- 03/07/2025
Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:01Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin sur Europe 1 jusqu'à 9h30 sur CNews jusqu'à 10h30.
00:00:06Je vous parlais hier du dossier des éoliennes et des républicains de l'Assemblée Nationale
00:00:13emmenés par Laurent Wauquiez qui votent un moratoire pour stopper les énergies renouvelables
00:00:18quand les républicains du Sénat votent le contraire.
00:00:22Ce dossier divise les LR au point que Bruno Retailleau, François-Xavier Bellamy et Julien Aubert
00:00:28ont publié hier soir une tribune dans le Figaro pour mettre les points sur les i.
00:00:32Il est écrit noir sur blanc que l'éolien et le photovoltaïque n'apportent au mix énergétique français
00:00:39qu'une intermittence coûteuse à gérer.
00:00:42Il n'y a donc aucune raison de continuer de les financer par des subventions publiques.
00:00:48On ne peut être plus clair.
00:00:51Bruno Retailleau est le chef de file des républicains, sans doute candidat à l'élection présidentielle en 2027.
00:00:56Il livre là son analyse, j'allais dire son programme.
00:01:01Sauf qu'au Sénat, mardi soir, en deuxième lecture, les républicains, via la loi dite Grémillet, en commission,
00:01:11ont rétabli les éoliennes sur terre.
00:01:14Ils ont acté le développement massif du solaire.
00:01:18Ils ont supprimé la sortie des règles européennes de tarification de l'électricité.
00:01:22Autrement dit, les républicains du Sénat, contre Laurent Wauquiez, contre Bruno Retailleau,
00:01:28acceptent l'idée que la facture d'électricité des Français s'envole.
00:01:33Situation impossible, incohérente, invivable.
00:01:37Bruno Retailleau imposera-t-il sa ligne à ceux de son camp à moins de deux ans de la présidentielle ?
00:01:43C'est son autorité qui est en jeu.
00:01:45Bruno Retailleau a l'ambition de gouverner la France.
00:01:47Il doit donc d'abord gouverner ses amis.
00:01:49Je ne doute pas que Bruno Retailleau ait compris l'enjeu de cette séquence.
00:01:54Le président des républicains joue sa crédibilité et son avenir sur ce dossier.
00:02:00Il est 9h01, Chana Lousteau.
00:02:02Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:16Trois hommes seront déférés aujourd'hui devant le procureur de la République de Paris
00:02:20après une violente agression le soir de la fête de la musique.
00:02:23Il s'en était pris à trois personnes, notamment une femme qui avait été jetée au sol
00:02:27avant de recevoir un coup de pied au visage.
00:02:30Les suspects sont tous nés en Ile-de-France entre 1997 et 2003.
00:02:34Ils encourt jusqu'à cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende.
00:02:39La grève des contrôleurs aériens commence aujourd'hui.
00:02:42Le trafic dans les airs s'annonce compliqué.
00:02:44Ça ne va pas s'arranger demain puisque le mouvement est prolongé.
00:02:4740% des vols seront annulés dans les aéroports parisiens, 30% dans le sud.
00:02:52À la veille du début des grandes vacances, le ministre des Transports parle de revendications inacceptables.
00:02:57Philippe Tabarro qui assure qu'il ne cèdera pas.
00:03:00Et puis le Sénat examine ce matin un texte pour autoriser les salariés à travailler le 1er mai.
00:03:06Une réponse à la polémique autour de la dernière fête du travail.
00:03:09Boulangers et Fleuris n'avaient pas eu le droit de travailler même s'ils étaient volontaires.
00:03:13Ces chefs d'entreprise dénoncent une législation trop floue.
00:03:17Ce texte a donc vocation à clarifier la situation.
00:03:20Voilà pour l'essentiel de l'information.
00:03:22C'est à vous Pascal.
00:03:22Merci beaucoup Shana Lousteau.
00:03:24Olive Féliroc qui est avec nous.
00:03:26Elle est professeure de français.
00:03:27Vous la découvrez régulièrement désormais sur notre antenne.
00:03:30Maître Pascal Pierre Garbarini qui est avocat.
00:03:32Richard Millet qui est écrivain et en fin d'émission.
00:03:34Il nous donnera ses cinq livres pour l'été.
00:03:38À la recherche du temps perdu, liste de James Joyce, etc.
00:03:41J'espère des livres un peu plus grand public que ce que je viens de dire là.
00:03:48Philippe Bilger que vous connaissez, ancien magistrat.
00:03:51Et puis ce matin Sabrina Birlin-Bouillet est avec nous, journaliste de police-justice.
00:03:55Parce que vous êtes venu avec Philippe Jean-Louis.
00:03:58Bonjour Monsieur Jean-Louis.
00:04:00Merci d'être avec nous.
00:04:01Vous avez été victime le soir de la Ligue des champions, de la victoire du PSG.
00:04:07de ce qu'on appelle un home jacking, home H-O-M-E.
00:04:11C'est-à-dire que des gens se sont introduits chez vous.
00:04:14C'est votre femme qui était présente et vous avez vécu sans doute un traumatisme important.
00:04:18Sabrina, est-ce que vous pouvez nous rappeler ce qui s'est passé ?
00:04:20Bien sûr, vous l'avez dit, ça s'est passé la nuit du 31 mai, le soir de la victoire du PSG.
00:04:25Catherine, la femme de Philippe, est dans leur maison du 16e arrondissement de Paris.
00:04:29Il n'y a qu'elle, sa fille de 15 ans et une amie de sa fille présente dans la maison.
00:04:32Et il est 3h du matin quand elle entend du bruit.
00:04:35Elle croit d'abord à des pétards vu la soirée.
00:04:37Mais là, elle se retrouve face à deux individus cagoulés.
00:04:40Elle hurle et c'est là que le film d'horreur commence.
00:04:43D'un coup, les hommes la frappent avec une massette.
00:04:46C'est une sorte de petit marteau.
00:04:47Ils la frappent au visage, derrière la tête aussi.
00:04:50Puis les agresseurs l'obligent à ouvrir le coffre fort.
00:04:53Ils la menacent en lui disant, on te bute maintenant ou après, tais-toi.
00:04:57Il lui ordonne de remplir un sac poubelle avec les bijoux et tous les effets de valeur.
00:05:01Et comme elle n'allait pas assez vite, selon eux, ils la frappent à nouveau.
00:05:06Pendant ce temps-là, les filles, elles, étaient cloîtrées dans la chambre,
00:05:09surveillées par l'un des agresseurs qui va jusqu'à casser à coup de massette la tirelire de la fille.
00:05:15La situation devient encore plus critique quand les clés de la voiture tombent du coffre fort.
00:05:20Et là, ils veulent la voiture.
00:05:22Mais c'est aussi à ce moment-là qu'ils prennent la fuite parce qu'ils ont peur que la police soit prévenue.
00:05:26En effet, les voisins, témoins du bruit et des cris surtout de Catherine, appellent le 17.
00:05:31Ils n'interviennent pas, mais ils appellent la police.
00:05:35Catherine est transportée d'urgence à l'hôpital.
00:05:37C'est là que Philippe est alerté et qu'il arrive sur place.
00:05:41Alors depuis le parquet, il a ouvert une enquête préliminaire pour tentative de meurtre et vol aggravé.
00:05:46Le butin, il est estimé à 50 000 euros.
00:05:48C'est la police judiciaire qui est chargée de l'enquête.
00:05:51Et une enquête qui progresse bien, selon nos informations.
00:05:54Comment on va à votre épouse, M. Jean-Louis ?
00:05:58C'est un petit peu comme un vase qui a été cassé et que l'on a reconstruit.
00:06:03Donc c'est l'intérieur qui est abîmé.
00:06:07Donc elle a peur de beaucoup de choses.
00:06:10Moi, je la trouve, comme notre fille, très courageuse.
00:06:14Mais elle est incapable de venir en parler.
00:06:20Donc elle a peur du moindre bruit, un claquement de porte, quelqu'un qui va la frôler dans la rue.
00:06:26Donc elle refuse d'être toute seule.
00:06:29Et j'ai la chance d'avoir...
00:06:31On a la chance d'être bien entourée.
00:06:32Il y a eu beaucoup de bienveillance autour de nous.
00:06:36Et ça me permet d'être très, très, très présent auprès d'elle.
00:06:40Elle est restée combien de temps à l'hôpital ?
00:06:42Je ne pense pas qu'on puisse appeler ça un hôpital.
00:06:45C'est plutôt un hôpital de campagne.
00:06:47C'est-à-dire qu'Ambroise Paré reçoit une victime d'un homejacking
00:06:50qui arrive avec des pompiers.
00:06:53Et trois quarts d'heure après, ma femme m'appelle pour me dire
00:06:55« Tu peux venir me chercher, on me met dehors. »
00:06:57Et je dis « Mais c'est une plaisanterie. »
00:06:59« Non, j'ai un traumatisme crânien. »
00:07:01« On m'a donné du doliprane. »
00:07:03« Mais si j'ai des vertiges ou des maux de ventre,
00:07:06il faut que je revienne en urgence. »
00:07:09Pas un scanner, rien.
00:07:11On a dû le faire nous-mêmes le lendemain.
00:07:14Et dans ce scanner, un traumatisme crânien a été identifié ?
00:07:18Alors, on est allé vérifier le cerveau.
00:07:21Donc il n'y avait pas d'hématome au cerveau.
00:07:22C'est ce que le médecin de famille craignait.
00:07:25Ce n'est quand même pas possible qu'il n'y ait rien eu de fait de plus que ça.
00:07:30Après, c'est un petit peu des relations déshumanisées.
00:07:33J'imagine qu'ils voient ça tous les jours.
00:07:35Une victime ne voit pas ça tous les jours.
00:07:37Et je pense qu'il serait peut-être temps de remettre les droits de l'homme,
00:07:41les droits des victimes aussi.
00:07:43Je pense que c'est important.
00:07:44Bon, sur le plan physique, manifestement...
00:07:47Sur le plan physique, c'est rétabli d'une façon exceptionnelle.
00:07:50Alors, vous habitez dans le 16e arrondissement.
00:07:51Oui.
00:07:52Vous avez une maison.
00:07:53Oui.
00:07:54Il est 3 heures du matin.
00:07:55Comment ces individus se sont-ils introduits dans cette maison ?
00:08:00Alors, le plus simplement du monde.
00:08:01Ils sont passés par-dessus une clôture, un portail.
00:08:05Et ils ont une masse de chantiers, de petits modèles, que l'on appelle une massette.
00:08:11Et ils défoncent une porte blindée.
00:08:14Donc, je ne sais pas...
00:08:15Je n'ai pas la notion du bruit que ça peut faire.
00:08:18Je vois déjà quand on claque une porte à 3 heures du matin.
00:08:20Je ne me permets pas de le faire pour réveiller personne.
00:08:22Quand vous dites qu'ils ont défoncé une porte blindée, la porte d'entrée est blindée chez vous ?
00:08:25La porte d'entrée était blindée, oui.
00:08:27Et ils ont réussi à la dégonder.
00:08:29Donc, je ne sais pas...
00:08:30C'est des gens qui avaient repéré, sans doute ?
00:08:33Je n'ai pas le sentiment.
00:08:34Ils étaient cagoulés.
00:08:35Ils étaient donc armés de cette massette.
00:08:37Mais la gardienne, qui habite à 300 mètres, m'a dit qu'il n'y avait que des gens cagoulés dans la rue à partir de 22h, 23h.
00:08:44Il n'y avait que ça dans la rue.
00:08:46Parce que...
00:08:46Alors, est-ce qu'il y a un rapport entre cette finale de Ligue des Champions, la présence de ceux qui sont venus dans Paris cette nuit-là,
00:08:53et l'attaque dont vous avez été victime ?
00:08:55En clair, est-ce que s'il n'y avait pas eu la Ligue des Champions, est-ce que cette attaque aurait eu lieu de la même manière ?
00:09:00Si c'est une question, mon ressenti est que s'il n'y avait rien eu, ils ne seraient pas venus profiter du bordel ambiant
00:09:10qui leur a permis de se dire, tiens, la police est là-bas en train de lutter, protéger un bus, porte de Saint-Cloud,
00:09:16c'est peut-être le bon moment d'y aller, et puis à un moment donné, peut-être que les effectifs doivent se reposer.
00:09:21Bon, je ne veux pas dire que c'est la première fois, mais du home-jacking, où il y en a eu de nombreuses cette nuit-là,
00:09:28c'est la première fois, une sorte d'ensauvagement qui s'est produit cette nuit dans Paris,
00:09:32et qui a été un peu sous-traitée au départ, en tout cas, dans l'espace médiatique.
00:09:36Ensuite, il y a eu beaucoup de témoignages par les réseaux sociaux, d'ailleurs,
00:09:40et c'est comme ça qu'on a vu des papiers dans Le Parisien, avec beaucoup de gens qui ont été victimes.
00:09:45D'ailleurs, je ne sais pas, Sabrina, si on sait le nombre de home-jacking qu'il y a eu cette nuit-là.
00:09:49Je n'ai pas le chiffre, mais c'est vrai que ça me paraît assez con.
00:09:51Il y a eu des cambriolages, mais pas des home-jacking, en tout cas pas à ma connaissance.
00:09:55On avait fait témoigner, souvenez-vous, sur l'antenne de CNews,
00:09:59cette dame qui s'était réfugiée dans la cave, parce que sa maison avait été attaquée de cette manière-là.
00:10:05– Juste, si ma femme accepte de témoigner par mon intermédiaire,
00:10:12c'est pour que les gens comprennent que ça ne concerne pas que les bobos,
00:10:16puisque je lis les réseaux sociaux, les bobos de gauche qui votent,
00:10:19et c'est bien fait pour eux, ça concerne tout le monde, et c'est le strict hasard.
00:10:24Le hasard est venu frapper à notre porte, ce sera demain.
00:10:27Bien évidemment que je ne vous le souhaite pas, ce sera chez vous.
00:10:30Tant que ça n'ira pas frapper à la porte de quelqu'un qui fait de la politique,
00:10:35qui est très connu, je pense qu'il ne se passera rien.
00:10:37– C'est ce que dit Thibaut de Montbrial.
00:10:39Thibaut de Montbrial avait dit il y a deux ans,
00:10:41tant qu'ils ne seront pas en bas de leur immeuble, il ne se passera rien dans ce pays.
00:10:45Mais il y a eu l'affaire Christophe Beaugrand, il y a quelques jours,
00:10:48il y a effectivement de nombreux homejackings, en tout cas quelques homejackings aujourd'hui
00:10:53qui se mettent en place.
00:10:54Que vous disent les policiers ?
00:10:57– Que cette agression est une exception, et vraisemblablement pas la dernière fois,
00:11:03mais qu'il y a un ensauvagement, et que pour eux, ils ne comprennent pas
00:11:08pourquoi ça a été aussi violent.
00:11:12taper sur une femme seule, à 3h du matin, qui n'a même pas eu l'occasion de dire
00:11:17ni oui, ni non, ni rien du tout, elle n'a rien refusé.
00:11:19– Et c'est ce qui s'était passé avec Bernard Tapie de la même manière.
00:11:22Votre témoignage est exactement le même que Bernard Tapie.
00:11:24– J'ai eu un dossier, c'est pareil.
00:11:27Alors là, c'est un repérage, ils sont rentrés dans la maison,
00:11:32et en fait ils ont pris, c'était un homme, ils l'ont aspergé d'un produit,
00:11:37ils ne savaient pas si c'était de l'essence ou non,
00:11:39et ils ont allumé le briquet en disant, dis-nous où est le coffre, etc.
00:11:43Ils ont découpé au cutter toutes les toiles qu'ils ont enroulées,
00:11:48ils sont partis avec des sacs, etc.
00:11:50Le problème, c'est que je ne veux pas…
00:11:51C'est vrai que c'est qu'ensuite, quand on les a retrouvés,
00:11:54ils sont passés en correctionnel, ils ont pris deux ans.
00:11:56– Il y a un vrai problème.
00:11:59– Il y a un vrai problème, voilà.
00:12:00– Les policiers aujourd'hui, Sabrina disait, l'enquête est en marche,
00:12:04mais c'est, par exemple, dans l'affaire Tapie,
00:12:06on n'a jamais retrouvé ceux qui avaient agressé Bernard Tapie.
00:12:09– Généralement, ce sont dans les trois mois.
00:12:10Il y a 70% des affaires qui sont élucidées dans les trois premiers mois.
00:12:15C'est là qu'il y a encore le plus d'indices possibles
00:12:17et que les enquêteurs peuvent aller le plus vite possible.
00:12:19C'est au début, au début.
00:12:20Après, ça devient compliqué.
00:12:21– C'était parce qu'il y avait les caméras qui étaient dans la rue,
00:12:24avec la vidéosurveillance,
00:12:25où on avait repéré une voiture qui avait été deux fois de suite.
00:12:29– Votre maison est équipée de caméras, il y a des vidéosurveillance.
00:12:32Peut-être que vous ne pouvez pas parler d'ailleurs,
00:12:33parce que l'enquête est en cours.
00:12:34– C'est tout simple, j'ai mis des caméras
00:12:36et la caméra qui est face à la porte d'entrée
00:12:39est tombée en panne dans l'après-midi.
00:12:41– Elle est tombée volontairement ?
00:12:43Elle a été saboteur à votre avis ?
00:12:45– Non, je pense que c'est un cumul de pas de chance.
00:12:50C'est ce cumul qui fait que cette caméra s'est éteinte,
00:12:52elle a été remplacée, maintenant elle fonctionne.
00:12:56Si cette caméra avait fonctionné,
00:12:58j'aurais pu être prévenu en amont de ce qui se passait
00:13:00puisque j'aurais été alerté.
00:13:01– Il y avait donc votre petite fille qui était présente,
00:13:05elle a quel âge votre petite fille ?
00:13:05– 15 ans.
00:13:06– Ah oui, c'est une adolescente.
00:13:07– Elle était ridicule à l'écrit de sa mère.
00:13:09– Bon, et j'imagine qu'elle-même est traumatisée.
00:13:12– Qui ne le serait pas d'entendre l'autorité naturelle
00:13:18se mettre à pleurer et implorer qu'on arrête d'être frappé ?
00:13:24– C'est un petit peu compliqué de le revivre comme ça,
00:13:29mais à 15 ans, être réveillée par les cris de sa mère
00:13:33qui implore que ça s'arrête,
00:13:35et on entend, les coups continuent,
00:13:39on se dit, est-ce qu'on va partir ?
00:13:41Elle a eu l'idée à un moment donné de s'échapper par le toit.
00:13:46Et elle s'est dit, mais je ne peux pas abandonner ma mère.
00:13:47Et donc, elles ont tout de suite, avec sa copine qui était là,
00:13:54eu le réflexe de faire le 17.
00:13:57Elles ont fait le 15, le 18, le 17.
00:13:59Elles ont fait tout ce qu'elles pouvaient.
00:14:01C'est ce qui a attiré l'attention du deuxième individu
00:14:04qui a entendu qu'il y avait du bruit.
00:14:06Et qu'elles ont donc rencontré,
00:14:09elles ont pu échanger avec ce charmant monsieur.
00:14:13– Et on sait le profil de ces deux jeunes gens qui étaient là,
00:14:16elles ont témoigné ?
00:14:16– Le profil, alors, il est a priori assez jeune,
00:14:20dit que c'est notre fille,
00:14:23parce que quelque part, ça l'a rassuré de voir,
00:14:27vous savez, les cagoules, on voit ça.
00:14:30Alors, il est noir, ou de type noir,
00:14:33je ne sais plus ce qu'il faut dire ou ne pas dire.
00:14:37Et il semblait, elle nous a dit,
00:14:39mais j'avais l'impression qu'il était deux ou trois ans,
00:14:42qu'il n'avait que deux à trois ans de plus que moi.
00:14:44Et du coup, ça m'a fait un petit peu moins peur.
00:14:46Et puis, quand ils ont fini leur œuvre,
00:14:52et qu'ils sont partis en courant,
00:14:54parce qu'ils avaient compris que la police avait été prévenue,
00:14:56elle les a suivis,
00:14:58pour être sûr qu'ils ne reviennent pas,
00:15:00qu'ils quittent bien la maison.
00:15:01– Et ils sont partis comment ? À pied ?
00:15:04– Alors, écoutez, ils ont quitté la maison à pied,
00:15:09partis à droite ou à gauche.
00:15:11Notre voisin, dans un grand mouvement d'héroïsme,
00:15:15les a vus sauter par-dessus la porte qui était défoncée.
00:15:20Et elle les a suivis pour être sûrs qu'ils ne reviennent pas finir sa mort.
00:15:25– Et vous avez été prévenu comment ?
00:15:26– C'est ma femme qui m'a appelé.
00:15:29– Parce que vous n'étiez pas ?
00:15:29– L'agression a duré, parce que tout ça a l'air d'être très rapide,
00:15:31mais ça dure entre 15 et 20 minutes.
00:15:33– Ce qui est un enfer, évidemment.
00:15:35– Je ne sais pas si on réalise.
00:15:36– Je pense qu'on ne peut pas réaliser.
00:15:39Si on ne l'a pas vécu, c'est toujours pareil.
00:15:40– Ma femme sait faire la différence.
00:15:41Je suis d'une période où on faisait son service militaire.
00:15:45Ma femme sait faire la différence de douleur
00:15:47entre un coup de massette et un coup de poing.
00:15:51Je mets au défi tout le monde ici.
00:15:54On peut peut-être imaginer,
00:15:56mais ressentir une douleur entre une masse froide
00:15:58qui vient vous taper quatre fois à la tête
00:16:00et des coups de poing, j'en suis incapable.
00:16:03– C'est un témoignage de personnes,
00:16:09qui vous écoutent, qui dit un ami victime de homejacking,
00:16:11les délinquants identifiés, interpellés, en liberté,
00:16:14en attente de procès depuis bientôt trois ans.
00:16:16Les victimes sont évidemment traumatisées à vie
00:16:18et c'était des mineurs.
00:16:20Bon, cette violence, de toute façon,
00:16:22on dit toujours la même chose, monsieur le magistrat.
00:16:25S'il n'y a pas des sanctions dissuasives,
00:16:29un homejacking, c'est dix ans.
00:16:30Voilà, au minimum.
00:16:32Dix ans, même s'il n'y a pas de blessés, etc.
00:16:34Donc je ne vous explique pas.
00:16:35Donc tant qu'on ne mettra pas en place
00:16:37des mesures très fortes,
00:16:39ben écoutez, ça continuera.
00:16:41Voilà, ça continuera.
00:16:42Et ça continue, d'ailleurs.
00:16:45– Je suis totalement d'accord avec ce que je viens d'entendre.
00:16:47– Évidemment.
00:16:48– Ah non, je m'en doutais.
00:16:49– Mais oui, mais j'espère que vous aussi,
00:16:50vous êtes d'accord.
00:16:51– Oui, oui, mais…
00:16:52– Attends, non, mais il n'y a pas oui, oui, en fait.
00:16:53– Mais ce n'est pas comme ça.
00:16:54– Mais si, c'est comme ça.
00:16:55– Mais non.
00:16:56– Bah si, en fait.
00:16:57– C'est dix ans.
00:16:58– Ben oui, c'est comme ça.
00:16:59– C'est peut-être même plus, à la limite.
00:17:01– Mais Philippe Bilger, pardonnez-moi,
00:17:02c'est minimum dix ans.
00:17:04C'est-à-dire que tu rentres chez quelqu'un une nuit
00:17:05où tu n'as rien à faire, c'est dix ans.
00:17:08– Bien sûr.
00:17:08– Est-ce qu'un jour, vous pouvez dire
00:17:09« Oui, c'est comme ça et c'est simple.
00:17:12Ça ne peut pas vous arriver à vous.
00:17:13Ça ne peut pas m'arriver à moi.
00:17:15Arrêtez ce ton. »
00:17:15– Mais je n'ai pas besoin de vous pour le savoir.
00:17:18– Eh bien, dites-le.
00:17:19– Mais je le dis à ma manière.
00:17:22– Eh bien non, vous ne le dites pas.
00:17:23– Mais si, parce que votre manière de le dire,
00:17:26non seulement elle n'est pas proportionnée
00:17:29à la gravité de ce que monsieur a subi,
00:17:32et ça n'est pas comme ça
00:17:33qu'on résoudra un problème de sauvagerie.
00:17:36– Mais si, mais si, mais qu'est-ce que vous en savez ?
00:17:38– Mais je...
00:17:38– Qu'est-ce que vous en savez, en fait ?
00:17:41– Mais vous, vous en prenez à moi,
00:17:42je vous réponds sur le même ton.
00:17:44– Mais qu'est-ce que vous en savez
00:17:45que ça ne résoudra pas le problème ?
00:17:46– Qu'est-ce que vous en savez ?
00:17:47– Eh bien, on peut essayer au moins,
00:17:48puisqu'on n'a jamais essayé.
00:17:49– Et moi, j'essaye à ma manière.
00:17:51– Eh bien oui, ça ne marche pas.
00:17:52– Mais non, arrêtez, franchement.
00:17:55– Mais il n'y a pas d'arrêter, en fait.
00:17:56Ça ne marche pas depuis cinq ans.
00:17:57– Si, lorsqu'on retrouve ces agresseurs,
00:18:00c'est plus que de la sauvagerie.
00:18:03Si j'étais ministère public,
00:18:05évidemment, je requerrais une peine très sévère.
00:18:09Je ne parviens pas à croire, tout de même,
00:18:11cher monsieur, que ces agressions ne soient pas ciblées.
00:18:15Tout de même, je veux dire.
00:18:16– Je pense que c'est ce que l'on veut faire croire à tout le monde.
00:18:19C'est oui, c'est ciblé, c'est ceci.
00:18:21Quand je vois qu'une gardienne est obligée
00:18:22d'aller se cacher dans la cave,
00:18:23j'ai regardé ça ce matin,
00:18:24je ne pense pas que les agresseurs aient ciblé une gardienne
00:18:28avec sa famille, sa fille de six ans,
00:18:30qui était obligée de rester pendant deux heures dans une cave.
00:18:33Je crains, cher monsieur, je ne vous connais pas,
00:18:35il n'y a aucun jugement de ma part,
00:18:37mais à force de laisser croire ces choses-là,
00:18:39on va dire, oui, mais regardez la tête du bobo à la télé,
00:18:42regardez le Philippe Jean-Louis.
00:18:44Mais en fait, c'est de sa faute à lui.
00:18:46La prochaine fois, je viendrai en t-shirt avec des trous
00:18:48et je dirai, oui, mais là, c'est crédible.
00:18:51Je suis navré.
00:18:52Moi, je suis plutôt d'accord avec M. Pro que vous.
00:18:56Ce n'est peut-être pas systématique,
00:18:58mais le message qui est passé,
00:19:00quand j'entends que des gens qui se permettent
00:19:01de rentrer chez des gens et sortent libres,
00:19:04enfin, je vous prie de me dire...
00:19:04C'est scandaleux, absolument.
00:19:06C'est un petit harcèlement scolaire
00:19:07où on va prendre l'enfant qui est victime
00:19:08et que l'on va foutre dehors
00:19:10et les autres continuent.
00:19:12Mais je suis tout à fait de votre avis.
00:19:13Pour moi, cher monsieur,
00:19:14il devrait y avoir un minimum,
00:19:16un minimum,
00:19:17et ça mettrait du plomb dans la tête
00:19:18de ces gens-là qui se diraient
00:19:19« Je veux exactement une peine planchée. »
00:19:21Mais on est d'accord.
00:19:22Tout ce qui existe...
00:19:23Vous avez dit la même chose.
00:19:24Mais on est d'accord, mais non, mais...
00:19:26En fait, c'est pas ce que je le dis.
00:19:27Mais pas du tout...
00:19:29C'est votre manière de dire.
00:19:29C'est ma manière.
00:19:30Mais pas du tout lorsque vous dites...
00:19:32Vous dites...
00:19:33Attends, là, ça vaut 10 ans.
00:19:3510 ans.
00:19:36C'est une planchée, oui.
00:19:36Tu reçois quelqu'un, 10 ans, ça vous va ?
00:19:38Mais ça...
00:19:38Mais non, mais...
00:19:39Mais pourquoi non ?
00:19:40Mais ça me...
00:19:41Mais ça me va...
00:19:43Donnez le début d'un argument
00:19:45qui permette que je comprenne.
00:19:46Moi, je veux tout entendre.
00:19:47Je vous assure que je...
00:19:48Déjà, déjà...
00:19:49Pourquoi non ?
00:19:50Déjà le ton.
00:19:51Ah, le ton.
00:19:52Ah, d'accord.
00:19:52Je veux dire...
00:19:53Non, mais franchement,
00:19:55vous n'avez pas dit...
00:19:56Vous n'avez pas dit au minimum 10 ans.
00:19:59Vous avez dit...
00:20:00Ça, ça vaut 10 ans.
00:20:01Parce que...
00:20:02Parce que...
00:20:02Parce que...
00:20:02Parce que...
00:20:04En fait, il n'aime pas mon ton.
00:20:05Mais non !
00:20:06T'as entendu ton ton ?
00:20:07Mais non !
00:20:08Vous savez parfaitement
00:20:09que vous ne brillez pas
00:20:10dans votre ton par la nuance.
00:20:13On pourrait dire exactement
00:20:14la même chose sur les 10 ans,
00:20:16mais d'une autre manière.
00:20:18Je n'ai pas envie,
00:20:18sur ces sujets-là,
00:20:20d'être dans la nuance.
00:20:22Cher ami.
00:20:23Parce que quand il rentre
00:20:24et qu'il bastonne cette dame,
00:20:26C'est une horreur.
00:20:27Ils ne sont pas dans la nuance.
00:20:29Mais nous n'avons pas besoin
00:20:30de vous pour le savoir.
00:20:31Mais si, justement.
00:20:32Un peu de...
00:20:33La preuve est que vous n'étiez pas d'accord.
00:20:35Monsieur Garbarini.
00:20:37Deux éléments.
00:20:39Monsieur Bilger,
00:20:40et vous savez le respect
00:20:41que j'ai pour vous
00:20:42et que j'ai toujours eu pour vous,
00:20:43notamment quand je plaidais contre vous.
00:20:45Mais les réquisitions que vous dites,
00:20:48c'est les vôtres.
00:20:50Moi, dans le dossier
00:20:50dont j'ai parlé,
00:20:52les réquisitions,
00:20:53elles ont été de deux ans.
00:20:54C'est honteux.
00:20:56C'est honteux.
00:20:56Moi, je suis parti civil,
00:20:57donc je n'ai pas le droit
00:20:58de réclamer de peine.
00:21:00Et les réquisitions de deux ans,
00:21:02avec ce monsieur
00:21:03qui a été,
00:21:04donc,
00:21:04heureusement pas violenté
00:21:06avec des coups
00:21:07comme l'épouse
00:21:09de monsieur,
00:21:11mais quand même
00:21:12qui a eu la peur de sa vie,
00:21:14puisqu'en plus,
00:21:14il a entendu taper
00:21:15à la porte
00:21:16et il croyait
00:21:17que c'était son épouse
00:21:17qui venait.
00:21:18Et en fait,
00:21:19c'était un voisin
00:21:20qui venait réclamer quelque chose.
00:21:22Bref,
00:21:23donc les réquisitions,
00:21:23elles n'étaient pas à la hauteur.
00:21:25Et les personnes,
00:21:25elles ont été condamnées
00:21:26à deux ans.
00:21:27Ça, c'est le premier point
00:21:28et ce n'est pas acceptable.
00:21:29Et deuxièmement,
00:21:30deuxièmement,
00:21:31où là,
00:21:32je vous rejoins,
00:21:33où là,
00:21:33on est d'accord,
00:21:34et c'est qu'il faut changer
00:21:35le code pénal
00:21:36à ce moment-là
00:21:36puisque dans le cadre
00:21:38du code pénal,
00:21:40on doit prendre en compte
00:21:41l'individualisation
00:21:43de la peine.
00:21:44C'est-à-dire que
00:21:45lorsqu'on a
00:21:46une infraction
00:21:47qui est commise
00:21:48et que la personne
00:21:48est reconnue coupable,
00:21:50on doit,
00:21:51c'est le droit
00:21:52français,
00:21:52on doit prendre en compte
00:21:54quelle est la personnalité
00:21:55de l'auteur.
00:21:56Richard Millet,
00:21:57moi,
00:21:57peine planchée,
00:21:58la peine planchée,
00:22:00c'est tout à fait autre chose.
00:22:02Ah,
00:22:02vous êtes gentil avec moi.
00:22:03Non,
00:22:03mais la peine planchée,
00:22:05je suis tout à fait d'accord.
00:22:06Pascal,
00:22:06je l'ai dit,
00:22:07moi,
00:22:08j'étais le seul
00:22:08qui voulait
00:22:09la restauration des...
00:22:11Dix ans,
00:22:12vous rentrez chez quelqu'un
00:22:13dix ans.
00:22:14Ça ne peut pas vous arriver
00:22:15à vous,
00:22:15ça ne peut pas m'arriver
00:22:16à moi,
00:22:16je rentre chez quelqu'un.
00:22:17Soyez gentil
00:22:19comme c'est notre dernière.
00:22:21Ah bon ?
00:22:21En ce qui me concerne,
00:22:24arrêtez d'imposer
00:22:25sur la réalité
00:22:26même la plus tragique
00:22:28du monde
00:22:28et je suis beaucoup
00:22:30plus sensible
00:22:31que d'autres
00:22:32à cela,
00:22:34des décrets
00:22:35comme ça
00:22:36un petit peu simplistes.
00:22:38D'accord,
00:22:38c'est simpliste.
00:22:39C'est simpliste
00:22:39de protéger
00:22:40les braves gens.
00:22:41Non.
00:22:41Non,
00:22:41mais il n'y a pas de souci.
00:22:42La société des honnêtes gens,
00:22:44elle doit être protégée.
00:22:44Il n'y a pas de souci,
00:22:45Philippe Béger,
00:22:46c'est simpliste,
00:22:46c'est simpliste.
00:22:47Vous avez non seulement
00:22:48une manière
00:22:49de...
00:22:50Il n'y a pas de souci.
00:22:51Je dis Richard Miel,
00:22:53c'est simpliste de dire 10 ans.
00:22:54de dénaturer
00:22:55ce que les autres...
00:22:55Mais non,
00:22:56c'est vous qui dénaturez mes propos,
00:22:57vous dites que c'est simpliste.
00:22:58Pardonnez-moi,
00:22:58c'est vous qui êtes
00:23:00très désagréable en fait.
00:23:01Vous expliquez
00:23:02que c'est simpliste
00:23:03parce que je demande 10 ans.
00:23:04Donc arrêtez la condescendance.
00:23:06Moi je ne suis pas votre...
00:23:07Mais c'est pas de la condescendance.
00:23:07Non, mais si,
00:23:08vous me dites que c'est simpliste.
00:23:09Si c'était de la condescendance,
00:23:11Pascal,
00:23:11je ne discuterais même pas.
00:23:12Vous me dites,
00:23:13c'est pas simpliste en fait.
00:23:15C'est,
00:23:16comment dire,
00:23:16vous pourriez dire
00:23:17c'est sévère,
00:23:18c'est autorité,
00:23:20mais il n'y a rien de simpliste là-dedans.
00:23:21Mais pour moi,
00:23:22c'est simpliste,
00:23:22ça n'est pas d'une critique.
00:23:23Et puis je vais vous dire,
00:23:24il faut peut-être
00:23:25des mesures radicales
00:23:27aujourd'hui
00:23:27pour lancer des signaux
00:23:29à la société.
00:23:29Richard Millet.
00:23:30Monsieur,
00:23:31est-ce que vous pourriez nous répéter
00:23:32ce que vous a dit
00:23:33le commissaire,
00:23:34enfin les policiers ?
00:23:35À quel moment ?
00:23:36J'en ai croisé beaucoup.
00:23:38Les premiers que j'ai croisés
00:23:39quand je suis arrivé
00:23:40comme un fou
00:23:41et que j'ai couru dans la rue,
00:23:43c'est
00:23:43vous ne pouvez pas rentrer,
00:23:44c'est une scène de crime.
00:23:45Donc déjà,
00:23:45j'ai cru que ma femme était morte
00:23:47après l'avoir eue au téléphone.
00:23:49Donc je vous laisse imaginer ça.
00:23:52Ce n'est pas un manque de tact.
00:23:54Je sais peut-être
00:23:54vraisemblablement
00:23:55l'action,
00:23:56tout ça,
00:23:57mais lesquels ?
00:23:58Non mais je pensais,
00:23:58vous avez tout à l'heure
00:23:59parlé d'en sauvagement.
00:24:01Oui.
00:24:02Vous pouvez répéter la phrase
00:24:02qu'il vous a dite exactement ?
00:24:04Non, c'est une exception,
00:24:05c'est ça ?
00:24:06C'est une exception, oui.
00:24:07C'est une des premières fois
00:24:09qu'il y avait une telle violence
00:24:10débridée
00:24:11et qu'il ne comprenait pas.
00:24:13C'était un signe
00:24:14de non-professionnalisme
00:24:15et vraisemblablement,
00:24:17c'est les pieds nickelés
00:24:18version orange mécanique.
00:24:20Oui, c'est ça.
00:24:21Mais le message
00:24:22que l'on va faire passer,
00:24:23et je comprends ce que vous dites,
00:24:24je comprends ce que vous dites,
00:24:25c'est que s'ils prennent deux ans,
00:24:27mais le message,
00:24:27c'est quoi ?
00:24:28C'est qu'on a agressé quelqu'un
00:24:30en 15 minutes,
00:24:31on a gagné 50 000 euros
00:24:32et en deux ans,
00:24:34si c'est une peine,
00:24:35elle ne sera pas appliquée,
00:24:36ils ne vont pas passer deux ans.
00:24:37Mais je crois qu'on peut savoir
00:24:38que les peines de moins de trois ans,
00:24:39on ne va pas en prison,
00:24:40ils ressortent avec un bracelet,
00:24:41donc ils recommencent le lendemain.
00:24:43Mais en plus,
00:24:44moi je suis persuadé
00:24:45et je suis d'accord
00:24:46avec Pascal Praud
00:24:47sur le fait
00:24:49qu'on utilise la situation.
00:24:51On sait que ça va dégénérer
00:24:52parce qu'il y a une fête
00:24:53qui a lieu
00:24:54et donc je suis sûr
00:24:55que ces auteurs-là,
00:24:56ils profitent de la situation.
00:24:57C'est de l'opportunisme.
00:24:58C'est de l'opportunisme.
00:24:59On sait qu'on va pouvoir
00:25:00en trouver.
00:25:01Avec le sujet qu'on va voir
00:25:02sur la fête de la musique
00:25:03et les types qui tabassent.
00:25:04Nous sommes d'accord.
00:25:05Ce sont les mêmes images.
00:25:06Ce sont les mêmes images.
00:25:07Un coup de pied
00:25:08à la tête d'une femme
00:25:09qui est par terre,
00:25:10mais c'est le même.
00:25:10Moi, ces jeunes gens,
00:25:11s'ils sont retrouvés,
00:25:12je les mets de 10 ans.
00:25:13Voilà.
00:25:15S'ils ne sont pas mineurs.
00:25:16Mais aussi.
00:25:17Ils ne sont pas mineurs.
00:25:18Il y a aussi cette problématique-là.
00:25:19Je les mets quand même 10 ans.
00:25:20Techniquement,
00:25:20ils risquent 20 ans,
00:25:2110 ans s'ils sont mineurs.
00:25:23Siri, il risque 20 ans ?
00:25:25Je les mets 20 ans.
00:25:25Merci.
00:25:27Je les mets 20 ans.
00:25:28Vous voyez ?
00:25:28Il risque 20 ans.
00:25:29Il risque 20 ans.
00:25:30Je mets la peine maximum.
00:25:32Notre ami Thomas Hill.
00:25:34Thomas Hill est avec nous.
00:25:35Cher Thomas,
00:25:36comment ça va ?
00:25:37Ça va très bien.
00:25:38Je vois que vous êtes en forme
00:25:39ce matin, Pascal.
00:25:40Vous voyez,
00:25:41même vous vous ironisez.
00:25:43Si ça vous arrive,
00:25:44vous allez voir.
00:25:46Bien sûr, bien sûr.
00:25:47Tout le monde dit bien sûr,
00:25:49mais au fond,
00:25:50tout le monde dit voilà.
00:25:51Tout le monde tergiverse.
00:25:53Qui vous avez ce matin ?
00:25:54On va parler d'Interville ce matin.
00:25:56C'est un peu l'événement télé du jour.
00:25:57Le retour d'Interville ce soir.
00:25:59Et nous,
00:26:00on va vous montrer,
00:26:00on va vous montrer tout à l'heure
00:26:01des images de Léon Zitrone.
00:26:03On a trouvé deux archives.
00:26:04Je vous ai dit,
00:26:05vous savez pourquoi Interville,
00:26:07ça a été créé en 1962 ?
00:26:1062, oui.
00:26:11Et vous savez pourquoi ?
00:26:11C'est pour le Tour de France,
00:26:12c'est ça ?
00:26:13C'est-à-dire que le Tour de France
00:26:14était interdit de diffusion
00:26:16parce que pour la première fois,
00:26:17il y avait des publicités.
00:26:18Le général de Gaulle,
00:26:19le gouvernement ne souhaitait pas
00:26:20retransmettre ce Tour de France.
00:26:22Vous voyez,
00:26:22une autre époque,
00:26:23c'était il y a 63 ans.
00:26:24Donc on a inventé
00:26:26un programme de substitution.
00:26:29Pourquoi ?
00:26:30Parce qu'il y avait
00:26:30des moyens techniques
00:26:31qui étaient mis en place.
00:26:32et c'était à Dax,
00:26:34le premier Interville.
00:26:36Donc comme il y avait des moyens,
00:26:37ils ont dit,
00:26:37on va perdre cette émission.
00:26:39Guilux !
00:26:40Je ne vous entends plus,
00:26:41on m'a cassé mes lunettes.
00:26:42On est en retard.
00:26:44On est,
00:26:44bah oui,
00:26:44ça c'est tous les matins.
00:26:45Merci beaucoup,
00:26:47monsieur Jean-Louis,
00:26:49merci.
00:26:49Merci à vous.
00:26:50D'avoir témoigné,
00:26:51bien évidemment,
00:26:52et pensez pour votre épouse,
00:26:53pensez pour votre fille.
00:26:55Et puis espérons,
00:26:55vous disiez que la police
00:26:57avait des...
00:26:58Vous ne pouvez pas en dire plus,
00:26:59sans doute,
00:26:59mais l'enquête avance.
00:27:00Mais l'enquête avance bien.
00:27:02Il est 9h26.
00:27:03Merci beaucoup.
00:27:03On va parler dans une seconde
00:27:06des éoliennes,
00:27:08parce que c'est un sujet
00:27:09tout à fait intéressant.
00:27:10Et vous avez peut-être vu ce matin
00:27:11Jean-François Copé,
00:27:13qui ne veut pas dire,
00:27:14tout en disant les choses,
00:27:16etc.,
00:27:17qui était interrogé
00:27:18par Sonia Mabrouk,
00:27:19et on se rend compte
00:27:19qu'au RPR,
00:27:20qu'au RPR,
00:27:21qu'au LR,
00:27:22pardon de moi,
00:27:23que chez les Républicains,
00:27:24il y a une très grande différence
00:27:26sur ce sujet.
00:27:27Parce que certains veulent
00:27:27les éoliennes,
00:27:28c'est en gros,
00:27:28M. Copé,
00:27:31et d'autres n'en veulent plus.
00:27:32C'est M. Retailleau.
00:27:33Le hasard, Pascal,
00:27:34c'est que j'ai rencontré
00:27:35Jean-François Copé
00:27:37en arrivant,
00:27:38et son argument,
00:27:41c'est de dire
00:27:42qu'on ne peut pas
00:27:43mettre à la rue
00:27:4480 000 personnes
00:27:46qui travaillent
00:27:46pour l'éolienne.
00:27:48Mais c'est un argument,
00:27:50vous voulez doubler
00:27:51votre facture d'électricité ?
00:27:52Non, non, je me contente.
00:27:53Parce qu'il y a 40 millions
00:27:54de gens qui font la doubler,
00:27:55donc je ne pense pas
00:27:56qu'il faut mettre à la rue,
00:27:58je pense qu'il faut stopper,
00:27:59il ne faut pas en créer
00:28:00de nouvelles.
00:28:01Après,
00:28:02ceux qui sont en place,
00:28:03on ne va pas les démanteler
00:28:03de toute façon tout de suite,
00:28:05il faut trouver effectivement,
00:28:06mais il faut arrêter.
00:28:07Il faut arrêter,
00:28:07ça coûte cher,
00:28:08et ce n'est pas utile,
00:28:09etc., etc.
00:28:10On en a parlé.
00:28:10On va être avec
00:28:11Jean-Philippe Tanguy
00:28:11du Rassemblement National
00:28:12qui connaît bien ce sujet
00:28:14manifestement qu'il porte
00:28:15depuis de nombreuses années.
00:28:16A tout de suite.
00:28:20Il est 9h34,
00:28:21Sommayel Abidi,
00:28:22bonjour,
00:28:22le rappel des titres.
00:28:29Bonjour Pascal,
00:28:30bonjour à tous.
00:28:30Cécile Collère
00:28:31et Jacques Paris
00:28:32s'inculpaient d'espionnage
00:28:33pour le compte d'Israël.
00:28:35Ils sont notamment
00:28:36accusés de complots
00:28:37pour renverser le régime
00:28:38et de corruption sur Terre.
00:28:40Je vous rappelle
00:28:40que le couple de Français
00:28:41est détenu
00:28:42depuis plus de 3 ans
00:28:43par le régime des Mollahs
00:28:44après un voyage touristique
00:28:46en Iran.
00:28:47Un élu municipal
00:28:48du Doubs
00:28:49en comparution immédiate
00:28:50pour apologie du terrorisme,
00:28:52Ismaël Boudjekada,
00:28:53est jugé
00:28:54pour 6 infractions.
00:28:55L'un de m'interpellé
00:28:56le 3 mai dernier
00:28:57à l'aéroport de Mulhouse
00:28:58en revenant d'Arabie Saoudite
00:28:59avait déjà été condamné
00:29:01en juin 2024
00:29:02à 20 000 euros d'amende
00:29:03et 3 ans d'inéligibilité
00:29:05pour le même chef d'accusation.
00:29:08Et puis la France
00:29:08respire mieux.
00:29:09Plus que 17 départements
00:29:10en vigilance orange canicule.
00:29:12Les températures sont en baisse
00:29:14sur la majorité du pays.
00:29:15Toutefois,
00:29:16il fera encore bien chaud
00:29:17à Marseille,
00:29:17Montpellier,
00:29:18mais aussi à Nice.
00:29:19Merci beaucoup Somaïa.
00:29:23Je vous avais dit au revoir
00:29:24M. Philippe Jean-Louis
00:29:25et puis en parlant
00:29:27durant l'interpo,
00:29:28je lui ai dit
00:29:29non,
00:29:29il faut que vous restiez,
00:29:30il faut que vous me disiez
00:29:30ce que vous me disiez
00:29:32durant la pause,
00:29:33ce que vous ont dit
00:29:34les policiers
00:29:35lorsque vous êtes allés
00:29:36au commissariat
00:29:38pour votre sécurité.
00:29:38C'est pas très compliqué
00:29:42parce que j'ai demandé
00:29:43un petit peu
00:29:43qu'est-ce qu'on pouvait faire
00:29:44nous,
00:29:45comment on pouvait
00:29:46améliorer notre sécurité.
00:29:49Le message est très clair.
00:29:52Personnellement,
00:29:52je ne peux rien faire.
00:29:53La meilleure chose
00:29:54que je puisse faire,
00:29:55c'est de quitter
00:29:55la ville de Paris
00:29:56qu'ils n'ont pas
00:29:58les moyens
00:29:59de protéger.
00:30:01Donc quand vous entendez ça
00:30:02et que moi j'ai signé
00:30:04un contrat moral
00:30:04comme tout le monde
00:30:05avec la ville,
00:30:06je suis venu,
00:30:07je pensais être protégé
00:30:09et je me rends compte
00:30:10que la justice
00:30:11fait en sorte
00:30:12que je ne sois pas protégé
00:30:13et que si on arrête
00:30:14ces individus,
00:30:16le message qui sera passé
00:30:17c'est vous pouvez continuer,
00:30:18il ne se passera jamais rien.
00:30:20Donc le conseil
00:30:21des policiers
00:30:22que j'ai croisé,
00:30:24certains,
00:30:24c'était
00:30:25écoutez,
00:30:25nous on ne peut plus
00:30:26assurer la sécurité
00:30:26de tout le monde,
00:30:27c'est comme ça,
00:30:29idéalement,
00:30:30il faut quitter
00:30:30la ville de Paris.
00:30:34C'est loquant.
00:30:35Donc vous déménagez.
00:30:37Alors,
00:30:37nous on déménage
00:30:38pour quitter les murs
00:30:40dans lesquels nous sommes,
00:30:41on reste dans Paris
00:30:42pour des raisons
00:30:43professionnelles
00:30:44et familiales,
00:30:45mais si on avait eu
00:30:46le choix,
00:30:47je pense que nous
00:30:48n'aurions pas hésité.
00:30:49Non mais il y a beaucoup
00:30:49de gens qui vont
00:30:50de leur maison,
00:30:51vous êtes dans l'immobilier,
00:30:52un appartement a priori
00:30:53dans Paris,
00:30:54vous êtes plus protégé.
00:30:57Non.
00:30:58Un appartement ?
00:30:59Non,
00:30:59je vous le dis,
00:31:00vous n'êtes protégé
00:31:01que si vous avez
00:31:02un gardien H24.
00:31:03il n'y a pas de gardien,
00:31:07c'est arrivé dans le 16ème
00:31:08arrondissement,
00:31:08il y a eu des intrusions,
00:31:09il n'y avait pas de gardien,
00:31:10ils sont rentrés,
00:31:11les gens se sont barricadés
00:31:12derrière leurs portes,
00:31:14comme au Moyen-Âge.
00:31:15Donc je suis navré,
00:31:16ce n'est pas une bonne nouvelle,
00:31:18que vous soyez dans une maison,
00:31:19que vous soyez dans un immeuble,
00:31:20la sécurité sera la même.
00:31:22Alors,
00:31:22c'est un fait de société,
00:31:23non pas un fait divers,
00:31:24et figurez-vous hier
00:31:25qu'il y a eu un texte
00:31:26de la commission
00:31:27sur la proposition de loi
00:31:29adoptée par le Sénat,
00:31:31et certains ont voulu,
00:31:33c'était un amendement
00:31:34qui visait à amener
00:31:35une réflexion
00:31:36sur le cadrage médiatique
00:31:37des faits divers
00:31:37dans le traitement
00:31:38de l'actualité.
00:31:38Le groupe écologiste
00:31:39et social estime
00:31:40que les médias publics
00:31:41doivent être exemplaires
00:31:42et ne pas céder
00:31:43à l'instrumentalisation
00:31:44des faits divers,
00:31:44devenues méthode de cadrage
00:31:45de l'information
00:31:46sur certaines chaînes privées
00:31:47comme CNews.
00:31:48Donc, c'est assez intéressant
00:31:50ces gens-là
00:31:50parce que c'est le principe
00:31:51d'un pays totalitaire.
00:31:53C'est-à-dire que parler
00:31:53avec ces gens-là,
00:31:57je ne pourrais pas donner,
00:31:58nous ne pourrions pas donner
00:31:59la parole à monsieur
00:32:00parce qu'on considère
00:32:02que ça n'entre pas
00:32:03dans la ligne.
00:32:04C'est des pays totalitaires.
00:32:05C'est formidable d'ailleurs.
00:32:06Bon, alors,
00:32:07ça ne passera pas,
00:32:08évidemment,
00:32:09cet amendement.
00:32:09J'ai vu que Marine Le Pen
00:32:10d'ailleurs avait pris
00:32:11la plume
00:32:13pour dire ce qu'elle pensait
00:32:15de cela.
00:32:15Elle avait dit
00:32:16que le contrôle politique
00:32:17et la dissimulation
00:32:18de l'information
00:32:18sont des marqueurs
00:32:19des idéologies totalitaires.
00:32:21Les verts
00:32:21qui dérivent depuis des années
00:32:22vers l'extrême gauche
00:32:23franchissent un nouveau pas
00:32:24inquiétant dans cette proportion.
00:32:26Jean-Philippe Tanguy est là.
00:32:27Il est venu ce matin
00:32:27pour parler du nucléaire
00:32:29mais j'ai un doute
00:32:31que vous êtes
00:32:31sur la même ligne
00:32:32que Marine Le Pen.
00:32:34Alors,
00:32:34puisque nous parlons
00:32:35de ce qui s'est passé
00:32:37ces derniers temps
00:32:38et notamment,
00:32:39il y a eu la fête
00:32:40de la musique
00:32:41après la victoire
00:32:42du Paris Saint-Germain,
00:32:43je voudrais qu'on voit
00:32:43le sujet de Tancred
00:32:44de Guillotel
00:32:45parce que le jeune homme,
00:32:47pareil,
00:32:47qui avait frappé
00:32:48cette jeune femme à terre,
00:32:50mais pareil,
00:32:51celui-là,
00:32:52je vous assure,
00:32:52il est en garde à vue.
00:32:54J'espère qu'ils vont
00:32:55le mettre en prison.
00:32:56J'espère.
00:32:58Mais je n'en suis pas sûr.
00:32:59Je pense qu'il va être
00:33:00en garde à vue,
00:33:01il va ressortir libre.
00:33:02On prend un petit pari ?
00:33:04Non,
00:33:04je ne serai pas
00:33:05des paris stupides,
00:33:06mais au sens pascalien,
00:33:09pas du tout le vôtre.
00:33:11Mais ce n'est pas
00:33:11un pari stupide.
00:33:12Mais si,
00:33:13mais je veux dire...
00:33:14C'est-à-dire que tu connais
00:33:15tellement ce système.
00:33:16C'est-à-dire qu'on va avoir
00:33:17le sujet de Tancred.
00:33:18J'espère que non.
00:33:19J'espère que vous aurez tant.
00:33:21Vous espérez qu'il sera...
00:33:22Qu'il sera incarcéré.
00:33:25Parce que là,
00:33:25autrement,
00:33:26c'est des signaux
00:33:27que tu envoies.
00:33:27En fait,
00:33:28toute la France a vu
00:33:29cette image-là.
00:33:30Donc,
00:33:31si le type est dehors...
00:33:32Bien.
00:33:32Mais les gens,
00:33:32je ne comprends plus.
00:33:34Ils ne comprendront pas.
00:33:36Vous êtes d'accord avec moi.
00:33:37Voyons le sujet
00:33:38de Tancred Guillotel.
00:33:41C'est une scène
00:33:42d'une extrême violence
00:33:43qui a fait le tour
00:33:45de la toile.
00:33:46Cette femme,
00:33:46violemment jetée au sol,
00:33:48reçoit un coup
00:33:48de pied au visage
00:33:49tandis qu'un individu
00:33:50lui arrache son sac.
00:33:52Ce mercredi,
00:33:53une dizaine de jours
00:33:53après l'incident,
00:33:55quatre hommes ont été
00:33:55interpellés
00:33:56puis placés en garde à vue.
00:33:58L'un d'entre eux
00:33:58a été relâché.
00:33:59Les trois autres
00:34:00sont présentés au parquet
00:34:01aujourd'hui.
00:34:02Ce qui se passe ce jour-là,
00:34:03c'est ce qui se passe
00:34:04malheureusement
00:34:04dans tous les rassemblements
00:34:07de personnes,
00:34:08c'est-à-dire le 14 juillet,
00:34:09ça peut être le Nouvel An,
00:34:11c'est la fête de la musique.
00:34:12C'est chaque fois
00:34:12que vous avez
00:34:13des personnes
00:34:14qui voient un rassemblement,
00:34:15une foule,
00:34:16comme une opportunité,
00:34:18comme une occasion
00:34:18de venir se livrer
00:34:20à toutes sortes
00:34:22d'exactions,
00:34:23d'infractions,
00:34:24d'agressions.
00:34:25A la suite
00:34:25de ces violences,
00:34:27trois des victimes
00:34:27identifiées
00:34:28avaient porté plainte.
00:34:29Deux d'entre elles
00:34:30se sont vues prescrire
00:34:31cinq jours
00:34:31d'incapacité
00:34:32de travail.
00:34:33C'est un vol
00:34:34commis par plusieurs
00:34:35personnes
00:34:35ou précédées
00:34:37ou suivies
00:34:38de violences.
00:34:38Donc,
00:34:39vous en courez
00:34:39cinq ans
00:34:40de prison
00:34:41et 75 000 euros
00:34:42d'amende.
00:34:43Maintenant,
00:34:43entre les peines
00:34:44qui sont encourues
00:34:45et celles qui sont
00:34:45prononcées
00:34:46puis exécutées,
00:34:47c'est pas nouveau,
00:34:48il y a un véritable gouffre.
00:34:49Là,
00:34:49ils sont en garde à vue
00:34:50actuellement.
00:34:51Ils vont ensuite
00:34:52être déférés
00:34:53devant le procureur
00:34:54de la République
00:34:55qui va apprécier
00:34:56les suites à donner.
00:34:58Là,
00:34:59a priori,
00:34:59vu la gravité des faits,
00:35:00il n'y aura pas
00:35:01de classement sans suite.
00:35:02Selon une source policière,
00:35:04les quatre suspects
00:35:05interpellés
00:35:05sont tous nés
00:35:06en Ile-de-France
00:35:07entre 1997
00:35:08et 2003.
00:35:10Sabrina,
00:35:11la garde à vue,
00:35:11elle est en ce moment,
00:35:12nous sommes d'accord.
00:35:13Mais là,
00:35:13aujourd'hui,
00:35:15parmi ces quatre suspects,
00:35:16trois vont être déférés
00:35:17au tribunal.
00:35:19Il est probable
00:35:19à l'issue de ça
00:35:20qu'il y ait
00:35:21des comparutions
00:35:21immédiates.
00:35:23Ce qui est intéressant
00:35:24de savoir...
00:35:24Sauf s'ils refusent.
00:35:25Parce que s'ils refusent
00:35:26la comparution immédiate,
00:35:27ils ont le droit.
00:35:28Non,
00:35:28en fait,
00:35:29ils vont être présentés
00:35:30à la comparution immédiate
00:35:31et ils peuvent demander
00:35:32un délai
00:35:32pour préparer leur défense.
00:35:33C'est ce que je dis.
00:35:34Un délai,
00:35:35mais c'est un délai court.
00:35:39Mais moi,
00:35:40pendant le délai,
00:35:41je veux qu'ils soient
00:35:41en prison pendant le délai.
00:35:42Là,
00:35:43le tribunal
00:35:44a l'obligation
00:35:44de statuer
00:35:45sur leur maintien
00:35:47en détention
00:35:47ou non.
00:35:48Eh oui,
00:35:48c'est ça,
00:35:49parce que...
00:35:50Et vous avez raison,
00:35:51il peut être levé.
00:35:52Parce qu'en fait,
00:35:53c'est un deal.
00:35:55C'est-à-dire que
00:35:55tu ne veux pas
00:35:58comparution immédiate,
00:35:58d'accord.
00:35:59En attendant,
00:35:59tu vas au frais réfléchir.
00:36:01Et crois-moi
00:36:02que la comparution immédiate,
00:36:02ils vont la prendre
00:36:03très vite
00:36:03dans ces cas-là.
00:36:04On est d'accord ?
00:36:05On est d'accord.
00:36:05Merci.
00:36:06La vidéo ici
00:36:08a été très précieuse
00:36:09aux enquêteurs
00:36:10parce qu'on a pu identifier...
00:36:11Enfin,
00:36:11on a pu voir
00:36:11qu'il y avait déjà
00:36:12quatre suspects
00:36:13grâce à cette vidéo.
00:36:14Pour les identifier,
00:36:14ça a pris un peu plus de temps.
00:36:16En tout cas,
00:36:17la police fait bien son job.
00:36:17Ils sont parvenus,
00:36:18oui,
00:36:18à le faire.
00:36:19Et ça,
00:36:19c'est une information importante.
00:36:20Donc ça,
00:36:20c'est un cas évidemment
00:36:22extrêmement intéressant.
00:36:23Donc on aura la réponse
00:36:24aujourd'hui.
00:36:25Dans la journée,
00:36:25on en sera plus.
00:36:26Dans la journée.
00:36:27Bon,
00:36:27cette fois-ci,
00:36:28merci M. Jean-Louis.
00:36:30C'est moi qui me remercie.
00:36:30Mais la police fait son job,
00:36:32oui.
00:36:32c'est la justice
00:36:33qui devrait être exemplaire.
00:36:34Parce que s'ils ne voulaient pas
00:36:35qu'il y ait d'accident
00:36:36en France ou quoi que ce soit,
00:36:37il suffit de ne pas en parler.
00:36:38Comme ça,
00:36:38il ne se passe rien en fait.
00:36:40Et tout va bien Mme la Marquise.
00:36:41Mais je sais,
00:36:42M. Jean-Louis.
00:36:43Donc merci d'en parler.
00:36:44Mais je sais,
00:36:45et c'est une des raisons
00:36:45pour lesquelles je pense
00:36:46que nous avons un certain écho.
00:36:48C'est que nous parlons,
00:36:49par exemple,
00:36:49votre histoire,
00:36:50elle a été médiatisée ?
00:36:52Europe 1
00:36:52et le Parisien.
00:36:55Oui,
00:36:55le Parisien quand même.
00:36:56J'ai vu que le Parisien
00:36:57le Parisien fait son job.
00:36:59Le Parisien fait son job.
00:37:00Ils sont revenus
00:37:01sur les homes jaking.
00:37:03Mais c'est vrai.
00:37:03Mais c'est grâce
00:37:04à des contacts de la police,
00:37:05M. Eric Henry
00:37:06de Allianz
00:37:07et tout ça.
00:37:08C'est lui qui a organisé
00:37:10un petit peu cette...
00:37:10Parce qu'il a dit
00:37:11qu'il faut que les gens comprennent
00:37:12que tout le monde
00:37:13est concerné.
00:37:14Et comment ?
00:37:15Et que la justice
00:37:15ne fait pas grand-chose.
00:37:18En tout cas,
00:37:19elle n'est pas assez sévère.
00:37:20On est bien d'accord.
00:37:21Manifestement.
00:37:22Puisqu'on a eu des peines.
00:37:23Bon, merci beaucoup.
00:37:25Il est déjà 9h43.
00:37:26Évidemment,
00:37:27on court chaque jour
00:37:28contre le temps.
00:37:29Jean-Philippe Tanguy.
00:37:31Bonjour.
00:37:31Vous avez écouté
00:37:31Jean-François Copé
00:37:32ce matin ?
00:37:33J'ai entendu quelques échos.
00:37:35J'ai l'impression
00:37:36qu'il n'y avait pas
00:37:36beaucoup de réponses
00:37:37à apporter à certaines questions.
00:37:38C'est dommage.
00:37:39Puisqu'il y a une grande responsabilité
00:37:40dans la situation actuelle.
00:37:42Bon, ce qui est intéressant,
00:37:43c'est de voir la position...
00:37:44Alors, en revanche,
00:37:45vous avez dû être content
00:37:46hier en lisant le Figaro.
00:37:48La position de Bruno Retailleau,
00:37:49François-Xavier Benhamy,
00:37:51Julien Aubert,
00:37:52elle est claire.
00:37:52L'éolien et le photovoltaïque
00:37:54n'apportent au mix énergétique français
00:37:55qu'une intermittence coûteuse
00:37:56à gérer.
00:37:57Il n'y a donc aucune raison
00:37:58de continuer de les financer
00:37:59par des subventions publiques.
00:38:01C'est clair.
00:38:01Ça ne veut pas être clair.
00:38:02Bruno Retailleau,
00:38:03c'est le chef de file
00:38:03des Républicains,
00:38:04il dit stop à l'éolien.
00:38:07Donc, c'est votre position.
00:38:08Oui, c'est votre position.
00:38:10Mais enfin,
00:38:10il faudrait qu'ils préviennent
00:38:11les sénateurs
00:38:11puisque le jour même,
00:38:13donc la loi énergie
00:38:13dans laquelle on avait mis
00:38:14le moratoire,
00:38:16repassait au Sénat
00:38:17en commission des affaires économiques.
00:38:19Et les sénateurs,
00:38:19d'ailleurs,
00:38:19ils ont publié une communication
00:38:20dessus très détaillée,
00:38:22se sont fait une fierté
00:38:23d'avoir supprimé
00:38:24le moratoire
00:38:24de leur propre relecture,
00:38:26entre autres.
00:38:27Pourquoi ?
00:38:27Et d'avoir rajouté
00:38:28et au passage...
00:38:28Pourquoi ?
00:38:29Mais c'est une façon,
00:38:30en fait,
00:38:31une raison assez simple
00:38:32et c'est pour ça que je suis
00:38:33à la fois content
00:38:34et pas content
00:38:34de l'article de M. Retailleau.
00:38:35C'est qu'en fait,
00:38:37c'est la responsabilité
00:38:37historique de l'UMP,
00:38:39le développement des éoliennes
00:38:39du photovoltaïque.
00:38:41Dans l'article de M. Retailleau,
00:38:42il dit
00:38:42nous condamnons
00:38:43le mix énergétique
00:38:44de Ségolène Royal,
00:38:45donc le développement
00:38:46des éoliennes
00:38:47et du solaire.
00:38:47Mais c'est pas
00:38:48Ségolène Royal
00:38:48qui a commencé,
00:38:49c'est Nicolas Sarkozy
00:38:50avec le Grenelle
00:38:51de l'environnement
00:38:52qui a inventé
00:38:53et développé
00:38:54les tarifs de rachat
00:38:55de l'éolien,
00:38:56donc les subventions
00:38:56massives aux éoliennes
00:38:58sur terre,
00:38:59aux éoliennes en mer
00:38:59et au solaire.
00:39:02Je pense qu'il reconnaît
00:39:03que c'était pas
00:39:03sa meilleure décision
00:39:04parce qu'on peut se tromper
00:39:05dans la vie politique.
00:39:06Mais d'accord,
00:39:07mais on fait une...
00:39:07M. Retailleau,
00:39:08M. Bellamy,
00:39:08ils font une tribune,
00:39:09ils mentent,
00:39:10ils disent ça vient
00:39:10de Ségolène Royal.
00:39:16Ils annoncent
00:39:17la multiplication
00:39:19par 10
00:39:20des éoliennes.
00:39:21M. Borloo avait annoncé
00:39:22en 2008
00:39:226 000 éoliennes
00:39:24sur le territoire.
00:39:25Ils avaient annoncé
00:39:25600 éoliennes en mer.
00:39:27Les parcs les plus coûteux
00:39:28à 200 euros
00:39:29le mégawatt de rachat,
00:39:32c'est course-à-le-sur-mer,
00:39:33c'est fait quand,
00:39:34c'est la boule.
00:39:36C'est horrible la boule.
00:39:36Oui, mais ça vient d'où ?
00:39:37Ça vient pas de Ségolène Royal,
00:39:39ça vient de Nicolas Sarkozy,
00:39:40Jean-Louis Borloo.
00:39:41Ce sont eux
00:39:41qui ont commencé cette politique.
00:39:43Le parc est horrible.
00:39:44Mais bien sûr que c'est horrible
00:39:45et c'était mensonger.
00:39:46À l'époque,
00:39:46on a eu l'impression
00:39:47qu'on a acheté comme ça
00:39:48n'importe comment des éoliennes.
00:39:49C'est une horreur absolue.
00:39:51Et en plus,
00:39:51c'est pas efficace.
00:39:52Mais ils avaient menti aux gens.
00:39:53Ils avaient dit
00:39:53on les verra pas.
00:39:54Et quand on disait
00:39:56aux habitants de la boule
00:39:58vous les verrez
00:39:58et vous les subirez,
00:39:59on disait qu'on était complotistes,
00:40:01d'extrême droite,
00:40:01de la barata.
00:40:02Et ça attaque la biodiversité.
00:40:03Alors écoutez un passage avec...
00:40:05Tout ça vient de l'UMP,
00:40:06il ne faut pas l'oublier.
00:40:06Bon, je suis d'accord avec vous,
00:40:07mais bon, aujourd'hui,
00:40:08ils ont fait...
00:40:08Mais non,
00:40:09puisqu'ils continuent au Sénat.
00:40:10Alors oui,
00:40:10alors non seulement
00:40:11ils continuent au Sénat,
00:40:12mais au Sénat,
00:40:14ils ont donc acté
00:40:15le développement massif du solaire,
00:40:17ils ont rétabli
00:40:17les éoliennes sur Terre,
00:40:19ils ont supprimé
00:40:20la sortie des règles européennes
00:40:21de tarification de l'électricité,
00:40:23ils ont fait un strike.
00:40:23Oui, ils ont supprimé
00:40:24tout ce qui va dans le bon sens,
00:40:26mais surtout ce qui est grave.
00:40:27Oui, mais là,
00:40:27M. Retailleau,
00:40:28c'est ce que je disais tout à l'heure,
00:40:29son autorité,
00:40:30il va l'affirmer auprès de...
00:40:31Eh bien, nous verrons.
00:40:32Il a fait passer le message,
00:40:33en tout cas.
00:40:34Ah, Thomas Bonnet,
00:40:35dites-moi ça, dites-nous.
00:40:36C'est le message,
00:40:37c'est-à-dire que la tribune hier,
00:40:38c'était la version publique
00:40:39de sa prise de position
00:40:40qui est dans la ligne du parti.
00:40:41Maintenant,
00:40:42le message a été diffusé,
00:40:43le vote la semaine prochaine
00:40:44devra normalement
00:40:45être la concrétisation
00:40:46de la ligne officielle du parti
00:40:47qui est donc l'arrêt
00:40:48des subventions publiques
00:40:49pour les éoliennes.
00:40:49D'accord,
00:40:50et si on arrête
00:40:50les subventions publiques,
00:40:51ça veut dire qu'on arrête
00:40:52l'éolienne.
00:40:52Parce qu'on dit
00:40:52que c'est la loi du marché
00:40:53qui régira.
00:40:55Écoutez,
00:40:55parce qu'il a été en difficulté,
00:40:57Jean-François Copé,
00:40:58effectivement,
00:40:58il n'est pas clair ce matin.
00:41:00On lui demande dix fois
00:41:01est-ce que vous auriez voté
00:41:03le moratoire ?
00:41:04Il dit je ne sais pas.
00:41:05C'est quand même gonflé.
00:41:06En fait,
00:41:06il ne l'aurait pas voté
00:41:08le moratoire
00:41:09et il n'ose pas le dire.
00:41:11C'est ça que je trouve
00:41:11insupportable.
00:41:13Alors,
00:41:13tout le monde comprend,
00:41:14tout le monde comprend
00:41:15qu'il n'est pas raccord
00:41:16avec la ligne du parti.
00:41:17S'il n'est pas raccord
00:41:18avec la ligne du parti,
00:41:18qu'il démissionne,
00:41:20qu'il aille faire autre chose.
00:41:21Écoutez,
00:41:22ce matin,
00:41:22cet échange
00:41:23avec Sonia Boabrouk.
00:41:25Quelle est la position
00:41:26que je crois utile
00:41:28de défendre
00:41:28et qui est très proche
00:41:29de celle de Bruno Retailleau ?
00:41:30Elle est de dire
00:41:31après 15 années
00:41:32de développement
00:41:33du renouvelable,
00:41:34il n'est pas absurde
00:41:35de faire une évaluation
00:41:36de ce que ça coûte,
00:41:38de ce que ça rapporte,
00:41:39en ayant en tête
00:41:40qu'il faut redémarrer
00:41:41la filière nucléaire,
00:41:42qu'un mix énergétique
00:41:43aujourd'hui existe,
00:41:45qui a près de 30 000 emplois
00:41:47sur la filière quand même.
00:41:48Vous reprenez les arguments
00:41:50du ministre Marc Ferracci.
00:41:51Ce n'est pas une attaque,
00:41:54M. Coppé,
00:41:54c'est un constat.
00:41:55Oui, mais c'est un fait.
00:41:56Je vous dis,
00:41:56vous reprenez les arguments
00:41:57de l'exécutif.
00:41:58Mais c'est un fait,
00:41:59c'est pour l'exécutif ou pas.
00:42:00Mais c'est des arguments
00:42:01qui sont contestés
00:42:01par votre famille politique.
00:42:02Mais vous n'auriez pas...
00:42:03Écoutez, pardonnez-moi,
00:42:04est-ce que vous n'auriez pas
00:42:06voté le moratoire
00:42:06sur les énergies renouvelables ?
00:42:08Mais je n'en sais rien,
00:42:09ce que je sais.
00:42:10Vous l'auriez voté ou pas ?
00:42:11Mais je ne sais pas,
00:42:12je n'étais pas dans le débat.
00:42:13Vous avez dit il y a quelques jours
00:42:13que vous n'auriez pas voté
00:42:14le moratoire
00:42:15sur une autre antenne.
00:42:16Sonia Mabrouk,
00:42:17je vous dis juste
00:42:18que sur ce point précis,
00:42:21moi, personnellement,
00:42:22ma position,
00:42:22elle a toujours été
00:42:23d'être pragmatique.
00:42:25On a d'un côté
00:42:25une filière nucléaire
00:42:26qu'il faut développer
00:42:27et protéger,
00:42:28de l'autre,
00:42:29un mix énergétique
00:42:29qui existe
00:42:30dont il faut évaluer
00:42:31s'il coûte plus
00:42:32qu'il rapporte.
00:42:32Point barre !
00:42:33Est-ce que vous pouvez répondre
00:42:34juste à la question ?
00:42:35Est-ce que vous auriez voté
00:42:36ou pas le moratoire
00:42:37sur les énergies renouvelables ?
00:42:38Ma réponse est...
00:42:38Je ne sais pas.
00:42:39Comment ça vous s'occupe ?
00:42:40Écoutez, dedans...
00:42:41Vous voudriez voter ou pas ?
00:42:42Mais non, mais dedans,
00:42:43vous avez la réouverture
00:42:44de Fessenheim.
00:42:45C'est absurde.
00:42:46Pourquoi voulez-vous
00:42:46que je vote un truc
00:42:47qui est absurde ?
00:42:48Qui a été demandé
00:42:49par le Rassemblement National.
00:42:50C'est absurde.
00:42:51On comprend pourquoi
00:42:52la droite en est là
00:42:53avec des politiques comme ça.
00:42:55Pardonnez-moi
00:42:55de le dire aussi clairement.
00:42:57Je vous ai quitté pour ça,
00:42:58entre autres.
00:42:58Oui, mais...
00:42:59Parce que vous étiez...
00:43:00Moi, j'étais à l'UMP.
00:43:01Peut-être que M. Dupont-Aignan
00:43:02on a quitté la...
00:43:03Alors, vous êtes responsable aussi
00:43:04si vous étiez à l'UMP.
00:43:05C'est avant, on est parti en 2005.
00:43:06Juste avant le début
00:43:07du courant de l'environnement.
00:43:08Mais il est incapable,
00:43:10et c'est pour ça
00:43:10que c'est de la vieille politique,
00:43:12il a le droit de penser
00:43:12ce qu'il pense,
00:43:13mais qu'il le dise.
00:43:15Il dit,
00:43:15je n'aurais pas voté le moratoire.
00:43:17Parce que je trouve
00:43:17que c'est prendre les gens
00:43:18pour des imbéciles.
00:43:19Alors, en plus,
00:43:20c'est contre-productif
00:43:20parce que personne n'est dupe.
00:43:22Tout le monde comprend
00:43:23que M. Copé
00:43:24ne l'aurait pas voté,
00:43:25ce moratoire.
00:43:26Donc, c'est vraiment
00:43:26prendre les gens,
00:43:27en plus avec condescendance,
00:43:29mais c'est le style Copé.
00:43:30Ce n'est pas vrai.
00:43:32Non, ce n'est pas
00:43:33avec condescendance.
00:43:35Écoutez...
00:43:36C'est prendre les gens
00:43:36pour des imbéciles.
00:43:38Prendre les gens
00:43:38pour des imbéciles,
00:43:39c'est être condescendant.
00:43:40Ne pas afficher clairement
00:43:41les choses,
00:43:41c'est être condescendant.
00:43:42Je suis désolé de vous le dire.
00:43:44Est-ce qu'on peut
00:43:44respecter tout de même
00:43:46les personnalités
00:43:47dont on ne partage pas
00:43:48les avis ?
00:43:49Mais il a le droit...
00:43:50Mais pardonnez-moi,
00:43:51il a le droit de...
00:43:52Il respecte en inverse.
00:43:53Mais Philippe Bilger,
00:43:54Philippe,
00:43:55il a le droit
00:43:56de penser ce qu'il pense,
00:43:57mais qu'il le dise.
00:43:58En fait,
00:43:59c'est de l'hypocrisie.
00:44:00C'est difficile
00:44:01de dire exactement
00:44:03ce qu'on pense,
00:44:03sauf sur le plateau
00:44:05où je le dis.
00:44:07C'est l'hypothèque.
00:44:08Un politique...
00:44:09Vous êtes en train
00:44:10de me dire ce qu'il faut,
00:44:10mais en fait...
00:44:11Sinon,
00:44:12je dis que le politique
00:44:13dit...
00:44:13Regarde,
00:44:14mais vous faites rire tout le monde.
00:44:15Le politique,
00:44:16très rarement,
00:44:17dit la vérité.
00:44:18Comment dire, en fait ?
00:44:18Très rarement.
00:44:19D'accord, très bien.
00:44:20Je ne l'excuse pas,
00:44:21je ferai le contraire.
00:44:23Mais je peux le comprendre.
00:44:25Qu'est-ce que vous voulez dire ?
00:44:26Mais, écoutez,
00:44:27la nuance,
00:44:28c'est précisément...
00:44:29Mais ce n'est pas de la nuance,
00:44:30ça !
00:44:31Ce n'est pas du tout
00:44:31de la nuance.
00:44:33C'est mentir.
00:44:35Là, il n'est pas nuancé.
00:44:36Il ne ment pas.
00:44:37Ah si, il ment.
00:44:38Ah si, il ment.
00:44:40Bien sûr qu'il ment.
00:44:40Mais si,
00:44:41ce n'est même pas mentir,
00:44:42c'est se noyer.
00:44:42On a l'impression qu'il se mentir.
00:44:43En plus, il se noie.
00:44:45Moi, je veux bien
00:44:46les positions nuancées.
00:44:47Il pourrait dire,
00:44:48moi, je suis pour de l'éolien
00:44:49parce que ceci,
00:44:50parce que cela
00:44:50et je n'aurais pas voté
00:44:51le moratoire.
00:44:51Ça, c'est nuancé.
00:44:53Et je ne suis pas
00:44:53sur la position des LR.
00:44:54Ça, c'est nuancé.
00:44:56Mais là, il dit,
00:44:56je ne sais pas.
00:44:57Il nous prend pour qui ?
00:44:58Il ne connaît pas le dossier ?
00:45:00Il n'a même pas le courage
00:45:01de le dire.
00:45:03Pardonnez-moi.
00:45:04Il n'a même pas le courage
00:45:05d'assumer sa position.
00:45:06Jean-Philippe Torghi.
00:45:07Les électeurs se sont rendus compte
00:45:07puisque la circonscription
00:45:08de M. Copé,
00:45:09elle est devenue
00:45:09un Rassemblement National.
00:45:10C'est maîtrisse rouleau
00:45:11qu'il a gagné
00:45:12il y a deux mandats.
00:45:12Mais c'est un bon maire
00:45:13et c'est de mots.
00:45:15Il faut le dire,
00:45:15c'est un bon maire.
00:45:16Il a des très bons résultats
00:45:17à mots.
00:45:18Il a végétalisé sa ville.
00:45:20C'est très important.
00:45:21Il a fait baisser
00:45:22en termes de sécurité.
00:45:24Je veux dire,
00:45:25quand à mots,
00:45:26ce qu'il a fait,
00:45:26c'est du bon job.
00:45:27Tant mieux pour les électeurs
00:45:28de M. Copé.
00:45:29Mais c'est tout à fait vrai.
00:45:31Il a fait du très bon job
00:45:32à mots.
00:45:33C'est une des villes
00:45:34vraiment exemplaires
00:45:35de ce point de vue.
00:45:35Elle est très bien gérée.
00:45:36Donc voilà,
00:45:37je suis honnête
00:45:37intellectuellement.
00:45:38Vous avez raison de l'être
00:45:39mais les électeurs
00:45:40ont estimé qu'il fallait
00:45:40que la circonscription
00:45:41aille au Rassemblement National
00:45:42depuis deux mandats.
00:45:43Mais c'est intéressant
00:45:44ce que vous disiez
00:45:45sur la nouvelle.
00:45:45Mais pourquoi il a
00:45:46cette position sur les éoliennes ?
00:45:47Pourquoi le Sénat ?
00:45:48Moi, je n'arrive pas
00:45:48à comprendre.
00:45:49Il y a des lobbies,
00:45:50il y a quelque chose.
00:45:51Qu'est-ce qui fait
00:45:52que d'abord leurs sympathisants
00:45:54ne sont pas sur leur ligne,
00:45:55ils détestent les éoliennes,
00:45:56la facture d'électricité double ?
00:45:58En fait, je ne vois pas
00:45:58l'intérêt.
00:46:00Je ne vois pas le mobile.
00:46:01Si je vous ai raconté
00:46:02ce qui s'est passé
00:46:02sur le grain de l'environnement,
00:46:03ce n'est pas pour juste
00:46:04dire du mal des gens.
00:46:05C'est qu'intellectuellement,
00:46:06ils se sont soumis
00:46:07il y a 15 ans
00:46:07à cette doctrine.
00:46:08Oui, mais ça,
00:46:09ça ne tient pas comme argument.
00:46:10Non, on peut changer d'avis.
00:46:12Alors, on marque une pause.
00:46:13Mais on le voit tous les jours
00:46:14à l'Assemblée
00:46:14quand on discute avec eux
00:46:15tous les jours.
00:46:15On marque une pause
00:46:16et puis vous nous parlerez
00:46:18également de la commission,
00:46:20vous savez qu'il y a
00:46:21une commission à défi ?
00:46:22Oui.
00:46:23Du LR,
00:46:24mais vous ne voulez pas
00:46:24y participer, paraît-il.
00:46:26On va bien y participer,
00:46:27mais on ne veut pas...
00:46:27Vous ne voulez pas être président.
00:46:29Comment ?
00:46:29Vous ne voulez pas être président.
00:46:30Oui, je vais vous expliquer pourquoi.
00:46:31Ah oui, mais c'est intéressant
00:46:33cette commission à défi.
00:46:34On n'est pas là
00:46:34pour servir la soupe au LR.
00:46:37Mais si,
00:46:38je vais vous dire pourquoi.
00:46:39C'est vraiment,
00:46:40c'est la petite poloche.
00:46:41Mais ce n'est pas la petite politique.
00:46:43Je vais vous expliquer pourquoi.
00:46:43La pause, tout de suite.
00:46:45Un peu de suspense.
00:46:46C'est le con.
00:46:46La pause.
00:46:47C'est Jean-François Coppé.
00:46:49Heure 58,
00:46:49on est un poil en avance.
00:46:50Il n'y a pas d'éoliennes en Corse.
00:46:52Non.
00:46:53Dans la baie de Bonifacio.
00:46:55Enfin, il pourrait l'envisager,
00:46:57mais je ne pense pas
00:46:58qu'elle resterait longtemps debout.
00:47:01C'est une bonne vieille méthode.
00:47:03Ah oui.
00:47:03Non, mais c'est...
00:47:05Non, il y aurait un référé
00:47:06qui serait fait.
00:47:07Moi, j'adore parce que...
00:47:08C'est le bon.
00:47:09Je le dis souvent,
00:47:10les Corses ont défendu
00:47:12leur identité,
00:47:14leur langue,
00:47:15leur territoire.
00:47:16Ils ont leur ADN.
00:47:18Et parfois,
00:47:19lorsqu'on va en Corse,
00:47:20on se dit,
00:47:22si la métropole
00:47:23avait fait la même chose,
00:47:25de défendre son identité.
00:47:27Alors, évidemment,
00:47:28il y a des méthodes
00:47:29qui sont tout à fait regrettables
00:47:31et qu'on doit condamner,
00:47:33notamment dans les années 75,
00:47:35avec Aléria,
00:47:37ce qui s'est passé à ce moment-là,
00:47:38de faire...
00:47:39Bon.
00:47:39Oui, moi,
00:47:39si Aléria,
00:47:40ça existe,
00:47:41parce qu'il y a une méconnaissance
00:47:43totale
00:47:44et un refus
00:47:45des autorités
00:47:47de se rendre compte
00:47:48de ce qui se passait
00:47:49avec la Sommivac,
00:47:51etc.
00:47:52C'est ça le problème.
00:47:53Non, mais moi,
00:47:53je me souviens...
00:47:54Et avec un ministre de l'Intérieur
00:47:56qui, pour seul élément de réponse,
00:47:58envoie des blindés
00:47:59avec deux régiments de CRS,
00:48:03alors qu'il y avait le scandale
00:48:05de la chaptalisation du vin
00:48:06et des terres
00:48:08qui étaient vendues
00:48:09le double du prix
00:48:10aux Corse,
00:48:11aux insulaires.
00:48:12Bon, en tout cas,
00:48:13la Corse a défendu
00:48:14sa terre.
00:48:15Tout cela.
00:48:16Et c'est bien.
00:48:16Et d'ailleurs,
00:48:17c'est très intéressant.
00:48:18Il n'y a pas
00:48:19d'éoliennes en Corse.
00:48:21Pourquoi ?
00:48:21Parce qu'il y a un rapport de force.
00:48:22Mais les Bollois,
00:48:23ils ne peuvent pas.
00:48:23Ce n'est pas les Corses.
00:48:24Donc les Bollois,
00:48:25on leur a mis devant les yeux
00:48:27et puis ils ne vont pas descendre.
00:48:28Ils n'ont pas
00:48:29le même rapport de force.
00:48:30Rappelons-nous
00:48:31l'histoire des bourrouges
00:48:32à Bonifacio.
00:48:34Il y en a d'autres
00:48:34qui ont réussi à s'éviter
00:48:35des éoliennes en mer.
00:48:36C'est le seul parc éoliennes en mer
00:48:38qui a été annulé.
00:48:38C'est le touquet.
00:48:39C'est le touquet de M. Macron.
00:48:40Comme par hasard.
00:48:41Et quand Marine Le Pen
00:48:42l'avait dénoncé
00:48:42au débat du présidentiel,
00:48:44M. Macron avait menti
00:48:44en disant qu'elle ne disait pas
00:48:45la vérité.
00:48:46Et c'est Marine
00:48:46qui avait dit la vérité.
00:48:47Comme par hasard,
00:48:48dans les Hauts-de-France,
00:48:49il y en a Dunkerque.
00:48:51Il y en a sur toutes les côtes
00:48:53qui sont avec des gens
00:48:53plus modestes.
00:48:54Mais au touquet,
00:48:55comme par hasard,
00:48:55il s'est assez supprimé.
00:48:57Exactement.
00:48:58C'est un fait.
00:48:59Ce que vous dites est factuel.
00:49:01Sommail à la midi,
00:49:02il est 10 heures.
00:49:05On l'a appris il y a quelques minutes.
00:49:07Un adolescent tué
00:49:08et quatre blessés ce matin
00:49:09ont sonné loire
00:49:10dans l'accident de leur voiture
00:49:12alors qu'ils étaient suivis
00:49:13à distance par la police.
00:49:14La jeune victime
00:49:15était âgée de 13 ans,
00:49:17le conducteur de 15 ans
00:49:18et les autres passagers
00:49:19ont été hospitalisés
00:49:21mais leur vie n'est pas en danger.
00:49:23A partir d'aujourd'hui,
00:49:24les écrans sont formellement interdits
00:49:26dans les lieux d'accueil
00:49:27des enfants de moins de 3 ans.
00:49:28Une interdiction
00:49:29qui figurera désormais
00:49:30dans la charte nationale
00:49:32pour l'accueil du jeune enfant.
00:49:34Et puis,
00:49:34près de 9 supermarchés sur 10
00:49:36enfreignent la loi
00:49:38en vendant de l'alcool aux mineurs.
00:49:40C'est ce que dénonce
00:49:40l'association Addiction France
00:49:42après avoir mené des tests
00:49:43à Nantes, Angers et à Rennes.
00:49:45L'association réclame donc,
00:49:47je cite,
00:49:47des sanctions réellement dissuasives
00:49:49et des contrôles fréquents
00:49:51de la part de l'État.
00:49:52Merci Somaïa.
00:49:54Jean-Philippe Tanguy est débuté
00:49:55de la Somme,
00:49:55porte-parole du Rassemblement National.
00:49:57Et vous êtes peut-être
00:49:57le monsieur énergie
00:49:58du Rassemblement National ?
00:49:59J'essaie avec mon collègue
00:50:00Maxime Embla.
00:50:01Bon, je n'arrive pas à comprendre
00:50:03pourquoi le LR a cette position.
00:50:05Les arguments que je donne
00:50:07sont assez sains.
00:50:07D'ailleurs, les sympathisants LR
00:50:08ne sont pas du tout
00:50:09sur la position de leur direction.
00:50:10Ils détestent l'éolienne.
00:50:12La facture d'électricité
00:50:13pourrait doubler.
00:50:15Donc, je ne...
00:50:16Alors, M. Retailleau, évidemment,
00:50:18a pris la bonne décision là-dessus.
00:50:19Mais je n'arrive pas à comprendre
00:50:20est-ce qu'il y a des lobbies ?
00:50:22Il y a d'ailleurs,
00:50:23on va écouter Jean-Philippe...
00:50:24Pas Jean-Philippe,
00:50:25Jean-François Copé.
00:50:26Parce qu'il a été interrogé
00:50:27sur le conflit d'intérêts.
00:50:28Écoutez ce qu'il dit
00:50:29à Sonia Mabouk.
00:50:31Je fais de la médiation
00:50:32à propos d'une histoire
00:50:33d'une entreprise
00:50:34qui avait recueilli
00:50:35l'accord de l'État
00:50:36depuis de nombreuses années
00:50:37et de trois communes
00:50:38pour faire un projet photovoltaïque.
00:50:40Au dernier moment,
00:50:40l'une des communes
00:50:41a changé d'avis.
00:50:42L'entreprise avait entre-temps
00:50:43engagé beaucoup de frais.
00:50:45Et donc,
00:50:45j'ai été appelé
00:50:46pour négocier ce qu'on fait
00:50:47avec mes confrères avocats.
00:50:49Encore une fois,
00:50:49c'est un dossier
00:50:50avec le secret professionnel
00:50:52qui va bien.
00:50:52Il y a eu un changement de position.
00:50:54Donc, on trouve une solution
00:50:55comme ça se fait.
00:50:56C'est le rôle de l'avocat
00:50:57auprès de ses clients.
00:50:58J'aurais pu le faire
00:50:59sur d'autres sujets
00:50:59d'infrastructure
00:51:00de toute autre nature.
00:51:02Le vrai sujet,
00:51:03c'est que ça n'engage en rien
00:51:04ma position personnelle
00:51:05sur la question
00:51:06des énergies renouvelables.
00:51:08Et de ce point de vue,
00:51:09Sonia Mabouk,
00:51:10que les choses soient très claires,
00:51:11ma position globale,
00:51:12c'est celle de ma famille politique
00:51:14depuis toujours.
00:51:15Depuis toujours.
00:51:16Franchement,
00:51:17dans la vie qu'on mène aujourd'hui
00:51:18où on demande une exigence
00:51:19des politiques,
00:51:20ce n'est pas sérieux.
00:51:21Prendre un dossier
00:51:22dans lequel il défend
00:51:24une entreprise
00:51:25d'éoliennes
00:51:27contre un village français,
00:51:29je suis désolé,
00:51:30ça jette le trouble.
00:51:31Même s'il n'y a pas
00:51:32un conflit d'intérêts
00:51:33au sens strict,
00:51:34quand tu es un homme politique
00:51:35responsable,
00:51:36tu ne fais pas ça.
00:51:37Ce n'est pas sérieux
00:51:38de la part de M. Copé.
00:51:40Voilà ce que je pense.
00:51:41C'est-à-dire qu'on demande
00:51:42à un petit village français
00:51:4340 millions d'euros d'ailleurs.
00:51:44Mais ce qui est de pénalité
00:51:45pour cette entreprise allemande
00:51:46de Windstorm,
00:51:47ce qui d'ailleurs indique
00:51:48le vrai profit.
00:51:49Pourquoi ils demandent
00:51:4940 millions d'euros ?
00:51:50C'est qu'en fait,
00:51:51ils estiment que c'est le profit
00:51:51qu'ils feraient sur ce parc
00:51:53éolien, un seul.
00:51:54Ils demandent ça
00:51:54parce qu'ils correspondent
00:51:55à leurs préjudices économiques
00:51:56si le projet se réalisait.
00:51:57Donc il faut se rendre compte
00:51:58que quelques éoliennes...
00:51:59Parce que ce petit village
00:51:59ne voulait pas des éoliennes.
00:52:00Voilà, exactement.
00:52:01Ce petit village gaulois.
00:52:03Moi, je suis avec ce petit village.
00:52:04Je vous rappelle
00:52:05que dans les propositions...
00:52:06Les gens ont le droit
00:52:08de manifester quand même
00:52:09leur volonté.
00:52:09Vous ne croyez pas si bien dire,
00:52:10une des propositions
00:52:11du Rassemblement National
00:52:11pour essayer de trouver
00:52:12un compromis
00:52:13pour empêcher les éoliennes,
00:52:14c'est de rendre
00:52:15des référendums locaux
00:52:16obligatoires.
00:52:17Puisque soi-disant,
00:52:18les gens les veulent.
00:52:19Et pour les centrales nucléaires
00:52:20aussi d'ailleurs.
00:52:21Et figurez-vous
00:52:22qu'ils les refusent.
00:52:23Et moi, j'en ai fait
00:52:24des référendums locaux
00:52:25dans ma circonscription
00:52:25à Rubenpré,
00:52:26qui n'est même pas un village
00:52:27qui vote Rassemblement National.
00:52:28Ils votaient pour M. Macron.
00:52:30Ils se sont opposés
00:52:30aux éoliennes.
00:52:31Ils veulent quand même
00:52:32leur mettre les éoliennes.
00:52:33Alors qu'en plus,
00:52:33c'est dans l'axe
00:52:33de la cathédrale d'Amiens
00:52:34qui va défigurer au passage
00:52:36le panorama sur la cathédrale d'Amiens
00:52:38qui va prendre en France.
00:52:39Pourquoi les LR étaient-ils là-dessus ?
00:52:40On parle de lobby, je n'y ai pas.
00:52:41Ils sont compromis intellectuellement,
00:52:43M. Proulx.
00:52:44Moi, je les vois tous les jours.
00:52:45Mais pas tous les jours.
00:52:46Ça ne tient pas avec 15 ans.
00:52:47Mais si ça tient.
00:52:48Mais c'est comme tous les sujets.
00:52:49Vous parliez de la désacralisation
00:52:50du corps humain
00:52:51et de l'absence
00:52:52de laxisme judiciaire.
00:52:54Quand ils sont au pouvoir,
00:52:54les LR,
00:52:55ils n'ont pas modifié ça.
00:52:56Ils sont compromis intellectuellement.
00:52:58C'est ce que disait Patrick Buisson.
00:52:59On a deux parties gauches en France
00:53:01dont un s'appelle...
00:53:02Je suis obligé de conclure avec vous
00:53:03parce qu'il y a le temps de parole.
00:53:04Et à l'Europe,
00:53:05ils sont soumis à l'Union européenne.
00:53:07J'ai eu une tout petite
00:53:08dernière révélation à vous faire
00:53:09dans ce qui a été dit
00:53:09sur les prix de marché.
00:53:10La nouvelle arnaque
00:53:11de la position de M. Rotaillot hier,
00:53:13c'est de dire
00:53:13on va confier ça au marché.
00:53:15Aujourd'hui, le marché,
00:53:15et vous l'avez dit,
00:53:16ils ont refusé
00:53:17de réformer les règles européennes
00:53:18de tarification.
00:53:19Les règles de marché
00:53:20favorisent l'éolien et le solaire.
00:53:22Donc c'est trop facile de dire
00:53:23on ne veut plus favoriser l'éolien,
00:53:24on laisse faire le marché.
00:53:25Le marché européen
00:53:26favorise l'éolien et le solaire.
00:53:27C'est la nouvelle arnaque.
00:53:28Et je vous le dis,
00:53:29vous pouvez l'enregistrer,
00:53:30c'est la nouvelle arnaque
00:53:31de M. Rotaillot
00:53:32pour faire de l'éolien et de le solaire.
00:53:33C'est pas le terme arnaque.
00:53:36C'est de l'arnaque.
00:53:36Non.
00:53:36Le terme arnaque, je le récuse.
00:53:38Moi, je l'affirme.
00:53:39Oui.
00:53:40Moi, je le récuse quand même.
00:53:41C'est de l'arnaque.
00:53:42C'est de l'arnaque.
00:53:43D'accord, c'est la position
00:53:44du Rassemblement National,
00:53:45mais ce mot-là,
00:53:45arnaque, n'est pas adapté.
00:53:46En revanche...
00:53:47Quand vous promettez un truc
00:53:48et vous faites l'inverse,
00:53:48c'est une arnaque.
00:53:49En revanche, vous pourrez lire
00:53:51ce qu'a dit Pierre Moscovici
00:53:52parce que les socialistes
00:53:52sont partout en France.
00:53:54Il est à la cour des comptes.
00:53:56Il est partout.
00:53:56Et qu'est-ce qu'il dit,
00:53:57M. Moscovici, le matin ?
00:53:59Ceux qui peuvent plus
00:54:00doivent contribuer davantage.
00:54:02C'est toujours la même chose.
00:54:03Il est en faveur
00:54:04d'une hausse d'impôts
00:54:05comme Mme Brown-Pivet
00:54:06pour ceux qui doivent
00:54:06contribuer davantage.
00:54:07Les socialistes sont partout.
00:54:09Un homme, Moscovici,
00:54:10qui a été aux affaires
00:54:11pendant des années,
00:54:13qui a été comme tous
00:54:13ceux qui sont aux affaires
00:54:14de ce...
00:54:16Quand là,
00:54:17le bilan est nul.
00:54:18La révolte fiscale,
00:54:19la première révolte fiscale,
00:54:20c'est M. Moscovici.
00:54:21Le bilan est nul.
00:54:23Bon, voilà.
00:54:24Il tient...
00:54:25Les socialistes,
00:54:26c'est extraordinaire.
00:54:27Conseil d'État,
00:54:28Conseil constitutionnel...
00:54:29Les Français,
00:54:30ils ont fait moins de 2%
00:54:31à la dernière présidentielle
00:54:33et vous avez des socialistes
00:54:34dans tous les présidences
00:54:36importants de France.
00:54:37Bon.
00:54:38Et dont M. Moscovici
00:54:39qui est une œuvre d'art.
00:54:40C'est une œuvre d'art,
00:54:41M. Moscovici.
00:54:42C'est tout ce qui fait
00:54:43que tu es dans le mur.
00:54:44Mais c'est magnifique
00:54:45depuis des années.
00:54:47Et quand il a un rapport,
00:54:48il le retient.
00:54:49Et quand il a un rapport,
00:54:50il le retient.
00:54:50Mais c'est des œuvres d'art,
00:54:51ces gens-là.
00:54:51Parce que moi,
00:54:52je les connais tous par un.
00:54:53C'est des gens
00:54:53qui sont plutôt doués
00:54:54intellectuellement.
00:54:55Et leur intelligence
00:54:56n'a servi qu'eux.
00:54:57Le reste,
00:54:58ils s'en fichent.
00:54:59Donc c'est eux.
00:55:00Eux.
00:55:01Le Flore,
00:55:02Sciences Po,
00:55:03professeurs,
00:55:04etc.
00:55:04Et eux dans Paris.
00:55:05Le reste,
00:55:06ce n'est pas leur affaire.
00:55:07C'est des œuvres d'art.
00:55:08Et bien ces gens-là,
00:55:09à la fin de leur vie professionnelle,
00:55:11tout ce qu'ils ont fait
00:55:12est marqué par l'échec.
00:55:13Hélas.
00:55:14Merci.
00:55:15Une vie professionnelle
00:55:15interminable.
00:55:16Oui,
00:55:17bien sûr.
00:55:18Mais bon.
00:55:19Merci M. Tanguy.
00:55:20On ne peut pas prolonger
00:55:21la discussion.
00:55:21Bonne journée.
00:55:22Merci de votre invitation.
00:55:24Tant de paroles.
00:55:25Tant de paroles.
00:55:26Bon,
00:55:27il est à 10h07.
00:55:28M. Bauer est là,
00:55:28je crois.
00:55:29M. Bauer
00:55:30qui va venir.
00:55:32Nous avons dans l'actualité.
00:55:33Alors,
00:55:34cette affaire de masculiniste,
00:55:36c'est tout à fait étonnant.
00:55:40Bonjour M. Bauer,
00:55:42comment ça va ?
00:55:42Mais ça va très bien,
00:55:43M. Pro et vous-même.
00:55:44Écoutez,
00:55:45vous connaissez tout le monde ?
00:55:47À peu près,
00:55:48oui.
00:55:48Bonjour.
00:55:49Est-ce que vous avez le 27e livre
00:55:51de votre année ?
00:55:52Non.
00:55:52Ah si ?
00:55:53Non,
00:55:53je suis d'un rythme
00:55:54beaucoup moins prolixe.
00:55:55Je fais moins de livres
00:55:56que vous ne faites d'édito
00:55:57et j'ai vu que le bonheur
00:55:58n'était plus dans le pré dimanche.
00:56:00Oui,
00:56:00mais bon,
00:56:01l'édito,
00:56:01c'est rapide quand même
00:56:02à écrire.
00:56:03Vous y mettez de la bonne volonté
00:56:05et de la précision quand même.
00:56:06Je vous fais des petits mots
00:56:07de temps en temps d'ailleurs.
00:56:08J'y réponds j'espère ?
00:56:09Oui.
00:56:10Pour une fois,
00:56:10il y a quelqu'un
00:56:11qui est gentil avec moi,
00:56:11ça me fait plaisir
00:56:12parce que M. Buzière
00:56:14il n'est pas gentil avec moi.
00:56:14Non,
00:56:14mais je réfléchis
00:56:15aux adjectifs
00:56:16que j'ai le droit de proférer.
00:56:18Très attention.
00:56:20Non,
00:56:21non,
00:56:21mais je ne voudrais pas
00:56:22que votre sensibilité
00:56:24en soit affectée.
00:56:25Mais pas du tout,
00:56:26c'est la dernière
00:56:26ensemble
00:56:28parce qu'on arrête.
00:56:29C'est parce qu'il n'y a plus
00:56:30de ventilateur,
00:56:31vous l'avez enlevé
00:56:32depuis votre dernière émission,
00:56:33c'est pour ça.
00:56:33Des ventilateurs
00:56:34autour de la table parfois,
00:56:35il y a des gens
00:56:36qui brassent de l'air,
00:56:37j'en connais quelques-uns.
00:56:38Un lycéen de 18 ans
00:56:39interpellé à Saint-Etienne
00:56:39a été mis en examen
00:56:40et cru,
00:56:41il mardi,
00:56:41il est suspecté
00:56:41d'avoir voulu attaquer
00:56:42des femmes
00:56:42avec des couteaux.
00:56:44Je crois que nous avons
00:56:45une vidéo
00:56:46ou des vidéos
00:56:47qui tournent
00:56:47sur le masculinisme
00:56:48sur les réseaux sociaux.
00:56:50Regardez cela.
00:56:52Si elle ne veut pas
00:56:53donner son téléphone,
00:56:54c'est une ***.
00:56:55Souffre en silence
00:56:56et ferme ta ***.
00:56:57C'est une ***.
00:56:58Tu la dégages.
00:56:59C'est écrit dans mon carnet.
00:57:00Je suis désolé.
00:57:00C'est écrit.
00:57:01Les femmes
00:57:01à proprement parler,
00:57:03à proprement parler
00:57:04lorsque tu es jeune,
00:57:05tu es un jeune homme
00:57:05qui est en train
00:57:06de me regarder là maintenant,
00:57:07ne servent pas à grand-chose.
00:57:09Pour la plupart,
00:57:10elles te tireront vers le bas.
00:57:12Elles n'ont pas
00:57:12de sujet de conversation
00:57:13exceptionnel.
00:57:14Ce sont des distractions
00:57:15exceptionnelles par contre.
00:57:16Les femmes
00:57:17à proprement parler
00:57:18ne servent à rien
00:57:19pour toi là maintenant.
00:57:20Si tu as 18, 19, 20 ans, 21 ans,
00:57:23elles servent à une seule chose,
00:57:25c'est te détendre.
00:57:27Lui, manifestement,
00:57:28c'est un masculiniste.
00:57:29Elle a été auditionnée
00:57:29à l'Assemblée
00:57:30dans le cadre
00:57:30de la commission TikTok.
00:57:31Il avait raccroché,
00:57:32il avait quitté la commission.
00:57:34C'est quelqu'un
00:57:34qui a une grande influence
00:57:35sur les réseaux sociaux,
00:57:36qui partage des discours
00:57:37comme vous venez d'entendre.
00:57:38Et ça fait écho,
00:57:39évidemment,
00:57:39pour ceux qui l'ont vu,
00:57:40à la série Adolescence
00:57:41qui met en scène
00:57:42justement un jeune garçon
00:57:44qui est gagné
00:57:45par cette idéologie
00:57:46masculiniste,
00:57:47incel,
00:57:47donc voilà.
00:57:49Célibataire, involontaire.
00:57:49Je pense qu'il y a beaucoup
00:57:49de gens qui découvrent
00:57:50cette tendance.
00:57:51Une celle, par exemple,
00:57:52ce mou n'était pas connu.
00:57:53Célibataire, involontaire.
00:57:55Bon.
00:57:56Alors,
00:57:57Ophélie Rock,
00:57:58vous qui êtes au contact
00:57:59de cette jeunesse en cours.
00:58:00Oui, en fait,
00:58:01c'est un mouvement
00:58:02qui est un peu intéressant
00:58:03parce qu'à la base,
00:58:04c'est né sur un forum
00:58:05qui était un forum féministe.
00:58:07C'est-à-dire que c'était
00:58:08justement les jeunes femmes
00:58:09qui n'arrivaient pas
00:58:10à se trouver de compagnons
00:58:11qui en parlaient.
00:58:12Et au fur et à mesure
00:58:14des années,
00:58:15il y a eu de plus en plus,
00:58:16on va dire,
00:58:18de gens sur le web
00:58:19qui étaient masculins
00:58:20qui ont repris ça
00:58:20à leur compte.
00:58:21Et ça s'est vraiment
00:58:22structuré au Canada
00:58:23à peu près
00:58:24dans les années 2010.
00:58:26il y a commencé à avoir...
00:58:28Depuis des années 2000,
00:58:29ça a commencé en sourdine
00:58:31et puis ça s'est accéléré.
00:58:32Mais c'est...
00:58:33Oui, il y en a de plus en plus
00:58:34parce qu'il y a toute une partie,
00:58:36je pense, finalement,
00:58:37de la jeunesse masculine
00:58:38qui ne trouve plus sa place,
00:58:40qui peine à se retrouver
00:58:42et dans les codes de valeurs
00:58:43un petit peu anciens.
00:58:44Ils ont l'impression
00:58:45que la société n'est plus du tout
00:58:46à l'écoute de leurs désirs.
00:58:48Et plutôt que d'aller vers le dialogue,
00:58:50forcément, chacun commence
00:58:51à se mettre dans des impasses.
00:58:53Et oui, on en a...
00:58:54Alors, ces influenceurs-là
00:58:55font énormément de mal.
00:58:56Écoutez Magid Oukasha
00:58:57qui était hier
00:58:59sur les plateaux de CNews.
00:59:02Pourquoi Allah n'a jamais pu reconnaître
00:59:03ou défendre l'égalité
00:59:04en droit et liberté
00:59:05entre les hommes
00:59:06et les femmes sur Terre ?
00:59:07Ne serait-ce qu'une seule fois
00:59:08parmi les 6236 versets du Coran
00:59:11envoyés au prophète Mohamed
00:59:12sur tout de même
00:59:14plus de deux décennies.
00:59:15Ça en a laissé du temps.
00:59:16Peut-être tout simplement
00:59:17parce que de nombreuses lois du Coran
00:59:19enferment déjà les femmes
00:59:20dans un statut d'infériorité
00:59:22clair par rapport aux hommes.
00:59:24Il s'y trouve
00:59:24des droits spécifiques aux hommes
00:59:26et des droits spécifiques aux femmes.
00:59:28Cette absence d'égalitarisme
00:59:30est donc tout à fait cohérente
00:59:31pour une oeuvre aussi misogyne
00:59:32que l'aille du Coran.
00:59:33Il était sur France Info,
00:59:34je crois, tout à l'heure.
00:59:35Gérald Darmanin,
00:59:36il parle de mouvements terroristes.
00:59:38Oui, mais ça allait...
00:59:38C'est un mouvement terroriste
00:59:39au sens littéral du terme.
00:59:41La DGSI,
00:59:42pour le ministre de l'Intérieur,
00:59:43c'est-à-dire le service
00:59:43de contre-terrorisme
00:59:45de notre pays
00:59:46à un bureau de réflexion,
00:59:48de suivi des masculinistes,
00:59:51des incels,
00:59:52comme il en a des survivalistes
00:59:53pour l'extrême droite,
00:59:54comme il en a pour l'ultra-gauche
00:59:55ou comme il en a pour les islamistes radicaux.
00:59:57Évidemment, la menace principale en France,
00:59:58c'est l'islamisme radical.
01:00:00Mais il existe,
01:00:01à l'ultra-droite,
01:00:01à l'ultra-gauche,
01:00:02des mouvements
01:00:03qui sont capables
01:00:04de passer à l'acte
01:00:05et ces mouvements
01:00:06un peu effectivement étonnants
01:00:08pour nos concitoyens
01:00:09pourraient passer à l'acte
01:00:11et pourraient tuer demain des femmes
01:00:13parce que des hommes considèrent
01:00:15que les maux de la société
01:00:16viennent d'elles.
01:00:17Une question évidemment
01:00:18qu'on vous pose souvent.
01:00:20Vous pouvez défendre n'importe qui ?
01:00:23C'est mon rôle d'avocat.
01:00:27Un masculiniste, par exemple,
01:00:29vous pourriez le défendre ?
01:00:30Ça dépend encore une fois
01:00:32de sa position.
01:00:33Moi, je ne suis pas d'accord avec ça.
01:00:35D'ailleurs, je le découvre.
01:00:36Je suis effaré.
01:00:39Il faut entendre les propos.
01:00:40D'ailleurs, je ne comprends même pas
01:00:41pourquoi il n'est pas poursuivi.
01:00:43Et en plus,
01:00:43on l'entend dans des commissions.
01:00:46Cet homme-là
01:00:47qui raconte ça
01:00:48en disant que les femmes
01:00:48sont n'importe quoi, etc.,
01:00:50que ce ne sont en fait que des objets,
01:00:51il est entendu dans des commissions.
01:00:53Mais on en est là, en fait.
01:00:54C'est honteux.
01:00:55Mais c'est honteux.
01:00:57Et il va parler, en plus.
01:00:58Et on va écouter
01:00:59et on lui sert un café.
01:01:01Non, c'était plutôt
01:01:01pour le questionner
01:01:02et le mettre tout en difficulté.
01:01:03C'était ça, l'idée, en tout cas.
01:01:04Mais il ne faut même pas
01:01:04le questionner.
01:01:05C'est le pluralisme.
01:01:06Mais il n'y a même pas
01:01:06de pluralisme.
01:01:07On va questionner des gens comme ça.
01:01:09On va questionner des gens comme ça.
01:01:11En fait, on lui permet,
01:01:12encore une fois,
01:01:12de faire de la propagande
01:01:13de son propre discours.
01:01:15Donc, encore une fois,
01:01:16et je réponds, moi,
01:01:17s'il a un positionnement
01:01:19qui est de dire
01:01:19ou de revendiquer
01:01:21ce qu'il a dit
01:01:21et qu'il n'est pas
01:01:22dans une situation de repentir,
01:01:24je fais jouer ma clause de conscience.
01:01:25Je ne le défends pas.
01:01:26C'est aussi simple que ça.
01:01:27Vous devriez faire
01:01:27ce que vous dites
01:01:28pour les éoliennes en Corse.
01:01:30Si vous mettez un type devant vous,
01:01:32comme ça,
01:01:33il n'existe plus bientôt.
01:01:34Non, mais ça,
01:01:35d'abord,
01:01:36moi, je connais bien Pascal Pierre
01:01:37et puis maintenant,
01:01:39et donc,
01:01:39il y a d'abord
01:01:39la connaissance de l'avocat,
01:01:41l'intelligence de l'avocat,
01:01:41mais il y a aussi
01:01:42l'esprit corse
01:01:43dans ce qu'il vient de dire.
01:01:44Voilà.
01:01:44Ah oui.
01:01:44Et effectivement,
01:01:46je l'entendais
01:01:47et il y a une forme de bon sens
01:01:49parfois
01:01:49que nous avons perdue
01:01:51en métropole
01:01:52et vous remettez l'église
01:01:54au milieu du village
01:01:55et je trouve que c'est assez...
01:01:56L'esprit corse
01:01:57domine parfois l'avocat.
01:01:59Oui, fort heureusement.
01:02:00Faites attention
01:02:01parce qu'il est méchant.
01:02:02Non, non,
01:02:03mais les ambiguïtés
01:02:05du métier d'avocat,
01:02:06évidemment,
01:02:06sont considérables.
01:02:08Oui.
01:02:08Mais sur le plan,
01:02:10l'esprit corse
01:02:11simplifie
01:02:13la complexité
01:02:15que se plaît
01:02:15à entretenir
01:02:16parfois l'avocat.
01:02:17Ah oui, oui,
01:02:17tout est simple.
01:02:18En fait, pour vous,
01:02:19les corses sont simples
01:02:20parce qu'elles pourront
01:02:20ils sont simples.
01:02:21Je dirais la manière
01:02:23de régler certains problèmes
01:02:25en Corse,
01:02:26je les trouve simples.
01:02:28Mais efficace !
01:02:29L'offre qui reste légaux,
01:02:31je les approuve.
01:02:32Bon.
01:02:33Alain Bauer,
01:02:33Opération Zelensky,
01:02:34une mission de l'agence Mozart.
01:02:36Alors, d'habitude,
01:02:37vous êtes un essayiste,
01:02:38quelqu'un qui réfléchit
01:02:39sur la société.
01:02:40Là, si j'ai bien compris,
01:02:41c'est quand même
01:02:41un roman.
01:02:43Automne 2021.
01:02:45Alors que la Russie
01:02:46masse ses troupes
01:02:47à la frontière
01:02:47avec l'Ukraine,
01:02:48les espions
01:02:48de l'agence Mozart
01:02:49découvrent
01:02:51l'autre volet
01:02:55du plan d'invasion,
01:02:56l'assassinat
01:02:57de Volodymyr Zelensky
01:03:00dans l'intimité
01:03:01du palais présidentiel
01:03:02au cœur
01:03:02de la résistance ukrainienne.
01:03:03Une course contre la mort
01:03:04s'engage
01:03:04entre l'équipe
01:03:05de l'agence Mozart
01:03:07et les traîtres embusqués.
01:03:08Le sort du pays
01:03:09en dépend.
01:03:09Il faut sauver Zelensky.
01:03:11Mais c'est une histoire vraie ?
01:03:12C'est 50% totalement vrai
01:03:14avec le décalage
01:03:15qui permet de pouvoir
01:03:16tout dire
01:03:16et de pouvoir
01:03:17le faire confirmer
01:03:19par des journalistes
01:03:20qui viendront vérifier
01:03:21que tout est vrai.
01:03:22Un tiers
01:03:22qui n'est pas encore connu
01:03:24mais qui le sera un jour.
01:03:25On découvre par exemple
01:03:26un projet d'attentat
01:03:28en Pologne
01:03:28visant à tuer
01:03:29Zelensky
01:03:30mais qui n'a été révélé
01:03:31que la semaine dernière.
01:03:32J'attends très prudemment
01:03:34que des choses
01:03:35que je sais
01:03:36puissent être confirmées
01:03:38ou confirmables.
01:03:39On va appeler ça
01:03:40le vraisemblable.
01:03:41C'est un roman.
01:03:42Il faut un petit pourcentage
01:03:44d'emballage
01:03:45qui permet de faire ça.
01:03:47Ça permet aussi
01:03:48de faire de la pédagogie.
01:03:49D'où ça vient ?
01:03:50Qui est qui ?
01:03:51J'ai eu l'autre jour
01:03:53un de vos collègues
01:03:55un de vos confrères
01:03:55qui m'a dit
01:03:56qu'il avait vu
01:03:57le plus beau portrait
01:03:58de Vladimir Poutine
01:03:59dans le roman
01:04:01parce qu'il était
01:04:02le plus précis
01:04:03et le plus détaillé
01:04:04et sous une forme
01:04:05qui permet de comprendre
01:04:06qui est qui.
01:04:07Et le deuxième
01:04:08l'Ukraine c'est la guerre qui est
01:04:10Taïwan c'est la guerre qui vient
01:04:11exactement fabriquée
01:04:13dans les mêmes conditions
01:04:14à partir d'éléments
01:04:16de documents
01:04:16de rapports
01:04:18qui sont parfois publiés
01:04:20parfois fuités
01:04:21du parti communiste chinois
01:04:23sur comment il prépare
01:04:24spécifiquement
01:04:26à l'intérieur
01:04:27et à l'extérieur
01:04:27la prise de Taïwan
01:04:29quand un chef d'état
01:04:30un dictateur
01:04:31ou un terroriste
01:04:33vous dit qu'il va faire
01:04:33quelque chose
01:04:34il faut toujours l'écouter
01:04:35quand il le dit
01:04:36il écrit
01:04:36le chante
01:04:37et le raconte
01:04:37il y a des chances
01:04:39qu'il le fasse
01:04:39et donc c'est les deux
01:04:41premiers d'une série
01:04:42et là je finis
01:04:43gentiment
01:04:43le numéro 3
01:04:45pour continuer
01:04:47ce processus.
01:04:48Vera Kaplan
01:04:49Vera Rajista
01:04:50sa robe noire
01:04:50sur son cadre athlétique
01:04:52et par ce geste
01:04:52ça c'est pour vous
01:04:53Natazakuzik
01:04:55galeriste à Belgrade
01:04:56c'est pour les hommes
01:04:58présents sur le tableau
01:04:59Kaplan c'était
01:04:59la main au collet
01:05:01pas la main au collet
01:05:02non non
01:05:03Georges Kaplan
01:05:03Georges Kaplan
01:05:04c'est
01:05:05Northwest
01:05:06Northwest
01:05:06Northwest
01:05:07et le roman
01:05:08c'est la première fois
01:05:10que vous essayez au roman ?
01:05:11non j'en avais écrit
01:05:12il y a une quinzaine d'années
01:05:13vous êtes très prolique
01:05:15je vous disais tout à l'heure
01:05:15en se moquant de vous
01:05:16que vous écrivez
01:05:17alors il y a une partie
01:05:18qui sont mes cours
01:05:19et ce que j'ai
01:05:20vous recyclez
01:05:21des ans
01:05:22non un cours
01:05:23je le mets à jour
01:05:24c'est un peu comme
01:05:25un débat chez vous
01:05:26on se met à jour régulièrement
01:05:28il y a
01:05:29tous les cours de criminologie
01:05:31ils sont des cours
01:05:32plus académiques
01:05:33ils ont beaucoup
01:05:34de lecteurs
01:05:36ce sont des étudiants
01:05:37qui cherchent à comprendre
01:05:38ce que j'essaye
01:05:39de leur enseigner
01:05:40donc ça aide
01:05:40voilà
01:05:41et puis
01:05:43il y a des parties
01:05:44effectivement plus essais
01:05:45ça c'est chez vos collègues
01:05:47de Fayard
01:05:48et puis là
01:05:48c'est la partie romande
01:05:49bon les gens
01:05:50les gens qui nous écoutent
01:05:51ils se disent
01:05:51mais Bauer
01:05:52il est quoi au fond
01:05:53prof
01:05:54mais il est prof
01:05:55il est
01:05:55que que prof
01:05:56oui mais vous êtes
01:05:57parfois attaqué
01:05:58c'est vrai sur le côté
01:05:59omniscient
01:06:00puisque vous intervenez
01:06:01sur tous les
01:06:01sécurité, défense, renseignement
01:06:03je reconnais que dans la période
01:06:05voilà
01:06:05mais si vous m'interviewez
01:06:06sur je ne sais pas
01:06:07le patinage artistique
01:06:08je vais avoir du mal
01:06:09à tenir le choc
01:06:10j'essayerai pas d'ailleurs
01:06:12non mais parfois
01:06:13oui je vous en prie
01:06:14j'avais une question à vous poser
01:06:15qu'est-ce que vous en pensez
01:06:16vous en tant que criminologue
01:06:18de cette mode en fait
01:06:19qui domine tout
01:06:20sur internet
01:06:20du true crime
01:06:21c'est-à-dire qu'il y a
01:06:21énormément d'enfants
01:06:22qui regardent des chaînes
01:06:24comme Max Skies
01:06:25ou des choses comme ça
01:06:26j'ai été interviewé
01:06:28dans sa revue
01:06:29pas sur sa chaîne
01:06:30mais il a une revue aussi
01:06:31vous savez il a fait un
01:06:31et je voulais savoir
01:06:32ce que vous pensez
01:06:33de ce regard-là en fait
01:06:34en fait c'est un sujet
01:06:35qui fascine les gens
01:06:37je le vois autant
01:06:38au bout de l'enquête
01:06:39que dans d'autres émissions
01:06:41même ici on a parlé
01:06:43parfois de faits divers
01:06:44chez votre collègue
01:06:47Laurence Ferrari
01:06:48par exemple
01:06:48il y a beaucoup d'éléments
01:06:50qui nécessitent une pédagogie
01:06:51et une explication
01:06:52du fait divers
01:06:53moi je pense pas
01:06:53le fait divers
01:06:54comme un élément
01:06:55qui vise juste
01:06:56à terroriser les gens
01:06:57je pense que ça nécessite
01:06:58une explication
01:06:59et une forme de pédagogie
01:07:01donc je comprends
01:07:02que ça fascine les gens
01:07:03mais à condition
01:07:03qu'on les accompagne
01:07:04pour leur expliquer
01:07:05ce dont on parle
01:07:06qu'on soit pas juste
01:07:06dans la posture
01:07:07ou dans la réaction
01:07:08il y a le fait divers pur
01:07:10par exemple Emile
01:07:10c'est un fait divers pur
01:07:12mais qui nécessite
01:07:13beaucoup d'explication
01:07:13voilà donc celui-là
01:07:14il passionne les gens
01:07:15petit Grégory
01:07:16le petit Grégory
01:07:17et puis il y a d'autres
01:07:18qui ne sont pas des faits divers
01:07:19parce qu'ils sont
01:07:21tous les jours répétés
01:07:22c'est-à-dire que le home jacking
01:07:23ça ne devient plus un fait divers
01:07:24ça devient un fait sociétique
01:07:25quand c'est tous les jours
01:07:26comme vous le savez
01:07:26c'est ça qui nous intéresse
01:07:27c'est le premier à mettre en place
01:07:28un outil statistique
01:07:29qui vous permet de savoir
01:07:30si c'est un fait divers
01:07:31ou si c'est un fait de société
01:07:32ah c'est quoi ?
01:07:33c'était l'outil
01:07:34qui permet pour la première fois
01:07:35de comptabiliser
01:07:36ce que ni la police
01:07:37ni la gendarmerie
01:07:38ne voulaient prendre en compte
01:07:39sur instruction du ministère
01:07:40de l'Intérieur
01:07:40qui ne voulait
01:07:41surtout pas savoir
01:07:43ce qui se passait
01:07:44puisque savoir ce qui se passait
01:07:45c'est être obligé
01:07:46de répondre
01:07:46à ce qu'est la réponse publique
01:07:49et donc de démontrer
01:07:50que malheureusement
01:07:50elle se déclare
01:07:51aujourd'hui
01:07:51vous conseillez toujours
01:07:52certains politiques
01:07:53ou vous êtes en retrait
01:07:54par rapport ?
01:07:55non non
01:07:55j'ai des amis politiques
01:07:56mais ça fait longtemps
01:07:57je suis ami d'enfance
01:07:59de Manuel Valls
01:07:59c'est un secret d'Etat
01:08:00j'aime beaucoup Nicolas Sarkozy
01:08:02on se parle de temps en temps
01:08:03mais c'est des relations amicales
01:08:05mais pas politiques
01:08:07vous trouvez qu'on fait
01:08:08ce qu'il faut
01:08:08en matière de sécurité ?
01:08:10non
01:08:10mais qu'est-ce qu'il faudrait faire ?
01:08:12par exemple
01:08:12je disais tout à l'heure
01:08:13est-ce que les peines planchées
01:08:15je disais le home jacking
01:08:16et j'avais un échange
01:08:17avec Philippe Bilger
01:08:19je disais home jacking
01:08:20peines planchées
01:08:20quelqu'un qui rentre chez toi
01:08:21c'est d'abord 10 ans
01:08:22et puis après on parle
01:08:23mais c'est déjà dissuasif
01:08:25est-ce que vous pensez
01:08:25que ces peines-là sont dissuasives ?
01:08:27non
01:08:27la peine de mort ne l'a jamais été
01:08:29ça n'a rien à voir
01:08:29non mais je prends celle-là
01:08:30parce que c'est par ici
01:08:31la peine la plus dissuasive
01:08:32oui mais enfin
01:08:33je m'aperçois que
01:08:34quand on a été très sévère
01:08:36sur la route
01:08:37ça a été dissuasif
01:08:38pardonnez-moi
01:08:39la peur du gendarme
01:08:40c'est un argument
01:08:41en 30 ans
01:08:42les gens roulent
01:08:43complètement différemment
01:08:44pourquoi ?
01:08:44parce qu'il y a la sanction XXL
01:08:45ben t'avais plus de permis
01:08:46pardonnez-moi
01:08:47donc pourquoi ça ne marche ?
01:08:49les gens qu'on arrête aujourd'hui
01:08:50roulent sans permis
01:08:51et sans assurance
01:08:52vous avez aujourd'hui
01:08:534 gamins
01:08:54dont un vient de mourir
01:08:5515 ans
01:08:56au volant d'une voiture
01:08:57en Saône-et-Loire
01:08:58c'est pas la banlieue Paris
01:08:59non non
01:08:59je ne dis pas que vous avez tort
01:09:01j'explique
01:09:02que le côté dissuasif
01:09:03est beaucoup moins dissuasif
01:09:04qu'on croit
01:09:04dès lors qu'on n'a plus peur
01:09:06de l'État
01:09:07et l'État en France
01:09:08dans sa centralité
01:09:09faisait peur
01:09:10aujourd'hui
01:09:11il ne fait pas peur
01:09:12il est mou
01:09:12il est lâche
01:09:14il est souvent incompétent
01:09:15il a détruit
01:09:16ses propres services publics
01:09:17avec une détermination remarquable
01:09:19la justice
01:09:20la police
01:09:20la sécurité
01:09:21l'armée
01:09:21l'école
01:09:22le social
01:09:22vous pouvez prendre
01:09:24ce que vous voulez
01:09:24et donc il ne fait plus peur
01:09:25pour que la peine
01:09:27soit dissuasive
01:09:28il faudrait que l'ensemble
01:09:29de l'appareil d'État
01:09:30se rappelle ce qu'il est
01:09:31un État
01:09:31et on est assez loin
01:09:33du process
01:09:33bon en tout cas
01:09:34opération Zelensky
01:09:36menace sur Taïwan
01:09:37on voulait
01:09:37comme c'est la saison
01:09:39de l'été qui arrive
01:09:40il y a beaucoup de gens
01:09:40qui vont être sur les plages
01:09:41donc on voulait parler
01:09:42faire un petit chapitre livre
01:09:44dans cette émission
01:09:44et comme il est 10h21
01:09:46j'avais prévu
01:09:47pour les dernières minutes
01:09:48et puis après
01:09:49j'aurais une question pour vous
01:09:50sur la Corse
01:09:51bien évidemment
01:09:51et j'avais dit à Richard Millet
01:09:53que vous connaissez
01:09:53qui est un écrivain
01:09:54mais qui est également
01:09:55prof de français
01:09:56et qui a forcément
01:09:57une pédagogie
01:09:58chez lui
01:09:59et puis c'est un plaisir
01:10:00de l'avoir avec nous
01:10:01d'abord parce qu'il est bien élevé
01:10:02ce qui est agréable
01:10:03il ne parle pas à tort
01:10:04et à travers
01:10:05ce qui est aussi agréable
01:10:06il parle quand on lui demande
01:10:07non mais c'est vrai
01:10:09je vous trouve
01:10:11d'une courtoisie
01:10:13d'une gentillesse
01:10:15d'un rapport à l'autre
01:10:16c'est la marque des profs de français
01:10:17exactement
01:10:18je vous ai vu l'autre jour
01:10:19avec Bernard-Henri Lévy
01:10:20d'une délicatesse
01:10:21et d'une intelligence
01:10:22peu fréquentes
01:10:23et je voulais vous le dire
01:10:24parce qu'on ne se connait pas
01:10:25beaucoup
01:10:25on s'est rencontrés
01:10:26et puis vous êtes drôle
01:10:27c'est quand même incréable
01:10:29parce qu'on peut rire avec vous
01:10:30et on peut rire
01:10:34et quelqu'un avec qui
01:10:35on ne peut pas rire
01:10:36croyez-moi
01:10:36je m'en méfie
01:10:39alors je vous ai demandé
01:10:41de nous faire un petit
01:10:42pour l'été
01:10:43de nous choisir
01:10:444-5 livres
01:10:44comme ça
01:10:45et le premier
01:10:46que vous avez choisi
01:10:46c'est une correspondance
01:10:48avec des cinéastes
01:10:4954-84
01:10:50de François Truffaut
01:10:51pourquoi ?
01:10:53parce que d'abord
01:10:54Truffaut est un grand cinéaste
01:10:56ensuite
01:10:56c'était une époque
01:10:57où on s'écrivait
01:10:58où on s'écrivait des lettres
01:10:59et on est effarés
01:11:02aujourd'hui
01:11:02de voir qu'on ne s'écrit
01:11:03plus de lettres
01:11:03Truffaut écrit
01:11:05non seulement à Godard
01:11:06on reçoit des lettres
01:11:07de Chabrol
01:11:08ou de Jean Renoir
01:11:09etc
01:11:09mais il écrit aussi
01:11:10il a une correspondance
01:11:11avec Hitchcock
01:11:12et Hitchcock écrit
01:11:13en français aussi
01:11:14c'est fabuleux
01:11:15et il y a toute la vie
01:11:17de l'époque
01:11:17de la nouvelle vague
01:11:18jusqu'à la mort de Truffaut
01:11:19en 84
01:11:20qui frémit dans ce livre
01:11:22je trouve ça épatant
01:11:23c'est une plume
01:11:24c'est une plume formidable
01:11:25Truffaut
01:11:26c'est une plume formidable
01:11:27c'est un cinéaste littéraire
01:11:28et vous ne trouvez pas
01:11:28par exemple
01:11:28que le texto a réhabilité
01:11:30l'écriture
01:11:31que les gens
01:11:31ils ne s'écrivent peut-être
01:11:31pas des lettres
01:11:32mais ils s'écrivent
01:11:32beaucoup plus de textos
01:11:34qu'il y a 20 ans
01:11:35où le texto n'existait pas
01:11:36et même parfois
01:11:37des textos amoureux
01:11:38alors dans le temps
01:11:39tu as écrivé une lettre
01:11:40et elle arrivait
01:11:40trois jours après
01:11:41là tu peux dire
01:11:42ma chérie je pense à toi
01:11:43baiser doux
01:11:44je t'aime
01:11:45etc
01:11:46c'est trop rapide
01:11:47le différé de la lettre
01:11:48est érotique
01:11:51le texto n'est pas érotique
01:11:53je dirais ça
01:11:54je t'ai pas envoyé
01:11:56tu auras ma réponse
01:11:58parcourir
01:11:58les textos
01:12:00dans trois jours
01:12:01Pascal il accélère
01:12:02les choses
01:12:02il règle
01:12:03il y a une écriture
01:12:06quand même
01:12:06même les enfants
01:12:07tout ça
01:12:07on peut s'écrire
01:12:08oui c'est amusant
01:12:08mais c'est pas
01:12:09c'est pas de la correspondance
01:12:10c'est tout
01:12:11c'est des échanges
01:12:12ah c'est pas de la correspondance
01:12:14peut-être que nos textos
01:12:16seront publiés
01:12:17mais c'est déjà fait
01:12:18vous savez certains écrivains
01:12:19publient leurs textos
01:12:20Nicolas Mathieu
01:12:22l'a fait
01:12:22bon donc premier livre
01:12:23donc correspondance
01:12:24avec un dessin
01:12:24le deuxième
01:12:25c'est la fausseté
01:12:26des vertus humaines
01:12:28c'est Jacques Esprit
01:12:29précédé du traité
01:12:31sur esprit
01:12:32par Pascal Quignard
01:12:32alors je connais un peu
01:12:33Pascal Quignard
01:12:34là j'ai un peu peur
01:12:35pas du tout
01:12:36parce que vice-secret
01:12:37j'avais lu ça
01:12:38c'est pas les trois bousquetaires
01:12:40c'est une grande déconcentrée
01:12:41c'est presque les trois bousquetaires
01:12:43dans leur version noire
01:12:43Jacques Esprit
01:12:45c'était un écrivain
01:12:47du XVIIe siècle
01:12:48et un ami
01:12:48de la Rochefoucauld
01:12:49la Rochefoucauld
01:12:50vous savez
01:12:51a écrit ses fameuses maximes
01:12:52bien sûr
01:12:52dont la plus célèbre est
01:12:54toutes nos vertus
01:12:55ne sont le plus souvent
01:12:56que des vices déguisés
01:12:57Jacques Esprit
01:12:59c'est la Rochefoucauld
01:13:00vous trouvez que c'est vrai ?
01:13:02c'est souvent très vrai
01:13:03le plus souvent
01:13:03c'est-à-dire une vertu
01:13:04par exemple
01:13:05je suis honnête
01:13:05Jacques Esprit
01:13:07et la Rochefoucauld
01:13:09nous diront
01:13:10c'est un masque
01:13:11si on gratte
01:13:12beaucoup plus loin
01:13:13vous êtes méchant
01:13:13on verra
01:13:14pas du tout
01:13:14je dis rien
01:13:15je parle de la Rochefoucauld
01:13:16par exemple
01:13:17Jacques Esprit
01:13:18nous dit à propos
01:13:18de l'humilité
01:13:19il y a des masques
01:13:21si fins
01:13:22et si naturels
01:13:23qu'on a de la peine
01:13:24à les distinguer
01:13:25des visages
01:13:26c'est magnifique
01:13:26je suis d'accord avec vous
01:13:27mais alors par exemple
01:13:28on va prendre
01:13:30Jean-Jacques Dullman
01:13:31par exemple
01:13:31il s'est retiré
01:13:32c'est une humilité
01:13:34on vous dira
01:13:35c'est une ostentation
01:13:36d'humilité
01:13:37il s'est retiré
01:13:38pour mieux revenir
01:13:39non non mais
01:13:40c'est pas bien
01:13:41mais j'explique
01:13:41j'explique
01:13:42Jacques Esprit
01:13:43et Jacques Foucauld
01:13:44à ce moment là
01:13:44on ne peut plus croire
01:13:45alors on est tous mauvais
01:13:46c'est ce qu'il dit
01:13:48c'est des visions très noires
01:13:49c'est une vision très noire
01:13:50c'est des visions très noires
01:13:51sur la plage
01:13:52ça c'est pas pour moi
01:13:52comment ?
01:13:53sur la plage
01:13:54sur le livre
01:13:54je l'emmène pas
01:13:55si au contraire
01:13:56mais au contraire
01:13:57sur la plage
01:13:58mais regardez
01:13:59si vous prenez
01:13:59la version moderne
01:14:00tout ça
01:14:01bien que ça soit très moderne
01:14:02vous avez Cioran
01:14:03quoi de plus drôle
01:14:05que Cioran
01:14:05Cioran dit la même chose
01:14:07Cioran qui dit par exemple
01:14:08la première chose
01:14:09qu'on fait
01:14:10ou qu'on pense
01:14:11lorsqu'on sort de chez soi
01:14:12c'est en regardant
01:14:13l'espèce humaine
01:14:13extermination
01:14:14c'est à hurler de rire
01:14:16oui
01:14:17c'est pas
01:14:17tout le monde pense pas ça
01:14:18non
01:14:19mais je vous dis
01:14:20ce sont des points de vue
01:14:21très noires
01:14:21mais Cioran
01:14:22c'est ce qu'il a très drôle
01:14:23il dit
01:14:24les enfants que je n'ai pas eus
01:14:26ne me remercieront jamais assez
01:14:27mais voilà
01:14:28et il dit également
01:14:30on peut aimer tout le monde
01:14:31sauf son voisin
01:14:32exactement
01:14:33donc Jacques Esprit
01:14:35c'est la même chose
01:14:35c'est vrai que c'est drôle
01:14:36bon
01:14:37oui alors
01:14:38mais on peut croire
01:14:39quand même
01:14:39on peut croire
01:14:40à certains naturels
01:14:41quand même
01:14:42il y a des gens
01:14:43qui ont la grâce
01:14:43ça existe la grâce
01:14:45regardez Philippe Bilger
01:14:46on voit bien
01:14:47que c'est un homme
01:14:47qui a la grâce
01:14:48il y a la grâce chrétienne
01:14:49comme dit Jacques Esprit
01:14:50bien sûr
01:14:50non mais il dit simplement
01:14:52méfions-nous des apparences
01:14:53tout le monde peut lire ça ou pas
01:14:54ah oui absolument
01:14:55sérieusement
01:14:55tout le monde peut lire ça
01:14:57bon là
01:14:57on va être sur la plage
01:14:58on va voir tout le monde
01:14:59la fausseté des verts
01:15:00non et la préface
01:15:01la préface de Quignard
01:15:02qui fait 100 pages
01:15:03est magnifique
01:15:04chaque année
01:15:04sur la plage
01:15:06à côté de moi
01:15:07j'ai un voisin
01:15:07le voisin change
01:15:10il arrive avec son sac
01:15:11première chose qui sort
01:15:12c'est son livre
01:15:13un livre
01:15:13je jette un oeil
01:15:14je regarde le livre qu'il fait
01:15:15il se met sur la plage
01:15:17il lit 5 minutes
01:15:18il dort
01:15:18et le livre
01:15:19il l'apprendra
01:15:20pendant un mois
01:15:21c'est-à-dire
01:15:23est-ce que ça protège
01:15:23les coups de soleil
01:15:24je ne sais pas
01:15:25c'est drôle
01:15:26bon
01:15:26alors troisième livre
01:15:28La liberté ne meurt jamais
01:15:29c'est de Damien Castera
01:15:31que je ne connaissais pas
01:15:32pourquoi ?
01:15:32moi non plus
01:15:33parce que ça rejoint le sujet
01:15:34de monsieur Boer
01:15:35c'est un jeune
01:15:36je crois qu'il est jeune
01:15:38documentariste
01:15:39qui est allé en Ukraine
01:15:41il a fait trois voyages
01:15:42en Ukraine
01:15:42entre 2020
01:15:44et 2024
01:15:46et il s'est investi
01:15:48disons
01:15:49il est allé sur le front
01:15:50il a rencontré
01:15:51beaucoup de combattants
01:15:52de combattantes
01:15:52etc
01:15:53et il donne
01:15:54si vous voulez
01:15:55tout
01:15:56sauf l'attitude
01:15:57du reporter de guerre
01:15:58avec son écharpe
01:15:59etc
01:16:00donc c'est un livre
01:16:01extrêmement humain
01:16:02extrêmement documenté
01:16:04comme on dit
01:16:04et notamment
01:16:06il y a cette phrase
01:16:07qu'il relève
01:16:08dans la bouche
01:16:09d'un Ukrainien
01:16:10en Ukraine
01:16:11nous glorifions les héros
01:16:12alors que vous
01:16:13vous semblez entretenir
01:16:14le culte des victimes
01:16:16et en gros
01:16:16ce n'est pas avec ça
01:16:18que vous allez
01:16:18vous sortir d'affaires
01:16:19c'est un très beau livre
01:16:20de philosophie
01:16:22très adapté
01:16:23à notre situation
01:16:24à nous
01:16:25au regard de la leur
01:16:26ça nous parle beaucoup
01:16:27vous ne trouvez pas
01:16:28que Richard parle
01:16:29merveilleusement
01:16:29des livres
01:16:29oui mais je le lis
01:16:30je le lis souvent
01:16:31donc il écrit
01:16:32merveilleusement
01:16:33ses livres aussi
01:16:34non mais il en parle
01:16:35avec vraiment
01:16:36parce que ce livre
01:16:38m'a ému
01:16:38je sais mais il y a
01:16:39une authenticité
01:16:40une sincérité
01:16:41quand vous parlez
01:16:42j'aurais bien aimé
01:16:42mettre votre élève
01:16:43le ministère
01:16:44je le suis un peu
01:16:45le ministère de la peur
01:16:46c'est le quatrième livre
01:16:47alors c'est Graham Greene
01:16:48c'est un des vieux
01:16:50c'est une réédition
01:16:51voilà Graham Greene
01:16:53le ministère de la peur
01:16:54c'est une nouvelle traduction
01:16:55c'est ça
01:16:56une nouvelle traduction
01:16:56parce que le traducteur
01:16:59Clarot et l'éditeur
01:17:00Flammarion
01:17:00avaient jugé
01:17:02à juste titre
01:17:03d'ailleurs
01:17:03que l'ancienne traduction
01:17:05était trop éloignée
01:17:06du texte
01:17:07alors Graham Greene
01:17:08est un personnage fabuleux
01:17:10d'abord c'était
01:17:11un anglais catholique
01:17:12donc c'est à dire
01:17:13le meilleur des anglais
01:17:14le meilleur des anglais
01:17:15sont catholiques
01:17:15comme Justerton
01:17:16par exemple
01:17:17et comme d'une certaine façon
01:17:18les irlandais
01:17:19les plus grands écrivains
01:17:20anglais sont irlandais
01:17:21Swift
01:17:22Joyce
01:17:23etc
01:17:23ensuite
01:17:24il a été
01:17:25au MI6
01:17:27c'est ça
01:17:28comme on dit
01:17:28service extérieur
01:17:29voilà
01:17:30donc il connaît bien
01:17:31ce dont parle ce roman
01:17:33le ministère de la peur
01:17:34c'est à dire
01:17:34les milieux des espions nazis
01:17:36à Londres
01:17:36pendant la guerre
01:17:37c'est extraordinaire
01:17:39et Fritz Lang avait tourné
01:17:40un film d'après ce livre
01:17:41qui s'appelle les espions
01:17:42sur la tamise
01:17:43lisez ça
01:17:44c'est magnifique
01:17:45bon comme il est 10h29
01:17:46j'espère qu'on aura le temps
01:17:47du cinquième livre
01:17:48simplement il y a intervile ce soir
01:17:49je voulais vous montrer
01:17:50deux séquences cultes
01:17:52Léon Zitrone
01:17:52on est en 62
01:17:53on voit laquelle d'abord Marine
01:17:56le bras de fer
01:17:57le bras de fer c'est génial
01:17:58regardez 62
01:17:59Léon Zitrone
01:18:00alors voulez-vous monsieur
01:18:03poser votre coude
01:18:04et vous le vôtre
01:18:06voulez-vous vous poser
01:18:07mais non monsieur
01:18:09on ne joue pas encore
01:18:10non vous êtes trop loin
01:18:11alors posez
01:18:14posez non non non
01:18:15ça paraît
01:18:15c'est simple répétition
01:18:16cet après-midi monsieur
01:18:17il a les bras trop long
01:18:18il a les bras trop long
01:18:19je ne peux pas lui couper le bras
01:18:20alors
01:18:21mais
01:18:22je te mets du tout comme ça moi
01:18:25messieurs si ça ne va pas
01:18:26je vais être obligé
01:18:27d'annuler l'épreuve
01:18:28voulez-vous poser le coude
01:18:29voulez-vous poser le coude
01:18:31alors qu'est-ce qu'il vous manque
01:18:35une autre table
01:18:35non non non non
01:18:37messieurs si vous ne vous êtes pas
01:18:40guilux
01:18:41ces messieurs ont de la difficulté
01:18:43pour poser le coude
01:18:44ils ont eux-mêmes choisi la table
01:18:46je vous propose d'annuler le jeu
01:18:48messieurs
01:18:50non non
01:18:53voilà vous y êtes là
01:18:57comme ça ça va
01:18:58Léon Zitrone
01:18:59oui
01:19:00Léon Zitrone
01:19:01oui je vous écoute
01:19:02eh bien
01:19:03il sera dit que
01:19:04c'est au jury de Paris
01:19:06de décider
01:19:06car on ne peut pas changer
01:19:08la morphologie
01:19:09de deux individus
01:19:10il semble qu'il y en a
01:19:12qui a un bras assez long
01:19:13l'autre un bras plus court
01:19:15oui
01:19:15c'est tout au moins
01:19:16ce que les images
01:19:17m'ont laissé penser
01:19:18depuis quelques secondes
01:19:19vous n'arriverez jamais
01:19:20à raccourcir le bras de l'un
01:19:21ou allonger le bras de l'autre
01:19:23en l'occurrence
01:19:25étant donné
01:19:25l'évidente mauvaise volonté
01:19:27des deux compétiteurs
01:19:28enfin je n'interviens pas
01:19:29je crois que c'est au jury
01:19:31de Paris de décider
01:19:32c'est génial
01:19:33parce qu'il y a quelque chose
01:19:34de bon enfant
01:19:35c'est en 62
01:19:36vous vous rendez compte
01:19:37ça 63 ans
01:19:39Soumayyad Abidi
01:19:39rappelle des titres
01:19:40très vite
01:19:403 des 4 suspects
01:19:45interpellés
01:19:46suite à l'agression
01:19:47filmée d'une femme
01:19:47lors de la fête
01:19:48de la musique
01:19:49vont être présentés
01:19:50au tribunal
01:19:50en vue de leur défermant
01:19:52quant à la 4ème personne
01:19:53elle a finalement
01:19:54été remise en liberté
01:19:56un influenceur
01:19:57franco-iranien
01:19:58suivi par 330 000 personnes
01:20:00sur TikTok
01:20:00jugé à partir d'aujourd'hui
01:20:01pour apologie du terrorisme
01:20:03en cause des propos
01:20:04tenus par l'homme
01:20:05de 29 ans
01:20:06sur l'attaque
01:20:06sanglant du Hamas
01:20:07le 7 octobre 2023
01:20:09et qui a entraîné
01:20:10la mort de 1218 personnes
01:20:12côté israélien
01:20:13et puis une grève
01:20:14du contrôle aérien français
01:20:16perturbe les premiers
01:20:17départs en vacances
01:20:18la moitié des vols
01:20:19annulés à Nice
01:20:20le quart dans les aéroports
01:20:21parisiens
01:20:21aujourd'hui
01:20:22et encore plus demain
01:20:23un mouvement
01:20:24pour réclamer
01:20:24de meilleures conditions
01:20:25de travail
01:20:26et des effectifs
01:20:27plus importants
01:20:28merci Soumaya
01:20:29deuxième extrait
01:20:30que je voulais vous montrer
01:20:30d'interview
01:20:31alors il est célébrissime
01:20:32c'est Guilux
01:20:33c'est Léon Zitrone
01:20:35qui a cassé ses lunettes
01:20:36ils partent pieusement
01:20:39en pèlerinage
01:20:40à Rome
01:20:40messieurs
01:20:41attention
01:20:42le voyage va être fort long
01:20:43pour atteindre
01:20:44le dôme de Saint-Pierre
01:20:45où ils apportent
01:20:46en offrande
01:20:47des bonbonnes
01:20:48de ses excellents vins
01:20:49des corbières
01:20:50et du minervois
01:20:51messieurs
01:20:52trois
01:20:53Guilux
01:20:54Guilux
01:20:55trop tard
01:20:56le jeu est parti Léon
01:20:58tout à l'heure
01:20:59nous revenons
01:20:59à la date
01:21:00Guilux
01:21:00je vous prie le micro
01:21:02monsieur Zitrone
01:21:03vient d'être blessé
01:21:05par qui ?
01:21:06à part un jet
01:21:06d'un objet
01:21:07je ne sais pas
01:21:09je vous passe
01:21:10de Zitrone
01:21:10alors nous allons
01:21:11Guilux
01:21:12je vous demande
01:21:13infiniment pardon
01:21:14Guilux
01:21:14je n'y vois plus rien
01:21:16je n'ai rien à l'oeil
01:21:17mais l'on m'a cassé
01:21:18mes lunettes
01:21:19par conséquent
01:21:20nous allons voir
01:21:21comment nous allons faire
01:21:22le tir à la corde
01:21:24malheureusement
01:21:24sans lunettes
01:21:25je ne peux rien faire
01:21:26on va essayer
01:21:27d'y parer
01:21:27par conséquent
01:21:28nous allons improviser
01:21:30mais malheureusement
01:21:31je n'ai plus tout à fait
01:21:32tous mes moyens
01:21:34c'est comme ça
01:21:37ce sont les risques
01:21:38du métier
01:21:38Léon
01:21:39est-ce que vous m'entendez
01:21:40Léon ?
01:21:41Léon
01:21:42m'entendez-vous ?
01:21:44Léon
01:21:44ici
01:21:45Carcassonne
01:21:46appelle Dax
01:21:47bon
01:21:48Guy on m'a cassé
01:21:50mes lunettes
01:21:50il le prend bien
01:21:51mais c'est une violence
01:21:52réelle
01:21:53évidemment que c'est
01:21:54une violence réelle
01:21:55l'objet était
01:21:56un objet contondant
01:21:58et qu'il aurait pu
01:21:59être blessé
01:22:00par ailleurs
01:22:01le premier est très drôle
01:22:02le deuxième est un indicateur
01:22:03déjà de ce que peut être
01:22:04une micro dérive
01:22:06dans un moment
01:22:07de pure joie
01:22:08et de pure fête
01:22:09je remercie vraiment
01:22:10Richard Millet
01:22:11qui nous a présenté
01:22:12quatre livres
01:22:12il y en avait un cinquième
01:22:13que vous vouliez présenter
01:22:14c'était les profanateurs
01:22:15journal
01:22:16Jacques-Henric
01:22:17H-E-N-R-I-C
01:22:19les journaux
01:22:21moi j'aime bien lire
01:22:22les journaux
01:22:23généralement
01:22:23pourquoi celui-ci ?
01:22:24parce que celui-ci
01:22:25c'est quelqu'un
01:22:26de la génération
01:22:27de Truffaut
01:22:28à quelques années près
01:22:29il raconte
01:22:31si vous voulez
01:22:32la vie
01:22:33intellectuelle française
01:22:34dans ce qu'on a appelé
01:22:36l'avant-garde
01:22:37c'est-à-dire que
01:22:38vous avez
01:22:38Pierre Guyotard
01:22:39mais vous avez surtout
01:22:40Solers
01:22:41Solers
01:22:42vous avez un portrait
01:22:42très contrasté
01:22:43de Solers
01:22:44pas du tout
01:22:45agéographique
01:22:45et vous avez
01:22:46Roland Barthes
01:22:47vous avez
01:22:48Jacques Derrida
01:22:49etc
01:22:49mais d'une façon
01:22:50d'une liberté
01:22:51telle qu'on est obligé
01:22:53de comprendre
01:22:54que notre époque
01:22:56la nôtre aujourd'hui
01:22:57n'est plus libre du tout
01:22:58voilà
01:22:59sans compter que
01:23:01Jacques-Henrik
01:23:01est aussi un écrivain
01:23:02très important
01:23:03mais est-ce qu'elle a été
01:23:03libre à un moment ?
01:23:05est-ce que vous diriez
01:23:06qu'est-ce qu'elle aurait
01:23:07été libre ?
01:23:08les ennemis
01:23:09des années 50
01:23:1160
01:23:1170
01:23:12étaient plus clairs
01:23:13et respectables
01:23:14si vous voulez
01:23:15aujourd'hui
01:23:15ils ne sont pas respectables
01:23:17la meute qui s'est déchaînée
01:23:18contre moi
01:23:18n'était pas respectable
01:23:19à l'époque
01:23:20à l'époque
01:23:21vous pouviez
01:23:22croiser le fer
01:23:25avec des gens
01:23:26que vous n'aimez pas
01:23:27mais que vous respectiez
01:23:28Aron
01:23:29Sartre
01:23:30ou Sartre et Camus
01:23:31vous voyez
01:23:32c'était des gens
01:23:33qui se respectaient
01:23:33aujourd'hui
01:23:34c'est de l'assassinat
01:23:35sur les réseaux sociaux
01:23:36etc
01:23:36ou dans la presse
01:23:38c'est tout
01:23:39hier c'était un duel
01:23:40aujourd'hui
01:23:40c'est plutôt du guet-apens
01:23:42hier c'était un duel
01:23:44aujourd'hui
01:23:44c'est plutôt du guet-apens
01:23:45en tout cas
01:23:46vous revenez
01:23:48l'année prochaine
01:23:49en septembre
01:23:50oui avec grand plaisir
01:23:51non mais Richard
01:23:52vraiment moi ça me fait
01:23:52tellement plaisir
01:23:53avec plaisir Pascal
01:23:54vous prenez plaisir
01:23:55à être avec nous
01:23:56grand plaisir
01:23:56et dans la rue
01:23:58on vous
01:23:58dans la rue
01:23:59on m'arrête souvent
01:24:00alors je me méfie d'abord
01:24:01parce qu'on ne sait jamais
01:24:02mais voilà
01:24:03qu'est-ce que vous disent les gens
01:24:04les gens nous disent
01:24:05soit ils parlent de mes livres
01:24:08mais on vous a vu
01:24:09chez Pascal Praud
01:24:10et vous avez raison
01:24:11de dire tout ce que vous dites
01:24:12et ce que Praud
01:24:13lui aussi dit
01:24:14voilà
01:24:15et votre parole
01:24:16elle est libre
01:24:17et elle est importante
01:24:18vraiment votre parole
01:24:19mais en tout cas
01:24:20parce que votre itinéraire
01:24:21est important
01:24:22on n'a pas les mêmes itinéraires
01:24:23tous les deux
01:24:23vous avez été quand même
01:24:25un homme très important
01:24:26chez Gallimard
01:24:27un influenceur de la littérature
01:24:29et vous avez une place
01:24:30extrêmement importante
01:24:31et vous devriez toujours
01:24:32l'avoir cette place
01:24:33oui mais Pascal
01:24:34ce qui me touche
01:24:35dans les gens
01:24:35qui m'arrêtent par exemple
01:24:37c'est que ce sont souvent
01:24:37des gens modestes
01:24:39ou des gens simples
01:24:39et c'est là que c'est
01:24:41beaucoup plus intéressant
01:24:41c'est pas des bobos
01:24:42c'est pas des intellos
01:24:43sur le retour
01:24:44vous voyez c'est des gens simples
01:24:45ça ça m'intéresse plus
01:24:47que le reste
01:24:47en tout cas c'est un bonheur
01:24:49d'être avec vous
01:24:49et je voulais vous le redire
01:24:50vraiment comme c'est un bonheur
01:24:52d'être avec Pascal Pierre
01:24:53depuis quelques jours
01:24:54comme c'est évidemment
01:24:56un enfer d'être avec
01:24:57Philippe Bill
01:24:57mais avec vous
01:25:00paradoxalement
01:25:01c'est un bonheur
01:25:02qui connaît
01:25:03quelques orages
01:25:04quelques orages
01:25:05bon demain
01:25:06c'est la dernière
01:25:06de la saison
01:25:07donc c'est la fin de 9ème
01:25:08on est avec Marine
01:25:09depuis 2016
01:25:10Ophélie a rejoint
01:25:12notre petite troupe
01:25:13vous venez régulièrement
01:25:14bon je vous ai pas parlé
01:25:15de ce qui avait fait
01:25:17que pendant quelques jours
01:25:19on vous avait moins vu
01:25:20je sais pas si vous en parlez
01:25:21ou vous n'en parlez pas
01:25:22et je veux pas vous mettre
01:25:24non ça va bien
01:25:25mais on s'est inquiété pour vous
01:25:26je vous en remercie
01:25:27j'ai eu vos petits mots
01:25:28voilà
01:25:29et on s'est inquiété
01:25:30ils m'ont touché
01:25:31mais tout va bien
01:25:31écoutez je pense que
01:25:32vous avez reçu aussi
01:25:33beaucoup de marques d'affection
01:25:35et peut-être
01:25:35énormément de gens
01:25:36un peu comme Richard Nillet
01:25:37de gens que je connaissais pas
01:25:38et ça vous a peut-être surpris
01:25:40que les gens vous disent
01:25:42tout simplement
01:25:42mais on vous aime Alain
01:25:44donc
01:25:44ceux que je connais
01:25:45ne m'ont pas manqué
01:25:47donc c'est agréable
01:25:48c'est le fameux stress test
01:25:50quand vous avez un problème
01:25:50dans la vie
01:25:51est-ce que tout le monde reste
01:25:52oui
01:25:52et c'est surtout les autres
01:25:53ceux que je connaissais pas
01:25:54donc oui merci
01:25:55bon il est 10h37
01:25:56on est très en retard
01:25:56mais comme c'est la fin de la saison
01:25:58j'espère que Jean-Marc
01:25:59nous pardonnera
01:26:01Mathieu Sybile Prola
01:26:02était à la réalisation
01:26:03il est devenu de Reims
01:26:04ce matin en moto
01:26:06pendant une heure un quart
01:26:07donc croyez-moi
01:26:07c'est pas facile
01:26:09Mathieu Scasse
01:26:11était à la Vision
01:26:12Guillaume Marceau
01:26:13était au son
01:26:14merci à Marine Lanson
01:26:15bien sûr à Jean de la Côte
01:26:16de l'Aremondi
01:26:16Jean-Marc Morandini
01:26:17dans une seconde
01:26:18et nous on se donne rendez-vous
01:26:20ce soir
01:26:20et nous on se donne rendez-vous
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