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Le journaliste Franz-Olivier Giesbert, invité de Mathieu Bock-Côté : «On ne peut pas continuer comme ça en faisant tout payer aux pauvres Français.»

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Transcription
00:00Non, excusez-moi, la France, elle peut produire.
00:02Elle a des élites qui sont...
00:03Mais non, c'est parce qu'on ne veut pas.
00:05C'est parce que personne ne prend de décision.
00:07Parce qu'on a laissé...
00:08Mais non, attendez, il faut être sérieux.
00:10La décision a été prise, il ne peut produire.
00:11Non, non, non, ce n'est pas une décision politique.
00:14C'est la lâcheté des politiques françaises, de droite ou de gauche,
00:18qu'on ne trouvait rien de mieux que de faire payer la masse d'impôts
00:21qu'on a, qui est absolument considérable.
00:23Elle ne pèse pas seulement sur les Français.
00:25Elle pèse surtout sur les entreprises.
00:26Vous savez que, par exemple, les impôts sur la production,
00:30c'est-à-dire qu'ils touchent les entreprises,
00:31la force de production, le travail, enfin, nos boîtes, ces impôts,
00:36vous savez bien qu'ils étaient sept fois plus importants
00:39il y a encore quelques années qu'en Allemagne, en France.
00:43Ils étaient sept fois plus importants en France qu'en Allemagne.
00:45C'est-à-dire que les entreprises françaises,
00:46elles ont des boulets déjà quand elles commencent.
00:48Aujourd'hui, Macron a un peu bossé, pas trop,
00:51c'est à peu près la seule chose qu'il a fait, peut-être.
00:53Aujourd'hui, c'est cinq fois plus.
00:55Et s'y explique, vous voyez, parce que là, l'Europe,
00:58c'est la faute à l'Europe, il faut arrêter aussi.
01:00Pourquoi est-ce que 20% des emplois industriels seulement en Allemagne
01:06ont été délocalisés et en France plus de 60% ?
01:09Vous savez très bien, parce qu'en France, ils n'ont pas le choix.
01:12S'ils veulent que leurs boîtes tiennent, survivent,
01:14ils sont obligés de délocaliser leurs entreprises
01:16et leurs emplois industriels.
01:18Et c'est ça le problème.
01:19Il faut être un peu raisonnable.
01:20C'est-à-dire que le vrai sujet, si vous voulez,
01:22on a une dette hallucinante avec quand même, excusez-moi,
01:27ces 50 milliards à peu près tous les ans,
01:29qui sont d'ailleurs, il ne faut pas le dire,
01:31parce qu'il ne faut pas stigmatiser personne,
01:34mais bon, c'est quand même, ce sont les retraites des fonctionnaires
01:38et des Français qui sont des retraités du service public.
01:41Et c'est peut-être aussi un peu le coût de l'immigration ?
01:43Et ça, c'est... Peut-être aussi, d'ailleurs.
01:45Absolument, mais attendez.
01:46Peut-être même, certainement.
01:47Je n'ai pas dit le contraire, mais non, mais attendez.
01:49En disant peut-être, après vous, ça voulait dire la même chose.
01:53Bon, donc bien entendu.
01:54Mais si vous voulez, là, on ne peut pas continuer comme ça
01:57en faisant tout payer par les pauvres Français
02:00et les pauvres contribuables, mais également par les entreprises.
02:03Il faut...
02:04Et ça, c'est quand vous me dites
02:05que l'Allemagne a été, oui, avantagée par rapport à la France,
02:08c'est parce que l'Allemagne, elle a pris des bonnes décisions.
02:10Parce qu'elle a eu à sa tête, d'ailleurs, des grands chanceliers
02:13comme Gérard Schroder, qui a fait une vraie politique...
02:16Qui était social-démocrate et qui a fait une politique courageuse,
02:19qui a mis des millions d'Allemands dans la rue.
02:21Mais il a pensé que c'était une bonne chose pour l'Allemagne.
02:23Et d'ailleurs, la preuve, l'Allemagne s'est énormément développée
02:25dans les années qui ont suivi.
02:26Après est arrivée la cloche Merkel,
02:29qui avait vraiment tout planté avec toute une série de mauvaises décisions,
02:32comme l'arrêt du nucléaire.
02:34Et puis, bon, enfin, bref.
02:40Merci.
02:41Merci.

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