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  • 03/07/2025
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00Bonsoir à tous, Elisabeth Lévy est avec nous, Geoffroy Lejeune, bonsoir Gilles-William-Golnadel et Georges Fedeck.
00:07On va parler évidemment de l'énergie renouvelable, du nucléaire, mais on va rappeler quand même ce qui s'est passé depuis 2-3 jours parce que c'est assez étonnant.
00:17Mardi soir au Sénat, les sénateurs votent contre le moratoire sur les éoliennes.
00:24Sénateurs notamment républicains, alors que l'Assemblée nationale, toujours des républicains, avaient voté pour.
00:29Ça c'est mardi soir. Mercredi matin, peu de gens en parlent, disons-le, il se trouve que nous nous en parlons fortement.
00:37On reçoit Fabien Bouglet qui est un expert de l'énergie et hier mercredi soir sort donc une tribune de M. Retailleau qui fixe la ligne du parti
00:47et qui répond d'une certaine manière aux sénateurs républicains. C'est une manière de dire, attention, la ligne c'est moi qui la donne.
00:56Bon. Et ce soir, Emmanuel Macron monte au credo pour répondre à Bruno Retailleau.
01:03Et c'est intéressant parce que c'était un thème qui était assez peu dans l'actualité, en tout cas pas de cette manière-là,
01:09et qui est devenu central ces dernières heures au point où le président de la République parle.
01:13Donc écoutez Emmanuel Macron sur les énergies renouvelables. C'était il y a quelques heures.
01:18J'ai cru comprendre qu'il y avait beaucoup de débats en ce moment sur le renouvelable.
01:25Les choses changent il y a mi-temps, les gens voulaient supprimer le nucléaire.
01:30Ça doit être une déformation. Moi, je crois en même temps.
01:34Et je crois que c'est scientifiquement prouvé.
01:37C'est-à-dire qu'on a fait tout un travail avec RTE, l'AIE, qui sont les meilleurs experts,
01:44m'ont rendu à un travail qui a donné lieu à la stratégie de Belfort qu'on a présentée en février 2022
01:48et qui a dit en France, si on veut décarboner notre modèle, si on veut produire,
01:52il faut électrifier les pratiques, il faut économiser de l'énergie,
01:56et il faut faire du nucléaire et du renouvelable.
02:00Et vous savez quoi ? L'hydro, c'est du renouvelable.
02:02Alors, c'est pas une bonne idée de dire on va plus faire de renouvelables dans notre pays, on va plus investir.
02:07Je venis jusqu'à vous avec un collègue de notre député de la circonscription
02:12et le président du département.
02:15Il y a plus d'un milliard et demi de travaux sur l'hydroélectricité à faire dans le département.
02:19Et on a tout fait avec EDF pour que ce travaux puisse partir
02:22et pour conserver la structure à laquelle on tient beaucoup de nos concessions hydro.
02:27Donc on a besoin du renouvelable.
02:29C'est des bons investissements.
02:30Parce que quand ils sont amortis dans le temps, ils sont les moins chers.
02:34Donc il ne faut pas tout caricaturer, il faut sortir parfois des lubies.
02:37Comme toujours, il est malin le président de la République.
02:40Il est très malin, il parle du renouvelable parce qu'il ne veut rien dire.
02:42Nous on lui parle des éoliennes qu'il faut arrêter.
02:45Donc l'hydro c'est encore autre chose.
02:47Il joue sur l'ambiguïté.
02:48Mais évidemment.
02:49Le problème c'est les éoliennes qui coûtent très très cher,
02:52qui défigurent le paysage, qui attaquent la biodiversité,
02:55qui ont peut-être coûté 300 milliards, etc.
02:56Donc il est très malin.
02:58Il est malin.
02:58Et qu'on achète au Chineau.
02:59Enfin, malin si on veut, ou flou, ou bon, pas clair.
03:04Ils ont dit renouvelable dans leur chronique aussi.
03:06Bon, alors écoutez ce qu'a dit maintenant Bruno Rotterio,
03:09qui lui s'est exprimé sur le nucléaire.
03:12Parce que, je le répète, la facture des Français pourrait doubler.
03:18Donc les LR disent aujourd'hui, plus d'éolien,
03:21puisque ce n'est pas efficace et ça coûte très cher.
03:24Mais nucléaire et pourquoi pas l'hydro d'ailleurs.
03:27Parce qu'ils citent l'hydro.
03:28Encore une chose, personne n'a jamais parlé de l'hydro, on parlait du solaire et tout ça.
03:32Bon, écoutez Bruno Retailleau.
03:34Si certains découvrent que la droite est attachée au nucléaire, il fallait se réveiller plus tôt.
03:40Si certains découvrent que nous voulons protéger le pouvoir d'achat des Français, c'est la même chose.
03:46Ce que nous avons dit, ce que j'ai répété, c'est que la colonne vertébrale d'une énergie qui soit décarbonée,
03:53qui soit peu chère, qui soit pilotable, c'est le nucléaire.
03:58On a cette chance d'avoir le nucléaire en France.
04:00Je regrette d'ailleurs qu'il y a quelques années encore, un certain nombre d'hommes et de femmes politiques,
04:05de groupes à Bruxelles comme au Parlement français, aient travaillé pour fragiliser la filière nucléaire.
04:12Ils l'ont fragilisée.
04:14Ce que nous disons, nous, c'est que bien sûr que les énergies renouvelables ne sont pas à interdire,
04:18elles sont nécessaires, mais comme complément.
04:20Et ce que nous disons surtout, c'est que désormais, elles sont arrivées à maturité
04:25et qu'il n'y a plus besoin de les subventionner, en respectant évidemment les contrats qui sont déjà passés,
04:32mais il n'y a plus besoin de les subventionner parce que si on les subventionne,
04:36alors on va alourdir la facture pour les Français, leur pouvoir d'achat,
04:40mais aussi pour la compétitivité de l'industrie.
04:43C'est une position, je crois, qui est raisonnable, qui n'est pas du tout dogmatique,
04:47qui est de dire qu'on a la chance d'avoir cette filière nucléaire qui est une énergie qui est décarbonée,
04:54qui est pilotable, contrairement aux intermittentes, et puis qui est abondante et donc meilleur marché.
04:59Je rappelle qu'on ne sait toujours pas précisément ce qui s'est passé en Espagne.
05:02Il y a eu un bug parce que le mot pilotable, il est très important pour l'énergie.
05:07On n'arrive pas à piloter forcément d'autres énergies que l'électricité et que le nucléaire.
05:12Donc ce qui s'est passé en Espagne, ce n'est pas très clair. Il y a eu un bug.
05:16On soupçonne même clairement le solaire en fait.
05:18On soupçonne le solaire.
05:20Alors là, il parle, il est ministre de l'Intérieur.
05:22Bon, il parle du nucléaire.
05:24A priori, ce n'est pas son domaine.
05:25Son domaine, c'est Agnès Spagnier-Runaché.
05:28Il est président de LR.
05:29Oui, mais il est ministre.
05:32Oui, mais il est président de LR.
05:34J'entends bien.
05:35Alors là, maintenant, vous allez écouter le président de la République qui a recadré précisément,
05:39moi je le prends pour Bruno Retailleau,
05:40ce que vous allez entendre, il recadre son ministre, il parle à Bruno Retailleau.
05:45C'est le sentiment que j'ai, vous me direz.
05:47Moi, j'ai nommé un premier ministre.
05:51Le premier ministre, il doit diriger son gouvernement.
05:54Et les ministres du gouvernement doivent s'occuper des politiques qu'ils conduisent.
05:58Chaque ministre.
05:59Parce que si on se met à avoir des ministres qui s'occupent de tout, ça ne s'appelle plus un gouvernement.
06:04Et donc, il y aura le temps des débats, des programmes.
06:07Là, il y a le temps du gouvernement de la France.
06:09Et donc, je pense que chaque ministre doit s'occuper des affaires pour lesquelles il est nommé.
06:14Après, si les gens veulent faire autre chose, ils font autre chose.
06:17Mais moi, je suis garant de ça.
06:19C'est toujours pareil avec la Macronie.
06:21Ceux qui disent...
06:21C'est Bruno Retailleau qui est visé là.
06:22Oui, ceux qui disent quelque chose contre la Macronie, ils n'ont pas le droit de parler ou parlent pas.
06:26Et là, vous allez écouter maintenant Agnès Pannier-Renacher.
06:28C'est formidable.
06:28Elle est ministre.
06:29Nous sommes d'accord.
06:30Elle est ministre.
06:31Et M. Retailleau est ministre.
06:33C'est donc deux ministres dans un gouvernement.
06:35Mais écoutez ce qu'elle dit.
06:36Mais c'est incroyable.
06:37Elle traite son ministre de l'intérieur de populiste.
06:41Son collègue.
06:41Son collègue.
06:42Et personne ne dit rien.
06:44C'est un bordel.
06:46Pardonnez-moi de le dire comme ça.
06:47C'est un bordel.
06:50Écoutez ce que dit Mme Agnès Pannier-Renacher.
06:53C'est dramatique.
06:55C'est irresponsable.
06:56C'est du populisme le plus, je dirais, basique.
07:00C'est-à-dire qu'au fond, peu importe l'intérêt des Français,
07:04pourvu qu'on aille récupérer des voix à droite et au-delà.
07:09Et c'est irresponsable quand on prétend être un homme d'État.
07:12Pour vous, est-ce que Bruno Retailleau doit rester au gouvernement compte tenu de cette dissonance ?
07:16Moi, je suis membre du gouvernement.
07:18Je ne suis pas Premier ministre.
07:19Mais ce que je dis, c'est que c'est une position qui est totalement contraire à celle portée par le gouvernement.
07:26C'est une remarque.
07:27Et par ailleurs, je veux préciser une chose.
07:30C'est que nous avons aujourd'hui 60% d'énergie fossile.
07:34Nous consommons 60% d'énergie fossile.
07:37Est-ce que vous croyez que même d'un point de vue de souveraineté, d'indépendance,
07:41devoir dépendre pour notre énergie de la Russie, qui est une de nos dépendances,
07:48de l'Algérie, on sait ce qui se passe entre la France et l'Algérie,
07:52d'un certain nombre d'États du Moyen-Orient ou des États-Unis, c'est confortable.
07:57Est-ce que c'est sérieux ?
07:58Est-ce que c'est sérieux quand on est dans le même gouvernement de dire du ministre de l'Intérieur qu'il est populiste ?
08:02Elle le déteste depuis le départ.
08:03C'est la guerre.
08:06Mais évidemment.
08:07Et vous avez un Premier ministre qui est aux abonnés absents.
08:10C'est marrant parce qu'on disait au début de cette législature étrange,
08:14de la Nouvelle Assemblée, on disait qu'on va peut-être se mettre à avoir une culture de coalition.
08:20C'est réussi.
08:21Mais il a dit qu'il ne fallait pas que les ministres s'occupent d'autre chose.
08:24Il n'y a pas des ministres qui ont déjà parlé du domaine de Bruno Retailleau en faisant des commentaires ?
08:28Moi je suis un peu énervé parce qu'à l'échelle de l'histoire, quand on racontera dans quelques décennies
08:34ce qui s'est passé entre le début de François Hollande et la fin d'Emmanuel Macron,
08:38c'est une erreur historique en fait.
08:40Ce qui s'est passé, l'arrêt du nucléaire, le deal avec les écolos et la difficulté dans laquelle ça nous met.
08:45Emmanuel Macron, il met un mandat, presque un mandat et demi à se rendre compte de ça.
08:48Et je trouve que le fait qu'il fanfaronne encore aujourd'hui en disant que le renouvelable c'est super, etc.
08:53Alors qu'on lui doit d'avoir permis, accompagner l'erreur de François Hollande,
08:57je trouve ça un peu choquant.
08:59Il n'a plus de crédit sur ce dossier-là, le Président de la République.
09:04Il n'a plus de crédit.
09:06Il est Président de la République, on lui tend le micro, mais il s'est réveillé au moment de la guerre Ukraine.
09:10Au moment où il n'y a plus d'importation de gaz et il s'est tourné vers le nucléaire.
09:14Il donne l'impression qu'il est content de sa stratégie, qu'il n'a pas fait d'erreur.
09:17Il est content de tout. Emmanuel Macron, c'est la base.
09:21Il est content de tout. Il n'y a aucune erreur.
09:24Quelle chance d'être comme ça.
09:25Bon, il sermonne. Il sermonne, en fait.
09:29Ce n'est pas à lui de sermonner, c'est au Premier ministre.
09:31Il y a un gouvernement.
09:32Ah bon ?
09:33Oui.
09:34Précution, quand même.
09:35Le Premier ministre, on n'est pas dans une période où il y a une majorité présidentielle.
09:40Vous avez souvenir, dans un gouvernement, je sais bien que c'est un gouvernement dit de coalition,
09:45mais vous êtes M. Retailleau.
09:47Mais vous parlez de qui ?
09:48Vous parlez du ministre de l'Intérieur ? Moi, je suis populiste.
09:51Alors, la Macronie, c'est toujours pareil. Quand on n'est pas d'accord avec la Macronie, c'est le son de morale.
09:55Vous êtes populiste.
09:57Vous êtes complotiste.
09:59Vous êtes extrême droite.
10:00Le son de maintien.
10:01Le son de morale.
10:02On en a assez, en fait.
10:04Quelle arrogance.
10:05Oui.
10:06Un petit peu assez des leçons de morale.
10:08Il ne s'exprime pas.
10:10D'abord, je n'y connais pas grand-chose.
10:11En quoi ?
10:12Dans ces matières-là, je trouve que ce sont des guerres picro-collines assez dérisoires.
10:20J'ai du mal.
10:21Les enjeux, je ne suis pas d'accord avec vous.
10:22Pardonnez-moi du coup, mais les enjeux sont très importants.
10:24Non, non, les enjeux sur...
10:26C'est 300 milliards et les Français peuvent payer pendant des années.
10:28Je veux dire, je veux dire, c'est pas ce que je suis en train de vous dire.
10:32Je vous dis, les querelles entre Mme Pannier-Runacher et M. Retailleau, compte tenu de ce qui nous arrive en France, c'est totalement dérisoire.
10:44Elle en est encore...
10:45Alors d'abord, tu as raison.
10:47D'abord, il se trouve que M. Retailleau, outre d'être ministre de l'Intérieur, il est président d'un parti politique important.
10:55Il a encore... Alors, sauf à nous expliquer qu'il est tenu à un devoir de réserve et qu'il ne doit rien dire du tout, il a encore le droit de parler.
11:04Mais ce qui me gêne le plus, c'est l'utilisation des épithètes comme populiste.
11:09Je veux dire, ça veut dire quoi ? Moi, je considère...
11:11Plus rien.
11:11Non, mais je considère qu'être proche du peuple, c'est pas forcément une injure.
11:17Et puis pour terminer, en ce qui concerne M. Macron, j'ai du mal.
11:20Je vous assure que j'ai du mal.
11:22S'agissant, je le répéterai toujours, d'un syndic de faillite économique, politique et morale, j'ai du mal à l'entendre, faire la morale lui-même.
11:34C'est un peu me demander ce que je ne peux pas entendre.
11:39Non, mais c'est sûr qu'il n'a plus d'autorité.
11:40Oui, mais alors, moi, ce que j'aime pas, ce que j'aime pas, c'est uniquement, on ne peut, avec la Macronie, échanger sur aucun sujet sans se faire taxer, je le répète, de populiste, de complotiste, d'extrême droite, etc.
11:55Je veux pas dire du mal de Gabriel Lattal tous les soirs, parce que c'est, je veux pas, mais alors...
12:01Alors ne le faites pas ce soir.
12:02Alors, je vais dire que je ne partage pas ce qu'il a dit.
12:05Voilà, ça va être combattre.
12:06Là, c'est bien.
12:06Mais je soumets à nos auditeurs ce qu'il a dit.
12:10Alors que nous subissons une vague de chaleur inédite depuis plusieurs jours, nous assistons à un retour d'une forme de climato-scepticisme anti-science très inquiétant.
12:17Donc, est-ce qu'on peut contester les éoliennes sans se faire traiter de climato-sceptique ?
12:25Non.
12:25Est-ce que c'est possible dans la Macronie, en fait ?
12:27Est-ce que c'est possible d'avoir un échange sur le fond avec la Macronie ?
12:31Ça fait huit ans que ça dure.
12:33Ça fait huit ans qu'il y a une forme d'arrogance lorsqu'on n'est pas d'accord avec la Macronie.
12:39C'est les gilets jaunes, c'est le Covid, c'est toujours pareil, c'est les leçons de morale.
12:44Et vous êtes des climato-sceptiques, vous êtes des complotistes, etc.
12:47Est-ce que c'est possible d'avoir un débat sur le fond ?
12:49Surtout que le nucléaire, c'est l'énergie la plus décarbonée qui existe.
12:53Donc, on est bien conscient.
12:54La réponse est dans la question, Pascal.
12:57Ça fait huit ans que ça dure, il n'y a aucune raison que ça s'arrête maintenant.
13:00– Dans la phrase de Gabriel Lettel, vous avez tout ce qui résume notre débat politique,
13:05c'est l'argument d'autorité, la science.
13:07Moi, je connais des scientifiques, William Lee, on lit les mêmes livres sur le sujet,
13:11il y a des scientifiques qui ne disent pas du tout la même chose.
13:13Et là, on nous parle de la science, comme s'il y avait une science sur le sujet.
13:16Argument d'autorité et la peur, c'est toujours pareil.
13:19La peur, la vague de chaleur, vous allez voir, on va tous courir ici.
13:21– Moi, je trouve ça insupportable.
13:23– Oui, je suis d'accord.
13:24– Ça aurait été la ligne directrice de la Macronie, je trouve ça insupportable.
13:30– Ça marche sur tous les sujets.
13:31– Ah, mais c'est la carte sur le Covid, sur…
13:35– Franchement, je parle au premier degré.
13:39– Oui.
13:39– Et je m'adresse à vous, et notamment à Geoffroy, qui connaît bien la politique.
13:43– Et également, M. Fenech, à ma gauche, est-ce qu'aujourd'hui, être député macroniste
13:52et se présenter avec une étude, est-ce que c'est une marque déceptive ou pas ?
13:56Est-ce qu'on peut être encore élu à la prochaine élection en étant macroniste ?
14:00– Bon, alors, moi, je n'aime pas rappeler des choses de ce type, mais là aussi, je vais quand même le faire.
14:06Il n'a pas parlé des éoliennes, M. Macron.
14:09Il y a des éoliennes partout, sauf au Touquet.
14:11– Voilà, il y en a à la boule, ça a défiguré la boule.
14:15– C'est insupportable.
14:16– Il y a des… tout autour.
14:18– Mais vous ne pouvez plus regarder la mer.
14:19– Sauf précisément au Touquet.
14:20– Vous ne pouvez plus regarder la mer avec un sentiment un peu élevé, éthique.
14:27C'est plus possible.
14:27– Il y a un très bon mer.
14:28– Oui, il y a un très bon mer, mais il a réussi.
14:32Et il n'y a pas non plus…
14:33Ce matin, on était avec Pascal-Pierre Garbarini, avocat Corse.
14:37Il n'y a pas d'éoliennes en Corse.
14:38– Ah ben voilà.
14:39– Ça, je peux vous le dire.
14:40– Ah ben voilà.
14:40– Et je ne conseille pas d'essayer d'en mettre.
14:45Dans la bête Bonifacio, je ne pense pas que ce soit une bonne idée de tenter d'implanter des éoliennes.
14:50– Ah oui, parce que quand on aime son pays, on ne veut pas le défigurer.
14:53– Non mais on va finir par penser qu'il n'y a que la violence qui marche.
14:56– Non mais enfin, écoutez.
14:58– Bon, on était avec Jean-François Copé ce matin.
15:01Alors Jean-François Copé, c'est encore autre chose.
15:03Jean-François Copé est donc des Républicains, comme vous le savez.
15:05Il était avec Sonia Moabruc.
15:07Il se trouve que Jean-François Copé est maire de Maud.
15:09Et qu'il est visiblement contre, il était plutôt contre le moratoire.
15:18Voilà.
15:18Il est plutôt pour l'éolienne.
15:20Bon.
15:20Mais il se trouve que Jean-François Copé défend une société qui s'appelle Windstorm, société allemande,
15:29qui demande 44 millions d'euros à un petit village de Charente-Maritime qui s'appelle Puy-Roland,
15:37qui avait décidé en 2010 d'installer des éoliennes et qui en 2019, dans un conseil municipal, a dit on n'installe plus de l'éolienne.
15:44Bon.
15:45Donc cette société Windstorm, grosse société allemande, qui produit effectivement des éoliennes, a comme avocat Jean-François Copé.
15:53Donc évidemment, il y a quand même question du conflit d'intérêts.
15:57Non, on ne pense pas qu'on est un mauvais procès.
15:59C'est quand même un conflit d'intérêts.
16:00Il est avocat, il fait de la médiation pour un groupe d'éoliennes, il a le droit d'avoir son opinion.
16:04D'accord.
16:04Mais il se trouve qu'il est aussi pour les éoliennes en même temps.
16:07Bon.
16:08Et qu'il est...
16:08Non, il est sur la ligne.
16:10Non, il l'a très clairement dit.
16:11Oui, mais pas vraiment.
16:13Alors, s'il y a un truc qui était clair, c'est qu'il n'était pas du tout clair.
16:16Il est sur la ligne, il l'air depuis toujours qu'elle-même, le nucléaire et un mixte complémentaire.
16:22Mais ce n'est pas du tout ce que dit Bruno Retailleau.
16:24Pardonnez-moi, vous avez manqué un épisode, non ?
16:25Si, bien de le dire, on vient d'écouter.
16:27Ben non, il a dit on arrête.
16:28Il n'est pas négatif.
16:30Il n'est pas négatif.
16:32Fais un bras-toi pour voir quels sont les coûts aujourd'hui.
16:35Mais en tout cas, il n'est pas dans une contradiction d'intérêts.
16:37Il est au contraire dans une sorte de cumul d'intérêts.
16:40En plus, il n'y a pas de contradiction d'intérêts.
16:43La deuxième chose, si vous me permettez, il est maire de Meaux.
16:46Il se retrouve face à un maire d'une petite ville de 200 habitants
16:50qu'il attaque au nom d'avocats.
16:53Il n'est pas une médiation.
16:54Oui, il n'est pas une médiation.
16:55Il est français.
16:56Je ne connais pas dans le détail le cas de Jean-François Copé.
16:58En revanche, vous savez que la question des conflits d'intérêts dans la politique
17:01est en train de devenir, c'est le deuxième étage de la fusée de la Haute Autorité pour la Transparence.
17:06Les gens qui quittent le gouvernement aujourd'hui ne peuvent quasiment plus travailler en France.
17:09Ils ne peuvent rien faire.
17:09En tout cas, c'est une catastrophe.
17:12Ce qui n'empêche pas de dire que M. Copé a fait un formidable travail à Meaux.
17:16C'est un maire qui est réélu depuis de nombreuses années.
17:19Ça fait 31 ans qu'il est vraiment matière de sécurité, matière d'environnement.
17:27Sa ville est une réussite.
17:28Ça n'empêche pas de le dire comme ça.
17:29Mais écoutez ce qu'il disait à Séné Maboc.
17:33En tant qu'avocat, j'ai été appelé pour intervenir, pas du tout sur la partie contentieuse, mais en médiation.
17:40Je fais de la médiation à propos d'une histoire d'une entreprise qui avait recueilli l'accord de l'État depuis de nombreuses années
17:47et de trois communes pour faire un projet photovoltaïque.
17:49Au dernier moment, l'une des communes a changé d'avis.
17:51L'entreprise avait entre-temps engagé beaucoup de frais.
17:54Et donc, j'ai été appelé pour négocier ce qu'on fait avec mes confrères avocats.
17:58Encore une fois, c'est un dossier avec le secret professionnel qui va bien.
18:01Il y a eu un changement de position.
18:03Donc, on trouve une solution comme ça se fait.
18:05C'est le rôle de l'avocat auprès de ses clients.
18:08J'aurais pu le faire sur d'autres sujets d'infrastructure de toute autre nature.
18:11Le vrai sujet, c'est que ça n'engage en rien ma position personnelle sur la question des énergies renouvelables.
18:17Et de ce point de vue, Séné Mamou, que les choses soient très claires,
18:20ma position globale, c'est celle de ma famille politique depuis toujours.
18:24Depuis toujours.
18:25Quelle est la position que je crois utile de défendre et qui est très proche de celle de Bruno Retailleau ?
18:30Elle est de dire, après 15 années de développement du renouvelable,
18:34il n'est pas absurde de faire une évaluation de ce que ça coûte, de ce que ça rapporte.
18:39En ayant en tête qu'il faut redémarrer la filière nucléaire,
18:42qu'un mix énergétique aujourd'hui existe.
18:45Moi, personnellement, ma position a toujours été d'être pragmatique.
18:49On a d'un côté une filière nucléaire qu'il faut développer et protéger,
18:53de l'autre un mix énergétique qui existe,
18:55dont il faut évaluer s'il coûte plus qu'il rapporte.
18:57Point barre ! C'est tout !
19:00Sonia lui a demandé deux fois, trois fois, quatre fois,
19:06est-ce que vous auriez signé ce moratoire ?
19:09Il a refusé de répondre à la question et il a dit, je ne sais pas, je ne connais pas le dossier.
19:15Il ne faut pas nous prendre pour des imbéciles, si vous me permettez, Georges Huedac.
19:19La proposition de loi, c'était un fratrat de dispositions qui, quelquefois, était contradictoire,
19:26ce qui fait que le moratoire, ils sont abstenus.
19:29Mais c'est Laurent Wauquiez qui l'a imposé le moratoire, enfin...
19:36Vous devriez faire de la politique.
19:37Je veux dire, Georges...
19:38Tu aurais pu être député, hein ?
19:41Oui, oui, vous auriez pu être député, hein ?
19:42Georges, c'est un amendement de...
19:44C'est un métier, hein ?
19:45Georges, c'est un amendement de Laurent Wauquiez qui a été voté à l'Assemblée nationale,
19:50par les Républicains, et qui n'est pas voté au Sénat par les mêmes Républicains.
19:54Et vous m'expliquez que c'est la position des Républicains.
19:56Non, mais il faut qu'ils s'entendent, hein ?
19:58Entre sénateurs et députés, il faut qu'ils aient la même position, évidemment.
20:02Allez, on ferme le banc.
20:03Voilà.
20:04On va marquer une pause.
20:05En tout cas, je trouve que c'est un dossier vraiment passionnant, ce nucléaire,
20:07parce que tout le monde peut se faire un avis.
20:10Il est maintenant sur la place.
20:10Non, mais cessez, s'il vous plaît, toute fausse modestie.
20:14C'est vous, largement, qui l'avez lancé, le débat.
20:17Ils l'ont lancé tout seul.
20:18Non, mais attendez.
20:19Attendez, si vous l'avez...
20:20Lundi soir, vous n'en avez pas parlé.
20:24Il y aurait peut-être pas eu de...
20:25Non, mais arrêtez, hein ?
20:27Il y a bien tout, sauf la fausse modestie.
20:28Je préfère déjà qu'on se vend.
20:30Ça s'est passé mardi soir au Sénat.
20:31C'est vrai que mercredi, maintenant, on en a beaucoup parlé.
20:33Ben, évidemment.
20:34Mais vous avez raison.
20:35Heureusement que vous êtes là pour faire ça, Pascal,
20:36parce que ça engage vraiment les 300 milliards d'ici.
20:40Mais évidemment.
20:41C'est la programmation pluriannuelle de l'énergie.
20:43Personne n'en entend parler.
20:44Ce n'est pas du tout un sujet à la hauteur de son importance dans le débat public.
20:47C'est gravissime ce qui est en train de se passer.
20:49Et il faudrait au moins que les gens en prennent conscience.
20:51Qu'est-ce qui est en train de se faire, c'est peut-être en train de se jouer 2027, en plus.
20:55C'est vrai.
20:55Je vous le dis.
20:56Pour les uns et pour les autres.
20:57Je ne sais pas.
20:58Là, c'est...
20:59Ah, je ne sais pas.
21:00Sur le nucléaire ?
21:01Vous voyez, vous...
21:02C'est une question de pouvoir d'achat.
21:03Non, mais je suis d'accord.
21:04Je pense que Bruno Retailleau doit s'affirmer, là.
21:06Non, mais il y a d'autres sujets aussi.
21:09Je vais le faire.
21:10Je suis...
21:11Et pas Jean-François Pompé.
21:12C'est vous.
21:13Mais attendez, Jean, je pense que vous avez le...
21:16Il a fait une excellente synthèse.
21:17Vous avez le mot juste.
21:18Voilà, la pause, à tout de suite.
21:24Toujours difficile, et on termine sur le nucléaire, de savoir pourquoi les positions des uns et des autres.
21:30Le solaire et l'éolienne, c'est des marqueurs idéologiques.
21:36Et si tu t'échappes de ça, tu sors du cercle de la raison.
21:41Et évidemment, Gabriel Attal, Madame Pannier-Runacher, Emmanuel Macron, c'est le cercle de la raison.
21:46Mais tu as ça aussi sur l'immigration, sur d'autres sujets.
21:50Et c'est pour ça que c'est assez amusant.
21:52C'est plus la morale que la raison.
21:55Non, non, c'est des mots voisins.
21:57Le cercle de la raison, la morale, tout ça, c'est des mots voisins.
22:01Mais on est dans l'éthique, là.
22:02Vous avez vu le traitement qui est réservé aux spécialistes qui ne sont pas sur la ligne de la doxa officielle.
22:06Oui.
22:06Incroyable, vous avez parlé tout à l'heure de Fabien Bouglet, Philippe Charlet.
22:08Bien sûr, mais Henri Proglio, je le cite tous les jours, Henri.
22:12J'ai plus confiance en Henri Proglio qu'en Agnès Pannier-Runacher.
22:17J'ai envie de dire, mais qui est Agnès Pannier-Runacher ?
22:19La commission d'enquête, elle a été d'une violence pour les sachants.
22:22Mais bien sûr.
22:23Tous les experts ont dit qu'on avait fait radicalement n'importe quoi.
22:26N'importe quoi.
22:27N'importe quoi.
22:27C'était incroyable.
22:28Mais c'est gênant de dire ça.
22:31Qui est Agnès Pannier-Runacher pour nous parler comme ça ?
22:33C'est une professeure de vertu.
22:35Mais qu'est-ce qu'elle a fait ?
22:37Qui justifie qu'elle parle comme ça ?
22:40Elle donne des leçons de vertu.
22:41Elle a la vérité.
22:42Elle n'est pas seule.
22:43Bien sûr qu'elle n'est pas la seule sur ces sujets-là.
22:45Donc moi, effectivement, j'écoute les experts.
22:49D'ailleurs, ça serait intéressant.
22:51Vous faites un débat, ils ne le feront jamais.
22:52Oui, bien sûr.
22:53Henri Proglio, Agnès Pannier-Runacher.
22:55Oui, bien sûr.
22:56Nous les invitons sur Antenne de Cinehout.
22:59Elle ne viendra pas.
23:00Parce que là, elle dure de...
23:01Elle a raison.
23:02Ah oui, oui.
23:03Elle a la raison.
23:03Bon, le CSE, vous avez entendu.
23:06Alors, évidemment, c'est anecdotique.
23:08C'est 34 millions d'euros.
23:09Ce n'est pas grand-chose.
23:10Mais c'est vrai qu'un député, Daniel Labaronne, a publié un rapport d'information sur l'activité du Conseil économique et social environnemental.
23:17Le CSE.
23:18Enveloppe 34 millions.
23:19Bon, ils ne font rien.
23:20Donc, comme ça, le rapport dénonce une activité insuffisante, des rôles math définis, des traitements élevés.
23:25175 conseillers, sans compter le personnel, 154 membres.
23:30Les conseillers travaillent 4 jours par mois.
23:32Ah, quand même.
23:33Ils sont pour un traitement de 2500 euros net.
23:36Ces deux dernières années, 38 seulement d'entre eux ont publié des avis.
23:4038.
23:41Bon.
23:41Quel est le mode de recrutement ?
23:43Qu'est-ce qu'il faut faire ?
23:44C'est été nommé.
23:44C'est bien que vous.
23:45C'est nommé.
23:46Si tu veux être nommé, c'est...
23:47N'importe qui peut faire partie de ça.
23:49Par exemple, a nommé le rappeur Rost.
23:52Oui.
23:52Le rappeur Rost est au Conseil économique et social.
23:54Je vais vous dire...
23:55Mitterrand avait nommé Georgette Le Maire.
23:56Voilà.
23:57Mais parce qu'elle n'avait plus d'argent, là, pour...
23:58Oh, mais alors ?
23:59Bah, elle était...
24:00C'est l'argent du public.
24:01Je crois que ce n'est pas le cas de Rost.
24:03Non, mais c'était une chanteuse qui était en très grande difficulté financière.
24:06Ce n'est pas fait pour récupérer des gens qui sont dans le besoin.
24:09Ah bah, ça n'est fait que pour ça, visiblement.
24:12Apparemment, ça sert à ça.
24:13Ou avoir des gens à recasser, quoi.
24:16Alors, c'est vrai que ce n'est pas le dossier essentiel de France, mais c'est toujours pareil.
24:21Il est symbolique.
24:22Il y a des conventions...
24:23Comment ?
24:24Par an, vous avez dit 30...
24:2534 millions d'euros.
24:26Sur 10 ans, ça fait...
24:28Ça fait 340 millions d'euros.
24:29C'est de l'argent pour tout le monde.
24:30Mais par ailleurs, vous ne pouvez pas demander aux gens de se serrer la ceinture, de payer des impôts,
24:34de faire des efforts dans un contexte budgétaire compliqué.
24:36Si vous ne commencez pas par supprimer ce genre de choses.
24:38Oui, c'est la troisième chambre.
24:40Oui.
24:42Qui sert à...
24:43Qui sert à...
24:43Voilà, la voie consultative.
24:45Si vous voulez faire bouger ces oeufs, il faut 150 000 pétitionnaires.
24:50Par exemple, c'est arrivé avec un manif pour tous.
24:52Je veux dire, si vous me permettez...
24:54D'abord, c'est la dernière ce soir du jeudi.
24:56Après, on se verra moins jusqu'à la fin de vous.
24:58Si vous me permettez, Georges, j'ai l'affection et l'amitié que j'ai pour vous.
25:02Si je voulais synthétiser à chaque fois vos interventions,
25:05c'est qu'il faut que rien ne change.
25:07Il faut créer ?
25:08Que rien ne change.
25:09Ah si, mais moi je suis pour la suppression du CESE.
25:11Ah, ben je n'avais pas compris que vous le disiez comme ça alors.
25:13Non, moi je le pense, oui.
25:15D'ailleurs, il y a un rapport très intéressant du Sénat aujourd'hui.
25:18Mais ça ne sert à rien.
25:19Sur les mille agences, ça sert.
25:20Ça sert à quoi ?
25:23Ça sert.
25:23Il faut que le roi ait un hochet et puisse avoir justement des choses à distribuer.
25:32Ne sous-estimez pas cela.
25:34Il faut pouvoir donner des hochets aux gens.
25:36Mais pour les supprimer, il suffit de changer la constitution.
25:39Les impôts.
25:40Est-ce mission impossible pour trouver 40 milliards d'euros d'économie ?
25:43Qu'est-ce qu'il va se passer à l'automne ?
25:44C'est là que ça va buter ?
25:46C'est une question compliquée, Pascal.
25:47Ça change tous les jours, on n'en sait rien.
25:50Je n'en ai aucune idée.
25:52L'habileté de François Bayrou finit par le rendre illisible toute la séquence,
25:57les rapports de Ford.
25:57Donc, je n'en ai aucune idée, je ne peux pas vous dire.
25:59L'objectif de...
26:00J'ai une petite idée, c'est peut-être qu'on va payer plus d'impôts.
26:02Mais bon, ça c'est...
26:02Bon, François Bayrou, son objectif, c'est ne rien faire pour durer.
26:08Je ne sais pas si...
26:09Non, parce que c'est un vrai sujet chez lui depuis très longtemps.
26:13La dépense publique, la dette, etc.
26:14Peut-être qu'il va arriver avec une copie hyper ambitieuse en disant
26:18maintenant on fait tout sauter et on repart de zéro.
26:21En tout cas, c'est ce qu'il dit quand on lui a eu plus de la question.
26:24Écoutons Marine Le Pen sur les impôts, c'était ce matin sur RTL.
26:29Le problème, si vous voulez, c'est que c'est de la non-politique, pardon.
26:33On s'arrête de respirer et on considère que c'est faire de la politique.
26:37Il y a des décisions à prendre.
26:38Faire de la politique, c'est prendre des décisions.
26:40Or, ils viennent nous dire, ce qu'on va faire, on va faire une année blanche, on va prendre zéro décision.
26:44Non, c'est-à-dire qu'on ne revalorise pas en fonction de l'inflation.
26:47Comme ça, on économise des sous.
26:48Oui, mais d'accord, vous voyez bien que ce n'est pas du tout au niveau.
26:52On attend une baisse massive du train de vie de l'État.
26:56On attend la détermination des dépenses qu'on considère comme toxiques et des dépenses pour lesquelles les Français ne sont plus d'accord.
27:05Vous comprenez ?
27:05Il y a un problème de consentement à la dépense dans notre pays.
27:08Les Français, ce n'est pas tant qu'il y a un problème de consentement à l'impôt, c'est qu'il y a un problème de consentement à la dépense.
27:14Ils ne sont plus d'accord avec la manière dont l'État dépense l'argent.
27:18Elle a raison.
27:21Monsieur Copé sur les impôts, c'était ce matin chez Sonia Mavroque.
27:26J'espère bien que le gouvernement tiendra là-dessus.
27:28Mais en réalité, tout le monde se ment parce que ce budget est infaisable et que ça risque d'être un élément de rupture absolument majeur.
27:35Et c'est ce qui nous inquiète tous parce que c'est un théâtre d'ombre, en fait, où chacun défend des positions qui sont des positions intenables.
27:41Et non seulement pas d'augmentation d'impôts, mais des vraies baisses de dépenses qu'il faut assumer courageusement.
27:46Et c'est toute la difficulté de ce que nous sommes en train de faire en ce moment.
27:49Qu'est-ce qu'on peut baisser alors, par exemple, en dépenses ?
27:52Uniquement des dépenses sociales.
27:54La réforme de l'État.
27:54On ne va pas toucher aux retraites.
27:55Oui, mais...
27:56La réforme de l'État, Pascal.
27:57Oui, mais c'est d'abord la réforme sociale.
28:00Donc la réforme sociale, c'est médecine et c'est retraite.
28:03Retraite et on ne va pas y toucher.
28:05Alors moi, je pense que c'est évidemment ça qui va bouger.
28:09Mais la réforme de l'État, en fait, elle a raison Marine Le Pen sur le consentement non seulement à l'impôt, mais à la dépense.
28:13On parlait du CESE juste avant.
28:15Si vous supprimez, ça ne vous rapportera pas beaucoup d'argent, mais si vous ne supprimez pas ça, une grande partie des mille agences dont le Sénat en effet vient d'expliquer qu'elles ne servaient à rien non plus, ou en tout cas pas à grand chose.
28:24La question du financement, vous vous rendez compte, de tout ce qu'on paye, le financement des ONG, toutes ces choses symboliques qui, mises bout à bout, font de l'argent en réalité.
28:32On cherche 40 milliards.
28:33Des subventions aux ONG.
28:34Moi, j'ai des subventions, oui, aux ONG.
28:36Incroyable.
28:37À la CIMAD.
28:38À la CIMAD, par exemple, sur la question de l'immigration.
28:41Ce genre de choses.
28:42En fait, vous additionnez des choses qui ne servent à rien, qui vous pouvez donner à 1 ou 2 milliards, et vous avez une partie des 40 milliards.
28:47Depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron, il y a eu 150 000 fonctionnaires de plus depuis 2017.
28:53C'est ce que j'allais dire.
28:54En fait, vous dites, on ne peut pas la dépense de l'État.
28:58On nous parle de la réduction du nombre de fonctionnaires depuis Nicolas Sarkozy.
29:02Il a fait 1 sur 2, qui était renouvelé.
29:05Et depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron, on en a 150 000 en plus.
29:10Donc, si on ne touche pas à ça, on n'y arrivera jamais, Pascal.
29:13On a 1 million de fonctionnaires de plus que l'Allemagne.
29:15Et sur la dépense sociale, vous faites quoi ?
29:17Sur la dépense sociale, vous restreignez, vous durcissez les conditions.
29:21Donc, 3.
29:23Précisément.
29:23Comment ?
29:24Précisément.
29:24Retour au travail.
29:25Comment ?
29:26Retour au travail.
29:27Retour au travail.
29:28Le RSA, on est déjà en train de le faire, retour au travail.
29:31Il y a quand même, ce que nous coûte, l'immigration, l'accueil, etc.
29:35Il y aurait peut-être des choses à voir.
29:36On enlevait la ME, peut-être.
29:38La ME, non ?
29:39C'est même pas ce qui coûte le plus cher.
29:40Monsieur Moscovici.
29:41Monsieur Moscovici, sur les impôts.
29:43Alors, ce qui est formidable, c'est que, monsieur Moscovici,
29:46je crois que le PS a fait moins de 2% aux dernières élections présidentielles.
29:49Et vous n'avez que des socialistes dans des postes importants.
29:51Président du Conseil constitutionnel, président du Conseil d'État, etc.
29:54C'est sidérant, la France.
29:55Ils ont le pouvoir de paralysie et de blocage exceptionnel.
30:07J'ai vu quand même un article merveilleux dans Le Monde
30:09qui critiquait la Cour suprême parce qu'elle était conservatrice
30:14et qu'elle embêtait un peu Trump.
30:16Mais il n'aurait pas l'idée de critiquer le Conseil constitutionnel
30:20parce qu'il est, en vérité, uniquement pris par des gens de gauche
30:23et qui paralyse complètement toute velléité de lutter contre l'immigration invasive.
30:29Ça, il n'est pas question de...
30:30Grâce au RN, quand même.
30:32Écoutons, pardon.
30:33Vous pouvez remettre là-dessus juste un mot ?
30:34Monsieur Ferrand a été nommé grâce au RN.
30:36Moi, je pense que l'une des réformes essentielles à faire,
30:39sans quoi 2027 ne servira à rien,
30:42c'est de rappeler au Conseil constitutionnel
30:44l'origine de ces pouvoirs qui étaient voulus par le général de Gaulle,
30:48c'est-à-dire vérifier la constitutionnalité des lois
30:51par rapport aux articles de la Constitution.
30:53Or, ils se sont arrogés un pouvoir exorbitant
30:56en disant, si, on va contrôler aussi la conformité au bloc de constitutionnalité.
31:00Donc, déclaration des droits de l'homme, des citoyens...
31:03Les principes...
31:03Et les principes généraux des lois.
31:05Les principes fondamentaux.
31:07Donc, le Conseil constitutionnel est devenu un organe politique.
31:09Écoutez, monsieur Moscovici.
31:13Dans une démocratie, l'impôt n'est jamais un tabou.
31:16Et réfléchir sur le montant des impôts,
31:18comme réfléchir sur qui paye les impôts,
31:20sur la justice fiscale, c'est parfaitement normal.
31:23Simplement, là aussi, je voudrais faire une remarque,
31:24toujours un chiffre.
31:25C'est le taux de nos prélèvements obligatoires.
31:27Il est le plus élevé d'Europe.
31:28Nous sommes à 43%.
31:29La moyenne de nos partenaires est à 39,8%.
31:32Donc, on se dit qu'on peut aller au-delà.
31:34Ça veut dire que nos marges de manœuvre sont limitées.
31:36Autrement dit, je dis, pas de tabou sur l'impôt.
31:39Naturellement, il y aura un débat fiscal.
31:40Prétendre qu'il n'y en aura pas, ça serait un mensonge.
31:42Mais l'essentiel doit être fait sur des économies en dépense.
31:48On ne sait toujours pas sur quelles dépenses.
31:51Par ailleurs, il ne faisait rien de tout ça quand il était au gouvernement.
31:54On avait fait une bonne réforme sous Nicolas Sarkozy.
31:57C'était le conseiller territorial.
31:58Il était à la fois conseiller régional et conseiller départemental.
32:01Ça a été abrogé par François Hollande.
32:04La fonction publique territoriale, ça reste une usine à gaz.
32:07Personne n'est tout.
32:07On était ce matin avec Philippe Jean-Louis.
32:11Philippe, c'est le prénom.
32:11Jean-Louis, c'est le nom.
32:13Il est père de famille.
32:13Il a été victime d'un home jacking.
32:15En fait, son épouse a été victime d'un home jacking.
32:20Lui n'était pas présent sur place.
32:22Et c'était le soir de la finale de la Ligue des champions.
32:24Il habite dans une maison dans Paris.
32:26Il témoignait ce matin sur notre antenne.
32:28Son épouse a été fortement choquée.
32:31Dans la maison, il y avait son épouse.
32:33Il y avait sa fille qui a 15 ans.
32:34Et une amie de sa fille.
32:35Je vous assure, écoutez son témoignage.
32:38Parce que ça fait froid dans le dos.
32:40D'abord, comment ça s'est passé ?
32:42Comment ces cambrioleurs sont entrés ?
32:44Ils sont passés par-dessus une clôture, un portail.
32:49Et ils ont une masse de chantiers, de petits modèles,
32:52que l'on appelle une massette.
32:54Et ils défoncent une porte blindée.
32:57Je n'ai pas la notion du bruit que ça peut faire.
33:01Je vois déjà qu'on claque une porte à 3h du matin.
33:03Je ne me permets pas de le faire pour réveiller personne.
33:06Quand vous dites qu'ils ont défoncé une porte blindée,
33:07la porte d'entrée est blindée chez vous ?
33:08La porte d'entrée était blindée, oui.
33:10Et ils ont réussi à la dégonder.
33:12Donc je ne sais pas.
33:13C'est des gens qui avaient repéré, sans doute ?
33:16Je n'ai pas le sentiment.
33:17Ils étaient cagoulés.
33:18Ils étaient donc armés de cette massette.
33:20Mais la gardienne qui habite à 300 mètres m'a dit
33:22qu'il n'y avait que des gens cagoulés dans la rue
33:25à partir de 22h, 23h.
33:27Il n'y avait que ça dans la rue.
33:29Philippe-Jean-Louis Cade-Donay également des nouvelles de son épouse.
33:33C'est un petit peu comme un vase qui a été cassé
33:36et que l'on a reconstruit.
33:38Donc c'est l'intérieur qui est abîmé.
33:42Donc elle a peur de beaucoup de choses.
33:45Moi je la trouve, comme notre fille, très courageuse.
33:52Mais elle est incapable de venir en parler.
33:54Donc elle a peur du moindre bruit,
33:58un claquement de porte,
33:59quelqu'un qui va la frôler dans la rue.
34:01Donc elle refuse d'être toute seule.
34:05J'ai la chance d'avoir...
34:06On a la chance d'être bien entourée.
34:08Il y a eu un petit peu...
34:09Il y a eu beaucoup de bienveillance autour de nous.
34:11Et ça me permet d'être très, très, très présent auprès d'elle.
34:15À 15 ans, être réveillée par les cris de sa mère
34:18qui implore que ça s'arrête.
34:19Et on entend, les coups continuent.
34:24On se dit, est-ce qu'on va partir ?
34:26Elle a eu l'idée, à un moment donné, de s'échapper par le toit.
34:31Et elle s'est dit, mais je ne peux pas abandonner ma mère.
34:32Et donc, elles ont tout de suite, avec sa copine qui était là,
34:39eu le réflexe de faire le 17.
34:42Elles ont fait le 15, le 18, le 17.
34:44Enfin, elles ont fait tout ce qu'elles pouvaient.
34:45C'est ce qui a attiré l'attention du deuxième individu
34:49qui a entendu qu'il y avait du bruit.
34:51Et qu'elles ont donc rencontré,
34:54elles ont pu échanger avec ce charmant monsieur.
34:57Si ma femme accepte de témoigner par mon intermédiaire,
35:01c'est pour que les gens comprennent que ça ne concerne pas
35:03que les bobos, puisque je lis les réseaux sociaux,
35:06les bobos de gauche qui votent et c'est bien fait pour eux.
35:10Ça concerne tout le monde.
35:12Et c'est le strict hasard.
35:13Le hasard est venu frapper à notre porte.
35:16Ce sera demain.
35:17Bien évidemment que je ne vous le souhaite pas,
35:18ce sera chez vous.
35:19Tant que ça n'ira pas frapper à la porte
35:22de quelqu'un qui fait de la politique,
35:24qui est très connu,
35:25je pense qu'il ne se passera rien.
35:27On a regardé un peu la jurisprudence
35:29de ceux qui subissent un home,
35:31H-O-M-E, un home jacking.
35:35Il n'y a pas de mort, bien évidemment.
35:38D'ailleurs, pour Bernard Tapie,
35:41lorsqu'il y a eu le home jacking,
35:42on n'a jamais retrouvé encore ceux qui l'ont agressé.
35:44On est sur des peines de deux ans, trois ans, max.
35:48On était avec Pascal Pierre Garbarini ce matin,
35:49il avait une affaire de ce type,
35:51il était parti civil.
35:54Les cambrioleurs, les voyous,
35:56ont été condamnés à deux ans de prison.
35:59Ça ne peut pas marcher.
36:00Il faut aller aux assises.
36:01Et je vous répète,
36:02ça ne peut pas marcher.
36:03Je vous répète que la justice n'est pas laxiste.
36:06Sur les délits financiers,
36:08y compris les fraudes fiscales,
36:09ils peuvent aller jusqu'à 7 et 8 ans,
36:12y compris contre des délinquants primaires,
36:14qui ne versent pas le sang.
36:15Ni sur les délits sexuels.
36:16Donc, si vous ne mettez pas des peines planchées très puissantes,
36:20c'est-à-dire qu'un home jacking,
36:22ni vous ni moi n'en feront autour de cette table,
36:24nous sommes d'accord.
36:24Nous n'en trouverons jamais.
36:26Nous sommes toujours d'accord chez des gens
36:28lorsque nous n'avons pas été invités.
36:29Nous sommes toujours d'accord.
36:31Donc, ces peines-là devraient être maximum.
36:33Tu rentres chez quelqu'un,
36:35ça devrait déjà être une peine maximum,
36:37immédiate, une peine planchée.
36:39Mais ce n'est pas un an ou deux ans.
36:41Parce que ça, ça peut quand même être dissuasif.
36:42Dissuasif.
36:43Je veux bien qu'on me dise que la peine de mort,
36:44ce n'était pas dissuasif.
36:45Je le crois volontiers.
36:46Mais ça, c'est quand même...
36:48Si celui...
36:49Ça, ça serait dissuasif.
36:50Mais évidemment.
36:51Parce que les gens...
36:51Pourquoi ils rentrent, les gens ?
36:52Pour voler ?
36:53Ce n'est pas la peine,
36:54ce n'est pas le quantum.
36:55C'est l'exécution.
36:56La certitude qu'on va exécuter la peine.
36:58Ils rentrent pour voler.
36:59Il va faire encore un autre sujet.
37:00Ils rentrent pour voler.
37:01Nous sommes d'accord, les gens.
37:02Et puis prendre peut-être un peu plaisir
37:04à torturer des gens.
37:05Ça existe aussi.
37:06Mais comment on oblige les juges
37:07en fait à les appliquer ?
37:08Puisque Nicolas Sarkozy...
37:09Il faut changer les lois.
37:10Non.
37:11Mais Nicolas Sarkozy l'avait fait.
37:12Il faut changer les lois.
37:14Il l'avait fait, Nicolas Sarkozy.
37:15Oui, mais on peut toujours
37:16descendre en dessous du plancher.
37:17Il y a toujours une trappe.
37:18Et les juges ont mis les pieds au mur.
37:19En donnant spécialement motivés,
37:20on peut toujours descendre en dessous.
37:21Donc, c'est ce que je dis.
37:22Ça ne suffit pas de faire des faits.
37:23Cette dame qui a été frappée,
37:26cette dame qui a été frappée,
37:28qui effectivement est traumatisée.
37:30À vie.
37:32Devant ses enfants.
37:33Enfin, devant sa fille.
37:34Malheureusement, et je ne veux pas encore une fois
37:36jeter le discrédit sur l'ensemble
37:38du corps des magistrats.
37:40Mais il y a beaucoup de...
37:41Il y a des magistrats, genre...
37:43Oui.
37:43Même quand tu leur racontes ça,
37:46on ne sent pas une empathie particulière.
37:48Bon, dernier passage.
37:49Ah non.
37:50Dernier passage.
37:51Dernier passage.
37:52Monsieur Jean-Louis a évidemment
37:53échangé avec les policiers.
37:55Alors, ce qu'il dit là,
37:55c'est sans doute peut-être le plus fort.
37:57Écoutez ce qu'il dit,
37:58ce que lui ont rapporté les policiers
38:00sur la sécurité à Paris.
38:02J'ai demandé un petit peu
38:03qu'est-ce qu'on pouvait faire, nous.
38:04Qu'est-ce qu'on pouvait...
38:05Comment on pouvait améliorer notre sécurité.
38:09Le message est très clair.
38:11Personnellement, je ne peux rien faire.
38:13La meilleure chose que je puisse faire,
38:15c'est de quitter la ville de Paris.
38:17Qu'ils n'ont pas les moyens de protéger.
38:21Donc, quand vous entendez ça,
38:23et que moi, j'ai signé un contrat moral
38:24comme tout le monde, avec la ville,
38:26je suis venu, je pensais être protégé.
38:29Et je me rends compte que la justice
38:31fait en sorte que je ne sois pas protégé
38:33et que si on arrête ces individus,
38:36le message qui sera passé,
38:37c'est que vous pouvez continuer.
38:38Il ne se passera jamais rien.
38:40Donc, le conseil des policiers
38:42que j'ai croisés, certains,
38:44c'était, écoutez, nous,
38:45on ne peut plus assurer la sécurité
38:46de tout le monde.
38:47C'est comme ça.
38:49Idéalement, il faut quitter la ville de Paris.
38:52C'est vrai que les trois quarts
38:53des homejacking ont lieu à Paris.
38:54Les policiers lui ont dit, donc.
38:56Il y a deux homejacking par jour.
38:58Vous vous rendez compte ?
39:00Et 600, je crois, 600 cambriolages
39:02par jour en France.
39:05Je peux dire l'ordre de grandeur.
39:08Voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet,
39:11sur ce que certains appellent un fait divers
39:12et qui est en l'espèce un fait de société.
39:14Et dans un amendement,
39:15des députés écologistes et de gauche
39:17veulent limiter l'impact médiatique
39:19des faits divers dans les médias publics.
39:22Je ne pensais pas qu'on en arriverait là.
39:24Mais là, ce n'est pas ça.
39:25Si l'immigration n'est pas mise en cause,
39:30ça ne les dérange pas, ça.
39:32Mais ce qu'ils ne supportent pas,
39:35c'est qu'on puisse, d'une certaine manière,
39:38mettre en cause l'immigration
39:39à travers les faits de société.
39:42Il y a des exceptions.
39:43Par exemple, l'affaire de la mosquée,
39:45ça ne les a pas dérangés,
39:47même s'il est apparu que,
39:49alors que c'était censé être un islamophobe,
39:51que le type était démon.
39:53Mais en dehors de cette exception,
39:58ce qui est étrange,
40:00c'est qu'il souhaite que le service public
40:05fasse ça,
40:07mais il le fait déjà.
40:09C'est un procès d'intention très injuste
40:11envers France Inter et France Info,
40:13qui ont précédé leur désir.
40:17– Ce n'est pas eux qui sont visés.
40:18– Ah si, ils parlent des médias publics ?
40:20– Mais cela dit, on ne devrait pas rigoler.
40:23– C'est Dieu ce qui est évident.
40:24– C'est Dieu ce qui est évident.
40:24– Alors écoutez, Bruno…
40:25– Cette adresse-là est par rapport au service public.
40:27– Non, mais vous avez dit que le service public
40:30a déjà accepté.
40:31– Évidemment, on a accepté, ils ont visé.
40:33– Mais on ne devrait pas rigoler.
40:34– Non, écoutez, la pulsion de censure
40:39dans notre pays, petit à petit,
40:41jour après jour, on ne se rend pas compte.
40:43Vous regardez, aujourd'hui, par rapport à il y a un an,
40:46la liberté d'expression est moins grande.
40:48On n'est plus menacés.
40:50C'est quand même…
40:51Écoutez, la soi-disant patrie des droits de l'homme,
40:54c'est quand même très grave, on accepte ça.
40:55– En quoi elle est moins grande, Mme Lévy ?
40:57– Parce qu'il y a des gens qui ont des procès.
40:59– C'est pas vrai.
40:59– C'est pas vrai, grâce aux réseaux sociaux,
41:02grâce à CNews, grâce au JDD,
41:04elle n'est pas moins grande, c'est pas vrai.
41:06– Ce que veut dire Elisabeth, c'est qu'il y a l'intimidation
41:08et parfois il y a des gens qui ne parlent pas
41:09parce qu'ils ont peur.
41:09– Il y a une chose qui est assez nouvelle quand même,
41:14moi je trouve ça terrifiant cet amendement,
41:16c'est le réel existe, on n'a pas envie de le changer,
41:18donc on va faire en sorte que vous ne soyez pas au courant du réel.
41:20– C'est la Pratine, mais c'est la Pratine !
41:23– Bien sûr !
41:24– Je vous propose d'écouter Bruno Retailleau
41:26sur cet amendement proposé par les écologiques,
41:28je pense que j'ai l'impression qu'il dit tout.
41:31– Je pense que la gauche se dévoile,
41:33la gauche française malheureusement,
41:34bien souvent, elle montre qu'elle est pour la liberté d'expression,
41:37quand ça va pour elle,
41:39dans son sens,
41:40mais je trouve que vouloir interdire l'information,
41:42c'est stupéfiant,
41:43ce serait d'ailleurs évidemment anticonstitutionnel.
41:46Je crois que les Français,
41:48et la France, c'est un pays amoureux de la liberté,
41:50c'est un pays amoureux de la liberté,
41:52voilà, c'est ce que nous sommes dans notre identité,
41:54et la liberté, c'est d'abord la liberté d'expression,
41:57et c'est la liberté de la presse,
41:59donc que cela pèse ou non aux politiques,
42:02il faut que les journalistes, les médias,
42:04fassent leur travail, c'est tout.
42:05C'est ce que les Français leur demandent.
42:06Il est très optimiste quand même,
42:08quand il dit que la France est un pays amoureux de la liberté,
42:11moi je ne vois pas les Français,
42:12je vois les Français dire,
42:13oui, il ne faut pas critiquer les religions,
42:15ce n'est pas bien,
42:16accepter petit à petit,
42:18que par exemple le domaine de l'humour,
42:20dans les affaires de MeToo,
42:22tout le monde accepte,
42:22qu'on n'ait plus rien le droit de dire,
42:24parce que c'est sexiste,
42:25je suis désolée.
42:26– Ce n'est pas les Français, Elisabeth.
42:27– Pardon, William,
42:28je vais quand même aller jusqu'au bout,
42:29je ne vois pas les Français se soulever pour la liberté.
42:31Je suis navré,
42:33le Covid, on l'a déjà dit beaucoup,
42:35je ne vois pas cela,
42:36je trouve que les Français n'aiment plus la liberté.
42:37– Que les Français ne se soulèvent
42:39ni contre l'absence de liberté des médias,
42:41ni contre l'immigration invasive,
42:44je suis bien d'accord,
42:45mais les Français ne sont pas plutôt allergiques à la liberté,
42:49ce n'est pas vrai.
42:49– Non, mais ce que veut dire Elisabeth,
42:51et elle a raison,
42:52c'est que personne ne bouge.
42:53– Ça, c'est sûr,
42:54ils sont d'une passivité invraisemblable.
42:56– Alors, vous dites la même chose ?
42:58– Non !
42:59Je suis désolé, vous voulez sonder,
43:01ils sont à 60%, 70%.
43:02– C'est facile de répondre dans un sondage,
43:04à un moment,
43:05il faut aussi avoir le courage de donner ses opinions.
43:06– Non, mais dis-moi,
43:08dis que les Français sont passifs, oui,
43:11mais ne dis pas qu'ils soient contre la liberté.
43:13– Non, j'ai dit qu'ils s'en foutent.
43:14– C'est encore pire,
43:15d'une certaine manière, c'est encore pire.
43:16– Non, mais ils le sont,
43:17mais ils ne font rien, donc…
43:18– Je dis qu'ils sont pires.
43:19– Les gens sont ce qu'ils font.
43:21– Les gens sont ce qu'ils font, chers camarades.
43:24– L'être français…
43:25– Il n'y a pas d'amour,
43:26il y a des preuves d'amour.
43:27– Oui, mais l'être français
43:28n'est peut-être pas ni proche de la haine,
43:32ni proche de l'amour,
43:33ni de grande saloperie
43:35dans les grands actes d'héroïsme.
43:37– Non, mais ça doit être un peu vrai.
43:39Moi, j'ai été très marqué en début de semaine
43:41par un homme qui est venu,
43:42qui nous a parlé de l'Iran entre 1977 et 1979.
43:46Qui me dit,
43:46l'Iran en 1977-79,
43:47avant le communisme,
43:50c'était comme la France aujourd'hui.
43:51C'était pareil.
43:52Et il nous disait,
43:53vous n'y croyez évidemment pas.
43:55Je ne crois pas que ce soit possible
43:57une révolution,
43:58évidemment en France,
43:58de type de ce qui s'est passé en Iran.
44:00Au fond, moi, je n'y crois pas,
44:02je n'imagine pas
44:03un mollah quelconque
44:05à la tête de ce pays
44:06dans les cinq ans
44:07et qui transformerait la France
44:10comme l'Iran a été transformée.
44:13Personne n'a bougé.
44:14Personne ne bouge jamais.
44:16Et quand ils sont rentrés
44:17dans le palais d'hiver,
44:18ils étaient une petite poignée,
44:19ça a duré 90 ans
44:20et personne ne bouge jamais.
44:22Donc c'est comme ça.
44:24Et paraît-il que
44:25Jean-Luc Mélenchon,
44:25il lit beaucoup en ce moment.
44:27Je crois que c'est vous
44:27qui disiez ça, non ?
44:28Quelqu'un a dit
44:29sur ce plateau cette semaine,
44:31il passe son temps
44:32à lire ce qui s'est passé
44:33sur la révolution de 1917.
44:34parce que c'est toujours
44:35une petite poignée d'hommes.
44:38Si vous êtes d'accord,
44:39c'est en train de parler.
44:39Je ne serai pas dans cinq ans,
44:40mais vous ne pouvez pas exclure
44:41dans plus de temps.
44:42On ne parle pas de la même chose,
44:43on parle de la résilience,
44:44c'est des gens qui ne bougent pas.
44:46Vous allez bouger ?
44:47Vous allez sortir dans la rue ?
44:48J'essaie de me battre, monsieur.
44:50Ben oui.
44:50Vous essayez un peu de me battre.
44:52Mais vous avez raison,
44:53on essaye.
44:56Boilem Sansal, par exemple,
44:57c'est intéressant,
44:58Boilem Sansal.
44:58On va te fixer samedi.
45:00C'est le 5 juillet.
45:01Écoutez ce qu'a dit Kamel Daoudi
45:02qui était sur France Inter ce matin.
45:05C'est un homme qui est en prison
45:06pour ses opinions,
45:07parce que c'est un écrivain.
45:08On en a fait le procès,
45:09on l'a condamné à cinq ans là-bas.
45:11On a fait un procès d'intention
45:14contre lui ici en France
45:15par certains tribunaux médiatiques
45:16et ça, c'est douloureux.
45:17Ça, on dit beaucoup sur l'Algérie.
45:19Ça, on dit beaucoup aussi sur la France.
45:20Je garde espoir comme tout le monde,
45:21mais ce matin,
45:22en lisant l'une des principaux journaux
45:24aux Algériens,
45:25c'est une douche froide.
45:27C'est le même titre
45:27qui a été publié par pratiquement
45:29tous les journaux
45:29avec la même question
45:30de quoi se mêle la France
45:31et sachant que j'étais
45:33un journaliste alzerien
45:34pendant 20 ans,
45:35quand on a le même titre
45:36sur les mêmes unes
45:36le même jour,
45:38ça veut dire que l'instruction
45:38est venue d'en haut
45:39et ça n'augure pas
45:42de quelque chose de bon.
45:43Et Marine Le Pen
45:44a été très...
45:46a montré ce matin
45:48une forme de colère
45:50sur cette situation.
45:52Il devait y avoir
45:53une réponse graduée
45:54de la part du gouvernement.
45:56Pour l'instant,
45:56la réponse graduée,
45:57elle est de la part de l'Algérie
45:58qui, chaque jour,
45:59en réalité,
46:01mène contre la France
46:01une guerre plus dure,
46:04plus absurde,
46:05plus injuste
46:06et plus scandaleuse.
46:09Ce ne serait pas graduée,
46:09moi, ma réponse.
46:10Ce serait quoi ?
46:11Ma réponse,
46:12c'est la suppression totale
46:13de l'ensemble des visas,
46:15y compris pour les dirigeants algériens.
46:17Ce serait l'absence totale
46:19de renouvellement des visas.
46:21On a plus renouvelé
46:22de visas...
46:22On coupe le robinet complètement.
46:23Sous M. Retailleau,
46:24là, on a plus renouvelé
46:25de visas d'Algériens en France
46:28que l'année précédente.
46:29Si c'est ça,
46:29la réponse graduée,
46:30pardon,
46:30mais ça ne va pas
46:31dans le bon sens.
46:32C'est-à-dire que
46:33je taperai du poing sur la table
46:34parce que ce qui se passe
46:35avec Bolem Sansal,
46:36c'est une honte absolue.
46:38Je veux dire,
46:39ils vont pousser cet homme
46:42à la mort.
46:45C'est quand même...
46:46Quand on ne fait pas la morale,
46:48c'est pas mal
46:48de prendre des otages
46:49comme l'Algérie et l'Iran.
46:50C'est mieux d'en prendre
46:51que d'en avoir
46:52comme la France et Israël.
46:53On ne vous embête pas.
46:55Ils sont...
46:55M. Barraud,
46:56il est vraiment très poli
46:58avec l'Algérie et l'Iran.
47:00Il se permet d'autres privautés
47:02par rapport à d'autres pays.
47:04Non, mais là,
47:04on a la démonstration.
47:05D'ailleurs,
47:06on pourrait même ajouter
47:06l'Ukraine,
47:07si vous voulez.
47:07La démonstration
47:08que les grandes proclamations,
47:10si vous voulez,
47:10suivies de rien,
47:12c'est encore pire.
47:13C'est-à-dire...
47:14Non, vous avez entendu
47:15Emmanuel Macron sur l'Iran ?
47:17Vous avez entendu ?
47:18Tiens, vous voulez qu'on l'écoute ?
47:19Oui, franchement,
47:20mettez-le parce que...
47:21Alors, on rappelle
47:23que les deux otages,
47:24on a eu des nouvelles
47:25rassurantes sur eux,
47:26mais dans le même temps,
47:27on a appris qu'ils aient été
47:28poursuivis pour agents.
47:31Du Mossad.
47:32Pourtant, on s'est écrasés
47:33devant l'Iran.
47:33Du Mossad.
47:34Donc, effectivement,
47:35ils risquent la peine de mort,
47:36ni plus ni moins.
47:36Écoutez Emmanuel Macron.
47:37Le choix qui a été fait
47:39est une provocation
47:43à l'égard de la France,
47:44une offense
47:46et un choix inacceptable
47:49d'agressivité.
47:53Parce que nos deux compatriotes
47:55sont allés là-bas
47:57avec des engagements
47:57qui sont tout à fait respectables.
47:59Ce sont des enseignants,
47:59ils avaient un engagement syndical.
48:02Mais se permettent de dire
48:03que ce sont des agents de l'étranger
48:06qui auraient déstabilisé le régime,
48:07etc.
48:09Je pourrais dire simplement
48:10que c'est fantaisiste
48:11si ça n'était pas criminel.
48:13Et donc, c'est inacceptable
48:14pour la France.
48:15Nous protégerons nos enfants
48:16et je peux vous dire
48:17que la réponse
48:18ne se fera pas attendre.
48:19Ah bon ?
48:20Écoutez, d'accord.
48:21Mais Pascal...
48:22Il n'y a rien à reprocher
48:24à ces mots-là.
48:24Ce sont des mots...
48:25Non, il y a à reprocher
48:26que ce soit des mots
48:27qu'au début de l'opération israélienne.
48:29Rappelez-vous
48:29combien de fois
48:30il a expliqué
48:31« Oh, attention,
48:31on n'a rien fait,
48:32on n'est pas du tout... »
48:33Alors Israël a le droit
48:34de se défendre
48:35mais tout de suite après
48:35il a condamné.
48:37Donc il a vraiment
48:37comment dire
48:39été sympa avec les Iraniens.
48:41Ça ne sert à rien.
48:42Le fait...
48:42Non mais là,
48:43sa déclaration...
48:44Oui, ben j'attends...
48:45Si vous voulez...
48:45La déclaration,
48:46elle est celle
48:47d'un président de la République
48:48On a entendu
48:48qu'on en veut...
48:49Oui, l'Ukraine,
48:50on ne laissera pas Poutine.
48:51D'accord.
48:52Ensuite, on a...
48:53Non mais franchement,
48:54on a entendu
48:54pour boire l'hémis en salle
48:55et maintenant...
48:56Le deuxième journaliste
49:00Christophe Glez.
49:02Quand j'ai entendu
49:02la réaction officielle
49:03de la France
49:04qui trouve que la condamnation
49:05est trop lourde
49:06en quelque sorte...
49:07Mais c'est le principe même
49:08de la condamnation
49:09qui est condamnable
49:10et pas le montant
49:11de cette condamnation.
49:12C'est un journaliste
49:12qui a été fait
49:13un reportage sur le sport
49:14et qui se retrouve
49:14en prison
49:15pour 7 ans.
49:17Colère et Paris,
49:18ça fait 3 ans
49:20qu'ils sont otages.
49:22Vous en avez beaucoup
49:23entendu parler, vous ?
49:25Franchement, 3 ans.
49:27Bon, c'est tout.
49:29Ben, t'es nerveuse.
49:30Ah si, ça m'énerve.
49:31Ben non, mais...
49:32Si, ça m'énerve.
49:33Moi aussi, je trouve ça terrible.
49:35Et Christophe Glez,
49:36on m'a étouffé l'affaire.
49:37Bien sûr.
49:37Il ne fallait pas en parler.
49:38Personne ne nous...
49:38Pas de question, pas de vaille.
49:39Pas de vaille.
49:41Personne ne nous respecte,
49:42en fait.
49:42Un an qui n'est un chien.
49:43Personne ne respecte la France.
49:45Voilà le bilan
49:46d'Emmanuel Macron.
49:47C'est quand même un peu...
49:47Oui, mais c'est aussi la presse.
49:50C'est-à-dire...
49:51Si le sache,
49:51il n'y a pas de grâce
49:53lors de la fête nationale.
49:55Samedi.
49:55Au moins, la vie de l'air,
49:56c'est la rupture.
49:57Il ne peut pas y avoir quelque chose.
49:58Vous y croyez, vous ?
49:59Ah oui ?
50:00Ah, vous pensez
50:00qu'Emmanuel Macron
50:01va faire la rupture ?
50:01Ah ben, je ne vois pas
50:02ce qu'on pourrait faire.
50:03Vous êtes frais, comme je...
50:04Je voulais vous dire
50:05que dans nos années scolaires
50:08de l'enfance,
50:09de septembre à juin,
50:12la traversée
50:12paraissait longue.
50:15Et aujourd'hui,
50:17on a...
50:18Quand on était enfant,
50:19on avait toujours l'impression
50:20qu'on avait dix ans
50:21que le temps prenait son temps.
50:24Et on ne parle plus
50:26en année scolaire,
50:27on parle en saison.
50:28Et cette saison s'achève.
50:312024-2025,
50:33pour nous,
50:34pour moi,
50:34et finis.
50:36On va partir.
50:37Vous vous souvenez
50:37de ce mot
50:38de grandes vacances ?
50:39Oui.
50:40C'était joli.
50:41On attendait...
50:41On ne dit plus maintenant.
50:42On attendait les grandes vacances.
50:44Vous partez d'autre reste.
50:46Soyez tranquille.
50:46Et comment ?
50:47Soyez tranquille.
50:48La maison va être ferme et contenue.
50:49Donc, ce que je voulais vous dire,
50:51c'est qu'effectivement,
50:52et je remercie bien sûr
50:53Serge Nedjar,
50:54qui nous fait confiance,
50:56mais vraiment,
50:57je voulais vous dire,
50:58c'est vrai que l'émission
50:58le soir a un certain succès,
51:02mais c'est un plaisir
51:04d'être ensemble.
51:05C'est un plaisir
51:05de commenter l'actualité.
51:07On la commente sérieusement,
51:10mais c'est vrai,
51:11j'espère aussi,
51:12avec de temps en temps,
51:12un peu de légèreté.
51:13Je pense que les gens
51:14vous connaissent,
51:15vous aiment,
51:17ils vous aiment,
51:17ils vous apprécient,
51:19ils nous aiment,
51:21parce que c'est très important.
51:22Les gens détestent l'idée
51:24qu'on ne s'entendrait pas.
51:26Oui.
51:27Ils aiment beaucoup...
51:29Si on peut s'engueuler
51:30de temps en temps,
51:31ils ne sont pas ennemis non plus.
51:33Je suis d'accord,
51:34mais ils ont sans doute
51:35leur chouchou.
51:37Et quand ils voient Elisabeth,
51:38ils disent pourquoi Pascal
51:39vous coupe la parole,
51:40etc.
51:41Même par rapport
51:43à d'autres personnes.
51:44Il ne faut pas croire.
51:45Il n'y a pas qu'Elisabeth.
51:47J'ai toujours remarqué
51:49que les gens détestent
51:52l'idée que les gens
51:53qui font de la télé,
51:54au fond,
51:54ne s'aiment pas vraiment.
51:56Et il se trouve
51:56qu'il y a une atmosphère
51:58agréable
51:59et que ça doit se voir.
52:01Et qu'on s'aime bien.
52:02Voilà.
52:03Et qu'au-delà
52:04de l'atmosphère agréable,
52:05il y a de l'affection,
52:06de l'amitié,
52:07de la tendresse
52:08pour les uns et les autres.
52:09Donc je vous lève
52:10oui.
52:11C'est une belle aventure.
52:12Mais non,
52:12mais je voulais vous le dire.
52:13Alors, vous êtes là ce soir.
52:15Je pense à Philippe Bilger,
52:16bien sûr,
52:16qui est absolument...
52:18Qui a beaucoup de tendresse
52:19pour Jéphiliane.
52:19Qui est formidable.
52:21À Véronique Jacquier,
52:23à Sabrina Medjaber.
52:24Alors je vais là,
52:24je suis parti dans une énumération.
52:26Évidemment,
52:26c'est ce qu'il y a de dire.
52:27À tous les meilleurs.
52:27Parce que là,
52:28je vous le dis.
52:29Moi aussi,
52:29tu les filles.
52:30Eugénie,
52:31Charlotte.
52:31Voilà,
52:31à Salmane,
52:32bon,
52:33Joseph Massescaron,
52:34Louis Draguel,
52:36qui est là.
52:36Eric Nolot.
52:37Eric,
52:38il n'est pas là le soir.
52:39Eric Nolot.
52:40Paul Melun,
52:41bien sûr.
52:42Et c'est vrai que le soir,
52:44il y a en ce moment
52:45un million de gens,
52:46sans doute,
52:46qui sont en train de nous regarder.
52:47On est devant Quotidien.
52:48On est devant C'est à vous.
52:50Donc,
52:51c'est...
52:51C'est...
52:52C'est une alternative,
52:54je pense,
52:55aux grandes messes du 20h.
52:57Les gens viennent nous regarder
52:59pour avoir sur l'actualité
53:00vos expertises,
53:02vos avis,
53:02etc.
53:03Donc,
53:03je voulais vous remercier.
53:05Moi,
53:05je vous regarde.
53:05Merci à vous,
53:06Pascal.
53:07Et nous,
53:07comment ?
53:08Moi,
53:08je vous regarde.
53:08Les jours où je ne suis pas là,
53:09j'aime beaucoup.
53:10Et,
53:10bah oui.
53:11Et alors,
53:12Gauthier,
53:12c'est vous qui allez être
53:14parfois là le soir.
53:15C'est aussi Elliot Deval,
53:16la semaine prochaine.
53:17Je largue les amars,
53:18mardi.
53:19Ah,
53:19vous n'êtes pas là mardi non plus,
53:20vous partez ?
53:21Je fais,
53:21il m'en reste quatre.
53:23Ah oui.
53:23Donc,
53:24celle de ce soir,
53:24celle de demain,
53:25lundi et mardi.
53:25Parce que vous allez avoir
53:26un heureux événement
53:27dans votre famille
53:29et vous serez auprès
53:29de votre épouse,
53:30évidemment.
53:31Mais ce soir,
53:32vous serez en revanche
53:33sur le plateau.
53:33C'est donc notre dernier passage
53:34de témoin,
53:35Pascal.
53:36Et c'est avec beaucoup d'émotion
53:37que dans un instant,
53:40je vais après t'as présenté
53:41100% politique.
53:42Et donc,
53:44le programme,
53:45ce soir,
53:45vous avez parlé nucléaire.
53:47Ah bah là,
53:47100% politique.
53:48Mais il y a une petite crise.
53:51La cacophonie au gouvernement.
53:52Oui,
53:53vous dites cacophonie,
53:54c'est pas cacophonie.
53:56C'est-à-dire qu'on s'engueule
53:57au gouvernement.
53:58C'est pas,
53:59on se traite de populiste,
54:01etc.
54:02Donc,
54:03c'est encore autre chose.
54:04La crise.
54:05Voilà.
54:06Alors,
54:06j'aurais pu,
54:06évidemment,
54:07comment ne pas convier
54:08à ces remerciements
54:11Benjamin Aneau,
54:12qui a eu une année exceptionnelle
54:13parce qu'il a gagné
54:14l'Aïe des champions
54:15avec le Paris Saint-Germain.
54:17C'est plus le même.
54:17Et qu'effectivement,
54:19Benjamin,
54:19qui a beaucoup de talent
54:22et c'est agréable.
54:23Vous savez,
54:23on passe beaucoup de temps ensemble.
54:25Donc,
54:25c'est agréable
54:26de travailler
54:27avec des gens qu'on aime.
54:28Et Félix Perola
54:29est là avec lui aussi.
54:31Donc,
54:31Félix,
54:32vraiment,
54:32je le remercie
54:33de tout mon cœur
54:34pour sa présence.
54:36Évidemment,
54:37notre ami
54:39Benjamin Aneau
54:39et puis l'équipe
54:40de réalisation.
54:41Un jour,
54:41il faudra qu'on arrive
54:42avec une caméra
54:43que je vous présente.
54:44Arnold Carra,
54:45ce sont des noms
54:45que je vous cite
54:46tous les soirs.
54:48Philippe à la vision,
54:49Titouan
54:49qui était au son,
54:51Lucas Gonzalvez.
54:52Bon,
54:53c'est une équipe,
54:53ce sont des gens
54:54qui préparent
54:54cette émission
54:55et qui font que
54:56chaque soir,
54:58vous passez,
54:58je l'espère,
54:59un bon moment.
55:00Ciao, Pascal !
55:01A demain matin.
55:02A demain matin,
55:03néanmoins.
55:04C'est la dernière ce soir,
55:05mais il en reste une
55:05demain matin.
55:06Bonne soirée.
55:07A demain.
55:07Et merci à vous,
55:08Pascal.
55:09Oui,
55:10quand même.

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