- 17/06/2025
Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 ce matin, sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur ses news jusqu'à 10h30 pour l'heure des pros.
00:00:08Depuis 1979, 46 ans, l'Iran vit sous le joug d'une théocratie moyenâgeuse.
00:00:15Il faut saluer la gauche française, toujours visionnaire, qui de Georges Marchais à François Mitterrand,
00:00:21avait applaudi l'arrivée de Khomeini au pouvoir et le départ du chat d'Iran.
00:00:24Il est bon de rappeler les mots de Michel Foucault, grand prêtre de la pensée en France qui avait vu en l'ayatollah Khomeini un saint homme.
00:00:33Hélas, la droite n'est pas exempte de reproche, c'est avec un visa de touriste que Khomeini s'installa dans la France giscardienne en 1978,
00:00:42à Neuf-le-Château, avant de partir en janvier 1979 pour Téhéran dans un Boeing spécial d'Air France.
00:00:49A l'époque, le journal l'Humanité saluait cette révolution, les communistes iraniens seront massacrés très vite.
00:00:56Le journal Libération exultait, journal qui de l'arrivée des Khmer Rouges jusqu'au drame humanitaire de Gaza,
00:01:02se sera trompé avec une constance qui ne force pas l'admiration.
00:01:06Jean-Paul Sartre était aux anges, même si le voile islamique sera imposé très rapidement dans les villes iraniennes.
00:01:13On connaît la suite. La République islamique d'Iran est une des plus effroyables dictatures au monde.
00:01:19Elle vacille. Peut-elle tomber en quelques jours ?
00:01:23A écouter Emmanuel Macron, seuls les peuples souverains renversent un régime.
00:01:27La guerre que mène Israël contre l'Iran est-elle de nature à désavouer le président de la République ?
00:01:33Hier, Israël visait les installations nucléaires. Aujourd'hui, Netanyahou veut renverser le régime.
00:01:38Ce changement d'objectif n'a échappé à personne. Puisse la dictature des Mollas cesser,
00:01:46est-il possible qu'un consensus existe sur cette question en France ? Je n'en suis même pas certain.
00:01:53Il est 9h02, Shana Lousselot.
00:01:54Bonjour Pascal, bonjour à tous. La guerre s'intensifie entre Israël et l'Iran.
00:02:10Les sirènes d'alerte ont retenti ce matin dans tout l'état hébreu.
00:02:14Des explosions ont été entendues à Tel Aviv et Jérusalem après des tirs de missiles iraniens.
00:02:19Et de son côté, Tzahal dit avoir conduit plusieurs frappes de grande envergure contre des cibles militaires en Iran.
00:02:25Le plus haut gradé de l'armée iranienne aurait été tué.
00:02:29Et puis la charge de Donald Trump contre Emmanuel Macron, que ce soit exprès ou non, Emmanuel se trompe toujours.
00:02:35Ce sont les mots du président américain ce matin.
00:02:38Il lui reproche d'avoir affirmé par erreur qu'il quittait le sommet du G7 pour travailler sur un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran.
00:02:45Emmanuel Macron cherche à se faire de la publicité, dit Donald Trump.
00:02:48Il n'a aucune idée de la raison de mon retour à Washington.
00:02:52Dans le reste de l'actualité, le préfet des Alpes-Maritimes demande à Christian Estrosi de retirer le drapeau israélien de la mairie de Nice.
00:02:59Laurent Otiot prépare une circulaire pour s'opposer à tout drapeau étranger dans le département,
00:03:04quel qu'il soit au nom du principe de neutralité du service public.
00:03:07À Nice, le drapeau israélien flotte depuis les attaques du 7 octobre.
00:03:10Et Christian Estrosi s'est engagé à le laisser tant qu'il restera des otages à Gaza.
00:03:15Voilà pour l'essentiel de l'information. C'est à vous, Pascal.
00:03:17Merci Chanal Oustot. Je salue Sarah Doraghi, que vous connaissez,
00:03:21et qui évidemment suit ce qui se passe à Téhéran.
00:03:24Vous avez de la famille toujours en Iran ?
00:03:26Oui, comme tous les Iraniens. On a de la famille, on a des amis, et on a tout un peuple.
00:03:31Charlotte Dornela, c'est là ce matin. Vincent Hervouet, bien évidemment. Joseph Massescaron et Thomas Bonnet.
00:03:39On va évidemment commenter à l'instant ce qu'a dit Trump. Simplement, simplement, une petite parenthèse pour saluer Charles Bietry,
00:03:46puisqu'il a partagé hier une vidéo envoyée par Mike Tyson, qui lui apporte son soutien.
00:03:52Et je voulais vous faire simplement écouter Mike Tyson, qui est un des plus grands champions.
00:03:56Je salue Charles Bietry, je sais qu'il nous écoute tous les matins ou régulièrement.
00:04:00Thank you, Mike Tyson. Charlie, c'est ton vieil ami Mike Tyson.
00:04:05J'ai entendu dire que tu étais malade. Je suis désolé. On t'attend.
00:04:09Je te souhaite un rétablissement rapide. Je t'aime, mon frère.
00:04:11Écoutez, c'est quelques mots de Tyson.
00:04:17Charles, c'est ton vieil ami Mike Tyson. J'ai entendu dire que tu étais malade. J'en suis désolé.
00:04:22Je te souhaite un rétablissement rapide. Je t'aime, mon frère.
00:04:26Écoutez, voilà. Et on salue de Paris. Il est à Carnac, Charles Bietry.
00:04:32Trump, Trump. Et c'est terrible, parce qu'une nouvelle fois, c'est le président de la République qui est visé.
00:04:40Et je le dis sincèrement, on n'a pas vocation chaque matin à affaiblir Emmanuel Macron et à affaiblir d'une certaine manière la France.
00:04:50Parce que quand le président des États-Unis dit ce qu'il dit d'Emmanuel Macron, c'est une bonne nouvelle, je pense, pour personne.
00:04:57Écoutez plus exactement. Regardez, puisque le président Trump était donc au G7.
00:05:04Il a pris son avion. Il est rentré à Washington. Écoutez ce qu'il dit.
00:05:08Et puis après, on verra son intervention sur tousse sociale.
00:05:14Nous avons eu d'excellentes relations avec tout le monde. Et c'est très agréable.
00:05:18J'aimerais pouvoir rester pour demain, mais ils comprennent. C'est quelque chose d'important.
00:05:22Is there a reason, Mr. President, that you can't ?
00:05:24Ils ont à présent sur tousse sociale, puisqu'il n'est pas sur X, vous le savez, enquête de publicité.
00:05:31Le président français Emmanuel Macron a déclaré à tort que j'avais quitté le sommet du G7 au Canada pour retourner à Washington afin de travailler à un cessez-le-feu entre Israël et Iran.
00:05:40Faux. Il ignore totalement pourquoi je suis en route pour Washington.
00:05:43Mais cela n'a certainement rien à voir avec un cessez-le-feu. C'est bien plus grave, que ce soit volontaire ou non.
00:05:47Emmanuel se trompe toujours à suivre.
00:05:50Je trouve que ce n'est pas effectivement une bonne chose que le président français soit attaqué de cette manière par la plus grande puissance du monde, Vincent Hervouet.
00:06:01Non, c'est humiliant, évidemment.
00:06:03En même temps, vous savez, Donald Trump n'a jamais été avare de son mépris.
00:06:07On a beaucoup de mal, d'ailleurs, à le suivre, à savoir exactement où il va et qu'est-ce qu'il veut.
00:06:12D'un jour à l'autre, il change d'avis, notamment sur ce conflit en cours.
00:06:16Par ailleurs, les déclarations du président américain sur notre président n'ont jamais été, malgré la bromance que les journalistes français croyaient voir dans leurs relations.
00:06:31Les déclarations de Donald Trump ont souvent été très sévères, pour ne pas dire...
00:06:35Non, mais il y a eu un état de grâce le 14 juillet, lorsqu'il était venu la première année.
00:06:38Oui, il y avait quelque chose avec un dîner.
00:06:40Le Trump varie.
00:06:41Mais pourquoi ? Il répond à quoi précisément ? Le président de la République...
00:06:45Un bavardage inopiné...
00:06:47Mais Emmanuel Macron l'a dit, il rentre pour s'occuper du CCFE, mais Emmanuel Macron dit ça dans quel but ?
00:06:53Mais il n'était pas visiblement dans la tête de Donald Trump, il n'était pas habilité à le dire.
00:06:57Oui, c'est ça.
00:06:58Il a trop parlé.
00:07:00Mais c'est une...
00:07:00Vous savez, il vaut mieux passer pour un muet que pour un imbécile, que pour un bavard dans le monde de la diplomatie.
00:07:09On évite de parler trop.
00:07:11Ce que je fais d'ailleurs.
00:07:13Non, mais si vous...
00:07:14Non, mais j'en sais rien.
00:07:16Je ne sais pas ce qu'il y a dans la tête de Donald Trump.
00:07:18Je crois que personne ne le sait même pas Donald Trump.
00:07:20En l'occurrence, il a dit, il envoie un coup de pied dans les tibias de notre président.
00:07:26Il l'avait déjà fait.
00:07:28En petit comité, ça a été rapporté par les proches.
00:07:31Des propos particulièrement méprisants.
00:07:33Mais bon, voilà.
00:07:34Je pense qu'il dit des propos méprisants sur tout le monde.
00:07:36Il fait partie de ces gens qui, sur n'importe qui, n'importe quel sujet, il n'y a que lui qui a raison.
00:07:41Non, mais le secrétaire général de la Maison-Blanche avait rapporté dans ses mémoires que Donald Trump lui avait dit à l'époque où on croyait qu'il filait Donald Trump et Emmanuel Macron, le parfait amour.
00:07:51Donald Trump disait, tout ce que touche ce type devient shit.
00:07:56Oui.
00:07:56OK, bon, voilà.
00:07:57Ça, c'est un propos particulièrement méprisant.
00:07:58La parole de Trump, elle n'est pas non plus...
00:08:01Mais ce n'est pas parole d'évangile.
00:08:03Non.
00:08:03Franchement.
00:08:04Bon.
00:08:04Parfois, la mésestime des imbéciles vous honore.
00:08:07Oui, oui, oui.
00:08:08Mais bon, en l'occurrence, qu'est-ce que Donald Trump rapproche à Emmanuel Macron ?
00:08:12D'avoir parlé.
00:08:12D'avoir trop parlé.
00:08:13Ah oui.
00:08:13Bon, ça vous paraît tellement bizarre ?
00:08:16Non, c'est normal.
00:08:16Non, je vote à Joseph-Pas-Escarand.
00:08:19C'est même normal qu'Emmanuel Macron ait parlé.
00:08:22Vous savez, c'est la vieille action pour tous les politiques.
00:08:23Quand les événements vous échappent, feignons d'en être les organisateurs.
00:08:26Donc, on donne quelque chose.
00:08:27Mais Vincent Hervouet a totalement raison.
00:08:30C'est rien.
00:08:31Parce que ce que Donald Trump pense d'Emmanuel Macron, demain, il penserait autre chose.
00:08:36Enfin, pour moi, c'est assez évident.
00:08:37Bon.
00:08:37Mais il y a un désaccord de fond, quand même.
00:08:39Charlotte d'Ornelas.
00:08:40Parce que Donald Trump a eu le même mépris avec Tucker Carlson, qui est quand même un journaliste assez proche de lui,
00:08:46qui critiquait précisément l'implication des États-Unis dans une opération de changement de régime.
00:08:52Et ce journaliste expliquait, en gros, que ça avait toujours été une catastrophe, la volonté de changer les régimes.
00:08:57Mais Trump a répondu, allez lui trouver une télé, parce qu'on n'entend pas ce qu'il dit.
00:09:01Parce que vous savez qu'il n'est plus à la télévision.
00:09:03Donc, c'était à peu près le même ressort.
00:09:04Et c'est aussi ce qu'a dit Emmanuel Macron.
00:09:06Donc, au-delà de la question du cessez-le-feu, où en l'occurrence, on aurait aimé qu'Emmanuel Macron ait raison.
00:09:11Sur ce point précis, il y a aussi un désaccord.
00:09:14Écoutons-le, Emmanuel Macron.
00:09:17Écoutons-le sur l'erreur stratégique.
00:09:20Objectivement, quand il va à l'Irak, on a viré Saddam Hussein, ça a été pire.
00:09:26Donc, c'était pire, oui.
00:09:28Ça a été Daesh.
00:09:30Oui, ça a été pire, en fait.
00:09:31Non, mais toutes les opérations de changement de régime se sont terminées par des catastrophes, vous savez.
00:09:40Ça a été partout pareil.
00:09:41Non, pas toujours.
00:09:42Ah bon, quand ?
00:09:43Donnez-moi un bon exemple.
00:09:44Je ne sais pas quand...
00:09:45Kadhafi ?
00:09:46Non.
00:09:47Ah, vous avez vu le Sahel ? Dans quel état c'est ?
00:09:48Non, mais Kadhafi, c'est encore autre chose.
00:09:50Mais bon, l'Irak ?
00:09:51Ce n'est pas autre chose, c'est la volonté de changer le régime.
00:09:54L'Afghanistan ?
00:09:55Je pensais à l'URSS, quand même, le changement de régime.
00:09:58Ah, mais c'est pas bon.
00:09:59Quand l'URSS est tombé, c'était...
00:10:00Oui, ça ne vous a pas échappé que les Américains ne sont jamais allés à l'USSS.
00:10:03Ah oui, d'accord.
00:10:04D'accord ?
00:10:04En Roumanie, par exemple, c'était...
00:10:06La Roumanie, c'est un coup d'État qui a été organisé par le Kremlin.
00:10:09Oui, c'est ça.
00:10:09C'est très particulier.
00:10:10Bon, est-ce qu'on peut écouter Emmanuel Macron ?
00:10:13Je pense que tous ceux qui croient qu'en frappant avec des bombes depuis l'extérieur,
00:10:19on sauve un pays malgré lui-même ou contre lui-même, se sont toujours trompés.
00:10:24Je pense que les peuples sont souverains, ils changent leurs dirigeants par eux-mêmes,
00:10:27et que tous ceux qui ont voulu, par le passé, changer des régimes par des frappes ou des opérations militaires
00:10:34ont commis des erreurs stratégiques.
00:10:37Est-ce qu'il a raison ?
00:10:38Oui.
00:10:38Bon, alors, c'est bien qu'on puisse dire une fois qu'Emmanuel Macron a raison.
00:10:43Non, mais ça m'intéresse.
00:10:44D'accord.
00:10:45Est-ce qu'une fois, on peut dire, oui, Emmanuel Macron, ce qu'il dit là, géopolitiquement, il a raison ?
00:10:53Il a tout à fait raison.
00:10:56Autant plus.
00:10:57Non, mais parce que...
00:10:57Il a autant plus raison.
00:10:59S'il a raison, il faut le dire.
00:11:00S'il a tort, il faut le dire.
00:11:01S'il a raison, il faut le dire.
00:11:02S'il a tort, il faut le dire.
00:11:03Mais bon, là, j'ai envie de dire, c'est juste une analyse.
00:11:05Ça n'engage pas la présidence.
00:11:06C'est une analyse.
00:11:07Non, non, non, c'est une position assez constante de la diplomatie française.
00:11:11Et en plus, au Proche-Orient, qui est une mosaïque compliquée, une marqueterie explosive,
00:11:15tout ce que vous voudrez, on avance normalement sur la pointe des pieds, avec prudence.
00:11:20C'est exactement le contraire de ce que font les Américains.
00:11:22Mais le paradoxe...
00:11:23Le paradoxe, c'est que Donald Trump, naturellement, pense la même chose.
00:11:29Exactement.
00:11:29D'accord.
00:11:30Il pense qu'il y a une conclusion chez Trump.
00:11:32Il a deux électorats.
00:11:34Il y en a un qui est né au con, et il y en a un autre qui ne veut surtout pas y mettre
00:11:37les brodequins dans le sable du désert.
00:11:40Mais il a d'autant plus raison que je rappelle quand même que Donald Trump a refusé de donner
00:11:46son feu vert à Israël pour l'élimination de l'ayatollah rémuné.
00:11:49D'accord.
00:11:50Voilà.
00:11:50Donc, en fait, c'est Donald Trump, dans cette séquence, qui est changeant, et non pas
00:11:55le président de la République.
00:11:56Bon, en 1945, contre Berlin et les nazis ?
00:12:01Quoi ? Changeant de régime ?
00:12:02On peut considérer quand même que c'est une intervention extérieure.
00:12:06On n'est pas rentrés en guerre.
00:12:07On n'est pas rentrés en guerre en 1939 pour déboulonner Hitler et sauver les Juifs.
00:12:13Je ne dis pas ça, je dis en 1945.
00:12:15Oui, non mais c'est pas ça.
00:12:16Est-ce qu'il y a une intervention extérieure en 1945 ?
00:12:18En 1945, ça a fait la guerre.
00:12:19On a fait une guerre, on était en guerre.
00:12:20Les Allemands étaient chez nous.
00:12:21Ça ne vous a pas échappé qu'ils sont rentrés chez nous.
00:12:24Ils sont venus nous cueillir à domicile.
00:12:26Mais les Américains, c'est une intervention extérieure.
00:12:31Les Américains, c'est une intervention extérieure ?
00:12:32Oui ou non, je vous pose la question.
00:12:33Non mais le président Albert Lebrun n'a pas décidé d'envahir l'Allemagne pour se débarrasser d'Hitler.
00:12:37Il faut libérer l'Europe plus que pour changer le régime.
00:12:40Oui.
00:12:40La guerre a été déclarée.
00:12:42Le cessez-le-feu, Emmanuel Macron.
00:12:46Si les Etats-Unis d'Amérique peuvent obtenir un cessez-le-feu, c'est une très bonne chose.
00:12:50Et la France le soutiendra et nous le souhaitons.
00:12:53Ensuite, je dis, il est absolument essentiel que toutes les frappes de part et d'autre
00:13:01qui se font contre des infrastructures énergétiques, administratives, culturelles
00:13:08et encore plus contre la population civile, cesse.
00:13:12Rien ne les justifie.
00:13:14Rien.
00:13:15Et elles sont, elles, absolument intolérables.
00:13:18En déclaration du G7, on peut les voir, puisqu'on va les voir et on va même les entendre.
00:13:25Et c'est un sujet de Isabelle Piboulot.
00:13:31En frappant l'Iran, Israël change la face du Moyen-Orient.
00:13:35Des mots forts, signés Benyamin Netanyahou, toujours déterminés.
00:13:39Sur la chaîne américaine ABC, le premier ministre israélien a réitéré sa volonté
00:13:43d'éliminer le guide suprême iranien, l'ayatollah Aliramenei.
00:13:48Cela ne mènera pas à une escalade du conflit, cela mettra fin au conflit.
00:13:51Nous avons connu un demi-siècle de conflits propagés par ce régime
00:13:55qui terrorise tout le monde au Moyen-Orient,
00:13:57qui a bombardé les champs pétroliers d'Aramco en Arabie Saoudite,
00:14:00qui répand le terrorisme, la subversion et le sabotage partout.
00:14:04C'est la guerre éternelle que veut l'Iran et il nous amène au bord de la guerre nucléaire.
00:14:08En fait, ce que fait Israël, c'est empêcher cela.
00:14:12Les dirigeants israéliens restent coordonnés avec les Etats-Unis pour atteindre leurs objectifs.
00:14:17Le président américain, lui, conseille à la République islamique de rapidement trouver un accord.
00:14:22C'est douloureux pour les deux parties.
00:14:25L'Iran n'est pas en train de gagner cette guerre.
00:14:27Il devrait parler et il devrait négocier immédiatement avant qu'il ne soit trop tard.
00:14:31De son côté, le ministre iranien des Affaires étrangères attend de Donald Trump une réaction.
00:14:37Il suffit d'un coup de fil de Washington pour museler quelqu'un comme Netanyahou.
00:14:40Cela pourrait ouvrir la voie à un retour à la diplomatie.
00:14:44Réunis au Canada, les dirigeants du G7 plaident pour une désescalade entre l'Iran et Israël.
00:14:49Ce qui connaît particulièrement bien l'Iran, on imagine que plus qu'une large majorité d'Iraniens sont opposés au régime qui est en place.
00:15:00Oui, on peut dire une majorité écrasante.
00:15:02Écrasante.
00:15:03On ne risque rien.
00:15:04Qu'est-ce qui ferait que ce régime tombe ?
00:15:09Qu'on ne revienne pas à une diplomatie sur un dossier nucléaire qu'on est censé être en train de traiter,
00:15:17et discuter avec l'Iran depuis maintenant, ça va faire 20 ans, je crois que c'était en 2006.
00:15:24Toutes les semaines, on dirait, non, non, alors là, normalement, ils vont avoir la bombe, là, on ne peut rien faire.
00:15:28On ne peut pas aider le peuple, on ne peut pas donner notre avis, on ne peut rien faire.
00:15:32On discute le nucléaire.
00:15:34Et ça fait 20 ans que vous discutez qu'est-ce que la diplomatie occidentale a apporté à ce pays,
00:15:39ou à un changement de régime, ou à un semblant de démocratie.
00:15:42Je sais que c'est dans l'agenda de personne, le peuple iranien.
00:15:45Il se trouve que là, en ce moment, le hasard fait qu'il y a une coïncidence,
00:15:50ce n'est même pas une coïncidence, c'est une coïncidence des intérêts,
00:15:53où les intérêts de la sécurité d'Israël tombent pile poil sur la possibilité,
00:16:01pour le peuple iranien, d'être débarrassé d'un régime totalitaire, barbare,
00:16:05qui devient de plus en plus barbare, de plus en plus sanglant.
00:16:09Le risque, qu'est-ce qu'on risque ?
00:16:10On risque d'être libéré, c'est tout.
00:16:11Mais qu'est-ce qui ferait que ce régime tombe, selon vous ?
00:16:16C'est-à-dire que quand Emmanuel Macron dit le peuple...
00:16:18La tête de Khamenei.
00:16:21Moi, je vous entendais d'accord avec Emmanuel Macron.
00:16:26Je ne suis pas d'accord avec le président.
00:16:28Je pense que l'heure n'est pas à la dilution, à l'édulcoration,
00:16:36et à la souplesse, et à l'onctuosité.
00:16:38Là, ce n'est pas le moment de dire, attendez, mais on revient,
00:16:40on discute, on discute pourquoi, on discute avec qui ?
00:16:42On discute avec des barbares qui sont là, qui font toujours la même chose.
00:16:46Je vais vous dire, moi j'ai grandi en Iran,
00:16:48on a grandi au son d'eux, à mort l'Amérique, à mort Israël.
00:16:52Qu'est-ce qui n'est pas clair ?
00:16:54On peut rappeler votre histoire personnelle, comment vous avez quitté l'Iran ?
00:16:57J'ai quitté l'Iran en 1983, donc la révolution a commencé en 1979, la guerre en 1981.
00:17:02Donc j'ai vécu pendant deux ans de guerre quand même, et quatre ans de révolution.
00:17:09Et donc l'école, les écoles, moi j'étais dans une école américaine, ça a fermé,
00:17:13on est rentré dans des écoles islamiques.
00:17:16À la récré, on regardait si on avait des ongles ou pas,
00:17:20si on avait les cheveux bien couverts ou pas, il fallait faire la prière à midi.
00:17:25Alors même que, bon, c'est vrai que la prière, c'est en arabe, on parle persan,
00:17:30on nous a toujours demandé de faire la prière.
00:17:32C'est ce qui est intéressant, je trouve, dans ces témoignages,
00:17:34ça montre combien les sociétés, les démocraties sont fragiles.
00:17:37Avant 1979, tout cela n'existe pas, nous sommes d'accord.
00:17:41Bien sûr.
00:17:41Et en quelques jours, en quelques mois, tout le monde porte le voile
00:17:44et tout le monde va se taire pendant 40 ou 45 ans,
00:17:47parce qu'il y a des gens qui vont tuer, qui vont exécuter, qui vont...
00:17:52C'est la tragédie des théocraties, je vais vous dire.
00:17:54Oui, mais la tragédie, je suis d'accord avec vous,
00:17:56mais les peuples aussi, moi je pense que les peuples sont très fragiles,
00:18:00je ne sais pas moi qui le pense, d'ailleurs, je trouve que les sociétés sont très fragiles.
00:18:03C'est que tout peut basculer en six mois.
00:18:05Et que parfois, les uns et les autres ne se rendent pas compte
00:18:07que tout peut basculer en six mois.
00:18:09Et ce que vous me dites, effectivement, c'est que l'Iran, en six mois,
00:18:12bascule dans un régime qui dure depuis 50 ans.
00:18:14Depuis 50 ans, les Iraniens ont tout fait pour y arriver tout seuls.
00:18:18Tout.
00:18:18Ils ont essayé toutes les manifestations pacifistes.
00:18:20Ils ont essayé de...
00:18:22Et les femmes ont combattu, micro-millimètre par micro-millimètre,
00:18:27laissant dépasser un cheveu,
00:18:29ne se laissant pas faire avec un mec qui voulait dépasser dans la queue
00:18:32et leur passer devant, leur prendre leurs droits.
00:18:35Les femmes se sont battues.
00:18:36Mais ça représente combien de gens ?
00:18:3980% de la population.
00:18:40Je parle de ceux qui ont pris le pouvoir.
00:18:42Dans la population, c'est une infime minorité, sans doute ?
00:18:45Bien sûr. Dans les 20%, alors après, je ne suis pas politologue,
00:18:49je ne suis pas spécialiste des statistiques,
00:18:51mais en gros, de ce qu'on apprend, c'est à peu près 20% qui sont pro-régime.
00:18:56Et dans les 20%, ce n'est pas par conviction.
00:18:58Beaucoup sont là aussi pour l'économie, parce qu'ils gagnent de l'argent grâce au régime.
00:19:02Et c'est vrai que c'est un miroir à ce qui pourrait, pourquoi pas, arriver un jour en Occident,
00:19:06dans une des démocraties occidentales,
00:19:08que tout puisse basculer en très peu de temps.
00:19:11Peu de gens pensent ça.
00:19:12Peu de gens pensent que, au fond, les Français qui nous écoutent,
00:19:16ils pensent qu'on est complètement à l'abri de ça.
00:19:18Ça ne peut pas arriver en France.
00:19:19Je vais vous dire, et je le dis cette fois-ci en tant que Française,
00:19:23je suis très peinée.
00:19:25Je suis très peinée pour les Français.
00:19:27Quand je vois comment ils se sentent, en disant, voilà, il faut respecter le droit,
00:19:31il faut surtout vexer personne, et ils veulent vivre leur vie tranquillement, etc.,
00:19:35il ne se devient pas possible.
00:19:36Mais le problème de la France, c'est aussi cette condescendance.
00:19:39En se disant, il n'y aura pas ça chez nous.
00:19:41Ça, c'est là-bas.
00:19:42Ça ne se passe pas ici.
00:19:43C'est en train de se passer ici.
00:19:45Nous, ce qu'on a eu en Iran en 79,
00:19:47c'est ce que Elifi est en train de faire avec les islamistes.
00:19:50Et qu'on ne voit pas ça, et qu'on ne traite pas ce problème-là,
00:19:54et qu'on se dise en France, pas de ça chez nous, ça ne peut pas nous arriver.
00:19:58Je suis désolé de le dire.
00:19:59Regardez comment les Iraniens vivaient avant 79.
00:20:03C'est un pays qui a 2 500 ans d'histoires écrites.
00:20:06Si vous pensez qu'on est des arriérés, il faut relire un peu l'histoire.
00:20:09Moi, j'entends ce que vous dites.
00:20:10Alors, dernière chose, si demain, il y avait ce régime tombé,
00:20:14quel régime pourrait se mettre en place ?
00:20:16Je sais que le fils du chat d'Iran, Reza Palavi,
00:20:19et souvent propose de venir, d'être un intermédiaire,
00:20:24en tout cas un pouvoir de transition.
00:20:25Sa mère est toujours vivante, d'ailleurs, je crois qu'elle nous écoute peut-être.
00:20:29D'ailleurs, elle est à Paris, celle qu'on était la Chabanou, Farah Diba,
00:20:34qui était la troisième épouse du chat d'Iran.
00:20:36Et quel pouvoir, quelle solution politique serait mise en place ?
00:20:41Parce que si c'est l'Irak, effectivement, si c'est Daesh qui arrive derrière, c'est pire.
00:20:46Vous voyez quoi ? Pire.
00:20:48Là, aujourd'hui, ce qu'on entend dans les vidéos, regardez sur les réseaux sociaux,
00:20:51la majorité écrasante des Iraniens qui sont dans la rue scandent le nom de Reza Palavi.
00:20:58Pas parce qu'ils sont royalistes, pas parce qu'ils veulent le retour du fils du chat.
00:21:02Parce qu'ils savent qu'il a promis, d'abord, il aime les Iraniens et il aime l'Iran.
00:21:07Et ce qu'il a promis, c'est qu'il veut bien jouer la figure de transition vers une démocratie,
00:21:16libre aux Iraniens ensuite de choisir qui ils veulent.
00:21:18Donc aujourd'hui, je ne vois pas qui mieux que Reza Palavi.
00:21:21C'est le scénario, pardon, Vincent, mais qui s'est passé justement en Roumanie.
00:21:25Bon, le prétendant a servi de transition.
00:21:28C'est passionnant, évidemment, de vous écouter, Sarah Doraghi.
00:21:31C'est passionnant. Je voulais simplement vous montrer une image.
00:21:34On va d'abord voir l'image, l'image de cette présentatrice.
00:21:37Et qu'on voit ce régime présentatrice qui arrive, comme elle est,
00:21:43c'est-à-dire entièrement voilé pour donner des infos.
00:21:45Et je trouve que ça devrait alerter en France ceux qui nous écoutent et nous regardent parfois
00:21:51et qui ne pensent pas que ces situations, que la démocratie française,
00:21:55elle est là pour toujours et tout le temps.
00:21:57Écoutez cette séquence.
00:21:57C'est-à-dire que l'on voit ce qui vous connaît,
00:22:33Ce qui est extraordinaire, c'est que même si on ne parle pas persan...
00:22:41Vous entendez ? La menace dans la voix.
00:22:44On nous parle comme ça, on parle aux Iraniens, ce régime parle aux Iraniens comme ça, avec cette intonation-là.
00:22:49Et vous savez, j'imagine que l'heure n'est pas, selon moi, à l'analyse.
00:22:54Mais franchement, je vous interromps à dire qui a ouvert la porte de la cage.
00:22:59Ah oui, mais est-ce qu'Israël avait le droit ? On s'en fout de savoir qui.
00:23:01Tu ne demandes pas qui est le serrurier. Saute !
00:23:04Je vous interromps, mais c'est passionnant de vous écouter parce qu'évidemment, Thomas Hill est avec nous.
00:23:08Vous avez entendu le carillon d'Europe 1. C'est la grande famille d'Europe 1 cette semaine.
00:23:14Bonjour, cher Thomas Hill.
00:23:17La grande famille d'Europe 1 et on sera notamment avec Laurence Ferrari ce matin.
00:23:22Laurence, c'est avec vous ?
00:23:23Eh oui, elle est à côté.
00:23:24Vous savez que Laurence a commencé à Europe 1 ?
00:23:28Bien sûr, bien sûr.
00:23:29Mais non, vous ne le saviez pas. Vous savez où elle a commencé à Europe 1 ?
00:23:32Les meilleurs, les meilleurs ont commencé à Europe 1.
00:23:33Est-ce que vous savez ce qu'elle faisait ?
00:23:34On va voir si vous avez...
00:23:35Prenez ma place, Laurence.
00:23:36On va voir si vous êtes...
00:23:37Non, mais je connais Laurence.
00:23:39Ah !
00:23:40Bonjour Pascal !
00:23:41Laurence Ferrari.
00:23:42Je disais à Thomas Hill, qui n'a pas lu votre biographie, que vous aviez commencé à Europe 1
00:23:47avec une séquence qui n'existe peut-être plus d'ailleurs.
00:23:51Je crois que ça n'existe plus, le téléphone rouge.
00:23:53Le téléphone rouge.
00:23:54Et malheureusement, il y avait quatre téléphones rouges dans la rédaction, dans le bocal.
00:23:57Et j'ai commencé en répondant aux auditeurs.
00:23:59On gagnait 500 francs, Pascal.
00:24:00Et vous vous souvenez, par exemple, si un jour il y a une information importante qui a été donnée au téléphone rouge
00:24:05lorsque vous étiez une jeune stagiaire ou jeune...
00:24:08Oui, il y avait notamment la mort de Yves Montand.
00:24:10On avait appris par le téléphone rouge la mort de Yves Montand qui tournait, vous devez le savoir,
00:24:14son dernier film dans le nord de Paris, je crois, sans liste de mémoire.
00:24:19Et c'est quelqu'un de l'hôpital qui nous avait appelés.
00:24:22Je crois que c'était un samedi après-midi en 1991.
00:24:26Eh bien voilà, Pascal.
00:24:27Merci, cher Laurence.
00:24:29A tout à l'heure, Pascal.
00:24:33Quand on est allé de bon matin, on pourra parler d'une bicyclette puisque c'est également les 80 ans d'Eddie Merckx.
00:24:40Merci Thomas Hill.
00:24:41Il est parti.
00:24:41Bon, 9h24, on marque une pause.
00:24:45On est avec Sarah Doraghi.
00:24:47C'est vraiment très intéressant de vous écouter.
00:24:49Et puis on est avec nos amis, bien sûr, pour évoquer cette actualité dramatique.
00:24:55Avec peut-être un espoir.
00:24:58Et je lisais tout à l'heure, c'est extraordinaire quand même.
00:25:02Michel Foucault qui parle de Khomeini et qui dit que c'est un saint homme.
00:25:05Vous vous rendez compte ?
00:25:06On écoute encore des gens qui se sont trompés régulièrement depuis 50 ans.
00:25:12C'est saisissant la gauche française quand même.
00:25:13Ils continuent de se tromper.
00:25:14Je veux bien qu'on parle de libération.
00:25:16Depuis, c'est des gens qui ont applaudi les Khmer Rouges.
00:25:19C'est des gens qui ont applaudi Khomeini.
00:25:21Et on les écoute encore comme s'ils disaient, comme si c'était parole d'évangile.
00:25:25Ils se sont trompés toujours et tout le temps.
00:25:30La pub, me dit Marine Lançon.
00:25:33A tout de suite.
00:25:37Et 9h32, nous sommes avec Somaya Labidi qui nous rappelle les titres.
00:25:40Bonjour Somaya.
00:25:44Bonjour Pascal.
00:25:45Bonjour à tous.
00:25:46L'armée israélienne affirme avoir éliminé le chef d'état-major iranien, Lichad Mani, que vous découvrez à l'écran.
00:25:53L'homme est décrit comme le commandant militaire le plus haut placé et la figure la plus proche du guide suprême iranien, Lichamenei.
00:25:59Il venait tout juste de succéder à un autre officier lui-même éliminé lors du lancement de l'opération israélienne contre l'Iran.
00:26:07Les dirigeants du G7 réunis au Canada affirment le droit d'Israël à se défendre et appellent à protéger les civils dans une déclaration commune publiée hier.
00:26:15Et selon eux, je cite, l'Iran est la principale source d'instabilité et de terrorisme dans la région et ajoute que la République islamique ne pourra jamais disposer d'une arme nucléaire et invite à la désescalade au Moyen-Orient.
00:26:29Et puis au moins 14 morts à Kiev dans des frappes russes cette nuit.
00:26:32C'est ce qu'indique le chef de l'administration militaire de la capitale ukrainienne qui précise que les recherches sont toujours en cours pour retrouver des victimes potentielles dans les décombres.
00:26:41Merci Soumaïa. Sarah Doraghi est avec nous ce matin et vous êtes née en Iran.
00:26:47Vous êtes arrivée en 1983 avec votre famille et vous témoignez effectivement de ce régime et vous nous dites des choses passionnantes.
00:26:55Je voudrais qu'on revoie la séquence de la présentatrice parce qu'effectivement on ne sait pas ce qu'elle dit mais vous nous disiez hors antenne il y a deux secondes ce qu'elle est en train de dire.
00:27:05Donc je propose qu'on revoie cette séquence et puis je le dis pour Marine on peut laisser peut-être les micros ouverts parce que vous allez traduire en même temps qu'elle parle ce qu'elle nous dit cette jeune femme avec le ton qu'elle nous dit.
00:27:18Allons-y !
00:27:48L'évolution, toute cette poussière, tout ce climat d'angoisse c'est Israël et là bam !
00:27:54Donc effectivement...
00:27:57En fait c'est très difficile pour moi de l'écouter. D'abord c'est la télévision d'État, il n'y en a pas d'autres.
00:28:03Donc ce sont uniquement les informations du régime islamique.
00:28:08Il n'y a pas internet.
00:28:09Il y a internet maintenant, il y a internet avec VPN et là depuis vendredi c'est très très compliqué, il n'y a plus WhatsApp, on n'arrive plus à joindre l'Iran si maintenant par FaceTime ça marche mais encore une fois tout le monde n'a pas un téléphone, un smartphone Apple, il y en a qui sont sur Samsung, d'autres qui sont sur d'autres marques.
00:28:29Donc très difficile de joindre les proches.
00:28:33Mais voyez, cette intonation dont vous parliez tout à l'heure, cette intonation est l'intonation que subit le peuple iranien depuis 50 ans.
00:28:41C'est avec cette intonation qu'on nous parle tout le temps.
00:28:43Je vous propose d'écouter l'ambassadeur israélien Joshua Zarka qui était hier soir dans l'émission de Gautier-Lébrette et qui parle d'un consensus en Israël.
00:28:55Un sujet sur lequel il y a un consensus complet en Israël, c'est l'Iran.
00:29:00Parce que l'Iran a d'une façon, elle n'a pas caché ses intentions, elle développe ses intentions, elle est derrière tous les conflits que nous avons et que nous avons eus depuis 1982 jusqu'à présent.
00:29:11L'Iran est derrière tous les conflits.
00:29:13Et donc c'est clair que l'Iran est un ennemi dont tous les Israéliens veulent se débarrasser.
00:29:22Et donc il y a cette résilience dont vous parliez qui est d'ailleurs aussi un caractère qui est très juif.
00:29:29Ça fait assez longtemps qu'on essaie de nous détruire.
00:29:31Et pour l'instant, on est encore là.
00:29:34Sans l'Iran, sans le régime islamistique iranien en place aujourd'hui à Téhéran,
00:29:39il n'y aurait pas les guerres, nous n'aurions pas à faire les guerres que nous avons.
00:29:43Vous savez que depuis 1982, la dernière guerre que nous avons eue contre une entité qui n'est pas liée à l'Iran,
00:29:50toutes nos guerres sont liées à l'Iran.
00:29:51Toutes les menaces que nous avions étaient liées à l'Iran, d'une façon ou d'une autre.
00:29:56Alors bien sûr qu'une fois que ce régime disparaîtra,
00:29:59le Moyen-Orient sera différent, sera pacificié.
00:30:02Parce que tous ceux qui, aujourd'hui, font la guerre contre Israël sont des proxys des Iraniens, sont liés à l'Iran.
00:30:11Charlotte, qui n'a pas...
00:30:12Non mais moi j'avais une question à poser, surtout parce que la menace que font peser les Mollahs sur la population iranienne,
00:30:20je pense qu'il n'y a pas de débat, on va dire, là-dessus.
00:30:23Mais c'est simplement quel pourrait être le résultat derrière.
00:30:25Est-ce que les Iraniens, le peuple iranien, pardonnera, on va dire, le fait que ce changement de régime soit dû à Israël plus les Américains,
00:30:35qui n'ont pas une publicité très favorable dans la population ?
00:30:39Et deuxièmement, est-ce qu'il n'y a pas un risque de regain, justement, de l'idéologie des Mollahs en raison de ceux qui frappent ?
00:30:46Pas de l'idéologie des Mollahs, du patriotisme certainement, mais je pense qu'on va avoir...
00:30:50Et c'est pour ça que, même s'il y a des divisions, des tensions et des opinions différentes, il ne faut pas oublier,
00:30:57et je le dis pour mes compatriotes iraniens, que ce qui semble nous diviser est en fait ce qui nous rassemble,
00:31:02c'est le sentiment patriotique.
00:31:04Donc, il ne faut pas avoir peur de ce qui arrive, on aime tous l'Iran et le peuple iranien, donc non.
00:31:11La diaspora iranienne en France, c'est combien de personnes, la diaspora iranienne en France ?
00:31:15Je crois que c'est à peu près 40 000.
00:31:1740 000, bon, et parmi les figures, alors moi j'ai souvent cité Mansour Barami, qui était un tennisman que tout le monde connaît, bien évidemment.
00:31:24Et il y a peut-être d'autres...
00:31:25Monchipour, le boxeur extraordinaire.
00:31:27Exactement, exactement, vous avez raison, Maillard Monchipour, que nous avons reçu hier.
00:31:32Maillard Monchipour, championne d'échec iranienne, devenue championne d'échec française.
00:31:36Donc, c'est bien de les saluer à travers votre témoignage.
00:31:40Alors, François Hollande a pris la parole, écoutons-le.
00:31:43Si ce jour, c'est non seulement l'avenir de cette région, mais c'est aussi l'équilibre du monde.
00:31:49Car si la force s'impose, comme elle s'est déjà imposée en Ukraine, si Israël va jusqu'au bout, au-delà de son droit légitime à se défendre et empêcher l'Iran de disposer de l'arme nucléaire,
00:32:05c'est-à-dire jusqu'à abattre le dirigeant de l'Iran, même si l'on sait que ça n'aura pas forcément d'effet direct,
00:32:14oui, il peut y avoir un embrasement du monde.
00:32:17Et c'est la raison pour laquelle la volonté de la communauté internationale, si elle existe encore,
00:32:22si elle existe encore, c'est de demander une désescalade.
00:32:26Vincent Herouet, vous partagez cette analyse de l'ancien président de la République ?
00:32:32Oui, grosso modo oui, sauf que...
00:32:33Non, la vraie question, si vous voulez, c'est que l'effondrement du régime des Mollards donnera quoi ?
00:32:40Qu'est-ce qui se passe ?
00:32:41Alors en général, après la Révolution, il y a un renforcement de l'État.
00:32:46Ou alors il y a l'anarchie, au choix.
00:32:48Vous avez un pays de 90 millions d'habitants, si vous le décapitez,
00:32:53il sera soumis à toutes sortes de forces centrifuges,
00:32:56parce que vous ne pouvez pas s'imaginer que les provinces vont rester tranquillement
00:32:59à attendre de ce qui va se passer, qu'on va parachuter les démocrates et que ça va être la Suisse.
00:33:05Non, ce ne sera pas la Suisse.
00:33:06Non, mais c'est la Perse.
00:33:07Ce sera sans doute un grand chaos.
00:33:09Moi, je me souviens de la République.
00:33:12Oui, mais enfin, j'entends bien ce que vous dites, mais bon...
00:33:15Quoi ?
00:33:15Vous croyez qu'on peut se permettre d'avoir un grand chaos dans...
00:33:19Non, mais je veux bien...
00:33:21Oui ?
00:33:22La solution, c'est quand je disais tout à l'heure,
00:33:25est-ce qu'il y a un consensus pour que ce régime tombe ?
00:33:28Oui, quand même.
00:33:29Écoutez, pendant 40 ans, j'ai entendu les gens comme M. Hollande m'expliquer
00:33:31qu'il y avait des durs et des mous, des radicaux et des modérés admérants
00:33:34qu'on essayait de jouer un camp contre l'autre pour essayer de le renforcer.
00:33:37Non, mais ça sera toujours mieux de faire tomber.
00:33:38J'entends ce que vous dites, que les forces centrifuges,
00:33:41que les provinces vont se relever, que ça ne sera pas la Suisse, etc.
00:33:43Mais ça sera quand même mieux qu'avoir ce régime-là, quand même.
00:33:46La Kadhafi, c'est quoi ?
00:33:47Mais vous pensez comme on rêve ?
00:33:50Enfin, c'est vous-même qui m'expliquez sur ce studio...
00:33:53Le pire n'est pas garanti.
00:33:54Pardonnez-moi, Vincent.
00:33:55C'est vous qui m'expliquez que le régime est un des pires au monde.
00:33:59Un des plus cruels, un des plus...
00:34:01Donc, quand il va tomber, je pense que...
00:34:03C'est faux.
00:34:04Ce n'est pas le pire régime au monde.
00:34:06C'est un régime qui pend énormément de ses opposants.
00:34:10C'est un régime qui tient la société totalement verrouillée et qui l'a ruinée.
00:34:15Ok, ça, on est d'accord.
00:34:16Mais ce n'est pas le pire régime au monde.
00:34:19Vous voulez aller faire un tour en Afghanistan ?
00:34:21Vous voulez regarder, comparer ?
00:34:22J'entends bien, Vincent.
00:34:23Non, mais arrêtez, il y a un peu d'imagination.
00:34:24Qu'est-ce que vous voulez dire ?
00:34:26Je veux dire qu'il faut trouver des Iraniens avec lesquels discuter.
00:34:29C'est ce que font, ce qu'essaient de faire effectivement les Américains.
00:34:31Ce n'est pas totalement idiot de trouver un interlocuteur.
00:34:35Écoutez le témoignage de ceux qui ont fui le régime et c'est un sujet de Kinssen.
00:34:38Pour survivre, ils ont dû fuir leur pays, l'Iran.
00:34:49Mohamed Farzai et Alizaré se sont réfugiés en Allemagne
00:34:52et poursuivent le combat contre la censure imposée par le régime sur les réseaux sociaux.
00:34:58Ali Rahménaï est le plus détesté, celui en qui on n'a aucune confiance.
00:35:06Et celui qui veut toujours la guerre.
00:35:09Il fait partie des fondateurs de la République islamique.
00:35:12Cela fait 46 ans qu'il a rendu notre pays pauvre et mène des guerres.
00:35:15J'ai espoir que l'Iran soit libéré de ces barbares.
00:35:23Nous, tout ce qu'on vous demande, c'est de soutenir le peuple iranien.
00:35:25En 2022, disparaissait Massa Amini, iranienne de 22 ans, morte en garde à vue
00:35:35après avoir été arrêtée par la police des mœurs.
00:35:37Car son voile islamique était mal ajusté.
00:35:41Sa mort a embrasé le pays.
00:35:43Des femmes, des hommes ont manifesté pour un changement de régime
00:35:47et la fin du port obligatoire du voile.
00:35:50Un mouvement porté par la jeunesse, réprimé dans le sang.
00:35:53J'ai perdu mon œil droit car les forces de la République islamique ont tiré sur moi.
00:36:01Tout ce que j'avais demandé était la liberté et de vivre une vie normale.
00:36:06Six balles de plomb ont pénétré mon corps.
00:36:08On m'a retiré trois balles.
00:36:12Il en reste encore trois dans mon corps.
00:36:15Une balle côté cou, une côté côte
00:36:17et une qui a traversé mon œil pour se coller dans mon crâne.
00:36:20À la suite du soulèvement, femme vit.
00:36:23Liberté, le régime maintient sa main de fer sur celles et ceux qui réclament plus de liberté.
00:36:30Un exode est en place, je crois.
00:36:32C'est mis en place, oui, à Téhéran.
00:36:34On va voir des Iraniens qui quittent Téhéran.
00:36:39Ah oui, parce qu'Israël a dit évacuer Téhéran.
00:36:43Oui.
00:36:43C'est combien d'habitants, Téhéran ?
00:36:4615 millions, je crois.
00:36:49Voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet, sauf si vous, Joseph Massé-Scaron...
00:36:54Petit élément, parce que moi, je n'ai pas été là-bas comme reporter de guerre.
00:36:58J'étais là simplement comme touriste plusieurs fois.
00:37:01Ce que je peux dire, c'est que, pour avoir beaucoup parlé avec les Iraniens,
00:37:05l'Iran, c'est la Perse.
00:37:07C'est-à-dire qu'il y a une vie politique et démocratique
00:37:10qu'il n'y a pas eue non plus ailleurs, dans les autres pays arabes.
00:37:14Je suis désolé.
00:37:15Il y a une connaissance.
00:37:17Enfin, je veux dire, c'est pas...
00:37:18Donc, dire, vous êtes condamné à rester en permanence sous un joug
00:37:24parce qu'on ne sait pas ce qui peut se passer après,
00:37:26je dis non, la situation n'est pas la même.
00:37:30Vous avez dit pays arabe.
00:37:31Est-ce que l'Iran se vit comme un pays arabe ?
00:37:35Pas du tout.
00:37:36Moi, je n'ai pas dit pays arabe.
00:37:37C'est vous qui avez dit...
00:37:38Non, je dis par rapport aux pays arabes.
00:37:39Ah, pardon.
00:37:39Bien sûr.
00:37:40D'accord.
00:37:40Pas du tout.
00:37:41Pardonnez-moi.
00:37:42D'accord.
00:37:42En revanche, il y a un élément, par exemple.
00:37:44Je veux dire, quand on parle de l'influence étrangère,
00:37:48ce qu'on ne dit pas toujours,
00:37:49parce qu'évidemment, il ne faut pas le dire,
00:37:51c'est que l'Ayatollah Khomeini, en partie,
00:37:53est arrivé au pouvoir grâce aux frères musulmans.
00:37:55Oui.
00:37:55Voilà.
00:37:56Et ça, évidemment, ça...
00:37:58Évidemment que la Perse n'est...
00:38:00Évidemment.
00:38:00Il y a une histoire qui est différente.
00:38:02Et qu'il faut rappeler.
00:38:03Une histoire qui est complètement différente.
00:38:05La Perse...
00:38:06Il faut aussi rappeler que le combat de l'éducation
00:38:09n'a jamais été perdu par le peuple iranien,
00:38:12n'a jamais été perdu par la jeunesse ou par les femmes.
00:38:14Donc, vous avez aujourd'hui un peuple hautement éduqué.
00:38:18Pour répondre à Vincent,
00:38:20qu'est-ce qu'on ferait s'il n'y a plus la tête du serpent ?
00:38:23Khomeini n'existe plus.
00:38:24Je peux vous garantir qu'à l'intérieur de l'Iran,
00:38:27il y a assez de gens éduqués, éclairés,
00:38:30qui sont capables de gérer le pays.
00:38:32Et quand nous vivions, nous, ici, en France,
00:38:35il y a 2500 ans, encore, à un état peut-être brut,
00:38:40les Perses étaient largement en avance sur nous.
00:38:44Mais la civilisation, elle est intacte.
00:38:47Ils ont tout fait pour essayer de détruire cette civilisation.
00:38:51Ils n'ont pas réussi.
00:38:52Ils ont d'excellents scientifiques, atomistes notamment.
00:38:54N'ironisez pas.
00:38:56N'ironisez pas.
00:38:57Alors, je voulais simplement vous parler du service.
00:38:59C'est pas ironie, Pascal.
00:39:01Oui, excellent ingénieur des atomistes.
00:39:03Il y a des femmes remarquables, hommagelistes, comme députés.
00:39:07C'est une société qui existe.
00:39:10C'est pas, effectivement, des gens qui sont en train de pousser la charrue
00:39:13ou de cultiver le pavot, comme en Afghanistan.
00:39:15Sans aucun mépris pour les Afghans.
00:39:17Est-ce qu'il y a des Afghans remarquables aussi ?
00:39:18Il y a une société.
00:39:20Sauf que le sort de cette société dépend des Iraniens.
00:39:24Ça ne dépend pas des bombardements israéliens
00:39:26ni de la bonne volonté américaine.
00:39:29Un témoignage qui m'arrive.
00:39:3220% sont activement opposés au régime.
00:39:35Jeunesse, urbaine, bourgeoise, moderniste, occidentalisé.
00:39:38Ceux qui manifestent, 20%.
00:39:3920% soutiennent le régime jusqu'à la mort.
00:39:42C'est les basidiches.
00:39:43On dit comme ça.
00:39:44Et le reste suit le mouvement, me dit un interlocuteur.
00:39:47Un peu l'histoire des sociétés, sans doute.
00:39:50Alors, je voulais vous montrer le service public.
00:39:52Parce que c'était samedi, sur France Inter, entre 8h20 et 8h40.
00:39:58La manière dont on évoquait la réponse d'Israël est saisissante.
00:40:04Alors, vous allez entendre une personne qui s'appelle Agnès Levallois.
00:40:08Ce qu'elle dit ne me dérange pas.
00:40:10Mais elle se présente comme une professeure à Sciences Po,
00:40:14comme quelqu'un d'un peu neutre, alors qu'elle est de parti pris.
00:40:16Et elle ne le dit pas.
00:40:17Et elle voit, dans l'intervention d'Israël, un prétexte pour ne plus parler de Gaza.
00:40:22Voilà ce qu'on entend sur le service public.
00:40:24C'est quand même sidérant.
00:40:26Et ce petit débat qui a duré 20 minutes était à charge sur Israël.
00:40:32C'est le service public.
00:40:34Écoutez cet échange.
00:40:35Et la réponse de Arnaud Klarsfeld.
00:40:37La communauté internationale considère qu'Israël a le droit de se protéger,
00:40:42alors que c'est quand même Israël qui a attaqué l'Iran.
00:40:43Et donc, à partir de là, il peut peut-être obtenir de la part de Trump
00:40:46les fameuses bombes qui lui permettraient d'aller au-delà
00:40:50et donc de toucher ces infrastructures.
00:40:52Là, il y a un point d'inquiétude, me semble-t-il, qui est réel.
00:40:55Et donc, c'était un prétexte tout trouvé, me semble-t-il, par Netanyahou
00:40:58pour profiter de cela, attaquer, détourner les regards de Gaza
00:41:02et empêcher, finalement, la reconnaissance de l'État palestinien
00:41:05tel qu'envisagé par Macron lors de la conférence de New York.
00:41:09Ces paroles, ces paroles de cette dame
00:41:11ou les paroles d'autres que j'entends dans le service public
00:41:15sont à peu près similières à ce que tenait Drummond avant.
00:41:19Et on remplace le mot « juif » par le mot « israël ».
00:41:22L'antisémitisme a muté de « juif » à « israël »
00:41:25et l'antisémitisme a muté de l'extrême droite à l'extrême gauche.
00:41:29D'ailleurs, je ne suis jamais invité sur le service public
00:41:31depuis que j'ai fait mon service militaire en Israël.
00:41:35Ce serait péché, presque, de m'inviter.
00:41:38C'est-à-dire que vous n'avez jamais été sur France Inter,
00:41:41sur France Télévisions ?
00:41:42Non, depuis que 20 ans, pratiquement jamais.
00:41:44C'est-à-dire qu'il y a des émissions le soir ?
00:41:45Si, ils montrent, ils sont obligés, parce qu'on a joué un rôle historique.
00:41:49On est dans les cours d'histoire avec mes parents.
00:41:52On est dans les cours d'histoire pour lycéens.
00:41:54Les lycéens qui passent le bac sont obligés d'étudier mes parents,
00:41:58le rôle de mes parents dans la mémoire.
00:42:00Et moi, j'ai joué un rôle dans le procès Papon,
00:42:02dans le procès de Touvier, dans les grands procès.
00:42:04Donc, parfois, comme ils ont montré le procès Papon,
00:42:07le procès de Touvier à la télé.
00:42:09Mais sinon, sur Israël...
00:42:10Mais dans des émissions de direct, par exemple, ce soir,
00:42:13il y a sept avoux, Anne-Élisabeth Le...
00:42:16Je n'ai jamais été invité.
00:42:18Alors que, bon, il y a la famille juive la plus connue en France,
00:42:21c'est Klarsfeld, où mes parents,
00:42:23grand-croix de la Légion d'honneur tous les deux,
00:42:26dans le dictionnaire, dans les cours d'histoire.
00:42:28Jamais invité.
00:42:29Et uniquement par parti pris.
00:42:31Thomas Bonnet, on va écouter Rachid Haddati dans une seconde,
00:42:34parce que, manifestement, le service public,
00:42:36peut-être France Télévisions, va être privatisé ?
00:42:39Ce n'est pas le projet de loi que porte Rachid Haddati.
00:42:41C'est plutôt ce que voudrait faire le Rassemblement national
00:42:43s'ils arrivent aux responsabilités.
00:42:45La question lui a été posée à Rachid Haddati
00:42:46sur la variété des opinions qui circulent.
00:42:49Elle a été un peu en peine,
00:42:50parce qu'elle est en train de manœuvrer, justement,
00:42:51pour son projet de loi.
00:42:52Donc, elle a bien compris qu'elle ne voulait offusquer personne.
00:42:54Force est de constater que le simple fait
00:42:56de ne jamais avoir invité Arnaud Klarsfeld
00:42:58suffit déjà à lui seul à dire qu'il y a, évidemment,
00:43:00un souci de pluralité dans les personnes qui sont invitées.
00:43:03Bon, Rachid Haddati était avec nous tout à l'heure.
00:43:05Et précisément, on peut l'écouter, peut-être,
00:43:09L'audiovisuel public, aujourd'hui,
00:43:13il y a une désaffection des jeunes
00:43:15et des classes populaires vis-à-vis de l'audiovisuel public.
00:43:18L'audiovisuel public, c'est près de 4 milliards d'euros.
00:43:21C'est de l'argent public.
00:43:22Cet argent public destiné à l'audiovisuel public
00:43:25doit intéresser l'ensemble des Français
00:43:27et sur tout le territoire.
00:43:29Aujourd'hui, les forces de l'audiovisuel public
00:43:31sont totalement dispersées.
00:43:33Les mêmes qui font des leçons de pluralisme
00:43:35devraient se les appliquer.
00:43:36Et donc, l'audiovisuel public,
00:43:37payé par l'ensemble des Français,
00:43:39doit s'intéresser à tous les Français.
00:43:41Aujourd'hui, les usages ont changé.
00:43:4362% des Français s'informent sur les réseaux sociaux.
00:43:47Ça n'est même plus la concurrence,
00:43:48ce n'est plus les chaînes traditionnelles.
00:43:50Ce sont les plateformes et les réseaux sociaux.
00:43:52Aujourd'hui, il faut regrouper ses forces
00:43:53avec les forces de l'audiovisuel public.
00:43:56Et il faut, évidemment, une organisation cohérente.
00:43:59Ce qui est intéressant, Charlotte, dans ce que dit Rachida Dati,
00:44:01c'est une forme de mépris pour le public et les classes populaires.
00:44:04Et c'est vrai que Bob Hollande, qui a investi le service public,
00:44:08parce que c'est jeune journaliste ou moins jeune d'ailleurs,
00:44:11a une forme de mépris pour le peuple.
00:44:13C'est tout à fait sidérant.
00:44:14Et défendre, parfois en se trompant, toujours et tout le temps,
00:44:17dans tous les domaines, domaine artistique, domaine politique,
00:44:20des choses effectivement ultra minoritaires
00:44:22et qu'on peut entendre régulièrement si on entend.
00:44:25Mais au-delà de la question de se tromper ou pas,
00:44:28je suis rarement d'accord avec leurs entreprises idéologiques,
00:44:33mais au-delà du fait de se tromper ou pas,
00:44:35c'est simplement qu'il y a une seule ligne qui est acceptée.
00:44:38Et parce que, dans leur tête, il y a une seule ligne
00:44:40qui est acceptable dans le débat.
00:44:43Donc il y a une entreprise de rééducation.
00:44:44C'est-à-dire qu'évidemment, le mépris dont vous parlez,
00:44:48c'est en fait une forme de...
00:44:50Ils n'ont pas encore compris ce qu'on leur a dit.
00:44:51Ça fait très très très longtemps que ça dure.
00:44:54Patrick Buisson a écrit un livre absolument incroyable là-dessus
00:44:57qui s'appelle Décadence,
00:44:58où il parle justement de la mutation anthropologique,
00:45:00on va dire par le biais notamment de l'offensive médiatique
00:45:05sur tous les sujets anthropologiques en l'occurrence.
00:45:10C'est très intéressant de voir le mouvement.
00:45:12Il n'est pas du tout récent.
00:45:13Il se poursuit.
00:45:14Et donc, la question du pluralisme, c'est insupportable.
00:45:18Quand ils accusent, par exemple, ces news de manquer de pluralisme,
00:45:21puisque c'est ça qu'elle évoque,
00:45:22ils accusent en réalité de ne pas être maître partout.
00:45:27C'est tout.
00:45:28C'est tout.
00:45:28Donc il y a simplement...
00:45:30Il y a des gens qui ont la parole chez vous
00:45:31qui ne devraient pas avoir la parole.
00:45:34C'est aussi simple que ça, le reproche, en fait.
00:45:36Donc c'est...
00:45:37En effet, l'époque est un petit peu difficile pour eux
00:45:41parce qu'on a pris nos libertés.
00:45:44Excusez-nous.
00:45:44Des adultes responsables.
00:45:46Alors on a décidé qu'on allait parler quand même.
00:45:47Ça ne leur fait pas très plaisir.
00:45:50Et il se trouve qu'en plus, il y a quelques Français
00:45:51qui sont d'accord avec nous.
00:45:52Parce que le service public bénéficie d'une chose immense.
00:45:57C'est le réseau.
00:45:58Mais évidemment.
00:45:59Parce que moi, je me balade pas mal en voiture en France
00:46:01pour aller ici et là.
00:46:03Et bon, la plupart du temps sur les routes,
00:46:05il y a France Info ou France Inter.
00:46:06Mais évidemment qu'il faut le dire et le redire sur France Inter.
00:46:10Il y a un réseau qu'il n'y a pas pour Europe 1 et pour RTL.
00:46:13On marque une pause.
00:46:14Tout le monde a trouvé ça jubilatoire quand même.
00:46:16La fille sur son plateau qui est obligée d'évacuer en catastrophe.
00:46:21Bon, on va continuer de parler de l'actualité.
00:46:25On recevra comme chaque jour.
00:46:27Alors Gianni, le magnifique.
00:46:28Moi, j'ai lu ça.
00:46:28C'est génial.
00:46:29Stéphanie de Hort.
00:46:30Stéphanie des Ors.
00:46:33Agnelli.
00:46:34C'est-à-dire qu'Agnnelli portait.
00:46:35Est-ce que vous savez comment il portait sa montre ?
00:46:38Il portait sa montre sur la veste.
00:46:41Sur la veste.
00:46:42C'est assez étonnant.
00:46:43Grande classe.
00:46:43Et puis il y a une photo célèbre d'Agnnelli.
00:46:45Je ne sais pas qui a dû paraître dans un match.
00:46:47Je ne sais pas qui avait pris cette photo d'ailleurs.
00:46:49Où il saute d'un yacht.
00:46:51Il est tout nu.
00:46:52Et puis Agnelli, c'est l'avocat d'Océa Saint-Tropez.
00:46:56Et bon, c'est une famille prestigieuse.
00:46:59Également été président d'un club de football
00:47:01qui s'appelle la Juventus de Turin.
00:47:03Et Platini et lui avaient des...
00:47:06Comment dire ?
00:47:07Des liens assez étroits.
00:47:08Donc on va en parler avec ce livre.
00:47:11Et on le voit.
00:47:12Il est avec Jackie Kennedy.
00:47:13Bon, c'est toutes les années 60-70.
00:47:16Bien sûr, une forme de légèreté qui a pu exister.
00:47:19Et à tout de suite !
00:47:22Gianni, le magnifique.
00:47:26Stéphanie Désor, chez Albain Michel.
00:47:29Gianni Agnelli.
00:47:30Héritier d'une sompteuse famille.
00:47:33Il sera en prison, votre ami Agnelli, aujourd'hui.
00:47:34Oh, je sais.
00:47:35Il faisait à l'époque avec les filles.
00:47:37Je sais, je sais.
00:47:38Et c'est peut-être moi qui vais aller en prison pour raconter son histoire.
00:47:40Je ne sais pas.
00:47:41Parce qu'en fait, évidemment, les plus jeunes qui lisent ces biographies, il y a 50 entrées possibles.
00:47:48Il y a évidemment l'argent, le pouvoir, etc.
00:47:50Mais il y a aussi le rapport aux femmes.
00:47:52C'est terrifiant comme ils se conduisent.
00:47:54Alors comme il est beau, sans doute, riche, etc.
00:47:57Mais en fait, ils se conduisent n'importe comment.
00:47:59Mais pas du tout, Pascal.
00:48:00Il les traite très bien, les femmes.
00:48:02Il les couvre de bijoux.
00:48:03Il les emmène dans les plus beaux endroits.
00:48:05Maintenant, il a juste dit quelque chose depuis le début.
00:48:09L'amour, c'est bon pour les bonniches.
00:48:10Donc, les femmes le savent.
00:48:12Et si elles tombent amoureuses, c'est leur souci.
00:48:16Il les traite merveilleusement bien.
00:48:18Il y a un passage avec une fille de Madame Claude qui a écrit un livre dont le premier chapitre est consacré à Agnelli.
00:48:25Et elle raconte un week-end extraordinaire avec lui.
00:48:28Oui.
00:48:29Tarifé.
00:48:31Et alors ?
00:48:32C'était une époque.
00:48:34Non mais voilà.
00:48:36C'est son...
00:48:37C'est vous qui le dites.
00:48:39Vous avez raison.
00:48:40C'est moi qui vais aller en prison.
00:48:41Mais non mais vous incarnez vous-même.
00:48:43Peut-être une époque aujourd'hui.
00:48:44Je peux vous dire que les gosses de 20 ans qui vous écoutent, ils ne sont pas sur votre ligne.
00:48:48Les enfants de 20 ans qui...
00:48:49Déjà, Madame Claude, c'est juste une prostituée.
00:48:52Et moralement, ce n'est pas accès-tat dans la société d'aujourd'hui.
00:48:55Pascal, si seulement...
00:48:56En tout cas, ça ne l'est plus.
00:48:57Si seulement les gosses d'aujourd'hui savaient qui était Madame Claude, j'en serais très heureuse.
00:49:02Bon.
00:49:02Alors oui, c'est une autre époque.
00:49:04C'est tout.
00:49:04On est travaillé.
00:49:06Cette émission part bien.
00:49:07Vous devriez venir nous voir plus souvent.
00:49:10En tout cas, moi, j'ai adoré ce livre.
00:49:11Parce que je pense que beaucoup de gens vont pouvoir...
00:49:14C'est vrai qu'il y a tellement de...
00:49:16D'abord, vous avez merveilleusement bien écrit, ce qui est quand même agréable pour le lecteur.
00:49:20Il y a du plaisir.
00:49:21Et puis, ça fourmille, évidemment, d'anecdotes.
00:49:25Mais tu n'as pas envie d'être la femme d'Agnélie.
00:49:27Et alors, la fameuse photo, parce qu'il y a Marc Brincourt qui m'écoute.
00:49:30Elle est...
00:49:31On va la revoir, d'ailleurs, cette fameuse photo quand il saute tout nu de son yacht.
00:49:36Extraordinaire.
00:49:36C'est Daniel Angeli.
00:49:37C'est ça.
00:49:38C'est une photo de Daniel Angeli.
00:49:39Je ne sais pas si on la voit à la photo.
00:49:42Pas encore.
00:49:43Ah, on n'a pas les droits, me dit Marine Lançon.
00:49:46Sommayal Abidi, à 10h02, nous rappelle les titres.
00:49:51Au cinquième jour d'affrontement entre Israël et l'Iran, de fortes détonations ont été entendues à Tel Aviv et à Jérusalem après des frappes iraniennes.
00:50:00Et ce matin, ce sont deux explosions qui ont obscurci le ciel de Tabriz, ville située à plus de 600 kilomètres au nord-ouest de Téhéran
00:50:07et qui abrite une importante base de l'armée de l'air ciblée par l'armée israélienne,
00:50:12alors que Tsaal vient d'annoncer avoir tué le plus haut gradé de l'armée iranienne.
00:50:17Donald Trump tira boulet rouge sur Emmanuel Macron.
00:50:20Le président américain reproche au chef de l'État, je cite, de n'avoir rien compris à ses intentions sur le conflit iran-Israël
00:50:28et a assuré que son départ anticipé du G7 n'avait rien à voir avec un cessez-le-feu.
00:50:33Et puis les députés vont-ils avoir la peau des très décriés ZFE ?
00:50:38Vote cet après-midi à l'Assemblée nationale, mais à l'issue incertaine, puisque les députés macronistes n'en démordent pas.
00:50:45Ils ont décidé dimanche, lors d'une réunion, de s'opposer contre la suppression de ces zones à faible émission.
00:50:53Et si tel est le cas, ils priveront des millions d'automobilistes de leur voiture.
00:51:00Merci Soraya. Voyons-la, la photo, puisque entre-temps, nous avons acquis les dents rois.
00:51:06On a fait Paris Match.
00:51:08On a sorti.
00:51:09Quelle transaction rapide.
00:51:09On a sorti.
00:51:10Il y a du talent.
00:51:11On ne l'a pas tout de suite encore.
00:51:12Mais bon, Marc Brincourt, je vous remercie de Paris Match.
00:51:15Et Daniel Angéli.
00:51:17Bon, dites-moi, la photo, c'est évidemment Jackie Kennedy.
00:51:20Mais Jackie Kennedy, Angéli, ça a fonctionné ?
00:51:24Alors, écoutez, je vais...
00:51:25Pardonnez-moi de cette vulgarité.
00:51:28Non, je vais vous répéter.
00:51:31En fait, je me suis beaucoup documentée.
00:51:33Et j'ai notamment vu tout un documentaire sur Gianni.
00:51:37Et à un moment, le journaliste interroge Christiana Brandolini, qui est sa petite sœur.
00:51:42Et il a cette question.
00:51:43« Mais enfin, entre Jackie et Gianni, est-ce qu'il y a eu quelque chose ? »
00:51:49Et là, Christiana éclate de rire.
00:51:51Et elle répond « Mais enfin, comment pouvez-vous imaginer qu'il n'y ait rien eu ? »
00:51:57Donc, je vous laisse.
00:51:59Bon.
00:52:00Voilà.
00:52:01C'était deux fauves.
00:52:02C'était deux fauves.
00:52:05Jackie était extrêmement blessée à ce moment-là.
00:52:07On est en 1962.
00:52:10Donc, c'est avant Nazis ?
00:52:12Oui, mais JFK est encore vivant.
00:52:14Il y a eu cette fameuse scène au Madison Square Garden, où Marilyn Monroe a fait un happy birthday d'un érotisme torride.
00:52:25Jackie a pris ça quand même en pleine poire.
00:52:28Et donc là, elle part pour les vacances chez sa sœur à Ravello.
00:52:31Il est là.
00:52:32Il est beau.
00:52:33Il est sublime.
00:52:34Il est riche.
00:52:35Il est nu.
00:52:35Vous l'avez dit.
00:52:36« Comment pouvez-vous résister ? »
00:52:39Mais ces femmes qui ont été comme ça auprès des grands hommes de pouvoir, c'est pas rigolo, en fait.
00:52:45Elles ont été tout le temps trompées.
00:52:47Jackie Kennedy, elle a été trompée tout le temps.
00:52:50Parce qu'elle tombe amoureuse.
00:52:51Non, mais c'est pas agréable, quand même.
00:52:53Bien sûr que c'est pas agréable.
00:52:54Il n'y a pas des hommes.
00:52:55Vous ne pourriez pas me faire une biographie d'un homme qui n'a pas trompé sa femme ?
00:52:58Mais ça serait plus romanesque du tout.
00:53:00Mais on s'ennuierait, Pascal.
00:53:01Vous ne m'inviteriez pas.
00:53:03Mais bien sûr qu'elle l'a trompée.
00:53:04Elle l'a trompée aussi, Jackie Kennedy.
00:53:06Mais avant, après, pendant ?
00:53:08Pendant.
00:53:09Pendant.
00:53:09Nous y sommes.
00:53:11Nous sommes en 1962.
00:53:11Mais si vous voulez, ce sont...
00:53:14Alors, Jackie Kennedy avait quelque chose.
00:53:17Jackie avait le sens de sa fonction.
00:53:19Contrairement à une, je ne sais pas, Lady Diana ou je ne sais quoi.
00:53:23Ah, dit pas du mal de Lady Diana.
00:53:25Non, non, je ne vais pas dire ça.
00:53:26Mais Jackie avait un sens très fort de la fonction qui faisait qu'elle acceptait tout de JFK.
00:53:34Voilà.
00:53:34Mais elle était meurtrie.
00:53:37Et là, en août 1962, Marilyn vient de mourir.
00:53:40Quand l'avion de Jackie atterrit à Rome, elle entend se communiquer comme quoi Marilyn a été découverte...
00:53:46C'est un coup de 1962.
00:53:48Exactement.
00:53:50Exactement.
00:53:50Et donc, comment pourrait-elle refuser cet homme qui est un demi-dieu, c'est Zeus ?
00:53:58C'est un dieu total.
00:53:59Bon, on en parlera évidemment tout à l'heure.
00:54:00Là, on était avec Rachida Dati, qui a parlé du service public et de complément d'enquête.
00:54:06Moi, j'ai vu complément d'enquête la semaine dernière et il n'y a rien.
00:54:09Tu mets des journalistes du service public à travailler et pendant une heure, il n'y a rien.
00:54:13Il n'y a rien.
00:54:14Comme ils font...
00:54:15L'autre jour, c'était sur Jordan Bardella, il n'y a rien.
00:54:17Ils font des sujets, il n'y a rien.
00:54:19Rien dedans.
00:54:20Voilà.
00:54:21D'ailleurs, il n'y a aucune reprise, nulle part, etc.
00:54:23Bon.
00:54:24Et Rachida Dati a pris la parole pour parler de cette émission du service public qui est généralement à charge sur les gens de droite.
00:54:30Moi, je vais vous dire, même si on m'écritique ou on m'attaque, je serai toujours pour la liberté de la presse.
00:54:38Toujours.
00:54:39Après, on peut s'interroger sur des méthodes, sur des cibles, toujours les mêmes cibles, toujours les mêmes méthodes, d'être très à charge.
00:54:47Est-ce que ça sert l'information ? Est-ce que ça sert votre profession ?
00:54:51Certains, peut-être, ça procède de la confusion.
00:54:54Si vous voulez enquêter, si vous voulez devenir procureur, c'est un métier.
00:54:58Je l'ai exercé.
00:54:59C'est un métier avec une formation et avec un objectif très clair.
00:55:02Ça n'est pas à charge.
00:55:03Ça n'est pas pour détruire des gens.
00:55:05Ça n'est pas pour discréditer des gens.
00:55:07Elle a raison, c'est des méthodes de voyous.
00:55:09Parce que quand vous voyez, elle ne voulait pas parler à un journaliste.
00:55:13Bon.
00:55:13Tu ne veux pas parler, tu ne veux pas parler.
00:55:14Tu n'es pas obligé de lui poursuivre dans la rue avec ta caméra en lui disant vous voulez parler.
00:55:18C'est son droit de ne pas vouloir parler.
00:55:20Ça s'appelle des méthodes de voyous.
00:55:21Mes compléments d'enquête réalisent un complément d'enquête sur CNews.
00:55:25On peut le faire sur France Inter, évidemment.
00:55:28Donc, ils peuvent te parler d'objectivité, etc.
00:55:30Non.
00:55:31Objectivité, il n'y a pas d'objectivité.
00:55:32Ils ont choisi CNews.
00:55:34Vous croyez que c'est pour en dire du bien ?
00:55:35Ben non.
00:55:36Peut-être, Robert.
00:55:37Non, mais la jeune femme, d'ailleurs, elle est ennuyée.
00:55:41Vous vous suivez avec une caméra ou pas encore ?
00:55:42Mais non.
00:55:43La jeune femme qui fait le sujet s'appelle Lilia Melconian.
00:55:47Elle a travaillé sur cette chaîne.
00:55:48Donnez son numéro de téléphone.
00:55:49Non, mais elle est très sympathique.
00:55:50Moi, je l'ai souvent au téléphone.
00:55:51Franchement, c'est une jeune fille très sympathique.
00:55:53J'ai dit, mais Lilia, vous voudriez dire du bien de nous que vous ne pourriez même pas ?
00:55:59Parce que votre rédaction ne le tolèrerait pas.
00:56:03Il ne voudrait pas, ça.
00:56:04Moi, j'ai fait des papiers avec Le Monde.
00:56:06Il n'a pas dit trop de méchanceté.
00:56:10Mais tous les gens qui disaient du bien de nous, ils ne le mettaient pas.
00:56:15Il y a quand même des gens qui disent du bien de nous, on est la première chaîne.
00:56:18Ah si, alors ils vont trouver, je peux vous dire, ils vont trouver une sorte de vieux monsieur de 85 ans qui est devant sa télé,
00:56:24qui a voté pour je ne sais qui et qui dit ça, c'est le public de CNews.
00:56:29Regardez, qui regarde CNews.
00:56:31Tout ça est grotesque.
00:56:32À part ça, dans l'actualité, je voulais vous parler de Mélanie Lémé.
00:56:38Parce que ça, c'est très intéressant, Mélanie Lémé.
00:56:40J'ai appris que le procès du chauffard qui avait mortellement percuté Mélanie Lémé,
00:56:44gendarme de 25 ans, en juillet 2020, s'est ouvert hier aux assises de Lotte-et-Garonne.
00:56:49Donc, je ne sais pas si c'est un sujet d'ailleurs ou si c'est Célia Barotte qui était présente hier pour ce premier jour.
00:56:59Elle était présente à Agen.
00:57:00Donc, il comparait jusqu'au 25 juin.
00:57:02J'ai appris que ce jeune homme, rappel des faits, 4 juillet 2020 au soir, l'accusé conduisait sans permis.
00:57:08Il avait consommé des stupéfiants.
00:57:10Il détenait 165 grammes de cocaïne à bord de son véhicule.
00:57:13Il refuse un contrôle routier.
00:57:15Il force un barrage de gendarmerie à Port-Saint-Marie.
00:57:18Il percute de plein fouet à plus de 150 km heure une jeune femme, Mélanie Lémé.
00:57:22Et hier, il est arrivé, les mains dans les poches.
00:57:25Moi, je pensais qu'il était au moins en prison.
00:57:27Non.
00:57:27Il a fait une courte partie de détention provisoire.
00:57:29Ensuite, il a été libéré sous contrôle judiciaire.
00:57:31Exactement.
00:57:31165 grammes ?
00:57:33Oui.
00:57:34Il avait 165 grammes de cocaïne à bord de son véhicule.
00:57:37Mélanie Lémé, elle est ex-championne de France militaire de judo.
00:57:41Elle venait juste de réussir à 25 ans l'examen d'officier de police judiciaire.
00:57:44Mais si je suis la famille, que je vois ce monsieur arriver libre, je me dis, mais dans quel pays nous sommes ?
00:57:52T'es arrivé libre ?
00:57:54Et après, on lui dit, la justice n'est pas laxiste.
00:57:56Bon, d'accord, elle n'est pas laxiste, il est libre.
00:57:57Et la jeune femme est morte, dans les conditions que je viens de vous dire.
00:58:04Donc écoutez, c'est des amarrotes.
00:58:06Que dérapages avec les stupéfiants, mais cela ne fait pas de moi une mauvaise personne.
00:58:12C'est ce qu'a déclaré Yacine El Azizi.
00:58:14A l'issue de la lecture du rapport des faits et des témoignages des experts psychiatres et psychologues,
00:58:19l'accusé, qui comparait libre, a répondu à l'ensemble des questions des parties sur sa personnalité, sur son parcours de vie.
00:58:25Il a fait état de son sevrage concernant sa consommation d'alcool et sa consommation de produits stupéfiants.
00:58:31Depuis sa détention provisoire, il décrit ses trois ans d'incarcération comme la période la plus difficile de sa vie.
00:58:37Face à lui, sur le banc des partis civils, les parents et le frère de Mélanie Lemay ont fait preuve de beaucoup de courage.
00:58:44Ils ont tenu à apporter avec eux, dans la salle, des photos de la gendarme et judoka.
00:58:49Je vous propose d'écouter Christian Lemay, le père de Mélanie.
00:58:52On a toujours une pensée aux forces de l'ordre, policiers, gendarmes,
00:58:56qui sont malmenés aujourd'hui dans leur fonction, à travers les différentes incivilités.
00:59:02Et bien que ce procès aussi soit pour eux quelque chose comme un marqueur fort de la part de la justice de notre pays.
00:59:12Au programme ce mardi, plusieurs témoins vont se succéder à la barre.
00:59:15Le directeur d'enquête va être interrogé.
00:59:18L'accusé sera lui aussi interrogé et cette fois sur le fond de l'affaire.
00:59:22Alors effectivement, l'accusé s'appelle Yassine El Azizi.
00:59:24Azizi, en 2017, il avait été condamné à 10 mois de prison, dont 5 avec sursis,
00:59:30pour usage et transport de stupéfiants.
00:59:34Première chose.
00:59:35Donc il est condamné en 2020 à 4 mois avec sursis pour conduite sans permis.
00:59:40Et après donc arrive le 4 juillet 2020, ce que je vous ai dit tout à l'heure.
00:59:44Il a fait 3 ans de provisoire, visiblement, ou de préventive.
00:59:47Quelques mois, quand même.
00:59:48Ah ben non, elle vient de dire 3 ans.
00:59:49Elle a dit 3 ans.
00:59:51Mais pourquoi est-il libre ?
00:59:53Parce qu'il a fait 3 ans et que c'est très encadré par la loi, la détention provisoire.
00:59:57La détention provisoire, vous n'êtes pas encore reconnu coupable.
01:00:01Ben oui.
01:00:02D'accord.
01:00:03Donc le vrai problème, c'est qu'en effet, il fait ça en 2020 et le procès a lieu en 2025.
01:00:08D'accord.
01:00:08Ben écoutez, c'est une explication et je l'entends.
01:00:10Rappelez-vous de cette image à Schiltigheim de ce rodeo.
01:00:13Il y a un policier qui avait été blessé.
01:00:15Là, la condamnation a été prononcée.
01:00:16150 euros d'amende.
01:00:17Oui.
01:00:18Mais là, c'est encore autre chose.
01:00:21Je le répète, il refuse un contrôle routier.
01:00:23Il force un barrage de gendarmerie à Port-Sainte-Marie.
01:00:26Il percute de plein fouet à 150 km heure une jeune gendarme.
01:00:31Il y a une jeune femme qui est morte quand même.
01:00:34Il est poursuivie.
01:00:34C'est pas rien.
01:00:37Je vous assure.
01:00:38C'est pas rien.
01:00:39C'est un drame.
01:00:41Ce père.
01:00:42Si c'est votre fille.
01:00:44Donc écoutons les avocats de la famille et écoutons les avocats des deux parties.
01:00:49Cinq ans après le drame, revivre chaque seconde de ce drame de nouveau, c'est très compliqué.
01:00:57Une colère.
01:00:58Une colère légitime parce qu'on a pris une fille à des parents aimants.
01:01:02Et donc, ils attendent justice pour que cette colère puisse se dissiper.
01:01:07Non, non, des excuses, il n'y en aura pas, puisque M. Al-Azizi considère que c'est un accident.
01:01:13Et nous, nous considérons que c'est un crime.
01:01:15Donc ça fait cinq ans qu'il nous explique que c'est un banal accident de la circulation.
01:01:20Et nous, ça fait cinq ans que nous lui expliquons que non, c'est un crime.
01:01:23Ce sont des actes volontaires qui ont entraîné la mort d'une gendarme en fonction.
01:01:27J'attends un procès équitable.
01:01:29J'attends pas un colloque sur la gendarmerie, pour la gendarmerie, par la gendarmerie.
01:01:34On doit discuter de tout.
01:01:35Je rappelle également qu'on s'est pas gêné pour le traité de racaille dans certains articles.
01:01:39Mais la racaille, elle est présente.
01:01:41Et il va s'exprimer sans aucune crainte.
01:01:43Lui, il croit en la justice.
01:01:45Il n'y a aucune raison qu'il n'y croit pas.
01:01:46Au départ, l'accusation qui était portée contre ce garçon était une accusation de meurtre.
01:01:51C'est-à-dire que là, le portrait, il était tressé.
01:01:53C'était un meurtrier.
01:01:54C'était quelqu'un qui avait délibérément voulu tuer quelqu'un.
01:01:59Or, au cours de l'information, parce qu'on a fait la défense à essayer,
01:02:03avec toujours les mêmes éléments qui arrivaient au fur et à mesure que la procédure se déroulait,
01:02:08on a dit non, vous pouvez pas retenir le meurtre.
01:02:10C'est pas un meurtrier.
01:02:11C'est pas quelqu'un qui a voulu volontairement donner la mort.
01:02:13Charlotte Dornelas, d'un côté, vous avez Florian M.
01:02:16Qui va être passé au tribunal pour meurtre.
01:02:19Et on lui dit, vous avez voulu tuer volontairement Naël Merzouk dans les conditions que vous savez.
01:02:25Et puis de l'autre, vous avez ce monsieur, dont je viens de dire tout,
01:02:29qui lui, n'est pas poursuivi pour meurtre.
01:02:32Je ne connais aucun des dossiers sur le fond, bien évidemment.
01:02:35Et je mets des précautions oratoires, comme toujours, dans ce que je dis.
01:02:38Mais comment voulez-vous ?
01:02:40C'est un peu la question que posait Yannick Alenaud avec son homicide routier.
01:02:44C'est-à-dire que l'intention, ce jeune homme, probablement, n'avait pas l'intention de tuer quelqu'un le jour où il l'a fait.
01:02:49En revanche, il s'est mis dans des dispositions où il risquait très clairement.
01:02:53Et en plus, il avait été prévenu à plusieurs reprises par la voie judiciaire
01:02:58que son comportement était dangereux, évidemment, et intolérable aux yeux de la loi française.
01:03:04Donc, en effet, s'ajoutent à l'intention, très probablement, des circonstances aggravantes.
01:03:07C'est même sûr, étant donné.
01:03:09Mais c'est vrai que c'est une question qui est importante.
01:03:11Parce que là, en l'occurrence, il refuse d'obtempérer.
01:03:14Il tue cette jeune femme qui lui demandait de s'arrêter.
01:03:19Donc, c'est vrai que la différence, on va dire, de traitement entre violence volontaire
01:03:23ayant entraîné la mort sans l'intention de la donner
01:03:25et de l'autre côté, en effet, pèse sur le policier l'intention au missile.
01:03:30On comprend que ce soit difficilement compréhensible.
01:03:32Encore une fois, on ne peut pas s'empêcher de souligner,
01:03:34avec ça, qu'être gendarme ou être policier en France, aujourd'hui, c'est dangereux.
01:03:43C'est dangereux.
01:03:44C'est-à-dire que...
01:03:44Dans les deux cas.
01:03:45Parce que soit tu termines en prison, soit tu termines entre quatre planches.
01:03:50Et franchement, cette situation où les forces de l'ordre sont en permanence,
01:03:55exposées...
01:03:57Vous aviez posé, d'ailleurs, la question.
01:03:59Comment peut-on, aujourd'hui, être dans les forces de l'ordre en 2025 ?
01:04:02Et franchement, il faut poser cette question.
01:04:04Oui, évidemment.
01:04:06Je vois que Sarah Doragui veut prendre la parole.
01:04:08Elle est restée avec nous, Sarah.
01:04:10Oui.
01:04:11Et vous parliez de l'Iran.
01:04:12Toujours, alors, peu importe la nationalité du voyou.
01:04:15Mais j'ai remarqué que, souvent, le voyou percute, tue, a de la drogue sur lui, récidive.
01:04:21Et à un moment, au moment où on est, ça y est, c'est son procès, son avocat dit toujours,
01:04:25il croit en la justice.
01:04:26C'est quand même incroyable, cette phrase, elle est dingue.
01:04:29C'est vrai.
01:04:29Les politiques le font aussi beaucoup.
01:04:32Il y a juste une chose qu'on remarque dans ce que dit l'avocat,
01:04:35c'est qu'en effet, il parle de la personnalité de son client.
01:04:37C'est pas...
01:04:38D'ailleurs, lui, lui-même, devant la justice, dit, je suis pas un mauvais type.
01:04:41Mais c'est pas du tout ce qu'on est en train de juger.
01:04:43En fait, on s'offiche pas mal de la personnalité de cet homme.
01:04:46Et qu'il soit meurtrier ou pas, c'est pas un état de nature d'être meurtrier.
01:04:51En revanche, il faudrait que la justice, parfois, se concentre sur les actes qui sont posés.
01:04:54Il y a des actes que nous ne pouvons plus supporter.
01:04:56Et c'est le message qu'il faudrait envoyer, beaucoup plus que l'examen de la personnalité,
01:05:01qui est important, mais qui prend la place même du regard que l'on pose sur l'acte lui-même.
01:05:07Si on pouvait passer au-dessus de la case expert de psychologue...
01:05:09Non, mais il y a des actes qu'on doit refuser, quelles que soient les circonstances.
01:05:11Elles sont examinées, c'est normal, mais il faut quand même le rappeler.
01:05:14Non, mais vous avez parfaitement raison.
01:05:15Et puis, avant de venir parler de Gianni Le Magnifique, une dernière information judiciaire.
01:05:20On va écouter Sabrina Birlin-Bouillet.
01:05:21Puisque ceux qui ont fait le home-jacking de Christophe Beaugrand, qu'on salue d'ailleurs,
01:05:29et à qui on pense, avec son mari, ont manifestement été retrouvés.
01:05:34Écoutez Sabrina Birlin-Bouillet.
01:05:38Onze jours sont passés depuis le violent home-jacking dont Christophe Beaugrand et sa famille ont été victimes.
01:05:43Et d'après nos informations ce lundi, l'enquête a connu une avancée majeure.
01:05:47Trois suspects ont été interpellés et placés en garde à vue. Parmi eux, deux sont mineurs.
01:05:53Et on apprend aussi cette précision.
01:05:5450 jours d'ITT ont été délivrés à Gislain, le mari de Christophe Beaugrand.
01:05:59Une durée particulièrement longue qui prouve la violente agression qu'ils ont subie.
01:06:04Je vous rappelle les faits.
01:06:05C'était dans la nuit du jeudi 5 juin, en région parisienne, dans leur maison.
01:06:09L'animateur Christophe Beaugrand et son mari sont réveillés en pleine nuit.
01:06:12C'est là qu'ils font face à des individus cagoulés, avec des clubs de golf à la main.
01:06:17Christophe Beaugrand monte aussitôt retrouver leur fils de 5 ans pour le protéger.
01:06:21Ils vont se réfugier sur le toit de la maison.
01:06:24Pendant ce temps-là, Gislain, lui, se fait rattraper par les individus.
01:06:27Il le frappe à coups de clubs de golf.
01:06:29Il saute du balcon pour tenter de leur échapper.
01:06:32Il fait une chute de plus de 3 mètres avant de trouver refuge chez des voisins.
01:06:37Les individus en fuite étaient depuis recherchés par les enquêteurs.
01:06:40Quant au mari de Christophe Beaugrand, il avait été blessé, notamment à la tête.
01:06:44Il avait aussi eu un poignet cassé.
01:06:46Une enquête est ouverte par le parquet de Nanterre pour vol et violence aggravée.
01:06:52Et amitié pour Christophe Beaugrand et Gislain Beaugrand-Gérin.
01:06:56Et puis pensée pour leur fils, bien sûr, qui n'avait pas été blessé.
01:07:01Je vais remercier Sarah Doraghi, parce que dans la première partie de cette émission, vous nous avez éclairé.
01:07:05Je rappelle que vous êtes iranienne, vous êtes en France depuis de nombreuses années.
01:07:09Ce que vous nous avez dit sur le régime, sur la Perse, jadis, sur ce qui pourrait arriver ensuite.
01:07:15Ce témoignage à la fois avec beaucoup d'informations, mais également très sensible.
01:07:20Je vous remercie beaucoup, parce qu'on va sans doute vous réécouter ces prochaines heures et ces prochains jours sur notre antenne.
01:07:26Avec plaisir, merci beaucoup.
01:07:27Vraiment, merci beaucoup.
01:07:28Et puis on est avec Stéphanie Desor, Gianni le magnifique.
01:07:31Alors la fameuse photo, je l'ai montré la photo ? Non, je ne l'ai toujours pas montré.
01:07:34Il a fallu négocier.
01:07:36Il n'y a pas les droits.
01:07:37Il n'y a pas les droits.
01:07:38Il n'y a pas les droits.
01:07:38Regardez.
01:07:39Ah, voilà.
01:07:39Alors ça, c'est une photo.
01:07:41Alors on est au large de Saint-Tropez.
01:07:43Je ne sais pas si cette photo, il était au courant ou pas, qu'il plongeait, parce qu'il y avait parfois les...
01:07:47Non mais peu importe.
01:07:48Peu importe.
01:07:48Il aimait être nu.
01:07:49Il adorait ça.
01:07:51Il était un peu exhibe.
01:07:52Non, non, non.
01:07:53La famille était comme ça.
01:07:56Ses parents vivaient dans quelque chose de très libre.
01:08:00Et la nudité n'était pas un problème, en tout cas pas tabou.
01:08:03Et lui adorait être nu.
01:08:04Il y a de nombreuses photos où il a juste une serviette de plage autour de lui.
01:08:07Il est à la barre de son bateau.
01:08:10Et voilà, il lâche la serviette.
01:08:11Alors c'est un bouquin, c'est grand style.
01:08:14Vraiment, on dit les Agnelli, comme on dit les Médicis, les Borgia, les Colonna, les Borghese ou les Orsini.
01:08:20On dit les Agnelli, comme on dit les Kennedy, les Rockefeller, les Vanderbilt, les Astor ou les Churchill.
01:08:25C'est vrai qu'on plonge dans une aristocratie italienne.
01:08:30Quand il naît, combien d'enfants il est ?
01:08:32Ils sont sept.
01:08:33Bon, sept, mais c'est somptueux.
01:08:35Oui, c'est somptueux.
01:08:36L'enfance est extrêmement viscontienne.
01:08:39Et c'est en côté jet-set.
01:08:40Et quelque part, très félinien.
01:08:43Et c'est le mélange des deux qui est extraordinaire.
01:08:46Surtout quand on sait qu'à 45 ans, tout cela s'arrête.
01:08:49Puisqu'à 45 ans, il va prendre en charge la fiat.
01:08:53Il prend enfin en charge les clés de la fiat.
01:08:55Vous savez qu'il y a un truc très drôle avec la fiat.
01:08:57C'est qu'en fait, l'héritier n'est jamais le fils.
01:09:00L'héritier est toujours le petit-fils.
01:09:02Il y a toujours une tragédie dans ces grandes familles.
01:09:06Il y a, je ne sais pas si on appelle ça malédiction, ce que vous voulez.
01:09:09Mais le fils n'hérite jamais.
01:09:11Jamais.
01:09:11C'est vrai que chez les Kennedy, il y a quelques malédictions parfois.
01:09:14Et chez les Agnelli.
01:09:15Alors, il y a des portraits géniaux.
01:09:18Pamela Churchill.
01:09:19Vous connaissez Pamela Churchill ?
01:09:21Je vous la recommande.
01:09:21Mais bien sûr, vous connaissez Pamela Churchill.
01:09:23C'est Pamela Harriman.
01:09:24J'écris un livre dessus, vous m'avez lu.
01:09:27Mais oui, c'est vrai.
01:09:27Pamela.
01:09:28Non, mais franchement, c'est un bouquet.
01:09:30Franchement, il faut l'adapter tout de suite.
01:09:31Pamela Churchill, courtisane de haute volée, grande aventurielle devant l'éternel et brue du vainqueur de la Seconde Guerre mondiale ne pouvait laisser passer l'héritier de la Fiat.
01:09:41À moins que cela ne soit le contraire.
01:09:43Gianni la rencontre quand Alican la quitte.
01:09:48Parce que tout ça, évidemment, elle ne va pas avec le boulanger du coin.
01:09:53À moins que cela ne soit le contraire.
01:09:55Donc, Gianni est copain comme cochon avec ce brigand d'alicant.
01:09:59Ils ont la même passion pour les jolies femmes et les bolides.
01:10:01Tout n'est qu'une question de carrosserie.
01:10:03Ils les aiment flamboyantes, intrépides, ronronnantes.
01:10:06L'Ismaélien a adoré sa belle anglaise à la peau mouchetée de tâches de son...
01:10:09Alors, j'ai regardé, moi, parce que je suis allé voir quand même la photo de Pamela.
01:10:12Et vous ne l'avez pas trouvée jolie.
01:10:14Elle ne m'a pas bouleversée.
01:10:16C'est parce que vous ne l'avez pas.
01:10:16Franchement, c'est pas...
01:10:20Ok, ce n'est pas Marilyn Monroe, mais Pamela avait cette intelligence.
01:10:24Et en fait, tous les gens qui l'ont rencontrée vous le diront.
01:10:28Qu'elle ait 30 ans ou qu'elle en ait 70.
01:10:31Elle avait cette façon d'happer.
01:10:32Elle a peut-être d'autres qualités.
01:10:33Non seulement elle a ses autres qualités, effectivement.
01:10:38Mais elle avait cette façon d'happer l'homme en face d'elle et d'en faire le roi du monde.
01:10:43Et là, mais vous étiez...
01:10:46Juste, c'était fini.
01:10:48Et pour Gianni, c'était très important, Pamela.
01:10:51Parce que n'oubliez pas, la famille Agnelli avait quand même fricoté un petit peu avec Mussolini.
01:10:56Et lui, là, il sort avec Pamela.
01:10:59Et quand même, c'est la brune de celui qui a gagné la guerre.
01:11:02S'afficher avec Pamela, laver son fascisme.
01:11:05Absolument.
01:11:06Ce sont des relations internationales de haute volée.
01:11:10Alors, il y a plein de choses.
01:11:11Son grand-père le sénateur est un titre conféré par Mussolini en 1923.
01:11:14Certains disent que c'est un corsaire, d'autres un despote.
01:11:17Il est le premier de son clan, mais certainement pas le dernier.
01:11:20Il est en train de bâtir un empire et personne ne l'en empêchera.
01:11:23Alors, cet empire, il existe toujours aujourd'hui, l'empire Agnelli ?
01:11:25Oui, et il existe toujours.
01:11:26Et il est toujours entre les mains de la famille.
01:11:30Oui, mais ce n'est plus un Agnelli.
01:11:32Non.
01:11:32Parce qu'il y a des tragédies, évidemment.
01:11:34Alors, John Elkan est le petit-fils de Gianni.
01:11:39Donc, Gianni Agnelli avait deux enfants.
01:11:41Edouardo et Marguerita.
01:11:43Edouardo s'est suicidé.
01:11:44Il n'avait pas eu d'enfant.
01:11:46Il s'est jeté d'un viaduc en laissant le moteur de sa Fiat allumé.
01:11:51Et Marguerita...
01:11:52Vous y voyez un message particulier ?
01:11:56Non.
01:11:56De laisser le moteur de la Fiat ?
01:11:58Je situe la scène.
01:11:59De toute façon, est-ce que vous l'imaginez ?
01:12:01Je suis d'accord avec vous, mais les psychanalystes nous écoutent peut-être.
01:12:04Ils se disent, voilà, ils se jettent au-dessus d'un viaduc.
01:12:06À quoi ?
01:12:07Je ne sais pas.
01:12:09Mais la voiture tourne encore.
01:12:12C'est la scène telle qu'elle est et telle que...
01:12:15Alors, moi, c'est ce que j'ai trouvé.
01:12:17Et ça me permet, effectivement, de l'imaginer et de la mieux raconter.
01:12:21Mais, donc, il ne laisse aucun enfant.
01:12:24Lui, il n'en a pas.
01:12:24Et Marguerita Agnelli épouse en première noce Alain Alkan, le journaliste,
01:12:30avec qui elle a trois enfants, John, Lapo et Ginevra.
01:12:34Et ensuite, elle va épouser un autre homme, Serge de Palen, avec qui elle aura cinq enfants.
01:12:39Et aujourd'hui, il y a un héritage qui est disputé.
01:12:45Et Marguerita est en but contre les Alkan.
01:12:48Alors, Stéphanie Desor, pour ceux qui nous rejoignent, est avec nous.
01:12:52La saga Agnelli, passion à l'italienne, c'est chez Albain Michel, la Fiat, 1er juillet 1899,
01:12:58quatre ans avant Henry Ford, créer sa société de production automobile dans le Michigan.
01:13:02Giovanni Agnelli, le sénateur, fondre la Fiat.
01:13:05Alors, ça, c'est bon l'ancêtre.
01:13:07En 1901, la production de la Fiat, c'est 73 automobiles en 1901.
01:13:11En 1906, première cotation en bourse.
01:13:14En 1914, alors que l'Italie, dans la Première Guerre mondiale, la Fiat produit 4000 véhicules.
01:13:21Et puis, la Fiat, c'est la marque, la firme que vous connaissez.
01:13:26Alors, il y a le foot, bien sûr.
01:13:27Eduardo est le pionnier du compte rendu radiophonique.
01:13:30Il a vite compris le pouvoir de ce nouveau média.
01:13:32Et que la radio, il amène le sport dans les maisons.
01:13:34Les gens s'enthousiasment, ils n'ont envie que d'une chose, se précipiter dans les stades.
01:13:38Même les princes de Piémont viennent assister à un match.
01:13:41Eduardo Agnelli est le premier à effectuer des transferts financiers.
01:13:44Là, on est en quelle année ?
01:13:461920, 1930 ?
01:13:48Oui, quelque chose comme ça.
01:13:49Il achète des joueurs avec des fortunes à l'étranger.
01:13:51Il leur offre un salaire exorbitant et une vie très luxueuse.
01:13:54Les meilleurs se pressent alors à Turin.
01:13:56Et la Juventus rayonne bientôt dans tout le pays.
01:13:59Ce qui est très amusant, Eduardo Agnelli étant le père de Gianni.
01:14:04En fait, le grand-père Giovanni a ce fils, Eduardo, qu'il considère un peu comme un bon à rien parce qu'il est extrêmement libre.
01:14:12Mais Eduardo a de très bonnes idées.
01:14:14Et notamment, quand il évoque le football, son père lui dit que ça ne marchera jamais.
01:14:19Donc, il achète ce club, la Juventus.
01:14:21Ça ne marchera jamais.
01:14:22C'est une perte de temps.
01:14:23Bon, il en fait ce que c'est aujourd'hui.
01:14:27Et alors, si je peux me permettre, il y a une interview, vous parliez tout à l'heure, je crois, de Platini.
01:14:32Bien sûr, Michel Platini.
01:14:33Il y a une interview de Platini qui raconte Gianni Agnelli.
01:14:37Et c'est bouleversant.
01:14:39On entend la conversation entre les deux.
01:14:43Et ensuite, Platini commente l'interview.
01:14:46Et on sent le lien entre ces deux personnes.
01:14:49Platini qui a été le plus grand joueur français de tous les temps.
01:14:52Qui a été à Juventus.
01:14:55Non, je dis ça parce que les gens ne se souviennent plus.
01:14:59On oubliait Platini.
01:15:00Platini, quand il va dans le championnat en Italie.
01:15:03C'est le meilleur buteur trois fois consécutivement.
01:15:06Les deux plus grands joueurs ont joué à la Juve.
01:15:07Les deux plus grands joueurs français de tous les temps.
01:15:08Oui, mais ce n'est pas faire injure à Zidane que de dire qu'il n'a pas eu le même rayonnement au Real Madrid
01:15:13que Platini l'a eu à la Juve.
01:15:15Il a été meilleur buteur trois années consécutives.
01:15:18Je vous assure.
01:15:19Voilà.
01:15:20Et Zidane est un terniment joueur, bien évidemment.
01:15:24C'est une question de génération aussi, je pense.
01:15:25Mais je veux bien l'entendre.
01:15:27Mais en tout cas, il y avait un lien entre tous les deux.
01:15:30Parce qu'effectivement...
01:15:32En fait, Platini, je crois que Platini a trouvé en Gianni Agnelli un père.
01:15:36Oui.
01:15:37Et Agnelli avait énormément d'admiration pour lui.
01:15:41À juste titre, pour les raisons que je viens de dire.
01:15:45Tu n'es jamais amoureux, toi ?
01:15:48Gianni lève les yeux au ciel.
01:15:49Il répugne à se dévoiler.
01:15:51Non, il ne l'a jamais été, il ne le sera jamais.
01:15:52Il est secret.
01:15:53Manille l'ironie et la moquerie pour mieux se protéger.
01:15:56Gianni est dans le contrôle de lui-même, même ivre.
01:15:58Il ne s'ouvre à personne quant à son centre de gravité, son roc, c'est sa mère.
01:16:03Son amour le plus pur, l'unique femme de sa vie, le pilier sur lequel il s'appuie.
01:16:07Tout peut s'écrouler tant que Virginia existe.
01:16:10Comme elle.
01:16:11Gianni est élégant, fantasque, charmeur.
01:16:13C'est devenu un homme, le chef de famille, même si sa principale préoccupation concerne les filles aux jambes longues et aux culottes minuscules.
01:16:20Qu'il fait entrer dans ses appartements au crépuscule et ressortir à l'aurore.
01:16:26Oui.
01:16:26Drôle de loulou, votre Gianni.
01:16:28Écoutez, c'est un homme d'une autre époque.
01:16:31D'accord ?
01:16:32Mais on a l'impression que vous les aimez bien, ces hommes d'une autre époque.
01:16:35Et c'est surtout l'autre époque que j'adore.
01:16:37Voilà.
01:16:38Donc, replongeons-nous dans cette époque où l'élégance existait.
01:16:41Ah bah oui.
01:16:42Où l'on pouvait se promener dans une jolie décapotable sans qu'on vous crache dessus ni rien.
01:16:48Et où on regardait vers le haut.
01:16:50Agnelli faisait envie.
01:16:52Alican faisait envie.
01:16:53On les regardait.
01:16:54Pourquoi il portait sa montre comme ça ?
01:16:57Il y a effectivement plusieurs...
01:17:00Il portait la montre, c'est pas très chic de porter sa montre sur son poignet de chemise.
01:17:03Alors, il y a deux choses.
01:17:04On a dit que soit il avait peut-être un eczéma ou je ne sais quoi.
01:17:07Moi, je pense plutôt que...
01:17:08Bon, le grand-père a tout fabriqué lui-même.
01:17:11Le grand-père est issu d'une famille très pauvre.
01:17:13Et en fait, on avait une chemise du dimanche qu'on portait et à laquelle on faisait très attention.
01:17:19Donc, en serrant sa main sur le poignet de sa chemise, on la préserve de l'usure ou je ne sais quoi.
01:17:25Et toute sa vie...
01:17:26Alors, autre chose, il portait des bottines lassées.
01:17:29Oui.
01:17:29Tout le temps.
01:17:30Parce qu'il a eu des accidents de voiture terribles et que ça lui tenait ses chevilles.
01:17:35Bon.
01:17:35Et on a des photos de Agnelli à vous proposer ?
01:17:38Parce que c'est vrai que...
01:17:40Non.
01:17:40On ne les a pas achetées.
01:17:42Alors, on ne les a pas achetées.
01:17:44Marine, elle me dit non.
01:17:45On a cassé le budget.
01:17:47Non, mais déjà, ce qu'on en parle...
01:17:48Est-ce que vous citez ?
01:17:49Non, mais je pense que ce livre...
01:17:52Je vais vous dire, ce livre...
01:17:54Alors, évidemment, par définition, les livres qu'on invite, c'est qu'on aime bien les avoir lus.
01:17:58Autrement, on ne les inviterait pas.
01:17:59Mais c'est vraiment un livre...
01:18:01Vous savez, vous êtes sur la plage, la boule, pourquoi pas, au hasard.
01:18:05Et puis, voilà, il est 16h, 17h.
01:18:09Le soleil tape un peu moins fort.
01:18:11Et c'est en train de monter.
01:18:12La mer monte à quelle heure ?
01:18:13C'est là que les enfants disent.
01:18:14Elle est haut à quelle heure ?
01:18:16Et là, vous êtes là, sur votre transat, en train de lire ce livre.
01:18:19Et puis, le soir, vous allez vous habiller comme Jenny Agnelli.
01:18:21Et puis, vous irez manger une heure.
01:18:23Madame, ce week-end, était au salon de Vannes.
01:18:25Et elle a eu un gros succès.
01:18:27Mais oui, merci, Joseph.
01:18:28Et vous ?
01:18:29Oh, si, bien entendu.
01:18:31Voilà, c'est pour...
01:18:31Non, mais ce n'est pas le sujet.
01:18:33Ce n'est pas le sujet.
01:18:34Non, le sujet, c'est que je trouve que le style, vous visualisez tout.
01:18:39Mais oui, c'est très...
01:18:40Parce que je le vis, et en fait, vous parliez de la plage à 17h.
01:18:45En fait, ce n'est pas ça qu'il faut dire, Pascal.
01:18:47C'est Jenny Arrive sur la plage.
01:18:48Ah, Jenny Arrive.
01:18:49Jenny est là.
01:18:50Et Jenny vous emporte.
01:18:51Exactement, en pantalon blanc.
01:18:52C'est ça, mes livres.
01:18:53C'est ça, je suis d'accord.
01:18:55Mais vous auriez aimé être amoureux de Jenny Agnelli, d'un homme comme ça, qui vous trompe ?
01:18:59Mais bien sûr, attendez, je ne vais pas vous dire, non, bien sûr.
01:19:02Même s'il vous trompe, même s'il vous aime...
01:19:04Mais évidemment, mais je l'aurais vécu.
01:19:05Au contraire.
01:19:06Je ne connais aucune femme capable de lui résister.
01:19:10Ah, moi, je vais vous dire, j'en connais quelques-unes qui n'accepteraient pas d'être trompées,
01:19:15mais ne fussent pas de Jenny Agnelli.
01:19:17Je ne sais pas accepter d'être trompées.
01:19:19Mais si !
01:19:19C'est juste céder.
01:19:22Céder.
01:19:22Mais il y a des gens à la fidélité, parce que parfois, c'est un centre de certaines vies.
01:19:27Écoutez, je...
01:19:28Pas de la vôtre, manifestement.
01:19:29Bon, Soumaïa, la bidie.
01:19:34Soumaïa, c'est à vous.
01:19:37L'armée israélienne affirme avoir éliminé le chef d'état-major iranien, Ali Shedmanik.
01:19:42Vous allez découvrir à l'écran.
01:19:44L'homme est décrit comme le commandant militaire le plus haut placé
01:19:47et la figure la plus proche du guide suprême iranien, Ali Khamenei.
01:19:51Il venait tout juste de succéder à un autre officier lui-même éliminé
01:19:55lors du lancement de l'opération israélienne contre l'Iran.
01:19:59Au nom du principe de neutralité du service public,
01:20:02le préfet des Alpes-Maritimes demande le retrait du drapeau israélien de la mairie de Nice.
01:20:07Un drapeau qui flotte sur le fronton de la mairie depuis les attaques du 7 octobre
01:20:11et que Christian Estrosi s'est engagé à laisser
01:20:13tant qu'il resterait des otages du Hamas à Gaza.
01:20:17Et puis, il faut que ça se termine ce soir.
01:20:20Les mots de Marie-Lise Léon de la CFDT à propos du conclave sur les retraites
01:20:24qui vivent son dernier jour.
01:20:25Ultime réunion aujourd'hui du gouvernement et des cinq partenaires sociaux restants.
01:20:30Pour l'heure, l'âge de départ resterait fixé à 64 ans
01:20:33mais avec des contreparties sur la pénibilité.
01:20:36Tous les gens qui s'appellent Léon et qui sont dans un conclave,
01:20:39ça se termine manifestement pas toujours de la même manière.
01:20:41Alors, Thomas Bonnet, l'erreur historique,
01:20:45je suis en train de dire ça, d'Alexandre Jardin.
01:20:46La crise de régime s'ouvre aujourd'hui.
01:20:48La crise de régime s'ouvre ce mardi 17 juin.
01:20:50Les ZFE, liberticides, discriminatoires et antirépublicaines ne sont plus le sujet.
01:20:55La rage gouvernementale pour les maintenir à n'importe quel prix
01:20:58n'est plus que le symptôme de notre basculement dans un régime libéral.
01:21:01L'encore président de la République avait averti à Douai le 10 juin au sujet des ZFE.
01:21:05Le discours que j'entends en ce moment m'énerve au plus haut point, etc.
01:21:08Parce qu'en fait, ils vont maintenir les ZFE.
01:21:10Les ZFE vont être maintenus.
01:21:11Les macronistes vont décider de voter contre leur propre texte.
01:21:13Parce que, vous savez, on a beaucoup commenté...
01:21:15Non, mais c'est un truc de fou parce qu'on a dit que c'est...
01:21:17Oui.
01:21:17Dans la même interview, ce qu'il dit en fait, et ce pourquoi il fait cette interview,
01:21:20c'est pour recadrer le gouvernement et dire
01:21:21il ne faut pas détricoter ce qu'on a fait pendant 8 ans, dont les ZFE.
01:21:25Mais ça veut dire quoi ? Que les ZFE sont maintenus ce soir ?
01:21:27Cet après-midi, il y a un vote solennel à l'Assemblée.
01:21:30Les macronistes vont voter contre.
01:21:31La gauche aussi, parce qu'il y a d'autres dispositifs dans le texte pour les questions défavorables.
01:21:35Et donc, ça va être très serré, mais il est probable que le texte soit rejeté.
01:21:39Et alors, les ZFE seraient maintenus.
01:21:41Et on reviendrait au système...
01:21:43Si, franchement, c'est invraisemblable.
01:21:45On va recevoir Alexandre Jardin demain matin.
01:21:47Ça, on va en parler évidemment demain matin.
01:21:49Il nous reste une minute.
01:21:50Stéphanie Desordes, Gianni le Magnifique.
01:21:51Qu'est-ce que je pourrais dire encore ?
01:21:53Vie de fête sur la rivière.
01:21:54Gianni et les femmes.
01:21:55Alors, on en a beaucoup parlé.
01:21:56La vie de Gianni et les femmes.
01:21:57Nelly tourne exclusivement autour des femmes et de la séduction.
01:22:00C'est un homme traditionnel.
01:22:01Oui, il aime que chacun reste à sa place, celle des femmes étant au lit.
01:22:04Moi, votre livre, je vous assure, je lisais ça.
01:22:09Elles sont d'accord, elles sont fascinées.
01:22:11Je ne suis pas sûr qu'elles soient d'accord, elles n'ont pas le choix.
01:22:12Elles sont d'accord, elles sont fascinées.
01:22:14Elles acceptent tout de lui.
01:22:15Passer quelques heures dans ses bras est un privilège, une expérience sensationnelle.
01:22:18Il les traite comme des reines.
01:22:20Vous voyez, des reines cocu, pardonnez-moi.
01:22:22Il n'y a pas que ça, Pascal.
01:22:24Les attentes vêtues d'un peignoir en soie bleu marine ou grenat qu'il retire aussitôt.
01:22:29C'est un naturiste convaincu.
01:22:30Donc, une fille arrive, boum, il enlève son truc.
01:22:33Non, mais il n'y a pas que ça.
01:22:34Je raconte son enfance, je raconte d'où il vient, je raconte l'homme en devenir.
01:22:38Je raconte celui qui va faire de la fiat ce qu'elle est aujourd'hui.
01:22:41Je suis d'accord.
01:22:41Et Gianni et Anita Higberg, la Dolce Vita.
01:22:46Gianni et Anita Higberg, c'est quelque chose.
01:22:47Elle est morte il n'y a pas longtemps, Annika Higberg.
01:22:49Oui, et elle n'était pas dans le même état qu'au moment de la Dolce Vita.
01:22:52C'était terrible.
01:22:53Terrible.
01:22:53C'était terrible quand elle est morte.
01:22:55Mais on pourra aller à la fontaine.
01:22:56Vous êtes allé à la fontaine de Trévis, vous avez balancé une petite...
01:22:59Bien sûr.
01:22:59Vous avez balancé une petite...
01:23:01Bien sûr.
01:23:01Vous êtes formidable.
01:23:02C'est la première fois que vous venez nous voir.
01:23:05Oui, mais vous parlez de moi tout le temps.
01:23:07Pourquoi ?
01:23:07Vous citez les articles de service littéraire que j'écris.
01:23:11Les formidables services littéraires.
01:23:12Les formidables services littéraires.
01:23:13François Sereza.
01:23:15Exactement.
01:23:16Et je participe à ce magazine.
01:23:18Exactement.
01:23:18Notre ami Morlino.
01:23:20Voilà, tous les mois.
01:23:21Et à chaque fois, vous citez mes articles.
01:23:23Mais parce que vous écrivez merveilleusement bien.
01:23:25Je vous conseille le prochain sur le livre de Bruno de Sessol.
01:23:29Ah mais je l'ai lu.
01:23:29Tout est bien, car tout finit au Cherche midi.
01:23:32Mais je l'ai, il est sur mon bureau de ma cuisine, Bruno de Sessol.
01:23:36Précifiez-vous.
01:23:37Sur ma cuisine.
01:23:38Vous avez un bureau dans la cuisine.
01:23:41Je n'ai pas un bureau dans la cuisine.
01:23:43Je n'ai pas une table, comment ça s'appelle.
01:23:45Je passe peu de temps dans ma cuisine, c'est ce que vous voulez dire.
01:23:47C'est vrai que dans mon réfrigérateur, il n'y a rien.
01:23:49Je n'ai pas fait une grande enquête.
01:23:50J'ai un superbe réfrigérateur.
01:23:51Il n'y a rien.
01:23:53Il n'y a que des yagours.
01:23:54Il est 10h37.
01:23:56Je remercie qui ?
01:23:58Je remercie, je remercie.
01:23:59Alors Cocteau portait déjà sa montre comme ça, me dit Eric Neuhoff.
01:24:02Voilà, voilà.
01:24:04Ça, c'est l'info du jour.
01:24:05Il portait.
01:24:06Bien, merci Eric Neuhoff.
01:24:08Parce que sans vous, on n'aurait pas ces infos essentielles.
01:24:10Arnold Cara était à la réalisation.
01:24:12David Tonneli était à la vision.
01:24:13Yannick était au son.
01:24:14Merci à Marine Lançon.
01:24:16Jean Delacoste Larimondi était là.
01:24:18Merci à tous.
01:24:19Stéphanie Desor, Gianni le Magnifique.
01:24:22Achetez-le.
01:24:23Allemain Michel, la saga Agnelli.
01:24:25Passion à l'italienne.
01:24:26À ce soir.
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