- 23/06/2025
Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:00:08Je ne sais comment qualifier les images captées samedi soir lors de la fête de la musique dans les rues de Paris.
00:00:13Je ne sais pas si je dois parler de barbarie, d'ensauvagement ou pourquoi pas de décadence.
00:00:19Comme si des dizaines d'années de civilisation étaient oubliées ces derniers temps au profit de casseurs invertébrés un samedi il y a deux semaines
00:00:27ou de bacchanales collectives un autre jour qui emportent la douce France, notre cher pays de notre enfance dans un tourbillon de violence, de vulgarité.
00:00:38Et oui, disons le mot de décadence.
00:00:40On voit des hordes de jeunes gens avinés, débraillés, déchaînés, hurlants, frappants, cassants.
00:00:48Il y a cette vidéo qui montre un homme qui tabasse une femme, qui est à terre.
00:00:52Et le plus sidérant, comme après le match du PSG, est le silence, l'omerta de médias traditionnels.
00:00:59Pas un mot sur France Inter dimanche matin, pas un mot sur France Télévisions, hier dans le journal de 13h.
00:01:06Il se dessine une information à double vitesse.
00:01:09D'un côté, une réalité qui est montrée sur les réseaux sociaux et évidemment sur cette antenne.
00:01:15Et de l'autre, le monde de oui-oui dans lequel on s'extasie parce que la vasque olympique brûle de nouveau dans le ciel de Paris.
00:01:23On me dira que l'actualité était ailleurs ce week-end.
00:01:26Merci effectivement Trump, ce n'est pas moi qui le dit, c'est Bernard-Henri Lévy.
00:01:31Qu'un intellectuel engagé historiquement dans la lutte contre Donald Trump écrive
00:01:36« Merci Président Trump » illustre la stratégie gagnante du président américain.
00:01:42Merci Trump, c'est sans doute ce que pensent les 180 000 franco-israéliens qui vivent en Israël.
00:01:49Merci Trump, c'est ce que j'ai envie de dire, comme beaucoup d'Occidentaux qui voient dans le régime des Mollahs une menace pour le monde.
00:01:56Merci Trump, ce n'est pas exactement la position d'Emmanuel Macron.
00:01:59Le président français pense qu'en toute chose, la parole est magique.
00:02:03Il ne voyait pas d'autre solution que la négociation.
00:02:07La parole est inutile quand un conflit devient inextricable et qu'il grandit entre plusieurs puissances.
00:02:13Merci Trump, cela ne signifie pas négliger le jour d'après et les conséquences.
00:02:19La guerre n'est jamais satisfaisante, mais hélas, elle est parfois la moins mauvaise solution, pour ne pas dire la meilleure.
00:02:27Il est 9h02, Chanel Oustot.
00:02:41Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:42160 Français ont été rapatriés la nuit dernière depuis Israël.
00:02:46Ils ont décollé d'Aman en Jordanie et sont arrivés tard cette nuit à l'aéroport d'Orly.
00:02:51Le ministre des Affaires étrangères annonce que deux vols similaires sont à venir et que des avions militaires A400M seront également mobilisés pour effectuer des vols Israël-Chypre pour les ressortissants français qui le souhaitent.
00:03:04Donald Trump affirme avoir infligé des dégâts monumentaux aux sites nucléaires iraniens.
00:03:09Destruction totale est l'expression qui convient, précise le président américain sur ses réseaux sociaux.
00:03:14De son côté, l'Iran accuse Washington d'avoir lancé une guerre sous des prétextes absurdes.
00:03:19Un conseiller du guide suprême prévient que les conséquences seront irréparables et que les Etats-Unis n'ont plus leur place au Moyen-Orient.
00:03:26Et puis en Syrie, le bilan s'alourdit après l'attentat suicide dans une église catholique de Damas.
00:03:32Au moins 22 personnes sont mortes, 63 ont été blessées.
00:03:36Cette attaque a eu lieu en pleine messe.
00:03:38L'auteur serait un membre du groupe Etat islamique selon les autorités syriennes.
00:03:42Le Quai d'Orsay condamne.
00:03:44Marine Le Pen appelle Emmanuel Macron à exiger des garanties quant à la protection des chrétiens de la région.
00:03:50Voilà pour l'essentiel de l'information.
00:03:52C'est à vous Pascal.
00:03:53Merci Chana Lusto.
00:03:54Je salue Elisabeth Lévy, Georges Fenech, Nathan Devers, Vincent Hervouet, Thomas Bonnet et le général Bruno Clermont.
00:04:00Le général Bruno Clermont.
00:04:03Pardonnez-moi, c'est rare de parler de deux sujets lorsqu'on ouvre cette émission.
00:04:08Mais c'est vrai que je trouvais que ces deux sujets étaient les plus importants évidemment du week-end et je n'arrivais pas à les départager.
00:04:14Je pense que ce qui s'est passé à Paris est sans doute plus concernant paradoxalement pour les gens qui voient ce qui se passe dans ce pays.
00:04:22Et puis en même temps, évidemment, le monde tremble.
00:04:25Et c'est sans doute plus important.
00:04:27C'est plus important.
00:04:28On est évidemment avec Vincent Hervouet.
00:04:31On va peut-être commencer par la prise de parole de Donald Trump sur son réseau social, tous social.
00:04:38Et qu'a-t-il dit Donald Trump ?
00:04:41Ah, si vous me mettez en anglais, il n'est pas politiquement correct d'utiliser le terme changement de régime.
00:04:45Mais si l'actuel régime iranien est incapable de rendre à l'Iran sa grandeur, pourquoi n'y aurait-il pas de changement de régime ?
00:04:52Des dégâts monumentaux ont été infligés à tous les sites nucléaires en Iran, comme on le voit sur ces images satellites.
00:04:59Destruction totale et la formule pertinente, les plus gros dégâts sont bien en dessous du sol.
00:05:05Et on en parlera avec le général clairement parce qu'on a des questions très précises pour savoir comment ça se passe.
00:05:10Je vais vous faire tout de suite écouter ce qu'a dit Reza Pahlavi.
00:05:12Parce que l'Iran, ce n'est pas l'Afghanistan.
00:05:15L'Iran, ce n'est pas l'Irak.
00:05:16L'Iran, ce n'est pas la Libye.
00:05:18L'Iran, c'est 4000 ans d'histoire.
00:05:19Donc quand on change de régime, l'Iran peut retrouver une forme de stabilité qui n'avait peut-être pas eu lieu dans d'autres pays dans lesquels il y a eu des interventions.
00:05:28C'est assez important de le dire parce qu'il y a un consensus là-dessus.
00:05:31En tout cas, c'est ce que j'ai entendu ces derniers jours.
00:05:34De dire, attention, vous avez une civilisation qui a existé avant Khomeini.
00:05:38Et cette civilisation, elle ne demande peut-être qu'à revenir.
00:05:40Écoutez ce que dit Reza Pahlavi, qui, comme vous le savez, est le fils du chat.
00:05:44N'ayez pas peur du lendemain de la chute de la République islamique.
00:05:50L'Iran ne sombrera ni dans la guerre civile, ni dans l'instabilité.
00:05:53Nous avons un plan pour l'avenir de l'Iran.
00:05:55Ce pays possède de nombreuses ressources naturelles, des talents brillants et un peuple éclairé.
00:06:00Grâce à l'unité, la solidarité et une planification réfléchie, nous pouvons construire un avenir radieux pour nos enfants.
00:06:06Nous avons tiré des leçons de l'expérience des autres pays et nous sommes prêts à guider l'Iran vers le progrès avec sagesse.
00:06:15Vous avez donc Bruno Retailleau qui a dit, on peut reconnaître qu'il a mené une opération en leurant tout le monde.
00:06:21Une opération qu'il a peut-être décidée en contradiction avec sa base électorale.
00:06:25C'est ce que dit Bruno Retailleau et c'est intéressant.
00:06:27Et puis je vous avais dit, le tweet de Bernard-Henri Lévy, c'est très intéressant parce que c'est un antin-trumpiste.
00:06:32Et pour avoir lu Bernard-Henri Lévy depuis des mois sur Trump, c'est la première fois que je le dis, peut-être la dernière, mais je le dis de tout mon cœur.
00:06:38Merci Trump, merci pour Israël.
00:06:42Vincent Hervouette, c'est intéressant d'écouter ses premières réactions.
00:06:46Je vous propose d'écouter Trump et Netanyahou et après vous me dites si au fond ce qui s'est passé ce week-end est une bonne chose
00:06:55ou si les conséquences qu'on peut aussi imaginer, le jour d'après, il faut penser au jour d'après, sont peut-être problématiques.
00:07:02Notre objectif était de détruire la capacité d'enrichissement nucléaire de l'Iran
00:07:09et de mettre un terme à la menace nucléaire posée par le premier État soutenant le terrorisme dans le monde.
00:07:16Ce soir, je peux annoncer au monde que les frappes ont été un succès militaire spectaculaire.
00:07:23Les installations essentielles d'enrichissement nucléaire de l'Iran ont été intégralement et totalement détruites.
00:07:28Félicitations au président Trump.
00:07:33Votre décision audacieuse de cibler les installations nucléaires iraniennes avec la puissance impressionnante et juste des États-Unis marqueur à l'histoire.
00:07:42Au fur et à mesure que les opérations s'enchaînent, Israël a accompli des choses vraiment étonnantes.
00:07:47Mais dans l'action de ce soir contre les installations nucléaires de l'Iran, l'Amérique s'est montrée véritablement sans égale.
00:07:54Elle a fait ce qu'aucun autre pays au monde ne pouvait faire.
00:07:57J'ai envie de dire que je suis un Français lambda.
00:08:02J'ai envie de dire merci Trump.
00:08:05Est-ce que j'ai raison ?
00:08:06Oui, tout à fait.
00:08:08L'Amérique est grande, again, pourrait-on dire.
00:08:12Elle vient de faire un coup qui était très risqué et qui a été très réussi.
00:08:16Il l'a fait en plus avec ruse, ce qui est quelque chose de jubilatoire dans la dissimulation, dans la désinformation.
00:08:25Il a roulé les Iraniens dans la farine.
00:08:28Et c'est jubilatoire parce que ça fait 30 ans, en quelque sorte, que les Mollas mentent sur le sujet nucléaire.
00:08:36Et on se joue du monde entier.
00:08:39Et pour une fois, c'est eux qui ont été mis dans le fait accompli.
00:08:42Donc là, il y a quelque chose qui est très moral.
00:08:43Donc il est très fort finalement ce Trump, il est très malin.
00:08:45Alors, oui, il n'est pas brut de décoffrage comme on le présente parfois.
00:08:51Il est imprévisible.
00:08:53Et cette imprévisibilité, c'est un atout stratégique, évidemment.
00:08:57Par ailleurs, on peut avoir des réserves sur les conséquences.
00:09:01On peut avoir des réserves même sur le...
00:09:03On ne connaît pas le bilan précis de ces bombardements.
00:09:05On ne sait pas si ça a été si efficace que ça.
00:09:07Là, il nous dit, j'ai détruit toutes les installations.
00:09:10Il y a au moins 20 sites connus.
00:09:13Il y en a trois qui ont été frappés par les bombardiers.
00:09:15Et il y en a une vingtaine au total en Iran.
00:09:19De plus ou de moindre importance, c'est vrai.
00:09:21Mais quand même, on sait que les 400 kilos d'uranium enrichis ont sans doute été déplacés.
00:09:26Oui, et des camions d'archives.
00:09:28Les archives ont été éparpillées.
00:09:30Le personnel même nucléaire a été renvoyé dans les provinces, dans les familles, etc.
00:09:34mis à l'abri.
00:09:35Donc, l'Iran garde une capacité.
00:09:38Ils vont recommencer.
00:09:39Il n'y a aucun doute qu'ils vont recommencer, en fait.
00:09:41Parce que c'est l'ADN de cette République islamique, depuis le début.
00:09:44Donc, il faut attaquer le régime.
00:09:46Donc, Emmanuel Macron n'a peut-être pas eu la bonne analyse.
00:09:49Il faut attaquer le régime et faire tomber le régime.
00:09:51Bien sûr.
00:09:51Vous ne ferez pas tomber le régime de l'extérieur.
00:09:54Pourquoi ?
00:09:54Parce que c'est un pays de 100 millions d'habitants.
00:09:58Voilà, 90 millions et quelques.
00:10:00Et parce que c'est un pays qui, justement, est assez fier nationaliste et autres.
00:10:03Ça verra de l'intérieur.
00:10:04Oui, mais l'extérieur est, comment dire, non pas le prétexte,
00:10:11mais qui permet peut-être à l'intérieur d'avoir une...
00:10:14Non, mais l'Amérique est grande.
00:10:16Tout le monde, on peut jubiler.
00:10:17L'opération est une réussite extraordinaire.
00:10:21C'est une opération, en général, pour en parler mieux que moi,
00:10:24mobilisant autant de force.
00:10:26Le marteau s'est vraiment écrasé sur le turban des Mollards.
00:10:30Et personne ne peut le déplorer.
00:10:32Au contraire, on se dit, tant mieux.
00:10:34Il a fait sa part du sale boulot.
00:10:37Oui, mais pourquoi on ne le dit pas ?
00:10:37Il a fait sa part du sale boulot.
00:10:39Pourquoi Emmanuel Macron ne le dit pas comme ça ?
00:10:41Qu'est-ce qu'il fait ?
00:10:42Parce qu'on est observateur.
00:10:43On est au courant de l'Amérique est grande et la France est petite en ce moment.
00:10:45Oui, ce n'est pas vrai.
00:10:46Ce n'est pas de l'observation.
00:10:47Parce que la France est toute petite en ce moment.
00:10:49Parce qu'elle est systématiquement à contre-pied, à contre-temps.
00:10:52Mais pourquoi ?
00:10:53Pourquoi ?
00:10:54Oui, pourquoi ?
00:10:55Parce qu'il est sensible à vos arguments.
00:10:57J'imagine qu'il les entend.
00:10:59Il y a sûrement une raison.
00:11:00Moi, j'essaie toujours de comprendre.
00:11:01Et peut-être, d'ailleurs, y a-t-il des bons arguments.
00:11:04Ah, mais il y a d'excellents arguments pour dire qu'il faut l'équilibre,
00:11:07qu'il faut le préserver, qu'il faut le dialogue,
00:11:09qu'on va y arriver par la diplomatie.
00:11:11Mais là, vous ironisez.
00:11:12Mais en fait, non, je n'ironise pas.
00:11:14On peut le dire ça.
00:11:15Mais pour que les mots-là, ça soit à la table pour discuter,
00:11:18et non pas pour palabrer à l'infini tout en continuant à enrichir,
00:11:21l'uranium est à impouvrir leur peur.
00:11:23Mais pourquoi ne le dit-il pas ?
00:11:25Pourquoi ne le dit-il pas, faut taper ?
00:11:27Maintenant, il faut discuter.
00:11:28Mais Trump dit ça aussi, il faut discuter maintenant.
00:11:30Oui, mais c'est plus facile quand t'as tapé.
00:11:32Voilà, exactement.
00:11:33Une fois que vous avez montré votre force,
00:11:35vous pouvez discuter d'égal à égal,
00:11:36vous pouvez discuter avec les gens qui sont de mauvaise foi.
00:11:39Une fois que vous leur avez montré,
00:11:40que vous ne vous laissez pas embobiner.
00:11:41D'accord, mais maintenant, il faut aller au bout.
00:11:43Vous savez combien les mots-là ont dépensé
00:11:44pour avoir leur mécano nucléaire ?
00:11:482 000 milliards de dollars ont été investis dans cette affiche.
00:11:52Pour rien, puisque tout est cassé.
00:11:54Mais c'est considérable pour un pays comme ce qui est.
00:11:56Ça a ruiné le pays.
00:11:57Bien sûr.
00:11:57Alors, le général, clairement, moi j'ai...
00:11:58Pardonnez-moi, j'ai des questions toujours sur...
00:12:02que je me pose.
00:12:03Je ne sais pas si les uns et les autres se posent de la même manière.
00:12:06Alors, ces avions, paraît-il, ils valent 3 milliards.
00:12:08C'est bien ça ?
00:12:09Il valent 3 milliards parce qu'en fait, ils devaient en produire 180,
00:12:12ils en ont produit 21.
00:12:13Bon, il n'y en a que 21.
00:12:15Il n'y a que les Américains qui ont cet avion.
00:12:16C'est un avion unique de ce type-là.
00:12:18Il n'y a que les Américains qui ont cet avion.
00:12:20Bon, les bombes, la bombe GBU...
00:12:24Bon, il n'y a que les Américains.
00:12:26Il n'y a que les Américains qui ont la bombe GBU 57.
00:12:30Alors, expliquez-moi, l'avion, il est parti d'où ?
00:12:32L'avion, il part de sa base permanente, le terrain de Whiteman, dans le Missouri, au plein milieu des États-Unis.
00:12:39Bon, et il va directement, il fait 17 heures de vol au-dessus de Téhéran.
00:12:43Oui, c'est la doctrine américaine.
00:12:46Ils ne veulent plus exposer la bombe des stratégies qu'en les déployant dans le Pacifique
00:12:49parce qu'ils sont menacés par les systèmes chinois.
00:12:52Donc, ils apprennent à opérer depuis les États-Unis.
00:12:54Ils décollent et ils reviennent aux États-Unis.
00:12:55Oui, paraît-il que cet avion n'est même pas repérable, comme un moineau.
00:12:59Vrai ou pas ?
00:12:59Alors, c'est un avion furtif des années 80.
00:13:01J'ai entendu ça.
00:13:02Il a la furtivité des années 80, c'est-à-dire qu'il est moins repérable,
00:13:05mais il reste, malgré tout, un peu repérable, si je peux me permettre.
00:13:08Combien de personnes sont dans cet avion ?
00:13:10Deux pilotes.
00:13:11Deux pilotes.
00:13:11Bon, donc ils se relègent, j'imagine.
00:13:13Alors, ils se relègent.
00:13:14Alors, moi, ce qui m'intéresse, c'est quand la bombe, la bombe,
00:13:18quand ils arrivent, sans doute, la bombe, elle est lâchée lorsqu'il l'est...
00:13:21L'avion est au-dessus du site, sans doute.
00:13:24L'objectif, la bombe est programmée à proximité du site.
00:13:27C'est une bombe qui va planer, qui va accélérer,
00:13:28qui va passer en supersonique, qui va frapper très fort.
00:13:31Mais la cible, la bombe, chaque bombe, il y avait 12 bombes.
00:13:35Chaque bombe a touché une cible bien précise,
00:13:37avec une précision de l'ordre de 1 à 2 mètres.
00:13:40C'est précis quand même.
00:13:41Mais alors, ça, c'est fait comment ?
00:13:43Le calcul est fait comment ?
00:13:44La programmation est faite dans la préparation de mission aux États-Unis.
00:13:47Avant que l'avion décolle ?
00:13:48Oui, les coordonnées de la bombe sont rentrés dans le système de calculateur.
00:13:51Lorsque les pilotes rentrent dans le domaine de la bombe,
00:13:54on ne va pas le tirer trop loin non plus,
00:13:55il faut rentrer dans un domaine.
00:13:56Pour rentrer dans le domaine, j'imagine.
00:13:57La bombe va sur son objectif.
00:13:59Et ce qui est intéressant par rapport à Fordow,
00:14:01c'est que Fordow, c'est immense.
00:14:02C'est un site immense.
00:14:03Il se trouve que les Américains avaient le plan des installations.
00:14:07Donc, si vous mettez le plan des installations sur l'image satellite de Fordow,
00:14:11vous le dessinez, vous allez voir des couloirs,
00:14:13vous allez voir des zones plus importantes.
00:14:15Les douze bombes ont frappé à un mètre près au-dessus de chacun des couloirs
00:14:20et des accès de sites de Fordow.
00:14:23C'est extrêmement précis.
00:14:24Quand il est au G7, il a déjà pris sa décision, Trump ?
00:14:28Ah oui, c'est trois semaines, paraît-il.
00:14:30Donc, il embrouille.
00:14:31En fait, l'image qu'on nous donne de Trump, c'est exact contraire.
00:14:34On nous le fait passer pour quelqu'un qui prend ses décisions au dernier moment.
00:14:37Non, mais c'est sidérant quand même.
00:14:40Parce qu'en fait, la presse, une nouvelle fois,
00:14:42j'ai écouté les émissions à droite, à gauche,
00:14:44expliquer que non, Trump va lâcher Netanyahou.
00:14:46En fait, les gens disent n'importe quoi.
00:14:49Non, non, ils ne disent pas n'importe quoi.
00:14:50Les gens disent ce qu'on leur fait croire.
00:14:53Ça, c'était une manœuvre de diversion, même de désinformation,
00:14:57quand on nous expliquait qu'au Pentagone,
00:14:59ils se querellaient pour savoir si on pouvait percer le granit.
00:15:02quand on nous disait qu'un jour, les semaines dont parlait Trump,
00:15:06c'était le temps pour faire venir le groupe Aéronava.
00:15:08Tout ça a été savamment distillé.
00:15:10La rumeur a été entretenue.
00:15:12Et il y a une sorte de, en quelque sorte,
00:15:13il y a une transparence aujourd'hui du champ de bataille.
00:15:15J'entends, j'entends, j'entends.
00:15:16Il y a une transparence du champ de bataille qui est tout à fait nouvelle.
00:15:19Mais il y a un véritable brouillard de la diplomatie.
00:15:22C'est-à-dire qu'ils ont vraiment roulé dans la farine
00:15:24en faisant passer, effectivement, ce grand escogrifte de Trump
00:15:28pour quelqu'un d'imprévisible.
00:15:29Et il n'y a pas du tout, parce que depuis trois semaines,
00:15:33c'était prévu.
00:15:33Est-ce qu'Emmanuel Macron a été prévenu ?
00:15:35Alors, on nous dit que le président a été prévenu
00:15:39que l'opération était en cours une fois qu'elle a été lancée.
00:15:42Est-ce que d'autres ont été prévenus et pas nous ?
00:15:45Est-ce que, par exemple, l'Allemagne a été prévenue ?
00:15:46Est-ce que l'Italie a été prévenue ?
00:15:47Il n'y a pas de raison.
00:15:49Personne n'est prévenu.
00:15:49Personne n'est prévenu.
00:15:51C'est une opération américano-américaine.
00:15:54Déguisée, d'ailleurs, en mise en place de bombardiers stratégiques
00:15:56dans la zone.
00:15:57Parce qu'on les voit tous décoller.
00:15:59Ce qu'on ne sait pas, c'est qu'ils ont les bombes à l'intérieur
00:16:00et qu'ils vont sur l'objectif et qu'ils ne se mettent pas simplement en place.
00:16:04On a vu, tout le monde a vu les décollages.
00:16:06C'est d'en mauvais sens.
00:16:07Je vous propose d'écouter Netanyahou.
00:16:08Vous parliez, moi j'ai lu la presse ce matin, c'est extraordinaire la presse.
00:16:14Je m'interroge, on parle souvent de Libération.
00:16:17Bon, Libération sur 50 ans, c'est une œuvre d'art.
00:16:21Parce que de Knumpen jusqu'à...
00:16:22Bon, et qu'est-ce qu'ils ont écrit ce matin ?
00:16:24Je vous assure, mais je pensais, pour tout vous dire,
00:16:28je pensais à Denis Oliven, parce que Denis Oliven c'est le patron.
00:16:33Comment dire ? C'est le patron de...
00:16:36Non, non, c'est plus un CMI, c'est pas un CMI.
00:16:40Enfin, c'est le patron, moi, et puis vous connaissez sans doute des journalistes à Libération.
00:16:43Mathieu Pigat, c'est un des fonds...
00:16:45Non, il n'est pas dans Libération, il n'est pas dans...
00:16:46C'est les arts, Mathieu.
00:16:47Et Denis Oliven, il n'est pas des patrons ?
00:16:49Bon, moi je pensais à lui.
00:16:51Voilà ce qu'écrit ce matin, Libération, c'est vous dire,
00:16:53mais qui correspond à une...
00:16:54Pourquoi je le cite, Libération ?
00:16:56Ce n'est pas tant qu'ils vendent beaucoup de papiers.
00:16:58C'est que dans nos milieux, il y a beaucoup de gens qui sont sur...
00:17:02Comment dire ? Sur la pensée de Libération.
00:17:04Il y a beaucoup de journalistes qui pensent comme ça.
00:17:06Voilà ce qui est écrit.
00:17:08C'est ainsi qu'une opération militaire trouvant son inspiration dans un versant biblique haineux
00:17:13débouche sur une déflagration aux accents messianiques évidents.
00:17:17Enfin, c'est incroyable.
00:17:19C'est-à-dire que pour Libération, Libération renvoie dode au Trump et Khomeini
00:17:23au prétexte que ce sont deux dangereux fonds d'un mentaliste religieux
00:17:27et le journal en prend pour preuve le discours de Trump où hier il remerciait Dieu.
00:17:30Ceux qui ont fait aux yeux du journal un journal extrémiste...
00:17:35Un dangereux extrémiste.
00:17:36Mais il faut rire, Pascal.
00:17:37Mais non, parce que moi, ça ne me fait pas rire.
00:17:39Je veux dire pourquoi.
00:17:40C'est qu'il y a plein de gens dans nos milieux...
00:17:44Je ne parle pas du public.
00:17:45Il y a plein de journalistes qui pensent ça.
00:17:46Oui, mais ce n'est pas à cause de Libération, en fait.
00:17:48Là, c'est tellement caricatural, c'est tellement...
00:17:51Elisabeth Lévy.
00:17:52Même la croix, je crois, ce matin, j'ai écouté la revue de presse de notre cher Olivier Delagarde,
00:17:58même la croix était très réservée.
00:18:01Et je suis, comme vous, étonné.
00:18:02Moi, je pensais que tout le monde allait se dire
00:18:04« Le monde est de toute façon un peu plus sûr aujourd'hui qu'hier, quoi qu'il arrive,
00:18:08quelle que soit ensuite la suite. »
00:18:10Eh bien, non.
00:18:12C'est « Ouh là là, c'est dangereux.
00:18:13Ouh là là, ça va être l'Irak.
00:18:15Ouh là là, attention. »
00:18:16En fait, vous avez parlé de la France tout à l'heure,
00:18:19on a l'impression qu'en Europe, quand même, la politique, c'est surtout de ne rien faire.
00:18:24C'est surtout de sortir de l'Irak.
00:18:25Mais au-delà de ça, moi, ce que je voudrais souligner,
00:18:27c'est que tous ces gens se trompent depuis 50 ans.
00:18:31Et quand je dis ça, ben oui, ben oui, la pensée...
00:18:33Je vous rappelle que Michel Foucault a parlé de Comigny en disant « C'est un saint homme. »
00:18:39Oui, mais c'est Giscard qui l'a renvoyé.
00:18:41La droite et la gauche étaient assez d'accord.
00:18:44Ils n'avaient pas le chat, ils n'avaient pas la savac.
00:18:45On ne connaissait qu'un service de renseignement, c'était la savac,
00:18:48qui était l'abomination de la désolation.
00:18:50Aujourd'hui, je veux dire, les Iraniens, ça les fait rigoler.
00:18:52La croix, c'est celui qui le lit, qui la porte.
00:18:54On le sait depuis très longtemps.
00:18:56D'une part, la presse est souvent trompée, on le sait aussi.
00:19:00Et c'est malheureux à dire, mais c'est pour ça qu'on fait du journalisme aussi, peut-être,
00:19:04pour pouvoir se tromper.
00:19:07Oui, enfin, écoutez, franchement, je répète,
00:19:10quand je lis dans un journal français, a priori sérieux,
00:19:15que c'est une opération militaire trouvant son inspiration dans un versant biblique haineux,
00:19:21débouche sur une déflagration aux accents messianiques évidents.
00:19:24D'ailleurs, on parle également de M. Boniface qui est sur cette ligne-là.
00:19:29M. Boniface.
00:19:30En fait, ces gens, ça pose un vrai problème parce qu'on serait attaqué.
00:19:35Ils seraient dans quel camp tous ces gens ?
00:19:36Je vous assure, moi, ça me pose un vrai problème.
00:19:39C'est la gauche molla ?
00:19:40Oui, mais en fait, les Américains viendraient nous aider alors qu'on est en difficulté.
00:19:48Ils refuseraient l'aide américaine ?
00:19:50Non, je vous assure, moi, je suis très inquiet de ces gens-là.
00:19:53Alors, ce n'est pas grave parce qu'ils sont inoffensifs.
00:19:55Ce sont des clowns qui écrivent leur petit journal dans un coin.
00:19:58Pas dans les...
00:19:59Ce sont leurs clowns.
00:19:59Ça leur mord le cœur parce que ça leur mord le cœur.
00:20:02Mais ce n'est pas très grave parce qu'ils n'ont pas d'influence.
00:20:04Mais dans des temps troublés, le type qui a écrit ça, dans un temps troublé, il fait quoi ?
00:20:09Ils n'ont pas d'influence, vous l'avez dit vous-même.
00:20:11En fait, je vous rejoins.
00:20:12Mais dans un temps troublé ?
00:20:12Mais je vous rejoins, ils ont un peu d'influence quand même.
00:20:15Moi, je vous assure.
00:20:16Moi, je me dis que je remarque que...
00:20:17L'antitrumpisme est une sorte d'idéologie de substitution.
00:20:21Bernard Révy, il est plus intelligent que ça.
00:20:22On le déteste, on le méprise, on le ridiculise, on le raille.
00:20:26Là, Trump vient de faire oublier, vient de restaurer une sorte de grandeur,
00:20:32en tout cas la force de l'Amérique, il vient de faire oublier la fuite éperdue de Kaboul
00:20:37qui était quand même minable sous Biden.
00:20:41Il vient de faire oublier le lâchage de l'Irak, le chaos en Libye, etc.
00:20:45Et donc, évidemment, ça les dérange.
00:20:47Oui, mais tu peux regarder et être honnête intellectuellement.
00:20:50Moi, je me dis...
00:20:51Je crois que ce qui se passe en Iran, vous parliez de l'Irak, du précédent en Afghanistan,
00:20:56en Libye, en Syrie, je crois qu'il y a quelque chose qui est vraiment inédit
00:21:00et à ma connaissance peut-être même inédit dans l'histoire des empires.
00:21:03C'est qu'en fait, l'Iran est en train...
00:21:05N'allons pas plus vite que la musique, on ne sait pas si le régime va tomber,
00:21:08mais en tout cas est gravement appébli, décapité,
00:21:10non pas par son talon d'Achille, mais par les deux éléments de sa puissance.
00:21:15Ce qui a perdu l'Iran, c'est d'une part les proxys,
00:21:19et c'est de l'autre son programme nucléaire.
00:21:21C'est-à-dire que Khamenei, le guide suprême actuel,
00:21:23quand il est arrivé au pouvoir, il avait une doctrine qui consistait à dire
00:21:27pour rendre le territoire iranien inviolable,
00:21:29il faut un, et pour éviter la répétition du traumatisme de la guerre avec l'Irak,
00:21:32il faut un, qu'il y ait le nucléaire.
00:21:34C'est ça qu'il a perdu, puisque ça a fait que c'était l'obsession de Netanyahou
00:21:37contre le nucléaire iranien et de l'Amérique aujourd'hui.
00:21:40Deuxièmement, créer un glacis de proxys qui allaient le protéger.
00:21:45Et ce sont les proxys qui ont perdu l'Iran,
00:21:47puisque quand Sinouar déclenche le 7 octobre,
00:21:50en fait, il crée cet effet domino qui fait tomber un empire.
00:21:52Je n'ai pas de cas dans ma tête de précédent d'un empire qui tombe,
00:21:56non pas à cause de son talon d'Achille, mais à cause de ses muscles.
00:22:00Je pense à un, mais bon, je garde ton bras.
00:22:02Mais analyse subtile, en tout cas.
00:22:04À propos de Libé.
00:22:06On pense à la même.
00:22:08Ah oui, quand même.
00:22:09Ah oui.
00:22:11À propos de Libé, il semble.
00:22:15Après le gong, en deux mots.
00:22:17En deux mots, très vite.
00:22:18Vous avez deux mots.
00:22:20Gloire aux Américains.
00:22:22Isabelle.
00:22:23Pardon.
00:22:23Désolée.
00:22:246 juin 44.
00:22:2722 juin 2025.
00:22:30Ils nous ont sauvés.
00:22:30Pour la deuxième fois.
00:22:33Écoutez, c'est assez solennel, comme vous l'avez dit.
00:22:36Et c'est ce que je pense.
00:22:38C'est une déclaration.
00:22:39C'est ce que je pense.
00:22:40Mais vous avez raison.
00:22:41Et je dis bravo.
00:22:42Et je dis merci, comme vous l'avez dit dans votre édito.
00:22:45Mais merci Trump.
00:22:45Mais plus que merci, gloire à eux.
00:22:47Gloire aux Américains.
00:22:48Voilà.
00:22:49Et gloire à Thomas Hill.
00:22:516 juin 44, ça m'a rappelé.
00:22:53Oui, il ne faut peut-être pas...
00:22:54Eh si.
00:22:55Pas les mêmes...
00:22:55Eh si.
00:22:58Chers camarades.
00:22:59Comment ça va ?
00:23:00Oui, bonjour Pascal.
00:23:01Alors vous entrez peut-être dans la dernière ligne droite, là.
00:23:04Dans les 15 derniers jours.
00:23:05Eh oui.
00:23:05Ça sent l'écurie, comme disent des turfistes.
00:23:10Et vous aussi, vous êtes sur les mêmes dates que nous, ou pas ?
00:23:12Vous vous prolongez un petit peu.
00:23:13Non, je travaille tout l'été.
00:23:14J'ai eu Serge Medjar, là, qui m'a demandé, finalement, de ce qui est une nouvelle donne.
00:23:21Mais on ne sait pas ce qui peut se passer, parce que si François...
00:23:23C'est comme la dernière, si François Bayrou...
00:23:25Je ne sais pas, Thomas Bonnet, on en est où ?
00:23:26François Bayrou, il pourrait être licencié ou démissionné ?
00:23:29Aujourd'hui, avec le conclave, si ça ne prend pas, effectivement, son poste va être plus que jamais menacé.
00:23:33Mais peut-être plutôt pour l'automne.
00:23:34Vous avez peut-être passé un été tranquille, parce que l'année dernière, on avait été perturbés dans notre été, malheureusement.
00:23:40Bon, quel est votre programme, camarades ?
00:23:42Ce matin, on sera avec deux grandes patronnes, celle de Banijet France, Alexia Laroche-Joubert,
00:23:47et celle de YouTube France, Justine Riste, qui travaillent ensemble, figurez-vous.
00:23:51La télé et YouTube travaillent ensemble.
00:23:52Et vous regardez YouTube de temps en temps ?
00:23:54Pas beaucoup, pas assez, je pense.
00:23:56Pas assez ?
00:23:57Je pense qu'il y a des choses intéressantes sur YouTube.
00:23:59Ah ben, il y a toujours des choses intéressantes.
00:24:01Bon, écoutez, merci beaucoup.
00:24:03On marque une pause, on reste évidemment...
00:24:05Alors, on parlera évidemment de ce qui s'est passé à Paris, ce samedi.
00:24:10Parce que c'est...
00:24:10Rien ne s'est passé ?
00:24:12Oui, il ne s'est rien passé, évidemment.
00:24:13Quatre ans blessés graves.
00:24:15Non, mais c'est effrayant.
00:24:16Quatre ans sans feu.
00:24:17C'est pas la France, hein ?
00:24:18Mais oui, mais...
00:24:19Bah si, c'est la France, maintenant.
00:24:20C'est la France, pardonnez-moi.
00:24:22C'est pas la mienne, en tout cas.
00:24:23C'est une France défigurée, hein, c'est pas...
00:24:24Ah oui, le bilan est presque plus lourd que les attaques sur Israël.
00:24:27De blessés.
00:24:28Mais...
00:24:28Il l'est, c'est ça qui est incroyable.
00:24:29Mais c'est...
00:24:30En fait, ce qui se passe aujourd'hui en France est juste effrayant.
00:24:34C'est pas la France.
00:24:34Donc je ne peux pas vous dire autre chose, c'est juste effrayant.
00:24:36C'est en France, mais c'est pas la France.
00:24:37C'est-à-dire que ce qui s'est passé au Châtelet, samedi soir, c'est effrayant.
00:24:41Mais ça n'existe pas pour certains.
00:24:44Donc, vous regardez les réseaux sociaux et vous voyez notre antenne.
00:24:48Et après, on a dit, mais c'est...
00:24:50Moi, je témoigne de la réalité.
00:24:52Pardonnez-moi de témoigner de la réalité.
00:24:55La pause, à tout de suite.
00:25:01Il est...
00:25:02Quelle heure est-il, d'ailleurs ?
00:25:03Quelle heure est-il, madame Pétresquil ?
00:25:05Il est 9h31.
00:25:06Et une...
00:25:079h31.
00:25:08Et Somaya, la midi, est là.
00:25:10Bonjour, Somaya.
00:25:14Bonjour, Pascal.
00:25:15Bonjour à tous.
00:25:16C'est la principale information de cette matinée.
00:25:19Le nucléaire iranien constitue un risque existentiel.
00:25:23Déclaration de Jean-Noël Barraud à son arrivée à la réunion des chefs de la diplomatie européenne à Bruxelles.
00:25:29Au menu, évidemment, l'intensification de la guerre au Moyen-Orient après les frappes américaines.
00:25:34Des frappes quinquettent aussi l'AIEA.
00:25:35Agence internationale de l'énergie atomique qui a décidé de se réunir en urgence aujourd'hui également.
00:25:42Et justement, 40 missiles tirés sur Israël depuis l'Iran cette nuit.
00:25:46Des tirs qui ont visé l'aéroport Ben Gurion et un centre de recherche biologique.
00:25:51De son côté, l'armée israélienne dit frapper des sites d'infrastructures militaires dans l'ouest du pays.
00:25:57Et puis, retour en France pour terminer.
00:25:59Le préfet de police d'Émile Leterrain, selon Laurent Mouniez, les 800 événements de la fête de la musique à Paris se sont bien déroulés,
00:26:06à part dans les quartiers de Rivoli et des Halles.
00:26:09Au total, les forces de l'ordre ont procédé à 146 interpellations et une dizaine de plaintes pour piqûres ont été déposées.
00:26:16145 filles auraient été ce qu'on appelle piquées avec une seringue, ce Maya.
00:26:211500 personnes ont été blessées.
00:26:2514 sont en urgence absolue.
00:26:27Il y aurait eu 371 interpellations.
00:26:34Donc, c'est vrai que pour une soirée festive, ça fait quand même beaucoup.
00:26:39Alors, souvent, j'ai un interlocuteur privilégié, je ne le dis pas, je ne donne pas son nom,
00:26:44mais il m'amuse parce qu'il nous regarde tous les matins et il éditorialise notre émission.
00:26:48Et il dit ce matin, l'heure des pro en folie, Fenech le 6 juin 1944,
00:26:52Hervouette, Trump, nouveau Napoléon,
00:26:55Lévis, un monde où on respire mieux,
00:26:57pro, 4000 ans de civilisation qui garantissent des lendemains qui chantent.
00:27:01Il a fait une synthèse de notre première part.
00:27:01Je vois très bien qui c'est.
00:27:03J'assume.
00:27:04Je crois savoir qui c'est.
00:27:05Je crois que c'est très bien.
00:27:06C'est bien vu, c'est bien vu.
00:27:07Oui, c'est pas le 6 juin 1944 non plus.
00:27:10Si.
00:27:11La différence, c'est que dans le 6 juin, il y avait quelques Européens qui ont participé.
00:27:14Bon, si, c'est le 6 juin parce que c'est existentiel, comme c'était notre cas à cette époque-là.
00:27:18Écoutez M. Barrault qui a pris la parole, il est à Bruxelles ce matin.
00:27:23Nous l'avons dit à de nombreuses reprises,
00:27:26le programme nucléaire iranien constitue un risque existentiel pour Israël,
00:27:32pour la région, mais aussi pour la France et pour l'Europe.
00:27:35Nous avons dit depuis de nombreux mois et de nombreuses années que le programme balistique de l'Iran soulève lui aussi des risques significatifs pour la sécurité du territoire national, pour la sécurité de l'Europe.
00:27:51Je ne veux pas dire du mal de ceux qui nous gouvernent, mais ces gens-là, moi, ils me font peur.
00:27:55J'espère qu'il ne nous arrivera à rien parce qu'avec Jean-Noël Barrault, je vous assure qu'on n'est pas au mieux.
00:28:01Si on a une attaque, on n'est pas au mieux, mon général.
00:28:05Je suis un peu inquiet.
00:28:07Bon, heureusement, il ne nous arrivera à rien.
00:28:08Écoutez, M. Netanyahou, Israël se rapproche de ses objectifs.
00:28:12Nous avons déjà obtenu beaucoup et maintenant, avec l'aide du président Trump, nous nous sommes encore plus rapprochés de nos objectifs.
00:28:26Lorsque nous aurons atteint nos objectifs, nous cesserons nos activités au-delà de ce qui est nécessaire pour les atteindre.
00:28:32Mais nous n'y mettrons pas un terme trop tôt non plus.
00:28:35Une fois les objectifs atteints, l'opération sera terminée et les combats cesseront.
00:28:39Emmanuel Macron, hier, a fait un conseil de défense.
00:28:42Mais pourquoi, par exemple, hier, il fait un conseil de défense ?
00:28:44Ma question est toute simple, mais pourquoi il fait un conseil de défense, hier, à Paris, sur ce qui se passe ?
00:28:51Vous savez qu'on est un peu concerné, quand même, par ce que font les Iraniens.
00:28:56D'abord, on a deux otages qui compissent au fond de la prison des Vinc, qui pourraient être bombardées à l'occasion.
00:29:03Ça, c'est la première chose.
00:29:04La deuxième chose, c'est que l'Iran, depuis 40 ans, n'a jamais cessé vraiment de nous faire la guerre.
00:29:08Ils nous ont chassé du Liban en nous prenant des otages.
00:29:11Ils ont fait des attentats ici.
00:29:13Vous savez qu'en France, on héberge l'état-major des Moudjahidines du peuple,
00:29:18qui est la principale force d'opposition au régime iranien,
00:29:21qui est l'opposition en exil, le CNRI, c'était des islamo-communistes, ça existe.
00:29:27Ils ont fait la révolution contre le Shah, et après, ils se sont dressés contre l'Iran.
00:29:31Et ils sont l'ennemi intime des Mollars.
00:29:34Ils les détestent.
00:29:35Plus que la tenue de ce Conseil de défense, c'est le fait qu'il ait convié la presse à l'introduction,
00:29:40moi, qui m'a interpellé.
00:29:42Parce que finalement, il a mis en scène le fait d'avoir ce propos introductif qui a été repris partout.
00:29:46En fait, c'est toujours pareil.
00:29:50Il peut être sur l'image.
00:29:51Voilà.
00:29:51C'est ça.
00:29:52C'est de la gesticulation.
00:29:54Parce que là, l'Europe, elle aurait son mot à dire sur une question,
00:29:58qui est un peu le point aveugle, je trouve, des Américains et des Israéliens,
00:30:01c'est la vision politique derrière ces frappes militaires.
00:30:04Et on pourrait tout à fait imaginer que la position européenne,
00:30:07ce soit de dire, reconnaissons un gouvernement de transition,
00:30:10que la France, par exemple, soit le premier pays à dire,
00:30:12on ne reconnaît plus les Mollars.
00:30:13On ne reconnaît plus les Mollars.
00:30:14Écoutons ce qu'il a dit hier.
00:30:18Écoutons ce qu'a dit M. Macron.
00:30:19C'est absurde.
00:30:21M. Macron.
00:30:21J'ai voulu qu'on se réunisse aujourd'hui,
00:30:24dix jours après les frappes entre Israël et l'Iran.
00:30:29Les frappes américaines de la nuit dernière ouvrent une nouvelle phase
00:30:32qui impose évidemment la vigilance et une action résolue de notre part.
00:30:37J'ai pu m'entretenir avec tous les dirigeants de la région,
00:30:40y compris le président iranien que j'ai eu hier et aujourd'hui.
00:30:45Et avec les homologues européens,
00:30:47il est clair que nous appelons tous et toutes
00:30:51à ce qu'il n'y ait pas d'escalade,
00:30:53convaincus qu'aucune réponse strictement militaire
00:30:57ne peut produire des effets recherchés
00:30:59et que la reprise de discussions diplomatiques et techniques
00:31:03est le seul moyen d'obtenir l'objectif que nous recherchons tous,
00:31:07qui est que l'Iran ne puisse pas se doter de l'arme nucléaire,
00:31:09mais également qu'il n'y ait pas d'escalade incontrôlée dans la région.
00:31:11Par ailleurs, j'ai pu appeler chacun donc à reprendre au dialogue par la voie diplomatique
00:31:18sur la question à la fois du nucléaire et des missiles balistiques.
00:31:22Enfin, dans ce contexte, et nous allons y revenir tout de suite,
00:31:26la sécurité de nos ressortissants en Iran, à Israël,
00:31:32est une priorité à tous égards.
00:31:34Il en est de même, évidemment, de nos personnels diplomatiques
00:31:37comme de nos soldats.
00:31:39Et nous allons revenir sur chacun de ces points, évidemment,
00:31:40avec les distinctions qui conviennent,
00:31:42puisque ce ne sont pas les mêmes cadres.
00:31:44L'objectif de ce Conseil est de pouvoir faire un point
00:31:47sur les actions très concrètes pour protéger nos ressortissants,
00:31:50partager l'analyse de la situation,
00:31:51et aussi décider des actions diplomatiques à conduire
00:31:55dans les prochaines heures et les prochains jours
00:31:56pour permettre de faire évoluer au mieux
00:31:58la situation que nous connaissons.
00:32:00Merci beaucoup.
00:32:01Bon, et la personne qui est à sa droite est Emmanuel Moulin,
00:32:04qui est le nouveau secrétaire général de l'Elysée.
00:32:05Mais vous voyez, là aussi, il y a un problème d'image,
00:32:07me semble-t-il, pour le président.
00:32:09C'est que cette image-là, très sombre,
00:32:11et il a raison de parler, évidemment, des deux otages en Iran,
00:32:14vient télescoper ces images de fêtes de la musique.
00:32:17Moi, j'étais très frappé, combien les gens...
00:32:19En fait, les gens, ça les choque.
00:32:20Je ne peux pas vous dire autre chose.
00:32:22On voit un président à l'Elysée, en train de faire la fête.
00:32:27Il y a quand même le monde qui est en...
00:32:30C'est toujours la même chose.
00:32:31Vous n'imaginez pas le général de Gaulle en train de se...
00:32:33C'est toujours pareil.
00:32:34Même sans guerre.
00:32:35Je pense qu'il y a un problème là-dessus.
00:32:37Il y a un problème aujourd'hui d'image.
00:32:38Je suis désolé de vous dire que ça...
00:32:40Il veut en mettre.
00:32:40Ça choque le bon peuple, comme on disait.
00:32:44C'est-à-dire que vous voyez, en plus, des personnalités qui sont toujours les mêmes,
00:32:49qui sont à l'Elysée, qui sont là, effectivement, en train de s'amuser.
00:32:53Vous avez un président qui est là.
00:32:54Alors, bien sûr qu'on a le droit d'être souriant, tout ce qu'on veut.
00:32:58Mais ça vient télescoper ce choc des images.
00:33:01On se dit, il y a 24 heures avant, c'était autre chose.
00:33:04Et je ne suis pas sûr que ce soit une bonne...
00:33:06Ça décharge, le bombardement américain n'avait pas encore eu lieu à ces moments-là.
00:33:09Oui, oui.
00:33:10Même sans le bombardement.
00:33:11Mais je vous assure, il faut...
00:33:14Évidemment que ça choque.
00:33:15Il y a quelque chose qui...
00:33:17Non, c'est la même chose.
00:33:19Ça dévalorise.
00:33:20Moi, je pense que c'est des erreurs.
00:33:22C'est l'unité de vieux, l'unité de temps.
00:33:23On est à l'Elysée.
00:33:24Oui.
00:33:24Vous avez la scène où on se trémousse et on danse.
00:33:28Et on en est.
00:33:29On en est.
00:33:30On est de la fête de la musique.
00:33:31Et puis, vous avez le PC Jupiter qui est au sous-sol, là, avec le bourdonnement
00:33:35dont l'impression qu'on est en vol tellement la clim fait du boucan.
00:33:39Et là, c'est...
00:33:40De la même manière, on en est.
00:33:41On est de la guerre.
00:33:43On est dans toutes les...
00:33:44C'est un acteur qui est aussi bien dans la comédie que dans la tragédie.
00:33:48Mais ça m'ennuie de dire ça.
00:33:49Je l'assure, ça m'ennuie de dire ça.
00:33:50Toujours avec le bon costume.
00:33:51Il abîme l'image présidentielle.
00:33:53Il abîme l'image présidentielle.
00:33:55Oui, guerre ou pas guerre.
00:33:56La transformation de l'Elysée en boîte de nuit, surtout quand les gens vivent...
00:34:00Ça ne se faisait pas.
00:34:01Personne n'a fait ça avant.
00:34:02Ça fait un peu après nous, le délure.
00:34:03Mais jamais vous ne filmez le PC Jupiter.
00:34:06Comment ?
00:34:06Jamais vous ne filmez le PC Jupiter.
00:34:08Il a fait de la musique exigeante.
00:34:10Il a déjà reçu des musiciens à l'Elysée.
00:34:12Il a fait de la musique de chambre.
00:34:13Mais enfin, Giscard, c'était pas du tout.
00:34:15C'était pas comparable.
00:34:17Il me semble.
00:34:18Vous n'avez jamais vu François Mitterrand.
00:34:20Non, mais il a déjà chanté à l'Elysée.
00:34:21Oui, avec l'autre François, un soir de Noël.
00:34:25C'est quand même pas...
00:34:26C'était exaisante.
00:34:27Ça ne me paraît pas comparable.
00:34:28Vous ne filmiez pas le PC Jupiter.
00:34:31Non.
00:34:32C'était le tabernacle du pouvoir.
00:34:35C'était en sous-sol.
00:34:36Vous savez, comme un fordeau.
00:34:40Vous n'avez pas filmé fordeau.
00:34:41Vous n'avez pas vu le guide suprême en train de se trémousser non plus ?
00:34:45Jean-Luc Mélenchon a dit que Netanyahou et Trump mettent l'humanité en danger pour satisfaire leurs besoins de domination sans contrôle.
00:34:53Bombarder des sites nucléaires est un crime de guerre.
00:34:55Et quand les matériaux se répondent dans l'atmosphère de la planète, c'est un crime contre l'humanité.
00:34:58Bon, d'accord.
00:35:00Clémentine Autain, les bombardements états-uniens ont plongé toute une région dans l'abîme.
00:35:04C'est le but.
00:35:05L'engrenage guerrier est un poison mortel pour les civils et pour la mer.
00:35:08En fait, Clémentine Autain, c'est formidable, ces gens-là.
00:35:11Ils ne veulent pas entendre parler de la guerre.
00:35:13C'est le monde du oui-oui.
00:35:15Ben non, la guerre, en fait, c'est tragique.
00:35:17Le monde est tragique.
00:35:18Et effectivement, si tu ne la fais pas, parfois, c'est eux qui vont le faire.
00:35:21C'est la gauche de juin 40.
00:35:22C'est une menace pour le monde entier.
00:35:23Comment ?
00:35:24C'est la gauche de 40 ?
00:35:25Oui.
00:35:25Il faut que les pleins pouvoirs appellent.
00:35:27C'est la gauche de 40.
00:35:29Exactement.
00:35:29Le travailleur français ne fera pas la guerre aux travailleurs allemands.
00:35:31Voilà.
00:35:32Bravo.
00:35:32Meni quoi.
00:35:33Bravo.
00:35:34C'est la gauche de 40.
00:35:35Et puis, il y a quand même des résistants.
00:35:36Par pacifisme.
00:35:37Bravo.
00:35:38C'est la phrase du jour.
00:35:39C'est la dernière, on n'allait pas remettre le couvert.
00:35:41Capitulaire.
00:35:42Est-ce que je peux voir le tweet de M. Boniface qui m'a interpellé ?
00:35:48Et on pourra, parce que là aussi, M. Boniface, c'est une tendance dans la société française,
00:35:55une couleur, un intellectuel.
00:35:56Trump, Netanyahou et l'Aliatollah Khamenaï s'en remettent tous les trois à Dieu pour faire valoir leur vue.
00:36:01Mais enfin, comment peut-on dire des choses aussi bêtes que ça ? Sérieusement.
00:36:08Comment quelqu'un qui se prétend réfléchir sur la société peut-il comparer Trump et le guide suprême de l'Iran ?
00:36:17Comment est-ce possible dans notre société de dire des bêtises ?
00:36:20Et Netanyahou, d'ailleurs.
00:36:20Bien sûr.
00:36:21Il a tort de renvoyer dos à dos.
00:36:23C'est intéressant quand même de voir qu'il y a des références théologiques dans les discours de Trump et de Netanyahou.
00:36:27Il ne s'agit pas de comparer à une théocratie, parce que ni Israël ni les Etats-Unis ne sont des théocraties.
00:36:32Mais c'est intéressant, métaphoriquement, de façon allégorique, de façon symbolique.
00:36:36Mais c'est intéressant de le relever.
00:36:37Ce n'est pas de façon symbolique.
00:36:38Mais c'est les Etats-Unis...
00:36:40Pascal, ça ne me gêne pas du tout que M. Trump fasse référence à Dieu.
00:36:43Les Etats-Unis, c'est un pays religieux.
00:36:46C'est un pays croyant, en presse serment sur la Bible.
00:36:49Et donc, on est du côté du bien, là.
00:36:51Attention, on n'est pas du même côté qu'une théocratie sanguinaire.
00:36:53Non, mais ce n'est pas la question, c'est que les institutions ne sont évidemment pas...
00:36:57Les Américains, les soldats, les GIs, ne sont pas régis par Dieu.
00:37:01Voyez le sujet de M. Boniface, qui est proche de la position de la France Insoumise.
00:37:09En fait, Libération, la France Insoumise, quelques intellectuels, beaucoup de journalistes,
00:37:14ils sont ensemble.
00:37:15Ils sont ensemble, je vous assure, si demain...
00:37:19Pardon, rappelez-vous comment il s'est fait connaître ?
00:37:22Pardon, je vous interromps.
00:37:23Est-ce qu'on peut voir le sujet, s'il vous plaît ?
00:37:26Le sujet, il est de qui ?
00:37:28Je ne sais pas, mais on va voir le...
00:37:29Marine Sabourin.
00:37:31Ce n'est pas la première fois qu'il vise les Américains et les Israéliens sur son compte Twitter.
00:37:36Pascal Boniface, fondateur et président de l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques,
00:37:41a réagi hier aux frappes américaines.
00:37:43Trump, Netanyahou et l'Ayatollah Ramenei s'en remettent tous les trois à Dieu pour faire valoir leur vue.
00:37:48Personnellement, je préfère le droit international, aussi perfectible qu'il soit.
00:37:52Un message mettant sur le même pied d'égalité Donald Trump,
00:37:55Benyamin Netanyahou et l'Ayatollah Ramenei, deux démocraties et un régime autoritaire.
00:38:00On se cache d'ailleurs le droit international, jamais sur le devoir de protéger sa population,
00:38:04le devoir de protéger un pays, de protéger aussi la région.
00:38:07Je dis qu'on oublie là-dedans, il n'y a pas de droit international pour le peuple iranien
00:38:10qui est sous le joug de la monarchie depuis 46 ans.
00:38:13D'autant que le guide suprême iranien revêt une autre casquette,
00:38:16celle de chef de gouvernement des Oulémas, dont fait partie la République islamique d'Iran,
00:38:21mais aussi le Hezbollah.
00:38:22Ça veut dire que la guerre, la guerre n'a pas commencé le 13 juin 2025.
00:38:28Elle a commencé le 9 octobre 2023,
00:38:31quand Ali Khamenei a déclaré la guerre à Israël,
00:38:36en envoyant le Hezbollah frapper Israël.
00:38:38D'autres figures de gauche partagent l'avis de Pascal Boniface.
00:38:42Pour Jean-Luc Mélenchon, par exemple,
00:38:43bombarder des sites nucléaires est un crime contre l'humanité.
00:38:47En général, je sais que vous ne faites pas de politique.
00:38:49Bon, c'est normal.
00:38:51Oui, mais les militaires n'ont pas de politique.
00:38:53Mais vous imaginez, si on avait des gens comme ça aux commandes,
00:38:58avec les militaires que vous êtes, on aurait des gugusse pareils.
00:39:01Non, mais pardonnez-moi de le dire comme ça.
00:39:03Qu'est-ce qu'on fait ?
00:39:06Comment le militaire que vous êtes peut trouver sa place ?
00:39:09Vous n'avez plus d'armée, demain ?
00:39:12Comme ça, vous êtes au chômage, c'est plus rapide.
00:39:14On n'a pas une petite armée, malgré tout.
00:39:16Oui, mais vous comprenez,
00:39:18volontairement, je provoque un peu en disant tout ça.
00:39:21Mais ça pose vraiment un problème.
00:39:23Je pense que le monde militaire, grâce à sa neutralité politique,
00:39:29grâce au fait qu'il met le bien commun de la France
00:39:32avant les intérêts particuliers,
00:39:33reste une colonne vertébrale de la France.
00:39:35Et si le peuple français décide de faire un choix,
00:39:38là, ça sera chacun, à titre personnel, de décider.
00:39:41Mais pour l'instant, ce n'est pas le cas.
00:39:43Moi, je peux vous assurer aujourd'hui que quand on parle,
00:39:45vous avez montré, là, le président Macron,
00:39:47les transats ont décollé.
00:39:49L'armée de l'air française est prête.
00:39:51Elle a fait sa mission.
00:39:52Elle va évacuer les gens qui le souhaitent de partir d'Israël.
00:39:55L'armée française est là.
00:39:56Elle peut faire ça.
00:39:57Mais autrement, on est quand même en très grande difficulté militairement.
00:40:01L'armée française est présente.
00:40:02L'armée française est prête.
00:40:03Et si les Français ont confiance dans la française,
00:40:05c'est qu'elle est en dehors de tout ce jeu.
00:40:07Je pense que c'est important de le rappeler.
00:40:08Que la France ait des...
00:40:10Et vous en êtes évidemment le symbole des personnalités de grande qualité.
00:40:14C'est évident.
00:40:14Les militaires, moi, je les rends compte,
00:40:15ce sont des gens de très grande valeur.
00:40:17C'est même parfois...
00:40:19Ils auraient beaucoup à...
00:40:21Effectivement, leur intégrité,
00:40:22leur morale, leur éthique.
00:40:24Ils auraient vraiment beaucoup de leçons à donner.
00:40:26Ils ne le font pas d'ailleurs à beaucoup d'hommes politiques.
00:40:28Simplement, il y a une question de moyens.
00:40:31C'est-à-dire que ces avions-là,
00:40:32vous ne les avez pas aujourd'hui.
00:40:35Ces avions-là, personne ne peut les avoir
00:40:36si on n'a pas 800 milliards de budget par an.
00:40:39Si on n'est pas la Russie, la Chine et les États-Unis.
00:40:41La question, c'est peut-être entre Européens.
00:40:45Je ne dis pas dans l'Union européenne.
00:40:47Entre Européens, est-ce qu'on est capable de se coordonner suffisamment,
00:40:51de faire les efforts suffisants pour avoir une capacité militaire qui pèse dans le monde ?
00:40:55Aujourd'hui, ce n'est pas le cas.
00:40:57La conclusion est que nous dépendons de ces bombes à des stratégiques
00:41:00pour notre défense à nous.
00:41:02Pas simplement pour que les Américains puissent faire peser leur présence militaire en Iran.
00:41:08Je vous remercie en tout cas, parce que vous êtes tous les matins avec nous
00:41:11et vous êtes chez Romain Desarbres.
00:41:14C'est vrai que votre expertise, votre pédagogie, votre précision également sur ce que vous me disiez.
00:41:20Et ma neutralité.
00:41:21Il faut l'être.
00:41:24Je vous remercie parce qu'on va entamer,
00:41:27mais juste avant la pause, je voulais vous montrer le sujet
00:41:29qui je trouvais incroyable, ce qui s'est passé à cette fête de la musique.
00:41:33J'ai vu sur Twitter, il y a un monsieur qui s'appelle John Deloren.
00:41:38John Deloren.
00:41:40C'est un internaute qui publie beaucoup,
00:41:42qui a beaucoup documenté ce qui s'est passé ce week-end.
00:41:44Voilà.
00:41:45Là, j'ai échangé un peu avec lui.
00:41:47Il a mis sur la musique de Shostakovich.
00:41:50Je voudrais simplement, en teasing, parce qu'on va en parler après la pause,
00:41:55j'ai trouvé que c'est un clip qui finalement en dit plus que n'importe quel édito.
00:42:01Et je voulais vous faire regarder au moins la première minute 30 de ces images
00:42:06avec cette musique de Shostakovich qui est formidable d'ailleurs
00:42:09et qui montre l'état de la France samedi soir entre Châtelet et Rivoli.
00:42:17Regardez ces images.
00:42:18Sous-titrage ST' 501.
00:42:48Sous-titrage ST' 501.
00:43:18Sous-titrage ST' 501.
00:43:48Sous-titrage ST' 501.
00:44:18Sous-titrage ST' 501.
00:44:48Dimanche matin, je me suis levé, j'ai regardé ces news.
00:44:51Vous avez les réseaux sociaux où vous voyez cette brutalité, cette vulgarité,
00:44:56ces hordes de jeunes gens qui se battent.
00:44:58Et puis vous allumez France Télévisions, vous écoutez France Télévisions, vous écoutez France Télévisions,
00:45:03alors il ne s'est rien passé.
00:45:04On te montre la vasque, alors il y a des gens qui disent « Formidable, la fête de la musique, c'était merveilleux, etc. »
00:45:09Parce que ça l'a été dans certains cas.
00:45:10Alors là, je peux vous dire qu'il va y avoir du rappel à la loi.
00:45:14Du rappel à la loi, avec ce qu'on a vu.
00:45:16En regardant ces images, vous savez à qui je pense, aux neuf sages du Conseil constitutionnel,
00:45:21qui ont retoqué la petite loi de M. Attal, qui voulait des comparutions immédiates pour des jeunes récidivistes.
00:45:28Je pense à ceux-là, qui empêchent la France de se doter des moyens de mater, de mater ces voyous.
00:45:35Mais le jeune homme qui a mis un coup de pied dans la tête de cette jeune femme.
00:45:43C'est un vol.
00:45:45Comment ?
00:45:45C'est un vol en plus.
00:45:46C'est un vol en plus qui lui va.
00:45:47En fait, c'est une mise en scène.
00:45:49Mais je vous assure, je le mettrai cinq ans en prison.
00:45:53Vous ne pouvez plus, c'est fini.
00:45:54Je le mettrai cinq ans en prison pour qu'il apprenne un peu le monde.
00:45:59Il y a une femme qui est à terre.
00:46:01Il lui met avec son pied un coup de pied dans la tête.
00:46:05Et il va la voler derrière.
00:46:07Mais qu'est-ce que vous voulez ?
00:46:08Donc j'imagine qu'on va le retrouver.
00:46:11Il est recherché.
00:46:12Oui, il est recherché.
00:46:13Je crois qu'il sera relâché le soir même.
00:46:15Non, j'espère qu'il ne sera pas recherché.
00:46:17Vous présentez ?
00:46:18Pour un petit coup de pied comme ça ?
00:46:19Un coup de pied dans la tête de quelqu'un ?
00:46:21Il est une femme dans tout ce qu'on en a.
00:46:22On prend les paris.
00:46:23Il est neuf heures, vous voulez dire dix secondes ?
00:46:27Non, on voit des gens se faire lyncher régulièrement,
00:46:29attaquer à plusieurs,
00:46:30et des gens battus alors qu'ils sont à terre.
00:46:32C'est totalement contraire à toutes les règles ordinaires,
00:46:35ce qu'on appelait autrefois.
00:46:37C'est la barbarie.
00:46:38C'est la barbarie.
00:46:40Merci mon général.
00:46:41Puissiez-vous, je sais que des généraux avaient dit
00:46:44la prochaine intervention sera sur le sol de France.
00:46:47J'avais entendu cela ?
00:46:49Non, je n'ai pas entendu.
00:46:49Ah, bon, alors j'avais du mal en train.
00:46:52Quand on voit ses idées.
00:46:53Un jour.
00:46:54Non, mais ce que je peux dire aux Français,
00:46:55parce que c'est qu'ils peuvent compter sur leur armée,
00:46:57quoi qu'il arrive.
00:46:58L'armée française est prête, elle s'entraîne,
00:47:00elle fait le mieux possible avec les moyens qu'on lui donne,
00:47:02mais elle est présente chaque fois qu'on lui donne des rendez-vous.
00:47:05Eh bien, c'est une bonne chose.
00:47:06Merci.
00:47:089h53, la pause, on va recevoir Jacques Devilliers,
00:47:10puis on va parler effectivement de ce qui s'est passé à Paris ce samedi.
00:47:13D'abord, je veux remercier Vincent Herbouet,
00:47:19qui est appelé à d'autres activités à partir de 10 heures,
00:47:23qui va donc repartir avec son grand livre noir.
00:47:26Je veux remercier parce que...
00:47:27Mais non, mais vous êtes essentiel.
00:47:29Mais merci beaucoup.
00:47:30Dans cette émission, vous avez semblé...
00:47:32À chaque fois, je dis venez, vous dites j'ai beaucoup de choses à faire parfois, etc.
00:47:36Mais c'est important que vous soyez là.
00:47:38Le public attend votre expertise.
00:47:40Moi, je ne connais pas la politique internationale.
00:47:42Ça fait 40 ans que vous faites ça.
00:47:46Non, mais c'est...
00:47:47Plus.
00:47:47Plus.
00:47:48Donc, vraiment.
00:47:49Donc, merci.
00:47:49C'est horrible.
00:47:50Alors, vous savez pourquoi je lui dis ça ?
00:47:51Il est temps d'arrêter.
00:47:52Je lui dis ça pour qu'il soit là demain matin.
00:47:54Ah.
00:47:55Je ne serai pas là demain.
00:47:56Vous n'êtes pas là demain matin.
00:47:57Mais non, j'étais en vacances.
00:47:58Il était en vacances, j'ai appelé hier.
00:48:00Mais vous êtes...
00:48:01Non, mais il n'y a pas de...
00:48:03L'actualité ne part pas en vacances.
00:48:05Voilà.
00:48:05Le monde a besoin de tout.
00:48:07C'est pour ça que je suis revenu.
00:48:08Bon, et demain, vous serez...
00:48:08Samedi soir, je suis revenu demain matin.
00:48:09Est-ce que vous serez là demain ?
00:48:11Non.
00:48:12On ne sait pas.
00:48:12Alors, demain, vous soyez là.
00:48:13On verra.
00:48:14Inch'Allah.
00:48:15Vous soyez là.
00:48:16Vous soyez là demain.
00:48:18Évidemment, pour décrypter cette information, ces informations.
00:48:21Merci en tout cas, Vincent.
00:48:22Merci.
00:48:22Et vous savez l'amitié que nous vous portons.
00:48:24Jacques De Villiers est avec nous.
00:48:25Le bâtard du roussillon.
00:48:2722 ans.
00:48:29Vous m'impressionnez.
00:48:31Bon sang ne saurait mentir.
00:48:33Sans doute dans la famille De Villiers.
00:48:35Mais c'est un très bon, évidemment, roman, roman historique.
00:48:38La croisade d'Aragon.
00:48:39On en parlera tout à l'heure.
00:48:40C'est aux éditions Fayard.
00:48:42On est au cœur de la croisade d'Aragon.
00:48:44On est en 1285.
00:48:46où Philippe III, le Hardy, lance ses armées contre Pierre III d'Aragon.
00:48:50Parce qu'à l'époque, on faisait la guerre.
00:48:52On ne parlait pas.
00:48:53La parole n'était pas magique.
00:48:55Donc, Philippe III, le Hardy, lui, il ne parle pas.
00:48:57Il agit.
00:48:58Et vous verrez, on pourra en parler.
00:49:00Ça résonne avec l'actualité.
00:49:01Mais bien sûr.
00:49:02Exactement.
00:49:03Somaya Labidi nous rappelle les titres.
00:49:05Et puis, nous allons évidemment reparler de ce qui s'est passé samedi.
00:49:09Somaya.
00:49:09Au 11e jour de guerre, l'Iran poursuit son offensive contre l'État hébreu,
00:49:17matinée rythmée par le retentissement des sirènes en plusieurs régions en Israël.
00:49:21Des explosions ont d'ailleurs été entendues au-dessus de Jérusalem.
00:49:25De son côté, l'armée israélienne dit frapper des sites d'infrastructures militaires dans l'ouest du pays.
00:49:31Téhéran cherche l'appui de Moscou.
00:49:33Le chef de la diplomatie iranienne est en Russie pour rencontrer Vladimir Poutine.
00:49:37Des placements suite aux frappes américaines sur trois sites nucléaires du pays.
00:49:42L'Iran a aussitôt menacé de s'en prendre aux bases militaires des États-Unis au Moyen-Orient.
00:49:46Représaille.
00:49:47Et promet, je cite, de lourdes conséquences.
00:49:50Et puis, après quatre mois de négociations, la balle est totalement dans le camp du patronat,
00:49:55estime Marie-Lise Léon de la CFDT, pour cette ultime journée du conclave sur les retraites.
00:50:00Dernière réunion des partenaires sociaux prévues en début d'après-midi pour tenter d'arracher un accord.
00:50:05Toutefois, les positions très éloignées entre le patronat et les syndicats rendent un accord peu probable.
00:50:11Merci Somaïa.
00:50:12Le conclave, ça peut vraiment déboucher sur un accord ?
00:50:17Non, sur un accord, personne n'y croit.
00:50:18Mais François Bayrou pourrait être mis en difficulté, par exemple.
00:50:21Est-ce qu'il peut y avoir une motion de censure ces prochains jours ?
00:50:25Il faut voir s'il y a une convergence des intérêts des différents partis qui pourraient voter la censure.
00:50:29Le RN n'a pas intérêt.
00:50:30Le RN, c'est un peu le...
00:50:31Parce que Marine Le Pen ne pourrait pas se représenter, par exemple.
00:50:34Alors, visiblement, ça ne les freine pas à voter une motion de censure.
00:50:37Mais est-ce qu'ils ont un intérêt politique ?
00:50:38Ça, ce n'est pas certain.
00:50:39C'est un peu l'inconnu, justement, de l'équation.
00:50:40En revanche, le PS...
00:50:42Marine Le Pen, elle a intérêt à être députée dans l'Assemblée.
00:50:44Elle peut aussi occuper d'autres fonctions au sein du RN qui lui garantissent...
00:50:47Elle tient son groupe, quand même.
00:50:49Elle est présente.
00:50:51Donc, si tu la sors du groupe, j'imagine qu'avec...
00:50:54Mais ce qu'on nous dit au RN, c'est que ce n'est pas un problème, ce n'est pas un obstacle.
00:50:57En fait, s'il doit y avoir une censure, il y aura une censure.
00:50:59Oui, mais c'est...
00:51:00Moi, je ne crois plus ce qu'on me dit.
00:51:01Voilà.
00:51:02De Trump...
00:51:03Bon, je pense que ce n'est pas son intérêt.
00:51:05Et je pense qu'ils diront le contraire, bien sûr.
00:51:07Mais l'intérêt du RN, c'est que Marine Le Pen soit dans l'hémicycle.
00:51:10En tout cas, le changement, ça vient plutôt du Parti Socialiste,
00:51:12qui, vous l'avez vu, est très divisé lors de son congrès,
00:51:14et aurait peut-être intérêt à trouver une nouvelle forme d'unité dans une censure
00:51:18qui éloignerait peut-être les vieux démons de la décision.
00:51:20Oui, mais à ce moment-là, ce n'est pas suffisant.
00:51:22Si le RN ne vote pas la censure, il n'y a pas de censure.
00:51:27François Bayrou, il va être là pendant quelques temps.
00:51:29En tout cas, il pourrait avoir une pensée pour les journalistes politiques
00:51:31dont ils ont gâché l'été l'été dernier.
00:51:33Ils devraient faire leur censure dans l'année.
00:51:34Il y a quand même une année entière entre septembre et juin
00:51:36pour faire tomber le gouvernement.
00:51:37Ils ne sont pas obligés de le faire en juillet, quoi.
00:51:40Non, parce que j'ai vu, l'année dernière, pendant l'été,
00:51:43tous les journalistes ici ont été formidables.
00:51:45Avant de parler de la fête de la musique,
00:51:49je voudrais citer ce qu'a dit Vincent Herouet tout à l'heure.
00:51:52Parce que j'ai trouvé ça formidable
00:51:52et c'est peut-être la phrase la plus intéressante
00:51:55sur ce qui s'est passé en Israël.
00:51:57Il a dit qu'il était fasciné de voir les gens en Israël
00:52:01devant leur maison détruite
00:52:03et qu'ils gardaient, non pas le sourire,
00:52:06mais qu'ils comprenaient que c'était à ce prix
00:52:09de leur maison détruite qu'Israël irait peut-être mieux.
00:52:13Et qu'ils voyaient au-delà de leur maison détruite.
00:52:16Et j'ai trouvé que c'était vraiment très...
00:52:18Ça en dit beaucoup des Israéliens en ce moment
00:52:21et puis des 180 000 franco-Israéliens
00:52:24qui nous écoutent peut-être, qui nous regardent en ce moment.
00:52:26C'est vrai, il y a une autre remarque qu'on peut faire
00:52:27et qui est très vraie.
00:52:29On dit souvent qu'en France, quand il y a un attentat
00:52:31ou une attaque ou des coups de feu,
00:52:33les gens courent pour s'éloigner du lieu.
00:52:36Et en Israël, à l'inverse, c'est vrai,
00:52:37tout le monde a une expérience militaire,
00:52:39mais quand il y a un coup de feu, une attaque, un attentat,
00:52:43les gens courent dans l'autre sens pour aller intervenir.
00:52:45Et ce qui s'est passé depuis le début de la guerre en Iran,
00:52:47c'est que tous les Israéliens qui étaient en dehors du pays,
00:52:50et ils étaient très nombreux,
00:52:51ont couru pour revenir par tous les moyens,
00:52:54bateaux, par la Jordanie,
00:52:55pour revenir en Israël dans un lieu
00:52:57où ils allaient être sous les missiles.
00:52:59Et ça, ce paradoxe d'Israël,
00:53:01la résilience et aussi le sentiment
00:53:04qu'ils sont plus, sinon en sécurité,
00:53:06du moins dans leur destin,
00:53:08en étant sous le danger de l'Iran,
00:53:10ça dit aussi la singularité de l'Iran.
00:53:12Il y a une autre différence aussi,
00:53:14c'est que nous déposons des fleurs,
00:53:15nous faisons des commémorations.
00:53:16Et on fait des chansons aussi.
00:53:17Et les Israéliens effacent déjà toute trace
00:53:20dans la minute qui suit, et on repart.
00:53:22C'est ça la différence.
00:53:23On fait des petites chansons, nous.
00:53:24On fait des petites chansons.
00:53:25Eh oui.
00:53:25Et puis on va...
00:53:26Et puis on insulte aussi dans la fête de la musique.
00:53:30Par exemple, le rappeur.
00:53:31J'attends encore les excuses de France Télévisions.
00:53:33Le rappeur qui insulte Bruno Retailleau, quand même.
00:53:36Oui.
00:53:37Mais c'est incroyable.
00:53:38Je vous assure que t'es sur France Télévisions,
00:53:40t'es un rappeur.
00:53:41Qui était-ce d'ailleurs ?
00:53:42Son nom m'échappe.
00:53:43Moi, que je ne connaissais même pas.
00:53:45Tu sais même pas pourquoi il est là.
00:53:46Il prend la parole, il insulte.
00:53:48Il s'appelle Youssef...
00:53:51Youssef Swat, me dit Marine Lançon.
00:53:54Youssef Swat.
00:53:55Qui insulte Bruno Retailleau.
00:53:57Mais il n'y a même pas...
00:53:58France Télévisions n'est même pas capable de dire
00:54:00demain, écoutez...
00:54:01Je croyais qu'il y avait l'ARCOM.
00:54:03Mais écoutez, écoutez ce qui s'est passé.
00:54:05C'est à la fin...
00:54:06Alors, il n'y avait personne dans leur fête de la musique.
00:54:08Ça, c'était la fête de la musique officielle.
00:54:09C'était tellement mauvais qu'il n'y avait personne à regarder.
00:54:12Ça a été un flop d'audience.
00:54:13C'était minable.
00:54:14Donc comme ça, le public au moins a choisi.
00:54:17Mais voyez cette séquence.
00:54:18Moi, je trouve ça incroyable pour te vous dire
00:54:20qu'on puisse insulter un ministre de l'Intérieur
00:54:22de cette manière-là sans qu'il y ait...
00:54:24Personne ne dise rien.
00:54:25Sur le service public.
00:54:25Alors, c'est de la liberté d'expression.
00:54:27C'est la liberté d'expression.
00:54:28La géométrie variable.
00:54:29C'est la liberté d'expression.
00:54:30Écoutez ce monsieur.
00:54:31Enfin, on est obligé d'entendre ça ?
00:55:00C'est insupportable.
00:55:01Moi, je trouve que c'est...
00:55:02Mais c'est en plus avec votre argent, comme d'habitude.
00:55:05Il n'y a pas d'injure publique.
00:55:05Bruno, ce tailleau, comme dans les années 30, qui chasse...
00:55:12Ça ne vous choque pas ?
00:55:13Non, mais ce n'est pas une injure publique.
00:55:14Qui chasse les musulmans sous votre contrôle ?
00:55:16Ah, il y a quand même une référence qui est très injurieuse.
00:55:19Je ne vous dis pas que c'est une injure.
00:55:21Je vous dis que je trouve invraisemblable
00:55:24qu'on entende ça sur le service public
00:55:25sans que personne...
00:55:26Le service public n'est pas responsable de ce qu'il parle.
00:55:29Évidemment, il est en direct.
00:55:30Mais tu pourrais avoir quand même un petit mot
00:55:32pour dire qu'on n'est pas responsable
00:55:34de ce qui a été dit, etc.
00:55:36Et puis ce parti pris en permanence
00:55:38de...
00:55:39Comment dire ?
00:55:41Qui est toujours du même côté.
00:55:43De taper toujours sur ses bruits de retaillons,
00:55:46sur le fascisme, etc.
00:55:49Avec notre argent.
00:55:50Et puis je vais vous dire,
00:55:51il viendrait ce monsieur,
00:55:52tu lui demanderais ce qu'est le fascisme.
00:55:53Ce n'est même pas ce que c'est.
00:55:54Parce qu'en plus,
00:55:56le procès que vous pouvez leur faire,
00:55:57c'est qu'il parle de ce qu'il ne connaît pas.
00:56:00C'est rien.
00:56:01D'ailleurs, je l'invite qu'il vienne.
00:56:02Mais il vient demain sur ce plateau.
00:56:03On échange tous les deux.
00:56:04Pourquoi vous avez dit ça ?
00:56:05C'est en référence à quoi ?
00:56:06Vous êtes qui pour dire ça ?
00:56:08Rien !
00:56:09Voilà, c'est...
00:56:10Voilà, il parle comme ça.
00:56:11Il parle généralement.
00:56:13Bon.
00:56:16C'est fait des amis.
00:56:19Les 145 filles donc ont été,
00:56:23je ne sais pas si je peux dire piquées,
00:56:25en tout cas avec ses seringues,
00:56:261500 personnes en urgence,
00:56:2814 en urgence absolue,
00:56:3051 feux de voiture,
00:56:31371 interpellations.
00:56:34Bon, ce n'est pas rien.
00:56:34Monsieur Nunez était avec nous ce matin.
00:56:37La fête de la musique,
00:56:38elle a bien eu lieu à Paris.
00:56:40Il y a bien eu une fête de la musique,
00:56:41je vous le confirme.
00:56:41et qui s'est bien passée.
00:56:44C'est 800 événements recensés,
00:56:46800 événements,
00:56:47800 petits concerts
00:56:48dans l'ensemble de la capitale.
00:56:50C'est une population extrêmement,
00:56:52une foule extrêmement dense.
00:56:54On est entre 1 à 2 millions de personnes.
00:56:56Donc voilà, c'est un événement festif
00:56:58qui rassemble énormément de personnes
00:57:00et pour lequel,
00:57:02d'abord, dans le même temps,
00:57:04je le dis quand même au passage,
00:57:05nous avions le salon du Bourget
00:57:06et le concert de Beyoncé au Stade de France
00:57:08qui est dans ma zone de compétence.
00:57:10Donc c'est un gros week-end pour nous.
00:57:11C'est un samedi en plus.
00:57:13Cette année, ça tombait un samedi.
00:57:14Donc il y avait une foule immense.
00:57:16Immense.
00:57:17Et l'ensemble des événements
00:57:18se sont très bien passés.
00:57:20Mais il a d'ailleurs raison.
00:57:23L'ensemble des événements
00:57:24se sont très bien passés.
00:57:25Il a raison.
00:57:26Simplement, là où ça se passe mal,
00:57:27ça se passe très mal.
00:57:28Alors, à Châtelet, par exemple.
00:57:30Mais je pense qu'il n'y a rien à faire.
00:57:31Qu'est-ce que vous voulez faire ?
00:57:32Vous n'allez pas mettre des flics partout.
00:57:33J'ai une idée, moi.
00:57:35Moi, je trouve l'aspect de la musique
00:57:37absolument détestable,
00:57:38même quand il n'y a pas de violence.
00:57:39Même quand il n'y a pas de musique.
00:57:40Pourquoi ?
00:57:41Mais non, mais il y a des cohortes
00:57:42de gens dans la rue
00:57:43qui boivent de façon absolument déraisonnable,
00:57:48qui écoutent en général
00:57:49pour plein de la musique
00:57:50qui vient d'emplis.
00:57:51Il n'y a personne qui joue,
00:57:52il n'y a personne qui chante.
00:57:53C'était ça, l'idée de la fête de la musique.
00:57:55C'est des gens qui vont jouer de la musique.
00:57:56Vous avez des boîtes de nuit partout.
00:57:59Vous avez des gens qui ne se parlent pas.
00:58:01Des hordes qui saccagent tout.
00:58:03Il fallait voir la place du Châtelet hier.
00:58:05Moi, j'y suis passé hier soir.
00:58:07Et je ne comprends pas
00:58:08comment on appelle ça fête.
00:58:10Si c'est ça, la fête,
00:58:11mais franchement,
00:58:12arrêtons avec les fêtes.
00:58:13C'est une décadence de la civilisation.
00:58:16Moi, j'étais à la fête de la musique à Paris
00:58:18et j'étais dans un endroit
00:58:19où ça s'est très bien passé.
00:58:20Et justement,
00:58:21ce que je trouve très intéressant
00:58:22dans ce qui s'est passé ce week-end,
00:58:23c'est qu'on arrive vraiment
00:58:24dans ce que Gérard Collomb disait
00:58:25les frances côte à côte.
00:58:27C'est-à-dire que vous aviez,
00:58:27selon les quartiers,
00:58:28des populations totalement différentes
00:58:30avec des endroits
00:58:30où ça se passait très bien.
00:58:31Et donc, le préfet,
00:58:32à cet égard, a raison
00:58:32et des endroits
00:58:33où ça se passait très mal.
00:58:34On est dans la stratégie.
00:58:35Le Châtelet.
00:58:36C'est-à-dire que des personnes,
00:58:37aujourd'hui,
00:58:37évitent certains quartiers,
00:58:38évitent certains lieux
00:58:39parce qu'ils savent pertinemment
00:58:40que ça peut mal se passer.
00:58:40Écoutez ce qu'il a dit
00:58:43sur le Châtelet.
00:58:45Il y a eu un secteur dans Paris.
00:58:47Je dis un secteur.
00:58:49Je ne sais pas mes mots.
00:58:49Le centre de Paris.
00:58:50Le secteur.
00:58:51Le secteur de Châtelet-Léal
00:58:52qui a été plus compliqué à gérer
00:58:53puisqu'on a eu une foule
00:58:54très dense
00:58:55qui était assez problématique
00:58:59en réalité à gérer,
00:59:00qui bougeait,
00:59:01qui se déplaçait,
00:59:02qui était très compact.
00:59:03Et il y a eu
00:59:04deux moments de tension.
00:59:06Deux moments de tension.
00:59:07Alors, évidemment,
00:59:08j'ai déployé des effectifs
00:59:09en nombre sur Châtelet-Léal.
00:59:11En nombre.
00:59:12Le profil,
00:59:12il est très divers,
00:59:13très varié.
00:59:14Mais sur le secteur
00:59:15de Châtelet-Léal
00:59:16qui a été le plus compliqué,
00:59:17on n'était pas
00:59:17dans la tonalité générale
00:59:19qui était celle du reste
00:59:20de la capitale.
00:59:21Voilà.
00:59:21Une foule plus dense.
00:59:22On était plutôt
00:59:23sur un profil habituel
00:59:25de ce secteur
00:59:25des samedis soirs.
00:59:26Sauf que là,
00:59:26il y avait beaucoup plus,
00:59:27trois, quatre fois plus
00:59:28de personnes
00:59:28qui étaient plutôt
00:59:29un profil de jeunes de quartier
00:59:30qui descendent sur Paris.
00:59:33On était plutôt
00:59:33sur ces profils-là.
00:59:34Je vous le dis clairement.
00:59:35C'est ce qu'on a vu
00:59:35et ça correspond aux personnes
00:59:37qui sont interpellées.
00:59:39Une circonvolution
00:59:39du ministre,
00:59:41du préfet
00:59:41pour ne pas dire
00:59:42ce qu'il voudrait dire
00:59:43tout en le disant,
00:59:44etc.
00:59:45Pas tout le monde a compris.
00:59:47Écoutez le Milan en France
00:59:48et avec François Stiskevitch.
00:59:55François Stiskevitch
00:59:56qui va nous faire le bilan.
00:59:58Est-ce qu'on peut le voir,
01:00:00ce bilan ?
01:00:01En plein centre de Paris,
01:00:05les policiers victimes
01:00:06de jets de projectiles
01:00:07répondent par des gaz lacrymogènes.
01:00:10Durant la nuit,
01:00:11de nombreuses violences
01:00:12ont été commises
01:00:12dans toute la France
01:00:13comme ici au Forum des Halles
01:00:15où l'on voit des individus
01:00:16prendre à partie
01:00:17des forces de l'ordre.
01:00:19À Châtelet,
01:00:20une agression sexuelle
01:00:21et des coups de couteau.
01:00:23Dans le premier arrondissement
01:00:24de Paris,
01:00:25un refus d'obtempérer
01:00:26aggravé
01:00:27où un policier
01:00:27a été blessé
01:00:28après avoir été traîné
01:00:29sur une dizaine de mètres.
01:00:31Autre phénomène inquiétant,
01:00:33plus d'une centaine
01:00:34de cas de piqûres
01:00:35ont été recensés
01:00:36sur tout le territoire.
01:00:36Selon le ministère de l'Intérieur,
01:00:3912 personnes soupçonnées
01:00:40d'en être les auteurs
01:00:41ont été interpellées.
01:00:43C'est un phénomène
01:00:44qui existait
01:00:44mais qui était
01:00:45moins important
01:00:47que cette année.
01:00:47Cette année,
01:00:47il y a eu une recrudescence.
01:00:48Il y a eu déjà
01:00:49cet appel
01:00:49sur les réseaux sociaux
01:00:50à attaquer des femmes
01:00:51pendant la fête de la musique.
01:00:54C'est quand même déjà
01:00:54extrêmement gravissime.
01:00:56Ça a touché
01:00:57toute la France.
01:00:59À Paris un petit peu,
01:01:01dans le sud de la France,
01:01:02Montpellier, Nice.
01:01:03Donc ça a eu lieu
01:01:04malheureusement partout.
01:01:05Au total,
01:01:06selon le bilan
01:01:06du ministère de l'Intérieur,
01:01:08371 personnes
01:01:09ont été interpellées
01:01:10et 305 placées
01:01:12en garde à vue.
01:01:1313 membres
01:01:14des forces de l'ordre
01:01:14ont été blessés.
01:01:1514 participants
01:01:16aux festivités
01:01:17ont été blessés grièvement
01:01:18et environ 1500 personnes
01:01:20ont été secourues
01:01:21en urgence relative.
01:01:23Selon un des comptes
01:01:23des sapeurs-pompiers,
01:01:25il y a eu 51 feux de véhicules
01:01:26et 39 sur la voie publique.
01:01:29La confiance sociale,
01:01:31c'est ce qui rend
01:01:31les sociétés heureuses.
01:01:33La confiance sociale,
01:01:34c'est quand il est 20 heures
01:01:36que ces enfants vont sortir.
01:01:38On est persuadés
01:01:39que ça se passera bien
01:01:39et qu'il n'y aura pas de soucis.
01:01:41Combien de parents
01:01:42ont dit samedi soir
01:01:44à leur fille,
01:01:45à leur fils,
01:01:46adolescent,
01:01:47où tu vas ?
01:01:48Ne va pas dans ce quartier-là.
01:01:50Ne fais pas ça.
01:01:51Tu m'appelles.
01:01:52Tu rentres.
01:01:52Quand tu rentres...
01:01:53Alors,
01:01:53les enfants rentrent à la maison,
01:01:55mais les parents ne dorment pas.
01:01:58C'est ça la confiance sociale.
01:01:59Elle s'est effondrée en France.
01:02:01Elle existait
01:02:01dans les années 70-80.
01:02:03Elle s'est effondrée en France.
01:02:05La confiance sociale,
01:02:07c'est d'inscrire son fils
01:02:08ou sa fille d'ailleurs
01:02:09au football
01:02:10à 10 ans
01:02:11en sachant
01:02:12qu'il n'y aura pas de problème.
01:02:14Eh bien,
01:02:14aujourd'hui,
01:02:15ça n'existe plus.
01:02:16C'est-à-dire que
01:02:16tu choisis ton sport,
01:02:18tu choisis ton quartier,
01:02:20tu choisis ton restaurant,
01:02:21tu choisis ton lieu de vacances,
01:02:23tu choisis ton lieu
01:02:24où tu vas vivre
01:02:25en espérant échapper,
01:02:28si tu veux,
01:02:28à ceux que tu ne veux pas voir.
01:02:30Donc cette confiance sociale,
01:02:31c'est terrible
01:02:32parce que ce n'est plus
01:02:32un pays qui peut vivre ensemble.
01:02:34Je rejoins un peu
01:02:34ce que dit Thomas.
01:02:36C'est terrible.
01:02:37Tu ne vas pas au Châtelet.
01:02:38Pourquoi tu n'irais pas
01:02:39au Châtelet ?
01:02:40Tout le monde sait pourquoi
01:02:41on n'y va pas.
01:02:42Ce qui est frappant aussi,
01:02:43c'est que là,
01:02:44nous commentons
01:02:44la fête de la musique.
01:02:46Il y a quelque temps,
01:02:46nous commentions
01:02:47les célébrations
01:02:48de la vie.
01:02:49Ce n'était pas la même chose là.
01:02:50Je trouve que ce n'était
01:02:51pas la même chose
01:02:51parce que Paris,
01:02:52c'était des casseurs
01:02:53qui étaient venus pour casser.
01:02:55Là, c'est encore autre chose.
01:02:56C'est les gens
01:02:56qui sont faits à la fête.
01:02:57Ils ne peuvent même pas
01:02:58faire la fête tranquillement.
01:02:59Mais on peut faire des nuances
01:02:59et voir des différences.
01:03:01C'est-à-dire que la fête,
01:03:02elle s'ensauvage.
01:03:04Il y a un ensauvagement
01:03:05qui est lié à la fête.
01:03:06On peut faire des nuances
01:03:07et voir des différences.
01:03:09Ou on peut voir la chose
01:03:09en bloc et dire
01:03:10qu'il est insupportable,
01:03:12c'est vrai,
01:03:12que quand il y a
01:03:13des célébrations joyeuses,
01:03:14la victoire du PSG,
01:03:16la fête de la musique,
01:03:17comme le disait Georges,
01:03:18probablement le 14 juillet prochain,
01:03:20que chaque fois,
01:03:21on soit obligé
01:03:22de commenter
01:03:23des moments
01:03:23où il y a des débordements,
01:03:25des violences,
01:03:25du bien public
01:03:26qui est détruit,
01:03:27des agressions.
01:03:27Maintenant,
01:03:28juste pour rebondir
01:03:28sur ce que vous disiez,
01:03:29j'étais aussi
01:03:29à la fête de la musique
01:03:30et à l'exception du Châtelet,
01:03:32c'est vrai que ça s'est
01:03:33quand même globalement passé.
01:03:35Ça ne veut rien dire
01:03:35globalement.
01:03:36C'est-à-dire ?
01:03:37Je peux vous raconter
01:03:38ma soirée.
01:03:39J'ai traversé littéralement
01:03:41tout Paris.
01:03:41Mais ça ne veut rien dire
01:03:42parce que la confiance sociale,
01:03:44ça repose sur zéro problème.
01:03:47S'il y en a un,
01:03:48c'est fini.
01:03:49Je ne vous dis pas le contraire.
01:03:50Je suis d'accord.
01:03:51Tu as tellement la trouille
01:03:52qu'il puisse arriver
01:03:53quelque chose.
01:03:55Ça ne veut rien dire.
01:03:56Heureusement que dans 99%
01:03:58des cas,
01:03:58ça se passe bien.
01:04:00Heureusement.
01:04:01Mais en fait,
01:04:02ce qui se passe,
01:04:03c'est tellement puissant.
01:04:04Vous vous rendez compte
01:04:04de ce qui se passe ?
01:04:05Vous voulez que je vous répète ?
01:04:07Il y a 14 personnes
01:04:08en urgence absolue,
01:04:09Nathan.
01:04:10Non,
01:04:10mais je n'ai pas dit
01:04:11le contraire.
01:04:11En fait,
01:04:12cette phrase,
01:04:13je ne veux plus l'entendre,
01:04:14ça s'est bien passé.
01:04:15Je rebondissais même
01:04:15sur ce que disait Elisabeth
01:04:16sur les DJ, etc.
01:04:17Moi,
01:04:17j'ai vu des groupes de musique,
01:04:18des petits musiciens
01:04:19qui étaient là,
01:04:20qui venaient dans le vent de bar.
01:04:20Je ne veux même pas
01:04:21entendre la phrase,
01:04:24ça s'est globalement
01:04:25bien passé,
01:04:25parce qu'elle ne veut
01:04:26rien dire.
01:04:28Quand t'as 14...
01:04:29Non,
01:04:29non.
01:04:30Je peux te donner
01:04:30un exemple ?
01:04:31Non,
01:04:32parce que Jacques Devilly
01:04:34est avec nous,
01:04:34malheureusement,
01:04:35et il faut qu'on l'entende.
01:04:37En revanche,
01:04:37je voudrais qu'on voit
01:04:37le sujet sur le nettoyage
01:04:39avec Sharon Camara
01:04:40et après,
01:04:41on parle de votre roman historique.
01:04:44Des rues jonchées de déchets,
01:04:47souvenirs d'une soirée
01:04:48mouvementée.
01:04:49Au lendemain de la fête
01:04:50de la musique,
01:04:51Paris est presque méconnaissable.
01:04:53Effectivement,
01:04:53il y a beaucoup de déchets,
01:04:54mais bon,
01:04:54c'est le résultat d'une fête
01:04:56et je pense qu'on pouvait
01:04:56s'y attendre.
01:04:57Ce n'est pas vraiment amusant
01:04:58de voir une ville aussi beau
01:05:00dans cette condition,
01:05:01mais je reconnais
01:05:02qu'il avait vraiment
01:05:03beaucoup,
01:05:03beaucoup de monde.
01:05:04Tout au long de cette soirée,
01:05:05de nombreux incidents
01:05:06ont eu lieu dans la capitale.
01:05:08Dans le troisième arrondissement,
01:05:09rue Réaumur,
01:05:10deux attaques au couteau
01:05:11ont été signalées.
01:05:12Le pronostic vital
01:05:13d'une des deux victimes
01:05:14est toujours engagé.
01:05:15Vraiment,
01:05:16c'est dangereux.
01:05:17Je crois que ça va
01:05:19au contraire de la philosophie
01:05:20de la fête de la musique.
01:05:21Ça dépend
01:05:22où tu vas.
01:05:25Parce que,
01:05:26pour exemple,
01:05:27à Châtelet,
01:05:29à côté de l'Ehal,
01:05:30c'était un peu plus dangereux.
01:05:31Le quartier d'Ehal
01:05:32a été particulièrement problématique.
01:05:35La préfecture de policiers
01:05:36a relevé deux tentatives
01:05:37de pillage de magasins.
01:05:39Une vingtaine de cas
01:05:40de piqûres sauvages
01:05:41ont été dénoncés
01:05:42également partout
01:05:43en Ile-de-France,
01:05:44dont une dizaine à Paris.
01:05:45Isabelle Lévy,
01:05:46vous vous rendez compte
01:05:47qu'il y a plus de blessés
01:05:49en France
01:05:49à l'occasion de la fête
01:05:51de la musique
01:05:51qu'en Israël ?
01:05:52C'est ce qu'a dit Nathan
01:05:54tout à l'heure.
01:05:55J'ai trouvé la comparaison
01:05:57vraiment effrayante.
01:05:59Mais moi,
01:05:59je suis d'accord avec vous.
01:06:00Je trouve que le simple fait
01:06:01qu'on dise
01:06:02qu'il faut choisir ces endroits,
01:06:05ça disqualifie totalement
01:06:07ce genre de choses.
01:06:08Enfin, on ne peut pas dire
01:06:09que ça s'est globalement
01:06:10bien passé,
01:06:10on va le dire,
01:06:11aux filles qui ont été piquées.
01:06:12Moi, j'en connais une.
01:06:12On a retrouvé
01:06:13de la kétamine dans son sang.
01:06:15La confiance sociale,
01:06:16c'est qu'on ne peut même plus
01:06:17aller à la foire du trône.
01:06:19Oui, oui, mais c'est vrai.
01:06:20Et que le 14 juillet,
01:06:22on verra le même incident
01:06:23se reproduire.
01:06:24Il y aura une victoire sportive.
01:06:26Vous faites le constat de tout à l'heure.
01:06:27Mais en revanche,
01:06:29il y a eu deux matchs de rugby,
01:06:30vendredi et samedi à Lyon.
01:06:32Vous avez entendu un problème ?
01:06:33Non, ils se sont...
01:06:34Entre Bayonne et Toulouse
01:06:36et entre Bordeaux-Beugle
01:06:38et Toulon.
01:06:40Bordeaux-Beugle et Toulon ?
01:06:42Toulon, oui.
01:06:43Bordeaux-Beugle et Toulon.
01:06:44Et la finale,
01:06:44ça sera Bordeaux-Beugle
01:06:45contre Toulouse.
01:06:47Il y a eu un problème ?
01:06:48Non.
01:06:48Non.
01:06:49Il y a le Hellfest aussi
01:06:50qui est un festival
01:06:51de musique métal
01:06:52où il ne se passe jamais rien.
01:06:53Rien.
01:06:54Le Hellfest,
01:06:54je peux vous dire,
01:06:55vous connaissez le Hellfest ?
01:06:57C'est des rudes.
01:06:58Il y a de l'alcool aussi.
01:06:59Ce n'est pas Chantal Goyard
01:07:00et Michel Delpèche.
01:07:01Je peux vous dire
01:07:02que c'est à Yvan
01:07:03qui est en musique.
01:07:04Il n'y a jamais un problème.
01:07:05C'est en Vendée d'ailleurs
01:07:05le Hellfest.
01:07:06Je crois que c'est à Clisson.
01:07:07Clisson, c'est en Vendée
01:07:08ou en Loire-Atlantique ?
01:07:09C'est en Loire-Atlantique.
01:07:10C'est en Loire-Atlantique, oui.
01:07:11Je pense que c'est en Loire-Atlantique.
01:07:12Et bien, voici une transition
01:07:13au Puy-du-Fou.
01:07:14Il y a combien de personnes
01:07:15qui passent au Puy-du-Fou
01:07:15à tous les jours ?
01:07:16Écoutez,
01:07:17selon les journées,
01:07:18ça dépend,
01:07:19mais ça peut monter
01:07:20jusqu'à plus de 30 000 par jour.
01:07:21Bon, il y a un problème ?
01:07:23Non, il n'y a pas de problème.
01:07:23Mais s'il y avait un problème
01:07:25au Puy-du-Fou,
01:07:26alors je peux vous dire
01:07:26que là,
01:07:28ce serait la une
01:07:28de tous les journaux.
01:07:29Ils n'attendent que ça.
01:07:31Qu'il y a un jour,
01:07:32il y a un souci.
01:07:33Non, mais évidemment.
01:07:34Ils diraient
01:07:35inspiration biblique.
01:07:36Et on dirait
01:07:36les Vendéens,
01:07:37les Vendéens.
01:07:38Inspiration biblique.
01:07:39Les Vendéens,
01:07:40c'est le ciel
01:07:41qui les envoie.
01:07:43Bon,
01:07:4430 000 personnes
01:07:46et le Puy-du-Fou,
01:07:46c'est depuis 78-79 ?
01:07:49Bon,
01:07:49je salue Philippe de Villiers
01:07:50parce que s'il m'entend,
01:07:51il me dit
01:07:51quand est-ce que vous allez
01:07:52venir au Puy-du-Fou ?
01:07:53Et là,
01:07:54je lui réponds.
01:07:55Vous n'êtes jamais allé ?
01:07:56Je suis allé
01:07:58de nombreuses fois,
01:07:58mais pas ces dernières années.
01:07:59Ah, bon.
01:08:02Bon,
01:08:02alors Jacques de Villiers,
01:08:03c'est votre...
01:08:04Donc,
01:08:05on va dire d'abord
01:08:07dans l'ordre d'apparition,
01:08:08non pas à l'écran,
01:08:09mais dans la famille de Villiers,
01:08:11vous êtes le petit-fils.
01:08:12C'est ça.
01:08:13Votre Philippe
01:08:13et votre grand-père.
01:08:14Exactement.
01:08:15Et donc,
01:08:16le bâtard du Roussillon,
01:08:18alors, je disais
01:08:19bon sang ne saurait mentir
01:08:20parce que
01:08:21vous avez 22 ans,
01:08:23ce que vous avez écrit
01:08:23est tout à fait sidérant
01:08:24de qualité,
01:08:25d'intelligence,
01:08:27d'histoire,
01:08:30de...
01:08:31Alors,
01:08:32évidemment,
01:08:32tout le monde ne connaît pas.
01:08:34C'est une guerre
01:08:35sans merci
01:08:35où s'entremêlent
01:08:36politique,
01:08:37trahison,
01:08:37survie.
01:08:38Donc,
01:08:38on est au cœur
01:08:39de la croisade d'Aragon
01:08:40en 1285
01:08:42où Philippe III de Hardy
01:08:43lance ses armées
01:08:44contre Pierre III d'Aragon.
01:08:45Mais c'est quoi
01:08:46cette croisade d'Aragon
01:08:48?
01:08:48Cette croisade d'Aragon,
01:08:49c'est un épisode
01:08:50assez oublié
01:08:51de l'histoire de France
01:08:52pour bien des raisons
01:08:53mais qui pourtant
01:08:55a toute son importance
01:08:56et tout son intérêt
01:08:57et d'ailleurs
01:08:58qui résonne avec l'actualité.
01:08:59Je vous entendais
01:08:59tout à l'heure
01:09:00parler du fait
01:09:01que, voilà,
01:09:03Donald Trump
01:09:03était imprévisible
01:09:04par exemple,
01:09:04imprévisible
01:09:05et que ça en faisait
01:09:05un atout stratégique.
01:09:07Eh bien,
01:09:07d'une certaine manière,
01:09:08quand on étudie l'histoire,
01:09:09on voit que ce n'est pas
01:09:09quelque chose de nouveau
01:09:10et que dans cette croisade
01:09:11qui s'étend depuis Paris
01:09:13jusqu'à l'Aragon,
01:09:14elle rassemble 60 000 hommes
01:09:15qui vont traverser
01:09:16les Pyrénées
01:09:16pour aller démettre
01:09:18le roi d'Aragon
01:09:18et en fait,
01:09:19elle est tellement prévisible,
01:09:20tellement énorme,
01:09:21tellement massive
01:09:22qu'elle va se transformer
01:09:24en catastrophe
01:09:24et il y a un jeune homme
01:09:25qui regarde cette croisade
01:09:26qui suit son père
01:09:27en réalité
01:09:27qui n'a que 17 ans,
01:09:29ce jeune homme,
01:09:30c'est Philippe Lebel,
01:09:30le futur Philippe Lebel
01:09:31et lui,
01:09:32il regarde cela
01:09:33d'un œil très circonspect
01:09:34et c'est peut-être
01:09:35ce qui va forger en lui
01:09:36déjà l'œil du souverain,
01:09:38du chef d'État
01:09:38qui sera là.
01:09:39C'est un dur,
01:09:39Philippe Lebel.
01:09:39Bien sûr,
01:09:40c'est un dur
01:09:40mais il a exactement ça.
01:09:41Là, quand on se souvient
01:09:42des rois maudits,
01:09:43c'est un très très dur.
01:09:44C'est un très dur.
01:09:44Avec ses belles filles.
01:09:46Après, c'est la vision
01:09:46qu'en a eu Maurice Ruon
01:09:47mais d'un certain côté,
01:09:50on dit,
01:09:50déjà les chroniqueurs
01:09:51de l'époque disaient,
01:09:52il est pareil au faucon,
01:09:53on ne sait pas
01:09:54ce qu'il pense
01:09:54et pourtant,
01:09:55il était très cohérent.
01:09:56Donc, il y a quelque chose
01:09:58là aussi d'intéressant
01:09:59et je pense que
01:10:00ce que j'ai voulu faire
01:10:00dans ce roman,
01:10:02c'est essayer d'aller chercher
01:10:03dans cet épisode oublié
01:10:04qui artistiquement
01:10:05est très intéressant,
01:10:06des leçons aussi
01:10:07à bien des niveaux,
01:10:08des enseignements
01:10:09qui sont tout à fait intéressants.
01:10:10Philippe Lebel,
01:10:11il avait des garçons
01:10:12ou des filles ?
01:10:14Philippe Lebel avait des filles.
01:10:16Ce sont ses filles.
01:10:18Ses filles sont mariées
01:10:20et il se trouve que ses filles
01:10:22ont des amants,
01:10:24ce qui est mal.
01:10:24Sans doute.
01:10:25Et les amants,
01:10:26il les fait châtrer.
01:10:28Non, alors c'est l'inverse,
01:10:29ce sont ses belles filles.
01:10:29Alors, c'est ses belles filles.
01:10:30Exactement.
01:10:31Donc, ce sont ses fils.
01:10:32Exactement.
01:10:33Effectivement.
01:10:33Futur Louis X,
01:10:34le 8.
01:10:34Voilà, ce sont ses fils.
01:10:36Ses fils ont des belles filles.
01:10:38Les belles filles ont des amants.
01:10:40Les amants châtrés.
01:10:42Les belles filles au couvent.
01:10:43Et les fils ?
01:10:44Les fils, je ne sais pas
01:10:45ce qu'ils deviennent.
01:10:46Fils, ce serait avant.
01:10:47Donc, c'est un dur de chez dur.
01:10:50Effectivement.
01:10:51C'est une politique familiale
01:10:52un peu extrême.
01:10:54Mais c'est le premier
01:10:54des rois maudits.
01:10:55C'est le premier des rois maudits.
01:10:56C'est Philippe le Bel.
01:10:57Et on a tous vu
01:10:58qu'on était gosses.
01:11:00Alors, les thèmes centraux
01:11:01du livre,
01:11:01la solitude du pouvoir,
01:11:03ça, ça vous intéresse ?
01:11:04Estéphane et...
01:11:05On dit Estéphane ou Estéphane ?
01:11:06Estéphane.
01:11:07Estéphane et Philippe
01:11:08découvrent chacun
01:11:09l'isolement
01:11:10qu'impose l'exercice
01:11:11de l'autorité.
01:11:12Alors, il y a l'art
01:11:13de la survie politique.
01:11:14Face à des forces supérieures,
01:11:15le bâtard développe
01:11:15une stratégie basée
01:11:16sur la ruse.
01:11:17La trahison des puissants.
01:11:18Bah oui, tout ça, c'est bon.
01:11:20La corruption religieuse,
01:11:21évidemment.
01:11:22Bon, il n'y a rien de neuf
01:11:24sous le soleil
01:11:24sur l'âme humaine.
01:11:26Et c'est pour ça
01:11:26qu'on lit parfois
01:11:27les moralistes.
01:11:29C'est-à-dire que
01:11:29le pouvoir crée
01:11:30effectivement
01:11:31les mêmes sentiments
01:11:33de celui qui l'a
01:11:34et puis l'entourage,
01:11:35phénomène de cour,
01:11:36tout ça.
01:11:37Il n'y a rien de nouveau
01:11:37sous le soleil.
01:11:38Il n'y a rien de nouveau
01:11:39sous le soleil.
01:11:39Et ce qui est très intéressant
01:11:40avec l'histoire,
01:11:41c'est déjà qu'elle permet
01:11:42d'avoir un recul
01:11:43qui éloigne un peu
01:11:45l'affect qu'on peut avoir
01:11:45sur des questions
01:11:46beaucoup plus contemporaines.
01:11:47Et puis surtout
01:11:48qu'elle a des enseignements
01:11:49aussi esthétiques,
01:11:51culturels,
01:11:52qui dépassent simplement
01:11:53les enseignements politiques.
01:11:55Et donc,
01:11:55quand on va fouiller
01:11:56dans les méandres
01:11:57de l'histoire,
01:11:58eh bien en fait,
01:11:58on trouve aussi
01:11:59des pages magnifiques
01:12:00et des résolutions,
01:12:02des solutions
01:12:03pour sortir des vicissitudes
01:12:05du temps
01:12:05et qui en fait
01:12:06sont assez éternelles,
01:12:07c'est vrai.
01:12:08Alors,
01:12:08c'est vrai que je m'amusais
01:12:09à garder le livre
01:12:11et puis on lit toujours
01:12:12un livre en pensant
01:12:12à aujourd'hui.
01:12:13Bon,
01:12:13vous dites,
01:12:14je ne suis pas chevalier,
01:12:15Raymond,
01:12:15les chevaliers combattent
01:12:16au grand jour.
01:12:18Alors ça,
01:12:18c'est la philosophie du bâtard.
01:12:20Je ne suis pas chevalier,
01:12:21dit-il.
01:12:22Et les autres agissent
01:12:23dans l'ombre.
01:12:23La sale besogne
01:12:25est pourtant décisive.
01:12:27Donc évidemment,
01:12:28on se dit,
01:12:29oui,
01:12:29c'est les mots de Merckx.
01:12:31L'autre jour,
01:12:32il fait le sale boulot
01:12:32en parlant de Netanyahou.
01:12:34Pas dans l'ombre.
01:12:35En réalité,
01:12:36le sale...
01:12:36Pas dans l'ombre.
01:12:37Oui,
01:12:38mais le sale boulot,
01:12:39c'est justement
01:12:39ce qu'on pourrait qualifier
01:12:41de manière un peu plus large
01:12:42de la raison d'État
01:12:43qui émerge
01:12:44à l'époque de Philippe Lebel,
01:12:46c'est-à-dire
01:12:46un roi profondément pieux,
01:12:48profondément chrétien,
01:12:49profondément investi
01:12:50d'une mission
01:12:51d'abord spirituelle,
01:12:52c'est-à-dire amener
01:12:52ses sujets à faire leur salut
01:12:54et qui pourtant,
01:12:55quand il faut poser
01:12:56des actes difficiles,
01:12:57douloureux,
01:12:58parfois délicats,
01:12:59voilà,
01:13:00de ce point de vue-là,
01:13:00même parfois immoraux,
01:13:01mais qui sont nécessaires
01:13:02pour l'État,
01:13:03eh bien,
01:13:03il faut le faire,
01:13:04il faut poser ces actes-là
01:13:05et il faut accepter,
01:13:05entre guillemets,
01:13:06de passer du mauvais côté
01:13:07de l'histoire.
01:13:08Voilà,
01:13:09finalement,
01:13:09la fin justifie-t-elle
01:13:10les moyens ?
01:13:10C'est toute la question
01:13:11du règne de Philippe Lebel.
01:13:12Alors,
01:13:12effectivement,
01:13:13il y a beaucoup
01:13:13de philosophie politique
01:13:14dans votre livre,
01:13:15c'est ce qui est surprenant
01:13:16parce que vous êtes
01:13:16quand même très jeune,
01:13:17je ne sais pas,
01:13:17vous avez fait des études
01:13:18d'histoire sans doute ?
01:13:19Absolument,
01:13:19des études d'histoire.
01:13:20Vous avez 22 ans
01:13:21et ceux qui vous écoutent
01:13:23doivent se dire
01:13:24quelle maturité,
01:13:25ce n'est pas si fréquent
01:13:27à 22 ans,
01:13:28d'être programmé
01:13:29pour être un président
01:13:30de la République
01:13:31encore plus jeune
01:13:31que celui qu'on...
01:13:33Ce n'est pas au programme.
01:13:35Ce n'est pas au programme.
01:13:36Mais bon,
01:13:36en tout cas,
01:13:37c'est un roman historique
01:13:38qu'on peut lire
01:13:39pour pas simplement
01:13:40sur les plages
01:13:41de la Sousette,
01:13:42Bretignolles-sur-Mer,
01:13:44de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
01:13:47Non,
01:13:47c'est la Vendée,
01:13:48ça,
01:13:48ce n'est pas la Vendée.
01:13:49Là,
01:13:49les plages que j'ai signées,
01:13:50c'est la Vendée,
01:13:52Elisabeth.
01:13:52Parce que vous passez...
01:13:55Il faut bien comprendre
01:13:56un truc.
01:13:56Vous passez la Loire,
01:13:58c'est plus le même temps.
01:14:01Ah,
01:14:01plus du tout.
01:14:02C'est-à-dire que vous passez
01:14:03la Loire,
01:14:04vous êtes en Vendée,
01:14:04il fait beaucoup plus chaud,
01:14:05il y a beaucoup moins de vent.
01:14:07Salle d'Olonne,
01:14:07il n'y a pas de vent,
01:14:07il y a toujours beaucoup de vent.
01:14:09Et les Vendéens
01:14:11n'ont pas la même peau.
01:14:13On n'est plus en Loire-Atlantique.
01:14:15Ce sont deux cultures.
01:14:16Évidemment,
01:14:17ils ont une peau
01:14:17beaucoup plus mat,
01:14:18beaucoup plus tannée.
01:14:20Je parle sous votre contrôle.
01:14:21Absolument,
01:14:22c'est un paradis sur Terre.
01:14:23La Vendée est un des territoires
01:14:25les plus dynamiques
01:14:27de France.
01:14:28Il y a beaucoup
01:14:29de chefs d'entreprise.
01:14:32Bruno Retailleau
01:14:33est évidemment de Vendée.
01:14:35Mais c'est un territoire
01:14:36très...
01:14:37Sûr peut-être.
01:14:38Je pense que...
01:14:38Je n'ai pas vu
01:14:39les statistiques du chômage,
01:14:40mais il y a beaucoup moins
01:14:41de chômage qu'ailleurs.
01:14:41C'est vraiment...
01:14:42Sécurité.
01:14:42C'est vrai.
01:14:43Bon.
01:14:44Alors,
01:14:44quand je dis
01:14:45qu'il y a une sorte
01:14:47de philosophie politique,
01:14:48il y a par exemple
01:14:48un échange sur le mal.
01:14:50Comment le définiriez-vous ?
01:14:52Et là,
01:14:52c'est le bien.
01:14:53Il y a un échange
01:14:53entre deux personnages.
01:14:54Je dirais que le bien
01:14:55dépend de celui
01:14:56qui le fait
01:14:57et du but
01:14:58pour lequel
01:14:58il l'accomplit.
01:15:00Précisé.
01:15:00Si un homme tue
01:15:02un autre homme
01:15:03pour voler,
01:15:05il fait le mal.
01:15:06S'il le tue maintenant
01:15:07parce qu'il a déshonoré
01:15:08sa femme,
01:15:09il répare l'injustice
01:15:10et son acte est neutre.
01:15:12S'il vient encore
01:15:13à tuer cet homme
01:15:13en prenant la défense
01:15:14d'une vieille femme
01:15:15que celui-ci attaque,
01:15:17son acte devient bon.
01:15:19Alors,
01:15:19on est au Moyen-Âge.
01:15:21Oui.
01:15:21Je tiens à le préciser quand même.
01:15:23Mais c'est vrai.
01:15:24C'est-à-dire que
01:15:24ce qui est intéressant,
01:15:25c'est de voir finalement
01:15:25la relativité
01:15:26de la moralité
01:15:28des actes composés.
01:15:29Et voilà,
01:15:29il y a des nécessités
01:15:31impérieuses d'État
01:15:32qui parfois justifient
01:15:33de poser des actes
01:15:34qu'évidemment,
01:15:34à titre personnel
01:15:35ou individuel,
01:15:36eh bien,
01:15:37ça serait absolument
01:15:37inqualifiable de poser.
01:15:39Donc,
01:15:39c'est ce qui m'intéresse,
01:15:40ce décalage-là
01:15:41pour voir à partir de quand
01:15:42un homme politique
01:15:43fait le bien
01:15:44malgré parfois
01:15:45la difficulté,
01:15:47la délicatesse
01:15:48des actes
01:15:49qu'il doit poser
01:15:50et des décisions
01:15:50qu'il doit prendre.
01:15:51Alors,
01:15:51pourquoi un jeune homme
01:15:52de 22 ans
01:15:53écrit-il
01:15:53des romans historiques
01:15:54qui se passent
01:15:55en 1285 ?
01:15:56Écoutez,
01:15:57j'ai la chance
01:15:58de baigner
01:15:59dans un bain
01:16:00culturel et artistique
01:16:01dirons-nous
01:16:01qui est porteur
01:16:02de ce point de vue-là
01:16:02et en fait,
01:16:03il y a évidemment
01:16:04là-dedans
01:16:04la transmission
01:16:05qui se fait
01:16:07à chaque génération
01:16:07et donc un goût
01:16:08dès le plus jeune âge
01:16:10en ce qui me concerne
01:16:10qui est né
01:16:12et qui fait
01:16:12que j'ai cette aspiration-là,
01:16:14cette envie d'écrire
01:16:15aussi pour réfléchir
01:16:15parce qu'à 22 ans,
01:16:16je ne suis pas pétri
01:16:17de certitude
01:16:18mais plutôt
01:16:18de doute en réalité
01:16:21et donc c'est l'occasion
01:16:22à travers la recherche
01:16:23historique
01:16:24et scénaristique
01:16:25de faire confronter
01:16:27des personnages
01:16:27qui en réalité
01:16:28sont tous un peu
01:16:28une partie d'eux-mêmes
01:16:29qui ne savent pas
01:16:30totalement où ils en sont
01:16:31et finalement,
01:16:32eh bien voilà,
01:16:32la plume un peu
01:16:33aspire l'esprit je pense
01:16:35et elle aide
01:16:35à réfléchir
01:16:36et à concrétiser,
01:16:37à poser sa pensée
01:16:38à la structurer.
01:16:39Et vous êtes
01:16:39à 22 ans
01:16:41et il y en a qui font
01:16:42la fête au Châtelet
01:16:43et puis il y en a
01:16:44qui écrivent
01:16:44des livres le soir
01:16:46mais là par exemple
01:16:47vous êtes déjà
01:16:48sur un autre projet
01:16:50romanesque ?
01:16:51Je l'imagine
01:16:52comme une saga
01:16:52en réalité
01:16:53c'est-à-dire que
01:16:54la saga sur le règne
01:16:55de Philippe le Bel
01:16:55donc c'en est
01:16:56les bauches
01:16:57la première pierre
01:16:58dirons-nous
01:16:58puisqu'il n'est pas
01:16:59encore roi
01:16:59mais que cet épisode
01:17:00me semblait important
01:17:01évidemment un jeune homme
01:17:02qui assiste à des massacres
01:17:03intenses à 17 ans
01:17:04ça forge sa conviction politique
01:17:05oui je travaille déjà
01:17:06je suis déjà au travail
01:17:07Et tout est vrai
01:17:09il y a une base
01:17:10de données historiques
01:17:11il y a le roman
01:17:13la part du roman
01:17:14mais les faits
01:17:15bon alors
01:17:15il y a beaucoup de documentation
01:17:16c'est plus facile sans doute
01:17:17de travailler aujourd'hui
01:17:18avec la documentation
01:17:19que ça pouvait l'être
01:17:19il y a 50 ans
01:17:20ou 100 ans
01:17:20C'est une certitude
01:17:21mais ce que j'ai voulu faire
01:17:23c'est vraiment ça
01:17:23c'est-à-dire que
01:17:24tous les personnages historiques
01:17:25que l'on connaît
01:17:26tout ce que je raconte
01:17:27est vrai
01:17:28tout le décor est vrai
01:17:29et après dans les creux
01:17:30de l'histoire
01:17:30dans les soirs
01:17:31après les batailles
01:17:33après les banquets
01:17:34là où on ne sait pas
01:17:35ce qui s'est passé
01:17:36je navigue avec mes personnages
01:17:37pour déployer
01:17:38la trame scénaristique du roman
01:17:40Philippe le Bel
01:17:41est un des grands rois français
01:17:42parce qu'on dit
01:17:42que c'est un des premiers rois
01:17:44je veux dire
01:17:45qui va vers l'unité du royaume
01:17:48absolument
01:17:48et d'ailleurs
01:17:49la croisade d'Aragon
01:17:50c'est la création
01:17:52d'une armée militaire moderne
01:17:53c'est-à-dire
01:17:53c'est la première fois
01:17:54qu'une armée
01:17:55aussi importante
01:17:56se déploie
01:17:57pour intervenir à l'étranger
01:17:59pourrions-nous dire
01:17:59et donc il y a
01:18:00un résolument
01:18:00des aspects modernes
01:18:01Il était vraiment très beau
01:18:02ce Philippe le Bel
01:18:03on l'appelait
01:18:03paraît-il
01:18:03il était très beau
01:18:04et sa beauté
01:18:06allie à son mutisme
01:18:07notamment dans les réunions politiques
01:18:09de l'époque
01:18:10provoquait une sidération
01:18:12souvent de ses adversaires
01:18:13qui ne savaient pas
01:18:13s'il était heureux
01:18:14mécontent
01:18:15content
01:18:15il ne parlait quasiment jamais
01:18:16et ça lui donnait
01:18:17une stature assez impressionnante
01:18:18Ah oui
01:18:19effectivement
01:18:19c'est de Gaulle
01:18:20qui disait ça
01:18:21le prestige ne va pas
01:18:23sans éloignement
01:18:25le prestige est l'autorité
01:18:26donc bien sûr
01:18:27si on parle
01:18:28forcément
01:18:28on perd un peu
01:18:30de prestige
01:18:31et d'autorité
01:18:31sans doute
01:18:32Sommayel Abidi
01:18:33pour le rappel des titres
01:18:35vous allez découvrir
01:18:39les images
01:18:40de l'arrivée hier soir
01:18:41à Orly
01:18:41des 160 ressortissants français
01:18:43qui ont été rapatriés
01:18:45d'Israël
01:18:45un autre vol
01:18:46avec à son bord
01:18:47150 passagers
01:18:48prévenus
01:18:49cet après-midi
01:18:49à 16h
01:18:50et demain
01:18:50le ministère
01:18:51des affaires étrangères
01:18:52va affrêter un vol
01:18:53avec 150 ressortissants
01:18:55supplémentaires
01:18:56le ministère précise
01:18:57que des avions militaires
01:18:58sont mobilisés
01:18:59depuis deux jours
01:19:00pour transférer
01:19:01ceux qui le souhaitent
01:19:02de l'aéroport
01:19:02Ben Gurion
01:19:03vers Chypre
01:19:04L'Elysée annonce
01:19:06un quatrième conseil
01:19:07de défense demain
01:19:08objectif
01:19:08évaluer l'ensemble
01:19:09des mesures prises
01:19:10lors du conseil
01:19:11qui s'est tenu hier soir
01:19:12à savoir
01:19:13la sécurité
01:19:14de nos ressortissants
01:19:14dont je vous parlais
01:19:15à l'instant
01:19:16la libération
01:19:17de nos deux otages
01:19:18en Iran
01:19:18et la recherche
01:19:18d'une voie diplomatique
01:19:20pour mettre fin
01:19:20au conflit
01:19:21entre autres
01:19:22et puis après
01:19:23les écrits
01:19:24la semaine dernière
01:19:25le bac 2025
01:19:25se poursuit aujourd'hui
01:19:27avec l'épreuve
01:19:27du grand oral
01:19:28plus de 530 lycéens
01:19:30seront entendus
01:19:31d'ici le 2 juillet
01:19:32pour des résultats
01:19:34publiés
01:19:34dès le 4 juillet prochain
01:19:36Merci Soumaïa
01:19:37Jacques De Villiers
01:19:38le bâtard du Roussillon
01:19:39c'est chez Fayard
01:19:40c'est intéressant
01:19:40parce que nous avons
01:19:41deux jeunes
01:19:42très brillants
01:19:42Nathan Devers
01:19:44et Jacques De Villiers
01:19:46Moi je vous ai écouté
01:19:47avec énormément d'intérêt
01:19:48je vais vous lire
01:19:48et c'est vraiment
01:19:50vous êtes des profils
01:19:51extrêmement différents
01:19:52moi je vous connais
01:19:53tous les deux
01:19:53des profils
01:19:54très très différents
01:19:55vous écrivez
01:19:55des choses
01:19:56très différentes
01:19:56vous êtes plutôt
01:19:57une volonté
01:19:59d'écrire le monde
01:20:00d'aujourd'hui
01:20:01avec ses inquiétudes
01:20:03et même
01:20:04d'imaginer
01:20:05ce que sera demain
01:20:06oui
01:20:07mais j'ai l'impression
01:20:07que c'est aussi
01:20:08votre cas
01:20:08quelque part
01:20:09parce que toute la question
01:20:10de la littérature
01:20:11c'est partir du singulier
01:20:12pour aller vers
01:20:12de l'universel
01:20:13alors le singulier
01:20:14on peut le trouver
01:20:14dans sa propre vie
01:20:16dans les symptômes
01:20:17du monde contemporain
01:20:18ou comme vous le faites
01:20:20manifestement
01:20:21dans l'héritage
01:20:22et dans l'histoire
01:20:22absolument
01:20:24Elisabeth Lé
01:20:25non mais justement
01:20:26ce qui est terrible
01:20:26en vous voyant tous les deux
01:20:27je pensais à ça
01:20:28je me disais
01:20:29ce qui est terrible aujourd'hui
01:20:30c'est que les gens
01:20:31sont dans leur couloir
01:20:32les progressistes
01:20:32voient des progressistes
01:20:33lisent des médias progressistes
01:20:35etc
01:20:35et donc
01:20:36ces rencontres là
01:20:37elles sont difficiles
01:20:38à organiser
01:20:39je trouve
01:20:40aujourd'hui
01:20:40c'est
01:20:41je trouvais ça
01:20:42c'est pour ça
01:20:42qu'on les a organisées
01:20:43bon Georges
01:20:44ah mais moi je suis admiratif
01:20:45de cette jeunesse
01:20:46je suis d'accord avec vous
01:20:46mais est-ce que vous avez
01:20:47un mot historique
01:20:48parce que là
01:20:48on va rendre l'antenne
01:20:49dans une minute cinquante
01:20:50donc je sais que vous étiez
01:20:51tout à l'heure
01:20:52sur le 6 juin 44
01:20:53ce qui s'était passé
01:20:54est-ce que vous avez
01:20:55quelque chose à donner
01:20:56à dire
01:20:57au bon peuple de France
01:20:58aujourd'hui
01:20:59oui
01:20:59ah qu'est-ce que je pourrais dire
01:21:02au bon peuple de France
01:21:03la France que j'aimerais voir revenir
01:21:06celle de la famille de Villiers
01:21:08dont on nous parle
01:21:09tous les vendredis soirs
01:21:10oui
01:21:11je suis un fidèle
01:21:11t'es spectateur
01:21:12oui je dis
01:21:13ne désespérons pas
01:21:14notre France
01:21:16reviendra
01:21:17quoi qu'il en soit
01:21:18j'ai une question
01:21:19pour Jacques de Villiers
01:21:20si vous permettez
01:21:20oui je vous en prie
01:21:21est-ce que vous prévoyez
01:21:22une adaptation par exemple
01:21:23de votre livre
01:21:24en série
01:21:25en film
01:21:25parce qu'on manque
01:21:26cruellement de films
01:21:27qui parlent de l'histoire de France
01:21:29alors j'ai voulu l'écrire
01:21:30de façon picturale
01:21:32de façon immersive
01:21:32et donc forcément
01:21:33un peu sérielle
01:21:34parce que je pense
01:21:35que c'est comme ça aussi
01:21:36qu'une partie du public
01:21:37aujourd'hui apprécie l'écriture
01:21:38pourquoi pas
01:21:39en tout cas
01:21:41ce qui est certain
01:21:42c'est que l'histoire
01:21:43ça marche
01:21:43ce qui est drôle
01:21:44d'ailleurs
01:21:44c'est que
01:21:45ça marchait
01:21:46il y a 70 ans
01:21:47à la télévision
01:21:48c'était Castelot
01:21:49c'était la caméra
01:21:50Explore du temps
01:21:51et puis ça marche
01:21:52aujourd'hui
01:21:52avec Stéphane Bern
01:21:54qui fait des records
01:21:55de nuance
01:21:55à chaque fois
01:21:55les gens sont passionnés
01:21:56par l'histoire
01:21:57et de la même manière
01:21:58les romans historiques
01:21:59ça passionne
01:22:00là on va entrer
01:22:02dans une période
01:22:02de vacances
01:22:03on aime
01:22:04on aime d'abord
01:22:05parce qu'on apprend
01:22:06des choses
01:22:06et puis
01:22:07il y a le plaisir
01:22:09du romancier
01:22:10alors du
01:22:10bah oui
01:22:11oui c'est aussi
01:22:12parce qu'on s'inscrit
01:22:14en fait
01:22:14et puis c'est notre histoire
01:22:16et c'est personnage
01:22:17pourquoi inventer
01:22:18parfois des scénarios
01:22:19alors que dans notre histoire
01:22:20nous avons déjà
01:22:20des choses
01:22:21à raconter
01:22:22bon merci en tout cas
01:22:23Jacques De Villiers
01:22:24le bâtard du roussillon
01:22:26c'est chez Fayard
01:22:27je
01:22:28j'y rappelle
01:22:30je le rappelle
01:22:31et puis je salue
01:22:32Lise Boel
01:22:32qui dit
01:22:33oui on y travaille
01:22:33à l'adaptation
01:22:34et j'ai vu
01:22:35je peux saluer
01:22:36la famille
01:22:36de Lise également
01:22:37parce que j'ai vu
01:22:38que sa fille
01:22:39elle a mis ça
01:22:39sur les réseaux sociaux
01:22:40était la plus jeune
01:22:41commissaire de France
01:22:42donc la maman
01:22:43doit être
01:22:43tellement fière
01:22:44donc
01:22:45et c'est une bonne chose
01:22:46Jérémy Guilleux
01:22:47était à la réalisation
01:22:48merci à Dominique Raymond
01:22:49bon
01:22:51merci à Anatole
01:22:52qui était au son
01:22:53Marine Lançon
01:22:55et Léopold de Biessi
01:22:57a été avec nous
01:22:58et on salue
01:22:58à travers vous
01:22:59évidemment
01:22:59toute la Vendée
01:23:0085
01:23:01Saint-Gilles-Croix-de-Vuie
01:23:02je pense qu'on est
01:23:03en train de préparer
01:23:04déjà
01:23:04on appelait ça
01:23:06les baigneurs
01:23:06dans le temps
01:23:07est-ce que les baigneurs
01:23:08sont arrivés ?
01:23:09vous n'avez pas
01:23:09les espions
01:23:10à Saint-Gilles-Croix-de-Vuie
01:23:11avec les cabines
01:23:11les baigneurs
01:23:12avec les cabines
01:23:13il y avait Rodrigue
01:23:14également qui était avec nous
01:23:15me dit Marine Lançon
01:23:16que dites-vous ?
01:23:17avec les cabines
01:23:17rien que le nom
01:23:20Saint-Gilles-Croix-de-Vuie
01:23:21on y est déjà
01:23:22le port de Saint-Gilles-Croix-de-Vuie
01:23:24eh oui
01:23:25l'ami Jean-Marc Morandini
01:23:28dans une seconde
01:23:29à ce soir
01:23:30je ne sais pas
01:23:31que les baigneurs
01:23:32sont arrivés
01:23:33à ce soir
01:23:33à ce soir
01:23:34je ne sais pas
01:23:34que les baigneurs
01:23:35sont arrivés
01:23:36à ce soir
Recommandations
1:25:04
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À suivre
52:16
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