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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:01Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:00:07Dans ce monde proche du chaos, cette information que j'ai découverte dans Nice ce matin apparaîtra comme anecdotique,
00:00:13mais chacun sait que le diable est dans les détails.
00:00:16Des Niçois ont proposé de mettre en place des casiers sur la promenade des Anglais
00:00:21pour permettre aux baigneurs de stocker leurs affaires quand ils vont nager.
00:00:25On comprend la démarche, le risque est grand si on est tout seul de ne pas retrouver sur sa serviette de plage
00:00:31ses affaires, son sac, son téléphone après quelques minutes passées dans le bleu de la Méditerranée.
00:00:37Il faut lire Robert Putman, spécialiste des sciences sociales à Harvard, il a 85 ans.
00:00:43La confiance sociale est le fondement des sociétés heureuses.
00:00:47En France, cette confiance s'est effondrée.
00:00:49La confiance sociale, c'est être certain de retrouver ses lunettes de soleil là où elles étaient
00:00:54quand on sort de l'eau, pour reprendre mon exemple niçois et mon amour pour la baie des anges.
00:01:00Robert Putman évoque un déclin civique dans nos sociétés démocratiques aux Etats-Unis comme en France.
00:01:06Sociétés plus isolées, plus polarisées, plus fragmentées.
00:01:10Le capital social, la confiance, les réseaux informels, tout cela est attaqué.
00:01:15J'aime bien l'expression de loi non écrite qui dit bien ce que ça signifie.
00:01:21Une loi non écrite, c'est de ne pas marcher dans la rue avec son téléphone en haut-parleur.
00:01:26Répétons-le, la confiance sociale est le fondement des sociétés heureuses.
00:01:31Je ne sais pas si le Japon est un modèle, mais tous les touristes qui reviennent de Tokyo
00:01:35soulignent qu'un portefeuille oublié sur un banc ne sera volé par personne.
00:01:39Comment retrouver ce capital social ?
00:01:44D'abord en faisant le bon diagnostic, ensuite en changeant les mentalités,
00:01:48enfin en attendant 25 ans.
00:01:50C'est le temps d'une génération, ce n'est pas gagné.
00:01:53Mais l'espoir fait vivre.
00:01:54Il est 9h02, Shana Lousteau.
00:01:56Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:11L'Iran a lancé une nouvelle salve de 23 missiles sur Israël.
00:02:15De violentes explosions ont été entendues à Tel Aviv et Jérusalem ce matin.
00:02:19La police confirme plusieurs impacts.
00:02:21Un hôtel du sud de l'état hébreu a notamment été touché.
00:02:24Au moins 47 personnes ont été blessées, dont 3 graves,
00:02:27selon le dernier bilan des secours israéliens.
00:02:30Benyamin Netanyahou prévient l'Iran qu'il payera le prix fort.
00:02:33De son côté, Tsaal a frappé les sites nucléaires iraniens d'Arak et de Natanz dans la nuit.
00:02:39Pendant ce temps, Donald Trump entretient l'incertitude quant à une éventuelle participation
00:02:43des Etats-Unis aux frappes contre l'Iran.
00:02:46Peut-être, peut-être pas, dit-il.
00:02:48J'aime prendre une décision finale une seconde avant la limite.
00:02:50Le guide suprême iranien lui promet des dommages irréparables en cas d'intervention américaine dans cette guerre.
00:02:56Et puis, est-ce que vous souhaitez la chute du régime iranien ?
00:03:00C'est la question posée dans notre dernier sondage.
00:03:02CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:03:04Vous êtes 80% à répondre oui.
00:03:07Une tendance stable.
00:03:08Peu importe la proximité politique.
00:03:10Descendez.
00:03:11Voilà pour l'essentiel de l'information.
00:03:12C'est à vous, Pascal.
00:03:13Merci beaucoup, Shana Lousteau.
00:03:15Virginie Giraud est avec nous.
00:03:16Elle est historienne.
00:03:17Vous pourriez nous parler peut-être tout à l'heure de ce concept de confiance sociale à travers le siècle.
00:03:23C'est vraiment très intéressant.
00:03:25Et ça en dit beaucoup.
00:03:27À côté de vous, Pascal-Pierre Garbarini.
00:03:29Moi, j'avais été frappé.
00:03:30Bonjour à Ajaccio.
00:03:32Quelque chose qui m'avait frappé.
00:03:33C'est-à-dire que la nuit, lorsque vous traversez Ajaccio, toutes les chaises des terrasses sont là et aucune n'est attachée.
00:03:42Aucune n'est attachée.
00:03:43Personne ne les volera.
00:03:44Mais pendant très longtemps, ça a un peu changé maintenant, mais pendant très longtemps, les voitures, on ne les fermait pas et on laissait les clés sur les voitures.
00:03:51Et c'est un paradoxe parce que la société, parfois, coxe, elle est rude et elle est criminogène.
00:03:58Je ne sais pas si ça se dit comme ça.
00:03:59En tout cas, il y a une criminalité forte.
00:04:01Mais en même temps, la petite délinquance ou cette délinquance-là n'existe pas.
00:04:05Elle n'existe pas.
00:04:06C'est très paradoxal.
00:04:07Et vous filez la nuit, vous voyez toutes ces chaises.
00:04:11À Paris, elles sont toutes attachées.
00:04:13Et partout en France, autrement, les gens vont partir.
00:04:15Et bon, confiance sociale.
00:04:17Thomas Bonnet, que vous connaissez.
00:04:18Le général Clermont qui est avec nous, qui va pouvoir éclairer nos débats.
00:04:22Philippe Bilger.
00:04:23Vous allez bien ?
00:04:24Ah mais très, très bien.
00:04:26Bon, ça me fait plaisir.
00:04:26Et puis Richard Millet qui essaye de donner un petit peu à nos débats.
00:04:31Parfois, un peu un éclairage différent.
00:04:35Merci d'être avec nous.
00:04:37Alors, il y a eu une frappe sur un hôpital, mon général, il y a quelques instants.
00:04:41Et l'ambassadeur d'Israël a parlé.
00:04:43Je vous propose de l'écouter tout de suite.
00:04:46Elles sont très importantes parce qu'un hôpital a été touché.
00:04:48Et des habitations ont été touchées.
00:04:50Il faut comprendre que les missiles iraniens sont précis.
00:04:53Ils sont très précis même.
00:04:55À un niveau de 30, à un radius de 30 mètres.
00:04:58Donc, ils savent exactement ce qu'ils font.
00:05:00Quand ils tirent sur un hôpital, le seul hôpital de Bercheva,
00:05:03qui sert tout le sud de Bercheva pour, disons, la population bédouine,
00:05:08la population du sud de Bercheva, etc.
00:05:10Ils savent exactement ce qu'ils font.
00:05:12Ils ont touché un bâtiment spécifique,
00:05:14qui est un bâtiment, le bloc opératoire de cet hôpital,
00:05:21en sachant exactement ce qu'ils faisaient.
00:05:23Pour l'instant, on parle d'une trentaine de blessés, 34 si je me trompe.
00:05:26Il avait été évacué auparavant, effectivement,
00:05:29parce que justement, il n'était pas suffisamment sécurisé.
00:05:33Hier, hier soir, il était évacué.
00:05:35Et donc, c'est vraiment une chance que, certains parlent de miracle,
00:05:41c'est vraiment une chance qu'on a pu évacuer cela à temps.
00:05:46Joshua Sarka, ambassadeur d'Israël en France.
00:05:50Ce qui nous intéresse ce matin, c'est la position américaine.
00:05:52Qu'est-ce qui fait que Trump hésite ou pas ?
00:05:55On a l'impression, d'ailleurs, quand il parle,
00:05:56que c'est un footballeur qui va tirer un pénalty
00:05:59et qui dit, je déciderai au dernier moment de quel côté je vais frapper.
00:06:03Il y a quelque chose de désinvolte qui peut être étonnant.
00:06:08Alors, je voudrais qu'on voie le sujet de Ali Khan.
00:06:11Avant cela, vous nous direz pourquoi cette hésitation.
00:06:16Après des frappes massives sur Téhéran,
00:06:18Israël accuse l'Iran d'avoir visé délibérément des zones résidentielles.
00:06:23Depuis Washington, Donald Trump confirme que des contacts
00:06:26ont été établis avec Téhéran et affirme qu'Israël gagnera la guerre.
00:06:30C'est très triste à voir, il est triste de voir ce qui se produit.
00:06:34Ceci étant dit, Israël est plutôt en train de gagner la guerre.
00:06:43Le guide suprême iranien rejette toute idée de capitulation
00:06:46et lance un avertissement direct à Washington.
00:06:50L'Iran ne se laissera imposer aucune capitulation de la part de qui que ce soit.
00:06:54Si les Etats-Unis interviennent sur ce terrain,
00:06:58en particulier par le biais d'une intervention militaire,
00:07:03les dommages qu'ils subiront seront sans aucun doute irréparables.
00:07:08A Jérusalem, le premier ministre israélien affiche sa gratitude envers Washington.
00:07:14Je vais remercier le président Trump qui est un grand ami d'Israël.
00:07:17Je le remercie de rester à nos côtés
00:07:22et je le remercie pour le soutien que nous apportent les Etats-Unis
00:07:26dans la défense de notre ciel.
00:07:28Les déclarations se multiplient,
00:07:30mais pour l'heure, aucun signal concret ne laisse entrevoir une sortie de crise.
00:07:36Le général Bruno Clermont, que vous connaissez,
00:07:38qui est le consultant défense général de Corée,
00:07:40rien pour CNews.
00:07:41Une question simple.
00:07:42Est-ce que Trump hésite pour des raisons politiques, diplomatiques
00:07:46ou pour des raisons militaires ?
00:07:49Parce qu'il ne sait pas précisément si ces bombes seront efficaces.
00:07:53Les deux, mon général.
00:07:54Je pense qu'il hésite pour trois plus une raison.
00:07:57Alors les trois premières raisons claires,
00:07:59c'est qu'il a été élu pour ne pas faire de guerre.
00:08:02Donc s'il rentre en guerre, c'est un échelle politique.
00:08:04Il doit unifier le parti républicain,
00:08:06au moins sauver l'unité du parti républicain.
00:08:07C'est le problème de politique interne.
00:08:09La deuxième raison, c'est qu'il croit toujours en négociation.
00:08:11Il pense qu'il y a toujours une petite chance.
00:08:13Il veut arracher la négociation en mettant le maximum de pression,
00:08:16en faisant du Trump avec un langage radical,
00:08:18ce que tout le monde comprend très bien.
00:08:19Ça, c'est la deuxième raison.
00:08:20La troisième raison, c'est qu'il faut que les forces militaires soient présentes.
00:08:24Pour l'instant, il les a toutes retirées après les opérations au Yémen.
00:08:27Vous vous souvenez, il a bombardé le Yémen pendant trois semaines.
00:08:29On ne sait pas ce qui s'est passé.
00:08:31Il n'y a eu personne qui en a parlé.
00:08:32Il y a eu un accord entre les outils et les Américains
00:08:34pour que les outils n'attaquent plus les bâtiments en mer rouge.
00:08:37Et puis, le dispositif américain est rentré.
00:08:40Une partie est restée, mais une grande partie est repartie.
00:08:42Donc, il faut qu'ils remettent des forces.
00:08:44Ça prend du temps de déployer des porte-avions,
00:08:46des frégates, des sous-marins, des bombardiers stratégiques.
00:08:49C'est en train de se passer.
00:08:50Et puis, l'autre raison militaire, c'est qu'il faut qu'ils protègent
00:08:53les dizaines de milliers de militaires qui sont tout autour de l'Iran.
00:08:56C'est-à-dire que s'il y a une escalade,
00:08:58les Iraniens peuvent tirer des missiles sur les installations militaires américaines.
00:09:03Donc, il faut les protéger.
00:09:04Donc, c'est mise en place du dispositif.
00:09:06Et puis, je pense que la quatrième raison, c'est la plus une,
00:09:09c'est, on l'a bien compris, le but, ce n'est pas un changement de régime.
00:09:13Ça a été redit par le Kohl Rafouzis.
00:09:15Le but, c'est éliminer les installations nucléaires
00:09:18pour qu'il n'y ait jamais la bombe.
00:09:20Mais elles sont où ?
00:09:21Et détruire les missiles sur le sol.
00:09:22Elles sont où, ces installations ?
00:09:23J'y reviendrai, Pascal.
00:09:24Il y en a une dizaine, j'y reviendrai.
00:09:25Et la deuxième raison qui est importante, c'est l'histoire de l'Irak.
00:09:29C'est l'after.
00:09:30Il y a eu une chute de régime.
00:09:31Qu'est-ce qui va se passer derrière ?
00:09:33Est-ce qu'il y aura le chaos ?
00:09:34Est-ce qu'il y aura une guerre civile ?
00:09:35Est-ce que ce ne sera pas pire qu'avant ?
00:09:36J'entends mon général.
00:09:38Comment dire ?
00:09:39D'abord, est-ce que ces bombes, elles sont efficaces ?
00:09:40Parait-il que ces bombes, elles n'ont jamais été utilisées,
00:09:43sauf à l'entraînement, si j'ose dire ?
00:09:45Si les Américains rejoignent les objectifs israéliens,
00:09:47qui est de détruire le programme nucléaire,
00:09:49ils ont un atout que n'ont pas les israéliens,
00:09:50on l'a évoqué, c'est la fameuse bombe GBU-57.
00:09:54Le seul problème de la bombe GBU-57,
00:09:55qui est la plus puissante...
00:09:56Vous l'appelez comment la bombe ?
00:09:57La GBU-57.
00:09:58Oui, parce que vous dites ça comme si tout le monde connaissait la bombe GBU-57.
00:10:01Non, GBU-57, j'entends bien, mais...
00:10:04Donc cette bombe, elle n'a jamais été utilisée.
00:10:07Non, c'est une bombe de Stress Stone, c'est la plus puissante,
00:10:09elle peut pénétrer grâce à ses capacités...
00:10:11Quand vous dites que c'est la plus puissante,
00:10:15c'est la plus puissante de l'arsenal,
00:10:16c'est la bombe pénétrante la plus puissante de l'arsenal américain.
00:10:19Il y a deux types de bombes,
00:10:20celles qui éclatent en surface pour faire des dégâts en surface,
00:10:23et celles qui vont pénétrer pour aller chercher des objectifs qui sont sous terre.
00:10:26D'accord.
00:10:27Le site de Fordo, par exemple,
00:10:29on ne sait pas à quel profondeur il est.
00:10:30Il peut être à 100 mètres, il peut être à 150 mètres,
00:10:33il peut être à 200 mètres...
00:10:34C'est un site nucléaire, ça.
00:10:35C'est un site nucléaire dans lequel il y a des centrifugeuses.
00:10:37Il y a deux sites les plus difficiles à éliminer,
00:10:41c'est le site de Nathans et le site de Fordo où il y a des centrifugeuses.
00:10:44Le site de Nathans,
00:10:45elles ne sont pas forcément très profondément enfouies,
00:10:48donc avec cette bombe, on peut atteindre les centrifugeuses.
00:10:50Le site de Fordo, il a été ensuite créé
00:10:53justement pour les mettre de plus en plus profond.
00:10:55Donc on ne connaît pas la profondeur.
00:10:56Ce que vous savez, Pascal,
00:10:58que la bombe en question, elle peut pénétrer à 60 mètres.
00:11:01Et dernier point pour bien comprendre l'enjeu,
00:11:03lorsque les Américains ont éliminé Hassan Nasrallah,
00:11:06le leader du Hezbollah, en septembre 2024,
00:11:08qui était dans un bunker au sud des Beyrouth.
00:11:11Un bunker de la profondeur, on ne la connaissait pas.
00:11:14Ils ont utilisé 80 bombes de 1000 kilos.
00:11:1680 tonnes de bombes pour frapper le même endroit,
00:11:21pour mètre par mètre, descendre et atteindre le bunker.
00:11:24Donc ce n'est pas plutôt évident que la bombe puisse atteindre ce bunker.
00:11:28Et est-ce qu'ils se disent aussi qu'ils n'y arriveront pas
00:11:31sans une démarche hélico portée ?
00:11:35Alors, il y a deux options.
00:11:36Pour moi, il y a deux options militaires.
00:11:38C'est on bombarde, on bombarde, puis on descend, on descend,
00:11:40puis il n'y a plus rien.
00:11:41Et l'autre possibilité, c'est une opération d'efforts spéciales,
00:11:44avec des commandos qui sont amenés par hélico,
00:11:48qui sont parachutés,
00:11:49ou qui pénètrent à l'intérieur de la zone,
00:11:52et qui vont aller saboter.
00:11:53Oui, mais là, il y a un risque si on a touché au nucléaire,
00:11:58que ces soldats...
00:11:59Là, il y en a bien des Américains.
00:12:01Les Israéliens sont tout à fait capables de le faire, ça.
00:12:03Oui, mais il y a quand même risque
00:12:04si on touche des installations nucléaires,
00:12:08qu'ils soient, je ne sais pas comment on dit,
00:12:10il y a du radioactif.
00:12:11Oui, bien sûr.
00:12:13Donc ça joue forcément pour celui qui donne l'ordre.
00:12:16La radioactivité, ce n'est pas une réaction en chaîne.
00:12:17Ce sont des particules alpha qui vont se répandre dans l'atmosphère.
00:12:20Les particules alpha ?
00:12:21Oui, c'est des particules de radioactivité,
00:12:23qui vont être la conséquence du fait
00:12:25qu'on détruit cette installation.
00:12:26Ce n'est pas déclencher une réaction en chaîne,
00:12:29une réaction nucléaire.
00:12:30À partir du moment où ils veulent les détruire,
00:12:32il y aura des conséquences.
00:12:33Évidemment, l'AIA dit de ne détruiser pas.
00:12:35Il y a des conséquences sur la radioactivité.
00:12:37J'imagine.
00:12:38Alors, pardonnez-moi de vous poser des questions
00:12:39de béossiens, comme on dit,
00:12:42mais je ne suis pas un grand spécialiste des bombes BU.
00:12:45C'est pour ça que moi, je ne veux pas faire peur.
00:12:47J'ai BU, ça.
00:12:48La bombe...
00:12:49Voilà, je n'en suis pas un spécialiste.
00:12:51En revanche, je vous propose d'écouter de nouveau Donald Trump.
00:12:53J'ai une réunion dans la Situation Room plus tard.
00:13:01Donc on va se réunir.
00:13:05Et je dois dire, c'est terrible de voir tous ces morts.
00:13:09Mais il y a beaucoup de morts et de destructions.
00:13:12Mais surtout la mort, je n'aime pas voir ça.
00:13:13Ça veut dire que vous n'avez pas pris une décision encore ?
00:13:15J'ai des idées en tête.
00:13:20Mais je ne prendrai ma décision qu'une seconde avant qu'elle ne soit prise.
00:13:24Vous savez, les choses évoluent, en particulier avec les guerres.
00:13:27Ça va d'un extrême à l'autre.
00:13:30La guerre, c'est très mauvais.
00:13:32Il n'y avait pas de raison pour qu'il y ait une guerre.
00:13:34Il n'y avait même pas de raison pour qu'il y ait une guerre entre l'Ukraine et la Russie.
00:13:36C'est le cas de beaucoup de guerres.
00:13:39Ce qui m'intéresse, c'est la psychologie.
00:13:41Forcément, quand vous entendez Richard Millet, Donald Trump parler comme cela,
00:13:45moi, j'y vois une forme de désinvolture.
00:13:47De dire, bon, je prendrai ça au dernier moment.
00:13:50La guerre, ce n'est pas bon.
00:13:51Je me fie toujours de ce que dit Trump.
00:13:53Il y a un côté un peu délirant, un peu désinvolte, un peu farfelu comme ça.
00:13:57Et en même temps, il y a peut-être dans son cerveau reptilien quelque chose qui est tout à fait logique.
00:14:02Je vais me demander si le doute n'est pas une forme d'arme.
00:14:05C'est-à-dire qu'on laisse planer le doute, comme on dit.
00:14:08C'est-à-dire qu'on ne sait pas très bien s'il va le faire ou s'il ne va pas le faire.
00:14:12Et ça joue, ce temps-là du doute joue en la faveur d'Israël et contre l'Iran.
00:14:17Là, ça serait mieux.
00:14:17Ça voudrait dire que c'est un homme qui réfléchit et qui joue aux échecs.
00:14:24L'ambiguïté stratégique dont parle souvent Emmanuel Macron parlait.
00:14:29Il a peur aussi parce qu'il est face à une décision qui est extrêmement lourde de conséquences.
00:14:34Il ne faut pas oublier qu'il s'est fait élire sur un programme dans lequel il a dit qu'il ne ferait pas la guerre,
00:14:38que sa base MAGA ne veut pas faire de guerre et surtout pas au Proche-Orient.
00:14:43Et puis, c'est un businessman.
00:14:45Il sait comment gérer son pays comme une entreprise.
00:14:47Mais là, il se retrouve face à une guerre et ce n'est plus du tout le même jeu.
00:14:49Je pense qu'il est effrayé.
00:14:50D'ailleurs, c'est ce qu'on perçoit, non ?
00:14:52Je suis frappé de voir.
00:14:54Philippe Bézère.
00:14:55Paul Valéry disait qu'il ne peut y avoir de paix que si on s'accorde sur les arrières-pensées.
00:15:02Et ce qui me frappe avec Trump, c'est qu'il a un verbe à ciel ouvert.
00:15:07Les arrières-pensées, qu'en général on garde pour soi dans la vie diplomatique, il les expose.
00:15:13C'est pas ce que dit Richard Millet.
00:15:16Pardon ?
00:15:16C'est pas ce que dit Richard Millet.
00:15:18Non, mais j'accepte un zeste de contradiction avec lui.
00:15:23Non, mais parce que Richard Millet dit il bluffe.
00:15:25Non, mais pour aller dans le sens de Philippe,
00:15:30quelqu'un du renseignement m'a dit qu'effectivement,
00:15:33Trump ne gardait rien pour lui.
00:15:35Et que souvent, le meilleur moyen d'être bien informé,
00:15:37c'était de l'écouter parce qu'il disait toutes les notes qu'il avait sur sa table.
00:15:40Pascal-Pierre Garbarine.
00:15:41Oui, après, je pense qu'aujourd'hui,
00:15:43la situation géopolitique,
00:15:46elle est très favorable pour qu'il y ait une intervention des Etats-Unis.
00:15:49Parce qu'il y a une sorte d'alignement des étoiles,
00:15:51me semble-t-il, par rapport à la menace nucléaire
00:15:54que représente l'Iran.
00:15:55Et aujourd'hui, il y a un concert des nations
00:15:57qui est quand même assez favorable
00:15:59par rapport à empêcher l'Iran
00:16:04de préserver et de continuer à avoir une arme nucléaire,
00:16:09si tant est qu'elle soit d'ores et déjà constituée.
00:16:12Donc, je pense que tout le monde réfléchit.
00:16:14Et personnellement, je pense que l'intervention américaine va avoir lieu.
00:16:18Parce qu'on n'aura pas tout le temps cette situation.
00:16:21Bon, voyez ce qu'a dit également Vladimir Poutine.
00:16:24Alors ça, c'est aussi intéressant,
00:16:26parce qu'on voit Vladimir Poutine,
00:16:27son message, c'est de dire la population soutient le régime.
00:16:30Ce que dit aussi la France insoumise,
00:16:33à demi-mot, ce que dit l'extrême-gauche en France.
00:16:35C'est ça qui est absolument sidérant aujourd'hui.
00:16:38Écoutez.
00:16:40À l'heure actuelle, nous constatons qu'en Iran,
00:16:42malgré la complexité des processus politiques internes
00:16:45qui s'y déroulent, nous en sommes informés.
00:16:47Et il n'est pas nécessaire de les approfondir,
00:16:50mais il y a tout de même une consolidation de la société
00:16:52autour des dirigeants politiques du pays.
00:16:54Alors pourquoi n'est-ce pas l'intérêt pour la Russie
00:16:58que le régime des Molas tombe ?
00:17:02Est-ce qu'on peut répondre à cette question ?
00:17:03C'est facile, ce sont leurs meilleurs amis dans le monde.
00:17:05Les Russes n'ont pas beaucoup d'amis.
00:17:07Ils ont un ami les Iraniens, les Coréens du Nord, les Chinois.
00:17:10Et il y a un partenariat stratégique entre la Russie et l'Iran
00:17:15sur l'échange d'armement.
00:17:17Et aujourd'hui, dans le grand conflit qui oppose ces pays-là,
00:17:20en Russie, en Ukraine ou en Iran,
00:17:21c'est des conflits qu'on retrouve avec les mêmes oppositions.
00:17:25Donc il n'a pas intérêt à ce que l'Iran perde,
00:17:27mais il n'a pas non plus intérêt à ce qu'il les soutienne trop,
00:17:29parce que si l'Iran perd, c'est lui qui perd aussi.
00:17:31Donc il est dans une position un peu compliquée.
00:17:33Ce que je veux dire sur les Américains,
00:17:34c'est qu'il y a plusieurs options d'entrée en guerre pour les États-Unis.
00:17:37Il y a une option qui n'est pas d'entrée en guerre,
00:17:38qui est simplement de faire de quelques opérations militaires
00:17:41justement pour essayer de détruire les centrales en question,
00:17:43puis de s'arrêter là, afin d'éviter une escalade.
00:17:45Donc ce n'est pas zéro ou un.
00:17:46Il n'y a pas d'entrée en guerre automatique des Américains.
00:17:49Il y a éventuellement des opérations de soutien des Américains.
00:17:51La séquence, la télévision iranienne a été piratée.
00:17:54Voici cette séquence.
00:17:58Vous êtes une source d'inspiration pour tous les adolescents autour de la planète.
00:18:02Vous avez redéfini le sens de la liberté des femmes,
00:18:05du courage et le désir mondial de vivre dans la paix et dans la dignité.
00:18:10Levez-vous, c'est votre moment.
00:18:12Descendez dans les rues, prenez le contrôle de votre futur.
00:18:14C'est entre vos mains, c'est possible.
00:18:19Le régime a échoué à protéger le ciel de l'Iran.
00:18:22Le régime a échoué dans ses efforts offensifs.
00:18:25Le régime a échoué dans la protection de votre argent.
00:18:29Et pour les auditeurs d'Europe 1,
00:18:30qu'ils sachent qu'on voyait une télévision iranienne piratée
00:18:35et leur voix que vous entendiez était la traduction de cette séquence
00:18:40où ce message était donné.
00:18:42Énième épisode entre Donald Trump et Emmanuel Macron.
00:18:48Chaque jour, on met une pièce dans la machine
00:18:50et le président Trump a parlé cette fois-ci du président Macron.
00:18:54Mais là, c'est plutôt sympa.
00:18:57Emmanuel Macron, c'est quelqu'un de bien.
00:19:01Écoutez, il a dit que je rentrais à la maison pour obtenir un cessez-le-feu.
00:19:08Ce n'était pas un cessez-le-feu, c'est bien plus que ça.
00:19:11Et j'ai dit, pourquoi est-ce que tu dis ça ?
00:19:14Pourquoi tu utilises le mot cessez-le-feu ?
00:19:16Ce n'est pas le bon mot.
00:19:17Parce que cessez-le-feu, ça paraît un peu comme une pause.
00:19:21On ne cherche pas à cessez-le-feu.
00:19:23On veut une victoire totale.
00:19:26Et vous savez ce que c'est la victoire ?
00:19:27Pas d'armes nucléaires.
00:19:29Donc j'ai pensé que c'était vraiment mal dit de sa part.
00:19:34Vous avez souri, Richard et Philippe, au début,
00:19:37lorsque le président Trump dit, oui, il est plutôt sympa.
00:19:41Un rapport de force entre les deux.
00:19:43Il en parle comme si c'était son obligé.
00:19:46Ce n'est pas très agréable quand même pour les Français.
00:19:49Qui n'est pas la connaissance en géopolitique du général
00:19:54ou de Vincent Hervet ou d'autres.
00:19:57J'aime énormément chez Trump le fait qu'il mette de la psychologie partout.
00:20:03C'est ce que je fais de manière très immodeste en politique.
00:20:07J'aime énormément qu'il mette tout sur la table
00:20:10dans une sorte d'exhibitionnisme qui, en définitive,
00:20:15fait qu'on se dit tout de même qu'il garde des secrets.
00:20:18Parce que lorsqu'on croit tout dire de soi,
00:20:21on garde encore des choses en soi.
00:20:24Et donc peut-être qu'en effet, il est très habile.
00:20:27Il faut bien l'être d'une certaine façon.
00:20:29Et qu'est-ce que vous voulez dire exactement ?
00:20:31Je veux dire par là que...
00:20:32Précisément par rapport à la séquence.
00:20:34J'entends ce que vous...
00:20:35Je veux dire, un chef d'État, en général,
00:20:39ne tombe pas dans une sorte de sentimentalité expressive.
00:20:44Nous sommes d'accord.
00:20:45Alors je dois remercier le général Carmont
00:20:47parce que je crois, mon général, que vous avez un rendez-vous dans la...
00:20:50Un rendez-vous parce que c'est un débrouillé.
00:20:52Le langage diplomatique a des codes.
00:20:54Quand on a des élèves, on le respecte.
00:20:55On ne leur parle pas comme sur les réseaux sociaux.
00:20:57Ça, c'est le premier point.
00:20:58Le deuxième point, je pense qu'il était très agacé
00:21:00par le fait que la veille,
00:21:01le président Macron s'était rendu au Groenland
00:21:03pour justement dire aux Groenlandais
00:21:04« On va vous aider à ne pas partir aux États-Unis ».
00:21:06Je rappelle que le président Trump veut annexer le Groenland
00:21:09parce que pour le bien des Groenlandais
00:21:11qu'ils n'en veulent pas.
00:21:12Donc effectivement, il y a des tensions
00:21:13et on a payé, le président a payé les tensions
00:21:15à la mode Trump
00:21:16qui est une mode étonnante, surprenante
00:21:19qui malheureusement est quand même une dérive
00:21:21un peu inquiétante de la façon dont les États dialoguent.
00:21:25Vous partez pour le Bourget.
00:21:27Oui, le beau salon du Bourget.
00:21:28Il y a le salon du Bourget, bien évidemment.
00:21:30Écoutez, merci, merci de votre expertise surtout
00:21:32et merci de vos renseignements.
00:21:34Vous vouliez rajouter un mot peut-être ?
00:21:37C'est trop vaste.
00:21:38Vous voulez parler, si vous voulez, de l'Iran
00:21:40mais la sonnerie est retentie.
00:21:42Non, mais c'est une bonne manière
00:21:43de ne pas répondre aux questions.
00:21:45Mais si.
00:21:46C'est trop vaste.
00:21:47Je vais réfléchir et je vais hôter.
00:21:50Je vais réfléchir.
00:21:53Monsieur Hill est là.
00:21:56Monsieur Hill, comment allez-vous, monsieur Hill ?
00:21:59Ça va très bien.
00:22:00Ah, vous êtes sur le bleu d'Europe 1.
00:22:02Vous savez que ce matin, on reçoit Dimitri Pavlenko.
00:22:05Non !
00:22:06Dimitri Pavlenko, l'homme de la matinale ?
00:22:08Bien sûr, lui-même, il n'y en a pas d'eux.
00:22:10Mais pourquoi vous le recevez ?
00:22:11Parce que c'est dans le cadre de la grande famille Europe 1.
00:22:14Ah, donc vous recevez...
00:22:16Parce que l'Europe 1 a 70 ans.
00:22:1870 ans.
00:22:18J'aurais bien aimé vous recevoir, Pascal,
00:22:20mais on est ensemble à la même heure.
00:22:21Mais vous me recevez régulièrement par cet échange.
00:22:25Je sais que moi, je suis un enfant d'Europe 1.
00:22:27J'écoutais Europe 1 quand j'étais enfant.
00:22:28Je la connais par cœur, la grille.
00:22:29Je l'ai dit l'autre jour, Jean-Louis Laffont, basket.
00:22:32J'écoutais Philippe Gildas.
00:22:34J'écoutais dans les années 80.
00:22:36C'était une station qui, je crois qu'à un moment,
00:22:40Europe 1 était la première radio de France.
00:22:43Bien sûr, bien sûr.
00:22:43Et puis, il y avait Gérard Carrérou, évidemment,
00:22:47Catherine Ney, Étienne Moujotte, à cette époque-là.
00:22:50Ce que vous ne dites pas, c'est que même quand vous étiez à RTL,
00:22:52vous écoutiez Europe 1.
00:22:54Mais je...
00:22:54Et comment ?
00:22:57D'autant plus.
00:22:58Bien sûr.
00:22:59D'autant plus pour m'inspirer, bien évidemment.
00:23:02Et à part Dimitri, qu'est-ce que vous...
00:23:04Et après, on sera avec Pascal Obispo.
00:23:07Ah, c'est bien.
00:23:08Pascal Obispo qui rend hommage à Johnny Hallyday
00:23:10dans une très jolie chanson qu'il va nous faire en live tout à l'heure.
00:23:13Qui a écrit, évidemment...
00:23:16C'est lui qui a écrit Allumer le Feu ?
00:23:17Allumer le Feu.
00:23:18Allumer le Feu.
00:23:19Et c'est Zazie ou c'est...
00:23:20C'est Zazie qui a écrit les paroles peut-être ?
00:23:22Avec Zazie, oui.
00:23:22C'est ça.
00:23:23Bon, bah écoutez...
00:23:24Tout à l'heure, Pascal.
00:23:25Merci, cher Thomas.
00:23:26On marque une pause.
00:23:28Et on réécoutera évidemment le président Trump sur l'Iran.
00:23:32On parlera de Mélenchon.
00:23:34Et puis, vous êtes peut-être au courant de ce qui s'est passé hier
00:23:36sur France 5
00:23:40où Patrick Cohen a été remis en place par Rachida Dati.
00:23:49Eh oui, de temps en temps, l'arroseur arrosé, ça fait du bien, un peu d'humilité.
00:23:54Il y a eu un passing shot.
00:23:55Exactement.
00:23:56Il a vengé Rachida Dati, tous ceux qui ont souffert manifestement
00:24:01et travaillé avec Patrick Cohen depuis des années.
00:24:04A tout de suite.
00:24:06Et 9h30, on est de retour et on est avec Franck Alizio,
00:24:14député Rassemblement National des Bouches du Rhône.
00:24:19Je remercie d'être avec nous parce que je crois que vous avez une annonce à faire
00:24:22ou vous l'avez peut-être déjà faite, M. Alizio.
00:24:24Je l'ai faite hier aux Marseillais.
00:24:27En priorité.
00:24:27En priorité aux Marseillais.
00:24:28Et vous allez le faire là à la France entière et aux Parisiens
00:24:31qui ne sont peut-être pas au courant.
00:24:32Exactement.
00:24:33Que se passe-t-il à Marseille ?
00:24:34C'est tout simple.
00:24:36Je suis candidat à la mairie de Marseille.
00:24:39Donc je suis le premier à me lancer.
00:24:42Je considère que du moment qu'on est prêt, du moment qu'on a pris sa décision,
00:24:45il faut le dire et il faut partir en campagne.
00:24:47Il faut être en transparence avec les Marseillais, faire un appel à tous les Marseillais
00:24:51qui se sentent passionnément Marseillais, passionnément Français.
00:24:54et leur dire que cette ville qui s'enfonce, cette ville qui tombe depuis maintenant des
00:24:58années et des années, cette ville qui est montrée comme un mauvais exemple à toute
00:25:03la France.
00:25:03Alors on en souffre en tant que Marseillais.
00:25:05Eh bien, maintenant, il faut faire ce qu'il faut.
00:25:09Marseille, on dit toujours Marseille, je crois que c'est même Jordan qui le dit.
00:25:13Marseille, c'est la France dans 20 ans.
00:25:15Ça peut être dans les deux sens.
00:25:16Aujourd'hui, la France dans 20 ans, ça fait peur parce que Marseille est montré du doigt
00:25:19pour la criminalité, le trafic de drogue, etc.
00:25:21Mais Marseille pourrait être un nouvel espoir français.
00:25:25Alors vous êtes avec nous et comme toujours, je le dis, le temps de parole est limité.
00:25:29Il est 9h32.
00:25:32Somaïa Labidi nous rappelle les titres à 9h32.
00:25:35Et puis vous allez pouvoir intervenir également, pourquoi pas, sur l'actualité.
00:25:38Somaïa, c'est à vous.
00:25:42Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:25:44L'Iran perdra un prix lourd, déclaration sur X de Benyamin Netanyahou.
00:25:48Après des tirs de missiles ce matin sur l'hôpital Soroka de Bercheva
00:25:52et sur des civils dans le centre du pays.
00:25:55Des attaques qui ont fait au moins 47 blessés, dont 3 graves, selon la Croix-Rouge israélienne.
00:26:01Une enquête ouverte suite aux menaces reçues par une professeure du collège Lucio Braque à Argenteuil, dans le Val d'Oise.
00:26:07L'enseignante a reçu une lettre de menace de mort mentionnant les noms de Samuel Paty et Dominique Bernard la semaine dernière.
00:26:13Et puis 3 suspects de 16, 17 et 18 ans mis en examen et écroués hier soir dans l'affaire du violent home jacking de l'animateur Christophe Beaugrand et sa famille.
00:26:24Je vous rappelle que lors de cette tentative de cambriolage, les malfrats ont blessé son conjoint qui a dû être hospitalisé.
00:26:31Merci beaucoup Somaïa et puis je salue Rémi Pelletier qui nous écoute ce matin et qui, à juste titre, me dit qu'on a oublié tout à l'heure dans la liste des gens qui ont fait Europe 1,
00:26:38évidemment Jean-Claude Dacier qui présentait le journal de 8 heures avec un pic d'audience à ce moment-là sur Europe 1.
00:26:45Le président Trump, ce qu'il a dit sur Emmanuel Macron, nous l'avons écouté, ce qu'il dit maintenant sur l'Iran, c'était hier.
00:26:52Vous savez, je ne veux pas m'impliquer, mais ça fait 20 ans que je le dis, même plus longtemps.
00:26:58L'Iran ne peut pas avoir une arme nucléaire, je l'ai dit depuis très longtemps.
00:27:03Et ils étaient à quelques semaines prêts d'obtenir l'arme nucléaire et ils n'ont pas signé le document.
00:27:09Je pense que maintenant ils se regrettent de ne pas l'avoir signé.
00:27:13C'était un accord très juste, équitable.
00:27:15C'est très simple, l'Iran ne peut pas avoir la bombe nucléaire, trop de dévastation.
00:27:25Vous savez, ils l'utiliseraient, je pense qu'ils l'utiliseraient.
00:27:27D'autres ne l'utiliseront pas, mais eux, je pense que oui.
00:27:30C'est très simple, c'est aussi simple que ça.
00:27:32Ils ne peuvent pas avoir une bombe nucléaire.
00:27:34Réaction en France avec Jean-Luc Mélenchon.
00:27:37À cette heure, il n'y a aucune raison de croire que ceux qui prétendent que l'Iran s'apprête à utiliser une bombe nucléaire sur Israël,
00:27:42aujourd'hui, selon les agences de sécurité américaines, l'Iran ne risque pas de produire une bombe atomique.
00:27:47Écoutez, Jean-Luc Mélenchon, c'était hier, pas de menace selon lui.
00:27:52Dans le moment où on est, il y a des abus de toutes sortes, et même on peut dire d'une certaine manière qu'il n'y a que des abus.
00:27:58On nous dit que c'est parce qu'il y a la menace.
00:28:02Je vous ai dit pourquoi nous avons des raisons de penser que ce n'est pas le cas,
00:28:05mais ce n'est plus seulement moi qui parle dans cette affaire.
00:28:08C'est le gars qui est le directeur général de l'agence internationale de l'énergie atomique,
00:28:13qui vient de déclarer, nous ne sommes pas en capacité de dire que l'Iran fait un effort vers la fabrication d'armes nucléaires.
00:28:21D'accord ? Bon.
00:28:22Donc, il n'y a à cette heure aucune raison de croire ceux qui nous disent que l'arme est prête et qu'elle va être tirée sur Israël.
00:28:30Ce n'est pas vrai.
00:28:31Emmanuel Bompard disait que l'attaque d'Israël est un prétexte.
00:28:35C'est assez intéressant d'ailleurs parce qu'on a cité Agnès Devalois qui intervient régulièrement,
00:28:41qui est professeure à Sciences Po, en tout cas qui s'est présenté comme cela et qui dit la même chose
00:28:45et qui reprend les éléments de langage de la France insoumise.
00:28:47Je voulais vous faire écouter également quelqu'un que je ne connaissais pas qui s'appelle Joseph Confavreux.
00:28:53Confavreux.
00:28:53C'est un député ?
00:28:54Non, il n'est pas du tout député, il est journaliste.
00:28:56Oui.
00:28:56Il est journaliste à Mediapart.
00:28:59Hier soir, il était sur un plateau de télévision et il était sur le plateau de C'est ce soir.
00:29:03Et ce qui est absolument sidérant, c'est que sur le plateau de C'est ce soir,
00:29:07on fait une comparaison entre Israël et Iran, on dit que c'est la même chose.
00:29:11Et a priori, personne autour de la table ne réagit vraiment.
00:29:14Donc je trouve que c'est invraisemblable.
00:29:16Écoutez ce monsieur Joseph Confavreux et ce qu'il dit est juste invraisemblable.
00:29:22Aujourd'hui, ce qu'on a, c'est une théocratie face à une autre théocratie.
00:29:28Israël et l'Iran commencent à se ressembler, commencent à fonctionner en miroir.
00:29:32Et donc, moi je n'oublie absolument pas le 7 octobre.
00:29:35Vous ne pouvez pas comparer une démocratie à une dictature théocratique, ça n'a rien à voir.
00:29:39Alors, pour que la démocratie israélienne se dirige vers une dictature théocratique,
00:29:43elle est entre les mains des sionistes religieux.
00:29:45Comment c'est possible ?
00:29:46Il l'a un peu...
00:29:47Un petit peu, mais je vous assure, mais comment peut-on dire des bêtises pareilles
00:29:52et que ces gens soient invités sur le service public de cette manière-là ?
00:29:56Alors évidemment, la liberté d'expression, on a le droit de tout dire, bien sûr, et tant mieux.
00:29:59Mais parce que je pense que la plupart du temps, sur les plateaux, on réunit des gens
00:30:04qui, malgré d'apparentes divergences, sont d'accord à peu près sur tout.
00:30:09Et donc, ça explique pourquoi il n'y a jamais de véritable contradiction sur les plateaux médiatiques, de mon point de vue.
00:30:18Bon, enfin, c'est quand même assez étrange.
00:30:21Le débat, par exemple, à Marseille, c'est intéressant parce qu'on sait,
00:30:24toutes les communautés qui peuvent exister à Marseille,
00:30:27comment ce qui se passe en Israël, dans la guerre Israël-Iran,
00:30:32comment et quelles sont les répercussions dans votre ville ?
00:30:36Je voulais dire très simplement et très clairement, en ce moment, au moment où on parle, par exemple,
00:30:41il y a une course à l'échalote, il y a une course au communautarisme,
00:30:46à l'instrumentalisation de ce conflit à Marseille,
00:30:48entre le maire sortant, M. Payan, et M. Delogu.
00:30:51Et entre les deux, d'ailleurs, des gens qui vont entre l'un et l'autre, les écologistes,
00:30:56qui ont demandé, il y a quelques jours, le déjumelage de Marseille avec Haïfa.
00:31:01Quand on sait, en plus, l'histoire de la ville israélienne d'Haïfa,
00:31:05quand on sait qu'aujourd'hui, en plus, la ville d'Haïfa est dirigée par des gens qui sont opposés à M. Netanyahou,
00:31:09donc c'est complètement débile.
00:31:10Mais ça, par exemple, c'est une vraie provocation antisioniste.
00:31:14Bon, donc le maire de Marseille dit, ah non, on ne va pas aller jusque là,
00:31:17mais en revanche, sur le drapeau palestinien, sur le fronton de l'Amérique, pourquoi pas ?
00:31:23Pour jumeler Marseille avec des villes palestiniennes, pourquoi pas ?
00:31:27Mais tout ça, c'est une manière d'instrumentaliser le conflit,
00:31:31et ça a des conséquences sur le quotidien, sur la sécurité.
00:31:35Mais est-ce que vous diriez qu'il y a un vote communautaire à Marseille ?
00:31:39Par exemple, les musulmans de Marseille, est-ce que vous diriez qu'ils votent tous de la même manière ?
00:31:43Ou est-ce qu'au fond, les musulmans de Marseille, la répartition est la même
00:31:49qu'il y a autant de gens qui votent pour le Rassemblement National, que la France Insoumise, que le reste de la France ?
00:31:54Juste pour terminer sur ce que ça peut électriser dans la ville,
00:31:58il y a déjà 15 ans, quand on dit Marseille, et malheureusement on avance sur la France,
00:32:04il y a 15 ans, il y avait un proviseur des quartiers Nord qui expliquait
00:32:08qu'il refusait les élèves de confessions juives parce qu'ils ne pouvaient pas assurer leur sécurité.
00:32:14Il y a 15 ans.
00:32:15Faites attention au temps de parole, le dit de l'oreillette.
00:32:19Les Marseillais musulmans, est-ce qu'ils votent tous pareil ou pas ?
00:32:24C'est au centre de le dire.
00:32:25J'espère pas, parce que moi je n'essentialise pas, je ne catégorise pas les électeurs,
00:32:29donc moi je m'adresse à tous les Marseillais.
00:32:31Mais aux Européennes, je vous donne quelque chose de concret,
00:32:34dans les quartiers Nord, donc là où il y a une sur-représentation des musulmans,
00:32:39dans les quartiers Nord, par définition aux Européennes il n'y a qu'un premier tour,
00:32:43dans ces quartiers, 53% LFI.
00:32:46Et LFI a fait une campagne sur Free Palestine.
00:32:49Et vous savez pourquoi ?
00:32:52Parce qu'il n'y a que la France à la Soumise qui parle aux quartiers défavorisés depuis 20 ans.
00:32:56Tous sont d'accord pour dire cela.
00:32:58On a reçu des gens aussi du Parti Socialiste ici,
00:33:01qui ont dit que le PS a complètement laissé tomber les quartiers depuis des années.
00:33:05À gauche, oui.
00:33:05Ben oui.
00:33:06Nous, on continue.
00:33:07Donc évidemment, comme personne n'est venu parler aux quartiers difficiles ou défavorisés.
00:33:13On arrive toujours deuxième et on est à 30%.
00:33:15Donc nous, on continue à aider dans tous les quartiers de partout dans Marseille.
00:33:20Est-ce qu'on peut dire, pour revenir à l'Iran,
00:33:23est-ce qu'on peut dire le rôle bénéfique de tout ça dans cette région ?
00:33:28N'oublions pas qu'Israël a éliminé quasiment le Hezbollah.
00:33:33N'oublions pas qu'il a détruit tout le potentiel de la Syrie militaire.
00:33:38Et que Gaza, on en parlait, et maintenant il s'attaque à l'Iran.
00:33:43Est-ce qu'on ne peut pas parler du rôle bénéfique qu'il a dans ce pays ?
00:33:47Par exemple, pour le Liban, où la majorité des Libanais sont ravis de ce qui se passe à Téhéran,
00:33:52y compris les musulmans.
00:33:53Au Liban, on sait par exemple qu'une des conséquences,
00:33:56c'est le désarmement en cours, en discussion, des camps palestiniens
00:33:59qui sont au Liban depuis 80 ans.
00:34:02C'est aussi une tentative pour l'État libanais de désarmer le Hezbollah en tant que milice.
00:34:09Vous voyez, tout ça a des répercussions favorables.
00:34:11C'est ce qu'a dit Merthe.
00:34:13Le chancelier allemand, il a dit...
00:34:15Oui, bien sûr.
00:34:16Il a dit qu'Israël fait le sale boulot.
00:34:17Oui.
00:34:18Donc c'est une phrase...
00:34:19Pas seulement Israël, les Américains aussi.
00:34:21Oui, alors le sale boulot, vous voyez, peut-être que...
00:34:24Il l'a dit dans sa bouche, c'est pas moi qui le dis.
00:34:28Mais effectivement, il y a...
00:34:29Alors ça, vous l'entendrez peu sur les...
00:34:33Ce n'est pas la doxa française, la doxa médiatique française.
00:34:36C'est intéressant parce que LFI, là, en ce moment, est en train d'essayer de renvoyer dos à dos Israël et l'Iran.
00:34:41Mais il ne faut évidemment pas oublier tous les liens avec les organisations terroristes financées par l'Iran depuis des années
00:34:46et qui participent grandement, même essentiellement, à la déstabilisation de la Reche.
00:34:49Bon, il nous reste quelques minutes, oui ?
00:34:51Pardon, vous avez vu qu'ils essayent de faire libérer Georges Ibrahim Abdallah,
00:34:55qui est depuis 40 ans en prison et qui est quand même un terroriste de première catégorie.
00:34:59Voilà, avec des drapeaux palestiniens à l'entrée de la prison.
00:35:02Et on distribue des drapeaux de la République islamique d'Iran dans des manifestations à Paris
00:35:07par un homme qui, en plus, va comparer devant la justice pour ses liens avec le régime.
00:35:10D'ailleurs, sur Georges Ibrahim Abdallah, en première instance, les juges l'ont libéré.
00:35:16C'est la cour qui a réformé et qui a décidé qu'il devait rester en prison.
00:35:22C'est le plus ancien prisonnier de France, sans doute ?
00:35:24Non, il y a un Corse, non ?
00:35:27Il y a une personne qui s'appelle Réco.
00:35:31Réco, c'est lui ?
00:35:31Qui est avant 86 ou avant 87 ?
00:35:34Il a 47 ans d'emprisonnement.
00:35:38Et qu'est-ce qu'il avait fait ?
00:35:40Il avait commis un double assassinat.
00:35:43Et enfin, je sais que ses avocats se démènent pour qu'il puisse sortir de prison
00:35:49parce qu'il a des problèmes de santé, mais que pour l'instant, la justice y refuse.
00:35:56Franck Alizio, le temps de parole est limité, vous avez le droit.
00:35:59Que dites-vous, Philippe Bilger ?
00:36:01Non, non, je me demandais si Lucien Léger, il en est mort.
00:36:04Non, mais Lucien Léger, il est mort.
00:36:05Il est mort, oui.
00:36:05Oui, il est mort.
00:36:06Donc lui, effectivement, il est sorti de prison.
00:36:08Parce que lui, on l'avait fait pas mal.
00:36:09Ah bah, c'était le petit Luc Taron.
00:36:12Deux Taron.
00:36:12Oui, le petit Luc Taron, bien sûr.
00:36:14Mais il fait...
00:36:14Bon, tant de paroles, je suis vraiment désolé.
00:36:17En plus, vous intervenez là pour Marseille.
00:36:20Alors, qui va se présenter à Marseille ?
00:36:22Monsieur Delogu, il va se présenter tout seul ou Delogu et Payan, ça va marcher ensemble ?
00:36:25Non, je pense pas.
00:36:26Là, pour le coup, je pense que Delogu et Payan iront séparément.
00:36:29Bon, monsieur Payan, il donne des signes, manifestement, il fait des signes à la communauté musulmane, on peut le dire comme ça, mais...
00:36:36Oui, bah, il essaie de ratisser le plus large possible.
00:36:39Parce que de l'autre côté, lui, il a bien envie de se mettre en... de faire alliance avec les macronistes.
00:36:44Et de l'autre côté, madame Vassal.
00:36:45Et là, il y a discussion en revanche.
00:36:47Et à votre avis, c'est un scénario possible ?
00:36:50Ah bah, s'il y a une triangulaire au seconde, sinon il y a une cour d'angulaire.
00:36:54Et là, dans ces cas-là, on a de fortes chances de gagner.
00:36:56Une triangulaire, ça voudrait dire que les macronistes partent avec Payan, le socialiste, oui, par définition.
00:37:00Bon, et le rassemblement national sera tout seul.
00:37:03Vous n'allez pas aller à droite, vous serez avec Éric Scotty ?
00:37:05On est les challengers.
00:37:06Ah bah oui, évidemment.
00:37:06Reconquête, ça existe à Marseille ?
00:37:08Avec tous nos alliés reconquête, ça existe à Marseille ?
00:37:10Et ça sera allié avec vous ?
00:37:12Vous, vous avez envie ?
00:37:14Moi, j'ai envie de discuter avec tout le monde, j'ai envie de rassembler tous ceux qui pensent comme nous.
00:37:18Vous savez, moi, je veux faire une campagne de vérité, et je veux remettre Marseille en ordre, voilà.
00:37:22Donc, la campagne de vérité, c'est par exemple...
00:37:25Tiens, il y a une polémique qui monte, je ne sais pas si vous l'avez vue, qui monte depuis hier sur le maillot de l'OM.
00:37:30Je trouve ça hallucinant.
00:37:31Depuis hier, il y a des influenceurs islamistes sur les réseaux sociaux qui expliquent que le tout nouveau maillot de l'OM,
00:37:39qui a été sorti il y a deux jours...
00:37:41Il y a une croix, en fait, qui fixe ça.
00:37:44Et il y a une croix, et il y a une croix.
00:37:45C'est la croix d'azur, c'est la croix d'azur de l'emblème de la mairie de Marseille, la croix bleue de Marseille.
00:37:53Eh bien, il explique, parce que comme il y a une croix, il faudra qu'aucun musulman les mette parce que c'est une provocation, etc.
00:37:59Mais là, typiquement, là, si l'OM, si le club ou si le sponsor fait disparaître discrètement la croix, je serai scandalisé.
00:38:15C'est pour ça que je dis...
00:38:16Je demande à Benjamin aussi si c'est le maillot de l'extérieur de l'OM.
00:38:20C'est le maillot de l'extérieur de l'Olympique de Marseille.
00:38:22Vous le savez, la croix a déjà été sur le maillot en 2005-2006, vous vous en souvenez ?
00:38:26La croix a été sur le maillot des 120 ans de l'OM en 2009.
00:38:30La croix a toujours été, c'est l'emblème de Marseille, la croix.
00:38:32Alors oui, on dit, c'est en souvenir des croisades.
00:38:34Mais oui, c'est vrai, mais je veux dire, c'est l'histoire, c'est l'histoire de...
00:38:37L'OM, c'est sacré.
00:38:40Donc, on ne touche pas à l'OM et on ne touche pas à son maillot.
00:38:42C'est aussi simple que ça.
00:38:43Moi, je n'ai pas la...
00:38:44Vous comprenez ?
00:38:45C'est l'OM.
00:38:46Je n'ai pas la croix.
00:38:47C'est le premier club qui a gagné la Champions League.
00:38:51Oh oui.
00:38:51Et ça va.
00:38:52Ça va.
00:38:52Je suis désolé.
00:38:53Il y a un deuxième qui a gagné la France League.
00:38:55Il y a un deuxième, mais toujours un deuxième.
00:38:57Ça va au-delà.
00:38:58Comment dire ?
00:38:59Il n'y a pas à voir la croix honteuse parce qu'il n'y a pas à voir l'histoire de France
00:39:02et l'histoire de Marseille honteuse.
00:39:04Et il n'y a pas à voir les racines chrétiennes de la France et de Marseille honteuse.
00:39:09Donc là, on sera très vigilants, pas intérêt, à ce qu'on nous retire discrètement la croix
00:39:13pour céder aux pressions islamistes.
00:39:15Encore une fois, il y a cinq ans, la question ne se posait pas.
00:39:18Elle y était, ça ne dérangeait personne.
00:39:19Regardez.
00:39:19Aujourd'hui, ça en dit long de l'évolution.
00:39:21Mais vous avez raison parce que le diable est dans les détails.
00:39:24Et dans les symboles.
00:39:25Et exactement, la confiance sociale, on en parlait tout à l'heure.
00:39:28Alors, elle est où cette croix ?
00:39:30La croix de Marseille.
00:39:30Ah oui.
00:39:30Vous voyez ?
00:39:30Donc la croix, c'est ce qui est en clair, effectivement.
00:39:34Exactement.
00:39:35C'est la croix de Marseillaise.
00:39:37C'est la croix de Marseillaise.
00:39:38Ce qui nous fait, on fait en plus de la pub pour un de nos principaux concurrents,
00:39:42mais ce n'est pas grave, on les salue.
00:39:43Nous, c'est l'élégance qui nous mène.
00:39:46C'est dommage parce qu'il est beau ce maillot en plus.
00:39:49Il est magnifique.
00:39:49Il est magnifique, là-dessus, mais voilà, polémique.
00:39:53Et c'est comme ça, il faut faire très attention à ça.
00:39:55À Marseille, on nous parle par exemple de police municipale infiltrée par les islamistes.
00:40:01On nous parle, ça c'est vos confrères du Figaro,
00:40:04une mosquée sur deux à Marseille serait tenue par des radicaux.
00:40:07C'est pour ça qu'il faut faire une campagne de vérité pour dire tout ça.
00:40:10Et qu'il faut, une fois être élu, remettre Marseille en ordre.
00:40:13En ordre dans nos rues, dans nos écoles, dans nos transports, dans nos poubelles.
00:40:17Tiens, ça aussi, ça ne marche pas.
00:40:18Dans les finances de la ville, plus 33% de la taxe foncière, plus 50% de la subvention.
00:40:25Notre-Dame de la Garde, elle reste ou il y en a qui veulent enlever ?
00:40:29Vous avez raison parce que l'étape d'après, c'est quoi ?
00:40:30C'est voiler la bonne mère ?
00:40:32C'est expliquer que l'étoile, c'est aussi l'étoile de vie ?
00:40:35On est chez les fous.
00:40:37Vous, vous êtes un pur Marseillais, vous êtes né à Marseille, je vis à Marseille, parents et grands-parents marseillais.
00:40:44Bon, écoutez, merci d'être venu en temps de parole.
00:40:46Je sais, et ça me fait plaisir de venir.
00:40:48En revanche, si M. Delogu veut vous répondre, comme il ne vient jamais sur notre plateau, mais pourquoi pas ?
00:40:53Exactement. Et s'il veut débattre, c'est pareil.
00:40:55Eh bien, écoutez, nous, on aime bien le débat.
00:40:59Je voulais vous dire également, parce qu'on parlera de l'incident entre M. Cohen et Mme Dati hier,
00:41:07j'ai vu d'ailleurs que les journalistes montent au créneau pour défendre un peu leur corporation.
00:41:13Il y a eu un communiqué de France Télévisions,
00:41:15qui s'est oublié plus rapidement que lorsqu'une journaliste de France Info s'est fait agresser sur la place de la République.
00:41:20Oui, mais c'est le corporatisme.
00:41:21C'est-à-dire qu'ils ne sont pas habitués, les journalistes, à ce qu'on leur rentre dans le chou,
00:41:25comme on dit un peu vulgairement.
00:41:26Là, il y a un progrès.
00:41:28Mais elle a raison, Mme Dati, sur les raisons.
00:41:32Je parle en général, là.
00:41:33Les journalistes, maintenant, n'hésitent pas à s'accabler eux-mêmes, parfois, dans des dialogues très vigoureux.
00:41:39Mais je trouve qu'elle a le droit, elle a le droit,
00:41:44comme la journaliste a le droit aussi de poser des questions,
00:41:47et elle, elle a le droit, je suis désolé.
00:41:49Elle ne verse pas dans l'insulte, ce qui n'est pas le cas.
00:41:50Mais bien sûr.
00:41:51Et puis, je vous dis, on le verra après la pause.
00:41:56Je voulais simplement vous dire, et parce que ça, c'est quand même important,
00:41:58que la commission d'enquête aura finalement lieu.
00:42:01Ça, c'est un tweet de Laurent Wauquiez.
00:42:04Alors, vous pouvez expliquer pourquoi ça avait été d'abord refusé,
00:42:07et pourquoi une commission d'enquête est ouverte ?
00:42:09Parce que dans la première version qui avait été proposée,
00:42:12le nom de LFI apparaissait dans l'intitulé de la commission d'enquête,
00:42:15et il a été jugé irrecevable du fait de stigmatiser un parti précisément.
00:42:19Désormais, c'est l'intégralité des partis qui sont concernés par cette commission d'enquête,
00:42:23mais évidemment, dans l'esprit de Laurent Wauquiez et d'autres,
00:42:25et c'est d'aller chercher...
00:42:26C'est le lien.
00:42:27En fait, on veut entendre Rima Hassan.
00:42:30Notamment, oui.
00:42:32Et Jean-Luc Mélenchon.
00:42:33Mais Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan,
00:42:35si on les convoque,
00:42:37ils sont obligés de venir.
00:42:39Parce que je disais hier soir, Alexis Collère,
00:42:41il n'était pas venu à une commission d'enquête.
00:42:43Oui, mais personne n'est venu à aller le chercher.
00:42:44C'est un peu différent.
00:42:45Oui, c'est toujours différent.
00:42:48Mais bon, moi, quand j'ai été convoqué dans une commission d'enquête,
00:42:51j'y suis allé.
00:42:52Alors qu'on prétend que la présence de certains est obligatoire,
00:42:56on accepte la visioconférence pour d'autres.
00:42:59De qui on a accepté la visioconférence ?
00:43:02J'ai plus le nom en fait.
00:43:03Pierre-Édouard Sterrin avait demandé à être en visioconférence,
00:43:05ça lui avait été refusé, alors que ça a été accepté.
00:43:07Et puis, il y a également, parfois, c'est à huis clos.
00:43:10Et moi, j'espère que le huis clos ne sera pas donné.
00:43:17Parce qu'il faut que ce ne soit pas en huis clos, les amis.
00:43:19Moi, nous, nous n'étions pas en huis clos.
00:43:21Toute la France nous écoutait et espérait qu'on allait dire des bêtises.
00:43:25Je ne pense pas que ce sera un bêtis.
00:43:26Sauf s'il y a des soucis d'ordre du service de renseignement.
00:43:30Ce serait un vrai semblant.
00:43:31Oui, mais bon, moi, je sais comment ça se passe.
00:43:34Bon, M. Alizio, merci.
00:43:37M. Pro, merci à vous.
00:43:38A bientôt.
00:43:39Et à l'Eloem.
00:43:40À l'Eloem, évidemment.
00:43:41Bien sûr.
00:43:43Ah, Benjamin Oud me dit, je suis un traître en disant cela.
00:43:47Mais M. Moi, j'étais à Munich.
00:43:50J'ai été derrière le but lorsque Boli a marqué de la tête.
00:43:54Et puis vous êtes faire plaisir.
00:43:55On a fait une belle saison.
00:43:57Oui, sérieusement, Marseille est unique.
00:43:59Je sais.
00:44:00Tous ceux qui ont mis les pieds.
00:44:03Voilà, le Marseille est unique.
00:44:04Le stade Vélodrome est unique.
00:44:06C'est une ville très particulière où on aime ou on n'aime pas, d'ailleurs.
00:44:09Mais c'est une ville qui est formidable et qui arrive justement quand même à vivre avec ses contradictions.
00:44:14C'est vrai, c'est ça qui est beau.
00:44:15Et qui, bon an, mal an, alors évidemment, dans des circonstances parfois dramatiques,
00:44:20mais il y a quelque chose qu'il n'y a nulle part ailleurs.
00:44:22Et on rappelle quand même que c'est une ville si particulière que les canons du roi ou du procureur du roi sont tournés sur la ville.
00:44:30Il avait la trouille des Marseillais.
00:44:31Une ville rebelle.
00:44:32Oui, c'est une ville rebelle.
00:44:34Merci M. Alizio.
00:44:35Thomas, je vais vous remercier parce que Célia Barod va prendre votre place pour parler de l'affaire Lemay dans quelques instants.
00:44:43Et puis on parlera évidemment de l'affaire Rachida Dati parce que ça nous intéresse grandement.
00:44:47Et puis la réaction des journalistes très corporatistes.
00:44:50Très corporatistes.
00:44:51On n'a pas le droit d'attaquer un journaliste.
00:44:54J'ai vu deux ou trois personnes qui sont montées au créneau.
00:44:57Je ne les citerai pas, mais il y en a une.
00:45:00Elle ferait mieux de ne pas monter au créneau parce que pareil,
00:45:05quand cette personne a travaillé avec les uns et les autres, ça ne s'est pas toujours bien passé.
00:45:10Il faut respecter les gens avec qui on travaille de temps en temps.
00:45:14Comme vous avez raison.
00:45:15Et bien sûr, c'est intéressant.
00:45:19A tout de suite.
00:45:23Et 9h58, on est un peu en avance.
00:45:26Festival de cinéma et de musique de La Baule, 25-29 juin.
00:45:29Christophe Baratier, vous l'avez créé et vous le présidez, ce festival.
00:45:35Et puis chaque année, vous venez nous faire un petit coucou.
00:45:37Donc inutile de vous présenter.
00:45:39Vous avez fait Les Choristes, qui est un des plus grands succès des 30 dernières années.
00:45:44Combien de spectateurs ?
00:45:479 millions en France, oui.
00:45:4810 millions en plus dans le monde, ça fait 20 millions en tout.
00:45:50Ce qui est dommage, c'est qu'il n'y a pas de suite possible, a priori.
00:45:53Non, parce qu'on me l'a déjà... Vous pensez bien qu'on me l'a proposé.
00:45:55Oui.
00:45:56Mais qu'est-ce que je dis ? Attendez, donc La Baule s'est fait virer, il a emmené le petit.
00:45:58Donc, qu'est-ce qu'il revient ? Il a oublié les clés.
00:46:01Ou alors, il va dans un autre internat.
00:46:02Il dit, vous savez, ça a bien marché dans un autre pour le refaire.
00:46:04Ça devient un stit.
00:46:05Je l'ai adapté en scène musicale, c'est une adaptation.
00:46:10Il y a des ciné-concerts, mais la suite, non.
00:46:11J'ai toujours dit, je ne le ferai pas.
00:46:12Bon, je sois à l'agonie et peut-être ce sera trop tard à ce moment-là.
00:46:15Moi, j'adore l'histoire des choristes parce que TF1 l'avait refusé.
00:46:18Ah oui, ça, c'est vrai.
00:46:19Mais vous savez que même maintenant...
00:46:20TF1, dans sa puissance, avait dit...
00:46:22Moi, j'adore ces histoires-là.
00:46:23TF1 avait dit, ça ne marchera pas.
00:46:24Mais moi, par exemple, quand je l'ai rempli au théâtre il y a 5 ans,
00:46:26on m'a dit, mais tu veux reprendre les mêmes ?
00:46:28C'est petit, il fait 1m80.
00:46:31Les gens, ils ont toujours été comme ça.
00:46:33Mais ça m'appartient maintenant plus au public que presque à moi.
00:46:36Ça joue à Madrid, notamment,
00:46:37où il y a des garçons qui m'ont fait des petits à 27 ans,
00:46:40qui m'ont fait la réflexion.
00:46:40Mais Pépidou, on en fait mis par droit.
00:46:42Pourquoi il part à gauche là ?
00:46:42Je réponds à des questions comme ça.
00:46:44Les choses très...
00:46:45C'est un des films les plus...
00:46:47C'est vraiment le film familial qui réunit tout le monde
00:46:50et qui permet de pleurer ensemble.
00:46:52C'est ce qu'on appelle culte.
00:46:53C'est ce qu'on ne veut pas dire chef-d'oeuvre.
00:46:55C'est pas du tout.
00:46:55C'est pas du tout culte, c'est simplement qui marque une génération.
00:46:58Et plusieurs même.
00:46:59Bon, vous nous parlerez cette année,
00:47:01c'est la présidente du jury, c'est Zabou Breitman.
00:47:04Il y aura présent également, je vois,
00:47:08Lambert Wilson qui chantera les plus belles chansons du cinéma français,
00:47:10de Truffaut à Demi, de Montand à Deneuve.
00:47:14Immédiatement...
00:47:14C'est 5 juin, pardon.
00:47:1525, 29 juin à la boule.
00:47:17La plus belle ville du monde.
00:47:19Immédiatement, par exemple, dans les chansons de cinéma qui vous reviennent.
00:47:22Philippe, est-ce que vous en avez une ?
00:47:23Tout de suite, comme cela.
00:47:25Les choses de la vie.
00:47:26Les choses de la vie.
00:47:27Hélène.
00:47:28Hélène.
00:47:28La musique de Philippe Serbet.
00:47:30Bien sûr, ce soir, il fait septembre.
00:47:34Nous sommes septembre.
00:47:35Nous sommes septembre.
00:47:36Nous sommes septembre.
00:47:36Le soleil ne reviendra plus, tu ne l'aimes plus.
00:47:38Là-haut, un oiseau page, comme l'édicace.
00:47:42Oui, mais il est hyper mnésique.
00:47:44Il est hyper mnésique, il sait tout.
00:47:47Sommayal Abidi nous rappelle les titres.
00:47:48Sommayal, bonjour.
00:47:49Re-bonjour.
00:47:50Près d'une semaine après le début de la guerre au Moyen-Orient, l'armée israélienne dit avoir frappé un réacteur nucléaire inachevé à Irak, en Iran.
00:48:00Comme vous pouvez le constater sur ces images.
00:48:03Israël qui a également visé de nouveau le site iranien d'enrichissement de Natanz.
00:48:07Vous découvrez les images de Bruno Retailleau à la guerre du Nord à Paris pour le deuxième jour de contrôles renforcés.
00:48:14Des contrôles mis en place pour lutter contre l'immigration illégale.
00:48:174000 personnes ont été mobilisées, dont des policiers, des douaniers, mais aussi des forces sentinelles.
00:48:23Et puis, rebondissement dans l'affaire Grégory.
00:48:25Jacqueline Jacobs, sa grand-tante, va être entendue en vue d'une éventuelle mise en examen.
00:48:29Toutefois, cette convocation ne devrait pas avoir lieu avant quelques mois, précise le parquet de Dijon.
00:48:35Somaya, donc hier soir, incident dans l'émission C'est à vous.
00:48:40La Queen, Rachida Dati, telle elle est surnommée sur les réseaux, la Queen, elle s'est payée.
00:48:48Patrick Cohen, grand donneur de leçons devant l'éternel.
00:48:52Vous avez vu cette séquence, peut-être ?
00:48:53Vous allez voir, parce que ça, c'est un garçon qui donne des leçons à la terre entière.
00:48:57Et puis lui-même, peut-être, il devrait balayer devant sa porte.
00:49:00Voyez cette séquence.
00:49:01La question était de savoir, est-ce que ces revenus de l'EFM ont été déclarés au Parlement européen,
00:49:08dans la mesure où vous n'êtes pas déporté lors des votes au Parlement européen qui concernait ce dossier ?
00:49:15Vous savez comment ça marche au Parlement européen ? Vous savez comment ça marche ?
00:49:18Vous portez des amendements à titre personnel ? Vous savez comment ça marche ?
00:49:22Vous savez très bien que c'est des groupes politiques.
00:49:25Donc voilà.
00:49:25Donc vous n'avez pas d'éléments de ce qui a été dit, est-ce que vous avez été vérifié ?
00:49:29M. Cohen, il y a une enquête Mediapart qui vous a mis en cause pour harcèlement, management toxique.
00:49:34Non, pas.
00:49:35Si, l'enquête Mediapart, qui est ressortie très récemment.
00:49:39Est-ce que c'est vrai, M. Cohen ?
00:49:40Est-ce que vous harcelez vos collaborateurs ?
00:49:42Est-ce que vous êtes désagréable avec les gens avec lesquels vous travaillez ?
00:49:45C'est affirmé dans une enquête Mediapart.
00:49:48Non, non.
00:49:49Est-ce que c'est...
00:49:49Non, mais on vous accuse de harcèlement.
00:49:51M. Cohen, est-ce que c'est vrai ?
00:49:53Est-ce qu'on peut me répondre ?
00:49:54Ne détournez pas la question.
00:49:55Non, je ne vous détourne pas la question.
00:49:57Je vous renvoie.
00:49:58Il y a eu une enquête vous concernant.
00:49:59Est-ce que c'est vrai, M. Cohen ?
00:50:00Moi, je n'ai pas d'enquête de justice.
00:50:01J'ai beaucoup de peine.
00:50:02Si, parce que le harcèlement, c'est un délit, M. Cohen.
00:50:04Je n'ai pas été accusé d'harcèlement par personne.
00:50:06Si, dans une enquête Mediapart.
00:50:08C'est un délit, M. Cohen.
00:50:09Avez-vous harcelé vos collaborateurs ?
00:50:12Est-ce que vous êtes désagréable avec vos proches ?
00:50:13Mme la ministre.
00:50:15Non, mais Mme Lemoyne, il y a une enquête Mediapart qui a été ouverte sur harcèlement.
00:50:19Non, elle n'a pas été ouverte.
00:50:20Personne n'a été ouverte.
00:50:21Ce n'est pas une enquête qui est ouverte.
00:50:22Si.
00:50:23De la même manière, on a dit que c'est à vous que l'ambiance est épouvantable,
00:50:27que vous pleurez toute la journée et que tout le monde est mis en cause.
00:50:30Est-ce que c'est vrai ?
00:50:31Ça m'intéresse, moi.
00:50:32Je veux savoir.
00:50:33Si vous nous posez la question.
00:50:34Je vous pose la question.
00:50:35Est-ce que c'est vrai ?
00:50:36Est-ce que c'est vrai ?
00:50:36Vous allez vous contenter de mon nom.
00:50:38Non, c'est faux.
00:50:38Ah ben voilà.
00:50:39Vous se contenter de votre nom, c'est faux.
00:50:41Moi, j'ai été entendue, scannée, vérifiée, contrôlée.
00:50:45Et pas qu'une fois.
00:50:46Voilà.
00:50:47Donc moi, contrairement à vous, j'ai donné des réponses.
00:50:50Mais moi, M. Cohen, sur le harcèlement, je n'ai pas de réponse concernant.
00:50:53J'ai vu Martin Schulz aussi, le président du Parlement européen,
00:50:56disant que vous lui aviez menti les yeux dans les yeux.
00:51:00Ah non, parce que la question n'a pas été posée.
00:51:02Ils ont rajouté des choses qui étaient fausses, les journalistes.
00:51:05Donc c'est pour ça que je vous demande.
00:51:06Parce que moi, j'aurais beaucoup de peine pour vos collaborateurs qui ont été harcelés.
00:51:09Moi, j'en ai fait une politique pénale, la lutte contre le harcèlement, M. Cohen.
00:51:13Donc voilà, vous pourriez aussi tomber sous le coup de ce délit.
00:51:16Il suffirait que je fasse un article 40 pour dénoncer suite à ce papier de Mediapart.
00:51:19Je peux saisir le tribunal.
00:51:20Je vous y invite, en l'occurrence.
00:51:22Je peux le faire.
00:51:22Personne n'a été saisi, ni par la justice, ni en interne au sein de Radio France.
00:51:28Qu'est-ce que vous en savez ?
00:51:29Il n'y a pas eu de saisine interne au sein de Radio France.
00:51:31Je vous posais une simple question.
00:51:32Il ne s'agit pas de décrédibiliser les journalistes qui vous posent des questions.
00:51:35Par exemple, avec Mediapart, on peut tout à fait saisir.
00:51:39Vous pouvez avoir une enquête...
00:51:40Ce n'est pas très reluisant ce que vous faites, madame Petit.
00:51:43Franchement, ce n'est pas très honorant.
00:51:44Ce que vous faites, ce n'était pas très reluisant.
00:51:46C'est déshonorant.
00:51:46Est-ce qu'on peut ?
00:51:47Non ?
00:51:48Ce n'est pas vraiment déshonorant parce qu'elle s'appuie sur une enquête qui a été faite
00:51:52effectivement journalistique sur M. Cohen avec un management toxique, avec beaucoup
00:51:56de gens qui ont témoigné pendant...
00:51:58Alors, je vous en cite au hasard, pendant la diffusion dans un reportage, il pouvait dire
00:52:0120 secondes avant la reprise d'antenne.
00:52:03Ah, dis-moi, ta brève à venir, c'est nul, je ne comprends rien.
00:52:06L'ordre de ton journal, c'est n'importe quoi, l'ordre du 7-9.
00:52:10C'est vrai qu'il m'y est...
00:52:11Je l'ai dit hier, on est un tout petit milieu, tout le monde sait qui est qui.
00:52:15Voilà.
00:52:16Donc, je interrogeais tous les gens qui ont travaillé avec Patrick Cohen.
00:52:20De RTL, je suis passé par RTL, à Europe 1, France Inter, je ne suis pas passé.
00:52:25Interrogez-les.
00:52:25Si vraiment les journalistes veulent faire leur job, ils vont voir tous les gens avec
00:52:29qui il a travaillé.
00:52:30Et notamment ceux qui y sont, entre guillemets, en dessous de lui.
00:52:35Parce que c'est toujours intéressant de voir comment on se comporte.
00:52:38Lui, il a une place privilégiée, c'est un éditorialiste de renom.
00:52:41Voyez comment il se comporte avec ceux qui ne sont pas, entre guillemets, à son niveau.
00:52:45C'est simple.
00:52:46Posez la question partout.
00:52:47Moi, ce qui m'amuse, Pascal, si je peux dire, les mêmes qui crachent sur Mediapart,
00:52:53la plupart du temps, là, bizarrement, Mediapart est plausible et crédible en ce qui concerne Patrick Cohen.
00:53:02Vous avez raison.
00:53:03Voyez, deuxième élément, imaginons les entretiens politiques qui prendraient la même tournure.
00:53:11On ne peut pas, à chaque fois qu'un journaliste formule une question, renvoyer à sa propre immoralité.
00:53:20Je trouve que c'est très discutable.
00:53:22J'aime énormément que les journalistes soient mis en cause.
00:53:26Mais, je veux dire, cet exemple-là ne pourrait pas être généralisé, franchement.
00:53:31Non, mais là, pardonnez-moi, pardonnez-moi.
00:53:34Pascal Pierre Garbarini.
00:53:36Il y a un bémol.
00:53:37C'est que Rachida Dati, elle est mise en cause à la suite d'une émission de télévision qui s'appelle Complément d'enquête.
00:53:44D'accord ?
00:53:45Non, non, mais sur les faits, elle est mise en cause judiciairement.
00:53:50Mais sur ces faits-là, de l'argent qu'elle a touché, pour l'instant, il n'y a rien d'officiel.
00:53:55Elle n'est pas mise en examen sur ce dossier.
00:53:57Donc, elle est interrogée par le journaliste sur quelque chose qui provient d'une émission de journaliste.
00:54:06Elle se défend.
00:54:08C'est son droit.
00:54:09Et Mme Dati, elle est comme tout le monde.
00:54:12Elle est attaquée.
00:54:13Elle se défend.
00:54:13Et, manque de chance, il y a exactement la même chose.
00:54:18Je ne sais pas si c'est vrai ou non.
00:54:19Mais pour Mme Rachida Dati, non plus.
00:54:21Je ne sais pas si c'est vrai ou non.
00:54:23Et il y a une enquête qui est faite journalistique qui met en cause Patrick Cohen.
00:54:29Je n'en sais rien si c'est vrai ou non.
00:54:31Et qu'est-ce qu'elle fait ?
00:54:31Elle lui dit, vous me mettez en cause en disant devant tout le monde que je serais, entre guillemets, que j'aurais perçu de l'argent et que j'aurais menti.
00:54:39Je vous réponds, monsieur.
00:54:41Vous, vous êtes mis en cause dans le cadre d'un management toxique.
00:54:44Répondez-moi.
00:54:45C'est un argument de défense.
00:54:47C'est un procédé rhétorique qu'on ne peut utiliser qu'une seule fois à cela.
00:54:50Mais ce qui est intéressant dans le cas de Rachida Dati, je le regarde du point de vue de l'historienne,
00:54:54des femmes comme ça, je n'en vois pas beaucoup à travers l'histoire de ce qu'elle incarne.
00:54:58C'est-à-dire de la femme qui a tracé son destin, qui n'est pas née dans le sérail,
00:55:02qui avait de l'ambition et qui a tout mis en œuvre pour y parvenir.
00:55:05S'attaquer à Rachida Dati, c'est la certitude de se faire dégommer.
00:55:10Elle est extrêmement intéressante.
00:55:12Et je ne juge pas le fond de l'histoire, la façon dont elle se défend.
00:55:15Mais je pense qu'elle devrait être un rôle modèle, comme on le dit aujourd'hui, pour beaucoup de jeunes femmes.
00:55:19Ce qui est sûr, c'est que le deux poids deux mesures, l'article 40, on le saisit parfois pour certains et pas pour d'autres.
00:55:25Là, en l'espèce, monsieur Cohen, personne ne saisit l'article 40.
00:55:28Et effectivement, ça tombe sous du pénal.
00:55:30C'est-à-dire que les témoignages, s'ils sont avérés, ça tombe sur du pénal.
00:55:37Donc l'article 40, il peut être saisi.
00:55:40Je suis désolé de le dire.
00:55:41Mais pardonnez-moi, mais nous n'en savons rien.
00:55:44Puisque s'il y a l'article 40, il y aura une enquête préliminaire.
00:55:49Monsieur Bulger, vous le savez très bien, l'enquête préliminaire, elle est secrète.
00:55:52Elle appartient au parquet.
00:55:53Le parquet fait ce qu'il veut et il ne déclare pas.
00:55:55Oui, mais il ne le fait pas.
00:55:56Là, il ne le fait pas.
00:55:57C'est-à-dire que là, il y a des témoignages.
00:55:58Là, il y a une enquête.
00:55:59Je peux vous dire que si Mediapart avait fait une enquête, pardonnez-moi de dire comme ça,
00:56:05sur mon humble personne, avec des témoignages de ce type,
00:56:09je peux vous dire que l'article 40 serait déjà saisi.
00:56:12Soyez-en certains.
00:56:13Oui, mais vous êtes irréprochable, vous, Pascal.
00:56:16Non, mais sur ce plan-là, vous ne trouverez pas une personne avec qui j'ai travaillé.
00:56:22Ça, c'est sûr.
00:56:22Ça, c'est sûr.
00:56:25Mais sur le plateau, il y a Benjamin, qui me dit à l'oreillette, sauf si on me donne 10 000 euros.
00:56:36Je suis très sensible, pour tout vous dire, à la manière dont des gens qui ont des responsabilités se conduisent avec leur entourage.
00:56:44Je suis très sensible à ça.
00:56:47Après, chacun à soi...
00:56:48La politesse qu'on a dit à l'égard de quiconque...
00:56:51Ça va au-delà de la politesse.
00:56:52Oui, mais la politesse, ce n'est pas une vertu, la politesse.
00:56:54Au sens large, Pascal...
00:56:57Oui, alors, oui, il y a du sous-texte.
00:57:00Ce qui se passe en plateau, c'est encore autre chose.
00:57:02Ah non, mais...
00:57:02Voilà, en plateau, il y a une part, évidemment, de spétale.
00:57:06Bon, il faut dire aussi que votre intervention, vous détestez Rachida Dati, donc c'est normal.
00:57:09Mais pas du tout.
00:57:10Ben si.
00:57:10Évidemment, vous vouliez être garde des Sceaux, et c'est elle qui est venue.
00:57:15Mais le nombre d'âneries que vous pouvez proférer.
00:57:17Mais en 2007, vous vouliez être garde des Sceaux, c'est elle qui est poste.
00:57:20Mais d'où tirez-vous cette absurdité ?
00:57:23Je l'ai défendue plus que tout autre, de la même manière que, grâce à votre pensée originale,
00:57:31j'ai droit à des sombreaux d'ordure sur X à propos de Nicolas Sarkozy.
00:57:37Mais, mais, mais, mais, mais, alors ça a été une grande garde des Sceaux, selon vous ?
00:57:42Elle a été une garde des Sceaux courageuse.
00:57:44Je retire, je retire.
00:57:45Mais surtout, renseignez-vous avant de parler de moi avant.
00:57:49Non, mais je retire ce que j'ai dit, mais je pense que quand même...
00:57:52Mais vous pourriez... vous allez retirer beaucoup de choses si vous...
00:57:55Vous n'allez pas de garde des Sceaux en 2007 ?
00:57:57J'ai toujours dit, mais moi j'aurais rêvé d'être ministre, mais il n'a jamais été question que je le sois.
00:58:05Mais enfin, vous me prenez pour un vaniteux personnage.
00:58:10Non, c'est pas un vanité, ça, vous avez le droit de vouloir être...
00:58:12Il y a juste un sujet, j'ai cru comprendre qu'à un moment donné, vous alliez nous questionner tout à l'heure sur la personne avec laquelle on aimerait passer nos vacances.
00:58:23Oui.
00:58:23C'est important, ça, de pouvoir...
00:58:25Ah bah dites-le tout de suite, il reste 23 minutes, avec qui vous avez envie de parler ?
00:58:29Eh bien, faites-vous détonner, vous savez avec qui j'aimerais ?
00:58:30Ah oui ?
00:58:31Absolument.
00:58:31Avec qui ?
00:58:32Parce que...
00:58:32Nicolas Sarkozy ?
00:58:33Je pense qu'il n'a pas envie de passer.
00:58:35Non, oui, il n'en...
00:58:37Alors là, je vous dis, il n'en a pas envie !
00:58:40Mais pourtant, s'il y en a un qui a défendu son éblouissante campagne de 2007, c'est bien moi.
00:58:48Deuxième élément, je l'ai admiré parfois.
00:58:51Il m'a déçu souvent, en tout cas, lorsque je reçois des tombeaux du genre, vous haïssez Nicolas Sarkozy, la haine n'a absolument aucun rapport.
00:59:04Philippe, que les choses soient claires.
00:59:05Moi, vous savez, je vous taquine souvent parce que je mets une pièce dans la machine et puis bon, voilà.
00:59:10Mais j'ai beaucoup d'affection pour vous.
00:59:12Ça m'inquiète.
00:59:13Mais non, c'est vrai.
00:59:14Il faudrait que vous en ayez un peu moins, que vous soyez plus d'accord avec moi.
00:59:18Je ne suis pas d'accord avec moi, mais j'ai beaucoup d'affection pour vous.
00:59:22C'est la fin de saison-là, et je peux le dire à tous, tous ceux qui viennent ici, je suis très content qu'ils soient là.
00:59:27Parce que nous faisons une petite troupe.
00:59:30Si ça marche bien, la responsabilité est collective.
00:59:34En flûte.
00:59:35Colle.
00:59:36Quoi ?
00:59:37En collectif, partout, arrêté, deux mondes.
00:59:40On est tous, sauf une grande famille, quoi.
00:59:43Mais je n'ai pas dit ça.
00:59:44J'ai dit, mais non, je dis qu'on est une équipe, on n'est pas une famille.
00:59:47On n'est pas.
00:59:48C'est différent.
00:59:49D'accord.
00:59:49Ce n'est pas qu'on n'est pas du tout une famille.
00:59:51On est une équipe.
00:59:52Une équipe.
00:59:53Oui, mais ce n'est pas pareil.
00:59:55Vous avez raison.
00:59:56Réussissez à ça.
00:59:57Oui, oui.
00:59:59Bon, Nicolas Sarkozy, si le président Sarkozy souhaite vous inviter.
01:00:05Je vais pouvoir un jour m'expliquer avec lui.
01:00:07Ah ben écoutez, pourquoi pas.
01:00:08Et c'est un bonheur de pouvoir tout dire à quelqu'un.
01:00:11Il va vous prendre au mot.
01:00:13Bon, c'est vrai que...
01:00:14Je crois que non.
01:00:15Non, c'est vrai.
01:00:16Alors, on termine justement ce...
01:00:17Parce que c'était un sondage avec qui souhaitez-vous passer vos vacances.
01:00:21Par exemple, Richard Miguier, avec qui souhaitez-vous passer vos vacances ?
01:00:25Puisqu'effectivement, il y a eu un sondage, manifestement, les gens...
01:00:30C'était un sondage uniquement les politiques.
01:00:32C'était Jordan Bardella qui arrivait en un, d'ailleurs.
01:00:35Bon, voilà.
01:00:35Classement des personnalités politiques avec qui les Français préfèreraient partir en vacances.
01:00:39Jordan Bardella en un, Marine Le Pen en deux, Gabriel Attal.
01:00:43Et alors, François Bayrou, personne ne veut partir en vacances avec lui.
01:00:48En revanche, certains pensent peut-être que s'il partait, ça nous offrait des vacances.
01:00:51Peut-être.
01:00:52Mais là, ce n'est pas le cas.
01:00:53Classement des personnalités politiques avec qui les Français.
01:00:56Jordan Bardella, Marine Le Pen, Gabriel Attal.
01:00:58Édouard Philippe, 19%.
01:00:59Bon.
01:01:00Mais vous, alors, en politique, personne.
01:01:02Si, si, je pense que M. Retailleau et moi pourrions échanger des choses pas inintéressantes.
01:01:08Bon.
01:01:08Et Virginie, vous aimeriez partir avec qui en vacances ?
01:01:11Déjà avec ma famille pour commencer.
01:01:13Non, mais si en personnalité politique, si vraiment vous êtes forcée.
01:01:15Non, mais je vais vous dire, avec qui je vais déjeuner pendant les vacances ?
01:01:18Je vais déjeuner avec Robert Ménard.
01:01:19Ah oui ?
01:01:20Je serai à Béziers.
01:01:20Je suis d'accord avec vous, il est très sympa.
01:01:22C'est un honnête homme.
01:01:24Vous avez parfaitement raison.
01:01:25Pascal Pierre, vous aimeriez ?
01:01:27Nicolas Sarkozy.
01:01:28Nicolas.
01:01:29Ah bah, vous serez avec Philippe Bilger.
01:01:31On pourrait le faire à trois, Pascal.
01:01:33Non, mais c'est vrai.
01:01:34Nicolas Sarkozy, sans aucun état d'âme.
01:01:36Moi, je pense qu'on s'amuse plus, effectivement, avec Nicolas Sarkozy en vacances qu'avec d'autres.
01:01:41Ça, c'est sûr.
01:01:41Au moins, on va s'amuser.
01:01:42Robert Ménard est très drôle.
01:01:44Vous allez courir.
01:01:44Oui, oui.
01:01:44Alors, en revanche, vous allez courir avec Philippe.
01:01:48Et là, vous faites du score ?
01:01:49Et je l'aime beaucoup.
01:01:50Ou alors, Sarah Knafou.
01:01:52Ah oui ?
01:01:52Bon.
01:01:54Monsieur Baratier, vous faites de la politique ou pas ?
01:01:56Oui, je ne sais pas.
01:01:57Je ne peux pas voir d'arbreur.
01:01:58Jérôme Cahuzac, peut-être.
01:02:00Des gens comme ça.
01:02:02Jérôme Hulert, je ne sais pas.
01:02:05Ce n'est pas le dernier.
01:02:07Je précise, c'est du second degré, je le dis, pour l'antenne.
01:02:11Chloé, je ne vais pas vous demander avec qui vous voulez parler.
01:02:15Célia Barotte est avec nous.
01:02:16Célia, je ne vais pas vous demander avec qui vous voulez partir en vacances.
01:02:18C'est un peu éthique.
01:02:19Avec qui je partirais en vacances ? Dans les hommes politiques que j'ai vus ?
01:02:24Écoutez, Jordan Bardella, pourquoi pas ?
01:02:28Marine Le Pen, pourquoi pas ?
01:02:30Gabriel Attal, pourquoi pas ?
01:02:33Édouard Philippe, je ne suis pas sûr qu'il aimerait que je parte en vacances avec lui.
01:02:38Marion Maréchal, je pense que ça doit être sympathique.
01:02:41François Hollande, il est rigolo.
01:02:42Oui, voilà, c'est ce que j'allais dire.
01:02:43Donc François Hollande, je pense que je m'amuserais avec François Hollande.
01:02:47Je passerais sûrement un bon moment.
01:02:49C'est agréable.
01:02:50Quelqu'un qui...
01:02:51Avec qui vous pourriez partir, c'est Franck Louvrier.
01:02:54Vous n'auriez pas besoin d'aller loin.
01:02:56Oui, bien sûr.
01:02:58Mais qu'est-ce qui est important ?
01:02:59C'est que la personne soit aimable, sympathique.
01:03:04S'il y a un peu d'esprit et qu'on rit un petit peu, c'est mieux quand même.
01:03:08Non ?
01:03:08Claude Guéraud, je crois.
01:03:11Claude Guéraud était un peu comme ça.
01:03:12Claude Guéraud était très drôle.
01:03:14Bon.
01:03:16Arrêtez, m'éconner.
01:03:17Actualité dramatique, Chloé.
01:03:21Célia Barotte, pardonnez-moi.
01:03:23Actualité dramatique parce que nous suivons toute la semaine le procès de cette jeune gendarme.
01:03:33Virginie ?
01:03:34Mélanie Lemay.
01:03:35Mélanie Lemay, le procès du chauffard qui avait mortellement percuté Mélanie, gendarme de 25 ans, se poursuit donc à la cour d'assises d'Agin.
01:03:46Les parents de la gendarme sont entendus d'ailleurs aujourd'hui.
01:03:48Et vraiment, je trouve que c'est très intéressant, bien sûr, de suivre ce procès.
01:03:54Vous y étiez hier et avant-hier.
01:03:58Donc, ce matin, les parents de Mélanie Lemay sont entendus à la barre.
01:04:02La parole a été d'abord donnée à la maman de Mélanie Lemay.
01:04:06C'est une maman qui est très émue depuis l'ouverture de ce procès.
01:04:10Il faut bien s'imaginer cette salle de cour d'assises où il y a deux portraits de Mélanie Lemay qui sont là, qui font face aussi à l'accusé.
01:04:19Et donc, la maman de Mélanie Lemay qui a tenu à témoigner avec cette photo de sa fille dans les bras.
01:04:26Elle a expliqué ce matin, j'ai ces informations de la part de notre envoyé spécial Jérôme Rampenoux qui nous explique qu'à la barre, elle est revenue sur les inquiétudes concernant la profession de sa fille.
01:04:36Qu'elle savait qu'un jour, on allait lui annoncer une nouvelle dramatique.
01:04:41Le papa de Mélanie Lemay est actuellement à la barre.
01:04:45Il a expliqué son état d'esprit.
01:04:47Il a dit qu'il n'était pas dans la vengeance.
01:04:49Il a raconté comment ils ont été prévenus de la mort de leur fille.
01:04:53Il espère retrouver dans quelques jours un peu de joie de vivre, dit-il.
01:04:57On a pu le rencontrer avec Jérôme Rampenoux lundi avant l'ouverture du procès.
01:05:01Il a expliqué son état d'esprit et ce qu'il faut souligner, c'est vraiment le courage et la dignité de ses parents qui, pour la première fois, 5 ans après les faits, font face à l'accusé pendant plusieurs jours.
01:05:11Ça va être plusieurs jours de procès très intenses.
01:05:14On est aussi sur un accusé qui reconnaît avoir fait le refus d'obtempérer, avoir consommé de la drogue, avoir transporté de la drogue, mais qui refuse de reconnaître son acte délibéré, de foncer sur Mélanie Lemay.
01:05:28Cette déviation de son véhicule à plus d'une centaine de kilomètres heure en juin 2020, juillet 2020.
01:05:38Je vous propose d'écouter Christian Lemay, le papa de Mélanie Lemay, qui fait preuve vraiment aussi d'un message pour les forces de l'ordre, notamment avec cette actualité dramatique qui les touche souvent.
01:05:49On n'est pas dans la vengeance.
01:05:51On est dans la justice.
01:05:52Que justice se fasse.
01:05:54On n'est pas dans la haine.
01:05:55On est dans la colère.
01:05:56Voilà, maintenant, c'est la justice qui va se tatuer pour savoir, effectivement, voilà, après des actes comme celui-là ou un acte comme celui-là, qu'est-ce que l'auteur.
01:06:08Voilà, ce que je vais faire à la barre, ce sera à l'intérieur du tribunal et je me garderai bien de pouvoir faire des déclarations comme celle-là.
01:06:16Nous, on a toujours une pensée aux forces de l'ordre, policiers, gendarmes, qui sont malmenés aujourd'hui dans leur fonction, à travers les différentes incivilités.
01:06:27Et bien, que ce procès aussi soit pour eux quelque chose comme un marqueur fort de la part de la justice de notre pays.
01:06:37Célia Barotte qui est avec nous ce matin.
01:06:39Célia, vous avez vu dans la salle d'audience les images de Mélanie Lemay qui a été percutée.
01:06:46D'ailleurs, pourquoi ces images existent ?
01:06:49Eh bien, il y avait une caméra embarquée dans un véhicule de gendarmerie qui a pris en chasse cet automobiliste, Yacine Al-Azizi.
01:06:56C'était un véhicule de gendarmerie qui faisait un contrôle routier, qui était stationné.
01:07:00Donc, on voit cette caméra qui est à bord du véhicule de gendarmerie, qui faisait la surveillance et le contrôle de véhicules pour contrôler leur vitesse.
01:07:09Et donc, on a les images vraiment de tout le parcours de la courte poursuite.
01:07:12Et vous avez vu, là ?
01:07:13On a vu le comportement de cet automobiliste qui a pris tous les risques pendant une vingtaine de kilomètres.
01:07:19Ça a duré 11 minutes.
01:07:21Il a pris vraiment tous les risques.
01:07:23Il a fait des dépassements très dangereux.
01:07:25Il a croisé 52 véhicules, mais sans se mettre en danger lui-même.
01:07:29Donc, les experts montrent qu'il a vraiment une maîtrise de la conduite.
01:07:31Et les parents ont vu cette séquence ?
01:07:33Ils ont décidé de sortir.
01:07:35Vraiment avec énormément d'émotion.
01:07:36Beaucoup de gendarmes sont dans la salle.
01:07:38Ils ont aussi décidé de sortir.
01:07:40Les collègues de Mélanie Lemay sont très éprouvés par ce procès qui arrive seulement 5 ans.
01:07:45Je rappelle les circonstances de l'accident.
01:07:47Et à l'avocat que vous êtes, évidemment, pour stopper le chauffard, les gendarmes avaient déployé deux herces à Porte Sainte-Marie.
01:07:53Le chauffard a voulu contourner le barrage.
01:07:54Il a donné un coup violent de volance vers la gauche.
01:07:57Il a percuté de plein fouet, Mélanie Lemay, à plus de 150 km heure.
01:08:00La jambe gauche de la gendarme a été arrachée par la violence du choc.
01:08:03Et ce qui est extraordinaire, c'est que cet homme, qu'on paraît libre,
01:08:06est resté 3 ans en prison puisqu'on ne peut pas rester plus longtemps, visiblement.
01:08:10Ça date de 2020.
01:08:11On est en 2025.
01:08:12C'est souvent, j'imagine, une question qu'on vous pose.
01:08:14Vous pouvez défendre n'importe qui, par exemple, quelqu'un comme celui-là, s'il vient vers vous.
01:08:19Vous le défendez ?
01:08:20Je le défendrai.
01:08:21Cela dépend également de ce qu'il souhaite comme défense.
01:08:26C'est-à-dire que si, à la vue des éléments que vous nous livrez et qu'il n'y a pas d'ambiguïté sur l'accusation qui lui est portée,
01:08:37s'il me demande de nier les faits et de plaider l'acquittement, je ne le ferai pas.
01:08:40Je ne prendrai pas sa défense.
01:08:42Mais ensuite, je suis avocat.
01:08:44Donc, s'il me demandait de le défendre, je le défendais.
01:08:48Mais pas n'importe comment.
01:08:50Il n'est pas poursuivi pour meurtre.
01:08:51C'est important.
01:08:52Et alors, évidemment, il n'est pas poursuivi pour meurtre.
01:08:53Alors que dans l'actualité, et Philippe Bélger me dira que ça n'a rien à voir,
01:08:57mais il n'empêche que je fais ce rapprochement quand même.
01:08:59Florian M., lui, il va comparaître pour meurtre.
01:09:04Et puis ce jeune homme qui s'appelle...
01:09:07Il avait déjà passé trois ans et demi en détention provisoire.
01:09:13Il a été libéré sous bracelet électronique.
01:09:16Il avait déjà été condamné en 2017.
01:09:18Il avait été condamné à dix mois de prison, dont cinq avec sursis.
01:09:21Il a été condamné encore à 2020, à quatre mois avec sursis pour conduire sans permis.
01:09:26Il risque combien ?
01:09:27Il risque la réclusion criminelle à perpétuité.
01:09:30On est sur vraiment de la récidive pour tout ce qui est trafic de stupéfiants,
01:09:34récidive pour les délits routiers.
01:09:37On est sur vraiment de la grande récidive pour cet homme
01:09:40qui, en plus, présente un parcours vraiment avec beaucoup d'interrogations.
01:09:45Difficile d'avoir des fiches de paye,
01:09:47difficile de retrouver des attestations d'employeur pour ce jeune homme.
01:09:52Il y a vraiment des points d'interrogation.
01:09:54Qu'est-ce qu'on fait avec ce type de personnalité ?
01:09:56Moi, je n'ai pas envie de le voir dans la nature.
01:09:57Ah mais bien sûr.
01:09:59Pas plus que vous.
01:10:01Il l'est là.
01:10:01Pourtant, depuis deux ans, il l'est.
01:10:02Il l'est depuis deux ans.
01:10:03Mais pour des raisons procédurales, on ne l'a pas de soi.
01:10:06Oui, mais je n'ai pas envie de le voir dans la nature.
01:10:06Et puis, la cour d'assises décidera.
01:10:09Elle va être à l'évidence sévère.
01:10:12Vous défendez parfois des chauffards ?
01:10:14Oui, ça m'est arrivé.
01:10:16Ça m'est arrivé encore très récemment dans des dossiers qui étaient bien évidemment très douloureux par rapport aux familles des victimes.
01:10:28Pour l'avocat, en défense, c'est toujours éprouvant.
01:10:34Vous ne pouvez pas plaider, entre guillemets, en mettant une étanchéité totale avec la souffrance de la famille et l'acte commis.
01:10:44Vraiment, c'est très dur.
01:10:45En même temps, notre rôle et notre mission, c'est également quand cela est possible.
01:10:51Moi, le dernier dossier que j'ai plaidé concernant un homicide routier,
01:11:00donc la personne avait brûlé un feu.
01:11:04Elle était manifestement avec une vitesse supérieure à celle qui était autorisée.
01:11:09Et elle était sous l'effet des stupéfiants.
01:11:12Bon, et c'était un jeune homme.
01:11:13Et en fait, il n'a tellement pas supporté ce qu'il avait fait qu'il a fait une véritable tentative de suicide.
01:11:22Et tous les jours, il écrivait un mot à la famille.
01:11:25Ça n'enlève rien.
01:11:27Mais c'est vrai que l'effet est lui-même.
01:11:29Il a été condamné ?
01:11:30Il a été condamné.
01:11:31Il a été condamné à la prise en ferme.
01:11:33Il a été condamné à 4 ans.
01:11:35Donc voilà.
01:11:36Il avait tué quelqu'un ?
01:11:37Il avait tué quelqu'un.
01:11:38Alors, bien évidemment, 4 ans, ça ne représente rien.
01:11:41Mais lui, il était dans une telle repentance que vraiment...
01:11:45Ce qui n'est pas le cas, manifestement.
01:11:46Après le moment, il a eu la parole pour parler de sa personnalité.
01:11:50Il n'y a pas eu de déclaration spontanée pour apporter des excuses auprès de la famille.
01:11:54Mais il aurait pleuré lors de sa guerre de revue.
01:11:56Mélanie Lemay, ex-championne de France militaire de judo.
01:11:59Elle venait de réussir à 25 ans l'examen d'officier de police judiciaire.
01:12:02Et vous voyez ses pauvres parents.
01:12:06Hélas, les mots sont, dans ces cas-là, parfaitement inutiles.
01:12:09Merci.
01:12:09Vous repartez pour Agin.
01:12:11La semaine prochaine.
01:12:11Voilà, parce que c'est mardi, je pense que ça se termine.
01:12:13Alors, mardi ou mercredi, en fonction du calendrier judiciaire pour...
01:12:16C'est un procès.
01:12:17Alors, là aussi, c'est très intéressant.
01:12:19Parce que c'est un procès qu'on suit quand je dis que la subjectivité n'existe pas.
01:12:26Peu de gens le suivent, ce procès.
01:12:27Oui.
01:12:28C'est sidérance.
01:12:29Peu de gens le suivent.
01:12:30Nous étions la seule télé nationale.
01:12:32On avait aussi le correspondant d'M6.
01:12:34Mais sinon, la seule chaîne d'info en continu.
01:12:37France Info, par exemple.
01:12:38France Info, qui donne des leçons.
01:12:41France Info, l'information n'est pas une opinion.
01:12:43Bon, et il y avait cette jeune femme qui était avec nous, qui était très brillante d'ailleurs.
01:12:46Noémie Schultz.
01:12:47Bon, elle est partie sur France Info.
01:12:49Oui.
01:12:50Tant mieux pour elle.
01:12:51Mais elle serait restée chez nous, elle serait avec vous pour commenter cela.
01:12:55Là, elle n'y va pas.
01:12:56Bien sûr.
01:12:57Parce que c'est un gendarme.
01:12:58Ah oui.
01:12:59Non, mais ce que j'entends de temps en temps...
01:13:01Mais pourquoi France Info n'y est pas ?
01:13:03Je ne parle pas de France Info de manière générale.
01:13:04C'est du service public.
01:13:05Moi, ça me choque.
01:13:06J'ai l'impression que les procès où il y a le plus de journalistes...
01:13:09Non, mais là, vous avez raison.
01:13:10Écoutez.
01:13:11Non, mais j'ai l'impression que les procès où il y a le plus de journalistes sont aussi des procès, maintenant, où on met des attachés de presse sur le coup.
01:13:17Oui.
01:13:17C'était le cas de l'affaire, celui qui endormait sa femme, Pellico.
01:13:21Pellico.
01:13:22Oui.
01:13:22Alors que le squarnec a été assez peu couvert aussi.
01:13:24Alors que c'est une affaire épouvantable.
01:13:26Oui.
01:13:26Mais ce que je veux dire, c'est qu'il y a de l'idéologie.
01:13:28C'est très bien de suivre l'affaire Pellico.
01:13:31C'est très, très bien.
01:13:31Bien sûr.
01:13:32Mais toutes ces affaires-là...
01:13:33Mais ça répond, effectivement, pour certains, à un choix idéologique pour certains.
01:13:38Et le fait, pour France Info, qui donne des leçons, de ne pas couvrir ce procès, ça fait sens.
01:13:44Une gendarme pour eux, une gendarme qui est tuée, ça ne compte pas.
01:13:48Ils ne le traitent pas.
01:13:49Ça ne compte pas.
01:13:50Je suis d'accord avec vous.
01:13:50Je suis désolé de vous le dire.
01:13:51Les gens sont ce qu'ils font.
01:13:53Je salue nos amis de France Info et Noémie Schultz.
01:13:56Vous riez, Jean Millet.
01:14:00Ça vous fait sourire.
01:14:01Ça me fait rire, oui.
01:14:02Vous avez raison, Pascal.
01:14:04Mais c'est vrai.
01:14:06Oui, je sais.
01:14:06C'est vrai.
01:14:07Hélas, c'est vrai.
01:14:08Et les quatre ans...
01:14:09Pardonnez-moi, Maître.
01:14:10Les quatre ans auxquels la personne dont vous parlez a été condamnée, elle les a effectués ?
01:14:16Non, non.
01:14:16Ensuite, j'ai obtenu un aménagement de peine.
01:14:19Bien évidemment.
01:14:20Bon, Christophe Baratier.
01:14:22Oui.
01:14:22Festival de cinéma et de musique de film.
01:14:2521 longs métrages en avant-première, 5 courts-métrages, 2 longs-métrages classiques, 13 reprises longs-métrages.
01:14:31Il y aura des nouvelles musiques de film, par définition.
01:14:36Oui, bien sûr, parce que notre critère de sélection est que les films que nous présentons doivent avoir minimum 50% de la bande sonore originale.
01:14:45C'est une défense des compositeurs.
01:14:47Vous savez que les compositeurs de musique de film, en ce moment, un petit peu comme certains comédiens de doublage,
01:14:52se font un peu de soucis parce que la fameuse intelligence artificielle fait des choses assez remarquables.
01:14:57Pour la musique de film ?
01:14:58Oui, bien sûr, parce qu'on peut vraiment très facilement vous entrer maintenant des thèmes un peu...
01:15:02Vous faites une espèce de patchwork entre du Hans Zimmer, du John Williams, ce que vous voulez, un peu d'électro,
01:15:07et vous demandez à la machine de vous composer quelque chose.
01:15:09Vous pouvez même lui demander, alors fais-moi un petit peu d'émotion au début, fais-moi...
01:15:12Ça n'ira pas très loin.
01:15:14Non, mais parce que la musique de film, malgré tout, il faut qu'elle soit signée.
01:15:18On n'oublie pas que le musicien, le compositeur est le troisième auteur du film.
01:15:22Dans un film, il n'y a que trois auteurs.
01:15:23Le reste, ce sont des techniciens.
01:15:25C'est-à-dire que c'est metteur en scène, scénariste et musicien.
01:15:29Le musicien est un auteur.
01:15:30C'est pour ça qu'il est souvent cité au début.
01:15:31Donc moi, depuis le début, je me souviens, enfin depuis mon enfance,
01:15:34à l'époque, nous n'avions pas l'occasion de revoir des films aussi facilement qu'aujourd'hui.
01:15:39C'était la musique qu'on achetait.
01:15:40Pour rester à l'intérieur du film, je me souviens, mon nom est personne.
01:15:42Les films de Morricone, enfin, on se passait à la musique.
01:15:44C'était ça qui nous gardait en contact avec le film.
01:15:47Et nous avons, la 11e année, on a eu la chance de recevoir,
01:15:51ça va faire un tout petit peu, pardon, catalogue mortuaire.
01:15:54Mais enfin, on a eu Michel Legrand, Francis Lé, Vladimir Cosma qui va très bien,
01:15:59Éric Serra, nous avons eu Gabriel Yared, Alexandre Desplat,
01:16:01bref, on a eu à peu près tous les plus grands.
01:16:03Le bon reste boulois, c'est-à-dire que vous connaissez Pascal LaBeaule,
01:16:05c'est-à-dire que nous sommes aussi un public, nous avons un public principalement local.
01:16:09On ne vient pas encore à la boule de l'étranger pour notre festival,
01:16:13mais de plus en plus.
01:16:14Mais je tiens beaucoup à ce que ce festival reste d'une certaine façon familiale.
01:16:18Quand je dis familiale, ce n'est pas forcément qu'on a que des films pour enfants,
01:16:21mais qu'on ne mette pas des barrières vaubantes devant des tapis rouges tout le temps
01:16:24pour empêcher les gens de saluer.
01:16:26Je voudrais que ça reste quand bien, qu'on puisse aller adresser la parole.
01:16:29Nous avons ce qu'on appelle aussi des masterclass, c'est très prétentieux,
01:16:33enfin des rencontres, il y aura Gérard Junio cet après-midi, Pierre Richard,
01:16:36qui vient de dépasser 91 ans, mais il fait toujours le grand écart à ma connaissance,
01:16:41et Lambert Wilson qui sera là.
01:16:43Donc on essaie vraiment de faire un festival à la fois rigoureux dans sa programmation,
01:16:48c'est-à-dire pas de montrer seulement que des films populaires accessibles à tous,
01:16:51mais en mettant le point sur la musique qui est très importante,
01:16:54et c'est une passion, c'est une passion, oui j'ai une passion.
01:16:56Et puis il y aura une exposition exceptionnelle, Brigitte Bardot, à la Chapelle Sainte-Anne.
01:17:02Oui, vous connaissez ?
01:17:03Chapelle Sainte-Anne qui est au milieu de l'avenue du Gérald.
01:17:05C'est ça, oui c'est ça.
01:17:06Une belle exposition avec d'ailleurs des, je le dis c'est des détails,
01:17:09mais on aime bien les détails, ce sont avec une collection d'objets
01:17:12et de diverses choses que personne n'a jamais eues, personne n'a jamais vues,
01:17:16donc on pourra découvrir.
01:17:17Bon, et c'est Zabou Breitman qui est président de cette année,
01:17:20et Lambert Wilson sera également là, qui donnera donc un concert,
01:17:25et il chantera le cinéma, il sera accompagné par trois musiciens,
01:17:28dont Bruno Fontaine, et il chantera les plus belles chansons du cinéma français.
01:17:32Bruno Fontaine, un remarquable compositeur.
01:17:33De Truffaut.
01:17:35Bruno Fontaine, un remarquable pianiste, arrangeur,
01:17:37et c'est une très bonne qualité, on connaît la voix de Lambert,
01:17:40c'est une voix de bariton très agréable, etc.
01:17:42Et là son programme est vraiment très, ça donne envie.
01:17:45C'est à l'Atlantia, donc au Palais des Congrès, le samedi soir.
01:17:49Magnifique salle, évidemment.
01:17:50Alors on a peut-être d'ailleurs quelques petites musiques à vous proposer,
01:17:53mais Soma Yad Abidi nous rappelle les titres à 10h30.
01:17:59Toutes les options sont ouvertes en cas d'intervention américaine.
01:18:02C'est la mise en garde du vice-ministre iranien des Affaires étrangères
01:18:05près d'une semaine après le début de la guerre entre Israël et l'Iran.
01:18:09Le vice-ministre qui ajoute que le régime des Molas est prêt à se défendre en cas d'escalade.
01:18:14Constat sans appel de notre sondage CSA pour CNews Européens et le JDD,
01:18:1980% des sondés souhaitent la chute du régime des Molas en Iran.
01:18:23Et comme vous pouvez le constater sur votre écran,
01:18:26de la gauche à l'extrême droite de l'échiquier politique,
01:18:28les personnes interrogées sont unanimes.
01:18:31Et puis la vague de chaleur s'installe un peu partout en France,
01:18:34jusqu'à 38 degrés attendus dans le sud-ouest.
01:18:36Elle atteindra son pic samedi avec 39 degrés attendus par endroits
01:18:40avant un refroidissement des dimanches, précise Météo France.
01:18:44Merci Somaïa.
01:18:45On parle pour terminer de ce festival de cinéma et de musique de La Baule
01:18:51entre le 25 et le 29 juin.
01:18:53C'est la 11e édition de ce festival 2025.
01:18:58C'est 130 ans de la naissance du cinéma.
01:19:02Et c'est vrai que bien sûr, le cinéma et la musique...
01:19:05Vous avez décédé François de Roubaix ?
01:19:07Oui, il y a longtemps.
01:19:08Il y a un accident de plongée sous-marine.
01:19:10Et d'ailleurs, il faut bien...
01:19:12Il y a 130 ans, le cinéma a toujours été muet,
01:19:15mais il n'était pas silencieux.
01:19:16Parce que depuis le début du cinéma, en 1995,
01:19:18il y a toujours eu...
01:19:19On projetait les premiers films dans des barraques de fêtes foraines,
01:19:22mais il y avait toujours un pianiste, voire un petit...
01:19:24La musique était déjà omniprésente, même d'un bout à l'autre.
01:19:27C'est vrai, par exemple, pour les chorés...
01:19:29Oui, je vous en prie.
01:19:30Pourquoi, Christophe, parfois je me dis que la musique est inutile
01:19:35dans des grands films ?
01:19:36Et qu'elle lui dise pas cette carte !
01:19:38Non, mais pourquoi c'est devenu une partie intégrante,
01:19:45même si Agnès Morricone a parfaitement expliqué tout ça ?
01:19:48Oui, mais quand vous regardez le cinéma hollywoodien,
01:19:50la musique est vraiment toujours omniprésente.
01:19:52Oui.
01:19:53Mais en revanche, vous pouvez faire une expérience,
01:19:55par exemple, essayer de regarder La Guerre des Étoiles,
01:19:57et je vous retire la bande sonore,
01:19:58vous allez voir de quel ennui il s'agit.
01:19:59Ça va être terrible.
01:20:00Si vous regardez Star Wars,
01:20:01et toutes ces musiques là sont sur la musique,
01:20:03tout d'un coup, vous dites,
01:20:03mais que se passe-t-il ?
01:20:04Le mépris sur la musique de Delory.
01:20:06Georges Delory.
01:20:07Oui, mais ça c'est parce que le thème...
01:20:08Il est mort de Delory aussi,
01:20:09il est mort il y a 30 ans, Delory.
01:20:10Oui, il y a des cas où comme ça,
01:20:12la musique est devenue presque aussi célèbre,
01:20:14plus célèbre que le film.
01:20:15Je crois que c'est le cas de...
01:20:16Il y a le cas de Jeux Interdits aussi.
01:20:18Jeux Interdits.
01:20:18Oui, où une arceille sauvée épaisse était très malin,
01:20:20il a pris une...
01:20:21Et puis Jacques Demi.
01:20:22Il reprend celui-là.
01:20:23Jacques Demi.
01:20:23Il a le 19e,
01:20:24mais il l'a signé,
01:20:25une arceille sauvée épaisse, bien vu.
01:20:27Jacques Demi.
01:20:27Jacques Demi, oui.
01:20:28Ça c'était souvent avec...
01:20:30Oui, les musiques de Jacques Demi,
01:20:31ou les Maiselles de Rochefort,
01:20:32surtout sur l'âge.
01:20:33Forcément, les Maiselles de Rochefort,
01:20:35à chaque fois je le dis,
01:20:36mais c'est un des films...
01:20:36Et les Parapulte-Cherbourg,
01:20:37c'est une très beau musique du Michel Le Grand.
01:20:39Et puis les grands ouesternes américains.
01:20:41Et l'affaire...
01:20:42Mais vous avez vu...
01:20:43Le Grand aussi.
01:20:44Vous avez vu, j'imagine,
01:20:45ce documentaire,
01:20:46je l'ai déjà vu deux fois,
01:20:47il est sur My Canal.
01:20:49C'est le documentaire sur Ennio Morricone.
01:20:51Oui, il fera bien.
01:20:52Vous l'avez vu ?
01:20:52Oui.
01:20:53Je ne sais pas si vous avez My Canal...
01:20:55Les Doleurs, là, de...
01:20:57Oui, c'est...
01:20:58Oui, c'est...
01:20:59En fait, il y a plusieurs épisodes,
01:21:00je ne sais pas combien il y en a,
01:21:01où il commence en faisant ses exercices...
01:21:05C'est un film, c'est pareil.
01:21:06C'est un film, c'est un film.
01:21:07Oui, c'est un film.
01:21:09Je vous assure, c'est...
01:21:10D'abord, c'est un génie.
01:21:11Ennio Morricone, c'est un génie.
01:21:12Mais alors, quand on connaissait...
01:21:13Comme Michel Le Grand était un génie.
01:21:15Qui était en classe avec Sergio Leone.
01:21:17C'est ça qui est extraordinaire.
01:21:18C'est qu'Ennio Morricone,
01:21:20il a retrouvé ensuite...
01:21:22Sergio Leone,
01:21:23et ils étaient en classe ensemble en Italie.
01:21:26Et surtout, on avait Michel Le Grand
01:21:27qui était extrêmement extraverti comme ça,
01:21:29mais Morricone,
01:21:30que j'ai eu la chance de rencontrer deux fois,
01:21:32on a l'impression de rencontrer un vicaire.
01:21:34C'est quasiment pas l'expression.
01:21:36Il a la foi beaucoup,
01:21:37il parle très très peu.
01:21:39C'est vrai que pour l'indiné,
01:21:40c'est un peu...
01:21:41Vous, vous composez toujours ?
01:21:43Oui, toujours, oui.
01:21:44Mais je n'ai pas compositeur,
01:21:46je sais écrire la musique.
01:21:47Mais vous, vous avez tous les dons, Christophe.
01:21:48Tous les dons, je ne sais pas.
01:21:49À 10 ans, vous étiez au conservatoire.
01:21:50Oui, mais je ne sais pas si il y a un nom.
01:21:52Avec Renaud Capuçon,
01:21:53vous avez...
01:21:54Oui, enfin non, mais apprendre la musique,
01:21:56franchement, à l'écrire,
01:21:57moi, j'ai appris ça même avant les mots.
01:21:58Ce n'est pas de mérite,
01:22:00ce n'est pas très difficile.
01:22:00Et vous n'imaginez pas
01:22:01de ce que vous dites là,
01:22:02pour les gens qui nous écoutent,
01:22:05combien rêveraient simplement
01:22:07de savoir jouer à...
01:22:08C'est la chose qui est plus facile à faire.
01:22:10Dans ce cas-là, vous savez,
01:22:11quel est le plus abordable,
01:22:12parce que moi, j'ai fait du chant aussi,
01:22:13quand on veut vraiment se faire plaisir en musique,
01:22:15on s'inscrit dans un chœur.
01:22:17Si on chante juste,
01:22:18et là, on a la chance de jouer des grandes oeuvres,
01:22:20de toucher Vivaldi à n'importe quel âge,
01:22:22il y a un moment où ça devient la voix se fatigue,
01:22:24mais je connais beaucoup de gens
01:22:25qui n'ont pas des moyens vocaux extraordinaux,
01:22:27mais suffisamment pour un chœur même,
01:22:28un chœur modeste en province,
01:22:30mais il suffit qu'avec un orchestre,
01:22:31ils jouent du Vivaldi,
01:22:32ils jouent du Schubert et tout,
01:22:33et ça y est,
01:22:33ils ont accès à la grande musique facilement.
01:22:34Parce que tout instrument digital,
01:22:36enfin, digital,
01:22:37je vais dire avec les doigts,
01:22:38demande, pour être joué en concert,
01:22:39évidemment, un apprenant de ses...
01:22:41C'est pour ça que j'aurai toujours
01:22:42beaucoup plus d'admiration
01:22:43pour un interprète
01:22:44que pour un metteur en scène,
01:22:50alors qu'un film,
01:22:51tous aussi autour de la table,
01:22:52vous vous fassiez,
01:22:53sans aucun problème,
01:22:53c'est tellement collectif.
01:22:55Je ne dis pas qu'il sera bon ou pas bon,
01:22:56mais vous signez.
01:22:56C'est d'accord.
01:22:57Écoutez, merci.
01:22:58Merci vraiment,
01:22:59c'est un bonheur.
01:23:00Et puis, alors,
01:23:00on salue tous les amis de La Baule,
01:23:02Franck Louvrier,
01:23:03le maire de La Baule.
01:23:04Tout à fait, oui, bien sûr.
01:23:05Certains qu'on connaît,
01:23:05enfin, toute notre équipe,
01:23:06on a une très belle équipe maintenant,
01:23:07deux bénévoles,
01:23:08je veux dire,
01:23:08c'est un festival,
01:23:09nous sommes évidemment bénévoles.
01:23:10Et M. Ballère est encore avec vous cette année ?
01:23:12M. Ballère est toujours avec nous.
01:23:13M. Ballère est là.
01:23:14On le salue aussi.
01:23:15Tanguy Quinquenel était à la réalisation,
01:23:17Rémi était à la vision,
01:23:19Yannick était au son.
01:23:20Merci à Marine Lançon,
01:23:21à Jean Delacoste,
01:23:22l'art remondi.
01:23:23Et Benjamin Eau.
01:23:24Et Benjamin Eau,
01:23:25évidemment, l'excellent.
01:23:27Ah oui,
01:23:27je n'ai pas dit Benjamin.
01:23:28Benjamin, bien sûr.
01:23:29Benjamin.
01:23:31J'ai dit Marine Lançon.
01:23:33Mais oui,
01:23:33j'ai dit,
01:23:33je suis complètement fou.
01:23:35C'est Jean qui a écrit Marine Lançon.
01:23:36Marine,
01:23:36elle a pris deux, trois jours.
01:23:38Je crois qu'elle est dans l'ouest.
01:23:41Je ne dirai pas où.
01:23:42Bon.
01:23:44Merci donc à l'excellent Benjamin Eau,
01:23:46qui sera là également ce soir.
01:23:48Merci vraiment.
01:23:49Merci.
01:23:49C'était un bonheur.
01:23:50Merci à tous.
01:23:51Jean-Marc Morandini,
01:23:51dans une seconde.
01:23:53Vous savez,
01:23:54parce que je suis peut-être
01:23:54qui était mal élu.
01:23:55Merci.
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