- 04/07/2025
Philippe de Villiers passe en revue l'actualité de la semaine dans #FaceAPhilippedeVilliers. Présenté par Eliot Deval
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00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver pour Face à De Villiers, je suis accompagné comme la semaine dernière de Geoffroy Lejeune, c'est un plaisir de vous retrouver cher Geoffroy.
00:09Moi aussi, bonsoir Thomas.
00:10On va revivre les grands moments de la saison de Philippe De Villiers, on va revenir notamment sur ses développements,
00:16évidemment les explications qu'il a pu donner tout au long de la saison et on voulait évidemment parler notamment de Boilem Sansal,
00:23alors qu'on attend évidemment de savoir s'il sera gracié ou non par le président algérien,
00:28ça devrait être su dans les prochaines heures et donc on a voulu revenir sur les moments justement où Philippe De Villiers est revenu lui précisément
00:36sur ses relations avec l'écrivain franco-algérien, c'était donc au mois de novembre lorsqu'il avait été arrêté en Algérie,
00:43l'occasion pour Philippe De Villiers d'écrire la relation amicale qu'il entretenait avec l'écrivain.
00:50C'est un combattant hors pair, c'est un visionnaire.
00:58Une sorte de souligné de signes dans notre temps par rapport à l'islamisme.
01:05Alors, je suis prudent dans ce que je vais dire parce que Alger nous regarde, forcément,
01:15et qu'un ami est entre leurs mains.
01:22La dernière fois que j'ai eu Boilem, c'était au moment du Vendée Globe.
01:26Il m'envoyait un petit message affectueux et quelques jours avant, il m'envoyait un message pour dire qu'il avait le Covid.
01:33En fait, j'ai eu un vrai coup de foudre pour Boilem Sansal, je l'ai connu au Cercle Algérianiste,
01:42présidé par Madame Simon Niquez, une femme exceptionnelle.
01:52Et on est devenus des amis, avec l'ambassadeur Xavier Driancourt, toute une équipe.
02:00Et l'équipe est dans l'inquiétude, mais on passe notre temps à s'appeler mutuellement.
02:07On ne sait pas du tout ce qu'est la situation.
02:10Et personne ne nous informe.
02:13Ce n'est pas ce qui est devenu Boilem.
02:16Xavier Driancourt, l'ambassadeur, me disait tout à l'heure qu'il a dîné,
02:21il a été le dernier à le voir en France.
02:23Il a dîné samedi soir, et puis Boilem est parti.
02:31Alors, pour répondre à votre question, quand je dis que c'est un grand écrivain,
02:36c'est quand même grand prix de l'Académie française,
02:40grand prix du roman de l'Académie française, avec 2084.
02:44Et c'est un écrivain qui a donné, comme disait Tlard Belgeloun,
02:47l'hospitalité à la langue française.
02:53Et à chaque fois qu'on a des conversations,
02:56il dit, il faut serrer les mots comme une ténique de Nessus.
02:59Pourquoi vous ne sentez pas, vous les Français, le prix des mots ?
03:06Pour lui, les mots sont vivants.
03:09Parce que pour lui, la France, c'est d'abord une langue.
03:14Et c'est presque un exilé de la langue française,
03:18qui combat l'arabisation de l'Algérie.
03:20Alors, c'est un combattant.
03:27Il combat une dictature qu'il appelle bureaucratique, policière et bigote.
03:36Et c'est un visionnaire, pourquoi ?
03:38Parce qu'il nous dit, dans ses entretiens et dans ses livres,
03:46regardez ce que nous sommes devenus,
03:49regardez ce qu'a été la décennie noire,
03:52et vous verrez ce que vous allez devenir.
03:56En réalité, ce que je pense, c'est que,
04:00aujourd'hui, c'est ce que pense l'ambassadeur de Rioncourt,
04:04qui connaît bien l'Algérie, et pour cause.
04:08Il est l'otage, il est pris en otage
04:10de la relation franco-algérienne,
04:14qui est une relation très dégradée,
04:16depuis le 30 juillet, la lettre du président de la République
04:19au roi du Maroc,
04:23le voyage au Maroc,
04:25et puis ensuite, le prix Goncourt,
04:29qui semble-t-il apposé,
04:31qui a mis le président Théboune
04:35dans un état second.
04:38Et en plus,
04:43la repentance d'Emmanuel Macron
04:46au moment de la Toussaint-Rouge,
04:49au lieu de commémorer Guy Monroe,
04:50comme l'aurait souhaité Boilem Sansal.
04:55Guy Monroe, qui est un instituteur français
04:57qui a été assassiné le jour de la Toussaint-Rouge,
04:59c'est-à-dire le 1er novembre 1954,
05:01qu'est-ce qu'a fait Emmanuel Macron ?
05:03Il a donné des gages, une fois de plus,
05:05de la politique mémorielle.
05:08Il a affirmé la responsabilité de la France
05:12pour la mort de l'arbi Ben Bidi,
05:18et il a fait déposer mardi dernier
05:22une gerbe au Carré des Martyrs
05:26par l'ambassadeur de France
05:27pour un des fondateurs du FLN.
05:32Donc, en fait, moi,
05:33ce que je dis au président de la République,
05:36c'est pas la peine de faire des risettes
05:39à l'Algérie et à son président.
05:43Soyez fermes.
05:45Et maintenant, il vous reste une chose à faire.
05:47C'est récupérer notre grand écrivain,
05:51notre sojournité de l'islamisme.
05:55Parce que, moi, l'aime sans salle.
05:58Vous savez, il y a une phrase au Puy du Fou
06:01qu'on connaît bien.
06:04Le courage s'accomplissait en lui
06:05comme la marche ou la respiration.
06:08Je peux vous dire que c'était un homme courageux.
06:10Et alors, il est très curieux
06:11parce qu'il est dans le paradoxe.
06:13Il est doux.
06:14Il parle à voix basse.
06:18Ce sont des perles qui tombent sur un plateau de cristal.
06:24Chaque mot est pesé.
06:26Chaque mot est cristallin.
06:27Et donc, si jamais il nous écoute, on est là.
06:36Voilà.
06:37On ne vous abandonnera jamais.
06:39La France est votre patrie.
06:42Elle est dans votre cœur.
06:43Vous êtes dans notre cœur.
06:46Évidemment, cette arrestation de Boalem Sansal,
06:48elle a provoqué une crise diplomatique
06:50entre la France et l'Algérie.
06:52Ça fait maintenant plus de six mois.
06:53Et c'est vrai qu'il y a eu énormément d'épisodes
06:54qui ont marqué l'évolution de cette relation.
06:58Et justement, Philippe Devilliers est revenu
06:59sur ce qu'il qualifie d'humiliation,
07:02de relation déséquilibrée aussi entre Paris et Alger.
07:05Et pourquoi, au fond, le président de la République
07:07prend autant de précautions avec le régime algérien ?
07:10L'explication de Philippe Devilliers.
07:12D'abord, je plains le ministre de l'Intérieur
07:15parce qu'il est condamné à la parole verbale.
07:20Et lui, c'est pourquoi les gens qui ne le regardent pas forcément,
07:25il sait que, par exemple, l'influenceur en question,
07:29il va être dans un centre de rétention pendant 90 jours.
07:36Ensuite, il est à l'hôtel.
07:38Ça ne vous rappelle rien ?
07:39Philippine, le meurtrier de Philippine.
07:42Et on ne peut rien faire.
07:43Pourquoi on ne peut rien faire ?
07:44Parce que c'est l'Europe.
07:46Parce que c'est la directive retour.
07:47Et qu'il faut changer la directive de retour.
07:49Il faudra un an, deux ans, trois ans, quatre ans.
07:52De la même manière qu'il sait, Bruno Retailleau, pour l'Espagne,
07:55qu'on ne peut pas renvoyer des migrants qui viennent chez nous.
07:58On ne peut pas, pourquoi ?
07:59Parce qu'il y a une jurisprudence européenne, là encore, etc.
08:05Par exemple, il y a un accord incroyable, laxiste,
08:09qui permet à l'Algérie d'avoir un statut particulier
08:12par rapport à tous les autres pays en matière d'immigration.
08:16C'est un accord du 27 décembre 1968.
08:19Qu'est-ce qu'on attend pour l'abroger ?
08:23Seul le président de la République peut l'abroger.
08:24Il peut le faire, il ne le fait pas.
08:26Donc ça ne dépend pas du ministre de l'Intérieur.
08:28Donc on va voir de plus en plus souvent, je le prédis,
08:32un ministre de l'Intérieur et un ministre de la Justice
08:35multiplier les paroles, les plans, par exemple la drogue, etc.
08:42Et en même temps, on aura un sentiment d'impuissance publique.
08:49Franchement, je l'ai plaint parce qu'il y a de la bonne volonté.
08:52Et il y a de la fermeté dans le verbe.
08:55C'est déjà quelque chose de nouveau.
08:59Alors, je réponds à votre question.
09:03On a l'impression qu'on passe de l'Algérie française,
09:07qu'on a connue, à la France algérienne,
09:09qu'on va peut-être connaître.
09:10C'est-à-dire une inversion totale.
09:13C'est une humiliation.
09:14Vous avez prononcé le mot, je le répète.
09:17Une humiliation sans nom.
09:20Aucun pays ne pourrait accepter ça.
09:23Et la France accepte ça.
09:25Emmanuel Macron accepte ça.
09:26On vit, en fait, une relation complètement déséquilibrée.
09:33Sur le plan démographique,
09:37la France délivre 200 000 visas à l'Algérie.
09:43Et en même temps, l'Algérie délivre 2 000 laissés-passés consulaires.
09:50Vous voyez la disproportion.
09:5040% des occupants des centres de rétention
09:56sont de nationalité algérienne.
10:00C'est donc l'application de l'accord de 1968.
10:03Et Xavier Driancourt, dans un entretien remarquable
10:08et remarquablement mené par Sonia Mavrouk,
10:10qui est toujours, disait dans ce studio
10:13qu'il y a aujourd'hui 10% de la population française qui est algérienne.
10:186 millions d'Algériens en France.
10:22Qu'est-ce que ça veut dire ?
10:24Ça veut dire qu'on est tenus.
10:25Ça veut dire qu'il y a un État dans l'État.
10:28C'est la définition même de l'État dans l'État régalien.
10:31C'est-à-dire qu'on est obligé de faire attention.
10:33On est obligé de faire attention.
10:34Et c'est la raison pour laquelle
10:35Emmanuel Macron n'est pas allé à la manifestation contre l'antisémitisme.
10:39Parce que quand vous avez dans vos flancs
10:42une population qui vous surveille,
10:44qui vous regarde et qui vous menace,
10:47vous ne pouvez plus bouger.
10:48Et précisément, le déséquilibre démographique
10:52se double d'un déséquilibre moral.
10:57C'est-à-dire qu'en fait, l'Algérie nous nargue.
11:01Elle nous nargue depuis le voyage,
11:04le fameux voyage d'Emmanuel Macron
11:06quand il était candidat en 2017
11:08et qu'il était allé à Alger dire textuellement
11:11la colonisation française en Algérie est un crime contre l'humanité.
11:16Vous vous rendez compte ?
11:18Vis-à-vis des harkis, vis-à-vis des pieds noirs,
11:21vis-à-vis de tous ceux, des militaires aussi,
11:24qui se sont battus pour l'Algérie française,
11:27vis-à-vis même des prédécesseurs.
11:29Parce que François Mitterrand disait
11:30« L'Algérie, c'est la France ».
11:31Il y a eu tout un pan de notre histoire
11:34où l'Algérie et la France étaient en bonne intelligence
11:37et même en harmonie.
11:38On a fait beaucoup là-bas.
11:40Il ne faut pas l'oublier.
11:41Tous les colons, il ne faut pas les jeter à la rivière.
11:44Et donc, la diplomatie des dépôts de gerbes,
11:49ça ne vous dit rien ?
11:51Je rappelle que M. Darmanin,
11:53vous savez ce qu'il a fait en 2020 ?
11:55Il est allé déposer une gerbe au Carré des Martyrs
11:59sur les assassins du FLN.
12:03Alors que son grand-père était harkier.
12:04Alors que oui.
12:05Mais depuis, il s'appelle Moussa
12:06parce qu'il veut récupérer les voix apparemment.
12:09Il a changé de prénom
12:10quand il a quitté le gouvernement précédent.
12:13Il a dit « Je m'appelle Moussa ».
12:15Ah bon ? Qu'est-ce qui se passe ?
12:16Tu dragues qui là ?
12:18Bon.
12:19Et là, la dernière gerbe,
12:22c'est, vous vous rendez compte ?
12:23Macron va au Maroc.
12:24Très bien.
12:26Et il revient.
12:27Et pour compenser,
12:28il envoie son ambassadeur,
12:30l'ambassadeur de France,
12:31déposer une gerbe
12:32sur la tombe de l'Arbi Midi,
12:39qui était un des fondateurs du FLN.
12:41Donc, les Algériens,
12:44ils nous sentent,
12:45ils nous sentent faibles,
12:47ils nous sentent avec notre faiblesse.
12:50Et le déséquilibre,
12:51il est pire que ça,
12:52il est politique.
12:55On donne,
12:56vous savez combien on a donné cette année ?
12:57D'après Xavier Triancourt,
12:59l'ancien ambassadeur de France,
13:01il connaît les chiffres,
13:01180 millions d'euros.
13:03On donne de l'argent à l'Algérie aujourd'hui.
13:05Et ici même,
13:10nous avions évoqué ensemble,
13:12Eliott,
13:13je crois,
13:13au moment des émeutes,
13:15vous en souvenez certainement,
13:18quelque chose qui nous avait choqué.
13:22Et beaucoup de Français avec nous.
13:23Le président de l'Algérie,
13:26au moment des émeutes,
13:27avait enjoint au gouvernement français
13:30de prêter attention
13:32à la manière dont étaient traités,
13:34je cite,
13:36ces ressortissants.
13:37Je dis bien,
13:39ces ressortissants,
13:40c'est-à-dire les Algériens
13:42qui sont en France
13:43et qui sont censés donc
13:45répondre à l'autorité
13:47harmonieuse
13:49et paternelle
13:50du président
13:52de l'Algérie.
13:53Et là, je me suis dit,
13:55ben voilà,
13:55non seulement la France
13:56n'est plus gouvernée,
13:58mais elle n'est plus souveraine.
13:59Il y a un bout de souveraineté
14:00qui débande maintenant
14:01du président Théboune.
14:04Et donc,
14:05en réalité,
14:06aujourd'hui,
14:09il faudrait
14:10des mesures de rétorsion.
14:14Il faudrait
14:14mettre fin
14:17à l'accord
14:18de 1968
14:19dont j'ai parlé
14:20il y a quelques instants.
14:22Et
14:23il faudrait,
14:24sur le plan politique,
14:27un vrai bras de fer
14:28pour dire aux Algériens
14:29ou bien vous libérez
14:34Boilem sans salle,
14:35c'est un signe
14:35que vous nous envoyez
14:36ou bien
14:38on va prendre des mesures.
14:40J'en citerai deux
14:41que les diplomates
14:43ne peuvent pas citer,
14:44mais moi,
14:44je ne suis pas diplomate.
14:45il y a des biens mal acquis en France
14:50par des personnalités algériennes.
14:53On fait une saisie.
14:57Et puis,
14:57il y a aussi des passeports
15:01qui sont distribués
15:03à toutes sortes
15:05de membres de la nomenclatura algérienne
15:08pour pouvoir venir se faire soigner en France,
15:11finir les hôpitaux français.
15:12vous allez voir
15:14que là,
15:14si on fait ça,
15:15on va changer de ton.
15:17C'est peut-être
15:17ce qu'a voulu dire
15:18le ministre de l'Intérieur.
15:20J'espère que
15:21maintenant qu'il gouverne
15:24avec M. Macron
15:25et en harmonie
15:26avec M. Macron,
15:27il va pouvoir lui glisser ça
15:28à l'oreille.
15:30Alors Geoffroy,
15:30c'est vrai que cette relation
15:32entre la France et l'Algérie
15:33elle a vraiment ponctué
15:34ces derniers mois
15:35depuis le mois de novembre,
15:36depuis l'arrestation
15:36de Boilem sans salle,
15:37depuis il y a un autre français
15:38qui a été arrêté,
15:39Christophe Gleiss,
15:40c'était il y a quelques semaines.
15:41C'est vrai que tout au long
15:42de cette saison,
15:43on a pu suivre malheureusement
15:44la détérioration de la relation
15:46avec des réponses aussi
15:48parfois qu'on a eu du mal
15:49à comprendre
15:49de la part du président
15:50de la République
15:51et on le verra juste après
15:52qu'elle avait même désavoué
15:53son propre gouvernement.
15:55Non mais la réponse
15:56de la France
15:56est très en dessous
15:57du niveau de ce que
15:58l'Algérie nous inflige.
15:59Moi je suis frappé
16:00parce que Philippe,
16:01là il parle il y a plusieurs mois
16:02et en fait vous constatez
16:04c'est un peu sa force d'ailleurs
16:04qu'il dit quasiment tout
16:07du sujet très tôt
16:08avant même tous les développements
16:09qu'on a connus par la suite.
16:10Moi je voudrais m'arrêter
16:11sur une chose
16:12qui m'avait touché
16:12et frappé pendant ce témoignage
16:14c'est sa relation
16:15avec Bolem Sansal.
16:16Ils se connaissent en fait
16:17très bien,
16:18ce sont des amis
16:19avec une amitié vous savez
16:21comme des gens
16:22comme eux peuvent avoir
16:23ils ne se voient pas tout le temps
16:24mais ils prennent des nouvelles
16:25assez régulièrement
16:26et comment dire
16:28il y a quelque chose
16:29de très profond
16:29qui ne nécessite pas
16:30de se voir tous les jours
16:31en réalité
16:31pour développer en fait
16:33ce sont un peu des résistants
16:34et ils se sont trouvés en fait.
16:36et je voudrais dire
16:38une chose là-dessus
16:39parce que je suis un peu là
16:40pour raconter les coulisses
16:40de cette émission
16:41d'ailleurs je vous donnais
16:42tout à l'heure
16:42des nouvelles de Philippe
16:43puisque je l'ai vu cette semaine
16:44j'étais au Puy du Fou
16:45donc je pourrais vous dire
16:46comment il va
16:47et ce qu'il prépare
16:47pour la rentrée
16:48mais il y a quelque chose
16:50qui me touche chez lui
16:51c'est que dès qu'il identifie
16:53dans le paysage
16:54politico-médiatique
16:55quelqu'un qui a dit
16:56quelque chose
16:56qui selon lui
16:59va dans le bon sens
17:00et peut servir la France
17:02peut aider la France
17:02il va développer une relation
17:03toute particulière avec lui
17:04c'est arrivé avec Boilem Sansal
17:05mais avec beaucoup d'autres
17:06et il a une attention
17:08toute particulière
17:09en fait pour ces gens
17:10qui sont des contreforts
17:13vous savez
17:13des espèces de résistances
17:15à la déchéance généralisée
17:16et il prend le temps
17:18de leur parler
17:18de les voir
17:19de les appeler
17:20de dîner avec eux
17:21quand il est à Paris
17:22et à la fin
17:23finalement
17:24il a développé
17:25un réseau
17:25de résistants
17:28de gens qui sont
17:28contre l'effondrement généralisé
17:31et il le fait
17:32avec un certain soin
17:33donc c'est pour ça
17:34c'est la raison pour laquelle
17:35quand il arrive
17:36ce qu'il arrive
17:37à Boilem Sansal
17:37il est très affecté
17:38parce que c'est quelqu'un
17:39avec qui il a développé
17:40une relation depuis 2015
17:41ils avaient sorti un livre
17:42quasiment la même semaine
17:452084 pour Boilem Sansal
17:47et le moment est venu
17:48de dire ce que j'ai vu
17:49pour Philippe
17:50et donc ils se sont connus
17:51à ce moment-là
17:52parce qu'ils étaient
17:52concurrents en librairie
17:54et cette relation
17:55dure maintenant
17:55depuis 10 ans
17:56et aujourd'hui
17:56c'est un de ses premiers soutiens
17:58et on va évidemment
17:59revenir sur l'aspect politique
18:00je le disais
18:01on a eu parfois du mal
18:02à comprendre
18:02la position officielle
18:03de la France
18:04sur le dossier algérien
18:06avec cette fameuse
18:06conférence de presse
18:07cet ultimatum
18:08cette riposte graduée
18:10promise par le Premier ministre
18:11et qui a été désavouée
18:12quelques jours après
18:13par le Président
18:15de la République
18:15et justement
18:16Philippe Devillé
18:16était revenu
18:17sur cet aspect précis
18:18de cette crise diplomatique
18:19il n'y a plus que 5 semaines
18:22parce que c'était 6 semaines
18:24quand il a fait
18:25sa conférence de presse
18:255 semaines
18:26vous imaginez
18:27si Boilem Sansal
18:28entend ce
18:29ce
18:31Galimatia
18:33parce qu'on ne comprend rien
18:35mais surtout
18:36ce qu'on comprend
18:36c'est qu'il ne va rien se passer
18:37en fait
18:38ce gouvernement
18:39c'est le bazar
18:39c'est le bazar
18:41vous avez un Premier ministre
18:43qui dit le mercredi
18:44vous vous souvenez
18:45les mots sont
18:46si l'accord n'est pas respecté
18:48il sera dénoncé
18:50ça ne peut pas être plus clair
18:51pour une fois
18:52et le Président
18:54quelques heures après
18:55depuis le Portugal
18:55dit
18:56il n'est pas question
18:57de dénoncer cet accord
18:58et on a Bayrou
18:59qui vient
18:59et qui dit à Sonia Mabrouk
19:01et Laurence Ferrari
19:02ah non vous n'avez rien compris
19:04le cheval blanc d'Henri IV
19:08est gris
19:09ah bon
19:09alors
19:10donc allons plus loin
19:13pourquoi
19:15la question qu'il faut se poser
19:16Eliott
19:18je crois
19:19c'est pourquoi
19:20Emmanuel Macron
19:21en fait
19:22fait le refus d'obstacles
19:25pourquoi il se cabre
19:28parce que
19:30d'abord
19:33il fait attention
19:34à Van der Leyen
19:35parce qu'il y a un accord
19:37en ce moment
19:37très important
19:38en cours de négociation
19:40entre
19:41la commission de Bruxelles
19:42qui nous commande
19:44qui commande notre destin
19:45surtout en matière de gaz
19:47il y a 20% du gaz
19:48qui vient d'Algérie
19:50et l'Algérie
19:51deuxièmement
19:54et surtout
19:55il a un souvenir
19:57cuisant
19:58de ce qui s'est passé
20:00avec les émeutes
20:02de 2023
20:03et donc il a peur
20:04de la diaspora
20:05comme l'a dit très bien
20:06Alexandre Devecchio
20:07récemment
20:07sur votre antenne
20:09alors pourquoi
20:12il a peur
20:12parce qu'il y a
20:14un traumatisme
20:15qu'il a vécu
20:18personnellement
20:19d'abord
20:21on a vu
20:22qu'au coeur
20:25des émeutes
20:26vous vous en souvenez
20:27certainement
20:28il y a le président turc
20:30et le président algérien
20:31qui ont mis en garde
20:32le président français
20:33en disant
20:34attention à nos ressortissants
20:35sur le sol français
20:36en d'autres termes
20:37la France
20:37n'est plus tout à fait
20:38souveraine
20:38sur son territoire
20:39incroyable
20:41deuxièmement
20:43les bandes
20:46dans les banlieues
20:47dans les quartiers
20:48appelaient
20:49les forces de police
20:51des forces d'occupation
20:52donc on était
20:53dans une logique
20:54de conquête
20:55conquête
20:57de souveraineté
20:58et enfin
21:00troisièmement
21:01c'est pas l'état
21:02qui a arrêté
21:03les émeutes
21:03on le sait maintenant
21:05ce sont les narcotrafiquants
21:07ce sont les caïds
21:07ce sont les grands frères
21:08en d'autres termes
21:10l'autorité souveraine
21:12n'est plus
21:12entre les mains
21:13de l'état
21:13et ça
21:15ça l'a
21:15littéralement traumatisé
21:17mais moi
21:18ce que je constate
21:19et pour Macron
21:20et pour la Macronie
21:21et pour la Mélenchonie
21:24et pour la Bayrou-Rich
21:26la Bayrou-Rich
21:28c'est pas mal
21:29néologie
21:30la Bayrou-Rich
21:31en fait
21:34tout est dans
21:37l'expression
21:37de Bayrou
21:38le soir
21:39de l'attentat
21:41de Mulhouse
21:43le fanatisme
21:44a encore frappé
21:45c'est un lettré
21:47cette expression
21:48elle est pas de lui
21:48elle est de Voltaire
21:49quand il voulait détruire
21:51le catholicisme
21:53il appelait ça
21:54le fanatisme
21:55et il disait
21:56écrasons l'infâme
21:57il signait comme ça
21:58ces lettres
21:58écrasons l'infâme
22:00et aujourd'hui
22:02le fanatisme
22:02que ça veut dire
22:03dans la bouche d'un homme politique
22:04ça veut dire
22:04que c'est un acte isolé
22:05d'un croyant
22:07qui échappe à sa communauté
22:08et qui est indéséquilibré
22:10donc c'est facile à traiter
22:11on psychiatrise le cas
22:13c'est-à-dire que
22:14nos hommes politiques
22:16notre classe politique
22:17la caste élitaire
22:19ne comprennent pas
22:23ou ne veulent pas dire
22:24que c'est une guerre
22:24qui nous est faite
22:25en fait
22:26nous sommes devant
22:28je pèse mes mots
22:29une branchitude
22:32avachie
22:33qui ne se sent plus capable
22:36de porter le dépôt millénaire
22:38qui rêve d'un autre soi
22:41qui rêve de s'abolir
22:42dans une histoire nouvelle
22:44dans une histoire extérieure
22:45dans une histoire virile
22:46c'est-à-dire que
22:47en fait
22:47sourdement
22:49les âmes veulent
22:51chercher
22:53un nouveau maître
22:54le nihilisme occidental
22:58prenant congé
22:59de la chrétienté
23:02flageolante
23:02s'exerce
23:06à
23:08une fascination étrange
23:13avec une religion forte
23:16qui permet de renouer
23:17avec la différenciation sexuelle
23:21le combattant au feu
23:22et la femme au foyer
23:23en d'autres termes
23:25et c'était une curiosité
23:27de notre temps
23:28je pèse mes mots
23:29l'hédonisme consumériste
23:34va finir sa trajectoire
23:37en venant
23:39par une sorte de ruse
23:41hypnotique
23:42se fondre
23:43dans son exact contraire
23:45Voilà pour les différentes
23:48prises de position
23:49de Philippe Devilliers
23:50tout au long de cette saison
23:50concernant le sujet
23:52de l'Algérie
23:52on va marquer une pause
23:53et puis on reviendra
23:54on parlera notamment
23:55des sujets un peu plus politiques
23:56qui ont été abordés
23:57tout au long de cette année
23:58on parlera de Jean-Luc Mélenchon
23:59notamment
24:00on parlera d'Emmanuel Macron aussi
24:01et puis vous nous raconterez
24:03cette semaine
24:04c'est quelques jours
24:04que vous avez passé
24:05avec Philippe Devilliers
24:06au Puy du Fou
24:06je crois que vous nous raconterez ça
24:07dans quelques instants
24:08à tout de suite
24:09sur l'antenne de CNU
24:09De retour d'en face
24:17à Philippe Devilliers
24:18on est toujours avec
24:18Geoffroy Lejeune
24:19on vous fait vivre ou revivre
24:21les meilleurs moments
24:22de la saison
24:22les meilleurs
24:23d'explications
24:25de Philippe Devilliers
24:26on a beaucoup parlé de l'Algérie
24:27on va maintenant parler
24:27un peu plus de politique
24:28mais d'abord prenons des nouvelles
24:29de Philippe Devilliers
24:30Geoffroy il se trouve que
24:30vous l'avez vu cette semaine
24:31vous avez passé quelques jours
24:33avec lui
24:33sans trahir de secret
24:34est-ce que vous pouvez nous raconter
24:35un peu
24:35quelle a été la teneur
24:37de vos échanges
24:38de quoi avez-vous parlé
24:39et qu'est-ce qui se prépare
24:40pour la suite
24:41écoutez
24:41j'étais donc avec
24:42le journal du dimanche
24:43avec toute notre équipe
24:45au Puy du Fou
24:46c'est un petit rituel
24:48qui est en fait
24:49à un moment
24:50une respiration extraordinaire
24:51dans l'année
24:52et donc je peux donner
24:53des nouvelles de Philippe
24:54qui va bien
24:55qui va très bien
24:55il faut imaginer
24:56le personnage
24:57Philippe Devilliers
24:58au Puy du Fou
24:58c'est quelque chose
24:59d'absolument exceptionnel
25:01déjà le Puy du Fou
25:02c'est une forme de principauté
25:03c'est-à-dire que
25:03en fait
25:04quand vous regardez bien
25:05ils ont un drapeau
25:06ils ont un hymne
25:07c'est un endroit fermé
25:09s'ils avaient une monnaie
25:10je pense qu'ils pourraient
25:11se déclarer état
25:12et Philippe là-bas
25:15c'est le fondateur
25:15en fait
25:16donc c'est celui
25:17qui connaît tout le monde
25:17par son prénom
25:18qui a vu chaque pierre
25:19se monter
25:22etc
25:22qui a vu chaque chose
25:23naître
25:23et qui est à l'origine
25:25de tout
25:25ou presque tout
25:26puisque depuis quelques années
25:27maintenant c'est son fils
25:27qui est à la manœuvre
25:29et c'est absolument extraordinaire
25:31de le voir là-bas
25:31parce qu'en fait
25:32c'est une relation particulière
25:33je pense que c'est l'endroit
25:34alors moi je vais vous dire
25:35c'est l'endroit
25:35où je me sens le mieux en France
25:36je pense que lui évidemment
25:38c'est le cas aussi
25:38il reçoit dans un petit endroit
25:40un peu isolé
25:41dans le parc
25:42il est attentionné
25:43avec tout le monde
25:44il est drôle
25:45il est en pleine forme
25:46il ne vient plus ici
25:47le vendredi
25:48parce qu'il garde des forces
25:49pour la rentrée
25:51il n'écrit plus
25:52ses chroniques
25:53comme il faisait toute l'année
25:54dans le JD News
25:55parce qu'il garde ses forces
25:56pour la rentrée
25:56mais je crois
25:57j'ai cru comprendre
25:58qu'il était en train d'écrire
25:59un livre
25:59et vous savez
25:59l'année dernière
26:00il a vendu plus de 200 000 exemplaires
26:01de son livre
26:02je crois qu'il est sur quelque chose
26:04d'exceptionnel
26:06alors il a un tic
26:08de langage
26:09et qui nous fait beaucoup rire
26:10mais il dit toujours
26:11c'est mon dernier livre
26:12et c'est mon meilleur livre
26:13je crois qu'il est en train d'écrire
26:15son dernier livre
26:16et son meilleur livre
26:16il est en pleine forme
26:18et évidemment
26:19il est au sommet de son art
26:20merci pour nous avoir partagé
26:21ces coulisses
26:22ces quelques jours
26:22que vous avez passé
26:23avec Philippe Devilliers
26:24cette semaine
26:24on va revenir donc
26:25à ces meilleurs moments
26:26qu'on vous fait vivre
26:27ou revivre
26:27pour l'émission
26:29face à Devilliers
26:30on va revenir notamment
26:31sur un épisode
26:32qui nous avait marqué
26:33c'était lorsque
26:33l'Elysée
26:34avait publié
26:36un communiqué
26:36pour corriger
26:37une information
26:38qui était parue
26:39dans le journal
26:39dans le JDD
26:40dans le journal du dimanche
26:41c'était à l'époque
26:41où il y avait évidemment
26:42la confrontation diplomatique
26:44entre Emmanuel Macron
26:45et Vladimir Poutine
26:46Philippe Devilliers
26:47était revenu
26:48sur cet épisode
26:49avec un hommage
26:50d'abord pour vous Geoffroy
26:51alors d'abord
26:54Eliott
26:54vous permettrez
26:55de m'adresser
26:56au directeur
26:58des rédactions
26:58du JDD
26:59du JDD News
27:00pour le féliciter
27:03parce que
27:03moi c'est la première fois
27:05que je vois
27:06l'Elysée
27:07prendre à partie
27:09un journal
27:10ça veut dire
27:12que ça fait mal
27:12prendre à partie
27:14un journal
27:14en faisant
27:15un communiqué
27:16un communiqué
27:18en réponse
27:18à un article
27:20commandé
27:21par
27:21Geoffroy Lejeune
27:23et donc en fait
27:25petit à petit
27:26votre journal
27:27que je lis
27:29ligne à ligne
27:30chaque semaine
27:31ainsi que le JDD News
27:33c'est une vraie réussite
27:35voilà
27:35donc j'en profite
27:37pour faire une parenthèse
27:38chaleureuse
27:39chaleureuse
27:39et affecteuse
27:40alors maintenant
27:41il y a
27:46Mathieu Bocoté
27:47qui est brillantissime
27:49tous les soirs
27:50chez
27:51Christine Kelly
27:53qui a fait
27:54cette semaine
27:55une chronique
27:56exceptionnelle
27:58sur
27:59votre question
28:00le gouvernement
28:02de la peur
28:02en fait
28:03gouverner par la peur
28:05qu'est-ce que ça veut dire
28:07gouverner par la peur
28:08moi j'ai connu ça
28:1040 ans d'expérience
28:12gouverner par la peur
28:13ça veut dire
28:14qu'on impose
28:16un récit officiel
28:18ils appellent ça
28:19maintenant
28:20Darmanin Akrepol
28:21un narratif officiel
28:23en fait
28:25c'est un côté soviétoïde
28:27il y a un narratif officiel
28:30c'est-à-dire
28:32on vous dit
28:32comment vous devez
28:33penser
28:34comment vous devez
28:35parler
28:36et comment surtout
28:39vous ne devez pas
28:40penser
28:40et parler
28:41le narratif officiel
28:44alors on vous envoie
28:45le narratif officiel
28:47dans les médias
28:47et ensuite
28:48vous répétez
28:49le narratif officiel
28:50bon
28:51et ça marche bien
28:51et après
28:53il y a des sondages
28:53qui disent
28:54ah regardez
28:54Macron remonte
28:56on en parlera
28:57dans un instant
28:57donc l'opération
28:58est magnifique
28:59c'est vieux
29:00comme Giscard
29:01j'avais eu des conversations
29:02avec Giscard
29:02à Auton
29:03quand j'étais sous-préfet de Vendôme
29:05et il me racontait ça
29:06bon ça ne s'appelait pas
29:07le narratif officiel
29:08mais ça revenait au même
29:09bon
29:09et il appelait ça
29:12des stimuli
29:13le chien de Pavlov
29:14je ne sais pas si vous connaissez
29:16le chien de Pavlov
29:17les réflexes du chien de Pavlov
29:18en parlant de ce qu'il appelait
29:21l'opinion
29:22merci pour le peuple français
29:25alors la peur
29:27je rappelle quelques souvenirs
29:30en 2018
29:33en 2018
29:33on voit arriver
29:35on voit débarquer
29:36on voit émerger
29:37une enfant
29:39une enfant
29:40qui
29:41fait la grève scolaire
29:43et le monde entier
29:45salue cette grève scolaire
29:47parce que c'est au nom du climat
29:48réchauffement climatique
29:52dit-elle
29:53et
29:54à elle seule
29:56elle fait fondre
29:57tous les glaciers médiatiques
29:58elle montre
30:01comme une star
30:01c'est la Jeanne d'Arc du climat
30:04dit
30:04tel journal
30:07la Jeanne d'Arc du climat
30:09qui entend les voix
30:10du CO2
30:11que vous n'entendez pas
30:13sauf à vous mettre
30:14au pied d'une éolienne
30:15et alors
30:18elle est
30:19reçue partout
30:20elle est reçue
30:22à Davos
30:23c'est pas rien
30:25vous vous rendez compte
30:26au lieu
30:28la capitale
30:29du capitalisme global
30:31sans entrailles
30:32et
30:34elle insulte
30:35les patrons
30:36à Davos
30:37le capitalisme
30:38global
30:40elle les insulte
30:41elle dit
30:42comment vous osez
30:43vous avez
30:44bousillé ma jeunesse
30:46mon enfance
30:46elle a 12 ans
30:4813 ans
30:48bon
30:49on lui prépare son texte
30:50qui est derrière
30:51on sait pas
30:52en tout cas ça marche
30:53et elle est reçue
30:54par le pape
30:55de l'église verte
30:56qui l'encourage
30:58le réchauffement climatique
31:01fraternel
31:02l'union des religions
31:04et
31:05la fonte des glaciers
31:07et puis en fait
31:09elle termine
31:10à l'ONU
31:11et à l'ONU
31:12elle recommence
31:13et elle insulte
31:14toutes les nations présentes
31:16en disant
31:17est-ce que vous vous rendez compte
31:18vous avez
31:19vous avez
31:20perdu
31:21mon enfance
31:22voilà
31:22et là qu'est-ce qui se passe
31:23tous ceux qui sont pas d'accord
31:26subissent le traitement
31:28sémantique suivant
31:30négationnisme climatique
31:33négationnisme
31:35c'est-à-dire c'est le même mot
31:36que pour la Shoah
31:36donc ça vous refroidit
31:39quand même
31:39si jamais vous faites
31:41toute une remarque
31:42sur Greta Thunberg
31:43voilà
31:43et vous savez comment
31:44elle a fini
31:44allez-y
31:46elle a fini avec un keffier
31:48c'est bien ça
31:49plus éventive aujourd'hui
31:51à la lutte
31:52contre l'état d'Israël
31:54que sur
31:54la lutte contre le réchauffement climatique
31:56tu savais qu'elle a failli
31:57être prix Nobel de la paix
31:58elle a failli
31:58oui absolument
31:59et donc
32:00voilà c'est pour dire
32:01mais après c'est pas fini
32:02après il y a eu le Covid
32:03si vous me permettez
32:05allez-y
32:06un sujet je connais bien
32:07parce que j'ai écrit un livre
32:08qui s'appelle
32:08le jour d'après sur le Covid
32:09alors le Covid
32:10c'est toute une société
32:11qui est assignée à résidence
32:13bon
32:13c'est là où on voit
32:14que les français sont prêts à tout
32:16parce que finalement
32:16ils se sont laissés enfermer
32:17ce qu'on a appelé
32:19l'enfermisme
32:20donc la société
32:21assignée
32:23à résidence
32:25l'hygiénisme d'état
32:26je note au passage
32:28que contrairement à ce qu'on a dit
32:30par rapport au Moyen-Âge
32:31c'est exactement l'inverse
32:32au Moyen-Âge
32:33on enfermait
32:34dans les lépreuseries
32:35les lépreux
32:36les malades
32:36les malportants
32:38et on laissait tranquille
32:40les bienportants
32:40aujourd'hui
32:41aujourd'hui
32:42on a enfermé
32:44les bienportants
32:45et quand on les enfermait pas
32:47alors on demandait
32:48de porter le masque
32:49et de se faire vacciner
32:50et quiconque disait
32:51mais le vaccin
32:52vous êtes sûr
32:53qu'il évite la contamination
32:54complotiste
32:57c'est plus négationniste
33:00c'est plus intelligence
33:02avec l'ennemi
33:03comme sur l'Ukraine
33:03c'est complotiste
33:05complotiste
33:06et ça me rappelle une phrase
33:08de Michel Rocard
33:09qui avait de l'humour
33:12il disait
33:14toujours préférer
33:16la connerie
33:18la connerie
33:18au complot
33:18parce que
33:21la connerie
33:22est courante
33:23et le complot
33:25exige
33:25un esprit rare
33:26donc on a eu
33:28le complotisme
33:29continuons
33:31Georges Floyd
33:32je ne vous souvenais pas
33:34de Georges Floyd
33:34Georges Floyd
33:36ça voulait dire
33:37en fait
33:38les blancs
33:39doivent se mettre
33:40à genoux
33:40et tous les blancs
33:43se mettaient à genoux
33:43pardon pour vos amis
33:46je mets une pierre
33:49dans votre jardin
33:50le jardin du Parc des Princes
33:51mais
33:52ne touchez pas
33:53au Parc des Princes
33:53j'ai vu
33:54plusieurs matchs
33:55tous les matchs de foot
33:56l'équipe de France
33:58évidemment
33:58se mettait à genoux
34:00avant les matchs
34:02avant
34:02l'arbitre
34:04surveillait
34:05tout le monde
34:05se mettait à genoux
34:06et Castaner
34:08vous vous en souvenez
34:10très bien
34:10c'est vous qui me l'avez rappelé
34:12Castaner
34:13il y avait une manif
34:15interdite
34:15à cause du Covid
34:16et une manif
34:18wokiste
34:19pour Georges Floyd
34:20et on lui dit
34:22sur une chaîne
34:23concurrente
34:24mais vous avez
34:25autorisé la manif
34:26et il dit
34:27non je ne l'ai pas autorisé
34:28mais je l'ai toléré
34:28parce que vous comprenez
34:29l'émotion mondiale
34:31est plus forte
34:32que les règles juridiques
34:33et on lui dit
34:34mais vous
34:35vous êtes prêt
34:35vous mettez à genoux
34:36il dit oui
34:36je suis prêt
34:37à me mettre à genoux
34:38un genou à terre
34:39ça s'appelle
34:40un genou à terre
34:40et donc tout le monde
34:42était à genoux
34:43et les policiers
34:44d'ici
34:44si les policiers
34:45veulent mettre
34:46un genou à terre
34:46je me demande
34:47s'il n'y a pas
34:47à un moment donné
34:48où les policiers
34:49ont mis un genou à terre
34:49voilà
34:50donc voilà
34:51et ceux qui ne voulaient pas
34:52mettre un genou à terre
34:53racistes
34:54ah troisième insulte
34:56troisième disqualification
34:58et puis on pourrait continuer
35:00il y a eu Crépol
35:03extraordinaire
35:05Crépol avec le ministre de l'intérieur
35:08qui nous explique
35:10que c'est un fait divers
35:11et que le danger
35:15c'est la fachosphère
35:16qu'a manifesté
35:17trois jours après Crépol
35:18expédition punitive
35:21racisme anti-blanc
35:23et il explique
35:25je le rappelle
35:26je raconte dans mon livre
35:27mémorici de cette histoire
35:28parce que je la trouve drôle ici
35:30mais chaque fois
35:30elle me fait pleurer de dire
35:31il y a un Darmanin qui arrive
35:33et Darmanin
35:34il ne recule jamais
35:35devant un mensonge
35:36ça c'est sa force
35:38parce que
35:39c'est le mentir vrai d'Aragon
35:40il paraît
35:42on en parlera peut-être
35:43tout à l'heure
35:44il était chez Sonia
35:44à Mabouk avant-hier
35:45il ment comme il parle
35:47mais ça ne se voit pas
35:48parce qu'il paraît sincère
35:50il a son petit air
35:51comme ça
35:51de jeune homme
35:54et là
35:55il dit
35:56le danger
35:57monsieur le jeune
36:00Elliot
36:03c'est gros lardon
36:05parce qu'il y avait un mec
36:07qui dirige
36:08ils étaient 30 manifestés
36:09et celui qui était en tête
36:11un peu corpulent
36:12était surnommé
36:13gros lardon
36:15et
36:16la France a peur
36:18de gros lardon
36:18et les gens disaient
36:20oui gros lardon
36:20oui les gros lardons
36:21tout le monde cherchait gros lardon
36:22et pire que ça
36:23la chaîne CNews
36:25était accusée
36:27de protéger
36:29des petits lardons
36:30je me souviens à l'époque
36:32bon
36:33donc en fait
36:34voilà
36:36le gouvernement par la peur
36:38ça consiste
36:39à imposer
36:39le narratif officiel
36:41et à partir du narratif
36:43officiel
36:43vous disqualifiez les gens
36:46alors en ce moment
36:46le narratif officiel
36:47c'est
36:47il n'y a qu'une menace
36:49la Russie
36:50ah vous ne le croyez pas
36:53ah vous avez un doute
36:54ah vous voulez la paix
36:55vous voulez la paix
36:56ah ah
36:57donc vous êtes
36:58un agent moscoutaire
36:59donc en fait
37:01attention
37:03parce que
37:04il y a les patriotes
37:05et les collabos
37:06et donc si vous voulez la paix
37:08ça veut dire que vous n'êtes pas
37:08un vrai patriote
37:09et si vous n'êtes pas
37:10un vrai patriote
37:11ça s'appelle
37:12l'intelligence avec l'ennemi
37:13et le ministre de l'intérieur
37:15sur RTL a dit
37:16mais peut-être qu'on va
37:17mettre sur écoute
37:18les gens qui sont
37:19pas patriotes
37:21ça peut aller loin
37:22tout ça
37:23voilà
37:25il faut réfléchir
37:26les gens qui nous gouvernent
37:29en fait
37:29sont tellement faibles
37:30qu'ils n'ont que la peur
37:33pour se substituer
37:36à l'obéissance
37:38d'assentiment
37:39qui n'existe plus
37:40parce que
37:41l'obéissance
37:42d'assentiment
37:43il faut qu'elle réponde
37:45à l'octoritas
37:45et à la potestas
37:46les deux
37:47or
37:47ils n'ont plus
37:48la potestas
37:49qui est partie à Bruxelles
37:50et ils n'ont plus
37:51l'octoritas
37:52qui est dans les médias
37:52c'était vraiment
37:54un des moments marquants
37:54de l'année
37:55cette séquence
37:56alors évidemment
37:56on a parlé du GDD
37:57du fait qu'il y a eu
37:58ce communiqué de l'Elysée
37:59qui était quand même
37:59un fait assez inédit
38:01je pense
38:01en tout cas
38:02je n'avais pas à souvenir
38:02moi d'avoir vu
38:03l'Elysée
38:04vous non plus Geoffroy
38:05quand l'Elysée
38:06a publié ce communiqué
38:07à ce moment-là
38:07on est dans un contexte
38:08on le rappelle
38:09très tendu
38:09entre la France
38:10et la Russie
38:11il y avait tout ce contexte
38:12international qui pesait
38:13il y a eu ce communiqué
38:14qui a apparu
38:15et c'est vrai
38:15on s'est tous posé la question
38:16comment on en est arrivé
38:17à ce que l'Elysée
38:18publie sur les réseaux sociaux
38:19un communiqué
38:19pour corriger
38:20une information
38:21que vous aviez publiée
38:23et c'est arrivé depuis
38:24d'ailleurs l'Elysée
38:24a fait des allusions
38:25ultra explicites
38:26à ces news
38:27notamment à Vincent Hervouet
38:28Pascal Praud
38:28des choses qu'ils avaient pu dire
38:29dans l'émission
38:30donc c'était une première
38:31en fait on était il y a quelques mois
38:32mais c'est arrivé depuis
38:33et ça ne tombe que sur nous
38:34c'est-à-dire que systématiquement
38:36c'est sur nous
38:37moi ça m'inspire deux choses
38:38cet extrait
38:39déjà une première
38:39je trouve ça très drôle
38:41de voir Philippe dire
38:42Elliot Geoffroy
38:43parce que c'est un de ses grands trucs
38:45il faut comprendre
38:46je vous ai raconté
38:46la semaine dernière
38:47qu'il avait besoin
38:47qu'on soutienne son regard
38:48pour faire ses développements
38:50et quand il dit
38:51Elliot Geoffroy
38:52c'est parce qu'il sent
38:52qu'on n'est plus avec lui
38:53alors qu'on est vraiment avec lui
38:54on ne fait que ça
38:55on ne fait que l'écouter
38:56mais c'est pour nous remettre
38:58dans le match
38:59et la deuxième chose
39:00c'est sur le gouvernement
39:01par la peur
39:02son développement
39:02moi je n'ai rien à ajouter
39:03évidemment à ce qu'il a dit
39:04mais je me souviens
39:06qu'il m'en a parlé
39:07pour la première fois
39:07en fait Philippe
39:08parce qu'aujourd'hui
39:08c'est quelque chose
39:09qu'on a compris
39:09on a compris
39:10que c'était une des techniques
39:11d'Emmanuel Macron
39:11il a gagné 2022
39:13la présidentielle comme ça
39:14il l'utilise
39:15dès qu'il en a l'occasion
39:16mais Philippe Devilliers
39:17me l'a dit en 2020
39:19pendant le confinement
39:19au tout début du confinement
39:20j'ai eu un échange avec lui
39:22je peux le raconter aujourd'hui
39:23puisqu'il y a prescription
39:24mais on est confiné
39:26je crois le 17 mars
39:27et on s'appelle le 18
39:28parce que moi
39:29j'aime bien l'appeler
39:30quand j'ai besoin
39:31de comprendre quelque chose
39:31qui m'échappe un peu
39:32il faut imaginer
39:33à l'échelle de notre vécu
39:35c'est quelque chose
39:36qu'on ne pensait pas
39:37d'ailleurs connaître un jour
39:38la France entière
39:39qui s'arrête
39:39à l'époque
39:40on parlait de pénurie
39:41on se demandait si
39:42bref
39:42et je l'appelle
39:44en lui demandant
39:44quelle est son analyse
39:45et il m'explique ça
39:45il me dit
39:46ce développement là
39:47il me le fait en 2020
39:48c'est à dire il y a 5 ans
39:49il me dit
39:49Emmanuel Macron
39:50va gouverner par la peur
39:51il n'a plus que ça
39:52et d'ailleurs
39:53c'est pas Macron
39:53c'est tous nos gouvernants
39:54maintenant
39:54n'ont plus que cet argument là
39:55et il me le développe
39:56pendant une demi-heure au téléphone
39:58et il l'écrit
40:00dans un de ses livres
40:01parce qu'il a écrit un livre
40:01pendant le confinement
40:02en quelques semaines
40:04qui est sorti à la fin du confinement
40:05qui était une analyse
40:06c'est pareil
40:06c'est comme les extraits
40:07dont on parlait la semaine dernière
40:08les extraits de Philippe de Villiers
40:09dans les années 90
40:10qui ont très très bien vécu
40:11c'est pareil
40:12son livre a très bien vécu
40:13et je me dis à ce moment là
40:15voilà
40:15il y a deux catégories
40:16de gens sur terre
40:17il y a nous
40:18et puis il y a des gens comme lui
40:19qui sont capables
40:21deux jours après le début du confinement
40:22de vous expliquer quelque chose
40:23qui en fait va devenir
40:24votre quotidien
40:24la norme
40:25pour les années qui viennent
40:26et donc ce développement
40:27il l'a imaginé
40:28en 48 heures
40:30au moment où Emmanuel Macron
40:31a confiné la France
40:32incroyable
40:32cet aspect précurseur
40:33de Philippe de Villiers
40:34qui annonce avant
40:35ce qui se produit
40:36en l'occurrence
40:375 ans plus tard
40:37alors oui
40:39ce qui s'est produit
40:40depuis 5 ans
40:41et puis
40:42on parlait du Puy du Fou
40:43tout à l'heure
40:43c'est vrai que vous allez
40:43au Puy du Fou
40:44vous écoutez le sous-texte
40:46de certains spectacles
40:47et vous vous dites
40:48qu'il y a des leçons
40:48pour aujourd'hui aussi
40:49alors c'est des choses
40:49qu'il a écrites
40:50il y a 20, 25 ans
40:5130 ans
40:51on profite du fait
40:53qu'il ne soit pas là
40:53pour dire que
40:54on a quand même
40:55de la chance
40:56de côtoyer quelqu'un
40:56qui se trompe
40:58très peu
40:59et puis
41:01qui en plus
41:02est bon camarade
41:03Autre analyse
41:04qu'on voulait
41:04vous refaire vivre
41:06dans cette émission
41:07un peu spéciale
41:08c'est celle
41:09sur Jean-Luc Mélenchon
41:09parce que là aussi
41:10ça a beaucoup marqué
41:11l'année
41:11Jean-Luc Mélenchon
41:12qui vous le savez
41:13maintenant développe
41:14le concept
41:14de Nouvelle France
41:15de créolisation
41:16ça a évidemment
41:17attiré l'attention
41:18de Philippe Desvilliers
41:19qui a dit
41:20ce qu'il en pensait
41:21dans ce développement
41:22qu'on vous refait vivre
41:24aujourd'hui
41:24Alors Philippe
41:25vous avez été
41:26l'un des premiers
41:26à parler de
41:27Jean-Luc Mélenchon
41:28et de la France Insoumise
41:28comme d'une cinquième colonne
41:30comment est-ce que
41:30vous expliquez aujourd'hui
41:31la stratégie
41:32de Jean-Luc Mélenchon ?
41:33Alors la stratégie
41:34elle est toute entière
41:35dans ce passage
41:37de son discours
41:38où il dit
41:39la France
41:40c'est un pays
41:41de petits vieux
41:41il faut que
41:43vous les Africains
41:44vous veniez
41:45remplacer les petits vieux
41:47vous avez vu
41:48il le dit
41:48qu'est-ce que ça veut dire ?
41:54ça veut dire que
41:55derrière il y a une doctrine
41:58le parti de l'étranger
42:01c'est vraiment ça
42:03le parti de l'étranger
42:04le parti de l'étranger
42:05c'est un parti
42:07qui appelle
42:07au populicide français
42:09c'est-à-dire
42:10Pierre Juillet
42:12a écrit devant moi
42:15cette phrase extraordinaire
42:17que je ressasse
42:18le voilà
42:23à nouveau
42:24le parti de l'étranger
42:25avec sa voix
42:26paisible et rassurante
42:27ne l'écoutez pas
42:28car
42:29c'est l'engourdissement
42:30qui précède
42:31la paix
42:31de la mort
42:32le parti de l'étranger
42:35et ce parti de l'étranger
42:37il est établi
42:38sur ce que j'appelais
42:39tout à l'heure
42:39l'inversion victimaire
42:41c'est-à-dire
42:41l'inversion victimaire
42:42ça veut dire
42:42que le premier des crimes
42:44le crime des crimes
42:45c'est le colonialisme
42:47Israël est un état colonial
42:48la France
42:50est un état post-colonial
42:51donc l'urgence
42:52pour Mélenchon
42:53c'est de décoloniser
42:54pour recoloniser
42:56derrière cette doctrine
42:59il y a une stratégie
43:00et je réponds
43:02directement
43:02à votre question
43:04en fait
43:05Jean-Luc Mélenchon
43:06promène
43:07dans l'art du temps
43:08avec un génie
43:09qui lui est propre
43:10deux projections
43:12imaginaires
43:13qu'il essaye
43:15tour à tour
43:16la première
43:17c'est
43:18la créolisation
43:19des urnes
43:19ça peut marcher
43:20c'est une question
43:21de nombre
43:21donc il suffit
43:23de patienter
43:23pour lui
43:24le nombre
43:25le nombre
43:26le nombre
43:26et puis la deuxième
43:29projection
43:30c'est
43:31l'apocalypse
43:32insurrectionnel
43:34si on n'a pas
43:36les urnes
43:36on aura la rue
43:37pour changer
43:38de régime
43:39derrière cette stratégie
43:42il y a
43:42une ligne de fuite
43:43c'est
43:45la nouvelle France
43:46en fait
43:47Mélenchon
43:48ne veut pas
43:49changer la France
43:50non
43:50il veut
43:51changer
43:52de France
43:53c'est pas pareil
43:55ça va beaucoup
43:55plus loin
43:56c'est-à-dire
43:56la créolisation
43:57de la France
43:58ça veut dire
43:58un pays neuf
43:59avec un nouveau
44:01peuplement
44:01et la coexistence
44:05expérimentale
44:06de l'islamisme
44:10ancestral
44:11et le wokisme
44:13radical
44:14c'est-à-dire
44:14la femme grillagée
44:15et l'homme enceint
44:16en fait
44:18Mélenchon
44:19pour ceux qui connaissent
44:20bien l'histoire
44:21de la révolution
44:22ce qui est mon cas
44:22enfin je crois
44:24la connaître
44:25en tout cas
44:26je connais bien
44:27Robespierre
44:27je connais nos bourreaux
44:29si vous voulez
44:29voilà
44:29soyons modestes
44:32parmi les bourreaux
44:33il y a Carrier
44:34vous savez
44:34qui est les noyades
44:35de Nantes
44:35donc nous
44:36on connait
44:37les vendées
44:37Aragon disait
44:38ce fleuve révolutionnaire
44:40la Loire
44:40et en fait
44:42il y a deux phrases
44:43de Carrier
44:43qui lui vont bien
44:44à mon avis
44:44qui sont sa devise
44:45secrète
44:46Robespierre
44:47en keffier
44:47Carrier en keffier
44:48la première
44:49c'est
44:50c'est par principe
44:52d'humanité
44:53que je purge
44:54la terre
44:55de la liberté
44:57de ses hommes
44:57et la deuxième
44:59c'est plutôt
45:00mourir
45:04que ne pas
45:04régénérer
45:05la France
45:06à notre manière
45:08et donc
45:10en réalité
45:10l'idée
45:12de Mélenchon
45:13tient dans un mot
45:15la régénération
45:17la régénération
45:19de Mélenchon
45:20c'est changer
45:22de France
45:22faire entrer
45:23un peuple neuf
45:24il dit
45:25il a un mot pour ça
45:27un peuple d'humanité
45:28un peuple monde
45:29donc nous sommes
45:31face à une menace
45:32redoutable
45:34qui touche
45:35au pronostic vital
45:36de la France
45:37si Mélenchon
45:38continue
45:39si le nombre
45:40continue
45:40si il continue
45:42si on continue
45:43à faire rentrer
45:43chaque année
45:44cette migration
45:47invasive
45:48qui nous submerge
45:49il suffit de voir
45:50la rupture du jeune
45:51dans les stades
45:52récemment
45:53pour comprendre
45:54que
45:55les années qui viennent
45:57seront des années
45:58difficiles
45:59ce sont les années
46:00de la survie
46:00les amis
46:01et puis avant de refermer
46:03cette émission
46:03on va évidemment
46:04vous faire revivre
46:05un apologue
46:06de Philippe Devilliers
46:07on a choisi
46:08cette semaine
46:08de vous replonger
46:09au mois de mai dernier
46:10et cette apologue
46:11sur Jeanne d'Arc
46:13Philippe Devilliers
46:14revient sur la libération
46:15d'Orléans
46:16le 8 mai 1429
46:18dans un style
46:19qui lui est propre
46:20évidemment
46:20alors je m'adresse
46:23à tous les français
46:24qui nous regardent
46:24et notamment aux jeunes
46:25parce qu'ils sont
46:26très nombreux
46:26je vais leur parler
46:28de Jeanne d'Arc
46:28vous allez voir
46:29écoutez bien
46:30donc c'est la revue
46:33c'est la revue
46:34des troupes
46:34c'est la revue
46:35des capitaines
46:35ils sont tous là
46:37Gzintraille
46:38Dunois
46:39Gildoré
46:40Laïre
46:41Jeanne passe devant eux
46:45puis les rassemble
46:46et s'adresse
46:49à eux
46:50d'une voix ferme
46:52écoutez-moi
46:53messieurs les capitaines
46:54demain à l'aube
46:57nous allons partir
46:58pour délivrer Orléans
46:59depuis Blois
47:02où nous sommes
47:03je vous demande
47:06de renvoyer chez eux
47:07et de chasser
47:07tous les échauffés
47:09qui ont dans vos rangs
47:12la bouche
47:12empuantie d'injures
47:14nous ferons une armée
47:17pas une crapaudaille
47:18alors
47:23la chevauchée commence
47:25elle déploie son étendard
47:28elle embrasse son anneau
47:29elle embrasse son anneau
47:30en pensant
47:31il faudra un miracle
47:33la situation est désespérée
47:34vous savez comment on appelle
47:35le roi de France
47:36le petit roi de Bourges
47:38c'est ce qu'il lui reste
47:40c'est tout ce qu'il lui reste
47:41le petit roi de Bourges
47:43et pourquoi c'est tout ce qu'il reste
47:45parce que la France
47:46c'est ses occupations
47:47ses occupations anglaises
47:48parce que celle qu'on appelle
47:51de manière très méchante
47:52la truie couronnée
47:53c'est-à-dire la reine de France
47:54Isabelle de Bavière
47:55plissée sous le Hénin
47:59elle a signé ce traité
48:01le traité de Troie
48:02qui est une sorte de traité
48:03de Maastricht de l'époque
48:041420
48:04et qui donne
48:06la France
48:07à l'Angleterre
48:09ça veut dire
48:10qu'en fait
48:11Orléans
48:11est le dernier rempart
48:12sur la Loire
48:13soit ça bascule
48:15dans un sens
48:15soit ça bascule
48:16dans l'autre
48:16et pour que ça bascule
48:18dans le sens
48:19de la France
48:19il faut lever le siège
48:21et donc
48:22reprendre une à une
48:23les redoutes
48:24et les Bastilles
48:25l'assaut commence
48:27avec succès
48:29avec un succès
48:30inespéré
48:31le 6 mai
48:32la Bastille des Augustins
48:34est prise
48:35le 7 mai
48:36la Bastille des Tourelles
48:38est prise
48:39et là
48:41Jeanne
48:41qui veut montrer l'exemple
48:43exemple
48:44la Trahund
48:44elle s'empare
48:47d'une échelle
48:48c'est absolument
48:49déraisonnable
48:50elle saute
48:52dans la douve
48:53et elle applique
48:55l'échelle
48:56contre la haute
48:57palissade
48:58de la redoute
48:58et là
48:59elle grimpe
48:59et quand elle est au dernier
49:01barreau
49:02hélas
49:03elle reçoit dans le dos
49:05un
49:05un trait fulgurant
49:07un méchant
49:08vireton
49:08qui lui transperce
49:10l'épaule
49:10et se retourne
49:12elle arrache
49:14elle-même
49:15la flèche
49:17le sang coule
49:18gicle
49:19et elle entend
49:21l'haïr
49:22en bas
49:23dans la douve
49:23qui
49:24avec sa voix
49:26de stenteur
49:26lui dit
49:27Jeanne
49:27ce n'est pas du sang
49:29qui coule
49:29c'est de la gloire
49:31la gloire
49:33elle est arrivée
49:33dans quelques instants
49:34avec la victoire
49:35avec le triomphe
49:38devrais-je dire
49:38avec la levée du siège
49:41avec la délivrance
49:44et là
49:46la population
49:47se masse
49:47autour de
49:48de ce chef de guerre
49:50avec son armure
49:52et
49:55on confectionne
49:57à la hâte
49:58et on lui offre
50:00le 9 mai
50:00une huque verte
50:04et
50:05une robe
50:06de fine
50:07bruxelles
50:08bordée d'ortie
50:10et on l'appelle
50:12lorsqu'elle a revêtu
50:13ce cadeau symbolique
50:15cette nouvelle tenue
50:16l'ange
50:17héraldique
50:18du royaume
50:19mais elle
50:20elle n'a qu'une pensée
50:21c'est pas la gloire
50:23c'est pas sa gloire
50:25c'est pas les acclamations
50:27non
50:27elle veut
50:28finir sa mission
50:29finir sa mission
50:30ça veut dire
50:31mener
50:31le dauphin
50:33le gentil dauphin
50:35comme elle dit
50:35à Reims
50:36mais
50:38les princes du sang
50:39refusent
50:39et essayent de la raisonner
50:40Jeanne
50:41écoutez nous
50:42il est clair
50:44quand on voit
50:44la géographie de la France
50:46il faut d'abord libérer
50:47la Normandie
50:48d'ailleurs
50:50la route de Rouen
50:51est beaucoup plus
50:53beaucoup moins périlleuse
50:54que la route
50:55de Reims
50:56il faut d'abord
50:58bouter les anglais
50:59hors de France
51:00et alors
51:01tous ensemble
51:02nous conduirons
51:04le dauphin
51:05à Reims
51:06en d'autres termes
51:08d'abord
51:10la libération
51:10et ensuite
51:11l'onction
51:12et là
51:14elle se dresse
51:15Jeanne
51:15avec son aplomb
51:17incroyable
51:18et son génie
51:19elle leur dit
51:20je crois exactement
51:21à la prudence
51:22contraire
51:23messieurs les capitaines
51:24d'abord
51:26l'onction
51:27ensuite
51:29la libération
51:30parce que
51:33je vous invite
51:34à réfléchir
51:35la cérémonie
51:36du sac
51:37va produire
51:38sur tous les esprits
51:39du royaume
51:39forte impression
51:41et après
51:43l'onction
51:45le gentil dauphin
51:48pourra balayer
51:50les ennemis
51:51beaucoup plus facilement
51:52messieurs les capitaines
51:56je prétends
51:57que
51:59Charles de Valois
52:01le dauphin
52:02recevra
52:03plus de force
52:04d'une seule goutte
52:06d'huile
52:07que de 10 000 lances
52:09il y a un long moment
52:12de silence
52:13le conseil
52:15baisse la tête
52:16le roi
52:18regarde
52:19fixement
52:20le chef de guerre
52:21Jeanne
52:23il l'admire
52:25pour la première fois
52:26il l'approuve
52:28elle le sent
52:29elle le sait
52:30elle le devine
52:31il lève la séance
52:33et le lendemain
52:34à l'aube
52:34le cortège
52:36le convoi
52:37se met en route
52:37pour Reims
52:39méditer la leçon
52:42joannique
52:42qui est la suivante
52:45il ne faut jamais
52:48s'arrêter
52:48au maxime
52:50d'une simple politique
52:52quand il s'agit
52:54de confondre
52:55les calculs
52:58de la politique ordinaire
52:59et voilà pour
53:01l'apologue
53:01autour de Jeanne d'Arc
53:03on se disait
53:03on ne va pas
53:04travailler de secret
53:05mais on se disait
53:05en réécoutant
53:06ces 6 minutes 30
53:07comment il structure
53:09sa pensée
53:09pour arriver
53:10à ce développement
53:11et nous raconter
53:12cette histoire
53:12de manière limpide
53:14il y a des gens
53:14comme ça
53:15qui ont été touchés
53:16par la grâce
53:16cette semaine
53:17au Puy du Fou
53:17parce qu'il y a
53:18un des spectacles
53:19du Puy du Fou
53:19quand vous irez
53:20vous allez comprendre
53:20pourquoi je vous raconte ça
53:21qui est un des plus beaux
53:22où il y a de la danse
53:23il y a du flamenco
53:24et je dis
53:25mais Philippe
53:25vous ne connaissez rien
53:26à la danse
53:26c'est pas votre univers
53:28et il me dit
53:29détrompe-toi
53:29en fait
53:29j'ai vu un jour
53:30un spectacle
53:30et je me suis dit
53:31il faut qu'il y ait ça
53:31au Puy du Fou
53:32et en fait
53:33c'est des gens
53:33comme ça
53:34qui savent
53:34vous emporter
53:35raconter une histoire
53:36ils savent vous attraper
53:37ils savent comment
53:38vous émouvoir
53:38etc
53:38et je pense que là
53:40si on l'appelle
53:40en direct
53:40après l'émission
53:41après votre heure des pros
53:42et qu'on le lance
53:43sur un sujet
53:44qu'il n'a pas préparé
53:45il est capable
53:45de faire ça
53:45en improvisant
53:46Merci Geoffroy
53:47en tout cas
53:47c'était un plaisir
53:48de me replonger
53:49dans les meilleurs archives
53:50les meilleurs extraits
53:51face à Philippe Devilliers
53:53tout au long de la saison
53:55on se retrouve évidemment
53:56très bientôt
53:56sur l'antenne de CNews
53:58dans quelques instants
53:59c'est l'heure des pros 2
53:59avec tous mes invités
54:01à tout de suite
Recommandations
43:21
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À suivre
53:33
53:27
0:59
53:43
43:08
46:47
52:06
45:55
45:56
55:06
1:09:53
55:12
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