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  • 19/06/2025
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00Bonsoir à tous, Elisabeth Lévy est avec nous ce soir, j'ai le William Golnadel, Geoffroy Lejeune et Joseph Masses-Caron.
00:07D'abord on remercie à tes spectateurs, vous étiez hier soir près d'un million cent mille à nous regarder en moyenne.
00:13Il y avait une pointe jusqu'à un million trois cent mille, il y a 20h40, donc nous étions quasiment en quatrième chaîne nationale hier soir,
00:21donc ça nous a fait plaisir, grâce à vous, évidemment, et je voulais vous remercier, et grâce à vous.
00:30Et grâce à tes spectateurs, effectivement qu'on remercie, parce qu'on était devant nos amis de Quotidien, devant nos amis de C'est à vous,
00:43on était devant, tant mieux, pour vous que ça doule, comme disait l'étude Zéa.
00:49On va commencer, et l'actualité elle est dramatique, vous le savez, alors je ne sais pas comment vous allez décoder
00:54cette information de la porte-parole de la Maison-Blanche, qui dit que les Etats-Unis pourraient intervenir,
01:02mais que le Président se donne 15 jours de réflexion.
01:06Est-ce du bluff ou pas ? Écoutez.
01:08Il y a une chance substantielle que des négociations aient ou non lieu avec l'Iran dans un avenir proche,
01:19et je prendrai ma décision dans les deux semaines à venir en fonction de cela.
01:23Donc c'est une citation directe du Président Trump.
01:26Bon, alors d'abord, ce n'est pas lui qui a parlé, d'habitude c'est lui qui parle ces temps-ci,
01:31donc ça c'est la première chose.
01:33Est-ce que c'est du bluff, et qu'il peut intervenir cette nuit tout en disant qu'il n'intervient pas ?
01:37Moi, je soumets ça à votre sagacité.
01:42Peut-être que, d'ailleurs c'est assez difficile sans doute que j'allais décrypter...
01:46Quiconque vous donnerait une réponse en vous disant qu'il sait, vous mentirez en fait.
01:50Comment voulez-vous qu'on décrypte...
01:52Enfin, ça peut être du bluff, ça peut être...
01:55Vraiment, moi je ne me risquerais pas à la moindre...
01:57La seule chose qu'on peut dire, c'est qu'il ne veut pas intervenir.
02:02Viscéralement, Trump ne veut pas intervenir en Iran.
02:05Depuis le départ.
02:06Ça l'ennuie d'intervenir.
02:08Et donc il recule le moment où il pourrait, devrait...
02:13Mais est-ce qu'il n'a pas besoin du Congrès pour intervenir en plus ?
02:15On peut dire une deuxième chose, c'est qu'il est décrit par tous les gens qu'il déteste dans le monde entier
02:20comme un abruti, quelqu'un d'irascible, d'imprévisible, etc.
02:24En fait, il est très malin, c'est le maître du monde aujourd'hui.
02:27On est suspendu à sa décision.
02:28Il est imprévisible.
02:30Non mais il l'est, mais il l'est quand c'est son intérêt.
02:32C'est-à-dire qu'en fait, on l'a décrit comme quelqu'un d'instable, de...
02:35La vérité c'est que...
02:36Alors, pour rebondir sur ce que vous dites,
02:38et faire un poil sans doute de provocation,
02:42les deux personnes, les honnits par les bien-pensants,
02:48Netanyahou et Trump,
02:50sont peut-être en train de réussir,
02:53par ce qui se passe dans cette séquence, notamment en Iran,
02:57quelque chose qui pourrait être, entre guillemets, bien sûr,
03:01profitable au reste du monde.
03:03C'est ce qu'a dit Merck, d'ailleurs, le chancelier allemand.
03:05Et si, effectivement, ces deux figures,
03:11honnits par la bien-pensance,
03:13et Netanyahou et Trump,
03:16arrivent à quelque chose de positif,
03:18en Iran,
03:21c'est assez provocateur ce que je dis, bien sûr.
03:26Non, pas mieux que sur Trump.
03:27Sur Trump, je suis totalement d'accord avec ce que dit Geoffroy,
03:30c'est-à-dire que son imprévisibilité
03:32est quelque chose qui fait partie de sa stratégie.
03:35C'est un homme d'entreprise.
03:39C'est pour ça, d'ailleurs, qu'il est obsédé par l'idée de faire un deal.
03:42C'est le mot qui revient souvent,
03:43quel que soit le sujet.
03:45Il faut faire un deal.
03:46Et puis ensuite, après, il le montre comme, pardonnez-moi,
03:49comme tout chef d'entreprise qui est sur un marché,
03:50qui veut capter un marché,
03:52il n'a pas jamais ses cartes.
03:53Et il garde toujours une carte en main.
03:55Il fait toujours partout.
03:56Tous les chefs d'État ont fait des deals.
03:58Tous les chefs d'État ?
03:59On voulait faire des deals et des accords.
04:01Ça s'appelle des accords.
04:02Je me suis en a cru au fil de parler d'un chef, je ne sais pas.
04:04Ne me poussez pas au crime.
04:05Là, vous allez encore me pousser au crime
04:07par rapport à un chef d'État
04:08et puis vous allez recevoir un avis de l'Élysée.
04:10Donc, non.
04:11Non, non, non, non, non, non, non.
04:12Qu'est-ce que ça veut dire, ça ?
04:13L'avis de l'Élysée.
04:14Non, mais qu'est-ce que vous sous-entendez
04:17devant les téléspectateurs ?
04:18Que je recevrai des avis de l'Élysée ?
04:20Que je modifierai ce que j'ai à dire
04:22en fonction des avis que je reçois ?
04:23Ce que je viens de dire, c'est évidemment
04:26une protestation.
04:29Mais que les gens protestent, c'est normal.
04:31Qu'ils fassent pression, c'est normal.
04:33D'une certaine manière, mais c'est au journaliste
04:35de ne pas céder à la pression.
04:37La pression que des gens cherchent à faire pression,
04:40ça peut se comprendre.
04:44Je ne sais pas ce qui se passe.
04:45M. Gornadel a décidé de ne pas parler.
04:46La première fois depuis...
04:49Je crois qu'il attend que vous le suppliez de parler.
04:51Je ne sais pas.
04:51Il est très étrange.
04:52Mais même son silence, vous avez remarqué,
04:54il met en scène...
04:55C'est du Gornadel.
04:58Même le silence de Gornadel.
05:00Même le silence.
05:01Je ne sais pas.
05:02C'est éloquent.
05:03C'est pas intéressant ce qu'on dit ?
05:06Ça ne vous intéresse pas ?
05:07Non, mais c'est très difficile si ça se trouve.
05:11Il a causé avec Poutine.
05:12Poutine lui a demandé d'attendre encore un peu.
05:16Trump lui a dit, écoute, t'es bien gentil,
05:18mais moi je ne t'emberte pas sur l'Ukraine.
05:20Je fais ce que je veux.
05:21Vous voyez ça comme ça, vous, les relations internationales ?
05:24Ah oui, j'ai la faiblesse de penser que ça se passe un peu comme ça.
05:27Donc franchement, imaginez maintenant pourquoi je me garderai bien.
05:32Bon, vous voyez le sujet d'Augustin Donadio sur cet hôpital touché.
05:36C'est un drame évidemment qui a eu lieu aujourd'hui en Israël.
05:40Une énorme explosion.
05:44Suivi d'un épais nuage de poussière à Bircheva au sud de Tel Aviv.
05:49L'hôpital de Soroka vient d'être touché par un missile iranien.
05:52Très rapidement, les secours tentent de retrouver des victimes.
05:55C'est terrible.
05:56Vous savez que quelques instants auparavant, des gens étaient assis ici,
06:00espérant que la catastrophe ne les frapperait pas.
06:02Et ils ont malheureusement été touchés de plein fouet.
06:04Des gens sont grièvement blessés.
06:06Le bilan provisoire fait état de plus de 70 personnes légèrement blessées,
06:11parmi lesquelles des enfants comme celui-ci, évacués par les secouristes.
06:15Pour le ministre israélien des Affaires étrangères,
06:18la nature de cette attaque ne fait aucun doute.
06:21Il s'agit clairement d'un crime de guerre.
06:24Il cible délibérément la population civile, des cibles civiles, des enfants, des personnes âgées.
06:31C'est inacceptable.
06:36Selon l'Iran, le missile devait toucher une base militaire.
06:39Mais pour Benyamin Netanyahou, qui s'est déplacé sur les lieux, il n'en est rien.
06:43Ils peuvent nous faire croire qu'ils cherchent à abattre des cibles militaires.
06:47Mais moi, je les connais tous, ces sites militaires.
06:50Il n'y en a aucun à des kilomètres à la ronde.
06:54Ils visent des civils, car c'est un régime criminel.
06:58Ce sont les plus grands terroristes au monde.
07:00Et en plus, ils veulent mettre en place un régime terroriste nucléaire.
07:05Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé a réagi.
07:09Il a indiqué que les attaques contre les structures de santé en Iran et en Israël étaient effroyables.
07:14Vous avez entendu M. Netanyahou dans ce sujet.
07:18Je vous propose peut-être de l'écouter plus longuement.
07:22Israël se bat pour éliminer la menace des missiles nucléaires dirigés contre notre anéantissement.
07:28Nous visons des sites militaires.
07:29Nous visons des sites nucléaires.
07:31Nous visons des sites de missiles.
07:32Ils, eux, ils visent un hôpital.
07:36Dans cet hôpital, les patients sont immobiles.
07:39Ils ne peuvent même pas bouger.
07:41Juste à côté, il y a une unité pédiatrique, une maternité, des nourrissons.
07:46Ils la visent.
07:48Ils peuvent raconter ce baratin selon lequel ils visent des sites militaires.
07:51Quels sites militaires ?
07:53Je connais tous les sites militaires en Israël.
07:55Il n'y en a pas un dans les environs.
07:57Pas un à des kilomètres à la ronde.
07:59Ils visent des civils parce que c'est un régime criminel.
08:02Ce sont les archi-terroristes du monde.
08:04Ils veulent instaurer un terrorisme nucléaire qui placerait le monde entier sous la menace d'un chantage nucléaire.
08:09Et ils utiliseraient ces armes.
08:11C'est ce que dit l'Ayatollah Ramenei, qu'ils utiliseraient ces armes.
08:16Écoutez, là, c'est pas comme à Gaza.
08:18Il n'y avait pas de combattants sous l'hôpital.
08:22Alors, si vous écoutez France Info et Agnès Levallois, ils pensent peut-être qu'ils se sont trompés, les Iraniens, et qu'ils ne visaient pas un hôpital.
08:31Vous voulez l'écouter, Agnès Levallois ?
08:32Parce que, je vous assure, ça va devenir...
08:36C'est un gag, Agnès Levallois.
08:38Parce qu'elle était invitée à France Inter samedi matin.
08:42C'est une dame qui est présentée partout comme professeure à Sciences Po.
08:46Professeure à l'ENA, ce qu'on dit long d'ailleurs sur le niveau en France.
08:51Et c'est une femme, effectivement, qui vient dire...
08:54Il ne visait pas... Je ne crois pas que ce soit visé, parce que les missiles ne sont pas très précis.
08:58Et je pense que ce n'est pas fait exprès.
09:00Voilà l'enseignement français tel qu'il est prodigué à Sciences Po et à l'ENA.
09:05Mais surtout, cette dame fait le tour des chaînes du service public.
09:11Donc, il y a un moment où il faut arrêter, en fait.
09:12Il faut le présenter comme une militante ou du Hamas, ou une militante d'extrême-gauche, ou une militante de que sais-je.
09:17Il faut dire, ben voilà, c'est une position qu'elle a, c'est une militante politique, et puis il a décompté en temps de parole.
09:22Je vous assure, je vous assure qu'elle est propre, vraiment.
09:25On l'a décompté en temps de parole ?
09:26Parce que, écoutez, moi je prends les uns et les autres à témoin.
09:28Écoutez ce qu'a dit madame Agnès Levallois.
09:31La précision de ces missiles, bien souvent quand même, n'ont pas été à la hauteur des espérances des Iraniens, si je puis dire, enfin de l'armée iranienne.
09:39On a vu souvent que les cibles n'étaient pas du tout celles qui étaient prévues.
09:44Donc, je ne suis pas sûre à ce stade qu'il y ait une volonté délibérée de toucher cet hôpital,
09:50en sachant que ça n'est pas l'objectif pour les Iraniens le plus important.
09:53Il vaut mieux viser une cible militaire qui peut faire mal à l'appareil militaire israélien dans cette guerre.
09:59Donc, cette accusation, elle est tout à fait logique en termes de communication de guerre.
10:04Mais je ne suis pas sûre qu'elle repose vraiment sur des faits avérés.
10:08Comme dit France Info, l'information n'est pas une opinion.
10:12L'information n'est pas une opinion.
10:14C'est le slogan de France Info.
10:15Mais Agnès Levallois, c'est une opinion.
10:17Je vous assure qu'elle n'avait pas la même prudence lorsqu'il s'agissait de caractériser les frappes israéliennes à Gaza
10:27où l'armée israélienne disait qu'elle visait des terroristes et que malheureusement, de temps en temps, il y avait des dégâts collatéraux.
10:34Je vous assure que ce n'était pas l'opinion la même.
10:37Pas du tout.
10:38C'était le contraire.
10:39Quand on va à Téhéran et qu'on arrive de l'aéroport et on se dirige vers le Souk, donc il y a une rue qui descend en bas, un grand boulevard,
10:47et totalement sur la gauche, vous avez des panneaux en permanence.
10:51Ces panneaux en permanence montrent des étoiles de David brisées.
10:57Tout est une propagande absolument énorme.
11:00Vous ne pouvez pas la louper.
11:01Vous entrez dans Téhéran, vous entrez dans le vif de l'Iran et c'est la première chose que vous voyez, de facto.
11:07Alors, si vous voulez, à partir du moment où le but de l'Iran, du régime iranien, c'est d'éradiquer Israël.
11:14Le but d'Israël, ce n'est pas d'éradiquer l'Iran.
11:16On est bien d'accord.
11:18Non, non, mais pardonnez-moi.
11:18Donc, à partir du moment où le but de l'Iran est d'éradiquer Israël, peu leur chaud qu'il s'agisse d'un hôpital ou de quoi que ce soit,
11:25puisqu'ils veulent de toute façon éradiquer Israël.
11:27Je voudrais juste quand même dire un mot sur Agnès Levalois.
11:29Vous dites que c'est un gag.
11:31Moi, d'abord, ce gag commence, je le trouve un peu répétitif.
11:34Il me fait de moins en moins rire, je dois vous le dire.
11:37Non, non, mais il y a des fois, franchement, ils sont tellement fous.
11:40Mais le fait qu'elle est prof à Sciences Po, ce n'est pas parce qu'elle l'est, si vous voulez.
11:45Et c'est en train, je vous assure, cette propagande est en train d'infuser dans les esprits, évidemment, dans plein de médias.
11:52Parce que sur France Inter, en gros, la ligne, c'est Nathaniaou torpille la détente avec l'Iran.
11:57C'est elle qui l'a dit.
11:58Nathaniaou torpille la détente avec l'Iran.
12:00Ça, il fallait l'entendre.
12:01Et c'est en train d'infuser.
12:02C'est en train d'infuser dans la jeunesse.
12:04Et je vous assure, je ne suis pas du tout sûr qu'aujourd'hui, on me dit que l'opinion est majoritairement...
12:10Je commence à avoir des doutes.
12:12Ah non, non, les sondages sont là.
12:14La grande majorité des Français souhaitent que l'Iran n'ait pas la bombe, par exemple.
12:20La très grande majorité des Français.
12:21Je peux dire un mot juste sur France Info, vous avez...
12:23Oui, France Info, c'est une œuvre d'art.
12:25C'est exceptionnel.
12:26C'est une œuvre d'art, France Info.
12:27Vous vous êtes amusé du slogan de leur campagne de publicité pour le canal, parce qu'ils sont sur le canal 16.
12:31Donc, ils auraient pu espérer être portés par des audiences.
12:34Et ce n'est pas le cas, malheureusement.
12:35Mais leur slogan, c'était « L'information n'est pas une opinion ».
12:38La vérité, c'est que cette séquence prouve que leur opinion est une information.
12:42C'est comme ça qu'ils conçoivent la chose.
12:44Mais la vérité, ce n'est pas leur valeur première.
12:46La valeur première, c'est leur combat.
12:49C'est le service public.
12:50C'est le service public.
12:52Cette dame, enfin, c'est un dame, ne peut pas être présentée à chaque fois comme quelqu'un de neutre.
12:56Et un expert qu'elle n'est pas.
12:58Ce n'est pas possible.
12:59Elle ne peut pas être prof sur...
13:01Je voulais vous parler également de ce qui s'est passé avec l'AFP.
13:04Puisque Joshua Sarka, dans un tweet, accuse l'AFP de cette mal renseignée
13:08ou d'avoir menti en expliquant que l'hôpital ne soignait que des soldats israéliens.
13:12Il explique que cet hôpital soigne aussi toute la population bédouine du sud d'Israël.
13:17Les brefs de l'AFP, depuis, font mention de cela.
13:19Parce que la première dépêche de l'AFP, c'était le ministère des Affaires étrangères israéliens,
13:24avait fait état d'un impact direct sur cet établissement réputé
13:27où sont notamment soignés le nombre de soldats israéliens blessés dans la bande de Gaza.
13:31Et donc, ce serait légitime ?
13:34Je suis désolé, ils sont...
13:36Je ne veux pas défendre l'AFP, mais ils sont dans une cohérence parfaite.
13:40L'AFP, dès le 7 octobre, a refusé d'appeler un chat un chat et un terroriste du Hamas un terroriste
13:48pour complaire aux agences du Proche-Orient.
13:52L'AFP, il y a encore un an, expliquait quand elle donnait des bilans de la défense civile du Hamas
13:58que c'était le Hamas.
14:00Depuis un an à peu près, on vous donne, sans le conditionnel, il y a 72 morts à Gaza selon la défense civile,
14:09on ne vous dit plus que c'est le Hamas.
14:11Donc, avec la même logique, on se fait gentil avec les molats.
14:18Et M. Zarka, l'ambassadeur d'Israël à Paris, a dit que l'hôpital Zoroka soigne avant tout
14:24les populations bédouines du sud d'Israël, prétend que le nombre de soldats blessés dans la guerre à Gaza
14:29y sont soignés est au mieux un mensonge éhonté, au pire traduit l'intention de l'AFP de légitimer
14:34une attaque sur un hôpital civil.
14:36Il a eu raison de réagir.
14:39Jean-Luc Mélenchon, la guerre à Israël-Iran prend pour cible les populations civiles,
14:44hôpitaux, quartiers d'habitation dense, ces horreurs sont en miroir.
14:49La violence ne produit que de la violence en retour.
14:51Les peuples paient cher de tels dirigeants, dit-il, Netanyahoui Khamenei, sont le malheur de leur peuple.
14:57Et puis Emmerich Caron, pardonnez-moi, le régime le plus dangereux du monde actuellement
15:03et qui détient déjà illégalement l'arme nucléaire, est le régime israélien.
15:07Alors je vous propose d'écouter enfin Joseph Confavreux,
15:10il était journaliste sur Mediaparty, il était invité hier soir du service public
15:13à écouter le parallèle qu'il fait.
15:15Ah oui ? Pardon.
15:17Aujourd'hui ce qu'on a c'est une théocratie face à une autre théocratie.
15:22Israël et l'Iran commencent à se ressembler, commencent à fonctionner en miroir.
15:25Et donc, moi je n'oublie absolument pas le 7 octobre.
15:28Vous ne pouvez pas comparer une démocratie à une dictature théocratique, ça n'a rien à voir.
15:32Alors, je pense que Israël se dirige vers une dictature théocratique.
15:36Elle est entre les mains des sionistes religieux.
15:39Non, voilà ce qu'on peut dire.
15:40Non mais là, leur pensée à vider les étriers, là ce n'est plus possible.
15:44Ils sont revenus dingues.
15:45Il faut quand même avoir une certaine audace sur les services publics
15:50pour inviter quelqu'un de Mediapart.
15:54Je suis désolé.
15:55Oui, mais enfin cette émission, pardon, c'est le pâté d'alouette.
15:59Sur le débat.
16:00Ah oui, mais toujours.
16:01Cette émission, toujours.
16:02Revenons en revanche à des déclarations politiques françaises.
16:06Et ce qu'a dit Marine Le Pen, qui a rebondi sur la déclaration de Merckx,
16:11sur le sale boulot.
16:13Il faut bien comprendre ce que ça veut dire.
16:15Au fond, l'Occident peut se satisfaire de ce qu'est en train de faire Netanyahou.
16:19C'est en tout cas le sens de ce qu'a dit le chancelier allemand.
16:22Ce n'est pas moi qui le dis, bien sûr.
16:24Écoutez Marine Le Pen.
16:26Pour le coup, je pense que le chancelier allemand a exprimé ce que beaucoup de gens ressentent.
16:32A savoir que l'Iran, dirigé par les Mola,
16:36qui en réalité espère la disparition d'Israël depuis des décennies,
16:44qui a commis des attentats sur notre propre sol,
16:48qui est une menace en réalité pour la sécurité du monde,
16:55on ne peut pas le regretter.
16:57On ne peut même pas faire mine de le regretter.
17:01On ne peut même pas avoir des propos qui créent une forme d'ambiguïté
17:06sur le fait que l'on pourrait considérer que la disparition du régime des Mola
17:12pourrait entraîner le chaos.
17:14La disparition du régime des Mola, dont nous espérons tous,
17:18parce que nous sommes des souverainistes,
17:21que ce soit la conséquence évidemment de la reprise en main par le peuple iranien
17:26de son avenir, serait évidemment une bonne chose.
17:32Bon, manifestement, elle vise les propos d'Emmanuel Macron
17:35et elle voit dans les propos d'Emmanuel Macron une forme d'ambiguïté.
17:40Non mais écoutez-moi, une fois de plus,
17:43M. Macron a changé d'avis au bout de deux jours.
17:48Le vendredi ou le samedi de l'intervention israélienne,
17:53il soutenait le droit d'Israël à se défendre,
17:56il allait même jusqu'à dire qu'il aiderait,
17:59que la France aiderait à la sécurité d'Israël.
18:02Deux jours après, on a fermé le stand d'Israël au salon de l'armement
18:08et maintenant on est à dire qu'il faut le cesser le feu.
18:11Et même hier, très bien inspiré,
18:13il a demandé à Israël de ne frapper que les usines atomiques,
18:18les réacteurs et le nucléaire.
18:22nucléaires, mais il n'a pas recommandé, vous voyez,
18:26aux Iraniens de ne pas frapper les civils.
18:29Il aurait été bien inspiré de dire qu'il ne fallait pas frapper les hôpitaux.
18:33Non M. Pau, il n'a pas.
18:36Non M. Pau.
18:38Ce n'est pas le sujet là.
18:40Il n'y a pas d'ambiguïté sur le fait que...
18:46Je ne sais pas comment vous le dire.
18:48M. Macron a invité les Israéliens à ne pas frapper.
18:54Il n'a pas invité les Iraniens à quoi que ce soit.
18:59Quoi oui ?
19:00C'est une évidence.
19:02Mais ce n'est pas de toute façon...
19:02De toute façon, tu as dit tout au début
19:04et moi je vais faire du Golnadel en réalité.
19:06J'en suis presque à me réjouir de l'impuissance française aujourd'hui
19:10parce que si on écoutait Emmanuel Macron,
19:13je serais peut-être inquiète vu sa politique erratique.
19:16Donc la réalité, c'est que quoi qu'il dise,
19:18de toute façon, le matin, le soir,
19:20il peut faire mille.
19:21On marque une pause.
19:22Ce qui est étonnant, c'est qu'en Syrie,
19:24il y a eu un changement de régime.
19:26Il n'a pas eu la même réaction.
19:27Et au contraire, il a accueilli celui qui...
19:29Un djihadiste.
19:30Un djihadiste.
19:31Bon.
19:31Mais pourquoi l'a-t-il accueilli ?
19:34Pour que les Russes n'aillent pas dans cette région du monde.
19:38Et que tout l'Occident a fait un peu la même chose
19:40avec cet homme-là.
19:42L'a accueilli aussi.
19:42L'a lui serré la main,
19:44alors même qu'il n'a pas fait ses preuves.
19:45La position de Damas...
19:46C'est spécial.
19:47On peut dire qu'Emmanuel Macron a eu,
19:50justement, l'après, peut-être l'idée
19:52que la position de Damas actuelle
19:54pouvait être celle-ci.
19:56Qui est quand même, pardonnez-moi,
19:57qui est quand même, qui favorise,
19:59qu'on le veuille ou pas, Israël.
20:00On est d'accord.
20:02Et oui, tout arrive.
20:03On est d'accord.
20:05La pause.
20:06On revient dans une seconde.
20:08Restez évidemment avec nous.
20:09On reparlera d'ailleurs de l'affaire Dati Cohen
20:11tout à l'heure.
20:13Puisqu'il y a quelques rebondissements.
20:15Ah oui ?
20:16À tout de suite.
20:22La deuxième partie de l'heure des pros 2
20:25avec la porte-parole du Donald Trump.
20:29Je vous disais tout à l'heure
20:30qu'elle avait communiqué
20:32pour dire que le président Trump
20:34prenait 15 jours de réflexion.
20:36Écoutez ce qu'elle a dit
20:37sur le temps qu'il faut pour l'Iran
20:39pour construire ou mettre en place
20:42une bombe atomique.
20:43L'Iran a tout ce dont le pays a besoin
20:47pour construire une bombe nucléaire.
20:52Tout ce qu'il faut, c'est une décision du guide suprême
20:55et cela prendrait quelques semaines ensuite
20:56pour parachever cette construction.
21:00Et cela serait une menace existentielle pour Israël,
21:03pour les Etats-Unis,
21:03mais également pour le monde entier.
21:07Et la Russie elle-même est d'accord avec cela.
21:10L'Iran ne doit pas avoir de bombe nucléaire.
21:13Le président l'a répété
21:15et c'est quelque chose qu'il a répété toute sa vie.
21:17D'où l'intervention possible.
21:24Sur le sale boulot,
21:26cette expression qui a été utilisée
21:29et qui fait floresse par le chancelier allemand.
21:32Écoutez ce que disait Georges Bensoussan ce matin.
21:36Israël fait le sale boulot,
21:37moi je mettrais sale boulot entre guillemets,
21:39parce que c'est le travail qu'il faut faire.
21:41Il le fait d'abord et avant tout pour survivre.
21:43Parce que ce à quoi Israël s'attaque ici,
21:45c'est à une menace d'anéantissement existentiel.
21:47Alors on pourrait penser
21:48qu'Israël est atteint d'une paranoïa aiguë,
21:51que la menace existentielle n'existe pas.
21:53Non.
21:54Depuis 45 ans,
21:55l'Etat iranien,
21:56le chiisme iranien,
21:58promet d'éradiquer la tumeur cancéreuse israélienne.
22:00Ils se battent d'abord pour eux-mêmes.
22:02C'est indéniable.
22:03Mais ce que la franchise,
22:04l'honnêteté,
22:05le courage du chancelier Merck,
22:07c'est de dire qu'effectivement,
22:08les Israéliens sont en train de débarrasser
22:10l'Occident tout entier
22:11d'une menace nucléaire.
22:13Parce qu'il ne faut pas oublier
22:14que dans les manifestations à Téhéran,
22:16ce n'est pas seulement mort à Israël qu'on entend.
22:17C'est mort à l'Amérique,
22:19mort à l'Amérique en permanence depuis 40 ans
22:20et donc forcément mort à l'Occident
22:22et à tout ce que représente l'Occident.
22:24C'est-à-dire quoi ?
22:25L'héritage des Lumières.
22:27Elle est incroyable cette phrase quand même.
22:28Un sale boulot de Merck.
22:30Parce qu'évidemment,
22:31Emmanuel Macron n'est pas du tout
22:32sur cette ligne-là.
22:35Ça fait deux ans que beaucoup le disent quand même.
22:38À Gaza notamment,
22:40contre le Hamas,
22:41Israël fait le sale boulot.
22:43Alors le chancelier allemand donne une légitimité.
22:46Il ne me semble pas que ce soit
22:47exactement la même chose.
22:50Maintenant on parle de l'Iran,
22:51mais c'est la même formule.
22:52Parce qu'à Gaza,
22:53il y a beaucoup, hélas,
22:55de dommages collatéraux.
22:57Je dis par rapport au Hamas,
22:58par rapport à la réplication du Hamas.
22:59Je l'ai dit quand on dit ça,
23:01parce que ça devient aussi un peu
23:02les éléments de langage israélien.
23:04Et c'est vrai,
23:05mais il faut quand même s'oublier,
23:07Georges Le Ben-Soussan l'a dit,
23:09c'est très bien pour l'Occident peut-être,
23:11mais si les Israéliens le font,
23:12c'est pour leur survie.
23:13Si les mères israéliennes acceptent
23:15que leurs enfants aillent mourir,
23:16c'est quand même pour cela.
23:17De toute façon,
23:18ils ne prétendent pas encore une fois autre chose.
23:20C'est clair,
23:21c'est une explication qui suffit à elle-même.
23:23De toute manière.
23:24Il se trouve que par ricochet,
23:26on voit la manière dont les missiles
23:29peuvent être envoyés
23:30et le progrès dans les missiles.
23:32Si effectivement,
23:34les MOLA avaient eu la bombe
23:36ou avaient encore la bombe,
23:38à terme,
23:39ce n'était pas seulement Tel Aviv
23:41qui était visé,
23:42c'était aussi Paris et Londres.
23:43Il n'y a pas de doute là-dessus.
23:44Alors écoutez,
23:45un deuxième passage d'Agnès Levallois,
23:46on en a parlé tout à l'heure,
23:47qui est professeure à Sciences Po
23:49et qui parle précisément
23:50de cette expression,
23:52Salboulot,
23:52comment elle analyse-t-elle ?
23:54Le chancelier allemand
23:56considère qu'Israël
23:58fait le seul boulot.
24:00Je ne suis pas sûre
24:00que ce soit ça
24:01la bonne analyse de la situation.
24:03L'analyse de la situation,
24:04c'est que l'Iran
24:04est un pays
24:05avec lequel on peut négocier
24:07que le régime soit épouvantable
24:08et qu'on n'ait plus envie
24:09de ce régime,
24:10bien sûr.
24:10Mais d'abord,
24:11ce n'est pas de l'extérieur
24:12qu'un changement viendra.
24:13Et donc,
24:14autant aider ce pays
24:15à se développer
24:15pour permettre une opposition
24:16en interne
24:17et qu'on arrive
24:18à un changement de régime
24:19et non pas l'inverse
24:20qui conduit,
24:21à mon avis,
24:21une situation absolument,
24:22risque de conduire
24:23à une situation dramatique.
24:25Vous vous rendez compte
24:25en 1945
24:26ce qu'elle aurait dit cette dame ?
24:27Ben oui,
24:27on peut négocier
24:28avec Adolf Hitler.
24:28Surtout en 1940.
24:29On peut essayer,
24:30on peut essayer
24:31parce que pourquoi pas ?
24:32Non mais c'est effrayant.
24:33Non mais c'est effrayant.
24:34Je veux dire,
24:35c'est effrayant.
24:36Mais c'était l'opinion,
24:37c'était l'opinion majoritaire
24:39en 1939,
24:42en France.
24:42C'est pour ça
24:43qu'on n'est pas intervenu
24:44lors de la remilitarisation
24:46de la Sars.
24:47C'était aux Etats-Unis,
24:48on le partageait également.
24:50C'est le point de vue municois.
24:51municois,
24:52il est toujours là
24:53mais en réalité,
24:54madame Levallois,
24:57elle ne se soucie pas
24:58du sort des Israéliens.
25:00Elle joue au dé
25:01avec le sort des Israéliens.
25:03Ce qui l'insupporte en vérité,
25:05c'est que l'Etat juif
25:06puisse avoir encore
25:09la volonté
25:12et le pouvoir
25:13de contrecarrer
25:15le destin
25:16qui lui est tracé
25:17par les molles.
25:18Bon,
25:18si elle voulait venir
25:19sur ce plateau,
25:20vous la...
25:20Ah mais moi,
25:21je l'ai...
25:22Ah mais je l'ai...
25:24J'ai rompu
25:25des lances avec elle
25:26je crois sur Arte
25:28dans un temps ancien.
25:30Elle n'a pas changé.
25:31On peut lui reprocher
25:32beaucoup de choses
25:33mais elle a une certaine
25:34fixité dans ses délits.
25:35En tout cas,
25:35si elle veut venir,
25:36elle est bienvenue
25:37sur ce plateau.
25:37Je peux la défendre
25:38sur le dernier passage
25:39qu'on a vu ou pas ?
25:40Bien sûr.
25:41Au contraire.
25:43Que la parole
25:44soit contradictoire.
25:45Je vais vous dire,
25:46en fait,
25:46je pense qu'elle a raison
25:47sur l'extrait qu'on a vu.
25:48C'est-à-dire que je ne dis pas
25:49qu'on a obtenu
25:50de grandes avancées
25:51dans les négociations
25:52avec l'Iran
25:52mais on négocie avec l'Iran
25:53en réalité depuis très longtemps.
25:55L'Iran est à la table
25:56de négociation.
25:56Alors,
25:57ils se foutent de nous.
25:57Ah oui.
25:58Je suis d'accord avec vous.
25:59Mais jusqu'à...
26:01Il y a quelques jours encore,
26:02Donald Trump négocie avec l'Iran
26:03en espérant qu'ils allaient accepter
26:04le fameux deal
26:05dont parlait Joseph tout à l'heure.
26:06Ça,
26:07c'est la première chose.
26:07La deuxième,
26:08elle dit une chose intéressante.
26:09C'est qu'on déteste tous les mollas.
26:11Il n'y a pas de sujet là-dessus.
26:12Mais si les mollas
26:13sont renversés
26:13par une puissance étrangère,
26:15on ne sait pas
26:15ce que va devenir l'Iran demain.
26:16Et en fait,
26:16on a déjà essayé.
26:17On voit ce que ça a pu donner.
26:19Je suis d'accord,
26:19William,
26:20il y a une urgence
26:20à ce qu'ils n'aient pas la bombe.
26:21Mais en revanche,
26:23renverser...
26:24Eh bien,
26:24c'est très bien
26:25qu'il y ait un avis contradictoire.
26:26Ça m'arrange sur le plateau.
26:28Mais franchement,
26:29ça m'arrange.
26:29Alors,
26:30l'évolution en revanche,
26:31l'évolution diplomatique
26:32d'Emmanuel Macron.
26:33Voilà un bon sujet
26:34que je vous propose
26:35depuis le 7 octobre.
26:37Et c'est vrai
26:37qu'il y a une évolution
26:38intéressante.
26:39Vous allez voir
26:40Mickaël Dosantos
26:41qui a,
26:42comment dire,
26:45repris
26:45les principales déclarations
26:46d'Emmanuel Macron.
26:47Et on voit
26:47sa position
26:49qui évolue.
26:52Après les attaques
26:53du 7 octobre,
26:54l'allocution
26:54d'Emmanuel Macron
26:55ne laisse pas présager
26:57des tensions
26:57entre la France
26:58et Israël.
26:59Le Hamas
27:00est un mouvement
27:01terroriste.
27:02Le Hamas
27:02cherche avant tout
27:03la destruction
27:05et la mort
27:06du peuple d'Israël.
27:07Israël a le droit
27:08de se défendre.
27:09Emmanuel Macron
27:10échange alors
27:10régulièrement
27:11avec Benyamin Netanyahou.
27:13Le président de la République
27:14lui assure
27:14un soutien sans faille.
27:16Pourtant,
27:17un an plus tard,
27:17les premières dissensions
27:18apparaissent.
27:19Paris appelle
27:20à suspendre
27:20la livraison d'armes
27:21pour contraindre
27:22l'État hébreu
27:23à un cessez-le-feu
27:24à Gaza.
27:25Une position
27:25qui déclenche
27:26la colère
27:26du Premier ministre
27:27Benyamin Netanyahou.
27:31Alors que Israël
27:32combat les forces
27:33de la barbarie
27:34dirigées par l'Iran,
27:35tous les pays
27:36civilisés
27:36devraient se tenir
27:37fermement aux côtés
27:38d'Israël.
27:39Pourtant,
27:40le président Macron
27:41et d'autres dirigeants
27:41occidentaux
27:42appellent maintenant
27:43à des embargos
27:44sur les armes
27:44contre Israël.
27:45Ils devraient avoir honte.
27:47En mars dernier,
27:48après deux mois
27:48de trêve dans la bande
27:49de Gaza,
27:50les tensions vont monter
27:50d'un cran.
27:51La France condamne
27:52le blocage
27:53des livraisons humanitaires
27:54mais aussi la reprise
27:55des bombardements
27:56israéliens.
27:57Quelques temps plus tard,
27:58Emmanuel Macron
27:59qualifie ses opérations
28:00militaires
28:01de honteuses.
28:02Benyamin Netanyahou
28:03l'accusa alors
28:04d'être du côté
28:05du Hamas.
28:06Lorsque des meurtriers
28:07de masse,
28:08des violeurs,
28:08des tueurs de bébés
28:09et des kidnappeurs
28:10vous remercient,
28:11vous êtes du mauvais côté
28:12de la justice,
28:13vous êtes du mauvais côté
28:14de l'humanité
28:15et du mauvais côté
28:16de l'histoire.
28:18La volonté
28:19d'Emmanuel Macron
28:19de reconnaître
28:20un État palestinien
28:21pourrait acter
28:22définitivement
28:23le divorce
28:23entre la France
28:24et Israël.
28:26Écoutez ce que disait
28:27l'historien ce matin
28:27Georges Bensoussant
28:28justement sur cette
28:29navigation
28:30d'Emmanuel Macron.
28:33Le président français
28:33a une politique
28:34qui ressemble beaucoup
28:35à une politique
28:35erratique
28:36de plus en plus.
28:37Il dit un jour ceci,
28:38deux jours après cela,
28:39etc.
28:39Il navigue au plus près.
28:41En réalité,
28:42on a l'impression
28:42qu'aussi qu'il navigue
28:43beaucoup en fonction
28:44de la politique intérieure,
28:46en fonction d'impératifs
28:47intérieurs
28:47et c'est vrai
28:48depuis le début
28:48de ce conflit
28:49du 7 octobre 2023,
28:50la crainte de réaction
28:51négative
28:52de toute la part
28:53d'une population
28:53sur laquelle
28:54Jean-Luc Mélenchon
28:55a estimé
28:56devoir aujourd'hui
28:57miser pour
28:58espérer être
28:58au second tour
28:59à l'élection présidentielle.
29:00Macron,
29:01d'une certaine façon,
29:02s'inscrit un peu
29:02dans cette logique.
29:03Le 12 novembre 2023,
29:05il n'a pas participé
29:06à la marche
29:06contre l'antisémitisme
29:07alors que c'était son rôle
29:09ou alors,
29:09même s'il ne participait pas,
29:11il aurait pu manifester
29:11un geste symbolique.
29:13C'est vraiment un marqueur,
29:14cette manifestation.
29:15Il y a avant
29:16et il y a après.
29:17Surtout parce qu'on connaissait
29:18les raisons.
29:18J'ai essayé de retrouver
29:19tout à l'heure,
29:19vous avez fait part
29:20d'une citation
29:21sur la peur,
29:22sur le fait
29:22que nos actions
29:23ne devaient pas être
29:23conduites par la peur,
29:25je crois,
29:25dans vos citations.
29:27Enfin bref.
29:27Et les actions
29:28d'Emmanuel,
29:29sur ce terrain,
29:30on n'a pas fait part
29:30d'une citation,
29:31c'est pas vous.
29:33Mais les actions
29:34d'Emmanuel Macron
29:34sont dictées par la peur
29:36parce que la marche
29:37sur l'antisémitisme,
29:38on pouvait discuter,
29:39peut-être que ce n'était
29:40pas son rôle d'y aller,
29:40mais pourquoi
29:41n'y est-il pas allé ?
29:43Parce qu'il avait peur
29:43de la rue.
29:44Yacine Bellatar lui a dit
29:45que s'il y allait...
29:47J'imagine,
29:47j'espère là aussi
29:48que ce n'est pas Yacine Bellatar
29:49qui l'a influencé,
29:50j'espère.
29:51Non mais il l'a recruté.
29:52J'espère,
29:53je ne veux pas vous dire
29:53autre chose.
29:54J'ai l'impression
29:55que c'est quand même...
29:56En tous les cas,
29:56on a l'impression...
29:57De Gaulle avait
29:57à l'imperfite,
29:58s'il met une prise
29:59dans Macron
30:00à Yacine Bellatar,
30:01c'est ennuyeux.
30:01La peur des quartiers,
30:03elle ne dicte pas seulement
30:04sa politique vis-à-vis d'Israël,
30:05pardonnez-moi.
30:07Voilà.
30:08Ce n'est pas la peine
30:08de conjecturer.
30:10Le lendemain,
30:11il est parti en Suisse,
30:13il a expliqué
30:14dans une conférence
30:14de presse
30:15qu'il n'avait pas envie
30:17de manifester
30:18contre l'antisémitisme,
30:19notamment
30:20pour ne pas heurter
30:22une partie
30:23de la population.
30:24On peut le traiter
30:24de tout.
30:26Non mais je veux dire...
30:26C'est ce que je viens de dire.
30:27Non mais je veux dire,
30:28c'est pas...
30:29Apprenez à la défendre
30:30Emmanuel Macron
30:30ô combien ?
30:31Allez-y.
30:32Ça va surprendre, mec.
30:33Ah oui,
30:34ça va surprendre.
30:35Surtout de votre part.
30:36Surtout de ma part.
30:37Mais ces questions-là,
30:39quand même,
30:40la question globale,
30:41sont des questions,
30:42on est bien d'accord,
30:43extrêmement compliquées.
30:44D'accord ?
30:44Non mais je vais prendre juste...
30:47Si je voulais prendre
30:49un exemple,
30:51je dirais pourquoi
30:51les Israéliens
30:53soutiennent
30:54les Azériques
30:55contre les Arméniens,
30:55par exemple.
30:57Voilà.
30:57Non mais voilà.
30:58C'est synthétisé.
30:59Soyez...
30:59Non mais je sais.
31:00C'est vrai.
31:00Je vais revenir.
31:01Mais j'ai raison quand même
31:02sur ce point.
31:03Ou des milices,
31:04Gaza, etc.
31:04Alors donc,
31:06moi,
31:06il y a un point
31:07sur lequel il a été
31:08extrêmement clair,
31:10c'est sur la nécessité
31:11d'intensifier
31:12la lutte contre le Hezbollah.
31:14Ça, on peut.
31:15On ne peut pas lui enlever ça.
31:16C'est-à-dire que
31:17quand Israël a attaqué
31:17le Hezbollah,
31:18oui mais pardon,
31:19il a soutenu ça.
31:20Pourquoi il l'a fait ?
31:21Parce qu'il sait très bien
31:22que le Hezbollah,
31:23c'est l'épine dorsale
31:24du gouvernement iranien.
31:26Puisque les gardiens
31:27de la révolution
31:28sont payés
31:29par le Hezbollah.
31:30Pardonnez-moi.
31:31Ça, c'est vrai.
31:31Et je veux pourpreuve
31:34de cet élément
31:34que lorsqu'il a reçu...
31:36Non, c'est pas faux.
31:36Lorsqu'il a reçu...
31:37Il n'a pas reçu
31:38l'attaque contre le Hezbollah.
31:39C'est faux.
31:40Je suis désolé,
31:41je viens de vérifier
31:42les déclarations.
31:43Lorsqu'il a reçu
31:43notamment le président
31:44par intérim syrien,
31:45c'est exactement...
31:46Il a réaffirmé cela.
31:47Et là aussi,
31:48on a dit
31:49c'est un scandale
31:50parce qu'il reçoit
31:51le président
31:51par intérim syrien.
31:52C'est ce que j'ai dit
31:53tout à l'heure.
31:53Ben oui,
31:54mais aujourd'hui quand même,
31:55il faut bien constater
31:55que c'est faux.
31:56C'est bien.
31:57La position de Damas,
31:57ça fait quand même
31:59les affaires d'Israël.
32:00Et ça sera le dernier mot
32:01sur ce sujet.
32:02Il se trouve que c'est faux.
32:03Le ministre des Affaires étrangères
32:05partait à Beyrouth.
32:07Il était très conciliant
32:08avec le gouvernement libanais
32:11de l'époque.
32:12Il n'a même pas cru
32:13devoir saluer
32:14la mort de Nasrallah
32:16qui était responsable
32:18de la mort
32:19de 56 parachutistes
32:20à Beyrouth.
32:22Je suis désolé.
32:23Même sur le Hezbollah,
32:24le contentement
32:26de M. Macron
32:27et de son ministre
32:28pour la suite du Hezbollah
32:30est un contentement
32:31très modéré.
32:32Autre sujet.
32:34Autre sujet.
32:35Une déclaration.
32:36Ah ben ça,
32:36je peux t'en trouver 12.
32:37Joseph, enfin.
32:38Joseph.
32:39Autre sujet.
32:39Alors que la commission d'enquête
32:40a l'initiative de Laurent Wauquiez
32:42sur les liens
32:43entre islamisme et politique
32:44a été approuvé hier
32:45en commission des lois.
32:47Ce dernier,
32:47il y a eu un échange
32:48sur X
32:49avec l'eurodéputé
32:50Rima Hassan
32:51puisque Rima Hassan
32:53a mis
32:55ce tweet
32:57MDR
32:58cerisme
32:59après que
33:00après que Laurent Wauquiez
33:03était donc
33:04dans ce papier du Figaro.
33:06L'Assemblée nationale
33:07approuve la création
33:07de la commission d'enquête
33:08sur les liens
33:09entre la France insoumise
33:10et l'islamisme.
33:11Laurent Wauquiez,
33:12vous n'aurez donc aucun problème
33:12à être auditionné
33:13pour nous.
33:15Raconter l'organisation
33:16de votre croisière
33:18a dit Laurent Wauquiez
33:19et ça sera intéressant
33:21de voir
33:21si elle vient
33:23ou pas d'ailleurs.
33:23Et j'espère que ce ne sera pas
33:24huis clos.
33:25Et pas que ça ne sera pas cher
33:26parce que par contre
33:27elle était à l'enterre
33:28donc je ne sais plus
33:29qu'elle dit.
33:29Elle est obligée de venir.
33:30Elle était à l'enterre.
33:30Oui, elle est obligée
33:31mais bon,
33:33tout le monde est obligé
33:34de venir.
33:34Non, non, mais j'ai demandé
33:35à être entendu
33:36comme président
33:37d'Avocats sans frontières
33:38puisque j'ai des documents
33:39de ma plainte
33:40sur intelligence
33:41avec une organisation
33:43classée terroriste
33:44contre Mme Hassan
33:46et c'est documenté.
33:47Jean-Luc Mélenchon
33:48a dit des milliers
33:48avec Rima et ses coéquipiers
33:50relâchés par les nervis
33:51de Netanyahou.
33:52Rima à Paris
33:52c'est Victor Hugo
33:53de retour de Guernesey.
33:56Seule la secte médiatique
33:58peut croire
33:58qu'un tel événement
34:00peut être invisibilisé.
34:02Merci Jean-Luc Mélenchon.
34:04Honnêtement,
34:04c'est du Pierre Dac.
34:05C'est quoi là ?
34:06C'est rigolo.
34:07Écoutez,
34:08plus c'est gros
34:08plus ça passe.
34:09Non, c'est du Francis Blanche.
34:11Plus c'est gros
34:11plus ça passe.
34:12C'est le principe.
34:13Mais je vous assure.
34:14Ça ne vous fait pas rire.
34:15Ce qu'a dit Elisabeth
34:17tout à l'heure
34:17est assez juste.
34:18C'est-à-dire ?
34:19Que ça infuse.
34:21Oui, non mais...
34:22Il y a auprès
34:22notamment de la jeune génération.
34:24Je ne suis pas si optimiste
34:25que vous.
34:25Non mais je parle du style.
34:27Je ne doute pas
34:27malheureusement
34:28que ça infuse.
34:29Mais on n'est pas obligé
34:30de se ridiculiser
34:31à ce point
34:31pour infuser.
34:32Oui, oui, oui.
34:33Parce qu'il y a des limites
34:35même à la sottise
34:37des gens qui l'écoutent.
34:38Enfin,
34:38la place de la République
34:39c'était déjà bien ridicule.
34:41Bon,
34:42je ne suis pas seulement
34:42devant une manif.
34:43Là, il y a une heure.
34:44pro-palestinienne,
34:46paraît-il.
34:47Il y avait quand même
34:48des drapeaux
34:49de la République islamique
34:50d'Iran.
34:51Oui, actuellement.
34:52Mais je ne casserai.
34:53Ce n'est pas des fausses tons
34:54les types.
34:54Mais je trouve ça
34:55extraordinaire.
34:56Et vous avez des gens
34:57comme Agnès Levallois
34:58qui...
35:00On va dire qu'il y a
35:00une ambiguïté
35:01pour reprendre le terme.
35:03Aucune.
35:04Je n'irai pas jusqu'à dire
35:05qu'elle défend
35:06la République d'Iran.
35:07C'est l'israélisme
35:07débonnaire,
35:08Agnès Levallois.
35:09Oui, oui.
35:09Non, mais je ne parle pas
35:10de ça.
35:11Je ne l'imagine pas
35:14un drapeau de la République
35:15islamique d'Iran.
35:16Non, je ne l'imagine pas.
35:18Je ne vais pas jusque-là.
35:19Mais entre l'Iran et Israël,
35:20vous allez la choisir son cas.
35:23Échange tendu
35:24entre Rachida Dady
35:26et Patrick Cohen hier
35:27sur France 5
35:28dans C'est à vous.
35:30Interrogé sur ses déménées
35:31avec la justice.
35:32Vous le savez,
35:33la ministre de la Culture
35:34a répliqué.
35:34Alors aujourd'hui,
35:35il y a quelques réactions.
35:36C'est ça qui m'intéresse
35:36toujours.
35:37Il y a des réactions,
35:38disons-le,
35:39un peu corporatistes
35:40qui se mettent en place.
35:41On a par exemple...
35:43Rémi Féraud,
35:43celui-là,
35:43il n'est pas corporatiste
35:44puisqu'il est à la mairie de Paris.
35:47Il a dit
35:47le trumpisme,
35:48c'est ça,
35:48attaquer la presse
35:49avec violence
35:49pour ne pas répondre
35:50à ses questions.
35:51Soutien à l'équipe
35:52de C'est à vous
35:53dont le professionnalisme
35:54est reconnu.
35:55Bon.
35:56Si nous...
35:57Il n'existe pas,
35:58pardon.
35:59Rémi Féraud,
36:00il arrive devant
36:01l'hôtel de ville de Paris.
36:02Rémi Féraud en sort.
36:03Excusez-moi.
36:04Bon.
36:05Je connais Paris.
36:06Je connais Féraud.
36:07La place de...
36:07Bon.
36:08Et puis,
36:08vous avez
36:09notre ancien confrère,
36:11M. Bazin,
36:12qui a dit
36:12« On a atteint un niveau
36:13de violence politique
36:14et médiatique
36:14qui n'est plus tenable.
36:15Ce règlement de comptes en direct
36:16de la part de la ministre
36:18de la tutelle
36:19de l'audiovisuel public
36:21mécontente
36:22qu'on l'interroge
36:23sur ses affaires
36:23en est la preuve. »
36:24C'est très agréable.
36:25Oui, c'est assez intéressant.
36:26Que dites-vous ?
36:27Parce que...
36:28D'ailleurs,
36:28on peut réécouter
36:28un petit passage d'hier
36:29pour ceux qui n'étaient pas là.
36:31Pas aussi long,
36:32bien sûr.
36:32Ah si, quand même.
36:33On ne va pas écouter
36:34encore les 2 minutes 35.
36:35On ne s'en lasse pas.
36:36La queen.
36:37La queen.
36:38Rachida Dati.
36:39La question était de savoir
36:41est-ce que ces revenus
36:42de l'EFM
36:43ont été déclarés
36:45au Parlement européen
36:46dans la mesure
36:46où ils n'étaient pas
36:47déportés lors des votes
36:49au Parlement européen
36:51qui concernaient
36:52ce dossier.
36:52Vous savez comment ça marche
36:53au Parlement européen ?
36:54Vous savez comment ça marche ?
36:56Vous portez des amendements
36:57à titre personnel ?
36:58Vous savez comment ça marche ?
37:00Vous savez très bien
37:00que c'est des groupes politiques.
37:03Donc voilà.
37:03Donc vous n'avez pas d'élément
37:04de ce qui a été dit
37:05et ce qui a été vérifié.
37:07M. Cohen,
37:07il y a une enquête
37:08de Mediapart
37:08qui vous a mis en cause
37:09pour harcèlement,
37:11management toxique.
37:12Non, pas.
37:12Si, l'enquête Mediapart
37:14qui est ressortie
37:15très récemment.
37:16Est-ce que c'est vrai
37:17M. Cohen ?
37:18Est-ce que vous harcelez
37:19vos collaborateurs ?
37:20Est-ce que vous êtes désagréable
37:21avec les gens
37:21avec lesquels vous travaillez ?
37:23C'est affirmé
37:24dans une enquête Mediapart.
37:26J'ai été entendue,
37:27scannée, vérifiée,
37:28contrôlée
37:29et pas qu'une fois.
37:30Voilà.
37:31Donc moi, contrairement à vous,
37:32j'ai donné des réponses.
37:34Mais moi, M. Cohen,
37:35sur le harcèlement,
37:35je n'ai pas de réponse
37:36vous concernant.
37:37J'ai vu Martin Schulz,
37:38aussi le président
37:38du Parlement européen,
37:40disant que vous lui aviez
37:43menti les yeux dans les yeux.
37:43Non, parce que la question
37:45n'a pas été posée.
37:46Ils ont rajouté des choses
37:47qui étaient fausses,
37:48les journalistes.
37:49Donc c'est pour ça
37:50que je vous demande,
37:50parce que moi,
37:51j'aurais beaucoup de peine
37:52pour vos collaborateurs
37:53qui ont été harcelés.
37:54J'en ai fait une politique pénale,
37:55la lutte contre le harcèlement,
37:57M. Cohen.
37:57Donc voilà,
37:58vous pourriez aussi tomber
37:58sous le coup de ce délit.
37:59Il suffirait que je fasse
38:00un article 40
38:01pour dénoncer suite
38:02à ce papier de Mediapart.
38:03Je peux saisir le tribunal.
38:04Je vous y invite,
38:05en l'occurrence,
38:06personne n'a été saisi
38:08ni par la justice,
38:10ni en interne
38:11au sein de Radio France.
38:13Ce n'est pas très reluisant
38:14ce que vous faites,
38:14Mme Gatineau.
38:15Franchement,
38:16ce n'est pas très honneurant.
38:17Ce que vous faites,
38:18ce n'était pas très reluisant.
38:18C'est déshonorant.
38:19C'est déshonorant,
38:20mais cette enquête,
38:21elle existe.
38:21En tout cas,
38:21je l'ai sous les yeux.
38:22Donc qui dit
38:23qu'elle n'existe pas,
38:24c'est une enquête journalistique,
38:25mais elle existe.
38:26Alors,
38:26il n'y a pas eu de saisie
38:27du 40.
38:29Peut-être que ça va arriver,
38:30d'ailleurs,
38:30parce qu'il y a des témoignages
38:32qui, effectivement,
38:33vont dans ce sens-là.
38:34Moi,
38:35j'avais une émission autrefois
38:36sur les médias
38:36et je l'avais appelée
38:37le premier pouvoir.
38:39Parce que je pense
38:39que ce n'est plus du tout
38:40le quatrième,
38:41le cinquième,
38:41c'est le premier
38:41et que ça n'est pas bon
38:42pour la démocratie.
38:44Non, non.
38:45Je pense que le rapport de force
38:46entre les politiques
38:47et les médias
38:48s'est inversé,
38:49que c'est les médias
38:49qui tiennent la dragée
38:50haute aux politiques,
38:51que les politiques
38:52sont soumis aux médias
38:54et que quand ils reprennent
38:55la main,
38:56quand ils se défendent
38:57comme Rachida Dati,
38:58d'abord, bravo,
39:00parce qu'elle n'a rien dit.
39:01Elle a dit,
39:01est-ce que c'est vrai ?
39:02Elle aurait peut-être dû,
39:03d'ailleurs,
39:03s'arrêter avant
39:03de le menacer à moitié,
39:05mais elle a dit,
39:06est-ce que c'est vrai ?
39:07Mais je suis désolée,
39:08moi, je pense que les gens
39:10sont contents
39:11de voir des politiques
39:11qui ne se laissent pas faire.
39:13Non, mais c'est au-delà,
39:14c'est-à-dire que celui
39:15qui symbolise
39:16une forme d'arrogance,
39:19de la bien-pensance
39:20en France,
39:21soit cloué au pilori
39:22par Rachida Dati,
39:25tout le monde
39:25a une sorte de joie mauvaise,
39:27bien sûr,
39:28en voyant cette séquence,
39:30parce que,
39:30monsieur...
39:31Vous l'avez tellement vu
39:32dans l'autre sens ?
39:33Ce n'est pas une joie mauvaise,
39:34c'est l'esprit d'équité.
39:39C'est qu'on n'accepte pas
39:40que les seuls
39:41qui aient le droit
39:41de porter l'étendard
39:43de la morale,
39:44ce soient les journalistes
39:45et qu'ils considèrent
39:46que parce qu'il y a
39:46un article méchant
39:48à l'égard de quelqu'un,
39:49ce serait la vérité révélée.
39:50Donc, madame Dati,
39:51avec un esprit
39:52de réciprocité
39:53tout à fait convenable,
39:54lui sort un article
39:56et il lui demande
39:57de s'expliquer.
39:58Ça s'appelle
39:59l'esprit de réciprocité.
40:00Pardon.
40:01Rapport de force.
40:01Patrick Cohen,
40:02vous vous souvenez-vous
40:03de son édito
40:03sur Crépole ?
40:05Ce jour-là,
40:06il a insulté
40:06beaucoup de monde,
40:07sans le savoir,
40:08peut-être qu'il ne l'a pas fait exprès.
40:08Non, il l'a fait exprès.
40:10Il l'a fait exprès.
40:10Je ne suis pas dans sa tête,
40:11mais ce que je veux dire,
40:12c'est que le jour où il a dit
40:13vous n'avez pas vu
40:13ce que vous avez vu
40:14et tout ça est beaucoup plus compliqué
40:15et d'ailleurs,
40:15vous ne savez pas ce qui se passe.
40:17Il a été remis en place,
40:19je crois, par l'ARCOM.
40:20C'était mérité,
40:21parce que c'était scandaleux
40:22ce qu'il avait fait.
40:23Et c'est un militant.
40:25Ce matin,
40:25il a fait un...
40:26Et Rachid Haddati
40:27venge tous les gens
40:27qui se sont sentis insultés
40:28par cet édito.
40:29C'est pour ça
40:29que ce n'est pas une joie mauvaise.
40:31Ce que lui avait dit
40:31Éric Zemmour un jour,
40:32d'ailleurs.
40:33Ce matin,
40:34il a fait un éditorial
40:35ce matin
40:35sur le RN,
40:38sur des vieilles affaires
40:39qui datent de,
40:40je ne sais pas
40:40combien de temps
40:41en prenant une...
40:42Il avait dans le pif,
40:45si j'ose dire,
40:46pardon pour l'expression,
40:47certains membres du RN,
40:49mais c'est des vieilles choses.
40:50Mais par contre,
40:51je peux vous dire
40:52que France Inter
40:53ne font strictement
40:54rien
40:54en ce qui concerne
40:56l'antisémitisme
40:57du présent
40:57en ce qui concerne
40:58les insoumis.
40:59Ils préfèrent aller chercher
41:00les vieilles affaires
41:01qui datent de 10 ans
41:02ou 15 ans
41:03du journal présent
41:04plutôt que le présent
41:05des insoumis aujourd'hui.
41:06Évidemment.
41:07Non mais c'est...
41:08C'est mieux de combattre
41:08l'antisémitisme d'hier.
41:10Hier, oui.
41:10Eh oui.
41:11Bon, c'est un fonds de commerce.
41:13C'est un fonds de commerce
41:15et puis ça permet
41:16effectivement
41:17d'être tranquille.
41:18Ah non mais c'est...
41:19C'est une stratégie.
41:20C'est vraiment
41:20une question de pouvoir.
41:21C'est une stratégie maintenant.
41:23Ça va au-delà
41:23parce que France Info
41:24a fait exactement
41:26la même chose
41:27le même jour.
41:28C'est une stratégie.
41:29C'est pas que le plaisir.
41:31Je parlais effectivement...
41:33On va parler du procès...
41:34Il reste 8 minutes.
41:35On va parler du procès
41:36de Mélanie Lemay.
41:38C'est très intéressant
41:39parce qu'on était ce matin
41:40avec Célia Barotte
41:42et France Info
41:44n'est pas à ce procès.
41:46Il ne couvre pas ce procès.
41:46Non.
41:47Quand on parle
41:48de subjectivité
41:49Célia Barotte,
41:51en fait on est la seule
41:52télévision.
41:54On rappelle,
41:54c'est le procès du chauffard
41:55qui avait mortellement
41:56percuté Mélanie Lemay,
41:58gendarme de 25 ans
41:59en juillet 2020.
42:00Il s'est poursuivi
42:01cette semaine
42:01à la cour d'assises d'Agin.
42:03Et on rappelle effectivement
42:04que pour stopper le chauffard,
42:06les gendarmes avaient déployé
42:07deux herses
42:08à Port-Sainte-Marie.
42:10Le chauffard a voulu
42:11contourner le barrage.
42:12Il a donné un violent
42:13coup de volant
42:14vers la gauche.
42:14Il a percuté
42:15de plein fouet
42:16Mélanie Lemay
42:17à plus de 150 km heure.
42:20Le suspect Yacine L. Azizi,
42:22il a 31 ans,
42:23il dit avoir cessé la drogue,
42:24il a passé 3 ans et demi
42:25en détention provisoire,
42:27il paraît libre,
42:28il comparaît libre,
42:29il avait déjà été condamné
42:30à deux repérations.
42:31Ça,
42:33quand on parle
42:34de l'information
42:34n'est pas une opinion,
42:36c'est Célia Barotte,
42:37mais je n'étais pas au courant
42:38qu'il m'a appris ce matin.
42:39France Info,
42:40mais c'est leur choix,
42:41moi je ne conteste pas ça.
42:43Je ne conteste pas.
42:44Ils font ce qu'ils veulent,
42:45c'est leur liberté d'expression,
42:46c'est la ligne éditoriale.
42:48Mais c'est un choix.
42:50C'est un choix.
42:52C'est-à-dire que
42:52le procès Pellicot
42:54à juste titre d'ailleurs,
42:56il est couvert.
42:56Ils ont couvert Pellicot.
42:57Mais ils ont raison.
42:58Oui, mais ils n'ont rien fait.
43:00Je ne l'ai pas vu une seule fois
43:01sur la petite juive de 12 ans
43:03qui s'est fait violer
43:04par trois musulmans.
43:06Je n'ai rien vu là-dessus.
43:07Ça vaut Pellicot d'une certaine manière.
43:08Nous l'avons couvert,
43:10nous l'affaire Pellicot.
43:11Nous l'avons couvert,
43:11mais l'affaire Pellicot
43:13correspond à une ligne idéologique
43:15à laquelle ils adhèrent.
43:16Et en revanche,
43:19une gendarme tuée
43:20par un multirécidiviste,
43:23pour eux,
43:23c'est un fait divers sans doute pur
43:25qui ne mérite pas d'être traité.
43:26Pardon, mais M. Pellicot
43:28est un vieux mâle blanc.
43:29Je le dis en passant comme ça.
43:31Eh oui.
43:32Ce propos vous engage
43:33et c'est le vôtre.
43:35C'est une constatation
43:36qui va, à mon avis,
43:37être peu contestée.
43:39C'est pas ça qui a frappé.
43:40Le mot des...
43:41Non, mais...
43:42C'est très gentil.
43:43Je voudrais que...
43:44Ne faites pas de digressions.
43:45Mais bien sûr que c'est vrai.
43:46Oui, mais...
43:47Bien sûr que c'est vrai.
43:48Mais tout ce que vous dites est vrai.
43:49Monsieur, c'est vrai.
43:50Mais je voudrais qu'on écoute
43:52Jérôme Rampenu aujourd'hui
43:53sur la journée
43:54qu'ont vécu
43:56les parents
43:57de Mélanie Lemay.
44:00Une matinée chargée en émotions
44:01au tribunal à Agen.
44:03Tout d'abord,
44:03c'est la mère de Mélanie
44:04qui est venue à la barre.
44:06Elle a tout de suite demandé
44:07à la présidente
44:07l'autorisation de montrer
44:08le portrait de sa fille
44:10à la cour
44:11et au juré.
44:12Ensuite,
44:12elle a expliqué
44:13le caractère de sa fille.
44:14Dès toute petite,
44:15une jeune fille
44:16avec un fort caractère
44:17qui aimait aider les autres.
44:19Elle nous a expliqué
44:20avoir craint
44:20lorsqu'elle a su
44:21qu'elle rentrait
44:21dans la gendarmerie
44:22mais qu'elle était fière
44:23de savoir
44:23qu'elle avait trouvé sa voie.
44:25Ce 4 juillet,
44:26elle avait même reçu
44:27un texto le matin,
44:28un message de Mélanie
44:29lui disant
44:29que sa patrouille
44:30était a priori calme
44:31pour la journée.
44:33Puis,
44:33nous a-t-elle dit,
44:34quatre ans,
44:34jour pour jour,
44:35après son arrivée à Aiguillon,
44:36tout s'est arrêté.
44:38Plus jamais,
44:38je ne recevrai
44:39de message d'elle.
44:40Elle laisse un grand vide.
44:42Ensuite,
44:42son père est venu à la barre.
44:44Il a tout de suite déclaré
44:45nous ne sommes pas
44:45dans la haine,
44:46nous sommes dans la colère,
44:48nous ne sommes pas
44:49dans la vengeance,
44:49nous sommes dans la justice.
44:52Il a raconté
44:53comment ce jour-là
44:54ils avaient été prévenus
44:55de la mort de leur fille.
44:57Il a ensuite ajouté
44:58que Mélanie avait
44:59trois familles.
45:00La leur,
45:01le sport qu'elle pratiquait
45:02à haut niveau
45:02et la gendarmerie.
45:04Et ces trois familles
45:04partageaient
45:05toutes les mêmes valeurs.
45:07Ils espèrent,
45:08nous dit-il,
45:08retrouver dans quelques jours
45:10un peu de joie de vivre.
45:12Le délibéré,
45:12lui,
45:13est attendu
45:13mardi ou mercredi prochain.
45:15Cela va dépendre
45:15de la longueur
45:16des plaidoiries
45:17des avocats.
45:18Yacine El Azizi
45:19encoure la réclusion
45:21criminelle à perpétuité.
45:23Bon,
45:23c'est intéressant
45:24quand même
45:24de suivre ce procès.
45:25Pourquoi c'est intéressant
45:26de voir
45:27quelle sera la peine
45:28pour ce chauffard ?
45:30Bien évidemment
45:31qu'il y a quelque chose
45:32de symbolique
45:33dans ce procès,
45:36surtout après
45:36l'affaire Yannick Allénaud
45:38qu'on avait suivi
45:39et que les homicides
45:40de routiers,
45:41c'est intéressant
45:42de les suivre,
45:43me semble-t-il.
45:44Et puis là,
45:44c'est les forces de l'ordre quand même.
45:45Et c'est les forces de l'ordre
45:47mais les gens,
45:48en fait,
45:48qu'en dire ceux
45:49qui prennent le volant
45:50en ayant,
45:52je veux dire,
45:53d'abord parfois
45:54sous stupéfiants
45:55et ceux qui font
45:57des refus d'obtempérer,
45:58c'est intéressant
45:58de savoir
45:59dans la société d'aujourd'hui
46:00s'ils sont sanctionnés
46:01et comment faut-il
46:01les sanctionner,
46:02me semble-t-il.
46:03M. Lebray arrive.
46:06M. Lebray.
46:09Bonsoir.
46:09Bonsoir.
46:10Vous nous donnerez
46:11le programme
46:11dans une seconde
46:12mais l'affaire Grégory,
46:13c'est extraordinaire
46:14l'affaire Grégory.
46:1572 000ème épisode
46:17et on était avec
46:19Christophe Ondelat
46:21ce matin
46:21d'Europe 1.
46:22Les époux Jacob,
46:24visiblement,
46:26ne souriez pas.
46:27En 1984,
46:29les époux Jacob,
46:30ce que je vous disais hier,
46:33on sait la thèse,
46:34on la connaît,
46:34on ne peut pas la dire.
46:36Vous vous entendez
46:37ce matin sur Europe 1,
46:38c'est terriblement frustrant,
46:39je ne connais pas la thèse.
46:41Christophe Ondelat,
46:42il l'a dite.
46:43Écoutez,
46:43écoutez Christophe.
46:48Ce qui a sauvé ce dossier,
46:50c'est qu'on a rentré
46:51tout ça dans un logiciel
46:53qui s'appelle Anacrim,
46:54qui est une sorte
46:55d'intelligence artificielle
46:56en fait de la police.
46:58Alors ce n'était pas ça
46:59au début,
46:59ça s'améliore,
47:00Anacrim devient
47:00un logiciel
47:01d'intelligence artificielle
47:03qui a permis
47:04d'établir
47:04à coup sûr
47:06la participation
47:07des époux Jacob
47:09au moins
47:09au statut de corbeau.
47:13Ils ont écrit
47:15des lettres du corbeau.
47:17Marcel a,
47:19alors elle était plutôt
47:20dans l'écriture,
47:21lui était plutôt
47:21dans le téléphone,
47:23donc on a
47:24la certitude
47:26aujourd'hui
47:26qu'ils font partie
47:28des gens
47:29qui ont écrit
47:30les lettres
47:31du corbeau.
47:33La juge
47:33à instruction
47:34a la certitude
47:35aujourd'hui
47:36d'avoir suffisamment
47:37d'éléments
47:38dans le dossier
47:39pour impliquer
47:40Jacqueline
47:41et Marcel Jacob.
47:43Qui sont-ils ?
47:45Alors le grand-oncle
47:46et la grande-tante
47:47de Grégory,
47:47côté paternel,
47:48du côté
47:49de Jean-Marie Villemin,
47:52ce sont des gens
47:53qui font partie
47:54de cette part
47:55de la famille
47:55qui a toujours été
47:56jalouse.
47:58Eux,
47:58ils habitent au-dessus,
47:59dans la montagne,
48:01et avec des jumelles,
48:02et on les a vus
48:03à de nombreuses reprises
48:04avec des jumelles,
48:05ils voient
48:06la maison
48:07de Jean-Marie,
48:08Christine
48:09et Grégory Villemin.
48:10Et donc,
48:12ils sont possiblement
48:14déjà
48:14les organisateurs
48:15de ce qui s'est passé.
48:17C'est ça,
48:17en tout cas,
48:18la logique des juges.
48:19Bernard Laroche
48:20livre Grégory
48:21à des gens
48:22l'hypothèse
48:23et que ces gens
48:25soient Jacqueline
48:26et Marcel Jacob.
48:28Voilà.
48:30Alors c'est une thèse.
48:32Il prend des précautions
48:33oratoires,
48:34mais c'est une sorte
48:35d'organisation.
48:38C'est là.
48:39Sur les lettres,
48:40c'est la conjonction
48:41à la fois
48:42de l'intelligence artificielle
48:43et également
48:44de quelque chose
48:44de très ancien,
48:45c'est l'intervention
48:46de Chartis,
48:47l'école nationale
48:48des chartes française.
48:50Parce que c'est eux
48:50qui, évidemment,
48:51travaillent non seulement
48:51sur la graphologie,
48:53mais ce qu'on appelle
48:53la stylométrie.
48:54Pardon de cette incise.
48:56Non, mais vous avez
48:56parfaitement raison.
48:57La stylométrie,
48:58ce n'est pas sur
48:59l'écriture graphologique,
49:00c'est sur le style.
49:02Non, c'est sur la répétition
49:03des mots.
49:03Exactement.
49:04En fait,
49:05la thèse de Christophe,
49:07c'est que les époux
49:08Jacob qui habite
49:10en surplomb
49:12avec des jumelles
49:13voient ce qui se passe
49:14et voient la maison
49:15du petit Grégory,
49:16disent là,
49:17voilà,
49:18vous pouvez y aller,
49:19il joue tout seul,
49:20il est libre en ce moment,
49:21etc.
49:21Donc, à ce moment-là,
49:22l'enfant est enlevé
49:24par qui vous savez,
49:25il est livré.
49:26Qui vous savez,
49:26c'est Bernard Laroche,
49:27du coup.
49:27Ah oui.
49:27Il est mort, d'accord.
49:28En tout cas,
49:30c'est ce qu'a dit
49:30Muriel Bol, d'ailleurs.
49:32Oui.
49:32Alors, mais si l'avocat
49:33de Marie-Ange Laroche,
49:36évidemment,
49:37maître Metzer,
49:38s'il nous écoute ce soir,
49:39il dément cela,
49:41il a raison,
49:41d'ailleurs,
49:41de son point de vue,
49:42de démentir.
49:43Moi, je ne fais que,
49:44je rapporte ce que dit
49:46l'une des thèses possibles
49:48de l'accusation,
49:49bien évidemment,
49:50je prends toutes les précautions.
49:51C'est une thèse connue
49:52parce que moi,
49:53je suis le commande des mortels
49:53sur cette histoire,
49:54j'ai regardé tout ce que je pouvais
49:55sur le sujet,
49:56je n'étais pas...
49:57Pour ceux qui s'intéressent
49:58à cela,
50:00c'est une thèse connue
50:02depuis bien longtemps
50:03qu'il n'y a pas
50:05un seul responsable,
50:07il y a plusieurs responsables,
50:08il y a l'enlèvement
50:09du petit Grégory
50:11qui est remis
50:12à d'autres personnes
50:14et que,
50:14est-ce que ce sont ces personnes
50:16qui l'ont tué ou pas,
50:17c'est une piste ?
50:18Selon vous,
50:18on va savoir donc là.
50:19Non mais ce n'est pas...
50:20Selon moi,
50:20je ne sais pas...
50:22Je ne sais pas...
50:24Mais est-ce qu'on peut...
50:26Ne me visez pas...
50:27C'est une affaire dramatique !
50:29Même on de la trône
50:30que s'il y a des éléments
50:33peut-être confondants
50:35par rapport aux scripteurs
50:36de la lettre,
50:37ce n'est pas pour autant
50:38qu'on prouve
50:38que les scripteurs
50:39de la lettre
50:40ont tué le...
50:41Il y a une personne
50:42qui s'est tuée.
50:44Une !
50:45Il y a évidemment
50:45ceux qui ont fait
50:46Bernard Roche,
50:48il est mort.
50:49Godon Linos.
50:50Il y en a une personne
50:51qui sait tout,
50:51c'est Muriel Boll.
50:52Elle sait tout.
50:54Simplement...
50:55C'est elle qui s'est rétractée.
50:56Elle s'est rétractée.
50:57C'est-à-dire que vous avez
50:58un juge qui était un peu...
50:59Alors il est mort aussi,
51:01le juge Lambert.
51:02Le vendredi soir,
51:03le juge Lambert,
51:04il n'a pas envie
51:05de prendre la déposition
51:06de Muriel Boll.
51:07Les gendarmes
51:08les voudraient la prendre
51:09parce qu'elle accuse tout,
51:10elle est en train de craquer.
51:11On verra ça lundi,
51:12on verra ça lundi.
51:13Tu renvoies Muriel Boll
51:15dans sa famille.
51:16Muriel Boll,
51:16c'est la sœur
51:17de Marie-Ange Laroche.
51:19C'est la sœur
51:19de Marie-Ange Laroche.
51:20Et Marie-Ange Laroche
51:21est mariée à Bernard Laroche.
51:24Incroyable.
51:24Et elle revient le lundi.
51:26Visiblement,
51:27le week-end a été...
51:28Mais il y a un formidable documentaire
51:30sur MyCanal.
51:32Regardez ça,
51:33le documentaire
51:34sur MyCanal,
51:34sur l'affaire Grégory.
51:36Ça va au-delà de l'affaire,
51:37d'ailleurs,
51:38parce que c'est un monde,
51:39une époque...
51:40C'est très dur sur la presse, d'ailleurs.
51:41Mais très dur sur la presse.
51:42La presse s'est conduite
51:43n'importe comment.
51:43Et la presse a joué un rôle,
51:44d'ailleurs,
51:44pour empêcher la vérité aussi.
51:46Mais la presse...
51:47Dominique Grimaud,
51:49qui était au Parisien,
51:50m'a raconté
51:51qu'ils sont allés
51:52faire une photo
51:53avec Christine Villemin
51:55sur la tombe
51:56de Grégory Villemin
51:57quelques jours avant Noël.
51:59Il est mort en octobre.
52:00Quelques jours avant Noël
52:00avec les cadeaux
52:02qu'il n'aurait pas à Noël.
52:03Quel enfer.
52:04C'est épouvantable.
52:05Et il y avait Christine Villemin
52:07qui était en photo.
52:08Donc la presse,
52:08effectivement,
52:09a fait aujourd'hui
52:10plus un...
52:11C'est horrible.
52:12Horrible.
52:12Plus un directeur de rédaction
52:14tolérerait
52:15ce qui s'est passé
52:16à cette époque-là
52:16avec des journalistes...
52:17Là, je crois
52:18que vous vous trompez.
52:19Ah non, je crois...
52:20Faire Emile ?
52:21C'est pas pareil.
52:22C'est exactement la même chose.
52:22Non, ah non, pas du tout.
52:23Mais vous prenez...
52:24Attendez.
52:25Les reporters de Paris Matches
52:26à l'époque,
52:26il y en avait un côté...
52:28Jean Caire.
52:29Qui est toujours de ce monde,
52:30Jean Caire.
52:30Il témoigne d'ailleurs
52:31dans le documentaire.
52:31Oui, qui est formidable.
52:32Ils étaient dans les deux camps.
52:34Oui.
52:34Jean-Michel Bézina
52:35a été d'RTL.
52:36Effectivement,
52:36semaine après semaine,
52:37les deux versions,
52:38et il me faisait...
52:39Jean-Michel Bézina,
52:39il écrivait pour 20 publications
52:41avec sa femme.
52:42L'affaire Emile,
52:43c'est pas...
52:43C'est des trucs de...
52:45Les François,
52:47les RTL,
52:48il y en avait une vingtaine
52:49de publications.
52:50Et donc, je maintiens...
52:51Et Laurence Lacour d'Europe 1
52:52qui était...
52:53Mais Europe 1 était
52:53très impliqué aussi.
52:55Il s'est passé la même chose
52:56sur l'affaire Emile.
52:56C'est-à-dire qu'il y a eu
52:57des photos des obsèques
52:58de la même manière.
52:59Il y a eu la traque
53:00du grand-père,
53:02des parents,
53:03des témoignages.
53:04Il y a eu des évocations,
53:05Pascal,
53:05des évocations,
53:06possiblement du lien
53:07avec un prêtre
53:08qui s'est suicidé, etc.
53:09Le procureur a dit
53:09que ça n'avait rien à voir
53:10avec l'affaire.
53:11Mais les journalistes
53:12ont fait exactement
53:12la même chose.
53:13Alors, c'est pas Olivier Metzner
53:14dont je parle.
53:16C'est Maître Metzner.
53:17C'est ça ?
53:18Metzner.
53:18Metzner.
53:19Metzner.
53:20J'ai dit Metzner.
53:21Voilà.
53:21Metzner, il est décédé,
53:24Maître.
53:25Et je salue Max Gouasini
53:26qui nous écoute avec attention.
53:27J'ai écorché son nom.
53:28C'est Metzner.
53:29Nous sommes d'accord.
53:30La vocaille historique
53:31dans cette affaire.
53:32Exactement.
53:33En deux secondes,
53:34parce qu'on est très en retard,
53:35comme toujours.
53:36En deux secondes, c'est simple.
53:36L'ambassadeur d'Israël
53:36est avec nous ce soir
53:37et va réagir aux propos
53:38de la Maison-Blanche
53:40avec Donald Trump
53:41qui se donne deux semaines
53:42pour prendre une décision.
53:43L'ambassadeur d'Israël
53:44dans un instant sur CNews.
53:45Virginie était à la réalisation.
53:47Ludovic était à la vision.
53:48Guillaume était au son.
53:49Merci à Benjamin Hannault
53:50qui était là ce matin.
53:51Il s'est levé à 4 heures du matin.
53:53Et je le remercie.
53:54Merci à Gauthier Ramon.
53:55Toutes ses missions
53:56sont à retrouver
53:57sur CNews.fr.
53:59Et demain soir,
54:00ce sera Eliott Devin
54:01à cette heure-là.
54:02Et puis ce sera vous ensuite.
54:04Et nous, on se retrouve
54:04demain matin.
54:05Bonne soirée.

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CNEWS
19/06/2025