:23:43vous savez,
00:23:43il avait fait la même chose
00:23:44sur Crépaule.
00:23:44Et rappelez-vous,
00:23:45Crépaule,
00:23:45il a fait exactement la même chose.
00:23:46Les trois journalistes
00:23:47qui ont publié un livre,
00:23:48voilà,
00:23:50en disant,
00:23:50mais non, non,
00:23:51c'était une rixe,
00:23:52oui, etc.
00:23:53Donc,
00:23:54il y a vraiment un problème,
00:23:55là, je trouve,
00:23:56assez grave.
00:23:57Et je finirai sur cette image.
00:23:59Ce genre de journaliste,
00:24:00je le dis,
00:24:00moi,
00:24:01à titre personnel,
00:24:02c'est que,
00:24:03moi,
00:24:03je vais regarder les coups.
00:24:05Quand il passe à la télévision,
00:24:06il y a des rougeurs sur le coup,
00:24:07c'est parce qu'il vient
00:24:08d'enlever sa laisse.
00:24:09Et je le dis,
00:24:10comme je le dis.
00:24:10Alors,
00:24:11on va faire le CNews Info
00:24:12et on continue à en parler
00:24:13juste après,
00:24:14c'est violent, ça.
00:24:16On fait le CNews Info
00:24:17avec Sommet à la midi.
00:24:21Quatre départements
00:24:22en vigilance orange canicule.
00:24:24Vigilance qui sera étendue
00:24:25à 13 départements samedi.
00:24:27Météo France prévoit,
00:24:28je cite,
00:24:28un épisode caniculaire précoce
00:24:30dont la durée
00:24:31est l'extension.
00:24:31géographique progressive
00:24:32vers le nord
00:24:33nécessite une vigilance
00:24:34particulière.
00:24:37Feu vert des 27 pays
00:24:38membres de l'Union européenne
00:24:39pour prolonger leurs sanctions
00:24:40contre la Russie.
00:24:42Je vous rappelle
00:24:42que l'UE a déjà adopté
00:24:4417 paquets de sanctions
00:24:45depuis l'invasion russe
00:24:46de l'Ukraine
00:24:47le 24 février 2022.
00:24:49Des sanctions
00:24:50qui doivent être renouvelées
00:24:51à l'unanimité
00:24:52des 27
00:24:53tous les six mois.
00:24:54Et puis,
00:24:55après le cessez-le-feu négocié
00:24:56entre l'Iran
00:24:57et Israël,
00:24:58la candidature de Donald Trump
00:25:00au prix Nobel de l'APA
00:25:01a été déposée mardi.
00:25:03Candidature déposée
00:25:04par un parlementaire républicain,
00:25:06Buddy Carter,
00:25:06qui a vanté auprès du comité,
00:25:08je cite,
00:25:08« le rôle extraordinaire
00:25:10et historique
00:25:11du locataire
00:25:11de la Maison-Blanche
00:25:12dans cette trêve. »
00:25:1611h04 sur CNews,
00:25:17merci d'être avec nous.
00:25:17On continue à parler
00:25:18de ce témoignage bouleversant
00:25:19qui est celui de la maman d'Elias
00:25:21qui était hier soir sur CNews
00:25:22et qui a dit beaucoup de choses,
00:25:23beaucoup de choses en plus
00:25:24de façon très intéressante,
00:25:25très lucide,
00:25:26très calme,
00:25:27très construite,
00:25:28très réfléchie.
00:25:29Et c'est vrai que ça nous interpelle,
00:25:30Ludovic Thoreau.
00:25:31Moi, j'ai autant de rancœur
00:25:32pour ces politiques
00:25:33qui choisissent leur mort
00:25:34que pour ce journaliste
00:25:35qui modifie un décès.
00:25:37Bien sûr.
00:25:37Mais ces deux-là sont ensemble.
00:25:39C'est eux qui tuent notre pays.
00:25:40Mais quelque part,
00:25:42hé, l'ARCOM, vous êtes où ?
00:25:43Hé, les gendarmes !
00:25:45Hé, les gendarmes !
00:25:45Il a menti, hein !
00:25:46Vous ne bougez pas !
00:25:47Ah, parce qu'il est dans un service public !
00:25:49Elle est belle, l'histoire !
00:25:50Mais moi, je ne vais pas payer mes impôts !
00:25:51Parce que moi, je ne veux pas payer
00:25:52ce gars-là qui n'arrête pas de nous mentir !
00:25:54Et qui ment encore !
00:25:55Et qui ment encore sur une mort !
00:25:56Excusez-moi !
00:25:57À un moment, l'ARCOM, vous bougez !
00:25:59Ce journaliste,
00:26:00il ne faut pas le toucher !
00:26:01Il passe d'une chaîne à l'autre !
00:26:02Maintenant, il est dans le public, les enfants !
00:26:03Dans le public !
00:26:03Et on paye tous les jours pour ça,
00:26:05pour des menteurs
00:26:05qui jouent sur les morts !
00:26:07Je suis désolé !
00:26:07France Impôts, tiens, joueurs !
00:26:08Jean-Christophe !
00:26:10Oui, moi, je crois qu'alors !
00:26:11Pour le coup, je connais bien la maison aussi !
00:26:12Cette maison-là,
00:26:13il y a quand même de très bons journalistes
00:26:15qui travaillent très bien !
00:26:15Bien sûr, il y en a aussi !
00:26:17C'est important de le dire !
00:26:19Là, pour le coup,
00:26:19je pense qu'on fait...
00:26:20Tout à l'heure, on parlait de cynisme
00:26:22qui était, pour moi,
00:26:23même plus ancré
00:26:23dans une réalité idéologique !
00:26:26Et bien là, on retrouve de l'idéologie !
00:26:28Si vous voulez, c'est un choix
00:26:29lié là pas à des performances d'audience !
00:26:31Une chaîne, on pourrait dire
00:26:32à ce moment-là, c'est comme un politique !
00:26:33On veut essayer de faire de l'audience
00:26:34par rapport à une clientèle politique,
00:26:36médiatique, pardon, pour le coup !
00:26:38Là, ce n'est pas le cas !
00:26:39C'est vraiment une manière
00:26:40de penser la société,
00:26:41de penser les gens,
00:26:43de faire des choix idéologiques,
00:26:44là aussi,
00:26:45sur race, couleur, religion, politique !
00:26:48Parce que ça s'applique aussi !
00:26:49Média !
00:26:49C'est-à-dire que vous, forcément,
00:26:50vous êtes aussi un ennemi !
00:26:51Cette chaîne-là est forcément
00:26:52l'endroit où on dit n'importe quoi !
00:26:55Donc, on travestit la vérité !
00:26:56C'est un combat idéologique,
00:26:57mais qui est enraciné
00:26:59de manière très profonde
00:27:00et qui, aujourd'hui,
00:27:01est hyper polarisé !
00:27:02C'est-à-dire qu'il faut se rendre compte
00:27:03à quel point
00:27:04on est arrivé à quelque chose
00:27:05qui n'est pas simplement
00:27:06un théâtre de valeurs !
00:27:08C'est une réalité !
00:27:09Chez lui,
00:27:09alors on peut dire qu'effectivement,
00:27:10lui, il va d'un côté
00:27:11et de l'autre, en l'occurrence !
00:27:12Je serais peut-être un peu moins sévère
00:27:13que vous sur ce qui est sorti
00:27:15comme phrase !
00:27:16Est-ce que ça veut dire vraiment
00:27:17qu'il banalise ou il relativise ?
00:27:19Ou est-ce que ça veut dire
00:27:20qu'il raconte une histoire ?
00:27:21Maintenant, la machette, oui !
00:27:24La machette, oui !
00:27:25Les éléments de ce type, oui !
00:27:27Et si ce n'était pas Elia,
00:27:28si ce n'était pas le PO,
00:27:29si ce n'était pas la maman d'Elia,
00:27:31ils sont très très différemment !
00:27:32Mais je pense qu'aujourd'hui,
00:27:32certains journalistes
00:27:34ne sont pas là
00:27:34pour dévoiler une information,
00:27:36ils s'appuient sur une information
00:27:37pour déballer leur idéologie
00:27:39ou leur dogmatisme !
00:27:40C'est bien dire !
00:27:42C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:27:42l'info n'est pas le produit
00:27:44qu'on vient chercher
00:27:44sur certaines chaînes !
00:27:46En gros, on s'appuie là-dessus
00:27:47pour étayer
00:27:48ou un raisonnement,
00:27:50ou une vision,
00:27:51ou une idéologie
00:27:51pour parler à un public
00:27:53qui n'attend que ça !
00:27:54C'est terrible !
00:27:54On est dans une contextualisation
00:27:56de l'information,
00:27:57alors qu'on devrait au contraire
00:27:58se dire,
00:27:59l'information,
00:27:59voilà ce qu'elle est,
00:28:00voilà ce qui se passe,
00:28:01qui a été agressé,
00:28:03qui a été addictif...
00:28:03Parce que ce n'est pas le rôle
00:28:04du service public, en plus !
00:28:05Et en plus,
00:28:06quand on se vante
00:28:06de ne pas donner d'opinion,
00:28:07on fait des slogans !
00:28:09On ne donne pas d'opinion,
00:28:10on donne l'info,
00:28:11c'est brut !
00:28:11En général,
00:28:12nous ciblant nous,
00:28:13parce qu'il faut être clair,
00:28:14ils ciblent ces nus !
00:28:15En disant,
00:28:15eux, ils donnent des opinions,
00:28:16mais non,
00:28:16mais les infos,
00:28:17elles sont là !
00:28:17La seule différence,
00:28:18c'est que nous,
00:28:18on donne les vraies infos,
00:28:20et quand on donne les vraies infos,
00:28:21ils disent que c'est une opinion !
00:28:22Ils inversent la réalité !
00:28:23Mais vous connaissez la dialectique
00:28:24quand quelqu'un commence
00:28:25et ne s'efforce pas !
00:28:25Je vais être honnête avec vous !
00:28:27Ça va être très bien !
00:28:28C'est exactement...
00:28:29Juste un mot,
00:28:32juste un mot !
00:28:33En fait,
00:28:33qu'est-ce qu'il y a ?
00:28:34Il y a un festival
00:28:35d'hypocrisie et de tartufferie
00:28:36totale !
00:28:37Moi, je préfère
00:28:38ce paysage américain
00:28:39où on sait qu'il y ait Fox News,
00:28:40on sait qu'il y a CNN,
00:28:41on sait qu'il y a MSNBC,
00:28:43nous, nous travaillons
00:28:44pour Biden...
00:28:44Et le service public
00:28:45n'existe quasiment pas !
00:28:46Il y a PBS,
00:28:47et la chaîne publique
00:28:47n'existe quasiment pas !
00:28:48Donc on dit,
00:28:48voilà, il faut voir les savages !
00:28:49Nous, on y va !
00:28:49Et chacun, je crois-y !
00:28:51Tandis que là,
00:28:52dans ce service public,
00:28:53c'est hallucinant !
00:28:54On paye chacun,
00:28:55comme on sait,
00:28:5683 euros par famille
00:28:57pour subventionner ça !
00:28:59Non !
00:28:59Dites ce que vous êtes !
00:29:00Mais vous avez raison !
00:29:02Patrick Cohen,
00:29:03osez-le !
00:29:03Dites qui vous êtes !
00:29:04Ne me dites pas
00:29:04que vous êtes indépendant !
00:29:05Vous n'avez rien d'indépendant !
00:29:11Il n'a même pas téléphoné !
00:29:16Parce que la mère a essayé
00:29:16de le joindre
00:29:17pour qu'ils se parlent tous les deux !
00:29:18Et lui, non,
00:29:19il est là-haut !
00:29:19Ah non, je ne vais pas lui parler
00:29:20à cette dame !
00:29:21Ça ne vaut pas la peine !
00:29:21Elle a demandé qu'il appelle !
00:29:23Le mépris !
00:29:23Elle a demandé qu'il appelle
00:29:24et il n'a pas appelé !
00:29:25Est-ce qu'il s'est excusé, là ?
00:29:26Non, justement,
00:29:27elle a demandé à l'avoir au téléphone
00:29:29pour avoir des excuses
00:29:29par rapport à ça
00:29:30et il n'a pas appelé !
00:29:31Parce qu'on peut avoir une...
00:29:31Vous le savez très bien,
00:29:32surtout quand on est journaliste,
00:29:33quand on est en direct,
00:29:34on peut très bien avoir
00:29:34des dérappages !
00:29:35On peut parfois se tromper !
00:29:37Mais quand c'est écrit,
00:29:39quand c'est dit,
00:29:40quand une personne vous demande
00:29:41ou pas de vous excuser,
00:29:43vous expliquer,
00:29:44vous refuser,
00:29:45ça veut dire quoi ?
00:29:46Ça veut dire que Patrick,
00:29:46au moment où je parle,
00:29:48assume totalement ses propos !
00:29:49Donc c'est encore plus grave !
00:29:51Donc ça veut dire
00:29:52qu'il n'y a pas une erreur !
00:29:52C'est pas une première erreur !
00:29:53Il le renouvelle régulièrement !
00:29:55Vous avez raison !
00:29:56Ça me fait soin
00:29:56parce que je le connais depuis longtemps !
00:29:57Oui, mais vous avez raison !
00:29:58C'est lui, son édito,
00:29:59il est écrit !
00:29:59Il est écrit !
00:30:00Nous, ici,
00:30:01on peut faire des conneries
00:30:02parce que moi,
00:30:04on peut se laisser importer,
00:30:07on peut des fois aller
00:30:08un peu loin, etc.
00:30:09Ça n'a pas arrivé !
00:30:10Et derrière,
00:30:11on s'excuse,
00:30:11on est désolé !
00:30:12Mais là, c'est écrit !
00:30:13C'est écrit !
00:30:13Donc c'est pas possible !
00:30:15Je voudrais vous parler
00:30:16d'une autre agression maintenant !
00:30:17Une agression qui est fort heureusement
00:30:18beaucoup moins grave !
00:30:19C'est celle d'un député
00:30:20qui s'appelle Guillaume Le Perse
00:30:21qui est député
00:30:22à l'Assemblée nationale
00:30:23de la 3ème circonscription
00:30:25du Lot-et-Garonne !
00:30:26Et il a été physiquement violenté
00:30:27samedi à Villeneuve-sur-Lot
00:30:29lors d'une bagarre !
00:30:30Il a tenté de séparer
00:30:31de personnes !
00:30:32Il a décliné sa fonction
00:30:33d'élu de la République !
00:30:34Mais malgré tout,
00:30:35les jeunes lui ont tapé dessus !
00:30:36Et vous allez voir,
00:30:37il a parlé hier à l'Assemblée !
00:30:38Je voudrais juste avant,
00:30:38quand même,
00:30:39vous dire à quoi
00:30:39ils ont été condamnés
00:30:40les deux jeunes
00:30:40qui sont passés hier !
00:30:41Ils ont été condamnés
00:30:42à 3 000 et 4 000 euros d'amende
00:30:44et un stage de citoyenneté !
00:30:45Pour avoir tapé
00:30:46sur un député !
00:30:47Non mais,
00:30:48comment vous voulez
00:30:49qu'on comprenne les choses ?
00:30:49Écoutez ce député
00:30:50qui s'est exprimé
00:30:51hier à l'Assemblée !
00:30:52Monsieur le Premier ministre,
00:30:59samedi dernier,
00:31:00comme vous le voyez,
00:31:02j'ai été frappé
00:31:02alors que je tentais
00:31:03de protéger un jeune homme
00:31:04agressé par 3 individus
00:31:05en marge de la fête
00:31:06de la musique.
00:31:08Au-delà de mon cas personnel,
00:31:09un simple geste citoyen,
00:31:11il y a cette réalité
00:31:12que des millions de Français
00:31:14vivent au quotidien.
00:31:15Celle d'un climat
00:31:16d'insécurité
00:31:17qui s'installe doucement,
00:31:19mais durablement,
00:31:20y compris dans nos territoires ruraux.
00:31:22Nos villes moyennes
00:31:23et nos villages
00:31:23sont aujourd'hui
00:31:24confrontés à des violences nouvelles.
00:31:26Rodéos urbains,
00:31:27refus d'obtempérer,
00:31:28trafic de stupéfiants
00:31:29ou protoxyde d'azote.
00:31:31Cette insécurité
00:31:32n'est plus réservée
00:31:33aux grandes villes.
00:31:34Elle s'étend sans racine
00:31:35et malheureusement
00:31:36commence à se banaliser
00:31:38dans nos territoires ruraux.
00:31:40Les bagarres de rues
00:31:40dégénèrent avec une brutalité inédite.
00:31:43Armes blanches,
00:31:43voire armes à feu
00:31:44sont désormais présentes
00:31:45pour solder des comptes,
00:31:47parfois pour un simple
00:31:48regard de travers.
00:31:49Ce phénomène inquiétant,
00:31:50aggravé par une culture
00:31:51de l'ultra-violence
00:31:52promue sur les réseaux sociaux,
00:31:54désarment les citoyens
00:31:56et fragilisent
00:31:57le lien social.
00:31:59Dans nos villes moyennes,
00:32:00nous le savons,
00:32:01nos effectifs de police
00:32:02et de gendarmerie
00:32:02sont sous-dimensionnés
00:32:04et leur présence
00:32:05trouve souvent symbolique
00:32:06malgré la bonne volonté
00:32:08des agents de terrain.
00:32:09Or,
00:32:10sans réactivité,
00:32:11sans dissuasion,
00:32:12sans sanctions visibles,
00:32:13c'est la République
00:32:14qui recule.
00:32:15Les maires tentent
00:32:16évidemment
00:32:17de pallier
00:32:18à ce désengagement
00:32:18de l'Etat
00:32:19par le développement
00:32:20des polices municipales,
00:32:21de la vidéosurveillance,
00:32:22de la prévention.
00:32:23Mais ils sont souvent
00:32:24bien seuls
00:32:25dans ce combat.
00:32:26La sécurité des Français
00:32:27est un droit fondamental.
00:32:29Le préserver
00:32:29doit être une priorité absolue.
00:32:32Voilà,
00:32:32il a tout dit,
00:32:32c'est-à-dire qu'en fait
00:32:33il n'y a pas de sanctions,
00:32:34les maires se retrouvent
00:32:35tout seuls,
00:32:35y compris,
00:32:36vous en savez quelque chose
00:32:36Ludovic,
00:32:37y compris dans les petites villes,
00:32:38il faut faire de la police municipale
00:32:39pour avoir de l'ordre.
00:32:41Jean-Christophe,
00:32:41et il a raison.
00:32:42Et quand on voit
00:32:43encore une fois
00:32:43ces agresseurs,
00:32:44pas un jour de prison
00:32:45avec sursis,
00:32:45je ne dis même pas
00:32:47qu'il faut les enfermer,
00:32:48mais pas un jour
00:32:48avec sursis,
00:32:49un stage.
00:32:53C'est une année concrète
00:32:54depuis Nicolas Sarkozy.
00:32:55On a fait baisser
00:32:55de manière incroyable
00:32:57le corps de policiers,
00:32:58le nombre de policiers.
00:32:59C'est un problème
00:32:59de volume
00:33:00et de gendarmes
00:33:01dans ce pays.
00:33:01C'est-à-dire qu'on a
00:33:02une ligne descendante
00:33:03qui a commencé
00:33:03avec celui avec lequel
00:33:04vous avez travaillé
00:33:05et qui était pourtant
00:33:06celui qui disait
00:33:07avec moi,
00:33:07il y aura le retour de l'ordre
00:33:08et je vais nettoyer
00:33:09au Karcher les cités,
00:33:10et ainsi de suite.
00:33:10Mais en fait, non.
00:33:11La réalité du mensonge
00:33:12républicain et politique,
00:33:14ça a été de faire décliner
00:33:15le nombre de policiers.
00:33:16Ensuite,
00:33:17vous avez les gens
00:33:17qui font les enquêtes
00:33:18qui sont entre les magistrats,
00:33:20si vous voulez,
00:33:20les policiers.
00:33:21Et l'endroit là,
00:33:22ils sont aussi réduits
00:33:23aux acquis maintenant.
00:33:24C'est-à-dire qu'il y a
00:33:24moins en moins de monde.
00:33:25Ensuite,
00:33:25la justice qui avait
00:33:27peu de moyens,
00:33:28qui en a un peu plus maintenant
00:33:29mais qui en réalité elle aussi
00:33:30est quantitativement
00:33:31très limitée.
00:33:31Bobigny, je vous le rappelle.
00:33:32Non, mais c'est toujours...
00:33:33Non, mais c'est toujours...
00:33:33Excusez-moi Jean-Christophe,
00:33:34c'est une excuse.
00:33:35Attendez, attendez,
00:33:36écoutez-moi,
00:33:36écoutez-moi.
00:33:37En quoi ça...
00:33:38C'est concret.
00:33:39Ça, c'est concret.
00:33:40C'est l'idéologie.
00:33:41Moi aussi, je suis concret.
00:33:42C'est concret,
00:33:42c'est pour ça,
00:33:43c'est ce qu'il dit.
00:33:44Mais c'est ce qu'il dit.
00:33:45Dans son cas,
00:33:46qu'est-ce qui empêche
00:33:46qu'on mette deux mois
00:33:48de prison avec sursis ?
00:33:48Mais bien sûr.
00:33:49C'est ça, c'est ce que je veux dire.
00:33:51Le juge peut très bien faire ça.
00:33:52Sauf qu'aujourd'hui,
00:33:53Bobigny,
00:33:5415 places de comparution immédiate
00:33:55pour 140 affaires.
00:33:56Oui, mais là,
00:33:56ils sont passés.
00:33:57Calculez avec moi,
00:33:59125,
00:34:00100 vont dans la nature.
00:34:01Non, mais Christophe...
00:34:01Attends, attends.
00:34:02Après, dans Lotte-et-Garonne,
00:34:03Lotte-et-Garonne,
00:34:04plus gendarmes,
00:34:04plus rien.
00:34:05Comment vous faites ?
00:34:06Vous faites la police municipale,
00:34:07ce qui est vraiment terrible
00:34:08parce que quand vous regardez
00:34:08les policiers municipaux,
00:34:09ils n'ont même pas d'armes,
00:34:10ils ne peuvent rien faire.
00:34:10L'assurance généralisée,
00:34:11vous faites quoi avec ça ?
00:34:12Bien du tout.
00:34:13Il faut de la police nationale,
00:34:15il faut des moyens de sécurité.
00:34:16OK, Jean-Christophe.
00:34:17Sinon, vous pouvez raconter
00:34:17ce que vous voulez.
00:34:18Quand vous vous attrapez
00:34:19un mec, vous les mettez 20 ans
00:34:20et ça ne change de rien.
00:34:20Jean-Christophe, écoutez-moi.
00:34:21Pourquoi ces gamins
00:34:23n'ont pas été condamnés
00:34:24à de la prison avec sursis ?
00:34:26Parce que ça ne coûte pas d'argent.
00:34:29Oui, ça leur fait peur.
00:34:30Ça leur fait peur.
00:34:31Vous croyez que le stage...
00:34:32C'est toujours pareil.
00:34:34On donne un pôle.
00:34:35C'est très bien, Jean-Christophe,
00:34:35donne le pôle gifle.
00:34:36Je ne dis pas que ça n'existe pas,
00:34:37que vous oubliez le reste.
00:34:38C'est extraordinaire.
00:34:39Mais t'es d'accord avec moi ou pas ?
00:34:40Moins de policiers.
00:34:41Mais non, ce n'est pas la réponse.
00:34:43C'est une partie de la réponse.
00:34:46Le problème, c'est qu'il y a
00:34:47dans la magistrature des gens
00:34:49qui disent qu'il faut protéger
00:34:50les opprimés, les vrais,
00:34:53les racistes, etc.
00:34:54Mais ça ne se contredit pas.
00:34:56Jean-Christophe, il a dit
00:34:57qu'il n'y avait pas assez de jambes
00:34:58et pas assez de policiers.
00:34:59Demandez à l'élucérat.
00:35:00Ce n'est pas le problème.
00:35:01Il faut avoir les deux...
00:35:03On marche sur deux jambes.
00:35:04Les deux jambes.
00:35:05C'est la police d'un côté.
00:35:06On est d'accord.
00:35:07On est d'accord, André.
00:35:08Parfaitement d'accord.
00:35:09Mais moi, je redis
00:35:10pourquoi, Ludovic Thoreau,
00:35:12pourquoi est-ce que, par exemple,
00:35:13il n'y a pas de prison avec sursis ?
00:35:14Dans ce cas, le stage, il est débile.
00:35:17Le stage, il est débile.
00:35:18Vous avez tous raison.
00:35:20Tous les maires, aujourd'hui,
00:35:22ont des menaces.
00:35:23Je dis bien, tous les maires
00:35:24ont des menaces quotidiennes.
00:35:27Quelqu'un est venu chez moi,
00:35:28un soir, je lui ai refusé,
00:35:29il m'a dit, on voit un message,
00:35:30maintenant je sais où tu habites.
00:35:31J'ai porté plainte classée.
00:35:33Pour vous dire qu'on se resquit dit
00:35:34et ce qui est fait, il n'y a rien.
00:35:35Maintenant, vous avez raison,
00:35:36il y a un problème de justice.
00:35:37C'est vrai que maintenant,
00:35:39il n'y a plus de police
00:35:39et on est obligé, nous, les maires,
00:35:41de payer une police municipale
00:35:42sans un euro de plus.
00:35:44Donc, des villes comme moi
00:35:44qui n'ont pas d'argent,
00:35:45on donnera moins de sécurité.
00:35:48On s'est défaussés sur les mairies
00:35:49sans mettre un centime de plus.
00:35:51Mais tous ces gens,
00:35:52tant qu'il n'y aura pas
00:35:52une justice punitive,
00:35:54et pas qu'ils excusent
00:35:55tous les larcins,
00:35:56même les petits,
00:35:57ça sera de pire en pire.
00:35:58Et qu'est-ce qu'ils vont faire, les maires ?
00:35:59Vous croyez qu'ils vont se présenter
00:36:00alors qu'ils ont une menace de mort ?
00:36:02Alors que certains de mes collègues
00:36:03vont la rentrer chez eux,
00:36:04on l'a brûlé ?
00:36:04Mais c'est ça qui va se passer.
00:36:06C'est-à-dire que la violence
00:36:07qui a dépassé tout,
00:36:08la police,
00:36:09viennent chez nous
00:36:09en disant, tu ne fais pas ça,
00:36:11mon gars, tu vas voir
00:36:11qu'on va s'occuper de toi.
00:36:12Et c'est pour ça que de plus en plus,
00:36:14ils habitent dans d'autres villes,
00:36:15on fait des choses de folie.
00:36:16Il faut un jour que la justice...
00:36:17Alors c'est vrai que la justice
00:36:18est indépendante,
00:36:19mais elle ne reflète pas
00:36:20ce que veut la population.
00:36:22Alors on parlera peut-être
00:36:22des Etats-Unis
00:36:23si on pouvait élire les juges un jour.
00:36:25Mais nous, à chaque fois...
00:36:26Et nous, on le voit tous ici.
00:36:27Quand on voit les condamnations
00:36:28ou les non-condamnations,
00:36:29on se dit...
00:36:30Mais comment c'est...
00:36:30Alors nous, on le voit
00:36:31et les policiers le voient encore plus.
00:36:32Parce que les policiers
00:36:33se démènent pour faire arrêter
00:36:35des gens qu'ils retrouvent dans la rue
00:36:36deux heures après.
00:36:37Écoutez, ce matin,
00:36:38William Mori, délégué national,
00:36:39lui, du syndicat Police Alliance,
00:36:41il est à bout.
00:36:41Il est clairement à bout.
00:36:42Écoutez-le.
00:36:44C'est ce qu'on appelle
00:36:44l'inversion des valeurs.
00:36:45C'est-à-dire qu'à partir du moment
00:36:47où vous pensez plus
00:36:48à l'auteur de l'infraction
00:36:49qu'à la victime
00:36:50ou qu'à la société
00:36:52que vous représentez,
00:36:53c'est là où ça va plus.
00:36:54C'est là où ça va plus
00:36:55parce qu'on est face à des gens
00:36:56et à un moment, ça suffit.
00:36:59Quand vous voyez
00:36:59le nombre de victimes
00:37:00qu'il y a en France,
00:37:01quand vous voyez
00:37:02la maman du petit Elias
00:37:03qui est obligée de venir
00:37:04sur un plateau télé
00:37:05en disant
00:37:05« Mais pourquoi on parle
00:37:07de mon enfant comme ça
00:37:08alors que finalement,
00:37:09c'est lui la victime
00:37:10et il n'est pas auteur ? »
00:37:11Quand vous voyez
00:37:11la maman du petit Thomas
00:37:13à Crépole
00:37:13qui se demande pourquoi,
00:37:16limite,
00:37:16c'est la faute de son gamin
00:37:17d'avoir été à ce bal
00:37:20ce soir-là,
00:37:22qu'est-ce que vous voulez
00:37:22qu'on réponde aux victimes ?
00:37:23Qu'est-ce que vous voulez
00:37:24que je réponde à mes collègues ?
00:37:26Qu'est-ce que vous voulez
00:37:26qu'on dise
00:37:27quand ça fait la 17e fois
00:37:28qu'on place quelqu'un
00:37:29en garde à vue ?
00:37:30La société,
00:37:31elle marche sur la tête.
00:37:32Et alors, bien sûr,
00:37:33on va avoir des grandes
00:37:34déclarations politiques
00:37:35à l'approche des municipales
00:37:36et à l'approche des présidentielles.
00:37:38Tout le monde va nous dire
00:37:39« Oui, il faut que ça change. »
00:37:41Mais ça fait 30 ans
00:37:41qu'on demande que ça change.
00:37:43Ça fait 30 ans
00:37:43qu'on tire la soleil d'alarme
00:37:44en disant
00:37:45« Vous ne voyez pas
00:37:45qu'on va dans le mur ? »
00:37:46Et le problème,
00:37:47c'est que le mur,
00:37:48il se rapproche
00:37:48à vitesse grand V maintenant.
00:37:50Et quand je vous dis
00:37:50qu'il est à bout,
00:37:51ça s'entend ?
00:37:51Ça s'entend dans sa voix ?
00:37:52Ça s'entend...
00:37:53Il ne sait plus quoi faire
00:37:54parce qu'il tire le signal
00:37:55d'alarme depuis des mois,
00:37:57des années.
00:37:57Le quotidien des policiers,
00:37:59vous parlez aux policiers,
00:38:00vous allez voir ce qu'ils vous disent.
00:38:01On est passé
00:38:02de la sanction
00:38:03à l'excuse.
00:38:05Et les premiers
00:38:06offront c'est eux.
00:38:08Le premier bouclier
00:38:09des citoyens,
00:38:10c'est qui ?
00:38:10C'est la police.
00:38:11Et quand vous parlez aux policiers,
00:38:12non seulement
00:38:13ils sont paralysés
00:38:14parce qu'il y a
00:38:15une politique ambiante
00:38:16qui les désarme
00:38:17au vrai sens physique
00:38:19du terme,
00:38:20c'est-à-dire qu'ils n'ont
00:38:21même plus envie
00:38:22de prendre leur arme
00:38:23même quand leur vie
00:38:24est en danger
00:38:24parce qu'ils savent
00:38:25que dès qu'ils vont
00:38:26sortir leur arme,
00:38:27les ennuis commencent.
00:38:28Donc ça veut dire
00:38:29que nous, citoyens,
00:38:32nous ne sommes plus protégés.
00:38:34Première lame.
00:38:35Et la deuxième lame,
00:38:36c'est quoi ?
00:38:36C'est qu'ils ne se sont plus
00:38:37eux-mêmes protégés
00:38:38par la justice.
00:38:39Donc si eux,
00:38:40policiers,
00:38:41ne se sont pas protégés
00:38:42par notre justice,
00:38:44ça veut dire que nous,
00:38:44citoyens,
00:38:45on n'a plus la sécurité,
00:38:47on n'a plus la justice.
00:38:47C'est extrêmement simple
00:38:48ce qu'il dit.
00:38:49Aujourd'hui,
00:38:50on ne condamne pas
00:38:50les faits reprochés.
00:38:51On va essayer
00:38:52de trouver une excuse
00:38:52sur la personne.
00:38:53C'est le fait.
00:38:57Regardez,
00:38:57tous ceux qu'on voit,
00:38:58ils ont un casier comme ça.
00:38:59Ce n'est pas des primo.
00:39:01Ça veut dire
00:39:01qu'on ne connaît pas les faits.
00:39:02On va trouver à chaque fois
00:39:03si ça...
00:39:04Non, il n'y a pas d'excuses
00:39:05à la violence.
00:39:05Excusez-moi de vous dire ça.
00:39:06Si on va tout excuser,
00:39:07ce sera de pire en pire.
00:39:08Alors dans ces cas-là,
00:39:09on accepte la violence.
00:39:11Quand ils tueront quelqu'un,
00:39:12éventuellement,
00:39:13on les mettra dans une prison,
00:39:14d'accord ?
00:39:14Si on en trouve une,
00:39:15voilà.
00:39:16Pour une marche blanche.
00:39:17Mais voilà.
00:39:18Des kinounours,
00:39:19des bougies.
00:39:20Juste un mot là-dessus.
00:39:22C'est intéressant.
00:39:23On reprend ça à chaque fois.
00:39:24On le sait,
00:39:25Jean-Marc.
00:39:25On revient tout court.
00:39:26Ça fait des années et des années
00:39:27qu'on dit la même chose.
00:39:29Le problème,
00:39:29encore une fois,
00:39:30on revient,
00:39:30qui va avoir la colonne vertébrale
00:39:32pour dire basta cosy ?
00:39:34Il est là le problème.
00:39:35Ce qu'on ne dit pas,
00:39:35on ne sait pas.
00:39:36Oui, les moyens,
00:39:37oui, je sais.
00:39:37Mais la volonté et le courage.
00:39:39Je vais vous dire,
00:39:40ce qu'ils peuvent le dire,
00:39:41c'est les maires.
00:39:41Sauf que depuis qu'on a dit
00:39:42que les parlementaires,
00:39:43ils ne peuvent plus être maires,
00:39:44ces gars-là,
00:39:45ils sont sortis d'un parachute.
00:39:46Ils n'ont jamais été
00:39:47dans un conseil municipal.
00:39:48Ils n'ont jamais reçu
00:39:49les citoyens.
00:39:49Il a raison.
00:39:50Il a totalement raison.
00:39:50Et ils votent nos lois.
00:39:51Les gens qui votent nos lois
00:39:52ne connaissent pas la France,
00:39:53ne connaissent pas les Français
00:39:54et les problèmes des Français.
00:39:55Mais attendez,
00:39:56attendez,
00:39:56M. le maire,
00:39:57ça va mieux maintenant.
00:39:58Non, non, non.
00:39:59Ils votent les lois,
00:39:59ils ne votent plus les lois.
00:40:00C'est le conseil constitutionnel
00:40:02qui va arriver.
00:40:04Eh, regardez,
00:40:05n'oubliez pas.
00:40:06Justement,
00:40:07j'ai réfléchi
00:40:07et j'ai regardé
00:40:08l'âge moyen du conseil constitutionnel.
00:40:10On est à 78 ans.
00:40:11Mais ces gens,
00:40:12ils vivent il y a 50 ans.
00:40:13Mais attendez,
00:40:14ils vivent dans un peu de poignet,
00:40:15les gens.
00:40:16Il y a un feu,
00:40:18on parlait tout à l'heure,
00:40:18de la classe politique.
00:40:19Et depuis,
00:40:20là, ce qui vient de se passer,
00:40:21d'ailleurs,
00:40:21ça dure depuis trop longtemps,
00:40:23c'est qu'on touche
00:40:23aux politiques
00:40:24qui ont la meilleure image
00:40:26en France depuis maintenant
00:40:26plus de 30 ou 40 ans.
00:40:28Ce sont les maires.
00:40:29Pourquoi ?
00:40:30Parce que justement,
00:40:30à l'inverse de ce que je disais
00:40:31tout à l'heure,
00:40:32les maires sont crédités
00:40:33et par leurs administrés
00:40:34et par les Français en général
00:40:35d'être plus proches
00:40:36de leurs concitoyens,
00:40:37proches de leurs émotions,
00:40:39proches de leur vécu.
00:40:40Et qu'on commence à attaquer,
00:40:42non pas un citoyen lambda,
00:40:43mais un maire,
00:40:44montre qu'on a changé
00:40:45complètement de paradigme.
00:40:46Si on attaque un maire...
00:40:47Mais même quand on trappe
00:40:48un député,
00:40:48on a un stage,
00:40:49excusez-moi...
00:40:50Si on attaque un maire
00:40:51et qu'on n'est pas sanctionné,
00:40:52il n'y a plus rien.
00:40:53Il n'y a pas de dissuasion.
00:40:55Si la politique judiciaire
00:40:57n'est pas dissuasive,
00:40:58alors ça veut dire
00:40:59c'est show time,
00:41:00c'est une wildcard comme on dit,
00:41:01c'est allez-y,
00:41:02frappez les maires
00:41:03et vous n'arrivez à rien.
00:41:03On le sait,
00:41:04tout ça,
00:41:04on le dit,
00:41:05ça ne change rien.
00:41:10Non, mais il ne faut pas.
00:41:11Il faut des bouquets-les,
00:41:13il faut des gens qui agissent.
00:41:14Alors je ne suis pas
00:41:15pour la solution salvadorienne,
00:41:17pardon,
00:41:17mais je constate,
00:41:18moi je suis allé au Salvador
00:41:19il y a 6 ans.
00:41:20Il y a 6 ans,
00:41:21vous nous aurez à 7h du soir,
00:41:22pardon,
00:41:23je suis dans le témoignage personnel,
00:41:24vous ne sortiez pas
00:41:25de l'hôtel
00:41:25parce que vous ne pourriez pas
00:41:26aujourd'hui terminer.
00:41:28On veut savoir
00:41:29où ça s'arrête,
00:41:30où on met le douceur.
00:41:32Et c'est bientôt,
00:41:32on a l'exemple américain
00:41:35où pourtant
00:41:36on n'a pas arrêté la police.
00:41:37On n'a pas arrêté
00:41:38les shérifs,
00:41:38il y a des shérifs qui sont élus,
00:41:39il y a la police fédérale,
00:41:40il y a la police d'État.
00:41:42Écoutez,
00:41:42les nouveaux marchés
00:41:43de la criminalité,
00:41:44ce n'est pas les grandes villes,
00:41:45ce n'est pas les villes moyennes,
00:41:46c'est petites villes moyennes
00:41:47et petites villes.
00:41:48Pourquoi ?
00:41:48Parce que c'est beaucoup plus simple
00:41:49de dealer et de trafiquer
00:41:50dans ces endroits-là.
00:41:51C'est l'exemple concret aux Etats-Unis,
00:41:53on le voit devant nous.
00:41:53Donc on sait le dynamisme de ça.
00:41:56Et bien ce que décrivait
00:41:56M. de Lotte-Garonne,
00:41:58c'est exactement ça.
00:41:58Parce que quand vous avez
00:41:59l'économie de la drogue
00:42:00qui vient s'appuyer sur le fait
00:42:02qu'il y a de moins en moins
00:42:02de présence policière,
00:42:03de moins en moins
00:42:04de services publics
00:42:05dans ces endroits-là
00:42:05parce qu'on l'a concentré
00:42:06dans d'autres zones
00:42:07où d'ailleurs c'est exactement pareil,
00:42:08c'est le même cirque,
00:42:09et bien on va vers la chute.
00:42:11On va vers la chute,
00:42:11on est en sursis.
00:42:12Si on ne se rend pas compte
00:42:13qu'on est en sursis,
00:42:14on est en grave danger.
00:42:15Et les deux ans qui viennent,
00:42:16les deux ans je vous le dis
00:42:17qui viennent,
00:42:17municipales y compris,
00:42:19les prochaines,
00:42:19c'est un grand rendez-vous.
00:42:20Il faut que les gens
00:42:21fassent très attention.
00:42:22Et la suite c'est quoi ?
00:42:23L'élection présidentielle législative.
00:42:25Si on repart
00:42:25pour une Assemblée nationale
00:42:27sans majorité,
00:42:28c'est-à-dire ce qu'on a aujourd'hui,
00:42:29on a perdu.
00:42:30Je ne vous dis pas de quel côté.
00:42:32Oui, ça dépend.
00:42:33On a perdu la majorité.
00:42:34Sans majorité.
00:42:35On peut avoir une majorité
00:42:36dans certains côtés,
00:42:37on aura perdu.
00:42:38Au moins ça sera le mur.
00:42:39Au moins ça sera le mur.
00:42:40Juste moins ça sera le mur.
00:42:41Oui, mais attends,
00:42:42la chose la plus rigolonne de ça,
00:42:44quand même,
00:42:44franchement,
00:42:45le paradoxe fabuleux,
00:42:46on a supprimé Schengen.
00:42:47Il n'y a plus de frontières,
00:42:49l'Europe et tout ça.
00:42:49Mais en France,
00:42:50les frontières du narcotrafic,
00:42:52les frontières des quartiers,
00:42:53etc.,
00:42:54on a rétabli.
00:42:55La France n'a jamais été
00:42:55archipélisée.
00:42:57Il morcelait que maintenant.
00:42:58Alors, justement,
00:42:59il y a quelqu'un
00:42:59qui se sert de ce morcellement
00:43:01des frontières,
00:43:02c'est Jean-Luc Mélenchon.
00:43:03Et je voudrais vous faire écouter
00:43:04des extraits de Jean-Luc Mélenchon
00:43:05parce qu'il a mis une vidéo
00:43:06sur son site internet
00:43:08et ça c'est toujours utile
00:43:09de l'écouter.
00:43:11Alors, il parle de l'immigration.
00:43:12Et ce qu'il dit,
00:43:13alors c'est surréaliste,
00:43:14il dit que c'est un agent migratoire
00:43:16lui-même
00:43:16et il nous explique
00:43:18que plutôt que de voir
00:43:18des migrants mourir sur l'eau,
00:43:20il préfère qu'il vienne en France
00:43:21pour épouser nos filles
00:43:23et nos fils.
00:43:24Nos gars.
00:43:25Nos gars.
00:43:26C'est ce qu'il dit.
00:43:26Il dit nos gars.
00:43:27C'est quand même surréaliste
00:43:29ce qu'il est en train de dire.
00:43:30Il n'y a pas de solution intermédiaire.
00:43:31C'est-à-dire,
00:43:32soit il meurt,
00:43:32soit il vient épouser
00:43:33les filles et les mecs ici.
00:43:36Il n'y a pas de solution intermédiaire.
00:43:37On ne peut pas leur dire
00:43:37restez chez vous.
00:43:42Et puis on portera notre position
00:43:44qui n'est pas une position
00:43:45nos bordeurs,
00:43:47les frontières n'existent pas
00:43:48et tout ça.
00:43:49Parce que ça,
00:43:49ce n'est pas possible.
00:43:51Mais pour plein de raisons.
00:43:53Mais en tout cas,
00:43:54on ne va pas dire aux gens
00:43:55mourrez dans la Méditerranée.
00:43:56Moi, je préfère qu'ils soient vivants
00:43:57et qu'ils viennent ici avec nous
00:43:58épouser nos filles et nos gars
00:44:00et que, bon,
00:44:02nos familles prospèrent.
00:44:04Moi, aujourd'hui,
00:44:05on a établi la statistique.
00:44:06Un Français sur quatre.
00:44:08Dans ma jeunesse,
00:44:08c'était un sur dix.
00:44:09Un grand-père étranger.
00:44:10Tu t'imagines ?
00:44:11Quand l'autre a dit
00:44:12qu'il y avait un risque
00:44:12de submersion migratoire,
00:44:14moi, je suis un agent
00:44:15de submersion migratoire,
00:44:16s'il vous plaît.
00:44:17Et puis celui-là aussi.
00:44:18Et puis celui-là,
00:44:18tu nous as vus dans les meetings.
00:44:20Tu vois, ça, c'est nos ruses.
00:44:22On a pris les...
00:44:23On prend à revers les fascistes.
00:44:25Voilà, on prend à revers les fascistes.
00:44:26Alors, c'est quand même
00:44:27très pervers, très intelligent.
00:44:29Il faut le dire.
00:44:31Pourquoi ?
00:44:31Parce qu'en fait,
00:44:31ce n'est pas les migrants
00:44:32qui peuvent faire venir.
00:44:33C'est les électeurs.
00:44:36Tout n'est qu'un calcul électorat.
00:44:38Il suffit de reprendre
00:44:39les citations qui datent
00:44:40de moins de dix ans.
00:44:41Vous verrez qu'il y a
00:44:42exactement l'inverse.
00:44:43Pourquoi ?
00:44:43Et là où c'est malin,
00:44:44c'est quand il est à la fin,
00:44:45c'est une ruse.
00:44:46Il se place déjà
00:44:47dans une organisation
00:44:49d'une France demain
00:44:49qui sera...
00:44:50Alors, métissé,
00:44:51ça veut dire quoi ?
00:44:53Mettre et poser
00:44:54un piège énorme
00:44:55à la droite et l'extrême droite
00:44:56en disant
00:44:56si vous êtes contre ça,
00:44:58c'est forcément
00:44:58que vous êtes des racistes.
00:45:00Donc lui, il a beau jeu
00:45:00de dire
00:45:01je ne fais rien pour contrer
00:45:02la période migratoire
00:45:04puisqu'elle est naturelle.
00:45:05Donc il dit
00:45:06moi, je l'accueille,
00:45:07je transforme tout ça
00:45:07en électeur
00:45:08et si vous dites
00:45:09que vous êtes contre ça,
00:45:10c'est que vous êtes des racistes.
00:45:11Il va les envoyer
00:45:12dans le piège.
00:45:13Donc il faut contrer ça
00:45:14en expliquant que
00:45:15c'est uniquement
00:45:16évidemment
00:45:17une posture électoraliste
00:45:19qui n'a rien d'humaniste
00:45:20contrairement à ce qu'il
00:45:21essaie de faire.
00:45:22C'est accueillir,
00:45:23marier,
00:45:24intégrer,
00:45:25voter.
00:45:26Voilà.
00:45:27C'est ça.
00:45:28C'est ça.
00:45:28Il est théorisé
00:45:29il y a entre dix et sept
00:45:31je ne me rappelle pas
00:45:31exactement,
00:45:32il appelle ça
00:45:33la France créolisée.
00:45:34Donc il l'a théorisé.
00:45:35Ça veut bien dire
00:45:35ce que tu dis.
00:45:36C'est exactement ça.
00:45:37Maintenant là où c'est terrible
00:45:38c'est que si vous promenez
00:45:39et là aussi
00:45:40expérience personnelle
00:45:42conversation avec
00:45:43un des cadres
00:45:44du mouvement
00:45:44des frères musulmans
00:45:45qui me disait
00:45:46exactement la même chose
00:45:47mot pour mot.
00:45:48En gros
00:45:49notre enjeu
00:45:50c'est de faire grossir
00:45:51notre part de marché.
00:45:53Notre part de marché
00:45:54c'est quoi ?
00:45:55C'est d'abord
00:45:55les gens qui sont
00:45:56de notre religion
00:45:57c'est-à-dire les musulmans
00:45:58donc dans votre pays
00:45:59ils parlaient de la France
00:46:00parce que c'est la cible
00:46:01prioritaire en Europe
00:46:02de ces mouvements-là.
00:46:04Et de l'autre côté
00:46:04ils parlaient des ventres.
00:46:06Ils parlaient des ventres
00:46:06très concrètement
00:46:07c'est-à-dire que
00:46:08nos agents à nous
00:46:09doivent féconder
00:46:10vos ventres.
00:46:11C'est-à-dire que
00:46:11c'était très concret.
00:46:12Et à partir de là
00:46:13Jean-Luc Mélenchon
00:46:14il est quasiment
00:46:14dans ce discours-là.
00:46:16Si vous voulez
00:46:16c'est un discours
00:46:16qui est quand même
00:46:17très, alors rusé
00:46:18oui certainement
00:46:19mais hyper dangereux
00:46:20et pervers
00:46:21parce qu'idéologiquement
00:46:22il est très proche
00:46:24de stratégie
00:46:25qu'on peut trouver
00:46:26dans les extrêmes
00:46:26droite ou gauche
00:46:27très très fondamentalement.
00:46:28Vous avez raison
00:46:29d'ailleurs
00:46:29lui parle de Nouvelle-France
00:46:30en fait.
00:46:30Il y a une Nouvelle-France
00:46:31qui arrive
00:46:32par rapport
00:46:32à la vieille France
00:46:33et écoutez cet extrait
00:46:35où il le dit clairement
00:46:36il y a une Nouvelle-France
00:46:37c'est celle que je veux
00:46:38cette Nouvelle-France
00:46:39qui serait une France
00:46:39créolisée en fait.
00:46:41Moi mon parti pris est fait
00:46:43je plaide Nouvelle-France
00:46:45j'ai pris les devants
00:46:47le concept de Nouvelle-France
00:46:48ne contient pas que
00:46:49la question de l'immigration
00:46:51quand tu vois
00:46:51beaucoup d'autres choses
00:46:52puisque je suis marxiste
00:46:53il y a donc une réalité
00:46:54en soi de la Nouvelle-France
00:46:56et une réalité pour soi
00:46:57mais ce problème est posé
00:46:59et il faut attendre
00:47:00il faut travailler patiemment
00:47:02jusqu'au moment
00:47:03où on pourra dire
00:47:04écoutez nous
00:47:04comme a fait Madame Mélanie
00:47:07elle a dit
00:47:08elle était contre
00:47:09les Arabes et les immigrés
00:47:10jusqu'au jour
00:47:11elle est devenue
00:47:11Premier ministre
00:47:12elle a dit
00:47:12mais il m'en faut 500 000
00:47:13parce qu'ici
00:47:14il n'y a plus les gens
00:47:15pour bosser.
00:47:16Donc la question
00:47:17qui se posera
00:47:18à ce moment-là
00:47:20de toute façon
00:47:20ça se fera
00:47:21qu'ils le veuillent ou non
00:47:22d'ailleurs ça se fait déjà
00:47:23ça va être plutôt
00:47:24de se demander
00:47:25comment on fait un peuple
00:47:26et pas une addition
00:47:28de ghetto
00:47:28alors voilà
00:47:31et la vieille France
00:47:32c'est
00:47:33j'ai du mal
00:47:34à l'appeler vieille France
00:47:35parce que
00:47:36elle n'a même plus
00:47:37ses arbres
00:47:38bon enfin
00:47:39une nouvelle victoire
00:47:40franchement
00:47:41c'est intéressant
00:47:42de voir
00:47:42non c'est
00:47:42je vais vous le dire
00:47:45vous êtes très méchant
00:47:47avec mes manchons
00:47:47je vais vous le dire
00:47:49moi je suis très content
00:47:50de cette conversation
00:47:51de café du commerce
00:47:52qu'il vient de nous donner
00:47:53qui est vraiment
00:47:54du café du commerce
00:47:54pourquoi ?
00:47:55d'abord
00:47:56ils réécrit la Marseillaise
00:47:57ils viennent
00:47:58jusque dans nos bras
00:47:59et je souhaite
00:48:00épouser nos fils
00:48:01et nos compagnes
00:48:02ils réécrit la Marseillaise
00:48:03c'est intéressant
00:48:04d'une certaine manière
00:48:05deuxièmement
00:48:06deuxièmement
00:48:07c'est formidable
00:48:07je plaide
00:48:09aux nouvelles Français
00:48:09là où je dis
00:48:10que le type
00:48:10c'est devenu
00:48:11un assoi fait comptoir
00:48:12vous savez
00:48:12il y a un truc très simple
00:48:13s'il y avait 10 millions
00:48:15aujourd'hui
00:48:15il y a 10 millions
00:48:16de musulmans
00:48:16ou 6 millions
00:48:17étant de juifs
00:48:18étant de...
00:48:19c'est bien
00:48:19imaginez
00:48:20imaginez
00:48:21qu'il y avait
00:48:226 millions de bouddhistes
00:48:23mais Mélenchon
00:48:24aurait rachanté
00:48:25Harry Krishna
00:48:25toute la journée
00:48:26il aurait été bouddhiste
00:48:28ou juif
00:48:28s'il y avait 6 millions
00:48:29il aurait porté la kippa
00:48:31ça veut dire quoi ?
00:48:32ça veut dire
00:48:33que ce type là
00:48:34quand il dit
00:48:34la nouvelle France
00:48:35et je finis là-dessus
00:48:36dites moi
00:48:36vous entendez
00:48:37la Chine dire
00:48:37on veut la nouvelle Chine
00:48:39l'Amérique dit
00:48:40la nouvelle Amérique
00:48:41la Hongrie
00:48:42la nouvelle Hongrie
00:48:42mais ce type
00:48:43est simplement
00:48:44le racoleur électorale
00:48:46oui mais ça se diffuse
00:48:47alors je sais
00:48:48je vois que vous aimez bien
00:48:49Jean-Luc Mélenchon
00:48:50je sais aussi
00:48:51que vous êtes secrètement
00:48:51amoureux de Sandrine Rousseau
00:48:52et Sandrine Rousseau
00:48:54elle dit
00:48:55et Sandrine Rousseau
00:48:57elle dit
00:48:57exactement la même chose
00:48:58avec des mots différents
00:48:59voire pire
00:49:00lui il ne le croit pas
00:49:01elle le croit
00:49:02je ne sais pas
00:49:02s'il n'a pas fini par le
00:49:03programme
00:49:03écoutez Sandrine Rousseau
00:49:05hier
00:49:05des fois j'ai l'impression
00:49:07que vous avez une vision
00:49:08de la France
00:49:08et du peuple français
00:49:10comme un peuple
00:49:10sur une île
00:49:12très reculée
00:49:12très lointaine
00:49:13qui n'est jamais
00:49:14entré en contact
00:49:15avec un autre peuple
00:49:16ailleurs dans le monde
00:49:18et qu'en fait
00:49:19vous voulez le préserver
00:49:20de toute influence
00:49:21extérieure
00:49:23alors je vais vous le dire
00:49:24la France n'est pas une île
00:49:26et en fait
00:49:26les français de souche
00:49:28et bien cela n'existe pas
00:49:29et en fait nous sommes français
00:49:31parce que nous avons été traversés
00:49:332001 flux migratoires
00:49:36et heureusement qu'il y a eu des amours non autorisés
00:49:39heureusement qu'il y a eu des mariages avec des personnes étrangères
00:49:44heureusement que nos grands-parents
00:49:46nos arrière-grands-parents
00:49:48se sont aimés au-delà des frontières
00:49:51parce que c'est ce qui fait aujourd'hui
00:49:53la richesse du peuple français
00:49:55mais c'est ce qui fait aussi notre fierté
00:49:59et vouloir imaginer la France
00:50:01comme une île rabougrie sur elle-même
00:50:03avec des barbelés tout autour
00:50:05pour que jamais personne n'y rentre
00:50:08et bien c'est à l'inverse de nos valeurs
00:50:10alors oui
00:50:11vive les mariages
00:50:13vive l'amour
00:50:14et vive les enfants
00:50:15issus de ces mariages
00:50:17je comprends que vous l'aimiez
00:50:19je comprends que vous l'aimiez
00:50:19je l'aime
00:50:21j'ai eu la définition de la nouvelle France
00:50:23qu'est-ce que c'est que la nouvelle France
00:50:24c'est une femme traversée
00:50:26qui épouse un homme déconstruit
00:50:27voilà
00:50:28c'est la nouvelle France
00:50:29franchement
00:50:31on n'en peut plus
00:50:32j'en peux plus
00:50:33avec Mélenchon et elle
00:50:34l'autre qui est écologiste
00:50:35qui ne fait rien pour l'écologie
00:50:36qui est en fait d'extrême-gauche
00:50:38et qui est une mélenchoniste
00:50:39ils vont se mettre ensemble
00:50:40toujours là
00:50:40mais je vous dis
00:50:41ce sont les ennemis de la France
00:50:43je le dis
00:50:44vous êtes des ennemis de la France
00:50:46oui il y a une histoire française
00:50:47oui il y a une langue française
00:50:49oui il y a une géographie française
00:50:51absolument
00:50:51et eux ils veulent tout virer
00:50:52une nouvelle France
00:50:53mais il y a tout
00:50:55qui nous a fait grandir
00:50:56parce qu'à cette époque-là
00:50:57elle était belle
00:50:57et celle que vous prenez aujourd'hui
00:50:59est pas belle
00:51:00vous voulez faire venir des gens
00:51:01on a 50 millions de personnes
00:51:02qui veulent des changements
00:51:03on est à 7% de chômage
00:51:05vous leur donnez quoi ?
00:51:06on n'a pas un pays aujourd'hui
00:51:07qui peut recevoir des gens
00:51:08déjà les gens qui sont là
00:51:09mais ces gens ne sont pas beaux
00:51:11en fait
00:51:11honnêtement
00:51:12les valeurs qu'ils défendent
00:51:13ne sont pas les bonnes valeurs
00:51:15c'est l'écart
00:51:15entre les rangs
00:51:16peut-être entendu pleupe
00:51:17soi-disant
00:51:17et nous qui sommes le peuple
00:51:19là où c'est très dangereux
00:51:20là où c'est très dangereux
00:51:21c'est que ce discours idéologisé
00:51:23cynique
00:51:23mais pas seulement
00:51:24je vous le dis
00:51:24enraciné
00:51:25il impacte l'imaginaire
00:51:27l'imaginaire
00:51:27pas l'opinion des jeunes gens
00:51:29et je vous assure
00:51:30que quand Mélenchon
00:51:31joue avec cette carte-là
00:51:32alors évidemment
00:51:32il a une clientèle électorale
00:51:33très précise
00:51:34il veut qu'elle grossisse
00:51:35il veut la mobiliser
00:51:35la réalité
00:51:38c'est que ça impacte l'imaginaire
00:51:39et pourquoi ça impacte l'imaginaire ?
00:51:40parce qu'il n'y a pas
00:51:41de contre-message derrière
00:51:42il n'y a pas de travail
00:51:43suffisamment fort
00:51:45pour expliquer
00:51:45que oui
00:51:46ce que tu viens de dire
00:51:47est la réalité
00:51:47et donc ça veut dire
00:51:48que quand le mec
00:51:49que je vous disais tout à l'heure
00:51:49des frères musulmans
00:51:50il disait pourquoi
00:51:50et pourquoi on va gagner
00:51:51vous savez pourquoi on va gagner ?
00:51:53pas parce qu'on a des gens
00:51:54en nombre
00:51:54c'est parce que votre classe politique
00:51:56et vous-même
00:51:56vous êtes venus très faibles
00:51:57très faibles
00:51:58il y a un contre-discours
00:51:59il y a un contre-discours
00:52:00en fait qui existe
00:52:01de la droite et de l'extrême-laute
00:52:03mais qui est paralysé
00:52:03pourquoi ?
00:52:04il y a un homme qui dit ce quoi
00:52:04on les entend
00:52:05mais juste
00:52:05non mais tu vois ce que je veux dire
00:52:06en fait
00:52:07dès qu'il commence à dire quelque chose
00:52:08contre cette idéologie
00:52:10ils sont racistes
00:52:10automatiquement ils sont racistes
00:52:11et c'est comme cela
00:52:13que c'est construit l'extrême-gauche
00:52:14en gros
00:52:15tout ce qui n'est pas
00:52:16l'extrême-gauche
00:52:16est forcément l'extrême-droite
00:52:18et donc raciste
00:52:18mais ça contient
00:52:20le paysage est en train de changer
00:52:23il ne faut pas dire
00:52:23ça y est c'est gagné
00:52:24tu as raison
00:52:25Jean-Christophe
00:52:25vous dites oui effectivement
00:52:27ça fait appel à l'imaginaire
00:52:28mais je rappelle
00:52:29ça rentre dans l'imaginaire
00:52:29je rappelle pourquoi
00:52:31Mélenchon a dit ça depuis 20 ans
00:52:33rappelez-vous
00:52:33il disait moi
00:52:34quand j'étais en Bretagne
00:52:35etc
00:52:35il n'y avait que des alcoolos
00:52:37français de souche
00:52:37trop blanc
00:52:37alcoolo blanc
00:52:39tout ça
00:52:39il n'y avait que ça etc
00:52:40bon
00:52:41sauf qu'il y a des gens
00:52:42excusez-moi
00:52:43moi je vais citer
00:52:43je cite Sarah Knafo
00:52:45pour ne me parler que d'elle
00:52:46il y a des gens
00:52:47qui tiennent
00:52:48et chez beaucoup de jeunes
00:52:50un discours
00:52:50dans lequel ils ne sont pas d'accord
00:52:51quand vous dites
00:52:52langue française
00:52:53et culture française
00:52:53est-ce que c'est normal
00:52:54qu'un président de la république
00:52:55il n'y a pas de culture française
00:52:56est-ce que c'est normal
00:52:57qu'un homme politique
00:52:58il n'y a pas de langue française
00:52:59vous parliez du service public
00:53:00tout à l'heure
00:53:00Jean-Christophe
00:53:02il en fait la pause
00:53:03Madame Delphine Ernot
00:53:04présidente de France Télévisions
00:53:05pour la troisième fois
00:53:06premier mandat
00:53:08elle arrive dans son bureau
00:53:09première conférence de presse
00:53:10qu'elle donne
00:53:10elle dit dans cette maison
00:53:11il y a trop de mâle blanc
00:53:13de plus de 50 ans
00:53:15bon on va faire une pause
00:53:17et puis on va continuer
00:53:18à parler de tout ça
00:53:19alors je vais vous faire écouter
00:53:20quand même
00:53:20ce député écoleau hier
00:53:22qui s'en est pris
00:53:23à la mère d'Éric Ciotti
00:53:24qui était traplégique
00:53:25alors ça
00:53:25quand je vous dis
00:53:26qu'ils ne sont pas beaux
00:53:27vous voyez
00:53:27c'est ça le nouveau front populaire
00:53:29la dignité
00:53:29on est dans la dignité absolue
00:53:31mais oui mais
00:53:32vous le voyez
00:53:33vous le voyez ailleurs
00:53:33sur les chaînes ça
00:53:34vous voyez
00:53:35sur France Info
00:53:36ils s'indignent de ça
00:53:37France Info
00:53:38bon on fait une pause
00:53:39on parlera de Naël aussi
00:53:41puisque c'est les deux ans
00:53:42de la mort du drame
00:53:42et puis on parlera d'Israël
00:53:44parce qu'hier vous savez
00:53:45on avait la maman d'une jeune fille
00:53:46qui nous expliquait
00:53:46à quel point ça avait été
00:53:47la pagaille pour apatrier sa fille
00:53:48d'ailleurs elle est rentrée
00:53:49elle a fini par rentrer
00:53:50cette nuit
00:53:51et bien on a une réponse
00:53:52qui va nous être faite
00:53:53par la directrice du lycée
00:53:54franco-israélien
00:53:55qui a souhaité intervenir
00:53:57pour répondre aux questions
00:53:57donc elle sera en direct avec nous
00:53:59et je crois que Franck Tapirot
00:54:00a hâte de lui parler
00:54:01à tout de suite
00:54:02deux hommes mis en examen
00:54:09hier soir
00:54:10pour assassinat
00:54:10en bande organisée
00:54:12et écrouée
00:54:12quatre jours après
00:54:13la fusillette
00:54:14qui a fait deux morts
00:54:14dont la mariée
00:54:15à la fin d'un mariage
00:54:16dans un village
00:54:17du Luberon
00:54:18les français
00:54:19mauvais élèves
00:54:20en matière de santé
00:54:21buccodentaire
00:54:22d'après les résultats
00:54:23du dernier baromètre
00:54:24moins d'un français
00:54:25sur trois
00:54:25se brossent les dents
00:54:26deux fois par jour
00:54:27et pendant plus de deux minutes
00:54:29même chiffre
00:54:30pour la consultation annuelle
00:54:31chez le dentiste
00:54:32certains disent même
00:54:33ne pas avoir d'intérêt
00:54:34à consulter
00:54:35et puis le marché mondial
00:54:37de la cocaïne
00:54:38basse ses propres records
00:54:39selon le rapport annuel
00:54:40de l'Office des Nations Unies
00:54:42contre la drogue
00:54:42et du crime
00:54:43rendu public hier
00:54:44la production a grimpré
00:54:45de près de 34%
00:54:47en un an
00:54:47les saisies ont augmenté
00:54:49de 68%
00:54:50sur la période
00:54:512019-2023
00:54:52et le nombre d'usagers
00:54:53est passé de 17
00:54:55à 25 millions
00:54:56en 10 ans
00:54:5611h35 sur CNews
00:55:00merci d'être en direct
00:55:01avec nous
00:55:02je voulais quand même
00:55:02qu'on s'arrête un instant
00:55:03sur ce qui s'est passé hier
00:55:04à l'Assemblée
00:55:04avec cette attaque dégueulasse
00:55:06excusez-moi
00:55:07il n'y a pas d'autre mot
00:55:07de ce député
00:55:08du nouveau Front Populaire
00:55:09qui s'en est pris
00:55:10à la mère d'Éric Ciotti
00:55:11qui est quand même
00:55:11tétraplégique
00:55:12après avoir fait un AVC
00:55:14et qui lui reproche
00:55:15les conditions
00:55:15dans lesquelles
00:55:16elle est aujourd'hui
00:55:16à l'hôpital
00:55:17alors on va écouter
00:55:18d'abord ce brillant monsieur
00:55:20qui s'appelle
00:55:20Emmanuel Duplessis
00:55:21nom qu'on aura plaisir
00:55:22oublié très vite
00:55:23et enfin
00:55:24puisque vous n'avez pas encore
00:55:25coûté assez cher
00:55:26à la société
00:55:27vous vous permettez
00:55:28de faire hospitaliser
00:55:29votre mère
00:55:30pendant 18 ans
00:55:31dans un service de soins
00:55:32réservé à des séjours
00:55:34de courte durée
00:55:35coût estimé
00:55:37pour la sécurité sociale
00:55:39500 000 euros
00:55:40mais c'est pas grave
00:55:41c'est Nicolas qui paye
00:55:43voilà réponse
00:55:44d'Éric Ciotti
00:55:44ce que je ne peux pas accepter
00:55:47c'est que vous ayez
00:55:49mis en cause
00:55:49la situation de ma mère
00:55:50ma mère
00:55:53ma mère est tétraplégique
00:55:56elle a fait un AVC
00:55:59elle a subi un AVC
00:56:01il y a aujourd'hui
00:56:0424 ans
00:56:06elle est sur un lit de souffrance
00:56:09elle est nourrie artificiellement
00:56:12elle est sous un respirateur
00:56:15vous m'obligez
00:56:16à évoquer
00:56:17cette situation personnelle
00:56:19et vous venez
00:56:21aujourd'hui
00:56:22vous venez aujourd'hui
00:56:24de remettre en cause
00:56:25sa capacité
00:56:27à être hospitalisé
00:56:28qu'est-ce qu'il faut faire ?
00:56:30l'éliminer ?
00:56:31c'est ce que vous demandez ?
00:56:32c'est ce que vous demandez ?
00:56:34qu'elle soit éliminée ?
00:56:35qu'elle soit éliminée ?
00:56:38c'est honteux
00:56:39ce que vous faites ?
00:56:41c'est honteux
00:56:42c'est indigne ?
00:56:44vous n'êtes pas
00:56:46vous êtes animé par la haine
00:56:50vous êtes dépourvu
00:56:52de toute humanité
00:56:54vous êtes dépourvu
00:56:55de toute humanité
00:56:56merci
00:56:57franchement
00:57:08il n'y a pas de fonction ?
00:57:10juste un mot
00:57:10en tant que médecin
00:57:12attendez
00:57:13vous allez parler juste dans un instant
00:57:15je vous donne la parole
00:57:16en tant que médecin
00:57:16vous êtes chaud
00:57:17et vous allez le rester
00:57:18croyez-moi
00:57:19juste
00:57:19en fait cette affaire
00:57:20elle a été révélée par Mediapart
00:57:22il y a un an
00:57:23à peu près
00:57:23et en fait
00:57:24nos confrères de France 3
00:57:25Côte d'Azur
00:57:26on l'a interrogé
00:57:26le directeur des hôpitaux
00:57:27là-bas
00:57:28et le directeur des hôpitaux
00:57:29a expliqué
00:57:29bah oui
00:57:30suivant les pathologies
00:57:31de certaines personnes
00:57:31elles peuvent rester
00:57:32plusieurs années
00:57:32dans ce type de service
00:57:34c'est comme ça
00:57:35ça se fait comme ça
00:57:36donc c'est le cas
00:57:37pour d'autres passants
00:57:37dans l'établissement
00:57:38il y en a eu avant
00:57:39il y en a eu après
00:57:39ça se fait comme ça
00:57:40donc ce mec-là
00:57:41il n'est pas médecin du PCI
00:57:42vu de Victoro
00:57:43il est médecin
00:57:43alors
00:57:44monsieur le député
00:57:46et je vais être clair
00:57:47en tant que médecin
00:57:48je vomis sur vos propos
00:57:50je vomis sur vos propos
00:57:51j'espère que votre mère
00:57:53ne sera jamais malade
00:57:54mais attends
00:57:55on n'est pas dans un comptoir
00:57:56on est à l'Assemblée Nationale
00:57:57comment on peut attaquer
00:57:59un député
00:58:00sur sa vie privée
00:58:01comment on peut dire
00:58:02en fait quelque part
00:58:03bah tu l'as
00:58:04elle n'a pas le droit
00:58:05d'exister
00:58:06tu vas dire ça
00:58:07à ta mère jeune homme
00:58:08donc je leur redis
00:58:09je vomis sur vos propos
00:58:10et vous n'avez rien à faire
00:58:11à l'Assemblée Nationale
00:58:13est-ce que ça a un sens
00:58:14ce qu'il dit ?
00:58:15mais ça n'a aucun sens
00:58:16il veut se faire mousser
00:58:17de toute façon
00:58:17on les entend tous là
00:58:18ils ne pensent pas
00:58:19aux français
00:58:20à la France
00:58:20il n'y a plus d'humanité
00:58:21il n'y a plus d'humanisme
00:58:22il n'y a que des gens comme ça
00:58:23qui n'ont pas de cerveau
00:58:24et qui sont haineux
00:58:26ils ont toute la haine entre eux
00:58:28il essaie de le faire passer
00:58:31dans ses propos
00:58:31j'ai bien entendu
00:58:32qu'il y aurait un passe-droit
00:58:33pour la maman d'Éric Sotty
00:58:35écoutez bien
00:58:35Éric Sotty dépend de l'argent aussi
00:58:37bien entendu
00:58:38et qui fait dépenser l'argent
00:58:39sur le dos des français
00:58:40c'est ignoble
00:58:41ce qu'il ne sait peut-être pas
00:58:42quand il dit
00:58:42c'est Nicolas qui paye
00:58:43en fait c'est une expression
00:58:44qui est en ce moment
00:58:44sur les réseaux sociaux
00:58:45qui veut dire en gros
00:58:46c'est le français qui paye
00:58:47il n'y a pas de Nicolas
00:58:48pas particulier
00:58:49je ne connais pas Nicolas
00:58:50c'est ça le niveau aujourd'hui
00:58:54on est
00:58:55si vous voulez
00:58:56je n'avais pas vu
00:58:56cette passe d'armes
00:58:59terrifiante
00:59:00on est face à quelque chose
00:59:02qui pourrait être
00:59:03un sujet de société
00:59:04oui qui est un sujet de société
00:59:05comment
00:59:05pourquoi 25 ans
00:59:07pourquoi 25 ans
00:59:09en assistance totale
00:59:10pourquoi
00:59:11c'est une vraie question
00:59:12on n'arrive pas à bien traiter
00:59:14mais c'est une autre question
00:59:14on ne peut rien avoir
00:59:15c'est un autre débat
00:59:16non mais c'est un vrai débat
00:59:18et le type
00:59:18je dis ce type
00:59:20et c'est
00:59:21d'amener ce débat
00:59:22ou de rentrer dans ce débat
00:59:23pour attaquer politiquement
00:59:24quelqu'un individuellement
00:59:25sur sa propre situation
00:59:27sa mère
00:59:27vous vous rendez compte
00:59:28il touche à sa maman
00:59:29c'est honteux
00:59:29à sa maman
00:59:30moi je pense
00:59:32à Eric Ciotti
00:59:33évidemment
00:59:33qui
00:59:34oui en plus
00:59:35avec l'accusation
00:59:36d'utiliser
00:59:37parce qu'il a été présent
00:59:38du conseil départemental
00:59:39de les Alpes-Maritimes
00:59:41que lui-même
00:59:41a été quelqu'un proche
00:59:42avant de monsieur Estrosi
00:59:44quand il était son directeur
00:59:46de cabinet
00:59:46et ainsi de suite
00:59:47donc ça veut dire
00:59:48que vous êtes un système monsieur
00:59:49et vous avez profité du système
00:59:50et c'est à cause de vous
00:59:51et des gens comme vous
00:59:52voyez qu'on dépense trop d'argent
00:59:53alors que vous voulez faire
00:59:54des économies ailleurs
00:59:55donc c'est ce type là
00:59:56l'affaire elle est déjà sortie
00:59:57l'affaire elle est sortie
00:59:58il y a un an
00:59:58Mediapart qui fait les chiottes
01:00:00qui a été étalée là-dedans
01:00:02donc ça avait été repris
01:00:05ça avait été démenti
01:00:06le responsable de l'hôpital
01:00:08vous dit
01:00:09mais ça se fait
01:00:09il y en a aujourd'hui
01:00:10il y en a hier
01:00:11il y en a demain
01:00:11donc qu'est-ce qui vient
01:00:13réalimenter ça ?
01:00:15il y en a aujourd'hui
01:00:16il y en a aujourd'hui
01:00:17sur un procès davantage
01:00:18indu lié à sa position
01:00:20allez un dernier mot là-dessus
01:00:21et on parle
01:00:22les gens
01:00:23non non c'est pas la politique
01:00:24politicienne
01:00:25non non c'est pas la politique
01:00:26je suis pas d'accord
01:00:27si
01:00:28ben non
01:00:29c'est pas ça la politique politicienne
01:00:31c'est pas ça
01:00:32ça c'est remuer la merde
01:00:35excusez-moi
01:00:35c'est pas la politique
01:00:36la politique aujourd'hui
01:00:37c'est remuer la merde
01:00:38en plus il est obligé
01:00:39de se justifier le député
01:00:41de dire l'état de sa mère
01:00:42je sais pas si vous vous rendez compte
01:00:43oui
01:00:44il est obligé de mettre
01:00:45sa vie privée devant tout le monde
01:00:46mais je vais dire
01:00:47heureusement Ludovic
01:00:48il le fait avec une grande dignité
01:00:50oui
01:00:50parce que ça coupe court
01:00:52quand même très vite
01:00:52à une espèce de vague
01:00:54qui est là
01:00:55et qui est quand même poussée
01:00:56je vous le redis
01:00:56cette stratégie
01:00:58du mini-chaos
01:00:59ces petites mines
01:01:00qui le mettent partout
01:01:01ces petites bombes
01:01:02qui le mettent partout
01:01:02attaquent l'imaginaire
01:01:04des gens qui sont leurs électeurs
01:01:05et je vous assure que c'est vrai
01:01:06il n'y a pas de honte
01:01:07ni de remords
01:01:08ni honte
01:01:09ni remords
01:01:10vous verrez
01:01:10je vais dire une chose
01:01:12allant jusqu'au bout
01:01:13ça s'appelle l'idéologie fasciste
01:01:15oui
01:01:15c'est ça
01:01:16le vrai fascisme
01:01:17Mélenchon de Talheur
01:01:17c'est ça
01:01:18Mélenchon de Talheur
01:01:19bon allez
01:01:21on va parler d'Israël
01:01:23si vous voulez bien
01:01:24maintenant
01:01:24vous vous souvenez qu'hier
01:01:25on a eu une dame
01:01:26qui s'appelait Virginie
01:01:27qui nous a parlé
01:01:27de sa fille de 17 ans
01:01:29sa fille qui a essayé
01:01:30de quitter Israël
01:01:31quand la guerre a commencé
01:01:32dans un premier temps
01:01:34elle a eu du mal
01:01:34à quitter Israël
01:01:35et puis finalement
01:01:36elle a dû embarquer
01:01:37dans un avion militaire
01:01:38elle a dû payer 300 euros
01:01:39elle s'est retrouvée à Chypre
01:01:40elle a été bloquée
01:01:41à Chypre
01:01:42elle s'est retrouvée
01:01:43elle n'a pas pu embarquer
01:01:44dans le premier vol direct
01:01:45pour la France
01:01:46elle s'est retrouvée bloquée
01:01:47elle a été hébergée
01:01:48dans une base militaire
01:01:49chypriote le soir même
01:01:51sa mère était très inquiète
01:01:52alors on a eu des nouvelles
01:01:53bien évidemment
01:01:54on l'a rappelé
01:01:54elle a réussi finalement
01:01:55à rentrer
01:01:56et ça c'est une bonne nouvelle
01:01:57mais visiblement
01:01:58la directrice du lycée
01:01:59franco-israélien
01:02:00Mikve
01:02:01voulait nous répondre
01:02:03là-dessus
01:02:03elle s'appelle
01:02:04Ruth
01:02:05Benzmian
01:02:07pardon
01:02:07je vais mal dire votre nom
01:02:09bonjour madame
01:02:10merci d'être en direct
01:02:11avec nous
01:02:11bonjour
01:02:12visiblement
01:02:13ça a été une catastrophe
01:02:14ces rapatriements
01:02:15non pas tant que ça
01:02:17les parents étaient
01:02:18les parents étaient
01:02:18tout à fait informés
01:02:20de l'attente très longue
01:02:22qu'il y aurait
01:02:22à Chypre
01:02:24on a bien dit
01:02:25à tous les parents
01:02:26entre 24h et 48h
01:02:27on a en effet
01:02:29essayé de faire
01:02:30rapatrier les enfants
01:02:32avec le premier avion
01:02:33qu'il y avait
01:02:33le jour où ils sont arrivés
01:02:35à Chypre
01:02:35mais il y avait
01:02:36des priorités sanitaires
01:02:38qui devaient être
01:02:39passées avant eux
01:02:40Madame
01:02:41vous allez parler
01:02:43ne vous inquiétez pas
01:02:44j'essaie de comprendre
01:02:45élément par élément
01:02:46d'abord pourquoi
01:02:47est-ce qu'ils se retrouvent
01:02:47à Chypre
01:02:48et pas en France
01:02:49moi j'ai jusque-là
01:02:50les rapatriements
01:02:51quand on évacue des français
01:02:52on les ramène en France
01:02:53pourquoi est-ce qu'ils
01:02:53les ont déposés à Chypre
01:02:54alors je vais vous l'expliquer
01:02:56il faut se remettre
01:02:58dans le contexte
01:02:59à l'époque
01:02:59on a demandé l'aide
01:03:00au consulat
01:03:01c'était encore la guerre
01:03:03il n'y avait pas
01:03:03de couvre-feu
01:03:04et l'espace aérien
01:03:05était complètement fermé
01:03:07il n'y avait pas
01:03:07d'autorisation
01:03:08pour sortir d'Israël
01:03:10ni un avion civil
01:03:10ni un avion militaire
01:03:12donc il y avait
01:03:13des départs
01:03:15directs
01:03:15de la Jordanie
01:03:17vers Paris
01:03:19mais quand on partait
01:03:21de Tel Aviv
01:03:22et ce qu'ont fait
01:03:22mes étudiants
01:03:24ils sont partis
01:03:24de Tel Aviv
01:03:25ils ont été pris en charge
01:03:26à partir du consulat
01:03:28directement
01:03:29à Ben Gurion
01:03:30et ils ont fait
01:03:32ils ont pu prendre
01:03:32le vol pour Chypre
01:03:34il n'y avait que
01:03:34cette seule possibilité
01:03:35puisque Chypre
01:03:37étant à 30
01:03:38entre 30 et 45 minutes
01:03:40de Tel Aviv
01:03:41ils pouvaient ainsi
01:03:42faire beaucoup plus
01:03:42de rapatriement
01:03:43je pense que c'était
01:03:44la logique du consulat
01:03:46avant hier
01:03:48ils auraient pu rentrer
01:03:50ils auraient pu faire
01:03:51le vol vers la France
01:03:52puisque la guerre
01:03:54était terminée
01:03:56attendez
01:03:56on a
01:03:57non
01:03:57le jour où nous
01:03:59nous avons réservé
01:04:00c'était bien avant
01:04:01c'était la veille
01:04:02du couvre-feu
01:04:03du cessez-le-feu
01:04:04pardon
01:04:05c'était la veille
01:04:06du cessez-le-feu
01:04:07donc non
01:04:07on avait déjà réservé
01:04:09on n'imaginait pas
01:04:10qu'il aurait cessé
01:04:10le feu le lendemain
01:04:11un vol régulier
01:04:12non ?
01:04:13non il n'y avait pas
01:04:14encore les vols
01:04:15non il n'y avait pas
01:04:15encore du vol régulier
01:04:16c'est ça
01:04:17donc c'est un vol
01:04:17militaire
01:04:18il a fallu attendre
01:04:1924 heures
01:04:20pour que Ben Gurion
01:04:21l'aéroport
01:04:22réouvre
01:04:23madame
01:04:23mais juste expliquez-moi
01:04:24c'est un vol militaire
01:04:25français qu'ils ont pris
01:04:26c'est un vol militaire
01:04:28français qu'ils ont pris
01:04:29c'était les vols
01:04:30qu'ils proposaient
01:04:30et donc ce vol militaire
01:04:32français ne les ramène
01:04:32pas en France
01:04:33et ils les lâchent
01:04:34à Chypre
01:04:34et vous
01:04:36enfin
01:04:36non
01:04:37ils ne l'ont pas
01:04:38lâché à Chypre
01:04:38à Chypre
01:04:39les enfants
01:04:40ils étaient 12 jeunes
01:04:42ces 12 jeunes
01:04:43ont été encadrés
01:04:44du moment où
01:04:45ils ont quitté
01:04:45le consulat de Tel Aviv
01:04:47jusqu'à Chypre
01:04:48à Chypre
01:04:49madame non
01:04:49l'ambassadrice
01:04:50l'ambassadrice
01:04:51avec des agents
01:04:52consulaires
01:04:53et des agents
01:04:54de l'ambassade de France
01:04:55ont encadré
01:04:56ces enfants
01:04:57écoutez
01:04:58je les ai au téléphone
01:05:00je vais les voir tout à l'heure
01:05:01je suis désolé madame
01:05:02mais merci
01:05:03de donner
01:05:04on va dire
01:05:05la parole
01:05:06à la place
01:05:07de l'ambassade
01:05:07à la place
01:05:08des agents consulaires
01:05:10je vous ai écouté
01:05:11madame
01:05:12la différence
01:05:12c'est que
01:05:13je suis en lien
01:05:13avec eux
01:05:14depuis 3 jours
01:05:15non-stop
01:05:16de jour
01:05:16comme de nuit
01:05:17ok
01:05:18il y a des enfants
01:05:19de 15 ans
01:05:19à qui on a demandé
01:05:20de venir
01:05:21avec 300 euros
01:05:22en cash
01:05:22pour monter dans
01:05:23le bus à Tel Aviv
01:05:23pour aller à Ben Gurion
01:05:25ensuite
01:05:26où ils ont été acheminés
01:05:27donc c'est une exfiltration
01:05:29en vue d'un rapatriement
01:05:30il faut employer les bons mots
01:05:32le rapatriement
01:05:32c'est qu'on te rend dans sa patrie
01:05:33arriver à Chypre
01:05:35dans une base militaire
01:05:36chypriote
01:05:36avec des conditions de dingue
01:05:38et j'ai là
01:05:38toutes les photos
01:05:39et les vidéos
01:05:40les sandwiches
01:05:41épouvantables
01:05:42des conditions sanitaires
01:05:44épouvantables
01:05:44je les avais en permanence
01:05:46madame au téléphone
01:05:47premièrement
01:05:48ensuite
01:05:49vous parlez d'encadrement
01:05:49c'est faux
01:05:50il y a une rupture totale
01:05:51du service
01:05:52on va dire
01:05:54du service public
01:05:54pourquoi
01:05:55parce que c'est encadré
01:05:56justement
01:05:56par un droit
01:05:57c'est un droit
01:05:58on doit avoir
01:05:59déjà
01:05:59un soutien psychologique
01:06:01il n'a pas eu lieu
01:06:02on envoyait deux
01:06:03psychologues
01:06:04chypriotes
01:06:05oui
01:06:05ils n'ont pas été encadrés
01:06:07madame
01:06:08alors elles n'ont pas été informées
01:06:10je suis désolé
01:06:11c'est pas du tout
01:06:11mon but
01:06:12c'était d'ajouter
01:06:12des informations
01:06:13je ne viens pas du tout
01:06:14contredire les dires
01:06:16et le ressenti
01:06:16de la dame
01:06:17qui a parlé hier
01:06:17c'était le ressenti
01:06:19maintenant il faut savoir
01:06:20une chose
01:06:20nous on était toute la nuit
01:06:22au téléphone
01:06:23avec les enfants
01:06:23que ce soit
01:06:24les encadrants
01:06:25de l'internat
01:06:25que ce soit
01:06:26les professeurs principaux
01:06:27l'assistante sociale
01:06:29d'Israël
01:06:29les assistantes sociales
01:06:31à Chypre
01:06:32étaient présentes
01:06:32il y en avait deux
01:06:33il y avait deux agents
01:06:35de sécurité
01:06:35de l'ambassade
01:06:37qui étaient à côté d'eux
01:06:38je peux même vous envoyer
01:06:39l'assistance psychologique
01:06:40madame
01:06:40attendez excusez-moi
01:06:41vous allez me confirmer
01:06:42donc
01:06:42ce sera très intéressant
01:06:44parce qu'il faut me dire
01:06:45où elles étaient
01:06:45parce que les enfants
01:06:46les cherchent encore
01:06:47dans un rapatriement
01:06:49il y a une obligation
01:06:50de service public
01:06:50avec une assistance psychologique
01:06:52est-ce que vous affirmez
01:06:54qu'ils étaient là ?
01:06:56absolument
01:06:57on m'a indiqué
01:06:57qu'il y avait deux
01:06:58assistantes sociales
01:06:59non non
01:07:00écoutez ce que j'ai
01:07:01en train de vous dire
01:07:01madame
01:07:01excusez-moi madame
01:07:03je répète
01:07:03est-ce qu'il y avait
01:07:05une assistance psychologique
01:07:07des thérapeutes
01:07:08comme il se doit
01:07:09dans tous les rapatriements
01:07:10surtout en période de guerre
01:07:11n'oublions pas
01:07:12qu'ils ont vécu
01:07:13des bombardements
01:07:14intenses
01:07:15certains sont traumatisés
01:07:16et certains m'ont écrit
01:07:17et ils témoigneront
01:07:19comme quoi le stress post-traumatique
01:07:21qu'ils ont vécu
01:07:22de ce faux rapatriement
01:07:23qui est de l'exfiltration
01:07:24est bien pire
01:07:25que ce qu'ils ont vécu
01:07:26pendant les bombardements
01:07:27donc vous affirmez madame
01:07:28on est en direct
01:07:29c'est enregistré
01:07:29donc vous allez me dire
01:07:31je vais enregistrer
01:07:31depuis plus de 30 ans
01:07:32je vais me confirmer
01:07:34laissez-la parler
01:07:34elle vous répond
01:07:35c'est la première fois
01:07:38qu'Israël est tiré
01:07:39dans ces villes
01:07:40dans ces quartiers
01:07:41donc non
01:07:42je ne suis pas d'accord
01:07:42là on ne peut pas
01:07:43dire ce que vous dites
01:07:44j'étais en contact
01:07:45avec tous les enfants
01:07:46c'est vrai
01:07:46il y en a qui ont
01:07:47dans un monde idéal
01:07:49on aurait préféré
01:07:50qu'ils arrivent dans un hôtel
01:07:51et vous avez parfaitement raison
01:07:52mais ils étaient encadrés
01:07:53ils étaient encadrés
01:07:55nous on est restés
01:07:56jusqu'à une heure du matin
01:07:57avec eux
01:07:57bon écoutez
01:07:58peu importe
01:07:59aujourd'hui
01:08:00ils sont arrivés à bon
01:08:01mais non
01:08:01parce que vous ne voulez pas
01:08:02me croire
01:08:03moi je veux bien
01:08:03continuer à dire
01:08:04votre responsabilité
01:08:04c'est celle de l'état français
01:08:06là où l'état français a failli
01:08:07c'est qu'il n'y a pas
01:08:08eu d'assistance
01:08:09madame vous le savez très bien
01:08:10donc vous pouvez
01:08:11les défendre
01:08:12et c'est d'ailleurs
01:08:12pas bien
01:08:13de leur part
01:08:14qu'ils vous envoient vous
01:08:15au casse-fip
01:08:15c'est moi qui demandais
01:08:17à venir
01:08:17ils devraient vous dire merci
01:08:19madame
01:08:20parce que malheureusement
01:08:20ça ne s'est pas passé comme ça
01:08:21à Paris
01:08:23des psychologues
01:08:24ont attendu chacun
01:08:25à Paris
01:08:25oui
01:08:25à Paris
01:08:26mais pas pendant
01:08:27donc madame
01:08:28je suis en train de vous aider
01:08:29à éviter de dire
01:08:30on va dire
01:08:32une non-vérité
01:08:32à Paris peut-être
01:08:33mais vous savez très bien
01:08:34que c'est dans cette transition
01:08:36madame
01:08:37je ne vous ai pas parlé
01:08:38de psychologues
01:08:39moi je voudrais
01:08:40que vous sachiez
01:08:41c'est que quand il a fallu
01:08:42rapatrier
01:08:43après le 7 octobre
01:08:44les enfants
01:08:45diplomates
01:08:47expatriés
01:08:47ou les enfants
01:08:48qui ont toutes leurs familles
01:08:49c'était des mineurs
01:08:50vous avez raison
01:08:51personne ne pouvait
01:08:52les accompagner
01:08:53depuis Israël
01:08:53parce qu'il n'y avait pas
01:08:54encore
01:08:55de possibilité
01:08:56de sortir du territoire
01:08:57israélien
01:08:58nous suivons les consignes
01:08:59je suis franco-israélienne
01:09:01nous suivons les consignes
01:09:02du commandement
01:09:03du front intérieur
01:09:04on n'avait pas encore
01:09:05la possibilité
01:09:06ce n'est que le lendemain
01:09:08de notre demande
01:09:09à monsieur le consul
01:09:10que nous avons
01:09:11qu'il y a eu
01:09:12le cessez-le-feu
01:09:13donc tout avait été fait
01:09:15un petit peu avant
01:09:16maintenant je veux bien
01:09:17entendre que les lignes
01:09:18étaient saturées
01:09:19que les personnes
01:09:19quand ils ont fait
01:09:20un appel individuel
01:09:22ça a été très long
01:09:23et ils n'ont pas eu
01:09:24de réponse
01:09:24je me suis tournée
01:09:25après attendez
01:09:27je me suis tournée
01:09:28au lendemain
01:09:28de 7 octobre
01:09:29j'ai rapatrié
01:09:30tous les enfants
01:09:31qui le voulaient
01:09:31et tout s'est très bien passé
01:09:33et c'était un rapatriement
01:09:35comme vous le dites
01:09:35parce que le ciel
01:09:37était ouvert
01:09:38parce que l'espace
01:09:39est bien
01:09:40était ouvert
01:09:41là il n'y avait pas
01:09:42d'autres possibilités
01:09:43Juste madame
01:09:46merci en tout cas
01:09:47d'avoir été avec nous
01:09:48je veux juste ajouter
01:09:49quelque chose quand même
01:09:50c'est que
01:09:50je crois que personne
01:09:52ne vous met en cause
01:09:52vous parce que
01:09:53c'est même pas
01:09:53c'est même pas
01:09:54votre responsabilité
01:09:55ce qui est très dommage
01:09:56quand même
01:09:57c'est que ce soit vous
01:09:57qui veniez répondre
01:09:59alors que nous
01:09:59on souhaitait avoir
01:10:00l'ambassade
01:10:00l'ambassade a renvoyé
01:10:02sur vous
01:10:02et je trouve que c'est
01:10:03pas du tout
01:10:04on l'a vécu
01:10:05on les a eu au téléphone
01:10:07c'est eux qui nous ont dit
01:10:08que c'est vous
01:10:09qui alliez parler
01:10:10excusez-moi
01:10:11c'est pas contre vous
01:10:12au contraire
01:10:13je trouve que vous avez
01:10:13beaucoup de courage
01:10:14de venir
01:10:14de défendre ça
01:10:16et encore une fois
01:10:16c'est pas vous
01:10:17qui êtes en cause
01:10:17dans tout ça
01:10:18l'organisation
01:10:19c'est pas vous
01:10:19c'est l'ambassade
01:10:20donc merci madame
01:10:21merci à vous
01:10:22merci je suis sûr
01:10:23que vous vous avez fait
01:10:24le maximum
01:10:24allez-y
01:10:26les enfants n'ont pas
01:10:28demandé à partir
01:10:28très tôt
01:10:29dans la mesure
01:10:30où ils attendaient
01:10:31de savoir
01:10:31s'ils pouvaient
01:10:32continuer les épreuves
01:10:33du baccalauréat
01:10:34et c'est pour ça
01:10:35que ça a aussi
01:10:36beaucoup traîné
01:10:37je parle des premières
01:10:38et des terminales
01:10:38mais encore une fois
01:10:39madame
01:10:39il n'y a absolument
01:10:40rien contre vous
01:10:41et encore une fois
01:10:42non non
01:10:42mais je me sens
01:10:43non non
01:10:43mais je vous le dis
01:10:44parce que c'est important
01:10:45aussi pour les gens
01:10:45qui nous regardent
01:10:46de dire qu'il n'y a
01:10:46absolument rien contre vous
01:10:47au contraire
01:10:48je trouve juste dommage
01:10:49que l'ambassade de France
01:10:50se défausse
01:10:51et vous envoie vous
01:10:52voilà
01:10:52mais ça c'est personnel
01:10:54c'est un peu dommage
01:10:55d'ailleurs la maman
01:10:56était absolument
01:10:57très gentille
01:10:59concernant l'école
01:11:00internationale
01:11:01très gentille madame
01:11:02je vous confirme
01:11:02qu'on est très gentille
01:11:03merci beaucoup en tout cas
01:11:05merci d'avoir été
01:11:06avec nous
01:11:06dans l'instant
01:11:07c'est Thierry Cavane
01:11:08nous on se retrouve
01:11:08lundi en direct
01:11:09à partir de 10h35
01:11:11merci d'avoir été
01:11:12avec nous
01:11:12moi je vous retrouvais
01:11:13également ce soir
01:11:13à 16h sur Europe 1
01:11:15de 16 à 18
01:11:15à lundi
01:11:16ici là
01:11:16c'est prudent
01:11:17merci d'avoir regardé cette vidéo
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