- 25/06/2025
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir Véronique Jacquier, bonsoir Louis de Ragnell, bonsoir Gilles William Golnadel, bonsoir Paul Melun et bonsoir Johan Ozaï.
00:09On va parler effectivement de Trump, parce que le président Trump, ça a été un show aujourd'hui.
00:14Alors on peut, on pourrait dire on n'en parle pas parce qu'au fond il n'a rien dit, nous sommes d'accord, il n'a rien dit.
00:22Rien dit d'extraordinaire, tu comprends qu'il a fait un deal de plusieurs milliards de dollars avec la Chine,
00:28mais il n'a rien dit d'essentiel de diplomatique, nous sommes d'accord sur le plan diplomatique.
00:34Mais en revanche c'est un show et c'est un président qui ressemble effectivement à aucun des présidents au moins des Etats-Unis
00:40et même aucun des acteurs politiques des dernières années.
00:44Alors je voulais vous faire écouter le premier passage où il est avec M. Root qui est le secrétaire général de l'OTAN
00:57et on voit bien le rapport entre les deux, parce qu'il y a toujours un rapport humain.
01:02Root, il est sous la domination de Trump.
01:07Il l'appelle Daddy, je vous assure que c'est quand même très étrange.
01:11Dans le temps c'est que c'est Bocassa qui appelait De Gaulle papa, par exemple,
01:15qui courait à l'Elysée et lui disait papa, papa, Gérald n'aimait pas trop.
01:18Bon, et là il l'appelle Daddy, comme Kid Krull and the Kid Connots.
01:24Daddy cool aussi ?
01:24Oui, écoutez cette séquence.
01:27Ils ne vont pas se battre entre eux, ils en ont fini.
01:30Ils se sont disputés violemment comme deux enfants dans une cour de récréation.
01:33Vous savez, ils se battent comme des fous, vous ne pouvez pas les arrêter.
01:36Laissez-les se battre environ 2-3 minutes, puis c'est plus facile de les arrêter.
01:40Alors, Daddy doit parfois hausser le ton pour les faire arrêter.
01:43Il faut utiliser un langage fort.
01:44Tout le monde a vu qu'il fallait utiliser un certain mot.
01:46Mais vous avez vu jusque dans le rire de soumission.
01:49C'est toujours intéressant les rapports entre deux êtres humains.
01:53Vous avez vu comment Ruth, il lui parle.
01:54Il est en surveillance.
01:57J'espère que ce que je vais dire va plaire à Daddy.
02:00Moi, c'est plus la guerre pour les nuls que je trouve assez fascinante.
02:07On peut trouver ça dérisoire.
02:08Ce qu'on va parler là, on peut trouver ça dérisoire.
02:10Non, mais en fait, rien n'est dérisoire.
02:12Parce qu'il montre en simplifiant tout, en vulgarisant tout, qu'il est le boss.
02:16Il parle à son électorat.
02:18Tout le monde le comprend.
02:20Non, mais objectivement, tout le monde a un vocabulaire assez simple et très facile à comprendre.
02:24Et donc, très loin des discours diplomatiques qu'on entend dans les chancelleries européennes.
02:27Ah, c'est pas Jean-Noël Barraud.
02:28Ah oui, où tout est...
02:29Franchement, il faut avoir un dictionnaire parfois pour tout comprendre et décrypter la finette.
02:33C'est complexe.
02:33Là, voilà, tout est extrêmement, extrêmement simple.
02:35Alors, il a répondu, Trump, une question lui a été posée en conférence de presse.
02:39Et on va vous passer plusieurs passages de cette conférence de presse.
02:42Je vous assure, on regardait ça cet après-midi.
02:44Le premier passage, il parlait de quoi ?
02:45Il parlait d'Iran et Israël quand il disait qu'ils se battaient, etc.
02:48Oui, bah oui.
02:50Mais là, maintenant, c'est la conférence de presse.
02:52Et je vous assure, on regardait ça, ça va durer trois quarts d'heure.
02:54C'est un show.
02:56Donc, même pour les journalistes, c'est formidable d'ailleurs, parce que t'as un acteur.
02:59Sauf pour ceux de CNN.
03:01Oui, mais justement, vous avez parfaitement raison.
03:04Mais c'est pour ça qu'on peut trouver ça, je vous répète, parfaitement dérisoire,
03:07ce dont on va parler là de ça.
03:08Et en même temps, je trouve que ça fait sens.
03:10Écoutez sa réponse.
03:14Marc Ruteux, secrétaire général de l'OTAN.
03:17Ah, Marc.
03:18C'est votre ami.
03:19Il vous a appelé Daddy tout à l'heure.
03:22Papa.
03:23Vos alliés de l'OTAN, ce sont des enfants ?
03:25Non, je crois qu'il m'aime bien.
03:26Il m'adore.
03:27S'il ne m'aimait pas, je vous le dirais.
03:29S'il ne m'aime pas, je le frappe.
03:31Non, non, il m'a appelé papa.
03:33C'était très affectueux, mon Daddy.
03:35Bon, donc comme vous le savez, le président était à une conférence de presse aujourd'hui aux Pays-Bas.
03:39Et il a commencé.
03:40Alors, c'est chronologique, ce qu'on va vous montrer.
03:43Donc, il n'y a aucun surmoi, cet homme-là.
03:46Donc, il parle de ce qu'il veut, les arbres.
03:47Il dit ce qu'il veut.
03:48Écoutez.
03:52Merci à nos pilotes, surtout.
03:54Ils ont été très maltraités par CNN Fake News.
03:57Ils sont là, croyez-le ou non.
03:58Ils perdent leur temps.
04:01Personne ne les regarde.
04:03Ils me font perdre mon temps.
04:04Ils nous font perdre du temps.
04:05Et le New York Times aussi a publié un article en disant, bon, oui, peut-être ils ont été frappés, mais pas si fort.
04:14Si, si, c'était très fort.
04:16On a réussi à arrêter la guerre.
04:17Quelqu'un a dit que les frappes étaient tellement dévastatrices que si on comparait Hiroshima et Nagasaki, eh bien, là aussi, ça a arrêté la guerre.
04:28Nous, on a arrêté la guerre.
04:29Ce n'était pas la même chose.
04:31On les a vraiment démolis.
04:33Ce qui m'embête, c'est qu'il y a de faux rapports qui ont été publiés par le New York Times.
04:37Le New York Times s'effondre.
04:41C'est la catastrophe.
04:42Sans moi, le New York Times ne vendrait pas de journaux.
04:46Fake News, CNN.
04:47Ce sont des gens complètement nuls.
04:50Moi, quand j'ai commencé, il y avait une crédibilité de 94% des médias.
04:55Ils sont passés à 14%.
04:56Je suis très fier parce que j'ai pu révéler leur vrai visage.
05:04Ils ont commencé à remettre en question l'ampleur de l'attaque.
05:08Moi, je rêve qu'un président arrive et dise « le monde est nul ».
05:10Non, mais pourquoi ?
05:13C'est grave, c'est gravissime.
05:14Mais pourquoi c'est grave ?
05:15C'est gravissime.
05:16Non, pourquoi ?
05:16Parce que c'est un contre-pouvoir, les médias dans une démocratie.
05:18Mais si, si, ils sont nuls.
05:20Un président n'a pas à pointer du doigt des médias, quand bien même ils seraient nuls.
05:23C'est ce qu'a fait l'autre jour Rachida Dati, elle a parfaitement raison.
05:26Non, elle a pointé du doigt une situation par rapport à M. Cohen sur un sujet judiciaire.
05:30Elle n'a pas dit « il fera le service public, c'est nul ».
05:32Si c'est justifié, si un papier est justifié, si un papier est de mauvaise foi,
05:38je rêve qu'un président dise précisément « ce papier dans le monde est nul ».
05:42C'est pas pour le journal, c'est pas pour le journal, etc.
05:45Si un nain, il le dit à chaque conférence de travail.
05:46Mais moi, je pense qu'il a raison.
05:47Je pense qu'en fait, aujourd'hui, comme les journalistes ne font plus leur job,
05:52au monde, les journalistes ne font plus leur job, ce sont des militants.
05:54C'est des militants, mais on te traite comme un militant.
05:58Il n'y a pas de l'inné-pache.
06:00Ce matin, le président Trump a dit que les journalistes de CNN étaient des salopards.
06:06On ne peut pas souhaiter que ce genre de propos soit tenu en place par un président de la République.
06:11Donald Trump, il insulte les journalistes.
06:13Ce n'est pas la même chose.
06:14Vous avez raison.
06:15On n'est plus dans la critique.
06:16Je crois.
06:17Que la plus grande démocratie au monde est à sa tête un président qui insulte des journalistes,
06:22moi, ça me pose un problème.
06:23Il y a un vrai problème de la presse aujourd'hui.
06:25Non, mais ça, d'accord.
06:25Ce n'est pas il y a 50 ans.
06:27Il y a un vrai problème.
06:28On ne va pas résoudre ce problème de cette manière.
06:30Il y a un vrai problème de la presse aujourd'hui, disons-le.
06:32Mais est-ce que c'est un président ?
06:33Pardonnez-moi, je vois comment la presse parle de CNews.
06:37Je vois comment la presse parle des journalistes de CNews.
06:40Ce sont des salopards.
06:41Ça me paraît compliqué de la part d'un chef d'État.
06:43Vous avez raison et nous ne le dirons pas.
06:44À ce stade du débat, je peux parler ?
06:45Non, Véronique Jacquet, d'abord.
06:47Oui, c'est vrai que, bien sûr, il y a une forme de justesse dans ce qu'il dit.
06:51Surtout qu'en plus, il n'a pas été épargné par la presse américaine durant sa campagne.
06:56Donc, ça, c'est une chose.
06:58Mais après, le vocabulaire qu'il emploie, comme quand il dit les frappes, l'arrêt des frappes américaines,
07:04l'arrêt des frappes sur l'Iran, c'est grâce aux États-Unis, c'est comparable à Hiroshima et Nagasaki.
07:10Bon, pardonnez-moi, mais il est dans une telle emphase que je trouve que ça le décrédibilise.
07:15Il veut imposer une lecture.
07:16En fait, il veut imposer l'écriture de ce récit.
07:18Gilles William Golnadel.
07:20Il y a la forme et le fond.
07:23Sur le plan de la forme, pardon de vous dire, c'est d'une vulgarité inouïe.
07:28Et ça en dit long sur l'État du monde.
07:31Et d'ailleurs, dans un autre registre, on a un président en France qui est aussi assez baroque.
07:37Donc, je dis que...
07:38Pourquoi il n'est pas vulgaire ?
07:39Il n'est pas vulgaire, mais il est en tous les cas d'esprit aussi changeant que...
07:45Il est même assez distingué.
07:46Il est aussi changeant et versatile que de l'autre côté de l'Atlantique.
07:53Par contre, je suis désolé de vous dire que sur le fond, il a entièrement raison.
07:59D'abord, entièrement raison.
08:01Les précautions de Dazel pour Blab.
08:04Bon, ben voilà.
08:04Vous auriez pu nous épargner le début de la démonstration.
08:08Sur le fond, le New York Times lui a fait une guerre en France.
08:14C'est une horreur.
08:14Et deuxièmement, en oubliant même les rapports New York Times-Trump, le New York Times notamment, a menti effrontément sur l'état de confusion du président Biden pendant des années.
08:30C'est difficile d'avoir été autant dans le FEC que ce qu'a fait le New York Times et ses amis pendant des années.
08:36Donc, je pense qu'autant dans la forme, je n'accepte pas.
08:40Mais sur le fond, il a raison.
08:42Alors, écoutons Trump dans son combat avec les journalistes.
08:45Deuxième passage.
08:47Est-ce qu'il y a des questions ?
08:50Ah oui, ça fait beaucoup de questions.
08:55Qui sont les journalistes sympas ?
08:59Ah, vous, vous n'êtes pas sympa, mais allez, je vous donne une question, allez-y.
09:03Vous n'êtes pas sympa du tout.
09:04Je le connais, hein.
09:06Oh, fake news, CNN ?
09:07Ah oui, CNN, les fake news.
09:08Alors, vous allez voir, ça va être une super question, tiens.
09:12Je compte sur vous pour dire que nos soldats sont super et nos guerriers sont super.
09:16C'est parti.
09:17Je sélectionne les beaux gosses aujourd'hui.
09:20Go ahead, Jeff.
09:21Jeff.
09:22Here's another beauty, Jeff.
09:23Encore un beau gosse.
09:25He's our beauty, all right.
09:27Un vrai beau gosse.
09:28Go ahead.
09:31White shirt.
09:31Oh, she's all excited.
09:33Elle est sur-excitée.
09:36On le demande sur leur physique.
09:38Non, mais ça, pour le coup, c'est inaccepté.
09:42Ils les met tous dans une situation de vulnérabilité, de fragilité, où ils sont encore plus, s'il vous plaît, monsieur le président.
09:46C'est une logique de manipulation basique.
09:47C'est bon, vraiment, t'es trop bête, c'est pas possible.
09:50Je vous ai dit, on peut trouver ça parfaitement dérisoire.
09:54C'est un choix qu'on a fait, mais il est tout à fait contestable.
09:57Alors là, il y a un échange avec l'Espagne.
09:59Donc, il y a une journaliste espagnole.
10:01Donc, vous savez que l'OTAN a décidé que les pays investiraient à hauteur de 5% de leur PIB pour la défense.
10:09Bon, et puis l'Espagne est restée à 2%.
10:11Donc, c'est la pauvre journaliste espagnole qui est responsable du choix de son propre pays.
10:19Écoutez.
10:22Merci, monsieur le président.
10:24L'Espagne, êtes-vous satisfait ?
10:28L'Espagne, c'est catastrophique ce que vous avez fait.
10:30Non, non, c'est nul.
10:31C'est le seul pays qui a refusé de payer.
10:35Ils veulent rester à 2%.
10:36C'est nul.
10:37Leur économie, en plus, se porte très bien.
10:40Économie qui pourrait être soufflée en l'espace de quelques instants.
10:45Vous êtes espagnole, vous ?
10:46Eh bien, bravo.
10:49Vous êtes le seul pays qui refuse de payer.
10:51Je ne comprends pas.
10:51C'est quoi le problème ?
10:53Dommage.
10:55Vous savez ce qu'on va faire ?
10:56On va négocier un accord commercial avec l'Espagne.
10:59Et on va les forcer à payer le double.
11:01Vous savez quoi ? Je suis très sérieux.
11:02Moi, j'aime l'Espagne.
11:04Il y a plein de gens qui viennent d'Espagne.
11:07C'est un super pays.
11:08Ce sont des gens super.
11:11Mais l'Espagne, c'est le seul pays de tous les pays qui refuse de payer.
11:18Donc, ils font les choses à leur manière, mais ils vont bien finir par devoir nous payer.
11:23Je ne vais pas laisser passer ça.
11:24Ce serait complètement injuste.
11:25En fait, c'est Raymond Béthoud dans Le Grand Pardon, qui fait la tournée des magasins et qui dit qu'il refuse de payer.
11:31Il n'a pas payé.
11:32C'est le parrain.
11:33C'est son obsession sur l'autre.
11:34C'est le parrain.
11:34Oui, mais c'est vraiment ça.
11:36C'est exactement.
11:37C'est une logique de parrain.
11:38C'est-à-dire que vous ne payez pas l'assurance.
11:41C'est ce qu'il a dit à Zelensky.
11:42Vous ne payez pas l'assurance.
11:44Il y a une conséquence quand même majeure pour les Etats-Unis.
11:46C'est qu'à force d'insulter tout le monde, parce que là, il insulte les Espagnols, l'ensemble des Espagnols.
11:49Les avions pour les Etats-Unis sont vides.
11:52Le tourisme a diminué de 40%.
11:53C'est en grande partie à cause de ça.
11:55Ah si.
11:56C'est en grande partie à cause de ça, bien sûr.
11:58Il n'y a jamais eu autant de commandes américaines de matériel militaire.
12:01Oui, d'accord.
12:02Là, il est le tourisme.
12:03Il est le tourisme.
12:04Tous les pays européens vont acheter un port.
12:06Non, mais d'accord.
12:07Mais l'une des conséquences, c'est la baisse du tourisme de 40%.
12:09Il est discoureux.
12:10Toi, avec cette jeune femme, il n'a rien demandé.
12:13Vous êtes espagnol.
12:14Non, je ne vous félicite pas.
12:15Elle n'a pas posé cette question.
12:18Bon, mais je vous ai dit, c'est un show.
12:21En fait, n'ayant jamais vu ça, moi, je n'ai jamais vu une conférence.
12:25Personne n'a jamais vu ça.
12:26Donc, c'est pour ça que je me suis dit, on va la faire partager aux téléspectateurs.
12:29Non, mais c'est quand même intéressant.
12:31Voilà, moi, je n'ai jamais vu ça.
12:33Personne n'a jamais vu ça.
12:34C'est aussi bête que ça.
12:35Mais cela étant sur les Etats-Unis, M. Ouzay explique qu'on ne va plus aux Etats-Unis.
12:41C'est un fait, ce sont les chiffres.
12:41Oui, enfin, il faut aussi voir comment on se comporte aux Etats-Unis.
12:44Je ne trouve pas ça très normal qu'on s'en prenne, par exemple, au Tesla.
12:48Et qu'on sabote les Tesla parce que les Tesla appartiennent à M. Ouzay.
12:52Écoutons, j'ai encore deux, trois sons de Trump à vous proposer, donc allons vite.
12:55Par exemple, sur le président finlandais.
12:57On lui demande son avis.
12:58Il dit, oh, c'est un excellent golfeur.
12:59Comment décririez-vous notre relation avec notre président ?
13:05Il est très bon au golf, super golfeur.
13:07D'ailleurs, il était dans l'équipe universitaire.
13:10Il est allé dans une super université.
13:13C'était un très bon golfeur.
13:14On a passé un très bon moment.
13:16Et alors, comme je vous ai dit, c'est chronologique.
13:18Il revient à la fin.
13:19C'est une obsession, les médias.
13:20Donc, écoutez ce nouveau passage sur les médias.
13:24Et vous, vous, madame, vous devriez être fiers, fiers de ces pilotes, surtout vous.
13:31Et vous ne devriez pas essayer de dévaloriser leur travail.
13:35Ils ont volé et il y avait un risque qu'ils ne rentrent jamais chez eux pour retrouver leur époux et leurs épouses.
13:41Vous et NBC, fake news, vous êtes les pires, les pires du monde.
13:45CNN, New York Times, ils sont tous nuls.
13:48Ils sont complètement malades.
13:49Ils ont un problème, un vrai problème.
13:51Vous devriez féliciter les soldats en essayant de m'attaquer, moi.
13:55Vous faites du mal à ces gens-là.
13:57Ils étaient vraiment dévastés.
13:59Si on veut quand même mener une réflexion, je pense que les gens jubilent.
14:03Parce que les gens nous détestent, les journalistes.
14:06Globalement, ils nous détestent.
14:08Et ils ont bien raison dans beaucoup de cas.
14:10Ils nous détestent. Pourquoi ?
14:11Parce que nous donnons des leçons, nous leur disons comment ils doivent penser.
14:16Et les Français, souvent, et même les peuples en ont ras-le-bol.
14:19Et une des raisons de l'élection de Trump, c'est peut-être ça.
14:22C'est que les gens, les Américains en ont assez, que les élites, les comédiens, les journalistes.
14:28Quand je dis les journalistes, je pourrais dire les élites.
14:30Mais si.
14:31Je suis d'accord avec vous.
14:32Mais est-ce que c'est une raison pour jeter en pâture les mêmes journalistes ?
14:34Je ne vous dis pas ça.
14:35Parce que lui, sa réaction, c'est celle-ci tout de même.
14:37Et c'est quand même assez impressionnant de voir le président de la première démocratie du monde
14:41intimider de la sorte des journalistes avec des procédés de manipulation classiques
14:45du genre, je snipe les uns après les autres.
14:47Comme ça, tout le monde a peur de poser une question.
14:49Et à la fin, c'est la Corée du Nord.
14:50Il parle comme son électorat.
14:51C'est très inquiétant.
14:52Il est le porte-parole de son électorat, qu'en a assez de l'élite.
14:57Et c'est vrai aussi en France.
14:59Et c'est pour ça que je ne pense pas que les Français...
15:01Les comédiens, les journalistes, les hommes...
15:05Vous êtes désolés.
15:06Les gens ne sont pas considérés.
15:08Même les gens du peuple.
15:09Oui, je pense.
15:10Quand même.
15:11Sur le fond, encore une fois, parfait.
15:13Mais point trop non faux.
15:15Et vous ne comprenez pas ce qu'il dit.
15:16Vous prenez ça au premier degré.
15:18D'accord.
15:19Point.
15:19Je vous dis qu'il est quand même animé par ça, un certain hubris.
15:23Je dis que point trop non faux.
15:25Il pourrait dire simplement la moitié de tout ça,
15:27ça serait encore plus efficace.
15:29Je trouve ça quand même excessif.
15:31Vous êtes extraordinaire.
15:32Vous faites partie de ceux qui donnent des leçons à quelqu'un
15:34qui a été élu président des États-Unis.
15:36Ça, c'est un raisonnement intelligent.
15:37Ben oui.
15:38Ah oui.
15:38Alors, comme il a été élu...
15:39Non.
15:40Mais il n'a pas besoin de vos conseils.
15:42Il peut tout se permettre.
15:43Mais non.
15:43Je ne vous dis pas ça.
15:44Vous dites qu'il serait plus efficace.
15:45Oui.
15:45J'en suis pas sûr.
15:46Non, mais moi, je...
15:47Parce qu'il parle à son électorat.
15:49Mais enfin...
15:49Non, mais il n'y a pas que son électorat.
15:51Il parle au monde.
15:52Il parle au monde.
15:53Mais le monde pense comme lui sur beaucoup de choses.
15:55Non, mais non.
15:56Écoutez-moi.
15:56Je vous assure, le discours des élites,
15:59le populisme, ça marche entre guillemets.
16:01Et ça marche pourquoi ?
16:02Parce que les élites n'ont pas su répondre aux questions.
16:04À la détestation de la presse convenue de gauche,
16:09il n'arrivera pas à me battre.
16:10Je dis simplement que dans un souci d'efficacité,
16:13il en ferait un chouïa moins.
16:15Ça serait meilleur.
16:16C'est-à-dire qu'il a une présence.
16:19Il a une présence.
16:19Et il joue un jeu politique qui fascine.
16:22On voit d'ailleurs que les questions
16:23qui auraient dû lui être posées,
16:24par exemple, à un moment,
16:25il a évoqué le fait que les États-Unis
16:26allaient être moins présents militairement en Europe.
16:29C'est passé comme une lettre à la poste.
16:30Personne n'a renchéri.
16:31Personne n'a posé de questions.
16:33Quid de la Russie ?
16:34Quid de l'Ukraine ?
16:35Non, ça a tourné autour de ce que lui voulait.
16:37C'est lui qui donnait le tempo.
16:39En cela, oui, les Européens étaient en deçà.
16:42Mais on ne peut pas lui reprocher à lui
16:43d'être fort dans sa stratégie.
16:47On va écouter Emmanuel Macron
16:48qui lui lance une petite pique.
16:51Parce que la pensée d'Emmanuel Macron
16:52elle est plus sophistiquée, évidemment.
16:55C'est pas compliqué.
16:56Oui, c'est pas compliqué.
16:58Il y a d'autres mots, vous savez.
17:01Elle est plus complexe.
17:03L'expression de sa pensée.
17:04La pensée, je ne sais pas.
17:06L'expression de sa pensée.
17:08Non, lisez l'art du livre, vous allez voir.
17:10Je vous assure,
17:11ce que vous ne percevez pas
17:14c'est la détestation
17:16du plus grand nombre
17:17de ceux qui donnent des leçons
17:19et qui leur disent comment penser.
17:21Ils ne veulent plus entendre ça.
17:23On est d'accord sur ça.
17:24Ah bah oui.
17:25Mais Trump, il incarne ça.
17:27Et pas Emmanuel Macron.
17:28Macron, il dit aux gens
17:29en fait, vous êtes des imbéciles,
17:31vous n'avez pas compris,
17:32mon quinquennat est formidable.
17:34Et vous ne comprenez pas
17:35que vous êtes heureux
17:35et que la vie est formidable
17:37et que la France est formidable.
17:38Vous n'allez pas nous faire choisir
17:40entre M. Macron et M. Trump non plus.
17:42D'accord ?
17:43Mais pourquoi vous parlez ?
17:44Non mais on n'est pas obligés
17:45non plus de choisir entre les deux.
17:47On peut...
17:48On peut aussi des travers aux deux.
17:50D'accord ?
17:51C'est entendu.
17:52Mais on est là pour expertiser.
17:54D'accord.
17:55D'écrivain.
17:55Non mais là c'est un choix
17:56assez cornélien
17:57si je dois choisir
17:57entre M. Trump et M. Macron.
17:59Bon, écoutez ce qu'a dit
18:00le président Macron.
18:00Ce qu'on fait en matière
18:04de défense,
18:05en matière industrielle,
18:06en matière de recherche
18:07et de technologie,
18:08c'est ce qui nous permet
18:09d'avoir plus d'indépendance
18:11pour le pays
18:11aujourd'hui et demain.
18:12Et d'ailleurs l'indépendance
18:14que nous avons encore
18:15qui avait pu être fragilisée
18:16par des choix plus récents,
18:18elle procède aussi
18:18de choix historiques
18:19qui avaient été faits
18:20dans les années 60 ou 70
18:22qui avaient permis
18:24de doter la France
18:25de programmes ou d'équipements
18:26qui nous permettent aujourd'hui
18:27de ne pas dépendre
18:28justement des sautes d'humeur
18:30ou des aléas
18:31de l'autre côté de l'océan.
18:32C'est notre force.
18:34Sautes d'humeur,
18:34Yohann Ozaï.
18:35Sautes d'humeur,
18:36c'est une pique
18:37de l'autre côté de l'Atlantique.
18:39Oui, mais moi de ce point de vue-là,
18:40je suis d'accord
18:41avec le président Macron.
18:42Pardon, mais le président Trump
18:44est capable de dire
18:45une chose le lundi
18:46et l'exacte contraire...
18:47Et Macron n'est pas capable ?
18:48Non, en 24 heures.
18:50En 24 heures,
18:51il a un record.
18:52Sur les grandes questions
18:52internationales,
18:53sur l'Ukraine,
18:54il a une position
18:54qui est stable depuis le début.
18:56Vous savez à quel point
18:56je le critique sur la politique
18:58vis-à-vis d'Israël,
18:59mais il a une position
19:00qui a changé depuis 18 mois,
19:01mais qui ne change pas
19:02toutes les 24 heures.
19:03Ça, ça n'est pas vrai.
19:04Le président Trump
19:05peut changer d'avis en 24 heures.
19:06Je ne défends pas Macron.
19:07Vous savez à quel point
19:08sur les questions internationales,
19:10sa politique,
19:10je sais qu'elle est mauvaise.
19:12Mais il a une forme de constance.
19:13Un petit déjeuner
19:14dans l'El Madame,
19:15récemment,
19:15qui nous a eu ?
19:17Un petit déjeuner ?
19:19Un petit apéritif
19:21du côté de l'El Madame ?
19:22Le rendez-vous
19:23est le plat de résistance ?
19:25Vous voulez m'acheter
19:26avec un plat de lentilles ?
19:27Vous pensez que je me vends
19:28pour un plat de lentilles ?
19:29Non, mais il n'a pas tort.
19:31Non, s'il a tort,
19:32je pense que j'ai du mal
19:34à entendre aujourd'hui
19:37une leçon de morale
19:38de la part de M. Macron.
19:40C'est un syndic de faillite.
19:42Faillite économique,
19:43faillite politique
19:44et faillite morale.
19:45Comment voulez-vous ?
19:46Je vous lis deux petits textos
19:48parce qu'il y a ceux
19:51qui sont connectés
19:52parfois au terrain
19:53et puis il y a ceux
19:53qui sont déconnectés
19:55peut-être plus
19:56dans l'élite de la France.
19:58Je vous lis deux petits textos
20:00que je viens de recevoir.
20:01Un homme qui est vigneron
20:02et qui dit
20:02« Je partage votre point de vue.
20:04Les faux sachants
20:05sont insupportables.
20:06Trump est en quelque sorte
20:06le porte-parole
20:07des hommes et femmes
20:08de terrain. »
20:09Voilà, ça c'est M. Guéguin,
20:11Frédéric Guéguin
20:11qui dit ça.
20:12Et puis il y a d'autres personnes
20:13qui disent
20:13« Ce président parle à la place du peuple
20:15et son langage un peu viril
20:16est compréhensible pour beaucoup.
20:17Quant à notre président,
20:18je ne comprends malheureusement pas
20:19la moitié de ce qu'il dit. »
20:20C'est M. Fenillat
20:21qui dit ça.
20:22Voilà, ce sont des gens qui...
20:23Voilà.
20:24C'est important de parler aux gens.
20:26D'accord, mais c'est pas...
20:27Quand on fait de la politique,
20:28il faut parler aux gens.
20:28Oui, mais enfin,
20:29de là être dans un populisme pareil,
20:32je pense que c'est contre-productif.
20:33C'est tout.
20:34Oui, c'est contre-productif.
20:35C'est pas pareil de parler au peuple
20:37et de flatter les bas instincts
20:40en attisant la violence
20:42ou la haine contre les journalistes.
20:43Je ne suis pas sûr.
20:44Enfin, on peut parler au peuple
20:45d'une façon beaucoup plus noble
20:46et beaucoup plus respectueuse
20:47et beaucoup moins vulgaire, selon moi.
20:48Il aurait pu les charrier, pareil.
20:49La pause.
20:50Oui, sur internet.
20:51L'humour est plus élégant, par exemple.
20:52Nous revenons.
20:53Restez avec nous
20:54parce qu'on va parler d'écologie.
20:55Ce matin, on était avec un homme
20:56absolument formidable
20:57que j'ai découvert
20:58qui a écrit une tribune dans le Figaro
21:00qui s'appelle M. Moreno.
21:01Je ne sais pas si vous avez...
21:02Qui est un polytechnicien, je crois.
21:04Il a écrit avec Bernard Acoyer, là.
21:05Mais écoutez, vraiment,
21:07c'est ces gens-là
21:08qu'il faut écouter.
21:08plus que Marine Tondelier
21:10et Mme Rousseau
21:12qui, sur ces sujets...
21:12On n'est pas à convaincre, Pascal.
21:14Mais non, mais je regrette.
21:16Voilà, Xavier Moreno.
21:17Je peux vous dire
21:18que la qualité de l'expertise
21:20de cet homme,
21:21ce qu'il a dit sur l'écologie,
21:23on l'écoutera tout à l'heure
21:24et on a fait ce matin
21:25une émission intéressante
21:26de ce point de vue-là.
21:27A tout de suite.
21:27Bon, vous le savez,
21:31il y avait donc ce sommet de l'OTAN.
21:32Les chefs d'État et de gouvernement
21:33des 32 pays membres de l'OTAN
21:35se sont réunis à la haie
21:37et je crois que le président Trump
21:38est en train de repartir
21:38pour les États-Unis.
21:40Donc, il y a quelque chose de concret.
21:41C'est ce 5% dont je vous parlais
21:42tout à l'heure.
21:43La dépense militaire
21:45va monter jusqu'à 5% du PIB
21:48pour chaque pays.
21:50Voyez le sujet de Mathieu Devez.
21:53C'est un sommet qualifié
21:54de succès monumental
21:55pour les États-Unis
21:56par le président américain.
21:58Les pays membres de l'OTAN
22:00s'engagent à investir 5%
22:01de leur PIB
22:02en faveur de la défense
22:03et de la sécurité
22:04d'ici à 2035.
22:06Donald Trump salue
22:07un engagement historique.
22:08C'est une grande victoire
22:11pour l'Europe
22:11et la civilisation occidentale.
22:13L'Europe doit désormais
22:14assumer davantage de responsabilités
22:16en matière de sécurité
22:17afin d'éviter des catastrophes
22:19comme par exemple
22:19la situation désastreuse
22:21entre la Russie et l'Ukraine.
22:22Mais selon Emmanuel Macron,
22:26l'effort collectif
22:27des Européens
22:28en matière de défense
22:29impose la paix commerciale
22:30avec les États-Unis,
22:31c'est-à-dire baisser
22:32les barrières tarifaires
22:33qui existent
22:34ou qui ont été renforcées.
22:36On ne peut pas
22:36entre alliés
22:37et dire qu'il faut dépenser plus,
22:38nous dire qu'on va dépenser plus
22:40et au sein de l'OTAN
22:41se faire la guerre commerciale.
22:42C'est une aberration.
22:43Si certains pays européens
22:44préviennent
22:45que l'objectif
22:46de 5% du PIB
22:47consacré à la défense
22:48sera difficile à atteindre,
22:49le Premier ministre espagnol
22:51le juge même déraisonnable.
22:54Si nous acceptons
22:55ce qui a été proposé,
22:57l'Espagne devrait dépenser
22:58d'ici 2035
22:59plus de 300 milliards d'euros.
23:03D'où proviennent
23:05ces ressources ?
23:05De plus d'impôts
23:06pour les citoyens ?
23:07De coupes dans les systèmes
23:08d'éducation,
23:10de santé et de retraite ?
23:11Donald Trump répond
23:14que l'économie de l'Espagne
23:15pourrait être
23:16complètement détruite
23:17alors que l'Union européenne
23:18négocie avec les Etats-Unis
23:20pour éviter
23:20des taxes douanières.
23:22Il y a des pays
23:23qui vont trouver
23:24quelques solutions
23:25pour arriver
23:26à ces 5%
23:27en France par exemple.
23:285% ça veut dire
23:29à l'horizon 2035
23:30plus de 130 milliards d'euros
23:32par an
23:32consacrés à la défense.
23:34Donc comment on va faire
23:35pour arriver à ce chiffre-là ?
23:36On va par exemple
23:37intégrer le budget
23:38de la gendarmerie
23:39directement au budget
23:41de la défense.
23:42On va comptabiliser
23:44le budget
23:45de la lutte
23:45contre la cybercriminalité
23:46au budget de la défense.
23:47On va intégrer
23:49tout un tas de choses
23:49au budget de la défense
23:50pour en plus
23:51des efforts importants
23:52arriver à ce chiffre.
23:53Et en France
23:53on augmente déjà
23:54notre budget de la défense
23:55depuis depuis un mois.
23:55Dernière chose
23:56avant de parler
23:57de l'écologie
23:57et de ce qui s'est passé
23:58hier à l'Assemblée nationale
23:59je voulais vous faire écouter
24:00ce qu'a dit Donald Trump
24:01sur la fin
24:03du conflit
24:05entre l'Iran
24:06et Israël
24:07et il dit
24:08on va rencontrer
24:08l'Iran
24:09mais en fait
24:10ça ne sert à rien
24:10du tout.
24:11Nous allons parler
24:17avec l'Iran
24:17la semaine prochaine
24:18nous signerons
24:20peut-être un accord
24:21mais je pense
24:22que c'est inutile
24:23il y a eu une guerre
24:25les deux pays
24:26se sont battus
24:26maintenant
24:27ils sont rentrés
24:28chez eux
24:28nous leur demandons
24:31ce que nous leur avons
24:33toujours demandé
24:33nous ne voulons pas
24:36qu'ils aient
24:36d'armes nucléaires
24:37et nous avons détruit
24:38leur capacité nucléaire
24:40et je l'ai dit
24:41l'Iran n'aura pas
24:42de capacité nucléaire
24:44donc je ne suis pas certain
24:46qu'un accord
24:46soit indispensable
24:47mais nous allons
24:48les rencontrer
24:49la semaine prochaine
24:49bon
24:51décryptage
24:52ils tentent toujours tout
24:54donc peut-être que oui
24:55peut-être que non
24:56mais ça c'est le Trumpiste
24:58peut-être que ça marchera
24:59et puis si ça marche pas
25:00c'est pas grave
25:00on fera autre chose
25:01après il enterre aussi
25:02l'idée que certains avaient
25:03disant
25:04la guerre avec l'Iran
25:05va se poursuivre
25:06pour faire tomber les mollards
25:07et que s'impose la démocratie
25:08etc
25:08là il fait voler
25:09cette thèse-là en éclats
25:10expliquant qu'en gros
25:11les américains ont fait
25:12leur part du boulot
25:13et que maintenant
25:14c'en est terminé
25:14donc il n'y a pas
25:15des buts de guerre
25:16derrière d'imposer
25:17la paix et la démocratie
25:18comme les Etats-Unis
25:19ont voulu le faire
25:19par le passé
25:20dans d'autres pays
25:20pour l'écologie
25:21il y a aussi le fait
25:23qu'ils considèrent
25:24comme acquis
25:24que l'Iran
25:26n'a plus d'armes nucléaires
25:28c'est peut-être
25:30aller un peu vite
25:31donc on dit
25:31c'est pas la peine
25:32qu'ils signent
25:33l'écologie
25:33l'écologie
25:36l'Assemblée Nationale
25:36a largement rejeté
25:37hier soir
25:38en première lecture
25:38la proposition
25:39de loi Grémiers
25:40sur la trajectoire
25:40énergétique de la France
25:41une proposition
25:42amenée par les Républicains
25:43puis reprise
25:43par le RN
25:44et l'UDR
25:45142 députés
25:47ont voté pour
25:47377 ont voté contre
25:49c'est-à-dire qu'on est
25:50en train
25:50de fabriquer
25:51une usine à gaz
25:53si j'ose dire
25:54avec de nouveau
25:55des éoliennes
25:56des investissements
25:58colossaux
25:59tout cela
26:00n'est pas très sérieux
26:02nous disait ce matin
26:03et c'est la personne
26:04dont je vous parlais
26:05Xavier Moreno
26:06alors qui est Xavier Moreno
26:07il est président du CEREME
26:09c'est le cercle
26:09de réflexion indépendant
26:10sur l'énergie
26:11et c'est un cercle reconnu
26:13et spécialisé
26:13en politique énergétique
26:15et puis ce qu'on appelle
26:16un grand serviteur d'Etat
26:17je crois qu'il a fait X
26:18c'est un parcours
26:19tout à fait exceptionnel
26:20et il rejoint d'ailleurs
26:21Henri Proglio
26:21qui effectivement
26:23l'expertise d'Henri Proglio
26:24qui a été PDG
26:25de l'EDF
26:26entre 2009 et 2014
26:29me paraît un peu plus sérieuse
26:30que celle de Mme Rousseau
26:31ou de Mme Tondelier
26:32lui M. Proglio
26:33il considère
26:34que le rejet du moratoire
26:36comme un désaveu
26:37de la stratégie énergétique nationale
26:38il conteste vivement
26:39le système marginaliste européen
26:41il appelle à une rupture politique
26:43vis-à-vis de Bruxelles
26:44avec la mise en place
26:45d'un marché national régulé
26:47il propose un moratoire
26:48sur les éoliennes
26:49les qualifiant d'énergie
26:51non pilotable
26:52etc
26:53et il pense
26:55qu'il faut redéfinir
26:56les prix de l'électricité
26:57via un marché national
26:58l'État
26:59pourrait reprendre la main
27:00sur les hausses des prix
27:01provoquées par la spéculation
27:02parce que c'est les Français
27:03qui payent
27:03on pourrait écouter
27:04Bernard Acquoyer
27:05qui est tout à fait remarquable aussi
27:06mais écoutez ce monsieur Moreno
27:08qui était avec nous ce matin
27:09et qui effectivement
27:11nous a plutôt convaincus
27:13je vous donne quelques chiffres
27:15pour illustrer le débat
27:17on dit qu'on est contre l'éolien
27:19ou contre le solaire aujourd'hui
27:21combien de Français savent
27:22que l'éolien et le solaire
27:24déjà installés
27:25représentent l'équivalent
27:28de 45 réacteurs
27:29vous avez bien entendu
27:3045 réacteurs nucléaires
27:31je rappelle qu'il y a 56 réacteurs
27:33qui sont en activité
27:35aujourd'hui en France
27:36donc on a déjà un éolien
27:37qui représente
27:38qui représente
27:3945 réacteurs
27:40rien que dans les instructions
27:42en cours
27:43dans les préfectures
27:44il y a l'équivalent
27:45de 40 réacteurs nucléaires
27:47c'est à dire
27:47sans donner
27:49de nouvelles autorisations
27:50si la loi
27:51avait été votée
27:52la France aurait eu
27:54dans 2-3 ans qui viennent
27:55l'équivalent
27:56de 85 réacteurs nucléaires
27:58en solaire
27:59et en éolien
27:59donc la question
28:01n'est pas d'être radicalement
28:02contre l'éolien
28:03ou contre le solaire
28:04mais c'est de se dire
28:05avec une telle quantité
28:07d'éolien et de solaire
28:08qui est déjà installée
28:09et dans le tuyau
28:10est-ce qu'il n'est pas temps
28:12de faire une pause
28:13d'étudier la consommation électrique
28:15qui est beaucoup plus faible
28:16que prévu
28:17et de réfléchir
28:19à des alternatives
28:20la grande confusion
28:21qui existe
28:22c'est que l'éolien
28:23est très utile
28:24dans tous les pays
28:25qui produisent de l'électricité
28:26avec du charbon
28:27ou avec du gaz
28:29parce que quand le vent souffle
28:30vous éteignez
28:31la chaudière à gaz
28:32et en France
28:33on a une situation spécifique
28:34où on a le nucléaire
28:35donc en réalité
28:36derrière
28:37les pro-éoliens
28:39se cachent souvent
28:40des anti-nucléaires
28:41alors si on est pour
28:42l'écologie
28:43pour la protection du climat
28:45il faut économiser l'argent
28:46les 300 milliards
28:47dont vous parlez
28:48qui sont gaspillés
28:49à fabriquer une électricité
28:51superflue
28:52en surproduction
28:53et investir
28:54cet argent
28:55dans les secteurs
28:57où
28:57on a
28:58de l'énergie fossile
28:59c'est-à-dire
29:00l'électrification
29:01des transports
29:01l'isolation
29:02des bâtiments
29:02donc
29:03les vrais écologistes
29:04aujourd'hui
29:05qui sont sensibles
29:06comme nous
29:06aux risques climatiques
29:07devraient dire
29:08arrêtons de gaspiller
29:09l'argent
29:09dans le domaine électrique
29:10et investissons cet argent
29:12d'ailleurs avec un impact
29:13social supplémentaire
29:14si on aide les gens
29:15à acheter une voiture électrique
29:16à isoler leur logement
29:18ils feront des économies
29:19sur le fuel
29:20chaque mois
29:21alors que
29:21produire de l'énergie
29:23électrique
29:24inutile
29:25c'est une dépense
29:27que payent les français
29:28chaque jour
29:29avec leur facture
29:29d'électricité
29:30en France
29:30produire plus d'électricité
29:32ça pourrait être utile
29:34si quand on l'exporte
29:36on la vend
29:36à un bon prix
29:37mais cette électricité
29:39en plus
29:39elle vient à des heures
29:41de surproduction
29:42d'électricité
29:42où les prix sont négatifs
29:43donc on paye les Suisses
29:45pour qu'ils rachètent
29:46notre électricité
29:47ça c'est pas une exportation
29:48tellement juteuse
29:49je remercie
29:50Lucas Goncalves
29:51qui a fait ce montage
29:53et c'est lumineux
29:55c'est d'une grande clarté
29:57et c'est un expert
29:58et ces gens là
30:00on ne les entend pas
30:01nulle part
30:02c'est à dire que
30:03je l'ai découvert
30:05il y avait une tribune
30:05dans le Figaro
30:06on l'a invité ce matin
30:07vous ne l'entendrez
30:08nulle part ailleurs
30:09alors il se réveille
30:11un peu tard
30:11c'est vrai que
30:12ce dont il nous parle
30:14on a l'impression
30:14que la politique énergétique
30:15de la France
30:16c'est un canard sans tête
30:17sa démonstration
30:19est imparable
30:19elle est pleine de bon sens
30:21on avait une souveraineté énergétique
30:23on a suffisamment
30:24avec le nucléaire
30:25et on construit
30:26ce qu'il n'en faut
30:27des éoliennes
30:28pourquoi vous dites
30:28il se réveille très tard
30:29pendant la commission d'enquête
30:31où on a entendu
30:32Henri Proglio
30:32nous on le consacrait
30:34beaucoup de temps
30:35il dit dans sa tribune
30:37est-ce que les français
30:38savent que depuis 10 ans
30:40il paie
30:41voilà
30:41alors il monte au créneau
30:44maintenant
30:44c'est ça que je veux dire
30:45mais d'autres sont montés au créneau
30:47mais le problème
30:47c'est
30:48on en revient toujours
30:49à la même chose
30:49vous avez des médias
30:50qui font n'importe quoi
30:51sur ce sujet là
30:52après il est intéressant
30:53monsieur
30:53après ce qui est intéressant
30:55c'est de voir
30:56qu'il monte au créneau
30:57dans le sillage par exemple
30:58d'un Alexandre Jardin
30:59qui a quand même réussi
31:01à faire en sorte
31:02que le gouvernement
31:02fasse marche arrière
31:03sur les ZFE
31:04en se mettant à la tête
31:06de son fameux mouvement
31:07des gueux
31:07et lui il est pour
31:08une insurrection populaire
31:10donc il faut peut-être aussi
31:10que ça infuse dans les consciences
31:12pour que les gens reprennent
31:13la souveraineté
31:14d'eux-mêmes
31:15parce qu'un pays est souverain
31:16quand chacun
31:17pardonnez-moi
31:19il faut des mobilisations
31:21populaires
31:21si vous voulez arriver
31:22à quelque chose
31:22mais justement
31:23mais le drame
31:24il faut passer du lobbying
31:24à l'Assemblée
31:25mais des mobilisations populaires
31:26ils connaissent très mal
31:27ces sujets-là
31:27mais malheureusement
31:28des mobilisations
31:29mais ce monsieur Moreno
31:30il faut qu'il fasse du lobbying
31:31à l'Assemblée
31:31le fait bien entendu
31:32on n'est pas fait pour accuser
31:34monsieur Moreno
31:35il est un expert
31:35le pauvre
31:36les mobilisations populaires
31:42malheureusement
31:43on les a
31:44contre les méga-bassines
31:45contre tout ce que vous voulez
31:46le drame
31:48c'est que l'écologie
31:49a été confisquée
31:51par l'idéologie
31:52et notamment
31:53l'idéologie d'extrême-gauche
31:54lui il ne fait pas de la politique
31:55il vous donne des faits
31:57et ça malheureusement
31:58on n'aime pas
32:00comment on les fait
32:01on préfère l'idéologie
32:02elle a été confisquée
32:03mais il en a plein
32:04des relais
32:04il en a pas
32:06il y a plein des relais
32:06à l'Assemblée Nationale
32:07vous vous rendez compte
32:08que les républicains
32:10n'ont pas voté hier
32:11oui mais je sais
32:12alors moi j'ai des députés républicains
32:14c'est madame Blain
32:15que j'ai cité ce matin
32:16madame Blain
32:18mais c'est invraisemblable
32:19non mais volontairement
32:20c'est volontaire
32:21ils n'ont pas voté volontairement
32:22c'est pas parce qu'ils étaient absents
32:22ils ne voulaient pas
32:24ils se sentent abstenus
32:25c'est à dire que
32:25la Macronie
32:27la Macronie
32:28sur ce sujet là
32:29le symbole est dramatique
32:32la Macronie sur ce sujet là
32:33a ressorti
32:35le Front Républicain
32:36ils ont tous la trouille
32:38les républicains parfois
32:40d'avoir une mauvaise image
32:41dans les médias
32:41parce que sur ces sujets là
32:42tu n'as pas été invité
32:44à France Inter
32:45ou dans le service public
32:47donc il faut être
32:48dans la doxa
32:48ils n'ont aucun courage
32:50sur ce sujet là
32:52et ils n'ont pas voté
32:53la facture d'électricité
32:56elle peut multiplier par deux
32:58écoutez ce que dit
32:58Alexandre Jardin
32:59il y a une société
33:02qui est en train
33:02de se manifester massivement
33:04qui veut des solutions
33:06démocratiques
33:07le pays est en train
33:08de véritablement comprendre
33:10que hier
33:11le Parlement
33:12s'est s'aborder
33:12et que le gouvernement
33:14veut revenir
33:15à son idée initiale
33:16de passer en force
33:17pendant l'été
33:18par décret
33:19300 milliards
33:20que vous allez payer
33:23c'est exactement
33:25ce que vous dites
33:26ce matin
33:26mais c'est la stricte vérité
33:28donc pour empêcher ça
33:30maintenant
33:30on passe à une révolte populaire
33:33et on démarre samedi
33:35plein de mouvements convergent
33:37je ne vais pas donner leur nom encore
33:38parce que c'est en train
33:39de s'agréger
33:40il y a des révoltes
33:41sous Bagnard Gueux
33:42qui démarrent à Vendôme
33:44qui démarquent un peu partout
33:45le peuple ne va pas
33:47se laisser tondre
33:48la difficulté c'est que
33:51il y a des sujets
33:52qui sont un peu complexes
33:53le sujet de l'électricité
33:54il est complexe
33:55le grand public
33:55il le comprend mal
33:56moi j'ai découvert
33:58par exemple
33:58qu'en fait tu as construit
34:00en parallèle
34:01deux systèmes
34:02un système nucléaire
34:04et un système
34:04éolienne
34:05et solaire
34:07c'est pour ça que tu payes
34:08hors d'où
34:08parce que tu as
34:08un double investissement
34:10pour des pures raisons
34:11idéologiques
34:12et ça
34:14c'est aux politiques
34:15de porter ça
34:16mais comme tu as l'impression
34:17qu'ils ne comprennent pas non plus
34:18ou ils ne veulent pas comprendre
34:19ou ils s'en foutent
34:20etc
34:20donc tu te retrouves
34:21avec des éoliennes
34:22dans la baie de la boule
34:23qui est une horreur absolue
34:24ça défigure le paysage
34:26c'est d'une laideur absolue
34:28ça ne sert à rien
34:29c'est pas efficace
34:30mais enfin
34:30c'est un scandale de l'éolien
34:32et c'est un des plus grands scandales
34:33mais bien sûr
34:34c'est une gabegie absolument colossale
34:37mais il faut arrêter l'éolienne en France
34:39voilà
34:40ce que nous dit monsieur Moreno
34:41il faut arrêter l'éolienne en France
34:43et Proglio dit la même chose
34:45c'est quand même des gens
34:46qu'on veut écouter
34:46ce à quoi nous assistons
34:47pardon
34:47ce à quoi nous assistons
34:48c'est l'application du pacte vert
34:50la France a accepté
34:51le pacte vert
34:52de la commission européenne
34:53mais moi je n'ai rien accepté du tout
34:54vos dirigeants
34:55pour lesquels vous avez voté
34:56en tout cas pour lesquels
34:57les français ont voté
34:58ont accepté le pacte vert européen
35:00qui prévoit à terme
35:01que les pays
35:02produisent 45%
35:04d'énergie renouvelable
35:05dans le mix énergétique
35:06donc nous sommes soumis à ça
35:08mais nous devons aller vers ces énergies renouvelables
35:09et bien il faut casser ça
35:11c'est absolument dramatique
35:11il faut casser ça
35:12parce que nous nous avons le nucléaire en France
35:14qui nous permettrait effectivement
35:15de nous en sortir beaucoup mieux
35:16que les autres
35:17c'est moins cher
35:17c'est décarboné
35:18c'est plus
35:19c'est plus
35:19Alexandre Jardin dit quelque chose d'important
35:21quand il dit
35:21le gouvernement veut faire passer ça
35:23par décret l'été prochain
35:24par décret
35:25ça n'est pas anecdotique
35:26parce que l'été prochain
35:28le parlement ne sera pas convoqué
35:30ça veut dire
35:30qu'il n'y aura pas de motion de censure
35:31donc le fait que ça soit par décret
35:33en plein été
35:34c'est préserver une censure
35:36ce que me disait monsieur Moeno
35:38c'est que
35:38ces investissements
35:39vous en prenez pour 20 ans après
35:41quand vous avez signé le décret
35:42c'est des pratiques
35:44l'éolien c'est 90 milliards d'investissements
35:46en fait le gouvernement
35:46et ce que je peux dire
35:47où on marche sur la tête
35:48c'est que c'est une rente
35:49pour les géants chinois
35:51et américains
35:52du renouvelable
35:53est-ce que je peux dire
35:54subsidièrement
35:55mais c'est aux politiques
35:56franchement de porter ça
35:57alors évidemment
35:58il n'y a que le rassemblement national
35:59qui porte ça
36:00parce qu'ils pensent effectivement
36:01le rassemblement national
36:02à la facture des français
36:04est-ce que je peux dire
36:05subsidièrement
36:06que quand vous êtes écologiste
36:08vous êtes censé aussi
36:10vous préoccuper du paysage
36:12et qu'une éolienne
36:14ça détruit le paysage
36:16et ça tue des milliers d'oiseaux
36:18ce qui est quand même très puissant
36:21moi je trouve
36:21c'est un des rares sujets
36:22très techniques
36:23pour lesquels
36:24pendant des années
36:24quand on portait ce discours là
36:26on nous traitait d'imbécile
36:27et les gens étaient qualifiés
36:28tout le monde ricanait
36:29en disant
36:29mais non mais
36:30vous voyez bien
36:30c'est des gens qui comprennent rien
36:31et bien là vous avez des pontes
36:33des gens très intelligents
36:34des gens dits intelligents
36:35qui parlent exactement
36:37comme le bon sens populaire
36:38et j'y vois une convergence
36:40et c'est un des rares sujets
36:41pour lequel cette situation se présente
36:43monsieur Acquoyer
36:44écoutez-le
36:44il était ce matin sur Europe 1
36:46on est en train de remplacer
36:49de vouloir remplacer
36:50ce qui est idéal
36:52au plan de la décarbonation
36:54c'est-à-dire de la nucléaire
36:55par des énergies renouvelables
36:57qui certes sont décarbonées
36:59mais ne produisent que de temps en temps
37:00et donc on affaiblit notre nucléaire
37:02en dépensant
37:03on a quand même dépensé déjà
37:04150 milliards
37:05150 milliards
37:06c'est la facture des français
37:08et la PPE 3
37:09et là nous en arrivons à l'actualité
37:11prévoyait de multiplier
37:14par 4 le solaire
37:16par 2 l'éolien
37:18sur terre
37:19et par 10 à 30
37:21l'éolien flottant
37:22donc ça veut dire que
37:23ce qui a créé cette hausse des prix
37:25allait continuer
37:27donc heureusement
37:30il a été décidé
37:30qu'il y aurait un débat
37:31ce débat
37:32il a eu lieu
37:34que la proposition
37:35de loi Grémillet
37:37serait mise à l'ordre du jour
37:39elle l'a été
37:39donc il est sorti
37:40un texte
37:41qui était effectivement
37:42un texte où il y avait
37:43des amendements intéressants
37:44et d'autres qui étaient inacceptables
37:45donc finalement
37:46il n'a pas été voté
37:47Johan
37:47il y a une expression
37:48que j'emploie souvent
37:49dans tous les domaines
37:49ouvrir le capot
37:51tu ouvres le capot
37:52tu t'intéresses pendant quelques jours
37:53à un sujet
37:54que tu connais par définition
37:56pas de manière exhaustive
37:57bon
37:58mais c'est effrayant
37:59la nullité
38:00des décisions
38:01qui ont été prises
38:01on cherche de l'argent
38:02je t'assure
38:03tu hésites entre la colère
38:05et la tristesse
38:05c'est vrai
38:06écoutez les auditions parlementaires
38:08de Hollande
38:08et Ségolène Royal
38:09qui expliquent
38:09mais tout part de Hollande
38:11mais François Hollande
38:14pour faire plaisir
38:16pour faire plaisir
38:17à madame Vouanet
38:18bien sûr
38:18parce qu'il y a eu
38:19un gros lobbying
38:20c'est ça
38:20on peut dire un mot
38:21il y a eu un gros lobbying
38:24des anti-enclaires
38:25pendant ces années-là
38:26c'est que les écologaux chauds
38:29style Tondelier
38:30ou pire encore
38:31Greta Thunberg
38:32n'impressionnent plus personne
38:33il y avait une sorte de diktat
38:35de terrorisme intellectuel
38:37qui est
38:38non non
38:38qui est en train
38:39effectivement
38:40de ne plus impressionner personne
38:40j'aimerais
38:41j'aimerais
38:41alors effectivement
38:42c'est pour ça qu'il parle
38:43la difficulté
38:44c'est qu'on est
38:45alors quand on vote aujourd'hui
38:46on a soit des Trump
38:47comme vous avez souligné tout à l'heure
38:49des populistes vulgaires
38:50etc
38:51mais bon
38:51climato-sceptique
38:52soit des gens
38:54qui prennent des décisions
38:55alors qu'est-ce que vous préférez
38:56un vulgaire
38:57qui prend des bonnes décisions
38:59ou un intellectuel
39:01je n'aurais pas balancé longtemps
39:02mais si vous me prenez
39:03c'est une alternative
39:05qui n'est pas si diabolique
39:06comme ça
39:06bon
39:07voilà ce qu'on pouvait dire
39:08sur ce sujet
39:08un mot sur les retraites
39:09c'est pas un échec
39:10a dit monsieur Bayot
39:11bon
39:12mais il n'y aura pas de censure
39:13non plus
39:13c'est pas une victoire
39:14non
39:15c'est pas une victoire
39:16clairement pas
39:16bon
39:17mais donc
39:18il aura gagné du temps
39:19il n'y aura pas de censure
39:20la censure
39:21elle interviendra probablement
39:22au moment du budget
39:23moi je vous fais une petite
39:24c'était très malin
39:26de la part de François Bayrou
39:27je vous fais un petit billet
39:28il ira jusqu'au bout
39:29tactique
39:29jusqu'au bout
39:30jusqu'en 2027
39:32il ne passera rien
39:32mais vous verrez
39:33vous verrez
39:34parce qu'il veut se présenter
39:35parce que ça sera l'intérêt
39:36de tout le monde
39:37elle ne va pas
39:37vous pensez que
39:40le RN va censurer
39:41quel est l'intérêt
39:42non mais s'il veut se présenter
39:42à le RN pour le moment
39:43il n'aura pas d'autre choix
39:45je pense
39:45que de quitter Matignon
39:46ah oui
39:46pour
39:46ah monsieur Retailleau
39:47ah non
39:48vous voyez déjà Bruno Retailleau
39:50à Matignon
39:51non
39:51François Bayrou
39:52vous pensez qu'il pense
39:53à 2027
39:53bien sûr
39:54matin, midi et soir
39:55vous voyez quoi
39:55ah bah bien sûr
39:56mais attendez
39:57vous êtes sérieux
39:59bienvenue dans le
40:00bien sûr
40:00je suis sérieux
40:01François Bayrou
40:02c'est le président
40:03de la république
40:03mais évidemment
40:04oui bien sûr
40:05ça effectivement
40:06après la question
40:07d'y croire
40:08c'est une autre chose
40:0820h51
40:09Gauthier Lebret
40:10est là
40:11j'ai vu que Jérôme Guel
40:12pensait être président
40:13de la république
40:13j'avais sous-estimé
40:14les envies
40:14Elisabeth Borne
40:15souhaite être président
40:16de la république
40:17Dominique de Villepin
40:17aussi ça ne vous a pas
40:18échappé
40:18Dominique de Villepin
40:19et ce soir
40:19chez nos amis
40:20de Quotidien
40:21pour lancer sa campagne
40:22c'est parfait
40:22la complaisance
40:25la complaisance
40:26de Quotidien
40:27d'ailleurs
40:27madame Nairnot
40:28a parlé de nous
40:29hier soir
40:29elle a dit
40:30quelques contre-vérités
40:31elle a parlé de nous
40:32madame Nairnot
40:33elle a été invitée
40:34chez Quotidien
40:35le message
40:36c'est comme
40:37bref
40:37c'est la formule
40:38le média
40:40c'est le message
40:40elle a chanté un peu
40:42non ?
40:42vous voulez que la musique
40:44je crois qu'on va
40:44en faire un jingle
40:45madame Nairnot
40:46c'était hier soir
40:47écoutez
40:47regardez
40:48ça on dit beaucoup
40:58quand même
40:58on peut le réécouter
40:59ça ?
41:00parce que
41:00franchement
41:00PDG de France Télévisions
41:02c'est très étonnant
41:03allez on le refait
41:04une deuxième fois
41:05mais qu'est-ce qui se passe
41:06là ?
41:07c'est l'orage
41:07en fait leur désir
41:14c'est vraiment
41:15d'être à l'antenne
41:15non mais c'est ça
41:17c'est plus fort
41:18non mais c'est le petit monde
41:19qui se congratule
41:20Pascal
41:20les temps sont inquiétants
41:22on peut le voir une troisième fois
41:23peut-être ou pas ?
41:23allez
41:24on danse bien d'ailleurs
41:24allez
41:25on danse bien
41:26madame Nairnot
41:27qui danse
41:27entre ça et Dominique de Villepin
41:37c'est peut-être pour ça que leurs audiences sont en baisse constante
41:39ah oui parce que vous avez entre 20h et 21h
41:42nous on est plutôt à 1 million
41:45grâce à vous
41:46et quotidien
41:48ils sont à quoi ?
41:49600, 700 000
41:50donc on est devant eux
41:51c'est à vous
41:51mais c'est pas très intéressant non plus
41:55en plus il jubilait à l'idée que C8 s'arrête
41:58TMP pour être le premier talk de France
42:00c'est raté
42:01l'interview était très complaisante
42:02de Delphine Erna
42:03tu ne parles pas de son bilan
42:05c'est une interview sans question
42:06c'est très étonnant comme façon de faire
42:07vous êtes marrant
42:10il faut être journaliste
42:11ça c'est un métier
42:13il n'y a pas de point d'interrogation à la fin
42:15c'est des phrases comme ça
42:16il y a eu une séance aussi
42:18ils veulent bon
42:19l'extrême droite à la marge des fiertés
42:22ah bah la marge des fiertés
42:24tiens bonne idée
42:25écoutez ce que disait monsieur Bardella
42:28hier à la marge des fiertés
42:30il y a beaucoup de libertés qui sont menacées
42:33la liberté évidemment d'expression
42:35qui est menacée par le politiquement correct
42:37et moi je vous appelle à ne pas vous soumettre
42:39aux occasions de la gauche
42:40de l'extrême gauche
42:41qui depuis 30 ans
42:42squatte l'ensemble des têtes médiatiques
42:46des têtes culturelles
42:47des têtes intellectuelles
42:48dans toutes les grandes administrations
42:49et à imposer cette hégémonie culturelle
42:52qui fait qu'aujourd'hui
42:53le moindre rééquilibrage
42:54si tant est qu'il soit un petit peu orienté à droite
42:57et un petit peu décorrélé de la gauche
42:58est perçu comme quelque chose d'horrible
42:59donc il ne faut pas lâcher
43:00parce que j'ai la conviction
43:02que les idées qui sont dominantes aujourd'hui
43:05sur beaucoup de plateaux de télévision
43:07ne sont pas les idées qui sont majoritaires
43:08dans le pays
43:09et il ne faut jamais perdre cette vue
43:11de l'esprit
43:12vous n'êtes pas sensible à mon humour
43:14je le regrette
43:15évidemment que ce n'est pas la marge des fiertés
43:16c'est le sommet des libertés
43:17nous le savons bien
43:18mais c'est ça qui est amusant
43:20on a tous compris
43:20l'esprit
43:22bon c'était intéressant ce qu'a dit évidemment monsieur Bardella
43:26il a raison sur le service public
43:28et Sarah Knafow l'a dit également hier soir
43:31je trouve qu'en France il y a un énorme problème
43:34de liberté d'expression
43:35et surtout de personnes qui se battent à armes inégales
43:37vous avez d'un côté le service public
43:39qui bénéficie de la mensuétude de l'ARCOM
43:42de toutes les institutions
43:43qui est très peu contrôlée
43:44alors même qu'on pourrait questionner leur pluralité
43:47la première des libertés
43:48c'est la liberté d'expression
43:49parce que si on n'a plus la liberté d'expression
43:51on ne peut même plus protéger les autres
43:52on ne peut même plus se plaindre
43:53quand on nous enlève les autres
43:54hier soir il y avait sur France Télévisions
43:57un documentaire sur cash investigation
43:59sur monsieur Sterrin
44:00sur le site de France Info
44:02il est présenté comme un milliardaire catholique
44:05vous imaginez si on présentait quelqu'un
44:07comme un milliardaire juif
44:08ou un milliardaire musulman
44:10comme si le mot catholique
44:11était aujourd'hui péjoratif
44:12ultra conservateur
44:13je ne sais pas ce que ça veut dire
44:14ultra conservateur
44:15conservateur je sais un peu ce que ça veut dire
44:16ultra conservateur
44:17je ne sais pas ce que ça veut dire
44:18d'ailleurs en fait c'est des mots valises
44:19tu demanderais au journaliste
44:20ça veut dire quoi ultra conservateur
44:22il dirait je ne sais pas
44:24il dirait quelque chose sans doute
44:26qui n'existe pas
44:27ou il affublerait monsieur Sterrin
44:29de quelque chose qu'il n'a pas fait
44:30bon et donc cash investigation
44:33reportage sur monsieur Sterrin
44:344 minutes également dans le journal de 20h
44:37monsieur Pigasse
44:38qui soutient d'autres médias
44:40monsieur Niel
44:40monsieur Niel
44:41jamais un mot
44:42jamais un mot
44:43bien évidemment
44:43d'abord les gens s'en rendent compte
44:46les gens s'en rendent compte
44:47ce que vous avez dit tout à l'heure
44:48sur l'audience de
44:49comment dire
44:50de quotidien
44:50la réalité c'est que les gens
44:51maintenant ils savent
44:52ils disent c'est bidon
44:53c'est bidon
44:55on ne veut pas écouter ça
44:56c'est bidon
44:58donc on écoute autre chose
44:59vous avez raison
45:00quelques minutes
45:05encore peut-être pour parler
45:06de Marine Le Pen
45:07qui a adoubé
45:08Jordan Bardella
45:09ça vous a écouté
45:10Yohann Ozaï
45:11ah oui c'était dans
45:12la presse écrite ça
45:13oui dans Valeurs Actuelles
45:15non mais il n'y a pas de nouveauté
45:17enfin on sait très bien
45:18j'ai intégré l'hypothèse
45:20que je ne puisse pas me présenter
45:21Jordan a intégré
45:22la possibilité
45:23qu'il doit reprendre le flambeau
45:24je lui ai moi-même demandé
45:25de réfléchir
45:26et de se préparer
45:26à cette éventualité
45:27il y a des choses intéressantes
45:29ça n'a jamais été écrit
45:31ou dit de manière aussi claire
45:33et puis par ailleurs
45:33ça tord le coup
45:34à toute idée
45:35selon lesquelles
45:36Jordan Bardella
45:37et Marine Le Pen
45:38ça se passerait mal
45:38ou Jordan Bardella
45:39serait en train de mener
45:40sa campagne cavalier seule
45:42donc je trouve que
45:43là l'objectif
45:43c'est de fermer
45:44de terminer la séquence
45:46elle a dit la même chose
45:47jeudi dernier
45:48au salon du Bourget
45:49quand je lui ai posé la question
45:50là aussi
45:51ce dont les médias
45:53ne se rendent pas compte
45:53c'est que
45:54tous les médias
45:55vont vouloir diviser
45:56Jordan Bardella
45:57et Marine Le Pen
45:57c'est déjà fait
45:58ça les amuse
45:59a priori
46:01ils sont très proches
46:02l'un de l'autre
46:03mais l'idée
46:04c'est de dire
46:05regardez
46:05mais c'est contre-productif
46:08parce que les français
46:08ils décodent tout
46:09aujourd'hui
46:10donc où
46:11il y a une vraie
46:12raison de rupture
46:13et là c'est normal
46:14que les journalistes
46:15le disent
46:15mais quand il n'y a pas
46:17de raison
46:18et c'est ce qui s'était passé
46:19avec ce qu'elle avait dit
46:19en Nouvelle-Calédonie
46:20j'ai vu des journalistes
46:22faire des tonnes là-dessus
46:23on l'a à peine traité
46:24ici
46:25parce que
46:26d'exploiter
46:27ou d'extrapoler
46:29le mot
46:30où Mme Le Pen
46:31avait dit
46:31il ne connait pas
46:32c'est pas son domaine
46:34de prédilection
46:35la Nouvelle-Calédonie
46:35parce que
46:36en même temps
46:36ce n'était pas
46:37complètement infondé
46:38d'imaginer que
46:39toute l'histoire politique
46:41est pleine de gens
46:41qui tuent le père
46:42de Brutus
46:43donc on pouvait
46:44légitimement imaginer
46:45il y a quelques mois
46:46que Jordan Bardella
46:47allait se satisfaire
46:48peut-être
46:48de ce qui allait
46:49arriver à Marine Le Pen
46:50pour essayer
46:50de prendre la place
46:50c'est une esthétique
46:52c'est l'histoire
46:52dont on va rêver
46:53beaucoup de gens
46:54c'est pas forcément
46:55ce qui se passe
46:55mais ça se passe pas
46:56c'est intéressant d'acter
46:57que là
46:57Marine Le Pen
46:59pense que c'est pas
46:59ce qui se passe
47:00mais qu'on a été
47:00choisi de se poser
47:01la question
47:01à un moment donné
47:02c'était très bien
47:02de coucher ça
47:03sur le papier
47:03oui voilà
47:04je pense qu'il y a
47:05mais de toute façon
47:06c'est pas du coup
47:07c'est très simple
47:08c'est les juges
47:08qui décideront
47:09qui sera le candidat
47:09c'est ça
47:10le problème
47:11un mot
47:12et vous savez
47:13notre passion
47:14pour le football
47:14Bernard Lacombe
47:15c'est d'ailleurs
47:16il y a parfois
47:17comme ça
47:17des coïncidences sidérantes
47:19le jour
47:20où l'Olympique Lyonnais
47:21on annonce
47:22sa rétrogradation
47:23en Ligue 2
47:23même s'il y aura appel
47:24et c'est parfait
47:24parce qu'on peut imaginer
47:26que l'OL trouve
47:26les 50 millions d'euros
47:27qui manquent
47:28il y avait cette cérémonie
47:30et aujourd'hui
47:31et Bernard Lacombe
47:32pour ce
47:33alors là
47:34c'est
47:34le célèbre
47:36Sonny Anderson
47:38que vous avez reconnu
47:39Dominique Rocheteau
47:40qui est de dos
47:42notre confrère
47:43Jacques Vendroux
47:44que vous connaissez
47:45Dominique
47:45qui est avec les cheveux blancs
47:47à l'arrière plan
47:47Sonny Anderson
47:48Jean-Michel Aulas
47:50qui était très touché
47:51vraiment
47:52c'est Fleury Dinalo
47:53qui est au premier plan
47:54Fleury Dinalo
47:55qui était le petit prince
47:57de Gerland
47:58celui qu'on appelait
47:58comme cela
47:59et puis Bernard Lacombe
48:00qui est le deuxième
48:01meilleur buteur
48:02de l'histoire
48:04de la division 1
48:05et puis
48:05qui est une figure
48:06Baffetemi Gomis
48:09qui était là
48:09avec Florian Maurice
48:11que vous apercevez de profil
48:13Bernard Lacombe
48:14c'est le deuxième meilleur buteur
48:15de tous les temps
48:16du championnat de France
48:17et puis
48:17c'est une personnalité
48:18que tout le monde
48:19du football adorait
48:20c'est une personnalité
48:21sympathique
48:22compétente
48:23agréable
48:24courtoise
48:25drôle
48:25tellement drôle
48:26je vous ai dit
48:27les petites anecdotes
48:29de Bernard Lacombe
48:32il parlait d'un joueur
48:33il disait
48:33je l'ai vu
48:34tirer des deux pieds
48:35mais ensemble
48:37et il disait également
48:39d'un joueur
48:40qu'il avait oublié
48:41d'enlever ses chaussures
48:42d'enlever les boîtes
48:43à chaussures
48:44il disait
48:45d'un troisième joueur
48:46que pour le trouver
48:47sur le terrain
48:48il fallait faire appel
48:49à la NASA
48:49donc il avait plein
48:50de sorties
48:51comme ça
48:51Rocheteau
48:53Dominique Rocheteau
48:55tous ces gens
48:55ont 70 ans
48:56il y en a beaucoup
48:58qui sont de 55
48:59et Gires
49:01bien sûr
49:02regardez Gires
49:03qui était peiné
49:03Sonny Anderson
49:04Gires
49:06à jamais
49:07dans cette équipe
49:08de 82
49:09regardez Gires
49:10la tristesse
49:11d'Alain Gires
49:13donc écoutons
49:14Jean-Michel Olas
49:14qui a pris la parole
49:15cette part
49:18que j'ai partagée
49:19avec toi
49:19parce qu'en te perdant
49:22Bernard
49:22je perds
49:23plus qu'un ami
49:24je perds
49:27un frère
49:28une part de moi
49:31s'en va
49:32avec toi
49:33une part
49:35de l'OL
49:36aussi
49:37à un très mauvais
49:39moment
49:40vous le savez
49:41moment de notre
49:44histoire commune
49:45mais je crois aussi
49:46qu'une autre part
49:47de moi renaît
49:48une part
49:50qui m'oblige
49:51ton départ
49:52me rappelle
49:53ce qui compte
49:54ce qu'on doit
49:55défendre
49:56ce qu'on doit
49:56transmettre
49:57parce que toi
49:58Bernard
49:59tu n'as jamais
49:59joué un rôle
50:00tu as incarné
50:02des valeurs
50:02et ces valeurs-là
50:04aujourd'hui
50:04on en a besoin
50:07à l'OL
50:07puis j'ai pas cité
50:09Rémi Gard
50:09qui est également
50:10un enfant de Lyon
50:12qui a joué
50:13et puis qui a entraîné
50:13à Lyon
50:14et il n'y a pas
50:17l'émotion inutile
50:18dans ces cas-là
50:18sinon qu'on peut avoir
50:19une pensée
50:20pour son épouse
50:21ses enfants
50:22et puis vous avez vu
50:22combien le président
50:23Ola s'était
50:24particulièrement
50:25touché
50:26j'entends un orage
50:28et un déluge
50:28c'est assez rare
50:30parce qu'on est dans
50:31le studio
50:31et on entend
50:33les éclairs
50:34la foudre
50:34le vent la pure
50:36donc vous allez
50:38maintenant on va
50:39s'y être
50:39oui on a l'impression
50:40c'est Gauthier
50:41je suis trompé
50:43je vous dirais
50:45est-ce que vous aimez
50:46les orages d'été
50:47les orages d'été
50:48c'est fascinant
50:49les orages
50:50c'est bien
50:50les orages d'été
50:51extraordinaire
50:52il se met à pleuvoir
50:53comme ça
50:53il faut être à l'intérieur
50:54ça fait quand même
50:55beaucoup de dégâts
50:55pour mieux éviter
50:56de se mettre sous un arbre
50:57bien sûr
50:58non mais vous avez raison
50:59les agriculteurs
51:00etc
51:00vous avez parfaitement raison
51:02mais les orages d'été
51:03la pluie d'été
51:06vous voulez nous donner
51:08les plages d'hiver
51:09c'était bien
51:10mais non
51:12vous savez les plages
51:13de Bretagne
51:14parce que de temps en temps
51:15il pleut
51:15le 15 août
51:16on ne peut pas sortir
51:17et puis la pluie arrive
51:18et puis tout le monde
51:19en 5 minutes
51:20range sa serviette
51:23son pliant
51:24et on se met
51:25dans la cabine
51:26avant il y avait
51:27des cabines
51:28donc vous rentrez
51:29dans la cabine
51:29et puis vous attendez
51:30qu'il ne pleuve plus
51:30et puis vous rentrez
51:31parfois à la maison
51:32au Monopoly
51:32que sais-je
51:33c'est l'été
51:34et bien avant de retrouver
51:36les plages l'été
51:36je vous propose
51:37une émission
51:38consacrée au show
51:40de Donald Trump
51:40mais pas seulement au show
51:41parce qu'il y a évidemment
51:43la forme
51:44vous l'avez commenté
51:45mais il y a aussi
51:46le triomphe de Trump
51:47c'est-à-dire qu'il impose
51:48un cessez-le-feu
51:48à tout le monde
51:49il bombarde l'Iran
51:5048 heures plus tard
51:51les armes ne parlent plus
51:52et sur l'OTAN
51:54et les 5% de PIB
51:55il a tordu le bras
51:56à tout le monde
51:57sauf aux Espagnols
51:58donc on va revenir
51:59sur cette séquence
52:00de Donald Trump
52:00incroyable
52:01on fait le show
52:02en conférence de presse
52:03mais qui sur le fond
52:04aussi remporte énormément
52:05il n'a pas dit grand chose
52:06il n'a pas dit
52:08enfin il a juste obtenu
52:09l'engagement de l'OTAN
52:10des 5%
52:10c'est la seule chose
52:11oui oui
52:11c'est énorme
52:13c'est pour ça qu'il y allait
52:14mais je suis d'accord
52:16et le cessez-le-feu
52:17le tout en 24 heures
52:18donc quand même
52:19je vous dis
52:22qui était avec nous
52:23ce soir
52:24il y avait Jean-Luc Lombard
52:26à la réalisation
52:26Philippe Vision
52:27à la vision
52:28Raphaël Lissac-Ausson
52:29merci à Benjamin Aneau
52:30Lucas Gonzalvez
52:31qui était avec nous
52:32et Loïse Bertret
52:34toutes ces émissions
52:35sont à retrouver
52:36sur CNews.fr
52:36et j'espère que vous repasserez
52:38Jean-Michel Lasse
52:38et l'hommage
52:40du football français
52:41à Bernard Lacombe
52:42parce que c'est important
52:43c'est important
52:44d'honorer
52:45ceux qui ont été
52:46aussi présents
52:47dans nos vies
52:47et je pense que
52:48Bernard Lacombe
52:49en fait partie
52:49c'est un footballeur
52:50c'est un grand lyonnais
52:51il n'y en a pas
52:52tant que ça
52:53c'est le seul sportif
52:55qui est sur le grand mur
52:55à Lyon
52:56vous savez où il y a
52:56Bocuse
52:57vous êtes allé sans doute
52:58à Lyon
52:59il y a un grand mur
52:59et je trouve que c'est important
53:01d'honorer sa mémoire
53:02donc je compte sur vous
53:03bonne soirée
53:05Sous-titrage Société Radio-Canada
Recommandations
57:09
|
À suivre
1:26:06
1:24:43
46:51
1:25:08
2:07:15
53:33
52:16
59:31
18:17
59:03
1:23:33
1:26:42
53:13
2:11:00
1:25:04
2:04:14