- 04/07/2025
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00L'heure des pro 2 avec ce soir Naïma Mfadel, Jean-Sébastien Ferjoux, Julien Drey et Kevin Bossuet.
00:06Bonsoir à tous les quatre, merci de m'accompagner pour cette émission.
00:09On va commencer avec le sujet qui a animé cette semaine, j'allais dire même ces dix derniers jours,
00:14c'est la question de l'énergie, la question plus précisément des éoliennes.
00:16Vous avez suivi les passes d'armes au sein du gouvernement, au sein du socle commun,
00:20on va y revenir évidemment, mais alors il y a un nouvel acteur qui s'est ajouté dans le débat,
00:23c'est Stéphane Bern qui a pris la plume ce soir dans le Figaro pour publier une tribune.
00:27Vous allez découvrir ce qu'il écrit, Stéphane Bern, les lobbies éoliens avec la complicité de nos politiques ont réussi à défigurer la France.
00:35Voilà ce qu'il dit, la France ne ressemble plus à ce pays de cocagne depuis que ses paysages naturels ont été défigurés
00:41par ces géants d'acier censés fournir de l'énergie supposément renouvelable.
00:45Et puis il pointe ensuite l'écologie, comment au nom de l'écologie peut-on en même temps vouloir zéro artificialisation des sols
00:53et injecter 400 mètres cubes de béton dans des terres agricoles pour implanter des socles qui supportent des éoliennes,
00:59lesquelles dépassent désormais les 200 mètres de hauteur.
01:02Il parle ensuite des oiseaux migrateurs et il rappelle évidemment que ces éoliennes ont été fabriquées notamment en Chine.
01:08Et puis dernier extrait que je voulais vous montrer ce soir, dire que certains osent parler de populisme
01:12quand on s'indigne de voir notre pays céder au lobby éolien au nom d'une fausse vérité mille fois répétée.
01:17Et puis il lance un message aux sénateurs qui voteront la semaine prochaine sur cette question.
01:22Vous qui aimez nos paysages, ne les sacrifiez pas aux éoliennes géantes qui défigurent la France au profit d'intérêts économiques étrangers.
01:29Voilà la prise de position ferme de Stéphane Bern, défenseur du patrimoine, défenseur des paysages,
01:35et qui dit il ne faut pas plus d'éoliennes en France.
01:38Oui, je pense que Stéphane Bern a évidemment raison.
01:41Les éoliennes sont une arme de destruction massive pour nos yeux et pour nos paysages.
01:46Je suis allé récemment dans les Ardennes, j'ai vu des éoliennes défigurer complètement nos champs
01:52et j'ai été profondément choqué.
01:54En août, c'est une escroquerie écologique parce que les éoliennes ne sont pas écologiques,
01:59parce que les éoliennes ne fonctionnent que de manières intermittentes.
02:02Donc il faut coupler les éoliennes avec d'autres sources d'énergie,
02:05par exemple le gaz, le pétrole ou encore par exemple en Allemagne,
02:09on a rouvert nos liaises centrales à charbon.
02:12Et surtout, c'est aussi une menace pour la faune.
02:15On estime qu'une éolienne par an peut tuer jusqu'à 18 oiseaux.
02:20Donc à part les bobos capitonnés chez eux qui ne voient pas une seule éolienne,
02:25la population est foncièrement contre.
02:2770% des autorisations pour éoliennes font l'objet d'un recours au tribunal administratif.
02:34La vérité, c'est que nos politiques ont sacrifié notre filière d'excellence
02:37qui était la filière nucléaire.
02:39Et j'ai lu la très bonne tribune de Bruno Retailleau, de François-Jean Lebel Ami,
02:44et de Julien Aubert dans Le Figaro, qui disait tout simplement
02:47« Zéro subvention pour les éoliennes et redorons la filière nucléaire,
02:52parce que c'est ce qui fait l'excellence française.
02:54Le nucléaire, c'est véritablement écologique.
02:57Et plus vous baissez la part du nucléaire, plus vous augmentez le taux d'émissions de gaz à effet de serre. »
03:05Donc vive le nucléaire et abat les éoliennes.
03:07Moi, ce qui me fascine dans cette affaire, c'est effectivement que ça a pris
03:09une tournure politique absolument incroyable.
03:11Il y avait la tribune de Retailleau, et on a maintenant la réponse d'Agnès Pannier-Runacher
03:15ce matin dans Le Monde, qui dit qu'elle aurait pu démissionner.
03:18J'ai vu votre tweet d'ailleurs, Jean-Sébastien, vous disiez
03:20« Est-ce que c'est vraiment un drame ? Est-ce que la vie politique se serait arrêtée ? »
03:24Voilà. J'ai vu votre tweet et j'ai trouvé ça assez drôle.
03:27Donc voilà ce qu'elle dit, Agnès Pannier-Runacher.
03:29Je ne veux pas vous dire que cette idée n'a pas traversé l'esprit.
03:31Donc là, elle parle évidemment de sa démission.
03:34Qu'est-ce dit-elle d'autre ?
03:35« Il y a eu des moments où on s'est retrouvés dans un bureau à se tenir chaud
03:37en se disant que ce n'était pas possible, mais en fait, c'est tout ce qu'ils attendent.
03:41Donc je ne peux qu'avancer sans avoir le sentiment d'être la caution écologique du gouvernement.
03:45Je le fais. Si un jour cela change, j'arrêterai et je me préparerai pour la suite. »
03:49Elle répond à Bruno Retailleau, qui a donc signé cette tribune.
03:53Julien Drey, vous qui avez une longue expérience en politique,
03:55est-ce que vous avez déjà vu des gouvernements se répondre par tribunes interposées sur un sujet pareil ?
04:00De manière générale, on a l'impression que la solidarité gouvernementale, ça n'existe plus.
04:04Oui, mais je pense qu'on va vivre ça encore pendant quelques mois,
04:07parce que c'est une lente descente aux enfers que nous sommes en train de vivre.
04:12C'est-à-dire un gouvernement qui survit et personne n'a envie de le faire tomber
04:15parce que tout le monde a l'intérêt à ce que ça aille jusqu'au bout et pour des calculs différents.
04:19Alors après, sur le sujet que Stéphane Berthe soulève,
04:23je pense qu'il n'y a pas un mot à enlever à sa tribune.
04:26J'ai une petite nuance quand même par rapport à ce qui a été dit.
04:29Je suis pour le nucléaire, mais je ne suis pas non plus un...
04:31Je sais aussi que le nucléaire représente des risques, on l'a vu,
04:35qu'il faut faire attention, qu'il faut une diversification.
04:37Mais l'éolienne était une mauvaise idée, était une catastrophe pour les paysages,
04:41pour la production d'énergie, elles sont souvent en panne,
04:44il faut les réparer pour la faune, etc. C'est stupide.
04:47Jean-Sébastien, on a l'impression qu'il y a un dogmatisme quand même de ceux qui défendent les éoliennes.
04:50C'est-à-dire que si vous avez le malheur de dire simplement, peut-être arrêtons-nous un instant,
04:55étudions si c'est vraiment efficace, déjà vous êtes soit populiste, soit climato-sceptique,
04:59soit même d'extrême droite, c'est ce qu'a dit en substance Agnès Pannier-Renacher dans Le Monde.
05:02C'est toujours le même argument, ils auraient le monopole de la raison,
05:05mais c'est juste la raison du doigt mouillé, parce qu'il faut bien le comprendre.
05:08Et c'est écrit, je ne sais pas si vous avez déjà regardé le rapport de RTE
05:11sur les scénarios énergétiques pour le futur de la France.
05:14Alors ça doit faire 130 pages, mais il y a 10 lignes qui disent la vérité.
05:17La vérité c'est quoi ? C'est que de toute façon, et Clévin l'a évoqué,
05:21dans la mesure où les énergies renouvelables sont intermittentes,
05:24c'est-à-dire qu'elles ne sont pas stables, par exemple le pic de production c'est maintenant,
05:27c'est le début de l'été, c'est là où il y a beaucoup de soleil et où il y a du vent.
05:30Le pic de consommation, il se trouve plutôt que c'est en décembre,
05:33quand il n'y a pas de soleil, et bien souvent qu'il n'y a pas de vent parce qu'il fait froid.
05:37Donc dans la mesure où c'est inversé, de toute façon on voit bien qu'on ne peut pas y répondre.
05:40Mais quand, plus vous augmentez votre capacité en renouvelable,
05:44plus vous êtes obligé de toute façon d'y mettre en face la même capacité en énergie conventionnelle.
05:50Alors après on peut avoir des arbitrages sur qu'est-ce qu'on met dans ce conventionnel.
05:54Effectivement le nucléaire n'a pas forcément vocation à répondre à 100% des besoins,
05:59parce qu'il y a des vraies questions qui se posent.
06:00Ce n'est pas parce qu'on a été fort dans le passé que nous sommes malheureusement encore capables de l'être.
06:05Le plan qui est prévu de construction de nouveaux réacteurs, il va nous coûter très cher,
06:13et ce n'est pas sûr qu'on tienne exactement dans les délais.
06:16Maintenant les éoliennes je pense sont de toutes les énergies renouvelables à pire,
06:19parce qu'il y a une logique sur la géothermie, il peut y avoir une logique sur l'énergie avec l'eau.
06:27Il y a certainement une logique avec le photovoltaïque qui a fait énormément de progrès.
06:33Mais les éoliennes on sait que ça coûte extrêmement cher,
06:35et surtout là encore on oublie dans les scénarios officiels d'inclure dans le coût du raccordement au réseau.
06:41Parce que quand vous construisez un champ d'éoliennes, et a fortiori si vous le construisez en mer,
06:45le raccorder au reste du réseau c'est extrêmement extrêmement cher,
06:48et on s'est mis dans une situation complètement absurde techniquement,
06:51de prendre le nucléaire comme la part pilotable, celle qu'on peut réduire ou augmenter à la demande,
06:55alors que ça abîme les centrales.
06:57Alors effectivement ça devient un feuilleton politique avec des acteurs qui s'ajoutent tous les jours.
07:02Emmanuel Macron s'est senti obligé de siffler à la fin de la récré.
07:05C'était hier, vous l'avez sans doute vu, il a dit, bon maintenant chaque ministre reste dans son périmètre.
07:08Mais la récré est-elle finie ?
07:09Oui, la récré n'est pas forcément finie, d'ailleurs vous allez le voir juste après.
07:11Donc on va réécouter Emmanuel Macron, donc c'était hier,
07:13après la tribune de Bruno Rotaillot,
07:15qui a suscité énormément de réactions dans le camp de ce qu'on appelle le socle commun,
07:18qui n'a plus grand chose de commun, mais en tout cas qui gouverne ensemble,
07:21c'est-à-dire la droite et le centre.
07:22Emmanuel Macron dit stop.
07:24Moi j'ai nommé un premier ministre.
07:28Le premier ministre, il doit diriger son gouvernement.
07:31Et les ministres du gouvernement doivent s'occuper des politiques qu'ils conduisent.
07:35Chaque ministre.
07:36Parce que si on se met à avoir des ministres qui s'occupent de tout,
07:39ça ne s'appelle plus un gouvernement.
07:41Et donc, il y aura le temps des débats, des programmes,
07:45là il y a le temps du gouvernement de la France.
07:46Et donc, je pense que chaque ministre doit s'occuper des affaires pour lesquelles il est nommé.
07:51Après, si les gens veulent faire autre chose, ils font autre chose.
07:54Mais moi je suis garant de ça.
07:56Donc là, on se dit, c'est fini.
07:59Non, il m'a voulu ajouter quelque chose.
08:00Oui, par rapport à ce qu'il a dit, moi je trouve que finalement il n'a pas tort.
08:03Parce qu'en réalité, le ministre Rotaillot, par cette tribune, il répondait à qui ?
08:07Il répondait à son camp.
08:08Puisqu'il y a eu une dissonance au niveau du système.
08:11Oui, mais il est aussi président d'un parti qui participe à la coalition.
08:13Il a deux casquettes, on n'a pas échappé.
08:15Justement, c'est toute la difficulté de la casquette.
08:17C'est un moment, voilà, comment je me positionne ?
08:19Comme président des LR ou comme ministre de l'Intérieur ?
08:23Et si il est ministre de l'Intérieur, effectivement, il ne doit pas...
08:25Alors justement, c'est intéressant.
08:27Tout dépend de l'interprétation qu'on a du régime.
08:29Le régime français est plutôt présidentiel ou semi-présidentiel,
08:32comme on dit, quand il y a une majorité absolue.
08:34Et il penche très clairement du côté parlementaire quand il n'y a pas de majorité absolue.
08:36Non, mais justement, c'est intéressant parce qu'effectivement,
08:39Emmanuel Macron, hier, recadre son gouvernement en disant
08:41« Chacun reste à son poste, on arrête de parler des sujets des uns et des autres ».
08:44Madame Borne aujourd'hui, dans un lycée.
08:46C'est le bac, c'était les résultats du bac, etc.
08:49Donc elle était en déplacement sur ce sujet.
08:51On lui pose la question.
08:51Elle pourrait très bien dire « Écoutez, je vais respecter la consigne du président de la République ».
08:54Eh ben non.
08:55Voilà ce que dit Elisabeth Borne.
08:57Je pense que le président de la République a eu l'occasion de le dire hier.
08:59C'est important que chacun s'exprime dans ses domaines de compétences.
09:02Jusque-là, tout va bien.
09:03Mais il y a une suite.
09:04S'agissant des énergies, je pense qu'on souhaite tous électrifier les usages.
09:07Donc on a besoin de produire plus d'électricité, des nouveaux réacteurs.
09:10Ce n'est pas pour demain.
09:11Voilà ce que nous dit Elisabeth Borne.
09:13En attendant, on a absolument besoin de continuer à développer de l'énergie renouvelable.
09:17Il n'y a pas d'autre chemin que ce mix qui comprend naturellement une relance du nucléaire,
09:22mais aussi des énergies renouvelables.
09:24Donc à peine la consigne avait été passée, que déjà elle a été balayée par Elisabeth Borne.
09:28Vous savez ce qui est très intéressant ?
09:29C'est de regarder l'évolution des scénarios de consommation d'électricité.
09:31Parce qu'il y a eu une vraie cassure au moment du Covid.
09:35Et depuis, la consommation est plutôt en dessous de toutes les estimations qui ont été faites.
09:39Alors quand l'ADEME vous fait des estimations sur l'intelligence artificielle, sur le numérique,
09:43ils sont dans des estimations délirantes, qui parfois ont été de 1 à 50.
09:47Et on s'est rendu compte avec le recul qu'ils avaient fait des surestimations absolument épouvantables.
09:51Donc il serait quand même bon que, plutôt que d'avoir cette pétodière gouvernementale,
09:55on s'appuie sur de vrais travaux et sur les vrais scénarios de création d'électricité.
09:58Et j'allais ajouter un peu sur la constance aussi.
10:00Parce que Mme Borne a été ministre de la Transition écologique.
10:03Il se trouve qu'il y a une archive qui est apparue aujourd'hui, en 2020.
10:06On est en janvier 2020, donc avant le Covid, mais au moment où justement on est en train de déjà discuter de l'énergie.
10:11Et Mme Borne fait partie de ceux qui disent, on va fermer les réacteurs nucléaires.
10:14Voilà ce qu'elle disait.
10:15Jusqu'en 2035, on va ramener la part du nucléaire à 50%, ce qui suppose la fermeture de 14 réacteurs.
10:24Donc je pense qu'on prend là aussi la peine, non pas d'afficher des grands objectifs sans préciser quelles en sont les conséquences.
10:35Ramener la part du nucléaire à 50% en 2035 suppose de fermer 14 réacteurs supplémentaires.
10:43Ça n'est pas rien dans les territoires.
10:46Et je pense qu'effectivement notre devoir, c'est d'accompagner de façon exemplaire les territoires qui sont concernés ou qui seront concernés par ces fermetures.
10:56C'est ce que nous voulons faire et ce que nous sommes en train de faire sur Fessenheim.
11:00Et c'est bien évidemment ce que nous devrons faire sur chacun des sites.
11:04Pour moi, le fait d'avoir un scénario à 50% de nucléaire ne pose naturellement pas en soi un problème de sécurité, d'approvisionnement.
11:15Il doit être le seul pays au monde à avoir 72% de notre électricité d'origine nucléaire.
11:23Je me mets à la place de ceux qui nous écoutent.
11:24Ils reçoivent aujourd'hui des leçons, des mêmes qui ont pris des décisions, qui nous ont emmenés dans le mur.
11:28Mais vous voyez, là c'est révélateur d'une époque.
11:30A l'époque, être contre le nucléaire, c'était être dans le camp progressiste.
11:35Ouh là là ! Et si vous osiez défendre le nucléaire, vous étiez un affreux fasciste, vous étiez un affreux réactionnaire et vous étiez d'extrême droite.
11:42Heureusement, nous sommes revenus à la raison et personne n'est contre le mix énergétique.
11:46Simplement, on critique les éoliennes.
11:48Il n'y a pas que les éoliennes.
11:49L'hydraulique, c'est quelque chose qui est très bien.
11:51Le solaire au niveau local, c'est quelque chose qui est très bien.
11:54Et moi, ce qui m'estomac, c'est de voir par exemple M. Attal, qui prétend incarner le camp progressiste,
12:01qui tout de suite saute sur M. Retailleau pour nous raconter qu'il fait un contresens scientifique et historique,
12:07comme s'il essayait d'ériger le camp du bien face à un Bruno Retailleau qui serait réactionnaire.
12:12Mais cette manière de faire de la politique n'est pas à la hauteur.
12:16Et vous avez entendu également Agnès Pannier-Runacher qui est sur la même chose.
12:19Et juste une chose aussi, parce que quand M. Macron reprend à l'ordre les ministres,
12:23mais ce ne sont pas ses ministres, ce sont les ministres de M. Bayrou.
12:27Et je ne vois pas en quoi M. Macron se mêle en effet de ce gouvernement.
12:31M. Bayrou est discret, ça ne vous aura pas échappé.
12:32Il est peut-être discret, mais je ne pense pas qu'aujourd'hui M. Macron représente véritablement les forces politiques dans ce pays.
12:39Je pense que justement, il est minoritaire.
12:41Et moi, j'ai marre de cette vindicte contre Bruno Retailleau.
12:44Vous voyez bien, Bruno Retailleau incarne véritablement la force tranquille,
12:49incarne des valeurs qui parlent aux Français sur la sécurité, etc.
12:58Et tout de suite, vous avez une coalition au sein de la majorité.
13:01Là, vous allez activer un levier qu'il ne fallait pas activer.
13:03On parle juste d'un sujet bien précis, et moi je regrette,
13:10M. Retailleau, déjà qu'il commence à faire le ménage au sein de son camp.
13:15Il est quand même président des LR, c'est quand même incroyable.
13:19Les sénateurs, le Sénat, il est majoritairement à droite.
13:22Il est élu par les grands électeurs, notamment de la ruralité.
13:25Vous vous rendez compte ?
13:26Alors que les agriculteurs ne cessent de dénoncer les éoliennes.
13:29Et là, vous avez les sénateurs qui...
13:31On verra le vote, Naïma, ce sera la semaine prochaine.
13:33On verra le vote du Sénat.
13:34Donc ça veut dire que déjà là, il y a un couac
13:37et qu'il risque de faire mal, notamment au LR, où ce qu'il en reste.
13:41Mais je crois qu'il y a deux choses, pardon,
13:43et ça serait intéressant d'entendre du lien là-dessus aussi.
13:45Il y a deux choses, il y a d'un, le lobbying,
13:47et quand même c'est intéressant, y compris chez LR,
13:49de savoir qui est payé par qui, parce que c'est aussi une réalité.
13:52Il y a des gens qui sont porteurs de X ou X dossiers
13:56parce qu'ils ont des intérêts à le faire.
13:57Et après, sur le nucléaire, il faut juste rappeler un fait,
14:00en manipulation, et c'est là où Julien en connaît un rayon
14:02dans les travées de la gauche,
14:05c'est que le nucléaire, c'était quoi Greenpeace ?
14:06C'était un mouvement qui s'était créé contre le nucléaire militaire.
14:10Et puis, une fois qu'on a renoncé au nucléaire militaire
14:12et aux essais, notamment de bombes,
14:16ils se sont convertis à l'anti-nucléaire civil
14:19jusqu'à être poussés, y compris par des intérêts russes,
14:22parce que les russes avaient tout intérêt
14:23à ce que les écologistes occidentaux demandent des énergies renouvelables,
14:27parce qu'ils savent très bien que derrière, en vrai,
14:29on est obligés d'acheter du gaz.
14:30Et donc, ce débat-là, qu'on nous vend comme un débat
14:33de pure raison scientifique,
14:34est en réalité un débat qui est très largement perverti
14:37par beaucoup d'intérêts financiers masqués.
14:39Julien, vous voulez ajouter quelque chose ?
14:41Non, je pense que...
14:42D'abord, les éoliennes, à un moment donné, c'est un effet de mode.
14:46Il y a une vingtaine d'années, c'est un effet de mode.
14:48Tout le monde était converti aux éoliennes,
14:50de gauche, de droite, tout le monde pensait que c'était formidable.
14:52Et on s'est rendu compte, dans la pratique,
14:54que cet effet de mode avait des conséquences,
14:56y compris écologiques, catastrophiques.
14:59Et on a continué, malheureusement, à persister dans cette idéologie-là.
15:03La question du nucléaire, elle est simple.
15:05Il y avait des réacteurs qui étaient périmés.
15:07Il y en a un qu'il fallait fermer parce qu'il était dangereux.
15:09Mais après, il fallait redéployer l'énergie nucléaire intelligemment
15:12avec les contrôles nécessaires.
15:14Et là où on a pris du retard, et Sébastien a raison,
15:17c'est sur l'hydraulique.
15:18Parce que sur l'hydraulique, il y a un potentiel énorme
15:21qui n'a pas été développé.
15:22Les mouvements de l'eau, les barrages, les vagues.
15:27Là-dessus, il faut être honnête, M. Mélenchon avait été un des premiers
15:29à signaler qu'on n'avait pas utilisé comme il le fallait.
15:32Et c'est là qu'on a pris du retard.
15:33Parce que cette mode éolienne a pénalisé tout le travail
15:37qu'on devait faire sur le solaire et sur le...
15:39– On a pris du retard, mais rappelons-le,
15:41parce que là encore, les faits sont têtus.
15:44Moi, je me souviens très bien que les écologiques,
15:46il y a quelques années, étaient contre les barrages,
15:48justement, et notamment les Alpes.
15:49Et aujourd'hui, il y a M. Piolle, le maire de Grenoble,
15:51qui se vante que sa ville est principalement alimentée
15:53par de l'énergie renouvelable.
15:54Ce qui est d'ailleurs absurde, puisque le réseau national,
15:56de toute façon, il est connecté partout.
15:57Donc, ce n'est pas spécialement l'énergie qui vient
15:59des barrages qui sont dans les Alpes.
16:01Mais il ne voulait pas qu'on en construise à l'époque.
16:03Donc, c'est pareil, ils ont des lubies.
16:05Le béton des barrages, c'est non,
16:06mais le béton des éoliennes, c'est oui.
16:07Pourquoi ?
16:07– Je suis d'accord.
16:08Il y a un enjeu, je voulais ajouter,
16:09c'est l'enjeu démocratique.
16:11Parce que vous voyez bien que de plus en plus,
16:12l'écologie va à l'encontre de l'aspiration du peuple.
16:16On l'a vu avec les ZFE,
16:17les zones à faibles émissions,
16:19qui étaient fortement très impopulaires.
16:21Et c'est la même chose sur les éoliennes.
16:23Allez dans nos campagnes,
16:24quand vous interrogez des gens
16:26qui vivent près des éoliennes,
16:27ils sont horrifiés par ce genre de choses.
16:29Donc, si l'écologie, finalement,
16:31s'est tapée sur le peuple,
16:32s'est dénaturée nos paysages,
16:33je ne suis pas sûr qu'on rende service à l'écologie.
16:36Et vu le réchauffement climatique qu'il y a,
16:37on en a pourtant besoin.
16:39Vous avez peut-être vu passer cette déclaration
16:41du président de la République sur la dissolution.
16:43Vous savez qu'il pourra de nouveau dissoudre l'Assemblée
16:45à partir du 8 juillet.
16:46Alors, certains disent même dès le 1er juillet.
16:48En tout cas, visiblement, ce n'est pas son intention.
16:50Les Français veulent que tout le monde travaille ensemble,
16:51qu'on ait des résultats concrets
16:52pour que la vie des gens s'améliore.
16:54C'est la seule chose qui doit compter.
16:55Mais quand même, il y a un gros morceau qui arrive,
16:57c'est le budget.
16:58Et la question, est-ce qu'on va augmenter les impôts ?
17:00Alors là, on ne sait plus vraiment à quel sein se vouer.
17:02La ministre des Comptes publics dit
17:03« Oui, il n'y aura pas d'augmentation d'impôts. »
17:05Mais visiblement, personne ne la croit.
17:08Regardez, on a fait une compilation
17:08des déclarations politiques de la journée.
17:11Nous ne n'allons pas sortir de cette situation
17:13par des impôts.
17:14Les classes moyennes, les classes populaires.
17:17Aujourd'hui, le ras-le-bol fiscal,
17:18il est dans notre pays, le consentement à l'impôt.
17:20Il n'y aura pas de hausse d'impôt.
17:21Donc non, ce n'est pas la boussole que nous avons.
17:23La boussole que nous avons, c'est quoi ?
17:24C'est qu'on doit réduire nos dépenses
17:26qui ont beaucoup augmenté avec le Covid,
17:28beaucoup augmenté avec la crise.
17:29Il n'y aura pas de hausse d'impôt pour personne
17:30à Béry-de-Manchalin ?
17:31Il n'y aura pas de hausse d'impôt généralisée.
17:34Les Français, justement,
17:34ils ont peur de cette hausse d'impôt.
17:36Et donc, en ce moment,
17:37ils épargnent ceux qui le peuvent
17:38plus que normal.
17:40On est arrivé à...
17:40Et notamment les retraités.
17:41Oui, oui, tout à fait.
17:42Parce qu'ils ont peur de l'avenir
17:43et ils sentent venir un gros coup de massue fiscal.
17:45Donc, il faudrait plutôt les rassurer
17:46et arrêter d'inventer des impôts
17:48tous les quatre matins.
17:49Vous savez ce qu'on fera le 15 ?
17:51Le 15, puisque c'est ce jour-là
17:53qui annonce ces mesures,
17:55normalement, le Premier ministre,
17:57on va augmenter les impôts ?
17:58Bien sûr.
17:59De manière déguisée.
18:00Mais on va les augmenter, bien sûr.
18:02Et je vais vous dire quelque chose.
18:04Je pense qu'à ce certain nombre d'impôts,
18:05on ne peut pas faire autrement
18:07que les augmenter.
18:09Je suis un peu d'accord avec Robert Ménard.
18:10On a l'impression que,
18:10quoi que nous dise le gouvernement,
18:12au final, on va avoir des hausses d'impôts.
18:14Alors, ça pourra être des taxes,
18:16des niches fiscales sur lesquelles on va revenir.
18:19Et il y a un moment où les Français,
18:19on va être mis à contribution.
18:20Vous pensez que les Français sont encore
18:23en situation de continuer à obéir ?
18:27Vous ne pensez pas que les Français,
18:28ils en ont marre de cette imposition,
18:31cette taxation ?
18:32On n'arrête pas.
18:33Aujourd'hui, les classes moyennes,
18:34notamment, parce que c'est sur elles
18:36que repose la majorité de l'impôt,
18:39ils n'en peuvent plus.
18:39Ils sont complètement déclassés.
18:41Vous avez des gens qui se sont appauvris,
18:42qui ont du mal aujourd'hui
18:44à pouvoir suivre leurs gamins étudiants
18:45parce que, comme vous le savez,
18:46les classes moyennes,
18:47ils n'ont le droit à rien.
18:48Donc, aujourd'hui,
18:49c'est la question du consentement à l'impôt,
18:52mais c'est aussi le sujet des gilets jaunes.
18:55Dans les gilets jaunes,
18:56vous aviez des travailleurs pauvres,
18:57mais vous aviez aussi de la classe moyenne.
19:00Donc, à mon avis,
19:01s'il veut vraiment qu'il y ait une fronde à la rentrée,
19:04qu'il le fasse.
19:05Qu'il le fasse,
19:06parce qu'aujourd'hui,
19:07les Français n'en peuvent plus.
19:08D'autant plus que notre État est obèse,
19:14qu'il dépense,
19:15et qu'il n'est pas prêt à faire des économies
19:17que tous les Français attendent.
19:18On parle des agences,
19:19notamment,
19:20il y a des fameuses agences,
19:21la DEF,
19:22etc.,
19:24qui ne servent à rien aujourd'hui.
19:26L'État pourrait au moins montrer
19:27qu'il est en capacité
19:28de faire des économies
19:30pour demander aux Français
19:31de contribuer encore.
19:33On a l'impression qu'en fait,
19:34dès qu'on cherche des économies,
19:35c'est tout de suite l'impôt qui arrive,
19:36c'est la solution de facilité.
19:38On le répète à chaque fois,
19:39et à chaque fois,
19:40on nous dit,
19:40non, il n'y aura pas des hausses d'impôts,
19:41puis il y en a quand même.
19:41D'accord,
19:42mais parce que qui les accepte,
19:43les économies ?
19:44À un moment,
19:44il y a une responsabilité
19:45accablante des politiques,
19:46et je pense même
19:47qu'il faudrait,
19:48ce serait très utile
19:49qu'on fasse un vrai audit
19:50des finances publiques de la France,
19:51que sur les plus de 1 000 milliards
19:52de dettes accumulées depuis 2017,
19:56quand vous en parlez
19:57avec des fins connaisseurs
19:58des arcanes budgétaires,
19:59ils vous disent
19:59qu'il y a 200 milliards
20:00qu'on ne sait pas vraiment expliquer.
20:02Il y a ce qui est très clair,
20:02ce qui a été consacré au Covid,
20:04il y a des choses
20:05qui sont liées
20:05au vieillissement de la population,
20:07bref,
20:07il y a des choses
20:07qui sont très très bien tracées,
20:09puis il y a 200 milliards,
20:09on ne sait pas.
20:10Alors 200 milliards,
20:11vous imaginez 200 milliards
20:13qu'on ne sait pas exactement expliquer
20:14pourquoi cette dette-là
20:15est apparue en France.
20:17Après,
20:17il y a aussi le fait
20:18qu'on nous raconte n'importe quoi
20:19parce qu'on fait semblant
20:20que le régime des retraites
20:21soit à l'équilibre,
20:22alors qu'il n'est pas à l'équilibre,
20:23il n'est à l'équilibre
20:23que parce que l'État
20:25compense le déficit
20:27du régime des retraites
20:28des fonctionnaires.
20:28Ce ne sont pas les fonctionnaires
20:29qui sont en cause,
20:30c'est la manière qu'on a eue
20:31de construire le système.
20:33Mais donc,
20:33à un moment,
20:34il faudra bien que tout le monde
20:35ait la sagesse
20:36de s'arrêter,
20:37de regarder
20:37et d'accepter aussi
20:39ce qui le concerne lui
20:40en tant que citoyen
20:41parce que bien souvent,
20:41quand même,
20:42les gens disent
20:42qu'ils sont pour des baisses d'impôts
20:44mais ils ne sont pas non plus
20:45pour les baisses de dépenses.
20:46Allez, on marque une pause,
20:47on revient dans quelques instants,
20:48on aura l'occasion
20:48de revenir, Julien,
20:49sur la question des impôts.
20:51On parlera aussi
20:52de Sébastien Delogu
20:53en Algérie.
20:53Ce sera l'occasion
20:54de revenir sur le sort
20:55de Boalem Sansal.
20:56On attend des informations
20:57quant à une éventuelle
20:59grâce présidentielle.
21:00On verra,
21:00on pourra vous donner
21:01les informations
21:02qui sont en notre possession.
21:03A tout de suite.
21:08Quasiment 20h30
21:09sur CNews.
21:09On reprend les débats
21:10dans quelques instants.
21:10D'abord,
21:11un point complet
21:11sur l'information avec vous,
21:12Maureen Vidal.
21:13Bonsoir, chère Maureen.
21:16Bonsoir, Thomas.
21:17Bonsoir à tous
21:18à la ligne de l'actualité.
21:19Un important dispositif
21:20de sécurité déployé
21:21dans le Tarn.
21:22Une manifestation
21:23anti-A69 a débuté
21:25et est prévue
21:26jusqu'à lundi 20h.
21:27Plusieurs centaines
21:28de personnes ont commencé
21:29à se réunir
21:29près du chantier
21:30pour participer
21:31à cette turboteuf.
21:32Les autorités craignent
21:34des débordements.
21:35De plus,
21:35la préfecture
21:35n'a pas autorisé
21:36ce rassemblement.
21:38SOS médecin Lille
21:39en grève
21:39après l'agression
21:40d'un médecin dans son cabinet
21:41frappé par les proches
21:42d'une patiente
21:43venue plus tôt
21:43en consultation.
21:44Les faits se sont
21:45produits mercredi
21:45en fin de journée.
21:46Le parquet de Lille
21:47a ouvert une enquête
21:48pour violence
21:48sur un professionnel
21:49de santé
21:49et menace de mort.
21:50Le ministre de la Santé
21:51Yannick Neudert
21:52a réagi.
21:53Il déplore ce drame
21:54d'une rare violence.
21:55Il a martelé
21:55sa détermination
21:56à punir ses actes
21:57avec la plus grande fermeté.
21:59Et ce vendredi,
22:00c'était les résultats
22:01du baccalauréat
22:02pour nos lycéens.
22:03Le taux de réussite
22:03provisoire est de 85,75%.
22:06Donc à peu près
22:07le même que l'an dernier
22:07a déclaré
22:08la ministre de l'Éducation
22:09Elisabeth Borne.
22:10Pour les élèves
22:11qui n'ont pas eu leur bac,
22:12les épreuves de rattrapage
22:13se dérouleront
22:13à partir de lundi
22:14et jusqu'à mercredi inclus.
22:17Merci Maureen.
22:18Je voyais, Kévin,
22:19sceptique quant à
22:20ce pourcentage
22:21de réussite au bac.
22:21On en parlera
22:22à la fin de l'émission,
22:23Kévin,
22:24si vous voulez bien,
22:24pour revenir justement
22:25sur ces chiffres
22:26de taux de réussite.
22:27Mais je vous le disais,
22:28on va parler
22:28de la situation en Algérie.
22:29Alors il y a eu
22:29la visite de Sébastien Delogu,
22:31on l'a beaucoup commentée,
22:32on verra ses dernières déclarations.
22:33Mais il y a aussi
22:33cette question autour
22:34du sort de Boilem Sansal,
22:36l'écrivain franco-algérien
22:37qui est, vous le savez,
22:38emprisonné en Algérie
22:40depuis plus de six mois maintenant.
22:42Il a été arrêté
22:42au mois de novembre dernier
22:43et voilà,
22:44il y a des incertitudes,
22:45des inquiétudes aujourd'hui
22:46parce qu'on est dans l'attente
22:47d'une éventuelle décision
22:48du président algérien
22:50quant à une grâce présidentielle
22:51parce que demain,
22:52c'est le jour
22:52de la fête nationale,
22:53la fête de l'indépendance
22:54en Algérie.
22:55Et certains disaient
22:55que peut-être
22:56parmi les milliers de personnes,
22:58les centaines de personnes
22:58qui seront graciées,
22:59figurera peut-être
23:00le nom de Boilem Sansal.
23:01Pour l'heure,
23:02on n'a pas vraiment
23:02d'informations de certitude
23:03sur le compte au fait
23:04que Boilem Sansal
23:05figurera ou non
23:06dans cette liste.
23:08Les échos qu'on a
23:09visiblement
23:10par rapport aux réactions politiques,
23:11c'est plutôt
23:11qu'ils n'y seraient pas
23:12mais on va rester
23:13évidemment extrêmement prudents.
23:15On va attendre
23:16de voir s'il y a
23:16une position officielle
23:18à la fois du Quai d'Orsay,
23:19peut-être des autorités algériennes
23:20mais il y a quand même
23:21cette question
23:22autour du sort
23:23de notre écrivain
23:25qui est emprisonné
23:25et puis je rappelle
23:26qu'il y a un deuxième
23:27français
23:28qui a été arrêté,
23:29Christophe Glez,
23:30journaliste de sport
23:31qui travaille pour SoFoot
23:32et qui lui a été condamné
23:33à 7 ans de prison.
23:35Un mot d'abord
23:36sur cette inquiétude
23:37autour de Boilem Sansal.
23:39Qu'est-ce que ça vous évoque ?
23:40Est-ce qu'il y a encore
23:40une forme d'espoir
23:41à attendre
23:42de la part d'un régime
23:43qui détient Boilem Sansal
23:44depuis, je le disais,
23:45229 jours ?
23:47Je ne sais pas,
23:49je pense que c'est difficile
23:50de faire des scénarios
23:51parce que je pense en plus
23:52que le régime algérien
23:53suit de près
23:54ce qui se dit en France
23:56et d'une certaine manière
23:57s'adapte
23:58parce qu'on voit bien
23:58qu'il y a un côté troll.
24:00Ce n'est pas du tout
24:00un dossier qui est géré
24:01ni d'un point de vue,
24:02enfin certainement pas
24:03d'un point de vue juridique
24:04d'ailleurs,
24:04ni pour l'un ni pour l'autre,
24:05ni pour le journaliste
24:06que vous évoquiez,
24:07ni pour Boilem Sansal.
24:09Et en plus de ça,
24:11me semble-t-il,
24:12il y a des tensions
24:13au sein du régime algérien
24:14qui peuvent expliquer
24:15que parfois
24:15on a pu avoir des espoirs
24:16qui ensuite étaient déçus
24:19parce que les uns
24:19voulant affaiblir,
24:20enfin telle faction
24:21voulant affaiblir telle autre.
24:23Donc je me garderais bien
24:24de faire des pronostics
24:25et malheureusement,
24:26de toute façon,
24:27la situation de Boilem Sansal
24:28demeure inacceptable.
24:30On va faire en sorte
24:31d'être assez prudent.
24:32On n'a pas évidemment
24:32beaucoup d'informations.
24:33Julien, malgré tout,
24:34on se dit,
24:34il y a un espoir
24:36qui est né
24:37et on se dit...
24:37Je vais venir sur Boilem Sansal
24:38mais je voudrais juste rappeler
24:40que le 5 juillet
24:41n'est pas n'importe quelle date.
24:43Le 5 juillet 1962,
24:46pour un certain nombre
24:46de familles,
24:48c'est une date terrible,
24:49pas simplement
24:49pour les familles algériennes
24:50mais aussi pour beaucoup
24:51de familles pieds noirs
24:52puisqu'il y a eu un massacre
24:53de 900 personnes
24:54ce jour-là à Oran
24:56et que l'armée française
24:57a mis plusieurs heures
24:58avant d'entrer à Oran
24:59alors qu'elle était prévenue
24:59de ce qui était en train
25:00de se passer.
25:01J'en suis particulièrement concerné
25:02parce que j'avais une partie
25:04de ma famille qui était là.
25:05Voilà.
25:05Donc je trouverais
25:06assez insupportable
25:07qu'on ne parle pas de cela
25:09et qu'on oublie cela
25:11et la mémoire
25:11de tous ceux
25:12qui ont été massacrés
25:12à ce moment-là.
25:13Ça c'est la première chose.
25:14La deuxième chose,
25:14moi je pense que le régime algérien
25:16habilement joue
25:17avec les nerfs de la France
25:19et avec les nerfs
25:19des Françaises et des Français
25:20sur le fond,
25:21il s'en fout.
25:22La seule chose qu'il veut
25:23c'est obtenir un recul
25:24de la France
25:25sur la question
25:26du Sahara occidental.
25:28Et donc il va utiliser
25:28toutes les armes possibles.
25:31Pardon ?
25:31Sahara marocain.
25:33Oui bon voilà.
25:35Je rappelle que la France
25:36a reconnu la souveraineté
25:37du Maroc sur le Sahara occidental.
25:38Ce qui ne change rien
25:39dans les faits.
25:40Ce qu'il n'a pas supporté
25:41c'est que la France
25:42franchisse le Rubicon
25:43et donc déclare cela
25:45et il essaye de faire
25:47une pression maximum
25:48en utilisant Bollem
25:49son sale comme un otage,
25:50en utilisant le journaliste
25:52français de Sofout
25:52avec la diplomatie française
25:54qui a caché
25:54pendant tout un temps
25:55la réalité de ce pauvre journaliste
25:58qui n'avait rien fait
25:59que de rencontrer des cabiles.
26:00Pour quel résultat en plus ?
26:01Parce que finalement
26:01on l'a caché
26:02et il a quand même pris
26:02cette an de prison.
26:03Voilà, voilà.
26:04Et ils feront ça
26:05comme ça avec cynisme.
26:06Donc quand on a
26:07des gens aussi cyniques,
26:08si on n'est pas capable
26:09d'avoir de la fermeté
26:10et y compris nous aussi
26:12d'utiliser des armes
26:13notamment sur les passeports,
26:14sur les titres de séjour,
26:15sur les visas
26:16de toute une série
26:16de personnalités
26:17qui viennent régulièrement
26:18en France du régime
26:19y compris pas simplement
26:20pour se soigner
26:21mais aussi,
26:22on ne s'en sortira pas.
26:23Et donc croire
26:24qu'il va y avoir
26:26une mensuétude du pouvoir,
26:27je ne crois pas
26:29être ça une seule seconde.
26:30Ce que fait ressurgir
26:32cette affaire Bollem Sansal
26:33ça fait plus de 6 mois maintenant
26:34et on en parle beaucoup
26:35évidemment sur notre antenne,
26:37c'est la faillite
26:37de la diplomatie française.
26:39La réponse n'existe pas.
26:41C'est-à-dire qu'on pourrait
26:42reprendre là la chronologie,
26:43je vais vous épargner ça,
26:43mais on a eu quand même
26:44la riposte graduée
26:45qui n'a jamais vu le jour,
26:47Emmanuel Macron
26:47qui désavoue
26:48son propre Premier ministre,
26:49Jean-Noël Barraud
26:50qui se rend sur place,
26:51on ne sait pas
26:51véritablement pourquoi
26:52et on en est toujours
26:54à la même situation
26:54depuis le mois de novembre en fait.
26:56Je suis parfaitement
26:57d'accord avec vous,
26:58je veux dire,
26:58c'est un échec total
27:00de la diplomatie française
27:01et la France
27:03est aujourd'hui
27:04complètement humiliée
27:05et c'est ce que cherche
27:06en effet
27:07le régime algérien.
27:09Cela fait des années
27:10que le régime algérien
27:11nous insulte
27:11et nous,
27:12nous ne ripostons pas
27:13à la hauteur
27:15des insultes.
27:17On nous raconte
27:18en effet
27:18que nous sommes
27:19des ennemis éternels
27:20de l'Algérie,
27:21que nous sommes
27:22un pays afro,
27:23etc.
27:23Et que fait
27:24M. Macron
27:25absolument rien.
27:26Et je suis d'accord
27:27avec vous,
27:27regardez la situation,
27:28Thomas.
27:28Aujourd'hui,
27:29on en est à être
27:30à genoux devant
27:31le président algérien
27:32et à attendre
27:33qu'il libère
27:34grâce à la grâce
27:36présidentielle
27:37notamment
27:37Boilem
27:37sans salle.
27:38Cela en dit long
27:39sur ce qu'est
27:40sur le poids
27:41finalement
27:42de l'Algérie
27:43sur notre sol.
27:44Et pourquoi
27:44Emmanuel Macron
27:45n'est pas plus
27:46offensif ?
27:47Peut-être qu'il a peur
27:47d'une partie
27:48de nos concitoyens
27:49notamment sur le sol
27:51français.
27:51Peut-être que
27:52M. Macron
27:53a peur d'une révolte
27:54dans une partie
27:55de nos banlieues.
27:56En tout cas,
27:57je pense que
27:57M. Macron
27:58n'est pas à la hauteur.
27:59M. Macron
27:59n'est pas à la hauteur
28:00de l'histoire.
28:01On l'a vu
28:02sur le conflit
28:02israélo-palestinien
28:03où finalement
28:04il ne soutient pas
28:06à 100%
28:07que c'est une faute
28:08morale et historique
28:09et le fait
28:10de ne pas avoir
28:11tout donné
28:11pour libérer
28:12Boilem sans salle
28:13c'est également
28:13une autre faute morale
28:14et une autre faute historique
28:16et ça je pense
28:16que les français
28:17le jugent très sévèrement.
28:19Je ne crois pas
28:20que ce soit
28:20ce qui me permettait
28:22la peur des banlieues
28:23parce que ce n'est pas vrai
28:24que dans les banlieues
28:25on est comme ça
28:26aux ordres
28:27du gouvernement algérien.
28:29Je pense...
28:30Non, on ne l'est pas
28:30mais ce n'est pas pour autant
28:31que M. Macron
28:32ne peut pas l'imaginer.
28:33Je pense que
28:35le problème qu'on a
28:36il est plus simple.
28:37c'est qu'il y a une partie
28:38de la diplomatie française
28:39qui résonne toujours
28:41avec un schéma ancien
28:42lié à la guerre d'Algérie
28:43et qui a fait
28:45toutes les pressions possibles
28:47imaginables
28:47sur tous les gouvernements
28:48à travers ce schéma
28:50de pensée.
28:51Et le problème
28:51qu'on a avec Emmanuel Macron
28:52c'est qu'il a peur
28:53de ses propres actes.
28:54C'est-à-dire
28:54il fait quelque chose
28:56et en même temps
28:57après il prend peur
28:58par rapport à ce qu'il a fait.
28:59L'Algérie a compris...
29:00Le gouvernement algérien
29:01non pas l'Algérie d'ailleurs.
29:01Le gouvernement algérien
29:02a compris
29:02et il a compris
29:03que la faiblesse était là
29:04et donc il joue
29:05avec l'Ener.
29:06Comme quand il reconnaît
29:07la souveraineté du Maroc
29:08sur le Sahara
29:09et qu'ensuite
29:09il va faire fleurir
29:11la somme
29:12du FLN par exemple.
29:13Il a reconnu...
29:14Il faut savoir
29:14c'est qu'il a reconnu
29:15cela
29:16contre l'avis
29:17de sa propre cellule diplomatique.
29:18Mais c'est aussi un prétexte
29:21lui disait
29:21il ne faut pas le faire
29:22ça va énerver l'Algérie
29:22ça ne sert à rien
29:23etc.
29:24Mais c'est aussi un prétexte
29:25de la part du régime algérien
29:26moi je pense que vous avez raison
29:27de dire de toute façon
29:28c'est juste qu'ils ont décidé
29:29de jouer avec les nerfs de la France
29:30ils ont compris en plus
29:31qu'il y avait
29:32une grande divergence
29:33de vue entre le cas d'Orsay
29:34et Mme Macron
29:35le ministre de l'Intérieur
29:37par ailleurs
29:37mais les Espagnols
29:38avaient reconnu
29:39le Sahara
29:40qui n'a pas
29:41la souveraineté marocaine
29:42et les Algériens
29:44ont repris
29:44des relations économiques
29:45et d'investissement
29:46avec l'Espagne
29:47absolument majeure
29:48quand Donald Trump
29:49renvoie des migrants
29:50en Algérie
29:50le gouvernement algérien
29:52ne pipe pas mot
29:53alors qu'il refuse
29:54tous les OQTF
29:55que nous les renvoyons
29:56alors là d'un seul coup
29:57il n'y a plus de
29:58droits internationaux
29:58qui tiennent sur le tarmac
29:59donc c'est juste
30:00ils ont un rapport
30:01paranoïaque
30:02à la France
30:03parce qu'il y a un passé
30:04contre l'Algérie
30:05ce rapport paranoïaque
30:07il existe
30:08depuis l'indépendance
30:10en fait
30:10la France
30:11n'a jamais réellement
30:12divorcé
30:13avec l'Algérie
30:15tout simplement
30:16elle a toujours voulu garder
30:18ce lien
30:18il y a une espèce aussi
30:19de culpabilité
30:20qui a été aussi encouragée
30:22il faut le dire
30:23par les gouvernements
30:24notamment de gauche
30:25qui étaient beaucoup plus
30:26pro-Algérie
30:27que pro-Maroc
30:29et même Macron
30:31parce qu'il a renoué
30:35avec le Maroc
30:36en fait
30:36récemment
30:38donc c'est trop facile
30:40de penser
30:40que c'est la reconnaissance
30:42de la marocalité
30:43du Sahara
30:44qui a fait
30:44qu'aujourd'hui
30:45il y a une brouille
30:46c'est ça qu'il faut voir
30:47et effectivement
30:48notre diplomatie
30:49comme le dit
30:50Driancourt
30:51il faut une diplomatie
30:52plutôt du rapport
30:53de force
30:53et nous avons
30:54une diplomatie
30:55envers le régime
30:57je voudrais juste rétablir la vérité
30:58je n'ai pas eu le sentiment
30:59moi
31:00que François Mitterrand
31:01avait une mauvaise politique
31:02à l'égard du Maroc
31:04je crois même
31:04que la relation
31:05c'est honnêtement
31:05vous voulez que je vous parle
31:06de François Hollande
31:06oui même Mitterrand
31:08mais François Hollande
31:10Madame Taubira
31:11qui s'est permis
31:12d'insulter sa majesté
31:14enfin je peux vous en citer
31:15plein d'exemples
31:16il faut le reconnaître
31:17je ne reconnais pas
31:19parce que
31:19vous êtes contre la monarchie
31:20et donc vous aviez
31:21un problème
31:22laissez répondre
31:22laissez répondre
31:23je m'en raconte
31:23n'importe quoi
31:24je ne raconte pas n'importe quoi
31:25mais je suis contre la monarchie
31:27ça c'est une déclaration
31:28que vous avez trouvée
31:29dans une surprise
31:30je vous permets
31:33laissez répondre
31:34laissez répondre Julien
31:35j'ai trouvé ça dans ce moment
31:36allez on redescend un peu
31:37Julien vous répond
31:38sur ce que vous avez dit
31:39vous pouvez pouvoir vous répondre
31:40ça s'appelle la démocratie
31:42vous voyez
31:42c'est pas la monarchie
31:43allez-y Julien
31:44allez-y répondez
31:44sur le fond
31:46vous voyez
31:47parce que vous avez du mal
31:48à reconnaître
31:48une monarchie
31:49elle faisait être démocrate
31:50alors parlez tout seul
31:51Julien
31:52allez-y répondez
31:53sur ce que vous dites
31:54Naïma
31:54Naïma s'il vous plaît
31:55répondez sur la gauche
31:57qui était plutôt pro-algéri
31:59et la droite plutôt pro-maroc
32:00je crois qu'il y a
32:01des gouvernements de gauche
32:02qui ont une très bonne relation
32:03avec le Maroc
32:03j'ai souvenir des relations
32:05personnelles
32:06que par exemple
32:06François Hollande
32:06avec le roi du Maroc
32:07il pourrait venir en témoigner
32:08et sa majesté
32:09l'appeler régulièrement
32:10voilà
32:11je pense simplement
32:12que la question qui est posée
32:14c'est
32:14parce que
32:15puisque vous voulez polémiquer
32:16demandez à
32:17à monsieur de Villepin
32:19qu'est-ce qu'il pense
32:20de la relation
32:20entre la France
32:21et l'Algérie
32:21en ce moment
32:22et vous allez avoir
32:23une mauvaise surprise
32:23ou une bonne surprise
32:25vous n'avez pas tort
32:26qu'est-ce que vous entendez
32:26ça veut dire que
32:27lui par exemple
32:27lui il est plutôt pro-algéri
32:30ça veut dire
32:30qu'il va vous expliquer
32:31qu'Emmanuel Macron
32:33a eu tort de reconnaître
32:34le Sahara occidental
32:35qu'on a provoqué l'Algérie
32:37qu'on a réveillé
32:38c'est vrai
32:38voilà
32:38c'est toute une partie
32:39vous savez qu'il est tout
32:40vraiment considéré
32:40comme de droite
32:41par certains
32:41non mais c'est pas ça
32:42elle est fiste maintenant
32:43toute une partie
32:45du quai d'Orsay
32:45toute une partie
32:47du quai d'Orsay
32:47des diplomates
32:48vit dans cette
32:49c'est intéressant
32:50cette idéologie là
32:52qui
32:52compliquée avec l'Algérie
32:54c'est-à-dire une sorte
32:54de culpabilité permanente
32:56qui les amène
32:57qui les amène
32:58à effectivement
32:59donner le sentiment
32:59à l'Algérie
33:00que si elle presse
33:01elle va gagner
33:01alors c'est vrai
33:02juste pour quand même
33:04aller dans le sens
33:05de Julien
33:06il pourrait se rabiboucher
33:07un peu
33:07c'est que je suis d'accord
33:08avec vous
33:09Dominique de Villepa
33:11a énormément changé
33:12et c'est vraiment étonnant
33:13les discours
33:14qu'il tient aujourd'hui
33:15mais je crois que
33:15c'est parce qu'il lance
33:16son mouvement
33:16et qu'il est en train
33:18de faire la même chose
33:18qu'elle est fifée
33:19c'est-à-dire
33:20de penser qu'il y a
33:21un électorat
33:21qui pourrait lui être acquis
33:23s'il tient de tels discours
33:24mais il faut savoir
33:25qu'en même temps
33:26si je peux dire
33:27reprendre la Macronie
33:28c'est que les franco-marocains
33:30sont aussi déstabilisés
33:31et ça fait mal au pays
33:34parce que moi
33:34je suis contre le fait
33:35d'instrumentaliser
33:37d'un côté
33:38ou de l'autre
33:38moi j'ai envie
33:39qu'il y ait une unité
33:40et pour reprendre
33:41ce qu'a fait M. Macron
33:42il a marché
33:42il n'a pas marché
33:43effectivement
33:44sur la lutte
33:46contre l'antisémitisme
33:48avec nos compatriotes juifs
33:49parce qu'il pensait
33:50que les banlieues
33:51allaient s'embrasser
33:52conseillés par un certain
33:52Yacine Bellata
33:53et c'est pareil aujourd'hui
33:54il pense que
33:55s'il tient tête
33:56aux Algériens
33:57et bien
33:58au gouvernement algérien
33:59pardon
33:59et bien
34:00il y aurait un problème
34:01dans les quartiers
34:02ce qu'il faut
34:02je vous rappelle
34:03l'état de nos informations
34:04à l'heure où je vous parle
34:05on attend
34:05une confirmation
34:07une information
34:08de la part
34:09de la diplomatie française
34:10voire des autorités algériennes
34:11sur une possible grâce
34:13de Boalem Sansal
34:14je vous le rappelle
34:15demain c'est le jour
34:16de fête nationale en Algérie
34:17il est de tradition
34:18que le président
34:18accorde des grâces
34:19on verra
34:20si Boalem Sansal
34:21est dans cette liste
34:22visiblement
34:23pour l'instant
34:24des premiers échos
34:24que nous avons
34:25il n'y serait pas
34:25mais on va rester une fois
34:26encore très prudent
34:27avant de se prononcer
34:28simplement
34:28avant de refermer
34:29ce chapitre sur l'Algérie
34:30je voulais quand même
34:31vous montrer
34:31les déclarations
34:32de Sébastien Delogu
34:33qui était encore en Algérie
34:34donc évidemment
34:34ça a fait beaucoup réagir
34:36même la France insoumise
34:37s'est désolidarisée
34:38cette semaine
34:38de Sébastien Delogu
34:40ça ne l'a pas empêché
34:40de redonner une autre interview
34:41avec notamment
34:42cette déclaration
34:43que je voulais vous montrer
34:44ce soir
34:44quand nous aurons réussi
34:46d'arriver au pouvoir
34:47dit Sébastien Delogu
34:48à la télévision algérienne
34:49nous arrêterons totalement
34:50avec la politique
34:51des OQTF
34:51ils n'existeront plus
34:53et nous essaierons
34:53de mettre en place
34:54un système plus humaniste
34:56alors je ne sais pas
34:56s'il faut vraiment commenter
34:57les propos de Sébastien Delogu
34:59parce que ça a assez peu d'intérêt
35:00c'est tout que j'ai écouté
35:01les 50 minutes
35:02de son entretien
35:03à la télévision algérienne
35:04il parle de la Pologne
35:07il a dit
35:07on n'a rien à faire
35:09avec la Pologne
35:09quelles sont les relations
35:10qu'on peut entretenir
35:11avec la Pologne
35:12et puis la Pologne
35:12il prend peut-être
35:12des pommes de terre
35:13mais moi je ne veux pas
35:14acheter des pommes de terre
35:14je ne sais pas si l'Algérie
35:15je ne sais pas si l'Algérie
35:17vend de la paille et du foin
35:18mais en tout cas
35:19certainement Sébastien Delogu
35:20je ne suis même pas certain
35:21qu'il faille analyser
35:22le fond de son propos
35:23parce qu'en fait
35:23c'est plutôt une posture
35:24et j'ai l'impression
35:25qu'il y a certaines données
35:26qui lui échappent un peu
35:26dans son raisonnement
35:27si on peut appeler ça
35:28un raisonnement
35:28c'est une posture
35:29qui est risible
35:30et on va peut-être parler
35:31de la baisse du niveau
35:32avec le baccalauréal
35:33mais là vous avez
35:34évidemment une baisse du niveau
35:35que cet individu
35:37a réussi à devenir
35:39député de la nation française
35:41en disant quand même
35:43sur le niveau
35:43de certains membres
35:45de la France insoumise
35:45c'est pas que Sébastien Delogu
35:48peu importe à la limite
35:49ce qu'il est ou ce qu'il n'est pas
35:50mais de toute façon
35:50ça reflète une vision
35:52des insoumis
35:53y compris de gens
35:54extrêmement diplômés
35:55dont on ne peut pas
35:56douter du niveau scolaire
35:57ils considèrent
35:58que l'Europe n'existe pas
35:59et que finalement
36:00cette espèce de créolisation
36:01dont parle Jean-Luc Mélenchon
36:02elle doit se faire
36:03des deux côtés de la Méditerranée
36:04sauf que ça
36:05pourquoi pas
36:05s'il y avait un assentiment
36:06des peuples
36:07mais y a-t-il un assentiment
36:08des peuples
36:08de part et d'autre d'ailleurs
36:09mais ce qui est surprenant
36:11pour soi-disant
36:12l'homme de gauche qu'il est
36:13c'est qu'il n'ait pas eu
36:14un mot à l'égard
36:15du peuple algérien
36:16qui lui
36:17descendu dans la rue
36:18à démolir
36:18le Irak notamment
36:19voilà
36:20à l'égard du peuple kabyle
36:21qui est aujourd'hui
36:22soumis à des pressions nouvelles
36:24très violentes
36:24de la part du pouvoir en place
36:26normalement
36:26un homme de gauche
36:27c'est d'abord
36:27par rapport au peuple
36:28qu'il ne détermine
36:28pas par rapport à un régime
36:30où la corruption
36:30est quand même une règle
36:32et un régime
36:32qui part ailleurs
36:33en termes de lutte
36:34contre l'immigration
36:35je pense
36:36on pourrait dire
36:37de trois choses
36:37et ça
36:38des milliers de migrants
36:38dans le désert
36:40avec des gens
36:41qui meurent chaque année
36:42la phrase la plus terrible
36:43dans son interview
36:43c'est quand il dit
36:44j'ai embrassé
36:45embrassé
36:46le drapeau algérien
36:47ça c'était encore
36:48une autre interview
36:49mais alors moi
36:49ce qui m'intéresse aussi
36:50vous qui connaissez
36:50Jean-Luc Mélenchon
36:51on l'a vu prendre
36:51ses distances cette semaine
36:52avec Sébastien Dologu
36:54alors il y avait
36:54plusieurs interprétations
36:55on en a beaucoup parlé
36:55avec Pascal Praud
36:56cette semaine
36:56est-ce que
36:57c'est une méthode
36:59pour Jean-Luc Mélenchon
36:59dans une manière
37:00de se recentrer un peu
37:01parfois vous savez
37:01avant les élections
37:02il essaie de se racheter
37:03une bonne conduite
37:04bon il y a du chemin
37:05mais en tout cas
37:06c'est un peu l'idée
37:06ou alors lui aussi
37:08a été outré
37:09et peut-être n'a pas voulu
37:09froisser d'autres communautés
37:10qui commençaient vraiment
37:11à imaginer que la LFI
37:13était alignée totalement
37:14sur le régime algérien
37:15D'abord il ne faut pas oublier
37:15que Jean-Luc Mélenchon
37:16il y a trois mois
37:17a été au Maroc
37:17et il était très bien reçu
37:19très bien traité
37:20par le régime marocain
37:22Oui mais il n'a pas
37:23rencontré le roi
37:23en arrière
37:24et donc il a été bien
37:25bien traité
37:26avec les aspirations
37:27il a essayé d'ailleurs
37:28de montrer qu'il était
37:28un homme d'état
37:29à travers cela
37:29par rapport à cela
37:30donc il ne peut pas
37:31changer tout le temps
37:32changer de pied
37:33donc il essaie
37:34effectivement de ménager
37:36un certain nombre de choses
37:36après je pense que lui-même
37:38a dû être surpris
37:39par la manière
37:40dont M. Delogu
37:41s'est laissé emporter
37:42quand vous êtes rappelé
37:44alors de Paris-Lafi
37:44c'est que quand même
37:45sachant que par ailleurs
37:46l'autre journaliste français
37:47lui était plutôt
37:48un militant
37:49un prof des causes
37:50c'est-à-dire qu'on entre
37:52oui mais c'est quand même
37:53grave aussi
37:53de la part des assoumistes
37:54parce qu'on les a entendus
37:55soutenir très mollement
37:56Mme Tondelier
37:57même chose
37:57Boilem Sansal
37:58au motif
37:59qu'il serait d'extrême droite
38:00certains ont fait son procès
38:02avant le procès aussi
38:02parce qu'il a alerté
38:03sur les dangers
38:04de l'islamisme
38:05et qu'il en avait
38:06malheureusement l'expérience
38:07dans ce qui s'est passé
38:08pendant les années noires
38:09en Algérie
38:10mais alors là
38:11quelles raisons ont-ils
38:12à avancer pour justifier
38:13qu'il n'a pas dit un mot
38:14sur ce journaliste français
38:15qui a été condamné
38:16à une peine complètement
38:17délirante
38:18dans les deux interviews
38:18de prison
38:19mais c'est-à-dire que
38:20les insoumis doivent être
38:21bien conscients
38:21que de toute façon
38:22leur propre mouvement
38:23est capable de les abandonner
38:25de le vendre
38:25au plus de France
38:26si c'est leur incident
38:27Vous savez Jean-Sébastien
38:28Mathilde Panot
38:28était allé en Algérie
38:30au moment du Irak
38:30elle-même avait été retenue
38:32en détention quelques heures
38:33avant d'être renvoyée
38:34il nous reste peu de temps
38:36j'aimerais juste
38:36qu'on aborde un autre sujet
38:37qui a fait l'actualité
38:41des actes de violence
38:41dans les piscines
38:42je ne sais pas si vous avez vu
38:43passer ça
38:44maintenant la gendarmerie
38:45on parle du peloton
38:46d'intervention de la gendarmerie
38:48qui doit intervenir
38:49pour faire régner l'ordre
38:50dans les piscines
38:51ça s'est passé notamment
38:53dans le Rhône
38:53et là on va voir un reportage
38:54qui a été tourné dans la Sarthe
38:55et là justement
38:56le gérant a décidé
38:58tout simplement de fermer
38:59l'espace qu'il avait prévu
39:01d'ouvrir
39:02un projet qui devait durer
39:02tout l'été
39:03regardez ce reportage
39:04d'Augustin de Donat-Dieu
39:05Ces structures aquatiques
39:07n'auront tenu que quelques heures
39:09sur cette vidéo filmée
39:11par le gérant
39:12le 29 juin dernier
39:13aucune des personnes
39:14dans l'eau
39:15n'a payé son entrée
39:16et pour cause
39:17l'aquapark
39:18n'a pas encore ouvert au public
39:19on s'est retrouvé
39:20avec 30 personnes
39:21sur la structure
39:22qu'on a essayé d'enlever
39:24le mardi
39:26on a recommencé
39:27ça a recommencé
39:29avec une cinquantaine
39:31d'individus
39:32toujours
39:32les mêmes
39:34en fait
39:35mais les ennuis
39:36ne s'arrêtent pas là
39:37après l'inauguration
39:38du mardi
39:38les jeunes reviennent
39:40sans payer
39:40parmi les clients
39:41et malgré la présence
39:43des forces de l'ordre
39:43et des élus
39:44les fauteurs de troubles
39:45issus des quartiers populaires
39:46du Mans
39:47refusent de sortir de l'eau
39:48c'est alors
39:49qu'un agent de sécurité
39:51payé par la société
39:52plonge pour extraire l'un d'eux
39:53non sans difficulté
39:55la situation dégénère
39:56le vigile a dû se replier
40:00dans le bungalow
40:01dans notre chalet d'accueil
40:03il y a eu des jets de pierre
40:05des jets de bouteilles de verre
40:09ils ont pris des barres de fer
40:12ils ont cassé ma fenêtre
40:13puisque ma fenêtre était avec des barreaux
40:16ils ont pris les barreaux
40:17et puis s'en sont pris
40:19entre guillemets
40:20mes salariés
40:21face à l'anarchie
40:22à l'inaction de la municipalité
40:24et au risque de noyade
40:25pour ces jeunes
40:26sans gilet de sauvetage
40:27le gérant décide
40:28de démonter son aquapark
40:29au lendemain
40:30de son ouverture officielle
40:31après 165 000 euros
40:33d'investissement
40:34et plus d'un an
40:35de préparation
40:36200 personnes
40:39qui entrent
40:40sur un parc aquatique
40:41comme ça
40:42qui s'en prennent au vigile
40:43coup de barre de fer
40:43certains ont été blessés
40:44quand même
40:45je rappelle
40:45il y avait parfois
40:46là on a eu
40:47ces dernières heures
40:47les pelotons d'intervention
40:48de la gendarmerie
40:49qui vont mettre le ramener l'ordre
40:50qui n'y parviennent pas
40:51mais on a atteint
40:52le seuil
40:52ou de toute façon
40:53mais c'est peut-être là
40:54où vont les cas dessus
40:55vous savez
40:55ceux qui élisent
40:56Madame Hidalgo
40:56qui élisent
40:57justement
40:58beaucoup de maires
40:58proches de la gauche radicale
41:01peut-être ils vont enfin réaliser
41:02parce que ça va aller
41:03à l'encontre de leurs intérêts
41:04que même la vie normale
41:06de la société
41:06dans le quotidien
41:07la vie économique
41:08de la société
41:08ne devient plus possible
41:11non mais rapidement
41:12il n'y a plus
41:13une activité
41:14qui se déroule
41:15correctement
41:16dans notre pays
41:16sans que ça se termine mal
41:19ou sans qu'il y ait des risques
41:20que ça se termine mal
41:21regardez ce qui se passe
41:22à la foire du trône
41:23regardez ce qui se passe
41:24dans certains parcs d'attractions
41:25regardez ce qui se passe
41:26dans certaines sorties scolaires
41:28il y a encore des endroits préservés
41:29je ne suis pas tout à fait d'accord
41:31même dans les campagnes
41:31je suis désolé
41:32quand vous voyez
41:32c'est même une question de campagne
41:33c'est une question sociologique
41:34avec des gens actualisés
41:34qui font n'importe quoi
41:35on ne va pas tomber dans le populisme
41:37et ce que je veux vous dire aujourd'hui
41:38c'est que la question sécuritaire
41:40forcément on la met en avant
41:42parce qu'il y a toujours
41:42une minorité
41:43qui s'accage tout
41:44face à une majorité
41:45qui aimerait s'amuser
41:46vous avez vu que la Suisse
41:47a quand même décidé
41:48de fermer la piscine
41:49la Suisse a fermé sa piscine
41:50aux français
41:50parce qu'il y avait des problèmes
41:52dans sa piscine
41:52on est là
41:53on est malheureusement
41:53dans un état de violence
41:55qui s'est installé dans le pays
41:56mais il y a une question
41:58que je me pose
41:58on n'a pas un excellent
41:59ministre de l'Intérieur
42:00qui normalement
42:01devrait être capable
42:02d'avoir des résultats extraordinaires
42:03je vous sent à qu'un Julien
42:05c'est parce que
42:06comme je vois l'emballement médiatique
42:07sur ce plateau
42:08comme ailleurs
42:08par rapport à ce ministre de l'Intérieur
42:10qui soi-disant
42:11devrait être
42:12vous voyez si vous étiez le ministre de l'Intérieur
42:14vous n'avez pas échappé
42:15que le problème
42:15ne date pas d'il y a 2-3 ans
42:16on en parle aujourd'hui
42:18mais ça fait des décides
42:20moins de déclarations
42:21et je serai plus au côté
42:23et je serai plus au côté
42:24des forces de police
42:25pour réorganiser
42:25le dispositif
42:26Julien le problème
42:27n'est pas forcément la police
42:28la police elle intervient
42:29c'est plutôt la justice derrière
42:30parce que moi
42:31je serai curieux de savoir
42:31ceux qui ont été interpellés
42:33ce qu'ils vont prendre derrière
42:33pour avoir dégradé
42:34vous avez un ministre de l'Intérieur
42:35qui fait moins de plateau de télé
42:37mais il est plus au côté
42:38je dirais à la limite
42:39monsieur Darman
42:39elle le faisait correctement
42:40vous verrez que la justice
42:41elle suit derrière
42:42Gauthier Le Vrette
42:43Gauthier Le Vrette nous a rejoint
42:44je me donne un peu de calme
42:45bonsoir Gauthier
42:46bonsoir Thomas
42:46vous allez bien ?
42:47très bien et vous même ?
42:48très bien
42:48on va parler du bac
42:49avant de refermer cette émission
42:50vous nous direz évidemment
42:51je ne l'ai pas passé hier
42:51vous l'avez eu quand même
42:53je l'ai eu bien sûr
42:54il y a une petite dizaine d'années
42:55alors vous avez vu
42:56le pourcentage de réussite
42:57cette année
42:5785%
42:5885%
42:59alors qu'est-ce que vous répondez
43:00avant le rattrapage
43:01avant le rattrapage
43:02qu'est-ce que vous répondez
43:02à ceux qui disent
43:03on donne le bac à tout le monde
43:04aujourd'hui ?
43:04alors déjà
43:05j'aimerais féliciter
43:06tous les candidats
43:07qui ont eu le baccalauréat
43:07parce qu'eux
43:08ne sont pas responsables
43:09de grand chose
43:09mais c'est vrai
43:10qu'il y a une baisse de niveau
43:10et je ne suis pas certain
43:12qu'aujourd'hui
43:12avoir le baccalauréat
43:13c'est avoir le niveau suffisant
43:15pour poursuivre correctement
43:16des études supérieures
43:17et le problème
43:18c'est qu'on donne facilement
43:19le baccalauréat
43:20on donne facilement
43:21des licences
43:21on donne facilement
43:22des masters
43:23et à la fin finalement
43:24c'est l'espoir républicain
43:27qui s'effondre
43:27puisque à la fin
43:28c'est la loi du piston
43:29qui l'emporte
43:29sur la méritocratie
43:30quand vous donnez
43:31des diplômes à tout le monde
43:32c'est le fils
43:33c'est les petits-fils de bourgeois
43:35qui parce qu'ils sont pistonnés
43:36qui entiennent le poste
43:38ce qui fait que la gauche
43:39de l'éducation
43:40a tué l'école de la République
43:42aujourd'hui
43:43les petits-fils de bourgeois
43:45comme vous dites
43:45ils sont discriminés
43:46par la troisième voie
43:47où justement
43:48tout ce qui est
43:49pour pouvoir intégrer
43:50la diversité
43:51mais on ne rend pas service
43:52à ces jeunes-là
43:52en leur donnant
43:53le baccalauréat
43:54de cette manière-là
43:55c'est-à-dire
43:55avec un niveau très faible
43:57parce qu'après
43:57ils sont rattrapés
43:58malheureusement
43:59quand ils se retrouvent
44:00en études supérieures
44:01ils sont en difficulté
44:02c'est pareil pour
44:03non mais
44:03c'est ce que je suis en train de dire
44:05le problème aujourd'hui
44:07c'est qu'on discrimine
44:07les deux en fait
44:08on discrimine
44:09ces jeunes-là
44:10en pensant leur faire une faveur
44:11en leur faisant passer le bac
44:13et en leur donnant
44:13pratiquement le bac
44:14mais on discrimine aussi
44:16ce que vous dites
44:17les petits-bourgeois
44:18parce qu'aujourd'hui
44:19ils ont des difficultés
44:20pour intégrer
44:22des grandes écoles
44:22au détriment
44:23de la discrimination positive
44:25je ne voudrais pas quand même
44:27ternir
44:27tous ceux qui ont le bac
44:29qui ont quand même travaillé
44:30la majorité de ces enfants-là
44:31ont travaillé
44:32moi j'ai une petite nièce
44:33qui a la mention très bien
44:34et j'en suis très fier pour elle
44:35bravo elle
44:36voilà
44:36et je peux vous dire
44:37qu'elle a sérieusement travaillé
44:39la préparation de ces enfants-là
44:40qu'elle n'était pas simplement là
44:42favorisée
44:42ou je ne sais quoi
44:43donc il y a beaucoup d'enfants
44:44qui ont travaillé
44:45et ce soir on doit penser
44:46à ceux qui ont travaillé d'abord
44:47et qui ont répliqué
44:47un autre qui a beaucoup travaillé ce soir
44:49c'est Gauthier
44:49mais votre nièce
44:50a le niveau
44:50et tant mieux pour elle
44:51par contre il y a des gamins
44:52qui n'ont pas le niveau
44:53et malheureusement
44:54on les met en difficulté
44:55de quoi allez-vous parler ce soir ?
44:56Écoutez on va évidemment
44:57revenir sur la grande inquiétude
44:59autour du sort de Boilem Sansal
45:01sera-t-il gracié ?
45:02Il ne semble pas
45:03sur la liste annoncée
45:04de plus de 1600
45:056500
45:07pardon
45:086500 grâces
45:09annoncées par le président
45:10algérien
45:11Téboun
45:12donc est-ce l'échec absolu
45:13de la stratégie
45:14de la carpette ?
45:15Je rappelle qu'on a
45:15deux otages en Iran
45:16deux otages en Algérie
45:17à chaque fois on s'est couché
45:18face au régime
45:19et les libérations
45:20ne sont pas là
45:20C'est l'heure de vérité
45:21pour la diplomatie française
45:22on verra effectivement
45:23on a pour l'instant
45:23des incertitudes
45:24Et silence du quai d'Orsay
45:25alors on se parle
45:26silence de l'Elysée
45:26Vous avez raison
45:27Visiblement le silence
45:28est imposé par l'Elysée
45:30le silence est imposé
45:30par l'Elysée
45:31C'est la petite info
45:32que je peux vous donner ce soir
45:32Petite info de Gauthier Lebrecht
45:33pour finir cette émission
45:34Merci à Arnold Cara
45:36qui était à la réalisation
45:37Yanis Capra à La Vision
45:39Titouan qui était au son
45:40Merci à Benjamin Naud
45:41à Lucas Gonselves
45:42à Félix Perola
45:43Toutes ces émissions
45:44sont à retrouver
45:44sur CNews.fr
45:46dans un instant
45:46100% politique
45:47et moi je vous retrouve
45:48demain matin
45:48pour leur dépôt
Recommandations
45:56
|
À suivre
44:40
1:26:41
1:09:53
43:47
43:21
54:06
55:14
51:23
53:15
1:09:34
1:38:06
1:26:23
2:23:42
43:46
42:50
2:08:53
59:37
45:56