- 18/06/2025
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous et restez avec nous parce que ce n'est pas si fréquent quand il se passe parfois quelque chose à la télévision d'extrêmement, comment dire, tendu.
00:11Et vous verrez dans quelques instants un échange entre Rachida Dati et Patrick Cohen, puisque Rachida Dati a, comment dire, là encore, a remis en place Patrick Cohen,
00:22d'une manière qui réjouira ceux qui parfois ont été remis en place eux-mêmes par Patrick Cohen.
00:31Qui ont le sens de l'équilibre.
00:32Exactement.
00:33Alors je vois Rachida Dati sur les réseaux sociaux, dans ces cas-là il y a souvent un terme qui revient à la queen.
00:40C'est très à la mode de dire la queen, Rachida Dati.
00:45Et c'est vrai que c'est assez jubilatoire.
00:46Donc restez avec nous parce que je pense que vous allez passer un bon moment en voyant cet extrait.
00:52Oui parce que la télévision c'est pour qu'il se passe quelque chose.
00:55Et de temps en temps il se passe quelque chose de puissant, d'électrique.
00:59Et ça c'est intéressant.
01:01Je salue Véronique Jacquier qui est avec nous.
01:03Je salue Paul Melun.
01:04Je salue Gilles-William-Golnadel.
01:06Je salue évidemment notre ami Louis Dragnel qui avait eu affaire à Patrick Cohen quand vous étiez à Europe 1.
01:12C'est lui qui avait mené toute la fronde contre mon arrivée à Europe 1.
01:16Donc je le connais assez bien Patrick Cohen.
01:18Bien sûr, avec un certain courage.
01:20Si vous me donnez 30 secondes, le moment de mon arrivée, la direction d'Europe 1, Constance Pinquet et Dona Vidal-Revel avaient été assez remarquables.
01:30Ils m'avaient dit, écoute, les personnes qui sont le plus hostiles à ton arrivée, ce serait bien que tu les voies en premier.
01:36Pour faire baisser un peu la température.
01:38Tout le monde a dit oui, aucun problème.
01:39Pour quelles raisons ne voulaient pas de vous ?
01:41Pour des raisons politiques, vous imaginez bien.
01:43Et il y a une personne, Patrick Cohen, j'ai dû le relancer trois fois.
01:47On a décalé le café.
01:48Puis un beau jour, on finit quand même par se rencontrer.
01:51Et puis je lui dis, je suis là, pose-moi toutes les questions que tu veux, je vais y répondre.
01:56Et Patrick Cohen me dit, mais surtout, il n'y a aucun problème Louis.
01:59Maintenant la décision a été prise, tu es le bienvenu à Europe 1.
02:02Je lui dis, si, si, j'avais imprimé une dépêche AFP dans laquelle était marqué que Patrick Cohen emmenait la rédaction contre mon arrivée.
02:09Donc je lui dis, si, il y a un problème.
02:10Et je n'ai jamais eu de réponse.
02:12Et ensuite, il m'a dit, bon, travaillons ensemble.
02:14Et on a travaillé ensemble.
02:15Ces gens qui nous attaquent régulièrement, d'ailleurs, on ne parlerait pas d'eux.
02:19Mais c'est vrai qu'on est souvent la cible de France Inter, de Cetavou, de Quotidien, de Bertrand Charmaro.
02:27Ils ne se privent pas.
02:29Donc je ne peux que constater.
02:31Alors quand, vous allez voir cette séquence de Rachida Dati, parce que j'ai le droit de le dire comme ça.
02:38C'est vrai que j'aime bien Rachida Dati pour ça.
02:40Elle dit les choses.
02:42Mais c'est vrai, au-delà de son aspect politique, on n'est d'accord.
02:46Mais elle a dit l'autre jour à Commission d'enquête, qui fait également un sujet sur CNews.
02:53Il y avait un monsieur qui la poursuivait et fait complément d'enquête.
02:56Commission d'enquête, complément d'enquête.
02:57Et elle a dit, vous êtes des méthodes de voyous.
02:58Elle est cash. Elle est formidable, elle est cash.
03:02Elle dit des choses.
03:02Ça ne peut que nous plaire, les gens qui disent des choses cash.
03:06Bon, restez donc avec nous.
03:08Et j'ai salué Yoannou Zaï.
03:09À l'instant, vous avez de le faire.
03:11Cher Yoannou Zaï.
03:11Mais rapidement.
03:12Un peu trop rapidement.
03:14Je ne sais pas le dire, mais ce n'est pas grave.
03:15Bon.
03:15Alors, il y a l'actualité parfois anecdotique.
03:19Là, on fait partie.
03:20Et puis, il y a l'actualité, évidemment, qui est dramatique et qui est essentielle.
03:23Et c'est ce qui se passe entre l'Iran et l'Israël.
03:26Je vous propose de voir le sujet de Mathieu Devez.
03:28C'est la sixième journée.
03:29C'est Israël qui cible l'Iran.
03:34Dans une vidéo diffusée par l'armée israélienne, une frappe cible un hélicoptère militaire iranien.
03:39Depuis ce matin, Israël en a détruit cinq sur la base aérienne de Kermansha, dans l'ouest de l'Iran.
03:45Le porte-parole de l'armée israélienne affirme avoir également détruit des bâtiments de production de centrifugeuses, près de Téhéran.
03:51Cette vaste opération qui a mobilisé plus de 50 avions de chasse a duré plus de trois heures et s'est déroulée en trois vagues de frappes.
04:02Nous avons frappé un site de production de centrifugeuses qui aurait permis à l'Iran de poursuivre l'enrichissement de son uranium.
04:13De leur côté, les gardiens de la révolution ont tiré une dizaine de missiles balistiques vers Israël.
04:18La plupart ont été interceptés par l'État hébreu. Au sixième jour de guerre, le message du guide suprême Ali Ramenei est clair.
04:25L'Iran ne se rendra jamais.
04:28La nation iranienne s'oppose fermement à une guerre imposée, tout comme elle s'opposera fermement à une paix imposée.
04:34Elle ne se soumettra jamais à aucune pression extérieure.
04:39Ils menacent même les États-Unis de dommages irréparables s'ils intervenaient dans le conflit.
04:43Une réaction aux propos du président américain Donald Trump qui appelle l'Iran à capituler sans condition.
04:50Donald Trump qui a pris la parole, va-t-il s'engager ?
04:53Va-t-il au contraire rester sur sa position première, position de campagne électorale ?
04:58Il avait dit qu'il n'y aura plus de guerre pour les États-Unis à l'extérieur.
05:01Écoutez là encore sa réponse en toute décontraction.
05:04Vous ne savez pas si je vais le faire.
05:08Vous ne savez pas.
05:09Je vais peut-être le faire, peut-être pas.
05:12Personne ne sait ce que je vais faire.
05:15Ce que je peux vous dire, c'est que l'Iran a beaucoup de problèmes et qu'ils veulent négocier.
05:20Je leur ai dit, pourquoi n'avez-vous pas négocié avec moi avant tous ces morts et ces destructions ?
05:24Pourquoi n'avez-vous pas négocié ?
05:26Pourquoi n'avez-vous pas négocié avec moi il y a deux semaines ?
05:29Vous auriez pu vous en sortir.
05:30Vous auriez toujours un pays.
05:32C'est très triste de voir cela.
05:33Monsieur le Président, que veut dire une capitulation sans condition ?
05:38Écoutez, c'est une chose qui se passe d'explication.
05:41Cela veut dire, ça suffit, on a dépassé les bornes, on arrête les dégâts.
05:49Vous savez, cela fait 40 ans qu'ils nous menacent de mort, qu'ils menacent les États-Unis de mort.
05:57Ils se sont comportés en petites brutes de la cour de récréation.
06:00Eh bien, voilà où ça nous mène.
06:03Vous savez, il y avait un film qui s'appelait The Truman Show.
06:06Et on a l'impression parfois d'être dans une sorte de grand loft, une sorte de feuilleton quotidien,
06:11avec un président qui arrive avec une casquette qui dit, c'est quand même des choses qui sont importantes.
06:15Il dit, je ne sais pas ce que je vais faire, je ne sais pas si je veux intervenir, vous ne le savez pas.
06:19Moi-même, je ne le sais pas.
06:20Je vous assure, on peut prendre parfois un peu de recul et dire, les acteurs de la vie politique, aujourd'hui, je vous rappelle, ce n'est pas rien quand même les conséquences de tout ça.
06:32Maintenant, il donne des interviews dans son avion, devant les toilettes de son avion et on le voit comme ça en train de parler.
06:38C'est étrange tout ça, la mise en scène est surprenante.
06:42Il y a mal les codes classiques de la diplomatie telles qu'on les pratique en Europe et que le droit international le prévoit.
06:48Pour le moins.
06:49C'est déconcertant.
06:50Il sache ce qu'il va faire.
06:51Oui, mais que...
06:52Là, je ne parle vraiment que de la forme.
06:56Mais dans un monde d'avant, il aurait dit, évidemment, je ne peux pas dévoiler mes intentions.
07:02Voilà, et ce qu'on peut tout à fait comprendre.
07:04Là, ce qu'il veut faire, c'est cultiver ce qu'on appelle l'ambiguïté stratégique.
07:08Mais c'est vrai que dans les codes de la diplomatie, on ne dit pas, peut-être bien oui, peut-être bien non.
07:11Je n'ai jamais vu un président avec une casquette en permanence en train de parler.
07:15Un président des Etats-Unis.
07:16Make America great again.
07:17C'est sa casquette.
07:19Je n'ai rien contre la casquette, bien évidemment.
07:21Mais comprenez que c'est...
07:22Ça manque un peu de prestance.
07:24Non, mais en même temps, c'est The Truman Show.
07:26C'est le décorum.
07:27Tout passe.
07:28On s'habitue, d'ailleurs.
07:30C'est ça pour gagner du temps.
07:31Et en plus, on arrive derrière la séquence de l'Ukraine.
07:33Alors, je n'aime pas le mot séquence, mais où il devait régler le problème en 24 heures.
07:37Donc, on a le sentiment que plus il parle, plus il est inquiétant.
07:39Quelque part, il y a quelque chose d'inquiétant.
07:42Plusieurs choses.
07:44Synthétiser un peu ce qu'on disait.
07:46Oui, je vais un petit peu rehausser le niveau.
07:48Regrouper les idées.
07:50Parce que d'une manière éparpillée, nous avons mis de son place.
07:52C'est un esprit de synthèse.
07:54Premièrement, Israël a la maîtrise du ciel.
07:58Et il faut reconnaître que c'est une nouvelle épopée militaire.
08:01Il ne faut pas se le cacher.
08:03Pour un tout petit pays agressé, quand même.
08:05Agressé depuis 30 ans par l'Iran.
08:08Premièrement.
08:09Deuxièmement, vous avez raison.
08:11Vous avez complètement raison sur M. Trump,
08:14qui a quand même, au moins au niveau du style,
08:18et je ne parle pas du fond, un style assez extravagant.
08:21Mais je souhaiterais quand même que vous ne limitiez pas votre esprit critique
08:25par rapport au président américain.
08:26On a quand même un président français qui a trouvé le moyen hier
08:31de souhaiter qu'il n'y ait pas de changement de régime en Iran.
08:36Je ne dis pas qu'il aurait dû dire...
08:38Par la force.
08:39Ce n'est pas vraiment ce qu'il a dit.
08:41Alors, on a un problème de compréhension.
08:42Par la force.
08:43Il a dit par la force, par les armes.
08:44Par la force.
08:45Ça change tout.
08:45Ce qu'il dit, le président, c'est qu'à chaque fois
08:49qu'il y a eu une intervention d'extérieur
08:53pour mettre à bas un régime, ça a été pire après.
08:58Oui, d'accord.
08:58Mais enfin, je pense qu'il est quand même assez extravagant.
09:02Il n'aurait rien dit, je comprends.
09:04Mais que d'en arriver au point de souhaiter
09:08que compte tenu qu'il y ait une guerre,
09:10il n'y ait pas de changement de régime,
09:12alors que c'est l'un des régimes...
09:13Par la force.
09:14J'ai dit la guerre.
09:16Je veux bien que vous me contredisiez publiquement,
09:18mais entre la guerre et la force,
09:20il y a un problème de vocabulaire.
09:22Je pense que vraiment...
09:23Je pense que vraiment aller jusqu'à souhaiter
09:27qu'il n'y ait pas de changement de régime
09:29aussi épouvantable par la force,
09:32ça me paraît tout aussi extravagant.
09:34Ça ne veut pas dire qu'on ne veut pas un changement de régime.
09:36Le changement de régime peut passer par la population.
09:38Non, mais...
09:39Tu as raison.
09:41Non, mais Gilles, Gilles.
09:42Non, moi je suis d'accord.
09:44En fait, je suis d'accord avec vous,
09:45parce que je pense qu'il a tort.
09:46Pourquoi ?
09:47Parce que ça ne peut venir que de l'extérieur.
09:49Les Iraniens eux-mêmes ne peuvent pas se sortir de ce régime.
09:53Donc je ne comprends pas la position d'Emmanuel Macron,
09:56nous l'avons dit hier,
09:57parce que si on ne les aide pas,
09:59c'est ce que disait d'ailleurs Marianne Monchie pour ce matin.
10:02Pardon.
10:02Ce que disait Marianne Monchie pour ce matin sur RTL,
10:05il disait, voilà, les Iraniens sont vraiment très contents
10:08de ce qui se passe majoritairement.
10:09Ils ont besoin d'être aidés.
10:11Ils n'y arrivent pas tout seuls depuis 1979.
10:12Ils ne sont pas engagés entre eux.
10:14Ils n'y arrivent pas depuis 1979.
10:16Donc il faut sans doute aider.
10:17Et c'est pour ça que je ne comprends pas la position.
10:18Non, mais il y a certains Iraniens qui sont satisfaits,
10:20mais d'autres qui sont satisfaits.
10:21La question différemment posée, c'est quelle solution politique ?
10:24Parce que là, on voit bien,
10:25Gilles William l'a très bien rappelé,
10:26la maîtrise du ciel, les frappes,
10:28et ensuite, que se passe-t-il ?
10:29Donc sans doute, le régime va être déstabilisé,
10:32va s'effondrer.
10:33Mais la question politique, évidemment,
10:36pose des vraies questions.
10:37Et simplement, ce que je voulais dire par là,
10:41c'est qu'Emmanuel Macron,
10:42ce qu'il dit à travers cette question,
10:44c'est qu'il n'est absolument pas dans les plans
10:45ni américains ni israéliens.
10:46Ensuite, quand vous préparez une manœuvre militaire
10:48avec l'intégralité de votre aviation de chasse
10:51qui va bombarder avec...
10:54C'est impossible de revenir en arrière pour Israël.
10:56Eh bien, évidemment, vous avez pensé
10:57à une solution politique.
10:59On ne la connaît pas encore
11:00parce que ce n'est pas encore
11:00la bonne phase de la manœuvre.
11:02C'est inenvisageable qu'Israël
11:04n'est pas dans la politique politique.
11:06Est-ce que c'est le retour du chat ?
11:08Est-ce que c'est la démocratie ?
11:09Oui, mais on verra, mais c'est important.
11:10Oui, mais c'est très important.
11:11Je vous propose d'écouter le guide suprême.
11:15Il est très bien.
11:16Je pense qu'il pensait vous parler de lui.
11:20Non, le guide suprême.
11:22C'est le guide suprême du plateau,
11:23le guide suprême.
11:24Je vous trouvais très consensuel,
11:27donc allons-y.
11:27Écoutons le guide suprême
11:30et je me tourne vers vous.
11:31Pour me modérer.
11:32Ce n'est pas vous.
11:33Écoutons le guide suprême
11:34et rappelons que la France
11:36a accueilli à Neuf-le-Château
11:37M. Comény,
11:39que Giscard l'avait fait entrer
11:41avec un visa de touriste,
11:42qu'il est reparti à Téhéran
11:44avec un avion d'Air France,
11:47que Michel Foucault disait
11:50de l'Ayatollah Comény,
11:52c'est un saint homme,
11:53que les communistes ont applaudi,
11:56avant que tous les communistes,
11:57d'ailleurs,
11:57soient massacrés très rapidement
11:58en Iran,
11:59que Jean-Paul Sartre
12:00trouvait ça formidable,
12:01etc.
12:02Que Libération,
12:03on a fait des tonnes.
12:04Bon, la gauche,
12:05c'est fascinant,
12:06quand même.
12:07Cette gauche-là.
12:07C'est sidérant.
12:08Cette gauche-là,
12:09des Khmer Rouges
12:11qui rentrent dans Phnom Penh
12:12jusqu'à l'Ayatollah Comény
12:14qui retourne à Téhéran,
12:16cette gauche-là,
12:17non seulement,
12:17elle s'est toujours trompée,
12:18elle continue de se tromper
12:20et ça ne gêne absolument personne.
12:22Il faut quand même réécouter,
12:23exhumer Michel Foucault,
12:26un saint homme.
12:28Michel Foucault,
12:29un saint homme.
12:29L'humanité trouvait ça formidable.
12:31Tous les communistes
12:32ont été tués,
12:33torturés
12:34et emprisonnés
12:35moins d'un an après
12:36l'arrivée de l'Ayatollah Comény.
12:38La radicalité anti-occidentale.
12:40Alors, écoutez
12:41ce que disait Ali Khamény
12:42aujourd'hui.
12:43Je ne sais pas d'où il parle,
12:44d'ailleurs.
12:44Dans un truc bien protégé.
12:46Bien protégé.
12:47Bien protégé.
12:48Écoutons-le.
12:49C'est normal.
12:50L'Iran ne se laissera imposer
12:54aucune capitulation
12:55de la part de qui que ce soit.
12:57si les Etats-Unis
13:01interviennent sur ce terrain,
13:05en particulier par le biais
13:06d'une intervention militaire,
13:07les dommages qu'ils subiront
13:11seront sans aucun doute
13:13irréparables.
13:14Je voulais vous faire écouter
13:20également
13:20Monshipour,
13:21Marianne Monshipour,
13:22que chacun connaît
13:23et qui dit merci.
13:25Je vous disais tout à l'heure,
13:26c'est très important.
13:27Il l'a dit ce matin
13:27sur Antenne d'RTL.
13:29Mais regardez,
13:30dans l'ensemble,
13:31les Iraniens
13:32remercient les frappes.
13:33Dans l'ensemble,
13:34je ne parle pas au nom
13:35des Iraniens de tous.
13:36Dans l'ensemble,
13:36ils remercient Israël
13:37d'avoir frappé
13:38et peut-être de nous débarrasser
13:40des mollas.
13:42Quelque chose,
13:42encore une fois,
13:43que vous ne maîtrisez pas.
13:44Vous savez ce qu'ont dit
13:45les Iraniens ?
13:45On est sous occupation
13:46depuis 79,
13:47depuis 46 ans.
13:48On est sous occupation.
13:50Les mollas,
13:50l'islam,
13:51les islamistes,
13:52ce n'est pas l'Iran.
13:53L'Iran,
13:53c'est autre chose.
13:54Mais malheureusement,
13:56je sais très bien
13:57que ce n'est pas maîtrisé
13:58chez nous ici.
13:59C'est terrible.
14:00C'est terrible
14:01parce que ça veut dire,
14:01excuse-moi Paul,
14:02mais ça veut dire
14:03que s'il ne se passe rien,
14:04les gardiens de la révolution,
14:05ils continueront à tirer
14:07dans le tas
14:07contre les opposants.
14:09Alors,
14:09ce n'est pas grave,
14:09M. Macron.
14:10Dans ces cas-là,
14:10on va intervenir militairement
14:11contre toutes les dictatures.
14:13On va renverser Kim Jong-un.
14:14Il se trouve qu'il y a
14:16une opportunité,
14:18mais ce n'est pas grave.
14:18Admettons que c'est compliqué
14:19et que le monde
14:20ne se sépare pas
14:21entre ceux qui soutiendraient
14:22les mollas
14:23et ceux qui veulent
14:23en juger l'Iran.
14:24Je suis désolé,
14:24il y a une limite
14:25quand même dans ce qu'on dit,
14:26c'est qu'il y a plein de contres exemples
14:27avec des histoires
14:28qui se terminent très mal
14:29ou au nom du camp du bien.
14:32Regardez ce qui s'est passé
14:33avec la Libye,
14:34regardez ce qui s'est passé
14:35avec plein de pays.
14:36Je trouve que les choses sont...
14:37Pour le coup,
14:37il y a deux scénarii
14:38qui se dessinent.
14:40Un, on sait qu'il n'y aura
14:41pas de troupes au sol.
14:42Donc, il y a deux possibilités.
14:44Soit il y a un soulèvement
14:45de la population
14:46et qui par elle-même
14:47met en place un pouvoir,
14:48un régime qui n'est pas le même.
14:50C'est ce qu'il faut souhaiter.
14:50Soit il y a une aide extérieure
14:52pour imposer le retour du chat
14:53pour quelqu'un de sa famille
14:55ou quelqu'un qui vient de l'extérieur.
14:57Quand on voit l'intervention
14:57du guide suprême aujourd'hui,
14:59on voit qu'il est affaibli,
15:00elle est crépusculaire,
15:01son intervention.
15:02Elle est faite, bien sûr,
15:03elle est faite seulement
15:04pour montrer qu'il est encore
15:05en vie quasiment.
15:07Le régime, il est évidemment...
15:08Quand vous avez une armée
15:10aussi puissante que Tzahal
15:11qui dirige le ciel de ce pays,
15:12ça témoigne bien
15:13de l'impérissie de ses dirigeants
15:14et le peuple iranien
15:16va lui-même s'apercevoir
15:17de l'impérissie de ses dirigeants.
15:18Ce qui est drôle,
15:19c'est que l'Irak,
15:20ça n'a rien à voir.
15:22L'Irak, les...
15:24Comment dire...
15:25Une intervention occidentale
15:26qui n'a pas très bien tourné l'Irak.
15:27C'est ça que ça a à voir.
15:28Oui, mais pourquoi ça n'a rien à voir ?
15:30Le peuple iranien.
15:30Là, le peuple iranien
15:32demande qu'on l'aide.
15:33On nous disait aussi
15:34qu'il y avait une grande aspiration
15:35à la démocratie à Karrou.
15:36Paul, laissez-moi terminer une phrase.
15:39Personne ne peut jamais terminer
15:40une phrase sur ce plateau.
15:41Le peuple irakien,
15:43que je sache,
15:44ne demandait pas de l'aide.
15:46Là, vous avez le peuple iranien
15:48qui demande de l'aide.
15:49Et vous, vous dites
15:50l'Irak, l'Iran,
15:50ça n'a rien à voir.
15:53Mais cet argument...
15:54Attendez,
15:56les arguments...
15:57Soyez gentils,
15:58les arguments s'entendent
16:00de temps en temps,
16:01quand même.
16:01Ce sont les Iraniens
16:03qui demandent...
16:04C'est les Iraniens
16:04qui vivent dans les pays occidentaux
16:05parce qu'ils ont fui
16:0679 et la révolution islamique.
16:07Et on les comprend.
16:08Mais enfin,
16:09on voit ce qui se passe
16:10dans la rue, quand même.
16:11Pascal, regardez
16:12les frintons arabes.
16:13On disait que c'était
16:14le peuple qui voulait ça.
16:14C'est complètement faux.
16:16C'est qui le peuple ?
16:19Mais ne parlez pas
16:21les uns sur les autres,
16:22quand même.
16:22Laissez terminer.
16:24Soyez gentils,
16:24c'est insupportable
16:25pour les gens.
16:26Est-ce que je peux parler
16:28à ce moment-là ?
16:28Oui, vous pouvez parler
16:29maintenant que les autres
16:30se sont dit.
16:30Grosièrement par M. Melun
16:31et Ragnel.
16:32C'est bien la première fois
16:33de la saison.
16:33Je dis simplement...
16:37Dites-le vite, surtout.
16:39La désinvolture
16:40de notre président
16:41de la République...
16:42Oui, mais vous l'avez dit !
16:43Non, parce qu'il n'est pas
16:45dix ans près.
16:46On n'est pas dix ans près.
16:47Le peuple...
16:48Les homésexuels
16:49peuvent continuer
16:50à être pendus.
16:51Les femmes peuvent
16:52continuer à être
16:53voilées de force.
16:54Les opposants
16:54peuvent continuer
16:55à être torturées
16:56dans les prisons.
16:57On n'est pas pressés.
16:58On n'est pas pressés.
16:59Je dis oui,
16:59à personne.
17:00Il ne dit pas ça.
17:01Alors, il se t'aise.
17:02Il n'a pas à intervenir.
17:04Non, mais si on est honnête,
17:05il n'a pas à intervenir.
17:06Je peux remettre en cause
17:07ce qu'il a dit,
17:07mais pas comme ça.
17:08Qu'est-ce que je vous ai dit hier ?
17:10Oui.
17:11Vous avez traité
17:11d'antimacroniste primaire.
17:13Voilà.
17:13Ce qui a choqué
17:14beaucoup de gens
17:15parmi les clés.
17:16J'en ai reçu.
17:18Je peux vous dire
17:18beaucoup de messages
17:21de soutien.
17:21Vous êtes un peu...
17:22Vous êtes un peu à côté aujourd'hui.
17:24Non, mais soyez content.
17:25Tout va bien pour le peuple.
17:26Je répète,
17:27on est suffisamment dur
17:29sur le bilan
17:30Emmanuel Macron
17:32depuis huit ans
17:34dans tous les domaines.
17:36Et là,
17:37pour souligner effectivement
17:38que sa position
17:39n'est sans doute pas bonne
17:39pour la raison
17:40que je vous ai dite,
17:41c'est que les Iraniens demandent.
17:43Ils ne s'en sortiront pas
17:43tout seuls.
17:44Mais en revanche,
17:45votre argument
17:46ne me paraît pas...
17:46Comment voulez-vous
17:47que j'apprécie ?
17:47Comment voulez-vous ?
17:48Il voulait aider là.
17:50Il y a trois jours,
17:50le peuple israélien.
17:52La seule assistance
17:53qu'il a faite,
17:55c'est de fermer
17:55un stand d'armement.
17:58Pardon,
17:58mais ce n'est pas terrible.
17:59Il veut tuer le Hamas,
18:01il ne veut pas
18:02manifester contre l'antisémitisme.
18:03La pause.
18:03Est-ce que vous avez
18:04la pause ?
18:06Est-ce que vous avez
18:07l'information
18:07que j'apprends ce soir
18:09qui est absolument terrible
18:10d'ailleurs ou pas ?
18:11La justice
18:12a ordonné
18:13ce mercredi
18:14un nouvel interrogatoire
18:15de la grand-tante
18:16du petit Grégory Villemin.
18:18tué en 1984
18:20en vue de sa possible
18:21mise en examen
18:22pour association
18:23de malfaiteurs criminels.
18:25La convocation
18:25de Jacqueline Jacob
18:26qu'une expertise
18:27en graphologie
18:28a désignée
18:28comme l'auteur
18:29d'une lettre anonyme
18:30menaçante
18:30adressée en 1983
18:33aux parents
18:33du petit Grégory
18:34ne devrait pas intervenir
18:35avant quelques mois.
18:37C'est formidable
18:37cette affaire
18:38qui n'est toujours pas terminée.
18:41Oui,
18:41parce qu'en fait,
18:42ceux qui...
18:43Je pense à Jacques Expert
18:44qui est souvent venu
18:46sur ce plateau,
18:47il sait la vérité.
18:48Il sait,
18:49il me l'a dit.
18:50Beaucoup,
18:50beaucoup,
18:51beaucoup.
18:52Et alors ?
18:52Comment se fait-il
18:53que nous ne la sachons pas ?
18:54Moi,
18:55je ne la connais pas non plus.
18:56Si je la dis,
18:57je suis poursuivi
18:58pour diffamation.
18:59Attention.
19:00Vous me la direz
19:01tout à l'heure alors.
19:02On ne peut pas,
19:03on ne peut pas.
19:03Ça serait aussi
19:04la diffamation.
19:04On ne peut pas.
19:05Ils savent,
19:06les journalistes
19:07qui ont...
19:07Aujourd'hui,
19:08il y a une vérité
19:10sur laquelle
19:12tout le monde
19:13est plutôt d'accord.
19:14Ceux qui ont étudié cela,
19:15ceux qui ont étudié quoi.
19:16ceux qui ont couvert cela
19:17et puis qui ont recoupé
19:19toutes les infos
19:19depuis tant d'années.
19:20Il y a une vérité
19:21autour de l'affaire Grégory.
19:22Simplement,
19:23comme elle n'est pas prouvée,
19:24on ne peut pas comme cela
19:25accuser les uns et les autres.
19:26Il se trouve qu'il y a
19:27depuis longtemps
19:28des soupçons
19:28autour de Mme Jacob
19:29qu'elle avait déjà été
19:30mise en examen,
19:31semble-t-il,
19:31en 2017
19:32et que c'est la Chambre
19:33de l'Instruction
19:33qui avait invalidé
19:35cette mise en examen
19:36jugeant qu'il n'y avait
19:36pas assez de preuves.
19:37Mais les soupçons
19:37autour d'elle,
19:38il y en a depuis longtemps.
19:39En fait,
19:39sans dévoiler
19:41comment dire
19:43la vérité,
19:45il n'y a pas
19:46qu'un responsable
19:47de la mort du petit Grégory.
19:48Il n'y a pas
19:49un seul responsable.
19:50Il s'assure dans la famille.
19:52Oui.
19:53C'est vraiment
19:53en plus et en plus.
19:55C'est un jeu de piste.
19:57On va marquer une pause.
20:04Restez vraiment avec nous
20:05puisque Rachida Dati
20:06aura fait plaisir
20:08à quelques-uns
20:09qui sont souvent
20:10des victimes
20:11de la morgue
20:12de M. Cohen.
20:14D'un certain système.
20:15D'un certain système
20:17et là,
20:17effectivement,
20:19c'est l'arroseur arrosé.
20:20Comme selon
20:21l'expression célèbre.
20:23A tout de suite.
20:26Encore quelques minutes.
20:27Deux minutes de patience
20:28et vous allez vivre
20:29un moment assez rare,
20:30disons-le,
20:31de télévision.
20:32Deux minutes quarante
20:33que certains diront
20:34de bonheur.
20:35Mais on termine juste
20:36avec Iran-Israël
20:37puisque Alex Bompard...
20:39Non.
20:39Manuel.
20:40Manuel Bompard.
20:41Pardonnez-moi.
20:41Manuel Bompard.
20:43Alexandre Bompard,
20:44c'est pas le même profil.
20:46C'est pas le même profil.
20:48Laissons-le en dehors.
20:49Effectivement.
20:50Ils sont à d'autres
20:51carrefours de l'actualité.
20:55100 francs
20:56dans le petit Nourin.
20:56Bon.
20:58Sérieusement,
21:00écoutez donc
21:00Manuel Bompard
21:01qui a parlé
21:02du nucléaire iranien
21:04et ça aussi,
21:05cette position
21:06est tout à fait étonnante.
21:09Bien sûr,
21:09moi je suis pour
21:10la non-prolifération nucléaire.
21:11Je ne suis pas
21:11pour qu'il y ait
21:11d'autres puissances
21:12qui acquièrent
21:13l'arme nucléaire.
21:14Mais si le danger est imminent
21:15ce qu'affirme
21:16les Israéliens,
21:17il n'est pas imminent.
21:18Vous avez même des notes
21:19de la CIA,
21:20des renseignements américains
21:21qui disent que s'il y a
21:23effectivement un enrichissement
21:24qui s'est poursuivi,
21:26un enrichissement de l'uranium
21:27qui s'est poursuivi,
21:28le processus de militarisation
21:30qui prend plusieurs années
21:31n'a pas été engagé.
21:32Je vais vous dire
21:33le fond de ma pensée.
21:34Le nucléaire iranien
21:35est un prétexte
21:36au même titre
21:37que les armes
21:37de destruction chimique
21:38étaient un prétexte
21:39au moment de la guerre en Irak.
21:40Vous mettez un signe égal
21:41entre la guerre de 2003
21:41de Bush et son de fait...
21:42Je n'ai pas un signe égal
21:43parce qu'on n'en est pas là
21:44pour l'instant
21:45mais je pense qu'on est
21:45exactement dans la même situation.
21:47C'est un prétexte
21:48et c'est un prétexte
21:49extrêmement dangereux.
21:50Quand la réalité
21:51ne va pas dans le sens
21:52de la France insoumise,
21:54la France insoumise
21:54s'arrange avec la réalité.
21:56C'est-à-dire qu'il mente.
21:57Il mente ouvertement
21:58parce que la réalité
22:00c'est que le président Trump
22:01a dit hier matin
22:02dans Air Force One,
22:03dans l'avion présidentiel,
22:04il a dit
22:04les Iraniens sont à deux doigts
22:06d'avoir la bombe atomique.
22:07Il y a eu un rapport
22:08de l'AIEA.
22:09L'AIEA, c'est une agence
22:10de l'ONU.
22:10Ils aiment bien l'ONU
22:11à la France insoumise.
22:12Ils ne cessent de se référer
22:13à l'ONU
22:13quand ils parlent de Gaza.
22:14Donc ils devraient croire
22:15l'AIEA
22:16qui a fait un rapport
22:17très critique
22:17sur les Iraniens
22:18en disant
22:19ils ont enrichi l'uranium,
22:20ils sont proches
22:21d'avoir la bombe atomique.
22:22Donc ils mentent,
22:23ils mentent ouvertement
22:24pour s'arranger,
22:25pour taper sur Israël
22:26parce que ça les arrange bien,
22:27parce que la réalité
22:28est contre eux
22:29mais c'est comme ça.
22:36Pascal, il y a cinq semaines
22:38je discute avec des responsables
22:40de renseignements occidentaux.
22:42Donc il y avait des responsables
22:42occidentaux.
22:44Des responsables
22:46du renseignement occidental.
22:47Enfin, membres de pays occidentaux.
22:49Ce n'est pas clair.
22:49Allez, si vous voulez,
22:50je vois Pascal.
22:51Il y aurait mieux que vous faire.
22:52Je ne suis pas sûr.
22:54Vous n'avez pas grandi.
22:55Je comprends pourquoi Patrick Cohen
22:56était avec vous
22:57et pourquoi il a mis
22:59une motion de défiance
23:00quand vous êtes arrivé à rendre...
23:02Tout n'est pas blanc,
23:03tout n'est pas blanc.
23:03Je comprends d'autant plus
23:04votre bienveillance à mon endroit.
23:06Et la tonalité,
23:08non, ce qu'il disait
23:09c'est qu'ils avaient
23:10la certitude
23:11que ça y est,
23:13l'Iran avait
23:13la capacité nucléaire.
23:15C'était il y a un peu plus d'un mois.
23:17Il y a un peu plus d'un mois
23:17et il n'y avait pas que des Français,
23:19il y avait des responsables
23:20d'autres pays
23:21et qu'il affirmait.
23:22De toute façon,
23:23pardonnez-moi,
23:24mais qu'ils aient la capacité
23:27de répondre avec le nucléaire ou pas,
23:30ce que dit Manuel Bompard en soi
23:32n'est absolument pas justifié.
23:34Parce qu'on est pro-Gaza,
23:35on ne peut pas justifier un régime
23:38où on lapide,
23:38on exécute,
23:39etc.
23:40Donc de toute façon,
23:41il y a une telle détestation d'Israël
23:43qu'on est capable de dépendre,
23:44de défendre,
23:45n'importe quel point de vue.
23:46Au-delà des faits,
23:48on voit bien là...
23:48Mais c'est pour ça que je ne veux pas
23:51que vous vous charpiez sur
23:52est-ce qu'on était à deux droits
23:54d'avoir la voie ou pas.
23:55On le sait.
23:56Au-delà des faits,
23:57on voit bien
23:58que le problème palestinien,
24:01le peuple palestinien,
24:02il s'en fout.
24:04Il sent d'une part
24:05dans la détestation pathologique d'Israël
24:07et d'autre part au-delà
24:09dans la détestation pathologique
24:11de toute État-nation occidentale.
24:14C'est ça.
24:15Nous avons commencé cette émission
24:16et je vous ai dit
24:18qu'il se passe parfois
24:19des choses à la télévision.
24:20Ce n'est pas si fréquent d'ailleurs
24:21qu'il se passe des séquences
24:23de tension.
24:23À part chez vous.
24:25Ça peut exister,
24:27mais celle-là restera forcément
24:28dans l'actualité
24:29parce qu'elle implique un ministre.
24:31De la culture.
24:32De la culture.
24:33Un ministre de la culture
24:34qui a été mis à mal
24:35par un journaliste,
24:36Patrick Cohen,
24:37que chacun connaît.
24:38Immense donneur de leçons
24:39devant l'éternel.
24:41Journalisme engagé,
24:42ce qui n'est pas un défaut
24:44à mes yeux,
24:45mais qui dit le contraire.
24:47Non, mais il a le droit
24:47d'être engagé.
24:48Sur le service public,
24:49j'ai une petite réserve.
24:52J'ai même une petite réserve.
24:53Moi, je l'assure,
24:53il a tous les droits
24:54à liberté d'exposition.
24:55Et puis c'est vrai que,
24:57je dis souvent la même chose,
24:59c'est un petit milieu,
24:59tout le monde se connaît.
25:01Donc tout le monde sait
25:01qui est gentil,
25:02qui n'est pas gentil,
25:03qui se conduit bien
25:04avec les uns et les autres,
25:05avec les gens avec qui ils travaillent,
25:06etc.
25:07Et je n'en dirais pas davantage.
25:08Mais ce qui est normal d'ailleurs,
25:10tout le monde se connaît
25:11dans ce milieu.
25:11Donc il y a eu une question
25:13qui a été posée
25:14par M. Cohen
25:15et Rachida Dati
25:17dit sur les réseaux
25:18la Queen
25:19a répondu.
25:22J'ai l'impression
25:22que c'est sûrement
25:22vous plaît bien.
25:23Oui, parce que
25:24il n'est pas que pour elle,
25:26d'ailleurs,
25:27parfois,
25:28Laurence Ferrari,
25:30Sonia Mabrouk,
25:31souvent,
25:31beaucoup de gens disent ça
25:32aujourd'hui,
25:32la Queen,
25:33évidemment Christine.
25:35Donc là,
25:36c'est une séquence
25:37qui a eu lieu
25:38et qui est intéressante
25:39et qui en dit
25:40évidemment beaucoup.
25:42Écoutez,
25:42regardez.
25:44La question était de savoir
25:45est-ce que ces revenus
25:46de l'EFM
25:47ont été déclarés
25:49au Parlement européen
25:50dans la mesure
25:50où ils ne vous étaient pas
25:51déportés lors des votes
25:53au Parlement européen
25:55qui concernaient ce dossier.
25:56Vous savez comment ça marche
25:57au Parlement européen ?
25:58Vous savez comment ça marche ?
26:00Vous savez très bien
26:01que c'est des groupes politiques.
26:03Donc voilà.
26:04Donc vous n'avez pas d'éléments
26:05de ce qui a été dit.
26:06Est-ce que vous avez été vérifié ?
26:07M. Cohen,
26:08il y a une enquête Mediapart
26:09qui vous a mis en cause
26:10pour harcèlement,
26:11management toxique.
26:12Non, pas.
26:13Si,
26:14l'enquête Mediapart
26:15qui est ressortie
26:16très récemment.
26:17Est-ce que c'est vrai,
26:18M. Cohen ?
26:18Est-ce que vous harcelez
26:19vos collaborateurs ?
26:20Est-ce que vous êtes désagréable
26:22avec les gens
26:22avec lesquels vous travaillez ?
26:24C'est affirmé
26:24dans une enquête Mediapart.
26:26Non, non.
26:27Est-ce que c'est...
26:27Non, mais on vous accuse
26:29de harcèlement.
26:29M. Cohen,
26:30est-ce que c'est vrai ?
26:31Est-ce que vous pouvez me répondre ?
26:32Ne détournez pas la question.
26:33Non, je ne vous détourne pas
26:34la question.
26:35Je vous renvoie.
26:36Il y a eu une enquête
26:36vous concernant.
26:37Est-ce que c'est vrai,
26:38M. Cohen ?
26:38Moi, je n'ai pas
26:38d'enquête de justice.
26:40Pardon, Mme.
26:40Si, parce que le harcèlement,
26:41c'est un délit, M. Cohen.
26:42Je n'ai pas été accusé
26:43de harcèlement par personne.
26:44Si, dans une enquête Mediapart.
26:46C'est un délit, M. Cohen.
26:48Avez-vous harcelé
26:48vos collaborateurs ?
26:50Est-ce que vous êtes
26:50désagréable avec vos proches ?
26:51Madame la ministre.
26:53Non, mais Mme Lemoyne,
26:55il y a une enquête Mediapart
26:56qui a été ouverte
26:57sur harcèlement.
26:58Non, elle n'a pas été ouverte.
26:59Personne n'a été ouverte.
27:00Ce n'est pas une enquête
27:00qui a été ouverte.
27:01Si.
27:01De la même manière,
27:02on a dit qu'à c'est à vous
27:03que l'ambiance est épouvantable,
27:05que vous pleurez toute la journée
27:07et que tout le monde
27:08est mis en cause.
27:08Est-ce que c'est vrai ?
27:09Ça m'intéresse, moi.
27:10Je veux savoir.
27:11Si vous nous posez la question.
27:12Je vous pose la question.
27:13Est-ce que c'est vrai ?
27:14Est-ce que c'est vrai ?
27:14Vous allez vous contenter
27:15de mon nom.
27:16Non, c'est faux.
27:17Ah ben voilà.
27:17Vous se contenter
27:18de votre nom, c'est faux.
27:19Moi, j'ai été entendue,
27:21scannée, vérifiée, contrôlée.
27:23Et pas qu'une fois.
27:25Voilà.
27:25Donc moi, contrairement à vous,
27:27j'ai donné des réponses.
27:28Mais moi, M. Cohen,
27:29sur le harcèlement,
27:29je n'ai pas de réponse
27:30concernant.
27:31J'ai vu Martin Schulz aussi,
27:32le président du Parlement européen,
27:33disant que vous lui aviez
27:37menti les yeux dans les yeux.
27:38Ah non, parce que la question
27:39n'a pas été posée.
27:40Ils ont rajouté des choses
27:41qui étaient fausses,
27:42les journalistes.
27:43Donc c'est pour ça
27:44que je vous demande.
27:45Parce que moi,
27:45j'aurais beaucoup de peine
27:46pour vos collaborateurs
27:47qui ont été harcelés.
27:48Moi, j'en ai fait une politique pénale,
27:49la lutte contre le harcèlement,
27:51M. Cohen.
27:51Donc voilà,
27:52vous pourriez aussi tomber
27:53sous le coup de ce délit.
27:54Il suffirait que je fasse
27:54un article 40 pour dénoncer
27:56suite à ce papier de métier à part.
27:57Je peux saisir le tribunal.
27:58Je vous y invite,
27:59en l'occurrence.
28:00Je peux le faire.
28:01Personne n'a été saisi
28:03ni par la justice,
28:04ni en interne
28:05au sein de Radio France.
28:07Qu'est-ce que vous en savez ?
28:07Il n'y a pas eu de saisine
28:08interne au sein de Radio France.
28:09Je vous pose une simple question.
28:10Il ne s'agit pas
28:11de décrédibiliser les journalistes
28:13qui vous posent des questions
28:13et puis on va passer à autre chose.
28:15Avec Mediapart,
28:16on peut tout à fait saisir.
28:17Vous pouvez avoir une enquête.
28:18Ce n'est pas très reluisant
28:19ce que vous faites,
28:20Mme Blatine.
28:21Franchement,
28:22ce n'est pas très honorant.
28:22Ce que vous faites,
28:23ce n'était pas très reluisant.
28:24C'est déshonorant.
28:24M. Cohen a travaillé à Europe 1.
28:31Je croise des gens
28:33avec qui il a travaillé.
28:36Et je n'en dis pas davantage.
28:38Bien sûr.
28:38Moi, j'ai travaillé avec lui.
28:41Le harcèlement,
28:42je ne l'ai pas vu harceler,
28:43mais c'est quelqu'un
28:43qui était objectivement
28:44assez désagréable
28:45quand il travaillait ici.
28:47Ensuite, moi,
28:47ce que je trouve assez intéressant,
28:49c'est qu'une ministre de la Culture
28:50comme Rachida Dati
28:51qui fait ça,
28:53honnêtement,
28:53c'est assez audacieux.
28:54C'est assez osé
28:56parce qu'elle est ministre de la Culture,
28:57elle est un peu ministre
28:58de tutelle des médias.
28:59C'est un peu maladroit
29:00de dire ça.
29:01Donc, ça va avoir un impact,
29:02ça va avoir des répercussions
29:03et même dans sa relation
29:05avec les chaînes
29:06du service public
29:07en général
29:08puisque France 5
29:09fait partie
29:10du service public.
29:11C'est très contesté
29:12en plus par les journalistes
29:13en question.
29:13Bien sûr,
29:14mais elle a...
29:15Et elle pose la question
29:17des journalistes
29:17qui se prennent
29:18pour des procureurs.
29:19Le temps est venu,
29:21le temps est venu
29:22peut-être que les politiques
29:23commencent
29:25à dire
29:26les choses
29:27aux journalistes.
29:28Exactement.
29:29Voilà.
29:30C'est quand même intéressant.
29:31C'est exactement ça.
29:32Je suis désolé.
29:33Au-delà...
29:34Vous n'excusez pas,
29:34je suis d'accord avec vous,
29:35Pascal.
29:35Je fais juste
29:36une petite parenthèse.
29:37J'ai une petite parenthèse
29:39sur le monde des journalistes
29:40parce que le monde des journalistes
29:41donne des leçons
29:41à la Terre entière.
29:43Il y a une chaîne
29:43qui est concurrente
29:44de la Nouvelle Transmoment
29:45qui s'appelle BFM.
29:46Ils sont tous en train
29:47de partir pour la clause
29:48de cession.
29:49Cette clause de cession,
29:51tant mieux pour eux,
29:52ils vont prendre
29:52vraiment beaucoup d'argent.
29:53Il se trouve qu'elle est
29:55nette d'impôts.
29:56Ça s'appelle un privilège
29:57qu'ont les journalistes.
29:59Ça s'appelle un privilège.
30:00Tant mieux pour les journalistes,
30:01tant mieux pour nous,
30:02mais qu'on arrête
30:03nous-mêmes parfois
30:04de donner des leçons
30:04à la Terre entière.
30:05Parce qu'évidemment,
30:06ils ne sont pas forcément fâchés
30:07avec M. Saadé.
30:09Rien sans doute contre lui.
30:10C'est évidemment
30:11une opportunité de partir
30:12et de prendre 50,
30:1410,
30:1420 mois ou 25 mois
30:18autant par année de présence.
30:19Et c'est déjà bien d'ailleurs,
30:21mais c'est net d'impôts.
30:23Net d'impôts.
30:24Donc c'est comme
30:25si t'as gagné.
30:25Donc tous ces journalistes
30:27le délisent.
30:28C'est comme l'avantage fiscal
30:28des journalistes.
30:29En réalité,
30:29il n'y a pas justifié.
30:31L'avantage fiscal,
30:31honnêtement,
30:32il ne pèse rien.
30:33Oui, mais c'est un...
30:34Parce que là,
30:36ce n'est pas rien.
30:37La clause de cession.
30:38La clause de cession
30:38qui n'existe que pour les journalistes.
30:40Parce que quand vous travaillez
30:41chez Toussalon
30:42ou chez Truffaut
30:43à Vendeljardin,
30:44quand il y a un changement
30:44de propriétaire,
30:45vous n'avez pas le droit
30:46de partir.
30:47Donc je fais juste
30:48une petite parenthèse
30:49parce que je suis un peu agacé.
30:50Bien sûr.
30:51Allez-y.
30:52Au-delà des...
30:53Au-delà des...
30:55Écoutez,
30:57je ne peux pas vous dire
30:58autre chose.
30:58Leur chaîne,
30:59elle est par terre.
31:00Les pauvres,
31:01tout le monde s'en va.
31:02Et ils s'en vont
31:02pour des raisons financières.
31:04Disons que d'un point de vue
31:05des ressources humaines
31:06et des audiences,
31:07ils sont dans une certaine difficulté.
31:09Ça n'a échappé à personne.
31:09Mais oui !
31:10Mais tant mieux qu'ils prennent...
31:12Écoutez,
31:14je ne vois pas pourquoi
31:14on ne dirait pas
31:15sur les journalistes
31:16ce qu'on dit
31:17sur tous les autres domaines.
31:19C'est pour ça.
31:19Au-delà des personnes,
31:20pourquoi...
31:22Pour moi,
31:22cette scène,
31:23elle est jouissive.
31:24C'est d'une part,
31:25effectivement,
31:26ça mouche un peu
31:27l'esprit de supériorité morale
31:31des journalistes
31:32de services publics
31:33qui se sentent
31:34en droit,
31:35effectivement,
31:35de questionner
31:36sans aucun problème
31:37à partir d'articles
31:38des politiques.
31:40Et d'autre part,
31:40vous avez parfaitement raison,
31:42il y a une sorte
31:43de droit d'investigation
31:45des journalistes
31:47aux politiques,
31:48mais les politiques
31:49n'auraient pas le droit
31:50une seule fois
31:51de poser une question
31:53sur la manière
31:54de se comporter
31:55des journalistes.
31:56Et Rachida Dati,
31:58dans cette séquence,
31:59je l'ai trouvée sublime.
32:00Voilà.
32:01Je trouve que ça pose aussi
32:02le rôle de Mediapart.
32:04C'est-à-dire,
32:04au fond,
32:05Mediapart n'est pas un tribunal
32:06et pour autant,
32:08ce journal numérique
32:09permet de jeter l'anathème
32:10sur une personne.
32:11Je ne sais pas,
32:12moi, par exemple,
32:12je ne connais pas
32:13M. Cohen,
32:13je n'ai jamais travaillé
32:14avec lui,
32:14je ne l'ai jamais rencontré,
32:15je ne sais pas
32:15s'il est harceleur.
32:16Par contre,
32:17c'est marqué sur Internet
32:17et désormais,
32:19il faudrait prendre ça
32:19pour argent comptant.
32:20Donc, ce qui est intéressant
32:21dans l'échange,
32:22c'est que Rachida Dati,
32:23elle retourne ça
32:24contre Patrick Cohen,
32:25mais moi,
32:25j'aimerais que personne
32:26n'utilise les articles
32:28de Mediapart
32:28pour mettre en cause
32:29quelqu'un
32:29tant qu'il n'est pas mis
32:30en cause
32:30dans un tribunal.
32:31Non, mais là,
32:31je suis assez...
32:32Vous avez parfaitement raison.
32:34Bon, c'est la Bible.
32:35Non, mais vous avez raison.
32:37C'est la Bible.
32:37Vous avez raison.
32:38Juste une précision.
32:39Vous avez raison.
32:40Mais manifestement,
32:41elle voulait faire passer
32:44un message.
32:44C'est un point de rhétorique,
32:45c'est très bien fait.
32:45Elle voulait faire passer un message.
32:47C'est plus fort,
32:47c'est sur le climat de suspicion
32:48où systématiquement,
32:50vous avez une bribe,
32:51n'importe quoi,
32:52on vous jette ça,
32:52vous êtes forcément coupable
32:54et objectivement,
32:56les journalistes
32:56qui travaillent dans cette maison,
32:57les journalistes
32:58qui travaillent dans cette maison
32:59n'est quand même
33:00très souvent mis en cause
33:00et on a l'impression
33:01d'avoir en face de nous
33:02des procureurs
33:03et pas des journalistes.
33:04Bien sûr.
33:04Il y a même des gens
33:05qui souhaitent
33:06qu'on ait plus de cartes de preuve.
33:07On est tous d'accord là-dessus,
33:08mais ce que je voulais juste
33:09préciser,
33:10c'est que Rachida Dati,
33:11ce n'est pas la première fois
33:12quand même qu'elle explose
33:13un journaliste.
33:13C'est quand même
33:14sa marque de fabrique,
33:15y compris quand elle était
33:16au gouvernement
33:16de Nicolas Sarkozy
33:18comme garde des Sceaux.
33:18Moi, je me rappelle
33:19ses punchlines,
33:21les textos qu'elle envoyait
33:22à des collaborateurs,
33:23voire à des adversaires politiques.
33:25Ça tremblait au sein
33:26de l'UMP à l'époque.
33:28Donc, elle est connue pour ça.
33:29Donc, quand on dit peut-être
33:30qu'on invente un nouveau style,
33:32je n'en suis pas sûre.
33:33C'est vraiment propre
33:33à sa personnalité.
33:35Dans l'actualité,
33:36ce matin,
33:37lors de la commémoration
33:38pour l'appel du 18 juin
33:39à Marseille,
33:39Lionel Stora,
33:40qui est le président
33:41du FSJU Marseille-Provence
33:44a refusé de serrer la main
33:45à Dominique de Villepin.
33:47Vous l'avez peut-être vu.
33:49Donc, on peut expliquer
33:50peut-être ce qu'est le FSJU
33:52ou le SAV 102 ?
33:53C'est le Fonds Social Juif Unifié.
33:55C'est un organisme communautaire
33:57extrêmement important
33:59qui est largement aussi représentatif
34:01que le CRIF,
34:03croyez-le bien,
34:04et qui montre
34:06qui est au cœur
34:07de la sensibilité
34:09des Juifs
34:10de manière générale,
34:12qui est moins politique,
34:14j'oserais dire
34:15moins courtisan
34:16que le CRIF
34:18et donc la personne en question
34:19a exprimé
34:20d'une certaine manière
34:21ce que ressentent
34:22beaucoup de Juifs français.
34:24Et je salue
34:25Isidore Aragonès
34:26qui est l'ancien président
34:27du CRIF Marseille.
34:29Formidable.
34:30Qui est un homme formidable
34:31et effectivement...
34:32Un confrère.
34:33Pardon ?
34:34Un confrère.
34:34Exactement,
34:35qui est avocat
34:35et sa fille également
34:37est avocate.
34:37Donc, nous les saluons
34:39tendrement.
34:41Après un premier rejet
34:41à l'Assemblée nationale
34:42le 3 juin,
34:43la proposition de Laurent Vujoquiez
34:44sur la création
34:45d'une commission d'enquête
34:46sur les liens existants
34:47entre les représentants
34:48de mouvements politiques
34:49et des organisations
34:49et réseaux soutenants
34:50l'action terroriste
34:51ou propageant
34:52l'idéologie islamiste
34:53a été approuvée
34:54cet après-midi.
34:54Alors, ça,
34:55il faut que vous m'expliquez
34:55parce que je pensais
34:56que la commission d'enquête
34:57avait été refusée
34:58et finalement,
34:59elle aura lieu.
35:01Mais qu'est-ce qui a changé
35:02et pourquoi ?
35:03Ça a été refusé
35:04lors d'un premier vote.
35:06Il y a eu une égalité.
35:06Donc, ça a été refusé.
35:08Là, Laurent Vujoquiez
35:09a demandé un nouveau vote
35:10sur un nouveau texte,
35:11en fait.
35:11C'est-à-dire que
35:12pour éviter les polémiques,
35:14il a retiré
35:15le terme LFI
35:16et il a remplacé ça
35:17par certains partis politiques
35:18pour,
35:19dans cette commission d'enquête,
35:20a priori,
35:21ne cibler personne
35:22officiellement.
35:23C'est-à-dire que
35:24dans la demande
35:24de création
35:25de commission d'enquête,
35:25la France Insoumise
35:26n'apparaît quasiment nulle part.
35:28Alors que dans le texte précédent,
35:29elle était véritablement
35:30visée.
35:32Là, c'est moins le cas,
35:33même si, évidemment,
35:34l'objectif reste bien
35:35de démontrer
35:36que la France Insoumise
35:37a des liens
35:37avec tout un tas
35:38de personnes islamistes.
35:41Et donc, par exemple,
35:42si M. Bompard est convoqué,
35:44il est obligé d'y aller ?
35:44Naturellement, oui.
35:45Oui, mais par exemple,
35:46Alexis Colère,
35:47il a été convoqué,
35:48il ne s'est pas rendu...
35:48Oui, mais il y a une différence
35:49avec Alexis Colère,
35:50c'est que la justice
35:51a considéré qu'effectivement,
35:52en raison de la séparation
35:55s'ils ne veulent pas y aller,
35:56qu'est-ce qu'il se passe ?
35:57Normalement,
35:57le président de la commission
35:58peut demander aux forces de l'ordre
36:00d'amener de force
36:02la personne qui est convoquée.
36:03Seulement, là, effectivement,
36:04cette commission d'enquête,
36:05on sait qu'elle va avoir lieu,
36:06mais il faudra être très attentif
36:08concernant la personne
36:10qui sera désignée présidente
36:11de cette commission d'enquête
36:12et celui qui sera rapporteur.
36:13C'est très important.
36:14Et qui sera le président ?
36:15Ce n'est pas encore.
36:16Ça sera décidé.
36:17Mais qui décide ?
36:18Une personne,
36:19c'est la commission.
36:21Vincent Jambra,
36:21c'est un maire LR ?
36:22Qui décide.
36:23Le président ou le rapporteur
36:27sera forcément
36:27quelqu'un des Républicains.
36:28Et l'autre sera forcément
36:30quelqu'un de l'opposition.
36:32Bon.
36:32J'ai une information.
36:33Ça ne sera pas le célèbre
36:34M. Saint-Pierre.
36:35Pascal, ce qui a d'intéressé.
36:36Je ne sais pas
36:36à quelle commission il appartient.
36:38J'ai une information
36:39à vous donner.
36:41Officiellement,
36:42j'ai indiqué en tant que président
36:43d'Avocat Sans Frontières
36:45que je vais communiquer
36:46les documents
36:48qui sont joints
36:49à la plainte
36:51pour intelligence
36:52avec organisation
36:53classée terroriste
36:54que nous avons déposée
36:56officiellement
36:57contre Mme Soudet
36:59et contre Mme Rima Hassan.
37:01Et je peux vous dire
37:02que c'est très documenté.
37:04L'objectif
37:05pour cette commission d'enquête,
37:06pardonnez-moi,
37:07c'est que si le président
37:08est LR,
37:09c'est de prendre quelqu'un
37:10qui est compatible
37:11avec ce à quoi
37:13ils veulent arriver,
37:14c'est-à-dire l'audition
37:15de Rima Hassan,
37:16bien entendu.
37:17Ah oui ?
37:17Bien sûr,
37:18c'est ça l'objectif quand même.
37:19Vous jurez sur l'honneur
37:22de dire la vérité.
37:23Donc Rima,
37:23ah oui,
37:24moi je veux bien entendre
37:24Rima Hassan.
37:25C'est pas forcément convoquée.
37:26Ça va être le choix.
37:27C'est forcément convoquée.
37:28C'est une obligation.
37:29Et là,
37:30elle est obligée de répondre ?
37:31Elle est compatible,
37:32bien sûr.
37:33C'est vrai,
37:34elle demandera peut-être
37:35une vision.
37:36Nous avions été
37:37nous-mêmes maintenant.
37:38Oui, je me souviens.
37:39Avec M. Netza,
37:41avec Laurence,
37:42Sonia,
37:43et nous avions été ensemble
37:44avec Gérald Brice
37:45également.
37:47Nous avions répondu.
37:48C'est des souvenirs.
37:48C'est des souvenirs.
37:51C'est pas forcément
37:51des moments agréables
37:53de l'histoire des médias
37:54en France
37:54où on voit des journalistes
37:55qui sont convoqués
37:56sommés de répondre.
37:57Non mais écoutez.
37:58Vous aviez été très bons
37:59mais je trouve que
37:59ça en dit long sur l'époque.
38:01Mais en général,
38:02d'ailleurs,
38:02ce rôle de commission
38:03ça fait un peu penser
38:04parfois au commissaire politique
38:05et là,
38:06c'est un peu l'arroseur arrosé
38:07puisque les insoumis
38:08se retrouvent devant
38:09leur propre tribunal populaire
38:10le même qu'ils ont animé
38:12et diligenté contre nous.
38:13Le président,
38:14on en a parlé hier soir
38:14du conseil départemental
38:15de Seine-Saint-Denis
38:16souhaite que la dame de fer
38:17la tour Eiffel
38:18arbore les couleurs palestiniennes.
38:20Une initiative symbolique
38:21pour alerter sur la situation
38:22à Gaza
38:23et rendre hommage aux victimes.
38:24Alors,
38:24on disait dès hier soir
38:25on est un an des municipales
38:28et évidemment,
38:29les hommes politiques
38:29commencent à ratisser,
38:32à essayer d'attirer le chaland.
38:35Comme on dit dans un courrier,
38:36Stéphane Troussel implore
38:37le président de la SET,
38:40Jean-François Martin,
38:41d'illuminer la tour Eiffel
38:42aux couleurs du drapeau palestinien.
38:43Bon,
38:43il sait qu'il n'y a aucune chance.
38:45Aucune chance,
38:46nous sommes d'accord.
38:47Mais c'est une manière
38:48de lancer des signaux.
38:51Ça n'a jamais été fait
38:53aussi ouvertement d'ailleurs.
38:54C'est plutôt inquiétant
38:56du côté électoraliste.
38:58Et puis parallèlement à ça,
38:59au lendemain des attaques meurtrières
39:00du Hamas en Israël,
39:01le 7 octobre,
39:02Christian Astrosi avait décidé
39:03de hisser le drapeau israélien
39:04au balcon de l'hôtel de ville.
39:05Le préfet envoyait une circulaire
39:07ce mardi à toutes les mairies
39:08des Alpes-Maritimes
39:09pour interdire les drapeaux étrangers
39:10comme à Nice
39:11où flotte celui d'Israël.
39:13Et Christian Astrosi
39:14a fait part au préfet
39:15des Alpes-Maritimes,
39:16Laurent Autiot,
39:18de son refus
39:19de retirer le drapeau d'Israël
39:21au fronton de l'hôtel de ville
39:22malgré la demande
39:23de ce dernier
39:23une circulaire préfectorale.
39:25Je lui ai répondu
39:26que j'étais désolé
39:26de lui dire non,
39:27confirmant qu'il avait bien reçu
39:29un courrier du préfet
39:30et qu'ils avaient aussi
39:31échangé par téléphone.
39:32Je continuerai jusqu'au bout
39:33à mettre mon énergie
39:34contre toutes les formes
39:35d'antisémitisme
39:36et d'antisionisme.
39:37Là, c'est compliqué.
39:38Oui, parce que c'est la loi.
39:39Si le maire n'applique pas la loi,
39:41c'est ennuyeux.
39:41Je pense que le préfet
39:42n'a la raison.
39:43Le problème, c'est que
39:43si on commence à pavoser
39:45les mairies...
39:46J'ai vu des mairies
39:47par exemple
39:47avec le drapeau ukrainien,
39:48j'ai vu des mairies
39:49avec le drapeau israéliens,
39:49d'autres avec le drapeau palestinien.
39:52Mais le problème,
39:52c'est qu'il y a toujours
39:52quelqu'un qui est gêné
39:53dans ces affaires.
39:54Moi, ce que je propose,
39:55c'est qu'il y ait toujours
39:55le drapeau tricolore,
39:57éventuellement le drapeau européen,
39:58mais les drapeaux étrangers,
39:59on peut exprimer son soutien
40:00d'autres façons
40:01envers la population civile à Gaza,
40:03envers les otages israéliens
40:05ou envers les victimes ukrainiennes
40:07de soumis et de...
40:08Voilà.
40:08Non mais globalement,
40:09vous avez raison.
40:10C'est l'application de la loi
40:11et en même temps,
40:12on voit que tout est surpolitisé
40:14et jusqu'à aujourd'hui,
40:15il y avait quand même
40:15encore une forme de consensus
40:18dans la société
40:18qui faisait que certains maires,
40:21quand il y avait des pays
40:21qui étaient attaqués,
40:22s'octroyaient à la liberté
40:23et ça restait dans le sens commun.
40:26Personne montait des drapeaux
40:27de terroristes
40:27ou d'États qui revendiquent
40:29des génocides
40:30en haut de mâts de communes.
40:33Le problème,
40:33c'est que comme tout est politisé,
40:35eh bien maintenant,
40:35on est obligé de devenir légaliste
40:37et où tout est nivelé.
40:39Le néfo est la loi ?
40:40Non, l'honnêteté m'oblige.
40:42Je ne suis pas un anti-israélien
40:44féroce, farouche.
40:46Ah bon ?
40:46Non.
40:47Mais l'honnêteté m'oblige
40:48à vous dire que...
40:50Et je remercie,
40:51je ségrerai Christian Estrosi
40:53de ce qu'il fait,
40:53mais s'il refuse,
40:55le préfet pourra saisir
40:58le tribunal administratif
41:00et le tribunal administratif
41:01qui a ordonné à des maires
41:03d'enlever le drapeau palestinien
41:05le fera de la même manière
41:06pour le drapeau israélien.
41:09Il faut être honnête.
41:10Nous sommes d'accord.
41:11Il peut mettre une photo
41:12des otages
41:13qui sont toujours retenus
41:13dans la bande de Gaza.
41:14Ça, c'est légal
41:15et il m'en fera comme ça
41:16à Israël.
41:18Voilà, c'est une option.
41:19Il y a mille et une manières
41:19de montrer...
41:20Qu'il affiche la photo
41:21des otages sur la mairie.
41:22Bien sûr.
41:22Bon, l'affaire Sophie Aram,
41:25la chronique dans le Parisien,
41:27outrée par une chronique
41:28publiée dans le Parisien.
41:30Sophie Aram raillait
41:32la flottille de la liberté
41:33pour Gaza.
41:33Les journalistes du quotidien
41:34s'en sont désolidarisés
41:36via un communiqué posté
41:39sur X, mardi 17 juin 2025.
41:41C'est le syndicat des journalistes.
41:44C'est la société des journalistes.
41:48Ce n'est pas tous les journalistes.
41:49C'est la société des journalistes.
41:50Qui représentent généralement
41:51les journalistes,
41:52les sociétés de journalistes.
41:53Ce sont ces syndicats de journalistes
41:55qui tiennent le micro
41:57souvent des radios publiques.
41:58Ils font la loi.
41:59Moi, je connais plein
42:00de journalistes parisiens
42:01qui ne sont pas...
42:01Mais qui ne sont pas du tout...
42:02Bien sûr.
42:03Et qui sont des gens très bien.
42:04Mais vous avez raison.
42:05Mais les sociétés...
42:06De toute façon,
42:06dans des rédacts,
42:07c'est très simple.
42:07Ou c'est la rédacte
42:08qui prend le pouvoir
42:09et...
42:11À ce moment-là,
42:11tu peux imaginer ce que c'est.
42:12Ou c'est ce qui est plus logique.
42:14La direction qui a le pouvoir.
42:16La direction éditoriale.
42:18Non, mais la direction éditoriale.
42:20Je ne peux pas vous dire
42:21qu'il faut bien
42:22une direction éditoriale.
42:23Moi, j'ai travaillé à TF1.
42:24C'était une direction éditoriale
42:25qui manageait la rédaction.
42:28Mais dans d'autres rédactions,
42:30c'est la part en poigne.
42:32Une éco-gestion.
42:32Une éco-gestion.
42:33Uniquement sur le service public.
42:34Oui.
42:35Bah oui.
42:35Mais c'est pas...
42:36Mais c'est la seule...
42:37Elle est la seule humoriste
42:39qui dit cela.
42:40de tous les humoristes
42:43qui rient
42:44la bouche en coin à gauche
42:46dans le service public.
42:47Et la seule société des journalistes
42:49n'a pas pris un communiqué
42:51pour critiquer
42:53Guillaume Meurice
42:55lorsqu'il parlait
42:57de Netanyahou
42:59comme un nazi
43:00circoncille.
43:01Mais Guillaume Meurice
43:03il a été licencié
43:04et pas Sophia Rahm.
43:05Par conséquent,
43:06Sophia Rahm
43:06elle est maintenue
43:07à France Inter
43:07et elle est soutenue
43:08par sa direction.
43:09Non mais l'épisode
43:12Guillaume Meurice
43:13ne s'est pas fait
43:13une seule fois.
43:14Il a fallu que
43:15Guillaume Meurice
43:15récidive
43:17une nouvelle fois
43:17Moi ce que je dis
43:17c'est que là en l'occurrence
43:18elle travaille
43:19et que les Insoumis
43:20ont demandé sa tête
43:21notamment je crois
43:22M. Caron
43:22qui a demandé la tête
43:23de Sophia Rahm
43:24ce qui n'est pas très élégant
43:25il a demandé sur les réseaux sociaux
43:26à ce que la direction
43:27de la chaîne
43:27puisse la virer
43:28et a priori
43:29elle est toujours en poste
43:30donc ça veut dire
43:30qu'on n'a pas cédé
43:31aux sirènes de M. Caron.
43:32Ce que je trouve formidable
43:34c'est d'abord
43:35c'est un billet
43:36de second degré
43:37qu'elle a fait
43:37l'humour
43:38c'est toujours subjectif
43:39et voilà ce qu'elle écrit
43:40Sophia Rahm
43:41Miss Chris Prols
43:42Greta Thunberg
43:44et Lady Gaza
43:45Rima Hassan
43:46se servent de la cause
43:48des Gazaouis
43:48pour accroître
43:49leur pouvoir d'influenceuse
43:50Oui
43:51Elle a raison
43:53En plus du niveau
43:55de souffrance
43:55auquel les Gazaouis
43:56sont confrontés
43:57il aura fallu ajouter
43:57cette semaine
43:58le cynisme de Greta Thunberg
43:59et Rima Hassan
44:00faisant semblant
44:01de leur apporter
44:01un sachet de farine
44:02deux doliprane
44:03et trois serviettes
44:04hygiéniques
44:05Bon
44:06C'est pas ça
44:07Voilà que la société
44:09des journalistes
44:10ça en dit long d'ailleurs
44:11Il n'y a rien de révoltant
44:12dans son thé
44:13Voilà
44:13ça en dit long
44:13sur la société
44:14des journalistes
44:15du Parisien
44:15et ça en dit long
44:16sur le Parisien
44:17forcément
44:17Sur la rédaction du Parisien
44:20C'est moins systématique
44:21dans le Parisien
44:22Il y a tout
44:22Il y a des très bons
44:23journalistes au Parisien
44:23Mais sur oui
44:24excellent
44:24Mais attendez
44:26On n'est peut-être pas
44:27aux parisiens
44:28de la vie de la SDJ
44:28Mais vous avez raison
44:29Je pense que c'est pas
44:30un journal
44:31très facile à diriger
44:32Mais c'est pas facile
44:34à diriger
44:35Si
44:37ça pourrait l'être
44:38Oui ça pourrait l'être
44:39Moi j'ai une ou deux idées
44:41Non mais je suis d'accord
44:41avec vous
44:42Moi j'ai un terme
44:42Moi j'ai plein d'idées aussi
44:44J'ai une ou deux idées
44:45d'une personne
44:46qui pourrait diriger
44:46d'une manière efficace
44:48le Parisien
44:49Mais à partir du moment
44:50où tu as des
44:51Allons pas plus loin
44:52Greta Gunnberg
44:53qu'on appelle
44:55Miss Chris Paul
44:56C'est ça ?
44:57Chris Paul
44:57C'est du racisme
44:58Tu peux pas diriger
44:59grand chose
44:59sincèrement
45:00Bon on est en retard
45:02Il reste 4 minutes
45:03On aurait pu parler
45:04du 18 juin
45:05dans une seconde
45:06On va recevoir
45:06à l'instant
45:08Gauthier Lebrecht
45:09puisque nous allons
45:10désormais
45:11je le rappelle
45:12jusqu'à 1h du matin
45:13avec Julien
45:14avec Julien
45:15et vous vous serez là
45:16jusqu'à 23h30
45:1723h30
45:18avant vous étiez
45:1923h simplement
45:20Alors j'étais toujours
45:21jusqu'à 23h30
45:22mais en duo
45:22avec Julien
45:23de 23h30
45:23Bien sûr
45:23Mais là
45:25oui seul
45:25et puis Julien
45:26prendra la suite
45:26de 23h30
45:27Vous allez parler
45:27de l'échange
45:29entre Raph et
45:30Shida Dati
45:30et Patrick Cohen
45:32ou pas ?
45:33Alors normalement
45:33on a un peu en spécial
45:34Iran-Israël
45:37et on va s'intéresser
45:38en ouverture
45:39parce que c'est un tournant
45:40à cette commission d'enquête
45:42qui visera à la France Insoumise
45:43les petits commissaires politiques
45:45vont passer de l'autre côté
45:46et ça
45:47ça va être très intéressant
45:47très très intéressant
45:49et sinon
45:51peut-être à la fin
45:52c'était truculant
45:52c'était délicieux
45:53C'était délicieux
45:55N'ayez pas de joie mauvaise
45:57On va avoir de joie mauvaise
45:59Vous avez tortillé pop-corn ?
46:00N'ayez pas de joie
46:02Sans s'orgasler
46:03qu'il y a quelque chose de génial
46:04Vous étiez tous dans le même état
46:05il y a 10 minutes
46:06Juste un mot
46:07Juste un mot
46:10Avec beaucoup de recul
46:11Juste un mot quand même
46:12sur les honnêtes gens
46:13parce que
46:14je suis le premier surpris
46:16je ne pensais pas
46:17que ça prendrait
46:18les honnêtes gens
46:20qui ne sont pas les gens honnêtes
46:21ce n'est pas la même chose
46:22donc la campagne
46:23sur les honnêtes gens
46:23et finalement ça a pris
46:24je pensais que ça serait
46:25beaucoup plus attaqué
46:26que ça
46:27que les gens diraient
46:28bon honnêtes gens
46:29il y a un côté un peu
46:30vintage
46:31ou ringard
46:32et visiblement
46:33Bruno Retailleau
46:34a trouvé la bonne formule
46:36la bonne expression
46:37les honnêtes gens
46:39et je m'aperçois
46:41que même dans l'espace médiatique
46:42cette formule
46:44est peu attaquée
46:46parce qu'elle correspond
46:48à une réalité
46:48parce que les honnêtes gens
46:49ce n'est pas que les gens honnêtes
46:51justement
46:51ça va bien au-delà
46:52les honnêtes gens
46:53c'est ceux qui fondent
46:55parfois une famille
46:56souvent une famille
46:57et puis qui élèvent
46:58leurs enfants
46:59et puis qui ont envie
47:00pour leurs enfants
47:02d'une vie meilleure
47:03pour eux
47:03qui investissent
47:05sur l'éducation
47:06qui mettent
47:07pourquoi pas
47:07de l'argent de côté
47:08pour que les enfants
47:09fassent des bonnes études
47:11qui peuvent les envoyer
47:12à l'étranger
47:12qui ont un respect
47:14de les anciens
47:15un respect des valeurs
47:16un respect
47:16de la tradition
47:17un respect
47:18c'est un art de vivre
47:19qu'il y a derrière
47:20cette formule là
47:22et c'est vrai
47:23que c'est une France
47:25peut-être
47:25qui est moins fréquente
47:27qu'aujourd'hui
47:27tout ce que je viens
47:28de vous dire là
47:29parce que les familles
47:30ont explosé
47:30parce que les traditions
47:31ne sont plus les mêmes
47:33et malgré ça
47:34ça a touché
47:35manifestement
47:36le public
47:38est le plus grand nombre
47:39donc je ne sais pas
47:40ce que vous en pensez
47:40elle est visuellement réussie
47:42c'est assez beau
47:42ces affiches
47:43moi ça m'a inspiré
47:45des grandes affiches politiques
47:46comme la force tranquille
47:47c'est des choses
47:48qui marquent
47:49et je pense qu'elle marquera
47:50alors qu'il y a
47:51beaucoup de campagnes politiques
47:52qu'on a vues ces dernières années
47:53qui moi ne me marqueront pas
47:53celle-ci je l'ai trouvée
47:54particulièrement réussie
47:55je suis d'accord
47:55et vous avez trouvé
47:57le bon mot
47:58ça touche
47:58ça touche
48:00oui c'est quelque chose
48:01qu'on garde
48:02parce qu'on sent
48:02qu'il y a un projet politique
48:03la réhabilitation de la classe moyenne
48:05oui
48:05voilà
48:06c'est ça
48:06et donc
48:07vous avez raison
48:08vous avez raison
48:09c'est la France silencieuse
48:12la majorité silencieuse
48:13avec une pointe de nostalgie
48:16mais c'est aussi
48:16la majorité silencieuse
48:18elle a été caricaturée
48:19on se souvient
48:19les guignols de l'info
48:20on avait de cesse
48:21de taper sur
48:22Jean-Pierre Pernault
48:23qui incarne ça
48:24le journal de 13h
48:25c'est des ringards
48:27au fond
48:28on se fout de leur tête
48:29c'est des ringards
48:31c'est des beaufs
48:32c'est les gueux
48:33les gueux d'Alexandre Jardin
48:34c'est les gueux
48:35la lumière de cette affiche
48:37on ne sait pas
48:38moi je suis d'accord
48:39si c'est le crépuscule
48:40ou si c'est une aube nouvelle
48:41personne n'était né
48:42le 18 juin 40
48:43Gilles William
48:45vous êtes de 39
48:47vous en prenez
48:48je trouve que
48:49il y a un côté
48:51acharnement
48:52c'est le respect
48:54aux anciens
48:55vu aux anciens
48:55vous me rendez service
48:56vous me rendez service
48:57je peux vous dire
48:58que j'incarne
48:59la France des honnêtes gens
49:00qu'est-ce que vous auriez fait en 40
49:02qu'est-ce que nous aurions fait en 40
49:04chacun se pose
49:05chacun se pose
49:06oui
49:07chacun se pose la question
49:09en tout cas
49:09je n'aurais certainement pas été
49:10du côté des collaborateurs
49:11monsieur Pro
49:12oui
49:13de quel camp
49:13qu'aurait-il fait
49:15tout le monde se pose cette question
49:17c'est une question bien sûr
49:19c'est une question existentielle
49:20et on célèbre aujourd'hui
49:21les 85 ans
49:24de l'appel du 18 juin
49:26moi
49:27général de Gaulle
49:29le 18 juin
49:29que personne n'a entendu
49:30pratiquement
49:31oui
49:31parce qu'il n'a pas été enregistré
49:32non pratiquement
49:33il a fallu qu'il en recommence
49:35qu'auriez-vous fait
49:37qu'aurions-nous fait
49:39dans votre famille
49:39est-ce que la famille
49:42Gauthier-Lebrette a été
49:43vous voulez dire
49:45est-ce que j'avais des aïeux
49:46à Londres
49:47est-ce que la famille
49:48oui
49:48dans chaque famille
49:49on a tous interrogé
49:51pas nos parents
49:52parce qu'ils étaient petits
49:53mais nos grands-parents
49:54on a tous demandé
49:55qu'est-ce que tu as fait
49:56je vous raconte l'histoire
49:57de mon grand-père
49:57là maintenant ?
49:58non
49:58je devine
50:00je devine
50:04que bon sang
50:05ne serait même pas
50:05j'ai un mari à grand-père
50:06qui a terminé en prison
50:07pour avoir fait passer
50:08du courrier
50:08en zone libre
50:10et son co-détenu
50:11s'était fait fusiller
50:11parce que quand vous aviez
50:12un nazi
50:14qui se faisait abattre
50:14par un résistant
50:15ils en prenaient 10 en prison
50:17et il les passait par les armes
50:18et c'était du tirage au sort
50:19et vous voyez pourquoi
50:20dans toutes les familles
50:21cette histoire-là
50:22elle le transmet
50:23de générations
50:24moi le mien
50:25il a perdu
50:26un oeil à Verdun
50:27mon grand-père
50:28ah oui
50:28on était sur la
50:29on était sur 40
50:30elle a été parti
50:32le roi meurtrier
50:33il a été médaillé de la résistance
50:34lésion d'honneur
50:35ça vous va ?
50:36mais je vais vous dire que
50:38en l'espèce
50:40enterré entre un drapeau israélien
50:42et un drapeau français
50:42alors celui qui était donc le père
50:47de mon grand-père
50:48lui il est mort à Verdun
50:49il est mort à Verdun
50:52il avait 20 ans
50:5221 ans
50:53comme un million et demi
50:55de morts
50:56il s'appelait Eugène Pro
50:571917
50:58il est mort
50:59et sa femme est morte
51:00deux mois après
51:02et on a dit
51:03voilà
51:03mort de chagrin
51:04qu'est-ce que ça voulait dire ?
51:05j'étais trop jeune mais moi j'ai vécu
51:06oui ça j'étais trop jeune
51:08je vous assure qu'on vivait
51:09je suis con
51:10non mais
51:10non mais
51:11sérieusement
51:12on vivait au milieu des gueules cassées
51:14bien sûr
51:15moi j'ai connu
51:16mais j'ai connu ça
51:17les rues étaient
51:18et les types avaient 50 ans
51:20de gueules cassées
51:21bien sûr
51:21autour de nous
51:22absolument
51:23bien sûr
51:23ceux qui ont survécu
51:24n'étaient pas forcément
51:25plus chanceux
51:27mais quand j'étais enfant
51:28le jardin de la petite Hollande
51:29à Nantes
51:29c'était un ancien de 14
51:33qui avait pas de bras
51:34ils étaient là
51:36bien sûr
51:36évidemment
51:37bien sûr
51:38il y a le célèbre roman
51:40la chambre des officiers
51:42qui raconte cette histoire
51:43qui est formidable
51:44exactement
51:45la chambre des officiers
51:46bon on s'égare
51:47c'est intéressant
51:48non mais ça explique aussi
51:49le pacifisme des années 40
51:51la manière dont ça s'est passé
51:53le traumatisme de la grande guerre
51:54explique beaucoup le pacifisme
51:56des années 40
51:56je veux pas qu'on fasse non plus
51:57les dossiers de l'écran ce soir
51:58non mais ici on peut rien dire
52:00on est en retard
52:01dès que j'ouvre la bouche
52:03on la ferme
52:04on est en retard
52:04cette conversation
52:05là aujourd'hui
52:06on parlait des élites
52:07qui se sont toujours trompées
52:08face au nazisme
52:10face au soviétisme
52:11et désormais face à l'islamisme
52:13exactement
52:13c'est très intéressant
52:15quand on mot élite
52:16il est un petit peu
52:17bah si
52:18bah si
52:19les grands philosophes
52:19les grands penseurs
52:20Jean-Paul Sartre
52:21vous le mettez
52:21Jean-Paul Sartre
52:22Michel Foucault
52:23parmi les collaborateurs
52:24Sartre était un grand collaborateur
52:26c'est vrai
52:26et tout
52:27bah non mais je suis désolé
52:29c'est vrai
52:29bon
52:30il y a quelqu'un qui va faire
52:31la biographie de Sartre
52:31qui va venir vous répondre
52:32c'est comme ça que ça s'est terminé
52:34monsieur Golnadet
52:35il avait encore dit n'importe quoi
52:37non mais c'est plus compliqué que ça
52:40mais il a joué
52:42il a été un grand collaborateur
52:43il a joué les mouches en 1942
52:46je crois
52:47Jean-Marc Lelouch était à la réalisation
52:52Ludovic était à la vision
52:53Guillaume Marceau était au son
52:55Benjamin Neau était avec nous
52:56Gauthier Ramon bien sûr
52:57toutes ses émissions
52:58se sont retrouvées sur cnews.fr
52:59Gauthier Lebrette
53:01et Julien Pasquet
53:02jusqu'à 1h du matin
53:03pourrait peut-être
53:05on m'a rappelé jusqu'à 2h
53:07bien sûr
53:08ils veulent rien faire
53:09il y a une demande
53:10attend
53:11vous êtes vraiment
53:11c'est un bon camarade
53:13c'est un bon camarade
53:16car c'est un bon camarade
53:19il est 21h04
53:21à demain matin
53:24c'est moi
53:25c'est moi
53:26c'est moi
53:27avant tout
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