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Mettez vous d'accord avec Arnaud Benedetti, professeur à la Sorbonne, rédacteur en chef de la Revue Politique et Parlementaire et auteur de "Aux portes du pouvoir - RN, l'inéluctable victoire ?" (Michel Lafon) ; Sophie De Menthon, cheffe d'entreprise et présidente du mouvement ETHIC ; Mehdy Raïche, analyste politique ; Gilbert Azoulay, directeur général de News Tank Education et journaliste pour l'Hémicycle.
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NewsTranscription
00:01Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:05Mettons-nous d'accord d'abord, effectivement, avec Arnaud Benedetti, professeur à la Sorbonne,
00:11rédacteur en chef de la revue Politique et Parlementaire.
00:15Je rappelle votre dernier livre, Aux portes du pouvoir, RN, l'inéluctable victoire,
00:19avec un point d'interrogation qui est paru chez Michel Laffont.
00:22Et vous êtes également à la tête avec d'autres, évidemment, du comité de soutien à Boilem-Samsal.
00:28Et évidemment, nous en reparlerons, on en a parlé toute la semaine,
00:32et nous continuerons d'en parler autant de fois qu'il le faudra.
00:36Sophie de Menton, chef d'entreprise, présidente du mouvement éthique,
00:39Mehdi Raich, analyste politique, Gilbert Azoulay, directeur général de Newstank,
00:44éducation et journaliste pour l'hémicycle, avec une couverture assez joyeuse de Politique en vacances.
00:53Qu'est-ce que tu votes pour les vacances ? Avec qui partiriez-vous en vacances ?
00:56Je vais vous faire le petit test dans un instant.
00:59Grève des contrôleurs aériens, un scandale, on peut prononcer le mot.
01:04Comment trouver 40 milliards sans augmenter les impôts ?
01:06Les profs sidérés par la baisse des exigences pour le brevet des collèges.
01:11Les parlementaires qui réfléchissent, c'est le gouvernement,
01:14enfin c'est le Sénat, pour permettre au commerce d'ouvrir le 1er mai.
01:17Un certain nombre, ça va vous réjouir, ça suffit.
01:19Et puis Cécile Collère et Jacques Paris, nos deux otages en Iran, otages emprisonnés,
01:27accusés d'être des espions du Mossad, ils risquent la peine de mort.
01:31On va revenir sur tous ces sujets avec vous.
01:34Sophie, on commence avec vous, un coup de gueule ?
01:36Ah non, mais un coup de gueule, un hurlement de gueule.
01:40Dans la situation dans laquelle on est, vous savez que la loi anti-Shine,
01:45on veut faire un...
01:46Chine, on dit.
01:47On dit Chine.
01:48Oui, moi aussi je disais Shine, mais c'est Chine, c'est le géant chinois de la fast fashion.
01:52D'accord, ça s'écrit S-H-E-I-N, c'est pour ça que je précise.
01:56Alors, qui a embauché M. Castaner comme lobbyiste.
01:59Je ne sais pas dire.
02:00Voilà, bien sûr, on peut le dire.
02:01On dit Castaner, pas Castaner alors, comme Chine.
02:03Voilà, Castaner.
02:05Voilà.
02:06Alors, il y a une loi, évidemment, qui est présentée comme une victoire dans la lutte contre Chine,
02:11le géant asiatique de la mode low-cost.
02:14Alors, la proposition de loi, je vais vous lire ça parce que c'est surréaliste.
02:19La proposition de loi s'attaque d'abord à la mode ultra-éphémère.
02:23Il y a un nouveau mot, la PPL, bon, qui s'attaque à ça.
02:26Mais, ils ont fait tellement fort que, évidemment, ça n'épargne en aucun cas les fabricants français.
02:31Parce que toutes les normes qu'ils ont mises pénalisent ce secteur.
02:37Il faut le dire, ça ne marche très mal actuellement.
02:41C'est Bernard Cherqui, qui est le président de l'Alliance du Commerce, qui est réuni.
02:45Parlez bien dans le micro, Sophie, on ne vous entend pas.
02:4741, c'est rare.
02:50Restez à côté.
02:51Bien, restez là.
02:51Pour un début à tout.
02:52Non, mais c'est un secteur qui fonctionne mal, qui est concurrencé par cette fast fashion.
02:57Il y a une loi...
02:5850 ans, c'est une 41 milliard de chiffre d'affaires, etc.
03:00Alors, Agnès Pannier-Rulache veut viser la fast fashion, qui inclut des anciennes comme
03:05Kyabi, Célio et Tam.
03:07Je veux dire, c'est quand même des...
03:08Voilà.
03:09C'est des mastodontes...
03:09Contre les mastodontes asiatiques, soi-disant.
03:12Donc, le secteur est monté au créneau.
03:15Il y a, alors, article 2, un malus écologique pénalisant les produits considérés comme
03:20n'étant pas durables.
03:21Je ne répète pas, vous avez bien entendu.
03:23Le but étant de limiter la surconsommation des boîtes qui sont en train, des chaînes
03:27qui sont en train de faire faillite.
03:30C'est donc porté, évidemment, à un coup à toutes celles qui exercent leur activité,
03:34principalement en France.
03:36Maintenant, on a inventé...
03:37Enfin, elles exercent en France, mais elles ne fabriquent pas en France.
03:39C'est bien ça, le problème.
03:40Le problème n'est plus là.
03:42De toute façon, maintenant, quand on invente un coefficient de durabilité,
03:46un coefficient de durabilité qui va produire en 2025 10 euros en 2030,
03:55et ce coefficient est calculé selon deux critères qui doivent être détaillés,
03:58mais ça va être détaillé.
04:00Le nombre de références de produits neufs, hallucinant,
04:04qui ne posent pas de problème aux anciennes françaises.
04:06D'autre part, l'incitation à réparer,
04:08est basé sur le rapport entre le coût de réparation et le prix de l'article.
04:12Enfin, on est tombé sur la tête.
04:14Et alors là, en clair, un T-shirt vendu 5 euros incite moins à la réparation qu'un autre à 100 euros.
04:20Et pour qu'un produit soit considéré comme 100% réparable,
04:23son prix neuf doit être trois fois plus cher que le prix de sa réparation.
04:26Mais enfin, on est dans un monde de fous.
04:28Au moment où notre pays est au bord de la faillite, le commerce, les enseignes,
04:32regardez les commerçants qui ferment partout.
04:35Le but, c'est quand même de protéger, pardon, les...
04:37Arrêtez de protéger et laissez vivre.
04:39Bah oui, vous allez être bouffé par Chine et on va acheter des trucs à 3 euros fabriqués en Chine.
04:43Mais je peux vous donner, Valérie, c'est hallucinant.
04:47Il y a des boîtes qui devraient, on a fait le calcul,
04:49une enseigne qui vend 15 millions d'articles par jour
04:52pour un chiffre d'affaires de 300 millions d'euros.
04:54Se verrait une pénalité de 150 millions d'euros en 2030.
04:5810 euros par produit.
05:00Ce qui représente 50% de son chiffre d'affaires.
05:01Mais qu'est-ce qu'on leur demande en échange ?
05:04En échange de quoi ?
05:04Qu'est-ce qu'on leur demande de faire ?
05:07Pourquoi ?
05:08On leur demande de produire propre et moins.
05:10Non, on leur demande rien du tout.
05:10Mais si, si, si, on leur demande de produire moins et d'arrêter de faire de la fast fashion.
05:13C'est dur parce que c'est plus cher de produire propre
05:16et de produire avec des produits, avec des circuits courts,
05:19avec des matières nobles, avec des matières récupérables, recyclables.
05:2270% des centres commerciaux touchés.
05:24Moi, je veux bien tout ce que vous voulez.
05:26Il y a un moment où le protectionnisme,
05:28que je peux comprendre, Valérie,
05:30parce qu'effectivement, la Chine, bon,
05:31mais lutter contre la Chine en se tuant soi-même...
05:35Ce que j'explique, souvent, on ne peut pas se battre contre la Chine.
05:37On ne produira jamais moins cher que la Chine.
05:39Donc, il faudra toujours se battre sur le design,
05:41sur le style, sur le plan de chine.
05:43Avec un pouvoir d'achat qui est en baisse,
05:45c'est une aberration.
05:48Qu'en pense notre économiste ?
05:50Je suis économiste.
05:51C'est nouveau, ça.
05:53Merci d'ajouter cet arc
05:55à une compétence qui doit être universelle.
05:58Oui, mais je pense quand même qu'il a...
05:59Non, mais moi, je ne suis pas d'accord avec vous.
06:00Je pense, sur le fond,
06:02ce n'est pas en économiste que je réagisse,
06:04que je ne le suis pas.
06:04C'est que, quand même,
06:05il faut, aujourd'hui, protéger notre production.
06:08Le problème de la France, c'est qu'on ne produit plus.
06:09Mais là, on les tue, on ne les protège pas.
06:12Je suis d'accord, je vous rejoins,
06:13c'est qu'il faut peut-être moins de normes
06:14et surtout faire un effort sur le coût du travail
06:16dans ce pays.
06:17Ça, c'est évident.
06:18C'est évident.
06:19On se retrouve dans un instant avec vous.
06:21A tout de suite.
06:22Sud Radio.
06:23Sud Radio.
06:23Parlons vrai.
06:24Parlons vrai.
06:25Sud Radio.
06:28Sud Radio.
06:29Le 10h midi.
06:30Mettez-vous d'accord.
06:31Valérie Expert.
06:32On se moque de moi.
06:35C'était bien, quand même.
06:36Je l'ai bien passé.
06:38Fastis, c'est un pequeño.
06:40Fastis, c'est écrit P-A-S-T-I-2-S-E.
06:43Et c'est l'As.
06:45J'ai dit le 1, non ?
06:46C'est l'As.
06:48Arnaud Benedetti, professeur à la Sorbonne,
06:50rédacteur en chef de la revue politique et parlementaire.
06:52Votre dernier livre aux portes du pouvoir.
06:54RN, l'éluctable.
06:56Victoire est parue chez Michel Laffont.
06:57Et vous faites également partie du comité de soutien
06:59à Boilem-Samsal.
07:02Sophie de Menton, chef d'entreprise,
07:03présidente du mouvement éthique.
07:04Mehdi Raich, analyste politique.
07:07Gilbert Azoulay, directeur général de Newstank Éducation.
07:10Et journaliste pour l'hémicycle.
07:12Beaucoup de sujets encore aujourd'hui.
07:13On va évidemment parler de cette condamnation.
07:17Enfin, condamnation.
07:18Ce sont les otages qui sont détenus en Iran.
07:23Cécile Collère et Jacques Paris,
07:24accusés d'être des espions du Mossad.
07:26Ils risquent la peine de mort.
07:28La grève des contrôleurs aériens.
07:30Les impôts, les impôts ou pas,
07:32pour combler ce trou de 40 milliards.
07:35Et donc, la revue L'hémicycle,
07:37je vais peut-être vous faire le petit test.
07:38La revue L'hémicycle, excellente revue,
07:40dirigée par notre ami Éric Revelle.
07:44Qu'est-ce que tu votes pour les vacances ?
07:45Et surtout, avec qui tu partirais en vacances ?
07:48Parmi les politiques.
07:50Parmi les politiques, évidemment.
07:52Leur Swift ou Dua Lipa.
07:53De François Bayrou à Gérard Lachet,
07:56en passant par Elisabeth Borne, Jean-Luc Mélenchon.
07:58Tu trouves une femme jolie au ministère ?
08:00Il y a beaucoup d'hommes.
08:02Il y a Elbron Pivet, Rachid Adati.
08:05Vous, Sophie ?
08:06Certainement Agnès Pagni-Runachet.
08:08Non, je ne sais pas.
08:09Vous l'étiez comment vous l'appelez ?
08:11Non, je partirai avec David Gislard.
08:15Bon, d'accord.
08:16À bord sur la côte d'Azur, très agréable.
08:17Et puis, c'est le seul qui dit des choses
08:20tous les jours.
08:21Je ne sais pas qu'il est dedans.
08:22Non, il n'est pas dedans.
08:23Il n'est pas dedans.
08:24Il n'est pas dedans.
08:26Ça va, il est libre.
08:27Ah non, mais je vous le dis.
08:28Je suis encore en réflexion.
08:29Ah bon ?
08:30Non, il y a Gabriel Attal, Jordan Bardella, Marine Le Pen.
08:32Mais Jordan Bardella qui est en tête, Valérie.
08:34Absolument, mais j'allais le dire après.
08:36Pardonnez-moi.
08:36Et qui d'autre ?
08:37Jordan Bardella est en tête, suivi par Marine Le Pen,
08:40puis Gabriel Attal.
08:41Mais Jordan Bardella, il arrive largement en tête,
08:45un 28% contre 22% pour Marine Le Pen,
08:47suivi par Marion Maréchal, 19%.
08:51François Hollande, 17%.
08:55On peut rigoler au moins avec Hollande.
08:5617% et le dernier, c'est François Bayrou.
09:00Non, mais il y a plein.
09:02Et Retailleau, tout ça, pourquoi ce n'est pas là ?
09:04Attendez, je ne vous les ai pas tous donnés.
09:07Bernard Cazeneuve, 5%.
09:09Si, il y a Jean-Luc Mélenchon.
09:11Jean-Luc Mélenchon, il est où ?
09:14Il est Porme.
09:15Ah, si, si, si, 8%.
09:17Il est devant, non, il est à égalité avec Aël,
09:19Brande-Pivet, devant Gérald Darmanin.
09:21Ah, il y a des gens qui partent avec Aël,
09:22avec le monde privé.
09:24Fabien Roussel aussi, 13%.
09:26Fabien Roussel.
09:28On l'a reçu l'autre jour,
09:29il est très sympathique pour les vacances.
09:31À condition de ne pas parler politique,
09:33je pars avec Roussel.
09:33Voilà, donc c'est à lire dans l'hémicycle.
09:36Bon, aucune idée, allez, on passe.
09:38Gilbert, un coup de gueule ?
09:41Oui, je ne sais pas si c'est un coup de gueule.
09:43Je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer,
09:45mais le divorce entre deux hommes,
09:46vous savez, Trump, Musk et consommer,
09:48et ça révèle quelque chose de notre monde.
09:50Un monde où l'argent peut donner l'illusion du pouvoir absolu,
09:52on l'a vu.
09:53Un monde où la capacité à appuyer sur le bouton nucléaire
09:55vous autorise à dire n'importe quoi sur n'importe qui,
09:58et surtout à changer d'avis en une fraction de seconde.
10:00Alors, dans ces travaux prospectifs de la CIA,
10:03le cher professeur de la Sorbonne les a lu,
10:04j'en suis sûr, on parle d'un monde vu qu'à,
10:06c'est en anglais, mais je vais le traduire en français,
10:08vulnérable, incertain, complexe et ambigu.
10:10Alors là, on est en plein dedans.
10:12Donald Trump et Elon Musk,
10:13ces deux figures super puissantes aux égaux surdimensionnés,
10:16longtemps unis par la haine de la régulation,
10:19l'adoration du business sans limite,
10:21et une défiance vis-à-vis des élites,
10:23ils ont gagné ensemble la présidence.
10:25Et il a fait gagner Trump, d'ailleurs, on dit.
10:27Oui, il dit même que Trump est le président des Etats-Unis,
10:31moi je suis président du monde,
10:32c'est ce que disait Musk de lui-même.
10:33Aujourd'hui, le divorce est consommé.
10:35Trump menace de renvoyer Musk,
10:36quand il se présente.
10:37Oui, en Afrique du Sud.
10:38Oui, de le virer, évidemment, de ses fonctions.
10:41C'est inacceptable, la trahison, c'est inacceptable.
10:44Alors ce clash, c'est pas seulement une querelle d'égo,
10:46il dit quelque chose de notre époque,
10:47celle où les chefs d'entreprise
10:48deviennent des puissances politiques, quand même,
10:50il faut le dire,
10:51et où les candidats de la présidence
10:52imaginent encore,
10:53s'illusionnent en pensant régner sur les grandes entreprises.
10:58Alors, pour être positif,
10:59et voir un peu plus loin avec ce divorce spectaculaire,
11:02il montre que les limites du mélange des genres,
11:05quand le pouvoir politique veut contrôler
11:06les rois du numérique, en l'occurrence,
11:08et quand les patrons veulent jouer au président,
11:10ça finit souvent très très mal.
11:11Et je conclurai par dire
11:12que ce bras de fer pourrait être, au fond,
11:14une bonne nouvelle,
11:16une ligne est tracée.
11:17La démocratie, même abîmée,
11:19parfois comme aux Etats-Unis,
11:20ne peut être une extension du conseil d'administration
11:23d'un empire privé.
11:24Alors, c'est assez juste,
11:27mais il y a actuellement d'ailleurs un mouvement,
11:3080% des Français pensent qu'il faudrait mêler,
11:33en tout cas,
11:33les chefs d'entreprise aux décisions qui sont prises,
11:36en particulier en ce qui les concerne.
11:37Ils ne sont jamais consultés,
11:39les PME sont des gueux.
11:40On ne leur parle pas,
11:42et c'est terrible.
11:44Donc, je crois que
11:45le cas de Musk
11:47et de Trump
11:48est vraiment tellement atypique.
11:50En tout cas,
11:51on ne peut pas appliquer ça à la France.
11:53C'est évident à aucun autre pays.
11:56En Russie, ça a été limite.
11:58Oui, en Russie, limite,
11:59avec les oligarques.
12:01Ligo-éléments.
12:03Mais on l'a évoqué tout à l'heure
12:06dans l'émission Média avec Julie Gansman
12:08sur le chef d'entreprise qui est Trump,
12:11qui fait des tongs.
12:12Il fait des tongs Trump.
12:13J'ai vu quelle horreur.
12:15Il y a un deuxième coup de gueule.
12:16La mode mondiale de la tongs.
12:18Il fait des tongs.
12:20Il fait des téléphones.
12:21Il fait des parfums.
12:23Il y a un parfum.
12:24Alors, une vraie question.
12:27Le capital et la politique.
12:28C'est vrai.
12:29C'est une vraie question.
12:29C'est le sens du devoir
12:31et le sens du service public.
12:33Parce qu'on peut être entrepreneur
12:34et se mettre au service de l'État.
12:36Il y en a qui l'ont fait.
12:37Et c'est ça le problème.
12:38C'est quand il y a un mélange des gens
12:39et qu'on dévoie l'influ
12:41et les conflits d'intérêts.
12:42Et on en a en France.
12:44On en a partout.
12:44Ils compréhensent pas.
12:45On a une PME,
12:46parce que c'était aussi
12:46une alliance des genres.
12:47On était plutôt sur une alliance
12:49conservatrice-libertarienne
12:51qui est plutôt une alliance
12:53de circonstances.
12:54Alors, dans les années 50,
12:55il y avait un théoricien politique,
12:57je crois que c'était Meyer,
12:58qui avait fondé le fusionnisme
12:59en disant qu'on pouvait
13:00fonder le libertarianisme
13:02qui, en gros, déteste l'État.
13:03C'est tout pour la propriété.
13:04La propriété, c'est la liberté.
13:06Et le conservatisme.
13:07Sauf que c'est plutôt
13:07une alliance des genres.
13:08Et politiquement,
13:09ça peut être un projet viable
13:10pour une campagne.
13:12Mais quand on est vraiment
13:12dans l'action politique,
13:13ça devient compliqué.
13:14Et aujourd'hui, on le voit.
13:16Musk est plutôt
13:17minarchiste-libertarien,
13:18si je dois le définir.
13:19Et encore, je ne suis pas sûr
13:19qu'il soit forcément
13:20de cette chapelle-là.
13:21Je ne pense pas
13:21qu'il ait théorisé son approche.
13:23Alors que Donald Trump
13:24est beaucoup plus pragmatique.
13:25Mais il est plutôt
13:27une alliance un peu conservatrice
13:28de son côté.
13:28Et ça ne fonctionne pas
13:29sur le long terme.
13:30C'est un mouvement
13:31qu'on commence à voir apparaître
13:32en France, d'ailleurs.
13:33Tout au fait.
13:35Alors, peut-être avec vous,
13:37votre coup de gueule, Mehdi ?
13:38Oui, je voulais revenir
13:39sur la séquence des Louboutins,
13:40sur le retournement de veste
13:41de LFI
13:42sur le cas Boilem Sansal.
13:44Et j'ai trouvé ça...
13:46Un retournement de veste léger.
13:48Très, très, très léger.
13:49Mais on le voit.
13:50On voit le communiqué
13:50de la France insoumise
13:51qui a été fait il y a deux jours
13:52suite à l'affaire
13:54des Louboutins en Algérie.
13:56Il faut quand même signaler
13:56que des Louboutins
13:57est allé dans un pays
13:58en étant parlementaire français
13:59en disant
14:00« j'embrasse le drapeau algérien »
14:02alors qu'on a deux personnes
14:03dont Boilem Sansal
14:04qui sont de nationalité française
14:06qui sont enfermées là-bas.
14:07Je tiens aussi à dire
14:08qu'en Algérie,
14:09il y a quand même
14:09une énorme répression
14:10qui est faite sur la population.
14:11Je pense notamment
14:12à des personnes,
14:13j'en avais parlé ici
14:13à des personnes comme Jeanne Aham
14:14qui sont des personnes
14:15qui ont critiqué le pouvoir
14:17et qui se retrouvent en prison
14:18et on n'a plus jamais parlé d'eux.
14:20Et donc,
14:20voir se communiquer
14:21en se présentant
14:22comme des défenseurs
14:23de la liberté
14:23en disant
14:24« voilà, Christophe Gleize
14:25est enfermé »
14:26mais pas un mot
14:26sur Boilem Sansal
14:27donc c'est la géométrie variable.
14:28Ça, c'est absolument dégoûtant.
14:30Moi, je connais
14:30parce que je viens
14:31de cette communiqué
14:3250% de ma culture
14:3330 ans de mon histoire
14:34c'est l'Algérie.
14:36Moi, je connais des personnes
14:37qui sont en France aujourd'hui
14:39qui ne peuvent même pas
14:40retourner en Algérie
14:41parce que s'ils retournent
14:42en Algérie
14:43ils vont direct en prison.
14:44Une personne comme moi
14:46moi, je ne suis pas sûr
14:46de pouvoir foutre le pied
14:47un jour en Algérie
14:48parce que le fait
14:49que j'ai critiqué
14:50ça nous va nous fatiguer
14:52de le défendre ici.
14:53Le fait que j'ai notamment
14:55mentionné des fois
14:56des textes de l'islam
14:57que j'ai fait
14:58cette critique-là
14:59que j'ai voulu mettre en avant
15:01les apostates de l'islam
15:02on a eu la séquence
15:03hier avec Majidou Kacha
15:04sur ses news
15:04qui a été très intéressante.
15:05Moi, je ne peux pas aller
15:07en Algérie.
15:07Je connais une Algérienne
15:08et ses parents
15:09ne sont pas au courant
15:10je pense à elle
15:11je ne vais pas dire son nom
15:12parce que si je cite son nom
15:13elle va se retrouver
15:13ses parents ne savent pas
15:15qu'elle ne peut pas
15:15rentrer en Algérie
15:16parce que si elle y va
15:18c'est fini pour elle
15:19et il y a toute une jeunesse
15:21qui est en France
15:21qui ne peut pas le faire
15:22et voir un député
15:23comme Sébastien Deslogou
15:24aller là-bas
15:26voir la France Insoumise
15:27qui maintenant
15:27se drape un petit peu
15:28de cet esprit de liberté
15:29il faut défendre
15:30la liberté d'expression
15:31il faut défendre
15:32les journalistes
15:33alors qu'ils ne disent pas
15:33un mot sur Bolem Sansal.
15:35Quand David Guiraud
15:35Rima Hassan
15:36est à Boaf
15:36ils ont fait des conférences
15:37là-bas
15:38qu'ils ont présenté
15:39l'Algérie comme la Mec
15:40des révolutionnaires
15:40alors que c'est un pouvoir
15:41tortionnaire
15:42je vous le dis tout de suite
15:42je trouve ça juste ignoble
15:44et c'est immonde
15:45pour moi ils sont au niveau zéro
15:46de la vie politique
15:47donc c'est juste du cynisme au total
15:49c'est cynique
15:53c'est puant
15:53franchement Jean-Luc Mélenchon
15:54se prend une bordée
15:57d'injures et d'insultes
15:59suite à cette défense
16:00le plus ironique dedans
16:01c'est qu'ils ont une approche
16:03qui est décoloniale
16:04je tiens quand même à signaler
16:05et je crois
16:06que Sébastien Delegou
16:08est fils de pieds noirs
16:08ou petit fils de pieds noirs
16:09vous croyez que le pouvoir algérien
16:10il tolère les pieds noirs en Algérie ?
16:12non pas vraiment
16:13les harkis et les pieds noirs
16:14c'est les deux ennemis
16:15attitrés de l'Algérie
16:16vous croyez que la communauté
16:18qu'entretient le pouvoir algérien
16:19parce qu'il y a une vraie propagande d'Etat
16:21sur Canal Algérie
16:22c'est propagande d'Etat
16:22pendant toute l'Algérie
16:23pendant toute l'Algérie
16:24vous croyez qu'ils supporteraient
16:26que Sébastien Delegou
16:27ils disent
16:27ah bah non en fait
16:27c'est un pied noir
16:28qui vous a fait la promotion
16:29c'est impossible
16:30ils supporteraient pas ça
16:32donc voir cette séquence là
16:33je voulais absolument
16:34faire un focus là-dessus
16:35parce que c'était juste
16:36c'est exceptionnel de communication
16:38pourquoi il a fait ça Mélenchon ?
16:41pourquoi d'un seul coup
16:42il s'est mobilisé
16:44entre guillemets ?
16:44parce que c'est indéfendable
16:45quand vous avez
16:46en fait
16:46on se retrouve avec
16:47des choses indéfendables
16:48c'est pas son problème
16:49c'est pas ce qui l'otouffe
16:50la séquence est terrible
16:51parce que
16:52Bollem Sansal
16:52du coup il est franco-algérien
16:53par définition
16:54on a eu la sentence
16:56mardi
16:56et juste avant
16:57il y a eu la séquence des Legos
16:58et on a su
16:59qu'il y avait
16:59un autre reporter Christophe Gleize
17:01qui lui est français
17:01il est né en France
17:03qui se retrouve
17:04en fait là-bas
17:05donc en fait
17:05il est dans une position
17:07il est obligé d'accepter le 2
17:09alors il se dit
17:10bon bah alors
17:10je vais juste prendre le cas
17:11de la défense de Christophe Gleize
17:13mais en même temps
17:14j'ai une partie de mon électorat
17:15qui dit
17:15c'est bien fait pour la tête
17:16à Bollem Sansal
17:17il avait pas critiqué
17:18le pouvoir algérien
17:18donc il se retrouve
17:19excusez-moi
17:20mais le cul entre deux chaises
17:21donc il est obligé de réagir
17:22juste une question
17:25Arnaud Benedetti
17:25on va parler de votre
17:26on va faire votre coup de projecteur
17:29plus que coup de coeur
17:29ou coup de gueule
17:30mais Bollem Sansal
17:31pendant des années
17:32il est retourné en Algérie
17:33jusqu'à cette date
17:34oui c'est ça
17:35il vivait en Algérie
17:36en fait
17:36il a acquis la nationalité française
17:38en juin 2024
17:40et d'ailleurs
17:41quand il est retourné
17:42en Algérie
17:42donc au mois de novembre
17:43le 16 novembre
17:44il est retourné
17:45pour quelques jours
17:45pour régler des problèmes
17:47administratifs
17:48ou des affaires personnelles
17:50mais il devait revenir
17:52trois jours plus tard
17:53mais quel était
17:54le déclencheur ?
17:54il avait la volonté
17:56de s'installer
17:56de toute façon en France
17:57il cherchait une maison
17:58en région parisienne
17:59sa femme était en France
18:00donc pour lui
18:01son lieu de résidence
18:03devenait de fait
18:04la France
18:05donc il a pendant
18:07des années et des années
18:08fait des allers-retours
18:09entre Paris et Alger
18:10sans être inquiété
18:12moi je lui ai interrogé
18:13souvent
18:13je lui posais la question
18:14mais je lui disais
18:14arrête
18:15parce que franchement
18:15vu les positions que tu prends
18:17et vu la nature du régime
18:18un jour tu vas avoir
18:18des difficultés
18:19et des problèmes
18:20il me répondait
18:21de toute façon
18:22ils sont totalement indifférents
18:24à ce que je raconte
18:25ils me méprisent absolument
18:26je n'ai aucun point
18:27en Algérie
18:27et au pire
18:29ils me prennent
18:30ou au mieux
18:31je ne sais pas
18:31ils me prennent
18:32pour un vieux fou
18:32voilà
18:33donc il pensait
18:34qu'il ne lui arriverait rien
18:35alors on va y revenir
18:37dans un instant
18:38on doit marquer une pause
18:39mais vous nous direz aussi
18:40ce qui a été le déclencheur
18:41pourquoi il a été arrêté
18:43cette fois-ci
18:43on y revient
18:44dans un instant
18:45avec vous Arnaud Benedetti
18:46à tout de suite
18:47et de retour avec vous
18:58dans le studio de Sud Radio
19:00pour commenter l'actualité
19:01l'actualité
19:02ce sont nos deux compatriotes
19:03Cécile Collère et Jacques Paris
19:05qui sont accusés
19:05d'être des espions
19:06du Mossad
19:07ils risquent la peine de mort
19:09on va en reparler
19:10mais Arnaud Benedetti
19:11parlons avec vous
19:12de Boilem-Samsal
19:13c'était votre coup de coeur
19:15on a appris
19:16le verdict
19:17il y a deux jours
19:19d'un emprisonnement
19:21d'une condamnation
19:22à 5 ans de prison
19:23oui c'est un coup de coeur
19:25qui est lié évidemment
19:26au courage
19:27de Boilem-Samsal
19:28dont il faut souligner
19:30l'extrême résistance
19:32par rapport à ce qu'il subit
19:34bien évidemment
19:34et surtout par rapport
19:35à ses juges
19:36je voudrais revenir
19:37sur les déclarations
19:39qu'il a pu faire
19:39lorsqu'il s'est retrouvé
19:41en appel
19:42face à ses juges
19:44il y a maintenant
19:45une semaine
19:46il a récusé
19:48un à un
19:49tous les chefs d'accusation
19:50que fait peser
19:52le pouvoir algérien
19:54sur ses épaules
19:56le procès a duré
19:5710 minutes
19:58en tout et pour tout
19:59je vous le rappelle
19:59quand même
20:00c'est important
20:00de le savoir
20:0110 minutes
20:02c'est à dire
20:03c'est moins que les procès
20:04staliniens
20:04et que les procès
20:05soviétiques
20:06et toute la logique
20:07si vous voulez
20:08politico-judiciaire
20:10qui est mise en place
20:10par les algériens
20:12c'est que finalement
20:13Bolem Sansal
20:15reconnaisse des fautes
20:16qu'il n'a pas commisées
20:17c'est la logique
20:18des aveux
20:19c'est vraiment la logique
20:20des aveux
20:21donc ce qui montre bien
20:22que ce pouvoir
20:23est profondément inspiré
20:24par ceux qui l'ont généré
20:25c'est à dire les soviétiques
20:26à l'époque
20:27dans les années 60
20:28et qu'ils gardent
20:29en effet encore
20:30ses réflexes
20:31et Bolem Sansal
20:32a tout simplement
20:33répondu très posément
20:34avec calme
20:35avec humilité
20:37qui le caractérise
20:38d'ailleurs
20:38à ses juges
20:40sa juge est allée
20:41la présidente du tribunal
20:43qui a mené à charge
20:43bien évidemment
20:44complètement
20:44l'audience
20:46est allée
20:46jusqu'à l'interroger
20:48sur le contenu politique
20:49de ses livres
20:50lui reprochant
20:51le contenu politique
20:52de ses livres
20:53il a eu cette phrase
20:54extraordinaire
20:55il a dit
20:55je comprends
20:56on est en train
20:56de faire le procès
20:57de la littérature
20:57donc vraiment
21:00compte tenu de son âge
21:02compte tenu de sa maladie
21:03compte tenu certainement
21:04de son état
21:05de faiblesse
21:07isolée
21:08dans une prison
21:09algérienne
21:10je pense que
21:12Sansal nous donne
21:12une leçon
21:13extraordinaire
21:14à tous ceux
21:15qui sont prudents
21:16qui ont peur
21:17qui se cachent
21:19derrière leurs petits doigts
21:20ici à Paris
21:21dès lors qu'il s'agit
21:21de parler du régime algérien
21:23on a quelqu'un
21:23qui lui est confronté
21:25à la brutalité
21:25de ce pouvoir
21:26et qui fait preuve
21:28de ce qu'il faut
21:29c'est-à-dire
21:30le courage
21:31et vraiment
21:33je dis ça
21:34parce que
21:35c'est un ami
21:35en plus
21:35je connais ses qualités
21:38et ses vertus
21:39mais il faut le dire
21:41et ce serait bien
21:42que nos dirigeants
21:44politiques
21:44entendent
21:45ce que fait
21:46cet homme
21:47confronté
21:48encore une fois
21:49à l'arbitraire
21:51et à un pouvoir politique
21:52qui n'a que pour but
21:54de le faire taire
21:55il faut bien comprendre
21:56que les algériens
21:57l'ont arrêté
21:58alors il y a des tas
21:59de raisons politiques
22:00pourquoi
22:00quel a été
22:00le déclencheur
22:01alors le facteur déclencheur
22:02à mon avis
22:02c'est la position
22:03de la France
22:03sur le Sahara occidental
22:05c'est-à-dire
22:05le changement
22:05de pied diplomatique
22:06moi que je n'ai pas
22:07à discuter
22:07en l'occurrence
22:09le président Tebbou
22:10n'avait dit
22:10fin juillet
22:11quand il avait eu
22:12vent
22:12de la possibilité
22:13que la France
22:14reconnaisse
22:15la marocanité
22:16du Maroc
22:17sur le Sahara occidental
22:18que de toute façon
22:19si les français
22:20opéraient ce changement
22:22ils le regretteraient
22:23amèrement
22:23et profondément
22:24je pense que
22:25la première réponse
22:26algérienne
22:27ça a été en effet
22:27d'arrêter
22:28Boilem Sansal
22:28Boilem Sansal
22:29est un intellectuel critique
22:30un écrivain critique
22:31depuis 40 ans
22:32il dénonce
22:33le régime algérien
22:34sa compromission
22:35avec les islamistes
22:36sa corruption
22:37etc.
22:38et l'occasion
22:39était trop bonne
22:40pour eux
22:40ce retour
22:41en Algérie
22:42Boilem Sansal
22:43a été en effet
22:44je pense
22:45l'une des victimes
22:46de ce durcissement
22:47des relations
22:48entre la France
22:48et l'Algérie
22:49Ardo
22:50qu'est-ce qu'on attend
22:50c'est pas supportable
22:51moi je peux plus entendre
22:52ça me met hors de moi
22:53je veux dire
22:54il y a un moment
22:54si la grâce
22:56n'est pas donnée
22:56le jour où
22:57la célébration
22:59en Algérie
22:59dans quelques jours
23:00s'il n'est pas
23:02gracié
23:02qu'est-ce qu'on fait
23:03pardon
23:04c'est après-demain
23:04et il ne sera pas
23:06gracié
23:07vous pensez qu'il sera
23:07gracié
23:07il y a peu de chance
23:09nous si vous voulez
23:09on continue
23:11à espérer
23:12c'est vrai que ce matin
23:13quand on regarde
23:14la presse algérienne
23:16qui est aux ordres
23:16on a quand même
23:17quelques signes d'inquiétude
23:19on n'est pas du tout sûr
23:21on n'est pas du tout sûr
23:22mais ça
23:23si on élargit la question
23:26avec nos deux otages
23:27nos deux
23:28c'est intéressant
23:28parce que le deuxième otage
23:29si vous me permettez
23:30la stratégie qui a été mise en place
23:32je rappelle que cet otage
23:33cet otage
23:34ce jeune journaliste
23:35qui a été maintenant
23:36un otage a été interpellé
23:39par la police algérienne
23:41le 24 mai dernier
23:42il a été placé
23:43il y a un an
23:44c'est pas dernier
23:45le 24 mai dernier
23:46excusez-moi
23:46le 24 mai 2024
23:47vous avez parfaitement raison
23:48de me reprendre
23:49mais pendant un an
23:52cette affaire a été tenue secrète
23:54oui
23:55c'était ordre de
23:56ordre du quai d'Orsay
23:57enfin ordre
23:58conseil appuyé du quai d'Orsay
23:59stratégie du silence
24:01stratégie de la discrétion
24:02ne faisons rien
24:04qui puisse d'une quelconque manière
24:05que ce soit
24:06exacerber encore plus
24:08les hiérarches algériens
24:09qui le le sont
24:10vis-à-vis de la France
24:11résultat des courses
24:12il est condamné
24:13à 7 ans de prison ferme
24:15et nous ça fait des mois
24:15qu'on nous dit
24:16attendez vous en faites trop
24:17avec le comité de soutien
24:18vous parlez trop
24:18vous mobilisez trop
24:20vous les excitez
24:21vous les énervez
24:22la réalité c'est que
24:23je reviens à ce que je disais
24:24si Boalem Sansal
24:26l'objectif des algériens
24:28des autorités algériennes
24:29c'était de faire un exemple
24:30avec Boalem Sansal
24:31de le faire taire
24:33et que de le faire taire
24:35de l'emprisonner
24:35de le faire taire
24:36et surtout
24:37d'envoyer un signal
24:38à tous les intellectuels
24:39critiques
24:40à tous les opposants
24:41regardez ce qui peut vous arriver
24:42on l'a fait avec Boalem Sansal
24:44qui est quand même
24:44une personnalité littéraire
24:46majeure de la francophonie
24:47on le fera avec tout le monde
24:49et je pense
24:50qu'il faut en parler
24:52contrairement à ce que
24:53pense
24:54on peut en parler des années
24:55oui mais il faut en parler
24:56si on n'en parle pas
24:57le cas de Boalem Sansal
25:01est totalement oublié
25:03il faut faire quelque chose
25:04nous on a dit
25:04depuis des mois
25:05et des mois
25:06que la stratégie
25:07qui était menée
25:08par la France
25:08était à nos yeux
25:09une stratégie
25:09qui nous semblait insuffisante
25:10je veux dire
25:11c'est pas
25:11le comité du terrain
25:12qui est aux manettes
25:13ça ne vous achènera pas
25:14en l'occurrence
25:15est-ce qu'il serait suffisant ?
25:16écoutez on verra bien
25:18moi je ne veux pas trop
25:18on est à 48 heures
25:19on est à 48 heures
25:20non mais attendons
25:21on est à 48 heures
25:22d'un moment important
25:23mais la réalité
25:24c'est qu'il faudra certainement
25:25si demain Boalem Sansal
25:27n'est pas gracié
25:27que M. Macron
25:29et M. Barrault
25:30pour les citer
25:31nommément
25:31revoient leur stratégie
25:33qui est une stratégie
25:34qui n'aura pas
25:34porté ces choses
25:37on est un peu
25:37un paillasson
25:39la France aujourd'hui
25:40est-ce qu'on imaginerait
25:41est-ce qu'on imaginerait
25:42un franco-américain
25:43un algéro-américain
25:45l'Amérique c'est autre chose
25:47arrêté
25:48de cette manière
25:49la puissance de l'Amérique
25:50c'est autre chose
25:51jamais
25:51ça montre toute l'incapacité
25:53de la diplomatie française
25:54quand on a eu
25:54Jean-Noël Barrault
25:55qui est parti là-bas
25:56on a eu Pinet
25:56le 7 avril
25:57il n'y a rien eu
25:58il n'a même pas cité
25:59le nom
25:59alors que c'est quand même
26:01le ministre
26:01je vois en direct
26:03le ministre
26:04le titre c'est
26:05Barrault exige
26:05la libération de colère
26:06c'est comme France Diplomatie
26:08qui dit
26:09il y a quelques jours
26:09nous regrettons
26:11nous regrettons
26:12la condamnation
26:13de Christophe Gleiz
26:14nous regrettons
26:15la France regrette
26:16mais la France doit agir
26:17moi je dis qu'après-demain
26:18parce que je suis d'accord
26:19il ne faut absolument pas
26:20ce n'est pas le moment
26:21de réagir
26:22mais il y a un moment
26:24c'est stop
26:25et c'est violent
26:26le stop
26:27il y a une autre réalité
26:30parce qu'il faut vraiment
26:31comprendre la réalité
26:31de ce pouvoir
26:32le pouvoir algérien
26:33est un pouvoir
26:34qui est traversé
26:34de factions
26:35et de clans
26:36donc si vous voulez
26:37Théboune
26:38si on préjuge
26:41de sa sincérité
26:42ce dont je ne suis pas
26:43du tout sûr
26:43en l'occurrence
26:44quand même
26:44mais si vous voulez
26:45il y a des luttes de factions
26:46on sait qu'il y a
26:47une ligne dure
26:48qui est certainement défendue
26:49notamment par la direction
26:50de la sécurité intérieure
26:51du régime
26:52qui consiste à dire
26:53de toute façon
26:53on ne le libère pas
26:54donc on va voir
26:55ce qui va se passer
26:56dans les heures qui viennent
26:57soit ce soir
26:58soit demain
26:59on va avoir une liste
27:00qui va être envoyée
27:01aux journaux algériens
27:01où ils vont communiquer
27:03le nombre de personnes
27:04qu'ils gracient
27:04ça va se passer comme ça
27:06et après à partir de minuit
27:08ils commencent à libérer
27:09au fil de l'eau
27:10c'est comme ça que ça se passe
27:11au fil de l'eau
27:12les prisonniers
27:13on va voir si sans salle
27:14on fera partie
27:14ou pas
27:15c'est un moment
27:17qui est fatidique
27:17mais je pense que
27:18s'il n'y a rien le 5 juillet
27:19ça voudra dire
27:20qu'il n'y aura rien
27:20c'est vrai que nous en France
27:21on voit le pouvoir algérien
27:22comme monolithique
27:22parce qu'on ne le voit
27:23pas du tout
27:23et en fait c'est une dictature
27:25des généraux
27:25donc il y a des normes
27:28il y a des normes
27:29on va dire
27:29il y a des mastodontes
27:30dans le pouvoir algérien
27:31qui se font la guerre entre eux
27:32et en plus ça se retrouve
27:33au niveau local
27:34puisque c'est eux
27:34qui nomment les préfets
27:35c'est surtout une corruption généralisée
27:39où chacun en gros
27:40se partage des marchés
27:40c'est plus une corruption généralisée
27:41c'est une culture
27:42ils n'ont peur de rien en France
27:45c'est des années 60
27:46c'est une culture qu'ils ont
27:47c'est fascinant
27:48il y a des moyens de rétention
27:50ils n'ont peur de rien
27:51ils n'ont peur de rien
27:52de la France
27:54il y en a moins de 3
27:56je vous en cite 3
27:56il y a en effet
27:57il y a les biens
27:59des hiérarches algériens
28:00qui sont nombreux
28:02qui sont nombreux
28:03il y a les visas
28:04ah oui les visas
28:06évidemment les visas
28:07parce que les visas
28:08les visas sont très importantes
28:09pour eux
28:09pourquoi ?
28:10parce que politiquement
28:11elle leur permet
28:11c'est un peu un sens de décompression
28:13parce qu'ils envoient leur jeunesse
28:15qui est miséreuse
28:17et qui n'a pas de liberté en France
28:18donc ça permet
28:19si vous voulez
28:19de renvoyer le problème
28:21vers la puissance ONI
28:23l'ancienne puissance ONI
28:24coloniale
28:25la France
28:26et troisième point
28:27évidemment
28:27il y a des accords de 68
28:30donc on a quand même
28:31des leviers
28:32que la France n'a pas voulu
28:33que la France n'a pas voulu
28:34jusqu'à prison actionner
28:36bon on verra
28:37ça veut dire qu'ils sont convaincus
28:39que nous n'actionnions rien de ça
28:41non
28:41on se retrouve dans un instant
28:43avec vous sur Sud Radio
28:44Sud Radio
28:45Sud Radio
28:46Parlons Vrai
28:46Parlons Vrai
28:47Sud Radio
28:48Sud Radio
28:50le 10h midi
28:51mettez-vous d'accord
28:52Valérie Expert
28:53de retour avec vous
28:56dans le Sud Radio
28:56je vous propose
28:57qu'on continue
28:58sur la diplomatie
28:58puisque c'est vraiment
29:00l'actualité
29:00à l'instant
29:01Jean-Noël Barraud
29:02qui s'exprimait
29:03qui tenait une conférence
29:04de presse
29:04il menace
29:05l'Iran
29:06de sanctions
29:07voilà
29:08on vous le disiez
29:10on est
29:10on est
29:11enfin
29:12il menace l'Iran
29:14donc je rappelle
29:14qu'on a deux
29:15deux personnes
29:17Cécile Collère
29:17et Jacques Paris
29:18qui sont retenues
29:19depuis trois ans
29:20en Iran
29:20ils étaient en voyage
29:21touristique
29:22ils sont dans cette prison
29:24effroyable
29:25à Téhéran
29:27et alors
29:28le Taïm
29:29mais pourquoi
29:29il s'agit d'aujourd'hui
29:30parce qu'ils ont hier
29:32été
29:32condamnés
29:33pas condamnés
29:34ils ont été
29:35mis en examen
29:36inculpés
29:37donc vous l'avez dit
29:38c'est ça qui est intéressant
29:39pour espionnage
29:41et ils risquent la peine de mort
29:42mais la diplomatie
29:43des otages en Iran
29:44c'est connu
29:45c'est classique
29:45c'est leur arme
29:46et les gardiens de la révolution
29:47qui tiennent en réalité
29:48le pays
29:48en ont fait une arme
29:49pour avoir
29:51un levier d'action
29:52sur les autres pays
29:53et je dois dire
29:54que j'ai très peur
29:55pour eux
29:55parce que
29:56je ne sais pas
29:56si vous avez eu l'occasion
29:57de regarder le reportage
29:58sur les gardiens de la révolution
29:58sur Arte
29:59il y avait comme ça
30:00une anglo-iranienne
30:02qui a dû attendre
30:03cinq ans avant de rentrer
30:04avec le combat de son mari
30:05alors pour une histoire
30:06soi-disant de dette
30:07impayée
30:08mais quoi qu'il en soit
30:09c'est une stratégie
30:10des Iraniens
30:11et en fait
30:11comme disait quelqu'un
30:13la vie n'a pas trop de valeur
30:15chez eux
30:16il conflit
30:17chez les Israëriens
30:18mais là il y a une autre dimension
30:18parce que
30:19il faut quand même regarder
30:20les chefs d'accusation
30:21il y a l'espionnage
30:22donc là c'est un critère politique
30:23donc toutes les DPH
30:25AFP ont tous souligné
30:26ce critère-là
30:26mais il y en a un autre critère
30:28on est dans une théocratie
30:30c'est quand même important
30:31ils utilisent l'expression
30:32coupable de corruption
30:33sur terre
30:34c'est à la Soura 5
30:35verset 33
30:36et le coupable de corruption
30:37sur terre
30:37c'est une condamnation
30:38à mort directe
30:40donc j'espère
30:40que le ministère
30:41des affaires étrangères
30:42a bien conscience
30:43que lorsqu'ils utilisent
30:44l'expression
30:45corruption sur terre
30:47c'est pas juste
30:49un jugement religieux
30:50c'est un jugement religieux
30:51c'est pas juste politique
30:52il ne va pas juste
30:52falloir négocier
30:53c'est autre chose
30:54ils sont en train
30:54de te faire passer
30:55un message
30:55mais comment l'Iran
30:57après avoir reçu
30:58comment est-ce que l'Iran
31:00après avoir
31:01enfin il me semble
31:02Arnaud Bédédetti
31:03vous l'évoquiez
31:04que le président de la république
31:05Emmanuel Macron
31:06a appelé le président iranien
31:08pour lui
31:08lui faire part
31:09de sa compassion
31:10après les bombardements
31:11c'est quoi
31:13cette diplomatie ?
31:14c'est une politique
31:16la ligne diplomatique
31:18d'Emmanuel Macron
31:19est très
31:20très oscillante
31:21depuis
31:212017
31:24ce qui est sûr
31:25c'est qu'on a le sentiment
31:27quand même
31:27qu'il y a
31:28une forme
31:29c'est le moins qu'on puisse dire
31:30de peur
31:31qu'il est
31:33qu'il est nous
31:35d'une certaine façon
31:36parce que quand même
31:36appeler le président
31:38iranien
31:39il y a une semaine
31:40lui faire part
31:41de sa compassion
31:42par rapport au bombardement
31:43que l'Iran a sui
31:45mais il peut y avoir
31:45une stratégie
31:46un peu de détournement
31:47de contournement
31:48à l'inutile
31:48libère les otages
31:49il n'y a rien à faire
31:50le résultat
31:51il est nul
31:51le résultat est nul
31:53puisque nos deux otages
31:54qui sont déjà otages
31:55depuis trois ans
31:55sont aujourd'hui
31:56inculpés d'espionnables
31:57donc on ne peut pas considérer
31:59que cette stratégie diplomatique
32:00soit particulièrement féconde
32:03il faut juger sur les actes
32:04Emmanuel Macron
32:04il faut savoir
32:04qu'il a considérablement
32:06diminué le pouvoir
32:07du quai d'Orsay
32:07qu'ils ont hurlé
32:10à l'époque
32:10et que le quai d'Orsay
32:11était quand même
32:11quelque chose
32:12qui fonctionnait bien
32:12une belle machine
32:13et j'en sais quelque chose
32:15avec un beau-père
32:17qui avait
32:18350 réfugiés au Chili
32:20et qui avait pris sur lui
32:20de le faire
32:21parce que la France
32:22ne voulait pas s'engager
32:23déjà à l'époque
32:23donc c'était
32:24il y avait une vraie diplomatie
32:27un quai d'Orsay
32:27assez fort
32:28et pourquoi a-t-il voulu
32:30mais il a cassé
32:30le corps diplomatique
32:31il a cassé le corps
32:32il a complètement
32:33cassé le corps diplomatique
32:35c'est sa politique
32:36alors que la diplomatie
32:37c'est un métier
32:38c'est un métier
32:40mais pourquoi faire
32:41pourquoi faire
32:42et en plus la séquence
32:43c'est l'intéressante
32:44parce qu'on se retrouve
32:44avec Christophe Glaze
32:45et Bolem Sansal
32:46qui sont condamnés
32:47la même semaine
32:47et deux jours après
32:48l'Iran fait passer le message
32:49qu'ils vont les condamner à mort
32:50c'est ça
32:51et l'Iran et l'Algérie
32:54il faut le rappeler
32:54sont alliés
32:55donc c'est à quoi
32:56il y a une forme
32:56d'humiliation absolue
32:58pour la France
32:59quand même
32:59ce qui est sûr
33:00c'est que le rapport
33:01de force
33:01nous est pas favorable
33:02manifestement
33:03c'est surtout pour les otages
33:04que c'est embêtant
33:05ils ont senti le sang
33:07maintenant
33:07on se fait mort
33:09non ?
33:09on va changer
33:12complètement de sujet
33:13la grève du contrôle
33:14aérien
33:15on est content aussi
33:17il y a des aberrations
33:19on n'arrête pas
33:19de relever ces aberrations
33:21donc aujourd'hui
33:21la moitié des vols
33:22sont annulés
33:23à Nice
33:24le quart dans les aéroports
33:25parisiens
33:26et donc c'est le syndicat
33:29deuxième syndicat
33:30d'Aiguilleur du Ciel
33:31UNSA-ICNA
33:32qui a lancé ce mouvement
33:33pour réclamer
33:34des meilleures conditions
33:35de travail
33:35des effectifs plus importants
33:36mais surtout
33:37ils ne veulent pas
33:39de pointeuses
33:40parce qu'il faut savoir
33:41qu'ils ont des conditions
33:41de travail relativement
33:43cool
33:43ils travaillent 4 jours
33:45par semaine
33:46c'est un métier
33:46extrêmement prenant
33:47extrêmement difficile
33:49mais ils ont eu
33:49pas mal d'aménagements
33:50ils ne veulent pas
33:52de pointeuses
33:52en fait le fond du truc
33:53c'est qu'ils gèrent
33:54leur agenda
33:55comme ils le veulent
33:56Sophie
33:56alors ça dépend de qui
33:57c'est la DGAC
33:58je me suis posé la question
34:00parce qu'effectivement
34:01il y a les aéroports de Paris
34:05mais on sait très bien
34:05que c'était compliqué
34:06qu'ils n'avaient pas
34:07le pouvoir qu'il fallait
34:08Augustin Romagné
34:09disait que c'était très compliqué
34:10donc il y a l'état
34:11là-dedans
34:12mais moi je considère
34:13que c'est une question
34:13de sécurité
34:14c'est presque une mission
34:15régalienne
34:16le contrôle des avions
34:17parce qu'on ne peut pas
34:18s'amuser à avoir
34:19une boîte privée
34:19et Dieu sait si j'aime
34:20les boîtes privées
34:21qui imaginent faire des économies
34:22ou je ne sais pas quoi
34:23ce qui n'arriverait
34:24certainement pas
34:25mais c'est une mission régalienne
34:27que le contrôle des avions
34:28et donc je trouve insensé
34:31et là je soutiens complètement
34:32il n'est pas question
34:33de céder à cette grève
34:35ce sont en plus
34:36dit Philippe Tabarro
34:37le ministre des Transports
34:37des revendications
34:38portées par des syndicats
34:39minoritaires
34:40mais qui bloquent
34:41tout le trafic aérien
34:42ça suffit de faire perturber
34:44le trafic aérien
34:45c'est comme le train
34:45Gilbert
34:45ce qui se passe
34:47c'est qu'on est tous marqués
34:48par je ne sais pas
34:49si vous vous souvenez
34:49quand ils avaient fait grève
34:50il y a très longtemps
34:52ça avait provoqué un accident
34:53puisque l'armée
34:53avait remplacé
34:54les contrôleurs aériens
34:55je pense que
34:56cette catastrophe
34:58il y a très très longtemps
34:59cette catastrophe
35:00a marqué
35:00pardon
35:01j'étais panné
35:01cette catastrophe
35:02a dû marquer un peu
35:03cette population
35:05c'est-à-dire
35:05on est à la main
35:06et on peut exiger
35:07à peu près tout ce qu'on veut
35:08puisque de toute façon
35:09on est indispensable
35:09incontournable
35:10et whatever
35:11quoi qu'il arrive
35:12on obtiendra
35:13donc c'est vrai que
35:14mais Regan avait prouvé
35:15le contraire
35:15oui possible
35:16mais Regan
35:16il les avait licenciés
35:17licenciés
35:18très bien ça
35:19c'est particulier
35:21le contrôle aérien
35:22donc c'est pour ça
35:22qu'il faut faire très attention
35:23c'est un savant
35:25faire technique
35:26cette surpuissance
35:27leur donne un peu
35:28droit à faire
35:30à peu près ce qu'ils veulent
35:30c'est ce que je me dis
35:31à chaque fois
35:32tu bloques les usagers
35:32tu bloques l'espace aérien
35:33on ne peut plus
35:34céder aux grèves
35:35on ne peut plus
35:36oui mais qu'est-ce que
35:37vous faites du droit de grève
35:38on les laisse faire grève
35:41mais on ne s'aide pas
35:42ils ne sont pas payés
35:43donc vous allez
35:44ils ne sont pas payés
35:45oui mais après
35:45vous savez très bien
35:46que dans les négociations
35:47après
35:47je sais très bien
35:49mais je voudrais savoir
35:49regardez Marseille
35:50tous les ans
35:50on reste une semaine
35:51les poubelles dans la rue
35:53et là c'était le tramway
35:54en l'occurrence
35:54c'est à la veille
35:55et c'est toujours à la veille
35:56et c'est toujours à la veille
35:57et c'est toujours à la veille
35:57il n'y avait pas en vacances
35:58c'est calculé
35:59le 14 juillet
36:00ça va être vraiment bien
36:01ils vont trouver autre chose
36:02bon
36:03à la SNCF
36:04je vous propose
36:05qu'on marque une petite pause
36:06et on se retrouve
36:07dans un instant
36:07avec vous sur Sud Radio
36:08Sud Radio
36:10c'est votre opinion qui compte
36:12j'adore Sud Radio
36:13et alors
36:14des choses positives
36:15à prendre
36:16et des informations
36:18que l'on n'a pas ailleurs
36:19Sud Radio
36:20parlons vrai
36:21Sud Radio
36:23le 10h midi
36:25mettez-vous d'accord
36:26Valérie Exper
36:27alors
36:28avant de compter
36:30je voulais vous parler
36:31moi c'est un coup de gueule
36:32c'est un reportage
36:33de l'œil du 20h
36:34de France 2
36:35la gare de Nantes
36:37fermée
36:37à cause de la canicule
36:38un fiasco
36:41à 37 millions d'euros
36:42inauguré en 2020
36:44et conçu
36:44pour résister à la chaleur
36:45sa structure
36:46n'a pas réussi
36:47n'a pas supporté
36:48les chaleurs extrêmes
36:50donc ils ont été obligés
36:51la structure avait été conçue
36:55donc là aussi
36:56il y a des responsabilités
36:58il y a des questions
36:59qu'on peut poser
36:59c'est pourquoi
37:00on construit des structures
37:02en verre
37:02quand on nous parle
37:03de réchauffement climatique
37:04visiblement
37:05il y a eu des malfaçons
37:06en tout cas
37:06on ne sait pas très bien
37:07pourquoi
37:07mais c'est vrai
37:08que cette gare
37:09n'a pas résisté
37:11à la chaleur
37:12l'épisode
37:13et ça veut dire quoi
37:14pas résister à la chaleur
37:14ça devait être confond
37:17ah oui c'est ça
37:19ça doit faire
37:19que 4 minutes
37:20c'est un fou
37:20mais il y avait un épisode
37:21pareil à Lyon
37:22il y a une semaine
37:23avec une structure
37:23qui était sur la place
37:24qui devait rafraîchir les gens
37:25ça a coûté en gros
37:27un million contre le web
37:28mais en fait
37:28ça n'arrange strictement
37:30pas la situation
37:30et là ils prévoient
37:32ce que j'ai vu passer
37:33sur les réseaux
37:33construire un hôpital
37:34sur le même modèle
37:35c'est-à-dire entièrement vitré
37:36aujourd'hui
37:37mais c'est pas drôle
37:37pour les malades
37:38c'est super
37:38c'est bien sur la chaleur
37:40et les urgences
37:42ne sont pas climatisées
37:43qui renoncent à des accords
37:44avec des villes israéliennes
37:45et qui s'intéressent
37:48à des problématiques
37:48un peu nulles
37:51c'est West France
37:52qui nous dit
37:52coup de chaud également
37:53pour la gare de Nantes
37:55Fort Chaleur
37:57qui a eu des conséquences
37:58à la gare de Nantes
37:59obligée de fermer
38:00sa mezzanine aux voyageurs
38:01et c'est vrai
38:03que c'est un bâtiment
38:04tout neuf
38:04mais ce qui est très important
38:06dans tout ce qu'on dit
38:07aujourd'hui
38:08dans tout ce qu'on dit
38:08c'est qu'on est tous désespérés
38:11les français ont un moral
38:12effectivement très bas
38:13que ce soit économique
38:14politique
38:15médical
38:15etc
38:16mais moi
38:17je suis chef d'entreprise
38:18je me pose la question
38:18comment on fait
38:19parce que là
38:21ce que vient de dire Valérie
38:22est incroyable
38:23alors il faudrait qu'il y ait
38:24quelqu'un qui dise que
38:24dorénavant il y ait des normes
38:26effectivement pour éviter
38:28pour construire
38:29je crois qu'il est contre les normes
38:29mais je suis contre les normes
38:31c'est bien ce que je dis
38:32donc comment
38:33rétablir la situation en France
38:35tout le monde
38:36on se demande
38:37qui est la responsabilité
38:38de construire une
38:39mais il faudrait que c'est
38:40les artichats
38:41les architectes
38:41les artichauts
38:45je veux dire que
38:46on est à un tel stade
38:48que j'aimerais savoir
38:50comment on peut s'y prendre
38:51il faut énormément d'autorité
38:53il faut
38:54mais il y a des experts
38:56quand même
38:56si je peux me permettre
38:57au-delà de la guerre
38:58au-delà de la guerre
38:59décidément
38:59au-delà de la guerre
39:01c'est la même chose partout
39:03je veux dire
39:04que ce soit en politique étrangère
39:05que ce soit en économie
39:06où on décide tous les jours
39:08des nouvelles exigences
39:09comment on va s'y prendre
39:11est-ce qu'il faut
39:11un président de la république
39:13terriblement autoritaire
39:14un premier ministre
39:15est-ce que
39:16comment on s'y prend
39:17vous êtes dans l'état profond
39:18je pense
39:19vous êtes dans l'état profond
39:20oui exactement
39:20c'est-à-dire
39:21dans le fonctionnement
39:22de l'état
39:22dans le fonctionnalisation
39:23sa culture
39:24sa londeur
39:26ses normes
39:28ses contraintes
39:29et comment on fait
39:29sa pratique
39:30ses process
39:32voilà
39:33et tout ça explique
39:33le désastre
39:35de la gare de Nantes
39:36alors comment on revient
39:38en arrière
39:38je pense qu'avec
39:39la gare de Nantes
39:40il faut qu'il demande
39:41la prime rénov'
39:42il faut certainement
39:44recentrer l'état
39:45sur ses missions essentielles
39:47régaliennes
39:47et ensuite
39:48vraisemblablement
39:50débureaucratiser
39:51quand on essaie
39:52de trouver 40 milliards
39:53vous avez deux éléments
39:54on n'y arrive pas
39:55quand on cherche
39:5640 milliards
39:57pour recentrer
39:58justement sur des actions
39:59prioritaires
40:00sur des sujets
40:00fondamentaux
40:02le textile
40:02si tu veux
40:03mais c'est vrai
40:04qu'on n'arrive pas
40:05à se mettre d'accord
40:06sur des sujets
40:07parfois on cherche
40:07des économies
40:08tellement ridicules
40:09ça en est désespérant
40:10il y a un problème
40:10c'est qu'on n'est plus capable
40:11de financer notre modèle social
40:12c'est ça le vrai problème
40:13notre modèle social
40:15qui est le modèle social
40:16le mieux disant au monde
40:17mais que l'on n'arrive plus
40:18à financer
40:18parce que tout simplement
40:19on n'a plus de croissance économique
40:20c'est plus simple que ça
40:22mais à un moment donné
40:22il n'y a pas besoin
40:23d'avoir le prix Nobel
40:23de l'économie
40:24pour le comprendre
40:24tu veux trop trop
40:25avec un état qui te dit
40:26il faut trouver 40 milliards
40:28donc probablement
40:29hausse d'impôts quelque part
40:30alors que tous les services publics
40:31sont rouges
40:32et que rien ne fonctionne
40:33le bon sens
40:34qu'il disait
40:35si on est à croissance zéro
40:36des dépenses
40:36parce qu'il y a une croissance
40:37endogène
40:38qui fait que
40:38le budget continue
40:40si on se dit
40:40on fiche tout
40:41c'est le bon sens
40:43si on évite
40:44d'adexer
40:46certaines dépenses
40:47à un semestre
40:49on trouve
40:493, 4, 5, 6 milliards
40:51rapidement
40:51et je ne comprends pas
40:52parce qu'il faut travailler
40:53en grande masse
40:54maintenant
40:54il ne faut pas aller chercher
40:5525 millions là
40:56100 millions là
40:56il faut chercher
40:5710 milliards par 10 milliards
40:58par 5 milliards
40:59et je trouve que
41:00je suis un peu sidéré
41:01de voir qu'on perd un temps fou
41:03sur des micro-sujets
41:05là où il faudrait aller
41:06sur des sujets fondamentaux
41:07prenez un exemple
41:07le millefeuille administratif français
41:09le millefeuille administratif français
41:11je veux dire
41:12c'est un vrai sujet
41:12vous avez des conseils régionaux
41:14des conseils départementaux
41:15des communautés d'agglomération
41:17etc etc
41:18et en doublant
41:19toutes les structures partout
41:20donc on a un vrai sujet
41:21Jacques Delarrosier
41:22qui était l'ancien gouverneur
41:23de la Banque de France
41:24que je connais bien
41:25expliquait il n'y a pas longtemps
41:26dans le Figaro
41:27que l'Allemagne
41:29avait un nombre de communes
41:31qui était beaucoup
41:32moins important
41:33que le nombre de communes français
41:35il expliquait aussi
41:36que l'Allemagne
41:37avait une fonction publique
41:38moins nombreuse
41:39moins importante
41:39que la fonction publique française
41:40alors qu'ils sont 80 millions
41:42et elle n'est pas moins efficace
41:43en l'occurrence
41:44donc on voit bien
41:45qu'il y a une liste
41:46si ça vous intéresse
41:47sur la réduction
41:48sur ce qu'il fallait faire
41:49réduction de dépenses publiques
41:51pour l'Etat
41:51réduction à 20%
41:52des aides aux entreprises
41:53première des choses
41:54les aides aux entreprises
41:57on m'en dit
41:58parce qu'on nous en donne
41:59indéfiniment
42:00suppression d'agences publiques
42:01redondantes
42:02mise en place d'un budget
42:03base zéro
42:04et des aides
42:04c'est ça
42:05ben là tu gagnes rapidement
42:06mais absolument
42:07il n'y a qu'un fou con
42:10on sait ce qu'il faut faire
42:11sauf que c'est pas fait
42:12mais c'est pas vendable
42:13politiquement
42:14le problème c'est
42:15il faut fermer des agences
42:17ça prend énormément
42:18autant de réduire
42:19le MIFA administratif
42:20de changer
42:21les conseils
42:21des régions généraux
42:22il faut prendre des mesures
42:23là dans le mois
42:24c'est à dire
42:24on désindexe la retraite
42:25je ne sais pas
42:26on ferme quelque chose
42:27on s'abute des zéro
42:28c'est ça le sujet
42:29pendant l'exemple des retraites
42:30qui va dire
42:31la retraite
42:32je vous la fais passer
42:32à 67, 68, 69 ans
42:34personne ne veut le dire
42:35je ne sais même pas le sujet
42:35et là aujourd'hui
42:36chaque six mois
42:38on indexe le montant des retraites
42:40qui est un des principaux sujets
42:42parce que le sujet
42:43c'est qui vote
42:44et ceux qui votent
42:45ce sont
42:46il y a une énorme part
42:47des retraités
42:48qui votent le poids électoral
42:49c'est au Parlement
42:50c'est au Parlement
42:50je ne veux pas passer le budget
42:51la Cour des Comptes
42:54est désespérée
42:55ils vont débarquer chez nous
42:57la Cour des Comptes
42:57dit que
42:58mais regardez
42:59c'est Christine Bouyeux
42:59qui m'envoie cet article
43:00du Monde
43:01des dizaines de milliards d'euros
43:02d'aides publiques
43:03aux entreprises versées
43:04sans transfert
43:05le crédit à pour recherche
43:06c'est l'équivalent du monde
43:08je suis d'accord
43:09mais quand vous voyez
43:10la fraude sociale aussi
43:12on n'en parle pas
43:13mais la fraude sociale
43:13c'est un vrai sujet
43:14quand vous voyez
43:15qu'à chaque fois
43:16qu'il y a une aide
43:16il y a des gens
43:17qui arrivent à se glisser
43:18pour détourner
43:19c'est comment est-ce que
43:20l'Etat n'est pas plus vigilant
43:22comment est-ce que
43:22l'Etat n'arrive pas
43:23je ne sais même pas
43:24si ils ont capacité de l'être
43:25ils étaient dispersés partout
43:27des fois il y a des concurrences
43:28entre certaines institutions
43:30qu'au final
43:30c'est ce que j'ai dit tout à l'heure
43:33regardez cette information
43:36aussi sur ces centres
43:37de soins dentaires
43:38dont on nous a dit
43:38que ce serait la fraude
43:39les fraudes
43:41qui a eu
43:41moi mon dentiste
43:42m'a alerté
43:42il y a déjà
43:43plus de 5 ans
43:44de ça
43:44c'est arrivé
43:45à une collaboratrice ici
43:46elle est allée
43:46dans ces fameux centres dentaires
43:49centres de soins dentaires
43:50on lui a dit
43:51vous avez 48 caries
43:52je ne sais pas combien
43:54ou 24 caries
43:54elle est allée voir mon dentiste
43:56qui lui a dit
43:57bah non
43:57vous n'avez pas de caries
43:58et en fait
43:59ils font un travail
44:00le dentiste
44:00ils font le boulot
44:02ils se font rembourser
44:03par la sécu
44:03et là hier
44:048 responsables
44:05d'un réseau de centres
44:06de soins dentaires
44:06ont été placés
44:07en garde à vue
44:07après une fraude
44:08qui aurait permis
44:09de détourner
44:1010 millions d'euros
44:11à la caisse primaire
44:11d'assurance maladie
44:12c'est à dire qu'on va me plomber
44:14des plombages
44:15non mais le truc
44:16c'est ça
44:16des faux plombages
44:17mais le truc
44:17c'est que vous avez
44:18les dentistes
44:19qui alertent
44:19vous avez dans ce secteur là
44:20vous avez à chaque fois
44:21des spécialistes
44:22qui peuvent vous dire
44:24quels sont les dérives
44:25et les fraudes
44:26et qu'on ne fait rien
44:27et parce qu'on ne fait pas
44:28appel au privé
44:28mais bien sûr que si
44:33ce sont des centres privés
44:34ce que je veux dire
44:35je veux dire
44:36que pour détecter
44:37les fraudes
44:37des dentistes
44:38ils sont eux qui fraudent
44:39des professionnels
44:40mais c'est eux qui fraudent
44:41mais regardez l'état
44:43comment ils n'arrivent pas
44:45à gérer
44:45je ne voudrais pas revenir
44:46sur la taxe carbone
44:47ça nous a coté
44:48le CPF
44:49on a tous reçu des SMS
44:51vous voulez utiliser votre CPF
44:52mais c'était
44:53de la carobouille
44:54il y a des faux SMS aussi
44:57il y a des faux SMS aussi
44:59il y a des fois
45:00j'en ai parlé ici
45:0220% de la prime
45:04c'est subidouillage
45:05l'argent parle
45:07la fraude sociale
45:07je ne t'en parle pas
45:08mais c'est vrai
45:09qu'il y a plus de cartes vitales
45:10que de
45:11il faut regarder la structure
45:13de l'état
45:13enfin le budget de l'état
45:15je crois que c'est 50%
45:16du budget de l'état
45:17c'est de l'impôt
45:17le reste c'est de la dette
45:18donc à partir du moment
45:20où vous financez à 50%
45:21avec de la dette
45:22c'est que vous avez un problème
45:23avec votre modèle social
45:24mais ce qui est inquiétant
45:25c'est que quelques responsables
45:26politiques
45:26dont d'ailleurs
45:27la présidente de l'Assemblée nationale
45:28nous disent
45:29ils ont toujours
45:30vraiment toujours
45:31cette même recette
45:32miracle
45:32il va peut-être falloir
45:33augmenter les impôts
45:34absolument
45:35mais quand vous voyez ça
45:368 centres
45:37qui détournent
45:3710 millions d'euros
45:38on est aussi compétent
45:41pour le faire
45:42on va voir
45:45ce que va nous sortir
45:47le Premier ministre
45:48où va-t-il trouver
45:49ces 40 milliards
45:50le problème pour lui
45:54c'est qu'il n'est pas du tout sûr
45:56qu'il passe
45:56l'épreuve du budget
45:57absolument
45:58mais pourquoi il la passerait
45:59et puis de toute façon
46:00je pense que l'équation
46:01il ne la passerait
46:02il n'a rien fait
46:03c'est une émotion impossible
46:03à réaliser aujourd'hui
46:04ça veut dire qu'il sera censuré
46:05il va censuré
46:05bien sûr qu'il va être censuré
46:06mais il y a un moment
46:07même si c'est un déséquilibre
46:09pour le pays
46:09on ne peut pas continuer
46:11à avoir une politique naze
46:12non mais là je ne suis pas d'accord
46:13il n'a rien fait
46:14je suis d'accord qu'il n'ait rien fait
46:15mais comment voulez-vous faire quelque chose
46:17dans un pays
46:17où vous avez une Assemblée nationale
46:19où vous êtes de toute façon
46:20quoi qu'il arrive minoritaire
46:21c'est pour ça qu'il faut retourner aux urnes
46:22le principal responsable
46:23il est à l'Elysée
46:24aujourd'hui
46:25donc c'est tout
46:27je voulais qu'on parle
46:29donc de cette
46:29alors là aussi
46:30je suis tombée de ma chaise
46:32un article dans le Parisien
46:33la lisibilité d'une copie
46:35ne fait plus partie des critères
46:36les enseignants
46:38considérés face à la baisse
46:39des exigences aux brevets
46:40et au bac
46:41donc on ne va plus noter
46:44que la fin de la lecture
46:45à l'oral
46:46n'est pas le début
46:46parce que les pauvres
46:47ils sont émus
46:48donc ils peuvent bafouiller
46:49non mais ça vous fait rire
46:52ça ne m'étonne pas
46:53voilà
46:54mais qui est d'après ça
46:56on appelle cette démagogie
46:57une enseignante
47:00enfin c'est une tribune
47:02qui a été publiée
47:03qui dit
47:04ça s'appelle
47:04la démagogie de la bienveillance
47:05mais qui décide ça
47:06à l'éducation nationale
47:08alors attention
47:08non mais c'est qui
47:09à l'éducation nationale
47:09non je pense que
47:10c'est pas la bienveillance
47:11non
47:11parce que c'est de la maltraitance
47:13c'est de la maltraitance
47:14mais ce que je veux dire
47:15j'ai regardé ce sujet
47:17puisqu'on a reçu
47:18de Juliette les thèmes
47:20le brevet c'est que
47:21le thermomètre
47:21je dois dire que
47:23le brevet c'est
47:24c'est le dernier process
47:25d'un process de formation
47:26à mon avis
47:27le brevet c'est le dernier process
47:27c'est le dernier process
47:28d'un process de formation
47:28en primaire
47:29en maternelle
47:29en maternelle
47:31et au collège
47:31parce qu'une fois
47:32qu'on passe le brevet
47:33j'ai à dire le job est fait
47:34que ce soit bienveillant
47:35ou pas bienveillant
47:36facile ou pas facile
47:37c'est pas un sujet
47:38et je veux dire que
47:39alors je suis pas allé
47:39dans le détail de la copie
47:40les compétences qu'on demandait
47:42parce qu'il y avait un professeur
47:43qui publiait
47:44ce qu'on demandait
47:44dans les années 70
47:45et ce qu'on demande aujourd'hui
47:46c'est plus la même chose
47:47bah ouais évidemment
47:48il y a le codage
47:49il y a la programmation
47:49il y a plein d'autres dimensions
47:51qui rentrent en ligne de compte
47:52le brevet il faut que ce soit exigeant
47:54on le proposait pas
47:55on l'a remis à l'ordre du jour
47:56vous savez
47:57pour tous les étudiants
47:58pour tous les jeunes
47:59mais je considère que
48:01l'essentiel se fait avant
48:02cette épreuve elle est symbolique
48:04elle est purement
48:04une sorte de saison
48:05non mais on descend l'escalier
48:06avec ça
48:07oui mais est-ce qu'avant
48:08si on l'a descendu avant
48:09ce que je peux vous dire
48:10c'est que
48:10on continue à descendre
48:11selon certaines études
48:14effectivement
48:15mais vous savez
48:15si on voit dans le détail
48:16il y a des collèges
48:17qui s'en sortent
48:18dans des zones
48:18où ça se passe bien
48:19et il y a des collèges
48:20qui décrochent
48:21effectivement
48:21oui c'est ça
48:22et c'est là qu'il faut travailler
48:23beaucoup plus en amont
48:24d'ailleurs je reviens toujours
48:25avec ma marotte
48:26pardonnez-moi Valérie
48:26il faut investir
48:27dans l'enseignement supérieur
48:29il faut investir dans l'école
48:30il faut investir dans la recherche
48:31mais investir
48:32qu'est-ce qu'on va faire de l'argent ?
48:33comment ?
48:33et les profs
48:34le niveau des profs
48:34qu'est-ce qu'on va faire de l'argent ?
48:35il faut toujours plus d'argent ?
48:37non
48:37pour faire quoi ?
48:37mais d'abord il faut de l'argent
48:38il en faut
48:39c'est-à-dire qu'il y a des études
48:40il y a des outils
48:40qui sont sous-équipés
48:42en termes de profs
48:43qui sont sous-équipés
48:43parfois en termes de moyens
48:44il faut qu'on ouvre des écoles
48:46là où il y en a besoin
48:47vous avez vu la semaine dernière
48:48l'information sur le recrutement
48:49des enseignants
48:50aujourd'hui à 7 sur 1
48:51ou des gens qu'on embauche
48:53qui n'ont pas de diplôme
48:53et qu'il faut des fautes d'orthographe
48:54et qu'il faut des fautes d'orthographe
48:57et qu'il faut des fautes d'orthographe partout
48:57attendez d'abord
48:58il y a 800 000 enseignants en France
48:59on recrute quelques milliers
49:00je défends pas le système
49:01ce que je veux dire
49:02c'est qu'il faut bien mettre
49:02des gens en face des élèves
49:04à un moment dans la salle de cours
49:05mais on met n'importe qui ?
49:06non
49:06là en l'occurrence
49:08il y avait du speed meeting
49:10l'année dernière
49:10je ne sais pas comment
49:11ils vont faire cette année
49:12pour essayer de recruter
49:13ceux qui étaient prêts à venir
49:14avec un bac plus 3 minimum
49:15après requis
49:16alors vous me dites
49:17qu'il y a des non-diplômés
49:18je ne connais pas en l'espèce
49:19la situation
49:19mais on trouvera toujours
49:22des situations
49:22où ça se passe mal
49:23le problème c'est le niveau
49:23du bac plus 3 aujourd'hui
49:25il faut quand même se poser la question
49:26il y a des bac plus 3
49:28qui ne sont pas au niveau
49:29je ne suis pas une licence pro
49:30aujourd'hui
49:30la 1600
49:31elles sont plutôt bien
49:32les buts qu'on a lancés
49:33je vous parle du niveau
49:36quand vous enseignez
49:38le français
49:38un enfant maternel
49:40vous n'avez pas besoin
49:40de faire central
49:41non plus
49:41non mais ce que je veux dire
49:43c'est que
49:43il faut savoir parler français
49:45oui quand même
49:45oui le minimum
49:46ce que je veux dire
49:47c'est que si on analyse
49:48je ne défends pas
49:48c'est pas le minimum
49:49c'est pas le minimum
49:50j'ai amené mon petit-fils
49:52à la crèche
49:52les jeunes femmes
49:54ne
49:55les jeunes femmes
49:57ne parlaient pas français
49:59oui mais là c'est un problème
50:00bah oui c'est un gros problème
50:02c'est le problème du recrutement
50:03ça veut dire que recruter
50:04un bac plus 3
50:05n'est pas en soi un problème
50:06il faut recruter
50:07les bons bacs plus 3
50:08c'est ce que je veux dire
50:09sauf il n'y en a pas
50:09parce qu'il n'y a pas d'argent
50:10qu'ils ne sont pas payés
50:11il n'y a pas de candidats
50:12surtout il faut revaloriser
50:13le métier
50:14il n'y a pas de candidats
50:15il ne veut pas de niveau
50:15qui baissent
50:16il veut me payer
50:16il faut donner sa valeur
50:17je le vois sur les copies
50:18les parents se responsables
50:20je le vois sur les copies
50:22même en 15 ans
50:23j'ai vu le niveau baisser
50:24oui
50:24sur des matières littéraires
50:25en plus parce que moi
50:26j'enseigne des matières littéraires
50:27donc le niveau de la maîtrise
50:29la maîtrise de l'écrit
50:30et puis alors après
50:31le niveau de culture générale
50:33j'en parle même pas
50:33et encore une fois
50:36on oublie la responsabilité parentale
50:38parce qu'on attaque l'état
50:40en permanence
50:40on attaque l'état en permanence
50:42il y a un moment
50:43les parents engueulent les profs
50:45toute la journée
50:46le problème c'est que moi
50:47je pense que depuis des années
50:48et des années
50:49on a quand même abandonné
50:50l'idée d'exigence
50:52dans la formation
50:53c'est tout
50:53on paye 40 ans de pédagogie
50:56on paye un demi-siècle
50:57de pédagogisme
50:58il faut le dire
50:58c'est fini pour aujourd'hui
51:00merci à vous
51:01demain on se retrouve évidemment
51:04pour d'autres débats
51:05très bonne journée
51:06Sud Radio
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51:10Parlons Vrai
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