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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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00:00L'heure des Pro 2, week-end, je suis ravi de vous retrouver pour cette heure ensemble pour débattre avec mes invités ce soir.
00:07Véronique Jacquet, bonsoir Véronique.
00:08Bonsoir, bonsoir à tous.
00:09Bernard Cohen-Addad à vos côtés, bonsoir.
00:11Bonsoir.
00:11Eric Revelle, Amine El Khatmi complète ce quatuor.
00:15On va beaucoup parler de politique évidemment, on parlera notamment des dernières déclarations de Jean-Luc Mélenchon.
00:19Mais d'abord il est presque 20h, on fait un point sur l'actualité avec vous Isabelle Pibolo.
00:23Bonsoir Thomas, bonsoir à tous.
00:25Conséquence des fortes chaleurs, des écoles resteront fermées lundi et mardi après-midi, notamment à Tours où les températures pourraient dépasser les 40 degrés.
00:34Demain, 73 départements seront en vigilance orange canicule, 14 le sont actuellement dans le sud.
00:41Météo France prévient, la nuit sera étouffante, le pic de chaleur lui est attendu en début de semaine prochaine.
00:47Les marins pêcheurs disent non à la dévastation du littoral par l'éolien maritime.
00:52Nombreux ont contesté à travers la France la programmation pluriannuelle de l'énergie, comme sur ces images dans le Morbihan.
00:59Les pêcheurs dénoncent une transition écologique imposée, désorganisée, avec l'implantation massive de parcs éoliens qui menacent les zones de pêche artisanales.
01:08Et puis ces images de foules dans le centre de Téhéran, à l'occasion de funérailles nationales.
01:13Drapeau de la République islamique d'Iran en main, des milliers de personnes se sont rassemblées autour des cortèges funéraires d'une soixantaine de hauts gradés et de scientifiques du nucléaire.
01:24Décrits par le régime comme des martyrs, tous ont été tués lors de la guerre de 12 jours contre Israël.
01:29Merci beaucoup Isabelle. On va commencer cette émission avec ce qui est sans doute la photo du jour, en tout cas une des photos qui a retenu mon attention.
01:37Ça se passe à Budapest. Vous le savez peut-être, la marge des fiertés avait été interdite dans un premier temps par Victor Orban.
01:42Elle a quand même eu lieu suite à la mobilisation du maire et d'un certain nombre de représentants politiques.
01:47On voit ici un tweet qui a été posté par Valérie Ier.
01:49Si jamais vous l'avez oublié, c'était celle qui était la tête de liste du camp macroniste lors des dernières élections européennes.
01:54Elle est donc députée européenne et à ses côtés figure notamment Manon Aubry, qui est donc eurodéputée elle aussi, mais de la France insoumise.
02:01On nous avait dit c'est fini, le front républicain est terminé.
02:05Et visiblement, quand il y a une cause, ce qui est qualifié en l'occurrence d'extrême droite, on se rabiboche et on fait front commun avec cette mobilisation côte à côte entre Valérie Ier et Manon Aubry.
02:16On voit que dès que le chassin naturel y revient en galop, les alliances reviennent.
02:20Oui, je leur reconnaîtrais du courage s'ils faisaient la même chose en allant à Téhéran dénoncer l'absence de la Pride à Téhéran, s'ils allaient faire la même chose à Riyad, s'ils allaient faire la même chose à Alger.
02:34Là, il y aurait du panache, du courage dans un pays où on ne se contente pas d'interdire des marches et des défilés sur des chars, mais où on prend les gens, on les monte sur les toits d'immeubles et on les jette sans parachute.
02:46Là, il y aurait du panache. Aller à Budapest, ça fait un petit week-end pour pas cher ou payer par ailleurs peut-être par le contribuable européen, j'y vois plus de la démagogie qu'autre chose.
02:59On a vu une vidéo d'une eurodéputée qui est une collègue de Manon Aubry, une eurodéputée de la France Insoumise, Emma Fourreau, qui a appelé sur ses réseaux sociaux à cette mobilisation.
03:08Et ça va dans le sens de ce que vous venez de dire, Amine, parce qu'elle appelle à cette mobilisation, mais étant donné qu'elle sent peut-être que c'est un peu bancal,
03:16elle va rajouter une connotation, un petit détail sur Israël et Gaza, parce que sinon, elle a peur que les gens ne l'écoutent pas. Écoutez la vidéo et vous verrez.
03:25Le grand ami de Netanyahou interdit la Pride à Budapest. On y sera en nombre pour montrer que rien n'arrêtera la marche des fiertés.
03:33En mars dernier, le Parlement hongrois interdit cette marche des fiertés de Budapest, une interdiction soutenue par le Premier ministre hongrois, Orban,
03:40qui était déjà connu pour ses politiques racistes et son amitié avec Netanyahou.
03:44Et cette interdiction, elle va dans la droite lignée de la loi de 2021 anti-LGBTI qui interdit la promotion de l'homosexualité auprès des mineurs.
03:52Donc là, on a vraiment un fasciste Orban qui sert un agenda réactionnaire, qui s'en prend aux personnes LGBTI.
03:58Victor Orban, l'ami de Netanyahou, comme s'il fallait rappeler peut-être qu'il y avait un lien éventuel avec la situation au Proche-Orient.
04:05On a l'impression qu'elle se perd dans une intersectionnalité des luttes.
04:10D'un côté, le combat LGBT, de l'autre, le combat pour Gaza.
04:13Il faut peut-être plus rappeler d'ailleurs que les deux en soi sont antinomiques, puisque je crois que si les promoteurs de la cause LGBT se rendaient à Gaza,
04:23ils ne passeraient pas un très bon moment.
04:26Voilà, donc enfin, on est dans quelque chose de complètement surréaliste.
04:29De même, d'ailleurs, et je trouve que c'est très inquiétant du niveau des politiques quand même,
04:33De même, quand elle évoque Victor Orban, on pense au convo de Victor Orban,
04:38mais quand elle dit qu'il interdit la promotion de l'homosexualité,
04:42il n'interdit pas pour autant l'homosexualité.
04:47Il a été élu, les Hongrois l'ont élu, en sachant quel était son programme.
04:51Il interdit la promotion de l'homosexualité parce qu'il dit, moi je ne veux pas que certaines images soient vues par des enfants,
04:59et j'estime que ça ne fait pas un projet de société.
05:03Voilà ce qu'il dit. Est-ce que c'est un crime de le dire ?
05:06Est-ce qu'en Europe, on n'a plus le droit de porter une parole de la sorte ?
05:11Je ne sais pas, je m'interroge, parce qu'en parallèle, lui il dit, mon pays connaît une dénatalité terrible,
05:17et il met en place tout ce qu'il faut pour faire en sorte que les Hongrois fassent des enfants,
05:24notamment avec exemption d'impôts pour les mères de plus de deux enfants.
05:30Donc voilà, on essaie de réenclencher la machine démographique,
05:35parce que ce sont des pays où on a conscience que ce qui fait la force d'un pays, c'est aussi sa démographie.
05:41Donc je pense que parfois la France devrait quand même en tirer quelques leçons.
05:45Alors vous avez parlé de l'intersectionnalité.
05:45Attention, je ne dis pas que Victor Orban est un modèle en tout, mais je dis qu'on ne peut pas non plus tout décrier
05:50et faire comme si c'était un monstre en Europe, effectivement, que les gens qui étaient abus de la peste aujourd'hui se rendent à Alger demain.
05:57Mais vous avez parlé d'intersectionnalité.
05:59Moi, ce qui me frappe aussi, c'est de voir, on va peut-être revoir l'affiche qui avait annoncé cette marche des fiertés à Paris,
06:03cette fois-ci, où il y avait une sorte de globi-boulga un peu de toutes les causes.
06:07Il y avait un homme qui était tiré par ce qui était une cravate, avec une croix référent sans doute à un symbole nazi.
06:15Il y avait des couleurs palestiniennes.
06:16On a vu d'ailleurs, on a entendu beaucoup de slogans pro-palestiniens dans les rues de Paris cet après-midi.
06:24Moi, ce que j'observe aussi, c'est que je me suis demandé, est-ce que par exemple,
06:27Elias Dimzalen, vous savez, celui qui a appelé à l'intifada dans les rues de Paris,
06:30qui est proche de la France insoumise, est-ce qu'il a participé avec les élus insoumis à l'événement ?
06:34Ce serait intéressant de voir s'il était à Paris cet après-midi.
06:37Je pense que l'intersectionnalité a aussi quelques limites.
06:39Il n'est pas chimique et friendly.
06:40Peut-être pas, non.
06:42Non, mais se mobiliser pour des causes, bon, pourquoi pas ?
06:44La gauche a souvent fait un totem politique dans l'histoire de la gauche en France.
06:48Mais, pardonnez cette expression, mais là, on a affaire à des révolutionnaires fourre-tout.
06:53Vous voyez ? C'est-à-dire qu'ils essaient de mettre toutes les causes ensemble dans un shaker politique.
06:58Ils secouent en espérant que ça va leur donner une aura politique supérieure.
07:02Puis, j'attire votre attention sur une chose, sur deux choses.
07:05La première, c'est qu'on a des députés français qui vont donc, entre guillemets, défier un pouvoir en place dans un pays qui n'est pas de leur.
07:13Bon, imaginez le sens inverse de députés qui viendraient nous donner la leçon en France sur des causes qu'ils estimeraient être traitées injustement en France.
07:21J'ai un exemple en tête.
07:22On hurlerait à l'ingérence.
07:23Le gouvernement italien, pendant la crise des gilets jaunes, il y avait eu des représentants qui étaient venus apporter leur soutien, notamment le mouvement 5 étoiles.
07:29Ça avait provoqué un tollé.
07:30L'ambassadeur avait été provoqué.
07:31On hurlerait à l'ingérence.
07:33Et peut-être, d'ailleurs, les mêmes.
07:35Et puis, deuxième point, il défie donc le pouvoir politique d'Orban, qui n'est pas exempt de tout reproche, c'est un fait.
07:42Mais il les a laissés tranquillement déambuler dans les rues de Budapest.
07:46Voilà.
07:47Et c'est vrai qu'ils ont peut-être fait un peu de shopping, parce que pour ceux qui connaissent Budapest, c'est une ville magnifique, entre Bouddha et Pêche, avec au milieu le Danube, le Parlement.
07:54J'espère qu'ils garderont ça au moins en mémoire.
07:56Voilà.
07:57Ces révolutionnaires fourre-tout, ces révolutionnaires fourre-tout, si vous voulez, on a du mal à les prendre au sérieux.
08:02C'est intéressant parce que ça va être vraiment, je pense, le fil rouge de notre discussion ce soir, parce qu'on a assisté au cours des dernières heures vraiment à la tactique politicienne de la France insoumise,
08:11qui, à un an des municipales, est en train de s'activer pour récupérer l'électorat qui peut encore l'être.
08:16Et ça nous conduit à la manifestation qui a eu lieu hier à Nanterre, en hommage à Naël.
08:21On était un an, deux ans, pardon, jour pour jour après la mort de Naël.
08:25Il y avait environ une centaine de personnes.
08:26Et le maire de la ville a dit qu'il y aurait sans doute une plaque commémorative maintenant dans la ville de Nanterre.
08:32Thomas, juste si je peux me permettre, c'était pour revenir sur l'affiche que vous avez montrée.
08:35Il y a une petite erreur, puisque la présidente de la région Île-de-France a refusé que le logo de la région Île-de-France soit taposé sur cette affiche.
08:43Vous savez que Valérie Pécresse a réagi une fois qu'elle a été publiée.
08:46Elle a non seulement refusé que le logo région Île-de-France, qui est le deuxième en partant de la gauche, soit mentionné.
08:52Et elle a retiré la subvention.
08:53La subvention, Amine, a totalement raison, parce que cette affiche n'est pas une affiche de la fierté, mais une affiche de la honte,
09:00y compris dans la polémique sur le caba ou le top bag de la personne, qu'on nous dit qu'elle représente tel ou tel pays,
09:07mais qui en réalité fait référence au drapeau palestinien.
09:10Et cette marche de la fierté qui marche au drapeau palestinien, alors que dans certains pays, notamment l'Iran et en Palestine,
09:18les homosexuels, les femmes n'ont pas le droit d'avoir le même droit que les autres, c'est une vraie honte.
09:24Et c'est important aussi de le rappeler. Je tenais à le dire.
09:26Juste pour faire le lien avec le sujet que j'abordais sur Nanterre, hier, il y avait une banderole qui a été déployée pour la mémoire de Naël.
09:33Il y avait le drapeau palestinien dessus.
09:34Ça ne saute pas tout de suite aux yeux de voir le lien entre les deux.
09:36Mais on voit qu'on est dans une forme...
09:37Tout à l'heure, vous parlez de grand shaker dans lequel on met toutes les causes.
09:40C'est encore...
09:41C'est révolutionnaire fourre-tout.
09:42Vous voyez, c'est...
09:43Voilà, mon drôle, vous voyez, justice qu'on a, elle, avec le stalinisme ou le trotskisme.
09:46C'est-à-dire que LFI est en train de...
09:51Enfin, n'a qu'un combat, enfin, surtout pas de projet de société.
09:54Parce qu'en fait, ce qu'ils veulent, c'est bordéliser la société, arriver au pouvoir par le chaos,
09:59et en soufflant en permanence sur les braises.
10:02Donc, si vous leur enlevez Gaza, si vous leur enlevez ce combat-là, qu'est-ce qu'il reste ?
10:07Qu'est-ce qu'il reste de LFI pour agréger, non pas des bonnes volontés d'ailleurs,
10:13mais des haines, des gens les uns contre les autres ?
10:15C'est ça qui me paraît beaucoup plus grave.
10:16On ne peut pas faire de la politique comme ça.
10:19Normalement, la politique, c'est quand même penser au bien commun.
10:22Au bien commun, d'ailleurs, pour tous.
10:24Essayer de rassembler un maximum de gens autour d'un projet pour avancer ensemble, pour faire nation.
10:28Vous voyez à quel point on a reculé ?
10:31Vous voyez ce qu'on est en train de vivre ?
10:32Ce qu'on voit surtout, c'est que la campagne des municipales,
10:34elle va s'articuler beaucoup autour de cette question.
10:36Comme les européennes, finalement, ne s'étaient articulées que sur la question palestinienne
10:39en ce qui concerne la France insoumise,
10:40on voit là, maintenant, des candidatures, des mouvements poussés
10:44pour, vous savez, parler des fameux jumelages entre les villes et certaines villes israéliennes.
10:48C'est au cœur, en ce moment, des débats.
10:50Je vous propose de regarder le sujet de Laura Lestrat.
10:54Ah, attendez, on a un bug technique, donc on verra le sujet dans un instant.
10:56C'est absurde. C'est absurde.
10:59Autant, moi, je ne suis pas un partisan de M. Netanyahou,
11:03et comme des millions d'Israéliens, par ailleurs, qui ne le sont pas.
11:06Et je rappelle qu'avant le 7 octobre, le pays était profondément divisé
11:09sur la fameuse réforme de la justice.
11:12Mais il y a d'un côté critiquer Netanyahou,
11:15d'un côté vouloir que la guerre s'arrête,
11:18que les otages israéliens soient libérés,
11:21et que la situation humanitaire à Gaza s'améliore.
11:23Évidemment que tout être normalement constitué,
11:26qui a un minimum d'empathie en lui-même,
11:29ne peut qu'adhérer.
11:30Mais dire, on arrête les partenariats avec les universités,
11:34on arrête les jumelages,
11:35on n'est plus sur le rejet d'un gouvernement.
11:38On dit, ce pays n'est plus légitime,
11:40et donc on ne discute plus avec toutes ses composantes.
11:42J'ai même vu des appels à arrêter des jumelages
11:45avec des universités qui sont des foyers de contestation
11:48de Benjamin Netanyahou,
11:50avec des étudiants qui sont quasiment tous à gauche.
11:51Mais comme ils sont israéliens,
11:54on ne leur parle plus à eux non plus.
11:57C'est absurde.
11:57Ce n'est pas ce qu'ils pensent,
11:58c'est ce qu'ils sont évidemment qui est en cause.
11:59Non, c'est ce qu'ils sont israéliens,
12:00et d'ailleurs israéliens et juifs en fait,
12:02parce que la réalité c'est que le parallèle...
12:04On regarde le sujet qui est désormais prêt,
12:06et on continue le débat.
12:07A un an des municipales,
12:10la France insoumise veut faire du Proche-Orient
12:13un enjeu central de la campagne.
12:15Les insoumis multiplient les appels
12:17à suspendre les jumelages avec les villes israéliennes,
12:20des partenariats qu'ils considèrent inacceptables
12:22dans le contexte de la guerre à Gaza.
12:24Une stratégie assumée qui s'invite
12:25dans les conseils municipaux de plusieurs villes.
12:28A Bordeaux, les députés insoumis demandent
12:30l'arrêt total du jumelage avec la ville d'Ajdod.
12:32A Toulouse, c'est le partenariat avec Tel Aviv
12:35qui est remis en question.
12:36A Marseille, la majorité est divisée
12:38quant à la poursuite du jumelage avec la ville d'Aïfa.
12:40Un levier de campagne défendu au-delà du camp insoumis.
12:44A Strasbourg, la maire écologiste a suspendu
12:46le jumelage avec Ramad Ghan.
12:47La ville a même mis en place un partenariat
12:50avec le camp palestinien d'Aïda.
12:52Marine Tondelier, la chef de file des écologistes,
12:54se défend et dément tout boycott.
12:56Selon l'association des maires de France,
12:58une cinquantaine de communes sont concernées
13:00par des liens tissés avec l'Etat hébreu.
13:02On voit que la question
13:04des jumelages
13:05qui n'est pas la priorité des habitants dans une ville
13:08mais qui est importante, mais qui n'est pas du tout la priorité
13:10va devenir un levier
13:12pour les listes insoumises,
13:14les listes de gauche.
13:15On est à 10 mois des municipales
13:17et alors que
13:20aux législatives,
13:21LFI a récolté
13:23beaucoup de députés,
13:25mais non pas de sièges
13:26de maires, ça va être le vrai enjeu
13:30de cette élection municipale.
13:32A Paris, par exemple, il y a 9 députés élus
13:34LFI au premier tour
13:36sur 18, c'est-à-dire quasiment la moitié.
13:39Est-ce que dans les grandes villes,
13:40et parce qu'on n'a parlé que des grandes villes là,
13:42est-ce que dans les grandes villes,
13:44LFI va faire une percée
13:45qui va permettre
13:47d'inverser
13:48le rapport de force
13:50avec le parti socialiste
13:51qui jusqu'à présent était encore
13:52un parti de maires et d'élus locaux ?
13:54C'est ça l'enjeu
13:55et bien entendu,
13:57cet alibi
13:58des jumelages,
14:00cet alibi aussi
14:00des relations,
14:02des colonies de vacances
14:03et des déplacements
14:04qu'on mène
14:04dans un certain nombre
14:05de pays subventionnés
14:06par, comment dirais-je,
14:08des associations
14:09proches des frères,
14:09fait partie du vrai enjeu
14:11de ces 10 mois qui viennent.
14:12Est-ce qu'on va voir
14:13un inversement ?
14:14Bien entendu,
14:14c'est du CNE en Télise
14:15et c'est ça
14:16qui va faire attention.
14:17On l'avait vu à Villeneuve-Saint-Georges
14:18d'ailleurs à Petite-Echelle,
14:19Louis Boyard
14:20qui avait été candidat
14:21et sur sa liste,
14:21il y avait des gens
14:22qui défendaient le Hamas.
14:24Alors, le clientélisme
14:25est à visage découvert
14:27chez LFI
14:29donc il n'y a rien d'étonnant
14:30à avoir la stratégie
14:31qu'ils sont en train
14:32de déployer.
14:33En revanche,
14:35ce qui est inquiétant
14:36c'est de voir
14:37que ça ne leur pose
14:38pas intrinsèquement
14:39de problèmes
14:40que nous ayons un jour
14:41des élus
14:42qui prônent la charia
14:43dans leur municipalité
14:44parce qu'en fait
14:45c'est ça qui nous pend au nez
14:46dans 5 ou 10 ans.
14:49Donc, il y a déjà
14:50des municipalités
14:52qui sont des territoires
14:53perdus de la République
14:53et qui sont fortement
14:55colorisés LFI.
14:57Donc, c'est ce combat-là
14:58en fait
14:58qui attend notre pays
14:59et d'ailleurs Bruno Rotaillot
15:01lui est en alerte
15:02sur ces sujets-là
15:03et a même lancé
15:04une cellule de veille
15:05sur ces enjeux électoraux
15:07et ça me paraît vraiment
15:09le nerf de la guerre
15:10mais malheureusement
15:10une guerre
15:11qui peut être fratricide
15:13parce que
15:13entre citoyens français.
15:15Oui, c'était lors
15:15de la publication
15:16du rapport
15:16sur l'entrisme
15:17des frères musulmans.
15:18Il y a eu une intention
15:19qui a été portée
15:19pour que les préfets
15:20fassent attention
15:21aux listes communautaires.
15:22Évidemment,
15:22les municipales
15:23approchent à grands pas
15:24donc vous avez raison.
15:26Mais il y a aussi
15:27des communes de droite.
15:28Toulouse,
15:28on parlait de Toulouse
15:29là à l'instant.
15:30Toulouse, c'est un LR
15:31si ma mémoire est.
15:31Jean-Luc Moudinck.
15:32Moudinck.
15:33Il y a François Picmal
15:34de la France insoumise
15:35qui est très normal.
15:37Oui, c'est celui
15:37qui ne veut pas
15:38de pap-tout
15:39sur le haut de sa liste.
15:40Il fait référence
15:41à des informations
15:41de Marianne,
15:42il est menti.
15:43Donc voilà, je suis compris.
15:43Mais d'un point de vue politique,
15:44on va regarder
15:45avec beaucoup d'attention
15:46ce que va faire
15:47le parti socialiste
15:48dans ces municipales.
15:50Comment il va s'allier,
15:51pas s'allier sur des listes,
15:53appeler à voter
15:53ou ne pas appeler à voter
15:54parce que ça,
15:55ça nous donnera
15:55une indication très précise
15:57pour la suite
15:58et notamment
15:59pour l'élection présidentielle.
16:01Quand on entend
16:01la plupart des ténors
16:02socialistes aujourd'hui,
16:03ils vous disent
16:04jamais plus,
16:05jamais plus,
16:05jamais plus.
16:06Mais on va voir
16:06qu'au municipal,
16:07je vous donne mon biais,
16:08qu'on aura des listes
16:09communes,
16:10partis socialistes
16:10et LFI.
16:12Et puis un mot
16:12sur quand même
16:13ce qui est en train
16:14de se passer
16:15dans certaines villes
16:17et dans ces jumelages.
16:18Pardonnez-moi,
16:19mais c'est une façon
16:20d'invisibiliser Israël.
16:21C'est très clair.
16:22C'est-à-dire que
16:23on avait beaucoup réagi,
16:26surréagi,
16:27à bon et sur,
16:27à mon avis,
16:28quand certains
16:29ténors de LFI
16:30dans leurs propos
16:32faisaient comme si
16:34Israël n'existait plus.
16:35Vous vous souvenez ?
16:36Mais là,
16:37si vous dénoncez
16:37les jumelages,
16:38vous ne dénoncez
16:39effectivement pas
16:40le gouvernement.
16:41Vous dénoncez
16:42l'existence même
16:43d'Israël.
16:44Donc,
16:44la responsabilité politique
16:46de ces maires
16:47de gauche
16:48ou de droite
16:48qui vont rompre
16:50pour des affaires,
16:51à mon avis,
16:52électorales,
16:53ce type
16:53de jumelage,
16:55il faut qu'ils sachent
16:56que cette rupture
16:58porte en elle
16:59l'invisibilisation,
17:00l'invisibilité
17:01et l'invisibilisation
17:02d'Israël.
17:03Mais quand ils disent
17:03la Palestine
17:04de la mer au Jourdain,
17:05de la mer au Jourdain,
17:07que Mme Pannot
17:08ne s'avait même pas
17:08placée sur une carte,
17:10de la mer au Jourdain,
17:11ça veut dire
17:11plus d'Israël du tout.
17:12Donc,
17:12plus d'Israël,
17:13plus d'université,
17:14plus de jumelage.
17:15Ils sont assez cohérents.
17:16Ils sont ignobles,
17:17mais ils sont cohérents.
17:18On a le cas aussi
17:19avec les accords
17:20qui sont dénoncés
17:21entre universités
17:21et grandes écoles.
17:22Je vous rappelle
17:23qu'à Strasbourg,
17:24il y avait une politique,
17:25à Sciences Po Paris aussi.
17:27Donc, comme le dit
17:28Sybien-Éric Revelle,
17:30c'est un enjeu
17:31d'invisibilisation
17:32d'Israël,
17:33de nier Israël.
17:34Il ne faut pas avoir
17:35peur de le dire.
17:36Parce que là,
17:37vous n'êtes pas
17:37en opposition
17:38à ce que fait Netanyahou
17:40dans la Banque de Gaza
17:40quand vous faites ça.
17:41Vous êtes en opposition
17:42à l'État d'Israël
17:44et au peuple israélien.
17:45En tant qu'État
17:46et en tant que peuple.
17:47Bien sûr.
17:47Ce n'est pas pour ce qu'ils font.
17:48Le message,
17:49pour moi,
17:50il est clair.
17:50J'espère qu'ils l'ont
17:51bien compris comme ça,
17:53les maires qui ont pris
17:54cette décision-là.
17:54Parce qu'en réalité,
17:55c'est ça qu'il y a derrière.
17:57C'est Israël n'existe plus.
17:58On enlève les jumelages
17:59avec les villes
18:00comme si ces villes
18:01elles-mêmes
18:01n'existaient plus non plus.
18:02Ce qui m'intéresse aussi,
18:03c'est de voir
18:04les discours qui sont portés.
18:05On va voir un extrait.
18:06C'est à Rennes.
18:07Rima Hassan était à Rennes
18:08hier ou avant-hier
18:09pour une réunion publique
18:11dans un quartier
18:12dit populaire.
18:13Et ce qu'elle dit,
18:14c'est que le combat
18:15dans les quartiers
18:16est équivalent au combat
18:17de la Palestine
18:18contre Israël.
18:19C'est la même chose.
18:19Il y a une continuité.
18:20Il y a un lien entre les deux.
18:22Ça a plus ou moins
18:22déjà été sous-entendu avant.
18:24Mais là,
18:24c'est vraiment dit
18:24de manière très explicite.
18:25Donc, on écoute Rima Hassan.
18:28Le racisme
18:28qu'on vit actuellement
18:30et qui est plus que jamais
18:31porté et incarné
18:32en une politique
18:33par Rotaillot,
18:35c'est les restes
18:36du colonialisme.
18:38Et ça,
18:38oublier ce qu'il y a
18:39de structurant
18:40entre l'histoire
18:41coloniale française
18:42et le traitement
18:44qui est réservé aujourd'hui,
18:45que ce soit aux femmes voilées,
18:47aux personnes issues
18:48de l'immigration.
18:49On a entendu parler
18:49récemment des rafs
18:50contre les personnes
18:51sans papier
18:52dans des gares.
18:54Et tout le discours
18:55néocolonial,
18:57fasciste
18:57qui est tenu
18:58par Rotaillot,
18:58dont le père
18:59a combattu
19:00en Algérie.
19:02D'où l'obsession
19:03entre le peuple algérien
19:05et l'Algérie,
19:06dont tout le monde
19:07a été témoin
19:07ces derniers mois.
19:09On ne peut pas dissocier
19:11ces deux questions.
19:12et le peuple palestinien,
19:13alors on nous a fait
19:14pendant la campagne
19:15le reproche
19:16de pourquoi vous allez
19:18dans certains quartiers,
19:20c'est au nom
19:21de l'islamisme,
19:22c'est pour récupérer
19:23des voix
19:24de musulmans.
19:26En réalité,
19:26c'est omettre
19:27deux choses
19:28qui vous lient
19:30au peuple palestinien.
19:31C'est la lutte
19:33contre un ordre
19:34capitaliste
19:35et néocolonial.
19:36Je pense qu'il y a
19:37tout vraiment
19:38dans cette minute
19:39à peu près
19:40d'extrait
19:40de Rima Hassan.
19:41Elle dit,
19:42la France insoumise
19:43avance à visage
19:45démasqué.
19:45Désormais,
19:46il n'y a plus aucune
19:46stratégie de dissimulation.
19:49C'est très clair.
19:50C'est une stratégie factueuse.
19:51On drague
19:52les bas instincts.
19:53Là,
19:53on va vraiment chercher,
19:54on va remonter jusqu'à la guerre
19:55d'Algérie
19:55de guerre civile.
19:59Elle emploie des mots
20:00mais elle parle
20:01de rafle.
20:02Il y a eu une descente
20:03à la gare du Nord
20:04d'un certain nombre
20:05de SDF
20:06qui étaient là
20:06qui sont souvent...
20:07On me rappelle,
20:07c'était pour expulser
20:08des personnes
20:08dans une situation irrégulière.
20:10Mais pardonnez-moi,
20:11le mot rafle,
20:11pour moi,
20:12il renvoie à quelque chose
20:13de très précis,
20:15de très précis,
20:15notamment dans l'histoire
20:16de France.
20:17Il y a eu celle
20:18du Veldilve.
20:19Il n'a pas eu d'autres
20:20d'ailleurs.
20:20Mais comment est-ce qu'elle
20:21peut employer
20:21des termes comme cela ?
20:23Pardonnez-moi,
20:24je vais être...
20:25Mais je pense
20:26qu'elle gagne plutôt
20:27à ne pas parler
20:28parce que là,
20:29on ne comprend pas
20:30grand-chose.
20:30La seule chose...
20:31Vous ne vous comprenez pas
20:31mais est-ce qu'elle n'est pas
20:32très entendue ?
20:33Non, mais la seule chose
20:35qu'on comprend,
20:36c'est qu'elle fait
20:37un amalgame total
20:38entre le colonialisme,
20:41la guerre d'Algérie,
20:42la Palestine,
20:44sa haine d'Israël.
20:47Là encore,
20:47elle met tout ça
20:48dans le shaker
20:48et elle espère
20:49que le shaker
20:50va exploser.
20:51Vous voyez ?
20:51Donc oui,
20:52c'est une déclaration
20:54factieuse.
20:55Moi, je la prends comme ça.
20:56C'est extrêmement dangereux
20:57d'entendre un responsable politique
20:59dire en fait,
21:00ce qui se passe à Gaza,
21:01ne vous y trompez pas,
21:03il faut que ça se passe
21:03aussi dans nos quartiers.
21:05C'est ça qu'elle dit.
21:05C'est-à-dire qu'en plus,
21:07on a le sentiment
21:07que la France
21:09est une annexe
21:10de la Palestine
21:11ou inversement.
21:12Donc,
21:12c'est absolument
21:13épouvant de parler
21:15de la sorte
21:15et c'est très dangereux,
21:16bien entendu.
21:17Bien sûr que c'est factieux.
21:17Moi, je ne comprends pas
21:19pourquoi à l'Assemblée nationale,
21:21il n'y a pas encore
21:22de réflexion
21:23sur le fait
21:23de se demander
21:25si l'FI
21:25est toujours
21:26dans l'arc républicain
21:27ou pas.
21:27Souvenez-vous,
21:28il y a quelques années,
21:29on faisait des procès
21:30au Rassemblement national.
21:32Dès que le Rassemblement national
21:33était un petit peu
21:33dans l'excès,
21:34est-ce qu'ils sont dans l'arc républicain ?
21:37On a commencé cette émission
21:38en vous montrant
21:39que Valérie Ayet
21:40et Manon Aubry
21:40continuent à marcher
21:41de main dans la main.
21:42Et ça passe comme une être
21:43à la pause.
21:43C'est pour ça que j'ai voulu
21:44commencer cette émission
21:45en vous montrant
21:45que Manon Aubry et Valérie Ayet
21:47participaient à des manifestations
21:48communes parce que
21:48quand vous voyez cette image
21:50et qu'ensuite vous voyez
21:50tous les discours véhiculés
21:51par la France insoumise
21:52depuis longtemps,
21:53mais depuis ces derniers jours
21:54particulièrement,
21:55oui, on est en droit
21:56de se poser la question
21:56si demain il y a de nouveau
21:58un barrage républicain,
21:59est-ce qu'on aura de nouveau
22:00des casse-nord
22:01par le bloc central ?
22:02C'est un appel à l'insurrection
22:03quand même qu'on a vu
22:04parce que les termes
22:05colonialisme, rafle, fascisme
22:07c'est une réécriture totale
22:10de l'histoire.
22:11Moi ce qui m'inquiète
22:11c'est ceux qui écoutent
22:12ce type de sornette
22:13de stupidité historique
22:15ne se rendent pas compte
22:16que ce n'est pas
22:17non seulement dans
22:18le livre d'histoire
22:18mais ce qu'ont vécu
22:19nos parents,
22:20nos grands-parents.
22:21Quant à nous mettre
22:22l'Algérie
22:22comme défenseur
22:24de nos libertés,
22:25ils oublient un peu vite
22:26le sort de notre ami
22:27Boéensensal.
22:28Il faut peut-être remettre
22:29les choses aussi
22:29dans leur contexte.
22:30une réécriture de l'histoire
22:31et puis un clientélisme
22:34qui vise à tout simplement
22:35créer de l'insurrection
22:36dans les territoires.
22:38C'est extrêmement grave
22:39surtout que ça s'adresse
22:40à un public jeune
22:41qui souvent est manipulé
22:44par des projets
22:46et des idéaux extrémistes,
22:49religieux, intégristes,
22:51il faut le reconnaître.
22:52C'est assez inquiétant.
22:53Et vous parliez
22:54du Parti Socialiste
22:55et du rôle qu'aura
22:56le Parti Socialiste
22:56juste parce que c'est arrivé,
22:58c'est tombé ce soir,
22:58on va voir François Hollande
22:59qui dit qu'il votera
23:00la motion de censure.
23:01Donc ça me faisait penser
23:02à ça justement.
23:03Alors il dit dans la même interview
23:04qu'il faut rompre
23:05avec la France Insoumise
23:06mais il va quand même
23:07associer ses voix
23:08avec eux.
23:08Il a été élu avec eux
23:08monsieur le président Hollande
23:10dans sa circonscription
23:12de justesse.
23:13Fort charmante
23:14de Tulle en Corrèze
23:15sur ses tracts
23:18de campagne.
23:19Il n'y a pas d'alliance
23:19possible avec LFI ?
23:20Il avait...
23:21Oui mais enfin,
23:22on ne peut pas...
23:23En fait dans la vie
23:23on ne peut pas raconter
23:24n'importe quoi tout le temps,
23:25dire tout le matin
23:26et l'inverse de tout
23:27l'après-midi
23:28ou faire des déclarations
23:29et avoir des actes
23:31et des comportements
23:32qui sont l'inverse
23:33de ce que vous dites.
23:34Donc la vérité
23:34c'est que cette phrase
23:35n'a strictement
23:35le moindre commencement
23:37de crédibilité
23:39et de valeur
23:39puisque monsieur Hollande
23:41dans sa première circonscription
23:43de Corrèze
23:43à Tulle
23:44sur ses tracts
23:45il avait le logo
23:45du NFP
23:46et à ce que je sache
23:47le NFP
23:48c'était les socialistes
23:49les communistes
23:50les écologistes
23:50et la France insoumise
23:52et Philippe Poutou
23:54qui avait félicité
23:56ceux qui avaient tiré
23:56au mortier
23:57sur un commissariat.
23:58Au moment des émeutes
23:59suite à l'affaire Naël
24:01Elisabeth Borne
24:02Premier ministre
24:03avait estimé publiquement
24:04que les filles
24:05n'étaient plus
24:06dans le champ républicain.
24:06Parce qu'ils n'avaient pas
24:07appelé au calme.
24:08Oui d'accord
24:08mais ils n'étaient plus
24:09dans le champ républicain
24:10donc vous voyez
24:10ce n'est pas la première fois
24:11qu'on se pose la question
24:12ou que des femmes
24:13ou des hommes politiques...
24:14Elle a bénéficié ensuite
24:14d'un désistement
24:15Madame Borne.
24:15Bien sûr
24:15et puis elle
24:16elle vient du parti socialiste
24:20et les filles n'étaient plus
24:21dans le champ républicain
24:22parce que les filles
24:23n'avaient pas appelé au calme
24:24lors des émeutes.
24:25Donc vous imaginez aujourd'hui
24:26enfin pardonnez-moi
24:27mais après une telle déclaration
24:28j'attends dès demain
24:30ou dès lundi
24:30que des leaders politiques
24:32de tous ordres
24:33montrent au créneau
24:35pour dénoncer cette attitude
24:36et pour se poser une fois
24:37pour toute la question
24:39de l'appartenance des filles
24:40au champ républicain.
24:41On marque une pause
24:41on revient dans quelques instants
24:42on parlera notamment de l'Allemagne
24:43vous avez vu l'Allemagne
24:44a suspendu le regroupement familial.
24:45C'est possible.
24:47Quelle nouvelle ?
24:47On peut le faire.
24:48Alors ça, quelle surprise !
24:50On revient dans l'heure des pros.
24:55De retour dans l'heure des pros
24:56je vous le disais
24:57on va bientôt parler de l'Allemagne
24:58de cette décision en Allemagne
25:00de restreindre et de suspendre
25:01pour deux ans
25:02le regroupement familial
25:03mais d'abord un mot
25:04parce qu'on parlait
25:04de la France insoumise
25:05on parlait du discours
25:06de la France insoumise
25:07et ça va nous amener
25:07justement vers le sujet suivant
25:08Jean-Luc Mélenchon
25:09vous avez peut-être vu
25:10a donné une longue interview
25:11enfin sur sa chaîne YouTube
25:12un entretien qui a été différé
25:14sur sa chaîne YouTube
25:15trois heures d'entretien
25:16Sidérant
25:16Sidérant
25:17j'invite vraiment
25:17il faut le regarder je pense
25:18pour vraiment
25:19vraiment se rendre compte
25:20de l'endroit où se situe
25:23désormais idéologiquement
25:24Jean-Luc Mélenchon
25:25l'extrait que je vous propose
25:26ce soir c'est celui
25:27sur l'immigration
25:28alors on avait le concept
25:29de créolisation
25:30le concept de Nouvelle-France
25:31il avait repris à son compte
25:32la théorie du grand remplacement
25:34mais là on est vraiment
25:34sur encore autre chose
25:36voilà ce que dit
25:37Jean-Luc Mélenchon
25:38sur la question migratoire
25:39la question qui se posera
25:41à ce moment là
25:43de toute façon ça se fera
25:44qu'ils le veuillent ou non
25:45d'ailleurs ça se fait déjà
25:47ça va être plutôt
25:48de se demander
25:49comment on fait un peuple
25:50et pas une addition de ghetto
25:52il va y avoir ce débat
25:53et puis on portera
25:54notre position
25:55qui n'est pas une position
25:56nos bordeurs
25:57les frontières n'existent pas
26:00et tout ça
26:00parce que ça
26:00c'est pas possible
26:01mais pour plein de raisons
26:03mais en tout cas
26:05on va pas dire aux gens
26:06mourraient dans la Méditerranée
26:07moi je préfère
26:08qu'ils soient vivants
26:08et qu'ils viennent ici
26:09avec nous
26:10épouser nos filles
26:11et nos gars
26:11et que bon
26:13nos familles prospèrent
26:15bon
26:15moi aujourd'hui
26:16on a établi la statistique
26:17un français sur quatre
26:19dans ma jeunesse
26:19c'était un sur dix
26:20à un grand-père étranger
26:21tu t'imagines
26:22quand l'autre a dit
26:23qu'il y avait un risque
26:24de submersion migratoire
26:25moi j'ai dit
26:25moi je suis un agent
26:26de submersion migratoire
26:27s'il vous plaît
26:28je suis un agent
26:29de submersion migratoire
26:30c'est un concept
26:31vraiment maintenant
26:32théorisé
26:32développé par Jean-Luc Mélenchon
26:34on est plus simplement
26:35sur parfois
26:37des dérapages
26:38etc
26:38non là c'est vraiment
26:39théorisé
26:39c'est réfléchi
26:40oui c'est plus que théorisé
26:42mais on va emmener
26:43Jean-Luc Mélenchon
26:44dans la vraie vie
26:45d'abord parce que
26:46il faudrait demander
26:50aux français
26:51s'ils sont d'accord
26:51est-ce que les français
26:52consentent
26:54à son projet
26:55de société
26:56deuxièmement
26:57quand il dit
27:00comment faire peuple
27:01oui il pose
27:02la bonne question
27:03comment vivre ensemble
27:04on voit que c'est
27:05terriblement difficile
27:06que c'est de plus en plus
27:07compliqué dans notre pays
27:08avec toutes les vagues
27:09migratoires
27:10qui sont arrivées
27:11et qui ne s'assimilent plus
27:13et qui ne veulent plus
27:13faire peuple
27:14on a vu justement
27:15lors des émeutes de 2005
27:17lors des émeutes
27:18il y a exactement
27:19deux ans
27:19lors de la finale
27:21de la ligue
27:23des champions
27:24lors encore
27:25de la fête
27:25de la musique
27:26toute une partie
27:27de la population
27:27qui fait sécession
27:29et on voit en plus
27:30se dessiner
27:31une partition
27:31du territoire
27:32donc on voit
27:32de toute façon
27:33des gens
27:33qui ne veulent absolument
27:34plus vivre ensemble
27:35et faire peuple
27:38c'est s'agréger
27:39autour d'une religion
27:40et d'un territoire
27:41donc on a un territoire
27:42qui est morcelé
27:43qui est archipélisé
27:44et on a une religion
27:45qui a fait la France
27:46c'est-à-dire la religion
27:47chrétienne
27:47qui est maintenant
27:48reniée justement
27:49par Jean-Luc Mélenchon
27:50et ses sbires
27:51passez-moi l'expression
27:52après on peut concevoir
27:54que des français
27:54considèrent
27:55qu'ils ne sont pas
27:56de religion catholique
27:59et en la pratiquant
28:00mais ils peuvent
28:01au moins respecter
28:03ce qu'a fait
28:03le creuset de la France
28:04et ce qu'a fait
28:04sa spiritualité
28:05et je crois
28:06que bien des français
28:06là-dessus
28:07se retrouvent
28:08donc ce que dit
28:09Jean-Luc Mélenchon
28:10me semble terriblement
28:11dangereux
28:11parce que les mariages
28:13en règle générale
28:14d'ailleurs
28:15si on respecte
28:16un principe
28:17civilisationnel
28:18et religieux
28:19surtout dans l'islam
28:21ça se fait
28:22d'une façon
28:23endogamique
28:24et on le voit
28:25de plus en plus
28:25et on voit
28:26pourquoi ça pose
28:26de plus en plus
28:27de problèmes
28:27dans notre société
28:28donc je crois
28:29que Jean-Luc Mélenchon
28:30est complètement
28:31à côté de la plaque
28:31quand il imagine
28:32un avis heureux
28:33avec sa créolisation
28:35je vous fais réagir
28:35mais simplement
28:35parce que vous parlez
28:36de l'aspect religieux
28:37je pense que l'autre extrait
28:37aussi peut-être
28:38que vous avez vu
28:39qui a beaucoup été commenté
28:40sur cette interview
28:41de Jean-Luc Mélenchon
28:42c'est quand il compare
28:42le voile islamique
28:43et le voile catholique
28:45en expliquant pourquoi
28:46il a changé d'avis aussi
28:47entre les perruques
28:49il est gonflé
28:51parce qu'il cite Saint-Paul
28:52oui bah écoutez
28:53on l'écoute
28:55on dit le voile
28:57est un geste
28:59de soumission
28:59des femmes à l'homme
29:00le seul texte
29:03qu'on ait sur le voile
29:04en tant que soumission
29:05de la femme à l'homme
29:06il est chrétien
29:07c'est Saint-Paul
29:08qui le tient
29:08et qui oblige les femmes
29:09à se couvrir
29:10pour se soumettre à l'homme
29:12dans l'islam
29:14j'ai posé la question
29:15à des copines
29:16soit qui étaient voilés
29:19soit qui l'étaient pas
29:19à toutes
29:20j'ai commencé
29:21de manière provocatrice
29:22en disant
29:22alors tu te soumets
29:23à l'homme maintenant
29:24alors ça correspond pas
29:25ce que tu m'as dit tout à l'heure
29:26et tout
29:26machin
29:26elles me disent
29:27mais t'as rien compris
29:28je me soumets pas à l'homme
29:29je me soumets à Dieu
29:30et j'attends de
29:33c'est mon homme
29:34qui se soumette
29:35aux consignes
29:36que Dieu lui a donné
29:36me concernant
29:37de respect
29:38de ceci
29:39de cela
29:39etc
29:39tu vois que ce sont
29:40des discussions
29:41bon c'est pas des discussions
29:42théologiques
29:43c'est des discussions
29:43de la vie
29:44mais moi
29:45qui a changé mon regard
29:46et je me suis dit
29:48que c'était des arguments
29:49que je pouvais entendre
29:50on se souvient
29:51ce que défendait
29:52Jean-Luc Mélenchon
29:53il y a 10 ans
29:53il y a 10 ans
29:54en 2015
29:55il y a 10 ans
29:56on est complètement
29:56à l'inverse
29:57les attentats de 2015
29:59il prononce
30:00l'éloge funèbre
30:01de Charbes
30:01début janvier
30:03qui était l'un de ses
30:04plus proches amis
30:05il fait un discours
30:06remarquable
30:07vantant
30:08la laïcité
30:09l'universalisme
30:10la tradition
30:11irrévérencieuse
30:12de la France
30:14cette espèce de goût
30:15pour le fait
30:17le droit de se moquer
30:17de tout
30:18y compris des religions
30:19sans s'en prendre
30:21aux croyants
30:21puisque la limite
30:23posée par la loi
30:24c'est qu'on ne s'en prend
30:24pas aux individus
30:26en raison de leur foi
30:27mais on a le droit
30:28de se moquer des religions
30:29de faire des dessins
30:30etc.
30:312015
30:31et là il dit
30:33je rappelle que c'est
30:33cette même époque là
30:34où il dit
30:35qu'il fait
30:37dans une célèbre émission
30:38dont l'extrait passe toujours
30:40où il parle de l'islamophobie
30:41où il explique
30:42que c'est un terme
30:43qui est posé
30:44dans le débat public
30:44par les islamistes
30:46pour empêcher
30:46la critique d'une religion
30:47et pareil
30:48il le dit avec un verbe
30:49et des mots
30:49tout à fait époustouflants
30:51et là il dit
30:52l'exact inverse
30:53on le disait
30:54sur ce plateau
30:55l'autre jour
30:55je n'ai pas moins d'exemple
30:56dans la vie récente
30:57de notre pays
30:58d'un responsable politique
31:00qui n'est pas
31:01non pas un peu évolué
31:02on a tous droit à évoluer
31:03j'étais au parti socialiste
31:05moi il y a 15 ans
31:05donc vous voyez
31:06j'ai un peu évolué
31:07mais quelqu'un
31:08qui dit aujourd'hui
31:09l'exact inverse
31:12l'exact contraire
31:13sur à peu près
31:14tous les sujets
31:14de ce qu'il disait
31:15il y a 10 ans
31:16je n'ai pas trouvé
31:17d'autres exemples
31:18Jean-Luc Mélenchon
31:19a quand même une rhétorique
31:20d'une extrême mauvaise foi
31:21quand il ose
31:22prendre en exemple
31:23Saint-Paul
31:24pour justifier
31:26finalement
31:26on en est là
31:27bientôt
31:28le port du voile islamique
31:29pardonnez-moi
31:30la pudeur chrétienne
31:31de l'époque
31:32on a vu quand même
31:33que l'église
31:34était capable
31:34entre guillemets
31:35de s'en affranchir
31:36si besoin
31:36même si le port de la Montille
31:38est plutôt toujours
31:39le bienvenu
31:39quand on va rendre visite
31:40au pape Léon XIV
31:42ça c'est une chose
31:43mais on a quand même vu
31:44ce que pouvait porter
31:46en soi
31:46la religion chrétienne
31:47dans l'émancipation
31:50de la femme
31:50alors que
31:52j'attends toujours
31:53de la part de Jean-Luc Mélenchon
31:54qu'il aille faire un tour
31:55dans les quartiers
31:56pour voir l'invisibilisation
31:58de la femme
31:59notamment à partir
32:00du voile islamique
32:01mais même
32:02c'est-à-dire que
32:02dans la sphère publique
32:03vous ne voyez pas de femmes
32:04vous ne voyez pas de femmes
32:05dans les quartiers
32:05vous ne voyez pas de femmes
32:06assises au café
32:07vous passez dans certains quartiers
32:09il n'y a que des hommes
32:10vous sentez bien
32:11que vous n'avez pas votre place
32:12et pourtant
32:12vous êtes en France
32:13et on sait très bien
32:14que justement
32:15cette pudeur
32:16qui est demandée à la femme
32:17dans la religion islamique
32:18au sein de la sphère privée
32:20le voile
32:21en est justement
32:21le prolongement
32:22dans la sphère publique
32:23donc il est d'une incroyable
32:25mauvaise foi
32:26Eric
32:27moi je voudrais
32:29juste dire un mot
32:30sur la forme
32:30et puis sur le fond
32:31de cette grande interview
32:333h vous dites
32:33je n'ai pas écouté
32:34c'est un peu long
32:353h ça fait penser au discours
32:36que Fidel Castro
32:37prononçait à l'Assemblée
32:38révolutionnaire à la Havane
32:39vous voyez
32:40il parlait pendant 3h
32:41mais sur la forme
32:42c'est très intéressant
32:43je pense que
32:44Mélenchon
32:45qui est un politique madré
32:47est en train de prendre
32:48un virage
32:49c'est à dire que
32:49sur la forme
32:50il est plus éructant
32:52il est plus
32:53donc ça veut dire
32:54qu'il est maintenant
32:55dans la phase séduction
32:56il sait que sa base électorale
32:58il l'a consolidée
32:59et maintenant
33:00il va essayer
33:01par
33:02par le ton qu'il emploie
33:04beaucoup plus patelin
33:05vous avez vu
33:06beaucoup plus souriant
33:07beaucoup plus proche des gens
33:08je pense qu'il est dans la phase séduction
33:10maintenant
33:10il va essayer d'élargir
33:12sur le fond
33:13pardonnez-moi
33:13mais l'argument
33:15je suis un agent
33:16de la subversion migratoire
33:18là c'est un argument très fort
33:21là c'est un argument très fort
33:22il l'emploie d'ailleurs
33:23sur un ton très doux
33:25vous avez vu
33:25il est à la fois dans la séduction
33:27presque de l'ironie
33:28presque de l'ironie
33:29mais vous savez
33:30je ne voudrais pas faire un bon mot
33:32pour faire un bon mot
33:33mais la migration
33:35par définition
33:36elle vient de l'étranger
33:37donc en se qualifiant lui-même
33:39d'agent de la subversion migratoire
33:41Jean-Luc Mélenchon
33:43je pense se transforme
33:44en agent de l'étranger
33:45voilà
33:46c'est à dire qu'il dit
33:47il dit
33:48la France en fait
33:50même s'il faut maintenir
33:51des frontières
33:52les portes sont ouvertes
33:53venez
33:54on vous accueillera
33:55tous
33:56même si
33:57la culture
33:58nos repères
33:59disparaissent
34:00en fait c'est ça
34:01qu'il est en train de dire
34:01mais ce qui est très nouveau
34:03c'est qu'il emploie
34:04un concept
34:05très fort
34:06très fort
34:07je suis l'agent
34:07de la subversion migratoire
34:09mais avec un ton très doux
34:11et donc il est passé
34:12dans la phase
34:13je vais essayer de séduire
34:14à l'approche des élections
34:16évidemment
34:16bien sûr
34:16moi je pense effectivement aussi
34:18que Mélenchon
34:20est en train d'enterrer
34:21définitivement
34:22la laïcité
34:23dans cette partie de la gauche
34:24la France n'a jamais été
34:27un pays
34:27catholique
34:29fort
34:30bien entendu
34:31que la religion catholique
34:33est très présente
34:34mais la République
34:35c'est quand même la matrice
34:36non mais la République
34:36n'est pas catholique
34:37la République
34:39elle est laïque
34:40la République
34:41elle a même été
34:43anti-catholique
34:43mais oui
34:43il y a eu quand même
34:44des combats au début
34:45du siècle
34:46là Mélenchon
34:47enterre définitivement
34:49dans la gauche
34:50la laïcité
34:51qui était une des valeurs
34:52de gauche
34:52et aujourd'hui
34:53qui est reprise
34:53par le Rassemblement National
34:55il est en train de créer
34:57ce que j'appelle
34:57l'ouma
34:58éléfiste
34:59c'est à dire
35:00une communauté
35:01séculière
35:03c'est à dire politique
35:05et religieuse
35:06ou la religion
35:08à la même place
35:08que les lois de la République
35:09c'est extrêmement grave
35:11au profit
35:11d'une théorie
35:12qui s'appelle
35:13l'islamo-gauchisme
35:14et donc du wokisme
35:15et politique et économique
35:16c'est extrêmement grave
35:18c'est un inversement
35:19de nos valeurs
35:20il est effectivement
35:21en train de créer
35:22comme il est dit
35:23non pas une nation
35:24mais un nouveau peuple
35:26et c'est bien ça
35:26aujourd'hui
35:27qui est en jeu
35:27dans le discours qui tient
35:29et comme le dit
35:30ici bien Éric Revers
35:31mais un peuple
35:31qui ne peut pas faire nation
35:32mais bien entendu
35:33un peuple
35:34qui n'est pas nation
35:35puisqu'il s'oppose
35:35à nos traditions
35:36à notre histoire
35:37c'est le fameux concept
35:38de nouvelle France
35:39il parle à chaque discours
35:40alors ça nous amène
35:41donc au sujet
35:41suivant l'Allemagne
35:43qui suspend
35:44le regroupement familial
35:45alors quand j'ai vu
35:46cette nouvelle
35:46je me suis presque étouffé
35:48je me suis dit
35:49mais attendez
35:49en Europe
35:49dans l'Union Européenne
35:50on peut agir
35:51sur l'immigration
35:52parce qu'on a tout le monde
35:53dans la politique française
35:54qui nous dit
35:54bah non c'est l'Europe
35:55qui nous empêche d'agir
35:57l'Allemagne nous montre
35:58le contraire
35:58donc voilà
35:59c'est suspendu
36:00le regroupement familial
36:00pour les bénéficiaires
36:01de la protection subsidiaire
36:03ça concerne quand même
36:03plusieurs milliers de personnes
36:05et je rappelle
36:05à toute fin utile
36:06que l'Allemagne
36:07est gouvernée
36:07par une coalition
36:08composée à la fois
36:09de la droite conservatrice
36:10et des sociodémocrates
36:11de gauche
36:12nous pendant ce temps là
36:14en France
36:14je disais ce matin
36:15on n'arrive même pas
36:16à interdire les mariages
36:17aux OQTF
36:17voilà où on en est nous
36:18en France
36:19dans nos débats
36:19comment expliquer
36:20qu'en Allemagne
36:20ils arrivent à faire
36:21ce que nous
36:22on n'est pas capable de faire
36:23ça c'est une vraie question
36:24que je me pose
36:25d'ailleurs je précise aussi
36:26que l'Allemagne
36:27est un pays en Europe
36:30pour réciter le Royaume-Uni
36:31qui n'est pas dans l'Union Européenne
36:32mais qui agit aussi
36:33tout simplement
36:34parce qu'ils sont pragmatiques
36:35et qu'ils sont sans doute
36:36moins mangés par l'idéologie
36:37qui nous paralysent
36:38à savoir celle
36:38de l'extrême gauche
36:40culturellement
36:41ensuite parce qu'en 2015
36:43ils ont eu une vague migratoire
36:45sans précédent
36:46qu'ils en payent maintenant
36:47les conséquences
36:48et qu'ils se disent
36:49et bien stop
36:50parce que sur le plan économique
36:52nous pouvons être pénalisés
36:54sur le plan de notre identité
36:55nous pouvons être pénalisés
36:57donc voilà
36:59il y a une logique
37:00à l'Allemande
37:01comme il y a une logique
37:02d'ailleurs dans les pays
37:03du nord de l'Europe
37:04qui sont capables
37:05de coalitions
37:05parce qu'ils sont capables
37:07de dire
37:07ben voilà
37:07si nous voulons
37:08préserver notre modèle social
37:10nous arrêtons
37:11de donner des aides
37:12à tout va
37:12aux étrangers
37:13qui viennent dans notre pays
37:14nous en France
37:15on ne peut même pas
37:16poser le débat
37:17est-ce que
37:18enfin je veux dire
37:19on marche sur la tête
37:20quand même
37:20en Allemagne
37:21la droite et la gauche
37:22qui s'associent
37:22pour faire voter ce dispositif
37:24en France
37:24le parti d'Éric Ciotti
37:26et les LR
37:27n'arrivent pas même
37:27à s'entendre
37:28avec le Rassemblement National
37:29pour voter une mesure aussi
37:30une mesure de bon sens
37:32comme l'interdiction du mariage
37:33pour les OQTF
37:35moi il y a quelque chose
37:36qui m'échappe
37:36dans une forme
37:37de maturité politique
37:38peut-être qu'on n'a pas
37:39la maturité politique
37:39pour dépasser les clivages
37:41qu'est-ce que vous en pensez
37:42Éric par exemple ?
37:43ben oui
37:43enfin bon
37:44la niche parlementaire
37:45d'Éric Ciotti
37:47elle a un peu
37:48elle avait un peu
37:50du plomb dans l'aile
37:51dès le démarrage
37:51je ne suis pas sûr
37:52qu'il soit pris
37:53très bien
37:54mais bon
37:54vous avez raison
37:55alors maintenant
37:56je veux dire
37:56je pense que quand même
37:57il y a aussi
37:57une manœuvre politique
37:58de la part du nouveau
37:59chancelier allemand
38:00parce que bien sûr
38:01c'est une déclaration forte
38:02je me rappelle
38:03qu'à la fin de sa vie
38:04ou dans ses mémoires
38:05Giscard d'Estaing
38:06regrettait d'avoir mis en place
38:07le regroupement familial
38:09il avait dit
38:10j'ai fait une erreur
38:10il l'avait dit
38:12mais pourquoi je vous dis
38:12qu'il y a quand même
38:13une hypocrisie
38:13de la part du chancelier
38:14et de cette coalition
38:15parce qu'en réalité
38:16je regardais
38:17l'Allemagne
38:17est signataire du pacte
38:19sur la migration
38:20et l'asile
38:20de l'Union Européenne
38:21qui a été adopté
38:22en mai 2024
38:22pourquoi je vous parle
38:23de ce pacte-là
38:24parce que je vous rappelle
38:28d'amende
38:29les migrants
38:30qui vont rentrer
38:30dans l'Union Européenne
38:32donc il peut peut-être
38:33s'opposer
38:34par une loi
38:35au regroupement familial
38:36mais il a signé
38:37enfin
38:38mais c'est important
38:40ça veut dire que
38:41la migration qui va venir
38:43qui elle ne sera pas choisie
38:44il sera comme tous les autres
38:45pays signataires du pacte
38:46asile obligé
38:47de les accepter
38:48je crois que c'est comme
38:49pour les pays du nord de l'Europe
38:50que ce soit la Suède
38:51ou le Danemark
38:52ce sont des signaux
38:53qu'ils envoient
38:54si la France envoyait
38:55les signaux suivants
38:56à toutes les personnes
38:58qui dans des pays étrangers
39:00veulent venir
39:01s'installer en France
39:02clandestinement ou pas
39:04vous en voyez quand même
39:05un sacré signal
39:06quand vous dites
39:07la France c'est terminé
39:08si vous posez le pied
39:10chez nous
39:10plus d'aide sociale
39:11plus de regroupement familial
39:12c'est ce qui a marché
39:13au Danemark
39:13au Danemark
39:14il y a eu moins 60%
39:15ou moins 80%
39:16d'arrivée par rapport
39:17à un discours
39:17de fermeté
39:18c'est un gouvernement de gauche
39:19c'est un gouvernement de gauche
39:20au Danemark
39:20vous avez raison
39:22bon
39:22est-ce qu'un jour en France
39:24on arrive à arrêter
39:24à faire de ces mesures
39:26on peut durcir
39:27avec la gauche française
39:28non
39:29on peut durcir
39:31les conditions
39:31du regroupement familial
39:32mettre 2 ou 3 ans
39:34ou 4 ans
39:35avant de pouvoir
39:37avoir sa famille
39:38qui revient
39:39ça fait partie aussi
39:40d'une politique migratoire
39:41ce qui nous manque
39:41aujourd'hui
39:41c'est un vrai débat citoyen
39:43sur l'immigration
39:44qu'elle soit choisie
39:45ou non choisie
39:46c'est une attente
39:47des français
39:47ça reste la préoccupation
39:49principale des français
39:49on voit bien que
39:50d'autres pays
39:51essaient de rentrer
39:52dans l'espace européen
39:53à travers ce coin
39:54d'une limitation
39:55du regroupement familial
39:56vous avez évoqué
39:58Georgia Meloni
39:58ça se passe aussi
39:59dans d'autres pays
40:00mais aujourd'hui
40:01en France
40:02on a vrai besoin
40:03de débats citoyens
40:04là-dessus
40:04malheureusement
40:05vous l'avez évoqué
40:06Thomas
40:06on n'a pas de majorité
40:08à l'Assemblée Nationale
40:09pour pouvoir débattre
40:10sereinement
40:10peut-être qu'un référendum
40:12ce fameux référendum
40:13on pourrait l'avoir
40:15j'ai l'impression
40:16d'entendre ça
40:16depuis des décennies
40:18il me reste un peu
40:19moins de 5 minutes
40:19j'ai quelques petits sujets
40:20à vous proposer
40:22avant de finir l'émission
40:23ce soir c'est la finale
40:24de rugby
40:24il est très impatient
40:25Eric regarde sa montre
40:27il est en repartir
40:29vous avez un téléphone
40:31il a son téléphone
40:34c'est Toulouse
40:35contre l'Union Bordeaux-Bègles
40:36ce soir
40:37en finale de top 14
40:39de rugby
40:40c'est le championnat de France
40:40la tradition
40:41le président de la République
40:42assiste à la rencontre
40:43ça se passe au Stade de France
40:44ce soir ?
40:45on a appris
40:46qu'Emmanuel Macron
40:47ne saluera pas
40:48les joueurs de la finale
40:48sur la pelouse
40:49mais en coulisses
40:50évidemment on imagine
40:51que c'est pour éviter
40:52les huées
40:52notamment lors du match
40:54d'ouverture
40:54de la coupe du monde
40:55de rugby 2023
40:56ça en dit long quand même
40:58un président
40:58qui n'est plus en mesure
40:59d'aller sur un terrain de sport
41:00vous avez vu au président de la République
41:02qui était impopulaire
41:03il y en a eu
41:04c'est arrivé plus d'une fois
41:07des sifflets
41:07mais là en fait
41:08il ne va même plus
41:08j'allais dire
41:09sous les colibets
41:11et les lasis
41:12il reste
41:13mais vous savez
41:13il s'est passé exactement
41:14la même chose
41:14pour la finale
41:15de la coupe de France
41:15de football
41:16Reims-PSG
41:17au Stade de France
41:18où il n'est pas non plus
41:19descendu
41:19là aussi il y a une tradition
41:20vous vous faites présenter
41:22les joueurs
41:22des deux équipes
41:23vous servez la main
41:24à l'arbitre
41:24vous remontez
41:25le vainqueur de la coupe
41:27l'équipe montre
41:28reçoit la coupe
41:29et derrière
41:29il y a le président
41:30qui est sur la photo
41:31là non seulement
41:32il n'est pas descendu
41:33mais la coupe est redescendue
41:34de France
41:34sur la pelouse
41:35et de la même manière
41:37je crois qu'il a vu
41:38les joueurs des deux équipes
41:39dans les vestiaires
41:39c'est à dire
41:40il ne s'expose plus
41:41il ne s'expose plus
41:42les seules images
41:42qu'on a d'Emmanuel Macron
41:43maintenant réellement
41:44c'est quand il est à l'étranger
41:45vous voyez
41:46quand il dit quelque chose
41:47une heure après
41:50Trump dit
41:51ce type est sympa
41:52mais décidément
41:52il ne comprend rien
41:53c'est les seules images
41:54qu'on a d'Emmanuel Macron
41:55en France
41:56si vous le voyez
41:57faites-moi une photo
41:59je la truterai
42:00alors vous qui êtes un expert
42:01du rugby
42:02non non non
42:03là aussi
42:03c'est trop tard
42:04si Bordeaux ou Toulouse
42:06l'emportent
42:07est-ce qu'on doit
42:07s'attendre à des émeutes
42:08dans les rues
42:09non non
42:11prévenez-nous
42:13on se prépare
42:13je peux vous dire
42:14que même là
42:14les gens qui sont rentrés
42:16parce que ça commence
42:16à 21h la finale
42:18les gens qui sont rentrés
42:19il n'y a pas eu d'incident
42:20comme lors d'une finale
42:21de Champions League
42:22bien sûr que non
42:23bien sûr que non
42:24mais c'est intéressant
42:25on verra demain
42:25les images des célébrations
42:27d'une équipe ou de l'autre
42:28et on verra
42:29il y aura des incidents
42:30il y aura des peintres
42:31à enverser
42:32il y aura ce genre de choses
42:33il y aura de la bière
42:34par terre
42:34ce sera très grave
42:35il y aura de la bière
42:35par terre
42:36les chants et les dits
42:37ne vont pas être envahis
42:38que ce soit aussi
42:38Bordeaux
42:39vous êtes en train de me dire
42:40qu'on peut encore
42:40en France
42:41par celui
42:41qui finiront
42:42par terre
42:44oui ce sera très grave
42:45effectivement
42:45vous êtes en train de me dire
42:46qu'en France
42:47on peut encore organiser
42:48des événements
42:48qui se passent bien
42:49c'est possible
42:49heureusement
42:50heureusement
42:50ça s'appelle le Tour de France
42:52ça s'appelle
42:52Roland-Garros
42:54ça s'appelle
42:55le Rupi
42:55ça s'appelle
42:56la quasi-totalité
42:59des Ferrias
42:59ça s'appelle
43:00il y a encore des coins
43:01où les racailles
43:03ne saccagent pas tout
43:03deux petites infos
43:04pour finir
43:04vous avez vu à partir de demain
43:05interdiction de fumer
43:06sur les plages
43:06et dans les parcs
43:07les policiers vont aller
43:09chasser les fumeurs
43:10dans les lieux publics
43:11ce n'est pas mieux à faire
43:12peut-être les policiers
43:13je ne sais pas
43:13on n'est pas capable
43:14parfois de faire appliquer
43:15la loi
43:15ou de s'assurer
43:16qu'il n'y ait pas de violence
43:17dans les rassemblements
43:18mais on va aller
43:19à la chasse aux fumeurs
43:21on n'est pas capable
43:23ce qui est formidable
43:24c'est que les gens
43:25qui vont fumer sur une plage
43:26qui vont se prendre une amende
43:27ces gens-là
43:28ils la paieront l'amende
43:29oui
43:29c'est un peu comme à la RATP
43:31on cible ceux
43:32qui sont capables de payer
43:32alors que ceux qui cassent
43:34ne paieront pas
43:35et ceux qui ont pris
43:36500 euros d'amende
43:36pour avoir tapé un policier
43:38ils ne la paieront pas
43:38parce que c'est Nicolas
43:40qui va payer
43:40c'est Nicolas qui paie
43:41comme grand joueur
43:42alors dernière information
43:44dernière information
43:45que je voulais évoquer
43:46avec vous
43:46vous avez vu
43:48alors j'aurais pu faire un quiz
43:49mais dernière information
43:50vous avez vu
43:50question pour un champion ?
43:51ça arrête en ce week-end
43:52seulement le week-end maintenant
43:54depuis 1988
43:55c'est la mort de l'émission
43:56combien ?
43:5727 ans ?
43:5727 ans c'est ça ?
43:58alors c'est une émission
43:59qui marche bien
43:59c'est une émission qui marche bien
44:01leader sur son créneau
44:03c'est Thomas il est
44:04qui a donné l'information
44:04mais c'est la fin
44:06d'une télévision populaire
44:08où on fait en sorte
44:09que les gens apprennent
44:10quelque chose
44:10il y avait une forme
44:11d'élévation de la culture
44:12avec des récompenses
44:13parfois
44:14c'est la fin
44:15c'est-à-dire que vous avez
44:15des craintes sur le programme
44:16qui va venir après ?
44:17ah oui
44:18moi j'avoue
44:19je fais partie de ceux
44:20qui regardaient parfois
44:21question pour un champion
44:21je pense qu'il y a beaucoup
44:22de gens
44:22d'ailleurs les chiffres
44:23en témoignent
44:24question pour un champion
44:25donc on a une pensée
44:26évidemment pour Samuel Etienne
44:27et Julien Le Perth
44:28Julien Le Perth
44:29évidemment
44:29Mity
44:30avec ses fiches
44:32je devrais jeter mes fiches
44:34aussi moi
44:34allez
44:35la fin de Julien Le Perth
44:36pour finir l'émission
44:36elles sont un peu plus grandes
44:37ce sera un peu
44:37comment ça va
44:38bon merci en tout cas
44:39de m'avoir accompagné
44:40pour cette heure des pros
44:41dans un instant
44:42vous avez rendez-vous
44:42avec Fas et Michel Onfray
44:43demain c'est Elodie
44:45qui sera là
44:45pour l'heure des pros
44:46et du Elodie Huchard
44:47moi je vous retrouve
44:48la semaine prochaine
44:49sur Antenne de CNews
44:49à bientôt

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