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Sur CNEWS, vendredi 27 juin, Véronique Jacquier condamne les émeutes de 2023 après la mort de Nahel : «Une génération qui n'aime pas la France».

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Transcription
00:00Pour rebondir sur ce que vient de dire Johan Usai, on a effectivement affaire à une génération qui n'aime pas la France
00:05et qui ne comprend, à mon avis, que le rapport de force.
00:10C'est-à-dire qu'ils sont passés à travers les mails des filets des ambitions éducatives,
00:16de la réponse sécuritaire, de la réponse pénale.
00:19Ils ont face à eux un État qui est laxiste, donc ils cherchent finalement aussi des limites.
00:24Ils cherchent peut-être un patron dans le face-à-face, comme disait Gérard Collomb,
00:28parce que nous sommes arrivés à cette époque du face-à-face.
00:31Il avait raison, il n'était pas trompé dans son avis.
00:33Il avait raison, nous sommes entrés dans cette ère du face-à-face.
00:38Et en plus, il y a eu un tremblement de terre il y a deux ans, mais il y en avait déjà eu un en 2005,
00:44donc ce n'est pas un phénomène qui est nouveau, qui se coupe à ce qu'on appelle une partition du territoire
00:51à travers, là encore, la problématique des territoires perdus de la République.
00:54Et on a vu là qu'il y a de plus en plus de répliques de ce séisme qui est quelque part originelle,
01:02originelle à une population, effectivement, qui là encore ne veut pas respecter l'amour de notre pays
01:08et qui s'inscrit comme dans une contre-société.
01:11Donc une fois qu'on partage ce diagnostic, on se rend compte que malheureusement,
01:15la classe politique, dans sa réponse, est très faible.
01:17Et il me semble, moi, qu'il est temps maintenant d'agir de la manière forte,
01:21même si ça peut paraître un petit peu osé.
01:23Mais certains spécialistes de la sécurité le disent.
01:26Un jour, on sera obligé d'en arriver là, dans cinq ans, dans dix ans,
01:30c'est-à-dire d'instaurer un état d'urgence sécuritaire dans certains quartiers,
01:36c'est-à-dire vraiment faire en sorte que l'État reprenne ses droits dans ces quartiers,
01:41disent l'État est maître, nous sommes les patrons, nous arrivons,
01:45cache d'escalier par cache d'escalier.
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