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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:01Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros jusqu'à 9h30 sur Europe 1 et sur CNew jusqu'à 10h30.
00:00:06Le scandale de l'énergie en France continue au risque de multiplier par deux la facture d'électricité pour les Français.
00:00:13Hier la Macronie et la gauche ont voté contre le moratoire éolien et solaire qu'avait proposé le Rassemblement National la semaine passée
00:00:22et qu'avaient validé quelques députés issus des Républicains.
00:00:27Les LR se sont d'ailleurs abstenus, cédant aux oukazes de la Macronie qui a reconstitué le Front Républicain au mépris du pouvoir d'achat des Français.
00:00:39La facture sera salée.
00:00:41Les 377 députés qui ont voté contre ce moratoire pour des raisons purement idéologiques se moquent manifestement que le prix de l'électricité flambe.
00:00:53Qu'un expert sur ce sujet comme Henri Proglio, PDG d'EDF de 2009 à 2014, dise mot pour mot ce que je dis là, qu'il souhaite que la France sorte du marché européen,
00:01:06qu'elle revienne à un système intégré d'EDF avec un prix national et un prix pour l'export,
00:01:12qu'un professionnel reconnu comme lui tire la sonnette d'alarme, devrait alerter, influencer nos députés.
00:01:19Hélas ! L'éolien est coûteux, il enlédit les campagnes, le solaire est insuffisant, peu importe, l'idéologie est la plus forte.
00:01:28Henri Proglio milite pour l'arrêt des énergies renouvelables.
00:01:33J'ai davantage confiance en son expertise qu'en des personnes qui prennent des décisions sans rien connaître
00:01:39et qui depuis tant d'années envoie la France dans le mur.
00:01:44L'électricité en France combine tous les malheurs de notre époque.
00:01:47Idéologie, lâcheté, méconnaissance.
00:01:50Le texte voté hier à l'Assemblée nationale part pour le Sénat.
00:01:54La navette parlementaire peut durer, paraît-il, un an.
00:01:57En attendant, c'est le contribuable qui paye, comme toujours.
00:02:019h02.
00:02:05Alexandre Gardin.
00:02:07C'était la vérité.
00:02:08Mais qu'est-ce que vous voulez que je dise ?
00:02:11C'était la vérité mot pour mot.
00:02:12Mais c'est, moi, je vais vous dire, ça me fait de la peine.
00:02:16Oui, c'est terrible.
00:02:17Je ne peux pas vous dire autre chose.
00:02:18En fait, tu as aussi entre, parfois certains jours, la colère et parfois la peine.
00:02:22Et ça me fait de la peine que les gauchistes, l'extrême-gauche, les écolos, Sandrine Rousseau,
00:02:28qui connaît rien à rien pour des raisons idéologiques, c'est même pas mon souci.
00:02:34Ils diront, elles diront toujours n'importe quoi.
00:02:37Mais que les républicains se soient abstenus hier, cédant peut-être à certains lobbies,
00:02:43que les républicains cèdent à ça et que la facture des Français soit multipliée par deux ou par trois,
00:02:48c'est un scandale.
00:02:49L'électricité en France, c'est un scandale.
00:02:52C'est un scandale noir.
00:02:53Voilà, c'est un scandale.
00:02:54Bon, écoutez, continuons.
00:02:56Continuons, allons dans le mur.
00:02:58Comme l'Olympique Lyonnais.
00:02:59Je sais que vous êtes proche de ce club, cher Chana Lousteau.
00:03:02Et je suis triste aussi parce que l'Olympique Lyonnais étant Ligue 2,
00:03:06l'Olympique Lyonnais fera appel.
00:03:08Mais je vous propose effectivement de nous rappeler les titres, cher Chana Lousteau.
00:03:19Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:03:24Un document confidentiel du renseignement américain sème le doute sur l'efficacité des frappes américaines en Iran.
00:03:30Donald Trump maintient que les sites nucléaires iraniens ont été complètement anéantis.
00:03:34Mais selon ce rapport, ces frappes auraient scellé les entrées de certaines installations
00:03:38sans détruire les bâtiments souterrains pour autant.
00:03:41Concrètement, cela voudrait dire que le programme nucléaire iranien est retardé de quelques mois,
00:03:46mais pas détruit.
00:03:47En Israël, les autorités annoncent un retour à la normale du trafic aérien.
00:03:51Le cessez-le-feu avec l'Iran étant actif.
00:03:54Toutes les restrictions ont été levées.
00:03:56L'activité des aéroports internationaux de Tel Aviv et Haïfa sera donc complète dès aujourd'hui.
00:04:01Un soulagement pour toutes les personnes bloquées sur place depuis 12 jours.
00:04:05On apprend ce matin que plus d'un millier de Français ont été rapatriés ces derniers jours.
00:04:10Et puis un policier belge est mort hier soir dans la course-poursuite d'un GoFast en Moselle.
00:04:15La police belge poursuivait un véhicule soupçonné de transporter de la drogue.
00:04:19Les occupants ont pris la fuite en courant.
00:04:21Les policiers les ont donc poursuivis à pied.
00:04:23Sauf que l'un des agents, mais aussi l'un des fuyards, ont été percutés par une voiture qui arrivait en face.
00:04:28Tous les deux sont décédés.
00:04:30Voilà pour l'essentiel de l'information.
00:04:32C'est à vous Pascal.
00:04:32Merci Shana, Eugénie Bastille est avec nous ce matin.
00:04:35Georges Fenech, Éric Nolo, Thomas Bonnet, vous nous direz à combien de temps cette navette ?
00:04:39Ça peut durer un an.
00:04:41Alexandre Jardin que vous connaissez, qui applaudissait.
00:04:43Et puis Xavier Moreno, vous êtes président du CRME.
00:04:47Alors il faut nous expliquer ce qu'est le CRME.
00:04:49Bonjour M. Moreno, je ne vous connaissais pas.
00:04:52Le CRME est un think tank, c'est-à-dire un rassemblement d'experts dans l'énergie,
00:04:57qui a été confronté à des politiques énergétiques, dans le moins qu'on puisse dire,
00:05:01et qu'elles ont été variables et puis peu conformes à l'intérêt général, à notre avis.
00:05:06Et donc nous militons pour faire revenir la politique énergétique à la raison.
00:05:10Et ça ne va pas être facile.
00:05:12Mais ce qui est terrible, évidemment, entre Henri Proglio et Sandrine Rousseau, mon choix est fait.
00:05:18Évidemment, mon choix est fait.
00:05:20Vous avez un grand professionnel, quelqu'un qui a été PDG d'EDF, et puis vous avez une militante.
00:05:26Vous ne préférez pas les sorcières ou aux ingénieurs nucléaires, comme elle avait dit ?
00:05:30Non, mais c'est une militante.
00:05:33C'est ça le souci des gens qui ne peuvent être que militants.
00:05:39Parce que vous ne pouvez pas la mettre dans une entreprise.
00:05:41Parce qu'à mon avis, elle sera très vite mise de côté.
00:05:45Si je me permette, Pascal, ce qu'on a vu aussi hier, c'est le prix de la dissolution.
00:05:49C'est-à-dire qu'on a un Parlement complètement bloqué.
00:05:51Le génie d'Astier.
00:05:52Cette loi, en fait, était un fourre-tout, où il y avait à la fois ce moratoire sur l'énergie,
00:05:56mais aussi des objectifs d'éolien et de solaire en même temps, dans la même loi.
00:06:00Donc c'était complètement contradictoire.
00:06:01C'était n'importe quoi, cette loi, en fait.
00:06:03Donc elle n'a pas été votée, mais c'était absolument un fourre-tout.
00:06:07Et ça montre aussi un Parlement complètement bloqué.
00:06:09une France incapable de prendre des décisions majeures sur un sujet aussi important, cardinal que l'énergie.
00:06:16Et moi, ce qui me désespère, c'est vraiment qu'on est en train de payer encore là le prix de la dissolution
00:06:20d'un Parlement bloqué alors qu'on aurait besoin d'agir, d'avoir une politique claire
00:06:23qui se développe sur des années pour rassurer les investisseurs.
00:06:27Et on paye aussi ce blocage politique.
00:06:29Eugénie, le Président de la République dit toujours qu'il aime la France.
00:06:33Ces gens disent toujours qu'ils aiment la France.
00:06:35Le pays est bloqué.
00:06:35Il faudrait une majorité dissoudre et avoir une majorité la France.
00:06:37Le pays est bloqué.
00:06:38Si vraiment Emmanuel Macron aimait la France comme il le dit,
00:06:42s'il plaçait l'intérêt général au-dessus de tout,
00:06:44il partirait.
00:06:45Non, non, moi je ne demande pas là.
00:06:47Non, ça, ça, c'est pas bien.
00:06:48On ne demande pas la démission de prêtres.
00:06:49Moi, je pense que c'est la seule solution.
00:06:51Non.
00:06:51Moi, je vous...
00:06:52Il dirait, Madame, Messieurs, je suis là depuis huit ans.
00:06:56Je vais dissoudre.
00:06:56Ou vous me donnez une majorité avec mes propres idées,
00:07:02avec les idées que je défends,
00:07:03et c'est une sorte d'épreuve de vérité,
00:07:06ou si vous ne me la donnez pas, je m'en vais.
00:07:09On en connaît le résultat.
00:07:10Ça veut dire qu'il partira.
00:07:11Mais pas forcément.
00:07:12Il aura peut-être...
00:07:13Il pourrait avoir...
00:07:14Il y a des gens qui sont la majorité en l'état actuel des...
00:07:15Mais je n'en sais rien.
00:07:17Mais s'il aimait vraiment ce pays,
00:07:19si l'intérêt général...
00:07:21Le pays est bloqué pendant deux ans.
00:07:23Il ne se passera rien.
00:07:24Mais c'est ça qu'il devait...
00:07:26Mais ça s'est déjà produit.
00:07:28Non ?
00:07:28Ben si.
00:07:29La dernière dissolution, c'était quoi ?
00:07:30Ben, il ne l'avait pas dit comme ça.
00:07:31Là, il pourrait dire...
00:07:33Il pourrait être...
00:07:34J'ai besoin de majorité, donc...
00:07:35Moi, je ne demanderai jamais...
00:07:35Je ne demanderai jamais que le président parte.
00:07:39Mais en revanche, je pense qu'effectivement,
00:07:42on peut en appeler à sa responsabilité,
00:07:44ce pays bloqué.
00:07:45Que de temps perdu.
00:07:46Huit ans catastrophiques.
00:07:48Huit ans catastrophiques.
00:07:49Un pays qui est en miettes.
00:07:52Dans tous les domaines.
00:07:53De nouvelles prises.
00:07:53Et effectivement, il pourrait dire...
00:07:55Ben, je propose ça.
00:07:56Et si vous me donnez la majorité,
00:07:57ben, pendant deux ans,
00:07:58je peux faire des choses.
00:08:00Je voudrais juste nuancer ce qu'a dit Eugénie,
00:08:01parce que, en fait, normalement...
00:08:02Thomas Bonnet.
00:08:03Normalement, ça aurait dû passer par décret, tout ça.
00:08:05C'est-à-dire que là, on a une discussion à l'Assemblée,
00:08:06parce que Marine Le Pen l'a demandé.
00:08:07Bien sûr.
00:08:08Mais normalement, et d'ailleurs,
00:08:09c'est peut-être ce qui va arriver in fine,
00:08:10le gouvernement peut tout à fait décider tout seul
00:08:12dans son coin de la politique énergétique
00:08:14pour les dix ans à venir.
00:08:15Mais c'est un...
00:08:16Il faut plutôt se contenter du fait
00:08:17que la représentation nationale puisse se prononcer.
00:08:19Alors oui, ça donne des blocages.
00:08:21Mais c'est plutôt...
00:08:22Depuis le Covid, ils veulent tout faire passer comme ça.
00:08:24Est-ce que vous le comprenez ?
00:08:26Ils veulent tout faire passer par...
00:08:27Ils ne veulent plus du peuple.
00:08:29Non.
00:08:29Ça n'existe plus !
00:08:31L'Assemblée, c'est s'aborder.
00:08:32Voilà.
00:08:33Ils veulent tout faire passer en loussdé.
00:08:35Oui.
00:08:36Vous avez compris, ça ?
00:08:37Donc c'est...
00:08:38Mais les gens acceptent tout, donc...
00:08:42Oui, si je puis me permettre.
00:08:43Monsieur Moreno.
00:08:44Plus modeste.
00:08:45Xavier Moreno.
00:08:46Plus modeste à essayer plutôt que les Français comprennent la situation.
00:08:50Je vous donne quelques chiffres pour illustrer le débat.
00:08:53On dit qu'on est contre l'éolien ou contre le solaire aujourd'hui.
00:08:56Combien de Français savent que l'éolien et le solaire déjà installés représentent l'équivalent de 45 réacteurs ?
00:09:05Vous avez bien entendu 45 réacteurs nucléaires.
00:09:07Je rappelle qu'il y a 56 réacteurs qui sont en activité aujourd'hui en France.
00:09:11Donc on a déjà un éolien qui représente 46 réacteurs, qui représente 45 réacteurs.
00:09:16Rien que dans les instructions en cours dans les préfectures, il y a l'équivalent de 40 réacteurs nucléaires.
00:09:22C'est-à-dire, sans donner de nouvelles autorisations, si la loi avait été votée, la France aurait eu, dans 2-3 ans qui viennent,
00:09:31l'équivalent de 85 réacteurs nucléaires en solaire et en éolien.
00:09:35Donc la question n'est pas d'être radicalement contre l'éolien ou contre le solaire,
00:09:40mais c'est de se dire, avec une telle quantité d'éolien et de solaire qui est déjà installée et dans le tuyau,
00:09:45est-ce qu'il n'est pas temps de faire une pause, d'étudier la consommation électrique qui est beaucoup plus faible que prévu
00:09:52et de réfléchir à des alternatives dans lesquelles on aurait un mix de...
00:09:57Jamais avec les idéologues. Jamais avec les idéologues. Ils iront jusqu'au bout.
00:10:01Les idéologues, c'est ça. C'est la base de l'idéologie.
00:10:04Alors je vous propose d'écouter Jean-Philippe Tanguy, député du Rassemblement National,
00:10:09qui était ce matin chez Sonia Mabrouk.
00:10:10Les Français l'ont vu depuis dix ans, avec le foisonnement des éoliennes et des panneaux solaires.
00:10:16Ça a l'air un peu inoffensif comme ça. C'est vrai qu'un panneau solaire, ça a l'air sympathique.
00:10:20On se dit que sa maison va être autonome, mais pas du tout.
00:10:22À la fin, c'est les Français qui payent.
00:10:24Donc la facture d'électricité, elle a déjà augmenté, elle a déjà doublé, pardon, depuis dix ans.
00:10:28Elle va encore doubler. Mais qu'est-ce que ça veut dire concrètement ?
00:10:30Ça veut dire qu'évidemment, les familles ne s'en sortiront plus,
00:10:33avec des dépenses contraintes qui vont encore plus les serrer à la gorge.
00:10:36Mais ça veut dire surtout que l'économie française va profondément souffrir.
00:10:40Le moratoire sur les éoliennes qui était prévu, ou en tout cas imaginé la semaine dernière.
00:10:46Jean-Philippe Tanguy.
00:10:48Est-ce que pour vous, la fin des éoliennes, c'est le sens de l'histoire aujourd'hui ?
00:10:51Bien sûr, c'est le sens de l'histoire en France. Ça n'a servi à rien.
00:10:54Plus de nouvelles éoliennes, puisque le stock sera toujours là ?
00:10:56Plus aucune. Malheureusement, on devra gérer les éoliennes qui ont été branchées
00:10:59et qui doivent tourner entre 15 et 20 ans.
00:11:01On en pourra en retirer quelques-unes dans des endroits où vraiment elles abîment le paysage,
00:11:05où elles font du mal à la population.
00:11:07Mais elles seront obligées, malheureusement, de gérer le stock.
00:11:09Tout ça a été prévu par Marine Le Pen, mais il n'en faut pas plus.
00:11:12Les éoliennes en mer qui vont défigurer tous les paysages français,
00:11:17qui vont empêcher les pêcheurs de travailler, qui vont tuer le tourisme,
00:11:19parce qu'on est quand même aussi une économie touristique.
00:11:22Si vous voulez qu'on mette des éoliennes en mer dans certains secteurs du monde
00:11:24où il n'y a pas de tourisme, où c'est déjà très industrialisé, pourquoi pas ?
00:11:27Mais là, est-ce qu'on connaît la France ?
00:11:28Est-ce que les gens qui aiment notre pays, qui aiment nos paysages,
00:11:32savent les conséquences des éoliennes en mer ?
00:11:34J'imagine qu'ils veulent en mettre à Belle-Île, sur un des plus beaux joyaux de la Bretagne.
00:11:38Ils veulent saccager les côtes.
00:11:40Non mais Éric, je vous assure, on oscille entre colère et tristesse.
00:11:45Mais moi, je soutiens la ligne de mon camarade Thomas Bonnet.
00:11:47Moi, je trouve que sur des sujets aussi cruciaux, il y a une seule solution.
00:11:51Ce que vous proposez est valable, mais un peu compliqué.
00:11:53Moi, je suis pour le référendum, tout simplement.
00:11:55qu'on demande aux Français sur des sujets qui les affectent en profondeur, en quotidien.
00:12:00Un référendum.
00:12:01En plus, ça permettrait d'éclairer...
00:12:03Je ne sais pas si on peut le faire, un référendum sur les éoliennes.
00:12:04Oui, parce que c'est une question économique, sociale.
00:12:07Je pense que ça pourrait rentrer dans le champ du référendum.
00:12:09Alexandre Jardin.
00:12:11Vous devez venir d'ailleurs vendredi, peut-être, avec un pêcheur, avec un paysan.
00:12:15Il y a une révolte qui monte en France.
00:12:17Les gueux !
00:12:18Sous Bannière Gueux, les mouvements des pêcheurs, l'UFPA, la coordination rurale,
00:12:24tout ça, et plein d'autres mouvements sont en train de converger vers quatre grands ports.
00:12:29Moi, je serai à RD20, en Bretagne.
00:12:32Il y a une société qui est en train de se manifester massivement,
00:12:35qui veut des solutions démocratiques,
00:12:38et qui lit vos articles massivement sur nos réseaux,
00:12:42qui lit ce que Proglio dit, qui comprend.
00:12:45Le pays est en train de véritablement comprendre
00:12:48qu'hier, le Parlement s'est sabordé,
00:12:51et que le gouvernement veut revenir à son idée initiale
00:12:54de passer en force pendant l'été, par décret,
00:12:57300 milliards que vous allez payer.
00:13:02C'est exactement ce que vous dites ce matin.
00:13:04Mais c'est la stricte vérité.
00:13:06Donc, pour empêcher ça, maintenant, on passe à une révolte populaire.
00:13:11Et on démarre samedi.
00:13:13Je voudrais venir samedi avec un pêcheur de l'UFPA,
00:13:17avec quelqu'un de la coordination rurale.
00:13:19Il y a des gens qui sont en train de converger.
00:13:21Depuis ce matin, depuis 6h du matin, sur mon téléphone,
00:13:24plein de mouvements convergent.
00:13:25Je ne vais pas donner leur nom encore,
00:13:27parce que c'est en train de s'agréger.
00:13:29Il y a des révoltes sous Bannière Gueux,
00:13:31qui démarrent à Vendôme,
00:13:32qui démarrent un peu partout.
00:13:34Le peuple ne va pas se laisser tondre.
00:13:37Et le mouvement des gueux va porter une alliance entre les experts,
00:13:44tous ceux qu'on a méprisés,
00:13:46Proglio qu'on a méprisés,
00:13:48Bernard Acquoyer.
00:13:49Alors, écoutez-le, Bernard Acquoyer.
00:13:51Bernard Acquoyer était remarqué ce matin,
00:13:53il était sur Europe 1.
00:13:54Écoutez ce qu'il a dit.
00:13:55Écoutez ce qu'il a dit, Bernard Acquoyer.
00:13:57Le nucléaire est un atout fantastique pour la France.
00:14:01C'est notre troisième filière industrielle.
00:14:03C'est un atout unique que beaucoup voudraient nous voir perdre.
00:14:06C'est 220 000 emplois,
00:14:08des techniciens, des ingénieurs,
00:14:09des ouvriers spécialisés.
00:14:10C'est ce qui est précieux.
00:14:11Au moment où la filière automobile va souffrir terriblement
00:14:15en raison d'une décision,
00:14:17elle aussi largement politique,
00:14:19de la sortie des moteurs thermiques en 2035,
00:14:21au niveau européen,
00:14:23tout ça s'impose.
00:14:23Donc nous ne sommes pas contre les énergies nouvelles.
00:14:26Nous faisons qu'il faut qu'il y ait une part
00:14:27dans la production d'électricité
00:14:29qui soit contenue à une proportion gérable.
00:14:32Et pour la déterminer,
00:14:34il faut enfin faire des études
00:14:36qui n'ont jamais été conduites.
00:14:38Je rappelle le manifeste d'Henri Proglio.
00:14:40Il considère le rejet du moratoire
00:14:41comme un désaveu de la stratégie énergétique nationale.
00:14:44Il conteste vivement le système marginaliste européen.
00:14:46Il appelle à une rupture politique vis-à-vis de Bruxelles
00:14:48avec la mise en place d'un marché national régulé.
00:14:51Il propose un moratoire sur les éoliennes,
00:14:53les qualifiants d'énergie non pilotable.
00:14:56Enfin, c'est des professionnels quand même, Eugénie.
00:14:59Moi, ce qui m'ennuie,
00:15:00je ne suis pas un spécialiste de ça.
00:15:02Vous non plus.
00:15:03Sandrine Rousson encore moins.
00:15:05Marine Tondelier, pas du tout.
00:15:06Mais comment vous dire ?
00:15:08Il faut écouter les professionnels.
00:15:10On l'avait reçu ici, Proglio.
00:15:12Et il nous avait dit qu'on n'écoute plus les professionnels.
00:15:14Et on a une classe politique,
00:15:15pardonnez-moi de le dire comme ça,
00:15:17qui est nulle.
00:15:18Elle est nulle, cette classe politique.
00:15:20Elle est sans courage.
00:15:22Elle est lâche.
00:15:23Elle est inculte.
00:15:25Elle ne connaît rien.
00:15:25Et elle ne fonctionne.
00:15:27Les LR.
00:15:28Pourquoi les LR se sont abstenues hier ?
00:15:30Minute Fenec.
00:15:31Non, mais sérieusement.
00:15:32Pourquoi les LR se sont abstenues hier ?
00:15:34Au Sénat, les LR ont défendu un mix énergétique
00:15:37dans lequel figuraient des éoliennes et du solaire.
00:15:39Donc, déjà, les sénateurs et les députés LR ne sont pas d'accord.
00:15:42Georges Fenec.
00:15:43Non, je n'ai pas...
00:15:43Je suis consterné comme vous.
00:15:46Je n'ai pas d'explication.
00:15:47Mais Laurent Wauquiez, sur la position qui n'était pas celle de Nicolas Sarkozy,
00:15:51à l'époque, il défendait le nucléaire, bien entendu.
00:15:53Mais alors, moi, je connais la réponse.
00:15:55Je connais la réponse.
00:15:56Je connais la réponse.
00:15:58Ils sont lâches.
00:16:00Ils ne veulent pas prendre des coups dans l'espace médiatique.
00:16:03Parce que si tu arrives...
00:16:04Je vous donne la parole, si vous voulez.
00:16:07Oui, je voudrais prendre un peu leur défense.
00:16:09C'est que l'énergie, c'est un sujet compliqué.
00:16:11Il y a eu des difficultés, parfois, dans le nucléaire.
00:16:13Donc, pour un homme politique qui regarde le dossier un peu superficiellement,
00:16:17l'idée d'un équilibre entre les différentes énergies est une idée qui vient naturellement à l'esprit.
00:16:23La grande confusion qui existe, c'est que l'éolien est très utile dans tous les pays qui produisent de l'électricité avec du charbon ou avec du gaz.
00:16:31Parce que quand le vent souffle, vous éteignez la chaudière à gaz.
00:16:35Et en France, on a une situation spécifique où on a le nucléaire.
00:16:38Donc, en réalité, derrière les pro-éoliens se cachent souvent des anti-nucléaires.
00:16:44À partir du moment où on a fait la révolution qui consistait enfin à découvrir, comme le disait Bernard Acquoyer,
00:16:48que le nucléaire, non seulement est un atout de la France, mais c'est même la colonne vertébrale de la réindustrialisation de la France.
00:16:56Parce que ce qui va attirer l'industrie nouvelle, c'est la disponibilité d'une électricité propre à des coûts raisonnables et prévisibles sur les 50 années qui viennent.
00:17:05À partir de ce moment-là, on n'a plus besoin de dire qu'on a rajouté de l'énergie intermittente, éolienne, qui n'a aucun intérêt technique.
00:17:13Vous êtes invité sur les plateaux ?
00:17:15Rarement.
00:17:17On ne comprend pas.
00:17:18On va parler de Delphine Ernotte tout à l'heure, qui est un scandale absolu, France Télévisions aujourd'hui.
00:17:23Ce qui se fait contre M. Sterrin est juste un scandale absolu.
00:17:27L'autre jour, c'était un journal, un sujet de 6 minutes dans le 20h, et hier, c'était cash investigation.
00:17:32C'est-à-dire, et M. Sterrin, il est présenté, je le disais tout à l'heure, l'affiche dans France Info, il est présenté comme un milliardaire catholique.
00:17:39Vous imaginez si on disait un milliardaire juif ou un milliardaire musulman ?
00:17:43Maintenant, c'est extraordinaire.
00:17:46On présente quelqu'un en disant que c'est un milliardaire catholique.
00:17:49Voilà ce qui se passe sur France Info.
00:17:50Mme Ernotte, qui a été hier sur Quotidien, chez nos amis de Quotidien, nos grands amis,
00:17:57mais c'est juste à ce...
00:17:58En fait, tout ça va dans le même sens.
00:18:01C'est-à-dire qu'elle expliquait, par exemple, qu'on invite tout le monde.
00:18:03Ben non, vous avez été invité sur le service public ?
00:18:06Je suis assez rarement invité, parce qu'on n'aime pas trop la parole des experts.
00:18:09Mais ceci dit, si vous regardez la situation, disons l'assimilation des gens qui sont aujourd'hui pour le moratoire
00:18:19à des gens qui sont contre l'écologie, moi je pense que la situation c'est le contraire.
00:18:24Si on est pour l'écologie, pour la protection du climat, il faut économiser l'argent,
00:18:29les 300 milliards dont vous parlez, qui sont gaspillés à fabriquer une électricité superflue en surproduction
00:18:36et investir cet argent dans les secteurs où on a de l'énergie fossile,
00:18:42c'est-à-dire l'électrification des transports, l'isolation des bâtiments.
00:18:46Donc les vrais écologistes aujourd'hui qui sont sensibles comme nous aux risques climatiques
00:18:50devraient dire arrêtons de gaspiller l'argent dans le domaine électrique.
00:18:54On peut se demander à qui profite cet argent d'ailleurs, parce que comme vous avez vu,
00:18:56il y a un certain nombre de syndicats professionnels qui sont tout à fait heureux
00:19:01des projurictions de nouveaux champs éoliens dans différents domaines.
00:19:06Et investissons cet argent, d'ailleurs avec un impact social supplémentaire,
00:19:10si on aide les gens à acheter une voiture électrique, à isoler leur logement,
00:19:14ils feront des économies sur le fuel chaque mois, alors que produire de l'énergie électrique inutile,
00:19:21c'est une dépense que payent les Français chaque jour avec leur facture d'électricité.
00:19:25Thomas Bonnet, je vais citer Anne-Laure Blain, qui est députée Maine-et-Loire,
00:19:29porte-parole au groupe droite républicaine, et qui dit, une petite précision,
00:19:33si les LR se sont majoritairement abstenus hier, députés LR, j'ai voté pour,
00:19:37j'étais aussi hier au sommet des libertés.
00:19:39Donc il y a quelques fractures au sein des LR.
00:19:42Il y a différentes appréciations, c'est vrai, il y a eu quelques...
00:19:45Mais d'ailleurs, même quand le moratoire avait été voté, il y avait eu quelques dissensions au sein des LR,
00:19:49Est-ce que le blackout, parce que moi ce qui me, comment dire, souvent ne donne pas des informations,
00:19:58le blackout en Espagne, est-ce qu'il est lié aux énergies renouvelables ? Oui ou non ?
00:20:03Alors, la réponse est plus nuancée.
00:20:05Je ne sais pas.
00:20:05Il est certain que la grosse proportion d'énergie intermittente est un risque de blackout.
00:20:13Ce qu'on dit, c'est qu'il y a eu une défaillance de production d'électricité
00:20:17qui aurait pu se produire indépendamment de l'énergie solaire ou d'énergie éolienne.
00:20:23Quand vous avez, par contre, un très gros stock d'énergie éolienne, vous avez moins de réactivité du réseau.
00:20:31Quand vous avez, par exemple, un réacteur nucléaire qui s'arrête...
00:20:34Il n'est pas pilotable, c'est ce que dit Henri Proglio.
00:20:36C'est une question d'inertie.
00:20:39C'est-à-dire, est-ce que quand vous arrêtez un barrage, par exemple, la turbine continue à tourner pendant des heures.
00:20:44Quand vous arrêtez un panneau solaire, l'électricité s'arrête brutalement.
00:20:47Donc, quand vous en êtes plus d'énergie intermittente, vous êtes obligé de créer des systèmes comme ce que vous aviez pour éviter que vos ordinateurs aient des micro-coupures.
00:20:56Moi, j'ai le sentiment que sur l'Espagne, les médias n'enquêtent pas beaucoup.
00:20:59On ne veut pas... Manifestement, il s'est passé un gros problème.
00:21:02Ça va contre l'idéologie dominante.
00:21:04Et voilà, on ne le met pas en avant.
00:21:07Oui, on sait quand même qu'un réseau qui a beaucoup d'énergie intermittente sans inertie est un réseau plus fragile qu'un réseau qui a du nucléaire et de l'hydraulique.
00:21:16Et vous entendez la voix de Xavier Moreno, président du Cérémé.
00:21:20Vous le découvrez peut-être.
00:21:21Et je vais rappeler, évidemment, ce qu'est le Cérémé.
00:21:24C'est le cercle de réflexion indépendant sur l'énergie.
00:21:27C'est un cercle reconnu et spécialisé en politique énergétique.
00:21:30Et évidemment, comme toujours, les experts ne sont pas entendus.
00:21:33Et au profit de gugus, militants idéologiques qui, effectivement, sont interrogés par un jour.
00:21:40D'ailleurs, qui ne connaissent rien à rien, mais qui foncent dans le même sens parce que c'est l'idéologie dominante.
00:21:45Et qui vous envoie la facture.
00:21:48Le grand danger aujourd'hui, c'est s'il y avait, ce qu'était l'intention du ministre, la publication de ce fameux décret.
00:21:54Parce qu'on n'a pas idée des chiffres.
00:21:56Je vous ai dit tout à l'heure que l'équivalent de ce qui est en cours en éolien et en solaire, c'est 85 réacteurs.
00:22:04Mais si vous prenez les chiffres du décret, on ajouterait une puissance électrique, solaire et éolienne de 160 gigawatts.
00:22:12C'est l'équivalent de 140 réacteurs.
00:22:15Il faut bloquer ce décret.
00:22:17Il faut bloquer ce décret.
00:22:19Il y a des gens qui nous écoutent, mais ils doivent se dire.
00:22:21Mais il faut bloquer ce décret.
00:22:22Personne ne vous a...
00:22:23Dans la rue.
00:22:24Il faut bloquer ce décret dans la rue.
00:22:26Samedi avec les pêcheurs.
00:22:28Il faut que ce peuple, à un moment, arrête de se faire tondre.
00:22:31J'entends bien, mais monsieur Borédo, ce que je trouve extraordinaire, c'est que personne...
00:22:35Moi, je ne connais pas précisément ces sujets-là.
00:22:38Je l'entends, mais je donne la parole aux uns et aux autres.
00:22:41Ce qu'on entend en ce moment, et qu'entendent sans doute les téléspectateurs, et je pense
00:22:45qu'Éric est comme moi, et on est tous pareils, c'est extraordinaire ce que vous êtes
00:22:49en train de dire.
00:22:50Oui, c'est extraordinaire.
00:22:51Parce qu'on rêverait que vous interveniez à l'Assemblée nationale et que vous leur
00:22:55disiez les choses.
00:22:56Parce que tout ce que vous...
00:22:58Oui, mais personne ne veut parler de vous, forcément.
00:23:00C'est-à-dire que...
00:23:02Moi, vous savez comment...
00:23:04J'ai lu votre tribune, hier, dans le Figaro.
00:23:07Bon, et c'est comme ça que j'ai découvert votre pensée, si j'ose dire, ou votre...
00:23:13Bon, et...
00:23:14Non, mais c'est...
00:23:15À l'Assemblée, on écoute Dominique Voenet.
00:23:16On préfère écouter Dominique Voenet à l'Assemblée.
00:23:18On écoute des gugus.
00:23:19Mais est-ce que c'est...
00:23:20Ils ont gagné sur les ZFE, déjà.
00:23:23Oui.
00:23:24Europe 1.
00:23:24Et on va gagner une deuxième fois.
00:23:26On va gagner une deuxième fois.
00:23:27Non, mais c'est passionnant, je l'assure.
00:23:28Au moins, j'espère, si cette émission peut servir à quelque chose, je trouve que c'est formidable.
00:23:34Si elle peut sensibiliser et puis ouvrir le débat, après, on peut vous contredire.
00:23:39Moi, je pense que la parole doit être contradictoire.
00:23:42J'imagine que, bon...
00:23:42Nous demandons juste de prendre le temps de faire une étude.
00:23:45Mais bien sûr.
00:23:45Il faut indépendance.
00:23:46Cette étude n'a pas...
00:23:46Mais les politiques devraient faire ça.
00:23:48Les LR devraient faire ça, bien évidemment.
00:23:49Mais pour les LR...
00:23:50Il y en a un plan qui est capable de faire ça.
00:23:51Vous voulez que je dise ?
00:23:52Mais 40 ans qui font n'importe quoi, je pense qu'ils changeraient aujourd'hui.
00:23:55Bon, j'exagère un peu.
00:23:56Est-ce que, notre ami Thomas Hille, on est un petit peu vif ?
00:24:01Oui.
00:24:01Vous avez exagéré.
00:24:02Vous avez exagéré un petit peu, Pascal.
00:24:04Non, mais c'est l'argent des Français.
00:24:06Écoutez.
00:24:06C'est les gens ?
00:24:07C'est l'argent des Français.
00:24:09Vous avez vu votre facture d'électricité ?
00:24:11Vous vous chauffez comment, vous ?
00:24:12C'est fou.
00:24:13Je me chauffe au gaz, moi.
00:24:14Eh bien, c'est bien.
00:24:17Qu'est-ce que vous allez faire aujourd'hui ?
00:24:20Je reçois Francis Huster, dans un instant.
00:24:24Ah, alors là, vous allez le chauffer, j'espère, Francis Huster.
00:24:28Évidemment.
00:24:28Il est avec vous, là, déjà, Francis ?
00:24:30Il est avec vous, déjà, Francis Huster ?
00:24:32Il est au café, là.
00:24:34Il est au café.
00:24:35Ah oui.
00:24:35Et il est avec Diane Lair, la Miss France 2022, qui sera avec lui aussi.
00:24:39Ah, alors oui.
00:24:40À mon avis, il va lui proposer un rôle.
00:24:42Il va lui proposer Agnès dans l'école des femmes, tel que je le connais.
00:24:46C'est possible.
00:24:47Ou Célimène, ça, il en est capable.
00:24:50Ou Chimène.
00:24:52Bon.
00:24:52À tout à l'heure, Pascal.
00:24:53Va, je ne te hais point.
00:24:55Il est 9h25, la pause, à tout de suite.
00:25:01Soumayal Abidi, bonjour, qui nous rappelle les titres.
00:25:03Bonjour, Pascal.
00:25:08Bonjour à tous.
00:25:09Faire tomber le gouvernement de François Bayrou ne fera pas baisser l'âge de départ à la retraite.
00:25:14Les mots ce matin de Jean-Philippe Tanguier au micro de Sonia Mabrouk.
00:25:17Toutefois, le député RN de la Somme prévient.
00:25:20Si le Premier ministre veut imposer des impôts pour faire des coupes sèches dans des budgets très importants,
00:25:25le RN censurera.
00:25:27Colère et incompréhension des parents de Benjamin qui plaident pour une évolution de la loi
00:25:31après la remise en liberté du pêcheur, auteur de la collision mortelle de leur fils de 8 ans.
00:25:37Collision qui s'est produite la semaine dernière sur le port d'Arcachon.
00:25:41Et puis, 47 départements placés en vigilance orange-orage et 2 pour canicule.
00:25:46Météo France prévoit de fortes pluies dès 16h cet après-midi,
00:25:49des chutes de grêle et des rafels de vent pouvant atteindre les 100 km heure.
00:25:53Merci, Soumayal.
00:25:54Vous découvrez peut-être Xavier Moreno qui est président du CEREME,
00:25:57le cercle de réflexion indépendant sur l'énergie.
00:25:59Un cercle reconnu spécialisé en politique énergétique et évidemment votre expertise nous intéresse
00:26:04puisque vous êtes un partisan évidemment du nucléaire
00:26:10et vous souhaitez un moratoire pour voir comment ces énergies renouvelables, leur efficacité ou non.
00:26:15Vous me disiez durant la pause quelque chose qui est intéressant sur les EPR qui sont fabriqués en Allemagne, c'est ça ?
00:26:20Oui, l'histoire de l'EPR c'est que dans un mouvement européen, on a demandé à EDF d'arrêter de fabriquer ces réacteurs nucléaires avec la technologie d'EDF
00:26:28et d'adopter la technologie de Siemens, c'est-à-dire de faire un réacteur européen dont l'ingénierie principale était allemande
00:26:36et la cuve était française avec Framatome.
00:26:38Et puis finalement, les Allemands ont arrêté le nucléaire et donc c'est Areva qui a repris la filiale de Siemens
00:26:48et qui s'est mis à vendre des réacteurs clés en main qui étaient les EPR, notamment ceux de la Finlande,
00:26:54sans avoir une véritable expérience de projet aussi compliqué dans ce secteur-là.
00:26:59EDF est revenu dans la course avec Flamanville parce qu'EDF ne pouvait pas être absent de l'espoir d'un rebond du nucléaire.
00:27:07Et donc aujourd'hui, une partie des difficultés qu'on rencontre sont liées au fait qu'on a imposé à EDF d'arrêter sa technologie
00:27:14et de retravailler à partir de la technologie allemande.
00:27:17Flamanville, aujourd'hui, ses contrôles-commandes sont gérés par Siemens.
00:27:20Alors l'EPR 2, c'est un EPR 1 qui a été francisé et dans lequel des ingénieurs d'EDF ont un travail remarquable
00:27:27pour simplifier et rendre plus efficace et peut-être franciser aussi les contrôles-commandes avec Schneider par exemple.
00:27:32Est-ce que vous pouvez nous répéter ce que vous avez dit sur ce qui nous pend au nez si les contrats sont signés ?
00:27:38Alors l'inquiétude que l'on a, c'est sur ce fameux décret parce que comme je vous l'ai dit,
00:27:43il ne s'agit pas d'être radicalement contre les énergies intermittentes,
00:27:47il s'agit de savoir quelle est la bonne proportion.
00:27:49Notre conviction, c'est que cette proportion, si on ajoute ce qui est déjà installé,
00:27:54je vous disais tout à l'heure que ça représente l'équivalent de 45 réacteurs nucléaires en puissance,
00:27:59ce qui est déjà dans le tuyau et qui représente 40 réacteurs supplémentaires,
00:28:04c'est-à-dire l'équivalent de 85 réacteurs qui vont être installés en France,
00:28:09si le décret paraissait, on en rajouterait l'équivalent de 140.
00:28:13On va payer pendant combien de temps si le décret passe en douce cet été ?
00:28:18C'est les fameux appels d'offres qui sont dans le tuyau,
00:28:20ce sont des accords dans lesquels on garantit aux producteurs de vendre toute l'électricité qu'ils produiront
00:28:25à un prix garanti, même si cette électricité arrive sur le marché alors qu'on en a trop
00:28:30et qu'on est obligé, après l'avoir acheté à 150 euros du mégawatt,
00:28:35on la revend à des prix négatifs.
00:28:38Et on paye pendant 20 ans.
00:28:42Bon, dernier mot à Alexandre Jardin parce qu'on va recevoir...
00:28:48Je reviens vendredi avec un pêcheur de l'UFPA,
00:28:53avec quelqu'un de la coordination rurale,
00:28:55à un moment, et vous venez signer la pétition sur legueux.fr,
00:28:59à un moment on est un peuple qui se fout debout,
00:29:02on ne va pas accepter tout ce que dit monsieur.
00:29:05Bon, l'éolien ne produit que 23% du temps et le nucléaire 93% du temps,
00:29:11ça c'est important de le dire, l'éolienne par définition c'est que 23% du temps.
00:29:14Vous savez Pascal, puisqu'on ouvre le capot simplement...
00:29:15Oui, ouvrir le capot, belle expression.
00:29:18Le secrétaire général à la planification écologique a été nommé il y a quelques jours,
00:29:21il s'appelle Augustin Augier, c'est un rôle important,
00:29:23il dit qu'il veut accélérer, c'est un ancien directeur de cabinet de Marine Tondelier,
00:29:27qui a travaillé avec monsieur Eric Piolle.
00:29:29Magnifique, voilà l'idéologie qui est aujourd'hui au pouvoir.
00:29:31Exactement, et ça nous renvoie, parce que tous les sujets finalement sont liés.
00:29:35Je vous remercie beaucoup et je vous attends vendredi.
00:29:38Vendredi, mais surtout c'était une émission historique.
00:29:41Oui, j'irais plus jusqu'à là.
00:29:42Si, c'était vraiment...
00:29:43Non, c'était une émission très importante pour notre pays.
00:29:46Bon, écoutez, vous êtes très...
00:29:48En tout cas, on essaye d'ouvrir le débat là encore.
00:29:51Ce qui nous intéresse, c'est la parole contradictoire.
00:29:52Et contradictoire, ce n'est pas un mot pour le service public de France Télévisions.
00:29:56Delphine Ernotte a été hier sur le plateau de Quotidien.
00:30:00Bon, ce qui n'est pas étonnant.
00:30:01Donc, le message, c'est le média, comme dit l'autre.
00:30:05Elle est présidente du conseil de direction de France Télévisions.
00:30:08Elle est revenue sur les critiques vis-à-vis de son groupe.
00:30:10Elle dit qu'on invite tout le monde.
00:30:11Ben non, vous ne serez jamais invité.
00:30:12Vous ne serez pas invité.
00:30:13En revanche, hier soir, il y a eu un cash investigation sur M. Sterrin,
00:30:19qui est présenté, je le répète, comme un milliardaire catholique.
00:30:23C'est-à-dire qu'on définit quelqu'un par rapport à sa religion.
00:30:25Je ne peux pas vous dire autre chose.
00:30:27C'est la...
00:30:27Comment dire ?
00:30:29Ça ne me choque pas, parce que moi, j'ai fait un portrait de Sterrin dans le Figaro Magazine.
00:30:33Et j'ai dit qu'il était milliardaire catholique dans le titre, parce que c'est ce qu'il revendique.
00:30:36Ce qui me choque plus, c'est quand on dit ultra-conservateur, qu'on lui reproche l'investissement.
00:30:41Le milliardaire catholique et ultra-conservateur, Pierre-Édouard Sterrin, 94ème fortune de France,
00:30:46exilé fiscal assumé.
00:30:48Voilà comment il est présenté.
00:30:49Ça, c'est sur France Info.
00:30:50C'est joli le truc.
00:30:51Je dirais plutôt réfugié fiscal.
00:30:52Exilé fiscal assumé.
00:30:54Voilà comment on présente les gens, France Télévisions.
00:30:56Donc, Mme Ernotte, c'est une militante.
00:31:00Elle était hier, sur le plateau, de...
00:31:04Elle n'a pas été interrogée.
00:31:06Une interview de complaisance.
00:31:08Le déficit de France Télévisions, on s'en fiche.
00:31:10Toutes ces questions.
00:31:12Les gens ne donnent pas les informations, forcément, de ceux qu'on présente.
00:31:16On ne dit pas qui ils sont.
00:31:17On est entre amis, Pascal.
00:31:18On est entre amis, bien évidemment.
00:31:20Quand il y a la fête de la musique, le lendemain, dans le journal de 13h, il n'y a pas un mot.
00:31:24Quand il y a le PSG et qu'il y a des incidents, il n'y a toujours pas un mot.
00:31:28Mais tout ça va très, très bien.
00:31:30Vous l'écoutez, franchement, c'est bon.
00:31:31Et c'est une dame qui dirige le service public, avec votre argent.
00:31:34Qui a été renouvelée récemment.
00:31:35Et qui a été...
00:31:36Bon.
00:31:37C'est une énergie renouvelable.
00:31:38Oui.
00:31:399h38, je vous propose d'écouter Mme Ernotte, ce qu'elle disait de nous,
00:31:44puisqu'elle nous excuse d'être des censeurs.
00:31:47Nous, on est des censeurs.
00:31:48Écoutez Mme Ernotte.
00:31:51Ceux qui se revendiquent soi-disant de la liberté,
00:31:54qui nous expliquent ce qu'on doit faire, ce qu'on ne doit pas faire,
00:31:57ce qu'on doit dire, ce qu'on ne doit pas dire,
00:31:58en fait, ce sont les vrais nouveaux censeurs.
00:32:02Moi, ce que je dis, c'est qu'en fait, on invite tout le monde.
00:32:05C'est la supervision de l'ARCOM, comme vous d'ailleurs.
00:32:08Donc, il n'y a pas de débat là-dessus.
00:32:10On publie d'ailleurs la liste de nos invités.
00:32:12On s'adresse à tout le monde.
00:32:14Vous l'avez dit, on parle à 8 Français sur 10 chaque semaine.
00:32:161 Français sur 2 chaque jour.
00:32:18Les gens ne s'y trompent pas.
00:32:19Mais les critiques de Pascal Praud, par exemple,
00:32:21qui vous accusent d'être un média idéologiquement ancré à gauche,
00:32:24vous les entendez ?
00:32:26De Wook.
00:32:27Je veux dire, c'est l'arroseur à arroser, quand même.
00:32:30Il n'est pas Wook.
00:32:30Ah, peut-être.
00:32:32On ne sait pas.
00:32:33Il n'est pas Wook.
00:32:34Vous êtes sûre ?
00:32:34Je ne sais pas.
00:32:36Moi, je me demande s'il n'est pas un peu Wook aussi.
00:32:38Il faudrait qu'il précise ce que ça veut dire.
00:32:39Non, mais est-ce que, par exemple, il y a une critique que vous entendez ?
00:32:42Sur quoi ?
00:32:43Sur France Télévisions.
00:32:44Une critique avec laquelle vous pourriez être d'accord.
00:32:47Tout n'est pas parfait, que ce soit à TF1, que ce soit ici, que ce soit à France Télévisions.
00:32:51Il n'est pas parfait.
00:32:52Et il y a des gens qui nous font des critiques, qui sont justifiés.
00:32:55Et d'ailleurs, qu'on soit dans le débat public, parce qu'on est le groupe qui est le plus regardé en France,
00:33:02je trouve ça, d'une certaine façon, logique.
00:33:04Ce qui est là, ce que vous montrez, ce n'est pas ça.
00:33:07Ce ne sont pas des critiques.
00:33:08C'est une forme d'acharnement, de harcèlement, finalement, du groupe public.
00:33:14Éric Nolot.
00:33:15Moi, je trouve que les deux sujets sont liés, ce qu'on a dit sur l'énergie et ça,
00:33:18parce que tout revient à produire, à Gécontinu, une idéologie qui tend à se substituer à la réalité.
00:33:25Parce que rien que sur l'extrait qu'on a passé, il y a des contre-vérités pour ne pas dire des mensonges.
00:33:30Est-ce que le service public invite tout le monde ? Non.
00:33:33Est-ce que le service public a rendu compte de manière, disons, pertinente, honnête,
00:33:38des débordements et même des exactions après le titre du PSG ? Non.
00:33:42Après la fête de la musique ? Non.
00:33:44Donc tout ça est faux.
00:33:45Mais à force de répéter et puis de le répéter auprès de gens qui accueillent ça avec une grande complaisance
00:33:49comme l'émission quotidien, auprès de certaines personnes,
00:33:53en effet, cette idéologie wokiste ultra-gauchiste finit par prendre la place de la réalité.
00:33:58Moi, je trouve ça assez grave.
00:33:59Et ensuite, comme il faut un bouc émissaire, c'est vous ou CNews en général
00:34:02ou les groupes Bolloré en général qui sont désignés.
00:34:05Moi, je trouve ça grave parce que vous l'avez souligné,
00:34:08c'est un autre point commun entre l'énergie et le dossier Ernot.
00:34:11C'est dans les deux cas avec nos impôts, avec l'argent des Français.
00:34:14Je voudrais quand même dire quelque chose.
00:34:16Delphine Ernot joue un peu avec les mots parce qu'elle dit
00:34:18on invite tout le monde comme tout le monde parce que c'est l'ARCOM qui nous y oblige.
00:34:21Oui, dans les invités politiques, il y a une règle de l'ARCOM qui est très claire.
00:34:24On doit inviter.
00:34:25Mais il y a autre chose.
00:34:25Il y a les invités hors politique, il y a les chroniqueurs,
00:34:30il y a la tonalité des chaînes de services publics.
00:34:33Et là, je voudrais quand même rappeler l'enquête de l'Institut Thomas More
00:34:36qui est parue l'an dernier.
00:34:37On avait fait la une du Figaro Magazine dessus qui montre
00:34:39qu'il y a 50%, ils ont fait une étude sur tous les services publics.
00:34:43France 5, France 2, France Inter, toutes les radios publiques.
00:34:47Ils ont montré que 50% des intervenants étaient neutres ou inclassables.
00:34:51Et parmi les 50% qui étaient politisés, il y avait 25% de gauches socialistes, progressistes,
00:34:5721% de centres majorité présidentielle
00:35:00et seulement 4% de libéraux conservateurs dont la droite.
00:35:03C'est quand même un chiffre objectif qui montre
00:35:06qu'il y a un déséquilibre sur le service public qui est évident et qui n'est pas niable.
00:35:10Est-ce que vous avez été invité sur le service public, Éric Nolot,
00:35:12depuis que vous l'avez quitté, Laurent Ruquier ?
00:35:14Oui ou non ?
00:35:14J'ai été invité une fois, par erreur.
00:35:16Bon, est-ce que monsieur...
00:35:18En 8 ans, hein ?
00:35:18Voilà, monsieur n'a pas non plus été invité, monsieur Moreno.
00:35:21Gilles-William Golnadel n'a jamais été invité, c'est que tu le vois.
00:35:25Arnaud Clarsel l'a dit aussi à votre micro.
00:35:26Arnaud Clarsel l'a dit...
00:35:27Votre chère inviteur.
00:35:28Michel Onfray.
00:35:29Michel Onfray déjà appelé.
00:35:30Donc, madame Ernot est une menteuse.
00:35:33C'est vrai.
00:35:34Madame Ernot est une menteuse.
00:35:38Madame Ernot est une menteuse.
00:35:40Avec l'argent des Français.
00:35:42Donc, quand elle dit qu'elle invite tout le monde,
00:35:44elle invite personne.
00:35:45Elle était grotesque hier, elle était en train de chanter
00:35:47et on apprend qu'elle fait de la poterie.
00:35:50Non, mais vraiment...
00:35:50Et cette femme est PDG de France Télévisions.
00:35:54Non, mais c'était...
00:35:55C'était...
00:35:56Vraiment, c'était...
00:35:56Elle dit ça dans une émission qui...
00:35:58C'était grotesque.
00:35:58C'était grotesque.
00:35:59On n'a pas invité des représentants du Rassemblement National.
00:36:00Mais c'était grotesque.
00:36:02Les paroles, eux, ne l'invitent pas.
00:36:03Ces gens-là sont...
00:36:04Mais enfin, c'est effrayant.
00:36:05Alors, visiblement, c'est...
00:36:06Il va y avoir un changement dans le service public.
00:36:10Il va y avoir un changement.
00:36:10C'est sans doute ces derniers jours.
00:36:16Ça ne change rien sur le fond.
00:36:17Le vrai problème du service public, c'est le pluralisme.
00:36:19Et puis, ils vont se mettre en grève, bien sûr.
00:36:21Ce qui va changer, c'est peut-être faire quelques économies et encore.
00:36:24Elle ment.
00:36:25Et encore.
00:36:25Mais sur le fond, c'est-à-dire le pluralisme du service public,
00:36:28cette réforme du service public n'importe rien.
00:36:30Elle ment.
00:36:30Madame Ernotte fait de la poterie et nous payons les pots cassés.
00:36:33Mais non, mais elle ment.
00:36:34On n'invite pas tout le monde sur le service public.
00:36:36Madame Ernotte, je vous remercie la ferme, c'est lui.
00:36:39Oui.
00:36:39Vous pouvez simplement le rappeler.
00:36:40Mais qu'est-ce que vous voulez ?
00:36:41C'est étrange.
00:36:42C'est étrange.
00:36:43Et samedi soir, c'était une catastrophe.
00:36:46Ça n'a pas du tout marché.
00:36:47La fête de la musique.
00:36:48La fête de la musique n'a pas du tout marché.
00:36:49Elle dit le groupe le plus regardé de France.
00:36:52Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:36:55Bon, on va recevoir...
00:36:56On parlera tout à l'heure.
00:36:58Climat.
00:36:58Christian Gérondeau, climat.
00:36:59Pourquoi Trump a raison pendant que la France s'enfonce ?
00:37:02Bon.
00:37:03Donc là, quand je vous reçois, je suis rare à vous recevoir d'ailleurs,
00:37:07parce que vous êtes considéré comme un climato-sceptique.
00:37:09Tout à fait.
00:37:10Oui.
00:37:11Tout à fait.
00:37:12Donc, les climato-sceptiques, ils n'ont pas le...
00:37:14Comment dire ?
00:37:17Il y en a beaucoup, mais...
00:37:18Il faut définir ce qu'est un climato-sceptique.
00:37:20Parce qu'on ne peut pas nier le réchauffement climatique.
00:37:22Il existe.
00:37:23Mais on peut s'interroger sur les causes.
00:37:26Exactement.
00:37:26C'est là où est le scepticisme.
00:37:27Bon, voilà.
00:37:29Pourquoi pas ?
00:37:29Mais en revanche, si je vous invite, c'est pour ça que j'ai demandé à M. Moreno d'être là aussi,
00:37:33parce qu'il n'est pas...
00:37:34La parole doit être contradictoire.
00:37:35Il n'est pas exactement sur votre ligne.
00:37:37Mais on en parlera tout à l'heure, parce que dans cette liberté d'expression qui nous intéresse tant,
00:37:42il y avait hier une manifestation avec...
00:37:46Sommet des libertés, c'est bien ça ?
00:37:48Oui.
00:37:49Au Casino de Paris.
00:37:50Écoutez ce qu'a dit M. Bardella.
00:37:51Il y a beaucoup de libertés qui sont menacées.
00:37:54La liberté, évidemment, d'expression, qui est menacée par le politiquement correct.
00:37:58Et moi, je vous appelle à ne pas vous soumettre aux occasions de la gauche, de l'extrême gauche,
00:38:02qui depuis 30 ans squatte l'ensemble des têtes médiatiques, des têtes culturelles, des têtes intellectuelles,
00:38:09dans toutes les grandes administrations, et à imposer cette hégémonie culturelle
00:38:13qui fait qu'aujourd'hui, le moindre rééquilibrage,
00:38:16si tant est qu'il soit un petit peu orienté à droite et un petit peu décorrélé de la gauche,
00:38:19est perçu comme quelque chose d'horrible.
00:38:21Donc il ne faut pas lâcher, parce que j'ai la conviction que les idées qui sont dominantes aujourd'hui
00:38:26sur beaucoup de plateaux de télévision ne sont pas les idées qui sont majoritaires dans le pays.
00:38:30Et il ne faut jamais perdre cette vue de l'esprit.
00:38:34Et puis, je vous propose d'écouter Sarah Knafot.
00:38:37Je trouve qu'en France, il y a un énorme problème de liberté d'expression
00:38:41et surtout de personnes qui se battent à armes inégales.
00:38:44Vous avez d'un côté le service public qui bénéficie de la mensuétude de l'ARCOM,
00:38:48de toutes les institutions qui sont très peu contrôlées,
00:38:51alors même qu'on pourrait questionner leur pluralité.
00:38:53La première des libertés, c'est la liberté d'expression,
00:38:55parce que si on n'a plus la liberté d'expression, on ne peut même plus protéger les autres.
00:38:58On ne peut même plus se plaindre quand on nous enlève les autres.
00:39:01Et je vous propose d'écouter un deuxième passage, cette fois,
00:39:04dans la soirée de Sarah Knafot.
00:39:09Vous avez le service public, ami avec toutes les institutions.
00:39:15À l'ARCOM, ils les connaissent bien, ils ne les condamnent jamais.
00:39:17Parce que bien sûr, on sait que sur le service public, il y a une neutralité parfaite,
00:39:20une pluralité d'opinions.
00:39:22Quand on a Élise Lucet, Madame Lapix, etc.,
00:39:24on peut leur faire confiance pour assurer la neutralité.
00:39:27Chaque année, on dépense 4 milliards d'euros pour subventionner le service public.
00:39:31Même si vous ne voulez pas les regarder, vous payez quand même.
00:39:34Vous êtes captifs uniquement pour France Télévisions.
00:39:37Vous avez un abonnement forcé de 83 euros par an, tous les ans, même si vous ne les regardez pas.
00:39:44À côté, vous avez CNews.
00:39:45On peut lui retirer sa fréquence à tout moment.
00:39:48Vous avez raison de les applaudir.
00:39:49On peut lui retirer sa fréquence à tout moment,
00:39:52ce qui a coûté des millions d'euros d'investissement qui seraient donc jetés à la poubelle.
00:39:56Vous avez l'ARCOM qui lui impose de décompter chaque seconde de son temps de parole,
00:40:00et j'en sais quelque chose.
00:40:01Vous avez donc des règles qui s'appliquent.
00:40:03Vous avez même la nécessité, forcément, d'être rentable,
00:40:06donc de trouver des annonceurs.
00:40:08Mais vous avez des associations comme les Sleeping Giants
00:40:10qui vont essayer de culpabiliser les annonceurs
00:40:13pour qu'ils ne fassent pas leur publicité sur CNews, etc., etc.
00:40:16Face à une telle compétition déloyale,
00:40:18on pourrait se dire que le service public écrase CNews à plate couture,
00:40:22et pourtant non, et pourtant non.
00:40:23CNews bat France Info tous les jours.
00:40:25Et moi, je les imagine se demander,
00:40:27mais comment fait un homme comme Philippe de Villiers,
00:40:29tout seul sur un plateau, en train de raconter des contes de Noël,
00:40:32et qui bat à plate couture un service public
00:40:35qui a tous les moyens publics, des équipements dernier cri.
00:40:39Bravo Philippe de Villiers.
00:40:40Je rappelle également qu'entre 21h et 21h,
00:40:42tous les soirs, on est devant l'émission quotidienne
00:40:44qui est en perte de vitesse,
00:40:46parce qu'effectivement, il y a un moment,
00:40:47le public sature.
00:40:51Et c'est intéressant d'ailleurs,
00:40:53parce que c'était le soir, effectivement,
00:40:56l'heure des pros,
00:40:57et tous les soirs devant quotidien.
00:40:59C'est comme ça.
00:41:01C'est une progression ?
00:41:03Non, c'est eux qui baissent d'ailleurs.
00:41:04C'est pas nous, on est...
00:41:06Oui, oui, mais vraiment, c'est eux qui baissent.
00:41:08Et qui baissent fortement.
00:41:10Alors qu'ils auraient dû profiter de la fermeture de C8.
00:41:12Oui.
00:41:13Ils n'ont pas récupéré les auditeurs.
00:41:14Donc voilà ce qu'on pouvait dire sur ces sujets
00:41:17qui, effectivement, sont au cœur de la société française,
00:41:22parce que l'espace médiatique,
00:41:24c'est un sujet, évidemment, qui est important.
00:41:26C'est intéressant parce que ça peut servir peut-être de ciment à une...
00:41:29Alors, on parle beaucoup d'union des droites,
00:41:31mais hier, au Sommet des libertés,
00:41:32on a vu beaucoup de représentants de la droite
00:41:33parler, être d'accord sur ces sujets-là.
00:41:35Parfois, ils sont d'accord, souvent même,
00:41:36sur les sujets de sécurité.
00:41:37Sur ces sujets-là aussi, il y a un consensus.
00:41:39Donc, pourquoi pas ?
00:41:40Oui, mais là, je donne la parole à Georges Fenech.
00:41:43L'union des droites, elle n'existera jamais.
00:41:45Hier, le Front républicain a été reconstitué à l'Assemblée nationale.
00:41:49La Macronie a parlé du Front républicain.
00:41:51Immédiatement, ils sont tous allés.
00:41:53Les LR, ils ont la trouille du service public.
00:41:56Moi, je sais ce qu'ils me disent, les LR.
00:41:57Oui, mais on ne peut pas se fâcher,
00:41:58parce que si on y va,
00:42:00vous ne vous rendez pas compte de la puissance du service public.
00:42:02Donc, ils se taisent.
00:42:03La lâcheté.
00:42:05Sur la question de l'énergie et de la loi énergie,
00:42:08je pense que les LR se sont abstenus
00:42:09parce que cette loi était bancale, complexe,
00:42:12et qu'il y avait à boire et à manger dedans.
00:42:14Je ne pense pas que ce soit la peur du service public.
00:42:16Il y avait notamment la re-nationalisation des DF.
00:42:18Voilà.
00:42:18Donc, je serais même plus indulgent
00:42:21que vous.
00:42:21Je pense que le problème véritable,
00:42:23c'est l'absence de visibilité de cette loi
00:42:24et d'un cap clair.
00:42:25Parce qu'il n'y a pas de majorité à l'Assemblée.
00:42:27Il y avait la même chose sur la loi sur l'agriculture,
00:42:29rappelez-vous, il y a quelques semaines.
00:42:30On fait des lois où chacun rajoute ses amendements.
00:42:33C'est n'importe quoi.
00:42:34Le Parlement n'est pas du tout à la hauteur
00:42:35du moment que nous vivons.
00:42:37Et c'est aussi parce qu'il n'y a pas de majorité claire.
00:42:38LR n'a pas voté pour les éoliennes hier.
00:42:41Il ne faut pas laisser croire ça.
00:42:42Mais ça n'a rien à la chambre.
00:42:43En s'abstenant, elle n'a pas voté.
00:42:45Elle n'a pas voté un texte qui n'était ni fait ni à faire.
00:42:49L'autre jour, d'abord, sauf que Mme Blain,
00:42:51elle ne pense pas ça, manifestement.
00:42:53Elle est députée hier.
00:42:53Elle, oui, elle a envoyé un message.
00:42:56Bon, Christian Girondeau, pourquoi Trump n'a pas raison ?
00:42:59Enfin la vérité, dites-vous, c'est aux éditions L'Artilleur.
00:43:01Alors, précisément, Climat, pourquoi il a raison ?
00:43:03Qu'est-ce qu'il dit, selon vous,
00:43:06qui fait qu'il a raison, Trump ?
00:43:07Les deux premières décisions qu'il a prises,
00:43:09on arrête les éoliennes.
00:43:12Ça rejoint le débat que nous avons en France.
00:43:15Et puis, on sort, les États-Unis sortent de l'accord de Paris.
00:43:19Alors, ça vaut le coup qu'on regarde un peu.
00:43:21Pourquoi arrêter les éoliennes ?
00:43:23Et là, je vais parler peut-être plus particulièrement de la France.
00:43:27Nous, est-ce qu'on a besoin de se doter d'éoliennes de panneaux photovoltaïques ?
00:43:32Quand on regarde les chiffres,
00:43:33et je pense que mon voisin, bien entendu, les confirmera,
00:43:37ils sont très simples.
00:43:38Actuellement, nous produisons trop d'électricité par rapport à nos besoins.
00:43:44Nous produisons, dans nos deux chiffres, 550 TWh,
00:43:49nous en consommons 450.
00:43:51La différence, ça fait 100 TWh qu'on exporte.
00:43:54En Angleterre, en Allemagne...
00:43:55Et ça, c'est une bonne chose ?
00:43:57C'est tout à fait une bonne chose.
00:43:58Mais ça veut dire quoi ?
00:44:00Ça veut dire que nous n'avons pas besoin de capacités nouvelles,
00:44:03puisque nous sommes déjà très au large par rapport à nos besoins.
00:44:07Vous validez, M. Moreno, parce que la parole contradictoire est très importante,
00:44:10surtout avec M. Girondeau, parce que l'Arcum nous écoute.
00:44:12Écoutez, moi je pense qu'il y a des pays qui ont besoin d'éoliennes,
00:44:16c'est les pays qui doivent se décarboner le plus vite possible,
00:44:18parce qu'ils ont une énergie qui est principalement,
00:44:20enfin l'électricité principale, produite par le charbon ou par le gaz.
00:44:24Ceux-là ont besoin de remplacer le plus vite possible par de l'éoliennes.
00:44:27En France, produire plus d'électricité, ça pourrait être utile,
00:44:32si quand on l'exporte, on la vend à un bon prix.
00:44:35Mais cette électricité en plus, elle vient à des heures de surproduction d'électricité
00:44:40où les prix sont négatifs.
00:44:41Donc on paye les Suisses pour qu'ils rachètent notre électricité.
00:44:44Ça, ce n'est pas une exportation tellement juteuse.
00:44:47Bon, alors finalement, pour la France, nous nous retrouvons exactement sur la même ligne,
00:44:50nous sommes actuellement en surproduction.
00:44:54Je vais choquer, mais je le fais exprès, on a 57 réacteurs nucléaires.
00:44:58Vous vous souvenez que les Allemands, ça a été un drame pour fermer les trois derniers qu'ils avaient.
00:45:03Nous, on en a 57.
00:45:04On en aurait 10 de moins, on n'aurait pas de problème.
00:45:07On est en surcapacité de production.
00:45:11Ben oui, c'est vrai, là.
00:45:12Moi, je pense que tous nos réacteurs sont utiles,
00:45:15parce que, alors c'est une autre caractéristique de la France,
00:45:17on est le pays qui prend le plus de précautions avec son nucléaire.
00:45:21C'est-à-dire que quand on fait ce qu'on appelle les carénages tous les 10 ans,
00:45:25les Américains modernisent leurs réacteurs
00:45:28et leur font respecter les règles de sécurité de l'époque du permis de construire.
00:45:33Nous, on modernise nos réacteurs,
00:45:35mais on les adapte aux règles de sécurité d'aujourd'hui.
00:45:37C'est bien.
00:45:38Donc c'est effectivement très bien,
00:45:39mais c'est pour ça que je diffère de M. Gerrandeau en disant
00:45:42qu'il vaut mieux en avoir un peu plus,
00:45:43puisqu'on a des temps d'arrêt qui sont plus longs
00:45:45pour les mettre au degré de sécurité maximum.
00:45:48On n'en a pas un peu plus, on en a beaucoup plus.
00:45:50Tant mieux.
00:45:51Je vous rejoins là-dessus.
00:45:53Mais ça veut dire quoi ?
00:45:54Ça veut dire qu'on n'a pas besoin de capacités nouvelles.
00:45:56Et là, je vais choquer à nouveau.
00:45:58On n'a pas besoin d'éoliennes,
00:45:59on n'a pas besoin de panneaux photovoltaïques,
00:46:02mais on n'a pas besoin de nouveaux réacteurs.
00:46:04Le programme officiel qui construit des nouveaux réacteurs
00:46:07pour une consommation qui n'existe pas,
00:46:09ça va se traduire par quoi ?
00:46:11On va à nouveau...
00:46:12On peut la vendre.
00:46:13Dernière chose, les tarifs pour les particuliers...
00:46:16Oui, mais on les vend à perte.
00:46:18Vous dites, les tarifs pour les particuliers
00:46:19avaient déjà pratiquement doublé depuis 2010,
00:46:21sans aucune autre cause permanente
00:46:24que l'apparition des énergies renouvelables
00:46:25que nous ne pouvons pas utiliser
00:46:27et dont nous n'avions aucun besoin
00:46:29puisque la consommation nationale a précisément cessé de croître
00:46:32depuis près de 15 ans.
00:46:33Pourquoi est-ce que ça a doublé à cause des énergies renouvelables ?
00:46:36Je ne suis pas le seul à le dire
00:46:37puisque c'est exactement ce qu'a dit M. Moreno
00:46:40dans un article de hier du Figaro.
00:46:42Ça a doublé parce que nous n'en avons pas besoin.
00:46:44C'est vrai ?
00:46:45Il y a eu plusieurs causes,
00:46:47mais la principale, c'est qu'on paye deux systèmes électriques.
00:46:49On a tout en double.
00:46:50Un système électrique traditionnel nucléaire barrage
00:46:52plus le système des renouvelables.
00:46:55Donc si on n'avait pas le fait...
00:46:56Par exemple, si on était 100% nucléaire,
00:46:58je crois que quand Giscard en 81 s'en va,
00:47:01on est sur 100% nucléaire.
00:47:02Si on n'avait pas fait de renouvelables,
00:47:04on paierait moins cher l'électricité en France ?
00:47:05Certainement.
00:47:06Deux fois moins cher.
00:47:07Deux fois moins cher.
00:47:08On en a au cœur.
00:47:08Deux fois moins cher.
00:47:09Vous êtes sûr de ça ?
00:47:10Oui, c'est écrit dans l'article de M. Moreno hier.
00:47:13Je voudrais quand même expliquer pourquoi.
00:47:15Oui, mais ça a été fait.
00:47:15On a fait ces investissements.
00:47:16C'est parce qu'on est parti sur l'hypothèse
00:47:18qu'on allait très vite développer
00:47:20la consommation d'électricité.
00:47:22M. Girondeau vient de parler des 450 TWh.
00:47:25On pensait qu'on allait arriver à 500 ou 600
00:47:27en remplaçant l'essence,
00:47:29en remplaçant le fuel par de l'électrique.
00:47:31Cette substitution prend du temps.
00:47:32Et le problème, c'est que comme les éoliennes
00:47:35et les panneaux solaires font payer plus cher
00:47:38l'électricité,
00:47:39ça ralentit le remplacement du fuel
00:47:42ou du gaz par l'électricité.
00:47:43Donc, il y a un peu...
00:47:44On marque une pause.
00:47:45Bien sûr.
00:47:45On marque une pause, M. Girondeau.
00:47:47Restez encore avec nous.
00:47:47Thomas, vous restez aussi.
00:47:48Puis on recevra Florian Baraco
00:47:50pour mettre un peu plus de légèreté.
00:47:51La route du tube,
00:47:52l'histoire des plus grands succès
00:47:53de la chanson française.
00:47:54Sans transition.
00:47:55Oui, ça sera sans transition écologique.
00:47:57A tout de suite.
00:48:03Soumaïa Labidi à 10h
00:48:04pour le rappel des titres.
00:48:09Dramant en Lorraine hier soir,
00:48:11deux morts dont un policier
00:48:12dans une course-poursuite
00:48:14sur une route à hauteur d'Angevillers.
00:48:16Les forces de l'ordre
00:48:17qui poursuivaient à pied un véhicule
00:48:18soupçonné d'être un gofast
00:48:19ont été percutés par une voiture
00:48:21qui arrivait en face.
00:48:23Trois nouveaux cas d'intoxication alimentaire
00:48:25liés à la bactérie E. coli dans l'Aisne.
00:48:28Sur les 22 personnes touchées jusqu'à présent,
00:48:30une fillette de 12 ans
00:48:31a succombé à l'infection la semaine dernière.
00:48:33Et malgré l'enquête sanitaire
00:48:34et la fermeture préventive
00:48:37de quatre boucheries
00:48:38et certains rayons de supermarchés
00:48:39de Saint-Quentin,
00:48:41les investigations pour trouver
00:48:42l'origine de la contamination
00:48:44se poursuivent.
00:48:45Et puis, avis aux amateurs de shopping,
00:48:48coup d'envoi des soldes d'été.
00:48:50Et malgré le beau temps,
00:48:51les commerçants font grise mine
00:48:52en cause la concurrence de la fast fashion
00:48:54qui risque de leur faire perdre des ventes
00:48:56et aussi de grignoter
00:48:58leur chiffre d'affaires
00:48:59durant les quatre prochaines semaines.
00:49:02Si, Somaïa, on va terminer
00:49:03avec Christian Girondeau.
00:49:06Climat, pourquoi Trump a raison ?
00:49:07Et puis avec Xavier Moreno
00:49:09que vous avez découvert ce matin.
00:49:10Je leur remercie grandement
00:49:11d'être venu nous éclairer.
00:49:12Vous voulez poser une question ?
00:49:13Monsieur Girondeau,
00:49:15Pascal Prenne parlait tout à l'heure,
00:49:16vous êtes sceptique
00:49:17sur l'origine humaine
00:49:18du réchauffement climatique.
00:49:20Tout à fait.
00:49:20Et j'entends qu'on peut avoir
00:49:21un débat sur les solutions
00:49:22à apporter au réchauffement climatique.
00:49:24Faut-il des éoliennes ?
00:49:24Faut-il du nucléaire ?
00:49:25Faut-il des feux ?
00:49:26Etc.
00:49:26Mais il y a quand même
00:49:28un consensus scientifique
00:49:29quand on voit que 97%
00:49:30des climatologues aujourd'hui
00:49:31sont sur cette origine anthropique.
00:49:33Que le GIEC dit ça.
00:49:34Que l'Académie des sciences
00:49:35en France dit ça.
00:49:36Est-ce que vous pensez
00:49:38que ces scientifiques mentent ?
00:49:40Est-ce que vous pensez
00:49:40qu'ils sont instrumentalisés ?
00:49:42Et quel est l'intérêt pour eux
00:49:42de dire quelque chose
00:49:43qui emmerde tout le monde ?
00:49:44En réalité,
00:49:45parce que l'origine anthropique
00:49:46du réchauffement climatique
00:49:47elle emmerde tout le monde.
00:49:48Toutes les plus grandes
00:49:48multinationales, totales, etc.
00:49:50qui sont les plus puissantes du monde
00:49:51vous pensez bien
00:49:52que si elles avaient pu démontrer
00:49:53que l'humain n'était pour rien
00:49:54dans le réchauffement climatique
00:49:55elles l'auraient fait depuis longtemps
00:49:56parce qu'elles ont les moyens
00:49:57de le démontrer.
00:49:58Alors, qu'est-ce qui se passe ?
00:49:59Il y a un grand complot ?
00:50:00On nous ment ?
00:50:01Non, mais les scientifiques
00:50:03ne sont pas du tout unanimes.
00:50:04Si c'est l'égide,
00:50:0587%, 99,9% sont en ligne.
00:50:08Ce sont les mêmes.
00:50:09Le GIEC, l'Académie des sciences...
00:50:10Non, non, non.
00:50:11C'est beaucoup de ça.
00:50:12C'est inexact.
00:50:13C'est très facile à vérifier.
00:50:15Vous avez une association
00:50:16qui s'appelle CleanTel.
00:50:19Elle est hollandaise, peu importe.
00:50:20Il y a des membres de 40 pays,
00:50:22plus de 2000 membres.
00:50:23Et le titre de cette association
00:50:25c'est « Il n'y a pas d'urgence climatique ».
00:50:27Et dans cette association
00:50:28il y a des prix Nobel.
00:50:29Simplement, nous vivons
00:50:30comme au temps de Galilée
00:50:32où il y a une minorité
00:50:33qui a le droit
00:50:34d'avoir des idées divergentes
00:50:36mais qui n'a pas le droit
00:50:36à la parole.
00:50:38Oui.
00:50:38Il n'y a pas d'urgence climatique.
00:50:40C'est un autre débat ça alors.
00:50:41Parce que là,
00:50:41on est en train de discuter
00:50:42de l'influence humaine.
00:50:43Mais là, ce que vous citez,
00:50:45il n'y a pas d'urgence climatique.
00:50:46À mon avis,
00:50:46il y a une urgence climatique.
00:50:47On peut discuter sur l'origine.
00:50:48Mais enfin,
00:50:49il y a une urgence climatique.
00:50:50Pardonnez-moi.
00:50:50Il y a un cycle
00:50:51comme nous en avons toujours connu.
00:50:53Ah voilà.
00:50:53Et oui.
00:50:54Il y a un mille ans,
00:50:55l'époque des cathédrales,
00:50:57on a construit...
00:50:57Mais le GIEC ment.
00:50:58Le GIEC ment.
00:50:59Pourquoi ils mentiraient ?
00:51:00Parce que le GIEC
00:51:01est un organisme
00:51:02des trompeurs.
00:51:04Parce que son titre en français...
00:51:05Quel est l'intérêt pour eux
00:51:06de dire ça ?
00:51:07Parce que ce sont des gens
00:51:09qui ont la foi.
00:51:10Ils ont une foi
00:51:11dans cette espèce
00:51:12de pseudo-religion.
00:51:14Ils ne se rendent pas compte
00:51:15qu'ils mentent.
00:51:16Ils ne sont pas...
00:51:17Comme je dis souvent,
00:51:17ils ne sont pas de mauvaise foi.
00:51:18Ils sont de foi mauvaise.
00:51:20Ils se trompent.
00:51:20Ce n'est pas convaincant.
00:51:21Pardonnez-moi.
00:51:22Attendez.
00:51:22Non mais si c'était 10%
00:51:24de gens vraiment...
00:51:24Mais 97% ?
00:51:26Mais non !
00:51:26Ce chiffre est inventé.
00:51:30Ce chiffre ne repose sur rien.
00:51:32Écoutez.
00:51:33Je voudrais peut-être
00:51:35répondre sur autre chose.
00:51:37Dernière chose.
00:51:38Est-ce que le CO2 est dangereux ?
00:51:40Est-ce que c'est dangereux par exemple ?
00:51:41Je vais vous expliquer
00:51:42pourquoi le CO2 n'est pas dangereux.
00:51:44Je vais vous donner une réponse
00:51:46que vous n'avez jamais entendue.
00:51:48C'est l'effet rideau noir.
00:51:51Qu'est-ce que c'est
00:51:51que l'effet rideau noir ?
00:51:52Vous allez comprendre tout de suite.
00:51:53Vous avez une fenêtre.
00:51:54Vous mettez un rideau noir d'avant.
00:51:57La lumière passe vu.
00:51:58Vous rajoutez un deuxième rideau noir,
00:52:00un troisième,
00:52:00un quatrième rideau noir.
00:52:01Qu'est-ce que ça change ?
00:52:03Ça ne change rien
00:52:03puisqu'elle passe vu.
00:52:05Le CO2, c'est pareil.
00:52:06Une toute petite quantité de CO2,
00:52:09ça vous bloque
00:52:09les rayonnements issus de la Terre
00:52:11et ça vous fait
00:52:12le réchauffement climatique.
00:52:14Attendez, attendez, attendez.
00:52:16Attendez, je vais jusqu'au bout.
00:52:17Vous rajoutez 2 fois,
00:52:1810 fois, 20 fois plus de CO2,
00:52:20qu'est-ce que ça change ?
00:52:21Ça ne change rien.
00:52:21C'est déjà bloqué
00:52:22avec très peu.
00:52:24Le CO2 fonctionne
00:52:25comme un rideau noir.
00:52:26La meilleure preuve,
00:52:27c'est que dans le passé,
00:52:28il y a eu quelquefois
00:52:2920 fois plus de CO2
00:52:30qu'aujourd'hui.
00:52:31Et si on en croyait
00:52:32le GIEC
00:52:33et toutes leurs équations,
00:52:34la mer aurait bouilli
00:52:35et les poissons auraient été cuits.
00:52:3720 fois plus de CO2 qu'aujourd'hui ?
00:52:38Comment ?
00:52:38Quand est-ce qu'il y a eu
00:52:3920 fois plus de CO2 ?
00:52:40Du temps des dinosaures,
00:52:41il y en avait 4 fois plus.
00:52:42C'est pour ça qu'il y avait
00:52:43une végétation exubérante
00:52:44parce que le CO2 concourt
00:52:46à la végétation
00:52:47et plus loin encore
00:52:49dans le temps,
00:52:49il y en a eu 20 fois plus.
00:52:51Ce sont des courbes qui sont...
00:52:52Elles sont dans mon bouquin.
00:52:53Mais là, c'est ce que vous dites.
00:52:54Je ne peux pas vérifier ce que vous dites.
00:52:56C'est valide.
00:52:56Autant des dinosaures,
00:52:59il y avait plus de CO2.
00:53:00Toutes les publications scientifiques...
00:53:02Et pourquoi il y en avait plus
00:53:03de CO2 qu'aujourd'hui ?
00:53:04Mais il y en avait...
00:53:05À l'origine de la création de la Terre,
00:53:06il y en avait encore plus
00:53:07il y a 4 milliards d'années.
00:53:08Le CO2 décroît dans le temps.
00:53:10Moi, je veux bien,
00:53:11mais dans ce cas-là,
00:53:11pourquoi c'est scientifiquement ?
00:53:12Je ne comprends pas.
00:53:13Non, parce que ce ne sont pas
00:53:16des scientifiques.
00:53:17Ah non, mais non.
00:53:19Ce ne sont pas des scientifiques.
00:53:21Ce ne sont pas des scientifiques.
00:53:22Quel est le titre en anglais du GIEC ?
00:53:24Intergovernmental Panel
00:53:26L'Académie des sciences.
00:53:27L'Académie des sciences.
00:53:28C'est une émanation des Nations Unies.
00:53:31Ce ne sont pas des scientifiques.
00:53:32Qui votent avec 200 pays.
00:53:36Vous pensez que vous êtes 200 pays ?
00:53:36Non, mais l'Académie des sciences en France,
00:53:38elle est...
00:53:39Mais elle n'a pas pris partie
00:53:39dans ce sens-là.
00:53:41Non, pas du tout.
00:53:42Elle est beaucoup plus mesurée.
00:53:44Mais en tout cas,
00:53:46nous n'avons rien à craindre
00:53:48à cause de l'effet rideau noir.
00:53:50Monsieur Moreno,
00:53:52président du CEREME,
00:53:54et si vous n'étiez pas là tout à l'heure,
00:53:55je rappelle que c'est le cercle
00:53:56de réflexion indépendant sur l'énergie.
00:53:57Un cercle reconnu et spécialisé
00:53:59en politique énergétique.
00:54:00Bon.
00:54:01Vous êtes venu nous voir
00:54:02et je vous en remercie grandement
00:54:03parce qu'on vous a découvert.
00:54:04On a découvert votre expertise
00:54:06et je pense que vous allez revenir.
00:54:08Vous êtes dans notre petite tablette.
00:54:09Merci beaucoup.
00:54:10Désormais.
00:54:10Parce que vraiment,
00:54:11ce que vous dites est intéressant
00:54:12et on devine que vous savez
00:54:13de quoi vous parlez.
00:54:15Donc, vous pouvez nous éclairer.
00:54:16Et nous, on a besoin
00:54:17de gens qui nous éclairent.
00:54:18Et notamment,
00:54:19lorsqu'on parle d'énergie.
00:54:20Monsieur Girondeau,
00:54:21je vais vous remercier
00:54:22d'être passé
00:54:24nous voir
00:54:25pour ce livre
00:54:26que je...
00:54:28Enfin la vérité
00:54:29pendant que la France s'enfonce.
00:54:30Climat, pourquoi Trump a raison ?
00:54:32Et je voudrais qu'on voit
00:54:33un sujet quand même sur l'Iran.
00:54:35Alors, il y a une question.
00:54:36Est-ce qu'il y a un doute
00:54:36sur l'efficacité des frappes américaines ?
00:54:38Est-ce que vraiment
00:54:39le nucléaire a été détruit ?
00:54:40Et je voulais qu'on voit
00:54:41le sujet d'Adrien Fontenot.
00:54:45Donald Trump s'est félicité
00:54:46de l'opération militaire américaine en Iran.
00:54:50Je peux annoncer au monde
00:54:51que les frappes ont été
00:54:52un succès militaire spectaculaire.
00:54:54Les installations essentielles
00:54:55d'enrichissement nucléaire de l'Iran
00:54:56ont été intégralement
00:54:57et totalement détruites.
00:55:00Problème.
00:55:00Un document classé confidentiel
00:55:02du renseignement américain
00:55:03est moins élogieux.
00:55:04Les frappes des Etats-Unis
00:55:06n'auraient pas totalement détruit
00:55:07le programme nucléaire iranien,
00:55:09mais seulement retardé
00:55:10celui-ci de quelques mois.
00:55:11Donald Trump, c'est un vendeur.
00:55:13Il fait le service après-vente,
00:55:15bien évidemment, de son opération.
00:55:16Je pense que c'est encore un peu tôt
00:55:17pour dire que tous les sites
00:55:19ont été détruits
00:55:20et ça me paraît un peu osé
00:55:21comme affirmation.
00:55:22Une affirmation tempérée
00:55:24par son vice-président.
00:55:26Je suis convaincu
00:55:27que nous avons considérablement retardé
00:55:29le développement de leurs armes nucléaires
00:55:31et c'était l'objectif de cette attaque.
00:55:33Selon le rapport consulté
00:55:35par des médias américains,
00:55:36les entrées des sites
00:55:37de Fordo et Nathans
00:55:38auraient été scellées,
00:55:40mais sans détruire
00:55:41les bâtiments souterrains
00:55:42où se trouvent
00:55:43les stocks d'uranium
00:55:44enrichis de l'Iran.
00:55:45C'est vrai qu'il y a
00:55:47une petite polémique,
00:55:49Thomas Bonnet,
00:55:49je ne sais pas si on peut
00:55:50évidemment pas y répondre.
00:55:52CNN,
00:55:53notamment,
00:55:53et The New York Times
00:55:54qui disent qu'effectivement
00:55:54tout n'a pas été détruit.
00:55:55Alors c'est vraiment démenti
00:55:57très fermement
00:55:57par J.D. Vance
00:55:58notamment qui est resté
00:56:00aux Etats-Unis
00:56:00pendant que Donald Trump
00:56:01est au sommet de l'OTAN
00:56:02en ce moment.
00:56:03Bon, Florent Barakou
00:56:04nous a rejoint,
00:56:05on en parlera en fin d'émission,
00:56:06La route du tube,
00:56:07l'histoire des plus grands succès
00:56:08de la chanson française,
00:56:09ça c'était évidemment...
00:56:10On ne pouvait pas passer à côté.
00:56:13C'est un livre pour vous, Pascal.
00:56:13On ne pouvait pas passer à côté
00:56:15et on s'est amusé ce matin
00:56:17effectivement avec Marine Lançon
00:56:18à bâtir,
00:56:19on va peut-être comme ça
00:56:20au hasard,
00:56:21d'écouter un des tubes,
00:56:22La route du tube,
00:56:23l'histoire des plus grands tubes
00:56:24au hasard,
00:56:25celui qu'elle a choisi Marine,
00:56:26est-ce qu'on peut en entendre un ?
00:56:27Hop !
00:56:28Non, on ne peut pas.
00:56:31Désenchanté,
00:56:32Mylène Farmer.
00:56:33Ah oui.
00:56:36Il y a 3,91.
00:56:38Tout à fait.
00:56:39C'est un tube d'une génération.
00:56:41Pardonnez-moi,
00:56:42ce n'est pas un tube,
00:56:43c'est un hymne.
00:56:43C'est un hymne,
00:56:44vous avez tout à fait raison.
00:56:45C'est un hymne.
00:56:45C'est un hymne.
00:56:46C'est un hymne.
00:56:46Oui, tout à fait.
00:56:47C'est un hymne.
00:56:48Et il y a tellement de versions.
00:56:50Avec le clip en plus.
00:56:51Il y a plein de versions en public
00:56:53qui existent
00:56:54et il y en a une où
00:56:56tout est rouge.
00:56:57formidable.
00:56:59Et c'est une séquence
00:57:00de la cérémonie d'ouverture
00:57:02des Jeux Olympiques
00:57:02qui est d'ailleurs très réussie.
00:57:04Exactement.
00:57:05Donc on en parlera tout à l'heure.
00:57:06Je sais que Mylène Farmer,
00:57:08beaucoup de talent,
00:57:09c'est formidable d'ailleurs
00:57:10ce qu'elle a fait
00:57:10au Festival de Cannes
00:57:11cette année.
00:57:13Donc,
00:57:1491,
00:57:15dites-vous ?
00:57:15Oui,
00:57:16et Génération Désenchantée,
00:57:17je pense qu'elle a saisi
00:57:18quelque chose
00:57:18de l'époque.
00:57:20La chute du mur.
00:57:21Et qui résonne encore
00:57:23aujourd'hui d'ailleurs.
00:57:24Les retraites,
00:57:25on en est où ?
00:57:26Alors,
00:57:26avec l'ami Ricoré
00:57:28qui est venu hier
00:57:28à 7h du matin,
00:57:30l'ami du petit déjeuner.
00:57:31Vous allez être tranquille.
00:57:33Il est venu nous dire
00:57:34mais on en est où ?
00:57:35Mais on l'a passé hier,
00:57:36vous n'étiez pas là hier ?
00:57:37Vous nous avez pas écouté ?
00:57:38On a passé hier
00:57:38la petite chanson.
00:57:39C'est un tube de la pub,
00:57:47l'ami du...
00:57:49Je ne sais pas
00:57:50s'il est encore en machine.
00:57:52En tout cas,
00:57:52sur la censure,
00:57:54il n'y aura pas de censure.
00:57:55La gauche va voter,
00:57:56le RN ne votera pas
00:57:57la censure sur la motion
00:57:58de retraite.
00:57:59Donc,
00:57:59François Bayrou est tranquille
00:58:00au moins jusqu'à l'automne.
00:58:02Le motif qui pourrait
00:58:03faire arriver à sa chute,
00:58:04c'est l'énergie
00:58:05dont on a parlé ce matin
00:58:06ou le budget évidemment.
00:58:08Mais le congé,
00:58:09je veux dire,
00:58:09il n'y a pas d'accord.
00:58:09Les discussions se poursuivent,
00:58:11ça se sent quand même
00:58:11mal embarqué.
00:58:12Le même s'il ne peut pas
00:58:13discuter avec les syndicats,
00:58:14donc il y a un moment
00:58:15où ça commence à devenir...
00:58:16Mais c'était vrai
00:58:17ce qu'il disait,
00:58:18qu'il y avait un accord possible,
00:58:19qu'on était à deux...
00:58:20On a avancé sur pas mal de sujets.
00:58:21Après,
00:58:22est-ce qu'on est près de l'accord ?
00:58:23Ça, c'est difficile à dire.
00:58:24Je n'étais pas dans les discussions
00:58:24par définition, mais...
00:58:25Là, je pivote sur qu'il n'y a pas d'accord.
00:58:27Oui, mais justement,
00:58:28ils ont essayé d'éviter ce sujet-là
00:58:29plutôt pour aller sur d'autres sujets
00:58:30un peu connexes
00:58:31pour essayer d'avancer sur des...
00:58:32On referme ce dossier
00:58:34peut-être avec
00:58:34quelques notes de musique.
00:58:39Un tube.
00:58:40Mais c'est tellement ça.
00:58:44C'est à faire du mal.
00:58:46Un tube.
00:58:49Je montre s'ils ont envoyé
00:58:50des boîtes à Matignon.
00:58:53On a fait...
00:58:54Alors, il faut que je cite
00:58:54les squeaks aussi.
00:58:56Oui.
00:58:56Mais moi,
00:58:57j'aimais beaucoup
00:58:58ces années pubs.
00:59:00Où il y avait
00:59:01des chansons
00:59:02qui restaient dans la tête.
00:59:03Vous vous souvenez
00:59:03de Belle Deschamps, par exemple ?
00:59:05Oui, oui, oui.
00:59:06Mais Belle Deschamps,
00:59:06ça a été écrit...
00:59:07Je crois que ça a été écrit
00:59:09par un...
00:59:09Je me demande
00:59:10si ce n'est pas Pierre Bachelet
00:59:11ou un compositeur.
00:59:13C'est pas Gauténaire.
00:59:14C'est Gauténaire.
00:59:15Et on s'en souvient encore
00:59:16que tu baguenotes
00:59:17dans les pâturages.
00:59:18Oui, c'est Gauténaire.
00:59:19Tu baguenotes
00:59:19dans les pâturages.
00:59:21Tout le monde t'aime tant.
00:59:23Belle Deschamps.
00:59:24Bon, on sait.
00:59:25Ça reste, la preuve.
00:59:27Et alors, ça ne se fait plus.
00:59:28Il y a encore des chansons
00:59:30qui font la pluie ?
00:59:31Qui réparent les pare-brises,
00:59:31par exemple,
00:59:32ça reste un peu en tête.
00:59:32Ah oui, c'est vrai.
00:59:33Comment ?
00:59:33Qui réparent les pare-brises,
00:59:34ça reste un peu en tête aussi.
00:59:35Et c'est une chanson ?
00:59:36Oui.
00:59:37Ah bon.
00:59:37C'est un slam.
00:59:39C'est un slam.
00:59:39Bon, un mot avec Mélanie Lémé,
00:59:43c'est un sujet dramatique.
00:59:45On dit parfois
00:59:45que la justice est sévère
00:59:47et laxiste.
00:59:48Là, elle ne l'a pas été.
00:59:49J'ai réfléchi.
00:59:51Il n'y a pas de précédent
00:59:52à ma connaissance
00:59:53de coups volontaires
00:59:55ayant entraîné la mort
00:59:55sans intention de la donner.
00:59:57C'est cela qui a été retenu.
00:59:59Avec une peine de 30 ans.
01:00:01Ça ne s'est jamais eu.
01:00:02Déjà même 15 ans,
01:00:03c'est très rare.
01:00:04Mais là, vraiment,
01:00:05je suis surpris.
01:00:06Et d'ailleurs,
01:00:07je ne suis pas choqué.
01:00:08C'est ça, attention.
01:00:09Je suis surpris,
01:00:09mais je ne suis pas choqué.
01:00:10Le chauffard qui avait
01:00:11mortellement percuté
01:00:12la gendarme Mélanie Lémé
01:00:13en 2020
01:00:14lors d'une course-poursuite
01:00:15dans le Lot-et-Garonne
01:00:16a été condamné
01:00:16à 30 ans de réclusion criminelle
01:00:18par la cour d'assises d'Agin.
01:00:20On voit que les mentalités
01:00:21changent.
01:00:21Comme un meurtrier, quoi.
01:00:22Quand même.
01:00:23Et je vous propose
01:00:24d'écouter,
01:00:24parce que c'était très poignant,
01:00:26d'écouter le père
01:00:28de Mélanie Lémé.
01:00:30Par rapport à l'accusé,
01:00:32on ne s'attendait à rien.
01:00:34On n'a pas été déçus.
01:00:36C'est-à-dire que
01:00:36toutes les questions
01:00:37qui lui ont été posées,
01:00:39lui, il voyait des choses
01:00:40que personne n'avait vues.
01:00:42Lorsque tout le monde
01:00:43avait vu quelque chose,
01:00:44lui, il n'avait rien vu.
01:00:46Enfin, ça n'était
01:00:46qu'une succession
01:00:47de mensonges,
01:00:49d'omissions.
01:00:50Voilà.
01:00:51Donc, c'est le résultat.
01:00:52Je pense que ça a
01:00:52beaucoup agacé
01:00:53mesdames et messieurs
01:00:55les jurés
01:00:55qui ont traduit
01:00:57par ces 30 années
01:00:59d'emprisonnement.
01:01:01À la fois,
01:01:01c'est vrai que nous,
01:01:03ces 30 années
01:01:03nous font mal
01:01:04parce qu'on sait
01:01:05que derrière,
01:01:05il va y avoir un appel.
01:01:07Mais je sais aussi
01:01:07que pour l'ensemble
01:01:08des forces de l'ordre,
01:01:09police, gendarmerie,
01:01:11c'est un véritable...
01:01:13C'est une véritable reconnaissance
01:01:15des risques
01:01:16qui sont prises
01:01:17par ces hommes,
01:01:18par ces femmes,
01:01:19par ces femmes
01:01:19et ces hommes
01:01:20sur les terrains
01:01:21chaque jour
01:01:22pour assurer
01:01:23la sécurité
01:01:24de tous et de chacun.
01:01:25Il y a beaucoup de dignité
01:01:27chez les parents
01:01:28de Mélanie Lémé.
01:01:29Écoutez sa mère.
01:01:32C'est terrible à dire,
01:01:34à peine,
01:01:34puisqu'on sait
01:01:35qu'il y a un appel
01:01:35qui passe derrière.
01:01:36Nous, on n'était pas fixé
01:01:41sur une peine fixe de prison.
01:01:44On aurait bien souhaité
01:01:46qu'il ait une autre attitude,
01:01:48qu'il reconnaisse les choses
01:01:49et qu'il a regardé ses pieds.
01:01:53Ils n'étaient pas du tout sincères.
01:01:56Donc non,
01:01:57la seule chose qui nous satisfasse,
01:01:58c'est que c'est passé
01:01:59et qu'on va pouvoir souffler
01:02:01un gros coup,
01:02:02même si on sait
01:02:03que dans moins d'un an,
01:02:04il faudra revenir dans la région
01:02:07pour un autre procès.
01:02:09J'ai posé la question hier
01:02:10à notre ami Bilger.
01:02:13On est d'accord
01:02:13qu'il comparaissait libre ?
01:02:15Oui, sous brasse électronique.
01:02:17Donc là,
01:02:18il va être emprisonné.
01:02:20Ça y est, il est emprisonné.
01:02:21Il va faire appel.
01:02:22Il reste détenu.
01:02:24Mais à votre avis,
01:02:24il comparaîtra en appel détenu.
01:02:27Ça, vous êtes sûr ?
01:02:28Ah oui.
01:02:28Sauf s'il obtient
01:02:29une mise en liberté.
01:02:31Il fera des demandes,
01:02:33sans doute,
01:02:33mais qu'il risque
01:02:34fortement d'être jeté
01:02:35compte tenu
01:02:36de la lourdeur de la peine.
01:02:38Et écoutez,
01:02:38l'avocat du meurtrier,
01:02:42non ?
01:02:42On ne peut pas dire
01:02:43qu'il n'a pas été
01:02:44poursuivi pour meurtre.
01:02:46Alors,
01:02:47de celui qui a tué ?
01:02:47Il n'a pas été poursuivi
01:02:48pour l'intention
01:02:49de donner la mort.
01:02:50C'est là que j'insiste,
01:02:51c'est une peine...
01:02:51De l'accusé.
01:02:52Pourquoi cette peine si lourde ?
01:02:53Parce qu'il était
01:02:54en état de récidive.
01:02:55Et écoutez,
01:02:56l'avocat de l'accusé.
01:02:59Un verdict extrêmement lourd.
01:03:05Une honte
01:03:06de voir la durée
01:03:09du délibéré.
01:03:11Si je compte
01:03:12grosso modo
01:03:14entre les pauses,
01:03:16il a dû rester
01:03:16deux heures
01:03:17à ces juges
01:03:19en mission
01:03:19commander
01:03:20pour prononcer
01:03:24ce verdict.
01:03:24C'est le jury populaire
01:03:27donc que je m'incline
01:03:28devant le jury populaire.
01:03:31Je n'en dis pas plus.
01:03:31Chacun comprendra
01:03:32ce que je veux dire.
01:03:33En tout cas,
01:03:34pour moi,
01:03:35c'est un véritable scandale.
01:03:37Est-ce que c'est vrai
01:03:38que si ça dure deux heures,
01:03:39c'est un indicateur
01:03:40pour une peine lourde ?
01:03:41Ça, c'est une réalité
01:03:42de ce que dit cet avocat ?
01:03:43Moi, j'ai trouvé honteux
01:03:44ce qu'il a dit.
01:03:45C'est lourd ou trop court ?
01:03:45Il trouve que c'est trop court.
01:03:47C'est ce qu'il veut dire.
01:03:47Il trouve qu'en deux heures...
01:03:49Moi, je ne pense pas
01:03:50que si tout le monde est d'accord,
01:03:51on est d'accord en cinq minutes.
01:03:53J'ai trouvé honteux
01:03:54ce qu'a dit cet avocat.
01:03:55Oui, non,
01:03:55il n'a pas à mettre en cause
01:03:56les jurés.
01:03:57Oui, je trouve ça honteux.
01:03:58Leur honte, c'est...
01:03:59Je pense que leur idée
01:04:00était faite
01:04:01en rentrant dans la salle
01:04:02des délibérés.
01:04:04Ça n'est pas contraire
01:04:05à la justice.
01:04:06On peut avoir un délibéré
01:04:07de deux heures.
01:04:08Ça ne veut pas dire
01:04:09que c'est un délibéré au rabais.
01:04:11Ça veut dire
01:04:11que c'est un délibéré
01:04:12qui a fait l'unanimité
01:04:13très rapidement.
01:04:14Il y a plusieurs votes,
01:04:15vous savez,
01:04:16si on n'arrive pas à s'entendre.
01:04:17Là, ils étaient tous d'accord
01:04:18dès le départ, manifestement.
01:04:19Mais comment un avocat
01:04:20peut dire qu'il respecte
01:04:21la décision en parlant
01:04:22de mission commandée ?
01:04:23Non, ça, c'est injurieux
01:04:24vis-à-vis des jurés.
01:04:25C'est grave, comme propos.
01:04:26Oui, c'est grave.
01:04:27Ça veut dire que les jurés
01:04:27étaient aux ordres
01:04:28on ne sait qui, d'ailleurs.
01:04:29Oui, on voudrait bien savoir
01:04:30de qui, d'ailleurs.
01:04:31Des médias, peut-être.
01:04:32Peut-être.
01:04:33Encore les médias,
01:04:34vous avez vu,
01:04:34il y avait peu de micros
01:04:35devant les mois de Samasa
01:04:35qui m'ont marqué.
01:04:36Il y avait très peu de micros
01:04:37pour une affaire
01:04:37quand même qui est très, très grave.
01:04:39Si vous n'en aviez pas parlé,
01:04:41je ne suis pas certain
01:04:42qu'on aurait beaucoup entendu parler.
01:04:44Il y a quelqu'un
01:04:45qui est en train de m'envoyer
01:04:46des textos qui me disent
01:04:46que ce n'est pas Frasquel Pro
01:04:48qui répond.
01:04:49Je lui dis,
01:04:49si, c'est moi qui lui réponds,
01:04:50mais je peux répondre
01:04:51à des textos en même temps
01:04:52qu'à écouter M. Fenech.
01:04:54Il y a des gens
01:04:54qui nous harcèlent.
01:04:58Pour reprendre le terme
01:04:59de Mme Ernaud
01:05:01qui dit des contre-vérités.
01:05:04Oui, c'est des contre-vérités.
01:05:05J'ai dit des contre-vérités.
01:05:08C'est la question des mensonges.
01:05:09Je dirais que c'est des inexactitudes.
01:05:10Je répète,
01:05:11quand elle dit
01:05:11qu'elle reçoit tout le monde,
01:05:14non, ça s'appelle
01:05:14des contre-vérités.
01:05:16Je suis désolé.
01:05:18Mais non,
01:05:18mais elle s'appelle
01:05:20des contre-vérités.
01:05:22C'est sa vérité, disons.
01:05:23Oui,
01:05:24ça s'appelle
01:05:24des contre-vérités.
01:05:25Bon,
01:05:27de quoi pouvons-nous
01:05:28parler à présent ?
01:05:30Ah oui,
01:05:31c'est les comparutions immédiates.
01:05:32Quoi donc ?
01:05:33Les comparutions immédiates,
01:05:34ça, ça nous intéressait beaucoup.
01:05:35Vous voyez le sujet
01:05:36de Juliette Sada,
01:05:38les comparutions immédiates,
01:05:39ce qui s'est passé
01:05:40des jeunes gens
01:05:41qui,
01:05:42pour la fête de la musique,
01:05:43ça nous intéresse toujours
01:05:43les comparutions immédiates.
01:05:44Ils sont une dizaine
01:05:48à avoir comparu ce mardi
01:05:49devant le tribunal
01:05:50pour des faits divers,
01:05:51mais pour des faits
01:05:52tous survenus
01:05:53le soir de la fête
01:05:54de la musique.
01:05:55Alors,
01:05:56refus d'obtempérer,
01:05:57jet de projectiles
01:05:58sur les forces de l'ordre,
01:05:59violence avec arme
01:06:00ou encore
01:06:01agression sexuelle,
01:06:02tous ont été déférés
01:06:04ce mardi
01:06:04pour être jugés.
01:06:06Parmi les lieux,
01:06:07il y a Nicolas Serge
01:06:08et François,
01:06:0919 et 20 ans.
01:06:10Ce dimanche matin,
01:06:12à 5h,
01:06:12sur le visage dissimulé,
01:06:13ils ont jeté
01:06:14des bouteilles de verre
01:06:15sur des policiers
01:06:16en les insultant.
01:06:18Des vidéos d'émeutes
01:06:19ont été retrouvées
01:06:20dans leur téléphone.
01:06:21Le premier écope
01:06:22de 12 mois
01:06:23de sursis simples,
01:06:24le deuxième
01:06:25de 9 mois
01:06:26de sursis simples
01:06:27et de 6 mois
01:06:28sous bracelet électronique.
01:06:30Il y a également
01:06:31Ahmed F.
01:06:32Lui,
01:06:32il est tunisien,
01:06:33il est en situation
01:06:33irrégulière en France
01:06:35depuis 5 ans.
01:06:36Déjà condamné
01:06:37pour recel,
01:06:38il est accusé
01:06:38de violence
01:06:39contre les forces de l'ordre,
01:06:41de jet de bouteilles
01:06:42à l'encontre
01:06:42des policiers.
01:06:44Il a aussi été retrouvé
01:06:45en possession
01:06:45de bijoux
01:06:46et d'une montre
01:06:47volée à l'arraché
01:06:47dans la soirée
01:06:48au niveau des Halles.
01:06:50À la Châtelaine,
01:06:51étant plus éligible
01:06:52au sursis simple,
01:06:53le tribunal l'a condamné
01:06:54à 6 mois
01:06:55de prison ferme,
01:06:56sans mandat de dépôt,
01:06:58donc une peine aménageable,
01:07:00par exemple,
01:07:00sous bracelet électronique,
01:07:02donc peu de peine ferme
01:07:04prononcée ce mardi,
01:07:05y compris pour des profils
01:07:06déjà condamnés
01:07:07par le passé.
01:07:08J'avais pris le pari
01:07:10la dernière fois
01:07:10où personne n'ira
01:07:11en prison.
01:07:12Vous voyez,
01:07:13la gravité
01:07:13de ce qui s'est passé,
01:07:15dont on est à peu près
01:07:15les seuls
01:07:16à en avoir parlé
01:07:16véritablement,
01:07:17ici sur ces news,
01:07:19ça s'est traduit par quoi ?
01:07:20Des gens qui sont repartis
01:07:21avec du sursis,
01:07:23des étrangers
01:07:24en situation irrégulière
01:07:25qui restent en France.
01:07:25Il n'y a pas d'interdiction
01:07:26du territoire,
01:07:26c'est ce que disait
01:07:27Amaury Bucot ce matin,
01:07:28les juges n'ont pas jugé
01:07:29opportun de le faire
01:07:31quitter le territoire,
01:07:31donc on va accepter
01:07:32de garder quelqu'un
01:07:33qui s'en prend
01:07:34aux forces de l'ordre
01:07:35en situation irrégulière.
01:07:36C'est un permis
01:07:38pour dire recommencer
01:07:39le 13 ou 14 juillet,
01:07:41d'avoir commencé,
01:07:41il n'y a aucune raison
01:07:42que ça s'arrête.
01:07:43Moi, ce qui m'a marqué
01:07:43cette semaine,
01:07:44c'est effectivement
01:07:44cette fête de la musique
01:07:45qui s'est très mal passée,
01:07:46enfin qui s'est très mal passée,
01:07:47en tout cas à Paris,
01:07:48parce qu'en province,
01:07:49dans les petites villes...
01:07:50À Nantes,
01:07:51ça s'est très mal passée,
01:07:52il y a des jeunes filles
01:07:52qui ont été piquées
01:07:53à Place du Commerce à Nantes.
01:07:54En tout cas,
01:07:55ça s'est mal passée
01:07:55dans beaucoup d'endroits
01:07:56et on a l'impression
01:07:57qu'on ne peut plus faire la fête
01:07:59de façon raisonnable en France
01:08:00et la dernière fois...
01:08:00Ça, c'est pas vrai.
01:08:02Chaque jour, je dis...
01:08:03Et je peux finir en bas ?
01:08:03Oui, mais c'est pas vrai.
01:08:04Il y a eu des matchs
01:08:05de rugby à Lyon,
01:08:07il n'y a eu aucun souci.
01:08:08Le Puy du Fou,
01:08:09il n'y a aucun souci.
01:08:10C'est pas vrai.
01:08:12Justement, il faut pas...
01:08:12Dans les grandes métropoles.
01:08:14Non, non, mais à Lyon,
01:08:16à Lyon, c'est une grande métropole.
01:08:17Mais c'était un autre public,
01:08:19c'était le rugby.
01:08:19Parce que si vous dites ça,
01:08:21vous dites que tout le monde
01:08:22ne peut pas faire la fête.
01:08:24C'est pas vrai.
01:08:24Les rugbymans,
01:08:25ils peuvent faire la fête.
01:08:26Il y a souvent des gens
01:08:26qui viennent faire gâcher la fête.
01:08:27C'est ce que je dis.
01:08:28Dans certaines parties des villes.
01:08:30Dans certaines parties des villes.
01:08:31D'accord, mais...
01:08:32Pardonnez-moi
01:08:32de vous avoir interrompu.
01:08:34Non, je dis,
01:08:35la même semaine,
01:08:35on a appris par le rapport
01:08:36de la Cour des comptes
01:08:37que les Jeux olympiques
01:08:38avaient coûté 6 milliards,
01:08:42très bien placés.
01:08:44Parce qu'on a mis
01:08:44un appareil,
01:08:46un outillage sécuritaire
01:08:47absolument invraisemblable.
01:08:49Il y avait un policier
01:08:50par mètre carré à Paris.
01:08:51Enfin, c'était absolument...
01:08:52Et donc, on a l'impression
01:08:53que pour qu'un événement
01:08:54se passe bien
01:08:55dans la rue organisée
01:08:56dans Paris,
01:08:57il faut mettre
01:08:57des moyens policiers
01:08:58désormais colossaux.
01:09:00Colossaux,
01:09:00comme pour les Jeux olympiques.
01:09:02Et qui sont effectivement
01:09:02très bien passés,
01:09:03mais à des prix
01:09:04absolument délirants
01:09:05pour les finances publiques.
01:09:07Et de plus en plus,
01:09:08ça va nous coûter cher
01:09:08de pouvoir faire la fête.
01:09:09Sauf qu'on arrête
01:09:10avec la défaillance judiciaire.
01:09:12Mais j'en suis pas sûr
01:09:12dans le cas présent
01:09:13parce que pourquoi
01:09:13ça s'est passé à Châtelet-Léal ?
01:09:16Parce que la population
01:09:16qui a commis ses exactions
01:09:18est venue par le RER.
01:09:19Mais on va pas fermer le RER.
01:09:20Non, pas le RER.
01:09:21Mais enfin,
01:09:21ces gens-là embarquent bien
01:09:22à un moment
01:09:23dans une station de RER.
01:09:25Oui, donc il faudrait
01:09:25mettre des policiers,
01:09:26donc ça coûterait cher.
01:09:27Mais il y a moyen
01:09:29de traiter le problème.
01:09:29Et c'est certainement
01:09:30pas le message de laxisme.
01:09:32Mais moi, je suis pour.
01:09:33Oui, moi aussi,
01:09:34mais je dis que ça va
01:09:34avoir un droit à payer.
01:09:35Non, mais ceux qui crient
01:09:36à l'État fasciste
01:09:37pour le dispositif policier
01:09:38pendant les Jeux Olympiques,
01:09:39je ne suis pas sur cette ligne.
01:09:40Moi, j'approuvais.
01:09:41Non, mais d'accord,
01:09:41mais ça coûte énormément.
01:09:42Enfin, on était en sécurité.
01:09:43Florent Baraco est avec nous.
01:09:45La route du tube.
01:09:46L'histoire des plus grands
01:09:47succès de la chanson française.
01:09:49Vous avez mis Dja Dja ?
01:09:50Tout à fait.
01:09:51Dja Dja,
01:09:51l'analyse de cette chanson
01:09:52contemporaine,
01:09:53montre l'évolution de la société
01:09:54et comment peut-on chanter
01:09:55des paroles
01:09:55que l'on ne comprend pas.
01:09:56Je chante exactement
01:09:57comme je parlerai à mes amis.
01:09:58Je ne dois pas changer
01:09:59ce que je suis
01:10:00pour devenir convenable.
01:10:02C'est ce qu'elle dit, oui.
01:10:02Mais voilà.
01:10:03Alors, je rappelle
01:10:04Florent Baraco
01:10:05que vous êtes journaliste
01:10:07à Paris Match.
01:10:08Vous avez été au Point,
01:10:09au Figaro.
01:10:10Et donc, c'est ce livre,
01:10:11La route du tube,
01:10:12que moi, j'ai adoré.
01:10:12Évidemment,
01:10:13l'histoire des plus grands
01:10:13succès de la chanson française.
01:10:15Mais Dja Dja,
01:10:16moi, j'aime beaucoup Dja Dja,
01:10:17mais vous pensez
01:10:18que c'est un grand succès ?
01:10:20Comment dire ?
01:10:21Consensuel ?
01:10:22C'était l'une des chansons
01:10:24les plus streamées au monde.
01:10:25Les chansons françaises
01:10:26les plus streamées au monde.
01:10:27Et en fait,
01:10:28je l'ai mis dans l'optique
01:10:29des Jeux Olympiques.
01:10:30C'est-à-dire qu'au début,
01:10:32il y a une polémique énorme
01:10:33quand on sait
01:10:33qu'Aya Nakamura
01:10:34va chanter aux Jeux Olympiques.
01:10:35On imagine
01:10:36qu'elle va chanter Edith Piaf.
01:10:37Et on se dit
01:10:38comment quelqu'un
01:10:39qui chante des paroles
01:10:40un peu incompréhensibles
01:10:41peut chanter
01:10:42une grande dame
01:10:42de la chanson française ?
01:10:43Il y a une polémique.
01:10:44Et finalement,
01:10:45il y a un retournement
01:10:47parce que la mise en scène
01:10:48des Jeux Olympiques,
01:10:49de cette cérémonie
01:10:50et de Dja Dja
01:10:51fait que ça passe
01:10:54parce que c'est devant
01:10:55l'Académie française
01:10:57donc il y a un petit clin d'œil.
01:10:58Il y a la chanson
01:10:59de Charles Aznavour
01:11:00Formi, formidable.
01:11:01Tu ferais mieux
01:11:02de choisir ton vocabulaire
01:11:03pour me plaire
01:11:04dans la langue de Molière.
01:11:06Il y a la garde républicaine
01:11:07et finalement,
01:11:08voilà,
01:11:08on habille cette chanson
01:11:09qui était un peu décriée.
01:11:10Moi, ça passe.
01:11:11Pardonnez-moi.
01:11:12Moi, je trouve
01:11:12que c'est des circonstances
01:11:13aggravantes.
01:11:14On choisit quelqu'un
01:11:14qui chante en volapuc
01:11:15plutôt qu'en français.
01:11:16On a le droit
01:11:16d'aimer le volapuc.
01:11:17Bon, voilà.
01:11:18Ensuite,
01:11:19on la met devant
01:11:19l'Académie française
01:11:20en disant
01:11:20vous avez bien compris maintenant.
01:11:22Vraiment,
01:11:22l'Académie française,
01:11:23c'est vraiment
01:11:24la vieille barbe,
01:11:25le français,
01:11:26ça doit disparaître.
01:11:27C'est la créolisation.
01:11:27La créolisation.
01:11:29Jean-Luc Mélenchon
01:11:30s'est déclamé
01:11:31qu'on arrête
01:11:31de parler de langue française.
01:11:32Il faut parler de langue
01:11:33parce que c'est parlé
01:11:34par des étrangers
01:11:35plutôt par des français.
01:11:36Tout ça fait partie
01:11:36d'un truc idéologique.
01:11:37Vous me dites,
01:11:38ça passe.
01:11:39Non, moi, ça ne passe pas.
01:11:40J'ai trouvé,
01:11:40elle a le droit
01:11:41de chanter ce qu'elle veut
01:11:41à Yana Kamoura.
01:11:42On a le droit
01:11:43de l'écouter jour et nuit
01:11:44si on veut,
01:11:44mais d'en faire
01:11:45le symbole politique
01:11:46d'une forme de déconstruction
01:11:48aux yeux de la planète
01:11:49au jour des Jeux de l'État.
01:11:51Non, là, vous allez un peu loin.
01:11:52C'est ça qui était à l'œuvre,
01:11:53excusez-moi.
01:11:54C'est un tube,
01:11:55c'est l'un des derniers tubes.
01:11:58Ah, mais ça,
01:11:58c'est un autre problème.
01:11:59Il rentre dans cette catégorie.
01:12:01Est-ce que,
01:12:01Florent Maricot,
01:12:02est-ce que vous estimez
01:12:03qu'il y a un âge d'or
01:12:03de la chanson française ?
01:12:05Est-ce que vous estimez
01:12:05que c'était mieux avant
01:12:06et qu'aujourd'hui,
01:12:07le niveau a baissé ?
01:12:08Évidemment,
01:12:08il y a un âge d'or
01:12:09qui pourrait,
01:12:09on pourrait le situer
01:12:10entre 1974 et 1985
01:12:12où il y a énormément de tubes.
01:12:15Il y a des auteurs,
01:12:17des paroliers
01:12:17qui sont talentueux,
01:12:18qui maîtrisent la langue.
01:12:20C'est Pierre Delanoé,
01:12:21c'est Jean-Loup Dabadi,
01:12:22c'est Étienne Rodagil.
01:12:23C'est Didier Barbelin.
01:12:24C'est Didier Barbelin.
01:12:25C'est Riva qui fait des divorcés.
01:12:27Évidemment,
01:12:27Michel qui écrit
01:12:29toutes les paroles
01:12:29de Michel Delpech.
01:12:30Bien sûr.
01:12:31Et en fait,
01:12:31où la chanson,
01:12:32elle est populaire.
01:12:33C'est Claude Lemel
01:12:33qu'on a reçue.
01:12:34On a fait une demi-heure
01:12:35avec Claude Lemel.
01:12:36Bien sûr,
01:12:36dans les idées d'Emilie.
01:12:38En fait,
01:12:38les paroles ont un sens.
01:12:41Et quand vous écoutez
01:12:42la chanson
01:12:43Le chasseur
01:12:43de Michel Delpech,
01:12:45ce n'est pas une chanson
01:12:45branchouille,
01:12:46intello,
01:12:46mais tous les mots
01:12:47sont choisis avec précision.
01:12:49Il y a une description
01:12:49et on est dans les marais
01:12:50avec Michel Delpech.
01:12:51Mais les divorcés.
01:12:52Les divorcés,
01:12:53c'est incroyable.
01:12:53Les divorcés,
01:12:53c'est extraordinaire
01:12:54parce que c'est en 74 ou 75.
01:12:56C'est au moment
01:12:56où arrivent les premiers divorces.
01:12:58Et ce qui est formidable,
01:12:59c'est qu'une fois
01:12:59qu'il a fait cette chanson,
01:13:00tu ne peux plus écrire
01:13:01quasiment sur les divorcés.
01:13:02Il referme le chapitre.
01:13:04Alors,
01:13:04il y a sûrement
01:13:04d'autres chansons.
01:13:05Il y a
01:13:06Mon Fils,
01:13:06Ma Bataille
01:13:06dans la suite
01:13:07sur la garde des enfants.
01:13:08C'est déjà différent.
01:13:10Mais je trouve
01:13:12que ça traduit tellement
01:13:13cette époque,
01:13:14les divorcés.
01:13:15Alors,
01:13:15les tubes,
01:13:16comment faire un tube ?
01:13:16Il n'y a pas de recette magique.
01:13:18Nombreux sont ces phases B,
01:13:19méprisées par leurs auteurs
01:13:21ou les maisons de disques,
01:13:22sauvées par des millions d'oreilles
01:13:23qui en ont fait le succès.
01:13:24Par exemple,
01:13:25vous avez un exemple
01:13:26d'une phase B ?
01:13:26Au départ,
01:13:27on n'y croyait pas.
01:13:29Il y a un tube
01:13:30qui n'est pas dans le livre.
01:13:32Mais par exemple,
01:13:32quand Michel Polnareff
01:13:34sort le bal d'Elaz,
01:13:35la phase B,
01:13:36c'est
01:13:36il n'y a qu'un cheveu
01:13:37sur la tête à Mathieu
01:13:37et le public choisit
01:13:39il n'y a qu'un cheveu
01:13:39sur la tête à Mathieu.
01:13:40Donc ça,
01:13:41c'est les aléas de la musique.
01:13:43Mais vous aviez,
01:13:44pour un tube,
01:13:45vous aviez,
01:13:45ce qui était incroyable,
01:13:47c'est que vous aviez
01:13:47des gens qui connaissaient
01:13:49le goût des gens.
01:13:50Et par exemple,
01:13:50Monique Lemarcy
01:13:51qui était la programmatrice
01:13:52musicale d'RTL,
01:13:53elle avait le pif
01:13:54et elle savait
01:13:55qu'une chanson
01:13:56allait marcher.
01:13:57Et donc,
01:13:57personne ne l'a diffusée,
01:13:58elle décidait de la diffuser
01:13:59puis de la matraquer
01:14:00et c'était un succès.
01:14:02Je vais vous faire écouter
01:14:03un tube
01:14:03qu'on a retrouvé
01:14:04sur l'INA
01:14:05que tout le monde connaît.
01:14:08Tout le monde connaît.
01:14:09Et on peut même écouter
01:14:10les premières notes
01:14:11qui est magique,
01:14:12qui a 50 ans,
01:14:13qui passe,
01:14:14parce qu'il y a un premier degré,
01:14:15il y a un deuxième degré,
01:14:16il y a un troisième degré.
01:14:17Et puis,
01:14:17il y a cette chanteuse
01:14:18qui était tellement belle,
01:14:21morte trop tôt,
01:14:22qui s'appelait
01:14:23Joël.
01:14:24Joël.
01:14:27J'ai encore rêvé d'elle.
01:14:32Je rêve aussi.
01:14:35Je n'ai rien fait pour ça.
01:14:37J'ai mal dormi.
01:14:40Elle n'est pas vraiment belle.
01:14:43J'ai un peu froid.
01:14:45Elle est faite pour moi.
01:14:47Elle éveille-toi.
01:14:49Tout en douceur.
01:14:53Je sais quoi, mon cœur.
01:14:57Oui, oui, oui.
01:14:58Si je pouvais me réveiller
01:15:04Pour moi, c'est pour tes meurs.
01:15:07Si je savais
01:15:11La trouver
01:15:13D'un des mémoires
01:15:16L'espoir
01:15:18Je suis à toi
01:15:20Un soir
01:15:22Je t'aime
01:15:24Une nuit
01:15:25Juste pour elle et moi
01:15:27Et demain
01:15:29Et la magie
01:15:32C'est incroyable
01:15:33La magie
01:15:34Elle opère
01:15:36Alors c'est une chanson
01:15:37La chanson populaire
01:15:38C'est ça
01:15:39Alors qui a écrit
01:15:39La musique de cette chanson ?
01:15:41C'est le groupe
01:15:42Tout à fait
01:15:43Et alors qui n'est pas facile à chanter
01:15:45Dans les karaokés
01:15:46Tout le monde s'exerce sur cette chanson
01:15:48Mais il faut aller très haut
01:15:49Bien sûr
01:15:50Même le chanteur
01:15:50Il va un peu haut
01:15:51Non, c'est incroyable
01:15:52Et le tube
01:15:52C'est souvent aussi une phrase
01:15:53Et dans cette chanson
01:15:55C'est les draps s'en souviennent
01:15:56Qui a traversé les générations
01:15:57Les draps s'en souviennent
01:15:58Encore
01:15:59Encore, c'est ça
01:16:00Et c'est une chanson incroyable
01:16:02Qui a traversé les générations
01:16:03Et c'est la différence
01:16:04Entre un tube et un succès
01:16:05C'est un grand émoi érotique à l'époque
01:16:06Évidemment
01:16:07Avec un texte, un sous-texte
01:16:10Et c'est ça la chanson en fait
01:16:11Mais il y a la légèreté
01:16:12Il y a même la légèreté dans les fringues
01:16:14Vous avez vu
01:16:15Dans les habits
01:16:16Vous voyez
01:16:17C'est une époque
01:16:18Effectivement
01:16:19Eugénie
01:16:20Oui, est-ce qu'il y a une spécificité
01:16:21Quand même de la chanson française
01:16:22Aujourd'hui par rapport à d'autres pays
01:16:23Je pense par exemple
01:16:24À l'Angleterre
01:16:25À l'Espagne
01:16:25À l'Italie
01:16:26Est-ce qu'il y a une espèce de
01:16:28De résistance en fait de la France
01:16:30Qui arrive encore à parler
01:16:31À chanter dans sa langue
01:16:32Parce qu'on sait que le globish
01:16:33Le globish aujourd'hui envahit tout
01:16:35Tous les deux principaux tubes
01:16:36Dans le monde sont en anglais
01:16:37Est-ce qu'il y a encore une résistance ?
01:16:38Oui, la France
01:16:39On arrive par la musique
01:16:41Et on reste par le texte
01:16:42Et donc le texte reste important
01:16:43Mais c'est ce que je disais tout à l'heure
01:16:44C'est-à-dire qu'on n'a plus les auteurs
01:16:46Qui maîtrisent la langue
01:16:48Et qui sont capables de faire
01:16:49Des grands tubes
01:16:50Qui ont un sens
01:16:51Et aujourd'hui
01:16:52On a des chansons
01:16:53Qui sont un peu moins bien écrites
01:16:55Donc la musique est un peu moins bonne
01:16:57Parce que quand même
01:16:57La musique colle
01:16:58Doit coller à la
01:16:59C'est quoi le plus grand tube
01:17:01De tous les temps ?
01:17:02Oh là, c'est compliqué ça
01:17:03Mais ça change tout le temps
01:17:04Oui, mais celui qui a le plus vendu
01:17:05Alors c'est comme d'habitude
01:17:07Exporté à l'international
01:17:09Mais ça doit être un Jean-Jacques Goleman
01:17:11Qui est vendu
01:17:12Ou du Céline Dion
01:17:14Céline Dion
01:17:15Bon, est-ce qu'on a
01:17:15Je dis à Marine au hasard
01:17:17Parce qu'on a calé deux ou trois
01:17:19On va voir
01:17:20Tiens, on va faire un petit blind test
01:17:21Écoute-toi
01:17:23Patrick Borel
01:17:27Même jour, même heure
01:17:28Même pas vous
01:17:29C'est formidable
01:17:30C'est formidable
01:17:31Mais ça traduit quelque chose
01:17:32C'est-à-dire qu'on est étudiant
01:17:33Et on va savoir ce que sont devenus
01:17:34Nos camarades de classe
01:17:36C'est génial
01:17:36Il l'avait écrite d'ailleurs
01:17:38Pour l'avis de recherche
01:17:39Pour l'émission de Patrick Sabatier
01:17:41Exactement
01:17:42Et c'est une histoire incroyable
01:17:44Oui, je crois qu'il l'avait
01:17:45En fait, son
01:17:46Comment dire ?
01:17:48Le parolier écrit les paroles
01:17:50Et puis harcèle Patrick Borel
01:17:51En lui disant
01:17:51T'en es où ?
01:17:52T'en es où sur la musique ?
01:17:53Et un jour, il l'appelle
01:17:53Et lui dit
01:17:54T'en es où sur la musique ?
01:17:55Et Patrick Borel dit
01:17:56Non mais c'est bon, elle est écrite
01:17:57Très bien, je suis en bas de chez toi
01:17:59Et donc il ne l'avait pas écrite
01:18:01Il monte
01:18:02Il lui joue devant lui
01:18:03Il improvise
01:18:04Et là après, il fait tout
01:18:05Pour le faire partir
01:18:05Très très vite
01:18:06Pour se souvenir de la mélodie
01:18:07C'est fou
01:18:08Bon, ce bail a le rappel des titres
01:18:11Et puis on va terminer en chanson
01:18:12Jean-Philippe Tanguy
01:18:18Tira à bout les rouges ce matin
01:18:20Sur notre antenne
01:18:20Sur le rejet de la loi Grenier
01:18:22Selon le député RN
01:18:24Retoquer le moratoire sur l'éolien
01:18:26Revient à doubler la facture des français
01:18:28Les députés ont voté par ignorance
01:18:30Et incompétence
01:18:31Et assurent que l'économie du pays
01:18:33Va en pâtir
01:18:34Vous découvrez les images
01:18:36De la signature d'une convention
01:18:37Historique à l'hôtel Beauvau ce matin
01:18:39Convention pour la sécurisation
01:18:41Des rencontres de football professionnel
01:18:43Face à la flambée de la violence
01:18:44Et qui engage la ligue de football professionnel
01:18:47Et l'Etat
01:18:48Et puis Tsaal annonce
01:18:50La levée des restrictions en Israël
01:18:52Et les autorités aéroportuaires
01:18:53Font part de leur côté
01:18:54Au retour à la normale du trafic aérien
01:18:57Avec une reprise d'une activité complète
01:18:59Que ce soit aux aéroports internationaux
01:19:01De Tel Aviv
01:19:02Mais aussi de Haïfa
01:19:03Alors est-ce qu'on a quelques autres musiques
01:19:06Merci Somaïa à vous faire écouter
01:19:08Et pour
01:19:09Ah c'est Renaud
01:19:17Non c'est pas Renaud
01:19:20Ça c'est
01:19:22C'est une de vos chansons
01:19:24Oui oui mais c'est un live
01:19:26Paul Nareff
01:19:30Paul Nareff
01:19:30Goodbye Marilou
01:19:31Goodbye Marilou
01:19:32Même année que
01:19:33Mais Goodbye Marilou
01:19:35C'est incroyablement
01:19:36Moderne
01:19:37Oui
01:19:37Quand l'écran s'allume
01:19:39En fait c'est quelqu'un qui parle
01:19:41Amérique à quelqu'un d'autre
01:19:43Et là on est en 89
01:19:45Quand l'écran s'allume
01:19:46Goodbye Marilou
01:19:47Alors qu'Internet n'existe pas
01:19:48Oui tout à fait
01:19:49C'est l'invention de Tinder mythique
01:19:51C'est-à-dire l'amour par Internet
01:19:53C'est une chanson hyper moderne
01:19:55Qui est le dernier grand succès
01:19:58De Michel Paul Nareff
01:19:58C'est le dernier grand succès ?
01:19:59Oui tout à fait
01:20:00C'est un génie
01:20:01C'est un génie
01:20:01C'est un génie de la mélodie
01:20:03De la mélodie
01:20:03Mais très accompagné par
01:20:06Tien Dao
01:20:07Alors ça c'est une époque
01:20:08Weekend à Rome
01:20:08Alors ça c'est
01:20:09Vous entendez ça
01:20:10Vous êtes dans les années 80
01:20:11Toutes les années 84
01:20:12Oui pourquoi ?
01:20:13Parce qu'il y a le synthé
01:20:14Il y a la couleur musicale
01:20:16Qui est incroyable
01:20:16La légèreté
01:20:17Vous parliez de légèreté
01:20:18On part en voiture
01:20:19On fait le tour d'Italie
01:20:20On se pose pas de questions
01:20:21On s'aime
01:20:21Est-ce que vous avez la nostalgie
01:20:23D'une époque
01:20:23Que vous n'avez pas connue
01:20:24J'ai dit Bastier ?
01:20:26Pour la chanson française
01:20:26Oui parce que moi
01:20:27Je suis une grande fan
01:20:28De chansons françaises
01:20:29Et vous avez dit
01:20:30L'âge d'or
01:20:3070-80
01:20:31Moi je l'aimais aussi
01:20:32Beaucoup les années 60
01:20:33Vous n'étiez pas née en 84 ?
01:20:35Non je suis née en 91
01:20:36Génération des gens
01:20:37Chantés c'est moi
01:20:37Je suis désenchanté
01:20:39Christophe
01:20:40C'est extraordinaire
01:20:41C'est une des plus jolies chansons
01:20:43C'est une des plus jolies chansons
01:20:44Avec les paroles
01:20:46Jean-Michel Jarre
01:20:47Parce que tout le monde pense
01:20:48Qu'il a fait la musique
01:20:48Mais en fait c'est Christophe
01:20:49Qui fait la musique
01:20:50Et lui il fait les paroles
01:20:51Et on peut réécouter
01:20:51C'est toujours la magie
01:20:53C'est magique
01:20:54C'est magique
01:20:54La mélodie est magique
01:20:56Et puis le texte
01:20:57Les fleurs poétisent
01:20:58Il est mort pendant le Covid
01:21:00Qui est le plus gros producteur de tube ?
01:21:02Qui a fait le plus ?
01:21:02Je pense que
01:21:03Jean-Jacques Goldman
01:21:04Jean-Jacques Goldman
01:21:05Sardou
01:21:06Claude François
01:21:06Claude François
01:21:07Sardou forcément
01:21:08Jean-Jacques François
01:21:09Non un peu moins
01:21:10Non non
01:21:10Et Sardou
01:21:11Johnny
01:21:11Sardou
01:21:12Johnny Sardou
01:21:13Sardou
01:21:14C'est
01:21:15Voilà
01:21:15Sardou
01:21:1670-80
01:21:16Comme dit Serge Lama
01:21:18Des tubes
01:21:20Des tubes
01:21:20Johnny
01:21:21Il vend plus
01:21:22A certains moments
01:21:23Que Sardou
01:21:24Claude François
01:21:26Mais bon
01:21:27Il meurt
01:21:27Dans la fin des années 70
01:21:28Donc c'est un peu bloqué
01:21:29Et alors parfois
01:21:30Il y en a qui n'ont fait qu'un tube
01:21:31Un tube des Earless
01:21:32Peter et Sloan
01:21:34Peter et Sloan
01:21:36Mais bon
01:21:36Il vit dessus
01:21:37Patrick Armand
01:21:37Ah ouais
01:21:38Il en a fait un peu plus
01:21:39Quand même
01:21:39Ah non
01:21:39Il en a fait juste
01:21:40Un Born to be alive
01:21:41Il n'a fait qu'un tube
01:21:42Il vit dessus
01:21:43Il vit dessus
01:21:44Mais ce qui est incroyable
01:21:45Et ce que j'ai voulu montrer
01:21:46Dans le livre
01:21:47C'est que la chanson
01:21:47Ça reste
01:21:48Le dernier dénominateur commun
01:21:51D'une société qui se fracture
01:21:52L'envie
01:21:52L'envie
01:21:54Oui
01:21:54C'est formidable
01:21:55C'est formidable
01:21:55Incroyable
01:21:56Repris par les politiques
01:21:57D'ailleurs Nicolas Mathieu
01:21:58Il a appelé son livre
01:21:59Les Lacs de Connemara
01:22:00Tout à fait
01:22:00Connemara
01:22:01Parce qu'il dit que Connemara
01:22:02C'est la chanson
01:22:03Qui traverse toutes les couches
01:22:04Sociales en France
01:22:04Vous pouvez l'écouter
01:22:05On va te redonner
01:22:07Ça va prendre envie
01:22:08Bon bah on va terminer
01:22:09Avec Connemara
01:22:10Parce qu'on est des grands fans
01:22:11De Sardu évidemment
01:22:12Bah oui magnifique
01:22:12Un million d'exemplaires vendus
01:22:14Il n'y croyait pas
01:22:15C'est aussi marrant
01:22:16C'est que les chanteurs
01:22:16Qui chantent des tubes
01:22:17Ne croient pas à leurs tubes
01:22:18Et il crie par le plus grand des hasards
01:22:20Oui tout à fait
01:22:21Par le plus grand des hasards
01:22:22Et il dit
01:22:22Mais on va emmerder tout le monde
01:22:23Il y a mon vieux de Daniel Guichard
01:22:24Non il n'y a pas mon vieux
01:22:25Vous auriez pu mettre mon vieux
01:22:27Mais j'en parle dans Papa Oute
01:22:28De Stravaé
01:22:29Parce que mon vieux
01:22:30Je vous ai compris
01:22:31S'il nous écoute Daniel Guichard
01:22:32C'est extraordinaire comme chanson
01:22:33Il y a 4 ou 5 standards
01:22:36De Daniel Guichard
01:22:37Il ne faut pas pleurer comme ça
01:22:39Il ne faut pas pleurer comme ça
01:22:40Formidable
01:22:41Et puis
01:22:42Je suis venu te dire
01:22:44Quand il revient
01:22:45Il vient voir
01:22:47Je ne suis pas venu te parler d'amour
01:22:49Ah oui
01:22:50Je ne viens pas te parler d'amour
01:22:51Magnifique
01:22:53Les lacs
01:22:54Les rivières
01:22:55Et ça on la chante à HEC
01:22:56Et dans les mariages en province
01:22:57Et ça annonce
01:22:59La fin de la soirée
01:22:59Dans les mariages en province
01:23:00Et à Paris aussi
01:23:01Qu'est-ce que ça veut dire
01:23:01C'est quoi ce
01:23:02C'est vrai que c'est une chanson
01:23:04Qui est universelle
01:23:05Non mais les mariages en province
01:23:06C'est vraiment
01:23:07Chez les gueux
01:23:08Les mariages
01:23:10Chez les gueux
01:23:11A Paris on a des musiques
01:23:12Un peu plus
01:23:13Vous ne parlez pas de la chanson française
01:23:14Des grands aussi
01:23:15Comme Brel
01:23:15Oui il y a Brel
01:23:16Il y a Brel
01:23:17Ah bah tu as les copains d'abord
01:23:19Les copains d'abord
01:23:21Les copains d'abord
01:23:22Les copains
01:23:24Les copains d'abord
01:23:26C'est un peu comme nous
01:23:28Les copains d'abord
01:23:29Oui les copains de l'or des pros
01:23:31Nous on se
01:23:33Vous devriez faire
01:23:34On se fait des copains
01:23:36Nous
01:23:37C'est la bohème
01:23:39Bon je salue
01:23:40Gérard Van Der Gute
01:23:41Titre magazine
01:23:43Et H tendre
01:23:43Et tête de bois
01:23:44Ça vous rappelle quoi
01:23:45Les années 60
01:23:46Et je le salue
01:23:46Gérard Van Der Gute
01:23:47Qui est devant sa
01:23:48Comment lire
01:23:49Devant sa télévision
01:23:51Merci vraiment
01:23:52C'était bien
01:23:53On adore vous
01:23:53C'était bien
01:23:54C'était chouette
01:23:54C'était chouette
01:23:57On y retournera
01:24:00Laurent Capra
01:24:01C'était à la réalisation
01:24:02Comment ?
01:24:03Il faut transmettre
01:24:03Ça se transmet tout seul
01:24:05A la grange
01:24:06Cette boîte exceptionnelle de la boule
01:24:09A la grange
01:24:10Et bien quand on rentre dans la grange
01:24:13C'est les années 80
01:24:14C'est une faille spatio-temporelle
01:24:17La grange
01:24:19La grange
01:24:19Toute la boule connaît la grange
01:24:21Tout l'ouest connaît la grange
01:24:22Il y avait des éléphants
01:24:23Laurent Capra
01:24:25Était à la réalisation
01:24:27Christian était à la vision
01:24:28Nicolas était au son
01:24:29Merci à Marine Lançon
01:24:30Et à Léopold Bessy
01:24:31Il y avait des éléphants
01:24:32A la grange
01:24:33Faux hein
01:24:35A partir d'une certaine heure
01:24:36Oui tout le monde voit
01:24:36Des éléphants à la grange
01:24:37Exactement
01:24:37Jean-Marc Morandini
01:24:39A ce soir
Recommandations
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