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Philippe de Villiers passe en revue l'actualité de la semaine dans #FaceAPhilippedeVilliers. Présenté par Eliot Deval
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00:00Il est 19h sur CNews, merci d'être avec nous pour Face à Philippe Devilliers.
00:05Les meilleurs moments, le best-of Philippe Devilliers avec vous Geoffroy Lejeune.
00:09Ça fait tout drôle quand même de voir cette chaise vide en face de nous.
00:12C'est exactement ce que je me disais, on aurait dû mettre une figurine.
00:16Vous savez à l'époque du coronavirus, de la crise sanitaire,
00:20il y avait un grand médecin spécialiste qui venait régulièrement,
00:24qui était à un moment patron du grand conseil scientifique.
00:27J'ai complètement oublié son nom.
00:29Vous allez peut-être le retrouver, mais M. Delfraissy faisait ses conférences
00:35et puis derrière il y avait une affiche de lui.
00:37On aurait dû mettre une affiche de Philippe Devilliers en face qu'on salue
00:41et que j'ai régulièrement au téléphone, qui revient bien évidemment au début de la saison,
00:48à la fin du mois d'août.
00:51Ce qui est saisissant, Geoffroy Lejeune, c'est qu'on a travaillé ensemble toute la saison
00:56et que les déclarations de Philippe Devilliers ont un écho sur l'actualité de la semaine.
01:02Et en préparant cette émission, je me disais, et je pensais aux téléspectateurs,
01:08tout ce qu'ils vont entendre dans cette heure ensemble, c'est intimement lié à ce qu'on est en train de vivre.
01:14La vérité, c'est que toute l'année, vous avez prouvé qu'on peut faire pareil avec des déclarations sur l'actualité de l'année,
01:20avec des déclarations d'il y a 30 ans.
01:21D'il y a 30 ans, effectivement.
01:22Les temps forts de la semaine et le temps fort de la semaine, par exemple, politique et judiciaire,
01:28c'est la perquisition au siège du Rassemblement national pour des soupçons de financement illicite de campagne.
01:34Jordan Bardella, vous le savez, a parlé d'acharnement.
01:37Ça vient de tomber d'ailleurs dans l'affaire des assistants parlementaires.
01:41L'audience, le 8 septembre, sur l'organisation du procès en appel,
01:46on vient d'avoir la date, donc il y aura une audience le 8 septembre prochain,
01:52donc les choses s'accélèrent.
01:54On va revenir justement trois mois avant cette perquisition cette semaine,
01:58au moment de la décision de justice.
02:01Elle a été condamnée à une peine d'inéligibilité avec exécution provisoire.
02:05Ça a été évidemment l'un des temps forts politiques de l'année, politique et judiciaire.
02:11Retour le 28 mars dernier, avant la décision de justice,
02:15où Philippe Devilliers parle de la République des juges,
02:19avec certains magistrats qui ont une tendance à être extrêmement fermes
02:24quand il s'agit de personnalités de droite.
02:26Philippe Devilliers.
02:28La première décision judiciaire concerne Éric Zemmour.
02:35Il était chez Apouline de Malherbe et il a parlé de Crépolle.
02:40Et il a dit, c'est une expédition punitive, avec des couteaux, une délinquance de conquête territoriale.
02:53Et il a dit, c'était un acte de racisme anti-blanc.
02:59Une fois qu'il a dit ça, un certain David Guiraud est allé déposer une plainte auprès du parquet,
03:06qui a évidemment accueilli la plainte.
03:09Le parquet, c'est quand même le garde des sceaux.
03:11C'est qui le garde des sceaux ?
03:14Et qu'a donné suite, il a eu un procès et il est condamné à 9000 euros ou la prison.
03:26Qu'est-ce que ça veut dire ?
03:27Première leçon, première décision, première leçon.
03:30Ça veut dire qu'aujourd'hui, la parole publique en France est porteuse de danger.
03:40Vous pouvez, quand vous avez une parole publique sur le forum,
03:48revêtir le statut du délinquant.
03:50La parole publique, si elle se heurte au narratif officiel,
03:58le fameux narratif officiel sur Crépole et sur le reste,
04:03si elle contredit le narratif officiel, elle peut maintenant vous conduire en prison.
04:08C'est ça la leçon de la décision concernant Éric Zemmour.
04:14En d'autres termes, il n'y a plus de débat possible.
04:17Tout le monde a peur.
04:17Et d'ailleurs, moi-même, c'est un miracle.
04:22Je ne sais pas ce qui se passe.
04:23Touchez du bois.
04:24Oui.
04:25Mais, pour l'instant, tout va bien.
04:31Je dis aux juges, messieurs, madame les juges,
04:36vous n'êtes pas obligés, le vendredi soir, quand vous prenez à l'apéro,
04:41d'écouter Éliott de Val et Geoffroy.
04:44Ah non, c'est vous qu'on écoute.
04:47Nous, on est tranquille.
04:48C'est vous qu'on écoute.
04:50Bon.
04:52Donc, c'est la tôle.
04:55Deuxièmement, Nicolas Sarkozy.
04:56Je parlais de ça, à l'instant, avec Georges Fenech, qui a été magistral.
05:04On le soulignait tous les deux, tout à l'heure, tous les trois, hier.
05:10Aérien, cristallin.
05:13Un grand magistrat.
05:14J'ai connu, j'en suis avec magistrat, tout le monde disait, il y a une manière de porter la toge.
05:22Et il me disait, la chose suivante, premièrement, il y a un principe pour la justice, le doute profite à l'accusé.
05:37Alors là, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on est dans le doute.
05:43Et deuxièmement, ce n'est pas à l'accusé d'apporter la preuve de l'innocence,
05:53c'est à celui qui accuse d'apporter la preuve de l'accusation.
06:00La charge de la preuve, c'est à l'accusateur, donc au procureur, donc à la justice.
06:08Or là, on est dans une situation où il n'y a pas de preuve et on n'accorde pas le doute à l'accusé.
06:17C'est inouï.
06:19Ça veut dire qu'en fait, on a changé de système judiciaire.
06:25On n'est plus dans un système judiciaire avec la balance, le bandeau, l'équilibre, Témis, c'est fini.
06:33C'est une justice idéologique.
06:36Parce que quand vous avez un procureur qui dit à un ancien président de la République
06:41qu'il a une ambition dévorante, qu'est-ce que ça a à voir avec le sujet ?
06:47Donc moi, je suis outré, inquiet de voir cette décision.
06:54Parce que ça veut dire pour tous les hommes publics, faites autre chose les mecs.
07:00Si vous ne voulez pas terminer en lambeaux.
07:04Et perdre même l'autorité sur votre famille, parce qu'il est condamné à perdre ses droits civiques, etc.
07:09Les familiaux.
07:13Troisième décision à venir.
07:15Donc, elle concerne Marine Le Pen.
07:19De quoi s'agit-il ?
07:20Il s'agit de savoir si la peine d'inéligibilité va être accompagnée d'une exécution provisoire.
07:28En d'autres termes, pour ceux qui ne connaissent pas bien le droit,
07:31ça veut dire en gros que la justice va décider
07:35de son statut pour la prochaine présidentielle.
07:43Soit elle sera coupure de citron, dégagée, soit elle pourra être candidate,
07:50à condition de pouvoir faire appel.
07:51En d'autres termes, on l'a vu déjà avec François Fillon,
07:56la justice s'accorde maintenant le droit de définir, de choisir les candidats à l'élection présidentielle.
08:06Surtout quand il s'agit des candidats de droite.
08:08Leçon de tout ça.
08:13Première leçon.
08:15On avait parlé, moi il y a 30 ans, j'ai parlé de la République des juges avec Michel Debray.
08:21Il me dit, oh là là, le Conseil constitutionnel, il faut être prudent.
08:24La République des juges, bon, et il faisait allusion à Louis XIV, à Saint-Louis, etc.
08:31La République des juges, c'est une crainte montesquieuse qui dit,
08:36il faut que le pouvoir soit abordé par le pouvoir.
08:39Surtout le pouvoir des juges.
08:41Et Louis XIV, quand il avait fait irruption dans le Parlement en 1655,
08:49il a dit aux parlementaires, vous êtes là pour enregistrer les édits,
08:52vous n'êtes pas là pour les faire à ma place.
08:55Donc en fait, un juge, c'est quelqu'un qui prend le pouvoir.
08:58Or, il n'y a pas de pouvoir judiciaire, en France, c'est une autorité judiciaire.
09:02Mais ils ont pris le pouvoir, donc la République des juges.
09:04Je pense à la phrase de Mitterrand, qui était prophétique,
09:10quand il a dit, les juges ont eu la peau de l'Ancien Régime,
09:13ils auront la peau du Nouveau.
09:14Ben ça y est, on y est.
09:16Mais je vais plus loin.
09:18Je vais raconter une anecdote,
09:20qui m'est revenu tout à l'heure en parlant avec le grand magistrat Georges Fenech.
09:28Je lui ai dit ceci.
09:29Un jour, alors que je me battais sur l'affaire Urba contre la corruption des socialistes,
09:34je suis allé voir Marie-France Garraud pour prendre conseil.
09:44Et elle me dit, qu'est-ce que vous allez faire ?
09:45Je lui ai dit, je vais déposer une proposition de loi
09:49pour couper le cordon entre le parquet et le pouvoir politique.
09:55Et elle m'a dit, ne faites pas ça, malheureux.
10:00Elle s'est levée, elle a bondi, elle a dit, ne faites jamais ça.
10:04Parce que le jour où vous aurez un parquet autonome,
10:08vous aurez une toupie magistrale qui tournera sur elle-même
10:13et qui n'aura qu'une seule pensée,
10:16se précipiter sur les hommes politiques pour se venger
10:19de ne pas avoir le pouvoir.
10:22Méfiez-vous de la toge.
10:23Et donc, on a coupé le cordon.
10:30Parce que quand il y avait le cordon, le parquet,
10:33il y avait une politique pénale.
10:35Et la politique pénale, elle dépend du pouvoir politique.
10:37C'est-à-dire qu'il y a le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif
10:40et l'autorité judiciaire.
10:42Et la vocation de l'autorité judiciaire, c'était d'appliquer les lois.
10:48Alors, qui sont les gens qui ont fait cette loi sur l'exécution provisoire ?
10:53Qui sont ces imbéciles, ces incultes députés de la nation
10:58qui ont fait le beau en expliquant qu'il fallait donner plus de pouvoir à la magistrature ?
11:07Est-ce qu'ils n'ont pas vu qu'il y a un énorme problème, aujourd'hui, de formation des magistrats ?
11:14Les magistrats, aujourd'hui, pour 30% d'entre eux, ils dépendent du syndicat de la magistrature.
11:20Et donc, en fait, ils sont dans l'inversion victimaire.
11:23C'est la victime qui est coupable, parce que la victime, c'est la société,
11:28et c'est le délinquant qui doit être protégé.
11:32Voilà. D'où, pas de prison, etc.
11:34Enfin, on est dans tout ça, vous voyez ?
11:37Et donc, là, aujourd'hui, je me dis, mais qui, demain, va faire de la politique ?
11:42Et je rappelle que dans l'affaire des assistants parlementaires du Rassemblement national,
11:47l'audience, le 8 septembre, ce sera sur l'organisation du procès en appel
11:52qui serait prévu peut-être à l'été prochain ou peut-être un peu plus tôt.
11:57Revenons sur ce que déclarait à l'instant Philippe Devilliers,
12:02cette justice parfois politisée.
12:05Et évidemment, il l'a abordée rapidement, le syndicat de la magistrature.
12:09Philippe Devilliers, sa photo était sur le mur des cons.
12:13Absolument. En 2012, je crois, il se retrouve sur le mur des cons
12:16à côté d'autres personnalités qui ne méritaient pas d'y être.
12:20Moi, la première réflexion que je ferais, Elliot, c'est que je trouve ça plus impressionnant
12:22à revoir aujourd'hui qu'à écouter en direct sur le coup.
12:25Vous savez, on est un peu habitué, en fait, à Philippe Devilliers.
12:28Et en fait, quelques mois après, vous dites, c'est incroyable, il avait vu ce truc-là.
12:32Et puis, je trouve ça très impressionnant en tant que téléspectateur.
12:35En fait, il parle de l'affaire urbain, à un moment donné, dans son propos.
12:39L'affaire urbain, on a un peu oublié, c'était il y a longtemps,
12:41mais c'est une affaire de corruption du Parti Socialiste
12:43que Philippe, à l'époque, avait contribué à faire éclater.
12:45Il faut comprendre que, dans ces années-là, il est un chevalier blanc de la justice
12:49contre la corruption des hommes politiques.
12:51À gauche, je viens de le dire, l'affaire urbain, mais aussi à droite.
12:54À l'époque, il a cette formule, il dit, c'est urbain et torbid.
12:56C'est-à-dire que tout le monde est concerné.
12:57Il y a d'un côté ceux qui se servent sur les supermarchés,
13:01de l'autre ceux sur les autoroutes, mais c'est la même chose.
13:03Philippe, il part de là, à l'origine, sur l'idée qu'il faut lutter
13:05contre la corruption des hommes politiques.
13:07Donc, vous vous dites, normalement, il devrait être très content,
13:09aujourd'hui, que la justice s'immisce dans les processus démocratiques.
13:12Sauf qu'il n'a pas changé d'avis.
13:14Entre-temps, il a assisté à une dérive invraisemblable,
13:17qu'il vient de décrire à l'instant, de prise de pouvoir du juge sur la politique.
13:22Et il y a le mur des cons, vous l'avez dit,
13:23où il se retrouvait pinglé aux côtés de victimes,
13:25aux côtés de Nicolas Sarkozy,
13:27Brice Ortefeu, Nadine Morano, etc.
13:28Et aujourd'hui, il assiste à Fillon, Sarkozy, Marine Le Pen, Éric Zemmour.
13:34Et en fait, il est effaré par ce qu'il voit.
13:37Et donc, il est en révolte,
13:38alors que c'était un des plus justiciers il y a 30 ans.
13:41Avec aussi, rappelons-le, pendant les élections législatives anticipées,
13:45le syndicat de la magistrature qui pondait des communiqués
13:47pour expliquer qu'il fallait tout faire pour faire barrage contre l'extrême droite.
13:52Et Philippe Devilliers est aujourd'hui l'un des seuls qui a le courage de revenir
13:58et de remettre en question le syndicalisme dans la magistrature.
14:04La grande muette, ce n'est pas peut-être que pour les militaires.
14:06Est-ce que ça doit être le cas pour les magistrats ?
14:09Dans l'actualité également, cette semaine, c'est l'insécurité.
14:12Les chiffres de l'insécurité, le bilan est tombé, le bilan de 2024.
14:17Regarder de 2023 à 2024 n'a aucun intérêt.
14:20Ce qu'il faut, c'est regarder sur le temps long.
14:22Et en 8 ans, les chiffres, par exemple, les tentatives d'homicide ont explosé.
14:27Les victimes de violences physiques aussi.
14:30Nous sommes en février dernier et malheureusement, les drames s'enchaînent.
14:36Philippe Devilliers n'est pas du style à parler de brainwashing ni de faits divers.
14:40Écoutez Philippe Devilliers sur l'insécurité en France.
14:43En fait, il y a une question qui concerne la société qui est en train de foutre le camp par le fond.
14:47Et une question qui touche l'État, qui ne fait plus face à ces missions pour lesquelles il a été inventé.
14:57Donc la situation, elle est gravissime.
15:01En quelques mots, la question de la société.
15:05Regardez ce qui s'est passé cette semaine, sauf erreur de ma part.
15:11Les parents du petit Elias ont eu le courage de prendre la plume pour rectifier une dépêche de l'ASP.
15:23C'est-à-dire que toute la presse française savait que le petit Elias a été massacré à la machette.
15:29Mais la presse française, la presse française officielle, la plus officielle, a choisi le mensonge par omission.
15:42L'AFP n'a rien dit.
15:44L'AFP a dit qu'il a été poignardé.
15:47Non, il a été tué à la machette.
15:50Et pourquoi la presse officielle n'a rien dit ?
15:54Parce que la machette, ça a un sens précis.
15:57C'est la tropicalisation de la France.
16:00Et en fait, ce que je voudrais dire sur la société telle que je la vois aujourd'hui,
16:08et telle que moi, je l'ai connue quand j'étais petit.
16:13Une société de voisinage.
16:16Où on était libre d'aller et de venir.
16:19Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.
16:21Cette société-là, elle glisse vers la barbarie.
16:27La barbarie, c'est quoi ?
16:32C'est la violence et l'amnésie.
16:36C'est un composé, décomposé de violence et d'amnésie.
16:41C'est le contraire de la civilisation.
16:43J'ai dit déjà ici, et je répète, la civilisation.
16:46Je pense que tous les sociologues et tous les philosophes sont d'accord là-dessus.
16:52Une civilisation, c'est un état social dans lequel celui qui vient au monde
16:55s'aperçoit très vite que ce qu'il compte apporter de plus subtil et de plus polissé
17:00est très inférieur à ce qu'il trouve en arrivant.
17:06De subtilité et de bonne police.
17:10De mœurs polissés.
17:11Dans un pays qui est quand même l'inventeur de la courtoisie,
17:16comme le dit l'historien Charles Seigneault-Boss.
17:17Très rapidement, quand on a préparé ses émissions, Geoffroy Lejeune,
17:23Philippe de Villiers, voyez dans cette succession de drames
17:26un véritable fait de société.
17:29Il en parle d'ailleurs dans Mémoricide.
17:31Absolument, c'est une partie importante du développement de son livre Mémoricide.
17:35Je précise que j'ai eu l'honnêteté de dire,
17:37parce qu'on a fait deux best-ofs de face à Philippe de Villiers avec Thomas Bonnet,
17:39que c'est vous qui préparez les émissions essentiellement,
17:41on téléphone avec lui, etc., qui préparez tout ça.
17:44Moi, je découvre beaucoup plus que vous ses propos en direct.
17:46Et à chaque fois, ce qui me sidère, c'est que, vous savez,
17:49par exemple, dans le cas d'Elias, puisqu'on n'est pas en train de parler de ça,
17:51dans le cas d'Elias, quelqu'un de normalement constitué,
17:54notamment les éditorialistes qui se succèdent sur ce plateau,
17:58éprouve de la colère, une analyse,
18:00est capable même de dire que c'est un fait de société, d'expliquer pourquoi.
18:02Moi, ce qui me frappe dans l'analyse de Philippe là,
18:04c'est qu'il a une expression, vous savez,
18:05il dit souvent « j'aimerais prendre de la hauteur ».
18:07Et bon, on ne sait pas tellement ce que ça veut dire,
18:09« prendre de la hauteur », peut-être s'échapper, etc.
18:11Et en fait, il prend vraiment de la hauteur,
18:12et il parle tout de suite de civilisation,
18:14et il y a une réflexion anthropologique
18:15sur pourquoi nos sociétés sont en train de basculer,
18:18et ils ne s'arrêtent pas uniquement au fait
18:20que la répétition de faits diverses devient un fait de société,
18:23et qu'il faut une réponse politique pour ça.
18:24Et à chaque fois, il va chercher des causes profondes
18:26dans l'âme humaine, dans la mémoire des peuples, etc.,
18:29qui, moi, sincèrement, me sidèrent
18:31quand je les découvre à l'antenne.
18:33Je le dis aux téléspectateurs,
18:34vous êtes très nombreux à m'envoyer des messages,
18:36ne vous inquiétez pas, bien évidemment,
18:39la saison prochaine avec Philippe Devilliers,
18:42qu'importe les décisions administratives.
18:46Vous me faites penser sur la question de la sécurité.
18:47On a commencé la saison avec Philippe Devilliers,
18:50mi-septembre, et j'ai le souvenir qu'il m'avait dit
18:53qu'il faut absolument commencer par le témoignage
18:56d'Harmonie Comine, la colère de cette femme,
18:59épouse d'un gendarme qui avait été tué en août 2024.
19:03Et un mois plus tard, il a quand même voulu commencer
19:06avec le discours d'Harmonie Comine,
19:09qui avait dit « la France a tué mon mari ».
19:12Et je crois qu'Harmonie Comine voulait dire,
19:15en fait, l'État, pas la France,
19:17de manière générale, l'État a tué mon mari.
19:20Parlons de la natalité à présent,
19:22après avoir pendant des années refusé
19:23les politiques natalistes,
19:26malgré la promesse de réarmement démographique.
19:27Le gouvernement se réveille et alerte.
19:29Nous sommes au pied du mur.
19:31C'est une alerte faite par la ministre de la Santé,
19:34Catherine Vautrin.
19:35Philippe Devilliers revenait sur l'importance
19:38de retrouver, comme la Hongrie par exemple,
19:40une politique nataliste.
19:42Écoutez Philippe Devilliers.
19:43Il y a le modèle hongrois,
19:47politique nataliste,
19:49qui a des résultats.
19:51Ça veut dire qu'en fait,
19:51ils considèrent que la famille
19:53est la cellule de base de la société.
19:54Oh mon Dieu, Orban.
19:56Oh là là, Orban.
19:58Vous avez vu comment,
19:58quand il est à Bruxelles,
19:59ils le mettent sur un strapontin.
20:01Maintenant, il n'est même plus assis
20:02à côté des autres.
20:04Ensuite, il y a le modèle allemand.
20:06Le modèle allemand, c'est simple.
20:08Wir schaffen das.
20:08Vous vous souvenez de la phrase de Merkel ?
20:11Nous pouvons le faire.
20:12Allez, venez les Syriens,
20:13venez les migrants.
20:16Un million d'un coup.
20:19Et c'est-à-dire, en fait,
20:20on remplace les bras qui nous manquent
20:22par les immigrés.
20:24Donc c'est une substitution de population.
20:27Et puis troisièmement,
20:28il y a un autre modèle
20:29dont on ne parle jamais,
20:30c'est le Japon.
20:31C'est la robotisation
20:32qui remplace les bras manquants.
20:34Donc il n'y a pas de problème d'enfant.
20:36On a des robots dans les usines.
20:39La France, elle a choisi.
20:41Elle a choisi le modèle allemand.
20:44Et ce qu'explique très bien
20:45la dame de No Kid,
20:49Corinne Maillard,
20:50elle dit,
20:51il y a trois risques.
20:53Premier risque,
20:54le risque économique.
20:55C'est repris par un journal,
20:56l'Union Arabe,
20:57qui s'appelle Le Parisien,
20:58qui a fait un titre hier incroyable
21:00sur l'affaire Émile,
21:01que je retiens.
21:02On en reparlera.
21:03parce que les journalistes
21:05qui font ça,
21:06ça veut dire qu'ils ont vraiment
21:07tous les culots
21:08des idéologues.
21:10Et je me demande
21:11comment
21:12Bernard Arnault,
21:13qui est le propriétaire
21:14de ce journal,
21:15peut accepter tout ça.
21:17J'attire son attention
21:19parce que je sais
21:19qu'il nous regarde
21:20tous les vendredis.
21:21Et alors là,
21:23ils ont fait un truc
21:23sur la famille
21:24et ils expliquent,
21:28vous vous rendez compte,
21:29un enfant,
21:30c'est l'équivalent
21:31d'une maison.
21:32Donc,
21:32il vaut mieux s'acheter
21:33une maison
21:34qu'un enfant.
21:35Ça, c'est le risque économique.
21:37Après,
21:37il y a le risque culturel.
21:38Alors là,
21:39c'est Macron
21:39qui intervient en 2018
21:40à l'ONU.
21:41C'est pas moi
21:42qui ai trouvé ça.
21:42C'est elle,
21:43Gabrielle Kruzel,
21:45qui a retrouvé
21:46cette phrase extraordinaire
21:47où il dit
21:48présentez-moi
21:49une seule femme éduquée
21:50et qui a sept enfants.
21:52Je peux lui en présenter une,
21:54c'est ma femme.
21:56Emmanuel,
21:56si vous voulez,
21:57vous la connaissez d'ailleurs.
21:59Bon,
21:59qu'est-ce que ça veut dire ?
22:00Ça veut dire,
22:01en fait,
22:01c'est le risque culturel.
22:02C'est-à-dire qu'une femme
22:03qui a des enfants,
22:05ça veut dire que
22:06c'est quand même
22:06une nounuche,
22:07culturellement.
22:09Et troisième risque,
22:11le risque écologique
22:12parce qu'un enfant,
22:13c'est du CO2.
22:15Donc,
22:15on est dans une situation
22:16qui est la suivante.
22:19c'est plus pire
22:20qu'un hiver démographique,
22:22c'est une ère glaciaire démographique.
22:24On est passé du
22:25baby-boom
22:26au baby-crash.
22:29Le baby,
22:30en bon français,
22:31le baby-boom.
22:32Le pire qu'il nous ait fait,
22:34c'est Jouj.
22:35Ah oui,
22:36on aurait pu ressortir
22:37cette séquence.
22:37La semaine prochaine,
22:39on va essayer
22:39de retrouver Jouj.
22:41Sur la natalité,
22:42là aussi,
22:43quand on parle de Constance,
22:45cette valeur de la famille,
22:47il l'a depuis le début
22:48de sa carrière politique.
22:51Philippe de Villiers-Geoffroy.
22:52Oui,
22:52là,
22:52ce qu'il fait,
22:53en l'espèce,
22:53dans l'extrait qu'on vient
22:54d'entendre,
22:55ce n'est pas uniquement
22:56de dire ce qu'on peut
22:57souvent entendre,
22:58il faut faire des enfants,
22:59c'est bien,
22:59c'est l'avenir
22:59d'une société,
23:00etc.
23:00et vous explique
23:01ce qui se passe
23:02au moment où la famille
23:03n'existe plus
23:03ou la natalité décroît
23:04et vous comprenez
23:05que les causes
23:05sont beaucoup plus profondes,
23:06les racines du mal
23:07sont beaucoup plus ancrées
23:08qu'un simple constat chiffré
23:10que parfois les technocrates
23:11ne voient que comme une statistique.
23:12Et on attend toujours
23:13le réarmement démographique
23:15promis par le président
23:16de la République.
23:17On attend la riposte graduée.
23:18La riposte graduée,
23:19bien sûr.
23:20Benjamin Hannaud,
23:21qui est en régie,
23:22qui est notre chef d'orchestre
23:23dans cette émission,
23:24il m'a dit
23:25il y a quelques instants
23:26« Je n'ai jamais entendu
23:28vos voix
23:29autant que cette fois-ci. »
23:31C'est mon troisième best-off.
23:33Tout le monde se moque de moi
23:34en disant que j'ai récupéré
23:35en trois épisodes
23:37le montant de parole
23:38sur deux ans.
23:39Voilà,
23:39c'est la question
23:39du temps de parole.
23:40Du moment qu'il n'est pas décompté,
23:41tout va bien.
23:42Moi, ça va.
23:42Et on salue l'ARCOM,
23:44bien sûr,
23:44et le Conseil d'État.
23:45La publicité,
23:46on revient dans un instant,
23:47on va parler de la crise identitaire.
23:48On va écouter
23:49Philippe De Villiers
23:50sur le terrorisme intellectuel,
23:52sur l'islamo-walkisme.
23:54Tiens, tiens,
23:55ça va plaire
23:56au ministre
23:56de l'Enseignement supérieur.
23:58Revenir sur la séquence
23:59sur la liberté d'expression
24:00et la bataille culturelle
24:02et politique.
24:03À tout de suite.
24:0919h30 sur CNews
24:10et on poursuit face
24:11à Philippe De Villiers
24:13le best-of
24:14avec Geoffroy Lejeune.
24:15Je n'ai pas réussi
24:15à joindre Philippe aujourd'hui.
24:17S'il nous regarde,
24:19qu'il regarde aussi son téléphone.
24:20Parce que je voulais lui dire,
24:22on a un best-of,
24:23on continue le best-of
24:24après deux semaines
24:25et je remercie Thomas Bonnet
24:27qui était présent
24:28les deux derniers vendredis.
24:30Effectivement,
24:31il prend quelques vacances
24:32Philippe De Villiers.
24:33Les vacances de Philippe De Villiers,
24:34c'est quelque chose
24:34parce qu'entre Le Puy du Fou,
24:36il continue quand même à aller
24:37et il écrit un livre quand même,
24:38disons-le, bien sûr.
24:40Attendez,
24:41vous êtes en train
24:42de dévoiler une information
24:43que je n'avais pas.
24:44Il écrit un livre,
24:44il va sortir un livre à la rentrée.
24:46C'est une information
24:47qui était peut-être confidentielle
24:48et qu'on peut dévoiler,
24:50que vous dévoilez.
24:50Que je dévoile,
24:51je prends la liberté
24:52de la dévoiler ce soir.
24:53Eh bien écoutez,
24:53c'est une information
24:54qui va faire beaucoup plaisir,
24:56j'imagine,
24:57à ses lecteurs.
24:58Ils sont nombreux,
24:59ils étaient plus de 220 000,
25:01si je ne m'abuse,
25:02pour mémoricide.
25:03Parlons de l'identité nationale
25:05à présent.
25:06Pourquoi ?
25:06Parce que le Premier ministre
25:07rêve d'un débat ouvert
25:09sur la question
25:10qu'est-ce qu'être français ?
25:11Vous savez,
25:12c'était l'une des promesses
25:12de François Bayrou
25:13en se disant
25:14il faut qu'on revienne
25:15à la source
25:16et de se poser cette question
25:17qu'est-ce qu'être français ?
25:19C'était en début d'année
25:19depuis l'idée
25:20de rester lettre morte
25:21et puis cette semaine,
25:23hier, tout juste,
25:24François Bayrou
25:25a contesté l'idée
25:25de Jean-Luc Mélenchon
25:26d'une langue française créolisée.
25:29Philippe Devilliers
25:30sur l'identité nationale.
25:32Écoutez-le.
25:33Nicolas Sarkozy
25:34avait lancé un débat
25:35sur l'identité nationale.
25:37À l'époque,
25:37c'était courageux.
25:38Bon,
25:39la gauche n'a pas voulu
25:41apporter sa part.
25:44Mais c'est symptomatique
25:46qu'aujourd'hui,
25:48on s'interroge
25:49sur ce qu'on est.
25:52Un débat
25:53sur l'identité nationale,
25:54ça veut dire,
25:54est-ce qu'on va faire un débat ?
25:56Jean-François Lejeune
25:56pour savoir qui est Jean-François Lejeune
25:58d'un débat ?
25:59Qui suis-je ?
26:00D'où je viens ?
26:03Quand on débat
26:04sur soi-même,
26:05sur sa propre identité,
26:06c'est qu'on ne sait plus
26:07d'où on vient.
26:08Et en réalité,
26:10il y a deux manières
26:11de regarder la France.
26:14Le débat
26:15avec Arlem Désir
26:16est tout à fait
26:18symptomatique.
26:20Soit
26:20on part
26:22de la table rase
26:24et on
26:26fait une société
26:27d'individus,
26:29l'individu global,
26:31remplaçable,
26:32substituable,
26:34la société
26:34économétrique,
26:36c'est ce que fait
26:37Macron,
26:37la Macronie.
26:39Soit
26:39on prend
26:40toute l'histoire
26:41de France,
26:43on prend
26:44toute la mémoire
26:45commune,
26:45on prend
26:46notre art
26:46de vivre
26:47et là,
26:48on bute
26:48sur des difficultés.
26:49Pourquoi ?
26:50Parce que
26:51la Mélenchonie
26:52et la Macronie,
26:53ils ne veulent pas
26:53entendre parler
26:54de la France
26:55d'avant 89.
26:57Ensuite,
26:58l'art de vivre,
26:59ils ne veulent pas
27:01qu'on dise
27:01ce que je vais vous dire
27:02maintenant,
27:03c'est que la France,
27:04c'est un art de vivre,
27:06la matrice chrétienne.
27:09En France,
27:09on a des clochers,
27:11pas des minarets.
27:11En France,
27:12on ne pratique pas
27:12la charia.
27:13En France,
27:14on serre la main
27:15des femmes,
27:16on ne les frappe pas,
27:16on les emmène au café,
27:17on ne les voile pas.
27:19En France,
27:19on n'égorge pas
27:20les animaux
27:21sans les étourdir.
27:23En France,
27:25on ne mange pas halal.
27:27En France,
27:27on est en France.
27:28C'est ça,
27:28l'art de vivre
27:29à la française.
27:30Non à l'Islamistan,
27:32non au Ouakistan.
27:33Et enfin,
27:34la langue française,
27:35elle est massacrée
27:36tous les jours.
27:38Pauvre académie française
27:39qui fait ce qu'elle peut
27:40pour garder la langue,
27:41le conservatoire de la langue.
27:42Mais la langue,
27:44on ne la parle plus
27:46telle qu'on la parlait
27:48il y a encore 20 ans.
27:49Voilà.
27:50Et c'est tout ça
27:50qu'il faut prendre en compte.
27:52Et malheureusement,
27:53il n'y a plus,
27:54en France aujourd'hui,
27:55dans la classe politique,
27:57sauf exception,
28:00sauf exception,
28:01lesquelles,
28:02des gens qui osent
28:03aller au-delà
28:04des mesures réglementaires
28:06à prendre pour sauver le pays.
28:07Non,
28:08il faut savoir
28:09si on peut trouver,
28:11retrouver en France
28:13aujourd'hui
28:13une âme commune.
28:16Et c'était il y a 5 mois
28:17cette déclaration
28:18de Philippe Devilliers.
28:21Je vous propose
28:21d'écouter François Bayrou
28:22à présent.
28:24On est en janvier 2025.
28:25François Bayrou
28:26qui prononce
28:27son grand discours
28:28de politique générale.
28:30Et 8 mois plus tard,
28:31difficile,
28:32difficile de voir
28:33les avancées concrètes.
28:34En revanche,
28:35celui qui ne devait pas
28:36tenir,
28:37100 jours
28:37est toujours à Matignon.
28:39On verra
28:40si à partir du mois
28:42de septembre,
28:42ça risque de tanguer
28:43encore un peu plus
28:44jusqu'à l'automne
28:45et la présentation
28:46du budget.
28:47Budget qui d'ailleurs
28:48sera dévoilé
28:49je crois le 15 juillet.
28:50Il y a un grand contour,
28:51une grande conférence.
28:52Les grandes lignes.
28:53Les grandes lignes.
28:54On aura le temps
28:54de se discuter
28:55tout l'été.
28:56C'est possible
28:56que le 16 juillet
28:57ça soit terminé.
28:58Mais bon,
28:59attendons de voir.
29:01On avait fait un jeu,
29:02vous vous souvenez
29:03de cette séquence ?
29:04Ce qui n'est évidemment
29:05plus dans la vie politique.
29:06mais on avait dit
29:08avec l'expérience
29:10que vous avez eue
29:10Philippe De Villiers,
29:12imaginez,
29:13vous êtes
29:13dans l'hémicycle,
29:15vous êtes
29:15sur l'estrade
29:17devant les
29:17577 députés.
29:20Quel discours
29:20de politique générale
29:22vous auriez prononcé ?
29:23Quand un gouvernement
29:27est éphémère,
29:28on sait qu'il ne va pas durer,
29:30il faut envoyer des signaux.
29:33C'est-à-dire
29:33des décisions symboliques.
29:36Et c'est la raison
29:36pour laquelle,
29:37puisque vous me posez
29:38la question,
29:38je vous réponds.
29:41Demain matin,
29:42je ferme les frontières.
29:43j'ai besoin de personne
29:46pour le faire.
29:47Tant pis pour Schengen,
29:47tant pis pour l'Europe,
29:48tant pis pour l'impératrice
29:49de Van der Leyen.
29:51Je pense aux Français.
29:54Ensuite,
29:56dans la journée,
29:57j'établis un moratoire
29:59sur l'immigration.
29:59Et le lendemain,
30:04je supprime
30:06le droit du sol
30:08à Mayotte,
30:09avant de le supprimer
30:10sur l'ensemble
30:10du territoire national.
30:12Parce que là,
30:12j'ai besoin d'une loi.
30:15Ensuite,
30:16je fais savoir
30:17à l'Algérie
30:18que je coupe
30:19tous les visas,
30:21toute l'aide financière,
30:23les passeports diplomatiques
30:25pour les oligarques,
30:27tant que Boilem Sansal
30:28est en prison.
30:30Ensuite,
30:31je vide les prisons,
30:32je les désemplis,
30:34je renvoie
30:35les 20 000 prisonniers
30:36étrangers chez eux,
30:37ils n'ont rien à faire
30:38chez nous,
30:38et dans les cellules vides,
30:41j'accueille
30:42les narcotrafiquants
30:44pour éviter
30:44que la France
30:45ne soit,
30:46c'est une question
30:46de délai,
30:48un narco-État.
30:50Ensuite,
30:51pour les agriculteurs,
30:53j'annonce,
30:53et je vous annonce
30:54que j'ai pris la décision
30:55de sortir la France
30:57du processus
30:58de négociation
30:58du Mercosur.
30:59Il n'y aura pas
31:00de Mercosur
31:00pour la France,
31:01ça ne s'appliquera pas
31:01à la France.
31:02Et j'affirme
31:03devant vous
31:04l'exception
31:05agriculturelle française.
31:08Ensuite,
31:10j'ai l'intention
31:10de convoquer
31:11mon ministre de l'Éducation,
31:12Mme Borne,
31:14la fameuse Mme Borne,
31:18et je vais lui dire ceci
31:20à Mme Borne,
31:22je vous donne instruction
31:23de remettre les profs
31:27sur l'estrade,
31:29d'enrayer le processus
31:31de l'école charia compatible,
31:33et de prendre les dispositions
31:37pour que l'uniforme soit obligatoire
31:39à l'école
31:39et que chaque lundi
31:40et chaque vendredi
31:41on lève les couleurs,
31:42les couleurs de la France.
31:44Ensuite,
31:46à la manière de M. Trump
31:47aux États-Unis,
31:49je décide
31:49d'interdire
31:51la transidentité
31:54et toutes les opérations
31:55chirurgicales,
31:56les bloqueurs de puberté
31:57sur les jeunes.
31:58L'activisme transgenre
32:00n'aura plus sa place
32:01en France.
32:02Ensuite,
32:03et pour finir,
32:04je crée un ministère
32:05de la Famille
32:05pour enrayer
32:06le processus
32:07de dénatalité
32:08et lancer enfin
32:09une grande politique familiale
32:10et pour terminer,
32:12je prends le ministre
32:13de l'Économie,
32:14Mme de Montchalin,
32:16qui fait partie
32:17de l'association
32:18de M. Soros
32:19qui cherche à déstabiliser
32:20tous les gouvernements
32:21conservateurs
32:22et je lui dis ceci
32:23au lieu de vous occuper
32:24de M. Soros,
32:25vous allez vous occuper
32:26de toutes nos PME,
32:30de tous nos entrepreneurs
32:31et vous allez leur dire ceci,
32:33désormais,
32:34nous appliquerons
32:35l'aphorisme,
32:36mieux vaut
32:36l'artisanat
32:38que l'assistanat
32:39et je vous demande
32:40d'appliquer
32:41l'instruction suivante,
32:43en quelques semaines,
32:44on doit réduire
32:45l'écart
32:45entre les revenus
32:47du travail
32:48et les revenus
32:48de l'assistance.
32:50Voilà,
32:51messieurs,
32:51mesdames,
32:51les députés,
32:53ce qui va redonner
32:54l'espoir
32:54aux Français.
32:56Sept minutes.
33:00Parce que le discours
33:01de politique générale
33:02est habituellement
33:03très long,
33:03en sept minutes,
33:04hop,
33:05l'histoire était réglée,
33:06peut-être beaucoup de monde
33:07dans les rues,
33:08beaucoup de polémiques,
33:09mais en tous les cas,
33:11c'est un discours
33:11qui pourrait peut-être
33:12épouser la volonté
33:14d'une grande majorité
33:15de Français.
33:16Mais c'était une sorte
33:17d'apologue,
33:17je le rappelle encore une fois,
33:19on l'imaginait
33:20dans le costume
33:21de chef de gouvernement.
33:23Ce que je me disais
33:24en écoutant ce discours
33:25de politique générale,
33:26c'est dans l'Assemblée nationale
33:28actuelle,
33:29il dit 30 secondes,
33:31c'est-à-dire qu'au moment
33:32où il dit frontière,
33:34il y a 2-3 personnes
33:36en position latérale
33:37de sécurité
33:37et lorsqu'il parle de famille,
33:39là, c'est-à-dire
33:40que c'est la foire d'emploi.
33:41La durée de vie de Philippe
33:42dans cet homicycle,
33:43elle n'est pas incroyable.
33:44En revanche,
33:45par contre,
33:45vous avez raison,
33:46je pense que 75% des Français
33:47sont d'accord
33:47avec ce qu'il a dit
33:48et moi,
33:48ce qui me frappe,
33:49c'est qu'il a longtemps
33:50fait de la politique.
33:51Philippe,
33:51ce n'est plus le cas aujourd'hui
33:52et depuis qu'il ne l'en fait plus,
33:53il est d'une clarté
33:54par rapport au discours
33:55qu'on entend habituellement
33:56qui quand même tranche beaucoup.
33:57Mais alors moi,
33:57ce qui me fascine,
33:58c'est que,
33:59et vous l'avez dit
33:59en début d'émission,
34:00son discours n'a jamais bougé
34:03de 1990 à 2025
34:07et que quand on utilise
34:09les archives
34:10qu'on va rechercher
34:11les débats,
34:12déjà,
34:12ce qui est fascinant,
34:13c'est de voir
34:13que dans les années 90
34:14sur l'Europe,
34:16il y avait déjà
34:17les mêmes problématiques,
34:18c'est-à-dire
34:18les questions de la frontière,
34:20de la sécurité,
34:21les questions économiques,
34:22la question des agriculteurs
34:23et que son discours
34:25à l'époque
34:25n'était pas inaudible
34:27mais il était attaqué
34:29par les médias
34:30et par les politiques.
34:32Les mêmes
34:32qui vont vous parler
34:33de politique
34:34agriculturelle française
34:35aujourd'hui
34:35en pensant
34:36qu'ils ont innové
34:37seraient ceux
34:38qui l'attaquaient
34:40ou l'insultaient
34:40en 1990.
34:42Vous savez que moi,
34:44très souvent,
34:44on vient me parler
34:44de l'émission
34:45avec Philippe
34:46et la chose
34:47qu'on me dit le plus,
34:48c'est incroyable
34:48le fait d'aller chercher
34:49des archives
34:50pour montrer
34:50qu'il n'a pas varié,
34:51son discours n'a pas varié,
34:52etc.
34:53La deuxième chose,
34:54ça c'est pour Philippe,
34:54ça me fait parfois même
34:55presque de la peine,
34:56il a dit toute sa vie
34:57la même chose,
34:58parfois seul,
34:59dans l'indifférence générale
35:00ou combattu par les médias
35:01de manière extrêmement violente
35:02et aujourd'hui,
35:03à l'âge qu'il a,
35:04je ne sais plus quel âge il a,
35:05de toute façon,
35:05il ne change pas.
35:06C'est Benjamin Button,
35:07vous avez vu l'évolution,
35:08en quelques mois,
35:09nous on a plus de cheveux,
35:10moins de cheveux,
35:11un peu plus de poids,
35:12un peu moins de poids
35:12et lui il ne bouge pas.
35:13Il ne bouge pas,
35:14mais depuis 15 ans,
35:14il ne bouge pas.
35:15Mais par contre,
35:16vous constatez qu'aujourd'hui,
35:18les gens sont prêts
35:19à l'écouter
35:20et il y a le succès
35:21qu'on connaît.
35:21Et d'ailleurs,
35:22vraiment,
35:22chers téléspectateurs,
35:23merci parce que
35:24chaque vendredi soir,
35:26cette année,
35:27nous étions aux alentours
35:29de 19h50
35:30à près d'un million,
35:31parfois plus d'un million
35:32de téléspectateurs
35:33sur CNews.
35:35Imaginez qu'un vendredi soir,
35:38je n'ai pas envie
35:38de parler de la concurrence,
35:39mais vous additionnez
35:40le score des trois chaînes
35:41concurrentes,
35:43ça n'arrivait même pas
35:44à atteindre le score
35:45de Philippe Devilliers.
35:47Et je vais vous remercier
35:48également parce que
35:49sur Europe 1,
35:50de 10h à 11h
35:52le samedi matin,
35:53là aussi,
35:53c'est un carton exceptionnel,
35:55plus de 700 000 auditeurs,
35:57220 000 bouquins vendus,
36:00vous avez,
36:01en plus des replays,
36:02il y a 2 millions de personnes
36:04qui chaque semaine
36:05écoutent Philippe Devilliers
36:07sur CNews
36:07et sur Europe 1.
36:08Revenons aux déclarations
36:10de Philippe Devilliers,
36:11on est le 17 janvier.
36:13Dans l'actualité,
36:14je le disais cette semaine,
36:15il y a eu cette polémique
36:16avec le ministre des Affaires,
36:17non pas des Affaires étrangères,
36:19mais chargé de l'enseignement
36:20supérieur,
36:21sous la tutelle de Mme Borne,
36:23que Philippe Devilliers apprécie.
36:26Philippe Baptiste
36:27qui refuse le terme
36:28d'islamo-gauchisme
36:29au sens scientifique du terme.
36:33Fabrice Balanche va apprécier,
36:34Fabrice Balanche,
36:35vous le savez,
36:35c'est celui qui a fait les frais
36:36de l'islamo-gauchisme,
36:38professeur à Lyon 2,
36:39pris à partir en plein cours.
36:41Et c'est un débat
36:42qui fait écho
36:43au livre de Jean Séville,
36:44« Le terrorisme intellectuel ».
36:46Il en parlait le 17 janvier dernier.
36:49Écoutez Philippe Devilliers.
36:51Le livre de Jean Séville,
36:52que je viens de lire,
36:54qui est admirable,
36:56ce qu'on appelle un maître livre.
36:58C'est un livre qu'on met dans sa bibliothèque
37:00pour pouvoir le récupérer,
37:02le relire.
37:02C'est magnifique.
37:05Et là,
37:07j'ai dit tout à l'heure,
37:0930 ans après,
37:10je redis,
37:11c'est un cas d'école.
37:13Vous avez vu
37:14ce qu'était la persécution,
37:16la traque,
37:18les lépreux avec leur crécelle
37:19que nous étions.
37:21Parce que nous disions la vérité.
37:23Aujourd'hui,
37:24ils n'oseraient même plus faire ça.
37:26Même Apathy n'oserait pas faire ça.
37:28Et en fait,
37:30ce que je vais vous dire en synthèse,
37:32pour répondre à votre question,
37:33c'est que moi,
37:34j'ai subi,
37:35j'ai vécu
37:35trois grandes glaciations
37:37politiques et intellectuelles.
37:40La première dans mon enfance,
37:42le stalinisme.
37:44Il y avait le camp du bien,
37:45le camp du mal.
37:46On y est,
37:46on y revient.
37:48Et il fallait admirer
37:50les grandes consciences,
37:52les beaux esprits,
37:53Aragon,
37:54Julio,
37:54Curie,
37:54etc.
37:56Ils allaient à Moscou,
37:57ils revenaient.
37:58Et rien ne changeait,
37:59malgré les échecs du système
38:02même.
38:02C'est-à-dire qu'en fait,
38:03ils justifiaient,
38:04ils incarnaient le mot de Proust.
38:08Les faits pénètrent difficilement
38:10dans les régions obscures
38:13où se logent nos croyances.
38:14Alors après,
38:17il y a eu le maoïsme.
38:20Les mêmes sont allés en Chine.
38:23Les mêmes,
38:24les intellectuels occidentaux.
38:27Et là,
38:27en fait,
38:28c'était un petit peu plus sophistiqué.
38:29C'est toujours le camp du bien,
38:30le camp du mal,
38:31mais avec l'idée
38:32de l'homme nouveau de Saint-Paul,
38:33revisité par la parousie chinoise,
38:36la révolution culturelle.
38:38Même échec.
38:38Et là,
38:40on vit la troisième glaciation,
38:42l'islamo-hauquisme.
38:44Et je me souviens
38:46qu'ici même,
38:47j'ai un jour
38:48disséqué
38:49ce qu'était
38:50le socialisme de 1981,
38:52le socialo-communisme.
38:54Et quand vous regardez
38:55l'architecture
38:56de l'islamo-hauquisme,
38:57vous retrouvez
38:57la même armature.
38:58C'est-à-dire,
39:00il y avait
39:01l'appropriation collective
39:02des moyens de production.
39:04Ça,
39:05aujourd'hui,
39:06c'est
39:06la charia.
39:09Ensuite,
39:10vous aviez
39:10le grand soir.
39:14Ça,
39:14c'est
39:14le califat.
39:17Ensuite,
39:18vous aviez
39:19une dimension planétaire.
39:21C'était
39:21l'international.
39:22Aujourd'hui,
39:22c'est l'ouma,
39:23la communauté des croyants.
39:25Et enfin,
39:26vous aviez,
39:26il ne faut jamais les oublier,
39:28des compagnons de route.
39:28Montand,
39:30etc.
39:31Ce sont les wokistes.
39:33Et donc,
39:34en réalité,
39:36ce que nous vivons
39:37aujourd'hui,
39:38c'est la troisième
39:39glaciation
39:40intellectuelle
39:40et politique
39:41depuis la Deuxième Guerre mondiale.
39:43On a déjà du mal
39:45à avoir un consensus
39:46au sein du gouvernement
39:47pour parler
39:48d'islamo-gauchisme.
39:49Alors,
39:50pour l'islamo-wokisme,
39:52on va attendre
39:52quelques années,
39:53Geoffroy Lejeune.
39:54Le grand truc
39:55de Philippe de Villiers,
39:55comme il était très attentif
39:56aux mots,
39:57par exemple,
39:58mémoricide,
39:58c'était le titre
39:59de son livre,
39:59le fameux livre
40:00qu'il a sorti
40:00en début d'année,
40:02il était très content
40:03du mot
40:03et il savait que le mot
40:04allait devenir un phénomène
40:05et ça a marché.
40:06L'islamo-gauchisme,
40:07quand il a découvert ça
40:08il y a peut-être
40:09une dizaine d'années,
40:10il en a beaucoup parlé.
40:11Maintenant que c'est repris
40:11par certains,
40:12malheureusement pas par tous,
40:13y compris au sein du gouvernement,
40:14il a besoin d'inventer
40:15autre chose
40:16pour aller plus loin
40:17et avoir un peu d'avance.
40:18Donc,
40:18c'est l'islamo-gauchisme.
40:19Vous verrez que dans 20 ans,
40:20les gens en parleront.
40:21Peut-être même un peu plus tôt
40:22que dans 20 ans,
40:24mais à travers l'islamo-gauchisme,
40:26c'est teinté
40:26d'islamo-bauchisme.
40:28Faut-il encore
40:29qu'au sein du ministère
40:31de l'Enseignement supérieur,
40:33on soit raccord
40:34avec cette idée-là.
40:35Parlons de la lutte
40:36contre l'islamophobie.
40:38Justement,
40:38c'est un terme
40:39qui est utilisé
40:39par les islamo-gauchistes
40:41puisque l'islamophobie
40:42est un terme
40:43qui a été pensé
40:45par les frères musulmans.
40:47C'est au cœur
40:49de l'actualité
40:50ces dernières semaines.
40:51Le débat,
40:52on va parler
40:52d'actes anti-musulmans.
40:53La justice parle
40:54d'actes anti-musulmans.
40:56Il faut bien évidemment
40:56condamner
40:57et tout faire
40:59pour les réduire,
41:00bien sûr,
41:01parce qu'ils sont en hausse.
41:03Mais je vous propose
41:04d'écouter Philippe Devilliers
41:05sur l'islamophobie,
41:06ce qui s'est passé
41:07à l'Assemblée nationale.
41:08On a quand même reçu
41:09avec la France Insoumise
41:10des membres du CCIE,
41:13qui est en fait
41:13la petite sœur
41:14du CCIF.
41:16Le CCIE
41:16est installé
41:17en Belgique.
41:19Voilà ce qui se passe
41:19du côté
41:21de l'Assemblée nationale
41:21et personne n'a bronché.
41:23Philippe Devilliers,
41:23c'était le 14 mars dernier.
41:25Tout le monde parle
41:26de la lutte
41:27contre l'islamophobie.
41:30Il y a eu
41:30dans le Figaro
41:31un papier
41:31brillantissime
41:34de Florence Bergeau-Blacler
41:36qui explique
41:38ce que c'est
41:38que la lutte
41:39contre l'islamophobie.
41:40En fait,
41:40c'est une arme
41:41pour désarçonner,
41:44pour fixer au sol
41:45toute critique
41:46de l'islam
41:47et de l'islamisme.
41:49Et cette arme,
41:51c'est un dispositif
41:51juridique
41:52qui est utilisé
41:54par les frères musulmans.
41:56Elle cite notamment
41:57un grand historien
41:58islamologue
41:59qui s'appelle
41:59Ephraim Herrera
42:01qui dit
42:02un djihad
42:03offensif
42:04qui ne peut être
42:05licite
42:05que s'il est
42:06commandé
42:07par une autorité
42:07légitime
42:08et un djihad
42:09défensif.
42:10Et ce djihad
42:11défensif
42:11qui permet
42:12à tout croyant
42:13une fois qu'il est
42:14offensé,
42:14s'il est offensé,
42:16de répondre.
42:16les frères musulmans,
42:19en fait,
42:19en ont fait
42:19une arme
42:20de guerre
42:20qui consiste
42:22à engager
42:24les populations
42:25musulmanes
42:26dans leur projet
42:27de conquête
42:27et à dire aux autres
42:29que ce projet
42:30de conquête
42:30n'existe pas
42:31et que c'est
42:32un fantasme
42:33de l'extrême droite
42:33des fascistes
42:34et des racistes.
42:35Et ça marche.
42:36En d'autres termes,
42:38la lutte
42:38contre l'islamophobie,
42:41c'est l'arme
42:42des islamistes
42:43pour fixer au sol,
42:45démoraliser,
42:46culpabiliser
42:47tous ceux
42:48qui veulent critiquer
42:48le Coran,
42:50la charia,
42:52la sunnah,
42:53mais aussi le voile,
42:54mais aussi le halal,
42:55etc.
42:56Vous voyez,
42:57par exemple,
42:57en ce moment
42:58ce qui se passe
42:58dans le sport
42:59avec la ministre des Sports.
43:00Immédiatement,
43:01on crie
43:01attention,
43:02attention,
43:02pas d'islamophobie.
43:03Et tout le monde
43:04est fixé au sol.
43:05En réalité,
43:07en 2002,
43:08je crois,
43:10Youssouf El Karadawi,
43:11le grand prophète
43:13de l'islamisme,
43:15des frères musulmans,
43:17avait eu une phrase
43:18qui m'avait beaucoup marqué
43:19que j'ai essayé
43:21de retrouver avec vous.
43:24Avec vos lois démocratiques,
43:28nous vous coloniserons
43:29et avec nos lois coraniques,
43:32nous vous soumettrons.
43:34Voilà,
43:35c'est un bon noir.
43:36L'islamophobie,
43:37d'ailleurs,
43:37ce terme,
43:37j'ai le souvenir
43:38d'un entretien
43:39de Gérald Darmanin
43:40chez vous,
43:41quand je dis chez vous,
43:42dans le JDD,
43:42où il disait justement
43:43que ça avait été pensé,
43:44inventé par les frères musulmans
43:47et utilisé par les frères musulmans.
43:49C'est ça.
43:50Staline a inventé
43:52le mot fascisme
43:53pour fixer les adversaires
43:55du communisme
43:56et c'est l'imam Khomeini
44:00qui a inventé
44:03le mot islamophobie
44:04et qui a dit
44:05voilà pour les occidentaux,
44:06voilà ce qu'il faut leur mettre
44:07sous les yeux.
44:07Attention,
44:08vous êtes islamophobe.
44:09Allons à présent,
44:11Geoffroy Lejeune,
44:11parce qu'il nous reste,
44:12imaginez,
44:13le temps défile si vite
44:14lorsqu'on écoute Philippe Devilliers
44:16sur le terrain
44:16de la liberté d'expression.
44:18On est en février dernier,
44:20J.D. Vence alors
44:20est présent au forum de Munich
44:23sur la sécurité
44:24et le vice-président américain
44:27va faire en quelque sorte
44:28la leçon aux européistes
44:30en expliquant que
44:32certains droits fondamentaux
44:34comme la liberté d'expression
44:35étaient en danger
44:37sur le continent européen
44:39pourtant qui est
44:40le continent qui a enfanté
44:42la liberté d'expression.
44:44Scandale en France,
44:46ingérence,
44:48on a pu entendre
44:49du côté de la classe politique
44:51européiste.
44:52Qu'en pensait
44:53Philippe Devilliers à l'époque ?
44:55Historiquement,
44:59c'est l'Europe
45:00qui a enfanté l'Amérique.
45:02l'Amérique est fille
45:07de l'Europe.
45:11Pardon.
45:13Oui, l'Amérique est fille
45:13de l'Europe
45:14et l'Europe
45:15a longtemps
45:16reproché à l'Amérique
45:19d'avoir perdu le fil
45:22de sa parenté.
45:22et voici que la fille
45:27revient
45:29en Europe
45:32semencer l'Europe
45:35en disant ceci
45:36« Vous avez perdu le fil
45:40de ce que vous nous avez imposé
45:43et de ce que nous avons négligé. »
45:47En d'autres termes,
45:49la fille revendique aujourd'hui
45:52la civilisation de la mère
45:54au moment où la mère
45:57reproche à la fille
45:58de vouloir lui imposer
45:59une civilisation
46:00dont elle ne veut plus.
46:02C'est magnifique.
46:05Donald Trump
46:06et G.D. Vance
46:08ont
46:11sous-entendu
46:14des choses
46:15qui sont intolérables
46:17pour une Europe décadente
46:20et qui est en train
46:21de se traîner.
46:23J'explique
46:23en deux mots.
46:27En fait,
46:28cette Europe
46:29qui se traîne,
46:33c'est une Europe
46:33sans corps,
46:34c'est une Europe
46:35sans tête,
46:35c'est une Europe
46:36sans âme.
46:37C'est ça qu'a dit
46:38G.D. Vance.
46:39C'est une Europe
46:40sans corps.
46:42C'est-à-dire que
46:42c'est un corpus juridique,
46:44c'est pas un corps politique.
46:45Il n'y a pas de frontière,
46:46un espace sans frontière.
46:48La définition de l'Europe,
46:49c'est ce que c'est
46:49le Conseil de Lecken.
46:51C'est les droits de l'homme,
46:52la démocratie.
46:53On va loin comme ça.
46:55Mais un corps
46:56politique
46:57qui n'a pas de frontière,
46:58c'est pas un corps politique,
46:59c'est un corpus juridique.
47:01Donc,
47:03facile à infiltrer
47:04par la migration de masse.
47:06Première
47:06premier soupçon
47:07de G.D. Vance.
47:09Deuxième soupçon
47:09de G.D. Vance,
47:10il dit,
47:10vous êtes où ?
47:11Vous savez,
47:13Kissinger disait,
47:15l'Europe,
47:16l'Europe,
47:16l'Europe,
47:16quel numéro de téléphone ?
47:18Eh bien,
47:19Trump,
47:19il n'a toujours pas appelé
47:20l'impératrice
47:22Van der Leyen.
47:23Toujours pas appelé.
47:24Il n'a pas son numéro
47:25de téléphone.
47:26Donc,
47:27ça n'existe pas.
47:28C'est dramatique
47:29pour tous ces gens
47:30à la Macronie,
47:31etc.
47:31Ils croyaient
47:32qu'ils avaient réussi
47:33leur truc
47:34de la souveraineté européenne.
47:35Et quand je vois
47:36le jeune barreau,
47:39le téléran du pauvre,
47:40le téléran de poche,
47:42pour eux,
47:43c'est dramatique.
47:44Donc,
47:45l'Europe sans corps,
47:46l'Europe sans tête.
47:47Donc,
47:48un pouvoir assez phale,
47:49une polyarchie délibérative,
47:51le pouvoir est nulle part.
47:52Et donc,
47:52en fait,
47:53c'est la victoire
47:53de la technocratie
47:54de marché
47:54sur la démocratie.
47:58Et donc,
47:58la fin de la liberté
47:59d'expression,
48:00puisqu'il n'y a pas besoin
48:00de liberté d'expression,
48:01puisqu'il n'y a pas
48:02d'élection
48:02à l'Europe.
48:04Et troisièmement,
48:05l'Europe sans âme,
48:07c'est sans doute
48:07ce à quoi
48:08J.B.D. Vance
48:10est le plus sensible.
48:12L'Europe sans âme,
48:13c'est une Europe
48:14qui a quand même
48:14refusé dans le traité
48:15de Lisbonne
48:16de mettre
48:16les racines chrétiennes.
48:18C'est-à-dire que c'est une Europe
48:18qui ne sait pas
48:19où elle va.
48:20Or,
48:20l'ancienne Amérique
48:21était une Amérique
48:22wokiste.
48:23La nouvelle Amérique,
48:24celle de Trump
48:25et de Vance,
48:26elle sait
48:26où elle va.
48:27Alors,
48:28je vous dis tout de suite,
48:29pour calmer les ardeurs
48:30des téléspectateurs
48:31qui disent
48:31« Oh,
48:32Philippe Devillet
48:32devient américanophile.
48:35Je suis profondément français
48:36et mon père me disait toujours
48:39que les Américains
48:40sont des grands-enfants,
48:41il ne faut pas trop les suivre.
48:42Des grands-enfants.
48:43C'est vrai,
48:43ce sont des grands-enfants.
48:45Mais en fait,
48:46quand les grands-enfants
48:47viennent voir les parents
48:48et disent aux parents
48:49« Vous êtes complètement
48:51à côté de la plaque
48:52par démagogie,
48:54ce que vous êtes
48:55en train de faire là,
48:56votre Europe,
48:56elle n'existe pas,
48:57elle n'existe plus,
48:59elle n'existe déjà plus. »
49:02Un discours qui a marqué
49:04bien évidemment les esprits
49:05sur cette délicatence
49:07de l'Europe aujourd'hui.
49:09Le discours de « Bien sûr,
49:10évidemment,
49:11ça a été un moment marquant
49:11de l'année.
49:13C'est drôle,
49:13vous parliez tout à l'heure
49:13d'ingérence.
49:15Je me souviens de toutes les fois
49:15où on a vécu des ingérences
49:17qui allaient dans l'autre sens.
49:17Vous savez,
49:17les élections en Roumanie,
49:19les moments où on a fait la leçon
49:20à tous les pays européens,
49:21à nous, français,
49:22et où ça n'a gêné personne,
49:23ça n'a gêné aucun
49:23des bien-pensants.
49:24Je pense à Jean-Noël Barraud
49:25qui appelle tous les professeurs
49:27et les étudiants d'Harvard
49:29à rejoindre la France.
49:30Il n'y a pas d'ingérence.
49:32Zéro ingérence.
49:32Il n'y a aucun problème.
49:33Au-delà de ça,
49:35Philippe a commenté ce discours,
49:36je crois,
49:37le jour même.
49:39C'était un vendredi midi,
49:41je crois.
49:42Donc, il faut que les téléspectateurs
49:42imaginent,
49:43il a une semaine
49:43pour travailler son émission,
49:44il travaille beaucoup,
49:45mais là,
49:46il est quasiment dans l'improvisation
49:47parce qu'en fait,
49:48c'est très récent
49:48ce qu'il commente
49:49et il fait une analyse là aussi
49:50qui dépasse un petit peu
49:51ce que peut faire
49:52le commun des mortels.
49:53Et ce qu'il dit,
49:54fait écho quelques jours plus tard
49:56à l'un des moments historiques
49:59pour la liberté d'expression,
50:02c'est la fermeture de C8,
50:04un écran noir
50:05pour la première chaîne
50:07de la TNT,
50:08400 salariés
50:09qui sont mis sur la douche
50:11par décision de l'ARCOM,
50:13validation du Conseil d'État.
50:15Et je vous propose
50:16d'écouter Philippe Devilliers
50:17sur la fermeture de C8.
50:18Je demande à chaque téléspectateur
50:22de peser chaque mot,
50:26d'écouter chaque mot.
50:28Les nouveaux héros
50:29de notre temps
50:31seront jugés par l'histoire
50:34comme étant
50:36les libérateurs de la parole.
50:39L'histoire,
50:41un jour,
50:41dira
50:42les libérateurs de la parole
50:44sont les nouveaux héros
50:46de notre temps.
50:47et donc je salue
50:49Franck Apietto,
50:51les 400 personnels
50:52qui sont sur le carreau,
50:54qui sont des héros martyres,
50:57martyres de l'ARCOM,
50:58martyres de la bureaucratie
51:00totalitaire.
51:02Je salue
51:02Cyril Hanoula,
51:04puni pour son talent
51:05et je salue aussi
51:07le grand patron,
51:10Vincent Bolloré,
51:12le capitalisme sacrificiel,
51:16le mécène de l'âme française.
51:20Alors,
51:21c'est eux
51:21que l'ARCOM veut atteindre
51:23et nous tous avec
51:25parce que
51:26regarder ces huit
51:28pour comprendre
51:29ce qui va arriver
51:30à CNews.
51:31Ils veulent fermer
51:32CNews.
51:33Ils veulent en finir
51:34avec
51:35la parole
51:37alternative.
51:40Mais c'est trop tard.
51:42Comme dit
51:43Vincent Bolloré,
51:45il y a ce qu'il appelle
51:46le déhanché
51:47du lapin breton.
51:48Et s'ils veulent
51:51nous décourager
51:52et nous affaiblir,
51:56je pense que
51:57nous sortons
51:57de cette épreuve
51:58plus fort.
52:00Plus fort
52:00et on sort
52:01de cette épreuve
52:02encore plus
52:02nombreux grâce à vous.
52:04Et je pense
52:05qu'on doit terminer
52:06cette émission
52:06en disant merci
52:07à tous les téléspectateurs
52:08qui nous rejoignent
52:10chaque jour
52:10sur CNews,
52:12qui vous lisent
52:13dans le journal du dimanche
52:14et dans le GD News
52:15et qui écoutent
52:16également Europe 1.
52:17Ils veulent nous faire taire
52:18et en fait,
52:19on est de plus en plus
52:19nombreux chaque jour.
52:20Je pense que c'est
52:21une meilleure fin
52:21que si on se met
52:22à improviser
52:22tous les deux
52:22à un apologue.
52:24Ah ça,
52:25ça c'est une évidence.
52:26Je vais éviter
52:27de faire un apologue
52:29bien sûr.
52:30Et on a hâte
52:30de retrouver Philippe.
52:32Les vacances,
52:33alors l'info du soir,
52:34pardonnez-moi
52:35Geoffroy,
52:37c'est le fait
52:38que vous m'annonciez
52:39que Philippe
52:40est en train d'écrire
52:40un prochain livre.
52:42Regardez,
52:42il écrit quasiment
52:43tous les étés.
52:43Vous êtes bien gentil
52:44sauf que moi
52:45je n'avais pas
52:45cette information.
52:46Il est téléspectateur
52:47non plus.
52:47Donc on apprend
52:48qu'après Mémoricide,
52:49il y aura donc
52:50un deuxième volet.
52:51Peut-être que c'est la suite
52:52que sais-je ?
52:52On ne sait pas trop
52:53ce qu'il en est ?
52:54Pour le coup,
52:54je ne sais pas
52:55si on est trop habilité
52:56à en parler.
52:57Moi je ne sais rien.
52:58C'est vous qui me l'annoncez.
52:59L'inspiration de l'auteur,
53:00ça va devenir quelque chose.
53:01D'accord.
53:02Mémoricide,
53:02il a l'idée
53:02au début de l'été
53:03et après il...
53:05Et après il est...
53:06En tous les cas,
53:07Philippe Devilliers
53:07sera de retour
53:09dans quelques semaines
53:10évidemment pour la rentrée
53:11de CNews.
53:12Merci à tous.
53:17Merci et passez
53:19un excellent week-end.
53:20Vous aussi,
53:20ça va être studieux pour moi.
53:22Un week-end studieux.
53:23Merci.
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