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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous, c'est Elisabeth Lévy, Geoffroy Lejeune, Joseph Massescaron, Johan Ouzahi et Gilles-William Goldadel sont avec nous ce soir.
00:07Vous avez peut-être écouté tout à l'heure la mère d'Elias qui était avec Laurence Ferrari.
00:14Quatre mois après le meurtre de son fils, Stéphanie a donc brisé le silence dans une lettre ouverte publiée dans le Figaro.
00:20Elle y dénonce l'inaction de la justice et du gouvernement tout en pointant les défaillances du système.
00:25Elle était ce soir avec Laurence Ferrari.
00:28C'était un témoignage d'une très grande force, poignant et émouvant.
00:33Et je vous propose d'écouter plusieurs extraits et notamment la question qu'a posée Laurence.
00:40Comment va votre famille si tant est qu'on puisse répondre à une question comme celle-là ?
00:47Je vous propose donc d'écouter la mère d'Elias.
00:51On ne va pas bien.
00:54Néanmoins, on est une grande famille, une famille très forte et unie.
00:59Donc on a repris rapidement le travail.
01:01Les enfants vont à l'école.
01:03Les plus grands continuent à étudier.
01:07Et en fait, on fait semblant.
01:11On fait semblant de sourire parce qu'on est triste et parce qu'on a toujours Elias dans notre tête.
01:18Mais on doit tenir.
01:21On se soutient les uns les autres et on s'adapte à cette vie sans Elias et pour Elias.
01:30Et vous-même, vous avez repris le travail ? Vous êtes médecin ?
01:32Je suis médecin, j'ai repris le travail à mi-temps parce que soigner des patients, ça demande beaucoup d'énergie et de concentration.
01:40Et j'ai besoin de temps aussi pour m'occuper d'Elias et de mes grands-enfants et simplement pour repenser.
01:49Elle est revenue également sur le traitement médiatique puisque Stéphanie voit régulièrement Gérald Darmanin, Bruno Retailleau.
02:00Elle a également vu le président Macron et Brigitte Macron qui sont venues lui parler.
02:05Et qui ont échangé avec elle sur ces sujets-là et qui partagent d'ailleurs son opinion sur la société française.
02:14Même s'ils disent que ça va être plus difficile pour eux de dire en sauvagement, barbarie, etc.
02:20C'est pourquoi quand ils échangent avec elle, ils lui disent n'hésitez pas à prendre la parole.
02:26C'est aussi pour ça que Stéphanie, elle parle.
02:28Ce sont eux, ce sont les hommes politiques qui au fond se sentent parfois impuissants et disent prenez la parole.
02:35Prenez la parole.
02:36Donc écoutez ce que Stéphanie a dit du traitement médiatique.
02:41Je suis très surprise par des propos que j'entends dans les médias qui modifient l'adolescent qu'était Elias
02:53et l'adolescent de 14 ans qu'il restera pour toute la vie.
02:58Il y a une manipulation de l'information et du meurtre d'Elias.
03:03La semaine dernière, Patrick Cohen, dans son édito politique sur France Inter, en parlant de la décision du Conseil constitutionnel,
03:14je vais lire ses mots, a dit
03:16« Après la mort tragique du jeune Elias, tué à coup de machette pour avoir refusé de donner son portable. »
03:25En fait, ce que fait Patrick Cohen, c'est qu'il prend partie et qu'il manipule l'information et le meurtre d'Elias en décidant lui-même,
03:36alors qu'on ne connaît pas encore la vérité, qu'Elias a refusé de donner son téléphone.
03:42Il réalise un biais cognitif, c'est-à-dire qu'il sous-entend que si Elias avait donné son téléphone, il ne serait pas mort.
03:52Ce que fait Patrick Cohen, c'est quelque chose qu'on connaît bien, une femme violée.
03:57Mais si elle n'avait pas porté une mini-jupe, elle n'aurait pas été violée.
04:03Donc pour nous, les parents d'Elias, cinq mois après la mort de notre enfant,
04:08entendre Patrick Cohen, qui est censé être un journaliste rigoureux,
04:13on voit là qu'il ne l'est pas, qu'il est médiocre,
04:16tenir de tels propos, pour nous c'est indécent.
04:20Bon, Patrick Cohen aura l'occasion de lui répondre.
04:24Comment ne pas répondre après ça ?
04:28Je veux dire, avec cette démonstration qui est d'une telle force, d'une telle dignité,
04:32comment ne pas répondre après ça ?
04:35Justement, elle a appelé France Inter, et écoutez ce que dit Stéphanie.
04:42J'ai appelé un de ses collaborateurs, qui travaille avec lui,
04:47et j'ai demandé à ce que Patrick Cohen présente des excuses,
04:51enfin m'appelle, m'explique d'ailleurs pourquoi il pensait
04:54qu'Elias avait refusé de donner son téléphone.
04:59Et j'ai demandé à ce qu'il m'appelle et qu'il présente des excuses
05:03à l'ensemble de ma famille, parce que ses propos sont indécents pour nous.
05:10Et jusqu'à ce jour, je n'ai pas eu d'appel de Patrick Cohen
05:13alors qu'il a mon téléphone portable.
05:15Ça change quand même.
05:17Alors c'est très délicat, parce qu'il y a un drame absolu.
05:19Et de parler de ça, c'est forcément délicat.
05:23Mais les choses changent quand même dans l'espace médiatique,
05:25parce que maintenant les victimes parlent.
05:27Mais ce qui est intéressant, c'est ce que je vous ai dit tout à l'heure,
05:29c'est que les victimes parlent parce que les politiques leur disent parler.
05:32Non mais ce qui est certain...
05:33Parce que nous on ne peut pas dire, ou on ne veut pas dire,
05:35ou c'est plus difficile pour nous de dire,
05:38mais que forcément il y a davantage de force,
05:40et peut-être de légitimité à parler lorsqu'on est une victime.
05:43Mais heureusement les victimes parlent,
05:45mais la réalité c'est qu'il y a un certain nombre de médias
05:47qui, dès le premier jour de cette affaire,
05:49ont décidé que la réalité ne leur convenait pas.
05:51La réalité du meurtre d'Elias,
05:53ce qui s'est véritablement passé ce jour-là,
05:55ne leur convient pas parce que ça contrevient à leur idéologie.
05:59Donc dès le premier jour, un certain nombre de médias
06:01a commencé par l'AFP qui tout de suite a transformé cette réalité
06:05en disant qu'Elias avait été poignardé à l'aide d'un couteau,
06:09alors qu'il a été égorgé avec une machette.
06:11Donc ça a commencé le premier jour.
06:13Ils ont transformé, travesti cette réalité
06:16pour que cette réalité, cette fausse réalité,
06:19s'insère mieux dans leur idéologie.
06:20La réalité est celle-ci.
06:22Vous pouvez en arriver à l'épaule.
06:23À l'épaule, oui.
06:24À l'épaule.
06:24Alors qu'il a été égorgé avec une machette.
06:26Voilà.
06:29On n'est plus, c'est vrai,
06:30on n'est plus uniquement dans la marche blanche digne et silencieuse.
06:35C'est vrai que les victimes parlent et d'autant plus que vous leur demandez de parler.
06:39Alors qu'avant, c'est vrai, on leur fermait plutôt la bouche.
06:44Mais ce qui est terrible dans cette histoire de Patrick Cohen,
06:46ce n'est pas tellement sa version,
06:49même si l'explication psychologique de la mère est bonne,
06:52sur la comparaison avec la mini-jupe.
06:57Mais ce qui est terrible,
06:58c'est qu'il n'est pas l'humanité de la rappeler.
07:00Ça, ça me dépasse un peu.
07:03Peut-être le fera-t-il ces prochaines heures.
07:06Il faut l'espérer, en tout cas.
07:10La nouveauté, ce n'est pas seulement qu'il s'exprime,
07:12c'est qu'il faut une chose que peu de gens osent faire,
07:14c'est mettre en cause les médias,
07:16mettre en cause le récit.
07:18Et ça, ce n'est pas seulement d'aller dans les médias,
07:20de parler de son fils,
07:21elle dit une chose que vous dites souvent ici.
07:23Et ça, je trouve que c'est fondamental.
07:27Qu'ils osent faire cela.
07:28Mais parce que...
07:30Bien sûr, c'est aussi la responsabilité des médias,
07:33de CNews,
07:34de témoigner tout simplement de la réalité.
07:37D'ailleurs, je passe mon temps à dire,
07:39lorsqu'on me dit, vous avez une ligne éditoriale,
07:41non, je n'ai pas de ligne éditoriale,
07:43je rapporte la réalité.
07:45Ce que nous réfèrent tous les jours.
07:46Rapporter la réalité, monsieur, c'est une ligne éditoriale.
07:48Oui, vous voyez ce que je veux dire.
07:51Notre métier, c'est de témoigner de la réalité.
07:54Voilà, ni plus, ni moins.
07:56Comment se sont passées les dernières secondes,
08:00les dernières minutes ?
08:01Là aussi, Stéphanie a rapporté.
08:05Puis, il y a eu toute la nuit,
08:11ensuite, à l'hôpital Necker,
08:12où les chirurgiens et les réanimateurs
08:14ont essayé,
08:17malgré la gravité
08:18de la plaie aortique,
08:20de sauver Elias.
08:22Ils ont tout donné.
08:24Et le fait d'avoir eu cette place,
08:26que notre famille ait eu cette place
08:28toute cette nuit,
08:29à côté de notre enfant,
08:30c'est un sentiment un peu bizarre
08:34parce que
08:34quand vous accouchez,
08:37vous êtes avec votre mari
08:38et vous accueillez votre enfant dans les bras.
08:42Et c'est le plus beau jour de votre vie,
08:43pour vos enfants.
08:46Et là, on a eu la possibilité
08:48d'accompagner notre enfant.
08:52Et cette sensation étrange, en fait,
08:56c'est d'accompagner son enfant
08:57et de le tenir dans ses bras
08:59lorsqu'il meurt.
09:02Alors, c'est très triste.
09:06Néanmoins, ça reste humain.
09:08C'est-à-dire qu'on avait notre enfant
09:09dans nos bras
09:11pour l'accompagner
09:13dans son passage dans la mort.
09:16Et pour nous,
09:17c'est ce que la médecine nous a permis.
09:21Et c'est toute la chaîne
09:22de prise en charge
09:23d'Elias et des secours
09:26et des policiers
09:27a permis qu'on puisse avoir
09:28toute sa famille
09:30cette nuit
09:31avec notre enfant.
09:36C'est dur de réagir, quand même.
09:39Parce qu'elle est bouleversante,
09:40cette maman.
09:40Elle est bouleversante.
09:41Et je crois que
09:43c'est communément admis
09:44de dire que la plus grande peine
09:45sur Terre,
09:45c'est de perdre un de ses enfants
09:46parce que c'est la chose
09:47la moins naturelle.
09:48Et elle le fait
09:50avec, évidemment,
09:51beaucoup de dignité.
09:52Et en même temps,
09:54elle n'est pas dans ce qu'on a appelé
09:55à un moment donné,
09:56la résilience,
09:57c'est-à-dire accepter,
09:58ne rien dire,
09:59vous n'aurez pas ma haine.
10:00Elle n'est pas dans la colère.
10:01Non.
10:02Elle n'est ni dans la colère,
10:02ni dans l'acceptation.
10:04Exactement.
10:04Et elle est...
10:05Parce qu'avant d'être
10:07sur le plateau de Laurence,
10:09elle était donc
10:10dans un salon.
10:13Et moi,
10:13je ne l'avais jamais rencontré.
10:15Et je suis resté
10:15pendant un quart d'heure,
10:1620 minutes avec elle.
10:18Qu'est-ce qui se passe ?
10:22Quels sont les...
10:23Ah !
10:24On entend quelque chose.
10:25Je ne sais pas si on l'a entendu
10:26aussi à l'antenne,
10:27mais on a entendu quelque chose.
10:29Bon.
10:30Et,
10:30comment dire,
10:33elle est
10:34dans la volonté
10:36que cette mort
10:38puisse être utile.
10:40Si j'ose dire.
10:40C'est-à-dire que la douleur
10:42ne l'empêche pas
10:42d'avoir une analyse.
10:45C'est ça qui est...
10:46On sent qu'elle est...
10:48Donc,
10:48je l'ai rencontrée,
10:48comme je vous le disais.
10:50Et,
10:50comment dire,
10:52elle veut
10:53que
10:54cette mort
10:56serve
10:57à quelque chose.
10:58C'est autre chose.
11:01Et son témoignage
11:02est très puissant.
11:04Voilà.
11:04Ce que je vous propose
11:05d'écouter là aussi,
11:06c'est qu'elle a parlé
11:07de l'altercation,
11:09comment ça s'est passé.
11:10Et elle emploie
11:11une expression.
11:12Mon fils a voulu faire
11:13le gars.
11:14Écoutez.
11:15Le gars.
11:18Moi,
11:18je ne sais pas.
11:19Nous ne savons pas
11:20si Elias a refusé
11:21ou non
11:22de donner son téléphone.
11:24Moi,
11:24je suis la mère d'Elias.
11:25Et ce dont je suis certaine,
11:27c'est qu'Elias,
11:28il est resté droit.
11:29Il est resté digne.
11:31Il a fait ce que disent
11:32les enfants.
11:33Il a fait le gars.
11:34Et en fait,
11:35faire le gars
11:35et rester droit,
11:37ça,
11:37c'est un acte
11:38de résistance.
11:39Et c'est
11:40pour cet acte
11:41de résistance
11:42qu'Elias a été
11:43poignardé à mort.
11:45Donc,
11:46manipuler
11:47l'information,
11:48travestir
11:50l'information,
11:51c'est manquer
11:52de respect
11:52à Elias.
11:53Et quand les médias
11:54font ça
11:55et continuent
11:56de faire ça
11:57cinq mois
11:58après la mort
11:58de notre enfant,
12:00ça vous blesse
12:01à chaque fois ?
12:01ça nous blesse
12:02terriblement.
12:04Parce qu'on manipule
12:06la vérité
12:07et on manipule
12:08l'opinion publique.
12:09Lorsque l'AFP,
12:11l'agence France Presse,
12:13quand on leur envoie
12:13notre communiqué
12:15de presse
12:15et qu'ils modifient
12:17ce qu'on a pris le temps
12:18d'écrire avec Johanna,
12:19c'est-à-dire qu'on a précisé
12:20qu'Elias avait été tué
12:22par une machette
12:23à une hachette,
12:25l'agence France Presse,
12:27c'est des journalistes
12:27qui sont censés être
12:28intègres,
12:30rigoureux.
12:31Ils modifient
12:32d'eux-mêmes
12:33l'information
12:33en disant
12:34couteau
12:35à la place
12:36de machette
12:37et hachette
12:37et en ça,
12:39ils manipulent
12:42en fait
12:42les Français
12:43parce qu'ils changent
12:44la vérité
12:45en se disant
12:46non, le couteau
12:47c'est vraiment
12:47trop sauvage,
12:48on ne va pas faire ça.
12:50Donc,
12:51toutes ces petites choses-là
12:52ajoutent à notre tristesse
12:55du désarroi
12:59et surtout
13:00ça ne respecte pas
13:02l'adolescent
13:04et le courageux jeune homme
13:06qu'était Elias.
13:08Alors,
13:08elle a parlé de Johanna et Johanna,
13:10c'est son avocate
13:10Johanna Ostrovska
13:11qui était là également
13:12mais ce qu'elle dit
13:13c'est sidérant quand même.
13:15C'est-à-dire qu'elle écrit
13:15une lettre
13:17à l'AFP
13:18et l'AFP
13:19enlève
13:21des paragraphes
13:22au nom
13:23de l'idéologie.
13:25Enfin,
13:25je vous assure
13:25mais c'est sidérant
13:26et ce qui est sidérant
13:28c'est que
13:29elle est sur une chaîne
13:30info
13:31et tant mieux
13:31bien sûr
13:32mais
13:33ce témoignage-là
13:35on pourrait imaginer
13:36qu'il soit
13:37sur une chaîne
13:38qui ait encore plus
13:40d'audience
13:41que CNews.
13:42C'est-à-dire qu'on aurait pu
13:43imaginer que
13:44le journal de TF1
13:45le journal de
13:46France Télévisions
13:47de France 2
13:48ait envie de l'inviter.
13:50Non !
13:51C'est ça
13:53qui est sidérant
13:54et là on est
13:55je pense à un carrefour
13:56parce que
13:57ça ne passe plus
13:58ça ne passe plus
14:01et comme effectivement
14:01cette émission
14:02notre chaîne
14:03a beaucoup d'audience
14:04et puis qu'après
14:05elle est reprise
14:06son témoignage sera repris
14:07bien sûr
14:08donc
14:09il y a une vérité
14:10qui arrive
14:11en tout cas les français
14:12maintenant sont au courant
14:13voilà
14:13les français savent
14:14et même pour les victimes
14:15c'est des
14:16quand il y a quelque chose
14:18on se précipite pour les victimes
14:19en disant surtout
14:20ne parlez pas
14:21donc là c'est un carrefour
14:22c'est un tournant aussi
14:23non mais là
14:24ce qu'elle indique
14:27en ce qui concerne
14:28l'AFP
14:29c'est du niveau
14:30idéologique
14:31de la Pravda
14:32oui
14:32vous avez raison
14:33très clair
14:34mais vous avez parfaitement raison
14:37c'est la Pravda
14:39je suis d'accord
14:40c'est la Pravda
14:41mais aujourd'hui d'ailleurs
14:41et plus ça va aller
14:44parce que ça les agace
14:46évidemment que ça les agace
14:48qu'une autre vérité arrive
14:49et soit
14:50plus ils vont se radicaliser
14:52oui mais
14:53il y a quand même un problème
14:54à l'AFP
14:54ça c'est vérifié
14:56dans le cadre de Crépole
14:57le livre de Crépole
14:59je crois qu'ils n'ont pas rendu
15:00400
15:01les journalistes ont fait
15:02le tour de tous les médias
15:04ils ont été invités partout
15:05ça ne marche plus
15:06ça ne fonctionne plus
15:08et d'ailleurs
15:09il n'y aura pas de nouveaux livres
15:10sur Crépole
15:11parce que les journalistes
15:12qui ont fait ça
15:12ils se sont décrédibilisés
15:14ils se sont passent
15:15pour des imbéciles
15:17dans Paris
15:17et ils n'en ont pas vendu un
15:19donc crois-moi
15:20ils n'y retourneront pas
15:21oui non
15:22je voulais juste souligner
15:23qu'il y avait un véritable
15:24problème spécifique
15:25de l'AFP
15:26c'est pas un média privé
15:27l'AFP
15:27c'est un média
15:28qui informe
15:29tous les médias français
15:30et qui est payé
15:32par l'ensemble des médias
15:33et elle dit gentiment
15:35Stéphanie
15:35un peu ironiquement
15:37je suppose
15:38l'AFP
15:38ils sont intégrés
15:39en réalité
15:40nous savons bien
15:42dans d'autres domaines
15:42on l'appelle
15:43l'agence France-Palestine
15:44par exemple
15:45bien sûr
15:45alors
15:46fait société
15:47fait divers
15:47c'est souvent quelque chose
15:48qui a été évoqué
15:49là aussi
15:50Stéphanie
15:50la mère d'Elias
15:51donc l'a évoqué tout à l'heure
15:52avec Laurence Ferrari
15:53dont on peut saluer
15:55la qualité évidemment
15:56de l'interview
15:57et d'humanité
15:58et d'humanité
15:59qu'elle a menée
16:00pour nous
16:01c'est évident
16:03que c'est des faits de société
16:04quand on rencontre
16:06les hommes politiques
16:09Bruno Rotaillot
16:10Gérald Darmanin
16:10on en reparlera peut-être
16:12tout à l'heure
16:12il y a une évidence
16:13sur le fait
16:14que c'est des faits de société
16:15néanmoins
16:16ce qui est intéressant
16:17c'est que pour certains médias
16:19c'est des faits divers
16:20donc en fait
16:21il y a aussi
16:22nous on a découvert
16:24tristement
16:26qu'il y avait
16:28des lignes
16:30éditoriales
16:31en fonction des médias
16:33et qu'un fait divers
16:35c'était pas grave
16:39or là
16:41c'est un fait de société
16:42c'est une réalité
16:43c'est la société
16:44qui va mal
16:44avec une hyper violence
16:47des délinquants
16:47enfin des mineurs délinquants
16:49et en fait
16:50en faire un fait divers
16:51c'est se voiler la face
16:52et c'est surtout
16:53mentir aux français
16:54elle a également dit
16:56évidemment
16:57rien ne change
16:57ça n'avance pas
16:59et c'est ça
16:59que je vous propose
17:00d'écouter
17:01qui est un des derniers
17:02passages qu'on écoutera
17:04ce qui réactive
17:07notre peine
17:07c'est
17:08c'est que ça n'avance pas
17:11on a l'impression
17:12qu'en 5 mois
17:13pour certains
17:15la temporalité
17:16de 5 mois
17:16c'est très court
17:17pour faire avancer
17:19les actions politiques
17:22pour nous
17:23c'est long
17:23et en fait
17:24ce qui
17:24ce qui nous fait
17:26de la peine
17:26c'est
17:27c'est le fait
17:29qu'on prenne le temps
17:30de réfléchir
17:31là
17:32il y avait une loi
17:32qui était
17:33une loi
17:34qui pouvait faire avancer
17:35les choses
17:36et finalement
17:36c'est
17:37le conseil constitutionnel
17:38évidemment qu'on a
17:40de la tristesse
17:40pour les victimes
17:41évidemment
17:42mais ce qui nous
17:43ce qui est le plus
17:45déstabilisant
17:46c'est
17:47un peu
17:48l'inertie
17:49de certains partis
17:50politiques
17:50et de certains
17:52médias
17:52en disant
17:54c'est des faits divers
17:55ça passera
17:55en fait ça ne passera pas
17:57ça ne va pas s'arrêter
17:58en fait
17:59c'est ce qu'ils espèrent
18:01effectivement
18:02et que le temps
18:03fasse qu'on oublie
18:04manque de soutien
18:06effectivement
18:06et c'est le dernier passage
18:07de Stéphanie
18:08si je venais pas
18:11ce soir
18:12vous voir
18:13personne ne verrait
18:14notre visage
18:16le visage
18:17des victimes
18:17les délinquants
18:20sont en prison
18:21en détention provisoire
18:23mais
18:23ils suivent
18:25leurs études
18:26ils ont
18:27des psychologues
18:28ils font de la musculation
18:29plein de choses
18:30pour tenter
18:32de leur donner
18:33un peu
18:33de cadre
18:34et d'humanité
18:35là où
18:36je paye
18:37la salle
18:38de musculation
18:38de mon fils aîné
18:40je paye
18:40les séances
18:41de pédopsychiatrie
18:42de ma fille
18:44et c'est là
18:46où en introduction
18:47j'ai dit
18:47qu'on était
18:48une grande famille
18:49forte et unie
18:51c'est à dire
18:51que la famille
18:53de la victime
18:54notre famille
18:55en fait
18:55nous tenons
18:58grâce à nous même
18:59et
19:00parfois
19:02on aimerait
19:04que
19:04peut-être
19:05que les juges
19:05des enfants
19:06en ce qui concerne
19:07les mineurs délinquants
19:08voient le visage
19:10des victimes
19:12Gérald Darmanet
19:14a pris
19:14là c'est
19:15tellement fort
19:16c'est même pas
19:17pardon
19:17mais quand on l'entend
19:19on prend la mesure
19:21qu'il s'agit
19:22même pas
19:23de faits divers
19:24il s'agit
19:25d'une tragédie
19:26parce que
19:27l'acuité
19:28de ce qu'elle dit
19:29et
19:30on sent
19:31qu'elle parle
19:32avec la présence
19:33de son fils
19:34il est là
19:35dans ses mots
19:36dans ses phrases
19:37dans le vocabulaire
19:38qu'elle emploie
19:39dans la dignité
19:40et le courage
19:40qu'elle a
19:41et donc
19:41on est vraiment
19:42pour moi
19:43on est dans la tragédie
19:44la tragédie
19:44mais absolue
19:45moi je suis sidéré
19:47d'admiration
19:48de voir
19:50comment son chagrin
19:52n'aubère pas
19:53sa capacité
19:55d'analyse
19:56c'est pour ça
19:56très sincèrement
19:57cette femme est remarquable
20:02c'est tout
20:02il y a une chose
20:04que je voudrais ajouter
20:05c'est que
20:05quand vous écoutez
20:07les victimes
20:07quand je suis arrivé
20:08au JDD
20:08notre première couverture
20:09c'était sur les victimes
20:10justement
20:11de faits sordides
20:13et le titre
20:14qu'ils avaient choisi
20:14pour leur tribune
20:15c'était
20:15nous ne sommes pas
20:16des faits divers
20:16il y a une utilité
20:17chez chacun
20:19qui est immense
20:20et quand vous entendez
20:22parler à chaque fois
20:22du traitement médiatique
20:23moi sincèrement
20:24je suis journaliste
20:25je ne pense pas
20:25comme mes confrères
20:26mais je suis journaliste aussi
20:27j'ai honte
20:28j'ai juste envie
20:28de leur demander pardon
20:29tu n'es pas le premier
20:32à devoir de
20:32sincèrement
20:33tu n'es pas le premier
20:34sur la liste des responsables
20:35oui mais quand même
20:36on marque une pause
20:38on marque une pause
20:39et effectivement
20:41quel merveille
20:43on ne peut être
20:44qu'en compassion
20:44les mots sont inutiles
20:46les mots sont
20:47inutiles
20:48mais on ne peut être
20:49qu'en compassion
20:51et puis
20:51pour ceux qui espèrent
20:53un monde meilleur
20:54prier
20:54à tout de suite
20:57Rachida Dati a pris la parole
21:03elle était ce matin
21:04chez nos confrères
21:05de Sud Radio
21:06avec monsieur Bourdin
21:07et figurez-vous
21:08qu'elle est revenue
21:09sur l'incident
21:10qu'elle avait eu
21:11avec Patrick Cohen
21:12écoutez ce qu'elle a dit
21:14Rachida Dati
21:14ce qui est regrettable
21:17c'est que
21:18quoi que je fasse
21:19quoi que je dise
21:20quoi que je sois
21:22ça ne va jamais
21:23je suis toujours
21:24caricaturée
21:25et critiquée
21:26peut-être qu'un jour
21:27il faudra qu'on me dise
21:28dans quel cas
21:29je dois me mettre
21:29pour évidemment
21:30éviter
21:31ou ces attaques
21:32ou cette caricature
21:33y compris
21:34sur le ton
21:35sur lequel on m'interroge
21:36on ne m'interroge pas
21:37j'écoutais par exemple
21:38l'interview qui a eu lieu
21:39avec Edouard Philippe
21:40on n'emploie pas
21:41le même ton
21:42on n'emploie pas
21:43le même vocabulaire
21:44on n'a pas la même insistance
21:46sur le fond
21:47je dis à monsieur Cohen
21:48il y a eu une enquête
21:49Mediapart
21:49qui vous met en cause
21:51à titre personnel
21:51avec des signalements
21:53très lourds
21:53d'ailleurs la cellule
21:54du signalement
21:55de Radio France
21:55avait été saisie
21:56en son temps
21:57Mediapart
21:58qui a un article très long
21:59une enquête très longue
22:00avec des personnes
22:01qu'ils ont interrogées
22:02qui le mettent en cause
22:03pour du harcèlement
22:05pour du dénigrement
22:06pour un management toxique
22:08avec des témoignages
22:09et donc
22:10je dis à monsieur Cohen
22:12que pensez-vous
22:14de cette enquête
22:14qui a été faite
22:15sur vous
22:16vous concernant
22:17c'est pas une atteinte
22:17à sa vie privée
22:18c'est dans le cadre professionnel
22:19et sur l'audiovisuel public
22:21il me dit
22:22c'est faux
22:24est-ce que c'est normal
22:25que quand je lui dis
22:27il y a une enquête
22:28qui vous concerne
22:28vous me dites que c'est faux
22:29moi je l'entends
22:30et j'acte sa réponse
22:31quand c'est moi
22:32il me dit
22:33c'est faux
22:34je ne suis pas une serpillière
22:35je ne veux pas être maltraité
22:37je veux qu'on me respecte
22:39et souvent
22:39certains journalistes
22:41ne me respectent pas
22:42n'emploient pas
22:43le même vocabulaire
22:44me renvoient
22:45me renvoient
22:46à une condition
22:47dans laquelle je ne suis pas
22:48m'essentialisent
22:50pour me reprendre un terme
22:51qui est en ce moment
22:52à la mode
22:52et je ne rentre pas
22:54dans leur case
22:54c'est peut-être ça qui gêne
22:55c'est intéressant ce qu'elle dit
22:59sur la manière
23:00mais ça aussi
23:00le public s'en rend compte
23:02le public sait
23:03comment un présentateur
23:06d'une chaîne institutionnelle
23:08et je ne vais pas les citer
23:09interroge Jordan Bardella
23:11et comment il interroge
23:12Edouard Philippe
23:14on ne les interroge pas pareil
23:15je ne peux pas vous dire autre chose
23:16tout le monde le sait
23:18et pourquoi ?
23:19et vous savez pourquoi ?
23:20parce que quand tu interroges
23:21Jordan Bardella
23:22et que tu es journaliste
23:23l'important
23:24tu ne parles pas aux téléspectateurs
23:25tu parles à ta profession
23:27regardez comme je suis
23:29du bon côté
23:30regardez comme je sais
23:32l'interviewé
23:33et pareil pour Marine Le Pen
23:34donc les gens de droite
23:35l'important
23:36c'est de donner des signaux
23:37à sa communauté
23:38en l'occurrence les journalistes
23:39pour avoir un bon papier
23:40dans le Parisien
23:41un autre bon papier
23:43pourquoi pas dans la presse
23:44et être invité à France Inter
23:45voilà je suis désolé
23:47ça marche comme ça
23:49mais tout le monde sait ça
23:51parce que quand tu les croises
23:53en fait c'est des bourgeois
23:55ces journalistes
23:56je les connais tous
23:58ils sont dans des quartiers
24:00où ils n'auront pas de soucis
24:02bien évidemment
24:03mais
24:03ils font genre
24:05comme des idées
24:06je connais un certain nombre
24:07de journalistes politiques
24:08je peux vous garantir
24:09qu'ils n'ont aucune sympathie
24:10pour Marine Le Pen
24:11et que
24:12je ne vous dis pas ça
24:13oui
24:13mais quand ils l'interrogent
24:15de manière très virulente
24:16ils ne se forcent pas trop
24:18c'est plutôt naturel chez eux
24:20voilà c'est ce que je veux dire
24:21vous avez bien compris
24:24je parle des journalistes
24:24télévision
24:25je parle des journalistes
24:27disons qui ont une certaine
24:28notoriété
24:29voilà
24:29et qui ont une influence
24:32médiatique
24:32je l'ai dit moi
24:33parce que j'ai beaucoup aimé
24:36je dois dire
24:36ça a un peu fait ma semaine
24:37la passe d'armes
24:38entre Rachida Dati
24:39et Patrick Cohen
24:40mais
24:40c'est pas la pire victime
24:42Rachida Dati
24:43parce qu'elle sait se défendre
24:44vous avez raison
24:45alors quand elle dit
24:45oh là là
24:46regardez comment on me parle
24:47moi je trouve qu'au moins
24:48elle c'est une battante
24:49c'est une combattante
24:51vous avez raison
24:51mais elle souligne
24:54quelque chose
24:54qui est vrai
24:55il y a des gens
24:56enfin la manière
24:57dont on interroge
24:58Édouard Philippe
24:59en ce moment
24:59t'as l'impression
25:01que c'est Dieu le Père
25:02ils ont trouvé
25:03ils ont trouvé
25:04Dieu le Père
25:04personne ne lui dit
25:05vous avez fait
25:06les 80 kilomètres
25:07des gilets jaunes
25:08personne ne lui dit
25:09mais attendez
25:10madame Belloubet
25:11c'est bien vous
25:12qui l'avez
25:12en fait vous avez été
25:14au gouvernement
25:15pendant quelques temps
25:16vous êtes redevable
25:17de votre bilan
25:18mais ils étaient comme ça
25:19avec Emmanuel Macron
25:20alors vous savez
25:21ça ne dure pas
25:22non mais je suis d'accord
25:22avec Emmanuel
25:24oui
25:24en 17
25:25ils étaient comme ça
25:26avec Emmanuel Macron
25:26je suis d'accord
25:27je suis d'accord
25:30avec Elisabeth
25:31madame Dati
25:32c'est pas non plus
25:33une victime
25:34formidable
25:36mais là où
25:37elle bouleversait
25:38les codes
25:38et c'est ça
25:39qui m'a bien plu
25:40c'est que
25:41monsieur Cohen
25:42se permettait
25:43de l'autoriser
25:44de l'interroger
25:45sur un article
25:46de journal
25:47et elle
25:48elle l'a interrogé
25:49sur un article
25:50de journal
25:51le concernant
25:51et ça lui était
25:52insupportable
25:53c'est ça
25:54qui m'a beaucoup plu
25:55dans cette séquence
25:56on va parler
25:57on va parler
25:59d'Alban Gervais
26:00dans une seconde
26:01que voulez-vous dire
26:01je voulais ajouter
26:02un truc pour moi
26:02la leçon de l'affaire
26:03Dati Cohen
26:04c'est que en fait
26:05quand vous leur répondez
26:06il n'y a pas grand chose
26:07en face
26:07mais il faut
26:08mais ah
26:09merci
26:09mais c'est ce que fait Trump
26:11mais bien sûr
26:12je vous assure
26:12moi je ne ferai jamais
26:14de politique
26:15jamais
26:15à Dieu ne plaît
26:16mais à Dieu ne plaît
26:18jamais
26:18jamais
26:19jamais
26:19de ma vie
26:20mais je vous assure
26:23qu'un journaliste
26:25m'interrogerait
26:26d'une certaine manière
26:27je lui dirais
26:28non mais vous fichez de moi
26:29comment vous avez
26:30je vous ai écouté hier matin
26:31vous ne parlez pas du tout
26:32comme ça
26:32parce qu'en fait
26:34comme vous le dites
26:34il n'y a pas beaucoup
26:35de répondants
26:35bien sûr
26:36bien sûr
26:36mais ils sont terrorisés
26:38les hommes politiques
26:39notamment de droite
26:40sont terrorisés
26:41ils sont dans un rapport
26:43de soumission
26:44bien sûr
26:44s'ils avaient répondu
26:45comme ça depuis 30 ans
26:46mais bien sûr
26:47absolument
26:47bien sûr
26:48bon
26:49on va parler de l'affaire
26:50allemand
26:51Gervaise
26:51et de la femme
26:53l'épouse
26:54mais je voulais quand même
26:55vous parler de ce débat
26:56mariage au QTF
26:57parce que paraît-il
26:58c'est Gauthier Lebrecht
27:00qui me disait ça
27:00les LR
27:01qui se sont déjà illustrés
27:03n'étaient pas là
27:04dans l'affaire
27:05les LR
27:06qui se sont illustrés
27:07donc dans l'affaire
27:07de l'électricité
27:08oui
27:09où ils ont voté
27:10contre le moratoire
27:12ils se sont abstenus
27:12bon ils se sont abstenus
27:14vous avez complètement raison
27:15donc on en prend
27:15pour 300 milliards
27:16pendant quelques années
27:17bon tout ça n'est pas faible
27:19parce qu'il y a une navette
27:20c'est pas fait
27:20et là
27:21ils n'étaient pas là
27:22non ils n'étaient pas là
27:23donc ils n'étaient pas là
27:24donc à l'heure
27:25où nous devons voter
27:26l'interaction des mariages
27:27de personnes sous OQTF
27:28des bancs
27:28et les LR sont vides
27:30alors monsieur Wauquiez
27:31qu'est-ce que vous faites
27:32c'est ça le problème
27:33qu'est-ce que vous vous êtes
27:35les LR
27:35où vous êtes
27:38franchement
27:40c'est
27:41c'est Gauthier Levret
27:42qui me l'a dit
27:43donc
27:43il y a quelque chose
27:46que
27:46après
27:47il ne faut pas s'étonner
27:48que les électeurs
27:49vont au rassemblement national
27:50quand on est de droite
27:51les LR
27:53ont perdu
27:53beaucoup d'électeurs
27:54à cause de cela
27:55Sandrine Rousseau
27:56elle s'oppose
27:56à la proposition de loi
27:57visant à interdire
27:58le mariage aux étrangers
27:59en situation irrégulière
28:00bien sûr
28:00la députée écologiste
28:01a déclaré
28:02les Français de souche
28:02ça n'existe pas
28:03donc je vous propose
28:05d'écouter Madame Rousseau
28:05c'est toujours un bon moment
28:07de légèreté
28:08des fois j'ai l'impression
28:11que vous avez une vision
28:12de la France
28:13et du peuple français
28:14comme un peuple
28:15sur une île
28:16très reculée
28:17très lointaine
28:17qui n'est jamais
28:18entré en contact
28:19avec un autre peuple
28:20ailleurs dans le monde
28:22et qu'en fait
28:23vous voulez le préserver
28:24de toute influence
28:26extérieure
28:27alors je vais vous le dire
28:28la France n'est pas une île
28:30et en fait
28:31les Français de souche
28:32et bien cela n'existe pas
28:33et en fait
28:34nous sommes Français
28:35parce que nous avons été traversés
28:38de mille et un flux migratoires
28:40et heureusement
28:41qu'il y a eu des amours
28:43non autorisés
28:44heureusement qu'il y a eu
28:45des mariages
28:46avec des personnes étrangères
28:48heureusement que nos grands-parents
28:50nos arrière-grands-parents
28:52se sont aimés
28:53au-delà des frontières
28:55parce que c'est ce qui fait
28:56aujourd'hui
28:57la richesse
28:58du peuple français
29:00mais c'est ce qui fait
29:01aussi notre fierté
29:03et vouloir imaginer
29:04la France
29:05comme une île
29:06rabougrie sur elle-même
29:08avec des barbelés
29:09tout autour
29:09pour que jamais
29:11personne n'y rentre
29:12et bien c'est à l'inverse
29:13de nos valeurs
29:14alors oui
29:15vive les mariages
29:17vive l'amour
29:18et vive les enfants
29:20issus de ces mariages
29:21bon moi je ne souhaite pas
29:23me marier avec madame Rousseau
29:24mais je pense que madame Rousseau
29:25ne souhaite pas non plus
29:25se marier avec moi
29:26juste un moment
29:28madame Rousseau
29:31dans l'imagerie
29:33que l'on fait
29:33d'elle à gauche
29:34est censée défendre
29:36les femmes
29:36est censée
29:37je dis bien
29:38défendre les femmes
29:38mais là
29:39quand on sait
29:40ce type de mariage
29:42avec des OQTF
29:42c'est tout
29:43sauf une défense
29:44de la femme
29:45c'est l'utilisation
29:46de la femme
29:47donc il n'y a pas
29:48il n'y a pas d'amour
29:49du tout là-dedans
29:50c'est juste
29:51de l'utilisation
29:52c'est unique
29:52Joseph
29:53n'apportez pas
29:54une analyse
29:55rationnelle
29:57moi je pense que
29:58madame Rousseau
29:59si vous n'êtes pas
30:00d'accord avec elle
30:01la meilleure stratégie
30:03c'est de la faire parler
30:05c'est de la faire parler
30:08je vous assure
30:08parce que je parie
30:09quand même
30:10sur l'intelligence
30:11de nos concitoyens
30:12il y a peut-être un million
30:14de gens qui sont en train
30:14de nous regarder
30:15il y en a un million
30:16qui pensent que ce qui vient
30:17d'être dit
30:18est simplement stupide
30:19c'est des françaises de souche
30:21comment c'est peut-être
30:23des français de souche
30:23non mais
30:24c'est parce que
30:25c'est un plaidoyer
30:26anti français de souche
30:27alors qu'elle a l'air
30:27quand même
30:28d'être plus ou moins
30:28française de souche
30:29mais c'est en fait
30:30je vous assure
30:31il faut mieux en rire
30:31je vous assure
30:32alors c'est vrai
30:33que sa manière d'être
30:34vous la trouvez risible
30:36mais cette hystérie
30:39ah non
30:40attention
30:41ah oui par contre
30:43je retire ce que j'ai dit
30:45le mot hystérie
30:46c'est une violence
30:47hystérie
30:48à propos d'une femme
30:49donc aucune femme
30:51ne peut être hystérique
30:51il y a des hommes
30:52qui peuvent être hystérique
30:53monsieur Pro connaît
30:55les codes lui
30:56il va appeler
30:57monsieur Retailleau
30:58il y a une certaine
31:00ressemblance
31:01alors
31:02plus sérieusement
31:03plus sérieusement
31:04les français
31:06vous croyez que les gens
31:06croient ça
31:07sérieusement
31:08vous n'aimez pas
31:09interromper
31:10elle a fait 5%
31:11est-ce que je peux y aller
31:12monsieur Pro
31:13oui
31:13les français
31:16n'ont pas le droit
31:17d'avoir d'origine
31:19et de racine
31:20les indiens d'amazonie
31:21peuvent être protégés
31:23les gens du Groenland
31:24doivent absolument
31:27être protégés
31:27les palestiniens
31:28effectivement
31:29mais le français
31:31le blanc français
31:33il n'a pas le droit
31:34à ça
31:35alors je retire
31:36le mot hystérique
31:37qu'est-ce qui m'a pris
31:38mais il y a
31:39il y a quand même
31:40une véritable détestation
31:42du français de souche
31:44et pour le dire
31:44plus crûment
31:45du français blanc
31:46et les principaux
31:48vecteurs de la détestation
31:50sont blancs eux-mêmes
31:51comme madame Blanchon
31:53c'est plus que de la détestation
31:54c'est de la négation
31:55et c'est une très vieille affaire
31:57c'était déjà dans le rapport
31:59de Jean-Claude
31:59c'est faux
32:00en fait ce qu'il faudrait
32:01tout simplement
32:01vous aussi vous interrompez
32:03donc
32:03oui
32:03excusez-moi
32:04allez-y
32:05c'est pas grave
32:07vous avez parfaitement
32:08non
32:08allez-y
32:09pardonne-moi
32:09il s'excuse
32:11avec madame Lévy
32:12il s'excuse
32:12il va se faire deux secondes
32:14c'est bon
32:15Pascal vous pouvez faire
32:16régner l'ordre un peu
32:17non
32:18c'est ce qu'elle dit
32:19il n'y a pas de vague
32:20d'immigration
32:20la première vague d'immigration
32:21elle date précisément
32:23en France de quand
32:24la première vague
32:25fin du 19ème
32:26les flux migratoires
32:31ça n'a pas existé
32:32au Moyen-Âge
32:33il n'y avait pas
32:33de flux migratoires
32:34si la France
32:35est un pays d'immigration
32:36il n'y a effectivement
32:37pas d'identité française
32:38nous ne sommes qu'un flux
32:39une sorte d'aéroport
32:40si vous voulez
32:41et effectivement
32:43je me rappelle
32:44François Hollande
32:44disant exactement
32:45la même chose
32:46en récanant
32:47les français de souche
32:48mais vraiment
32:49il disait à la fois
32:51ça n'existe pas
32:52et vraiment c'est
32:52mais lui il préférait
32:53les sans dents
32:54c'est souvent des français
32:56de souche
32:56il ne s'agit même pas
32:58d'immigration
32:59elle essaye
32:59de nous faire passer
33:01avec le mot
33:02amour
33:03ce qui est une forfaiture
33:04ces mariages
33:06au QTF
33:06sont des drames
33:07pour les femmes
33:09qui les subissent
33:10ce sont des drames
33:11absolus
33:11et ça
33:12évidemment
33:13madame
33:14Sandrine Rousseau
33:14s'essuie les pieds
33:15là-dessus
33:15l'affaire
33:17si j'ose dire
33:18Alban
33:18Gervais
33:19parce que ça aussi
33:20c'est intéressant
33:21puisqu'il y a tout
33:23dans ce
33:23évidemment
33:24dans ce sujet
33:25souvenez-vous
33:26dès le départ
33:27d'ailleurs
33:27c'est une affaire
33:27qui avait été
33:28très peu médiatisée
33:29et vous
33:30vous en aviez parlé
33:30je me souviens
33:31fortement
33:32bien sûr
33:33le meurtrier
33:35d'Alban
33:35Gervais
33:35le médecin militaire
33:36tué à coup de couteau
33:37en 2022
33:37a été déclaré
33:38pénalement irresponsable
33:39par la cour d'appel
33:40d'Aix-en-Provence
33:41Christelle Gervais
33:42la femme d'Alban
33:43a réagi à cette décision
33:45chez nos confrères
33:45Le Figaro
33:46je vous propose
33:46de voir le sujet
33:47de Maxime Le Guet
33:48c'est une mère de famille
33:51et une épouse
33:52encore bouleversée
33:53par le meurtre
33:54de son mari
33:54qui prend la parole
33:55et qui tente
33:56de comprendre
33:57tant bien que mal
33:58la décision de justice
33:59comment expliquer
34:00à ses enfants
34:00que le meurtrier
34:02de son papa
34:03ne va pas
34:05en prison
34:06Son époux
34:07Alban Gervais
34:08médecin militaire
34:09a été poignardé
34:10à mort dans son véhicule
34:12et devant sa fille
34:13âgée de 20 mois
34:13alors qu'il allait chercher
34:15à l'école
34:15ses deux autres enfants
34:16c'était le 10 mai 2022
34:18le meurtrier
34:19Mohamed El
34:20déclaré pénalement irresponsable
34:22ne sera donc pas jugé
34:23On va lui poser des questions
34:24sur ce qui s'est passé
34:25dans la voiture
34:26là il ne sait plus
34:28vraiment sa réponse
34:29c'est je ne sais pas
34:29je ne sais pas
34:30je n'étais pas moi-même
34:31il nous a répété ça
34:31de nombreuses fois
34:32par contre voilà
34:33il sait nous dire
34:33qu'il a entendu des voix
34:34j'ai quand même
34:35la sensation
34:35d'une mémoire très sélective
34:37donc on se base quand même
34:38en grande majorité
34:39pour cette prise de décision
34:40sur ce que cette personne allègue
34:42Christelle Gervais
34:43pointe également du doigt
34:44la parole politique
34:45et les réponses
34:46mises en oeuvre
34:46face à ces attaques
34:47à l'arme blanche
34:48qu'elle juge inappropriée
34:49je ne veux pas entendre dire
34:50le président de la république
34:52qu'il y a un brainwashing
34:55sur les faits divers
34:56le communiste
34:56François Bayrou
34:57qui nous dit
34:58qu'on va interdire
34:59la vente de couteaux
35:00aux mineurs
35:00alors interdisons-leur
35:01vite aussi l'accès
35:02aux cuisines
35:02dans ce cas-là
35:03Depuis trois ans
35:04Christelle Gervais
35:05tente de se reconstruire
35:06et élève seule
35:07ses trois enfants
35:07elle vit désormais
35:08dans la peur
35:09que le meurtrier
35:10soit remis en liberté
35:11Harmonie Commine
35:13c'était une femme
35:14elle avait pris la parole
35:15elle avait mis en cause
35:16la responsabilité
35:17de l'Etat
35:18vous avez entendu
35:20tout à l'heure
35:20Stéphanie
35:21la mère d'Elias
35:22là vous avez
35:24Christelle Gervais
35:26ce sont des femmes
35:27Véronique Monguillot aussi
35:28ce sont des femmes
35:29qui parlent
35:29ce sont des femmes
35:31qui parlent
35:31ce sont des femmes
35:32qui prennent la parole
35:33ce sont des femmes
35:34qui sont des victimes
35:35et ça c'est très intéressant
35:37parce que c'est effectivement
35:39alors
35:40elles ont aussi
35:41les médias
35:41pour aller
35:43prendre
35:44pour prendre
35:45la parole
35:46dans ces médias
35:47c'est la phrase fameuse
35:48de Port-Royal
35:48quand les évêques
35:49ont des courage de femmes
35:50les femmes doivent avoir
35:51des courage d'évêques
35:51voilà
35:52et elles ont des courage d'évêques
35:53elle a pris la parole
35:54sur le Figaro
35:55c'est ça que je veux dire
35:55là il ne s'agit pas
35:57de
35:57les mises en cause
36:00ce n'est pas la police
36:01ce sont évidemment
36:02les experts
36:03les trois experts
36:04les psychologues
36:06d'accord
36:06donc c'est la manière
36:08les psychiatres
36:09la manière dont ils ont parlé
36:10pardonnez-moi
36:11des bouffées délirantes
36:12c'est juste
36:13parce que
36:14ce qu'on ne dit pas
36:15c'est que évidemment
36:16cet assassin
36:16avait fait une première tentative
36:18avant
36:18donc il avait apparemment
36:20des bouffées délirantes
36:21qui viennent
36:23assez souvent
36:24enfin
36:24c'est quand on prend
36:26et quand on détaille
36:27c'est juste
36:28mais
36:29c'est juste
36:29incompréhensible
36:30alors qu'est-ce qu'on fait
36:31dans ces cas-là
36:31c'est incompréhensible
36:31parce que
36:32non mais la question
36:33est-ce qu'on enlève
36:34sous prétexte
36:35qu'il disait
36:35j'ai entendu
36:37j'ai entendu Satan
36:38qui m'a dit
36:39de tuer
36:40évidemment on dit
36:41ah bah non
36:41comme le diable
36:42n'existe pas
36:43non mais
36:44j'ai posé la question
36:45ce matin à Philippe Belger
36:46est-ce que
36:47est-ce qu'il faut
36:48c'est pas au contraire
36:50moi je le mettrais
36:50mais à vie
36:51c'est quoi votre question
36:53ah oui mais vous de Satan
36:54je crois que vous parlez
36:55de vous en fait
36:56je pense que c'est vous
36:58qui avez peur de vous
36:59avec ce Satan
36:59je vais finir par croire ça
37:01non
37:01c'est si
37:02c'est vous
37:02on revient
37:03vous pensez que le diable
37:05c'est vous
37:05on revient sans cesse
37:06quand tu crois qu'il est en vous
37:07on revient sans cesse
37:08au fait que
37:09le mal parle à l'oreille
37:10de tout le monde
37:11mais à votre oreille
37:12c'est ce que je vous dis
37:13non mais à la vôtre aussi
37:14je pense que vous avez peur
37:16de vous même
37:16mais non mais
37:17elle a votre aussi
37:19elle a votre aussi
37:19j'ai pas peur de moi
37:20si parce que
37:21ce que vous voulez pas voir
37:22pardon
37:22à travers ça
37:23à travers cette donnée
37:24cher Pascal Praud
37:25c'est qu'il n'y a pas
37:27que simplement
37:27le mal choisi
37:28le mal choisi
37:29parce que
37:30parce qu'il y a eu
37:31une enfance malheureuse
37:32etc
37:32il y a aussi le mal
37:33si il n'y a pas
37:34simplement le mal subi
37:35il y a le mal choisi
37:36il y a des gens
37:37qui veulent le mal
37:37je vois que si William Golanel
37:38le regarde avec l'oeil noir
37:39qu'est-ce que je dis
37:39qui vous choque
37:40non non
37:41je pense que cette discussion
37:42très intéressante
37:43prend une tournure
37:44psychologique
37:46un peu étrange
37:48je vous dirais le vrai
37:49pour reprendre
37:50quand même des notions de base
37:52y compris sur le plan
37:53juridique
37:55moi j'ai connu
37:57ces histoires là
37:58avec l'affaire de Sarah Halimi
38:00oui exactement
38:01mais alors qu'est-ce qu'il faut faire
38:02faut enlever ?
38:03plusieurs choses à vous dire
38:04non mais est-ce qu'il faut enlever
38:05le pédalement irresponsable ?
38:06mais attendez
38:07c'est une blague ça
38:07non mais plusieurs choses à vous dire
38:09d'abord on est effectivement
38:11entre la main de psychiatres
38:13qui sont quelquefois opposés
38:15les uns avec les autres
38:16moi on m'a expliqué
38:17que parce qu'il fumait trop
38:19il prenait
38:20il avait des bouffées délirantes
38:21du coup
38:22il n'est pas en prison
38:23mais ces gens là
38:24une fois que
38:26peut-être on dira
38:27qu'ils sont guéris
38:28ils peuvent repartir
38:29c'est la vraie question
38:30donc c'est quoi votre solution ?
38:31c'est la vraie question
38:32c'est quoi votre solution ?
38:33je vous expose d'abord
38:34oui mais on le connait tout ça
38:35on sait tout ça
38:36je ne suis pas sûr
38:37mais bien
38:38c'est quoi votre solution ?
38:39ah ben moi
38:39non mais
38:40en ce qui me concerne moi
38:42il ne me dérange pas
38:45dans l'absolu
38:46que quelqu'un soit déclaré
38:48irresponsable
38:49dès l'instant
38:49on m'explique
38:50qu'il ne va pas sortir
38:51de l'asile
38:52pendant 30 ans
38:53absolument
38:53mais quoi
38:54si jamais on me le met
38:55comme c'est possible
38:56en liberté dans 3 jours
38:58ça j'accepte
38:59je ne peux pas accepter
39:01cette situation
39:01or cette situation
39:03et d'autre part
39:04il y a aussi une notion
39:05un peu quasi politique
39:06parce que
39:08parce que monsieur Mohamed M
39:10est fou
39:11elle
39:12pardon
39:12autant pour moi
39:13est censé être dingue
39:16alors ça n'est plus
39:17un fait de société
39:18vous comprenez ce que je veux dire
39:20on évacue aussi le problème
39:22Brevnik le Norvégien
39:24qui était complètement taré
39:25je peux vous dire
39:26que quand il a fait son massacre
39:28on n'a pas considéré
39:29que ce n'était pas politique
39:30on a publié
39:32la liste des intellectuels
39:33français
39:34qu'il avait lu
39:36vous voyez la différence
39:38l'utilisation
39:39de la folie
39:40pour passer à autre chose
39:42écoutons Christelle Gervaise
39:44qui rappelle les faits
39:46le 10 mai 2022
39:47le 10 mai 2022
39:51vers 18h15 à peu près
39:53je commence quand même
39:54à m'inquiéter
39:54parce que je ne le vois
39:55toujours pas arriver
39:56un peu plus tard
39:56je suis appelée
39:58par l'école
39:58qui m'explique
39:59qu'Alban a été agressé
40:01devant l'école
40:01et qu'il faut que je vienne
40:02rapidement
40:02et c'est là qu'il va m'annoncer
40:03que c'est une attaque au couteau
40:04on est allé voir un autre policier
40:05qui nous a dit
40:06qu'Alban était parti
40:07avec le SAMU
40:08le professeur de réanimation
40:09qui est de garde
40:10ce soir-là
40:10va m'expliquer
40:11qu'Alban a fait plusieurs
40:13arrêts cardiaques déjà
40:14qu'il y a une plaie du coeur
40:15bon là je comprends
40:17que c'est terminé
40:17probablement
40:18que c'est catastrophique
40:20j'ai appris
40:21que c'était une attaque
40:21au couteau
40:23que l'individu
40:23avait été stoppé
40:24par des passants
40:25ce qui s'est passé
40:26dans la voiture
40:26c'est encore très flou
40:27je pense qu'on n'aura
40:28jamais les réponses
40:28le meurtre d'Alban
40:29ne répond pas aux questions
40:30qu'Alban malheureusement
40:32on n'est plus là pour répondre
40:32et que ma fille
40:33qui était présente
40:33dans la voiture
40:34était trop petite
40:35pour exprimer
40:35ce qui s'est passé
40:36elle avait 20 mois
40:37une partie de l'agression
40:38a lieu dans le véhicule
40:39où Alban se trouve
40:40avec ma fille
40:40qui est dans le siège auto
40:41à l'arrière
40:42il y a un deuxième temps
40:42d'agression
40:43qui a lieu devant
40:44la fenêtre
40:44de la porte
40:46puis le meurtre
40:47il va poursuivre Alban
40:48sur une vingtaine de mètres
40:49à peu près
40:49le pousser dans un laurier
40:51et continuer à le poignarder
40:52il y a eu plus d'une dizaine
40:54de coups de couteau
40:54et ce qui va être fatal
40:55pour Alban
40:56c'est un coup de couteau
40:57au niveau du coeur
40:57donc Alban a été agressé
40:59le 10 mai
41:00et il est décédé
41:01le 26 mai
41:02en fin de journée
41:02et puis elle a rappelé
41:04Christelle Gervaise
41:05elle est veuve
41:06aujourd'hui
41:07elle a trois enfants
41:08c'est une jeune femme
41:10elle a rappelé
41:12le profil du tueur
41:13il a dit
41:16qu'il l'avait tué
41:17au nom de Dieu
41:17laissez-moi le finir
41:18c'est le diable
41:19je l'ai tué au nom de Dieu
41:19on apprendra ensuite
41:20qu'effectivement
41:21par contre
41:21il est consommateur de cannabis
41:23et d'ailleurs
41:24il est positif au cannabis
41:25au moment de l'agression
41:26il a été placé en nuit
41:27il a été malade difficile
41:27en août
41:28début août 2022
41:30et très vite
41:31en fait
41:31la question de la psychiatrie
41:33enfin d'aspect psychiatrique
41:34va se poser
41:35tout le reste devient
41:36moins important quand même
41:37en fait
41:37il va savoir nous dire
41:39qu'il ne savait plus
41:40qui il était
41:41qu'il n'était plus lui-même
41:42qu'il s'est retrouvé
41:42devant la timone
41:43qu'il était perdu
41:44qu'il ne savait plus où aller
41:45et puis quand on va lui poser
41:46des questions
41:47sur ce qui s'est passé
41:48dans la voiture
41:48là il ne sait plus
41:50vraiment sa réponse
41:51c'est je ne sais pas
41:52je ne sais pas
41:52je n'étais pas moi-même
41:53il nous a répété ça
41:54de nombreuses fois
41:54par contre voilà
41:55il sait nous dire
41:57j'ai quand même la sensation
41:58d'une mémoire très sélective
41:59donc on se base quand même
42:00en grande majorité
42:01pour cette prise de décision
42:03sur ce que cette personne allègue
42:04pendant l'instruction
42:05on a reçu
42:05trois expertises psychiatriques
42:07effectivement
42:08toutes conclues
42:09à une abolition totale
42:10du discernement
42:11ce qui conduit
42:12donc à une irresponsabilité pénale
42:14et donc à une non-condamnation
42:16à une peine de prison
42:17à l'inverse
42:17on a aussi
42:18un des psychiatres
42:19qui écrit
42:19je n'ai aucun argument
42:21ce jour
42:21pour une pathologie psychiatrique sévère
42:23quand on lit
42:23tous les PV d'audition
42:25on a quand même un policier
42:26qui s'étonne en fait
42:27de son comportement discordant
42:29entre les géoles
42:29et son comportement
42:30devant les médecins
42:31ça n'a pas été repris non plus
42:32dans la chambre de l'instruction
42:33il y a un expert psychologue
42:34qui l'a vu
42:35en expertise
42:36qui nous dit
42:37qu'on est probablement
42:38sur une bouffée délirante aiguë
42:39mais qu'il ne peut pas
42:40exclure une simulation
42:41visant à éviter
42:42une condamnation pénale
42:43c'est un peu ce que vous disiez
42:45mais alors pas de procès
42:46pas de justice
42:47exactement
42:48et surtout
42:49qu'il peut ressortir
42:50c'est ça ce que dit
42:51Gilles William
42:52c'est qu'il peut ressortir
42:53avec l'avis des mêmes experts
42:55il ne va pas ressortir
42:57dans trois jours
42:58mais il peut ressortir
42:58dans trois ans
42:59oui
42:59en fait il ne va pas rester
43:0130 ans
43:02mais c'est certain que non
43:04bien sûr
43:05d'autant plus
43:05qu'il ne fumera plus
43:07je doute qu'il trouve
43:08des cigarettes de cannabis
43:10à l'intérieur
43:10donc il va être vite sevré
43:13voilà
43:13bon
43:15un mot sur les retraites
43:16Yohann Ozaï
43:17qu'est-ce qui se passe
43:18il n'a pas été très convaincant
43:21François Bayrou
43:21alors il était ravi
43:22il a dit
43:23c'est un succès formidable
43:24oui c'est ça qui est un support
43:25bon
43:26en fait
43:27cette langue de bouffée
43:29c'est un échec
43:31et il t'explique que c'est un succès
43:32donc
43:33on est plus proche de l'échec
43:34que du succès
43:35c'est pas un échec total
43:37parce qu'il y a des avancées
43:39quand même
43:39il y a des avancées
43:40à retenir
43:41mais il n'y a pas de
43:42deux choses importantes
43:43à retenir
43:43ça concerne les femmes
43:44quand même
43:44qui ont eu des enfants
43:45donc on va calculer
43:46leur retraite
43:47sur les 23 ou les 24
43:48meilleures années
43:49de leur carrière
43:50entre 25 actuellement
43:51donc elles auront
43:52une meilleure retraite
43:53et l'âge de départ
43:55sans décote
43:56sera de 66 ans et demi
43:58et non pas de 67 ans
43:59et tout ça
44:00sera soumis au parlement
44:01à l'automne
44:01dans les joyeusetés
44:02que j'ai appris
44:03ces derniers temps
44:04monsieur Golnadel
44:05qu'est-ce qui se passe
44:06on fait un aparté
44:07pardon
44:07mais c'est intéressant
44:09mais non mais c'est pour ça
44:10que je vous demande
44:10qu'est-ce que vous disiez
44:11parce que faites-en
44:12ça serait politiquement
44:14très incorrect
44:14vous allez devoir censurer
44:15donc
44:15d'accord
44:16non mais dans les joyeusetés
44:18qu'on apprend de temps en temps
44:19j'ai appris
44:19que les retraités
44:21du service public
44:22allez chaque vacances
44:23c'est très bon ça
44:24c'est très très bon
44:26alors évidemment
44:27j'imagine que les sommes
44:28sont dérisoires
44:29ça a été rétabli
44:30par le conseil constitutionnel
44:31il me semble
44:32oui absolument
44:32rétabli par le conseil constitutionnel
44:34alors il y a sûrement
44:35des retraités du service public
44:36qui nous écoutent
44:36ils ne vont pas être contents
44:38ce soir
44:38mais les retraités du privé
44:39n'ont pas de chèques vacances
44:40donc les retraités du service public
44:43ont des chèques vacances
44:44mais service public ou pas
44:45enfin des chèques vacances
44:46à des retraités
44:47ça devient un peu absurde
44:48mais c'est l'argent
44:49ah bah moi je cracherais pas dessus
44:51monsieur Lemret
44:52venez nous voir
44:53parce que tout à l'heure
44:54c'est vous qui m'avez alerté
44:56sur les bancs
44:57de l'Assemblée nationale
44:59et on en a parlé
45:00les LR ne sont pas présents
45:02alors peut-être qu'ils vont revenir
45:03vous avez essayé de les joindre
45:06vêtements
45:07j'ai essayé de les joindre
45:08ils ont peut-être une soirée
45:08ils ont piscine
45:09ils ont quelque chose
45:10non ?
45:11écoutez
45:11le vote n'a pas encore eu lieu
45:13ils peuvent revenir au moment du vote
45:14il n'aura peut-être
45:15probablement pas lieu
45:15parce que la gauche fait tellement
45:16d'obstructions
45:17qu'elle empêche la tenue du vote
45:18on a parlé de l'électricité
45:20où les LR n'ont pas été clairs
45:21là-dessus
45:21parce que je ne comprends pas
45:23leur position
45:24et puis deux jours après
45:24ils ne sont pas là
45:25quand il y a des votes
45:25donc il faut quand même
45:27non mais il paraît
45:28qu'il n'y a pas de vote
45:28peut-être paraîtra juste
45:30non mais il y aura peut-être
45:31un vote avant minuit
45:32la gauche fait tout
45:32pour l'empêcher
45:33parce qu'après minuit
45:34le texte disparaît
45:35c'est le principe
45:36de la niche parlementaire
45:37enfin bon
45:38ils sont quand même payés
45:39pour être là
45:40au moment des débats
45:42me semble-t-il
45:42il me semble aussi
45:44qu'ils sont payés
45:44ils sont dans leur circonscription
45:46vous avez
45:47autant fait de cracher
45:49sur la droite
45:50non mais la droite
45:51elle ferait bien
45:51de supprimer
45:52de se mobiliser
45:52pour supprimer
45:53et défendre les maires
45:55sur les mariages
45:56sur les oputés
45:56vous avez vu également
45:57cette polémique
45:58assez minable
45:59qui visait
46:00Eric Ciotti
46:01ah oui
46:02aujourd'hui
46:03c'est indigne
46:04écoutez ce qu'a dit
46:07monsieur Duplessis
46:08qui est un député
46:09de la France Insoumise
46:10écolo
46:11écolo
46:12écoutez ça ne vaut pas mieux
46:14manifestement
46:15sur ce thème
46:16on se fait des découvertes
46:16tous les jours
46:17non mais écoutez
46:18on en est rendu
46:19à attaquer
46:20Eric Ciotti
46:20qui avait mis sa mère
46:22dans une structure adaptée
46:24dans un hôpital
46:25dans un hôpital
46:26mais enfin c'est honteux
46:27c'est pas
46:28c'est honteux
46:29écoutez ce qu'a dit
46:30monsieur Duplessis
46:30écoutez ce qu'a dit
46:32monsieur Duplessis
46:33et enfin
46:35puisque vous n'avez pas encore
46:36coûté assez cher
46:37à la société
46:38vous vous permettez
46:39de faire hospitaliser
46:40votre mère
46:41pendant 18 ans
46:42dans un service de soins
46:43réservé à des séjours
46:44de courte durée
46:46coût estimé
46:48pour la sécurité sociale
46:49500 000 euros
46:51mais c'est pas grave
46:52c'est Nicolas qui paye
46:53alors j'aurais voulu
46:55vous faire écouter
46:56Eric Ciotti
46:57pour un temps de parole
46:58je ne peux pas
46:59vous le faire écouter
47:00nous ne pouvons pas
47:00vous le faire écouter
47:01simplement voici
47:02ce qu'il a dit
47:03ma mère est étraplégique
47:04elle a subi un AVC
47:05il y a 24 ans
47:05elle est sur un lit de souffrance
47:07nourrie artificiellement
47:08et est sous le respirateur
47:09vous m'obligez
47:10à évoquer
47:11cette situation personnelle
47:12et vous venez aujourd'hui
47:13de remettre en cause
47:14sa capacité
47:14à être hospitalisé
47:15qu'est-ce qu'il faut faire
47:17l'éliminer
47:17c'est ce que vous demandez
47:18c'est honteux
47:19c'est indigne
47:19vous êtes dépourvu
47:20de toute humanité
47:21je vous assure
47:22c'est horrible
47:22on est aujourd'hui
47:24à un niveau
47:25du débat
47:26Mathieu Vallée
47:27a également tweeté
47:28on ne touche pas
47:29aux mamans
47:29jamais
47:29les gauchos
47:30osentou
47:30même l'indignité
47:31un député écologiste
47:32s'attaque à la mère
47:33d'Eric Ciotti
47:34tétraplégique
47:35cloué sur son lit de douleur
47:36Guilhem Carrayon
47:38a également dit
47:39ce député écologiste
47:40s'en prend à la mère
47:40d'Eric Ciotti
47:41tétraplégique
47:42depuis 20 ans
47:42qui représenterait
47:43un coup pour la société
47:44aucune dignité
47:44vous dites
47:45on est à un niveau de débat
47:46c'est surtout l'extrême gauche
47:47quand même
47:47qui amène sur le niveau
47:48du débat politique
47:49ce sont eux
47:51qui l'affaissent considérablement
47:52oui mais là encore
47:53pardonnez-moi
47:54imaginons que ce soit
47:56un député
47:57du rassemblement national
47:58mais ça serait la une
48:01ce soir
48:01de beaucoup de médias
48:03qui diraient
48:04en fait c'était
48:05comme la casquette
48:06qui était
48:07cette fameuse photo
48:08de la casquette
48:09qu'on avait trouvée
48:10sur une députée
48:11du rassemblement national
48:12qui était une cassette
48:12d'un officier nazi
48:13dans ces cas-là
48:14le bon scénario
48:16c'est un rassemblement national
48:18qui dit
48:19qu'il fasse une réflexion
48:20sur la mère
48:21de Mme Obono
48:22je pense que
48:23le scénario idéal
48:25c'est celui-là
48:26je pense
48:26mais là
48:27évidemment
48:28personne ne soulignera
48:29qu'il y a
48:31dans les rangs
48:32de l'extrême gauche
48:33c'est ça
48:33l'espace médiatique
48:35il manque un élément
48:35c'est indigne quand même
48:36ça
48:37c'est indigne
48:38c'est-à-dire que
48:39ce député écolo
48:40se sert de révélation
48:41de Mediapart
48:43donc tout ça
48:43vous voyez
48:44est bien organisé
48:45à l'extrême gauche
48:46médiatique et politique
48:47je le répète
48:48c'est indigne
48:48bon c'était
48:49notre dernière
48:50de la semaine
48:50ce soir
48:51Gauthier
48:51je vous félicite encore
48:52vous étiez brillant
48:53hier soir
48:54c'est gentil Pascal
48:54et ce soir
48:56vous allez être davantage
48:57je vais essayer
48:57c'est un défi chaque jour
48:59on l'a tous
48:59d'être meilleur que la veille
49:00bien sûr
49:01on va revenir
49:02sur le débat
49:03parce qu'il a actuellement lieu
49:04sur les OQTF
49:06et leur empêcher
49:08le mariage
49:09ou pas
49:09je vous le disais
49:10il y a toutes les chances
49:12ou tous les risques
49:12que ce texte
49:13ne soit pas voté
49:14que donc les maires
49:15soient toujours obligés
49:16de marier les personnes
49:16sous OQTF
49:17et c'est passé assez inaperçu
49:19on n'y arrive pas
49:20on n'arrive même pas
49:22à faire passer ça
49:22non mais c'est fou
49:23parce que
49:23quand vous vous marriez
49:24et si vous le passez
49:25c'est censuré par le conseil constitutionnel
49:27non mais ce qui est fou
49:29c'est que vous êtes obligés
49:30tellement de remplir
49:31un certain nombre de choses
49:32de papiers
49:33de bancs
49:34de ceci
49:34de cela
49:35alors qu'au QTF
49:36non
49:37alors on ne parle pas
49:38tous les soirs
49:39c'est quand même extraordinaire
49:41on ne peut pas parler
49:41des aberrations
49:42tous les soirs
49:43mais j'ai vu
49:43qu'il y avait une loi
49:44qui avait été votée
49:45pour protéger les soignants
49:47contre la violence
49:48des soignants
49:49contre la violence
49:50contre les soignants
49:50il y a 13 députés
49:52de l'extrême gauche
49:53qui sont
49:5427
49:5427
49:5527
49:56une grande partie
49:57du groupe LFI
49:58ça veut dire
49:59qu'ils sont pour la violence
50:00contre les soignants
50:01c'est à dire
50:01la loi
50:02ils ont dit
50:03qu'il ne fallait pas
50:04discriminer
50:05en substance
50:06qu'il ne fallait pas
50:06discriminer les patients
50:07ceux qui étaient pris
50:08de bouffées délirantes
50:09entre guillemets
50:10vis-à-vis des foyers
50:11c'était pour protéger
50:12les soignants
50:12qui sont agressés
50:14c'était hier
50:15et vous avez
50:16débriefé
50:18l'interview poignante
50:19moi il m'effraie
50:19je vous jure
50:20vous avez débriefé
50:22l'interview poignante
50:23de la maman d'Elias
50:23chez Laurence
50:24elle voulait
50:25cette loi
50:25portée par Gabriel Attal
50:27hop
50:27entièrement censurée
50:28par le conseil constitutionnel
50:29sur la justice des mineurs
50:30tout est comme ça
50:30en permanence
50:31donc la seule solution
50:33c'est effectivement
50:35une personne
50:37qui est élue
50:37président de la république
50:39avec derrière
50:40un référendum
50:41pour que le conseil
50:43constitutionnel
50:44reste à sa place
50:47changer la constitution
50:47surtout
50:48oui mais si vous pouvez
50:50faire voter des choses
50:50par référendum
50:51oui bien sûr
50:52et que la cour européenne
50:53des droits de l'homme
50:53bien sûr
50:54c'est essentiel
50:56sur les lois
50:57c'est essentiel
50:58autrement il se passera rien
50:59sinon on est foutu
51:00autrement il se passera rien
51:02on va aussi parler
51:06des propos de Dominique
51:07de Villepin
51:07qui n'est pas dérangé
51:09de voir les fillettes voilées
51:10ah oui
51:10donc il a créé la France humaniste
51:12il aurait mieux fait de prendre sa carte
51:12à la France insoumise
51:13ça aurait été plus rapide
51:14humaniste
51:15humaniste
51:15non mais
51:16il n'y avait pas de moi
51:20non mais en fait
51:22Jean-Luc Mélenchon
51:23avait vrillé
51:24et Dominique de Villepin
51:26de la même manière
51:27vrille
51:27c'est à dire que ce sont des gens
51:29je ne sais pas ce qu'en penserait
51:30Jacques Chirac d'ailleurs
51:31avec lequel il a travaillé
51:32mais on voit bien
51:34que c'est gens
51:34pour des raisons purement
51:35électoralistes
51:36on est d'accord
51:37moi j'ai parlé
51:38avec un de ses proches
51:38aujourd'hui
51:39je pense qu'ils sont sincères
51:40en tout cas
51:40monsieur Mélenchon est sincère
51:41moi j'ai parlé
51:42avec un de ses proches
51:42un de ses très proches
51:44aujourd'hui
51:44qui m'a dit
51:44qu'il ne pensait pas
51:45la moitié de ce qu'il disait
51:46c'était purement stratégique
51:47Villepin
51:47c'est à dire que
51:48quand il était premier ministre
51:50il a rarement eu l'occasion
51:51d'être applaudi
51:51aujourd'hui il va à la fête
51:52de l'humain
51:53il est accueilli en héros
51:54donc naturellement
51:55ça incite à changer
51:56mais il a trouvé un créneau
51:57mais je pense qu'effectivement
51:59Villepin il ne pense pas
52:01le quart de ce qu'il dit
52:02non que c'était de la provocation
52:03pour provoquer le bourgeois
52:03que c'était un peu
52:04l'histoire de sa vie
52:05oui c'est ça
52:06c'est exactement ça
52:08mais c'est intéressant
52:09la famille Villepin
52:09c'est très intéressant
52:11ils sont tous pareils
52:13comment ?
52:14ceux qu'on connait
52:16pas tous
52:16le père de Dominique
52:18il n'était pas du tout
52:18comme ça
52:19les enfants
52:19voilà
52:20le père de Dominique
52:22n'était pas comme ça
52:23mais bon
52:25c'est la vie
52:25Jean-Luc Lombard
52:28il a peu de chance
52:29oui
52:29peu d'espace
52:31Mélenchon a tellement tout
52:33il a peu de chance
52:34Jean-Luc
52:35il va capter
52:37les bobos
52:39tout ça terminera à 3%
52:41voilà
52:41oui
52:42Jean-Luc Lombard
52:43était à la réalisation
52:44Philippe
52:45il était venu ici
52:46il pourrait revenir
52:47avec
52:47avec William
52:48bien sûr
52:49très belle rencontre
52:51Jean-Luc Lombard
52:53était à la réalisation
52:54Philippe était à la vision
52:55Raphaël Lissac
52:55était au son
52:56alors vous avez entendu
52:57quelque chose
52:58paraît-il dans l'émission
52:59oui paraît-il
52:59et qui a affolé
53:01les téspectateurs
53:03et Benjamin Naud
53:04m'a dit que
53:05c'était
53:06une erreur technique
53:08d'une agence internationale
53:11dont le son est arrivé
53:13au milieu de nos débats
53:14mais
53:15tout va bien
53:17voilà
53:17soyez inquiet
53:18alors
53:19attendez
53:20alors là je vais faire un truc en direct
53:21vous savez qui m'appelle ?
53:22votre mère
53:23Laurent Wauquiez
53:24ah bah voilà
53:25je vais passer le rouge
53:26monsieur Wauquiez
53:27on est à l'antenne
53:28donc l'émission n'est pas terminée
53:30donc je vous prends pas en traître
53:31mais vous pouvez si vous voulez
53:33parler en direct à la télévision
53:35parce que j'ai le portable
53:37sur le micro
53:37parce qu'on vous a mis en cause
53:38dans l'émission
53:40ça vous m'avez encore mis en cause
53:41Pascal
53:42mais c'est pas possible
53:43alors ce que je vous propose
53:44peut-être
53:44c'est pas de prolonger
53:46l'interview
53:46de cette manière là
53:47je suis pas sûr que ce soit
53:48le plus correct possible
53:50monsieur Wauquiez
53:51mais on s'est étonné
53:52que vos députés
53:53du DLR
53:54ne soient pas présents
53:56à l'Assemblée Nationale
53:57cet après-midi
53:58pour voter
53:58la loi
53:59de mariage
54:01des OQTF
54:02c'est un
54:05on est le plus présent
54:06sur les sujets
54:07qui sont importants pour nous
54:08et qui sont ceux
54:09notamment je vous rappelle
54:10quand on a mis en cause
54:11le droit du sol
54:11pour Mayotte
54:13à ce moment là
54:13il n'y avait pas les députés
54:14RN et UDR
54:15c'est normal
54:16chaque député
54:17porte sa niche
54:17et donc nous on était présents
54:19quand on a porté les idées
54:20qui nous tenait à coeur
54:21qui est le droit du sol
54:22à ce moment là
54:23il y avait très peu
54:23de députés UDR
54:24très peu de députés RN
54:25mais bon
54:26sur l'Assemblée
54:27chacun porte ses idées
54:28et essaye de les faire avancer
54:30c'était notre travail
54:30et donc on a des initiatives
54:32on les a portées
54:33on les a défendues
54:34vous ne pouvez pas me reprocher
54:35de ne pas avoir porté nos idées
54:36je vous rappelle
54:36qu'on est les seuls
54:37à avoir mis en cause
54:38le droit du sol
54:38donc les idées
54:40on a été cohérents
54:41et on les a fait avancer
54:42je vous propose
54:42qu'on...
54:43c'était porté par Eric Ciotti
54:44on a été plus que fermé
54:46je vous rappelle
54:47qu'on a dit Eric
54:47Vous me dites
54:50si mon émission est annulée
54:51Monsieur Wauquet
54:52ça m'a tellement surpris
54:54de voir votre nom
54:55arriver sur mon portable
54:57que je me suis permis
54:58effectivement
54:58je l'ai dit bien sûr
55:00aux téléspectateurs
55:00et à vous tout de suite
55:01on ne va pas prolonger
55:02évidemment cette interview
55:03en revanche
55:03il faut que vous veniez nous voir
55:04peut-être pour évoquer ça
55:05parce que sur l'électricité
55:06c'est pas clair non plus
55:07la position des LR
55:09je ne suis pas sûr
55:10que ce soit une bonne chose
55:11de défendre
55:12le renouvelable
55:13à hauteur de 45%
55:14comme nous le demande
55:15visiblement l'Europe
55:16quand déjà on produit
55:18trop d'électricité
55:18et que ça va coûter
55:20les yeux de la tête
55:21mais
55:22Monsieur Wauquet
55:22ça tombe bien
55:23parce que je vous le relance
55:24quand même remettre
55:25les choses à leur tête
55:25à leur place
55:26je pense que je m'ennuie
55:28mais
55:28c'est celui des décutés
55:31qui a consisté
55:32à limiter la partie du renouvel
55:34et à remettre le nucléaire
55:35alors je vous assure
55:36là on a
55:37bon c'était
55:38ça c'était un joke
55:39d'une certaine manière
55:40de faire cette interview
55:41comme de cette manière là
55:42mais je pense que ça demande
55:43beaucoup plus de temps
55:44en revanche
55:44je vais rendre l'antenne
55:45si vous le permettez
55:46Monsieur Wauquet
55:47puis on va continuer
55:47en antenne
55:48vous lui faites un bonjour
55:49cette discussion
55:52merci Laurent Wauquet
55:54je me permets de vous rappeler
55:55dans quelques minutes
55:56si vous me le permettez
55:57bien sûr
55:57bon voilà
55:58c'est la vérité
55:59mais il faut toujours
56:01écouter
56:01quand il se passe quelque chose
56:02on est à 5 minutes de déborde
56:04dit Benjamano
56:05il y a une victime
56:07mais non
56:07la moyenne sera bien
56:09parce que dans le découpage
56:12il vous donne
56:12quand vous débordez
56:14je vais vous découper
56:15vous allez voir
56:15Jean-Luc Pombard
56:16qui est à la réalisation
56:17merci à Philippe
56:18qui était à l'Avignon
56:19merci à Raphaël Lissac
56:20Benjamano
56:21Lucas Gonzalvez
56:22Héloïse Tertret
56:23toutes ces émissions
56:24seront retrouvées sur cdews.fr
56:25demain c'est Elliot Deval
56:27et ce sera également
56:28non c'est Thomas Bonnet
56:30demain
56:30il est en vacances Elliot
56:32il vous remplace
56:32au mois de juillet
56:33il revient vite
56:34comment ?
56:35il revient bientôt
56:36il est où Elliot ?
56:37vous savez où il est ?
56:38du côté de Monaco
56:38chez sa maman
56:39il est du côté de Monaco
56:40bon ben on l'embrasse
56:41avec sa maman
56:42on embrasse également
56:43la maman d'Elias
56:44il vous appelle pas Elliot Deval
56:45non c'est bon
56:45non ben
56:46ma mère m'appelle
56:49pendant les émissions
56:49parfois
56:50je lui dis
56:51maman tu m'appelais
56:51pendant l'émission
56:52il faut la prendre
56:52elle aurait pu vous appeler
56:54pendant le bruit
56:55donc mes enfants aussi
56:56là ça fait 6 minutes
56:57bon vous avez compris
56:58c'est la vie
56:59et nous on dit tout
57:00il nous appelle
57:02c'est la vie
57:03à demain soir
57:04il est 7
57:05à demain matin d'ailleurs
57:08c'est la vie
57:09c'est la vie
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