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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00Bonsoir à tous, Elisabeth Lévy, Gilles William, Donnadelle, Philippe Gilbert, Philippe Bilger, pardonnez-moi, Philippe Bilger et Amine Elkatmisson avec nous.
00:08Donald Trump a assuré que le cessez-le-feu qu'il a annoncé quelques heures plus tôt entre l'Iran et Israël était désormais en vigueur.
00:14Je vous propose de voir le résumé de cette journée avec Anaïs Bauché.
00:19C'est un cessez-le-feu fragile, désormais établi entre Israël et l'Iran.
00:23Il a été annoncé par le président américain sur son réseau social en début d'après-midi.
00:27Israël ne va pas attaquer l'Iran, tous les avions vont faire demi-tour et rentrer.
00:32Personne ne va être blessé, le cessez-le-feu est désormais en vigueur.
00:35Peu après minuit, Donald Trump avait indiqué la fin des hostilités après 12 jours de frappe entre les deux pays par la mise en place progressive d'un cessez-le-feu.
00:43L'Iran devait stopper toutes ses opérations dès 6h du matin, heure française, suivie par Israël 12h plus tard.
00:49Ce matin, Israël avait accepté l'accord et l'Iran déclarait être prêt à stopper ses frappes si l'Etat hébreu arrêtait son agression.
00:55Un missile est tombé sur Bircheva au sud d'Israël, peu avant la mise en place de l'accord, tuant 4 personnes.
01:02Plus tard dans la matinée, des tirs iraniens ont été interceptés dans le nord du pays.
01:06Les forces israéliennes ont menacé de riposter contre l'Iran.
01:09J'ai donné instruction à l'armée israélienne de riposter avec force à la violation du cessez-le-feu par l'Iran,
01:15en lançant des frappes puissantes contre des cibles du régime au cœur de Téhéran.
01:18L'Iran a démenti avoir lancé des missiles vers le territoire israélien au cours des dernières heures
01:23et a à son tour accusé Israël d'avoir mené des frappes après l'annonce d'un cessez-le-feu.
01:28Le président américain a accusé les deux pays, principalement Israël, d'avoir violé l'accord
01:31et a demandé aux forces israéliennes de ne pas lâcher de nouvelles bombes sur l'Iran.
01:36Israël a déclaré s'être retenu de frapper l'Iran.
01:38Les deux pays ont affirmé qu'il riposterait à toute violation de la trêve.
01:41On va écouter Donald Trump. C'est vrai qu'on est habitué désormais au style de Donald Trump,
01:47mais ce qu'il dit et la manière dont il le dit est unique.
01:51Personne, aucun président américain, ni d'ailleurs aucun président tout court,
01:54n'a jamais parlé comme ça de ses homologues. Écoutez cette séquence.
02:01Non, l'Iran ne pourra jamais reconstruire son programme nucléaire.
02:06C'est un endroit qui a été complètement démoli, détruit.
02:08Les pilotes ont fait un très bon travail, mieux que n'importe qui n'aurait pu l'imaginer,
02:14en plein milieu de la nuit, alors qu'il faisait sombre.
02:17Ils ont touché leur cible et cet endroit est détruit.
02:19Alors malheureusement, ce n'était pas ce son-là qui est intéressant d'ailleurs,
02:22que je voulais vous faire entendre, où Trump disait que l'Iran ne pourra pas reconstruire son arsenal.
02:26Donc ça, c'est une sortie assez classique.
02:27Mais en revanche, ce qu'il dit là et la manière dont il le dit,
02:31je vous assure, personne n'a jamais parlé comme ça.
02:33Donald Trump.
02:35L'Iran a violé le cessez-le-feu, mais Israël l'a également violé.
02:39Dès que nous avons conclu l'accord, Israël est sorti et a largué des bombes
02:42comme je n'en avais jamais vu auparavant.
02:44C'est la plus grosse charge que nous ayons jamais vue.
02:46Je ne suis pas satisfait d'Israël.
02:47Vous savez, quand je dis, ok, maintenant vous avez 12 heures,
02:50vous ne sortez pas dans la première heure et vous ne lâchez pas tout ce que vous avez.
02:54Je ne suis donc pas content d'eux, je ne suis pas non plus satisfait de l'Iran.
02:57Nous avons deux pays qui se battent depuis si longtemps et si durement
03:03qu'ils ne savent plus ce qu'ils font.
03:07Vous comprenez cela ?
03:08C'est déconcertant.
03:09C'est déconcertant.
03:10Moi, j'ai l'impression que c'est vous, Didier Deschamps ou Louis Senriqui
03:13qui parle de ces joueurs.
03:14Je ne suis pas content d'eux.
03:17Il fait entrer la vie internationale dans la vie domestique, de mon point de vue.
03:22Il utilise le mot « fuck ».
03:25Oui, absolument.
03:26Il ne l'a même pas traduit d'ailleurs.
03:28En fait, chez Donald...
03:29Parce qu'il n'y a pas besoin de le traduire.
03:31Non, non, on comprend bien.
03:32C'est quand même sidérant.
03:33Alors bon, pourquoi pas ?
03:36Puisqu'il a été efficace samedi dernier dans les frappes.
03:39Ce qui est sidérant avec Donald Trump,
03:42c'est qu'il rend public des propos ou des discussions
03:45qu'en réalité les chefs d'État tiennent,
03:48mais en privé avec leur conseiller.
03:49Ça s'appelle « il n'y a pas de surmoi ».
03:50Voilà, il n'y a pas de surmoi.
03:51Hier, il a quand même eu en plein meeting cette scène surréaliste
03:56où il raconte dans le détail l'appel des Iraniens
03:59qui disent « les Iraniens m'ont appelé,
04:01ils m'ont dit qu'il fallait qu'ils attaquent,
04:05mais qu'ils allaient nous attaquer en faisant exprès,
04:07qu'ils allaient lancer des missiles qui ne tomberaient pas sur notre base ».
04:09Je leur ai dit oui.
04:09Enfin, on a l'impression d'être dans une série.
04:14Et voilà.
04:14Au-delà de ça, la journée, si on l'analyse,
04:17c'est donc une journée.
04:18Alors, c'est intéressant parce que,
04:20quand c'est intéressant,
04:21Trump recule.
04:24Trump recule.
04:26Les Iraniens sont les grands perdants.
04:31Je parle du peuple iranien
04:32qui attendait peut-être la fin d'un régime.
04:34Ce n'est pas pour tout de suite.
04:35Et le grand vainqueur, c'est Trump,
04:39qui aura réussi son coup ?
04:41Ah oui.
04:42Je ne suis pas d'accord, moi.
04:43Pas totalement.
04:44Non, je ne suis pas d'accord avec votre...
04:45Je pense qu'on a tort de trop commenter les déclarations.
04:48Parce que je ne suis pas sûre qu'il n'y ait pas aussi des calculs chez Trump.
04:52Et la diplomatie,
04:53ce n'est justement pas forcément que ce qui se dit comme ça.
04:56Donc, je ne suis pas sûre.
04:57C'est le feu, ça veut dire qu'il arrête la guerre.
05:00Oui, oui.
05:01Il arrête la guerre, mais...
05:03Donc, s'il arrête la guerre, le régime ne tombe pas.
05:05Les Iraniens, j'imagine...
05:07Je voudrais répondre à ça.
05:09Je vous en prie.
05:10Je pense que, si vous voulez,
05:12un changement de régime qui aurait été directement impulsé
05:14par l'Amérique et Israël,
05:15ça n'était pas une bonne chose.
05:17Tout le monde en convenait.
05:18Non.
05:18Donc.
05:19Non.
05:20Enfin, moi...
05:20Pas les Iraniens de Paris.
05:24Oui, les Iraniens de Paris.
05:26Mais, si vous voulez, vous voyez bien...
05:27Et pas les Iraniens de Téan, je pense pas.
05:28Écoutez, il n'y a pas eu dans la foule des frappes.
05:31On n'a pas vu non plus de début d'eux.
05:33Et, si vous voulez, je crois en plus que ça peut créer aussi
05:36beaucoup de problèmes si c'est les Israéliens ou les Américains
05:40qui mettent un chef d'État dehors ou qui le liquident.
05:43En revanche, moi, je voulais juste vous citer le titre du monde
05:46qui est extraordinaire.
05:47Il y a deux jours, le monde nous disait
05:48la menace nucléaire n'existe pas.
05:50Il y a une semaine.
05:51Au moment des frappes, ça voulait dire
05:52qu'ils frappent pour rien.
05:52Et maintenant, ils nous disent la menace nucléaire demeure.
05:55La seule question pour savoir, évidemment, que Trump a gagné.
05:58Moi, je pense qu'Israël a gagné aussi.
06:00Vous êtes d'accord avec moi ?
06:01Oui, oui.
06:01Non, mais je n'étais pas d'accord sur Trump.
06:03Sur ce que vous disiez sur Trump.
06:05Je pense que ce qu'il dit là
06:07n'est pas forcément l'entièreté de la chose.
06:10Je ne comprends pas ce que vous voulez dire.
06:14William va vous expliquer.
06:14Il est là pour ça, William.
06:17Oui.
06:18Ce n'est pas très clair.
06:19La manière dont Trump s'exprime, c'est un épiphénomène.
06:24Là, il veut montrer que c'est lui le patron.
06:27Même par rapport aux Israéliens.
06:29D'accord ?
06:30Et dans le cadre de son opinion publique.
06:32Donc, il est content de m'origéner, M. Netanyahou.
06:36Sur le fond, ça laisse un sentiment mitigé.
06:40En tout cas, de celui qui vous parle.
06:42D'une part, effectivement, c'est une épopée extraordinaire
06:45sur le plan militaire
06:46qu'a accompli un petit peuple.
06:50Un tout petit peuple, quand même, de 10 millions d'habitants.
06:52C'est l'Amérique.
06:53Non, non, excusez-moi.
06:54C'est l'Amérique.
06:55C'est un secret, fabuleux.
06:57C'est l'Amérique.
06:58Non, M. Pro.
06:59Avant le bombardement d'il y a deux jours,
07:02la manière dont un petit pays a décapité l'État-major israélien
07:09et les services secrets, c'est exceptionnel.
07:16Et, pardon de vous le dire, ça m'inspire quand même
07:20improprement une matière de fierté.
07:24Voilà.
07:25Cela étant, le peuple israélien, aujourd'hui, il est mitigé.
07:28Il est mitigé parce qu'on n'est pas sûr, effectivement,
07:33que c'est totalement réglé.
07:34Puis, il s'est passé quelque chose.
07:36C'est que les Iraniens, on ne le dira jamais assez,
07:39visaient uniquement les civils.
07:41Et il y a eu quatre morts, et notamment des jeunes.
07:44Et les Israéliens, aujourd'hui, le peuple israélien,
07:48croyez-moi, est complètement dans la tristesse
07:50des dernières minutes avant le cessez-le-feu.
07:54Et ça joue beaucoup en Israël.
07:56Je vais vous parler de cet état d'esprit-là,
07:59actuellement, en Israël.
08:00Bon, écoutons Bernard-Henri Lévy, qui était avec nous ce matin,
08:02et qui a réagi, justement, aux propos de Donald Trump.
08:06Je lui ai dit merci il y a trois jours.
08:08Aujourd'hui, je lui dis de quoi je me mêle.
08:11Franchement.
08:13Qui est-il pour ordonner à Israël,
08:17et à l'Iran, à Israël, à cessez-le-feu ?
08:20Il y a quelque chose qui m'échappe.
08:21Franchement, il est venu, c'était bien, c'était audacieux,
08:27en renfort d'Israël, pour frapper des positions
08:30qu'Israël était sans doute mal équipé pour frapper.
08:33Il n'a pas les informations, il n'a pas le droit
08:37de demander à cessez-le-feu.
08:40C'est au Premier ministre d'Israël et à son armée d'en juger.
08:45Donc moi, je doute que le Président des États-Unis
08:49ait concerté ce cessez-le-feu avec le Premier ministre d'Israël.
08:52Franchement, ça n'a pas de sens.
08:54Parce que M. Trump, ce n'est pas un menu à la carte.
08:57C'est un tout.
08:58On ne peut pas prendre ce qui est bon
09:00et ne pas vouloir ce qui est mauvais.
09:02Je suis désolé.
09:03C'est dans son rôle.
09:04Non, mais...
09:04C'est dans son rôle BHL ?
09:06Oui.
09:07Enfin, je vois, je me mêle, ça a quelconque...
09:09Philippe Bilger.
09:10Je peux comprendre, mais encore une fois,
09:12je n'ai pas votre savoir géopolitique,
09:15mais je le disais hier,
09:18j'éprouve une sorte de frustration
09:20à l'idée que le travail, entre guillemets,
09:24n'ait pas été terminé,
09:26comme le disait le chancelier Merz à l'époque.
09:29C'est-à-dire, on a le sentiment d'un cessez-le-feu
09:31qui arrive trop tôt...
09:34Est-ce qu'il sera respecté, d'ailleurs, ce cessez-le-feu ?
09:36Pardon ?
09:36Est-ce qu'il sera respecté, ce cessez-le-feu ?
09:38C'est une question.
09:39Très certainement, oui.
09:40Vous pensez ?
09:40Oui.
09:40Les Iraniens ont intérêt.
09:43L'essentiel du nucléaire, paraît-il, n'est pas touché, en plus.
09:48Oui, non, c'est rien.
09:49Paraît-il, enfin, d'après ce que j'ai lu.
09:51Écoutons quelques réactions dans les rues de Tel Aviv.
10:00Quelques réactions dans les rues de Tel Aviv ?
10:02Ou pas ?
10:03C'est vrai qu'il a un peu retourné sa veste,
10:05et je n'ai pas vraiment compris pourquoi.
10:07Ici, on a un peu mitigé de tout ce qui se passe.
10:10On ne sait pas ce qui va se passer dans 10 minutes, demain.
10:14Mais on est optimistes et on sait qu'on va vers une belle victoire et que la suite sera très belle.
10:20Le cessez-le-feu avec l'Iran, ça a été un petit peu critiqué aussi pour ça.
10:23On a été sur une vague et sur une dynamique de pouvoir enfin faire le maximum de dégâts militaires, nucléaires, balistiques aux Iraniens,
10:32pour se réjouir d'un avenir meilleur.
10:36Il y a eu ce cessez-le-feu.
10:38Tout est pour le mieux.
10:40Mais les cessez-le-feu, ça a toujours été comme ça du côté adverse.
10:43Ils ont toujours rompu.
10:44Ils ont toujours menti après.
10:45On est conscients qu'il a eu un rôle primordial dans ce conflit.
10:49Est-ce que ça veut dire que c'est terminé pour autant ou que c'est que quelque chose de provisoire jusqu'à une prochaine fois ?
10:54C'est ce qu'on redoute effectivement ici en Israël.
10:57On salue bien sûr Régine Delfour, Fabrice Elsner, qui sont à Tel Aviv et qui ont interrogé, comme vous l'avez compris, des franco-israéliens.
11:05180 000 franco-israéliens.
11:07Je sais qu'il y en a beaucoup qui nous regardent régulièrement.
11:09On les salue.
11:10Ils sont peut-être ce soir, il y a quelques jours, on soulignait l'inquiétude forcément qui existe, notamment ici en France, pas avec les familles,
11:20puisque chaque Français juif a en terre d'Israël un frère, un père, une mère, etc.
11:27Puis l'inquiétude également de l'autre côté.
11:29Qui sont séparés.
11:31Qui sont séparés, mais c'est d'ailleurs votre cas.
11:34Vous vouliez revenir en Israël, je crois.
11:36J'ai espéré, j'envisageais de le faire.
11:38Et vous ne pouvez pas, l'aéroport est toujours fermé.
11:40En l'instant oui, on ne peut pas prendre un biais.
11:44Je peux vous assurer Pascal.
11:45Et le retour de Français qui devaient revenir en France précisément est un peu retardé.
11:53Parce que beaucoup de, je termine, pardonnez-moi, mais beaucoup de Français, cette fois-ci, Français juifs,
11:59qui vivent en France et qui étaient en vacances ou pour voir leur famille en Israël, ne veulent pas passer par Amman.
12:05Parce qu'ils ont le sentiment de fuir Israël.
12:09Et ils veulent quitter Israël, rentrer en France en quittant Israël.
12:14C'est vrai.
12:15C'est intéressant d'ailleurs.
12:17C'est juste.
12:17Mais si je peux encore dire un mot.
12:20Je pense que, Philippe, quand bien même la guerre aurait continué de durer,
12:27s'ils ont mis dans un coin un peu de stock,
12:30on pourrait encore continuer pendant un mois et demi,
12:33que ça ne changerait rien.
12:34Quant à un changement de régime,
12:37tant qu'ils auront des gardiens des révolutions qui pourront sortir et mitrailler des gens qui voudraient se révolter,
12:46eh bien, ça ne sera pas possible.
12:48Écoutons Emmanuel Macron, Norvège, qui a pris la parole.
12:50Situation volatile, dit-il.
12:54La situation, on le voit bien, reste volatile et instable.
12:58Je pense que c'est une très bonne chose que le président Trump ait appelé à la cessation du feu.
13:03Vous le savez, c'est ce que nous plaisons depuis le début.
13:06Et donc, je pense que c'est une déclaration importante et tout à fait positive pour appeler chacun à revenir à la table des discussions,
13:14à ce que le feu cesse.
13:16Mais les dernières minutes ont montré que la situation demeurait très fragile.
13:20Donc, il faut la suivre avec beaucoup de vigilance.
13:22Et il faut que chacun mette le maximum de poids pour que le feu cesse, que les discussions reprennent.
13:27Il en va de la stabilité de la région, des vies qui sont en jeu,
13:33mais également du sérieux avec lequel on peut collectivement reprendre le suivi du dossier nucléaire iranien.
13:38Je le rappelle, notre objectif à tous, c'est que l'Iran ne se dote pas de l'arme nucléaire.
13:43C'est donc qu'on puisse reprendre le contrôle et la transparence sur le suivi de leur programme civil.
13:49Et c'est aussi qu'on retrouve de la stabilité dans la région.
13:53Il a été entendu, je vous vois, dodoliner.
13:55Oui, je dodoline.
13:57Il a été entendu, la désescalade est arrivée.
13:59Non mais d'abord, un, il nous dit, c'est volatile, on est vraiment content que le président de la République arrive pour nous dire un truc.
14:07Des commentaires d'une telle profondeur.
14:08Surtout, on ne savait pas, on n'avait pas compris, on pensait que c'était très stable.
14:11Deux, la trouille d'Emmanuel Macron, sa croyance...
14:15C'est un peu pitoyable envers le président de la République.
14:17Non, mais des fois, je suis beaucoup plus accessible à la charité, mais pas là.
14:22Deux, sa croyance dans la diplomatie, qui est d'ailleurs ce que fait Trump aussi.
14:26Il dit maintenant, il faut parler parce que lui, il veut être le faiseur de paix.
14:29Mais la croyance constante d'Emmanuel Macron dans la diplomatie qui va avec sa répugnance pour les armes,
14:34c'est juste une démission face à l'histoire.
14:38Et trois...
14:38Sauf pour l'Ukraine. Là, il est prêt à envoyer plein de gens.
14:40Oui, oui, il est prêt.
14:41Vous avez remarqué un changement en Ukraine, vous ?
14:45Non, mais c'était intéressant. Il voulait envoyer des petits Français sur le soldat.
14:48Il voulait envoyer des gens, mais enfin, pour l'instant, l'Ukraine n'a pas été secourue, le moins du monde.
14:53Donc, si vous voulez, moi, le soutien d'Emmanuel Macron, je ne suis pas sûr qu'il faille s'en prévaloir.
14:57Et troisième point, ce qu'il met en lumière, c'est l'impuissance de la France.
15:01On est prêt à reprendre le travail.
15:03Il a été en dehors de tout.
15:03Mais personne ne demande à la France de reprendre le travail.
15:06Il vient là commenter, comme on commente, nous, mais nous, nous ne sommes pas présidents de la République.
15:13Pas encore.
15:13Pas encore, ça viendra peut-être.
15:15Mais il vient commenter une affaire sur laquelle, un, il a dit tout et le contraire de tout.
15:21Ça a été cinq minutes pour les uns, cinq minutes pour les autres.
15:23en se contredisant, mais c'est guère surprenant puisqu'il fait ça depuis huit ans.
15:27Et surtout, il a été en dehors des vraies décisions et de l'histoire.
15:32Il est là comme commentateur qui bavarde.
15:34Je vous trouve très sévère, même à l'égard d'Emmanuel Macron.
15:38Sur ce plan-là, je veux dire, bon...
15:40L'influence de l'aile madame se ressort.
15:44Moi, je n'ai pas été invité à déjeuner là-bas encore.
15:46Je ne sais pas ce qu'il y avait comme hors d'oeuvre.
15:49Ils n'ont pas de désiné.
15:50Je ne le trouve pas scandaleux que le président de la République,
15:55malgré l'impuissance de la France et de l'Europe...
15:58Mais il a plutôt raison.
15:59Il n'a rien à dire, il fait le...
16:01Tous les qui disent, il l'a interrogé, où il ne dit rien.
16:04Pardon ?
16:05Il dit, vous voyez, il y a un cessez-le-feu, je l'avais demandé.
16:13Il n'oublie rien, une paille, un petit détail,
16:16c'est qu'entre-temps, les Américains ont bombardé Fordos,
16:21ce qui était le plus important.
16:22Mais ça, il le sait.
16:24Ah oui, mais il se le sait.
16:25Lorsqu'il a parlé hier de la légitimité,
16:29même si le cadre légal n'était pas conforme...
16:32Ça, il le sait.
16:33On a entendu causer.
16:34On ne peut pas le prendre pour un événement absolu.
16:38Surtout lui.
16:39Vous n'irez pas dans l'aile madame.
16:40Trump ne va pas attaquer l'Iran, a dit Donald Trump.
16:43Tous les avions feront demi-tour et rentreront chez eux,
16:45tout en faisant un signe amical à l'Iran.
16:48Personne ne sera blessé, le cessez-le-feu,
16:50étant en vigueur, je ne sais pas si on les avait vus,
16:52ces tweets passés.
16:54Je peux vous montrer, si vous le voulez,
16:56je peux vous montrer, si vous le voulez,
16:58quelque chose qui m'intéressait de vous montrer.
17:02C'était Emmanuel Macron.
17:06Oui, c'était Trump sur les changements de régime, pour tout vous dire.
17:09Ça pouvait être intéressant de l'entendre,
17:11ce changement de régime, qui n'aura pas lieu.
17:14Et je disais tout à l'heure, les grands perdants.
17:15Parce qu'il faut tirer les leçons.
17:17Essayer de faire un travail de synthèse.
17:19C'est ça que j'attends de vous, ce soir.
17:21Pour que vous me regardez sévèrement.
17:22Plus que des choses anecdotiques sur l'épiphénomène.
17:27Qu'est-ce qui a changé par rapport à hier soir ?
17:29C'est ça que le téléspectateur veut savoir.
17:32Et il veut être renseigné de ça.
17:33Vous ne soumettez pas Macron, alors.
17:35Écoutez le changement de régime,
17:37parce qu'il n'aura pas lieu,
17:38comme la guerre de Troie.
17:40Je vous propose d'écouter Donald Trump.
17:43Et vous parliez de changement de régime l'autre jour.
17:47Est-ce que vous voulez vraiment voir un changement de régime en Iran ?
17:49Non.
17:51Mais s'il y en a un, oui, tant mieux.
17:52Mais je ne veux pas le produire.
17:57Car le changement de régime, ça passe aussi par le chaos.
18:00Et idéalement, on ne veut pas avoir autant de chaos.
18:04Vous savez, les Iraniens, ce sont des bons commerçants.
18:06Ils ont aussi beaucoup de pétrole.
18:09Donc je crois qu'ils vont bien s'en sortir.
18:11Ils vont pouvoir reconstruire leur pays.
18:13Mais en tout cas, ils n'auront jamais d'armes nucléaires.
18:16Mais à part ça, ils vont bien s'en sortir.
18:19C'est vrai que les journalistes ont, avec Trump, un personnage formidable.
18:22Il parle tout le temps.
18:23Il parle quand il monte dans l'avion.
18:24Il parle quand il est dans l'avion.
18:25Il parle quand il descend dans l'avion.
18:26Et quand il ne parle pas, il tweet.
18:27Quand même, il a en commun avec M. Macron de dire tout et son contraire.
18:32Oui, mais il agit peut-être plus.
18:35C'est possible.
18:36C'est possible.
18:37Il agit peut-être plus.
18:37Oui, mais enfin quand même.
18:38Il y a trois jours, il voulait un changement de régime.
18:40Maintenant, il ne veut plus de changement de régime.
18:42Il veut du pétrole.
18:43Ça fait quand même peur.
18:44Mais ce que je veux dire quand même, je répète, il y a les gardiens de la révolution.
18:49Et puis vous savez, le peuple iranien.
18:50On ne sait pas, je ne veux pas, non monsieur, ce n'est pas si simple que ça.
18:56Ce n'est pas 95%.
18:59Non, les villes, la bourgeoisie, Téhéran, Ispahan, mais dans les campagnes, vous pouvez quand même encore...
19:09Vous connaissez les campagnes iraniennes ?
19:10Écoutez, dans les campagnes, je vous assure que vous pouvez encore trouver deux ou trois paysans
19:16qui ne sont pas mécontents que leurs femmes soient voilées.
19:19Ce n'est pas si simple que ça, la vie, monsieur.
19:21Je voudrais vous faire une remarque.
19:22Ce qu'on appelle un changement de régime dans ces cas-là,
19:25ce n'est pas que le régime change, tout le monde serait content,
19:27c'est que le régime change par la force.
19:29Or, pardonnez-moi aussi le terrain qu'on cite la Libye,
19:32en Irak et en Libye, il y a quand même eu d'abord,
19:35en tous les cas en Irak, pas en Libye, c'est vrai,
19:37en Irak, il y a eu d'abord une invasion.
19:39Personne ne pense qu'on va faire changer le régime par les airs.
19:43Ça, ça n'allait pas arriver.
19:44Écoutons Mannyar Monshipour, qui est le boxeur que vous connaissez,
19:52qui est émouvant d'ailleurs.
19:53C'est un type formidable.
19:55Et qui exprime toute la détresse du peuple iranien à chaque fois que nous l'entendons.
19:59Écoutons-le.
20:01Je dis aujourd'hui, il y a une victime.
20:03Il y a une victime, c'est le peuple iranien.
20:06Ils ont cru qu'il pouvait y avoir un changement.
20:09Ils sont sous dictature.
20:11On dit toujours que l'Iran est occupé depuis 1979 par des étrangers,
20:15véritablement des étrangers, les Mollahs.
20:18Donc, on leur dit, on a annihilé les possibilités de ce pays,
20:24de ce régime, d'attaquer ses voisins.
20:26Mais alors, démerdez-vous.
20:27Restez entre vous.
20:28Là, vous verrez les prochains mois, si le régime iranien maintient,
20:34parce qu'il est blessé, il a dû avoir peur,
20:37maintient la paix, il va faire une grosse répression interne.
20:42Il va y avoir des dizaines de milliers d'exécutions.
20:46Il n'est pas invité sur le service public,
20:48mais qui a réussi l'exploit à trouver les quatre Iraniens se trouvant à Paris,
20:54qui ne semblaient pas beaucoup dérangés que les Mollahs restent en place.
20:57Donc, eux, on les déroule, on les présente évidemment comme des experts.
20:59Je n'ai pas entendu ça.
21:00C'est exactement ça.
21:01Si, si.
21:02C'est exactement ça.
21:03Ils ont trouvé les quatre Iraniens à Paris qui viennent sur le service public
21:07et sont reçus en majesté pour expliquer que l'attaque israélienne est évidemment une agression,
21:12qu'il ne faut pas changer de régime, etc.
21:14Et M. Monchipour, qui lui est courageux et traduit sans doute ce que pensent 80% de la population iranienne,
21:20il est blacklisté sur le service public.
21:22Mais parce que c'est un boxeur !
21:23J'ai lu, j'ai lu sur des plumes de gauche, mais qui, est-ce que c'est un spécialiste ?
21:29C'est jamais qu'un boxeur !
21:30Je vous assure qu'ils l'ont écrit.
21:32Non, mais je sais qui l'a écrit.
21:34Dites-moi.
21:35Émeric Caron.
21:36Oui.
21:36C'est possible, oui.
21:37Il dit, voilà, être boxeur donne un prevet de connaissance.
21:40C'est un homme de gauche, humaniste.
21:44Alors, on termine ce chapitre avant la pause.
21:46Et je voulais juste vous faire écouter, il n'y a pas de médias français, a priori, sauf en Iran.
21:52Il n'y en a pas.
21:53Sauf quand même l'agence France Presse, qui est présente, et qui a pu interroger des Iraniens,
21:58et ils répondent sur le cessez-le-feu.
22:01Ce cessez-le-feu aurait dû intervenir bien plus tôt, car c'est la population qui en paye le prix,
22:07que ce soit eux ou nous.
22:09Les deux parties en supportent le coup.
22:11Il est donc préférable que cela se produise plus tôt que plus tard.
22:15Il faut maintenant obtenir d'eux les engagements nécessaires à ce cessez-le-feu.
22:18Ils doivent également respecter certaines obligations pour que ce cessez-le-feu se concrétise.
22:25Je n'ai pas dormi correctement pendant 12 nuits, et aujourd'hui, après 12 jours,
22:29je suis finalement sortie, j'ai entendu parler du cessez-le-feu,
22:33et j'ai décidé d'aller me promener.
22:34Et honnêtement, s'il y a la paix, pourquoi serais-je contre ?
22:37J'espère qu'ils resteront attachés au cessez-le-feu.
22:41L'histoire a montré qu'ils ne l'ont jamais vraiment respecté,
22:44mais j'espère que cette fois-ci, ils le feront, car c'est dans notre intérêt et dans le leur.
22:50Je termine, nous terminons ce chapitre avec une analyse que je vous livre.
22:54En Iran, 20% des habitants sont activement opposés au régime.
23:01Jeunesse urbaine, bourgeoisie moderne, occidentalisée, l'équivalent du printemps arabe,
23:07ce sont eux qui manifestent à l'occasion, mais toujours sans lendemain.
23:10Ce sont également eux qui alimentent les exilés en information,
23:12les seuls avec lesquels nos médias sont en rapport,
23:15et qui nous donnent à croire que le régime honnit partout, c'est sur le point de s'écouler.
23:19Donc 20% opposés au régime, en face 20% qui sont pour le régime,
23:34et puis le reste c'est 60% nous dit cet interlocuteur, je termine juste, si ça ne vous ennuie pas.
23:4060% des autres qui sont des suivistes.
23:44La pause à tout de suite.
23:44On ne peut pas savoir.
23:47Absurdement.
23:47La deuxième partie de notre émission avec 10 ans de prison ferme ont été requis contre Boalem Sansal
23:56devant la cour d'appel d'Alger ce mardi, pour avoir affirmé que l'Algérie avait hérité
24:00sous la colonisation française de territoire auparavant.
24:03Le procès a duré 10 minutes, il n'y avait pas d'avocat.
24:09Monsieur Benedetti le dit d'ailleurs, 10 ans requis.
24:12Je vous rappelle qu'à la première instance, la peine prononcée a été de 5 ans et que l'espoir que nous avons, parce qu'il sera condamné, l'espoir c'est qu'il y ait une grâce.
24:25Absolument, on en parlait, j'avais lu ça dimanche, les réquisitions ont été les mêmes que lors du premier procès.
24:32Il a 80 ans, il est atteint d'un cancer de la prostate, il fait manifestement des allers-retours entre la prison et l'hôpital.
24:39Il est quand même soigné. Dans quelles conditions est-il soigné ? C'est difficile de savoir.
24:45Marine Le Pen a tweeté, 10 ans d'emprisonnement ont été requis en appel par la justice algérienne.
24:50Qu'attend donc le président de la République pour enfin mobiliser tous les leviers diplomatiques, économiques, migratoires, permettant de mettre au plus tôt un terme à cette détention arbitraire ?
25:01Marine Le Pen est une des rares femmes politiques, hommes politiques, à monter au créneau pour boire l'aime sans salle sous cette forme-là, de tweeter.
25:08Aujourd'hui, à gauche, je n'ai pas vu de tweet réclamant la...
25:12Parce que c'est le désastre absolu de la diplomatie française, de M. Macron, de M. Barrault, qui nous ont expliqué qu'il fallait faire...
25:20Alors, quoi attendre la fin ? La seule chose, c'est que j'attends la fête nationale pour avoir un avis définitif.
25:27Ça fait des mots à Pascal Praud qu'on nous explique qu'il faut faire confiance aux discussions à huis clos dans les antichambres des ambassades,
25:35qu'il faut faire confiance à la pression exercée par la France sur l'Algérie.
25:40La vérité, c'est que Boilem sans salle est toujours dans son cachot.
25:44Donc, face à l'Algérie, nous sommes faibles.
25:46Par contre, pour donner des leçons de morale à Israël, alors qu'on n'est pas capable d'organiser une fête dans ce pays sans qu'il y ait 1500 blessés,
25:52là, on est fort. Mais pour établir le rapport de force avec un pays qui retient notre otage, là, il n'y a plus de son, plus d'image.
25:59Et quand il y a eu l'équipé grotesque de Rima Hassan...
26:03Non, mais j'entends ce que vous dites. Alors, écoutez ce qu'a dit Éric Coquerel, parce que c'est sidérant ce que dit Éric Coquerel.
26:08Évidemment, il feint d'être du côté de Boilem sans salle, mais écoutez la fin de son intervention.
26:16Je condamne absolument cette décision et, comme nous l'avons fait depuis le début, nous demandons sa libération, maintenant.
26:24Au nom de la liberté d'expression. Qu'est-ce que je vous dis ? Ça me semble sidérant.
26:32Donc, ça fait partie des atteintes aux droits de l'homme.
26:35Mais je me permettrais juste de dire qu'on a en France un prisonnier politique depuis 41 ans qui s'appelle Georges-Ibrahim Abdallah
26:42qui devrait être libéré, si on regardait les décisions de justice, depuis 20 ans.
26:46Et qui est toujours en prison aujourd'hui pour des raisons politiques.
26:49Donc, si vous voulez, bon, il faudrait qu'on soit parfait pour arriver à donner des leçons.
26:54Mais ça n'empêche pas que, bien évidemment, je demande sa libération.
26:59C'est une ignominie de faire un parallèle entre les deux.
27:03Moi, je suis contente, en fait, quand ils se vôtrent dans la...
27:05Non, mais tout de même, c'est une ignominie de faire un parallèle entre Abdallah et, évidemment, Boalem-Sensal.
27:16Et je dirais, comment dire, de la part de Coquerel, il devrait y avoir quelque chose qui dépasse les affrontements idéologiques.
27:28C'est presque une question de morale.
27:31On ne crache pas contre quelqu'un qui est dans...
27:34Je n'ai pas entendu le mot que vous avez utilisé. Quel mot vous avez utilisé ?
27:37Morale.
27:37Morale.
27:38Je n'ai pas entendu. Vous pouvez répéter encore une nouvelle fois ?
27:40Non, je voulais dire...
27:41Vous avez parlé de morale et de France insoumise ?
27:43Non, oui, mais je voulais dire qu'au-delà des affrontements idéologiques.
27:47Mais vous êtes un...
27:48Écoutez, vous n'allez pas te parler, Philippe.
27:51Je suis naïf.
27:52Ça fait deux fois ou trois fois que tous les soirs, vous nous dites, j'aimerais, j'aimerais, j'aimerais...
27:57Mais bien sûr.
27:57Enfin, vous n'êtes pas un enfant.
27:58Mais on peut, oui, on peut vouloir que la France insoumise ait de l'amour.
28:05Il y a parfois une étincelle, même de la part d'un Coquerel, on aurait pu espérer quelque chose...
28:10Jamais de ce côté-là.
28:11Direz prochainement.
28:12Jamais de ce côté-là.
28:13Enfin, voyons, il n'y a...
28:14Jamais de ce côté-là.
28:14Vous ne pouvez pas espérer d'un parti aussi désespérant.
28:19Il ne part pas du parti.
28:20Mais il ne sort pas de réunir.
28:23Il fait partie intégrante.
28:25C'est un proche de M. Mélenchon.
28:28D'accord, c'est plus que ça.
28:29Si je peux terminer.
28:30Il est dans son incohérence dans l'ignominie.
28:34De la même manière qu'il renvoie Israël et les Molas.
28:37De la même manière...
28:38On ne peut pas tout mettre.
28:39Si je peux me permettre, je mets tout.
28:43De la même manière, il renvoie Boalem Sansal d'un côté écrivain innocent de Georges Ibrahim Yaptala
28:51qui a assassiné un diplomate israélien et un diplomate américain.
28:56Donc pardon, ma comparaison est parfaitement raisonnable.
28:58Éric Coquerel est l'homme à la France insoumise qui a théorisé, pas simplement qui a suivi.
29:05C'est lui qui a convaincu Mélenchon de prendre le fameux virage qui a été pris,
29:09qui fait que Mélenchon, la France insoumise, est passée d'un parti universaliste
29:14qui défendait la laïcité et les principes républicains
29:17à un cloaque de gens qui lèchent les babouches des islamistes de ce pays
29:22et qui sont quasiment tous antisémites.
29:25C'est Éric Coquerel qui a fait ça.
29:27Et je rappelle que Georges Ibrahim Yaptala purge depuis 1987
29:30une peine de réclusion à perpétuité pour complicité dans l'assassinat du lieutenant-colonel Charles Ray,
29:36a été attaché militaire de l'ambassade des Etats-Unis en France.
29:38et de Yakov Barsimantov qui était conseiller à l'ambassade d'Israël.
29:44Il a refusé toujours de s'en repentir.
29:46La fête de la musique.
29:49Sauf si vous voulez dire un mot, quelque chose qui est court.
29:52Ça fait plus de 40 ans derrière les barreaux.
29:54Alors c'est l'humanité évidemment qui est le...
29:56Juste un seul mot, parce que vous avez dit qu'il faut attendre la fin.
30:00Il ne faut pas s'étonner.
30:01Non mais vous avez raison.
30:03Mais la fin sera intervenue trop tard de toute façon.
30:07Amine a raison.
30:08Mais il faut quand même attendre.
30:09S'il devait y avoir grâce, ce ne serait pas au moment du réquisitoire.
30:12Non.
30:13Il faut attendre.
30:14Donc c'est pour ça...
30:15Sauf si la peine, par exemple s'il est condamné à 9 mois de prison,
30:21il les a déjà faits, il sort tout de suite.
30:24En fait, il y a deux espoirs.
30:26Soit il est condamné à 9 mois, il y est depuis novembre.
30:29Il n'y croit pas.
30:29Je n'y crois pas non plus.
30:31Soit effectivement il est condamné de nouveau à 5 ans.
30:34Et à ce moment-là, il y a la fête nationale, je crois, de l'Algérie
30:37qui arrive assez rapidement.
30:38Jeuil à 62, ce n'est pas ça.
30:40Juillet, juillet.
30:40Juillet, juillet.
30:42Il y a la fête de l'indépendance, j'imagine.
30:44Et ce jour-là, traditionnellement, le président gracie.
30:48On peut espérer.
30:49Et à ce moment-là, on revisitera ces 8 ou 9 mois sans doute.
30:54C'est pour ça qu'il y a une forme de prudence qu'on marque depuis le départ.
30:56On rappelle que certains appellent l'Algérie la Mecque des Libertés.
31:00Donc la Mecque des Libertés, c'est un pays où on fait des procès de 10 minutes
31:03pour condamner un homme dont le crime est d'avoir écrit des livres.
31:06La France, la famille, flirte avec la trahison.
31:08Je suis d'accord avec vous.
31:09Et là, Mme Rousseau, Mme Bordelier, personne n'a aucun tweet, rien du tout.
31:13Est-ce que c'est trop de dire qu'elle flirte avec la trahison, souvent, quand même ?
31:16Le mot flirter est gentil.
31:18La fête de la musique.
31:19Le parquet de Paris a indiqué ce mardi dans un communiqué que 30 personnes avaient été déférées,
31:23dont 18 jugeaient en comparution immédiate, après avoir été interpellées pendant la fête de la musique.
31:27Donc ça nous intéresse toujours, ces comparutions immédiates,
31:29de voir ce qui s'y passe, et notamment pour ceux qui ont usé de la seringue.
31:34Je vous propose d'écouter Juliette Sada.
31:37Ils sont une dizaine à avoir comparu ce mardi devant le tribunal,
31:41pour des faits divers, mais pour des faits tous survenus le soir de la fête de la musique.
31:46Alors, refus d'obtempérer, jet de projectiles sur les forces de l'ordre,
31:50violences avec armes ou encore agressions sexuelles,
31:53tous ont été déférés ce mardi pour être jugés.
31:56Parmi les lieux, il y a Nicolas Serge et François, 19 et 20 ans.
32:01Ce dimanche matin, à 5h, le visage dissimulé,
32:03ils ont jeté des bouteilles de verre sur des policiers en les insultant.
32:08Des vidéos d'émeutes ont été retrouvées dans leur téléphone.
32:12Le premier écope de 12 mois de sursis simples,
32:15le deuxième de 9 mois de sursis simples et de 6 mois sous bracelet électronique.
32:20Il y a également Ahmed F.
32:22Lui, il est tunisien.
32:23Il est en situation irrégulière en France depuis 5 ans.
32:27Déjà condamné pour recel, il est accusé de violence contre les forces de l'ordre,
32:31de jet de bouteilles à l'encontre des policiers.
32:34Il a aussi été retrouvé en possession de bijoux et d'une montre volée à l'arraché
32:38dans la soirée au niveau des Halles à Châtelaine.
32:41Étant plus éligible au sursis simple,
32:44le tribunal l'a condamné à 6 mois de prison ferme,
32:47sans mandat de dépôt, donc une peine aménageable,
32:50par exemple sous bracelet électronique,
32:52donc peu de peine ferme prononcée ce mardi,
32:56y compris pour des profils déjà condamnés par le passé.
33:00Ça continue.
33:01Pardon ?
33:02Elle est très bonne.
33:03Je veux dire, le compte-rendu est très bon.
33:05J'espère qu'il n'y aura pas une multitude de relax.
33:08Non mais là, non mais pardon.
33:10Pardon.
33:12Un délinquant récidiviste sur le sol français,
33:17de manière irrégulière,
33:19qui est pris en flagrant délit,
33:21de pillage,
33:23de violence,
33:23qui a déjà été condamnée dans le passé
33:25et qui sort libre
33:27et qui ne fera pas de prison.
33:29Pardon, mais il y a quelque chose...
33:30On dirait l'histoire du gogast.
33:32C'est réellement...
33:34Philippe ?
33:35C'est réellement désespérant.
33:37J'ai réellement désespérant.
33:40L'autorité, effectivement, n'est...
33:42Mais mettez-vous la place d'eux au niveau de...
33:46C'est une incitation.
33:48Combien il y a eu d'arrestations ?
33:50C'est le premier, peut-être, problème en France aujourd'hui.
33:54Au-delà des problèmes d'intégration qui peuvent exister.
33:58Au-delà des problèmes entre les cultures qui peuvent poser problème.
34:02Tout cela est sans doute vrai.
34:04Mais imaginez un monde avec tolérance zéro.
34:06Peut-être que tous ces problèmes dont on parle n'existeraient plus du tout.
34:11Peut-être que 99% des musulmans qui nous écoutent,
34:14des français musulmans qui nous écoutent ce soir,
34:17seraient très contents que ceux qui sont en situation irrégulière
34:22ou ceux qui sont responsables des actes
34:26qui parfois stigmatisent précisément cette population,
34:30ils seraient peut-être très contents d'une autorité XXL
34:32et qu'il n'y aurait plus aucun sursis dans la société.
34:34Non, mais vous entendez ce que je veux dire ?
34:36Non, mais je t'en suis pas bien, mais je...
34:38Peut-être que ça changerait tout.
34:40Parce que que disent parfois les français musulmans ?
34:44Ils disent, vous nous mettez du côté des racailles.
34:48Mais nous, on n'est pas comme ça du tout.
34:51Nous, on a simplement envie de vivre au milieu des uns et des autres
34:55sans le moindre souci.
34:57Mais il y a une justice qui ne fait pas son job
34:59et il y a un manque d'autorité toujours et tout le temps.
35:01Je soumets cette question à votre sagacité.
35:05Et surtout une justice qui ne comprend pas à quel point
35:08certaines infractions s'insèrent dans un contexte
35:12qui relève d'une décivilisation.
35:15Je veux dire, ça n'est pas seulement judiciaire.
35:19Si ça reste seulement judiciaire, à la limite,
35:23on peut aboutir à six mois.
35:24D'accord ?
35:25Mais on a le droit de réfléchir et de faire...
35:28Oui, mais moi j'entends beaucoup de français musulmans
35:29qui disent, vous nous taxez de racisme
35:32parce qu'effectivement on est d'origine étrangère,
35:35parce que nous sommes la deuxième, troisième et quatrième génération.
35:37Mais nous, on n'a pas de soucis.
35:40Vous nous assimilez, vous nous...
35:41Je peux vous dire qu'un français venant d'une famille...
35:43Voilà, c'est ça que je veux dire.
35:44... d'une famille arabo-musulmane,
35:46que moi j'ai doublement honte.
35:48J'ai honte d'abord des racailles ensauvagées
35:52qui font que désormais vous avez deux pays,
35:54vous aviez dans Paris deux fêtes de la musique,
35:57une avec des gens se tenant bien,
35:59faisant la fête, etc.
36:01Mais ces racailles, ce sont quelques personnes peut-être.
36:03Oui, bien sûr, c'est ça que je veux vous dire.
36:05C'est-à-dire que si...
36:06Mais ils bénéficient...
36:07S'il y avait l'autorité de l'État,
36:10peut-être verrions-nous la société française
36:12d'une manière complètement...
36:13Il ne risque rien, mais vous êtes dans un pays
36:14qui marche sur la tête
36:16où lorsque vous frappez un policier,
36:17vous vous en sortez avec 500 euros d'amende.
36:19Comment voulez-vous que les autres
36:21puissent avoir peur et se dire
36:23si je fais quelque chose de mal,
36:24je vais être puni ?
36:25Pardon, Pascal, mais les deux phénomènes...
36:27Je vous faisais part de choses que j'entends.
36:30Il y a beaucoup de gens qui m'envoient,
36:32ces messages que j'ai traduits...
36:35Mais bien sûr, les chauffeurs de taxi
36:36nous le disent très souvent.
36:38Cela dit, les deux choses sont quand même liées.
36:41Parce que dans la violence
36:43telle que Philippe l'a très bien décrite,
36:45il y a quand même souvent une dimension culturelle.
36:47Les mêmes gens n'attaqueraient pas...
36:49Ceux qui attaquent une vieille dame n'attaqueraient...
36:52J'entends bien, mais il n'y a pas d'autorité.
36:55Mais vous avez raison.
36:56Le problème n'est pas tant...
36:58Comment dire ?
36:59Peut-être, le problème n'est pas tant
37:01effectivement les oppositions multiculturelles
37:03que le manque d'autorité.
37:06Toutes les sociétés...
37:08Si demain, vous êtes sa tolérance zéro,
37:10peut-être que ceux qui expliquent
37:11que les sociétés multiculturelles sont conflictuelles...
37:14Peut-être que...
37:15Enfin, même quand il y a une justice
37:17qui marche dans une société multiculturelle...
37:19Peut-être que cette thèse-là...
37:21Peut-être que cette thèse-là sera moins forte.
37:24Combien vous avez...
37:25Ce qui est dingue, c'est que vous me dites
37:26qu'il y a eu 30 déferments en tout.
37:28Ils n'ont pas eu lieu tous.
37:29Combien il y a eu d'arrestations ?
37:31On était là lundi, vous m'avez donné un chiffre énorme.
37:33500, je crois.
37:34Je pense que le problème numéro un,
37:35c'est l'autorité de l'État.
37:37Vraiment.
37:38Il faut effectivement que si tous ceux qui savent
37:41se savent et punis,
37:43les choses seraient peut-être différentes.
37:45Bon, on change...
37:46Je ne sais pas si tu dois avoir honte,
37:47mais moi, j'ai honte des coquerelles
37:48et j'ai honte de certains juges.
37:50Et on parle d'agression sexuelle.
37:52On est dans un pays...
37:53Excusez-moi, monsieur Euprault.
37:55Vous parlez de tout le temps.
37:56On fait le procès de quel acteur
37:59qui aurait peut-être fait...
38:00il y a 30 ans, on ne sait pas quoi.
38:02Et là, il y a des agressions sexuelles
38:05et on n'entend parler de rien du tout.
38:07Ah si, on en parle.
38:08Oui, nous.
38:10Ah non, ah non, ah non.
38:11On en a parlé.
38:12Ah non, je n'ai pas entendu beaucoup.
38:14Non, mais il a raison.
38:15Quand il y a eu les viols de colonne,
38:16les néo-féministes ont expliqué
38:18qu'il ne fallait pas parler des viols de colonne
38:20parce que les auteurs étaient des racisés
38:21et qu'en parler,
38:22c'était renforcer le racisme contre eux.
38:24Ça s'appelle des néo-féministes.
38:26Je ne vais pas répéter tout ce que je viens de dire,
38:30mais il faut des sanctions
38:33et des sanctions fortes
38:34et une autorité forte
38:34et peut-être que les choses changeront.
38:36Mélanie Lemay,
38:37ça c'est intéressant si j'ose dire
38:39puisque les 30 ans,
38:41le procureur avait requis 30 ans
38:43et le verdict vient de tomber.
38:4630 ans.
38:4730 ans ferme.
38:47Alors, écoutez Célia Barotte,
38:50elle nous rapporte le verdict.
38:52On va essayer de l'avoir en direct
38:53dans quelques instants,
38:56mais là, c'est les réquisitions
38:57que je vous propose d'écouter.
39:0230 ans de réclusion et criminels
39:04ont été requis à l'encontre de Yacine El Azizi.
39:06Dans un réquisitoire ferme,
39:08l'avocat général a déclaré, je cite,
39:10« ne reconnaître aucune excuse de la part de l'accusé
39:12car il a pris délibérément l'option
39:15de percuter cette gendarme.
39:16Pour lui, un quart de seconde aurait été suffisant
39:19pour sauver la vie de Mélanie Lemay.
39:21Et Yacine El Azizi avait la possibilité
39:23d'éviter le drame
39:24ou d'en réduire les conséquences.
39:26L'avocat général a expliqué
39:28que dans cette affaire,
39:29la scène de crime commence
39:30dès la course-poursuite
39:31qu'il décrit comme étant
39:33la chronique d'une mort annoncée.
39:35Le ministère public est également revenu
39:37sur les enseignements à retenir
39:38sur la personnalité du chauffard,
39:40soulignant des traits psychopathes.
39:42De leur côté, les avocats de la défense
39:44ont dénoncé un fonctionnement
39:45par la peur de la part du ministère public.
39:48Ils ont mentionné l'affaire Pierre Palmat
39:50dans leur plaidoirie
39:51et ont surtout demandé aux jurés
39:53de faire preuve d'humanité,
39:54de lutter contre l'arbitraire
39:56et d'acquitter Yacine El Azizi
39:57du crime de coups et blessures volontaires
40:00ayant entraîné la mort
40:01sans intention de la donner.
40:03Enfin, avant que la décision
40:04ne soit mise en délibéré,
40:06la parole a été donnée
40:07une dernière fois à l'accusé.
40:09Il a présenté ses excuses
40:10et a déclaré ne pas être un monstre
40:12et n'avoir jamais voulu violenter
40:14qui que ce soit.
40:15La famille vient de Mélanie Palmat
40:17en train de s'exprimer.
40:19C'est la mère qui est en train
40:20de s'exprimer.
40:2130 ans, il a été condamné à 30 ans.
40:24Ses excuses, il a regardé ses pieds
40:26donc ils n'étaient pas du tout sincères.
40:29Donc non, la seule chose
40:31qui nous satisfasse,
40:32c'est que c'est passé
40:32et qu'on va pouvoir souffler
40:35un gros coup,
40:36même si on sait que dans moins d'un an,
40:38il faudra revenir dans la région
40:40pour un autre procès.
40:42Malgré tout, la justice a répondu présent.
40:43Oui, oui, oui, bien sûr.
40:45Oui, tout à fait.
40:47Bon, c'est vrai que...
40:48J'ai du mal à commenter.
40:50Vas-y.
40:51Non, mais par rapport à l'accusé,
40:55on ne s'attendait à rien.
40:57On n'a pas été déçus.
40:58C'est-à-dire que toutes les questions
41:00qui lui ont été posées,
41:01lui, il voyait des choses
41:02que personne n'avait vues.
41:05Lorsque tout le monde avait vu quelque chose,
41:06lui, il n'avait rien vu.
41:08Enfin, ça n'était qu'une succession
41:10de mensonges, d'omissions.
41:13Voilà.
41:13Donc, c'est le résultat.
41:14Je pense que ça a beaucoup agacé
41:16mesdames et messieurs les jurés
41:18qui ont traduit
41:19par ces 30 années d'emprisonnement.
41:23À la fois, c'est vrai que nous,
41:25ces 30 années nous font mal
41:27parce qu'on sait que derrière,
41:28il va y avoir un appel.
41:29Mais je sais aussi que,
41:31pour l'ensemble des forces de l'ordre,
41:32police, gendarmerie,
41:34c'est un véritable...
41:35C'était une véritable reconnaissance
41:38des risques qui sont prises
41:40par ces hommes, par ces femmes,
41:41ou par ces femmes et ces hommes
41:43sur les terrains chaque jour
41:45pour assurer la sécurité
41:46de tous et de chacun.
41:48C'était un procès pour Mélanie,
41:49mais aussi, voilà,
41:50pour tous ces agents
41:51qui sont mobilisés sur le terrain.
41:53Au-delà de Mélanie...
41:55C'est aussi pour ça
41:55qu'on a souhaité parler aux médias
41:59pour que ça fasse débat.
42:01Il faut que les choses évoluent.
42:02Il faut arrêter de laisser passer
42:05tous ces gens qui refusent
42:07de s'arrêter quand ils sont verbalisés
42:10ou quand ils doivent l'être, toujours.
42:13Le fait que vous avez été soutenu
42:14par beaucoup de monde
42:15qui sont venus ici,
42:16j'imagine que ça vous a fait chaud au cœur.
42:18Alors, 5 années,
42:20c'est pratiquement 2000 jours.
42:22Ces 2000 jours,
42:23on aurait pu tenir,
42:25sans notre famille, bien sûr,
42:27sans les gendarmes,
42:29la famille de la gendarmerie,
42:30lors de ce procès,
42:32j'ai parlé des 3 familles
42:33qui étaient autour de Mélanie,
42:36sa famille biologique,
42:38la famille du sport
42:39et la famille de la gendarmerie.
42:41Pendant ces 5 années,
42:43le soutien de tous et de toutes
42:45a été, voilà,
42:47sur l'ensemble de cette période.
42:49Et donc, voilà,
42:50ce n'est pas un vain mot
42:51lorsqu'on parle de la famille
42:52de la gendarmerie,
42:53qui effectivement,
42:54et vous avez pu le constater,
42:55lors des différentes périodes
43:00dans cette cour d'assises
43:02où il y avait beaucoup de bleu.
43:06Merci beaucoup.
43:07Et bon courage.
43:08Merci.
43:09Un coup d'intimité totale
43:15depuis le début.
43:17Alors, on rappelle effectivement,
43:18pour ceux qui,
43:20peut-être,
43:20ne le savent pas,
43:22le procès de Yacine El Azizi,
43:24qui s'est ouvert le 16 juin
43:26devant la cour d'assises d'Agen,
43:28l'accusé qui conduisait
43:29sans permis
43:29sous l'emprise de stupéfiants
43:30et avec 160 grammes
43:32de cocaïne à bord
43:33a été jugé depuis le 25 juin.
43:35Et les faits s'étaient déroulés
43:36le samedi 4 juillet 2020
43:38au soir dans la commune
43:39de Port-Sainte-Marie.
43:41Et il roulait alors
43:43à plus de 150 km heure
43:44sans permis
43:44sous l'emprise de stupéfiants.
43:47Et donc,
43:47cette jeune femme,
43:48la mort de la jeune femme
43:49de 25 ans
43:49avait provoqué
43:50une grande vague d'émotions
43:52à travers le pays.
43:54Mélanie Lémy
43:55à qui nous pensons
43:57ce soir.
43:58Célia Barotte
43:59est avec nous
43:59en direct d'Agen.
44:00Célia.
44:04Oui, Pascal.
44:04et puis cette condamnation
44:06qui a été applaudie
44:07par l'ensemble
44:08de la salle.
44:09Les nombreux soutiens
44:10de la famille
44:10de Mélanie Lémy
44:11qui étaient présents.
44:13Ces nombreux gendarmes
44:14qui sont venus
44:14tous les jours
44:15lors de ce procès.
44:16Un procès
44:17qui est intervenu
44:185 ans après les faits.
44:20C'était une véritable
44:20épreuve pour ces parents
44:22qui ont dû faire face
44:23à cet accusé
44:24au meurtrier
44:25de leur fille
44:26tous les jours
44:27avec cette même version
44:28qui a été donnée
44:29par l'accusé.
44:31Il n'a pas voulu
44:31toucher,
44:32percuter volontairement
44:34Mélanie Lémy
44:34mais les experts
44:35tout le monde
44:36a défilé à la barre
44:37tout le monde
44:38a témoigné
44:39concernant
44:40sa personnalité
44:41concernant
44:42les risques
44:43qu'il a pris
44:43durant une vingtaine
44:44de kilomètres
44:45pendant 10 minutes
44:46une course poursuite
44:47qui s'est terminée
44:49avec ce drame
44:49ce choc
44:50qui a ôté
44:51la vie à Mélanie Lémy
44:52une condamnation
44:54qui suit
44:55les réquisitions
44:56données
44:57par le procureur général
44:59ce matin
45:00un procureur général
45:01qui a fait un réquisitoire
45:02très ferme
45:03qui a parlé
45:04d'un individu
45:05psychopathe
45:06qui avait une vraie aversion
45:08pour le respect
45:09des autorités
45:10pour les lois
45:10pour les normes sociales
45:11et donc désormais
45:13dès ce soir
45:13il va dormir
45:14en prison
45:15mais ses avocats
45:17nous ont fait déjà part
45:18qu'ils allaient faire appel
45:19et donc c'est un nouveau
45:20chapitre judiciaire
45:21qui va s'ouvrir
45:22dans un an
45:23dans un an ou plus
45:24pour la famille
45:25de Mélanie Lémy
45:26Célia
45:26il comparaissait libre
45:28vous venez de le dire
45:29il va dormir ce soir
45:30en prison
45:31quelle a été sa réaction ?
45:36et bien une réaction
45:37très peu démonstrative
45:38ce matin
45:39enfin cet après-midi
45:41il a eu la parole
45:42une dernière fois
45:43il a présenté
45:44ses excuses
45:44envers la famille
45:46il a dit
45:47qu'il n'était pas un monstre
45:48qu'il voulait être
45:48condamné
45:49pour ce qu'il avait fait
45:50et donc il ne voulait pas
45:52être condamné
45:52pour la qualification
45:53qui a été retenue
45:54c'est-à-dire
45:55violence volontaire
45:56ayant entraîné
45:57la mort sans intention
45:58de la donnée
45:59pour lui
45:59comme pour ses avocats
46:00il voulait être condamné
46:02pour homicide involontaire
46:03et donc ce soir
46:04il va dormir en prison
46:05alors qu'il a comparu libre
46:07il comparaissait libre
46:09sous surveillance électronique
46:11puisque après avoir effectué
46:13trois ans de détention
46:14provisoire
46:15il avait été libéré
46:16sous surveillance électronique
46:17et donc désormais
46:19dès ce soir
46:20c'est un mandat de dépôt
46:21pour cet homme
46:23qui va dormir en prison
46:24mais ses avocats
46:25je vous le répète
46:26vont faire appel
46:26ils estiment
46:27que le temps donné
46:28au jury populaire
46:30et également au magistrat
46:32était beaucoup trop court
46:33seulement deux heures
46:35se sont écoulées
46:36entre la mise en délibéré
46:37de cette décision
46:37et le rendu du verdict
46:39et donc pour la défense
46:40on est face à une situation
46:42qui a été politique
46:43il dénonce un procès
46:44qui a été fait
46:45par la gendarmerie
46:46pour la gendarmerie
46:47Merci beaucoup
46:48une question technique
46:51Philippe Bilger
46:52cet homme
46:53comparaissait libre
46:54il va faire appel
46:56est-ce qu'à ce moment-là
46:58il reste en prison
46:59après cette condamnation
47:00de 30 ans
47:01ou est-ce qu'il ressort
47:03pour à nouveau
47:05comparaître libre
47:06pour son deuxième procès ?
47:09Si je suis encore
47:10au fait de la procédure
47:11il peut rester détenu
47:13jusqu'à son procès
47:15en appel
47:15mais il a le droit
47:16de demander
47:16sa mise en liberté
47:18Mais est-ce que
47:19l'usage
47:20Non
47:20moi je n'imagine pas
47:23il y a des aberrations
47:24judiciaires
47:25Là il y aurait un risque
47:26qu'il souhaite
47:28échapper à la justice
47:29Alors on parle parfois
47:31d'une justice clémente
47:32ce n'est pas le cas
47:33la justice est passée
47:36à hauteur sans doute
47:37de ce qui s'est passé
47:38Il y a eu un bon avocat général
47:40Non mais il y a eu
47:41il y a eu certainement
47:43c'est un jugement sévère
47:44c'est un arrêt sévère
47:46il y a eu certainement
47:47il y a un bon avocat général
47:49mais c'est un jury
47:50populaire
47:51c'est le peuple
47:53
47:53ça n'est pas la même chose
47:55que les magistrats
47:59professionnels
47:59dont on parlait
48:00même si chacun rapporte
48:03que dans un tribunal d'assises
48:05le président
48:06a une influence
48:07avec des gens
48:08qui ne sont pas
48:08des professionnels
48:09j'ai souvent dit cela
48:10Oui dans ces affaires-là
48:11Oui au fond notamment
48:12Bon écoutez l'avocat
48:14alors c'est l'avocat
48:15de l'accusé
48:16qui s'est exprimé
48:17et Benjamin Hannaud
48:18nous propose de l'écouter
48:19Un verdict extrêmement lourd
48:21une honte
48:24de voir la durée
48:27du délibéré
48:29si je compte
48:30grosso modo
48:32entre les pauses
48:33il a dû rester
48:34deux heures
48:35à ses juges
48:37en mission
48:37commandés
48:39pour prononcer
48:42ce verdict
48:42c'est le jury populaire
48:45donc je m'incline
48:46devant le jury populaire
48:48je n'en dis pas plus
48:49chacun comprendra
48:50ce que je veux dire
48:51en tout cas pour moi
48:52c'est un véritable
48:54scandale
48:55Le scandale
48:56ou la honte
48:56c'est la mort
48:57de cette jeune femme
48:58Oui oui
48:58je trouve que les propos
48:59de cet avocat
49:00sont très épassés
49:01et surtout
49:02de temps en temps
49:05il y a quelques avocats
49:07quand même
49:07qui pourraient réfléchir
49:09enfin disons
49:09je n'ai pas été
49:10bouleversé
49:11par ces arguments
49:12non
49:12vraiment
49:13on peut dire ça
49:14comme ça
49:15c'est ridicule
49:15bon
49:15Gautier Le Bret
49:16Pascal Praud
49:17bonsoir
49:18écoutez nous allons
49:19on n'a même pas parlé
49:20des retraites
49:20de ce fait
49:21ah oui parce que c'est vrai
49:22qu'on n'en parle pas
49:22parce que ce matin
49:23vous avez vu
49:23on a mis une petite musique
49:25ce matin
49:25l'ami Ricoré
49:27l'ami Ricoré
49:28l'ami du petit déjeuner
49:29c'était François Bayrou
49:31à 7h
49:32on pensait qu'il allait
49:33quoi on pensait
49:34on était étonné
49:35jamais personne
49:36n'a parlé
49:36à 7h du matin
49:37parce que c'était
49:38pour relancer
49:38une nouvelle journée
49:39au conclave
49:39donc il fallait
49:40n'utilisez pas ce mot
49:42qui est
49:42c'est pas moi qui l'utilise
49:43c'est le
49:44c'est le premier ministre
49:46bon
49:46et d'ailleurs
49:48un conclave
49:49ça termine par de la fumée blanche
49:51là il n'y a pas de fumée blanche
49:52il n'y a pas d'accord
49:52il n'y a rien
49:52oui mais il rencontre
49:54ce soir à 20h
49:55je crois
49:56en tête
49:56en tête
49:57non pas
49:57oui
49:58le MEDEF
49:59non c'était à 20h
50:00les organisations
50:01c'est possible
50:02c'est possible
50:03mais c'est pas le MEDEF
50:05qui sauvera François Bayrou
50:06puisque la question
50:08c'est le RN
50:08en fait
50:09c'est le RN
50:10qui devrait rencontrer
50:10oui
50:11je rencontrerai
50:12Marine Le Pen
50:13il rencontre aujourd'hui
50:13les organisations syndicales
50:15pour qu'il y ait un accord
50:16oui il n'y en aura pas
50:18d'accord au conclave
50:19et après
50:19accord
50:20il fallait trouver
50:21pour mettre d'accord
50:22les parties
50:23vous me parlez
50:23parlez moi gentiment
50:24non mais non
50:26c'est pas
50:26j'ai rien fait
50:27c'était pas contre vous
50:29soyez gentil
50:31c'est un mule
50:32un peu agressif
50:33soyez gentil
50:35il a pris la confiance
50:37c'est lui le patron
50:38ça y est
50:39c'est reparti
50:39il a pris la confiance
50:40allez c'est reparti
50:41non mais il y avait une dernière réunion
50:42il y a eu trois réunions aujourd'hui
50:43nous sommes d'accord
50:44très bien
50:44il y a eu trois réunions aujourd'hui
50:46et la dernière est à 20h
50:47vous en parlerez j'imagine
50:48et vous parlerez d'autre chose
50:50vous ne parlerez pas d'après
50:50non non 100%
50:52une nouvelle fois
50:52sur l'international
50:54et sur Donald Trump
50:56est-il le gagnant
50:59de cette séquence
51:00en imposant aux Israéliens
51:02et aux Iraniens
51:03ce cessez-le-feu
51:03il est reçu en grande pompe
51:04ce soir aux Pays-Bas
51:06donc on va suivre tout ça
51:06en direct
51:07puisque les images
51:07sont en direct en ce moment
51:08avec qui ?
51:09avec qui vous voulez la
51:10avec Rachel Kahn
51:11avec Eric Tegner
51:12avec Eli Chouaraki
51:13avec Sarah Safari
51:14avec Emmanuel Razavi
51:15avec Meriadek Raffray
51:16je tiens à dire
51:17même si vous êtes rude avec moi
51:20que la qualité
51:21de vos intervenants le soir
51:23que j'écoute
51:23est tout à fait extraordinaire
51:25n'en faites pas trop non plus
51:26elle n'a rien
51:27à envier certes
51:29à ce plateau prestigieux
51:30que nous avons cité
51:31mais je trouve que
51:33non mais c'est très intéressant
51:34et je pense que le public
51:36ne s'y trompe pas
51:36qu'il vient à la rencontre
51:39ce soir
51:39et ensuite ça sera
51:40Julien Pasquet
51:41jusqu'à 1h du matin
51:422h
51:421h du matin
51:431h du matin
51:431h du matin
51:451h et demi avant
51:46une somme
51:48c'était 1h
51:48jusqu'à
51:491h
51:50c'est le projet
51:51pour quelques jours
51:53Gérald Ventura
51:55a été à la réalisation
51:55merci à Pascal Choup
51:57merci à Rodrigue
51:58Benjamin Neau
51:58Lucas Busutil
51:59Héloïse Tertret
52:00toutes ces émissions
52:02sont retrouvées sur
52:02cnews.fr
52:04et pensées particulières
52:05pour notre ami
52:05Thomas Baudère
52:07et je n'en dis pas
52:08davantage
52:09mais on l'embrasse fort
52:10il est 21h02
52:12à demain
52:13et je n'en dis pas
52:14j'en dis pas
52:15j'en dis pas
52:16j'en dis pas
52:16j'en dis pas

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