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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue ce matin à l'heure des pros sur Europe 1, jusqu'à 9h30 sur CNews, jusqu'à 10h30.
00:00:07Eugénie Bastier, là, elle peut nous rejoindre, bien évidemment, cher Eugénie.
00:00:12Alléluia ! L'Assemblée Nationale a voté hier un moratoire sur les éoliennes.
00:00:18Aucun projet d'installation de ces horreurs qui enlédissent les campagnes et défigurent l'océan, notamment la baie de la boule.
00:00:26Alléluia ! L'Assemblée Nationale a rejeté ces dépenses folles, ruineuses, qui allaient faire exploser les factures d'électricité au nom d'investissements
00:00:35dans des énergies renouvelables qui n'ont pas démontré leur efficacité.
00:00:40Alléluia ! La relance massive du nucléaire en France est la prochaine étape, la sortie de la tarification européenne de l'électricité est la deuxième.
00:00:50Enfin ! On remarquera dans ce dossier que le RN a porté ce changement de stratégie, comme le député du RN, Pierre Meurin, avait bataillé pour la suppression des ZFE dans l'hémicycle.
00:01:04Je n'y peux rien si le RN pense au porte-monnaie des Français et s'il défend ceux qui ne changent pas d'automobile tous les trois ans.
00:01:12J'observe aussi que l'examen par l'Assemblée Nationale de la politique énergétique était une demande de Marine Le Pen qui refusait que le gouvernement passe tout cela par décret, ni vu ni connu.
00:01:25Le RN a aussi obtenu qu'un vote pour la réouverture de Fessenheim.
00:01:29J'observe enfin que l'Assemblée a adopté ces mesures cette semaine parce que les Républicains et le Rassemblement National ont voté ensemble.
00:01:38Il y a des passerelles de programmes, manifestement, entre ces deux formations et plus que de programmes, il y a un électorat en commun.
00:01:47La politique énergétique qui a permis l'union des droites, au moins sur ce point, est-ce l'annonce d'une nouvelle donne ?
00:01:54Entre RN, LR et toutes les composantes de la droite française, l'avenir le dira.
00:02:01Il est 9h02, Sandra Chumbo.
00:02:03Bonjour à tous.
00:02:16A la une, le conflit entre Israël et l'Iran sera évoqué à Genève, en Suisse.
00:02:21Aujourd'hui, les ministres des Affaires étrangères allemands, français et britanniques,
00:02:26notamment, vont rencontrer leur homologue iranien au centre des discussions.
00:02:30Bien évidemment, les négociations sur le programme nucléaire iranien.
00:02:33Et puis, vous allez y revenir dans l'heure des pros.
00:02:36La droite a fait passer un moratoire sur toute nouvelle installation éolienne et photovoltaïque en France.
00:02:42Cette mesure a provoqué l'indignation du reste de l'hémicycle et du gouvernement.
00:02:46Les députés doivent voter mardi en première lecture sur l'ensemble de cette proposition de loi.
00:02:50Et puis, avec des températures entre 36 et 38 degrés, ce vendredi marque la première vague de chaleur de l'année en France.
00:02:5916 départements de l'ouest de la Manche à la Charente-Maritime et du Morbihan à l'Indre-et-Loire sont placés en vigilance orange canicule.
00:03:06Attention, demain, un pic est attendu sur l'ensemble du pays.
00:03:10– Merci beaucoup, Sandra Chumbo.
00:03:12On va donc commencer par ce vote surprise, Thomas Bonnet.
00:03:15C'est très intéressant parce qu'il correspond à la volonté des Français.
00:03:20C'est ça, après, on en pense ce qu'on veut, mais c'est la volonté des Français.
00:03:24Les Français ne veulent pas des éoliennes.
00:03:26Les Français ne veulent pas de ces investissements massifs.
00:03:29Et le gouvernement qui le sait voulait faire passer ça par décret.
00:03:33Genre ni vu ni connu.
00:03:34Et effectivement, Marine Le Pen s'est battue pour que ce ne soit pas par décret.
00:03:39Alors, ce n'est pas coulé dans le marbre parce que, visiblement, par exemple, les LR n'étaient pas là hier.
00:03:43Ils avaient piscine.
00:03:43– Il n'y avait pas grand monde, en fait.
00:03:44– Il n'y avait personne, en fait.
00:03:45– Il n'y avait que le RN qui s'est mobilisé.
00:03:46– Exactement. Ce qui en dit long sur nos députés.
00:03:49– Pathétique.
00:03:49– C'est pathétique, en fait.
00:03:51Ce monde politique est pathétique.
00:03:53Les LR, je ne sais pas où ils étaient, ils n'étaient même pas dans l'hémicycle.
00:03:55– C'est 7 ou 8, je crois.
00:03:56– Donc, sur des sujets aussi importants.
00:03:58Non, c'est la facture des Français, c'est l'argent des Français.
00:04:01Ils n'en ont rien à faire.
00:04:03C'est sidérant, quand même.
00:04:06Franchement, c'est sidérant.
00:04:07– Les LR étaient quand même à l'origine de l'amendement sur les éoliennes.
00:04:11Alors, ils n'étaient pas très nombreux, c'est vrai, mais c'était quand même un député LR.
00:04:14– Eh bien, tant mieux, mais enfin, tu élus des...
00:04:17C'est incroyable, vraiment, je trouve ça...
00:04:18– Il n'était pas beaucoup plus présent, mais il était même très absent hier,
00:04:20et c'est ce qui explique en partie le vote majoritaire.
00:04:23Donc, moratoire sur les éoliennes, sur le solaire, pendant quelques mois, le temps de l'étude.
00:04:27– Mais c'est coulé dans le...
00:04:28– Alors, non, parce qu'il y a le vote solennel la semaine prochaine.
00:04:30Déjà, on verra s'il y a des mouvements d'ici là.
00:04:32– Mais pourquoi il y a changement ?
00:04:33Alors, pourquoi ce qui a été voté hier ne serait pas...
00:04:35– Cela, c'était un amendement, et après, il y a la fin,
00:04:37le vote solennel sur l'intégralité de la proposition de loi.
00:04:40Et donc, à ce moment-là, il peut y avoir des votes différents.
00:04:41Les macronistes ne vont peut-être pas voter de la même manière.
00:04:43On verra.
00:04:44– Les macronistes, ils vont essayer de voter, comme leur dit leur chef.
00:04:47– Certainement, comme sur les ZDF, d'ailleurs.
00:04:48– Ah, ils n'ont pas fait sur les ZDF.
00:04:50– Oui, ils n'ont pas fait sur les ZDF.
00:04:51– Ça coûte 300 milliards, ça coûte une blinde.
00:04:53Mais enfin, c'est honteux.
00:04:55Je ne peux pas vous dire autre chose, mais c'est honteux.
00:04:58Vraiment, c'est honteux.
00:05:00Ce qu'on a découvert, toujours la même phrase,
00:05:02on ouvre le capot, les investissements au nom de l'idéologie,
00:05:06et ça sera sur la facture des Français, c'est juste un scandale, en fait.
00:05:11Et ils le font au nom de l'idéologie.
00:05:13– Ce qui est important de souligner, c'est que vous parliez des décrets
00:05:15du ministre de l'Industrie et de l'Énergie qui pourraient donc être embêtés
00:05:19par cette situation, ce n'est pas sûr du tout.
00:05:21Ils pourraient quand même passer par décret avant la fin du processus législatif.
00:05:25Donc, ils pourraient quand même surpasser d'une certaine manière l'Assemblée.
00:05:28Et donc, malgré tous les débats, malgré les amendements qui ont été votés,
00:05:31on pourrait, in fine, rester fidèles à la politique telle qu'elle évolue.
00:05:34– On rappelle que l'énergie nucléaire en France, elle est décarbonée,
00:05:38elle est la moins chère possible, elle est la plus sécure depuis que les centrales nucléaires.
00:05:43Il n'y a aucun incident majeur en France, aucun.
00:05:46– Zéro mort.
00:05:47– Il n'y a pas de raison d'être contre le nucléaire, il n'y en a pas.
00:05:51Il n'y en a pas, sauf une raison idéologique.
00:05:53– Même la question des déchets a été plus ou moins réglée.
00:05:56– C'est ça qui est, en fait.
00:05:58Cette industrie présente tous les avantages,
00:06:01sauf, effectivement, sur le plan idéologique, elle vient percuter une idéologie.
00:06:05Donc, vous avez l'éolienne qui défigure, comme on le dit, les campagnes et les océans.
00:06:10Le solaire, par définition, ça marche quand il y a du soleil
00:06:13et quand on a besoin d'électricité, ça ne marche pas, donc ce n'est pas efficace.
00:06:17Un enfant de 10 ans comprend ça ?
00:06:19André Valigny.
00:06:20– Je suis très défavorable aux éoliennes.
00:06:22Au début, je trouvais ça pas mal,
00:06:24mais leur multiplication défigure des paysages.
00:06:27Mais partout, en Bourgogne, on voit ça du TGV, c'est horrible.
00:06:31On en met partout, ça défigure les paysages.
00:06:32Donc, c'est bien qu'on arrête les éoliennes.
00:06:34Sur le solaire, je serais plus nuancé, parce que le solaire, c'est quand même pas mal.
00:06:38Ça n'est pas moche, on met des panneaux sur les toits.
00:06:40– Mais ça sert à un moment où on n'en a pas besoin ?
00:06:41– Si, si on mettait la clim, on pourrait faire chauffer la clim.
00:06:45Comme les écolos sont contre la clim, ça ne sert à rien.
00:06:47Mais on pourrait utiliser le solaire l'été pour faire alimenter la climatisation.
00:06:51– Mais là, vous avez entièrement raison, Pascal,
00:06:53que le nucléaire, c'était un atout français.
00:06:56On s'est tiré une balle dans le pied.
00:06:58Ça a commencé avec un voiné sous Jospin.
00:07:00Ça a continué après avec Fessenheim sous Hollande.
00:07:03Il faut absolument qu'on réinvestisse massivement le nucléaire.
00:07:06Ça coûte beaucoup moins cher.
00:07:07– C'est le programme du Rassemblement National, si vous me permettez.
00:07:09– Mais je ne suis pas du Rassemblement National.
00:07:11– Non, mais je vous dis juste ça, c'est le programme du Rassemblement National.
00:07:13– Si le Rassemblement National dit qu'il fait jour à midi,
00:07:15je ne vais pas dire qu'il fait nuit.
00:07:16– C'est aussi le programme de LR.
00:07:17– Oui, bien sûr, mais c'est l'Union des Droites.
00:07:19– Et c'est devenu le programme de la Macronie.
00:07:21– C'est l'Union des Droites, c'est sur un point comme ça.
00:07:24– Un mot sur l'absentéisme des députés.
00:07:27Vous savez ce qu'on devrait faire ?
00:07:28Je parle sous le contrôle de Georges qui a été député longtemps.
00:07:30Il faudrait faire à l'Assemblée Nationale.
00:07:32Comme on le fait dans les départements et les régions,
00:07:34on est payé que si on vient.
00:07:36On ne touche son indemnité que si on vient aux réunions.
00:07:38– Mais pourquoi les gens n'étaient pas là ?
00:07:39– Non, mais c'est quelque chose que vous ignorez.
00:07:41– Pourquoi les gens n'étaient pas là ?
00:07:42– On est en fin de session parlementaire.
00:07:43– Des guetteurs à l'Assemblée Nationale.
00:07:44– Des guetteurs ?
00:07:45– Des gens qui observent.
00:07:47Et quand on est en minorité, on rappelle ceux qui sont à la buvette,
00:07:50ceux qui sont dans leur bureau.
00:07:51Là, manifestement, il n'y avait pas de problème de ce côté-là.
00:07:54Et donc, c'est pour ça qu'il n'y avait que 7 LR.
00:07:56Autrement, ils auraient rameuté.
00:07:57– Alors, écoutez Sandrine Rousseau qui a pris la parole,
00:08:00effectivement, et là, on est sur de l'idéologie pure.
00:08:03Écoutez ce qu'elle a dit ce matin.
00:08:05– Ce qui se passe depuis quelques jours est incroyablement dangereux.
00:08:09C'est une forme de suicide collectif que nous organisons.
00:08:12Enfin, ce refus de voir le défi écologique,
00:08:18cette volonté au contraire de prendre toutes les décisions à l'inverse,
00:08:22il y a quelque chose, même sur la psychologie, qui est étonnant.
00:08:26– C'est-à-dire ?
00:08:26– Eh bien, on sait, on a toutes les études scientifiques.
00:08:29Les scientifiques n'arrêtent pas de nous alerter de mille et une manières.
00:08:33Et en fait, on prend toutes les décisions absolument contraires.
00:08:36– Ce n'est pas le début d'un argument, c'est du blabla.
00:08:39C'est-à-dire, quel est le rapport avec ce que nous disons ?
00:08:42– Vous savez qu'à la suite de l'interview, elle fait le lien,
00:08:45elle dit, en plus, votez ça au moment où il fait très chaud en France,
00:08:48c'est une aberration, etc.
00:08:49Donc, vous voyez, on est vraiment sur un argumentaire vraiment de très, très vanille.
00:08:51– Mais quel est le rapport avec le nucléaire, ce qu'elle dit ?
00:08:54En fait, Mme Rousseau, quel est le rapport ?
00:08:57– Mme Rousseau, si elle voulait vraiment lutter efficacement contre le réchauffement climatique,
00:09:01devrait pousser absolument pour qu'on construise des centrales nucléaires en Chine, en Inde, en Afrique,
00:09:07c'est-à-dire où les consommations vont exploser demain, parce que c'est ça l'enjeu en fait.
00:09:11Si demain, le charbon se redéveloppe en Chine, ce qui est le cas en ce moment,
00:09:16c'est ça qui va changer le climat.
00:09:18C'est pas malheureusement, même si la France se mettait entièrement couverte d'éoliennes,
00:09:21ça ne changerait pas malheureusement d'un iota le bouleversement climatique.
00:09:25– On présente la France moins de 1% effectivement des émissions de gaz à effet de serre, moins de 1%.
00:09:28– Bon, je rappelle également qu'il y a eu un incident majeur en Espagne, c'est passé à l'Asse.
00:09:33On ne sait pas vraiment la raison, là les médias n'enquêtent pas beaucoup.
00:09:37– J'ai vu passer une information, disons que c'était une surtention.
00:09:40– Oui, une surtention du solaire notamment.
00:09:43– Le système a disjoncté, comme on peut connaître ça dans sa maison, ça a disjoncté.
00:09:46– Oui, écoutez, il y a eu une communication du gouvernement espagnol,
00:09:51qui a expliqué ça, bon, c'est évidemment un flou, la vérité,
00:09:55c'est qu'ils n'ont pas maîtrisé tout à fait les énergies renouvelables, c'est ça la vérité.
00:09:59Donc comme ça ne correspond pas à la bonne idéologie du moment, on met ça sous le tapis.
00:10:04Les médias français, je ne vous en parle même pas, ça ne les intéresse absolument pas,
00:10:07forcément, puisque ça ne va pas dans l'idéologie dominante.
00:10:10Écoutons, je crois qu'il y a un deuxième passage de Mme Rousseau,
00:10:13où on écoute M. Laurent Saint-Martin, qui est le ministre, la position du gouvernement.
00:10:17Écoutons ce qu'il a dit ce matin.
00:10:18– C'est surtout totalement contraire à ce qu'il faut faire aujourd'hui
00:10:24dans la décarbonation de nos pays.
00:10:27Nous avons un agenda que les différents gouvernements de ces dernières années
00:10:31ont réussi à mettre en place, permettant de baisser considérablement
00:10:35les émissions de gaz à effet de serre dans notre pays,
00:10:37grâce à un mix énergétique, comme on dit, qui est extrêmement bon,
00:10:41nucléaire, énergie renouvelable.
00:10:42– Vous avez visé LR et le RN qui étaient en lutte sur ce texte ?
00:10:45– Bien sûr, on a besoin de poursuivre, au contraire,
00:10:48nos investissements dans les énergies renouvelables.
00:10:50Ça a marché ces dernières années.
00:10:51Ce moratoire et cet arrêt-là iraient totalement à rebours
00:10:54du sens de notre agenda industriel.
00:10:56– Les députés ne semblaient pas tellement mobilisés sur ce texte,
00:10:59dans vos rangs notamment.
00:11:00– Je pense que c'est effectivement une erreur.
00:11:02On doit défendre, non seulement notre bilan écologique en la matière,
00:11:05mais surtout ce qui est devant nous en termes d'investissement
00:11:08d'énergie renouvelable qui fait partie intégrante de ce mix
00:11:12et de cette solution de décarbonation de notre pays.
00:11:15C'est l'avenir de la planète et de nos enfants qui se jouent là-dessus.
00:11:17– Il y a toujours des arguments d'autorité, c'est l'avenir de notre planète
00:11:20et enfin de quoi il parle, M. Saint-Martin.
00:11:23C'est contraire à l'avenir de la planète de construire du nucléaire ?
00:11:27– Il veut les deux.
00:11:27– Enfin, je veux dire, tout ça est grotesque.
00:11:30– Vous savez, ça pose quand même deux questions politiques
00:11:31parce qu'il y a quelques jours, Emmanuel Macron avait fait
00:11:34dans l'interview du Parisien, vous l'avez parlé,
00:11:36le fameux brainwasher des laveurs de cerveau.
00:11:38Surtout, il disait qu'il faut arrêter de détricoter
00:11:39ce qu'on a fait pour l'écologie,
00:11:41pour demander justement à ses députés de voter
00:11:42contre la suppression des ZFE.
00:11:44On a vu qu'il a été moyennement écouté.
00:11:46Là, c'est à nouveau un camouflet.
00:11:47– Gabriel Attal, il ne contrôle plus rien.
00:11:49– Absolument, déjà d'une part.
00:11:49Et surtout, vous avez vu, il y a quand même des bisbilles
00:11:51entre le gouvernement, en tout cas entre les macronistes et la LR.
00:11:54Ils sont censés être alliés, associés dans la coalition gouvernementale.
00:11:57Ils se tirent entre les pattes.
00:11:58– Il y aura peut-être une motion de censure la semaine prochaine, dit-on.
00:12:00Alors, par exemple, je ne vous ai pas présenté, me dit Georges Chenec.
00:12:03– Non.
00:12:03– Je n'ai pas fait le tour de table.
00:12:04Donc, Eugénie Bastier, de la Maison du Figaro, que vous connaissez.
00:12:08André Valigny, qui fut longtemps un homme de gauche.
00:12:11– Oui, je l'ai toujours.
00:12:13– Il est toujours sur ce bateau.
00:12:14– Voilà.
00:12:15Vincent Hervouet, qui est avec nous
00:12:18et qui parlera évidemment politique étrangère, que vous connaissez.
00:12:21– Qui n'a jamais été un homme de gauche.
00:12:22– Oui, c'est un homme indépendant.
00:12:24– Un homme.
00:12:25– Un homme indépendant.
00:12:26– Un homme classable.
00:12:26– Radioactif, moi j'aime vous voir tel un taliban ou tel un mollah
00:12:31excité à ce point avec du clair et prosélite.
00:12:36– Mais non, mais ça me fatigue et ça fatigue surtout les Français.
00:12:39Je vous assure, je parle régulièrement de la baie de la boule.
00:12:42C'est un scandale.
00:12:43Je ne peux pas vous dire autre chose.
00:12:45C'est un scandale.
00:12:46C'est un scandale visuel.
00:12:49C'est un scandale financier.
00:12:51C'est un scandale écologique.
00:12:53C'est un scandale tous azimuts.
00:12:55Voilà.
00:12:55– C'est sans doute un scandale.
00:12:57– Mais vous êtes d'accord, vous la connaissez.
00:13:00Et tu ouvres tes fenêtres, t'as ça sous les yeux.
00:13:02C'est une horreur.
00:13:03Et vous savez pourquoi d'ailleurs ?
00:13:04Une des raisons, c'est que dans les années 70, on n'a pas construite une centrale nucléaire
00:13:08à... je crois que c'était à Corne de Meille, il y avait une centrale nucléaire dans la région
00:13:12qui devait être... ou aux Pélerins.
00:13:13Elle n'a jamais vu le jour parce qu'il y avait déjà des manifestations anti-nucléaire.
00:13:20Aujourd'hui, il semble...
00:13:21– Parce qu'il y avait une ville de 350 000 habitants à côté.
00:13:24– Oui, mais il semble aujourd'hui quand même que quand Giscard est parti en 81,
00:13:29on était complètement autonome, indépendant sur le plan énergétique.
00:13:33Voilà.
00:13:34Et c'était une des grandes réussites de Giscard, le nucléaire.
00:13:38– Mais Mitterrand a continué.
00:13:39– Je ne vais pas me faire l'avocat des écolos, mais il y a une culture de la sûreté,
00:13:43de la sécurité nucléaire à tous les étages.
00:13:45– Oui.
00:13:46– Il n'y a eu aucun incident depuis...
00:13:48– Mais qui interdit par exemple d'imaginer qu'on puisse la développer partout dans le monde,
00:13:53dans des pays où il n'y a même pas de courant les trois quarts du temps.
00:13:58– Oui, c'est ça le problème.
00:13:59Le seul argument contre le nucléaire, c'est coûteux.
00:14:01– C'est vrai que c'est coûteux et c'est très long à construire.
00:14:04Et c'est ça l'argument aujourd'hui qu'utilise ceux qui...
00:14:05– Et que ça ne souffre pas de médiocrité.
00:14:07– Voilà, et ceux qui font l'argument sur le mix énergétique disent
00:14:11de toute façon qu'on n'aura pas le temps de construire les centrales nécessaires.
00:14:14On a besoin en attendant de développer ça, ça peut s'entendre.
00:14:18– Je signale que ni les éoliennes ni les panneaux solaires sont développés en France.
00:14:21C'est la totale.
00:14:22– Oui, bien sûr, mais le problème c'est que...
00:14:23– Non, mais c'est parce que ça c'est des choses que Mme Rousseau
00:14:25et ne connaît pas le sujet.
00:14:26– Ni les éoliennes sont fabriquées en France, ni les panneaux solaires.
00:14:29– Ça vient de Chine.
00:14:32– Non, mais c'est un désastre.
00:14:32– Non, mais c'est un désastre.
00:14:33– C'est un désastre total.
00:14:34– C'est un désastre total, mais bon.
00:14:36– Avec les normes actuelles.
00:14:36– Moi je vais les enlever, une à une.
00:14:39– Ah non, ne croyez pas ça, c'est impossible à enlever.
00:14:45C'est quasiment impossible.
00:14:46Mais d'abord, le propriétaire du champ, vous avez planté l'éolienne
00:14:49qui lui rapporte plus que du maïs, le propriétaire du champ devra remettre
00:14:54le sous-sol en l'état.
00:14:57Sachant que vous y avez déversé pour faire tenir le bastring des milliers,
00:15:01des milliers de tonnes de béton, ça ne risque pas d'arriver.
00:15:05Donc elles sont là, elles sont plantées et elles resteront.
00:15:07– Bon, voilà ce qu'on pouvait dire, puisque vous avez la parole,
00:15:09voilà ce qu'on pouvait dire sur ce premier sujet qui fait réagir.
00:15:12Alors, prochaine étape, c'est mardi.
00:15:14– Mardi, votre seule année.
00:15:15– Bon, on avait essayé de joindre M. Pierre Meurin,
00:15:17mais on n'a pas réussi à le joindre, malheureusement, ce matin.
00:15:20Vous voulez dire un dernier mot ?
00:15:21– Vous m'avez oublié.
00:15:22– Ah, je vous ai, ça c'est regrettable.
00:15:24– Vous ne m'avez pas présenté.
00:15:25– Eh bien, écoutez, M.…
00:15:27– Non, mais je suis inquiet.
00:15:28– Comment dire ?
00:15:30M. Fenech, qui longtemps fut un homme…
00:15:34– De droite.
00:15:36– Longtemps.
00:15:37– Non, on ne peut pas dire ça d'ailleurs,
00:15:40puisque vous étiez UMP, vous étiez, bon,
00:15:43on ne sait pas où vous étiez vraiment.
00:15:44– Si, si, il était très à droite.
00:15:45– Oh non, Georges était très à droite.
00:15:48– À l'Assemblée nationale, il était très à droite.
00:15:50– Non ?
00:15:50– Non, ça c'est…
00:15:51– Merci pour la présentation.
00:15:53– C'est votre frère.
00:15:54– Oui.
00:15:54– Israël-Iran, on va écouter la porte-parole de la Maison-Blanche.
00:16:0015 jours, vous allez nous décoder ça.
00:16:04Pourquoi est-ce qu'on attend 15 jours ?
00:16:0515 jours, c'est le 4 juillet, j'ai l'impression.
00:16:06– Ah oui.
00:16:08– Oui, à peu près, oui.
00:16:09– Ah, là, je vous ai…
00:16:12– Ah, je vous ai surpris, là.
00:16:14– Bravo.
00:16:15– C'est Independence Day.
00:16:19– Bon, écoutez ce qu'a dit la porte-parole de la Maison-Blanche.
00:16:21– Il y a une chance substantielle que des négociations aient ou n'ont lieu avec l'Iran dans un avenir proche.
00:16:31Et je prendrai ma décision dans les deux semaines à venir en fonction de cela.
00:16:36Donc c'est une citation directe du président Trump.
00:16:39L'Iran a tout ce dont le pays a besoin pour construire une bombe nucléaire.
00:16:46Tout ce qu'il faut, c'est une décision du guide suprême.
00:16:49Et cela prendrait quelques semaines ensuite pour parachever cette construction.
00:16:54Et cela serait une menace existentielle pour Israël, pour les Etats-Unis,
00:16:58mais également pour le pays, pour le monde entier.
00:17:01Et la Russie elle-même est d'accord avec cela.
00:17:05L'Iran ne doit pas avoir de bombe nucléaire.
00:17:07Le président l'a répété et c'est quelque chose qu'il a répété toute sa vie.
00:17:12– On ne comprend rien à ce babile.
00:17:14Je ne sais pas si vous avez remarqué, c'est très difficile à comprendre.
00:17:17Moi, ce que j'ai compris, c'est que pendant 15 jours…
00:17:20– Babile, vous êtes la porte-parole de l'aménagement.
00:17:22– Non, non, mais ces deux voix, ces deux paroles…
00:17:24Ben oui, on entend une petite musique.
00:17:26Je n'ai pas très bien entendu la traduction simultanée.
00:17:29C'est un exercice difficile.
00:17:31Ce que j'ai compris, c'est que pendant 15 jours,
00:17:34les Américains resteront le doigt sur la détente,
00:17:37mais certainement laisseront une chance à la diplomatie.
00:17:40Ça veut dire quoi ?
00:17:41Ça veut dire qu'il n'y a pas de…
00:17:42C'est très décevant, mais il n'y a pas de solution magique.
00:17:46Il n'y a pas de solution miracle.
00:17:48Il n'y a pas de certitude que vous puissiez démonter de l'extérieur
00:17:54et en force le mécano nucléaire des Iraniens.
00:17:58C'est-à-dire que les fameuses bombes que les médias regardent avec passion,
00:18:02ces bombes qui font 13 tonnes 6, tout le monde connaît…
00:18:06Les GBU.
00:18:07Les GBU, pardon, 57.
00:18:09Je suis devenu un spécialiste des GBU 57.
00:18:12GBU 57.
00:18:13Général de Clermont, on me l'a dit hier.
00:18:15B2.
00:18:16Eh bien, tout ça, pour démolir du béton qui est planqué sous le granit
00:18:21à 90 mètres sous le sol, ce n'est pas du tout sûr que ça marche.
00:18:26Donc, il n'y a pas de solution autre que, pour l'instant, la diplomatie.
00:18:32Ce que je comprends, et c'est ce qu'on disait hier,
00:18:35c'est-à-dire qu'on ne sait pas précisément si on arrivera à atteindre les objectifs.
00:18:39C'est un peu embêtant.
00:18:40Oui.
00:18:41D'où l'attaque hélico portée.
00:18:44C'est le scénario que j'entends.
00:18:46Non mais vous êtes toujours…
00:18:47Non mais, ok.
00:18:48Vous êtes toujours…
00:18:49Je ne suis rien du tout.
00:18:50Non, non, mais ce qu'il y a…
00:18:51C'est joli.
00:18:52C'est de la même manière.
00:18:53Les guerriers d'Orient, ça se passe de la même manière.
00:18:55Que ce soit pour chasser Arafat de Beyrouth,
00:18:58que ce soit pour taper le Hezbollah,
00:19:00que ce soit pour le…
00:19:01à Gaza, c'est toujours la même histoire.
00:19:02C'est-à-dire qu'au début, Israël frappe.
00:19:05Tout le monde se dit, quand même, ils ont un culot incroyable.
00:19:08Du courage, comme on veut.
00:19:10Et puis, au bout de 3-4 jours, 5 jours, une semaine,
00:19:14on dit, ça commence à durer.
00:19:16C'est-à-dire que le monde est au balcon,
00:19:17et puis à un moment, il s'impatiente.
00:19:19Et on en est là.
00:19:20Au bout d'une semaine, on s'impatiente.
00:19:21Ça ne donne pas vraiment encore les résultats.
00:19:23Le génie.
00:19:23Le génie.
00:19:24Il me semble quand même que dans l'hésitation de Trump,
00:19:27il y a aussi un dilemme idéologique.
00:19:28C'est-à-dire qu'il a été quand même élu
00:19:29sur l'idée qu'on ne ferait plus de guerre au Moyen-Orient
00:19:32contre l'interventionnisme.
00:19:34GD Vance, c'est sa ligne absolue.
00:19:36Il serait quand même en contradiction
00:19:37avec ce qu'il dit par rapport à l'Ukraine.
00:19:38Quand il dit que la guerre en Ukraine n'est pas sa guerre,
00:19:40qu'il ne veut pas fournir d'armes à l'Ukraine
00:19:42pour gagner la guerre contre la Russie,
00:19:45il y aurait quand même une contradiction à aller aider.
00:19:48Et je pense qu'il y a un vrai débat
00:19:50au sein du Parti républicain.
00:19:51On le voit d'ailleurs dans la base MAGA,
00:19:53qui est très divisée,
00:19:54entre ceux qui disent, voilà,
00:19:55il faut aller aider Israël, etc.
00:19:57Et les autres qui disent, non, America first,
00:19:59c'est d'abord les intérêts américains
00:20:00et nous n'avons pas à aller intervenir
00:20:03une énième fois au Moyen-Orient
00:20:04parce qu'on sait les résultats que ça a donné en Irak,
00:20:06on sait ce que ça a donné.
00:20:07Donc effectivement, je pense que derrière
00:20:09l'hésitation stratégique,
00:20:10il y a une hésitation idéologique.
00:20:12Mais s'il y avait la certitude
00:20:15de pouvoir obtenir un résultat efficace,
00:20:19il n'hésiterait pas.
00:20:20La question, parce que contrairement à la guerre d'Ukraine
00:20:22qui lui paraît ridicule,
00:20:23il y a avec le nucléaire iranien
00:20:25un véritable enjeu de non-prolifération,
00:20:29un danger mortel sur Israël, etc.
00:20:31Donc c'est une vraie question.
00:20:32Et le chantage, et enfin,
00:20:34il y a le chantage que font éternellement
00:20:37les Iraniens, le chantage énergétique.
00:20:41Parce que si vous allez sur la guerre totale
00:20:42et qu'il vous boucle le détroit d'Hormuz,
00:20:46eh bien, il faut quand même savoir que le pétrole...
00:20:48Pour les électeurs de Trump qui...
00:20:50Donc les Américains veulent laisser une chance
00:20:53à la diplomatie.
00:20:55Et ça se passe ce matin, au fait.
00:20:57Je pense souvent aux auditeurs,
00:20:59aux téléspectateurs.
00:21:00Et hier, il y a quelqu'un dans la rue
00:21:02qui m'a dit, mais vous parlez sans arrêt de MAGA.
00:21:04Ça veut dire quoi ?
00:21:05MAGA.
00:21:05Make America.
00:21:06Ben oui, make American great again.
00:21:09MAGA.
00:21:10Donc quand vous parlez de la base MAGA,
00:21:11c'est la ligne Trump.
00:21:13Make American America great again.
00:21:16Donc pensons à ceux qui nous regardent.
00:21:19Vous avez raison.
00:21:20Et Salomon Thomaïl, qui est là.
00:21:22Bonjour Pascal.
00:21:23Bonjour Thomaïl.
00:21:24Vous avez fait anglais LV2, non, vous ?
00:21:26Exactement.
00:21:29J'ai fait vraiment anglais LV2
00:21:31parce que vous savez que de mon temps,
00:21:33c'était les parents d'abord qui décidaient
00:21:36la langue qu'on allait apprendre en sixième.
00:21:39et ceux qui faisaient allemand
00:21:43étaient a priori dans des classes plus fortes.
00:21:46Donc mes parents avaient décidé pour moi
00:21:48de me mettre dans une classe plus forte.
00:21:50Ce qui fait que j'ai fait sept ans d'allemand
00:21:53et que je ne sais même pas dire au revoir.
00:21:56Ça ne m'a jamais surtout servi.
00:21:58C'est-à-dire que c'est...
00:21:59Alors que l'anglais sert a priori.
00:22:01Mais c'est vrai que l'allemand sert peu
00:22:03dans nos relations.
00:22:05On sera avec Didier Barbelivien, figurez-vous.
00:22:07Non !
00:22:08Bien sûr !
00:22:08Ah mais il a fait une superbe chanson
00:22:09qui s'appelle « D'Allemagne ».
00:22:10Vous connaissez cette chanson ?
00:22:11D'Allemagne, bien sûr.
00:22:12D'Allemagne, le romantisme est plus violent.
00:22:15Les violons, je ne sais plus.
00:22:18Oui, on imagine la suite, oui, bien sûr.
00:22:20De Patricia Cass, magnifique.
00:22:21D'Allemagne, formidable chanson.
00:22:22C'est une des plus jolies chansons de Didier.
00:22:25C'est vrai.
00:22:25Vous le saluez.
00:22:27A tout à l'heure, Pascal.
00:22:28Vous n'êtes pas très bavards ce matin.
00:22:30Bon, merci.
00:22:31C'est vendredi.
00:22:31Il est 9h22.
00:22:32On marque une pause et on revient.
00:22:34Somaïa Labidi est avec nous.
00:22:38Bonjour, Somaïa.
00:22:39Il est 9h29.
00:22:42Et vous nous rappelez les titres.
00:22:43Bonjour, Pascal.
00:22:49Bonjour à tous.
00:22:50Une semaine que le conflit au Moyen-Orient fait rage.
00:22:53Les sirènes d'alerte antiaériennes ont retenti tôt ce matin dans plusieurs régions d'Israël
00:22:58après des tirs de missiles depuis l'Iran.
00:23:00De son côté, Tsaël annonce avoir mené une série de frappes.
00:23:03Des dizaines de cibles ont été touchées, dont un centre de recherche militaire à Téhéran.
00:23:08Principalement des hommes, fuyant l'Afghanistan, l'Ukraine ou encore la Guinée, célibataires
00:23:14et avec un âge moyen de 34 ans.
00:23:17C'est le profil type des demandeurs d'asile en France, selon le dernier rapport annuel de l'OFPRA,
00:23:22Office français de protection des réfugiés et apatrite, publié aujourd'hui.
00:23:26Rapport qui précise qu'en 2024, plus de 130 000 personnes ont déposé une demande,
00:23:31soit une augmentation de 4,8% par rapport à 2023.
00:23:35Et puis on termine avec ce drama 51 dans l'Aisne.
00:23:39Un enfant de 12 ans est mort lundi des suites d'une intoxication alimentaire sévère.
00:23:44Huit autres cas ont été recensés.
00:23:46Tous les moyens sont mobilisés pour identifier l'origine de cette intoxication
00:23:50et prendre en charge les enfants malades.
00:23:53Déclaration de la préfecture dans un communiqué que vous découvrez à l'écran.
00:23:57Maïa, merci, mais cette information, elle est extrêmement inquiétante
00:24:02parce que je crois qu'aujourd'hui, il y a un nouvel enfant qui a été hospitalisé,
00:24:07qu'on ne sait pas s'il y a un rapport entre toutes ces intoxications,
00:24:12qu'il y a un vrai mystère, mais que commence dans Saint-Quentin
00:24:16à naître un climat de très grande inquiétude et pourquoi pas de panique.
00:24:21Tous les experts sont en train de regarder l'eau du robinet,
00:24:25sont en train de chercher.
00:24:27Vous avez huit intoxications, un enfant qui est mort.
00:24:30Ces enfants n'ont aucun rapport les uns avec les autres,
00:24:33sauf que c'est dans le même espace géographique.
00:24:37Ils boivent la même eau.
00:24:39Ils ne mangent pas dans les mêmes camps.
00:24:41Non, ils boivent la même eau.
00:24:43L'eau du robinet.
00:24:44L'eau du robinet a été précisément analysée et il n'y a pas de soucis.
00:24:50Donc c'est effectivement, on entendait des reportages ce matin,
00:24:54il y a une grande inquiétude des parents qui vont à l'hôpital,
00:24:57on est dans un climat de panique.
00:24:59Mettez-vous à la place de ces gens, voilà, de psychose exactement.
00:25:03Mettez-vous à la place de ces gens qui nous écoutent en ce moment.
00:25:06Alors, la position française sur Israël et Iran.
00:25:10Et là, on va écouter Hilda Degani,
00:25:14qui est une iranienne qui était hier soir sur le plateau de Gauthier Lebray.
00:25:18Et la position française, qu'on peut comprendre d'ailleurs,
00:25:21c'est Emmanuel Macron qui dit, ça ne marche pas
00:25:24lorsque de l'extérieur on fait tomber un régime.
00:25:27Il faut que ce soit le peuple souverain qui décide lui-même sa révolution.
00:25:32Donc Gauthier l'a interrogé. Écoutez sa réponse.
00:25:36Alors que votre père est mort pour tenter de libérer l'Iran de ce régime barbare,
00:25:41quand vous entendez Emmanuel Macron qui dit
00:25:43si ce régime barbare tombe par les bombes occidentales,
00:25:45ça sera le chaos ensuite, ça vous évoque quoi ?
00:25:51Je vais dire ce que je pense.
00:25:55Je me sens violée. Je me sens trahie.
00:25:58C'est déjà compliqué, vous savez, pour d'être franco-iraniens.
00:26:05Personne chez les Iraniens.
00:26:06Et nos compatriotes d'ailleurs.
00:26:08Moi, quand il a fait ce message-là,
00:26:11je ne vous dis pas le nombre de messages que j'ai eus
00:26:13de la part des compatriotes en Iran,
00:26:15mais aussi dans la diaspora du monde,
00:26:17en disant, mais qu'est-ce que vous foutez ?
00:26:19Mais fermez-lui le bec.
00:26:21Tout ce qui a une barbe est une chèvre en fait.
00:26:23C'est quoi le problème ?
00:26:24C'est quoi qu'ils ne comprennent pas ?
00:26:26À comparer ça à l'Irak et à la Libye.
00:26:27Mais oui.
00:26:28Et le chaos, c'est quand il y a Samuel Paty qui est gorgé.
00:26:33C'est quand il dissout,
00:26:35c'est quand il est infichu de garder son ministre des Affaires étrangères.
00:26:40Parce que je suis française aussi.
00:26:42Je peux vous parler du chaos français aussi.
00:26:44Quand il est infichu de garder son ministre des Affaires de l'Intérieur
00:26:49qui démissionne parce qu'il n'a pas les moyens de maintenir la sécurité.
00:26:52C'est notre sécurité ici.
00:26:54Quand son chef d'état-major des armées démissionne,
00:26:59ça c'est le chaos.
00:27:00D'accord ?
00:27:01Et le chaos pour les Iraniens et pour le Moyen-Orient,
00:27:05c'est aujourd'hui et c'est maintenant.
00:27:07C'est intéressant parce que ça en dit beaucoup d'Emmanuel Macron.
00:27:10Il a peut-être raison sur son analyse,
00:27:13mais je ne suis pas sûr qu'il ait eu intérêt à le dire.
00:27:16Parce qu'il heurte fortement des sensibilités.
00:27:21Et on est au cœur peut-être de sa personnalité.
00:27:25Son analyse est peut-être juste.
00:27:27Mais par exemple, est-ce que François Mitterrand aurait dit cela ?
00:27:30Moi, je pense qu'il a raison sur le fond.
00:27:32Mais effectivement, est-ce qu'il y a une opportunité à le dire ?
00:27:35Après, là où il a raison, c'est que c'est vrai que le risque,
00:27:38si les bombardements se prolongent,
00:27:39c'est de retourner la population iranienne
00:27:41qui est dans son écrasante majorité hostile au MOLA,
00:27:47que finalement, elle se retourne en faveur du régime
00:27:49parce qu'elle est bombardée.
00:27:51Et ça, c'est un vrai risque qu'on ne peut pas sous-estimer.
00:27:53En même temps, l'opinion publique a du mal à comprendre Emmanuel Macron
00:27:56parce que ce régime est horrible, bien évidemment.
00:27:59Et on a le sentiment, et Marine Le Pen l'a dit aussi,
00:28:01qu'il y a une forme d'ambiguïté.
00:28:04En fait, toute cette subtilité macronienne,
00:28:07elle n'est pas comprise.
00:28:08Pardonnez-moi de le dire comme ça.
00:28:10Certains vont penser même que je défends le président Macron
00:28:12en disant cela, et je ne crois pas.
00:28:14C'est-à-dire qu'il y a un moment où il faut être plus clair.
00:28:17Et surtout quand tu es un chef de l'État,
00:28:19il faut parler clair.
00:28:20Et j'ai peur que cette subtilité ne passe pas.
00:28:23Les gens perçoivent ça en disant,
00:28:24mais enfin, il défend les MOLA ?
00:28:25Non.
00:28:26Alors, deux choses.
00:28:27Sur François Mitterrand, vous êtes trop indulgent,
00:28:29pour une fois, parce que moi, je me souviens,
00:28:32je parle sur le contrôle de Vincent Hervouet,
00:28:34je me souviens, vous vous en souvenez tous,
00:28:36que Mitterrand, quand le mur du Berlin a chuté,
00:28:39il a été très frileux,
00:28:40il ne savait pas trop ce qui allait succéder
00:28:42au régime communiste.
00:28:43Souvenez-vous, on lui a reproché une frilosité à l'époque.
00:28:45Là, la position d'Emmanuel Macron.
00:28:46Sur l'Iran, moi, je suis pour le renversement du régime,
00:28:51le chaos, ça ne peut pas être pire
00:28:52que ce que vivent les Iraniens aujourd'hui.
00:28:54Mais si, le chaos de l'imagination.
00:28:56Non, moi, je suis pour le renversement du régime,
00:28:58je suis pour la sécurité maximale d'Israël,
00:29:01et si les choses tournent bien,
00:29:02Israël se sera débarrassé du Hamas,
00:29:05du Hezbollah et de l'Iran nucléaire.
00:29:07Bon, maintenant, sur Macron, je pense que...
00:29:10Et Netanyahou aura peut-être une responsabilité dans tout ça ?
00:29:13Netanyahou a décidé cette opération aussi
00:29:15pour des raisons de politique intérieure.
00:29:17Oui, non, mais...
00:29:18Mais sur Emmanuel Macron,
00:29:21je vais le défendre quand même avec un argument
00:29:23qui est le suivant, il y a deux otages français
00:29:24dans les prisons iraniennes.
00:29:26Donc je pense qu'il a toujours ça aussi à l'esprit.
00:29:28Alors je suis complètement d'accord avec vous
00:29:30parce que le premier intérêt,
00:29:32effectivement, le premier devoir du président français,
00:29:35c'est de penser aux intérêts de la France.
00:29:37Et les intérêts de la France,
00:29:38ça commence effectivement par assurer
00:29:40la vie de Cécile Collère et de Jacques Paris,
00:29:43qui sont depuis maintenant des années
00:29:45enfermés à la prison des Vines
00:29:47dans des conditions difficiles.
00:29:49Et depuis le mois de janvier,
00:29:50on sait qu'ils sont au bout du rouleau.
00:29:52Et on est en juin.
00:29:53Donc effectivement, eux, ils sont sous les bombes.
00:29:56Première chose.
00:29:56La deuxième chose à l'intérêt des Français,
00:29:58c'est que le pétrole ne se croit pas à 150 dollars le baril.
00:30:02C'est que la guerre ne tourne pas au chaos général.
00:30:04C'est vrai.
00:30:05C'est une posture qui est celle de la diplomatie française
00:30:07en général, depuis toujours,
00:30:09la retenue, l'équilibre,
00:30:11au prix de l'injustice, mais l'équilibre.
00:30:13C'est-à-dire qu'on pense d'abord à nous,
00:30:14on pense d'abord à ce qui est un peu que le commerce se fasse,
00:30:18etc.
00:30:19Mais la vraie vérité, elle est plus politique.
00:30:24C'est-à-dire qu'il chausse, il prend une attitude chiracienne,
00:30:29il sait que ce sera populaire, il sait que ce sera bien reçu et bien compris.
00:30:33– Mais ce n'est pas ce que dit Pascal.
00:30:34Pascal dit au contraire qu'Emmanuel Macron n'est pas compris.
00:30:37– Oui, mais si, bien sûr que si.
00:30:39– Expliquez quand même le prix du baril,
00:30:41parce que je pense que les gens ne comprennent pas.
00:30:42Aujourd'hui, le prix du baril, il est à 75 ou 70.
00:30:45Ça voudrait dire que ça doublerait.
00:30:47Nous sommes d'accord que ce serait plus cher,
00:30:49parce qu'il y a la guerre.
00:30:51– Le chantage énergétique des Iraniens,
00:30:55c'est que non seulement ils produisent du gaz et du pétrole,
00:30:57mais ils sont à un endroit géographique où il y a le détroit d'Ormouz,
00:31:01qui fait à peu près une quarantaine de kilomètres de large,
00:31:04qui est très facile à bloquer.
00:31:05– Et donc s'il ferme, le prix du baril augmentera
00:31:08et le prix à la pompe aussi pour nous.
00:31:10– Le prix du baril augmentera parce que le pétrole et le gaz
00:31:13qui viennent du Moyen-Orient…
00:31:14– Nous sommes d'accord.
00:31:14Et là, on est à 70 euros, je crois, non ?
00:31:17– Oui, à peu près, à peu près, donc ça veut dire…
00:31:19– Il monte, ce qui est bon pour les Russes,
00:31:21ce qui est bon pour un certain nombre d'alliés d'ailleurs de l'Iran.
00:31:25– Je pense que c'est un peu trop subtil ce qu'a dit Emmanuel Macron.
00:31:27– Non, je veux dire, Emmanuel Macron n'est pas particulièrement subtil
00:31:32dans sa position, ce qui est choquant,
00:31:34et vous n'avez pas tort de le soulever,
00:31:36c'est qu'en fait, il fait une observation générale,
00:31:38il est comme un observateur au bord de la scène.
00:31:40– Bah oui, il n'est pas son nom de job.
00:31:42– Alors que la France, qu'elle joue un rôle.
00:31:43Alors aujourd'hui, je dis un peu le contraire de ce que je viens de dire,
00:31:46mais c'est ça la réalité, elle est toujours compliquée.
00:31:50Aujourd'hui, vous avez à Genève une réunion
00:31:52avec le Britannique, le Français, l'Allemand et l'Iranien
00:31:56qui vient à Genève discuter.
00:32:00Ça prend une importance considérable aujourd'hui
00:32:02parce que c'est une voie diplomatique,
00:32:04c'est d'un coup une enceinte de dialogue.
00:32:07Ils ont tous rendez-vous à l'ambassade d'Allemagne
00:32:09et on sent qu'il y a la panique à bord.
00:32:11– Marine Le Pen, écoutez ce qu'elle a dit précisément
00:32:14sur la position française.
00:32:15– Évidemment que l'avenir serait mieux
00:32:19que ce que vivent affreusement les Iraniens
00:32:24depuis près de 50 ans.
00:32:27– Vous êtes en train de dire qu'Emmanuel Macron
00:32:28a des propos ambiguës sur le régime iranien.
00:32:32– Je dis que sur le régime iranien,
00:32:34on ne peut avoir, je pense, aucun propos ambiguë.
00:32:38Et que la France, qui est un pays que l'on regarde,
00:32:43que l'on écoute, tant son histoire est liée
00:32:48à la défense de la liberté,
00:32:51doit être sans ambiguïté.
00:32:54– Les Iraniens nous sont sympathiques,
00:32:58la réplique islamique a toujours été notre ennemi,
00:33:01ça fait 40 ans qu'ils nous font des guerres
00:33:03par des moyens asymétriques,
00:33:04ils nous ont chassés du Liban, chassés du Moyen-Orient,
00:33:07on n'a aucune sympathie pour les Iraniens
00:33:09et on a de la sympathie pour Israël, évidemment.
00:33:12Mais ça n'empêche que le chaos général
00:33:14que pourraient provoquer les Américains
00:33:16et les Israéliens n'est pas vraiment dans nos affaires.
00:33:18– En marge de cela, il y a eu cet hôpital à Soroka
00:33:24qui a été hier bombardé.
00:33:27Alors, vous avez Mohamed Aminejad
00:33:30qui a dit que l'objectif n'était pas de toucher un hôpital,
00:33:32nous n'avons jamais eu l'intention de frapper des civils,
00:33:34l'Iran avait, n'a et n'aura l'intention de viser
00:33:36avec des missiles, des civils, des innocents et des hôpitaux.
00:33:39Donc ça, c'est, si j'ose dire, le premier épisode.
00:33:42Le deuxième épisode, c'est une dépêche de l'AFP hier
00:33:49qui expliquait que l'Iran avait frappé un hôpital
00:33:57où il y a des soldats israéliens blessés dans la bande de Gaza.
00:34:03Ça, c'est une dépêche de l'AFP.
00:34:05Donc ça fait réagir fortement l'ambassadeur d'Israël
00:34:09qui a répondu, l'AFP relaie de la propagande islamiste,
00:34:13une fois de plus.
00:34:15C'est l'ambassadeur d'Israël qui cible ainsi l'AFP.
00:34:17L'hôpital Soroka de Bercheva soigne avant tout
00:34:20les populations bédouines du sud d'Israël,
00:34:22prétendent que le nombre de soldats blessés dans la guerre à Gaza
00:34:24y sont soignés est au mieux un mensonge éroronté,
00:34:28au pire, traduit l'intention de l'AFP de légitimité,
00:34:31une attaque sur un hôpital civil.
00:34:34Et je vous propose d'écouter ce que disait hier soir
00:34:36Josua Zarka, qui était sur le plateau de Gauthier-Lebrette.
00:34:41Qu'est-ce qu'ils font en disant cela ?
00:34:42Premièrement, c'est un hôpital qui traite des militaires,
00:34:46donc c'est une cible légitime.
00:34:49Ce qui est, franchement, je pense qu'assez terrible à dire.
00:34:53Secondo, c'est faux.
00:34:54La plupart des soldats ne sont pas traités à Soroka.
00:35:00Parce que les hélicoptères qui prennent les soldats qui sont blessés
00:35:04vont dans les hôpitaux les plus proches.
00:35:06Les hôpitaux les plus proches sont à Ashkelon, Ashdod,
00:35:10et certains des hôpitaux qui sont au sud de Tel Aviv,
00:35:12et même dans Tel Aviv.
00:35:13Ensuite, c'est l'idée de donner une certaine légitimité
00:35:16à l'attaque par l'Iran sur un hôpital totalement civil.
00:35:21Il n'y a pas en Israël des hôpitaux militaires.
00:35:24Donc c'est une assiduance civile.
00:35:27Alors moi, je souligne depuis quelques jours
00:35:29les intervenants sur différents plateaux qui prêtent la parole
00:35:32et qui sont parfois montrés comme des experts.
00:35:35Et on a parlé d'Agnès Levallois.
00:35:37Agnès Levallois, elle est professeure à Sciences Po,
00:35:38elle est professeure à l'ENA.
00:35:40C'est quand même pas rien.
00:35:41C'est une universitaire de Renault qui infuse dans la société française.
00:35:46Ce qu'elle dit, c'est la porte-parole parfois de la position iranienne
00:35:51et parfois également plus gravement peut-être de la position du Hamas.
00:35:55Donc je vous propose d'écouter parce qu'on est souvent parfois attaqués.
00:35:59Vous avez France Info qui explique que l'information n'est pas une opinion,
00:36:02mais qui invite cette dame en permanence, sans dire qui elle est.
00:36:05Alors écoutez ce qu'elle a dit par exemple.
00:36:07Hier sur cette attaque, c'était sur France Info.
00:36:09Agnès Levallois, dite experte.
00:36:14Considère que Israël fait le seul boulot.
00:36:18Je ne suis pas sûre que ce soit ça la bonne analyse de la situation.
00:36:21L'analyse de la situation, c'est que l'Iran est un pays avec lequel on peut négocier.
00:36:25Que le régime soit épouvantable et qu'on n'ait plus envie de ce régime, bien sûr.
00:36:28Mais d'abord, ce n'est pas de l'extérieur qu'un changement viendra.
00:36:31Et donc autant aider ce pays à se développer pour permettre une opposition en interne
00:36:35et qu'on arrive à un changement de régime.
00:36:37Et non pas l'inverse, qui conduit à mon avis à une situation absolument,
00:36:40risque de conduire à une situation dramatique.
00:36:43Je le répète, moi ça ne me dérange pas, quelle est cette position ?
00:36:45Simplement, je veux savoir qui parle.
00:36:47Mais surtout, écoutez ce qu'elle disait sur le Hamas.
00:36:51Je rappelle, professeur à Sciences Pro, professeur à l'ENA,
00:36:55et qui explique que le Hamas est un mouvement de résistance.
00:36:58Je n'invente rien, c'est elle qui le dit.
00:37:00Écoutez ce qu'elle disait il y a quelques temps.
00:37:03Daesh avait un projet effectivement de Califat.
00:37:04Le Hamas est un mouvement de résistance palestinien.
00:37:07Il faut remettre la question du Hamas dans son contexte historique.
00:37:10Le Hamas, ça n'est pas les attentats du 1 septembre, et ça n'est pas Daesh.
00:37:14Voilà ce qu'il enseigne dans les universités françaises.
00:37:18Je ne peux pas vous dire autre chose.
00:37:19Non mais vous riez.
00:37:20Mais moi, ça ne me fait pas rire en fait.
00:37:22Ça ne me fait pas rire que Mme Levallois enseigne à Sciences Po,
00:37:26enseigne à l'ENA, en expliquant que le Hamas est un mouvement de résistance.
00:37:31En fait, moi, ça ne me fait pas rire du tout.
00:37:32Et je voudrais vraiment savoir comment ça fonctionne.
00:37:35Est-ce qu'il y a un ministre de l'enseignement supérieur qui peut prendre des sanctions ?
00:37:41Ceux qui ont un discours.
00:37:42Voilà, je suis désolé de vous le dire.
00:37:44Parce que ce n'est pas drôle en fait ces gens-là.
00:37:46Alors évidemment, il n'y a que nous qui le soulignons.
00:37:49On peut vous contredire un instant.
00:37:51Bien sûr.
00:37:51Je ne peux pas redire, mais apporter non pas un bémol, mais une explication.
00:37:55Je vous en prie.
00:37:55Mme Levallois travaille dans un institut privé qui s'appelle l'IREMO,
00:37:59qui est connu pour être très pro-palestinien.
00:38:02Quand elle parle de la résistance, c'est parce que le Hamas s'appelle,
00:38:06le vrai nom du Hamas, c'est le mouvement de la résistance islamique.
00:38:10D'ailleurs, vous avez parlé par ces mots-là, il est défini.
00:38:13Attendez, attendez, attendez.
00:38:15Donc quand ils se prétendent résistants, c'est une espèce de confusion délibérément entreprime.
00:38:22C'est bien que vous preniez le contre-pied en permanence.
00:38:25C'est la résistance à Israël, évidemment.
00:38:27On ne dit pas Israël, on dit l'antidématioïste.
00:38:30Je veux bien que vous preniez le contre-pied régulièrement.
00:38:32Mais ce n'est pas universitaire.
00:38:34Elle est à Sciences Po et Aléna.
00:38:35Elle était à la tête autrefois de France 24.
00:38:38Ça vous dit quelque chose ?
00:38:40C'est plutôt de votre serraille ça, France 24.
00:38:42C'est une télé.
00:38:43Oui, ne m'engueulez pas.
00:38:44Elle était la responsable de France 24.
00:38:45Elle n'est pas au Collège de France.
00:38:47Mais je vous dis qu'elle est prof à Sciences Po.
00:38:49Ce que je veux dire, c'est que cette femme a une posture
00:38:54qu'on critique, qu'on condamne, nous.
00:38:59Vous, moi, on est à le penser qu'elle a complètement perdu les pédales.
00:39:05Mais ce qu'elle fait, ce n'est pas une universitaire qui enseigne.
00:39:10C'est une femme qui connaît la région et qui a réussi ainsi
00:39:13à se glisser dans quelques sénacles ou les chenilles de cours.
00:39:16Écoutez, Avançon, c'est votre avis.
00:39:20Mais ça n'empêche pas qu'elle a complètement de temps sur le fond.
00:39:22Ça, on est d'accord là-dessus.
00:39:24Mais M. Mélenchon a pris la parole.
00:39:26Oui.
00:39:27C'est assez intéressant également, puisque lui, maintenant,
00:39:29il attaque l'histoire de France.
00:39:31Le roi d'Agobert ?
00:39:32C'est le roi d'Agobert.
00:39:33Vous avez vu ?
00:39:33Je suis assuré.
00:39:35Quoi ?
00:39:35Vous n'avez pas vu cette séquence ?
00:39:36Non, non, non.
00:39:37En plus, vous avez entendu.
00:39:38Il dit que la société, la civilisation arabe a inventé les mathématiques.
00:39:44Mais Pythagore, c'était bien avant encore, me semble-t-il.
00:39:48C'est un livre.
00:39:49Alors, écoutons, monsieur, une des mélenchonneries, si j'ose dire, d'hier.
00:39:57La longue histoire, ce n'est pas que pour nous.
00:39:59Les Français, avec je ne sais pas quoi, le roi d'Agobert qui a mis sa culotte à l'envers.
00:40:04Bon, les autres, il la mettait à l'endroit et ils inventaient les maths.
00:40:06Donc, bon, disons qu'il y avait une différence de niveau.
00:40:10Alors, ils s'en souviennent.
00:40:11Ils s'en souviennent.
00:40:12Et chaque fois que je dis ça, j'ai droit à des commentaires de fachos qui mettent
00:40:15« Ah, Mélenchon vient encore nous dire que c'est Lorient qui nous a instruits. »
00:40:17Ben oui, je ne le dis pas parce que j'en ai envie, c'est parce que c'est un fait.
00:40:21Et s'il n'y avait pas eu Saladin, s'il n'y avait pas eu tout ça,
00:40:25vous ne sauriez pas bâtir des cathédrales parce que c'est lui qui vous a appris comment on faisait.
00:40:29Et qui vous a appris comment on faisait des vitraux.
00:40:32C'est Saladin qui vous a appris à construire des cathédrales.
00:40:34Non, mais ce qui est incroyable, c'est la dévalorisation de sa propre histoire
00:40:38au profit d'un Orient fantasmé, pour le coup.
00:40:41Bien sûr que la civilisation arabe a eu une période de grandeur
00:40:44et a apporté des choses au monde comme beaucoup d'autres civilisations.
00:40:46Mais pourquoi vouloir dévaloriser sa propre civilisation systématiquement ?
00:40:50Cette polémique, elle est bien connue.
00:40:53Vous savez que Sylvain Guggenheim avait publié un livre,
00:40:55Aristote au Mont-Saint-Michel, où il montrait que la transmission de la pensée grecque
00:41:00était aussi passée par des réseaux de monastiques français
00:41:04et pas que par le monde arabe, comme nous le répétait.
00:41:06Il avait été conspué notamment par Patrick Boucheron,
00:41:09qui avait dit que c'était un raciste de dire ça.
00:41:11parce que non, tout doit venir du monde arabe.
00:41:14Il y a cette tendance de vouloir fantasmer un Orient
00:41:17qui nous aurait apporté la civilisation.
00:41:20Et moi, je ne dis pas du tout qu'il y ait une grande civilisation arabe,
00:41:23notamment au moment où nous, on était un peu dans les âges sombres.
00:41:26Mais cette volonté de vouloir systématiquement dévaloriser sa propre histoire,
00:41:30elle a un objectif évidemment politique.
00:41:32Quel est le pays qui a inventé l'avion, qui a inventé l'automobile,
00:41:35qui a inventé l'électricité, qui a inventé tout ça ?
00:41:37La démocratie.
00:41:38C'est la démocratie qui est mise à mal aujourd'hui.
00:41:41Je pense qu'on va en parler, j'espère.
00:41:43Le Conseil constitutionnel, c'est la France.
00:41:46C'est marrant parce qu'on s'était intéressé à la construction du métro,
00:41:48construction de la Tour Eiffel.
00:41:49Maintenant, on remonte même jusqu'aux cathédrales pour flatter des gens.
00:41:53Il ne s'agit pas de dire qu'il n'y a eu aucune invention.
00:41:55Alors là, vraiment.
00:41:56Bon, Georges Fenech vient de parler du Conseil constitutionnel.
00:42:00Et vous êtes arrivé sur ce plateau.
00:42:02Vous m'avez dit, je suis en colère.
00:42:04Pourquoi êtes-vous en colère après ?
00:42:07Parce que la loi Attal a été censurée ?
00:42:09Oui.
00:42:10Je peux me...
00:42:11Ah ben, je vous en prie.
00:42:12Vous avez la parole.
00:42:13Je vous rappelle que la loi Attal, c'était donc une loi pour renforcer
00:42:16la lutte contre la délinquance des mineurs,
00:42:19notamment en réintroduire une comparution immédiate,
00:42:22revoir la question d'excuses atteignantes de minorités.
00:42:25Et hier, moi je pèse mes mots vraiment,
00:42:27nous avons assisté à un coup d'État,
00:42:29ou un mini coup d'État des juges dans notre pays.
00:42:32Et personne n'en parle véritablement.
00:42:35J'ai entendu l'édito ce matin de Thomas Bonnet,
00:42:37qui était dans ce sens-là.
00:42:39Personne ne voit la catastrophe démocratique de cette décision.
00:42:44Moi je pense qu'aujourd'hui,
00:42:47parce que j'ai lu et relu attentivement cette décision,
00:42:50le Conseil constitutionnel ne s'est pas fondé
00:42:52sur un article de la Constitution
00:42:54pour dire que la loi Attal était contraire à la Constitution.
00:42:57Il s'est fondé sur les principes fondamentaux
00:43:00des lois de la République,
00:43:02c'est-à-dire qu'ils se sont exonérés du texte de la Constitution,
00:43:05ils font maintenant ce qu'ils veulent.
00:43:07Et je crois, vous permettez, je termine là-dessus,
00:43:10je pense que la prochaine majorité,
00:43:12qui est en charge du destin de notre pays,
00:43:15si elle maintient ce dispositif du Conseil constitutionnel à la française,
00:43:19elle ne pourra rien faire.
00:43:20Et je pense que la vraie réforme,
00:43:22la vraie réforme,
00:43:24ce sera de supprimer,
00:43:25je dis bien supprimer,
00:43:27le Conseil constitutionnel à la française,
00:43:29qui n'existe pas,
00:43:30ni au Royaume-Uni,
00:43:31ni aux Etats-Unis,
00:43:32ni au Canada,
00:43:33ni en Suède,
00:43:34ni aux Pays-Bas,
00:43:34ni en Nouvelle-Zélande.
00:43:35On est les seuls à avoir des juges
00:43:37qui font des remontées.
00:43:38Eugénie Bastien,
00:43:39c'est des sujets passionnants,
00:43:41mais Laurent Wauquiez l'avait dit.
00:43:43Je suis d'accord avec vous,
00:43:43mais le modèle,
00:43:44le Conseil constitutionnel,
00:43:45c'est un modèle qui est copié
00:43:46de la Cour suprême américaine.
00:43:47Je rappelle qu'aux Etats-Unis,
00:43:48Trump est empêché
00:43:52pensé que les Etats-Unis,
00:43:53c'est mieux que chez nous.
00:43:54Il y a plein de décisions
00:43:55qui sont remises en compte.
00:43:55André Valigny,
00:43:56c'est partout dans les démocraties occidentales
00:43:58qu'il y a un bras de fer
00:43:59entre un État de droit
00:44:00hyper trophié
00:44:01et la décision des politiques.
00:44:03Ce n'est pas qu'en France.
00:44:04Au Royaume-Uni, il n'y en a pas.
00:44:05En Suède, il n'y en a pas.
00:44:06Au Royaume-Uni,
00:44:06la justice a bloqué
00:44:07le projet du Rwanda.
00:44:08La justice ordinaire.
00:44:09Du Rwanda.
00:44:11André Valigny.
00:44:12Il y a une solution
00:44:16qui consisterait
00:44:16à nommer Georges Feinez
00:44:17au Conseil constitutionnel,
00:44:18mais on n'en est pas là.
00:44:20Non, ça, je n'apprécie pas
00:44:21cet humour.
00:44:21Mais c'est pour rire.
00:44:22Non, non, non.
00:44:23C'est un coup d'État.
00:44:25On a assisté à un coup d'État.
00:44:26Je vais répondre sur le fond.
00:44:28Le Conseil constitutionnel,
00:44:29c'est basé sur ce qu'on appelle
00:44:30les principes fondamentaux
00:44:31reconnus par les lois de la République.
00:44:33Ils font partie
00:44:34du bloc de constitutionnalité.
00:44:35C'est pas du tout.
00:44:35Si, tu l'as dit toi-même.
00:44:37Ils ont inventé ça.
00:44:37Non, ce n'est pas vrai.
00:44:38Les principes fondamentaux
00:44:39reconnus par les lois de la République
00:44:41font partie du bloc de constitutionnalité.
00:44:43C'est écrit où
00:44:43qu'on n'a pas le droit
00:44:43dans la Constitution
00:44:45qu'on n'a pas le droit
00:44:45de l'union des minaires.
00:44:46Les principes généraux,
00:44:47je connais,
00:44:47mais pas les principes fondamentaux.
00:44:48Les principes fondamentaux
00:44:49reconnus par les lois de la République.
00:44:51PFLR.
00:44:52Enfin, on a tous été étudiants en droit.
00:44:53Donc, il y a l'ordonnance de 45
00:44:55qu'on ne la touche plus.
00:44:56Deuxièmement,
00:44:56il y a des grands principes fondamentaux
00:44:58du droit pénal français
00:45:00comme dans toutes les démocraties
00:45:01qui sont par exemple
00:45:01la présomption d'innocence,
00:45:03qui sont le double degré de juridiction
00:45:05pour pouvoir faire appel
00:45:06et qui sont qu'on ne juge pas
00:45:07les mineurs comme les majeurs.
00:45:08Ce sont des grands principes fondamentaux.
00:45:10L'excuse de minorité,
00:45:12aujourd'hui,
00:45:12dans la législation actuelle,
00:45:14on peut l'écarter.
00:45:15Le juge,
00:45:15si les choses sont très graves...
00:45:16Parlez concret.
00:45:17Qu'est-ce que le Conseil constitutionnel
00:45:19a trouvé
00:45:20qu'il était en contraire
00:45:21à la Constitutionnelle
00:45:22par exemple comme loi ?
00:45:23Dites-moi une chose de précise,
00:45:25Thomas Bonnet.
00:45:25C'est ça,
00:45:27c'est l'ordonnance de 45.
00:45:28On ne juge pas un mineur
00:45:29comme un majeur.
00:45:29On parle des mineurs
00:45:30de plus de 16 ans.
00:45:31Donc là,
00:45:32c'était remis en cause
00:45:32dans la nouvelle loi.
00:45:33Oui,
00:45:33on pouvait faire passer
00:45:35en comparution immédiate
00:45:36des mineurs de plus de 16 ans
00:45:37qui se sont rendus coupables
00:45:38de faits graves.
00:45:38D'accord.
00:45:39Également,
00:45:40faire que l'excuse de minorité
00:45:41ne soit plus la norme
00:45:41mais l'exception,
00:45:42ce qui est aujourd'hui...
00:45:43D'accord.
00:45:43Bon, ça,
00:45:44ça a été remis en cause.
00:45:45Donc autrement.
00:45:46C'était essentiellement
00:45:47ces mesures-là.
00:45:47Il y a six articles
00:45:48qui se concentrent
00:45:49sur ces dispositifs-là.
00:45:50On a l'impression
00:45:50qu'à la fin,
00:45:51quoi que politique...
00:45:51Donc, examen du texte
00:45:52visant à renforcer
00:45:53l'autorité de la justice
00:45:53à l'égard des mineurs délinquants
00:45:54et leurs parents.
00:45:55Le Conseil avait été saisi
00:45:56par les parlementaires de gauche
00:45:57lesquels estimaient
00:45:57que certains aspects du projet
00:45:59étaient contraires
00:45:59aux principes de la justice
00:46:00des mineurs en France.
00:46:01C'est uniquement ça.
00:46:02Mais de toute façon...
00:46:03On ne fait plus rien.
00:46:04Ce qui est passé,
00:46:04c'est la responsabilité des parents.
00:46:05Le peuple est dépossédé.
00:46:07Vous vous rendez compte ?
00:46:08Le peuple est dépossédé
00:46:09de sa souveraineté.
00:46:10L'ordonnance de 45...
00:46:10Le Parlement ne peut plus rien voter.
00:46:12L'ordonnance de 45...
00:46:14C'est lié par le général de Gaulle.
00:46:15L'ordonnance de 45...
00:46:17André, André...
00:46:19André...
00:46:20Un adolescent de 16 ans
00:46:23n'est pas un adulte.
00:46:24Je suis pour en finir
00:46:25avec cette idée-là.
00:46:26André, André...
00:46:27Je suis pour en finir
00:46:27avec le primaire de l'éducation.
00:46:28André...
00:46:29Oui !
00:46:29Oui !
00:46:30Balance tout.
00:46:31Non, non !
00:46:32On protège la sécurité des Français.
00:46:34André, André, sérieusement.
00:46:36Oui.
00:46:36Est-ce qu'on peut avoir
00:46:37un peu de bon sens ?
00:46:38Oui, mais j'en ai...
00:46:38Je vais vous poser une question.
00:46:39Vous n'allez pas répondre
00:46:40par oui ou par non.
00:46:41Est-ce qu'un adolescent en 1945
00:46:43de 15 ans
00:46:43est le même qu'un adolescent
00:46:44en 2025 ?
00:46:45Oui ou non ?
00:46:46Non, un adolescent...
00:46:47Sans doute.
00:46:48La société a changé.
00:46:49Mais les adolescents
00:46:50ne sont pas terminés.
00:46:51ne sont pas finis.
00:46:52Tant qu'on n'est pas un adulte,
00:46:53on est un adolescent
00:46:53et on n'est pas jugé
00:46:54comme un adulte.
00:46:56J'ajoute...
00:46:56Donc, vous ne voulez rien changer.
00:46:58En fait, vous ne voulez rien changer.
00:46:59Mais ce n'est pas grave.
00:47:01L'excuse de minorité,
00:47:02elle peut être écartée
00:47:03par le juge.
00:47:04Une fois en 50 ans.
00:47:05Elle peut être écartée
00:47:06par le juge.
00:47:06Une fois en 50 ans.
00:47:08Louis XIV était roi à 13 ans.
00:47:10Je ne crois pas le juge.
00:47:11Une fois...
00:47:11La majorité, à l'époque,
00:47:12était différente aussi.
00:47:13La majorité,
00:47:14elle a bougé dans le temps.
00:47:15Une fois...
00:47:15C'est Louis XIV et la monarchie...
00:47:17Je dis juste que la majorité,
00:47:18l'idée de majorité,
00:47:19elle a bougé dans le temps.
00:47:20Une fois en 50 ans.
00:47:20Bon, on va marquer une pause.
00:47:21C'est que Richard Ferrand
00:47:22a sauvé la loi Belloubet.
00:47:24C'est pour Moretti.
00:47:25C'est ça qu'il a fait hier.
00:47:27Et oui.
00:47:27Il a protégé ces lois
00:47:29que nous critiquons régulièrement
00:47:31et qui sont à l'origine
00:47:32de tant de crimes.
00:47:32Je vais vous dire,
00:47:33avec M. Ferrand et l'heureux,
00:47:35il ne se passera rien.
00:47:37Donc, la solution,
00:47:39si les Français le veulent,
00:47:40c'est une nouvelle présidence
00:47:42en place,
00:47:44des référendums pour tout changer,
00:47:46sur le Conseil constitutionnel,
00:47:48sur ces choses-là.
00:47:49Et si les Français disent oui,
00:47:50banco.
00:47:51Autrement,
00:47:52il ne se passera rien.
00:47:54Et c'est pourquoi je vous dis
00:47:55matin, midi et soir
00:47:56qu'il faut changer de logiciel.
00:47:58Et que M. Valigny
00:47:59vous explique qu'au fond,
00:48:00il ne veut rien changer.
00:48:01M. Valigny,
00:48:02il ne veut rien changer.
00:48:03Je défend l'État du droit,
00:48:04la démocratie,
00:48:04les grands principes républicains.
00:48:06Mais s'il ne faut pas changer...
00:48:07L'État du droit
00:48:07n'est pas l'État du droit.
00:48:08Est-ce qu'il ne faut pas changer
00:48:11en priorité ?
00:48:12C'est la pub.
00:48:13C'est ça qu'il ne faut pas changer
00:48:16en priorité.
00:48:17À tout de suite.
00:48:18Comme disait Thierry Roland,
00:48:19il faut bien manger.
00:48:20Il faut bien vivre.
00:48:20Il faut bien vivre.
00:48:21Il faut bien vivre.
00:48:22Vous savez que nous aimons
00:48:22parler d'autre chose
00:48:23que de l'actualité parfois rude
00:48:25et que nous aimons recevoir
00:48:28des gens qui viennent nous parler,
00:48:30pourquoi pas,
00:48:30de cinéma.
00:48:32Et nous recevons combien ?
00:48:3350 livres,
00:48:34100 livres par jour.
00:48:35Et moi,
00:48:35j'en reçois vraiment des tonnes.
00:48:37Et puis parfois,
00:48:38il y en a qui arrivent comme ça,
00:48:38je vois l'aventure des films.
00:48:39C'est bien ça, tiens ?
00:48:40Histoire de 20 tournages mythiques.
00:48:42Ça s'est passé comme ça.
00:48:43Je ne connaissais pas
00:48:43Olivier Rachman.
00:48:44Bonjour.
00:48:45Bonjour Pascal.
00:48:46Et alors,
00:48:46moi j'ai trouvé ça formidable.
00:48:47J'ai dit,
00:48:48il faut qu'ils viennent
00:48:48parce que vous nous racontez
00:48:50l'histoire des films.
00:48:52Alors,
00:48:52évidemment,
00:48:53il y a des films.
00:48:54Il y a deux films français,
00:48:55je crois.
00:48:56Il y a le dernier métro.
00:48:57Il y a le dernier métro.
00:48:58Il y a les enfants du paradis,
00:48:59les choses de la vie.
00:49:01Et alors,
00:49:01les choses de la vie,
00:49:01j'ai trouvé ça formidable.
00:49:02J'ai lu entièrement
00:49:03les choses de la vie.
00:49:04Je n'ai pas lu.
00:49:05Il y a combien de films ?
00:49:0620.
00:49:07Bon.
00:49:07Oui,
00:49:08effectivement,
00:49:08l'aventure des films,
00:49:09histoire de votre tournage.
00:49:10Alors,
00:49:10il y a des films parfois,
00:49:11on ne les a peut-être pas vus,
00:49:12ça ne nous intéresse pas,
00:49:13mais les choses de la vie,
00:49:14j'ai trouvé ça formidable,
00:49:15les enfants du paradis.
00:49:16Et puis le dernier métro.
00:49:17Je me doutais que les choses de la vie
00:49:18allaient vous rapprocher.
00:49:19Mais oui,
00:49:19et le dernier métro.
00:49:20Bien sûr.
00:49:21Tu es belle,
00:49:22l'histoire secrète de Truffaut
00:49:23qui fait écho à celle du film.
00:49:25Tu es belle,
00:49:25Héléna,
00:49:25si belle que tu regardais,
00:49:26c'est une souffrance.
00:49:27Hier,
00:49:27vous me disiez que c'était une joie.
00:49:29C'est une joie,
00:49:29une souffrance.
00:49:30Exactement.
00:49:31Et c'est en exergue
00:49:32de l'avant-propos du livre.
00:49:33Donc vraiment,
00:49:34votre livre est formidable
00:49:35et puis on écoutera
00:49:35Catherine Deneuve tout à l'heure
00:49:36et puis vous nous direz
00:49:38comment vous avez réussi
00:49:39à avoir parfois
00:49:40des informations,
00:49:41des coulisses
00:49:41de ce tournage.
00:49:43Et puis il y a des films,
00:49:44par exemple Citizen Kane,
00:49:45c'est un film culte.
00:49:47Je ne sais pas,
00:49:47vous l'avez vu Citizen Kane ?
00:49:49Vous l'avez revu ?
00:49:50Bon.
00:49:51On peut parfois trouver que...
00:49:54C'est intéressant
00:49:55parce qu'on décrypte au fond
00:49:56des monuments
00:49:57qui sont un peu poussiéreux
00:49:58et on se rend compte
00:49:59qu'effectivement,
00:50:00c'est toujours une aventure,
00:50:00c'est toujours au mérisque,
00:50:01au mérite.
00:50:02Et c'est toujours fou.
00:50:04Sommayal Abidi
00:50:04à 10h03.
00:50:09Alors que le conflit
00:50:10au Moyen-Orient
00:50:11s'intensifie,
00:50:12Donald Trump
00:50:12entretient le suspense
00:50:13autour d'une éventuelle
00:50:14implication militaire
00:50:15des Etats-Unis.
00:50:17Le locataire
00:50:18de la Maison-Blanche
00:50:18prendra sa décision
00:50:19au cours des deux prochaines semaines.
00:50:21A déclaré hier
00:50:21sa porte-parole,
00:50:22Caroline Devitt,
00:50:24citant une possibilité
00:50:25substantielle
00:50:26de reprise
00:50:26des négociations
00:50:27avec Téhéran.
00:50:28Et justement,
00:50:30une semaine après
00:50:30le début de la guerre
00:50:31entre Israël et l'Iran,
00:50:33réunion aujourd'hui
00:50:33à Genève en Suisse.
00:50:35À la table des négociations,
00:50:36des ministres européens
00:50:37dont Jean-Noël Barraud
00:50:38et leur homologue iranien
00:50:39objectif,
00:50:40tenter de relancer
00:50:42le dialogue
00:50:42entre l'Etat hébreu
00:50:43et le régime des Mollahs.
00:50:44Et puis,
00:50:4616 départements,
00:50:47vigilance orange canicule
00:50:48pour cette première vague
00:50:49de chaleur en France.
00:50:51Le mercure grimpera
00:50:52jusqu'à 38 degrés par endroit
00:50:53avec un pic attendu samedi
00:50:55avant une baisse des températures
00:50:56dès dimanche précise
00:50:58Météo France.
00:50:59Merci beaucoup,
00:51:00Somaya.
00:51:01Bon,
00:51:01avant que vous en veniez aux mains,
00:51:03M. Fenech
00:51:04et M. Valini,
00:51:05parce que là,
00:51:06je vous voyais vous engueuler
00:51:07pendant la pause
00:51:08tous les deux.
00:51:09C'est un formaliste,
00:51:15André Valini.
00:51:16Donc,
00:51:16vous n'y arriverez pas.
00:51:17Idéaliste.
00:51:18C'est un formaliste.
00:51:20Il a déjà beaucoup évolué,
00:51:22vous savez.
00:51:23D'où il vient,
00:51:25croyez-moi,
00:51:26il a beaucoup,
00:51:26beaucoup évolué.
00:51:28Vous ne pouvez pas trop
00:51:28lui demander non plus.
00:51:30Parce que là,
00:51:31c'est fromage et dessert après.
00:51:35Bon,
00:51:36deux petites infos
00:51:38qui m'ont fait sourire.
00:51:39La première,
00:51:39c'est que j'apprends
00:51:40que Catherine Pégard
00:51:41est pressentie
00:51:42pour devenir
00:51:42conseillère culture
00:51:43d'Emmanuel Macron.
00:51:45Donc,
00:51:45ça,
00:51:45je trouve ça formidable
00:51:46parce qu'il y a toujours
00:51:46des gens.
00:51:47Au rocage.
00:51:48Voilà,
00:51:49ils sont toujours là.
00:51:50Quoi qu'il arrive,
00:51:50elle a longtemps dirigé Versailles.
00:51:54Écoutez,
00:51:54c'est l'ancienne président
00:51:55du château de Versailles.
00:51:56Elle a été reçue ce jeudi
00:51:57par Emmanuel Macron.
00:51:58Elle a retrouvé son bureau.
00:51:59Alors que le poste
00:52:00convoité de conseiller culture
00:52:01est vacant à l'Élysée
00:52:03depuis le départ
00:52:05de Philippe Bélaval.
00:52:06Oui.
00:52:07Le poste est vacant.
00:52:08Mais c'est vrai
00:52:09que Catherine Pégard...
00:52:10C'est pas longtemps,
00:52:10quand même.
00:52:11Il reste peu de temps
00:52:11au Palais.
00:52:12Mais bon,
00:52:12conseiller culture.
00:52:15Donc,
00:52:15vous avez besoin
00:52:16d'un conseiller culture
00:52:17au président de la République.
00:52:19Franchement,
00:52:19vous avez besoin de ça.
00:52:20Surtout maintenant,
00:52:21il est beaucoup occupé
00:52:22par les affaires culturelles.
00:52:23Oui,
00:52:23enfin,
00:52:24il y a un ministre
00:52:24qui est là pour ça.
00:52:25C'est encore de l'argent.
00:52:28C'est encore le petit...
00:52:29C'est les Français qui payent.
00:52:31Le problème,
00:52:31d'ailleurs,
00:52:32du fonctionnement
00:52:32de la Ve République,
00:52:33c'est que le président
00:52:34a tellement de pouvoir
00:52:35que les conseillers du président
00:52:36sont souvent plus puissants
00:52:37que les ministres.
00:52:38Et les ministres
00:52:39tremblent devant
00:52:40les conseillers du président.
00:52:41Moi,
00:52:41je l'ai vécu,
00:52:41ça.
00:52:42Les conseillers du président
00:52:43à l'Élysée
00:52:44ont beaucoup,
00:52:44beaucoup de pouvoir.
00:52:45Et le souci des ministres,
00:52:46c'est de ne pas déplaire,
00:52:47non pas au président,
00:52:48mais au conseiller du président.
00:52:50J'ajoute que Catherine Pégard
00:52:51a fait du bon travail
00:52:52à verser.
00:52:52Mais j'en suis sûr.
00:52:53Très bon travail.
00:52:54Avec Nicolas Sarkozy
00:52:55aussi, d'ailleurs.
00:52:56Oui,
00:52:56bien sûr.
00:52:57Mais sur 100 favoris du roi,
00:53:0295 ont été pendus.
00:53:05Ah oui ?
00:53:06C'est Napoléon
00:53:06qui disait ça.
00:53:08Il y a toujours un moment
00:53:09où le conseiller du prince,
00:53:10le prince en a marre.
00:53:13La piscresse.
00:53:14Non,
00:53:14c'est plutôt l'inverse.
00:53:15Je n'ai pas remarqué,
00:53:15mais les conseillers de Macron
00:53:16partent,
00:53:18quittent le navire.
00:53:19Il y a un renouvellement,
00:53:20c'est vrai.
00:53:21Bon,
00:53:21et puis une autre petite information
00:53:23qui m'a amusé,
00:53:23Amélie Oudéa-Castera,
00:53:25elle a donc été élue
00:53:26à la présidence du SNOSF,
00:53:29le comité olympique français,
00:53:32pour un mandat de 4 ans.
00:53:34Alors,
00:53:34elle était évidemment
00:53:34la seule candidate,
00:53:36ce qui est plus facile.
00:53:38Mais surtout,
00:53:39c'est un poste bénévole
00:53:41et elle demande 9 000 euros.
00:53:42C'est indécent.
00:53:43C'est totalement indécent.
00:53:44Je vous assure.
00:53:45Moi, c'est jambé.
00:53:46Mais je trouve ça formidable.
00:53:47Ah non,
00:53:47c'est pas formidable.
00:53:47D'abord,
00:53:48c'est un poste.
00:53:48Ça choque énormément.
00:53:49D'abord,
00:53:50c'est pas un poste à plein temps.
00:53:51Non.
00:53:52Parce que t'es pas débordé
00:53:53quand t'es président.
00:53:53Alors,
00:53:54elle dira le contraire,
00:53:55et tu demandes juste
00:53:56un salaire de ministre
00:53:58de 1000 euros
00:53:59pour passer de temps en temps.
00:54:01Parce que je les connais,
00:54:03j'étais dans le sport,
00:54:04je sais comment ça se passe.
00:54:05Je peux vous dire
00:54:05que vous n'arrivez pas
00:54:06à 8 heures du matin
00:54:06et vous ne repartez pas
00:54:07à 9 heures le soir.
00:54:09Elle n'est pas au RSA
00:54:10quand on connaît sa situation.
00:54:12Alors,
00:54:13oui.
00:54:13Donc,
00:54:14visiblement,
00:54:16la jeune femme
00:54:16qui était avant
00:54:17qui s'appelait Brigitte Henriquez,
00:54:18c'est un salaire
00:54:19qu'elle avait.
00:54:20Alors,
00:54:20c'est des postes bénévoles
00:54:21mais quand même
00:54:21tu touches 9 000 euros.
00:54:23Et David,
00:54:24l'appartient
00:54:25qui était le successeur
00:54:26de Brigitte Henriquez,
00:54:27avait décidé
00:54:27d'exercer bénévolement
00:54:29sa fonction.
00:54:30Donc,
00:54:30elle a demandé de l'argent.
00:54:32C'est formidable,
00:54:33les gens qui nous...
00:54:33Je les trouve tous magnifiques.
00:54:35Ils veulent tous des postes.
00:54:36Oui.
00:54:37Ça,
00:54:37c'est le truc.
00:54:38Ils veulent des postes.
00:54:38Ils ont été bidistes.
00:54:39Ils sont là.
00:54:42Salut.
00:54:42Bon.
00:54:44Est-ce que vous vouliez
00:54:45que nous parlions
00:54:46de Mélanie Lémé ?
00:54:50Parce que ça,
00:54:51c'est aussi très intéressant.
00:54:53Mélanie Lémé,
00:54:54pourquoi c'est intéressant ?
00:54:55Parce que la presse
00:54:56n'en parle pas.
00:54:57C'est vrai.
00:54:58C'est le news.
00:54:59Bah oui.
00:54:59Depuis le début de la semaine.
00:55:00Bah oui.
00:55:01Qu'est-ce que vous en parlez ?
00:55:01D'ailleurs,
00:55:01j'ai découvert l'affaire
00:55:03grâce à ces news.
00:55:04C'est sidérant.
00:55:05Qu'est-ce que ça vous...
00:55:07Qu'est-ce que ça vous fait ?
00:55:09Par exemple,
00:55:10France Info,
00:55:10je l'ai dit,
00:55:11n'en parle pas.
00:55:12Pardon,
00:55:12on a suivi cette affaire.
00:55:13Oui.
00:55:14Rappelez ?
00:55:14Oui.
00:55:15C'est la gendarme
00:55:16qui a été...
00:55:17Ah bah c'est la gendarme.
00:55:18Elle a été fauchée
00:55:19par un chauffard
00:55:20qui était positif
00:55:21au stupéfiant,
00:55:21qui détenait sur lui
00:55:22un peu plus de 60 grammes
00:55:23de cocaïnes.
00:55:23Multi-récidiviste.
00:55:24Il paraît libre.
00:55:26Il comparaît libre.
00:55:27Parce qu'il a été
00:55:27en détention provisoire
00:55:28pendant trois ans.
00:55:29Il a tué une jeune femme
00:55:30de 25 ans.
00:55:32Refus d'obtempérer.
00:55:33Il a foncé sur elle
00:55:33à 150 km heure.
00:55:35Et c'est une gendarme.
00:55:37Et il comparaît libre.
00:55:38Et il n'est même pas...
00:55:39Il ne comparaît pas
00:55:40comme meurtre.
00:55:41Alors que Florian M,
00:55:42lui,
00:55:42va comparaître pour meurtre.
00:55:43Mais là,
00:55:44toute la presse sera.
00:55:45À toute la presse sera.
00:55:47Sera présente.
00:55:47Ils seront tous là.
00:55:49Pour taper sur les flics,
00:55:50ils seront là.
00:55:51Mais en revanche,
00:55:52quand il y a un flic
00:55:52qui perd sa vie,
00:55:53là, il n'y a plus personne.
00:55:55Donc voilà.
00:55:56Je ne peux pas vous dire
00:55:56autre chose.
00:55:57Ce que je dis
00:55:58est factuel.
00:55:59Je n'y peux rien,
00:55:59en fait.
00:56:00C'est factuel.
00:56:01Ce que je dis
00:56:02est purement factuel.
00:56:03Donc, écoutez Jérôme Rampe-nous.
00:56:06Écoutez Jérôme...
00:56:06Non, mais c'est sidérant
00:56:08ce pays.
00:56:08Je vous ai demandé
00:56:09de rappeler les faits
00:56:09parce que je pense
00:56:10que tout le monde
00:56:10n'a pas en tête
00:56:10cette affaire justement
00:56:11parce qu'elle est
00:56:11subiédée.
00:56:11C'est sidérant ce pays.
00:56:13Quand un flic est tué,
00:56:15le procès n'est pas couvert.
00:56:18Quand un flic tue,
00:56:19toute la France
00:56:20s'y intéresse.
00:56:22Voilà l'état
00:56:22du journalisme en France.
00:56:23Si Mélanie Lemay
00:56:24avait tiré sur le chauffard
00:56:25pour se protéger,
00:56:26là, on en aurait parlé.
00:56:27Moi, je trouve ça...
00:56:28Ça aurait été...
00:56:28Comment vous voulez
00:56:30que je vous dise
00:56:30que je trouve ça incroyable ?
00:56:32Et quand je dis incroyable,
00:56:34je me modère
00:56:35parce que je trouve ça
00:56:36bien au-delà.
00:56:36Je sais très bien
00:56:37ce que je voudrais dire
00:56:38et que je ne dirais pas.
00:56:39Écoutez Jean-Hérôme Rampe-nous
00:56:41qui était hier
00:56:41parce que les parents
00:56:43témoignaient de Mélanie Lemay
00:56:44hier.
00:56:45Écoutez.
00:56:45Une matinée chargée
00:56:48en émotions
00:56:48au tribunal à Agen.
00:56:50Tout d'abord,
00:56:50c'est la mère de Mélanie
00:56:51qui est venue à la barre.
00:56:53Elle a tout de suite demandé
00:56:54à la présidente
00:56:54l'autorisation de montrer
00:56:55le portrait de sa fille
00:56:57à la cour
00:56:58et au juré.
00:56:59Ensuite,
00:56:59elle a expliqué
00:57:00le caractère de sa fille
00:57:01dès toute petite,
00:57:02une jeune fille
00:57:03avec un fort caractère
00:57:04qui aimait aider les autres.
00:57:06Elle nous a expliqué
00:57:07avoir craint
00:57:07lorsqu'elle a su
00:57:08qu'elle rentrait
00:57:08dans la gendarmerie
00:57:09mais qu'elle était fière
00:57:10de savoir
00:57:10qu'elle avait trouvé sa voie.
00:57:12Ce 4 juillet,
00:57:13elle avait même reçu
00:57:14un texto le matin
00:57:15un message de Mélanie
00:57:16lui disant que sa patrouille
00:57:17était a priori calme
00:57:19pour la journée.
00:57:20Puis,
00:57:20nous a-t-elle dit
00:57:204 ans,
00:57:21jour pour jour
00:57:22après son arrivée à Aiguillon,
00:57:23tout s'est arrêté.
00:57:25Plus jamais
00:57:25je ne recevrai
00:57:26de message d'elle.
00:57:27Elle laisse un grand vide.
00:57:29Ensuite,
00:57:29son père est venu à la barre
00:57:31et il a tout de suite déclaré
00:57:32nous ne sommes pas
00:57:33dans la haine,
00:57:33nous sommes dans la colère,
00:57:35nous ne sommes pas
00:57:36dans la vengeance,
00:57:37nous sommes dans la justice.
00:57:39Il a raconté
00:57:40comment ce jour-là
00:57:41ils avaient été prévenus
00:57:42de la mort de leur fille.
00:57:44Il a ensuite ajouté
00:57:45que Mélanie avait
00:57:46trois familles.
00:57:47La leur,
00:57:48le sport qu'elle pratiquait
00:57:49à haut niveau
00:57:50et la gendarmerie
00:57:50et ces trois familles
00:57:51partageaient
00:57:52toutes les mêmes valeurs.
00:57:54Ils espèrent,
00:57:55nous dit-il,
00:57:55retrouver dans quelques jours
00:57:57un peu de joie de vivre.
00:57:59Le délibéré,
00:58:00lui,
00:58:00est attendu
00:58:00mardi ou mercredi prochain.
00:58:02Cela va dépendre
00:58:02de la longueur
00:58:03des plaidoiries
00:58:04des avocats.
00:58:05Yacine El Azizi
00:58:07encoure la réclusion
00:58:08criminelle
00:58:09à perpétuité.
00:58:09C'est nos camarades
00:58:11de France Info
00:58:12qui ont fait
00:58:12une campagne de presse
00:58:13en disant
00:58:13que l'information
00:58:13n'est pas une opinion.
00:58:15Mais l'information
00:58:16pour eux
00:58:16c'est de l'idéologie,
00:58:17manifestement.
00:58:18Parce qu'il y a
00:58:18des conférences
00:58:19de rédaction.
00:58:20Donc qu'est-ce qui se passe
00:58:21dans ces cas-là ?
00:58:21Il y a un spécialiste
00:58:22péjudice qui dit
00:58:23tiens,
00:58:24est-ce qu'on couvre ça ?
00:58:25Et puis il y a quelqu'un
00:58:26qui dit non,
00:58:26non, on ne couvre pas.
00:58:27Non, on ne couvre pas.
00:58:29Il y a un flic
00:58:29qui est tué,
00:58:29on ne couvre pas.
00:58:31Non, non,
00:58:31il y a un deux poids
00:58:31de mesure,
00:58:32c'est sûr.
00:58:33Il y a un deux poids
00:58:34de mesure
00:58:34qui est totalement
00:58:35incompréhensible.
00:58:37Mais si c'est compréhensible.
00:58:38Ou qui peut être
00:58:39trop compréhensible.
00:58:40Bien sûr,
00:58:40c'est compréhensible.
00:58:42C'est bien ce que je vous dis,
00:58:43c'est compréhensible.
00:58:44C'est vraiment peut-être
00:58:45une rectification
00:58:46où je ne crois pas
00:58:47qu'il en court,
00:58:48contrairement à ce que
00:58:49je viens d'entendre,
00:58:50la réclusion criminelle
00:58:50à perpétuité.
00:58:52Ce qui n'est pas poursuivi
00:58:53pour homicide volontaire.
00:58:54Non, il est poursuivi
00:58:55pour coup volontaire
00:58:56et entraîné la mort
00:58:57sans intention.
00:58:58C'est perpétuité,
00:58:59mais elle nous a dit
00:59:00Célia Barotte.
00:59:01Je me demandais à vérifier.
00:59:02On a vérifié.
00:59:04Non, les coups mortels,
00:59:05ce n'est pas la perpétuité.
00:59:07Je demande à Benjamin Aneau.
00:59:09C'est pas un dépositaire
00:59:09de l'autorité.
00:59:11Célia Barotte,
00:59:12parce que ça nous a étonnés
00:59:13pour tout vous dire.
00:59:14Célia doit être
00:59:15d'ailleurs dans la maison.
00:59:17Mais en tout cas,
00:59:17ce verdict dépend beaucoup.
00:59:20Je peux vous dire
00:59:20que dans la gendarmerie,
00:59:21on attend beaucoup
00:59:22de ce verdict.
00:59:23Parce que vous avez quand même
00:59:23eu une semaine
00:59:24après les émeutes
00:59:24où toutes les décisions
00:59:26de justice
00:59:26qui ont été prononcées
00:59:27ont été très soft
00:59:28et c'est un euphémisme
00:59:29contre ceux
00:59:29qui s'en prenaient
00:59:30aux forces de l'ordre.
00:59:30Bien sûr.
00:59:31Au moment où on parle
00:59:32de la crise de la vocation,
00:59:33etc.,
00:59:33c'est important aussi
00:59:34de savoir pour les gendarmes
00:59:35et les policiers
00:59:35qui sont protégés
00:59:36par la justice.
00:59:37Pour l'affaire Grégory,
00:59:38parce qu'elle rebondit
00:59:39toujours l'affaire Grégory.
00:59:42Et on était hier
00:59:43avec,
00:59:43que je salue d'ailleurs,
00:59:45avec Christophe Ondelat.
00:59:47Christophe Ondelat.
00:59:49Elle est entrée l'accusé.
00:59:50Bien sûr.
00:59:50Et puis qui connaît
00:59:51particulièrement bien
00:59:51cette affaire.
00:59:53Et puis qui était dans le train.
00:59:53Je voulais qu'il soit avec nous.
00:59:54mais dans le chemin de fer
00:59:56à l'heure à laquelle
00:59:57je vous parle
00:59:57parce qu'il repartait
00:59:58pour Bayonne.
00:59:59Et on parlera de Bayonne
01:00:00tout à l'heure
01:00:00parce que ce soir,
01:00:01c'est sur Canal.
01:00:02C'est Bayonne
01:00:03contre Toulouse.
01:00:05Le stade toulousain.
01:00:06Et Bayonne
01:00:07n'a pas été en demi-finale
01:00:10depuis 1983.
01:00:12Benjamin Meugui
01:00:13il est grand récidiviste.
01:00:16C'est pour ça qu'il a récidivé
01:00:17en moins de 10 ans.
01:00:18C'est pour ça qu'il a en cours.
01:00:21Et donc il a en cours
01:00:22la perpétuité.
01:00:23Bon, écoutez
01:00:24ce que disait Christophe Ondelat
01:00:25sur cette affaire Grégory.
01:00:26Alors je rappelle
01:00:27que ce sont les époux Jacob
01:00:28qui sont au centre
01:00:29des interrogations
01:00:31des magistrats
01:00:31et notamment la femme
01:00:33Madame Jacob
01:00:34qui pourrait être mise
01:00:36en examen
01:00:36et qui serait accusée
01:00:39évidemment
01:00:39d'avoir participé.
01:00:41Il avait déjà été
01:00:42en 2017
01:00:43annulé.
01:00:44Écoutez ce que dit
01:00:45Christophe Ondelat.
01:00:47La juge d'instruction
01:00:48a la certitude
01:00:49aujourd'hui
01:00:50d'avoir suffisamment
01:00:51d'éléments
01:00:52dans le dossier
01:00:53pour impliquer
01:00:54Jacqueline
01:00:55et Marcel Jacob.
01:00:58Qui sont-ils ?
01:00:59Alors le grand-oncle
01:01:01et la grande-tante
01:01:01de Grégory
01:01:02côté paternel
01:01:03du côté du
01:01:03donc de Jean-Marie Villemin
01:01:05ce sont des gens
01:01:07qui font partie
01:01:09de cette part
01:01:09de la famille
01:01:10qui a toujours été
01:01:11jalouse.
01:01:13Je ne vais pas
01:01:14rentrer dans les détails
01:01:15mais c'est une famille
01:01:16beaucoup plus incroyable
01:01:17qu'on ne l'a racontée.
01:01:18Les gens couchent
01:01:18les uns avec les autres.
01:01:19Il y a des enfants
01:01:21qui sont des bâtards
01:01:22dans tous les camps
01:01:23qui ont été reconnus
01:01:24par d'autres
01:01:25etc.
01:01:25Donc les Jacob
01:01:26font partie
01:01:27de cette partie
01:01:28de la famille
01:01:29qui depuis chez eux
01:01:30parce que physiquement
01:01:32dans le village
01:01:34de l'Épanche-sur-Vologne
01:01:34eux ils habitent
01:01:36au-dessus
01:01:36dans la montagne
01:01:38et avec des jumelles
01:01:39et on les a vus
01:01:40à de nombreuses reprises
01:01:41avec des jumelles
01:01:42ils voient
01:01:43la maison
01:01:44de Jean-Marie
01:01:45Christine
01:01:46et Grégory
01:01:47Villemin.
01:01:48Et donc
01:01:48ils sont possiblement
01:01:51déjà
01:01:51les organisateurs
01:01:53de ce qui s'est passé.
01:01:54Vas-y
01:01:55il n'y a personne
01:01:56va chercher Grégory
01:01:58il n'y a personne.
01:01:59Ils ont écrit
01:02:01des lettres du corbeau
01:02:03Marcel a
01:02:04alors elle était
01:02:05plutôt dans l'écriture
01:02:06lui était plutôt
01:02:07dans le téléphone
01:02:08donc on a
01:02:10la certitude
01:02:11aujourd'hui
01:02:12qu'ils font partie
01:02:14des gens
01:02:15qui ont écrit
01:02:16les lettres
01:02:16du corbeau.
01:02:18Bernard Laroche
01:02:19livre Grégory
01:02:20à des gens
01:02:21l'hypothèse
01:02:22et que ces gens
01:02:24soient Jacqueline
01:02:25et Marcel Jacob.
01:02:28C'est le scénario
01:02:29qui est en place
01:02:30parmi ceux
01:02:31qui...
01:02:32Moi je serais
01:02:33j'entends ce que dit
01:02:34l'étant de là
01:02:35mais je serais
01:02:36moins
01:02:36moins affirmatif
01:02:37dans les conclusions
01:02:39c'est une affaire
01:02:40qui a 40 ans
01:02:41ils ont déjà été
01:02:42mis en examen
01:02:42et ça a été annulé
01:02:43les expertises
01:02:45en écriture
01:02:46je sais ce qu'il faut
01:02:47en penser
01:02:48depuis l'affaire
01:02:48Dreyfus
01:02:49Omar Haddad
01:02:49et d'autres
01:02:50il n'y a rien
01:02:50de moins sûr
01:02:51qu'une expertise
01:02:52en écriture
01:02:52pas scientifique
01:02:54il y a ce fameux
01:02:55logiciel
01:02:56manifestement
01:02:56qui a tout
01:02:57on verra
01:02:59que l'affaire
01:03:00soit relancée
01:03:00tant mieux
01:03:01il n'y a qu'une personne
01:03:02qui sait tout
01:03:02c'est Muriel Bol
01:03:03Muriel Bol
01:03:04c'est la sœur
01:03:04une déversion
01:03:05différente
01:03:06oui
01:03:07mais il y en a une
01:03:08qui compte peut-être
01:03:09plus que l'autre
01:03:10ça pourrait être la première
01:03:13effectivement
01:03:14mais on le disait hier soir
01:03:15le vendredi
01:03:16elle fait des aveux
01:03:17ou en tout cas
01:03:18elle dit une version
01:03:19le juge Lambert
01:03:20le vendredi soir
01:03:21ne veut pas l'écouter
01:03:21parce que le week-end
01:03:22il veut être tranquille
01:03:23et il la remet dans la nature
01:03:25le samedi le dimanche
01:03:26elle est dans sa famille
01:03:27et manifestement
01:03:28ce qui s'est passé
01:03:29est un peu compliqué
01:03:30et elle revient le lundi
01:03:31en ayant changé de version
01:03:33parce que Muriel Bol
01:03:34est la sœur
01:03:35de Marie-Ange Laroche
01:03:36Marie-Ange Laroche
01:03:37était mariée
01:03:37avec Bernard Laroche
01:03:38Bernard Laroche
01:03:39a été tué
01:03:40par Jean-Marie Villemin
01:03:41parce que Jean-Marie Villemin
01:03:42pensait que c'était lui
01:03:43l'assassin de son fils
01:03:44histoire qu'il y a 40 ans
01:03:46il n'y a pas de film
01:03:47d'ailleurs
01:03:48il y a un film
01:03:49sur l'affaire Gregory
01:03:50c'est une série
01:03:51c'est une série
01:03:52c'est une série documentaire
01:03:52oui
01:03:53documentaire
01:03:54mais fiction
01:03:55il y a
01:03:55non je crois pas
01:03:56j'ai un doute
01:03:57je crois
01:03:58et oui
01:03:59la série documentaire
01:04:00formidable
01:04:00l'affaire Gregory
01:04:01c'est sur My Canal
01:04:02moi je l'ai vu
01:04:03c'est Netflix
01:04:04peut-être
01:04:04mais initialement
01:04:05c'était ça
01:04:05extraordinaire série
01:04:06extraordinaire série
01:04:07donc vous êtes venu
01:04:09pour nous parler de cinéma
01:04:10et nous on adore le cinéma
01:04:11l'aventure des films
01:04:12et c'est vrai que
01:04:13la France
01:04:14dans les années 30-40
01:04:16par sa qualité littéraire
01:04:19par sa qualité artistique
01:04:20a été au départ
01:04:21si Marcel Pagnol
01:04:23et Sacha Guitry
01:04:23écrivez-vous
01:04:24rare dramaturge
01:04:25passée derrière la caméra
01:04:26adopte de façon innovante
01:04:27leur prose
01:04:28la France peut s'en orgueillir
01:04:29dès les années 30
01:04:30d'une poignée
01:04:31de scénaristes dialoguistes
01:04:32célébrés par leur talent
01:04:33et réclamés par les plus
01:04:34grands réalisateurs
01:04:35Charles Pack
01:04:36signe pour chacun d'eux
01:04:38ce qui demeure
01:04:38leur plus grand succès
01:04:39la kermesse héroïque
01:04:41la belle équipe
01:04:42gueule d'amour
01:04:43etc
01:04:43bon c'est le creuset
01:04:44du cinéma français
01:04:46qui avait plusieurs métiers
01:04:47c'est-à-dire
01:04:48il y avait le réal
01:04:49il y avait le scénariste
01:04:51il y avait le dialoguiste
01:04:52et tout ça
01:04:53était des métiers
01:04:53différents
01:04:54alors qu'aujourd'hui
01:04:55le réal
01:04:56il veut tout écrire
01:04:57mais tu peux être
01:04:57un très bon metteur en scène
01:04:58mais pas forcément
01:04:59un très bon dialoguiste
01:05:00ou un très bon scénariste
01:05:01de ce point de vue-là
01:05:02et pour jeter une pierre
01:05:03un petit peu
01:05:03dans la cour de la nouvelle vague
01:05:05c'est la nouvelle vague
01:05:06qui a tout changé
01:05:07en fait
01:05:08quand vous avez
01:05:09une poignée de jeunes gens
01:05:10qui pour se faire
01:05:10une place au soleil
01:05:11et parce que c'était
01:05:12très cadenassé
01:05:13à l'époque
01:05:13le cinéma
01:05:14jusqu'aux années 50
01:05:15vous étiez assistant réalisateur
01:05:16pendant 10 ou 15 ans
01:05:17avant de pouvoir accéder
01:05:18au poste de cinéaste
01:05:19de réalisateur
01:05:20donc eux
01:05:20ils ont voulu
01:05:20donner un coup de pied
01:05:21dans la fourmilière
01:05:22et du coup
01:05:23ils ont pensé
01:05:23qu'ils pouvaient être bons
01:05:24dans tout
01:05:24alors effectivement
01:05:25ils avaient un talent fou
01:05:26ils filmaient dans le réel
01:05:27dans la rue
01:05:27avec des inconnus
01:05:28mais ils ne savaient pas
01:05:29forcément construire une histoire
01:05:31et la dialoguer
01:05:31bon comment vous avez choisi
01:05:3320 films
01:05:33moi souvent j'ai dit
01:05:35quand tu t'ennuies
01:05:35dans un dîner
01:05:37tu dis aux gens
01:05:37quels sont vos films préférés
01:05:38c'est génial
01:05:39parce que tu le dis
01:05:40ça en dit beaucoup
01:05:41par exemple
01:05:41si je vous demande
01:05:42comme ça immédiatement
01:05:43quels sont vos films préférés
01:05:45il y en a tellement
01:05:46oui mais
01:05:46non non non
01:05:47je ne peux pas répondre
01:05:49bon genre je ne sais pas
01:05:50il y en a un
01:05:51en tout cas César et Rosalie
01:05:52ça c'est sûr
01:05:53mais il n'est pas dedans
01:05:53c'est des choses de la vie
01:05:55c'est des choses de la vie
01:05:56je pensais à César et Rosalie
01:05:57oui c'est marrant d'ailleurs
01:05:58c'est le tome 2
01:05:59bon comment vous avez choisi
01:06:01ces vins
01:06:01pourquoi ?
01:06:03d'où parlez-vous en fait
01:06:04on parle
01:06:05on choisit en fonction
01:06:06de sa cinéphilie
01:06:06c'est-à-dire que les vins
01:06:07qui sont là
01:06:08pour moi
01:06:08ils sont tous
01:06:09presque matriciels
01:06:10la mort aux trous
01:06:11c'est le premier thriller moderne
01:06:13certains mêmes choses
01:06:13c'est la première comédie moderne
01:06:142001
01:06:15c'est le premier film
01:06:16de science-fiction moderne
01:06:17donc ça c'était
01:06:18j'allais dire
01:06:18les incontournables
01:06:19ce qu'on ne peut pas questionner
01:06:21et puis je peux
01:06:21les choses de la vie
01:06:22c'est très personnel
01:06:23il y a d'autres
01:06:24le limier de Mankiewicz
01:06:25parce que j'ai rencontré
01:06:26Mankiewicz à la fin de sa vie
01:06:27et j'ai pu avoir accès
01:06:28au journal intime de tournage
01:06:29je me suis dit
01:06:30c'est formidable
01:06:30c'est un chef-d'oeuvre
01:06:31donc il y a une part
01:06:31j'allais dire de personnel
01:06:32je me suis construit
01:06:33dans les années 70 et 80
01:06:35parce qu'à l'angement
01:06:35on a grandi à peu près
01:06:36à la même époque
01:06:36moi c'était le cinéma de minuit
01:06:37j'étais en province
01:06:38avec la voix de Patrick Brion
01:06:40avec la voix formidable
01:06:40de Patrick Brion
01:06:41le vendredi
01:06:42Patrick Brion
01:06:42exactement
01:06:43ce soir
01:06:43voilà
01:06:44vous verrez
01:06:45quand il n'y avait pas
01:06:46de cinéma de quartier
01:06:47il n'y avait pas de cinéma
01:06:47d'arrêt d'essai
01:06:48là où j'étais
01:06:48je me suis instruit
01:06:49à l'époque il n'y en avait pas
01:06:51vous êtes de quelle année ?
01:06:5271
01:06:52mais j'ai grandi
01:06:54l'autre jour vous parliez
01:06:55ça nous amènerait à la télévision
01:06:56mais je me suis dit
01:06:57c'est exactement comme moi Pascal
01:06:58vous parliez de télévision
01:06:59et des fictions historiques
01:07:00donc là on déborde un peu
01:07:01de la dame de Montsoro
01:07:02moi c'est ma série préférée
01:07:04c'est ce qui m'a donné
01:07:05le goût de l'histoire
01:07:05très bien écrit
01:07:06c'est Yannick André
01:07:07et Claude Brûlé
01:07:08c'est le réel
01:07:09exactement
01:07:10c'est Claude Brûlé
01:07:10il y a François Mestre
01:07:12qui joue le conte de Montsoro
01:07:14vous avez Denis Manuel
01:07:14qui est un formidable Henri III
01:07:15Karine Petersen
01:07:17magnifiquement
01:07:17elle est morte
01:07:18elle est morte tragiquement
01:07:1910 ans après le tournage
01:07:20de cette fiction
01:07:21mais tout ça pour vous dire
01:07:22qu'il y avait une école française
01:07:23aussi bien au cinéma
01:07:25et que dans les années 60
01:07:26et 70 à la télévision
01:07:28et généralement
01:07:29c'est pas qu'on ne parlait
01:07:29pas de politique
01:07:30mais c'était un pouvoir gaulliste
01:07:31ou post-gaulliste
01:07:32et parler des fictions historiques
01:07:33il y a beaucoup de talent
01:07:34d'écriture
01:07:34il y a des talents d'écriture
01:07:35il y a Prévert
01:07:36puisqu'on revient au cinéma
01:07:37il y a Prévert
01:07:38il y a Spac
01:07:38il y a Jansson
01:07:40Henri Jansson
01:07:40formidable dialoguiste
01:07:42extraordinaire
01:07:43et ce qui est étonnant
01:07:44dans les films anciens
01:07:45c'est qu'il y a des films
01:07:46par exemple
01:07:47Les Grandes Familles
01:07:47ça n'a pas pris une ride
01:07:49et il y a des films
01:07:50parfois de la nouvelle vague
01:07:51qui sont
01:07:51les films de Godard
01:07:53je vous assure
01:07:53masculin, féminin
01:07:54vous savez ce que disait
01:07:55Audière
01:07:55la nouvelle vague
01:07:56elle n'a rien de nouveau
01:07:57et elle est assez vague
01:07:58oui mais
01:07:59le temps c'est terrible
01:08:01parce qu'il y a des films
01:08:01qui n'ont
01:08:02vous regardez
01:08:03La vérité de Clouseau
01:08:04ça n'a en rythme
01:08:05en action
01:08:07Clouseau était admiré
01:08:09par la nouvelle vague
01:08:09mais il faut bien savoir
01:08:10que Truffaut et Godard
01:08:11choisissaient leurs alliés
01:08:13et leurs ennemis
01:08:14oui
01:08:14ils admiraient utile
01:08:15bon je voulais vous montrer
01:08:16un petit extrait
01:08:17de Catherine Deneuve
01:08:17parce que vous parlez
01:08:18effectivement de Truffaut
01:08:20à un moment
01:08:21et vous avez choisi
01:08:22le dernier métro
01:08:22alors pourquoi plus
01:08:23le dernier métro
01:08:24que les 400 coups
01:08:26vous voulez savoir vraiment
01:08:26la vérité
01:08:26vous voulez faire les 400 coups
01:08:28mais ça faisait 3 films
01:08:29de 1959
01:08:30parce qu'il y a des années
01:08:31formidables dans le cinéma
01:08:3259 c'est le summum
01:08:33du cinéma hollywoodien
01:08:34et c'est en même temps
01:08:35le début du renouveau
01:08:36du cinéma européen
01:08:36est français avec la nouvelle vague
01:08:37donc j'ai dû choisir
01:08:39et je voulais faire un Truffaut
01:08:39et vous savez pourquoi aussi
01:08:41le dernier métro
01:08:41parce que ça parle de Truffaut
01:08:43le juif de la cave
01:08:44en fait
01:08:44c'est ça
01:08:45c'est Heinz Bennett
01:08:45c'est le mari
01:08:46de Marion Steiner
01:08:47de Catherine Deneuve
01:08:47Lucas Steiner
01:08:48Lucas Steiner
01:08:49je vais par Heinz Bennett
01:08:50c'est un peu Truffaut
01:08:51qui découvre
01:08:52vous savez
01:08:52vous connaissez
01:08:53peut-être l'histoire
01:08:53lors du tournage
01:08:54des baisers volés
01:08:56et il engage
01:08:56l'agence
01:08:57qui l'a aidé
01:08:59à faire incarner
01:09:00le détective privé
01:09:01par Jean-Pierre Léau
01:09:01dans le film
01:09:01l'agence du Luc
01:09:02exactement
01:09:03et c'est elle
01:09:04qui découvre
01:09:04l'identité
01:09:05du véritable géniteur
01:09:06de François Truffaut
01:09:07mais il y a un charme
01:09:08effectivement
01:09:08dans les films de Truffaut
01:09:09les 400 coups
01:09:10vous pouvez revoir
01:09:11les 400 coups
01:09:12c'est vraiment extraordinaire
01:09:13alors écoutez
01:09:13Catherine Deneuve
01:09:14elle est avec
01:09:15Roger Gickel
01:09:15on est en 1980
01:09:17c'est sorti en 80
01:09:18c'est ça
01:09:19bon
01:09:19et il y a une interview
01:09:22de Catherine Deneuve
01:09:22donc écoutez-la
01:09:23je crois avec Truffaut
01:09:26découvert
01:09:27toute une époque
01:09:28sur laquelle
01:09:29il était très documenté
01:09:30d'ailleurs
01:09:30très documenté
01:09:31et ça faisait très longtemps
01:09:32qu'il avait envie
01:09:33de tourner
01:09:33un film
01:09:35qui se passerait
01:09:36à ce moment-là
01:09:36moi je me souviens
01:09:37qu'il y a déjà très longtemps
01:09:38qu'il m'avait parlé
01:09:38d'un projet
01:09:40et qu'il essayait
01:09:40de trouver le film
01:09:41qui se prêterait le mieux
01:09:43à cette époque
01:09:44très particulière
01:09:45qui mélangerait à la fois
01:09:46la vie
01:09:48le théâtre
01:09:48l'amour
01:09:50l'aventure
01:09:52et surtout
01:09:53dans ce contexte
01:09:54très précis
01:09:54de l'occupation
01:09:55à Paris
01:09:56oui
01:09:56et puis
01:09:56il ne faut pas me dire
01:09:57qu'après
01:09:57au moment de la libération
01:10:00on a beaucoup critiqué
01:10:02les gens
01:10:02qui avaient continué
01:10:03à jouer au théâtre
01:10:04enfin certains
01:10:05oui
01:10:05je crois que c'est toujours
01:10:06c'est facile pour moi
01:10:08de dire évidemment
01:10:08qu'on trouve toujours
01:10:09des excuses
01:10:09aux acteurs
01:10:12mais c'est difficile
01:10:13d'abord parce que
01:10:14je me dis
01:10:14ces théâtres étaient pleins
01:10:15vous allez me dire
01:10:16que c'était plein
01:10:16parce que les gens jouaient
01:10:17mais je crois que
01:10:19c'est facile de dire
01:10:20après
01:10:21on a continué à jouer
01:10:22ils ont continué
01:10:23à s'amuser
01:10:23sans doute
01:10:24il y a eu des gens
01:10:25irresponsables
01:10:26sans doute il y a eu
01:10:26des gens qui ont été
01:10:27responsables
01:10:28mais je pense qu'il y en a
01:10:29qui ont joué
01:10:29dans des conditions
01:10:30plus graves que d'autres
01:10:31et je pense qu'il y a
01:10:32des gens qui n'ont pas
01:10:33qui ne se sont pas
01:10:34donné un spectacle
01:10:34qui n'ont pas distrait
01:10:35les autres
01:10:36qui ont fait des choses
01:10:36bien plus redoutables
01:10:38et d'une façon
01:10:39plus anonyme
01:10:39alors c'est vrai
01:10:41que les gens de spectacle
01:10:42sont toujours visés
01:10:42plus vite
01:10:43plus rapidement
01:10:45et puis il y a cette chanson
01:10:46que vous avez chanté hier
01:10:49ah non pardon
01:10:49excusez-moi
01:10:50non
01:10:50l'amant de Saint-Jean
01:10:51tout à fait
01:10:52mais il voulait
01:10:53faire un film autour
01:10:54des chansons de l'occupation
01:10:55Truffaut en fait
01:10:56parce qu'il avait été
01:10:57marqué par ça
01:10:58lui-même enfant
01:10:58et c'était un enfant
01:11:00aussi des cinémas de quartier
01:11:01je veux dire gamin
01:11:02il se réfugiait
01:11:02parce qu'il n'avait pas
01:11:03l'amour de ses parents
01:11:04on connait l'histoire
01:11:04dans ces cinémas autour
01:11:05de Pigalle
01:11:06c'est un enfant du 9ème
01:11:07arrondissement de Paris
01:11:07Truffaut
01:11:08et vous parlez
01:11:09de second rôle
01:11:10dans ce film
01:11:10parce qu'il y a une tradition
01:11:11française des seconds rôles
01:11:12et il y a notamment
01:11:13celui qui joue Daxia
01:11:14qui est un merveilleux
01:11:15Jean-Louis Richard
01:11:16l'ex-époux de Jeanne Moreau
01:11:18exactement
01:11:18qui n'était pas comédien
01:11:19mais qui est extraordinaire
01:11:21dans le rôle de Daxia
01:11:23bien sûr
01:11:24qui arrive en retard
01:11:26volontairement
01:11:27à un moment
01:11:27il incarne en fait
01:11:28le vrai Alain Lobreau
01:11:30qui a été tabassé
01:11:31par Jean Marais
01:11:31exactement
01:11:32donc alors
01:11:33c'est un des films
01:11:34dont vous parlez
01:11:35les choses de la vie
01:11:36alors vous racontez
01:11:36vraiment les coulisses
01:11:37comment ça se passe
01:11:39à chaque fois
01:11:39par exemple
01:11:39il y a un comédien
01:11:40qui s'appelle Maurice Riche
01:11:41dans Le Dernier Métro
01:11:42a priori
01:11:42c'est pas le casting
01:11:43mais Truffaut
01:11:45le veut absolument
01:11:46c'est un comédien
01:11:47de comédie
01:11:48avec de punaises
01:11:48etc
01:11:49c'est lui qui fait Michonnet
01:11:51exactement
01:11:52il fait Michonnet
01:11:52dans les grandes vacances
01:11:54Maurice Riche
01:11:55Michonnet
01:11:56le célèbre Michonnet
01:11:58avec le déjeuner
01:11:59terrible anglais
01:12:00bien sûr Michonnet
01:12:03mais c'est notre culture
01:12:05on a vu ces films-là
01:12:06alors
01:12:07à juste titre
01:12:08Patrick Brion
01:12:09c'était le dimanche soir
01:12:11et vendredi soir
01:12:12c'était Claude Jean-Philippe
01:12:13qui arrivait toujours
01:12:14chez Bernard Pivot
01:12:15et chaque vendredi
01:12:16nous c'est vendredi vendroux
01:12:17vendredi vendroux
01:12:19générique
01:12:20paraît-t-il que ça va être
01:12:25quelque chose aujourd'hui
01:12:26de voir l'ami Jacques
01:12:27oh là là
01:12:28Jacques
01:12:30alors je sais
01:12:36je sais où vous êtes
01:12:37parce que j'y suis allé
01:12:38pour la première fois
01:12:38l'autre jour
01:12:39il y a deux pannes ici
01:12:41dans une piscine
01:12:42qui est sur le bord
01:12:43de la Seine je crois
01:12:44exactement
01:12:45ça s'appelle la piscine
01:12:46à Netka
01:12:47et je voulais rendre hommage
01:12:48à la natation artistique
01:12:51c'est important
01:12:5220 000 licenciés
01:12:54250 clubs
01:12:55disciplines aux Jeux Olympiques
01:12:57je suis avec les nageuses
01:13:02je suis avec les nageuses
01:13:04des pointes de Paris
01:13:06Zoé
01:13:07Hélène
01:13:08et Mélina
01:13:09voilà alors j'ai le bonnet
01:13:10j'ai le pince-nez
01:13:12parce que je vais quand même
01:13:13faire une petite démonstration
01:13:14dans quelques secondes
01:13:15et je suis une sorte
01:13:17mais je suis un homme
01:13:17je suis une sorte
01:13:18de Virginie de Dieu
01:13:20et Muriel Hermine
01:13:21qui ont été des championnes
01:13:23incroyables
01:13:24dans une autre vie
01:13:25et donc je voulais
01:13:26rendre hommage
01:13:27à la natation
01:13:28synchronisée
01:13:29et je remercie bien sûr
01:13:30Zoé
01:13:30Hélène
01:13:31Mélina
01:13:32voilà
01:13:33je vais pas en carton
01:13:35parce que
01:13:35c'est terrible
01:13:35non mais est-ce que
01:13:37vous pouvez faire
01:13:38un petit
01:13:38qu'on vous voit
01:13:39faites quand même
01:13:40un petit
01:13:41il a les oreillettes
01:13:43Jacques
01:13:43il nous entend
01:13:44est-ce que vous pouvez
01:13:45faire une petite
01:13:46comment se le mêle
01:13:47une synchronisation
01:13:48mais bien sûr
01:13:49attendez
01:13:50j'enlève
01:13:50ouais
01:13:51voilà
01:13:51alors Jacques Vendrou
01:13:53enlève ses écouteurs
01:13:55et il va tenter
01:13:56je voudrais voir
01:13:57les pieds en l'air
01:13:58les pieds en l'air
01:14:00non
01:14:02les pieds en l'air
01:14:07Jacques
01:14:08voilà
01:14:09j'enlève
01:14:13j'enlève
01:14:17Jacques Vendrou
01:14:25mais Jacques
01:14:26Jacques
01:14:28écoutez vraiment
01:14:29celle-là
01:14:30c'est là
01:14:31bon
01:14:31Jacques on vient
01:14:32Jacques Vendrou
01:14:39est fou
01:14:39mais pour la bonne cause
01:14:41bon
01:14:41est-ce qu'on peut voir
01:14:43bonjour docteur Millot
01:14:45bonjour docteur Millot
01:14:46c'est consacré
01:14:48il n'arrête plus
01:14:49c'est consacré à quoi
01:14:50bonjour docteur Millot
01:14:52à l'audition je crois
01:14:53à l'audition
01:14:54oui
01:14:54ah
01:14:55et bien écoutons
01:14:56Brigitte
01:14:56le risque
01:14:59il dépend de l'intensité
01:15:01du son quoi
01:15:01alors
01:15:02il dépend évidemment
01:15:03de l'intensité
01:15:04mais on va voir
01:15:05qu'il dépend aussi
01:15:06de la durée
01:15:07d'exposition
01:15:09au bruit
01:15:09regarde
01:15:10tout ça c'est égal
01:15:12c'est-à-dire que
01:15:13si tu restes 8 heures
01:15:14à 80 décibels
01:15:15c'est exactement
01:15:16comme si tu restais
01:15:18une heure
01:15:18à 89 décibels
01:15:20donc tu vois
01:15:218 heures à 80 décibels
01:15:22on pourrait dire
01:15:23c'est pas grave
01:15:23on a vu tout à l'heure
01:15:24que c'était pas
01:15:25à risque
01:15:26sauf que quand c'est long
01:15:27ça abîme
01:15:28tes cellules ciliées
01:15:29elles travaillent
01:15:29elles travaillent
01:15:29elles travaillent
01:15:30donc elles s'abîment
01:15:31elles s'abîment
01:15:31elles s'abîment
01:15:32et donc ça peut aussi
01:15:33être très mauvais
01:15:34et c'est comme 8 minutes
01:15:36à 98 décibels
01:15:37et tu vois bien
01:15:38que ça monte
01:15:39avec 10 décibels
01:15:41le différence
01:15:42donc c'est important
01:15:43ça c'est aussi
01:15:44très important
01:15:45dans la médecine du travail
01:15:46justement pour arriver
01:15:47à protéger
01:15:48tous ces travailleurs
01:15:49au bruit
01:15:50et c'est demain
01:15:51donc à 10h30
01:15:53donc Jacques
01:15:54je ne sais pas
01:15:54s'il est encore
01:15:55en train de faire
01:15:55ses autres chats
01:15:57dans la pucine
01:15:58vous êtes formidables
01:15:59c'est la meilleure séquence
01:16:00de l'histoire
01:16:01de la télé française
01:16:02extraordinaire
01:16:04merci Jacques
01:16:04vous êtes magique
01:16:06vous êtes magique
01:16:07bon je rappelle
01:16:08effectivement
01:16:08que nous sommes
01:16:09avec
01:16:10comment dire
01:16:11les aventures
01:16:12des films
01:16:13Olivier Rachman
01:16:14histoire de 20
01:16:14tournages mythiques
01:16:16quel est le film
01:16:17le plus récent
01:16:18que vous avez mis
01:16:20dans ces 20 films
01:16:22ça va peut-être
01:16:22vous faire sursauter
01:16:23c'est Barbie
01:16:23oui
01:16:24alors je ne l'ai pas vu
01:16:26pour vous de Barbie
01:16:28mais bon
01:16:28c'est vrai que ça m'intéresse
01:16:29moins
01:16:29en fait je vais vous dire
01:16:30quelque chose
01:16:30sujet chaud
01:16:32on s'est rendu compte
01:16:33en faisant
01:16:33enfin moi
01:16:34en faisant ma list
01:16:34qu'il n'y avait pas de femme
01:16:36réalisatrice
01:16:37donc la question
01:16:38s'est posée
01:16:39le 21ème siècle
01:16:40est quand même
01:16:40et de ce point de vue là
01:16:41c'est un progrès
01:16:42un siècle davantage ouvert
01:16:43aux femmes réalisatrices
01:16:44et ça m'a semblé intéressant
01:16:46pourquoi peu de films
01:16:48entre les années 90
01:16:49et maintenant
01:16:49c'est que les tournages
01:16:50se ferment
01:16:50c'est que la pression
01:16:51économique est telle
01:16:52c'est que le marketing
01:16:52est tellement prégnant
01:16:53qu'on n'a plus accès
01:16:54aux vrais tournages
01:16:55comment ça se passe réellement
01:16:56donc moi je voulais faire
01:16:57des récits d'authentiques
01:16:57tournages
01:16:58et vous auriez pu prendre
01:17:00par exemple Diane Curis
01:17:01parce que je trouve
01:17:01que Diabolomande
01:17:03c'est un film qui
01:17:03les années 70
01:17:04il y en avait déjà beaucoup
01:17:05qui est intéressant
01:17:06qui a marqué son époque
01:17:08moi c'est un film
01:17:09que j'aime beaucoup
01:17:09Diane Curis
01:17:11voilà
01:17:11il y a Anne Fontaine
01:17:12Anne Fontaine
01:17:14est une des réalisatrices
01:17:15également en France
01:17:17qui a réalisé
01:17:20Pauline Serraud aussi
01:17:20et puis Maïouen
01:17:22alors Pauline Serraud
01:17:24oui
01:17:24Maïouen
01:17:25Police
01:17:25c'est un film formidable
01:17:27Le bal des actrices
01:17:28c'est un film formidable
01:17:29Mon Roi
01:17:30c'est un film formidable
01:17:32le cinéma de Maïouen
01:17:33comment ?
01:17:33La Duchesse de Berry
01:17:34La Duchesse de Berry
01:17:35Oui
01:17:36mais donc
01:17:37le livre est vraiment
01:17:39formidable je trouve
01:17:40écoutez je vous remercie
01:17:41Pascal
01:17:41et puis on va essayer
01:17:42de reparler d'un autre film
01:17:44alors j'ai dit
01:17:44on dit Carrie Grant
01:17:46ah bah oui
01:17:47Carrie Grant
01:17:47Carrie avec un C
01:17:48et un G
01:17:49et on dit Gary Cooper
01:17:51et Carrie Grant
01:17:52bon
01:17:53non mais je vous ai à l'oeil
01:17:54je vous savais
01:17:55non mais oui
01:17:56vous êtes à l'oeil
01:17:56mais bon
01:17:5710h31
01:17:58Sommeille à la midi
01:17:59une semaine que le conflit
01:18:04au Moyen-Orient fait rage
01:18:06les sirènes d'alerte
01:18:06anti-aérienne
01:18:07ont retenti tôt ce matin
01:18:09dans plusieurs régions d'Israël
01:18:11après des tirs de missiles
01:18:12depuis l'Iran
01:18:13de son côté de Sahel
01:18:14annonce avoir mené
01:18:15une série de frappes
01:18:16des dizaines de cibles
01:18:17ont été touchées
01:18:17dans un centre
01:18:18de recherche militaire
01:18:19à Téhéran
01:18:20Emmanuel Macron
01:18:22attendu d'ici quelques minutes
01:18:24au salon du Bourget
01:18:25occasion pour le chef de l'Etat
01:18:26de rencontrer les principaux
01:18:27industriels présents sur place
01:18:29tels que Thalès
01:18:30Airbus
01:18:30Dassault
01:18:31ou encore Safran
01:18:32mais aussi de revenir
01:18:33sur la polémique
01:18:34concernant le bâchage
01:18:35du stand israélien
01:18:37et puis les députés
01:18:38ont adopté un moratoire
01:18:40sur les éoliennes
01:18:41et les panneaux solaires
01:18:41grâce à un amendement
01:18:42à la loi sur l'avenir énergétique
01:18:44objectif
01:18:45freiner le développement
01:18:46des énergies renouvelables
01:18:48jugées bien trop chères
01:18:49Merci Maya
01:18:51Olivier Rachman
01:18:51est avec nous ce matin
01:18:52l'aventure des films
01:18:53l'histoire de 20 tournages
01:18:54meetings
01:18:54c'est chez Perrin
01:18:55alors vous parlez
01:18:55dans les films français
01:18:56des choses de la vie
01:18:57bon
01:18:58Claude Sautet
01:19:00dans les années 70
01:19:01il n'a pas la carte
01:19:02comme il l'a aujourd'hui
01:19:03C'est surtout que Sautet
01:19:04il est dégoûté
01:19:05de la réalisation
01:19:06il a fait Classe Tourisque
01:19:07qui est un formidable
01:19:08polar
01:19:09thriller
01:19:10avec Ventura et Belmondo
01:19:12et puis après
01:19:12il fait deux films
01:19:12qui marchent moins bien
01:19:13beaucoup moins bien
01:19:14au point que
01:19:14on est en 67-68
01:19:16il ne fait plus qu'une chose
01:19:16vous connaissez aussi
01:19:17sûrement l'histoire
01:19:18il ressemelle
01:19:19comme il disait
01:19:19c'est un script docteur
01:19:20c'est un scénariste de l'ombre
01:19:22pour ses amis
01:19:23pour Rapneau
01:19:23pour Alain Cavalier
01:19:24pour plein de gens
01:19:25même pour Gabin
01:19:25Gabin fait appel
01:19:26à Claude Sautet
01:19:27pour muscler
01:19:28les scénarios
01:19:28de certains films
01:19:29et un jour
01:19:30vous avez Jean-Louis Dabadi
01:19:31qui est seulement connu
01:19:32à l'époque
01:19:32pour faire quelques sketchs
01:19:33pour Guy Bedos
01:19:34pour commencer à écrire
01:19:35des chansons
01:19:35pour Serge Adjiani
01:19:36et Dabadi est copain
01:19:37avec Paul Guimard
01:19:38l'auteur d'un livre
01:19:39qui vient de sortir
01:19:39qui s'appelle
01:19:40Les choses de la vie
01:19:40et qui rêve de voir
01:19:41son roman adapté à l'écran
01:19:42donc il l'entraîne
01:19:43avec lui en Normandie
01:19:44dans sa petite maison
01:19:45et pendant un mois
01:19:46ils vont s'atteler
01:19:47à l'écriture
01:19:48de l'adaptation
01:19:48du livre
01:19:49dit inadaptable
01:19:50de Paul Guimard
01:19:51et il se retrouve
01:19:52avec ce scénario
01:19:53sur les mains
01:19:53Dabadi se dit
01:19:54à qui le confier
01:19:54parce que là
01:19:55ça va être quand même
01:19:56assez fort
01:19:56et tout le monde refuse
01:19:57Claude Chabrol refuse
01:19:58plein plein de réalisateurs
01:20:01refusent
01:20:01et c'est à ce moment-là
01:20:01qu'il pense à quelqu'un
01:20:02qu'il connaît depuis peu de temps
01:20:03qui s'appelle Claude Sautet
01:20:04pour qu'il l'aide simplement
01:20:05il ne pense pas à Sautet
01:20:06comme réalisateur
01:20:06et c'est Grazié là
01:20:08la femme de Claude Sautet
01:20:08qui réceptionne le manuscrit
01:20:10d'Abadi
01:20:10et le lendemain
01:20:12Sautet qui refusait
01:20:13tous les projets
01:20:14depuis 4-5 ans
01:20:14appelle Jean-Louis Lévy
01:20:15l'agent à Armédia
01:20:16et lui dit
01:20:17il y a un scénario formidable
01:20:18il y a une histoire
01:20:19d'accident de voiture
01:20:20que j'ai envie de filmer
01:20:20on n'a jamais filmé
01:20:21un accident de voiture
01:20:22au fond il y a une seconde raison
01:20:24qui pousse Sautet
01:20:25à accepter de filmer
01:20:26les choses de la vie
01:20:27c'est parce que ça parle
01:20:28un peu de lui
01:20:28c'est parce que c'est l'histoire
01:20:29d'un homme entre deux femmes
01:20:31un homme avec une double
01:20:32voire une triple vie
01:20:33et on connaît aujourd'hui
01:20:34un peu mieux
01:20:34la vie de Claude Sautet
01:20:35donc c'est un homme adécis
01:20:36c'est un homme déchiré
01:20:37et c'est à la fois
01:20:38l'accident de voiture
01:20:39il y aura une aventure
01:20:40avec Romy Schneider
01:20:41alors Jean-Louis Lévy
01:20:42je l'ai croisé l'autre jour
01:20:43aux obsèques de Bernard
01:20:44de Philippe Lavreau
01:20:46il était présent
01:20:47vous m'avez appris
01:20:48quelque chose
01:20:48de mémoire
01:20:49le tournage de l'accident
01:20:51c'est 3 semaines
01:20:5218 jours
01:20:52c'est incroyable
01:20:54vous voyez l'accident
01:20:55des choses de la vie
01:20:56c'est incroyable
01:20:58c'est fou
01:20:5918 jours de tournage
01:21:01ils ont même construit
01:21:02un bout d'autoroute
01:21:02qui n'existait pas
01:21:03ils ont même repas
01:21:05les feuilles des arbres
01:21:05parce qu'on n'était pas
01:21:06à la bonne saison
01:21:07pour que les pommiers
01:21:07soient en fleurs
01:21:08et il y a un petit élément
01:21:09si vous êtes curieux
01:21:10du cinéma de Sauté
01:21:10pourquoi dans les films
01:21:11de Sauté d'après vous
01:21:12il y a beaucoup de scènes
01:21:13avec des longues focales
01:21:14c'est-à-dire on voit Romy
01:21:14Yves Montand
01:21:15Piccoli de loin
01:21:16dans la rue au milieu de la foule
01:21:17ou derrière la vitre
01:21:18d'un restaurant
01:21:19ça vient des choses de la vie
01:21:20et c'est à cause de Bobby Lapointe
01:21:22qui est le conducteur
01:21:23de la bêtaillère
01:21:24et qui savonnait
01:21:24tous ses dialogues
01:21:25qui étaient très traqueurs
01:21:26et Sauté a demandé
01:21:27à son chef opérateur
01:21:28Jean-Bofetti
01:21:28d'aller un peu plus loin
01:21:29pour ne pas lui donner le traque
01:21:31et c'est pour ça
01:21:32qu'on a ces longues focales
01:21:33c'est formidable
01:21:34c'est le travail de longues focales
01:21:36et d'une contrainte
01:21:37est né un goût
01:21:37et une esthétique
01:21:38du cinéma de Sauté
01:21:39et puis il y a cette chanson
01:21:40alors la chanson
01:21:40elle n'est pas dans le film
01:21:41du tout
01:21:41la chanson d'Hélène
01:21:44ce soir
01:21:46nous sommes sept ans
01:21:49elle n'est pas dans le film
01:21:50c'est étonnant d'ailleurs
01:21:51et elle n'est même pas
01:21:52dans le générique
01:21:53du tout
01:21:53vous savez ça aussi pourquoi
01:21:55c'est parce que Sauté
01:21:56ne voulait pas faire
01:21:57comme Lelouch
01:21:57il y en a un petit complexe
01:21:59c'est ridicule
01:21:59parce que ce n'est pas
01:22:00le même cinéma
01:22:01non pas du tout
01:22:01mais il ne voulait pas
01:22:02surtout que la chanson
01:22:04soit plus une star
01:22:05que son film
01:22:05de Kubrick
01:22:06vous avez choisi 2001
01:22:07bon moi ce n'est pas
01:22:08mon préféré
01:22:09mais bon
01:22:09je ne sais pas
01:22:10si on parle mécanique
01:22:12non plus
01:22:13Barry Lyndon
01:22:13moi j'adore Barry Lyndon
01:22:14vous savez Barry Lyndon
01:22:16mais Barry Lyndon
01:22:17ce qui est incroyable
01:22:18à chaque fois je le dis
01:22:19c'est un film drôle
01:22:20et on ne s'en aperçoit pas
01:22:22et c'est à la cinquième
01:22:23sixième
01:22:24septième
01:22:24huitième fois
01:22:25que vous voyez
01:22:26qu'en fait
01:22:26tout est incroyablement drôle
01:22:28et c'est le génie
01:22:30de Kubrick
01:22:31c'est à dire que
01:22:32tu as tellement d'entrées
01:22:33et j'avais lu un bouquin
01:22:35également de Michel Simon
01:22:36qui est formidable
01:22:37sur Barry Lyndon
01:22:39Marisa Berenson
01:22:40elle ne dit quasiment rien
01:22:42dans le film
01:22:42quasiment rien
01:22:43tu sais tout ce qu'elle pense
01:22:44uniquement par la mise en scène
01:22:46elle est tellement belle
01:22:46dans sa baignoire
01:22:47uniquement par la mise en scène
01:22:48c'est à dire qu'uniquement
01:22:49avec les regards
01:22:50elle a très peu de dialogue
01:22:51et c'est Michel Simon
01:22:53c'est le moment
01:22:53qui l'avait analysé
01:22:55qui est mort
01:22:56Kubrick
01:22:57range mécanique aussi
01:22:58comment ?
01:22:59que dites-vous ?
01:23:01c'est comme nous
01:23:01c'est comme nous quoi ?
01:23:03on parle de posture
01:23:04on parle pas
01:23:06on parle très peu
01:23:07mais on peut comprendre
01:23:07mais nous avons
01:23:09une sorte de
01:23:10de Kubrick
01:23:12à la réalisation
01:23:12qui est avec nous
01:23:13d'ailleurs ce matin ?
01:23:15qui est avec nous ce matin ?
01:23:16c'est Mathieu
01:23:17c'est Bill Prola
01:23:17il vous filme
01:23:18tiens
01:23:18il va faire des gros plans
01:23:20d'où ?
01:23:20une langue focale
01:23:21voilà une langue focale
01:23:22voilà
01:23:22Thomas Bonnet
01:23:23qui écoute
01:23:24Vincent Hervouet
01:23:25qui écoute aussi
01:23:26c'est là que vous êtes le meilleur
01:23:27bon
01:23:28c'est Rémi à la vision
01:23:31qui était là
01:23:33Anatole était au son
01:23:34Benjamin Naud
01:23:35qui fait les cadres
01:23:36c'est Rémi
01:23:37qui fait les cadres
01:23:38donc il est là
01:23:39Jean Delacoste
01:23:40la rémondi est avec nous
01:23:41à la programmation
01:23:42Nicolas Nissim
01:23:42et son équipe
01:23:43notamment Magdalena Dervich
01:23:45ouais alors
01:23:45à chaque fois en ce moment
01:23:46on essaye de recevoir aussi
01:23:47des livres pour l'été
01:23:48ça c'est vraiment
01:23:49un livre pour l'été
01:23:50parce que évidemment
01:23:52dans ces 20 films
01:23:53il y en a
01:23:53que vous avez vu
01:23:54vous allez directement
01:23:56ce que j'ai fait moi
01:23:57Laurence Darabie
01:23:58par exemple
01:23:58ça me passionne pas
01:23:59c'est un tournage fou
01:24:01je sais
01:24:01je sais
01:24:02mais on va vraiment
01:24:03dans les films
01:24:03et je suis sûr
01:24:04qu'il y aura un deuxième tome
01:24:06un troisième tome
01:24:07bon un petit film
01:24:08quand même
01:24:08pour nous dire
01:24:08un petit film préféré
01:24:09la piscine peut-être
01:24:10vous m'avez pas dit
01:24:11un film préféré
01:24:12Eugénie
01:24:13Autourne emporte le vent
01:24:14il est
01:24:14il est dedans
01:24:15il est dedans
01:24:16vous êtes une romantique
01:24:17Thomas un film préféré
01:24:18c'est des trucs récents
01:24:20donc je pense pas
01:24:20que ça y sera
01:24:20mais La Vie est Belle
01:24:21par exemple
01:24:21j'ai bien aimé
01:24:22La Vie est Belle
01:24:22Roberto Medini
01:24:23Cher ami
01:24:24comment vous parlez
01:24:25de Paul Guimard
01:24:26qui est un nantais
01:24:27qui est de Saint-Marajail
01:24:29je pensais à l'ironie du sort
01:24:31qui a été tournée à Nantes
01:24:32à l'ironie du sort
01:24:33ça m'a échappé
01:24:33ça
01:24:34Paul Guimard
01:24:35oui mais je connais pas
01:24:36Edouard Molinaro
01:24:39l'ironie du sort
01:24:41mais Edouard Molinaro
01:24:42les années 70
01:24:43c'est des pépites
01:24:43c'est un homme qui a battu
01:24:44place Louis XVI
01:24:45le téléphone rose
01:24:46c'est formidable
01:24:47par exemple
01:24:48on est 3 minutes de débord
01:24:49donc il va vraiment
01:24:50il va m'engueuler
01:24:52il aura raison
01:24:53notre ami Jean-Marc Morandini
01:24:55merci à tous
01:24:56merci à Benjamin Nau
01:24:57bon week-end à lundi
01:24:59merci à vous

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