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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Elisabeth Lévy est avec nous, Gilles-William Golnadel et là, Louis de Ragenel,
00:06chef du service politique d'Europe 1 et Paul Menin.
00:08Et à l'instant, avant d'entrer sur ce plateau, vous me disiez, avant même qu'on entame tous les sujets du jour,
00:16le dérèglement du système politique en France. Le dérèglement.
00:21Je peux vous donner deux exemples cette semaine ?
00:23Oui, ça m'intéresse.
00:23La loi Duplon. Les initiateurs de la loi votent une motion de rejet pour que la loi, surtout, ne soit jamais étudiée.
00:30La loi portée, réforme de l'audiovisuel portée par Rachida Dati, motion de rejet.
00:35Et à chaque fois, les porteurs des lois sont ravis. Vous savez pourquoi ?
00:38Parce que la loi part directement au Sénat et ensuite atterrira à la fin en commission mixte paritaire.
00:43Alors, c'est un peu technique, mais ce sera 14 députés sénateurs qui devront décider si, oui ou non, la loi doit être votée.
00:50Et donc, objectivement, on voit bien que la démocratie est complètement contournée.
00:54Et quand on arrive à des absurdités pareilles.
00:56Et dernière absurdité, je découvre, avant d'entrer en plateau tout à l'heure, François Bayrou, vous savez, il devait faire ses annonces pour la réduction des 40 milliards d'euros de dépenses publiques autour du 14 juillet.
01:07Eh bien, on vient d'apprendre que François Bayrou va demander aux partis politiques de lui faire des propositions pour baisser ses 40 milliards d'euros.
01:13Donc, on est dans un système où quand vous voulez un texte, en fait, vous votez contre votre propre texte.
01:18Un système dans lequel le Premier ministre qui est censé vous faire une présentation, eh bien, demande aux autres de la faire pour lui.
01:23Et puis comme ça, c'est interminable.
01:26C'est une entrée en matière avec ce qu'on va voir à l'instant, et notamment d'un échange tendu entre le député de la France Insoumise, Antoine Léaumant, et Bruno Retailleau à l'Assemblée nationale.
01:37C'est vrai que la France Insoumise a une large part de responsabilité sur le pourrissement du débat politique.
01:43C'est-à-dire que le niveau d'insulte, de haine, d'attaque, et on va le voir avec M. Léaumant ce qu'il dit à Bruno Retailleau, évidemment, ça ne s'entendait pas avant dans le débat politique.
01:55Mais cette volonté de tout conflictualiser fait qu'aujourd'hui, il y a ce climat, en tout cas politique, qu'on connaît.
02:02Voyez cet échange à l'Assemblée nationale cet après-midi.
02:05Le drapeau tricolore qui est né d'une révolution, qui s'opposait à un pouvoir exécutif absolu, qui pouvait enfermer n'importe qui sur simple lettre de cachet, est revenu, mais désormais réservé aux seuls étrangers.
02:19Vous utilisez les étrangers et les immigrés pour masquer, comme l'a très bien dit ma collègue Céline Hervieux, pour masquer l'ensemble des violences, des viols, des meurtres,
02:30qui sont commis non pas par des étrangers, mais souvent au sein de la famille elle-même.
02:35Et voilà comment vous invisibilisez les violences qui existent dans la société, en ne luttant jamais contre celles-ci avec efficacité.
02:44Honte à vous, M. Retailleau, qui salissait ce drapeau.
02:47M. Léomant, la pratique de l'inversion des valeurs, c'est la pratique courante des insoumis.
02:57Vous m'accusez des pires mots.
03:00Votre parti, c'est le parti qui souffle quotidiennement sur les presses de l'antisémitisme, en se cachant bien sûr contre l'antisionisme.
03:09Un de vos membres, un de vos membres était il y a quelques jours en Algérie.
03:15Rien sur Boilem Sansal.
03:18C'est lui, il n'a pas parlé du drapeau français.
03:20Il a dit « moi j'embrasse le drapeau algérien ».
03:22Le seul drapeau, chers collègues, que moi j'embrasse, c'est le drapeau bleu-blanc-rouge, le drapeau français.
03:28Est-ce que M. Delogu a demandé des comptes au régime algérien ?
03:32Vous savez ce que fait le régime algérien avec les étrangers en situation irrégulière à la frontière du Niger,
03:38en les envoyant par des températures de 50 degrés, sans eau, sans boissons, sans rien ?
03:44Voilà. Que dites-vous de cela ? Est-ce que vous allez le dénoncer ? Oui ou non ?
03:48C'est une inversion des valeurs, c'est irresponsable, c'est une honte et vous êtes le parti de l'indignité.
03:54Vous faites une seule chose, M. Rotaillot, depuis le début de votre mandature.
03:59Vous vous en prenez une fois aux Algériens, une fois aux Insoumis, une fois aux Musulmans, une fois aux étrangers,
04:07et puis vous recommencez dans un sens différent.
04:09Bon, d'abord ce qui n'est pas vrai, bien sûr, mais ce débat est devenu si conflictuel,
04:15et puis un niveau de haine, un niveau d'agressivité, mais tout ça évolue et tout ça porte parfois ses fruits.
04:21C'est ça qui est parfois le plus inquiétant d'ailleurs.
04:23Est-ce que Pascal, vous savez pourquoi il y avait ce débat-là aujourd'hui dans l'hémicycle ?
04:26D'ailleurs c'était dans la nuit de mardi à mercredi.
04:28Vous savez pourquoi il y a eu ce débat ?
04:30Parce que c'était une promesse de Bruno Rotaillot après la mort de Philippine de faire cette loi
04:34pour que plus jamais, ou le moins possible, une telle situation puisse se produire.
04:38Et vous savez qui était dans les tribunes ? Les parents de Philippine.
04:41Vous imaginez la réaction des parents de Philippine quand ils entendent ça ?
04:45Il n'y a aucune volonté de masquer quoi que ce soit de la part de Bruno Rotaillot, de quiconque.
04:49Un mot sur ce texte, c'est simplement pour que les personnes sous OQTF qui ont été condamnées à des crimes et délits graves,
04:59ou alors des gens qui sont condamnés pour des troubles à l'ordre public, ou fichés S, ou avec des condamnations très lourdes,
05:04puissent être placées plus longtemps en centre de rétention administrative pour qu'ils ne se libèrent pas avant qu'on puisse les expulser.
05:09Et donc moi je pense très sincèrement aux parents de Philippine qui étaient dans les tribunes...
05:12Mais vous n'y arriverez pas. Avec la France insoumise, vous n'y arriverez pas.
05:17Il n'y a pas de terrain possible.
05:19Moi je n'ai pas de problème avec la conflictualité.
05:20Mais là vous dépassez, ce n'est pas de la conflictualité.
05:23Mais vous n'y arriverez pas, c'est une stratégie.
05:28Monsieur Mélenchon aujourd'hui, alors c'est intéressant parce que ça rejoint ce qu'on disait hier.
05:31Mais savez-vous que le journaliste sportif Christophe Gleiz est en prison depuis un an en Algérie ?
05:36Le silence français à géométrie variable a invisibilisé.
05:39Il est temps de se réveiller, nous les insoumis,
05:41qui avons toujours recherché une solution mutuellement respectueuse
05:43aux problèmes des relations avec le gouvernement algérien, etc.
05:46Souvenez-vous de ce que je vous ai dit hier, monsieur Golnadel,
05:50que vous sembliez ne pas retenir.
05:52Et cette hypothèse, ce qu'on disait...
05:55Vous avez raison.
05:56Je n'ai pas terminé ma phrase.
05:57Alors je ne parle plus.
05:58Mais non, mais je vais vous poser la question.
06:00On ne peut plus rien dire.
06:02Mais pourquoi ?
06:03Je ne sais pas.
06:04Si je ne peux pas parler une seconde,
06:05c'est quand même difficile.
06:06Mais vous ne savez pas de quoi on allait parler.
06:10Mais voilà, personne ne sait.
06:12Moi, j'aurais aimé, pardon,
06:13j'aurais aimé pouvoir dire,
06:15j'aurais aimé pouvoir dire,
06:16non mais pour autant que ça soit permis,
06:18que ce soit une réponse à votre question.
06:20J'aurais aimé pouvoir dire,
06:21répondre à monsieur Léon.
06:22Ah ben allez-y.
06:23Ah ben oui, non mais ce n'est pas possible.
06:25Vous me dites que ça.
06:25Mais prenez la parole.
06:27Merci de cette spontanéité à me la donner.
06:30Bien.
06:30Ce qui caractérise,
06:33ce qui caractérise le discours des insoumis,
06:37et notamment de monsieur Léoman,
06:39c'est la médiocrité.
06:41C'est d'une médiocrité totale.
06:44C'est plat.
06:45Mais le réel problème qui se pose avec les insoumis,
06:48j'affirme qu'un parti antisémite et antifrançais,
06:52s'il était de droite,
06:55la question de son interdiction se poserait.
06:58Or, la question ne sera pas posée.
07:00On est maintenant, pardon de le dire,
07:02on est à ce niveau-là,
07:04la France est dans un tel état,
07:07qu'on est à ce niveau-là de dangerosité.
07:09Je crois que vous ne vous rendez pas compte.
07:10Non mais si,
07:11si mais est-ce qu'on peut contester l'idée
07:12que l'interdiction est la solution ?
07:14Parce qu'elle a parlé de médiocrité.
07:16Moi, ce qui me frappe...
07:17Non, c'est...
07:17Pardon ?
07:19C'est Louis, elle a dit médiocrité.
07:21D'accord.
07:21Alors, ce qui me frappe,
07:23c'est que ces discours,
07:26que eux soient médiocres,
07:27que tout ce que vous avez dit,
07:29évidemment, juste,
07:30ce qui me frappe,
07:30c'est qu'ils peuvent raconter n'importe quoi
07:32et que ça devient des vérités
07:34pour une partie de l'opinion
07:35à cause de la baisse générale
07:37du niveau d'informations,
07:38de connaissances,
07:40de...
07:40Les gens disent...
07:41Ils balancent des slogans,
07:43il y avait génocide,
07:43mais il n'y a pas que,
07:44la police tue, etc.
07:45Et ça infuse dans les cerveaux.
07:48Donc, qu'est-ce qu'on fait alors ?
07:49On est en train minoritaire.
07:50Non, mais vous dites qu'on ne peut rien faire.
07:53Non, je ne dis pas ça.
07:55Je dis qu'effectivement,
07:56ça convainc un certain nombre d'électeurs.
08:01Mais comme les autres sont souvent très mauvais,
08:04pour tout vous dire,
08:05s'il y avait des réponses apportées,
08:09notamment par la droite républicaine,
08:11et s'il y avait surtout des résultats
08:14qui étaient proposés,
08:15peut-être que les gens ne se tourneraient...
08:17C'est un peu le cas pour les Retailleaux, quand même.
08:18Le problème,
08:19c'est qu'ils jouissent
08:20d'une impunité médiatique et judiciaire totale.
08:24Je ne trouve pas...
08:25Judiciaire aussi ?
08:25Non, mais judiciaire, on ne va pas judiciaire.
08:27Mais bien sûr, judiciaire.
08:28J'attends encore, depuis deux ans...
08:30Les plaintes, à chaque fois,
08:31ne viennent rien.
08:32Mais le délit d'opinion...
08:33Ils ne sont pas sur rien.
08:34Et je ne vois pas beaucoup d'articles au vitriol
08:36dans Le Monde, par exemple,
08:38contre les insoumis.
08:39Tu n'en trouveras pas un.
08:40Mais arrête de dire Le Monde...
08:42La solution, la solution...
08:43Donc, ce que je voulais vous dire,
08:45c'est que M. Mélenchon,
08:46parce que ça, ça m'intéressait,
08:47hier, je vous ai parlé
08:48d'un recadrage possible
08:50avec Jean-Luc Mélenchon,
08:51qui a compris qu'il avait un public,
08:53mais qu'il devait aller vers la présidentielle
08:55et que peut-être,
08:56je dis bien peut-être,
08:57d'une manière évidemment stratégique,
08:59il va vouloir donner des signes
09:01ou des signaux à la gauche.
09:04Bon, et c'est pour ça
09:05qu'Olivier Faure va faire des accords,
09:07je vous l'annonce,
09:07aux municipales l'année prochaine,
09:08parce qu'autrement,
09:09ils sont laminés, le PS.
09:10Ils l'annoncent.
09:11Ils sont laminés.
09:12Donc, Mme Aubry,
09:14Mme Aubry,
09:15Mme Johanna Roland à Nantes,
09:16elle fera un accord avec LFI.
09:18Autrement, elle est laminée.
09:20Donc, c'est simple.
09:22Donc, ils pensent à leur siège.
09:25Donc, ils feront des accords
09:26avec la France insoumise.
09:27Qu'est-ce que vous voulez que je dise ?
09:28La France insoumise,
09:29ça fait 36% dans certaines villes de Nantes.
09:32Je crois que c'est le cas aussi à Rennes.
09:34Donc, ils feront un accord.
09:35C'est pour ça qu'ils lâchent de l'Augus
09:36et ils lâchent un peu de l'Est ?
09:38C'est une possibilité.
09:41Oui, mais c'est une possibilité de...
09:43En tout cas, on peut le voir comme ça.
09:44C'est ce que je disais à Gilles William.
09:45Mais il n'en demeure pas moins...
09:47Paul Melin qui n'a pas encore parlé.
09:48C'est ça qui est quand même un peu rassurant.
09:49Il n'en demeure pas moins ultra minoritaire dans le pays.
09:52C'est-à-dire que quand on dit,
09:53Elisabeth, vous disiez,
09:54leur idée infuse dans le pays...
09:5515% c'est pas ultra minoritaire.
09:57Non, mais la gauche,
09:58je peux vous parier ce que vous voulez,
09:59que la gauche n'arrivera jamais au pouvoir
10:01dans ce pays
10:01avec le programme de Jean-Luc Mélenchon
10:03et de la France insoumise.
10:04La gauche,
10:08c'était en déclicorant son discours
10:10et en prenant le centre gauche.
10:11Vous n'en savez...
10:12Dans un deuxième tour,
10:13entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen,
10:15vous votez pour qui ?
10:16Paul Melin ?
10:16Ça ne se présentera pas.
10:17Mais ce n'est pas ma question.
10:18Répondez, parce que c'est un peu facile.
10:20Répondez ce que j'aime
10:21entre la cervelle et les rognons de veau.
10:23Non, mais ce n'est pas ça ma question.
10:25Est-ce que vous trouvez que c'est comparable ?
10:27Non, mais si vous voulez...
10:28En termes de dangerosité.
10:30Parce qu'il y a un moment,
10:31il faut être...
10:31Je vous pose une question simple.
10:32Il y a une chose qui est sûre,
10:33c'est qu'aujourd'hui...
10:34Attendez, cette question,
10:34je la pose à tout le monde.
10:35Personne ne veut y répondre.
10:36Ah bon ?
10:37Ça me fait rire.
10:38Non, on ne va pas.
10:39Vous, vous êtes plutôt un homme de gauche.
10:43Oui.
10:43Plutôt un homme de gauche.
10:45Ce que je peux vous dire,
10:45c'est que je ne voterai pas
10:46pour Jean-Luc Mélenchon
10:46en tant qu'homme de gauche.
10:48Voilà, mais...
10:48Je rêve qu'il y ait un homme
10:49ou une femme de gauche
10:50de centre gauche qui se permet...
10:52Est-ce que quand on est à gauche,
10:53comme vous,
10:54on peut dire oui,
10:55il y a une dangerosité plus grande,
10:57je trouve,
10:58de la France insoumise
10:59par rapport à Mme Le Pen
11:00qui est guerre dangereuse
11:01pour la démocratie française ?
11:03Après, on peut ne pas être d'accord
11:04avec elle, bien sûr.
11:05Mais elle n'est guerre dangereuse
11:07pour la démocratie française.
11:08Là où je vais peut-être
11:08vous accorder un point,
11:10c'est que le Rassemblement National
11:11d'aujourd'hui
11:12est très différent
11:13du Front National
11:14du temps de Jean-Marie Lourdes.
11:15Oui, d'accord.
11:15À l'époque...
11:16Bon, allez.
11:17Vous l'embarrassez,
11:18Pascal, vous l'embarrassez.
11:19Regardez-vous.
11:20Il va rougir, là.
11:22Vous allez faire barrage
11:23aux Insoumis.
11:24C'est ça qu'on peut l'avoir.
11:25Je ne suis pas d'accord avec vous
11:26sur une chose,
11:26c'est qu'aujourd'hui,
11:28même s'ils ne sont pas
11:29si nombreux que ça
11:29selon vos propos
11:30à l'Assemblée Nationale,
11:31c'est suffisant
11:32pour empêcher le pays
11:33d'avancer.
11:35Il n'y a plus rien,
11:36tout est gelé
11:36à cause de ce parti.
11:37C'est parce qu'il y a pas de majorité.
11:38Oui, mais c'est à cause de...
11:39Oui, mais il n'y a pas non plus
11:41parce que vous avez
11:42un Premier ministre,
11:43parce que Gabriel Attal
11:44les a mis au-là aussi,
11:45que tu voulais que je vous dise...
11:46N'en gueulez pas !
11:47Voilà, parce qu'Emmanuel Macron...
11:48Parce qu'Emmanuel Macron...
11:50Parce qu'Emmanuel Macron
11:51a fait une dissolution,
11:52parce que Gabriel Attal
11:54a préféré la France Insoumise
11:56à Autrechaude,
11:57parce que Edouard Philippe,
11:59la droite...
12:00Quand je vous disais
12:00que la droite
12:01n'a pas été très bonne non plus,
12:02ben voilà !
12:02Monsieur Proulx, vote hypothèse.
12:03C'est de votre faute raguée.
12:04Je suis désolé de vous le dire.
12:05Moi, j'ai rien en fait.
12:06Vous avez ce que vous méritez.
12:08Voilà.
12:09Vous parlez à Golognadelle,
12:10vote pour rien.
12:11Vous avez ce que vous méritez.
12:14Nous avons les hommes politiques
12:16que nous mériteons.
12:17Vous avez les hommes politiques
12:19que vous méritez.
12:20Je suis désolé.
12:21Votre hypothèse du recentrage...
12:23Il y a eu, sur 40 ans,
12:24il y a eu d'autres hypothèses
12:25parfois qui ont été tentées.
12:27Les gens n'ont pas voulu
12:27de Raymond Barre.
12:28Ils n'ont pas voulu
12:29d'autres gens.
12:30C'est votre passé bariste.
12:31Non, non,
12:31le lavage de De Logu
12:32est un signe quand même.
12:33Votre hypothèse du recentrage...
12:35Non, pas recentrage,
12:37je dis...
12:37Recadrage.
12:38Il va se modérer.
12:40Tant qu'il aura,
12:41Madame Hassan,
12:42Monsieur Porte,
12:43Monsieur Guiraud...
12:45Je suis d'accord,
12:45mais ça fait deux jours quand même.
12:47Il va avoir du mal
12:47en se recentrer quand même.
12:48Ça fait deux jours.
12:48Alors, dans le texte de la Commission
12:51sur la proposition de loi
12:52relative à la réforme
12:53de l'audiovisuel public
12:54et à la souveraineté audiovisuelle,
12:56écoutez bien.
12:57Un amendement déposé
12:59par des députés de gauche
13:00dont Alexis Corbière,
13:01Clémentine Autain
13:02ou encore Sandrine Osso
13:03vise à amener une réflexion
13:04sur le cadrage médiatique
13:05des faits divers
13:06dans le traitement de l'actualité.
13:07Ça, je trouve ça magnifique.
13:09En ciblant évidemment CNews,
13:10puisque des chaînes privées
13:12comme CNews.
13:12Je précise,
13:14et je le redis,
13:14parce que M. Caron notamment
13:18a pris la parole aujourd'hui.
13:20Tous ces gens
13:21peuvent venir sur notre plateau
13:22quand ils veulent.
13:24Ils ont tous mon téléphone.
13:26Si M. Caron
13:27veut débattre avec vous,
13:28par exemple,
13:28sur le terme de génocide
13:30qu'il emploie,
13:31mais il vient
13:32demain soir
13:33s'il le souhaite.
13:35Je ne peux pas vous dire autre chose.
13:36Il vient demain soir.
13:37Nous invitons des gens.
13:38Ils ne veulent pas venir.
13:40Et ils ne veulent pas venir.
13:41Pourquoi ?
13:41Je le sais.
13:42Ils ont peur.
13:43D'abord, ils ont peur,
13:44évidemment,
13:45parce qu'ils auront en face d'eux
13:46des contradicteurs.
13:49Par exemple,
13:49sur ce qui se passe à Gaza,
13:51vous n'êtes pas sur la même position
13:53que M. Caron.
13:54Ah bon ?
13:55Bon.
13:55Qu'ils viennent.
13:57C'est ça la démocratie.
13:58C'est d'échanger avec des gens
13:59avec qui...
14:00Là, ils veulent supprimer le réel.
14:01Ils veulent supprimer le réel
14:03pour réimposer l'idéologie.
14:05Le réel les fracasse.
14:06C'est surtout la pravda.
14:08C'est surtout la pravda.
14:10Je lis l'amendance.
14:11Cet amendement vise à amener
14:12une réflexion sur le cadrage médiatique
14:14des faits divers
14:15dans le traitement de l'actualité.
14:16Le groupe écologiste et social
14:17estime que les médias publics
14:18doivent être exemplaires
14:19et ne pas céder à l'instrumentalisation
14:21de faits divers,
14:22devenues méthode de cadrage
14:23de l'information
14:24sur certaines chaînes privées
14:25comme...
14:25C'est curieux d'avoir des cas.
14:26Le meurtre de Lola...
14:28Je termine.
14:28Si vous me permettez,
14:29je...
14:29Soyez gentil.
14:31Écoutez...
14:31Soyez gentil.
14:33C'est important.
14:34On cite l'amendement.
14:35Bien sûr.
14:36Le meurtre de Lola à Paris en 2022
14:38et celui de Thomas Acrepone en 2023
14:40ont été l'occasion
14:41de véritables campagnes
14:41de diffusion d'une sémantique
14:42racialisante,
14:44écrivent-ils,
14:45de la part des représentants politiques,
14:46d'éditorialistes
14:47et de médias d'extrême droite.
14:48Marine Le Pen a tweeté
14:50le contrôle politique
14:50et la dissimulation de l'information
14:52sont des marqueurs
14:53des idéologies totalitaires.
14:54Les verts qui dérivent
14:55depuis des années
14:56vers l'extrême gauche
14:57franchissent un nouveau pas inquiétant
14:58dans cette propension
14:59à brider la liberté d'expression.
15:02Je vous donne la parole.
15:02Elisabeth.
15:03Ils sont très injustes
15:04avec les médias publics.
15:05Franchement,
15:06je veux dire,
15:06les médias publics
15:07cachent à peu près déjà
15:08tout ce qui dérange
15:09le grand récit
15:10et ils veulent encore
15:12les censurer encore plus.
15:13Non, mais la pulsion de censure,
15:15moi, ça me fait peur
15:16parce qu'un jour,
15:17ils vont réussir
15:18à faire passer encore
15:19d'autres lois.
15:20Mathieu Bocoté
15:21parlait d'une loi,
15:22d'une proposition de loi
15:23pour interdire
15:24les propos antirépublicains.
15:26Vous savez qu'il y en a une déjà
15:27pour vous dire
15:27que vous n'avez pas le droit
15:28de tout dire sur le climat.
15:30Enfin bon,
15:30c'est quand même grave.
15:32Le calcul de Mélenchon,
15:34et c'est ça que vous ne comprenez pas,
15:36et ça m'étonne
15:37d'un esprit comme vous,
15:39c'est de se retrouver
15:40au deuxième tour
15:41contre Marine Le Pen.
15:43Parce qu'il pense
15:44qu'il peut gagner
15:45dans ces cas-là.
15:47Il peut gagner.
15:48Donc forcément,
15:49il y aura
15:50d'ici 2027,
15:53et vous verrez.
15:54D'accord.
15:55Moi, je pense
15:55qu'ils sont davantage
15:56à jouer le grand soir
15:57dans la rue
15:58compte tenu de leur extrémisme.
16:00Enfin, vous me direz,
16:01ils peuvent tenter l'un,
16:02ils peuvent...
16:03ça ne coûte pas plus cher.
16:05Le grand soir,
16:05ça ne marche jamais.
16:06Oui, oui, oui.
16:07Jamais.
16:08Une bonne crise économique,
16:11les gilets jaunes,
16:12quand ils les ont un petit peu...
16:13Mais ce n'est pas le NRP
16:15qui va récupérer les gilets jaunes.
16:16Mais pas dans un pays de vieux.
16:18Mais en revanche,
16:19je vous assure que
16:20Jean-Luc Mélenchon,
16:21Marine Le Pen,
16:23ça serait intéressant
16:24de voir
16:25des gens de gauche...
16:28Mais aucun doute
16:28qu'aujourd'hui,
16:29Mme Le Pen
16:29l'emporterait.
16:30Oui, c'est possible.
16:31Mais alors,
16:32ce que je veux dire,
16:33pour Orwell,
16:34je pense aussi...
16:35Regardez Paul Moulin,
16:35on revient à la même question.
16:36Moi, je pense qu'elle l'emporterait,
16:37oui.
16:38Mais pour...
16:38Et pardonnez-moi,
16:41si ce n'est pas Marine Le Pen,
16:42c'est Jordan Bardella
16:43qui est objectivement
16:44plus jeune,
16:46plus difficile.
16:47Et moins Le Pen.
16:48Et quand même,
16:49il peut être plus...
16:50Oui, plus fragile,
16:51ce qui est bien logique
16:52vu son jeune âge.
16:53Je vous dire,
16:54un deuxième tour,
16:54Jean-Luc Mélenchon,
16:55Jordan Bardella
16:56qui n'est pas une hypothèse stupide.
16:59Forcément.
17:00Et Jean-Luc Mélenchon,
17:00il pense à ça.
17:01Mais le bloc central
17:02finira pour éviter ça.
17:03Pour l'interdiction.
17:05Mais le bloc central finira.
17:07Vous savez tout ce qui va se passer.
17:08Si vous avez Édouard Philippe
17:09qui est candidat
17:10à Gabriel Attal,
17:11ils fusionneront
17:11avant le second tour.
17:13S'ils voient que dans les sondages,
17:14vous avez une possibilité
17:15qu'il y ait Jean-Luc Mélenchon
17:16face au RN,
17:18ils vont faire en sorte
17:19de fusionner.
17:20Et dans ce pays,
17:21le bloc central
17:21pèse quand même
17:2220-25% des fois.
17:23Vous pensez que le bloc central
17:24après Emmanuel Macron,
17:26il pèse 25% ?
17:27Ça dépend s'il y a une partie d'élèves.
17:28Pour Hollande.
17:30Leur enjeu,
17:31c'est d'être un tour
17:32parce qu'il gagne contre...
17:33Bon, l'amendement,
17:34c'est news,
17:35si j'ose dire.
17:35Voilà, exactement.
17:36Parce que vous partez
17:37dans des querelles politiciennes
17:39d'un autre temps.
17:40D'un autre temps.
17:41Vous rabaissez le débat.
17:42Il manque de débat.
17:44Revenons à l'élection
17:44avec vous, Gilles William.
17:45Je voudrais quand même rassurer
17:46nos amis
17:47ou proches des Insoumis.
17:49Mais on y est déjà pratiquement.
17:50L'AFP déjà fait un travail
17:53très, très louable
17:55pour justement dissimuler
17:57déjà beaucoup de choses.
18:00S'il n'y avait pas
18:00les réseaux sociaux,
18:02je peux vous dire
18:02que les autorités
18:03d'occultation,
18:04comme je les appelle,
18:05je peux vous dire
18:05que ça marcherait très bien.
18:07Alors, évidemment,
18:07on peut aller...
18:08Donc, tu es d'accord ?
18:09Ils sont injustes
18:09avec cette amende ?
18:10Ils sont tout à fait injustes.
18:11Non, mais ils ont peur.
18:12En vérité, ils sont craintifs.
18:13Ils ont peur qu'à la faveur
18:15justement d'une réforme,
18:17eh bien, l'audiovisuel
18:20de ces vices publics
18:21justement devienne
18:22un tout petit peu plus libre.
18:23C'est ça qu'ils craignent.
18:24pluralistes ?
18:25Non.
18:25Ah, c'est vrai qu'ils peuvent craindre un peu.
18:27Bon, nous allons marquer une pause.
18:29On va parler de la canicule,
18:30on va parler du parc nucléaire
18:32parce qu'il y a une tribune
18:33dans le Figaro ce matin,
18:34pardon, ce soir,
18:36où j'ai le sentiment
18:37que Bruno Retailleau
18:38tape sur la table
18:39puisque là,
18:40il définit lui-même
18:42la politique énergétique
18:44DLR
18:44qui n'est pas celle
18:46qui a été votée hier
18:47par le Sénat.
18:48Nous sommes d'accord.
18:49Le Sénat a refusé le moratoire
18:51alors que Laurent Wauquiez
18:52à l'Assemblée nationale
18:53voulait un moratoire
18:55sur les énergies renouvelables
18:57et sur les éoliennes.
18:58Vous me suivez ?
18:59C'est-à-dire que vous avez
18:59des républicains
19:00à l'Assemblée nationale
19:01qui votent pour quelque chose
19:02et les mêmes républicains
19:03au Sénat
19:04qui votent pour autre chose.
19:05Eh bien, la tribune
19:06cet après-midi
19:08de Retailleau,
19:09de François-Xavier Bellamy,
19:11de M. Aubert
19:12donne une ligne claire
19:13plus de renouvelables,
19:15plus d'éoliennes.
19:16C'est ce que j'ai compris.
19:17D'accord.
19:17Et ça, c'est parce qu'on a fait
19:18peut-être l'émission ce matin.
19:19C'est Baroche,
19:20j'y songeais un peu.
19:21Et que M.
19:22Non, non, hier, déjà,
19:23vous en avez causé un peu.
19:24Peut-être.
19:24Hier soir, on en a parlé.
19:25Non, non, allez.
19:25Mais peut-être qu'elle a eu
19:26de l'influence.
19:27Ne soyez pas trop investis.
19:28Et notamment, on entendra
19:29la parole de Fabien Bouglet.
19:32On parlera de Trump et Alcatraz.
19:34Parce que ça, c'est assez intéressant.
19:36Et puis, Mme Broun-Pivet
19:38qui n'a rien trouvé de mieux
19:39que d'imaginer
19:40d'augmenter les impôts.
19:42Mon Dieu.
19:43Mon Dieu.
19:44Non, mais je vous jure, mon Dieu.
19:45A tout de suite.
19:46Pardon.
19:50Bon, on va parler,
19:52avant de parler de la canicule,
19:54peut-être parlons justement
19:54du parc nucléaire.
19:56Parce que c'est vraiment
19:56extrêmement intéressant
19:58ce qui s'est joué ce matin.
20:00Il y a une tribune,
20:00je viens de vous le dire,
20:01dans le Figaro.
20:02Et vous allez pouvoir préciser
20:04la parole de Bruno Retailleau
20:07qui est la ligne conductrice.
20:09C'est celle qu'il faut écouter.
20:11Puisque c'est lui
20:11le patron des LR.
20:13Mais je vous propose
20:14d'écouter Fabien Bouglet.
20:15C'est un spécialiste
20:16de l'énergie.
20:18Il était ce matin avec nous.
20:19Et la guerre interne,
20:21parce que c'est un peu complexe
20:23pour ceux qui nous écoutent,
20:25de comprendre pourquoi
20:25Laurent Wauquiez,
20:27qui est pour le moratoire
20:28à l'Assemblée nationale,
20:30n'est-il pas suivi au Sénat
20:31par des gens qui sont
20:33de son propre camp,
20:35des Républicains.
20:36Je l'ai eu tout à l'heure,
20:36Laurent Wauquiez.
20:37Et lui-même, effectivement,
20:38dit qu'il y a des dissensions
20:40dans son propre parti,
20:41où il y en avait en tout cas.
20:42Donc écoutons M. Bouglet.
20:44Les Républicains
20:46ont une guerre interne
20:49au sujet des énergies
20:50intervinantes.
20:51Et bien parce que vous avez
20:52d'une part des personnes
20:53comme Julien Aubert
20:54qui ont fait un rapport
20:55dans la commission
20:56d'enquête parlementaire
20:57de 2019
20:58qui expliquait
20:58que c'était une catastrophe.
21:00Et puis vous avez derrière
21:01Jean-François Copé
21:03qui vient d'être nommé
21:04responsable du programme
21:06des Républicains
21:06et qui est avocat
21:08d'exploitants éoliens
21:08et qui a même demandé
21:09une condamnation
21:10de 44 millions d'euros
21:12pour un village
21:13qui refusait les éoliennes.
21:14C'est ça le sujet.
21:15Qu'est-ce que vous voulez dire ?
21:16Que Copé a un conflit d'intérêts ?
21:17Quand vous êtes avocat
21:18et que vous êtes avocat
21:19des exploitants éoliens
21:20que vous demandez
21:21à un village
21:22de payer 44 millions d'euros
21:23parce qu'il refuse
21:24les éoliennes
21:25un village de gueux
21:26de 200 habitants
21:27et que vous êtes responsable
21:28du programme,
21:29ça a forcément une influence.
21:30Il faut bien comprendre
21:31que si les Républicains
21:32continuent dans la voie
21:33la semaine prochaine au Sénat,
21:35ils vont avoir
21:35une résistance sociale
21:37à la rentrée
21:37qui va être considérable
21:39et ils emporteront
21:40la responsabilité
21:41les Républicains.
21:42Deux choses.
21:43D'abord,
21:43François Copé
21:44n'est pas responsable
21:45du programme nucléaire
21:46ou du programme éolien
21:47des Républicains.
21:49Et deuxième chose,
21:50il sera demain matin
21:51l'invité d'Ossiania Mabrouk
21:52donc il pourra précisément
21:53répondre à cette remarque
21:56qui lui est faite.
21:56Et puis la deuxième chose
21:57que je voulais vous faire écouter,
21:59c'est l'explosion
21:59des factures
22:00si on continue
22:01dans ce sens
22:02de développer l'éolien.
22:04Toute cette affaire
22:06politicienne,
22:07elle a un impact fondamental.
22:09C'est une explosion
22:10des factures d'électricité
22:11des Français
22:11multiplication par deux
22:13et un coût
22:14de 300 milliards d'euros
22:15qui représente 10%
22:16du déficit
22:18et de la dette française.
22:20Donc derrière,
22:20il faut comprendre
22:21que cet enjeu
22:22qui est au cœur
22:23de ce débat
22:23intra-républicain,
22:25c'est l'explosion
22:26de la facture des Français.
22:27Les Français doivent réaliser
22:28ce point-là.
22:29si on multiplie
22:31les éoliennes,
22:32les panneaux solaires,
22:32les éoliennes terrestres
22:33et les éoliennes en mer
22:34comme le souhaitent
22:35les sénateurs républicains,
22:37les Français
22:38en subiront
22:39les conséquences.
22:39Vous avez reçu
22:40Bernard Acquoyer
22:41et Xavier Moreno
22:42la semaine dernière
22:43qui expliquaient
22:44que la facture
22:44d'électricité
22:45avait déjà été multipliée
22:46par deux
22:47en 15 ans.
22:48Eh bien,
22:48la facture d'électricité
22:50va à nouveau
22:51être multipliée par deux.
22:52Ça veut dire
22:52qu'elle va être multipliée
22:53par quatre.
22:54Pour financer
22:55les lobbies,
22:56la filière éolienne
22:57tout simplement.
22:58On se résume.
22:59Hier soir,
23:00Sénat,
23:00moratoire,
23:01refusé.
23:02Par la Commission.
23:04Il y aura un vote
23:04en séance
23:05la semaine prochaine.
23:06Il y aura un défi
23:07énorme pour Bruno Rotaillot.
23:08La semaine prochaine,
23:09on le regardera.
23:10Je pense que les sénateurs
23:10changeront d'avis.
23:11Vous allez voir.
23:12Ce matin,
23:13pendant une demi-heure,
23:14on fait nous notre émission.
23:16Personne n'en parlait
23:17dans la presse française
23:17sauf nous.
23:18C'est quand même extraordinaire.
23:19D'ailleurs,
23:20personne ne parlait
23:21de ce moratoire
23:21et les enjeux
23:23sont quand même
23:23extrêmement importants.
23:24Les conséquences
23:24sont très importantes.
23:25C'est 300 milliards.
23:26C'est la facture
23:27des Français,
23:28etc.
23:28Donc c'est important.
23:29En passant,
23:29les paysages français,
23:30tout simplement.
23:31Les paysages
23:32des natures français.
23:33Je l'assure,
23:34pas un mot nulle part.
23:34Dans la presse,
23:35vous pouvez lire partout,
23:37presse écrite,
23:38etc.
23:38Et tribune arrive ce soir.
23:40Peut-être y a-t-il
23:41un rapport de cause
23:42à effet entre tout cela.
23:43Dans cette tribune,
23:44là,
23:44les choses sont claires.
23:46En tout cas,
23:46il n'y a donc
23:47aucune raison
23:47de continuer
23:48de financer
23:49par des subventions
23:50publiques.
23:51L'éolien
23:52et le photovoltaïque
23:53est-il écrit.
23:54S'ils peuvent avoir
23:55du sens, par exemple,
23:56dans des contextes
23:56d'autoconsommation,
23:58cela se vérifiera
23:58par les équilibres du marché.
24:00Ceux qui vendent
24:00doivent être en capacité
24:01d'assumer la production.
24:03C'est la position
24:03de Bruno Rotaillot.
24:04C'est la position
24:05des LR.
24:07Donc ça veut dire
24:08qu'on arrête l'éolien,
24:10oui ou non ?
24:10Ça veut dire
24:11indirectement
24:11qu'on arrête l'éolien.
24:12Quand vous dites
24:12qu'on laisse faire le marché
24:13dans la mesure
24:14où l'éolien coûte
24:15les yeux de la tête,
24:16le nucléaire coûte
24:16beaucoup moins cher.
24:17Donc on l'arrête.
24:19Alors ça va s'arrêter
24:20naturellement.
24:20Donc ça veut dire
24:20que les projets
24:21qu'on a lancés,
24:22parce que l'argument
24:23numéro un,
24:23c'est ce que disait
24:24Sophie Primas,
24:25elle dit qu'il y a
24:27plein d'emplois
24:28qui sont liés à ça
24:29parce qu'on a lancé
24:30des projets,
24:30donc ça va faire du chômage.
24:32Sur ce sujet,
24:33c'est un enjeu stratégique
24:34pour le pays.
24:35On n'est pas en train
24:35de parler d'une petite bricole.
24:37Donc si on se trompe,
24:38si on envoie le pays
24:38dans le mur
24:39sur la question énergétique,
24:41il y a des conséquences
24:41qui ne sont pas que
24:42sur le pouvoir d'achat
24:42des Français.
24:44C'est vraiment
24:44un enjeu stratégique.
24:46Alors si on dit
24:47si c'est pour préserver
24:4810 000 emplois,
24:49je suis désolé,
24:49mais on va te prendre plus de temps.
24:50Donc Sophie Primas,
24:51par exemple,
24:51qui est une ancienne LR,
24:53elle se trompe.
24:53Mais attendez,
24:54je suis d'accord avec vous.
24:55Moi je trouve que c'est
24:56une vision qui est
24:56complètement binaire.
24:58Ce n'est pas soit ça,
24:59soit le chômage.
25:00On peut aussi se dire
25:01on va investir dans le nucléaire
25:02et ça va aussi créer de l'emploi.
25:03On va redire que le nucléaire
25:04est positif en France
25:05et il y aura un écosystème
25:07vertueux
25:08et qui créera
25:09naturellement de l'emploi.
25:10Mais il n'y a pas seulement ça.
25:11Je trouve qu'on devrait
25:12un jour faire le bilan
25:13du coût des mesures écologiques
25:16et de leurs bénéfices.
25:18Parce que vous prenez
25:19par exemple
25:19ce qu'on a fait
25:20à l'industrie automobile.
25:21Moi je demande encore
25:22qu'on me prouve
25:23que c'est bénéfique
25:25pour la planète.
25:26Vous avez des tas
25:27de normes
25:27dans les bâtiments.
25:28En fait on fait venir
25:29des tas d'appareils
25:30pour respecter ces normes.
25:33Évidemment
25:33on ne compte pas
25:33leur bilan carbone.
25:34Donc non seulement
25:35ça détruit notre industrie
25:36mais en plus
25:37je ne suis même pas sûr
25:38des effets.
25:39On est dingue.
25:40Bon.
25:41Gabriel Attal a dit
25:42les solutions pour arrêter
25:42de brûler du pétrole
25:44et du gal existent
25:46à court terme
25:46pendant que nous relançons
25:47le nucléaire pour demain.
25:48Ces solutions sont
25:49les énergies renouvelables
25:50et certains veulent stopper
25:51leur financement
25:51voire les stopper tout court.
25:53Ce contre-sens historique
25:53et scientifique
25:54est incompréhensible.
25:55une nouvelle fois
25:56Gabriel Attal est à côté.
25:57Voilà.
25:57Il est à côté sur tout.
25:59Je ne peux pas vous dire
26:00autre chose.
26:00Il est à côté.
26:01Non mais
26:02il se trompe.
26:04C'est-à-dire que ce sont
26:04des gens
26:05qui envoient les français
26:06dans le mur
26:07depuis des années
26:08avec des notes
26:10de factures
26:11des factures
26:12qui vont exploser.
26:13Donc monsieur Attal
26:15est à côté.
26:16Il y a une seule chose
26:17à écouter.
26:17C'est la commission
26:18d'enquête parlementaire
26:19avec François Hollande
26:19avec Céguelaine Royal
26:20qui vous explique
26:21pourquoi on a mis fin
26:22au nucléaire.
26:23C'est simplement
26:23parce qu'il y avait
26:24des élections à venir.
26:25C'est une question politique
26:26qui a justifié
26:27un renoncement stratégique.
26:29Il faut écouter
26:29des experts.
26:31Je cite tous les jours
26:32Henri Proglio.
26:33J'ai plus confiance
26:33en Henri Proglio
26:34qu'en Gabriel Attal
26:36qui ne connaît rien
26:36à rien
26:37sur aucun sujet.
26:38Mais je ne peux pas
26:39vous dire autre chose.
26:40Il fait de la politique.
26:42C'est insupportable.
26:44Ils font de la politique.
26:46Moi je veux des experts.
26:49Il y en a marre.
26:50C'est comme
26:50regardez ce qu'a fait
26:51Madame Vouané
26:52il y a des années.
26:53Regardez les prises
26:54de position de Hollande
26:54à cause de...
26:55Ils ont fait de la politique
26:56et où on en est aujourd'hui.
26:57Et ça continue.
26:59Je suis désolé.
27:00Vous avez raison.
27:01Moi je veux des experts.
27:03Je ne veux pas
27:03Monsieur Attal
27:05qui ne connaît rien
27:05à rien sur ce sujet.
27:06Je suis désolé
27:07de vous le dire.
27:08Je ne vais pas réhabiliter
27:08Madame Vouané
27:09et ce qui a été fait
27:10sur le parc nucléaire.
27:10Je veux des experts.
27:11Mais on aurait dû
27:12continuer à investir.
27:12Et Nicolas Sarkozy
27:13sur le nucléaire
27:14avait la bonne analyse
27:16et le fameux échange
27:18qu'il a
27:18lors de son débat présidentiel
27:20en 2012
27:20avec François Hollande.
27:21S'il avait été réélu
27:22on n'en serait pas là.
27:23Je suis désolé de vous le dire.
27:24Nicolas Sarkozy
27:24proposait aussi
27:25des grands parcs éoliens
27:26à un moment donné
27:26des gigaparcs éoliens
27:28quand il était président.
27:29En tout cas
27:30moi je pense
27:30qu'il ne faut pas être binaire
27:31sur les énergies renouvelables.
27:34Si par exemple
27:34vous proposez
27:35sur les parkings
27:35d'un supermarché
27:36de mettre au-dessus
27:37des voitures
27:37des panneaux solaires
27:38et que c'est le supermarché
27:39qui finance
27:39pour faire plus de frais
27:41plus d'ondes pour les voitures
27:42et de l'électricité
27:42pour l'électricité
27:43c'est très bien.
27:43Je vous cite un exemple.
27:44Si vous mettez un moulin en haut
27:45dans votre jardin
27:46faites-le.
27:46Mais là on parle
27:48d'électrifier le pays.
27:49La question n'est pas de dire
27:52on jette à la poubelle
27:54toutes les énergies renouvelables
27:55dans toutes les circonstances
27:56et on ne fait que du nucléaire
27:57ou alors
27:57on laisse tomber le nucléaire
27:58pour ne faire que du renouvelable
27:59comme le veulent les écolos.
28:00Pardon d'être un peu
28:01nuancé sur ce sujet-là
28:02mais je crois que
28:03le mix énergétique
28:04cette expression
28:04n'est pas complètement idiote
28:05et qu'on peut investir
28:07dans l'EPR
28:07Elle est idiote.
28:08Pourtant
28:09la plupart des experts
28:09ils parlent du mix énergétique
28:12y compris les gens
28:13qui sont pro-nucléaire
28:14comme moi
28:15donc bon
28:15pardonnez-moi
28:16ce que j'appelle expert
28:18c'est Henri Proglio
28:19en fait
28:20ce n'est pas les experts politiques
28:22ce n'est pas les experts idéologiques
28:23moi je fais confiance
28:25pour déraciner les éoliennes
28:26et bannir le soir
28:28Le premier principe
28:29est d'assumer
28:29des priorités
28:30politiques et industrielles
28:31les républicains
28:32ont toujours combattu
28:33la mixte énergétique
28:34proposée par Ségolène Royal
28:35visant à introduire
28:36une substitution
28:36entre énergie renouvelable
28:37et nucléaire
28:38comme si les deux
28:39se valaient en termes de production
28:40Vous avez raison
28:41mais d'abord
28:41c'est pour
28:42Enjeu stratégique
28:42Pascal c'est tout
28:43On n'est pas en train
28:44de parler
28:45de mettre trois panneaux
28:46sur cette voiture
28:46Pardon mais d'abord
28:48c'est pour les
28:48d'après Henri Proglio
28:49c'est pas seulement
28:50pour les écolos
28:50c'est pour les allemands
28:51qu'on a sacrifié
28:52Exactement
28:53Une chose est certaine
28:55Qu'on a sacrifié
28:56notre nucléaire
28:56Vous avez contesté
28:57juste un point
28:58quand vous dites
28:59vous allez dire
29:00que c'est mineur
29:00mais quand vous dites
29:01qu'il faut de la politique
29:02ce que je pense
29:03c'est que précisément
29:03ils n'en font pas
29:04faire de la politique
29:05c'est quand même
29:06l'intérêt général
29:07ils n'en font pas
29:08ils font des sondages
29:09ils font de la com
29:11mais ils ne font pas
29:12de politique
29:12Ah si ?
29:13J'appelle pas ça
29:13Non mais j'entends bien
29:15C'est la politique
29:15J'entends bien
29:17mais en fait
29:18c'est minable
29:19Oui c'est d'accord
29:20C'est minable
29:22C'est ça
29:23pour essayer
29:25de glaner des voix
29:26ils devraient être
29:27intéressés
29:28par l'intérêt
29:28de la France
29:29Les voix
29:30Les voix en l'occurrence
29:31des écolos
29:32Gabriel Attal
29:33il veut se positionner
29:33à gauche
29:34légèrement à gauche
29:35Justement
29:37les écolos
29:38les plus dangereux
29:39de tous
29:39ce sont
29:41les écologistes
29:42puisqu'ils font tout
29:43c'est la plus grande
29:45escroquerie intellectuelle
29:47et politique
29:48du siècle
29:49les écologistes
29:50ils sont tout
29:51sauf écologistes
29:52ça explose maintenant
29:54à la vue de tous
29:54quand on voit
29:55les Greta Thunberg
29:56aller faire un croisière
29:58etc
29:58ces gens là
30:00s'occupent de tout
30:01ils s'occupent
30:02de Gaza
30:03ils s'occupent
30:04du prétendu
30:05antiracisme
30:06ils n'y connaissent
30:07strictement rien
30:08dans l'écologie
30:08il y a aussi
30:09des écologistes
30:10de droit
30:10un mot de madame
30:12un mot de madame
30:13un mot de madame
30:15panier runaché
30:16sur la climatisation
30:18qui a pris la parole
30:19hier
30:20effectivement
30:20alors
30:21bien sûr
30:23que d'abord
30:23c'est terminé
30:24la climude
30:26et tant mieux
30:27mais elle a pris la parole
30:27et je vous propose
30:28de l'écouter
30:28le sujet que nous avons
30:32avec la climatisation
30:33c'est un sujet
30:34de réchauffement
30:35puisque vous savez
30:35que la thermodynamique
30:37est très claire
30:38quand vous refroidissez
30:39une pièce
30:40vous avez besoin
30:41de réchauffer
30:42pour avoir ce froid
30:44et donc vous réchauffez
30:45nécessairement
30:45un autre espace
30:46en particulier
30:47vous réchauffez la rue
30:48ce qui renforce
30:50l'effet îlot de chaleur
30:51et vous savez
30:52que dans du bâti
30:53qui est notamment
30:54du bâti vertical
30:55et très minéral
30:56sans arbres
30:58sans prairie
30:59les effets îlot de chaleur
31:00vont renforcer
31:01de 4, 5
31:02jusqu'à 8 degrés
31:03le ressenti
31:04de la température
31:06François Bayrou
31:06il était un peu
31:07il avait l'air un peu étourdi
31:09il ne vit pas
31:10et il était un peu
31:10plus intéressant
31:11que ce qui est
31:12voilà
31:12bon
31:13ce qu'elle dit
31:14c'est une explication
31:15comme une autre
31:16effectivement
31:17quand tu fais de la clim
31:18à l'intérieur
31:18voilà c'est la vérité
31:19ça rejette à travers
31:20à l'extérieur
31:21c'est faire culpabiliser les gens
31:23d'acheter des climatiseurs
31:24parce qu'ils ont trop chaud
31:24chez eux
31:25vous savez
31:26la culpabilité
31:27ça marche
31:28ça a marché pour le Covid
31:29ce matin j'ai dit
31:31c'est Vincent Trémolet de Villers
31:33l'état nounou
31:34l'état neuneu
31:36disait-il
31:37avec
31:37effectivement
31:38prenez vos
31:39voilà
31:40mettez de l'eau
31:41sur vous
31:42buvez
31:43comment ?
31:45le passage sur les ventilateurs
31:47du gouvernement
31:48c'est tout juste
31:49s'ils ne nous expliquent pas
31:50comment brancher un ventilateur
31:52des ventilos au gouvernement
31:53j'en connais plusieurs
31:54et qui brassent de l'air
31:56qui brassent de l'air
31:57je peux vous dire
31:58qu'ils peuvent y aller
32:00il y a une note
32:00vous avez raison
32:01mais il y a une note
32:02où il vous explique
32:02que vous regardez
32:03si le ventilateur marche
32:05et s'il ne marche pas
32:06il faut aller l'acheter
32:07mais on t'a expliqué
32:08comment te laver les mains
32:09mais bien sûr
32:09mais bien sûr
32:11elle a raison
32:12vous savez
32:13on en revient toujours au Covid
32:14le Covid
32:15c'est un marqueur
32:16de la société française
32:17voilà
32:18quand on t'a dit
32:19qu'il fallait que tu prennes ton café
32:20debout
32:22et que tu mettes mamie et papy
32:25dans la cuisine
32:25pour couper la bûche
32:26j'ai compris ce jour-là
32:28voilà
32:28j'ai compris
32:28qui nous gouvernait
32:30voilà
32:30donc depuis effectivement
32:31je regarde ça
32:33je les écoute avec distance
32:35bon
32:36Trump
32:37alors ça c'est quand même
32:39très
32:39il a visité
32:41donc son centre de rétention
32:42pour immigrés clandestins
32:43construit au milieu
32:44des marécages de Floride
32:45il y a une prison
32:46qui a gagné le surnom
32:47d'Alcatraz
32:48des Alligators
32:48alors manifestement
32:49je ne sais pas comment
32:49ils font aux Etats-Unis
32:50mais ça c'est une communication officielle
32:53Alligators, Alcatraz
32:54c'est la maison blanche
32:55je ne sais pas comment ils font
32:56mais manifestement
32:57ils conduisent
32:58ils savent construire
33:00les prisons très rapidement
33:01ils n'ont pas de soucis
33:02en deux mois
33:04ils font une prison
33:04donc il faudrait peut-être
33:05leur demander
33:06ou leurs architectes
33:07ou leurs ingénieurs
33:08il y a sûrement
33:08quelques gens
33:09ils sont peut-être confiés
33:10c'est au privé non ?
33:10c'est de la rénovation
33:11nous on va en faire une enguillage
33:13ça peut jouer
33:14et alors Trump
33:17s'est amusé
33:18à donner le mode d'emploi
33:20pour quitter
33:22ce centre de rétention
33:24à ceux qui y seraient
33:26et il leur demande
33:28d'apprendre à courir
33:29au milieu des serpents
33:30et des Alligators
33:31je ne sais pas
33:32si c'est d'un très bon goût
33:33pour tout vous dire
33:33mais les Alligators
33:37encore plus
33:38nous allons leur apprendre
33:39à fuir un Alligator
33:40s'il s'échappe de prison
33:41comment s'enfuir
33:43ne courez pas
33:44en ligne droite
33:45courez comme ça
33:46et vous savez quoi
33:48vos chances augmentent
33:50d'environ 1%
33:51bon
33:52et puis
33:53il a parlé également
33:54de Joe Biden
33:56et ce n'est pas non plus
33:57d'un très bon goût
33:58ce qu'il a dit
33:59Biden voulait me mettre ici
34:03il voulait m'enfermer ici
34:05ça n'a pas marché
34:06il voulait me mettre ici
34:08ce fils de p***
34:09enfin à la décharge
34:12à la décharge
34:14c'est pas terrible
34:15ne me faites pas
34:17ne me faites pas dire
34:19que je trouve
34:19monsieur Trump
34:20d'une immense distinction
34:21mais à chaque fois
34:22il dit ça
34:23vous prenez pas
34:24autant de précautions
34:24pour de l'ogu
34:25à sa décharge
34:26vous avez la main
34:27comme au lieu
34:28Eglésiast
34:28pardon
34:30je lui ai dit
34:30vous mettez la main
34:31comme Rulio Eglésiast
34:32comme Bonaparte
34:33ou Bonaparte
34:33laissez-moi un compliment
34:34Rulio Eglésiast
34:38on va le renvoyer à sa télé
34:39non mais
34:39Rulio
34:40si on avait une petite chanson
34:42de Rulio Eglésiast
34:43je demande à Benjamin Manot
34:44monsieur Proulx
34:45je n'ai pas
34:46monsieur Proulx déteste
34:47être interrompu
34:49mais c'est un
34:50je n'ai jamais vu ça
34:51il me déteste
34:51c'est vrai que vous n'êtes pas du tout
34:52comme ça
34:53il ne supporte pas
34:53mais vous vous n'êtes pas du tout
34:54comme ça
34:55non mais c'est
34:55c'est la dernière personne
34:57qui devrait mal le prendre
34:58mais personne ne m'empêchera
35:00de vous dire
35:00ce sont des circonstances
35:03atténuantes
35:04que l'expression
35:05son of the bitch
35:06oui
35:07très triviale
35:09utilisée par monsieur Trump
35:10est l'une des expressions
35:12préférées de monsieur Biden
35:14qu'il a affublé
35:1622 personnes aux Etats-Unis
35:18donc fils de pute
35:20c'est une expression
35:21alors si vous
35:22si vous me mettez au défi
35:23je vous trouverai
35:2410 exemples
35:25où Biden a traité
35:26il l'a dit publiquement
35:28ah bien sûr
35:28publiquement
35:29et donc
35:30mais bien sûr
35:30et donc
35:32et donc il semblerait
35:33que en matière
35:35de trivialité
35:36bon
35:36l'ancien et le nouveau
35:37soient quand même
35:38sur la même longueur
35:39bon avocat
35:39bon avocat
35:42excuse moi
35:44mais on a quand même
35:44on a une autre possibilité
35:46c'est de dire
35:46qu'on va juger Trump
35:47sur les actes
35:49et que
35:49évidemment
35:50moi je pense
35:51au B2
35:52évidemment
35:53donc je suis
35:53toujours
35:54très contente
35:55de cette opération
35:56on va voir
35:56mais on peut plus
35:57ses discours
35:59enfin en tous les cas
35:59pour des cerveaux européens
36:01comme les nôtres
36:02pour moi il doit y avoir
36:03un certain formalisme
36:04quand même
36:05à la tête d'un Etat
36:06et franchement
36:07là ça devient
36:08un peu
36:08les alligators
36:09pas il parle
36:10comme s'il était
36:11dans une émission de télé
36:12tu as raison
36:13de divertissement
36:14tu as raison
36:15tu as raison
36:15mais la vérité
36:16m'oblige
36:17à te dire
36:18j'étais trop obligé
36:19par la vérité
36:20la vérité m'oblige
36:22à te dire
36:22que je ne suis pas sûr
36:24Dieu sait
36:24si je ne suis pas
36:25Trumpiste
36:26mais répétez le dire
36:27j'aurais préféré
36:29niquer Allais
36:29mais si j'étais américain
36:31je ne suis pas sûr
36:32que je
36:33jalouserais forcément
36:34le président des français
36:36c'est ce que je veux dire
36:37alors moi
36:38vous m'obligez
36:39l'analyse
36:40simplement
36:41je vais vous faire
36:42écouter ça
36:43regardez
36:43je suis la risée
36:50mais pas du tout
36:51c'est parce que
36:52vous aviez la main
36:52je ne sais pas
36:53mais aucun
36:55me reproche
36:56quelquefois
36:56quand je lui parle
36:57de me coucher le ventre
36:58je ne sais pas
36:58toi tu fais ça
37:00évidemment
37:01c'est autre chose
37:01je ne suis pas sûr
37:03que ça soit très distinct
37:04il y a une certaine
37:12ressemblance
37:12entre Julio et moi
37:13sans vouloir trop le flatter
37:16ah bah Julio oui
37:21ça c'est
37:23ça c'est sublime
37:24il faut les deux
37:26il y a vous les femmes aussi
37:27bon sérieusement
37:30on revient à hausse d'impôts
37:31vous avez entendu
37:32madame Brun Pivet
37:34qui propose
37:35de hausser
37:36les impôts
37:37je trouve
37:37c'est incroyable
37:38c'est à dire
37:38comment
37:39comment ose-t-on
37:41comment ose-t-on
37:43dire on va hausser
37:44elle dit on ne peut pas
37:45exclure d'emblée
37:46et alors ce qui est nouveau
37:47également vous qui êtes en politique
37:48c'est que tout le monde
37:49maintenant
37:50alors il y a une phrase
37:51qui est extraordinaire
37:52madame Brun Pivet
37:53elle imagine pourquoi pas
37:54être candidate
37:54à la présidence de la république
37:55et le mot d'ordre
37:56c'est je n'exclus pas
37:58Aurore Berger
37:59rien contre Aurore Berger
38:00mais j'étais quand même
38:02un peu surpris
38:02qu'elle imagine
38:03qu'elle puisse être
38:04présidente de la république
38:06donc on va peut-être
38:07attendre un peu
38:08pareil
38:08Ségolène Royal
38:09veut être candidate
38:10Elisabeth Borne
38:12Elisabeth Borne
38:13si vous estimez
38:14les ambitions des gens
38:15Pascal
38:15enfin on peut avoir
38:17un peu de lucidité
38:18sur soi dans la vie
38:19on peut se dire
38:20tiens
38:20je ne vois pas pourquoi
38:23Ercilia Soudet
38:24n'aurait pas le droit
38:25de vous présenter
38:25mais chacun
38:25on peut avoir
38:29excluez-vous
38:30de vous présenter
38:30on peut avoir
38:32un peu de lucidité
38:34de dire
38:34bon ben voilà
38:35je suis fait dans la vie
38:36pour ça
38:37et puis c'est le syndrome
38:38de Peter
38:38là peut-être
38:39que je ne suis pas fait
38:39pour ça
38:40mon niveau
38:41et bon
38:42on peut avoir ça
38:44mais ça c'est les gens normaux
38:47mais le niveau général
38:48est tellement
38:49entre nous soit dit
38:50aujourd'hui
38:51honnêtement
38:52compte tenu de la médiocrité
38:54du personnel
38:55c'est pas vrai d'ailleurs
38:56pardonnez-moi
38:56c'est pas vrai ce que vous dites
38:57François-Xavier Blamy
38:59Bruno Retailleau
39:01Laurent Wauquiez
39:02ce sont des gens de qualité
39:04alors il se trouve
39:04que ce sont des gens
39:05de droite
39:06que je cite là
39:07mais ce sont des gens
39:08qui font honneur
39:10à l'engagement
39:11politique
39:11me semble-t-il
39:12alors j'aimerais trouver
39:13à gauche
39:14une personne
39:17Jérôme Guedj
39:17qui est courageux
39:19Jérôme Guedj
39:19Bernard Cazeneuve
39:21alors Bernard Cazeneuve
39:22je pourrais citer davantage
39:23Bernard Cazeneuve
39:24voilà
39:25je trouve que c'est
39:26c'est quelqu'un
39:26qui effectivement
39:27correspond plus
39:28à une forme d'éthique
39:30et d'engagement
39:32que
39:32non mais même
39:33au niveau
39:34à l'ancienne
39:35au niveau intellectuel
39:36de la rhétorique
39:37bah oui
39:37oui mais c'est vrai
39:38chez les avocats aussi
39:39paraît-il
39:40pardon
39:40les jeunes avocats
39:43c'est ce que dit
39:43en tout cas
39:44votre ami
39:46comment ça
39:47les jeunes avocats brillants
39:48non ils sont très mauvais
39:49paraît-il
39:49et même les juges
39:51le niveau
39:52est catastrophique
39:53des juges
39:53au général
39:54est infiniment
39:55plus mauvais maintenant
39:56qu'il y a 20 ans
39:57oui c'est ça
39:57c'est ce que dit
39:58mais il a raison
39:59Colard
39:59Gilbert Colard
40:00était là ce matin
40:00c'est ce qu'il dit
40:01sans arrêt
40:01il dit
40:02c'est effrayant
40:03les juges
40:03les magistrats
40:04ils sont
40:04bon
40:06est-ce que vous voulez
40:06dire un mot là-dessus
40:08ou on écoute
40:09qui a écouté
40:10Alexandre Bompard
40:11Alexandre Bompard
40:12c'est intéressant
40:13parce que c'est un chef
40:14d'entreprise
40:15il prend la parole
40:16il y a 40 ans
40:17il aurait fait de la politique
40:18il en a fait un peu
40:19mais effectivement
40:20il y a tellement de coups
40:21à prendre
40:21qu'il n'en fait pas
40:22et il préfère être
40:22chez Carrefour
40:23à bien gagner sa vue
40:24sans doute
40:25qu'il n'a pas tort
40:27il n'a pas tort
40:29le combat pour les idées
40:32c'est tellement enviable
40:38d'aller au Palais Bourbon
40:38en ce moment
40:39vous avez envie
40:40de croiser
40:41M. Dologu
40:41ce qui est sûr
40:44c'est que M. Dologu
40:44il aurait du mal
40:45à travailler
40:46dans une entreprise
40:48comme aujourd'hui
40:49avec l'état d'esprit
40:51qu'il a
40:51c'est tout ce que je peux dire
40:52et puis beaucoup de gens
40:53ils ne peuvent être
40:54que militants
40:55ces gens
40:55ils ne peuvent être
40:56que militants
40:56dans l'entreprise
40:57ils auront du mal
40:57mais écoutez
40:58M. Bompard
40:59parce que je trouve
41:00que cette parole
41:01des chefs d'entreprise
41:02elle est intéressante
41:03moi j'ai surtout envie
41:05que le débat budgétaire
41:06et fiscal
41:06cesse
41:08j'ai envie
41:09que les fameux
41:10ballons d'essai
41:11tiens je tente
41:12de tester dans l'opinion
41:13un nouvel impôt
41:14cesse
41:15chaque fois qu'on fait ça
41:16on affecte
41:18la confiance des ménages
41:19chaque fois qu'on fait ça
41:20on affecte la consommation
41:21donc on affecte
41:22la croissance
41:22dans notre pays
41:23c'est-à-dire
41:24quand vous avez ouvert
41:24les échos ce matin
41:25vous avez vu la présidente
41:26de l'Assemblée
41:26il y a Elbron Pivet
41:27qui dit
41:27il ne faut pas fermer la porte
41:29par principe
41:29pas des hausses d'impôt
41:30ça ne vous va pas ?
41:31ça ne me va pas du tout
41:32tout comme
41:33ne m'allait pas hier
41:34à Bercy
41:36on fait des ballons d'essai
41:37tous les jours
41:37pour voir comment
41:37l'opinion réagit
41:38ces femmes et ces hommes
41:40politiques ne se rendent pas
41:41compte que chaque fois
41:42qu'ils font ça
41:42ils disent aux ménages
41:43et aux français
41:44attention le pire arrive
41:46donc surtout
41:47ne consommez pas
41:48épargnez
41:49c'est exactement ça
41:49qui se fait
41:50il faut arrêter
41:51la boîte à idées
41:51il faut arrêter
41:52le concours
41:52l'épine fiscale
41:53il faut vraiment
41:53que ça s'arrête
41:54d'ailleurs c'est pas tant
41:55un chef d'entreprise
41:55mais vous voyez
41:57ça fait du bien
41:58d'entendre des gens
41:59j'allais dire
41:59un peu normaux
42:00qui disent des choses
42:00un peu sensées
42:02et qui sont
42:03contentants
42:04assez peu
42:05je trouve que les patrons
42:05ne parlent pas assez
42:06souvent
42:07ils commencent à parler
42:08quand même
42:08il y a quand même
42:10autre chose
42:10c'est que
42:11j'ai du mal
42:12à ce qu'une représentante
42:13d'un parti politique
42:15majoritaire
42:15qui a mis la France
42:16en faillite
42:17décide encore
42:19de vouloir extorquer
42:19de l'argent
42:20aux gens
42:21il y a quand même
42:21un problème
42:22mais il y a une question
42:23de niveau
42:24de tous ceux
42:26qui vous disent
42:26qu'ils veulent faire
42:27des réductions d'impôts
42:27pas finançables
42:28vous avez aussi
42:30une hypocrisie totale
42:31avec des gens
42:32qui vous proposent
42:32là je rebondis
42:33sur le concours Lépine
42:34des idées
42:34complètement lunaires
42:36je vais vous dire
42:36quelque chose
42:37je vais vous dire
42:38ma conviction
42:39et ça sera évidemment
42:40pas possible
42:41tu prends 10 patrons
42:42en France
42:4310
42:4415 si tu veux
42:45tu leur donnes
42:46les postes clés
42:48et des gens
42:48qui ont prouvé
42:49par leur réussite
42:50personnelle
42:50évidemment
42:51qu'ils peuvent
42:52manager
42:53des grands groupes
42:54et ça
42:54tu leur donnes
42:5510
42:56mais en 6 mois
42:58en 6 mois
42:59tu entends
43:00s'ils ont
43:01la capacité
43:01de levier
43:02et de prendre
43:02les bonnes décisions
43:03en 6 mois
43:04tu es reparti
43:04et tu changes
43:05tout
43:05un état d'esprit
43:06on est pollué
43:08comment
43:08on est évidemment
43:10pollué
43:11par des
43:11et vous avez
43:11les syndicats
43:12ils seront empêchés
43:13par l'ordre
43:13de l'administration
43:14je vous dis pas
43:15que c'est
43:15compliqué
43:15moi je suis très
43:16pessimiste
43:17je redis
43:19des gens
43:19qui ont
43:19par leur vie
43:21professionnelle
43:21montré
43:22une très grande
43:23capacité
43:24de réussite
43:25mais un peuple
43:26c'est pas
43:26t'en prends
43:2710 ou 15
43:28et tu les mets
43:28un peuple
43:29c'est pas
43:30des salariés
43:31c'est pas une entreprise
43:32non mais le problème
43:33Pascal
43:34la racine du mal
43:34c'est qu'il n'y a plus
43:36d'autorité politique
43:37mais je crois pas
43:37à force de dire
43:38on va faire des consultations
43:39on ne décide jamais
43:40personne ne veut trancher
43:41il n'y a pas de priorité
43:43tout est prioritaire
43:43donc en réalité
43:44on ne peut pas tailler
43:45dans les dépenses
43:45un homme ou une femme politique
43:46je vais vous dire pourquoi
43:50c'est que
43:51comme ils prendront
43:51les bonnes décisions
43:52sans doute
43:52les résultats viendront
43:53et les gens adhéreront
43:55parce qu'ils vivront mieux
43:56dans un monde idéal
43:57oui
43:57un homme ou une femme politique
43:59ne peut pas dire
43:59par principe
44:00j'exclus toute augmentation
44:01d'impôts
44:02parce que de fait
44:02il y en a eu
44:04bon attendez
44:05je peux dire un mot
44:05ça fait 50 ans
44:08et je ne crois pas
44:08qu'il y ait un seul président
44:09qui n'ait pas augmenté
44:10une fois les impôts
44:10de droite comme de gauche
44:11donc il peut y avoir
44:12une guerre
44:13il peut y avoir
44:14un problème
44:15on peut augmenter
44:16un impôt
44:16et en baisser un autre
44:17bon
44:17exclure par principe
44:18dire je n'augmenterai
44:19jamais aucun impôt
44:20c'est raconter
44:21des carabistouilles
44:22aux français
44:22deux ou trois choses
44:23deux ou trois choses
44:24parce que
44:24ils ont eu tort de jurer
44:25là elle est plutôt franche
44:26deux ou trois choses
44:27parce que tout à l'heure
44:27il y aura un
44:28CNews propose une enquête
44:29percutante
44:30qui explore une question essentielle
44:31les femmes sont-elles encore
44:32en sécurité en France
44:33en 2025
44:33d'ailleurs notre ami
44:35Gauthier Lebret
44:35va être là
44:36je voulais vous montrer
44:37ce qui s'est passé
44:38le soir d'abord
44:39de la fête de la musique
44:40cette fameuse séquence
44:42qui avait tant choqué
44:43où vous voyez un homme
44:45souvenez-vous
44:46qui frappe
44:47une femme
44:47c'est le soir de la
44:48voilà
44:48c'est cette séquence
44:49bon
44:50donc cette séquence
44:52on a flouté
44:53évidemment l'image
44:54et puis il y a eu
44:54un arrêt sur image
44:56que vous avez vu
44:56elle est très violente
44:57et cet homme revient
44:58vers cette femme
44:59et d'ailleurs
45:00il lui vole
45:00je crois son sac
45:01et puis
45:02il lui
45:03assène un coup
45:05à la tête
45:06bon il se trouve que
45:06cet homme et d'autres
45:07ont été retrouvés
45:08écoutez Juliette Sada
45:10à l'heure à laquelle
45:11je vous parle
45:11ils sont en garde à vue
45:12j'espère qu'il y aura
45:13un mandat de dépôt
45:15je vous assure
45:15j'espère qu'il y aura
45:16un mandat de dépôt
45:16parce que ce qu'a fait
45:17cet homme-là
45:18j'espère qu'il ne va pas
45:19sortir libre
45:19c'est pas
45:21comment dire
45:23non pas condamnation directe
45:26comment ça s'appelle
45:26non
45:27comparution immédiate
45:29j'espère
45:30placement des tensions provisoires
45:31ah j'espère
45:32franchement j'espère
45:34qu'il
45:35vous croyez
45:35je n'en sais rien
45:36mais écoutez ce qu'a dit
45:37Juliette Sada
45:38non plus
45:38non plus
45:40cette vidéo
45:41elle a largement été relayée
45:43sur les réseaux sociaux
45:44et elle avait profondément
45:45choqué ceux qui l'avaient visionné
45:47si bien qu'une enquête
45:48avait été ouverte
45:49par la sûreté territoriale
45:50de Paris
45:51donc cette vidéo
45:51est passée entre les mains
45:52d'enquêteurs
45:53qui ont identifié
45:55trois victimes
45:56d'abord ce jeune homme
45:57qui a été projeté au sol
45:58et puis cette jeune femme
46:00qui en tentant de s'interposer
46:01s'est retrouvée
46:02à son tour
46:03projetée au sol
46:03et qui a reçu
46:04ce violent coup de pied
46:06en plein visage
46:07et puis dans un troisième temps
46:08il y a un second homme
46:09qui a été pris à partie
46:10notamment par l'individu
46:12au t-shirt bleu
46:13les trois victimes
46:14elles ont été identifiées
46:15elles ont déposé plainte
46:17les deux premières
46:18se sont vues reconnaître
46:19cinq jours d'ITT
46:20par l'unité médico-judiciaire
46:22juste après
46:23deux des suspects
46:24ont été identifiés
46:26grâce à un téléphone portable
46:27retrouvé
46:28sur les lieux
46:29de l'agression
46:29eux-mêmes
46:30sont retournés
46:31sur les lieux
46:31de l'agression
46:32c'est là qu'ils ont
46:32ils sont tombés
46:34sur des agents de police
46:35qu'ils les ont contrôlés
46:36et ainsi identifiés
46:38puis leur téléphone
46:39leur avait été restitué
46:41ils avaient été laissés libres
46:42faute d'éléments probants
46:44à ce moment-là
46:45et grâce à l'exploitation
46:46des lignes téléphoniques
46:47l'homme au t-shirt bleu
46:48et puis un second
46:49celui qui porte
46:50un maillot du PSG
46:51ont également été identifiés
46:53les quatre suspects
46:54qui sont nés en France
46:56en Ile-de-France
46:57entre 1997 et 2003
46:59ils ont été interpellés
47:01et placés en garde à vue
47:02selon le parquet
47:03ce mercredi matin
47:04on va suivre
47:05mais j'espère que
47:06les majeurs
47:07oui mais j'espère
47:09j'espère quand même
47:09quand c'est d'une telle violence
47:11autre sujet
47:12une femme qui est rentrée
47:13de soirée
47:13a été très violemment rouée
47:14de coup à Angers
47:15elle a reçu 45 jours
47:17d'ITT
47:17les trois prévenus
47:19ont été condamnés
47:20ce mercredi
47:20je voudrais que vous écoutiez
47:22ce que dit
47:23Tanguy Hamon
47:23parce que c'est effrayant
47:26l'agression extrêmement violente
47:29s'est déroulée
47:30alors que la victime
47:31revenait de soirée
47:32elle a été prise à partie
47:33par un groupe d'individus
47:35qui l'a insultée
47:36à cause de la tenue
47:37qu'elle portait
47:37un crop top
47:38et un décolleté
47:39puis trois membres
47:41de ce groupe
47:41deux filles
47:42âgées de 21 et 22 ans
47:43et un garçon
47:44âgé de 23 ans
47:46l'ont agressée
47:46elle a d'abord reçu
47:47un coup au visage
47:48et tombé au sol
47:50c'est mis en boule
47:51pour tenter de se protéger
47:52là elle a été rouée de coups
47:54le bilan a été très lourd
47:5545 jours d'ITT
47:57avec arcade ouverte
47:59multiples contusions
48:00et une clavicule fracturée
48:02lors du procès
48:03qui s'est déroulé
48:04au début de la semaine
48:05les mises en cause
48:06ont estimé
48:06qu'elle avait mérité
48:07ce qui lui est arrivé
48:09ils ont été condamnés
48:106 et 9 mois de prison
48:12avec sursis
48:12pour les deux filles
48:13qui avaient un casier judiciaire vierge
48:15deux ans de prison ferme
48:17pour le garçon
48:18qui s'avère être
48:19un multirécidiviste
48:20de nationalité algérienne
48:22en situation irrégulière
48:24en France
48:24en plus de sa peine de prison
48:26il a été interdit
48:27de territoire français
48:28bon et il est
48:30et il dort ce soir en prison
48:30mais deux ans
48:31enfin je sais pas
48:32moi je dis toujours
48:34si c'est ma fille
48:35deux ans simplement
48:3745 jours d'ITT
48:38vous savez ce que c'est
48:3945 jours d'ITT
48:40il aurait pu la tuer
48:41mais évidemment
48:41et il reste que deux ans
48:43mais je vous jure
48:43moi je les mettrais 10 ans
48:44je peux pas vous dire autre chose
48:46multirécidiviste
48:47mais je le mettrais 10 ans
48:48et puis il faut l'expulser
48:50c'est le type d'information
48:52que veulent interdire
48:53vos amis insoumis
48:54là dans leur note
48:56écologiste
48:56écologiste
48:57il est pas question
48:58de parler de ça
48:59et sur le plan
49:00de la punition
49:01de la part d'un récidiviste
49:02qui ne doit pas se trouver
49:03sur le territoire français
49:05pardon
49:05vous avez entièrement raison
49:07deux ans
49:08c'est tout à fait insuffisant
49:09surtout qu'il en fera
49:10éventuellement
49:11bien sûr
49:12il ne fera pas les deux ans
49:12totalement insuffisant
49:14pardon
49:14moi je trouve ça incroyable
49:16j'avais tendance à penser
49:17pendant longtemps
49:18que le fait d'être une femme
49:20te protégeait
49:22non pas contre les agressions sexuelles
49:24évidemment
49:24mais contre ce type d'agression
49:25que quand même frapper une femme
49:27c'était plus compliqué
49:28écoutez l'avocat
49:29Mathias Jarry
49:30écoutez Mathias Jarry
49:34qui est l'avocat
49:35donc de la victime
49:37et qui raconte
49:38l'agression
49:39sortait d'un bar
49:41et retournait à son domicile
49:43et puis sur le chemin
49:44de pour rentrer chez elle
49:47en croitant
49:47un groupe de jeunes
49:48sur un pont
49:49il y a
49:50un des auteurs
49:52qui a crié
49:53oh sale p***
49:53parce qu'elle avait
49:54un croque top
49:55et un décolleté
49:57manifestement
49:58beaucoup trop prononcé
49:59pour lui
50:00et
50:01c'est là que
50:03ils sont venus
50:04vers elle
50:05et puis les coups
50:06sont partis
50:06quasiment tout de suite
50:08elle n'a pas eu le temps
50:09de se défendre
50:11ni de dire quoi que ce soit
50:12elle s'est
50:12elle s'est roulée au sol
50:14pour éviter les coups
50:15elle a pris un certain nombre
50:16de coups de pied
50:16de coups de poing
50:17et elle m'expliquait
50:18qu'elle attendait
50:20que ça se passe
50:20en espérant que
50:21les dégâts ne soient pas
50:22trop importants
50:23à l'issue de cette agression
50:24non mais vous vous rendez compte
50:26la lâcheté
50:27moi c'est
50:27c'est vraiment le genre
50:29de fait de société
50:30qui est
50:31c'est incroyable
50:32vous avez un homme
50:32qui frappe une femme
50:33la lâcheté
50:34etc
50:35que deux ans de prison
50:36vous avez entendu parler
50:37les féministes sont là-dessus
50:40oui
50:40si c'est un acteur
50:41de plus de 50 ans
50:42à qui on reproche quelque chose
50:43ça oui
50:44mais là
50:45pardon de vous le dire
50:46ce ne sont pas
50:47des mâles blancs
50:49il est très possible
50:50d'ailleurs
50:50que la peau fille
50:51qui a été
50:51je n'exclus pas
50:52je ne connais pas l'histoire
50:53mais je n'exclus pas
50:54que la peau fille
50:55qui s'est fait dérouiller
50:57c'était peut-être
50:58parce qu'elle était
50:58de la même communauté
50:59et qu'il n'était pas question
51:01qu'elle puisse
51:01se conduire de la sorte
51:03on n'a pas l'information
51:05en plus je ne crois pas
51:06que c'est ça du tout
51:07donc laissons cela
51:08vous ne pensez pas
51:09que ça
51:10ça peut arriver
51:11elle rentrait
51:12manifestement
51:13en tous les cas
51:15l'agression
51:16ce que vous ne pouvez pas laisser
51:18c'est que l'agression
51:19elle est à la fois
51:21idéologique
51:22et religieuse
51:23il n'y a pas de doute
51:24là-dessus
51:24oui elle est culturelle
51:25je dirais culturelle
51:26culturelle
51:27il arrive
51:28culturelle
51:29et bien le plus souvent
51:30je ne parle pas de ça
51:31mais le plus souvent
51:32les malheureuses victimes
51:33de ça
51:34sont aussi membres
51:36de la communauté
51:36à qui on veut
51:37interdire
51:37mais le souci
51:40numéro un
51:41de notre société
51:42c'est pardonnez-moi
51:43l'autorité
51:44qui n'est pas respectée
51:45c'est que cet homme
51:46ce n'est pas deux ans
51:47je vous le maintiens
51:49multirécidiviste
51:50moi je le mets
51:50dix ans en taule
51:51et ça ne me gênera pas
51:53du tout
51:54et s'il n'est pas
51:54de nationalité française
51:55il faut qu'il retourne
51:56dans son pays
51:56je veux vous dire
51:56ça ne me gênera pas
51:57du tout
51:58bon
51:59justement
52:00il est 21h02
52:01ce soir
52:02ce soir
52:03c'est l'illustration
52:05de tout ce que vous venez
52:05de montrer
52:06voilà
52:06les femmes en première ligne
52:08face à l'insécurité
52:09donc commentaire déplacé
52:11insulte
52:12harcèlement
52:12est-ce qu'on a le temps
52:13vous voulez qu'on voit
52:14un petit extrait
52:14très rapide
52:15par exemple
52:16des remarques
52:17dans la rue
52:18si vous voulez
52:19on a quelques secondes
52:22alors allons-y
52:24cet après-midi
52:24à l'occasion
52:25de la journée
52:26de la mini-jupe
52:26des militantes
52:27se sont données rendez-vous
52:28à Saint-Ouen
52:29en Seine-Saint-Denis
52:29pour une expérience choc
52:31se promener en jupe courte
52:32au coeur des puces
52:33de Saint-Ouen
52:34et filmer en caméra discrète
52:35les réactions
52:36de certains hommes
52:37au bout de quelques mètres seulement
52:40les premiers regards déplacés
52:43et les remarques sexistes fusent
52:49« Oh là là ! »
52:56« Non, dites-moi la veille ! »
53:01« Tu dois jouer avec nous ? »
53:02« Pas toi ! »
53:03« Non, pas trop ! »
53:04« Ah, il y a bien là ! »
53:05« Hé, Tachine, t'as vu ça ? »
53:06« Salut les filles ! »
53:08« Elle est belle ! »
53:10« Cet homme va même jusqu'à faire semblant
53:25d'avoir fait tomber un objet
53:26pour demander à la militante
53:29de le ramasser
53:29et observer son fessier. »
53:34On sait ce soir.
53:35Et après, il y aura un débat sans doute ?
53:36Absolument.
53:37Un débat avec l'un des témoignages
53:40recueillis par les équipes
53:41de Guillaume Janton
53:42qui ont produit ce documentaire
53:44d'une femme qui a été agressée
53:46aux abords d'une gare.
53:47Vous allez voir,
53:47il y a des exemples,
53:49on a vu un extrait,
53:50mais il y a des exemples
53:51d'agressions beaucoup plus violentes
53:52dans le long format.
53:53Merci à Jean-Marc Lelouch
53:55qui était avec nous à la réalisation.
53:56Merci à Philippe
53:57et à La Vision,
53:58Titouan au son.
54:00Benjamin Naud était avec nous,
54:01Robin Piette,
54:02Félix Spirola.
54:03Toutes ces émissions sont retrouvées
54:04sur CNews.fr.
54:06Merci également au Rulio Iglesias
54:10du Barreau
54:11qui était avec nous ce soir
54:13et à qui vous avez rendu hommage.
54:14Il sera là demain, Rulio.
54:16Exactement.
54:18Et passez une excellente soirée.
54:20Puis nous, on se retrouve demain matin.
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