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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00Ligny Live numéro 1684 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:04Bonjour et bienvenue en direct à la 1.
00:00:06Avant d'ouvrir notre page spéciale sur Israël,
00:00:09je veux débuter en vous parlant de ce drame qui s'est produit en Moselle
00:00:11où deux personnes ont été tuées cette nuit lors d'une course-poursuite.
00:00:15Deux personnes tuées, dont un policier.
00:00:17Les faits se sont produits vers 22h45.
00:00:20Un véhicule était poursuivi par la police de la route belge
00:00:22quand il s'est arrêté au milieu de la circulation.
00:00:25Les occupants sont alors sortis en courant, poursuivis par les policiers à pied.
00:00:29Et c'est là que l'un des policiers a été percuté par une voiture qui arrivait en face.
00:00:33On y revient dès le début de Morandini Live.
00:00:36Autre fait marquant, dans le barin cette fois, une attaque d'une violence inouïe
00:00:39s'est déroulée à proximité d'une école maternelle.
00:00:42Deux adolescents ont été blessés lors d'une agression au couteau
00:00:46à Ilkirch-Gravestaden, dans la banlieue de Strasbourg.
00:00:49Les victimes sont âgées de 16 et 17 ans.
00:00:52L'un des jeunes présente une plaie à la gorge,
00:00:54tandis que l'autre a été touché à trois reprises au dos.
00:00:56L'adolescent, blessé au niveau du cou, était dans un premier temps entre la vie et la mort.
00:01:01Mais son état se serait amélioré.
00:01:03Écoutez cette témoin chez nos confrères de ici.
00:01:07Il y avait comme une histoire de vol.
00:01:09Et puis ça disait, tu m'as volé quelque chose, tu m'as pris quelque chose.
00:01:13Mais si, c'est toi la voleuse.
00:01:14Et après elle dit, non mais c'est une histoire de mec entre eux, un truc comme ça.
00:01:19Puis après, ça a tourné mal.
00:01:20Voilà, une enquête a été ouverte et on y revient également dès le début de Morandini live.
00:01:25Et puis cette histoire glaçante de cet enfant de 8 ans, 8 ans,
00:01:29surpris avec trois couteaux dans son cartable, pourra-t-il dit tuer sa maîtresse ?
00:01:34Cela s'est produit à l'école primaire Jules Ferry à Vendôme, dont le Loir est cher.
00:01:38Selon les informations d'Europe 1, l'enfant en classe de CE2
00:01:41a déclaré à l'équipe pédagogique avoir planifié, avec deux de ses camarades,
00:01:45vouloir tuer sa maîtresse.
00:01:47Là encore, on y revient dans un instant.
00:01:49Israël, donc, et la colère de Donald Trump cette nuit après les révélations de CNN.
00:01:54La chaîne américaine, ouvertement anti-Trump, a interrompu ses programmes
00:01:58pour annoncer que le bombardement américain la semaine dernière,
00:02:01qui a frappé trois sites nucléaires en Iran, à Natanz, Ispan et Fordo,
00:02:06n'a pas détruit le cœur des installations nucléaires iraniennes.
00:02:10Selon un rapport qu'affirme s'être procuré la chaîne,
00:02:12l'avancée nucléaire de l'Iran ne serait retardée que de quelques mois.
00:02:16Regardez le Breaking News de CNN hier soir.
00:02:19On a une information très importante qui vient de nous parvenir ici à CNN.
00:02:30Trois sources nous ont confirmé que selon un rapport préliminaire des services secrets,
00:02:34l'attaque militaire des Etats-Unis contre les sites nucléaires en Iran le week-end dernier
00:02:38n'a pas détruit le cœur des programmes nucléaires iraniens
00:02:40et qu'il a simplement été retardé de quelques mois.
00:02:43Et colère de Donald Trump devant ce Breaking News de CNN,
00:02:46il affirme que tout cela est faux, ce n'est qu'un mensonge,
00:02:49que les gens de CNN sont des lâches qui devraient présenter leurs excuses aux militaires américains.
00:02:53I think it's been completely demolished.
00:02:56I think the reason we're here is because those pilots,
00:02:59those B2 pilots did an unbelievable job.
00:03:02And, you know, the fake news, like CNN in particular,
00:03:05they're trying to, you know, they're trying to say,
00:03:07well, I agree that it was destroyed, but maybe not that destroyed.
00:03:11You know what they're doing?
00:03:12They're really hurting great pilots that put their lives in the line.
00:03:16CNN is scum, and so is MS, DNC.
00:03:19They're all, and frankly, the networks aren't much better.
00:03:22It's all fake news, but they should not have done that.
00:03:25I think CNN ought to apologize to the pilots of the B2s.
00:03:29I think that MS, DNC ought to apologize.
00:03:33I think these guys really, these networks and these cable networks are real losers.
00:03:39You really are, you really are.
00:03:40Voilà, et à l'instant, Donald Trump, qui est à l'AE, aux Pays-Bas, à l'OTAN,
00:03:45confirme que les frappes américaines, selon lui,
00:03:47ont complètement détruit ces installations d'enrichissement nucléaire iraniennes
00:03:51et que ces frappes sont un énorme succès.
00:03:53C'est ce qu'il vient de dire et de confirmer une nouvelle fois.
00:03:55Quant au rôle du président de la République français
00:03:57dans ce conflit entre l'Iran et Israël,
00:04:00on a quand même l'impression qu'Emmanuel Macron s'est retrouvé hors-jeu,
00:04:02et donc la France s'est retrouvée hors-jeu,
00:04:04malgré ses efforts pour donner l'impression qu'il était à la barre.
00:04:08Emmanuel Macron semble avoir perdu la main.
00:04:10Écoutez l'avis très dur de Rachel Kahn hier soir sur CNews,
00:04:13avec Gautier Lebrecht.
00:04:14Complètement hors-jeu, mais bien plus que ça.
00:04:17Hors-jeu, hors-sol.
00:04:19Asbine, il passe complètement à côté de l'histoire,
00:04:21tout simplement parce qu'il n'est pas dans l'histoire.
00:04:24C'est-à-dire qu'on n'écrit pas l'histoire quand on est hors de l'histoire.
00:04:28Il ne se met pas à la place des peuples qui souffrent.
00:04:31Il fait passer la lâcheté pour de la diplomatie,
00:04:37du renoncement pour de la sagesse,
00:04:39et puis il brandit à chaque fois la paix, la paix, la paix,
00:04:42sans vouloir en payer le prix.
00:04:45La paix, c'est un vernis, en fait, qu'il met sur sa politique.
00:04:48Et puis il veut se gargariser de l'humanitaire et de Gaza.
00:04:51Donc là, en fait, ce qui va se passer dans les prochains jours,
00:04:56puisque le cessez-le-feu est arrêté entre le régime iranien et Israël,
00:05:00la menace est toujours là, mais le cessez-le-feu est arrêté.
00:05:03Tous les projecteurs vont être vers Gaza.
00:05:06Il va pouvoir recommencer sa petite musique sur le droit humanitaire.
00:05:10Autre regard très dur, celui de l'essayiste Amine Al-Katmi,
00:05:13qui était hier soir, lui, avec Pascal Praud.
00:05:15Il juge qu'Emmanuel Macron est un simple commentateur désormais
00:05:18qui bavarde et qui dit tout et son contraire.
00:05:21Il vient là commenter, comme on commente nous,
00:05:25mais nous, nous ne sommes pas présidents de la République.
00:05:27Pas encore, ça viendra peut-être.
00:05:29Mais il vient commenter une affaire sur laquelle,
00:05:33un, il a dit tout et le contraire de tout.
00:05:35Ça a été cinq minutes pour les uns, cinq minutes pour les autres,
00:05:38en se contredisant, mais c'est guère surprenant,
00:05:40puisqu'il fait ça depuis huit ans.
00:05:42Et surtout, il a été en dehors des vraies décisions et de l'histoire.
00:05:46Il est là comme commentateur qui bavarde.
00:05:49Voilà, on y reviendra longuement, bien évidemment, tout à l'heure,
00:05:52avec une page spéciale consacrée à la situation en Israël
00:05:55et le bilan des bombardements américains, vous l'avez compris,
00:05:57qui posent question.
00:05:58Dans le reste de l'actualité en France, cette fois,
00:06:00les comparutions immédiates concernant les violences
00:06:02lors de la fête de la musique,
00:06:03je vous avais dit hier que nous allions suivre cela.
00:06:06Eh bien, arrêtons-nous un instant sur le cas de deux jeunes hommes
00:06:08en situation irrégulière en France.
00:06:10Ils ont été arrêtés et même condamnés hier.
00:06:13Mais surprise, ils peuvent rester en France
00:06:15alors qu'ils sont en situation irrégulière
00:06:17et qu'ils ont commis des violences pendant ces fêtes de la musique.
00:06:19Récit d'Amorille Bucourt.
00:06:21En situation irrégulière en France depuis cinq ans
00:06:24et qui s'est donc maintenu sur le territoire
00:06:26malgré deux précédentes condamnations assez récentes.
00:06:29Donc, lui était aussi en récidive.
00:06:31Il est accusé d'avoir jeté des bouteilles en verre
00:06:33sur les policiers vers 5h du matin, là encore,
00:06:35dans le secteur des Halles,
00:06:36mais aussi de vol à la tire
00:06:37puisque les policiers ont retrouvé dans ses sous-vêtements
00:06:39des chaînes qui avaient été volées,
00:06:41notamment une sur un homme de 72 ans.
00:06:44Il était donc en état de récidive
00:06:46et lui a écopé d'une peine de six mois de prison
00:06:47aménageable sous bracelet.
00:06:49Et le deuxième, c'était un Algérien de 29 ans
00:06:51en situation irrégulière.
00:06:53Lui est arrivé l'année dernière avec un visa de 15 jours.
00:06:55Il a décidé de jamais repartir.
00:06:56Et il est accusé d'avoir rattrapé les fesses d'une femme
00:06:58puis de s'être collé à d'autres femmes.
00:07:01Il avait un casier vierge
00:07:02et il a été condamné à huit mois de prison avec sursis.
00:07:04Il est désormais fichier au fichier des délinquants sexuels.
00:07:07Mais l'un comme l'autre peuvent rester en France
00:07:09puisque le tribunal n'a pas décidé
00:07:10de leur délivrer d'interdiction du territoire national,
00:07:14ce qui est assez surprenant.
00:07:15C'est le moins qu'on puisse dire.
00:07:16Et puisqu'on parle de procès, souvenez-vous, à l'été 2020,
00:07:19Yacine Al-Azizi avait tué une jeune gendarme,
00:07:22Mélanie Lemay, en essayant d'éviter le contrôle routier
00:07:24alors qu'il avait 165 grammes de cocaïne dans son véhicule.
00:07:28Hier soir, Yacine Al-Azizi a été condamné
00:07:31à 30 ans de réclusion criminelle,
00:07:33une peine conforme aux réquisitions de l'avocat général,
00:07:36mais qui a provoqué la colère de l'avocat du condamné.
00:07:38Sur place pour CNews, notre envoyée spéciale, Célia Barotte.
00:07:41Les magistrats professionnels et les jurés ont suivi les réquisitions de l'avocat général.
00:07:47Yacine Al-Azizi est condamnée à 30 ans de réclusion criminelle,
00:07:51une décision qui a suscité de nombreux applaudissements
00:07:54à son prononcé dans la salle d'audience par les proches de Mélanie Lemay.
00:07:58Un verdict qualifié par la défense d'extrêmement lourd,
00:08:01un verdict hors sol et dont la durée du délibéré, je cite, est honteuse.
00:08:05Les avocats de Yacine Al-Azizi continuent de soutenir la thèse
00:08:09que nous avons assistée à un procès fait par la gendarmerie, pour la gendarmerie.
00:08:14Très émus, les parents de la gendarme décédée en 2020 estiment que justice est passée,
00:08:19mais redoutent déjà la procédure en appel.
00:08:21Je vous propose de les écouter en sortie d'audience.
00:08:24C'est terrible à dire, à peine, puisqu'on sait qu'il y a un appel qui passe derrière.
00:08:27Donc, nous, on n'était pas fixés sur une peine fixe de prison.
00:08:35On aurait bien souhaité qu'il ait une autre attitude, qu'il reconnaisse les choses
00:08:40et qu'il a regardé ses pieds, donc ils n'étaient pas du tout sincères.
00:08:47Donc, non, la seule chose qui nous satisfasse, c'est que c'est passé
00:08:50et qu'on va pouvoir souffler un gros coup,
00:08:53même si on sait que dans moins d'un an, il faudra revenir dans la région pour un autre procès.
00:09:00Une fois le verdict rendu, Yassine El Azizi a été transférée sous haute sécurité à la maison d'arrêt d'Agin.
00:09:06Allez, tout de suite, comme tous les jours, les tops et les flots d'audience d'hier soir,
00:09:09c'est avec Mister Audience, Ayaz-Kévin, j'attends.
00:09:14Avec le beau temps, la télé, nouvelle fois était un peu ou d'hier soir,
00:09:18personne n'ayant dépassé les 3 millions.
00:09:20C'est TF1 qui est arrivé petit leader avec la finale de Koh-Lanta,
00:09:232,9 millions de personnes ont assisté à la victoire de Gaël.
00:09:26Il s'agit de la plus basse audience réalisée par une finale du jeu d'aventure.
00:09:30France 3 est deuxième du classement avec son feuilleton à si grand soleil.
00:09:33L'épisode diffusé jusqu'à 21h25 est à 2,4 millions.
00:09:36Sur M6, la série 9-1-1 ne fédère toujours pas,
00:09:40avec une audience faible à seulement 1,6 millions.
00:09:42Mais le flop est surtout pour cash investigation.
00:09:44Sur France 2, le magazine Débise Lucet est faible sous le 1,5 millions.
00:09:48Toutes les autres chaînes sont loin derrière et sous les 800 milles.
00:09:52Avec son doc patrimoine de vieille pierre très précieuse,
00:09:55France 5 est cinquième du classement.
00:09:56Avec les films Dragon 3 et il a déjà tes yeux,
00:09:59Gulli et TFX dépassent à peine les 500 milles.
00:10:02TMC est également en difficulté avec seulement 413 000 téléspectateurs
00:10:06devant les docs d'ambre chalumeau.
00:10:08L'histoire audience vous dit à demain.
00:10:09– Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:10:14Julien Oudoul, bonjour.
00:10:15– Bonjour.
00:10:15– Merci d'être avec nous, député de Lyon et porte-parole du Rassemblement national.
00:10:18Michel Fayad, bonjour.
00:10:19– Bonjour.
00:10:20– Merci d'être avec nous, politologue Mimona Interman, bonjour.
00:10:22Très heureux de vous avoir sur ce plateau, grand reporter.
00:10:24Merci d'être avec nous.
00:10:25On va parler de la clorité internationale avec vous,
00:10:27mais de la clorité française aussi, bien évidemment.
00:10:29Et puis Cédric Saint-Sulpice, conseiller municipal à Villers-Cotterêts.
00:10:32Mais je voulais commencer cette émission, dans un instant on parlera d'Israël bien évidemment,
00:10:37mais je voulais commencer avec ce qui s'est passé en Moselle,
00:10:39puisqu'on a appris il y a quelques instants qu'un policier avait été tué en Moselle.
00:10:42Il y a deux morts, dont un policier.
00:10:44Les faits se sont produits vers 22h45 hier soir.
00:10:48Et c'est un policier belge qui a été tué en France.
00:10:51On est en direct avec Tanguy Hamon, journaliste au service police-justice de CNews.
00:10:55Bonjour Tanguy, merci d'être avec nous.
00:10:57Quel détail a-t-on sur ce qui s'est passé ?
00:10:59Bonjour Jean-Marc.
00:11:02Les faits ont commencé hier, au moment où les forces de police belges
00:11:06ont pris en chasse une voiture qu'elles soupçonnaient d'être un GoFast
00:11:10qui allait de la Belgique vers la France.
00:11:12Vous savez, les GoFast, ce sont ces voitures qu'on charge de drogue
00:11:15et qui sont censées aller le plus vite possible
00:11:17pour éviter d'être contrôlées par les forces de l'ordre.
00:11:21Il y a donc eu trois voitures de police belges
00:11:23qui ont lancé une course-poursuite avec les suspects.
00:11:26Ils les ont poursuivies jusqu'au côté français.
00:11:29à hauteur d'Angevillé, en Moselle, c'est à côté de Thionville,
00:11:33où les fuyards ont stoppé leur véhicule sur une voie rapide
00:11:36limitée à 110 km heure.
00:11:38Le conducteur du véhicule suspect, lui, a tenté de traverser le terre-plein central.
00:11:46Il a été poursuivi par un policier et c'est là que le drame s'est produit
00:11:50parce qu'un véhicule qui arrivait en face, en pleine nuit,
00:11:53il était aux alentours de 23 heures, ne les a manifestement pas vus
00:11:57et a percuté les deux individus, le suspect donc, et le policier belge.
00:12:02Ils sont tous les deux morts sur place.
00:12:05Concernant le deuxième individu qui se trouvait dans le véhicule suspecté
00:12:09d'être un gofaste, il a, lui, été interpellé quelques instants après
00:12:13par des policiers français de la BAC de Thionville.
00:12:16Merci beaucoup Tanguy Hamon, journaliste police-justice de CNews
00:12:19pour ces informations et ce drame qui s'est produit cette nuit
00:12:23avec ces deux morts dont un policier tué lors de cette collision
00:12:26et lors de ce gofaste qui a mal tourné.
00:12:29Je voulais qu'on revienne également parce que c'est vrai
00:12:30qu'avec l'actualité internationale très forte ces derniers temps,
00:12:32on a assez peu parlé de ce qui s'est passé en France
00:12:34et il s'est produit un drame également dans le barin
00:12:37puisqu'il y a une attaque violente qui s'est déroulée devant une maternelle cette fois
00:12:43et ce sont deux adolescents qui ont été poignardés.
00:12:46Ils ont 16 et 17 ans.
00:12:49L'un des jeunes présente une plaie à la gorge et une plaie dans le dos.
00:12:52Il a été entre la vie et la mort pendant longtemps
00:12:55avant de revenir dans un état correct.
00:12:57L'autre est également blessé.
00:12:59Les deux adolescents ont été blessés au couteau à Ilkirch-Gravot-Staden.
00:13:03C'est dans leur banlieue de Strasbourg.
00:13:05Les faits se sont déroulés en fin de journée.
00:13:07Plusieurs coups ont été portés à la suite d'une rixe.
00:13:10Les deux hommes et les deux femmes qui sont suspects
00:13:13sont actuellement recherchés par les forces de l'ordre.
00:13:18Julien Oudoul, on est dans un déferlement de violence qui est sur Alice.
00:13:22C'est vrai que ce qui s'est passé en Israël avec l'Iran
00:13:24a un peu occulté la situation en France
00:13:27mais quand même ce qui se passe est terrible.
00:13:29Oui, c'est la France totalement hors de contrôle
00:13:31qui tombe dans la barbarie,
00:13:34qui tombe surtout dans la banalisation du mal.
00:13:36Et c'est vrai que si on fait le parallèle avec la crise internationale,
00:13:41qu'on essaye de donner des leçons à l'Iran ou à d'autres pays,
00:13:46qu'on n'est même pas capables de rétablir l'ordre public dans notre pays,
00:13:50on n'est même pas capables de protéger notre jeunesse,
00:13:52on n'est même pas capables d'organiser une fête de la musique en toute quiétude
00:13:56ou d'organiser un match de foot.
00:13:57C'est vrai que c'est hallucinant.
00:13:58Et ce qui me terrifie, c'est l'accoutumance.
00:14:02On s'habitue effectivement à ce qu'il y ait une répétition de faits,
00:14:06de coups de couteau, d'agressions, de meurtres.
00:14:09Ça se fait d'ailleurs dans l'environnement scolaire ou aux abords des écoles
00:14:13puisque là c'est à côté d'une maternelle.
00:14:16Et effectivement, il faut qu'on passe aux actes
00:14:18et il faut surtout qu'on passe à faire des exemples.
00:14:21Il faut qu'il y ait des exemples pour dissuader.
00:14:23Il faut qu'il y ait des exemples de condamnations
00:14:25qui soient terribles, qui puissent dissuader et qui puissent effrayer
00:14:29de potentiels délinquants, de potentiels barbares.
00:14:32Parce que là, on est véritablement dans la barbarie banalisée, décomplexée
00:14:37et malheureusement, plus aucun territoire n'est épargné,
00:14:41plus aucune génération.
00:14:42Et c'est particulièrement les jeunes qui en payent le prix fort.
00:14:44On est en direct avec Sylvain André
00:14:46qui est secrétaire départementale du syndicat Alliance dans le Barin.
00:14:49Bonjour, merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:14:51Que sait-on sur ce qui s'est passé devant cette maternelle ?
00:14:55Oui, bonjour Jean-Luc.
00:14:57Les faits se sont produits lundi vers 18h30 à Elkirch,
00:15:01une commune proche de l'agglomération strasbourgeoise.
00:15:05Des adolescentes s'étaient rendonnés rendez-vous pour régler un différent
00:15:08avant d'être rejoint par des camarades.
00:15:11Le ton est monté et effectivement, il y a eu des unriques.
00:15:14Et malheureusement, encore une fois,
00:15:16sorties de couteaux et deux individus blessés,
00:15:19dont un quand même touché à la gorge.
00:15:21On est face à cette banalisation des volants s'armés.
00:15:23Il est temps d'agir avec Farmeté.
00:15:25Mais comment vous expliquez-vous que les couteaux sortent aussi facilement désormais ?
00:15:29C'est-à-dire que, quel que soit l'endroit d'ailleurs,
00:15:31ce n'est pas à Strasbourg en particulier, ni cette commune,
00:15:34mais partout aujourd'hui, on s'aperçoit que dès qu'il y a un conflit,
00:15:36dès qu'il y a une bagarre, ça commence avec des couteaux.
00:15:40Oui, on a un phénomène qui est plus marginal, il est devenu récurrent.
00:15:44Il s'installe dans le quotidien de nos villes, de nos quartiers, des établissements scolaires.
00:15:49Ce n'est plus des exceptions.
00:15:50Maintenant, ça devient une banalité.
00:15:52Et effectivement, on le déplore au niveau de notre organisation syndicale.
00:15:55Pour nous, il est clair que nous demandons des peines exemplaires qui soient prononcées
00:15:58à l'encontre des auteurs de violences à écartes, quel que soit leur âge.
00:16:02La minorité ne doit pas servir de protection ou d'excuse face à des actes qui mettent en danger.
00:16:06Il est temps de réagir, ce n'est plus possible.
00:16:09Je crois qu'on a un petit problème de son avec vous,
00:16:11mais on a compris ce que vous vouliez dire, Sylvain André.
00:16:13Merci beaucoup, secrétaire départementale du syndicat Ayans Police dans le bar à même.
00:16:17On a intermande. Quel regard vous avez, vous, sur la société d'aujourd'hui ?
00:16:19Et vous voyez ces riques, cette violence qui se déchaîne ?
00:16:22Si j'avais des solutions miracles, je pense que je vous les aurais confiées depuis longtemps.
00:16:26Je suis beaucoup au contact des jeunes, et notamment des jeunes de lycée.
00:16:29Il y a même un lycée qui porte mon nom à l'île de la Réunion.
00:16:31J'y vais, je vais dans les collèges, je vis en banlieue, je vis aussi en province, en profonde province, j'allais dire.
00:16:38Malheureusement, même s'il y a un fait qui est réprimé de façon exemplaire,
00:16:44est-ce qu'on va réussir à couper la racine de tous ces mots ?
00:16:48De temps en temps...
00:16:48La répression ne suffit pas, c'est ce que vous dites.
00:16:50Parce qu'on entend Julien Audoul du Rassemblement National qui dit souvent qu'il faut taper plus fort.
00:16:54Monsieur Audoul est député de la Nation, et il a sa vision, et c'est sa vision.
00:16:59Moi je suis une mère de famille, et j'observe aussi, je suis toujours journaliste,
00:17:02et je me dis qu'il n'y a pas de solution simple.
00:17:05Et je pense quand même, c'est peut-être vieux jeu, mais c'est dans les familles que ça commence.
00:17:09Mais je suis tout à fait d'accord.
00:17:10Dans les familles, c'est aux familles, aux mamans, aux papas, aux grands-frères, on ne va pas à l'école avec un couteau.
00:17:16Alors on va à l'école avec un couteau sous prétexte qu'on risque d'être attaqués, mais on ne s'en s'en ira jamais.
00:17:20On est tout à fait d'accord.
00:17:22Et vous savez...
00:17:22Mais pourquoi, juste pardon, mais pourquoi vous avez le sentiment que la répression ne suffira pas ?
00:17:26Est-ce que le problème c'est aussi qu'on ne montre pas l'exemple ?
00:17:28Mais on a vu ça aussi en Allemagne.
00:17:30Mon mari est allemand, je vais assez souvent en Allemagne,
00:17:32et c'est incroyable ce que ce pays, à côté, à nos portes, a changé, véritablement.
00:17:37S'il y avait quelque chose de si simple, je pense que les gouvernants auraient trouvé la parade.
00:17:44Quel député, quel homme politique aujourd'hui aimerait que ça se produise ?
00:17:50Personne n'a intérêt à ça, parce que c'est le pays dans son sens.
00:17:53Sauf si certains politiques ont envie que ce soit le chaos en France.
00:17:56Si vous voyez de qui je parle.
00:17:58Peut-être que certains politiques ne sont pas aussi attentifs que vous au maintien de la paix.
00:18:04C'est possible que certains jouent.
00:18:06Mais moi, je ne suis pas en train de leur faire des procès d'attention.
00:18:09Je trouve que c'est un problème gravissime.
00:18:10Est-ce qu'il y a un problème culturel aussi ?
00:18:12Le fait qu'on sorte des couteaux comme ça, est-ce qu'il y a un problème culturel ?
00:18:14Je vois à quoi vous pensez.
00:18:15Peut-être que les cultures, aujourd'hui, sont en train de se choquer, de s'interchoquer.
00:18:20On sort le flingue.
00:18:22Il y a eu des guerres à nos portes il n'y a pas très longtemps.
00:18:25Allez, vous voulez que je vous dise ?
00:18:26Hier soir, j'étais dans un taxi.
00:18:27Et le gars a vécu en Algérie pendant toute la période de la guerre d'Algérie.
00:18:30Et il m'a dit, vous savez, moi j'ai vu des têtes sans corps pendant la guerre d'Algérie
00:18:35qui s'est achevée aux alentours des années fin des années 90 ou 98.
00:18:38Mais bien sûr qu'il y a quelque chose qui reste.
00:18:40Je suis allée à un reportage dans tous ces pays qui sont à risque.
00:18:44En Afghanistan, en Irak, en Syrie, à Gaza.
00:18:46J'ai fait tout le tour de ce paysage-là.
00:18:48Il est clair que ces générations qui ont votre âge, par exemple, qui ont toujours connu la guerre, toujours connu le règlement des problèmes par la violence, par les armes.
00:18:58Je ne veux pas te supporter, je te tue, je t'élimine.
00:19:01C'est ça aussi qui est dans les têtes.
00:19:02Oui, nous n'avons pas réussi à acculturer l'ensemble de ces jeunes qui viennent de ces pays à risque.
00:19:08C'est un fait.
00:19:08Et tout le monde, droite-gauche, et surtout depuis la période Mitterrand, toute la période du Chirac, c'était l'immobilisme.
00:19:14Pourquoi on n'a pas dit ici c'est la France et on vit comme ça ?
00:19:17Et c'est ça la règle.
00:19:18Et on n'a pas besoin d'être notre parti, monsieur, pour le ressentir.
00:19:21Moi je suis créole de l'île de la Réunion.
00:19:22On est très mélangés chez nous.
00:19:24Dans ma famille, il y a de toutes les couleurs, de toutes les religions maintenant.
00:19:27Toutes les religions.
00:19:27Mais en même temps, je vous sens réservé sur le parti de Julien.
00:19:34De Julien, ce qui est bien évidemment...
00:19:36Je suis journaliste, je vote.
00:19:37Je vous sens réservé.
00:19:40Mais en même temps, ce que vous dites, c'est ce que dit le RN.
00:19:43C'est Laurent Fabius qui disait que le Front National avait posé les vrais problèmes, n'apporte pas les vraies solutions.
00:19:48Bon, on en est toujours là.
00:19:49Quand vous dites que c'est un problème d'éducation, c'est ce que dit le RN.
00:19:52Quand vous dites aussi que c'est un problème de culture, c'est ce que dit le RN.
00:19:57Mais oui, ça peut être aussi un problème culturel.
00:19:59Ça veut dire que je suis Front National ou RN aujourd'hui ?
00:20:02Pas du tout.
00:20:03Pas du tout.
00:20:04Pas du tout.
00:20:04C'est pas ça, mon président.
00:20:05C'est pas un reproche en plus.
00:20:06Mais parce que je vous sens réservé.
00:20:07Je vous sens gêné.
00:20:09Je vais vous dire la vérité.
00:20:10Mais Mona, je vous sens gêné.
00:20:11C'est-à-dire à la fois parce que vous êtes d'accord avec le RN, mais vous avez besoin de dire
00:20:13je ne suis pas RN.
00:20:15Je ne suis pas d'accord avec le RN.
00:20:16Je pense que ce que M. le député a souligné comme problème, ça correspond à des faits.
00:20:21Hélas, ça correspond à des faits.
00:20:22C'est ces solutions qui ne sont pas les bonnes.
00:20:24Maintenant, est-ce que c'est uniquement la répression ? C'est de mettre des jeunes de 17, 18 ans en taule ? C'est pas forcément ça le sujet.
00:20:32C'est pas forcément... Est-ce qu'il faut les laisser dehors pour qu'ils continuent ? Et à narguer les policiers ? C'est pas ça non plus la solution.
00:20:38Moi, j'ai pas de solution. Je suis juste une observatrice. Malheureusement, monsieur, je n'ai pas vos responsabilités. Je ne suis pas l'élu de la nation.
00:20:45Malheureusement, heureusement.
00:20:45Vous êtes une citoyenne, donc avec une responsabilité démocratique.
00:20:48Merci pour la leçon.
00:20:50Michel Fayad.
00:20:51Vous, vous avez voyagé dans ces pays à risque, mais moi, j'y suis né.
00:20:55Et je suis venu en France après la guerre.
00:20:57J'ai connu aussi la guerre moi-même et j'ai vu des corps par terre moi-même.
00:21:00Et je peux vous dire que moi, je ne règle pas mes comptes avec des couteaux et je ne règle pas mes comptes avec des fusils.
00:21:05Et ni moi, ni mes frères, mes sœurs, mes amis, mes cousins.
00:21:11Et personne ne règle ça comme ça.
00:21:12Il y a un problème réellement avec certains qui sont en réalité, qui appliquent une règle islamique qui est la conquête.
00:21:20Ils ont cette idée de conquête.
00:21:21Et la conquête, c'est pour, ils cherchent à faire peur pour que vous, vous, les femmes, vous, les filles, vous ne sortiez plus.
00:21:28Comme on l'a vu l'autre jour lorsqu'il y a eu...
00:21:29Les piqûres, c'est ça pour vous ?
00:21:30Les piqûres qu'il y a eu à Paris, c'est pour empêcher les femmes de sortir ?
00:21:32Mais bien sûr, et pas que les piqûres.
00:21:33Quand on avait vu les vidéos où ils donnaient des coups de pied en pleine figure d'une femme à terre, c'était pourquoi ?
00:21:39C'est pour que les femmes ne sortent plus, pour que les filles ne sortent plus.
00:21:41Ce n'est pas que les enfants d'origine arabe ou africaine.
00:21:43Je l'ai bien entendu.
00:21:44Sauf que moi, j'ai été agressé avec des cutters, OK ?
00:21:47Et les gens qui étaient avec les cutters, ils étaient tous d'origine algérienne, marocaine, tunisienne.
00:21:52Je suis désolé, c'est factuel.
00:21:53J'étais en classe avec eux.
00:21:54Quand je suis venu en France, je suis allé dans une école publique.
00:21:58Ensuite, j'ai quitté l'école publique pour aller à l'école catholique qui était juste à côté.
00:22:01Ceux qui nous ont agressé, parce qu'on était en train de faire un truc avec l'école, dans le cadre de l'école privée,
00:22:09c'était des anciens camarades à moi qui étaient en école publique, qui étaient des enfants d'immigrés, comme moi.
00:22:14Donc il y a un problème culturel aussi.
00:22:16C'est la question que je posais tout à l'heure.
00:22:17Je ne dis pas que culturel.
00:22:18Je dis culturel, mais religieux également.
00:22:20Non, parce que culturel, moi je suis d'origine libanaise.
00:22:23Ce n'est pas un problème culturel chez les Libanais, ce n'est pas un problème culturel chez les Israéliens,
00:22:28ce n'est pas un problème culturel chez même des Algériens chrétiens ou je ne sais quoi.
00:22:32Il y a un problème que l'islamisme cherche à conquérir toute la terre qui n'est pas musulmane.
00:22:37C'est-à-dire qu'aujourd'hui...
00:22:38Je ne fais aucun amalgame.
00:22:41Je ne fais aucun amalgame.
00:22:42Pas du tout.
00:22:43Pas du tout.
00:22:44Pas du tout.
00:22:45Je ne fais tellement pas d'amalgame parce que je suis d'origine libanaise.
00:22:48Je suis né avec les musulmans.
00:22:50J'ai vécu avec les musulmans.
00:22:51Je n'ai pas de problème avec les musulmans.
00:22:53Je n'ai aucun problème.
00:22:54Je ne fais pas le sens.
00:22:56Vous m'avez dit que je fais d'amalgame alors que moi j'ai vécu avec eux.
00:22:59Mais moi j'ai vécu aussi avec eux.
00:23:00Justement.
00:23:01Et donc comme moi j'ai vécu avec eux et vous aussi, je ne fais pas d'amalgame.
00:23:04Mais je sais et je connais leur religion.
00:23:07Et je sais qu'il y a des choses dans leur religion qui quand elle est manipulée et utilisée par certains imams,
00:23:12elle peut devenir dangereuse.
00:23:13Et il y a certains imams qui les appellent à conquérir ce qui n'est pas musulman.
00:23:17Je ne vais sûrement pas défendre les imams qui font cette pratique très conquérante.
00:23:22Sûrement pas.
00:23:22Et je veux ouvrir les yeux.
00:23:23Il y a un vrai problème.
00:23:25Mais c'est ce qu'on dit.
00:23:26Oui, il y a un problème.
00:23:27Donc vous êtes d'accord.
00:23:28Est-ce que je ne partage pas la totalité de votre point de vue ?
00:23:31Mais évidemment, vous n'avez pas totalement tort non plus.
00:23:34Mais dites-moi où j'ai tort.
00:23:35C'est intéressant si croyait la tort.
00:23:38Oui, j'aimerais savoir où j'ai tort.
00:23:39De plaquer l'islam sur la question des couteaux.
00:23:42Il y a combien de mères de famille avec leurs fichus le matin qui sont dans le métro pour aller travailler et gagner 3 francs 6 sous pour nourrir leurs gamins
00:23:50qui elles-mêmes sont musulmanes.
00:23:51Est-ce qu'on va dire que ces femmes-là poussent leurs enfants forcément à sortir des couteaux ?
00:23:55Oui, mais je n'ai pas accusé les mères.
00:23:57Il apparaît de l'islamisme.
00:23:58Oui, et je n'ai pas accusé les mères.
00:23:59Oui, c'est la maladie de l'islam.
00:24:00La maladie de l'islam.
00:24:01Oui.
00:24:01D'accord.
00:24:02C'est la plaie de l'islam.
00:24:05C'est la plaie de l'islam.
00:24:05Mais je ne veux pas défendre ces salopards qui sortent les couteaux à temps et à temps.
00:24:10Mais bien sûr, mais aujourd'hui, il y a une espèce d'épidémie de jeunes qui sortent des couteaux pour un oui, pour un non.
00:24:17Mais apparemment, j'ai vu des gamins aussi qui partaient à l'école avec un couteau en se disant
00:24:20si jamais je suis tapé...
00:24:20Oui, mais ça, c'est un peu l'excuse facile, à mon avis, quand même.
00:24:23Le gars, le fameux Quentin, qui a tué l'assistante du lycée très récemment, c'était un musulman, ce gars-là, ou pas ?
00:24:34Bah oui, c'est un prénom.
00:24:35Bah oui.
00:24:36Bah oui.
00:24:37Et vous pensez que ses parents lui ont dit d'aller...
00:24:39Non, parce que je n'ai pas parlé des parents.
00:24:40Je vous ai dit...
00:24:41Alors, les parents...
00:24:42Allons voir les parents.
00:24:43Mais les parents, vous avez raison.
00:24:44Il faut punir les parents financièrement.
00:24:47C'est intéressant.
00:24:49Tous les parents.
00:24:49Non, mais c'est intéressant.
00:24:50Vous prenez ce fait de société dramatique.
00:24:54Dramatique.
00:24:55Qui nous a tous bouleversés.
00:24:56Vous prenez le prénom en disant, regardez, il n'y a pas d'amalgame, regardez, voilà, c'est un bon français.
00:25:02Et en fait, vous avez tort, vous êtes percuté par le réel.
00:25:05Le réel, c'est quoi ?
00:25:05C'est que le gamin s'appelle Écantin.
00:25:08Mais c'est quoi le réel ?
00:25:10Je m'appelle Mémona à l'état civil.
00:25:12Et quand j'ai été baptisée à 8 ans, je me suis appelée Marie.
00:25:17Donc si je m'appelle Marie, c'est bien.
00:25:18Et si je m'appelle Mémona, c'est pas bien.
00:25:20Mais personne n'est pas bien.
00:25:21Vous faites aussi l'amalgame.
00:25:22Le problème est trop grave pour en faire un amalgame.
00:25:24Le problème, il est idéologique.
00:25:26Je n'ai pas de solution idéologique.
00:25:26Vous n'allez pas au bout des choses.
00:25:28Vous n'allez pas au bout des choses.
00:25:29Vous restez...
00:25:29Vous restez au milieu du guet.
00:25:33Et vous ne voulez pas voir le lien écrasant entre l'immigration anarchique et l'insécurité sauvage aujourd'hui qui gangrène notre pays.
00:25:40Alors, on va en reparler dans un instant.
00:25:42On va en reparler dans un instant.
00:25:44Je vais vous donner un exemple précis dans un instant.
00:25:45On parlera d'Israël après, bien évidemment.
00:25:47La France, c'est aussi important ce qui se passe chez nous.
00:25:49On va parler d'un enfant de 8 ans qui est allé à l'école avec 3 couteaux.
00:25:543 couteaux.
00:25:55Ça s'est passé avant hier.
00:25:563 couteaux pour tuer sa maîtresse, a-t-il dit.
00:25:59Il est en CE2.
00:26:00On vous raconte cette histoire dans un instant.
00:26:02Restez avec nous sur CNews.
00:26:03Le programme nucléaire iranien a été retardé de plusieurs décennies.
00:26:12Déclaration de Donald Trump en marge du sommet de l'OTAN.
00:26:15Selon le président américain, les sites ont totalement été détruits.
00:26:19Téhéran ne fabriquera pas de bombes avant longtemps.
00:26:22Et le cessez-le-feu entre l'Iran et Israël se passe très bien.
00:26:25Israël, de son côté, joue la carte de la prudence.
00:26:28Tsaal estime qu'il est encore tôt pour évaluer les dommages causés au programme nucléaire iranien.
00:26:33Déclaration du porte-parole de l'armée israélienne au lendemain d'un cessez-le-feu
00:26:37qui a mis fin à 12 jours de guerre.
00:26:40Et puis, 50 départements désormais placés en vigilance orange-orage et 2 pour canicule.
00:26:45Météo France prévoit de fortes pluies dès 16h cet après-midi.
00:26:49Des chutes de grêle et des rafales de vent pouvant atteindre les 100 km heure.
00:26:5711h05, Chancé News.
00:26:58Merci d'être en direct avec nous.
00:26:59Le débat se poursuit.
00:27:00Il est passionnant autour de la situation en France
00:27:02et autour de la psychologie également de certains jeunes.
00:27:05Pourquoi est-ce que certains jeunes ont aujourd'hui envie de prendre des couteaux ?
00:27:08Regardez ce qui s'est passé hier dans le Loir-et-Cher à Vendôme,
00:27:13très précisément à l'école primaire Jules Ferry, selon les informations d'Europe 1.
00:27:17Un enfant en classe de CE2 de 8 ans, 8 ans, vous avez bien entendu,
00:27:21a été surpris avec trois couteaux qu'il avait dans son cartable.
00:27:25C'est ce qu'il a expliqué à l'équipe pédagogique.
00:27:27Il a pris ses couteaux pour aller tuer avec deux de ses camarades sa maîtresse.
00:27:31L'enfant ne fera pas l'objet de poursuites pénales parce qu'il est trop jeune.
00:27:35On va regarder les faits.
00:27:36Vous les voyez qui s'affichent sur votre écran.
00:27:38Ça s'est donc passé à l'école primaire Jules Ferry à Vendôme dans le Loir-et-Cher.
00:27:40L'enfant de 8 ans a été surpris avec trois couteaux.
00:27:44Il affirme vouloir tuer sa maîtresse et donc pas de poursuites pénales.
00:27:47On est avec Jean Dorido qui est psychologue.
00:27:49Bonjour Jean, merci d'être en direct avec nous.
00:27:528 ans, ça paraît dingue.
00:27:54D'abord, 8 ans, on a la notion de la vie, de la mort, de tuer.
00:27:57On a ça dans la tête ?
00:28:00Alors en termes de psychologie du développement,
00:28:02c'est vrai qu'un enfant de 8 ans, c'est particulièrement jeune.
00:28:05Donc c'est vrai que les notions de vie, de mort sont encore un peu floues.
00:28:10Ce n'est pas du tout mature dans le cerveau.
00:28:13Et là, clairement, il y a chez cet enfant une problématique éducative,
00:28:19une carence éducative majeure.
00:28:22Et on aimerait en savoir davantage sur la situation dans laquelle grandit cet enfant.
00:28:27Mais à 8 ans, quand on se dit je vais aller tuer ma maîtresse,
00:28:30c'est quoi ? C'est qu'on est influencé, peut-être par les médias d'ailleurs,
00:28:33effectivement, peut-être d'entendre sans arrêt des attaques au couteau,
00:28:36des histoires comme ça, on se dit j'ai envie de faire pareil.
00:28:38Ça peut être ça ? Ou alors on vit dans un milieu où le couteau est une façon de se défendre ?
00:28:45Alors là, effectivement, toutes les hypothèses que vous formulez sont recevables.
00:28:50C'est vrai qu'en termes de ce qu'on appelle la contagion sociale,
00:28:54il ne serait pas étonnant du tout que cet enfant soit soumis
00:28:57à des informations trop violentes pour lui.
00:29:00Ça pourrait faire l'objet d'une enquête sociale typiquement,
00:29:05demandée par l'école, Jules Ferry en l'occurrence, après un signalement,
00:29:10pour qu'effectivement des travailleurs sociaux puissent évaluer.
00:29:13C'est vrai que si cet enfant, par exemple, est dans un univers où la télé est allumée en permanence,
00:29:19et où effectivement, imaginons qu'il entende toutes ces histoires d'agression au couteau,
00:29:23un enfant de 8 ans, comme vous l'avez dit, lui, le bien, le mal, tout ça, c'est très abstrait,
00:29:30c'est un peu pour jouer, et donc typiquement, il peut dire, avec des copains, pour rigoler,
00:29:34on a envisagé d'aller tuer la maîtresse à coups de couteau.
00:29:37Vous voyez, c'est quelque chose qui est tout à fait envisageable.
00:29:39Mais Jean Dorido, comment vous expliquez qu'il y a de plus en plus aujourd'hui de jeunes
00:29:42qu'on retrouve avec des couteaux ?
00:29:43Ce n'est pas la première fois qu'on a un enfant de 8 ans qu'on retrouve celui-là,
00:29:45il en avait trois de couteaux, mais ce n'est pas la première fois qu'on retrouve un enfant comme ça.
00:29:49Il y avait un enfant qui avait 9 ans, je crois, il y a quelques semaines également,
00:29:53pour tuer. Qu'est-ce qui se passe, en fait ? On avait un débat juste avant le CNU d'Info,
00:29:58de savoir, est-ce que c'est un problème culturel également ?
00:30:02Écoutez, c'est un fait, j'ai entendu quelques échanges du départ, en effet.
00:30:08Il y a une dimension de contagion sociale, ça qui est réel, les sciences sociales, psychologiques, sociologiques,
00:30:14savent bien qu'il suffit qu'un événement soit médiatisé pour qu'il se propage comme une espèce de virus,
00:30:21et c'est un fait qu'aujourd'hui, il y a certes les chaînes d'info,
00:30:25mais il y a aussi ces fameux réseaux sociaux, et donc on a des enfants très jeunes
00:30:29qui sont exposés à ces informations, ça peut créer de la contagion sociale.
00:30:33Et puis, ça a été dit, je crois, par votre invité journaliste,
00:30:36c'est un fait qu'il y a en France aujourd'hui des personnes qui ont des parcours de migration
00:30:40très douloureux, dans lesquels ils ont été exposés à de la violence.
00:30:45Ils peuvent arriver en France très jeunes, même non accompagnés, les fameux MNA,
00:30:51et c'est un fait que ça peut aussi participer de cette culture de l'attaque aux couteaux,
00:30:57même si, on ne va pas se mentir ni se voiler la face,
00:31:00il y a une tradition, de toute façon, et ça n'est pas qu'en Corse, je ne veux viser personne,
00:31:05il y a une tradition des coups de couteau, on voit ça dans West High Story pour les USA,
00:31:09et on a connu les bousons noirs en France, c'est l'association de ces trois paramètres
00:31:15qui créent cette situation absolument terrible aujourd'hui.
00:31:19Merci Jean Dorédo, je pense que vous avez tellement peur de votre raisonnement
00:31:24que vous partez sur West High Story, je ne pensais pas que vous alliez partir sur West High Story
00:31:26pour parler de la tradition des couteaux.
00:31:28Je pense qu'on est tellement dans une société où on n'ose pas dire les choses
00:31:30qu'on se retrouve à parler des Etats-Unis avec West High Story
00:31:33quand on parle de tradition de couteaux, ce n'est pas forcément la première image qui vient.
00:31:37La première, contagion sociale, premier point.
00:31:41Deuxième point, effectivement, des populations par contre de migration compliquées
00:31:46qui peuvent avoir cette culture de la violence et de règlement de couteaux.
00:31:50Et troisième point, c'est un fait, on ne va pas se mentir,
00:31:52il y a une tradition, de toute façon, vis-à-vis de laquelle, précisément,
00:31:56nous luttons les uns les autres, puisque nous avons aujourd'hui moins de,
00:32:00on peut l'espérer en tout cas, moins de violence qu'à l'époque du Moyen Âge
00:32:05avec les coups de gorge et autres.
00:32:08Donc, si vous voulez, c'est une réalité, il n'y a pas de volonté
00:32:13de cacher quoi que ce soit dans mes propos, en tout cas.
00:32:15Merci, Jean-Doré, le psychologue.
00:32:16Merci d'avoir été en direct avec nous, Mémone Intermed,
00:32:18quand on parle de tradition du couteau.
00:32:20Enfin, voilà, moi, je ne pense pas où est sa histoire.
00:32:21Une tradition de savracane chez nous à la République.
00:32:23Tout le monde a peur aujourd'hui.
00:32:27On a peur de dire et de montrer délibérément que dans telle ou telle partie
00:32:32de la communauté nationale, il y a une pratique qui fait qu'il y a un problème.
00:32:38Tiens, je te plante, je t'égorge.
00:32:42Qu'est-ce que ce soit ces gens-là ?
00:32:43Excusez-moi, ce n'est pas la tradition West Side Story.
00:32:44Ne vous parlez pas de West Side Story.
00:32:46Non, non, non, mais c'est pour revenir là-dessus.
00:32:48Je te plante et je t'égorge, ce n'est pas la tradition West Side Story.
00:32:51Voilà, donc je vous ai déjà dit un peu de choses.
00:32:53Concernant le gamin de 8 ans, en punaise, comme on dit en créole,
00:32:55il mérite une bonne coque.
00:32:57Je pense que tous les créoles vont comprendre.
00:32:58Ce gamin, quel est l'enseignement que ses parents lui donnent
00:33:02concernant l'école ?
00:33:04C'est ça, c'est bien.
00:33:04On va à l'école, mais pour apprendre, mon gamin.
00:33:07C'est que tu ne sais pas lire, peut-être même que tu ne parles pas la langue française,
00:33:10peut-être que tu penses qu'on est là pour t'aider,
00:33:13t'envoyer à l'école gratis.
00:33:14Mais l'école, c'est ce qui va te sauver.
00:33:17Moi, ma mère, qui ne savait ni lire ni écrire, m'a appris ça.
00:33:21On était des gens vraiment pauvres.
00:33:22Donc, on ne met pas ça sur le côté social, la précarité.
00:33:25En fait, on est d'accord sur tout.
00:33:27Mais oui, c'est ça.
00:33:28Vous dites exactement ce que je dis régulièrement.
00:33:30Je ne suis pas en train de vous envoyer des fleurs.
00:33:32Ah ben non, ça, on a compris que vous n'aviez pas très envie.
00:33:34Ce n'est pas ça, Jean-Marc.
00:33:35Il y a un vrai problème.
00:33:36Mais pourquoi, la France est une galaxie de partis politiques.
00:33:40Pourquoi voulez-vous tout de suite que je sois là en disant
00:33:42« Oui, je viens chez vous demain ». Mais je ne viendrai pas chez vous demain.
00:33:45Je ne vais voter en mon avis.
00:33:47C'est vrai que ça suffit.
00:33:49Votre regard, justement, sur ces coups de couteau.
00:33:50D'abord, est-ce que cette prolifération de coups de couteau,
00:33:53je mets les pieds dans le plat, c'est lié à l'immigration ?
00:33:56Pour moi, non.
00:33:57Pour moi, non.
00:33:58Je pense que c'est beaucoup plus lié à ce qu'on a refusé de voir.
00:34:01C'est-à-dire qu'il y a une violence qui est de plus en plus accrue chez nos jeunes.
00:34:04Peut-être par l'accentuation des réseaux sociaux,
00:34:08on n'a jamais vraiment mis des politiques claires sur ce que représentaient nos sociétés.
00:34:14Et on n'a également pas pris en compte ce que ça pouvait apporter chez nos jeunes
00:34:17la PlayStation, la Xbox et les jeux vidéo.
00:34:21Aujourd'hui, peut-être qu'on va parler encore de faits divers,
00:34:23de brainwashing et autres,
00:34:24mais l'État doit vraiment prendre ce problème à bar le corps.
00:34:26Pourquoi ? Parce que chez nos jeunes,
00:34:29il y a de plus en plus d'enfants
00:34:30qui ont des comportements ultra-violents,
00:34:33peut-être, et qui se comportent comme des assassins,
00:34:35parce que ramener un couteau dans une école,
00:34:37ce n'est pas quelque chose de banal.
00:34:38Moi, je ne sais pas...
00:34:39Et vous, la première chose que vous avez citée, c'était la Xbox.
00:34:42Je ne suis pas sûr que ce soit la Xbox
00:34:43qui soit non plus la première responsable de ça.
00:34:45Je ne sais pas quelle est l'identité de cet individu de 8 ans,
00:34:47mais là, la responsabilité des parents,
00:34:49je suis désolé, il y a aussi...
00:34:50Il y a le problème éducatif, il y a l'État...
00:34:52Est-ce qu'on sanctionne les parents qui ne savent pas éduquer ?
00:34:54Pour moi, il y a l'État qui doit prendre en compte ce problème
00:34:57qu'on a l'impression que l'éducation nationale,
00:35:00c'est devenu le far-ouest.
00:35:01Un enfant de 8 ans qui a 3 couteaux dans un sac,
00:35:03ce n'est pas normal.
00:35:03Est-ce qu'on sanctionne les parents ?
00:35:04Mais bien sûr qu'il faut sanctionner les parents.
00:35:05À partir du moment où on ne vérifie pas le sac d'un enfant de 8 ans,
00:35:07et comment cet enfant de 8 ans a réussi à obtenir 3 couteaux
00:35:10et les mettre tranquillement dans un sac.
00:35:14Et qu'est-ce qu'il y a autant à la maison concernant l'école ?
00:35:16C'est quoi le discours des parents ?
00:35:17Je vais vous dire quelque chose.
00:35:19Concernant l'autorité, tout simplement.
00:35:20Il y a beaucoup de parents aujourd'hui qui, malgré l'effet de violence de leurs enfants,
00:35:25les victimisent encore.
00:35:26Ce n'est jamais de leur faute.
00:35:27Et moi, je suis désolé.
00:35:28Quand un enfant de 8 ans a 3 couteaux dans un sac,
00:35:31c'est de la responsabilité des parents.
00:35:34Michel Fayad.
00:35:36Moi, je considère que c'est la responsabilité des parents
00:35:38quand il y a 3 couteaux dans un sac.
00:35:39Oui, mais ils sont sanctionnés comment les parents aujourd'hui ?
00:35:41Oui, mais quand vous avez le Rassemblement National qui dit, par exemple,
00:35:45il faut leur supprimer les aides, il faut leur supprimer les allocations nationales,
00:35:48tout le monde en tout créneau en disant, oh là là, non, non, quelle horreur.
00:35:51Mais ça se trouve, cet enfant-là est issu d'une classe sociale qui est peut-être aisée.
00:35:56Mais même, il faut les taxer malgré tout.
00:35:59Il faut faire des lois, bien sûr.
00:36:02Moi, je suis pour sanctionner les parents.
00:36:04Et que les parents soient responsables pénalement.
00:36:06Mais c'est le cas.
00:36:09Sur les plus jeunes, c'est le cas.
00:36:10Parce que j'en marque, demain, si cet enfant-là serait passé à l'acte
00:36:15et aurait commis des actes horribles, c'est-à-dire...
00:36:18Poignarder sa mécanique.
00:36:19Ou à un autre enfant.
00:36:21La responsabilité, je suis désolé, c'est les parents aussi.
00:36:23Ou à un autre enfant, oui.
00:36:25Déjà, quand vous venez à l'école avec des couteaux,
00:36:28c'est qu'il y a un effondrement de l'encadrement familial.
00:36:32C'est un fait.
00:36:33C'est-à-dire que vous n'avez pas été acculturé, déjà,
00:36:35à ce que représente l'école tout à fait.
00:36:36Mais ensuite, à ce qu'est le bien, le mal,
00:36:39ce qui est interdit, ce qui est possible de faire.
00:36:41Donc, ce n'est pas de la faute de l'Xbox, de la Playstation,
00:36:44des réseaux sociaux.
00:36:46Excusez-moi, je vais parler comme un vieux.
00:36:49De mon temps, c'était la Game Boy.
00:36:51Mon Dieu, la Game Boy va couper les jeunes.
00:36:54Mon Dieu, ça va les enfermer dans un monde parallèle, etc.
00:36:57Ce n'est pas pour autant qu'on est devenu des barbares.
00:36:59Aujourd'hui, il y a une désertion parentale
00:37:02qui doit être sanctionnée par l'État ou les collectivités,
00:37:05notamment par la suspension des allocations familiales,
00:37:07suspension des prestations sociales,
00:37:09voire même l'expulsion des logements sociaux
00:37:11qui sont payés, financés par le contribuable.
00:37:13Et ensuite, parce que vous niez et vous niez pas que les classes populaires,
00:37:17les classes qui sont d'immigration,
00:37:18toutes les populations, vous niez la responsabilité.
00:37:21Mais on peut quand même les punir financièrement,
00:37:23qu'ils soient.
00:37:24Il y a deux phénomènes.
00:37:25Quand on parle de logements sociaux, je suis désolé.
00:37:27On peut aussi punir financièrement,
00:37:29même ceux qui sont plus aisés.
00:37:30Il y a deux phénomènes.
00:37:31Désertion familiale, laxisme familial,
00:37:34et vous avez aussi l'immigration.
00:37:36Des cultures, qui sont des cultures du couteau,
00:37:38de la violence, du refus du dialogue.
00:37:41On a fait venir énormément d'Afghans, notamment.
00:37:44Les Afghans, après la chute de l'État afghan,
00:37:48et l'arrivée des talibans,
00:37:50enfin le retour des talibans au pouvoir.
00:37:52Les Afghans, on le sait depuis longtemps,
00:37:54ont une culture du couteau
00:37:55qui est incompatible avec notre vivre en France.
00:37:58Or, on les a fait venir,
00:37:59et aujourd'hui, vous avez bon nombre de situations,
00:38:01d'ailleurs, de jeunes Français
00:38:03qui ont été tués par la faute d'Afghans
00:38:05qu'on a fait venir.
00:38:07Donc, il y a une responsabilité aussi de l'immigration.
00:38:09Et la personne qui s'est fait assassiner
00:38:10de 57 coups de couteau dans une mosquée,
00:38:11c'est aussi les Afghans ?
00:38:13C'est la culture du couteau.
00:38:15C'était un Bosnien, déjà.
00:38:17C'était un Bosnien qui...
00:38:20Non, mais c'est intéressant que vous dites ça.
00:38:22L'origine, c'est pas quelque chose...
00:38:23Faites attention que vous allez être rattrapé par le reste.
00:38:25Non, non.
00:38:25Là aussi, la famille de ce Bosnien
00:38:28n'aurait pas dû rester en France, effectivement.
00:38:30Et la Bosnie, c'est en Europe.
00:38:31Donc, il y a une responsabilité de l'échec
00:38:33de la politique migratoire.
00:38:35Quand on dit que c'est quelque chose d'importé
00:38:38d'une autre civilisation...
00:38:39À un dernier mot là-dessus, Mélanie Thurman,
00:38:41c'est important de regarder à chaque fois
00:38:43d'où viennent les gens ?
00:38:45Quand on a des attaques au couteau, comme ça,
00:38:46comme le fait Julien Audoul.
00:38:48Ça serait intéressant d'avoir des statistiques.
00:38:50J'ai toujours milité pour ça.
00:38:51Je sais, bien sûr, je le sais.
00:38:53Bien sûr ?
00:38:54Oui, des statistiques.
00:38:55Mais là, si on fait des statistiques,
00:38:56le problème, c'est que le réel va exploser
00:38:58aux yeux de tous les politiques.
00:38:58Bon, ben, alors, il y aura le même.
00:38:59Et ça va faire mal.
00:39:01Ben oui, mais ça va leur faire mal.
00:39:02Parce que c'est, en fait,
00:39:04c'est la négation de tout ce qu'ils défendent
00:39:05depuis longtemps.
00:39:07Bien sûr.
00:39:07De tout ce qu'ils défendent.
00:39:08C'est l'échec de toute la politique
00:39:09menée depuis 40 ans en France.
00:39:12Si ça avait réussi, on l'aurait su.
00:39:13Ben oui.
00:39:14Bon, voilà ce qu'on pouvait dire sur ces sujets.
00:39:15C'est important de parler de la France aussi,
00:39:17qu'on n'oublie pas la France
00:39:18sur ce qui se passe.
00:39:20On va parler maintenant,
00:39:21ouvrir notre page spéciale
00:39:21qui concerne Israël, bien évidemment.
00:39:23Dans un instant, on va se demander
00:39:24si les sites nucléaires iraniens
00:39:25ont vraiment été détruits.
00:39:27Puisque CNN a affirmé le contraire cette nuit.
00:39:29On va vous montrer ce qu'ils ont dit
00:39:30et la réaction de Donald Trump
00:39:31qui est furieux contre CNN.
00:39:32Mais tout d'abord, le terrain.
00:39:34On part tout de suite en direct à Tel Aviv.
00:39:35On rejoint Thibaut Marchetot,
00:39:36envoyé spécial de CNews,
00:39:37qui est avec Sacha Robin.
00:39:39Bonjour Thibaut.
00:39:40Merci d'être avec nous en direct.
00:39:42D'abord, on a le sentiment que très vite,
00:39:44la vie a repris son cours à Tel Aviv.
00:39:49Oui, absolument, Jean-Marc.
00:39:50À l'image du peuple israélien
00:39:52et sa résilience,
00:39:53particulièrement importante ici.
00:39:55La vie à Tel Aviv a repris totalement
00:39:57avec toutes ces restrictions
00:39:59qui ont été levées dès 20h hier.
00:40:02Toutes les personnes peuvent retourner au travail.
00:40:04Les écoles également sont ouvertes,
00:40:05les restaurants, les commerces.
00:40:07Pour preuve, Jean-Marc,
00:40:07vous allez le voir sur ces images
00:40:09de Sacha Robin,
00:40:10c'est un office de tourisme
00:40:11au cœur de Tel Aviv
00:40:12qui a réouvert ses portes aujourd'hui.
00:40:14Pour l'instant, on nous dit
00:40:16que ça prend un petit peu de temps
00:40:18pour que les touristes reviennent,
00:40:19en tout cas se renseignent
00:40:20pour faire des activités ici à Tel Aviv.
00:40:23Également, de l'autre côté de l'image,
00:40:25vous avez ces employés du bâtiment
00:40:27qui sont revenus.
00:40:29Ce chantier, il était désert
00:40:30depuis le début de la guerre.
00:40:31On passait très souvent devant celui-ci.
00:40:34À partir d'aujourd'hui,
00:40:35les employés sont revenus pour travailler.
00:40:37Il y a également les hôtels
00:40:39où on sait de plusieurs sources
00:40:41que les hôtels ont vu
00:40:42le nombre de réservations
00:40:44augmenter à nouveau.
00:40:46On a vu dès hier,
00:40:48dès l'annonce de la levée
00:40:49de ces restrictions,
00:40:50les terrasses des restaurants
00:40:52se remplir.
00:40:53On sait évidemment ici
00:40:54que cette paix,
00:40:55elle est fragile à Tel Aviv.
00:40:57Alors, on profite de chaque instant
00:40:58de ce cessez-le-feu
00:40:59qui est pour l'instant respecté
00:41:01avec l'Iran.
00:41:02Mais Thibault,
00:41:02est-ce que ça veut dire clairement,
00:41:03parce qu'il y a quasiment
00:41:04un message politique qui est envoyé,
00:41:06je trouve,
00:41:06avec ces images que vous nous montrez.
00:41:07C'est-à-dire que le gouvernement israélien
00:41:09semble malgré tout sûr
00:41:10que ça va durer.
00:41:11Parce que puisque les activités reprennent,
00:41:13puisque les écoles ont rouvert,
00:41:14si j'ai bien compris
00:41:15ce que j'ai vu ce matin,
00:41:16ça veut dire qu'ils sont convaincus
00:41:17que ça va durer,
00:41:18que c'est un cessez-le-feu solide.
00:41:23Absolument.
00:41:24Et puis c'est aussi important
00:41:25pour la population israélienne ici
00:41:27de reprendre des activités.
00:41:29D'un premier point,
00:41:30c'est évidemment important
00:41:30pour l'économie israélienne.
00:41:32Vous vous rendez compte
00:41:32que 12 jours de guerre
00:41:33avec des missiles
00:41:34qui coûtent des millions
00:41:36pour intercepter
00:41:37les missiles envoyés par l'Iran.
00:41:39Eh bien,
00:41:39il faut reprendre une économie,
00:41:40mais aussi pour la santé mentale
00:41:42des Israéliens.
00:41:44Beaucoup d'Israéliens
00:41:44étaient contraints
00:41:46de se lever au milieu de la nuit.
00:41:48Cette nuit,
00:41:48nous avons pu passer
00:41:49une nuit entière
00:41:50dans notre chambre,
00:41:52une nuit qui n'a pas été
00:41:53interrompue
00:41:53par des alertes de missiles.
00:41:55Vous pensez évidemment
00:41:55que pour le mental
00:41:57de la société,
00:41:58pouvoir ressortir,
00:41:59aller au restaurant
00:42:00en toute quiétude,
00:42:01évidemment,
00:42:02c'est très important.
00:42:03Et il y a
00:42:03cette résilience israélienne
00:42:04qui est très forte ici.
00:42:05Et c'était le cas,
00:42:06d'ailleurs,
00:42:07quelques jours
00:42:08après le 7 octobre
00:42:09et après les nombreuses guerres
00:42:11qu'il y a ici.
00:42:12Eh bien,
00:42:12la population,
00:42:13elle veut tout de suite
00:42:14reprendre sa vie.
00:42:15Beaucoup d'Israéliens
00:42:16que nous avons croisés
00:42:17avec Sacha Robin
00:42:19ce matin nous disaient
00:42:19« Voilà l'esprit du peuple israélien ».
00:42:21Quelques jours,
00:42:23est-ce que vous vous rappelez
00:42:23du duplex que nous avons fait
00:42:25il y a 24 heures ensemble,
00:42:26Jean-Marc ?
00:42:26Nous étions à Bercheva
00:42:28sur les lieux de ce missile
00:42:29où ce missile a frappé ce bâtiment.
00:42:31Aujourd'hui,
00:42:31on se trouve au cœur de Tel Aviv
00:42:32où la vie a repris.
00:42:33Voilà une image
00:42:35qui résume parfaitement
00:42:36le peuple israélien
00:42:37et sa résilience.
00:42:38Merci beaucoup,
00:42:38Thibaut Marcheteau
00:42:39avec Sacha Robin,
00:42:40les envoyés spéciaux
00:42:41de CNews en Israël.
00:42:43Mais Monique Thurman,
00:42:44c'est incroyable
00:42:45la résilience du peuple israélien.
00:42:46Et il a raison Thibaut
00:42:48quand il nous rappelle
00:42:48notre direct d'hier.
00:42:49On était à Bercheva,
00:42:50on avait cet immeuble
00:42:50qui était défoncé.
00:42:52Il y avait des morts.
00:42:53Il y a eu quatre morts.
00:42:54On voyait les secouristes.
00:42:56Et aujourd'hui,
00:42:56la vie reprend
00:42:57mais comme si de rien n'était.
00:42:59Mais pas seulement
00:42:59sur le court terme.
00:43:01Ce peuple a connu la Shoah.
00:43:02Bien sûr.
00:43:03Ce peuple a encaissé
00:43:04le 7 octobre.
00:43:05Et depuis 2000 ans,
00:43:07la vie n'a jamais été
00:43:08tout à fait simple
00:43:09avec les pogroms
00:43:11un peu partout,
00:43:12notamment ici en Europe.
00:43:14Je voudrais,
00:43:15sur ce sujet-là,
00:43:16faire une petite incise.
00:43:20Il se trouve que j'ai
00:43:20beaucoup travaillé
00:43:22pour France Télévisions
00:43:23et mes reportages
00:43:24pour la plupart
00:43:24sont à l'Institut National
00:43:25de l'Audiovisuel.
00:43:27Certains,
00:43:27j'aimerais bien
00:43:28les revoir
00:43:28parce que je n'ai pas eu
00:43:30là-dedans forcément
00:43:31tendre à l'égard
00:43:32des Israéliens.
00:43:34J'ai essayé de montrer
00:43:35avec mon équipe
00:43:36un peu ce qui se passait
00:43:38de tous les côtés.
00:43:39Mais ce que j'ai observé,
00:43:40c'est que là,
00:43:41sur ce sujet de l'Iran,
00:43:42il ne faut pas
00:43:42qu'il y ait un avalgame.
00:43:43D'un côté,
00:43:44il y a Gaza.
00:43:44Mais Gaza n'a rien
00:43:46à voir avec
00:43:47cette menace
00:43:48existentielle
00:43:49qui pèse
00:43:50sur le devenir
00:43:51de chaque personne
00:43:53vivant
00:43:53dans ce petit État
00:43:54d'Israël
00:43:55depuis 1979.
00:43:57Ça a été très clair
00:43:58pour les ayatollahs
00:44:00et déjà Roménie.
00:44:01L'Iran et le Hamas,
00:44:02par exemple,
00:44:02il n'y a aucun lien pour vous ?
00:44:03L'Iran a toujours dit
00:44:05qu'il fallait détruire
00:44:07les États-Unis.
00:44:07Mais le Hamas,
00:44:09il n'y a aucun lien ?
00:44:10Ah, bien sûr qu'il y a des liens.
00:44:11Vous dites qu'il ne faut pas
00:44:12mélanger le Gaza.
00:44:12Je veux dire la situation actuelle.
00:44:14Oui, mais il y a quand même
00:44:15un lien entre l'Iran
00:44:16et le Hamas.
00:44:17Le Hamas a été financé.
00:44:20Donc il y a un lien.
00:44:22Ce lien-là existe,
00:44:23mais je veux dire
00:44:23la situation humanitaire.
00:44:24Ah, d'accord, humanitaire.
00:44:25Bien sûr, bien sûr.
00:44:26On ne peut pas dire
00:44:27vous allez bombarder l'Iran
00:44:28pour faire oublier Gaza.
00:44:30Le problème n'est pas là
00:44:31concernant l'Iran
00:44:31qui était à deux doigts
00:44:32d'avoir et de faire fabriquer
00:44:34sa bombe.
00:44:35J'ai interviewé Cheikh Yassine.
00:44:36Je ne pense pas
00:44:36qu'il y ait beaucoup de gens
00:44:37ici autour de la table
00:44:37qui ont rencontré
00:44:38ce Cheikh Yassine
00:44:39qui a créé le Hamas.
00:44:40Dieu merci.
00:44:41Je l'ai rencontré.
00:44:43La première chose
00:44:44qu'il m'a dit
00:44:45et j'étais avec Yvon Delos
00:44:46lorsqu'on l'a interviewé,
00:44:47ça devait être en 2007
00:44:48au moment d'une énième guerre
00:44:49entre le Hamas et l'OLP.
00:44:52La première chose
00:44:53qu'il m'a dit,
00:44:53d'ailleurs il fallait être
00:44:54voilé de la tête aux pieds.
00:44:55Ce n'était pas encore le cas.
00:44:56En 2007, on n'était pas obligé.
00:44:58Mais pour aller chez lui,
00:44:58il fallait être voilé.
00:44:59La première chose
00:45:00qu'il m'a dit
00:45:00c'est qu'il fallait détruire
00:45:01il ne disait pas Israël.
00:45:02Il ne disait pas Israël.
00:45:03L'antité sioniste
00:45:04avec une telle charge
00:45:05de mépris et de haine
00:45:07incroyable.
00:45:08Donc je reviens.
00:45:10Les ayatollahs
00:45:11étaient à deux doigts
00:45:13visiblement
00:45:13d'après les experts
00:45:14en tout cas
00:45:15et ceux qui connaissent
00:45:15de fabriquer cette bombe.
00:45:16C'est pour faire quoi ?
00:45:18C'était pour jouer avec ?
00:45:19C'est juste pour dire
00:45:19on a une bombe ?
00:45:20Donc il fallait faire...
00:45:21Donc Israël a eu raison.
00:45:23Ah mais bien sûr
00:45:23si dans les années 30
00:45:25on avait empêché Hitler
00:45:26de procéder au réarmement
00:45:27de l'Allemagne
00:45:27peut-être qu'on n'aurait pas
00:45:28connu la Shoah.
00:45:29Alors justement
00:45:30ce qui est intéressant
00:45:30c'est de savoir
00:45:31ce qui s'est passé
00:45:32après le bombardement américain
00:45:33parce que le bombardement américain
00:45:34aujourd'hui il y a deux versions.
00:45:35Il y a la version officielle
00:45:36de Donald Trump
00:45:37qui dit c'est un succès formidable
00:45:39plus jamais il n'y aura
00:45:39de nucléaire en Iran
00:45:41et puis il y a une autre version
00:45:42qui a été révélée
00:45:42cette nuit
00:45:43par nos confrères de CNN
00:45:44CNN qui affirme
00:45:46avoir eu accès
00:45:47à des rapports
00:45:47qui affirment
00:45:48justement
00:45:49que le nucléaire iranien
00:45:50n'est pas détruit
00:45:51qu'il est simplement
00:45:52retardé de quelques mois.
00:45:53Regardez le Breaking News
00:45:54cette nuit sur CNN.
00:46:01On a une information
00:46:03très importante
00:46:04qui vient de nous parvenir
00:46:05ici à CNN.
00:46:06Trois sources
00:46:06nous ont confirmé
00:46:07que selon un rapport
00:46:08préliminaire des services secrets
00:46:09l'attaque militaire
00:46:10des Etats-Unis
00:46:11contre les sites nucléaires
00:46:12en Iran
00:46:13le week-end dernier
00:46:14n'a pas détruit
00:46:15le cœur des programmes
00:46:15nucléaires iraniens
00:46:16et qu'il a simplement
00:46:17été retardé de quelques mois.
00:46:19Voilà c'est pas du tout
00:46:20la version de Donald Trump
00:46:22bien évidemment.
00:46:22Alors on sait que CNN
00:46:23est très anti-Trump
00:46:24mais en même temps
00:46:24c'est une source
00:46:25d'information plutôt fiable
00:46:26en général.
00:46:27Donc voilà on est prêt
00:46:27entre les deux
00:46:27en entendant ça.
00:46:28Donald Trump
00:46:29lui est furieux.
00:46:29I think it's been
00:46:31completely demolished.
00:46:33I think the reason
00:46:33we're here
00:46:34is because
00:46:34those pilots
00:46:36those B2 pilots
00:46:37did an unbelievable job.
00:46:39And you know
00:46:39the fake news
00:46:40like CNN
00:46:41in particular
00:46:41they're trying to
00:46:42you know
00:46:43they're trying to say
00:46:43well
00:46:44I agree
00:46:45that it was destroyed
00:46:46but maybe not
00:46:47that destroyed.
00:46:48You know
00:46:48what they're doing
00:46:49they're really hurting
00:46:49great pilots
00:46:50that put their lives
00:46:51in the line.
00:46:52CNN is scum
00:46:53and so is
00:46:54MSDNC
00:46:55they're all
00:46:56and frankly
00:46:56the networks
00:46:57aren't much better.
00:46:58It's all fake news
00:46:59but they should not
00:47:01have done that.
00:47:02I think CNN
00:47:02ought to apologize
00:47:03to the pilots
00:47:04of the B2s.
00:47:06I think that MSDNC
00:47:07ought to apologize.
00:47:09I think these guys
00:47:10really
00:47:10these networks
00:47:11and these cable networks
00:47:13are real losers.
00:47:15You really are.
00:47:16You're real losers.
00:47:16– Voilà,
00:47:17furieux,
00:47:18c'est le moins
00:47:18qu'on puisse dire.
00:47:18Claude Moniquet,
00:47:19bonjour,
00:47:19spécialiste du terrorisme
00:47:20et des renseignements
00:47:21pour CNews.
00:47:21Merci d'être en direct
00:47:22avec nous.
00:47:24Qui a raison ?
00:47:26– Qui a raison ?
00:47:27Moi,
00:47:28je n'ai pas vu les rapports
00:47:28mais disons que
00:47:29j'ai une confiance
00:47:30assez relative
00:47:31dans les déclarations
00:47:32de Donald Trump
00:47:34qui a un sens
00:47:35de l'hyperbole
00:47:35qui est assez connu.
00:47:38Bon,
00:47:39en plus,
00:47:40son discours
00:47:41sur les ordures
00:47:41de CNN
00:47:42présente assez peu
00:47:43d'intérêt.
00:47:44Donc,
00:47:44je pense que
00:47:45j'ai plutôt tendance
00:47:46à faire confiance
00:47:47à l'estimation
00:47:48du renseignement américain.
00:47:49Maintenant,
00:47:49la réalité des choses,
00:47:51d'ailleurs,
00:47:51Trump l'a déclaré
00:47:52il y a quelques minutes,
00:47:53on ne la connaîtra
00:47:54que quand les Israéliens
00:47:54la connaîtront
00:47:55puisque ce sont les Israéliens
00:47:56qui ont le plus
00:47:57de sources sur le terrain
00:47:58et pour savoir vraiment
00:47:59quelle est l'étendue des dégâts,
00:48:00il faut avoir des agents
00:48:01sur le terrain
00:48:02de haut niveau
00:48:02qui peuvent aller voir
00:48:03les installations,
00:48:04voir des rapports
00:48:05interne-iranien,
00:48:06etc.
00:48:06Ce qu'on peut dire
00:48:07avec certitude,
00:48:08c'est que
00:48:09la banque
00:48:10qui a été utilisée,
00:48:11la GBU57,
00:48:13n'avait jamais été utilisée
00:48:16ce n'est pas exactement
00:48:17l'impact qu'elle peut avoir.
00:48:19C'est le premier fait.
00:48:20Deuxième fait,
00:48:20les installations de surface,
00:48:22elles,
00:48:22ont été à peu près rasées
00:48:24et sont inutilisables.
00:48:26Les entrées de tunnels,
00:48:27ça c'est montré
00:48:28par l'imagerie satellitaire,
00:48:29les entrées
00:48:30et les accès
00:48:30des tunnels
00:48:31qui conduisent au souterrain
00:48:32sont bloquées
00:48:33par des dizaines de tonnes,
00:48:35des milliers de tonnes
00:48:35peut-être de roches.
00:48:37Ça ne veut pas dire
00:48:37que les étages inférieurs
00:48:39sont entièrement détruits.
00:48:40Si on prend le site
00:48:41de...
00:48:42Pardon,
00:48:44pas Nathan's,
00:48:45l'autre site,
00:48:47Fordos,
00:48:48qui a été visé.
00:48:51Fordos,
00:48:52il y a 7 à 8 étages
00:48:53en souterrain
00:48:54qui descendent
00:48:55jusqu'à 80 mètres
00:48:56de profondeur.
00:48:57On sait que théoriquement,
00:48:58la GBU peut traverser
00:48:5960 mètres de terre,
00:49:0010 mètres de béton,
00:49:01donc il est possible
00:49:02que les destructions
00:49:04ne soient pas entièrement,
00:49:05ne soient pas complètes.
00:49:06Maintenant,
00:49:07très clairement,
00:49:08deux choses.
00:49:09Encore,
00:49:09les Iraniens eux-mêmes
00:49:10disent qu'ils vont relancer
00:49:12le programme
00:49:12et qu'ils mettront
00:49:13à peu près 3 mois
00:49:14à remettre les choses
00:49:15d'aplomb.
00:49:16Et on sait par ailleurs
00:49:17qu'ils ont caché
00:49:19quelque part
00:49:20un peu plus de 400 kilos,
00:49:21409 kilos pour être précis,
00:49:23d'uranium enrichi
00:49:24à 60%.
00:49:25Il faut quelques jours,
00:49:27quelques semaines
00:49:28pour amener
00:49:28cet uranium 60%
00:49:29à 90%.
00:49:31et à ce moment-là,
00:49:32on a de quoi fabriquer
00:49:32une dizaine
00:49:33d'armes nucléaires.
00:49:35Merci beaucoup,
00:49:35Claude Moniquet,
00:49:36spécialiste du terrorisme
00:49:37et du renseignement.
00:49:38Michel Fayad,
00:49:38ça veut quand même dire
00:49:39que si tout n'est pas détruit
00:49:42et si on ne sait pas
00:49:42où est l'uranium,
00:49:43c'est-à-dire qu'en fait,
00:49:44cet accord de cessez-le-feu,
00:49:46c'est les Iraniens
00:49:47les gagnants.
00:49:47Ce sont bien sûr,
00:49:48enfin c'est le régime iranien
00:49:49qui a gagné,
00:49:50bien entendu.
00:49:50Oui, le régime, bien sûr.
00:49:51Parce qu'en fait,
00:49:52c'est déjà un accord,
00:49:53c'est un cessez-le-feu verbal.
00:49:54Moi, j'ai fait des études
00:49:56dans le sens politique,
00:49:56en géopolitique,
00:49:57en diplomatie.
00:49:58C'est la première fois
00:49:59que je vois qu'il y a
00:50:00un accord de cessez-le-feu verbal.
00:50:02Quels sont les termes ?
00:50:02Quelles sont les conditions ?
00:50:03Comment est-ce qu'on peut l'appliquer ?
00:50:05Ça, c'est la réussite de Trump.
00:50:07Excusez-moi,
00:50:07Trump a beaucoup de défauts,
00:50:09mais ça, en même temps,
00:50:09c'est sa réussite.
00:50:10C'est sa réussite,
00:50:11mais c'est aussi sa faiblesse,
00:50:13entre guillemets,
00:50:13parce que maintenant,
00:50:14c'est quoi le cessez-le-feu ?
00:50:16Comment on va s'assurer
00:50:18du démantèlement
00:50:19du programme nucléaire ?
00:50:21Que nous ne le sachons pas,
00:50:22ce n'est pas grave,
00:50:23mais qu'eux, entre eux,
00:50:24le sachent,
00:50:25et ils savent que les Israéliens,
00:50:26à mon sens,
00:50:27c'est le café du commerce,
00:50:28les Israéliens ne vont pas
00:50:29se laisser faire.
00:50:30Au moins là,
00:50:31les Ayatollahs savent
00:50:32que les Israéliens
00:50:35les ont à l'œil
00:50:36et qu'ils ne feront plus confiance.
00:50:37C'est triste.
00:50:38Le droit international
00:50:39est peut-être mis
00:50:40complètement à bas,
00:50:41mais au moins là,
00:50:43de l'autre côté,
00:50:44ils savent
00:50:45qu'en face,
00:50:46les Israéliens
00:50:46ne se laisseront pas faire.
00:50:47Et c'est tout près.
00:50:48On a l'impression
00:50:48qu'on parle de distance
00:50:51et c'est un mouchoir de poche
00:50:52toute cette région.
00:50:52D'accord, mais je voulais
00:50:53juste terminer.
00:50:54Allez-y, monsieur.
00:50:54En fait, sur la question
00:50:56du droit international,
00:50:57c'est très intéressant.
00:50:58En fait, c'est parler
00:50:59du droit international
00:51:00sur la question du conflit
00:51:01en Iran,
00:51:02c'est soit que les gens
00:51:04qui en parlent
00:51:05sont soit des gens
00:51:06qui n'y connaissent rien,
00:51:07soit des gens
00:51:08qui le font par complicité.
00:51:10Je vais vous y expliquer
00:51:11pourquoi.
00:51:12Parce que le guide suprême
00:51:13de la révolution islamique,
00:51:14de la République islamique,
00:51:15il n'est pas seulement
00:51:15le guide suprême
00:51:16de la République islamique.
00:51:17Il a une autre casquette.
00:51:18Il a une casquette
00:51:19qui est chef du Vilayet et Fakir,
00:51:20c'est-à-dire le gouvernement
00:51:21des Oulémas.
00:51:22Dans ce gouvernement
00:51:23des Oulémas,
00:51:24il n'y a pas que
00:51:24la République islamique d'Iran.
00:51:26Il y a également
00:51:26le Hezbollah.
00:51:27Il y a également
00:51:27Hach-el-Shaabi,
00:51:28c'est-à-dire la milice
00:51:29irakienne pro-iranienne.
00:51:30Or, le 9 octobre 2023,
00:51:32le Hezbollah est rentré
00:51:33en guerre contre Israël.
00:51:35Il est rentré en guerre
00:51:35sur ordre direct
00:51:37du Vilayet et Fakir
00:51:38dirigé par le guide suprême
00:51:39de la République islamique.
00:51:40Mais ils n'ont pas cessé
00:51:41de l'être,
00:51:42même en 2006.
00:51:42Non, non, non.
00:51:43Mais je sais.
00:51:45Mais ce qui signifie
00:51:46que ce n'est pas Israël
00:51:47qui a déclaré la guerre
00:51:48le 13 juin 2025,
00:51:50c'est l'Iran,
00:51:51c'est le guide suprême
00:51:52Ali Khamenei,
00:51:54le 9 octobre 2023,
00:51:55quand il a explicitement
00:51:57demandé au Hezbollah
00:51:58de rentrer en guerre
00:51:59contre Israël.
00:51:59Donc, ceux qui viennent
00:52:00parler du droit international,
00:52:02soit ils n'y comprennent
00:52:03complètement,
00:52:03ils n'y comprennent rien
00:52:04à propos de l'idéologie
00:52:06romainiste,
00:52:06soit ils sont complices.
00:52:07Oui, c'est ce que j'allais
00:52:08vous dire,
00:52:08parce que le droit international,
00:52:09c'est quand même
00:52:10Emmanuel Macron
00:52:10qui fait sans arrêt
00:52:12référence au droit international.
00:52:13Donc, vous dites
00:52:13Emmanuel Macron n'y comprenait rien.
00:52:15Soit il n'y comprenait rien,
00:52:16soit il est complice
00:52:17et tous ceux qui pensent...
00:52:17Non, non, non.
00:52:18Non, non, non.
00:52:20Non, je sais.
00:52:21Je sais qu'il n'y comprenait rien,
00:52:23c'est un peu compliqué.
00:52:23Ça veut dire que c'est
00:52:24une posture politique, quand même.
00:52:25Mais c'est ce que je vous dis.
00:52:26Oui, mais à mon avis,
00:52:27c'est ni complice
00:52:28ni qu'il n'y comprenait rien.
00:52:28Non, mais sincèrement,
00:52:30si vous demandez
00:52:31à n'importe quelle personne
00:52:32qui est au Moyen-Orient,
00:52:34n'importe quelle personne
00:52:34originaire du Moyen-Orient,
00:52:35tout le monde sait
00:52:36qu'Ali Khamenei,
00:52:37il est le chef du Vilayit et Fakir
00:52:39parce qu'il le dit,
00:52:40il le répète tous les jours.
00:52:41Et le Hezbollah le dit,
00:52:42il le répète tous les jours.
00:52:43C'est vrai que ça se pisse là-dessus.
00:52:44Moi, j'essaie de comprendre.
00:52:45Soit on est intervenu en Iran
00:52:47pour déstabiliser un régime,
00:52:49soit on est parti en Iran
00:52:50pour supprimer le nucléaire.
00:52:54Donc, sinon, il faut bien expliquer
00:52:55qu'il y a deux objectifs.
00:52:56Et sur le droit international,
00:52:58sinon, c'est la porte ouverte
00:52:59à tout dans le monde.
00:53:00C'est-à-dire que demain,
00:53:01si personne ne respecte
00:53:02ce droit international,
00:53:03à quoi sert l'ONU ?
00:53:04La Chine pourra attaquer Taïwan,
00:53:07d'autres pays pourra envahir
00:53:07d'autres pays.
00:53:08Et c'est le retour des empires.
00:53:09Justement, donc le droit international
00:53:10n'a pas été respecté par l'Iran
00:53:11quand le 9 octobre,
00:53:12il a demandé au Hezbollah
00:53:13d'attaquer Israël
00:53:14et le Liban n'a jamais demandé
00:53:16à ce que le Hezbollah soit armé.
00:53:17Un instant, un instant, un instant.
00:53:18Un instant.
00:53:19Parce que l'Iran a imposé au Liban
00:53:21que le Hezbollah soit armé.
00:53:22Les Libanais n'ont jamais demandé
00:53:24à ce qu'il y ait un Hezbollah armé
00:53:25sur le sol libanais.
00:53:26C'est une attaque préventive,
00:53:26c'est contre...
00:53:27Mais quelle attaque préventive ?
00:53:28Puisqu'il y a eu une attaque
00:53:29de la part du Hezbollah
00:53:30sur ordre direct de l'Iran
00:53:31depuis le 9 octobre 2023.
00:53:33On peut remonter très loin comme ça.
00:53:34Non, non, on ne remonte pas loin.
00:53:36C'est la suite.
00:53:36Je vous parle de la guerre des 12 jours.
00:53:38Vous condamnez l'attaque de l'Iran ?
00:53:40L'attaque d'Israël contre l'Iran ?
00:53:43Si, comme ça ne respecte pas
00:53:44le droit international,
00:53:45cette attaque préventive
00:53:46est condamnée par le droit international.
00:53:48Mais c'est ça qui est faux.
00:53:49Parce que ça a déclenché...
00:53:50Vous êtes complètement à côté de la plaque.
00:53:51Non, ça a déclenché une guerre de tous jours.
00:53:53Vous êtes à côté de la plaque.
00:53:53Les Israéliens civils sont morts.
00:53:54Mais vous n'avez pas écouté
00:53:56ce que je suis en train de vous dire.
00:53:57Il y a Ali Khamenei lui-même.
00:53:59Pas vous, pas moi, personne.
00:54:00Lui-même, il dit qu'il est le chef
00:54:02du Vilayet et Fakir,
00:54:03c'est-à-dire du gouvernement des Oulémas
00:54:05dans lequel le Hezbollah fait partie.
00:54:06Le Hezbollah est entré en guerre
00:54:08contre Israël le 9 octobre 2023.
00:54:10Qui n'a pas respecté
00:54:11le droit international ?
00:54:12Juste, répondez-moi à cette question.
00:54:14Et moi, je peux vous poser une autre question.
00:54:15Non, non, répondez à cette question.
00:54:17On ne va pas enchaîner les questions.
00:54:18C'est bien qu'il y a des réponses aussi.
00:54:19L'Iran, c'est un pays souverain.
00:54:21Et le Liban n'est pas un pays souverain ?
00:54:22Le Liban est un pays souverain.
00:54:23Donc pourquoi l'Iran n'a pas respecté
00:54:24la souveraineté du pays ?
00:54:25Si demain, tout le monde s'attaque,
00:54:26qu'est-ce qui se passe ?
00:54:26Juste un mot, Julien Audoulé.
00:54:28Il n'y a pas de respect
00:54:30du droit international
00:54:30quand vous avez un État,
00:54:32la République islamique d'Iran,
00:54:34qui veut, qui promeut,
00:54:36l'éradication d'un autre État,
00:54:38l'État d'Israël.
00:54:40C'est dans les visées,
00:54:41c'est dans les objectifs
00:54:42des Iraniens,
00:54:43des islamistes au sens large.
00:54:45Et moi, je fais l'amalgame
00:54:47entre ce qui se passe à Gaza
00:54:48et en Iran
00:54:49parce que le soi-disant État palestinien
00:54:52qui se construirait avec le Hamas
00:54:53n'aurait qu'une seule visée,
00:54:56l'anéantissement du peuple juif.
00:54:57On ne peut pas créer
00:54:58l'État palestinien avec le Hamas.
00:54:59Mais bien évidemment.
00:55:00Donc il ne faut pas aujourd'hui
00:55:01parler d'État palestinien
00:55:03comme le fait Emmanuel Macron
00:55:04qui est totalement hors sol,
00:55:06qui est totalement à côté de la plaque
00:55:08et qui fait beaucoup de mal
00:55:09à notre diplomatie.
00:55:10J'ajoute un mot quand même
00:55:11parce que notre diplomatie
00:55:13est totalement à l'Ouest.
00:55:15On va en parler tout à l'heure.
00:55:16On en parlera juste à l'Ouest.
00:55:18Est-ce qu'Emmanuel Macron est hors sol ?
00:55:20Non, je ne dirais pas ça moi
00:55:21qu'Emmanuel Macron soit hors sol.
00:55:22Ce dont je me souviens,
00:55:24c'est qu'en tout cas,
00:55:25lorsque Yasser Arafane
00:55:26a voulu montrer patte blanche,
00:55:28à l'Élysée,
00:55:29il avait prononcé en français
00:55:30le mot caduc.
00:55:31C'était la charte de l'OLP
00:55:33qui visait à détruire l'État d'Israël
00:55:35n'était plus valable.
00:55:36Il avait dit en français,
00:55:37c'est caduc.
00:55:38Est-ce que le Hamas dit
00:55:39que cette charte de destruction ?
00:55:41Bien sûr que non.
00:55:42Donc c'est impossible.
00:55:43De toute façon,
00:55:43on est en train de discuter,
00:55:44mais les Israéliens ne sont pas dingues.
00:55:47Ils vivent à proximité,
00:55:48ils ne vont pas accepter
00:55:48de faire un État palestinien
00:55:49avec le Hamas.
00:55:50En tout cas,
00:55:50ce qui est compliqué de savoir,
00:55:51c'est quelle est la réalité sur le terrain
00:55:52parce qu'on l'a vu,
00:55:53il y a ces informations de CNN,
00:55:54il y a ces informations de Donald Trump
00:55:56et qui a renouvelé encore.
00:55:58Il y a quelques instants,
00:55:58Donald Trump a repris la parole
00:55:59et il redit,
00:56:00c'est fini,
00:56:01le nucléaire iranien,
00:56:02c'est fini.
00:56:03On écoute Donald Trump.
00:56:05On écoute Donald Trump.
00:56:05Vous allez voir ce qu'il dit.
00:56:08La dernière chose que l'Iran veut à présent,
00:56:10c'est de développer quoi que ce soit.
00:56:11Ils veulent juste se relever.
00:56:13Nous ne laisserons pas ça arriver
00:56:14dans tous les cas.
00:56:16Ils ont accepté le cessez-le-feu,
00:56:17un arrangement équitable.
00:56:19Les deux partis ont dit ça suffit.
00:56:22Non, ils ne veulent pas développer
00:56:23la bombe nucléaire.
00:56:27Vous imaginez, après tout ça,
00:56:28comme s'ils allaient se dire
00:56:29OK, allons-y, développons la bombe.
00:56:32Ils ne construiront aucune bombe
00:56:34avant longtemps.
00:56:35Donc, il est très sûr de lui.
00:56:37Il est très sûr.
00:56:37Il est très sûr.
00:56:38Juste, je voudrais,
00:56:39avant, on est très en retard,
00:56:40mais pour une fois,
00:56:42je voudrais juste vous montrer
00:56:44une vidéo qu'a postée
00:56:45Donald Trump sur son compte.
00:56:46Je ne sais pas si vous l'avez vue.
00:56:47Avec les Beach Boys,
00:56:49qui chantent
00:56:50« Bombarder l'Iran ».
00:56:52C'est surréaliste.
00:56:54C'est le président des États-Unis.
00:56:55Je vous assure que c'est authentique.
00:56:56Je suis allé vérifier trois fois.
00:56:57Parce que je me suis dit
00:56:57que ce n'est pas possible.
00:56:58Regardez ce qu'a posté
00:56:59Donald Trump ce matin.
00:57:00«Bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-bomb-b
00:57:30Musique
00:57:58Je vous avoue que je n'ai jamais vu ça
00:58:00Moi je n'ai jamais vu ça non plus
00:58:02Je n'ai jamais vu ça, c'est quand même une guerre
00:58:04C'est pas un jeu, c'est pas un jeu vidéo
00:58:06Parce que là on a l'impression que c'est un jeu
00:58:07Il y a des gens qui sont morts, il y a eu des victimes
00:58:10Il y a des bombardements, il y a des dégâts
00:58:11Je ne sais pas si le président américain lui-même a le temps de poster une telle vidéo
00:58:15Là on l'a fabriquée et c'est ensemble
00:58:16Oui on lui a donné et il a trouvé ça
00:58:18Je suis désolé, on fait la pub
00:58:20On repart l'après
00:58:21Il est déjà 37 et ça fait 7 minutes de retard
00:58:24C'est énorme
00:58:25On fait la pause, la pub
00:58:27Le programme nucléaire iranien
00:58:36A été retardé de plusieurs décennies
00:58:38Déclaration de Donald Trump en marge du sommet de l'OTAN
00:58:41Selon le président américain
00:58:43Les sites ont totalement été détruits
00:58:45Téhéran ne fabriquera pas de bombes avant longtemps
00:58:47Et le cessez-feu entre l'Iran et Israël
00:58:50Se passe très bien
00:58:51Draman, Lorraine hier soir, deux morts dont un policier belge dans une course poursuite sur une route à hauteur d'Angevillers
00:58:58Les forces de l'ordre qui poursuivaient à pied un véhicule qui effectuait un go-fast ont été percutés par une voiture qui arrivait en face
00:59:06L'identification des deux suspects est en cours
00:59:09Et puis faire tomber le gouvernement de François Bayrou ne fera pas baisser l'âge de départ à la retraite
00:59:15Les mots ce matin de Jean-Philippe Tambi au micro de Sonia Mabrouk
00:59:18Toutefois, le député RN de la Somme prévient
00:59:21Si le Premier ministre veut imposer des impôts
00:59:24Faire des coupes sèches dans des budgets très importants
00:59:26Le RN censurera
00:59:2811h40 sur CNews
00:59:32Merci d'être en direct avec nous
00:59:33On va s'interroger dans un instant
00:59:34Si Emmanuel Macron est-il devenu un simple commentateur de l'actualité
00:59:37C'est la question qu'on peut clairement se poser
00:59:39Mais auparavant, direction Tel Aviv
00:59:41On rejoint un habitant à Tel Aviv
00:59:43Qui s'appelle Franklin
00:59:43Bonjour Franklin, merci d'être en direct avec nous
00:59:46Est-ce qu'à l'heure qu'il est, vous vous dites
00:59:48Cette guerre que Donald Trump a appelée d'ailleurs la guerre de 12 jours
00:59:51Est-ce que cette guerre est terminée pour vous ?
00:59:55Non
00:59:56Je voudrais pas jouer les empêcheurs de tourner en rond
00:59:59Mais je suis pas aussi convaincu que ça
01:00:01Parce que ici, en Israël
01:00:03Vous savez, on a appris à être prudent
01:00:05Et des cesser le feu
01:00:07Qui ont été convenus sur
01:00:09Une discussion verbale
01:00:11Écoutez, on a tous envie
01:00:13Que tout ça s'arrête
01:00:14Personne n'a envie que la guerre continue
01:00:17Mais bon, c'est vrai que quand on voit par la fenêtre
01:00:20Les voitures maintenant circulent dans les rues
01:00:22Alors qu'il n'y en avait plus
01:00:23Les commerces ouvrent
01:00:24Les écoles aussi
01:00:26Mais la logistique est très loin
01:00:29De suivre tout ça
01:00:31Vous savez, l'économie d'un pays
01:00:34C'est une grosse locomotive
01:00:36Une fois qu'elle s'arrête
01:00:37Avant de la relancer
01:00:38Il faut un certain temps
01:00:39Alors maintenant, aura-t-on
01:00:41Aura-t-on le temps pour que ça se relance ?
01:00:44Ça, il n'y a que l'avenir qui nous le dira
01:00:46Mais c'est vrai que ça vous permet de souffler un peu
01:00:48Parce que vous nous avez raconté
01:00:49Tous les habitants d'Israël
01:00:51Qu'on a eus depuis ces 12 jours
01:00:53Nous ont raconté à quel point les nuits, les jours
01:00:55Était pénibles
01:00:55Parce qu'on n'arrivait pas à faire des nuits complètes
01:00:57Tout ça vous permet de souffler un peu
01:00:59Mais est-ce qu'il y a une pointe d'espoir malgré tout ?
01:01:01C'est ce que j'ai envie d'essayer de comprendre
01:01:03Alors écoutez
01:01:05Effectivement, il y a une pointe d'espoir
01:01:07Parce qu'on est résolument optimiste
01:01:10Cette nuit, on a pu dormir
01:01:12C'est la première depuis pas mal de nuits
01:01:14Et aujourd'hui, on est content
01:01:17Mais tout n'est pas revenu à la normale
01:01:20Vous savez, si moi je voudrais rentrer en France
01:01:23Pour des vacances
01:01:24C'est impossible de trouver un avion
01:01:26Tout est bloqué
01:01:27Alors tout le monde dit
01:01:28Mais les aéroports ont réouvert
01:01:31Et tout ça
01:01:32C'est peut-être vrai
01:01:34Mais allez essayer de prendre une place
01:01:36Vous allez voir
01:01:37Vous allez être content du résultat
01:01:39C'est pour ça que c'est important
01:01:41D'avoir des gens comme vous
01:01:43Des gens qui vivent le quotidien
01:01:44Parce que ça change de discours
01:01:45Qu'on lit un peu théorique parfois
01:01:47Dans certains médias
01:01:48Merci beaucoup Francklin
01:01:49Et bon courage à vous malgré tout
01:01:51Merci d'avoir été en direct
01:01:52C'est moi qui vous remercie
01:01:52Merci d'avoir été en direct avec tout depuis
01:01:54Tel Aviv
01:01:55Le rôle d'Emmanuel Macron
01:01:57On l'a un peu abordé tout à l'heure
01:01:58Mais c'est vrai que ça pose question
01:01:59Emmanuel Macron est-il devenu un simple commentateur
01:02:01Julien Audoul
01:02:01Alors on a le sentiment qu'à chaque fois
01:02:03Qu'il se passe quelque chose
01:02:04Il dit oui mais c'est un peu grâce à moi
01:02:06On m'a un peu suivi etc
01:02:07Mais en fait on a l'impression
01:02:08Qu'il ne fait plus grand chose
01:02:09C'est-à-dire que la France
01:02:10Qui avait un rôle tellement important dans le monde
01:02:12La France qui était si respectée
01:02:15Aujourd'hui on a perdu tout ça ?
01:02:17A cause d'Emmanuel Macron
01:02:18Nous sommes hors du jeu
01:02:19Et nous sommes déconsidérés
01:02:21Parce qu'à force de revirement
01:02:22A force de reniement de notre diplomatie
01:02:26A force de positions totalement contradictoires
01:02:29Contradictoires particulièrement depuis le 7 octobre 2023
01:02:31Je vous rappelle la longue liste
01:02:33Au début coalition militaire internationale contre le Hamas
01:02:37Ensuite on refuse de participer à la marche contre l'antisémitisme
01:02:40Parce que ça va susciter la division
01:02:41Ensuite on demande le désarmement d'Israël
01:02:44Après on qualifie la riposte israélienne de barbarie
01:02:47Et là pareil sur l'Iran
01:02:50On prend au téléphone le président iranien
01:02:53Sans pour autant véritablement soutenir la riposte israélienne
01:02:58La France est hors du jeu de la faute d'Emmanuel Macron
01:03:00Et c'est terrible d'une part pour la place de notre pays au niveau mondial
01:03:05Pour le soutien que nous pourrions avoir d'un partenaire
01:03:08Et d'un allié, d'un ami qui est à l'Israël
01:03:10Et dont l'image de la France est considérablement affaiblie
01:03:14Par la faute d'Emmanuel Macron
01:03:15Mais est-ce qu'il ne paye pas la stratégie du en même temps ?
01:03:17C'est-à-dire qu'à force en permanence de faire du en même temps
01:03:20En fait c'est plus rien
01:03:20En fait c'est la stratégie du contraire de tout
01:03:22Emmanuel Macron est capable de dire l'inverse de ce qu'il a dit la veille
01:03:26Avec le même aplomb, avec les mêmes certitudes
01:03:28Et avec les mêmes déserts
01:03:29Michel Fayad
01:03:30Oui, en fait il faut qu'on revienne aux fondamentaux
01:03:34En fait en diplomatie
01:03:36Soit on est un état neutre
01:03:37Soit on a un état qui n'est pas neutre
01:03:39Et si on n'est pas un état qui est neutre
01:03:41Dans ce cas-là on doit prendre une position
01:03:42Et maintenir des canaux de communication
01:03:44Avec la partie qu'on ne choisit pas de soutenir
01:03:46Par exemple
01:03:47S'il avait choisi de soutenir Israël
01:03:50Il aurait dû maintenir des canaux de communication avec l'Iran
01:03:52S'il avait choisi de soutenir l'Iran
01:03:54Il aurait dû maintenir des canaux de communication avec Israël
01:03:56Or là, il n'est pas avec l'un
01:03:59Il n'est pas avec l'autre
01:03:59Il y a des liens de communication parfois avec celui-là
01:04:01Mais parfois non
01:04:02Avec celui-là
01:04:03Mais pourquoi ?
01:04:05Moi ce que j'ai du mal à comprendre
01:04:06C'est le pourquoi
01:04:06C'est de l'incompétence
01:04:09C'est la volonté de ne pas choisir
01:04:10C'est une stratégie
01:04:12C'est quoi pour vous ?
01:04:13Moi je pense qu'il y a différentes choses
01:04:15Il y a une incompétence réelle
01:04:17Au sein malheureusement de nos diplomates
01:04:20Qui ne comprennent pas ce que c'est que l'idéologie islamiste
01:04:23Et notamment le fait qu'en face
01:04:25Ali Khamenei n'est pas Gorbatchev
01:04:28C'est-à-dire que ce n'est pas quelqu'un
01:04:29Qui va faire une perestroïka
01:04:30Qui va autoriser plus de liberté dans le pays
01:04:33Ce n'est pas Gorbatchev qui va arrêter la course aux armements
01:04:38Donc il n'est pas en train de prendre en compte
01:04:41Que l'islamisme est un totalitarisme
01:04:43Comme le nazisme, comme le communisme
01:04:45Dans le cas du communisme
01:04:47On a eu la chance d'avoir Gorbatchev à la fin
01:04:49Qui était un homme ouvert
01:04:50Qui a fait la perestroïka
01:04:51Qui a arrêté la course à l'armement
01:04:53Mais le nazisme lui
01:04:55Il n'a pas su évoluer
01:04:56On a eu Hitler jusqu'au bout
01:04:58Hitler il a fallu le détruire
01:05:00Et lui s'est suicidé
01:05:02Donc en fait Ali Khamenei
01:05:03Il est dans ce cas
01:05:04Il ressemble beaucoup plus à Hitler
01:05:07Qu'à Gorbatchev
01:05:08Mémona Interman et Cédric Saint-Suis
01:05:10Je vous donne la parole dans un instant
01:05:11Mais on va rejoindre Thomas Bonnet
01:05:12Journaliste politique de CNews
01:05:13Bonjour Thomas
01:05:14Merci d'être avec nous
01:05:15Bonjour Marc
01:05:16Est-ce qu'à force de vouloir perdre à tout le monde
01:05:18Finalement Emmanuel Macron est devenu inaudible ?
01:05:23C'est le risque en effet
01:05:23Alors nous ce qu'on comprend
01:05:25Des échanges qu'on peut avoir avec l'Elysée
01:05:27C'est que l'Elysée fait le pari du temps long
01:05:29D'une forme de constance
01:05:31On nous rappelle beaucoup
01:05:32Que la France a été partie prenante
01:05:34Des discussions autour du nucléaire iranien
01:05:36Dans ce qu'on appelle le GCPOA
01:05:38Donc c'était le traité de Vienne
01:05:39Qui était dans les années 2015-2018
01:05:41La France était partie prenante
01:05:42Et le pari d'une certaine manière
01:05:44Sur le temps long
01:05:45C'est de dire que le moment viendra
01:05:46Où les négociations, la discussion
01:05:48Devra reprendre
01:05:48Et alors la France aura un rôle à jouer
01:05:50En attendant c'est vrai
01:05:51Qu'on a un peu l'impression
01:05:52D'une France totalement effacée
01:05:55Dans cette équation géopolitique
01:05:58On regarde passer les événements
01:06:00Sans vraiment avoir de prise dessus
01:06:01On les commente
01:06:02Quand je dis on
01:06:03C'est le Président de la République
01:06:04Les commente
01:06:04Et puis il y a aussi quelque chose
01:06:06Qu'il faut souligner
01:06:06C'est que ce conflit en Iran
01:06:08S'est déclenché au moment
01:06:10Où le Président de la République
01:06:11Était dans une double dualité
01:06:12Dualité avec Donald Trump
01:06:14Et dualité avec Benyamin Netanyahou
01:06:16Avec Benyamin Netanyahou
01:06:17Évidemment c'était notamment
01:06:18Sur le dossier de Gaza
01:06:19Je rappelle que le Président de la République
01:06:21Était sur le point
01:06:22De reconnaître l'État palestinien
01:06:23Avant que le conflit en Iran
01:06:25Vienne tout chambouler
01:06:26Et puis avec Donald Trump
01:06:27Je rappelle que juste avant
01:06:29Le sommet du G7
01:06:29Emmanuel Macron était au Grand Inland
01:06:31Pour mettre en scène
01:06:32Sa rivalité
01:06:33Son duel à distance
01:06:34Avec le Président américain
01:06:36Ce qu'évidemment
01:06:36Donald Trump
01:06:37N'a pas beaucoup apprécié
01:06:38Mais il y a encore quelques heures
01:06:39Avant de se rendre au sommet de l'OTAN
01:06:41Emmanuel Macron était en Norvège
01:06:43Il a encore été question
01:06:44Des appétits américains
01:06:45Pour le Grand Nord
01:06:46Donc Emmanuel Macron
01:06:47Manie le chaud et le froid
01:06:49Et finalement le résultat
01:06:50C'est que
01:06:50C'est un en même temps diplomatique
01:06:52Qui n'a pas vraiment d'effet
01:06:53Pas vraiment d'efficacité réelle
01:06:55Merci beaucoup Thomas Bodin
01:06:56Journaliste politique à CNews
01:06:57Mémona Interman
01:06:58Vous êtes d'accord avec cette analyse ?
01:07:00Pas sur tous les points
01:07:01Il y a des points factuels
01:07:01Sur lesquels évidemment
01:07:02Il y a des choses incontestables
01:07:03Mais remarquez
01:07:04Ce n'est pas que Emmanuel Macron
01:07:06Qui soit en difficulté
01:07:07On a l'impression
01:07:07Qu'il est un peu en lévitation
01:07:08Comme ça
01:07:09C'est l'Union Européenne
01:07:10L'Union Européenne
01:07:11L'Union Européenne n'a pas réussi
01:07:11Mais la France
01:07:11Ça a été un grand pays
01:07:12Quand même dans l'ordre mondial
01:07:14Ça a été un grand pays
01:07:14Chancelier allemand
01:07:15Et beaucoup plus clair
01:07:16Tout le monde a sa déclaration en tête
01:07:19Est-ce que vous croyez
01:07:21Que Jacques Chirac
01:07:21Aurait donné raison
01:07:23Aux Israéliens aujourd'hui ?
01:07:24Non
01:07:24Certainement pas
01:07:25Certainement pas
01:07:26Est-ce qu'on aurait dit
01:07:27Que la France
01:07:27D'Emmanuel Macron
01:07:29Aujourd'hui
01:07:29Par rapport à celle de Chirac
01:07:31A rétrograder
01:07:32Alors à moi
01:07:32D'être vraiment de très mauvaise foi
01:07:34Ça fait très longtemps
01:07:34Que la voix de la France
01:07:35S'est amenuisée
01:07:37Dans cette région
01:07:38Est-ce qu'Emmanuel Macron
01:07:40Soutient Israël ou pas ?
01:07:41Est-ce que vous êtes capable
01:07:42De répondre à cette question ?
01:07:43Parce que moi je suis incapable
01:07:43Non non non
01:07:44C'est pas sa tête
01:07:46J'ai envie de dire sa tête
01:07:47On s'en fout
01:07:47Moi ce qui m'intéresse
01:07:48C'est la position de la France
01:07:49C'est pas
01:07:49Dans sa tête
01:07:50Il peut se passer
01:07:51Ce qui se passe
01:07:51J'en ai rien à faire
01:07:52Est-ce que la France
01:07:54Soutient Israël ?
01:07:56De ce que vous avez compris
01:07:57Est-ce que la France
01:07:57Soutient Benyamin Netanyah
01:07:59Non non
01:07:59C'est pas ma question
01:08:02Je suis incapable
01:08:04De répondre à cette question
01:08:05Écoutez moi aussi
01:08:06Je ne sais pas
01:08:06Je ne sais pas
01:08:07La France soutient Israël
01:08:09Ce que j'ai compris
01:08:09Vous ne trouvez pas ça gênant ?
01:08:10La seule démocratie de la région
01:08:12Notre pays
01:08:13Écoutez
01:08:14Est-ce que chacun d'entre nous
01:08:16En son âme et conscience
01:08:17Peut dire aux Israéliens
01:08:18Il n'y a pas de problème
01:08:19Avec les Iraniens
01:08:19Laissez-les poursuivre leurs travaux
01:08:21Pour leur bouillir
01:08:22Mais justement
01:08:23Pourquoi on est incapable
01:08:24Pourquoi vous comme moi
01:08:25Mémona
01:08:25On est incapable de dire
01:08:26Si la France soutient Israël ou pas
01:08:27Pourquoi on est incapable de le dire ?
01:08:29D'abord moi je ne suis pas
01:08:29Dans la tête d'Emmanuel Macron
01:08:30Non mais c'est pas la tête
01:08:31C'est la position de la France
01:08:32C'est notre position
01:08:33C'est nous qui sommes impliqués
01:08:34C'est pas très clair
01:08:34Voilà
01:08:34On va dire que c'est pas très clair
01:08:35Mais oui mais c'est pas normal
01:08:36Vous êtes d'accord avec moi ?
01:08:37Non mais c'est pas normal
01:08:38C'est pas très clair
01:08:38On devrait oui ou non soutenir Israël
01:08:40Je ne peux pas vous dire oui ou non
01:08:42Ben voilà
01:08:43C'est très compliqué
01:08:44On ne passe pas très clair
01:08:45Ben oui
01:08:45On dit la même chose
01:08:46C'est vrai que ça s'il pisse
01:08:47Oui effectivement
01:08:48Moi je suis d'accord
01:08:49Avec cette intégration
01:08:50La voix de la France
01:08:51C'est face aux yeux du monde
01:08:53Elle ne pèse plus rien
01:08:54Et comme disait le général de Gaulle
01:08:56La France sans la grandeur
01:08:58Ce n'est pas la France
01:08:59Et il ne faut pas résumer
01:09:00La diplomatie française
01:09:01Au niveau international
01:09:02Qu'au Moyen-Orient
01:09:03Il n'y a pas plus tard
01:09:04Qu'il y a un an
01:09:05Les pays africains
01:09:06Ont éjecté les ambassadeurs
01:09:08Notamment au Niger
01:09:08En Asie
01:09:10On n'est pas respecté
01:09:10Le conflit qu'on a géré
01:09:12Entre les Russes et les Ukrainiens
01:09:13A été fait de manière
01:09:15Très peu accommodable
01:09:16Pour un pays comme la France
01:09:17C'est le deux poids
01:09:19Deux mesures
01:09:19En même temps
01:09:19On condamne la Russie
01:09:21Et d'autres conflits
01:09:22On ne va pas condamner
01:09:22Sur la position de la France
01:09:24Avec Israël
01:09:24Effectivement Israël
01:09:25Au niveau diplomatique
01:09:27Et international
01:09:28C'est un pays allié
01:09:29Mais effectivement
01:09:29Macron
01:09:30Au début
01:09:31Sur le conflit du 7 octobre
01:09:32Qu'on a tous condamné
01:09:33Il parle de coalition
01:09:34Avec le Hamas
01:09:35Après
01:09:35Contre
01:09:36Contre
01:09:36Oui
01:09:37Effectivement
01:09:38Contre
01:09:38Contre le Hamas
01:09:42Et après
01:09:43Il y a des positions
01:09:43Qui ne sont pas très claires
01:09:44Aux yeux du monde
01:09:45Il veut que tout le monde
01:09:46S'unisse contre le Hamas
01:09:47Et ensuite
01:09:48Il a des positions
01:09:48Où on ne rempe rien
01:09:49Excusez-moi
01:09:51Sa première position
01:09:52Tout le monde a dit bravo
01:09:52Quand il dit
01:09:53Il faut s'unir
01:09:54Pour aller achever le Hamas
01:09:55Je crois que tout le monde
01:09:56Était d'accord
01:09:57Aujourd'hui plus personne
01:09:58Ne respecte la France
01:09:59De par les prises de position
01:10:00Qu'a le gouvernement français
01:10:03Et on le voit aussi
01:10:04Avec des pays
01:10:04Comme les pays du Maghreb
01:10:05Les pays avec la Russie
01:10:06Ou Israël
01:10:07Au Moyen-Orient
01:10:08Qui n'est pas simplement
01:10:10Que la simple démocratie
01:10:11Il y a aussi des régimes
01:10:12Très
01:10:13Merci de nous avoir suivis
01:10:14Dans un instant
01:10:14C'est Sonia Marrou
01:10:15Qu'on se retrouve demain
01:10:15En direct à partir de 10h35
01:10:17A demain
01:10:17Et d'ici là
01:10:18Soyez pendants
01:10:18Sous-titrage Société Radio-Canada
01:10:19Sous-titrage Société Radio-Canada
01:10:20Sous-titrage Société Radio-Canada
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