- avant-hier
Mettez vous d'accord avec Brice Soccol, Jean-Pierre Denis, Virginie Le Guay, Benoit Chervalier
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:06Et nous continuons ce 10h midi avec les débats avec Benoît Chervalier.
00:10Bonjour, vous êtes entrepreneur et séilliste enseignant.
00:13Vous contribuez à la revue politique et parlementaire de l'ami Arnaud Benedetti.
00:18On en profite pour rappeler que Boalem Samsal est toujours emprisonné
00:21et qu'il est sous le coup d'une condamnation de 10 ans de prison.
00:28C'est ce qui a requi le parquet algérien lundi.
00:32Donc on ne se prive pas de le rappeler encore et toujours.
00:37Brice Socol, politologue, bonjour.
00:39Vous êtes essayiste, co-auteur avec Frédéric Dhabi de ce livre
00:42Parlons-nous tous la même langue aux éditions de l'Aube.
00:45Virginie Leuguin ne devrait pas tarder à arriver,
00:47journaliste éditorialiste politique à France Info TV.
00:50Jean-Pierre Denis, journaliste écrivain et créateur de l'excellente lettre théopolitique
00:56qu'on peut retrouver sur RIC, sur les différents réseaux.
01:00Il faut s'adonner et sur la plateforme, absolument.
01:04Alerte sur le niveau des professeurs des écoles.
01:06C'est un article que je vous recommande dans le Figaro aujourd'hui.
01:12Ça alerte à la fois sur le niveau des élèves,
01:14mais également celui des enseignants.
01:17On recrute en gros n'importe qui.
01:20On pourra parler de François Bayrou qui se félicite des avancées du conclave.
01:23Comme le disait Gilles Gansman tout à l'heure, c'est un peu la méthode Coué.
01:28Bref, et puis j'ai été interpellée par les différents témoignages
01:33de la mère d'Elias, ce jeune assassiné à coup de machette
01:38dans le 14e arrondissement de Paris,
01:40par la veuve d'Éric Comine, par la veuve d'Alban Gervaise,
01:44par ces femmes qui demandent à l'État ce qu'ils ont fait
01:48pour éviter ces assassinats.
01:51On va commencer avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
01:56Benoît, on va commencer avec vous.
01:59C'est cette saison, j'ai envie de dire ?
02:02C'est ça.
02:03Rapprochez-vous, votre micro.
02:05De parler du surtourisme.
02:09Alors, visiblement, le caractère étouffant des températures
02:15ne se résume pas, ou la surchauffe plutôt,
02:18n'est pas simplement celle des températures,
02:20mais également celle du tourisme.
02:23On ouvre la saison, elle a déjà d'ailleurs commencé,
02:26y compris dans ma région niçoise.
02:29Et ce qui est quand même assez frappant,
02:32c'est l'impact négatif que ce surtourisme génère.
02:37Alors, des pollutions, évidemment, de toute nature,
02:40écologiques, sonores et autres.
02:44Et comment gérer, finalement, une aspiration,
02:46somme toute, évidemment légitime,
02:49de tourisme, de partir en vacances,
02:52avec un volume qui, clairement, excède les capacités d'absorption.
03:00Donc, ce n'est pas qu'une question de chaleur,
03:02j'ai envie de dire, pour prendre une analogie,
03:05on a parlé, il y a quelques jours, de la fast fashion.
03:09Là, c'est le fast tourisme,
03:10c'est-à-dire une consommation qui est excessive,
03:13qui est non contrôlée, qui déborde.
03:17Et donc, se pose la question de comment juguler,
03:20comment contrôler, justement, ce surtourisme.
03:23Alors, d'un côté, on va nous dire,
03:25le tourisme, notamment en France,
03:27on rappelle suffisamment souvent que
03:29nous sommes la première destination touristique au monde.
03:35En termes de croissance de PIB,
03:37du produit intérieur brut, c'est à peu près 8%.
03:39Donc, plus de 230 milliards d'euros de recettes
03:44qui sont générées par le tourisme.
03:45Donc, il y a un impact, évidemment, très important.
03:47Mais au-delà de ces considérations,
03:51c'est peut-être nous amener à réfléchir,
03:54à penser autrement.
03:55Il y a eu ces manifestations récemment,
03:58à Barcelone, en Espagne, en Italie,
04:01d'une forme de ras-le-bol,
04:03de se dire, on ne peut pas continuer comme ça.
04:05Mais qu'est-ce qu'on peut faire ?
04:05J'ai envie de donner peut-être deux exemples.
04:08Alors, la première, qui est de l'autre côté
04:10de ma région, dans les bouches du Rhône,
04:14au niveau des Calanques,
04:15que ce soit à Carrie Lerouet, par exemple,
04:17ou à Méjean,
04:18où, par exemple, il y a...
04:20Là, c'est une limitation par quota.
04:25C'est-à-dire que vous avez X nombres
04:27de personnes par jour
04:29qui sont autorisées à pouvoir se rendre
04:32dans les Calanques.
04:34Et si le quota est atteint,
04:35ce n'est plus possible,
04:37avec, par ailleurs,
04:38un préenregistrement préalable.
04:41Bon, ça peut être ça.
04:42Ça peut être...
04:43Là, c'est plus le cas de Venise
04:45qui a instauré une forme de surtaxe.
04:48Oui, c'est 5 euros, c'est dériso.
04:50Enfin, c'est un peu dérisoire.
04:51Mais c'est de se dire...
04:53C'est toujours la même chose.
04:55C'est-à-dire que je pense que c'est une combinaison
04:56de prise de conscience
04:58et un élément qui ne peut pas être
05:00simplement symbolique.
05:01Mais quand je parlais de fast-tourisme,
05:03c'est en effet d'aller dans un endroit
05:05en un jour...
05:07Enfin, rester une seule journée,
05:08espèce de consommation là aussi excessive,
05:15de se dire, non, ce qu'on ne veut pas,
05:17c'est venir simplement une journée,
05:20débarquer par exemple en croisière,
05:23en aimant de paquebots,
05:25de débarquer et puis de repartir.
05:26Parce que là, l'impact, pour le coup,
05:28pour l'économie locale reste faible.
05:31En revanche, les désagréments très forts.
05:32Donc, par exemple, une taxe très significative
05:36pour celles et ceux
05:37qui ne resteraient qu'une journée.
05:40Vous créez une discrimination riche-pauvre aussi.
05:43Non, je ne sais pas, Jean-Pierre Denis,
05:45cette question du sur-tourisme.
05:46Oui, riche-pauvre, c'est une vraie question.
05:47En vous écoutant, je pensais à ce que j'ai vu
05:48il y a quelques jours dans le sud de l'Italie.
05:51J'ai vu à la fois les plus gros bateaux
05:53de croisière du monde.
05:55Il y en avait deux d'entre eux
05:56dans le port de Naples.
05:58Et puis, l'espèce de sur-tourisme de luxe
06:01à Capri, qui est dans la baie de Naples.
06:03Donc, les deux formes de sur-tourisme existent.
06:06À Capri, dans un tout petit écosystème
06:07merveilleux, mais littéralement pourri
06:10par ce sur-tourisme de luxe.
06:13Et la baie de Naples est grande,
06:15mais c'est deux énormes bateaux.
06:17Et il y a les mêmes problèmes
06:17en Grèce et dans beaucoup d'endroits.
06:20Ce qui est compliqué.
06:21Il me semble d'ailleurs que le problème,
06:22il est peut-être moins fort en France
06:23que dans d'autres pays.
06:25Pour ajouter de la complexité
06:27à ce problème qui est difficile à résoudre,
06:29je pensais à un roman de Houellebecq
06:31il y a quelques années
06:32où il imaginait que la France
06:36allait devenir une sorte de parc d'attractions géant
06:38pour les touristes chinois.
06:41On est dans un pays qui se désindustrialise.
06:45Et on a une ressource inépuisable,
06:48peut-être pas autant qu'en Italie,
06:49mais on peut rivaliser quand même avec l'Italie.
06:51On a une ressource inépuisable.
06:53C'est notre patrimoine artistique, urbain
06:57et même rurale d'ailleurs.
06:58Donc on a besoin en même temps,
07:00mais vous l'avez d'ailleurs dit,
07:01on a besoin de cette économie.
07:04Et je ne vois pas comment on va faire en fait.
07:06On pourra y revenir
07:07parce que c'est un sujet vraiment intéressant.
07:10Brice, peut-être que vous avez des choses à dire.
07:12Peut-être par rapport...
07:13On va y revenir,
07:14mais là c'est l'heure du journal sur Sud Radio.
07:16A tout de suite.
07:16Et on est ensemble avec vous
07:29pour ce 10h midi
07:30pour les débats sur Sud Radio
07:31avec Benoît Chervallier,
07:33entrepreneur, essayiste, enseignant.
07:35Et vous contribuez à la revue politique
07:36et parlementaire de notre ami Arnaud Benedetti,
07:39Brice Socol, politologue, essayiste.
07:41Et vous avez publié
07:42Parlons-nous tous la même langue
07:44aux éditions de l'Aube
07:45que vous avez co-écrit
07:47avec Frédéric Dhabi.
07:48Virginie Le Guay n'est toujours pas arrivée,
07:50mais nous l'attendons.
07:51Et Jean-Pierre Denis,
07:52journaliste, écrivain,
07:53créateur de la lettre d'information théopolitique.
07:56On va revenir sur le niveau des enseignants.
07:59Une alerte grave.
08:02Enfin, ça fait des années que ça dure
08:03et que tout le monde s'inquiète
08:05du niveau des enseignants et des élèves également.
08:08On va parler du conclave.
08:10Bref, beaucoup de sujets avec vous, Brice Socol.
08:12Peut-être revenir sur cette question
08:14intéressante que posait Benoît
08:17sur le surtourisme.
08:18C'est une très bonne question
08:19que posait Benoît.
08:20Et puis, c'est une question d'actualité.
08:21On le voit dans nos études.
08:23Ça fait partie des injonctions
08:24un peu contradictoires, le surtourisme.
08:26Parce que les collectivités
08:28veulent rendre attractif leur territoire,
08:30donc faire venir des gens de l'extérieur.
08:31Et en même temps,
08:33il faut prendre conscience
08:35des conséquences à la fois environnementales
08:36et sur leur population locale.
08:38Parce que souvent,
08:39les maires vous disent
08:40mais le tourisme,
08:42j'en ai besoin
08:43parce que pour des raisons économiques,
08:44et mes commerçants sont contents.
08:46Et en même temps,
08:47mes citoyens,
08:48mes administrés,
08:49ceux qui votent pour moi,
08:50considèrent aujourd'hui
08:51qu'il y en a trop
08:52et ça va trop loin.
08:53Donc, il faut trouver
08:54un juste équilibre.
08:55Mais j'allais dire,
08:56c'est un peu comme
08:57l'aménagement du territoire.
08:59Si je change un peu de sujet,
09:00si je prends un peu de recul,
09:02c'est-à-dire qu'il faut
09:02qu'on ait là aussi
09:04en matière du tourisme,
09:05du surtourisme,
09:05en matière d'aménagement
09:07du territoire,
09:07vraiment une politique nationale
09:09équilibrée.
09:10Quand on va à Nice,
09:11vous êtes niçois,
09:13je crois qu'on va à Nice,
09:14à Cannes,
09:14on peut peut-être réfléchir,
09:15les collectivités
09:16peuvent passer des accords
09:17avec des collectivités
09:18qui sont dans l'arrière-pays.
09:19C'est-à-dire qu'on n'est pas tous
09:20obligés d'aller sur la croisette
09:22à Cannes.
09:22Oui, mais les gens veulent
09:23aller sur la croisette
09:24ou ils veulent aller
09:24au pont du Rialto.
09:25Mais ça, c'est une négociation
09:26à mener avec les tours opérateurs.
09:28Je pense que
09:28voir le cas de Nice
09:31et voir l'arrière-pays
09:32et voir quelques beaux musées,
09:35c'est aussi intéressant.
09:36Une éducation au tourisme.
09:38Une éducation peut-être
09:39au tourisme
09:40différente,
09:41plus culturelle.
09:44Moi, j'aimais bien
09:44le mot de Nicolas Hulot
09:45où il disait
09:45je ne parle pas
09:47de décroissance
09:48mais je parle
09:48de croissance sélective.
09:50Je pense que le tourisme
09:51s'inscrit dans cette croissance
09:52sélective aujourd'hui.
09:53Oui.
09:54On continue
09:55notre tour de table
09:57avec vous,
09:58Jean-Pierre Denis.
09:59Un coup de gueule ?
10:01C'est un coup de projecteur
10:02parce qu'il se passe
10:03pas mal de choses
10:03dans le monde catholique
10:06qui d'habitude
10:07est discret
10:08et n'aime pas trop
10:09la politique.
10:10Alors à droite
10:11ou à extrême droite
10:12en réalité,
10:12il y a eu le sommet
10:13des libertés.
10:14Alors ce n'est pas
10:14un événement catholique,
10:16c'est un événement politique
10:17avec un objectif
10:19de prôner
10:20le libéralisme économique
10:22finalement
10:23et la diminution
10:25du rôle de l'État.
10:26mais c'est un événement
10:27qui intéresse
10:28le monde catholique
10:29parce qu'il est piloté
10:30par deux hommes d'affaires
10:32qui sont des milliardaires
10:33qui sont Bolloré
10:34et Stérin
10:35qui sont très actifs
10:38et ça,
10:38c'est tout à fait nouveau
10:39que des patrons cathos
10:42s'engagent à ce point-là
10:44dans la sphère publique
10:46et d'ailleurs
10:46avec autant de moyens
10:48financiers,
10:49médiatiques
10:49et une vraie volonté
10:51de peser
10:52sur les élections.
10:53Alors ça,
10:54c'est le premier phénomène
10:54et alors je le rapproche
10:56d'un autre
10:56sur lequel j'ai enquêté
10:58pour le dernier épisode
11:00de ma newsletter théopolitique,
11:01c'est l'élection
11:02de Marine Rosset
11:03à la tête
11:04des Scouts et Guides de France
11:05et Marine Rosset
11:06qui est une jeune femme
11:09qui a grandi
11:10en fait
11:10dans ce mouvement
11:11d'éducation populaire,
11:13les Scouts et Guides de France
11:13c'est le principal mouvement
11:16en Scouts en France
11:17de très loin,
11:18revendique à peu près
11:19100 000 adhérents
11:20et c'est aussi
11:21l'un des principaux,
11:22peut-être le principal
11:23mouvement d'éducation populaire
11:24et ils viennent d'élire
11:26une jeune femme
11:28alors qui par ailleurs
11:29vit en couple
11:30avec une autre femme
11:31et un enfant
11:32enfin dans le cadre
11:33de ce couple
11:34ce qui a suscité
11:34évidemment
11:35un certain nombre
11:36de réflexes
11:38parfois homophobes
11:39en tout cas
11:40sur ce plan-là
11:41mais moi le point
11:42qui m'a intéressé
11:42c'est son engagement politique
11:44elle est militante socialiste
11:45donc il y a
11:46parallèlement
11:47à cette offensive
11:48des catholiques
11:49très à droite
11:50il y a un renouveau
11:51des cathos de gauche
11:52et donc une repolitisation
11:53aussi de ce côté-là
11:54avec une question
11:55pour le mouvement scout
11:56parce que là
11:57la charte du scoutisme
11:58c'est interdiction
11:59des activités politiques
12:00alors ça ne veut pas dire
12:01qu'il n'y a pas des militants
12:02qui peuvent devenir responsables
12:03ou des responsables
12:05scout
12:05qui après peuvent faire
12:06de la politique
12:07mais on ne peut pas
12:08cumuler un engagement
12:09politique
12:10et un engagement
12:11de direction
12:12du mouvement scout
12:13puisqu'il s'adresse
12:14à tous
12:15et donc il y a une grosse
12:16polémique en ce moment
12:16dans les milieux
12:18concernés
12:19et comment
12:20vous l'expliquez
12:21comment on explique
12:23l'élection
12:23de cette femme
12:25c'est-à-dire la politique
12:26est-ce qu'il n'y a pas
12:27toujours eu
12:27de la politisation
12:28de la religion
12:29alors il y a toujours eu
12:31des mouvements
12:32comme ça
12:32moi je vois plutôt
12:33je dirais
12:34une certaine
12:35je vois venir ça
12:36avec une certaine inquiétude
12:37d'ailleurs
12:37une certaine
12:38américanisation
12:39de l'entrée
12:42du débat idéologique
12:43en fait
12:43dans la sphère catholique
12:44qui était plutôt
12:46jusqu'à présent
12:47rétive à tout ça
12:48alors il n'y a pas
12:48de vote catholique
12:49en France
12:50on peut en discuter
12:52mais il n'y a pas
12:52vraiment de vote catholique
12:53même si les catholiques
12:54votent en majorité
12:55à droite
12:55mais il y avait
12:56une distinction
12:57assez claire
12:58en fait
12:58alors il y a des épisodes
13:00où ce sujet revient
13:01par exemple au moment
13:01de la manif pour tous
13:02d'ailleurs
13:03il y a une douzaine d'années
13:04ou au moment
13:04de François Fillon
13:06mais là
13:07on assiste vraiment
13:08à un double phénomène
13:09c'est peut-être le hasard
13:10qui fait ça
13:10mais je ne crois pas
13:11que ce soit complètement
13:11le hasard
13:12il y a vraiment
13:12une volonté
13:14de nouveau
13:14d'intervenir
13:15dans la sphère politique
13:17on continue
13:19réaction Brice
13:21vous avez travaillé
13:22c'est intéressant
13:23très intéressant
13:24en fait
13:25il y a de grandes traditions
13:26vous avez
13:26ce catholicisme social
13:28dont vous parlez
13:29il est né au 19ème siècle
13:30il s'est vraiment
13:31matérialisé
13:32avec la révolution industrielle
13:34et après la seconde guerre mondiale
13:36avec de nombreux partis
13:37démocrates chrétiens
13:38plutôt de gauche
13:39ou de centre gauche
13:40on avait le MRP
13:42en France
13:42en 1945
13:43on a eu tout le mouvement
13:45de la JOC
13:45que vous connaissez bien
13:47donc ce catholicisme là
13:48social et de gauche
13:50il n'est pas nouveau
13:51mais c'est vrai que
13:52on voit apparaître
13:54depuis une dizaine d'années
13:56un catholicisme
13:56j'allais dire
13:57plus identitaire
13:58et on voit réapparaître
14:01progressivement
14:02aussi ce catholicisme
14:04social
14:05mais qui a toujours
14:06été présent
14:07dans notre pays
14:08quand vous prenez
14:09par exemple
14:09la présidente des Verts
14:10Madame Tandelier
14:12c'est une chrétienne
14:14c'est vraiment une chrétienne
14:16et elle milite
14:17chez les Verts
14:17et les valeurs
14:18ne sont parfois
14:19pas toujours partagées
14:20mais c'est intéressant
14:21de voir en effet
14:22ce mouvement
14:23de nouveau
14:23apparaître
14:24sur la scène
14:25politique nationale
14:25c'est vrai
14:26il y a un vrai renouveau
14:27parce que les cathos de gauche
14:28pour le dire rapidement
14:29c'était un mouvement
14:29qui était jugé
14:30un petit peu moribond
14:31ils ont été très importants
14:32dans les années 60-70
14:33effectivement
14:34enfin dans l'après-guerre
14:35jusqu'aux années 70
14:36ils ont été très importants
14:37dans l'arrivée au pouvoir
14:38de François Mitterrand
14:39il y avait beaucoup
14:40de cathos de gauche
14:41dans son entourage
14:41bon il y avait évidemment
14:42Jacques Delors
14:43et puis le mouvement a vieilli
14:45les militants
14:45se sont soit sécularisés
14:47soit un peu découragés
14:48et là il y a un vrai
14:50rajeunissement
14:50et une vraie volonté
14:52d'apparaître en public
14:53il y a un côté aussi
14:54coming out
14:55de ces cathos de gauche
14:56effectivement l'exemple
14:57de Marine Tandelier
14:57est très frappant
14:59parce que
15:00elle est
15:01je dirais très à l'aise
15:02avec ça
15:02c'est une affaire
15:03publique
15:04alors que même
15:06qu'elle peut être attaquée
15:07à l'intérieur du mouvement
15:08ça pourrait la mettre
15:08en faiblesse
15:10et aussi
15:11dans le monde catholique
15:12parce qu'elle a des positions
15:13qui sont évidemment
15:14celles des Verts
15:15Virginie est enfin arrivée
15:17vous avez loupé le débat
15:19Virginie Leguay
15:20sur le surtourisme
15:21mais qui rejoint
15:22un petit peu votre
15:23enfin
15:24de loin
15:25mais un petit peu
15:25votre coup de gueule
15:26je sors du sous-métro
15:27pour arriver dans le surtourisme
15:28je suis désolée d'arriver
15:29et dans le super luxe
15:31oui voilà
15:32alors je voulais bien sûr
15:34dire que
15:34ce mariage organisé
15:36avec Fast
15:37un luxe
15:38qui défie toute imagination
15:40vous parlez de celui
15:41de Jeff Bezos
15:42oui pardon
15:43celui de Jeff Bezos
15:44c'est de sa seconde femme
15:45car il s'agit de sa seconde femme
15:46à Venise
15:47peut avoir quelque chose
15:48de choquant
15:48on sait qu'il y a des dizaines
15:51pour ne pas dire
15:51des centaines de jets
15:52que les canaux
15:54sont embouteillés
15:55qu'il y a des gens partout
15:56juste on parle d'une somme
15:58qui avoisinerait
15:59les 30 millions d'euros
16:00on va dire 30 millions
16:01parce qu'on est entre 20 et 50
16:03donc on fait une moyenne
16:05mais 30 millions d'euros
16:07pour un mariage
16:07alors il a les moyens
16:08il a les moyens
16:09et il a donné je crois
16:11un chèque de 1 million d'euros
16:12au maire
16:12pour officiellement
16:14protéger la lagune
16:15et donc c'est ça
16:16je voulais dire qu'en fait
16:17mon coup de gueule
16:18il s'adresse un peu
16:18à tout le monde
16:19c'est à dire que
16:20Venise est quand même organisée
16:21Venise qui est une ville fragile
16:23et une ville extrêmement
16:24délicate à entretenir
16:25c'est quand même organisée
16:26pour recevoir
16:27ce tourisme de luxe
16:29j'ai entendu ce matin
16:30qu'il y avait
16:3035 établissements
16:32de 5 étoiles dans la ville
16:33est-ce que réellement
16:35quand on a 35 établissements
16:365 étoiles dans la ville
16:37on se dit pas
16:38tiens je vais attirer
16:39des touristes
16:40et des touristes fortunés
16:41et des touristes
16:42extrêmement prêts
16:42à dépenser beaucoup d'argent
16:43pour être dans cette ville
16:44sur la place
16:45Saint-Marco
16:46le Sprite
16:47c'est à 19 euros
16:48et tout est à l'avenant
16:49donc c'est pas une ville
16:50non plus
16:50qui ne vit pas du tourisme
16:52et d'ailleurs
16:53j'ai entendu ce matin
16:53le pâtissier
16:54qui s'appelle
16:56Antonio Rosa Silva
16:57et lui il était très heureux
16:58il dit c'est formidable
16:59c'est un coup de projecteur
17:00fantastique
17:01sur ce que nous
17:02on peut fournir
17:03pour des grandes occasions
17:04il n'avait pas le droit
17:05de divulguer
17:06quel était
17:06le gâteau qu'il faisait
17:08mais voilà
17:09donc je voulais dire
17:10que ce coup de gueule
17:11s'adressait en fait
17:12absolument à tout le monde
17:12parce qu'il y a une forme
17:13d'hypocrisie
17:14à dire
17:14comme le font
17:15ceux qui manifestent
17:17contre ce mariage
17:18oh là là
17:19c'est indécent
17:19et en même temps
17:20d'aller dans une ville
17:21qui est tout à fait prête
17:23j'allais dire
17:23qui a les infrastructures
17:24pour recevoir autant de gens
17:25et même si
17:27elle n'aurait peut-être
17:28pas dû se préparer autant
17:29enfin
17:29moi je ne sais pas
17:30mais le chiffre de 35 hôtels
17:32de 5 étoiles
17:32ça m'a fait bondir
17:33je n'imaginais pas
17:34qu'il y avait autant d'hôtels
17:35assez luxueux
17:36dans cette ville
17:37Jean-Pierre Denis
17:38vous vouliez aussi
17:39l'évoquer
17:40l'indécence
17:41elle n'est pas à Venise
17:41pour moi
17:42elle est dans l'étalage
17:43de l'hyper richesse
17:45c'est ça au fond
17:46et alors comme ça arrive
17:47à Venise
17:48forcément
17:48ça sert de caisse
17:50de résonance
17:51et que c'est Jeff Bezos
17:53parce que
17:53il aime aussi montrer
17:55cette
17:55il aime aussi se donner
17:57en spectacle
17:58dans son premier mariage
18:00son ex-femme
18:01au contraire
18:01a choisi depuis
18:02la discrétion
18:03je crois qu'elle a donné
18:04l'essentiel
18:05de la fortune
18:06qu'elle a héritée
18:07dont elle a héritée
18:09après son divorce
18:10si j'ose dire
18:10mais lui
18:12il aime se mettre
18:13en spectacle
18:14et c'est là
18:15pour moi
18:15que je verrais
18:17un peu l'indécence
18:17aujourd'hui
18:19mais c'est la partie émergée
18:20ça rejoint un peu
18:21ce que dit Virginie
18:21c'est-à-dire que
18:22mais il y a l'indécence
18:23aussi d'une ville
18:24qui se prépare aussi
18:26à recevoir ce genre d'événement
18:26oui mais c'est pour ça
18:27que je dis
18:27que pour moi
18:27le sujet n'est pas tellement
18:28Venise en réalité
18:29c'est parce qu'effectivement
18:30Venise vit aussi de ça
18:31exactement
18:32non
18:33vous avez un commentaire
18:35pas plus
18:36pas plus que ça
18:37alors il y a des protestations
18:38il y a des mannequins
18:40les filles de Bezos
18:40qui sont jetés dans la lagune
18:42etc
18:42mais ce qu'il faut savoir
18:43c'est que
18:44Bezos effectivement
18:45il est connu
18:45on en parle
18:46mais il se trouve
18:47que ce week-end
18:48je suis tombée
18:48sur un Instagram
18:49d'un mariage russe
18:51qui était à mon avis
18:53tout aussi fastueux
18:54que celui de Jeff Bezos
18:55donc c'est quelque chose
18:57de tout à fait habituel
18:59dans cette ville
19:00c'est peut-être la personnalité
19:01de Jeff Bezos
19:01qui catalyse sur lui
19:02beaucoup d'antipathies
19:04parce que George Clooney
19:05je crois s'était marié
19:06lui à Venise
19:07il y a quelques années
19:08et ça s'était très bien passé
19:09enfin j'avais pas entendu
19:10à l'époque
19:10beaucoup de protestations
19:11on se retrouve
19:12dans un petit instant
19:13avec vous Brice Socol
19:14pour votre coup de gueule
19:15à tout de suite
19:16Sud Radio
19:17Sud Radio
19:18Parlons Vrai
19:19Parlons Vrai
19:19Sud Radio
19:20Parlons Vrai
19:21Sud Radio
19:22le 10h midi
19:23mettez-vous d'accord
19:24Valérie Expert
19:25alors dernier coup de gueule
19:27ou coup de projecteur
19:29enfin oui là c'est un vrai coup de gueule
19:30Brice Socol
19:30c'est un coup de gueule
19:31c'est un carton rouge en fait
19:32parce que
19:33moi c'est carton rouge
19:35à l'égard d'Emmanuel Duplessier
19:36le député vert
19:37qui hier
19:38vous voulez qu'on l'écoute
19:40comme ça
19:40on va écouter
19:41et enfin puisque vous n'avez pas encore coûté assez cher à la société
19:49vous vous permettez de faire hospitaliser votre mère pendant 18 ans
19:53dans un service de soins réservé à des séjours de courte durée
19:57coût estimé pour la sécurité sociale
20:01500 000 euros
20:02mais c'est pas grave
20:03c'est Nicolas qui paye
20:05voilà c'est le député du Plessis
20:06qui s'adresse à Éric Ciotti
20:08et qui évoque la mère d'Éric Ciotti
20:09qui est dans une structure
20:10qui est dans un hôpital
20:11qui a eu un AVC
20:12il y a plus de 25 ans
20:14je trouve que
20:15c'est vraiment
20:16cette parole là
20:18comme d'autres
20:18depuis le début de cette mandature
20:20c'est l'image vraiment
20:21d'un personnel politique
20:23et d'une assemblée nationale
20:24qui s'étiole
20:25qui perd ses repères
20:26qui n'est pas sur l'essentiel
20:29l'essentiel c'est quoi ?
20:30c'est débattre
20:31c'est proposer des solutions aux français
20:33c'est travailler sur des projets de loi
20:34notamment des projets de loi
20:36c'est possible
20:37et c'est pas invectiver de manière personnelle
20:39et dans l'intuitu personnelle
20:40son adversaire
20:41je ne juge pas M. Ciotti sur le fond
20:43ce qu'il fait, ce qu'il ne fait pas
20:44mais ces prises de parole
20:46portent préjudice à la politique
20:49au personnel politique en général
20:50et aux politiques en particulier
20:53on le dit souvent dans cette émission
20:54la parole républicaine aujourd'hui
20:56le respect il est à l'échelle locale
20:58les gens n'ont plus confiance
21:00en la politique nationale
21:01et en prononçant ce genre de parole
21:03en s'attaquant de manière individuelle
21:06de cette manière là
21:07on ne rend pas service à la politique
21:09ça avait été le cas en 2022
21:11lorsqu'un député du Rassemblement National
21:13avait dit à un parlementaire
21:15retourne en Afrique
21:16on a eu comme ça
21:18sous ces deux mandatures
21:20vraiment des excès de langage
21:23qui portent préjudice à la politique
21:25et moi je dis il faut que ça cesse
21:26il faut que ça s'arrête
21:27il faut qu'on retrouve un peu de sérénité
21:29de travail
21:30et qu'on travaille vraiment
21:32dans l'intérêt de tous les français
21:33Virginie on l'évoquait
21:36on l'évoquait tout à l'heure hors antenne
21:39sur la dégradation du discours politique
21:42et sur ces attaques absolument délétères
21:46et scandaleuses
21:47oui d'ailleurs je crois qu'il n'y a jamais eu
21:48autant de sanctions
21:49à l'encontre des députés
21:51la présidente de l'Assemblée Nationale
21:53Yael Broun-Pivet
21:54les a distribué assez équitablement
21:56d'ailleurs
21:56et en général plutôt
21:57vers l'extrême droite
21:58et l'extrême gauche
21:59moi je voulais quand même rappeler une chose
22:01c'est que Eric Ciotti
22:03et là aussi il y a une indécence
22:04hier défendait
22:06me semble-t-il
22:06si j'ai bien compris
22:07défendait une proposition de loi
22:09d'un article
22:10qui visait à supprimer
22:12l'exécution provisoire
22:13de l'inigibilité
22:14suivez mon regard
22:15ça s'adresse à qui ?
22:16de la part d'Eric Ciotti
22:17à protéger ceux qui
22:18comme Marine Le Pen
22:19ont été victimes
22:20de cette décision de justice
22:21je rappelle qu'il n'y a pas
22:22que les hommes politiques
22:23qui sont victimes de l'inigibilité
22:24avec l'exécution provisoire
22:25c'est une disposition
22:27d'abord qui est prévue par la loi
22:28et qui est appliquée
22:29assez généreusement
22:30et assez généralement
22:31mais là voilà
22:32alors j'aurais été moi
22:33encore plus scandalisée
22:34si ça avait été voté
22:36mais ça a été repoussé
22:37Dieu merci
22:38il y a un peu d'essence
22:39un tout petit peu qui reste
22:40d'ailleurs moi
22:42on peut souligner
22:42sur ce sujet là
22:43que dans cette niche parlementaire
22:45il y avait deux propositions de loi
22:46absolument
22:47et dont la seconde
22:48me paraissait plus importante
22:49que la première
22:49la seconde c'était
22:50ça permettait aux maires
22:52de ne pas marier
22:52des occulteurs
22:55et ça s'intéressait
22:56tous les maires de France
22:57et je pense que
22:57ça a été lamentable
22:59cette séquence
22:59où ils ne sont pas venus
23:01et où on a vu
23:02Laurent Wauquiez
23:03hier soir
23:04venir
23:05il est intervenu
23:06je crois que c'est sur
23:07CNews
23:08en expliquant
23:09à mot
23:10couvert
23:11mais en même temps
23:12c'était assez clair
23:13que c'est parce que
23:14c'est Cioti
23:15qui avait déposé
23:15cette proposition de loi
23:16donc on est dans le minable
23:18et la
23:18l'hypocrisie
23:20la plus totale
23:21alors que sur ce sujet
23:22une majorité de maires
23:23ont besoin d'un arsenal
23:24législatif
23:25et ou réglementaire
23:26oui
23:27et d'ailleurs
23:28le sujet avait été
23:29traité avec
23:30le maire de Béziers
23:31lors de l'entretien
23:32avec le chef de l'état
23:34absolument
23:34Benoît Charvalier
23:36mais sur le niveau politique
23:37sur ces invectives
23:39sur cette provocation permanente
23:42je veux dire
23:42on avait là tout à l'heure
23:43je suis tombée sur un
23:44pareil Jean-Luc Mélenchon
23:45mais est-ce que ça vaut
23:45il cherche son
23:46en fait il cherche la polémique
23:48tous les jours
23:48là il dit
23:49on ne va pas dire aux gens
23:51mouraient dans la Méditerranée
23:52je préfère qu'ici
23:52qu'ils viennent épouser
23:53nos filles et nos gars
23:54je suis un agent
23:56de submersion migratoire
23:57je suis tout à fait tranquille
23:58enfin franchement
24:00non mais là
24:01on est dans la caricature
24:02mais sur le niveau
24:04et on va en parler
24:06avec
24:07enfin on est dans la caricature
24:08vous avez tout à fait raison
24:09mais qui est de plus en plus
24:10partagée je trouve
24:11c'est plus que la caricature
24:13pour moi j'ai l'impression
24:14à travers ces affaires là
24:15c'est à dire
24:15on est dans
24:16j'ai l'impression
24:17d'avoir des junkies
24:18qui ont besoin d'avoir
24:18leur dose de plus en plus forte
24:20en fait
24:20c'est les propos
24:22qu'on vient d'évoquer
24:23ils sont
24:25à quoi ils servent
24:26en fait
24:26si ce n'est
24:27à s'assurer
24:28que dans le flot
24:30dans le bruit ambiant
24:31on va émerger
24:32et qu'on va
24:34rassembler
24:35ces militants
24:36sur des propositions
24:37sur des messages
24:38comme ça
24:39qui sont par ailleurs
24:40des pures provocations
24:41en réalité
24:42c'est assez amrant
24:43quand on n'a rien à dire
24:44on crie
24:45voilà
24:46mais c'est vrai
24:46que cette attaque
24:47était absolument
24:49elle est indécente
24:50elle n'est pas à la hauteur
24:50franchement
24:51elle n'est pas à la hauteur
24:52elle n'est pas du tout
24:53à la hauteur
24:53pardon
24:54ce qui est intéressant
24:55c'est que ce député là
24:56qui a été élu en 2024
24:58a été élu
25:01dans le cadre
25:01vous savez
25:02du front républicain
25:04le paradoxe
25:06c'est que l'ancienne parlementaire
25:07qui avait cette circonscription là
25:09qui était
25:10le groupe ensemble
25:12centriste
25:12macroniste
25:13est arrivé troisième
25:14et donc
25:15elle a appelé à voter
25:16pour ce monsieur
25:17vous savez ce qu'elle fait aujourd'hui ?
25:19c'est marrant
25:19parce qu'elle est directrice
25:20départementale de l'ARS
25:22voilà
25:22c'est juste la petite histoire
25:23voilà
25:25c'est que
25:26on peut se poser la question aussi
25:28des conséquences
25:29du front républicain
25:30enfin de la dissolution
25:31Elisabeth Bond
25:32a été élu avec des voix de gauche
25:33voilà
25:33bien sûr
25:34dans l'autre sens
25:35dans l'autre sens
25:36mais voilà
25:37cette dissolution
25:38on vit encore
25:39j'allais dire
25:40sur les fractures
25:41de cette dissolution
25:42de l'année dernière
25:44absolument
25:44on va peut-être marquer
25:46une petite pause
25:47et on va commencer
25:48on va commencer
25:49où il est débat
25:49on va parler de François Bayrou
25:50moi j'avoue que j'ai du mal
25:51à comprendre
25:52qui se félicite
25:53des avancées du conclave
25:55pour mieux gagner du temps
25:56peut-être
25:56et en tout cas
25:57deux français sur trois
25:58ne le voient pas finir l'année
25:59à tout de suite
26:00Sud Radio
26:02Sud Radio
26:02Parlons Vrai
26:03Parlons Vrai
26:04Sud Radio
26:04Parlons Vrai
26:05Sud Radio
26:07le 10h midi
26:08mettez-vous d'accord
26:09Valérie Expert
26:10mettons-nous d'accord
26:12alors je ne sais pas
26:13si les partenaires sociaux
26:15vont arriver à se mettre
26:16d'accord
26:17mais en tout cas
26:17on n'y comprend pas
26:18grand chose quand même
26:19à ce conclave
26:21donc ils sont sortis
26:22alors peut-être
26:22Jean-Pierre Denis
26:23un conclave
26:24normalement on en sort
26:24quand il y a une fumée blanche
26:25et que tout le monde
26:26est d'accord
26:26alors absolument
26:27vous avez raison
26:28de m'interpeller sur ce sujet
26:29parce que je connais un petit peu
26:30spécialiste des conclaves
26:31déjà
26:33donc il y a deux caractéristiques
26:34déjà le mot conclave est bizarre
26:35il y a deux caractéristiques dans un conclave
26:37en dehors du fait qu'il s'agisse
26:38d'un événement religieux
26:39on est enfermé on n'en sort pas
26:39il y aurait beaucoup à dire sur cet aspect là
26:41mais en dehors du fait que c'est un événement religieux
26:43un conclave
26:44un
26:44on enferme les gens
26:45et on ne parle pas
26:47et ça fait partie
26:48en fait des conditions du succès
26:50quand Michel Rocard
26:51il y a de longues années
26:52avait réuni
26:54les adversaires
26:56qui s'entretuaient
26:58et pratiquement
26:59enfin oui
26:59en Nouvelle-Calédonie
27:00pour arriver à un accord
27:01ils étaient
27:03c'était un vrai conclave
27:04c'était secret
27:05et deuxièmement
27:06ça dure
27:07jusqu'à ce qu'on ait trouvé une solution
27:08aucune de ces deux conditions
27:10absolument nécessaires
27:12n'était réunie
27:13dès le départ
27:13moi
27:14ce que je comprends
27:15dans ce truc là
27:16c'est qu'il fallait durer
27:17le plus longtemps possible
27:18pour que François Bayrou
27:20puisse arriver
27:22jusqu'à l'été
27:22mais le but n'était pas
27:24peut-être
27:24franchement
27:25d'arriver
27:25à une solution
27:27à ce problème
27:28qui de toute façon
27:29est vicié depuis le début
27:31puisqu'on a eu
27:32une loi
27:32on a eu une loi
27:34qui a été
27:35quoi qu'on en pense
27:36sur le fond
27:37adoptée
27:38contre
27:39la volonté
27:40de la majorité
27:40des français
27:41et de la majorité
27:42des parlementaires
27:43donc depuis le début
27:44on est face
27:45à ce sujet là
27:47et on ne peut pas
27:48enfin tant qu'on ne peut pas
27:48en sortir
27:49on ne peut pas arriver
27:50à une solution
27:50enfin ça aurait été
27:51vraiment extrêmement étonnant
27:52qu'on arrive à une solution
27:53surtout quand on dit
27:54qu'il faut
27:55en réalité
27:55pas détricoter la loi
27:57et c'était la feuille de route
27:59donc c'était insoluble
28:00c'était insoluble
28:01mais ça le reste
28:02non Virginie
28:03politiquement
28:03on a un peu l'impression
28:05d'une méthode couée
28:06non c'est pas un échec
28:08oui on va réussir
28:10mais on ne voit pas bien comment
28:11oui je ne sais pas
28:12François Bayrou
28:13il est quasiment
28:14dans la vérité alternative
28:15parce que
28:16je ne sais pas
28:16si vous avez écouté
28:17sa conférence de presse
28:18d'abord c'était
28:18extrêmement long
28:20extrêmement pénible
28:21à écouter
28:22très laborieux
28:23il a inventé le mot
28:24je crois
28:24de l'accord implicite
28:25bon ben l'accord implicite
28:26en général
28:27si vraiment on a un accord
28:29on le signe
28:29donc là ils ne l'ont pas signé
28:30et j'entendais ce matin
28:31les différentes parties prenantes
28:33de cet accord implicite
28:34qui disaient
28:35mais non il n'y a pas d'accord
28:35en fait
28:36il y a des points de discorde
28:37très profonds
28:38entre le patronat
28:39et les syndicats
28:40François Bayrou
28:41peut tripoter
28:42tripatouiller
28:43les choses comme il le veut
28:44ces points là resteront
28:45alors il met en avant
28:46les points de convergence
28:47qui sont quand même
28:48et Dieu sait
28:49si je suis attaché
28:50à la cause des femmes
28:51mais qui ne sont quand même pas
28:53les plus importants
28:55il les met en avant
28:56en disant
28:56ben vous voyez
28:57regardez c'est un succès
28:58non c'est pas un succès
28:59monsieur Bayrou
28:59et vous aurez beau essayer
29:01de ranimer le cadavre
29:02le cadavre est mort en fait
29:03donc une fois de plus
29:05il gagne du temps
29:06il dit
29:06on se rendra rendez-vous
29:07à l'automne
29:08je pense qu'il a été
29:09pas du tout préparé
29:11à l'échec de ce conclave
29:11je crois qu'il n'y a pas cru
29:12comme il croit toujours
29:14qu'il arrivera
29:14à surmonter les obstacles
29:15ce qu'il a réussi quand même
29:16à faire jusque là
29:17péniblement
29:18parce qu'il reste un premier ministre
29:19extrêmement impopulaire
29:21peut-être un des plus impopulaires
29:22mais il pense toujours
29:23qu'il sera plus fort
29:24que les choses
29:24ben là je crois
29:25que ça lui a claqué à la figure
29:27il en est parvenu
29:29et il a tout de suite annoncé
29:30qu'il allait tenter
29:31une dernière chose
29:31mais la dernière chose
29:32ne se fera qu'avec l'accord
29:34des parties prenantes
29:35et je ne suis pas sûre
29:36qu'elle soit d'accord
29:36je n'ai pas compris ça ce matin
29:37et le texte qui soit disant
29:39va être annoncé à l'automne
29:40risque d'être un
29:41je ne sais pas comment on dit
29:42un paix sur une toile cirée
29:43oui
29:44l'image est
29:45pardon c'est pas très gracieux
29:47oui
29:47vous pissez dans un violon
29:49non ?
29:50ben je ne sais pas
29:50on fait une surenchère
29:52de choses délicates
29:53les deux là
29:54ça me fait penser
29:55à ces termes
29:56qu'on utilise
29:57de manière un petit peu
30:00calvaudée
30:00comme les grenelles
30:01on a les grenelles
30:02pour ceci
30:03pour cela
30:04mais in fine
30:04en fait
30:04on les a tellement
30:06usés à la corde
30:07qu'ils ne finissent
30:08pas par dire grand chose
30:10non non
30:10je crois que l'essentiel
30:11je partage complètement
30:13ce qu'a pu dire Jean-Pierre
30:15la vraie question
30:18est une question politique
30:20et ce que les syndicats
30:22et chacun est dans son rôle
30:24pour défendre
30:25ses propres points de vue
30:26en fait ne peuvent intervenir
30:28qu'à la marge
30:29qu'à la périphérie
30:30mais le coeur du sujet
30:31qui est un débat de société
30:33portant sur l'espérance de vie
30:36portant sur la capitalisation
30:39mais c'est en réalité
30:40l'individualisation
30:41c'est la liberté de choix
30:43c'est ça les vrais
30:44me semble-t-il
30:45les vrais sujets
30:46et donc ce sont des choix politiques
30:48et c'est ce débat politique
30:49que je crois
30:50auquel aspirent aujourd'hui
30:52les français
30:53et qu'on n'aura pas
30:54et qu'on ne peut pas avoir
30:55dans le cadre
30:56qui est le nôtre
30:58qui n'a même pas été ouvert
30:59d'ailleurs
30:59alors moi je vais me faire
31:01l'avocat de François Bayrou
31:02si vous permettez
31:02ouh j'attends ça
31:03avec impatience
31:04non mais c'est vrai
31:04c'est comme si vous demandiez
31:06fais-moi un repas
31:08trois étoiles
31:09avec 30 euros
31:10mais on ne lui a pas demandé
31:11en fait
31:11mais si
31:12je vais vous dire pourquoi
31:12mais non personne ne lui a demandé
31:13François Bayrou il arrive
31:14il a un
31:15il n'a pas de majorité
31:16donc il ne peut pas s'appuyer
31:18sur le parlement
31:18deuxièmement
31:20il hérite d'une situation
31:20sur la retraite
31:21personne ne voulait
31:22cette réforme de retraite
31:23vous l'avez dit justement
31:24tous
31:25personne n'en voulait
31:26et la gauche fait pression
31:28notamment
31:29et donc
31:30de manière
31:31je trouve moi
31:31plutôt intelligente
31:32il se dit
31:33je vais contourner le parlement
31:34je n'ai pas de majorité
31:35je vais essayer de mettre
31:36les partenaires sociaux
31:37autour de la table
31:38dans un cadre financier
31:39très contraint
31:40et pardon
31:41avec des sujets très contraints
31:42parce qu'il n'était pas question
31:43de toucher à la majeur d'âge
31:44et avec des sujets contraints
31:45donc la marge de manœuvre
31:45déjà elle est étroite
31:46et en plus de ça
31:47il hérite
31:48il hérite
31:49d'une situation budgétaire
31:51mais catastrophique
31:52plus de 3000 milliards de dettes
31:5440 milliards de dettes
31:55en plus
31:56depuis 3 mois
31:57donc si vous voulez
31:58moi je veux bien
31:58qu'on critique François Bayrou
32:00il essaie de trouver des solutions
32:01mais sa marge de manœuvre
32:02là je suis parfaitement
32:03d'accord avec vous
32:04est égale à zéro
32:05il n'a pas de manœuvre budgétaire
32:07il n'a pas de manœuvre politique
32:08et il est tout seul
32:09et l'Elysée
32:10ne lui rend pas toujours service
32:12et le bloc central
32:13au parlement
32:14est très divisé
32:15donc la situation
32:17elle est complexe
32:18pour François Bayrou
32:19pour son gouvernement
32:20et pour nous tous
32:21voilà
32:22et il essaie de trouver
32:22des petites voies de passage
32:24je suis d'accord
32:25c'est pas satisfaisant
32:26à 150%
32:27des petites voies de passage
32:28qui ressemblent à des passe-passe
32:29à des rues
32:29à des embellificotements
32:32il essaie
32:33ça va être compliqué
32:35il ne faut pas lui jeter la pierre
32:37il n'est pas comptable
32:38de la situation
32:39mais ce n'est pas du tout
32:40ce que j'ai dit
32:40ce n'est pas du tout
32:41mon propos
32:42il ne gère aujourd'hui
32:42il ne gère rien en fait
32:43il a accepté de ne rien gérer
32:45il n'y a pas de majorité au parlement
32:48le sujet il est là
32:49mais ce qu'on disait aussi
32:50cette semaine
32:51c'est la non-représentativité
32:52des syndicats
32:53ça c'est aussi
32:54une question
32:56qu'il faut
32:56je ne suis pas sûr
32:59que ce soit le sujet
32:59parce que
33:00on connait l'état de l'opinion publique
33:02on connait l'état politique
33:05on vient de l'évoquer
33:06je pense que le problème aussi
33:08tenait au fait
33:09qu'il ne pouvait pas toucher
33:10à la mesure d'âge
33:11donc il l'avait dit
33:12dès le départ
33:13pas dès le départ
33:14non non pas dès le départ
33:15ça a été clair quand même
33:16très rapidement
33:16sans tabou ni contrainte
33:17c'est devenu
33:18après on ne touche pas
33:18à la mesure d'âge
33:20sauf la mesure d'âge
33:21parce qu'il ne pouvait pas y toucher
33:22parce que c'était le sujet tabou
33:24à l'intérieur
33:24de sa propre majorité
33:26c'était la ligne rouge
33:27des macronistes
33:28c'est à dire qu'il ne fallait pas
33:30se renier
33:31et abolir
33:32cette loi
33:32qu'ils avaient réussi
33:33à faire passer
33:33et donc forcément
33:35et là encore une fois
33:36je ne discute pas sur le fond
33:37de savoir s'il faut y toucher
33:38ou s'il ne faut pas y toucher
33:39mais forcément
33:40le problème
33:41était pratiquement
33:42insoluble
33:43c'est pour ça que je dis
33:44moi
33:44pour moi la seule
33:46c'est pour ça que je dirais
33:47paradoxalement
33:48pour moi
33:48il a réussi
33:49c'est à dire
33:49de lancer un débat
33:51qui a permis
33:52d'éviter
33:53que cette question
33:54soit centrale
33:55pendant qu'il était à Matignon
33:56il a plutôt déminé le terrain
33:58parce que quand on rebobine
33:59et qu'on revoit
33:59ce qui se passait au début
34:00c'était un des sujets
34:02sur lesquels
34:03il était très difficile
34:04pour lui d'exister
34:05ou de résister
34:06parce qu'il risquait
34:07une motion de censure
34:09donc
34:10enfin il ne risquait pas
34:11une motion de censure
34:12au sens
34:12le gouvernement
34:13pas sur les retraites
34:14c'est à dire que si
34:15enfin je ne vois pas
34:17comment Bayrou pouvait rester
34:18Premier ministre
34:19en disant
34:19on peut toucher
34:20à la mesure d'âge
34:21c'était impossible
34:22mais vous pouvez dire
34:24la loi est votée
34:25depuis 2023
34:25elle est votée
34:26point
34:26et considérer que
34:28faire semblant d'y revenir
34:29tout en ne donnant pas
34:30les moyens réels
34:31au parti prenant
34:32d'y revenir
34:33ça ne sert à rien en fait
34:33ben non
34:34parce qu'il fallait bien
34:35qu'il obtienne
34:36une forme de non-agression
34:38du parti socialiste
34:40d'accord
34:41mais donc ça n'avait rien à voir
34:41avec les retraites
34:42c'est un espèce de deal
34:43une espèce de deal
34:44oui c'est pour ça que j'ai dit
34:44que c'est réussi
34:45du point de vue politique
34:46ça lui a permis de durer
34:46parce qu'il a une motion de censure
34:47maintenant
34:48ça lui a permis de durer
34:49jusqu'à maintenant
34:49mais durer pour quoi faire
34:52c'est une autre question
34:55c'est une question importante
34:57en politique
34:57déjà on peut passer l'année
34:58pour pouvoir
34:59le cas échéant
35:00organiser une autre
35:01consultation parlementaire
35:02le budget
35:04le vrai sujet
35:05c'est le budget
35:06le vrai budget
35:06tout n'est pas négatif
35:08les syndicats
35:09y compris la CFDT
35:10ont quand même acté
35:11le départ à la retraite
35:11à 64 ans
35:12implicitement
35:13implicitement
35:14implicite
35:15oui implicite
35:16voilà
35:17ça fait partie
35:18de l'accord implicite
35:19comme disait l'autre
35:20l'implicite
35:21n'engage que ceux
35:22qui y croient
35:22deux Français sur trois
35:24pensent que François Bayrou
35:25ne terminera pas l'année
35:26à Matignon
35:26c'est un sondage
35:28Odoxa
35:29une motion de censure
35:31approuvée par un Français
35:32sur deux
35:33et visiblement
35:34il n'est pas très apprécié
35:36François Bayrou
35:37mais est-ce que ce n'est pas
35:38le cas un peu
35:38de tous les premiers ministres
35:40c'est un peu le cas
35:41de tous les premiers ministres
35:41mais encore une fois
35:42sa marge de manœuvre
35:43est égale à zéro
35:43donc les Français
35:44perçoivent
35:45une certaine impuissance
35:46de l'action publique
35:48nationale et gouvernementale
35:50et parlementaire
35:51c'est un délire le Parlement
35:52on est dans le désastre
35:54de la dissolution
35:55je ne sais pas si vous avez vu
35:56ce qui s'est passé au Parlement
35:57ces trois dernières semaines
35:57enfin entre la loi de simplification
35:59bien sûr
36:00franchement
36:01la PPL du Plon
36:04agricole
36:07c'est hallucinant
36:09vous savez que les parlementaires
36:10ils ont voté
36:11ils ont voté
36:12la réouverture de Fessenheim
36:13vous vous rendez compte
36:14alors qu'il n'y a plus de turbine
36:15il n'y a plus rien
36:16mais on est dans un délire
36:17le plus complet quand même
36:18donc tout ça n'a plus de sens
36:20c'est-à-dire que le bloc central
36:21aujourd'hui
36:22sous la pression du Rassemblement National
36:23sous la pression du Rassemblement National
36:24mais vous avez un bloc central
36:25qui est complètement divisé
36:26vous avez
36:27chacun
36:28chacun est dans son écurie
36:29vous avez les macronistes
36:31qui disent
36:31je ne veux pas que Bayrou
36:32remette en cause
36:33augmente les impôts
36:34remette en cause
36:34les politiques
36:35que nous avons mises en oeuvre
36:36vous avez
36:37les parlementaires
36:38d'Edouard Philippe
36:39qui sont sur une autre logique
36:40vous avez ceux du Modem
36:41qui soutiennent François Bayrou
36:42enfin
36:43on est dans une cacophonie quand même
36:45au sein de ce bloc central
36:46comme jamais
36:48mais c'est pour ça
36:49c'est pour ça
36:49et je termine
36:50et je termine
36:51et c'est vrai qu'on voit
36:53que les parlementaires
36:54qui sont les plus disciplinés
36:56on pourra dire pourquoi
36:58ce sont les parlementaires
36:59du Rassemblement National
37:00et de Déléfi
37:01eux ils vont voter
37:02et ils assument leur politique
37:03chacun de leur côté
37:04je ne dis pas que c'est bien
37:05je ne dis pas que ce n'est pas bien
37:06mais ils sont présents
37:08et ils votent
37:09en commission
37:09comme au Parlement
37:10sur la loi de simplification
37:12il y avait je crois
37:13à peine 40 parlementaires
37:14il en restait 16 en fin de séance
37:16vous vous rendez compte ?
37:17non mais pour répondre
37:18pour reprendre
37:19votre métaphore gastronomique
37:21je dirais que
37:23Bayrou il a le mérite
37:24de congeler
37:25une situation
37:26qu'on n'a pas le droit
37:27de décongeler
37:27parce que la constitution
37:28l'interdit
37:29et donc à la question
37:30à quoi ça sert qu'il dure
37:31ça sert à ça
37:32c'est à dire qu'on ne peut pas
37:33sortir de l'impasse
37:34parce qu'en fait
37:34la seule solution
37:35pour sortir de cette situation
37:36ça serait la démission
37:37du président de la république
37:38et des élections
37:39il se trouve que le président
37:40de la république n'a pas manifesté
37:42d'intention de démissionner
37:43et donc on n'a pas de solution
37:44du côté parlementaire
37:45donc on est contraint
37:46par la situation institutionnelle
37:50et par l'absence de majorité
37:51et l'absence de consensus
37:53en effet au sein du bloc central
37:54on est contraint
37:56à durer le plus longtemps possible
37:58en s'agitant un petit peu
38:01mais pas trop si possible
38:02c'est ce qu'il a fait
38:03est-ce qu'on peut prendre
38:04le problème à l'envers ?
38:05oui c'est vrai que la situation
38:06est quasiment paralysée
38:09et paralysante
38:10c'est vrai que le premier ministre
38:12d'aujourd'hui
38:13et celui d'hier
38:14n'avait pas de marge de manœuvre
38:16mais est-ce qu'il n'y aurait pas
38:16un moyen différent
38:17de prendre la question
38:18c'est-à-dire
38:18d'arriver à Matignon
38:20comme François Bayrou l'a fait
38:21et je rappelle qu'il voulait
38:22absolument arriver à Matignon
38:23donc il n'y a pas été par défaut
38:24il y a été parce qu'il estimait
38:25que c'était le poste
38:28auquel il se préparait
38:29depuis 40 ans
38:30ou 50 ans
38:31mais est-ce qu'il n'y aurait pas
38:32eu moyen de dire
38:33écoutez moi je vais
38:34avoir un langage de vérité
38:36je vais vous expliquer
38:36à tous
38:37aux français
38:37aux hommes politiques
38:38ce qui se passe
38:40où on en est
38:41quelles sont réellement
38:42nos marges de manœuvre
38:42et je vais essayer
38:43de vous entraîner
38:44vers quelque chose
38:45au lieu de considérer
38:46que l'impuissance
38:47était déjà acquise
38:48d'entrée
38:48il y a peut-être
38:49autre chose à faire
38:50quand on est un responsable politique
38:51que de dire
38:52je ne peux rien faire
38:53donc je ne fais rien
38:53je vais juste gagner du temps
38:54non
38:55il y a peut-être
38:55des choses à dire
38:56haut et fort
38:57là il attend la fin
38:58de la saison parlementaire
38:59pour présenter son budget
39:00parce qu'il est sûr
39:01comme ça
39:01moi je suis désolé
39:04je trouve que c'est de la souce
39:05et faire de la politique
39:05vraiment à minima
39:07du minima
39:08du minima
39:09c'est pas bien
39:09moi je pense que
39:11ce qu'il a fait sur le budget
39:12il a pris les français
39:13à témoin
39:14ah bon
39:14il a même parlé
39:16de référendum
39:16alors il est allé un peu
39:17très loin
39:17en sachant que
39:19Emmanuel Macron
39:19n'en voudrait pas
39:20donc c'est pas bien
39:21de jouer tout le temps
39:21avec des pistes
39:22qui sont fermées d'avance
39:24il a posé
39:25il a posé sur la table
39:26et il a pris les français
39:27à témoin
39:27en disant
39:28on est dans une situation
39:29économique
39:30pardon
39:30budgétaire
39:31catastrophique
39:32il l'a dit aux français
39:33et il va falloir
39:34prendre des mesures
39:34là il fait le tour
39:36des associations d'élus
39:37il dit aux collectivités locales
39:38il dit aux maires
39:39voilà il va falloir
39:40au mois de juillet
39:41je vais devoir économiser
39:425 milliards d'euros
39:44et en partie aussi
39:45sur les collectivités locales
39:46donc il fait le job
39:48mais c'est très compliqué
39:49dès que vous touchez
39:50dans ce pays
39:51voilà
39:52un sujet budgétaire
39:53vous avez tout le monde
39:54qui descend dans la rue
39:56vous avez les taxis
39:57vous avez les commerçants
39:58vous avez les élus
39:58les taxis
39:59mais lui-même a dit
40:00je suis ému par les taxis
40:01non mais enfin
40:02on est en plein délire là
40:03l'élément quand même
40:04fondamental
40:05l'élément fondamental
40:07notamment on fait
40:08comment dire
40:09un élément de comparaison
40:10dans d'autres pays
40:11ça s'appelle
40:13c'est un nom
40:14ça s'appelle
40:14un contrat de gouvernement
40:15c'est à dire que
40:16en réalité l'accord
40:17il n'est pas ex-santé
40:18il n'est pas ex-poste
40:19il est ex-santé
40:20c'est avant
40:20d'être nommé
40:21qu'on se dit
40:22bon ben voilà
40:22les 3-4 sujets
40:24c'est vrai
40:24les 3-4 lois
40:26les 3-4 dispositions
40:29que nous allons prendre
40:30et sur lesquelles
40:30on va bâtir un consensus
40:31et là
40:32c'est l'inverse
40:33c'est que bon
40:34on est nommé
40:35et puis après
40:36on regarde à droite
40:36à gauche
40:37et puis je dis
40:38qu'est-ce que
40:38finalement
40:39qu'est-ce que je peux trouver
40:40et sur ce quoi
40:40on va pouvoir élaborer
40:41un texte
40:42et évidemment
40:43c'est pas comme ça
40:43que ça marche
40:44vous dites et juste
40:45et d'ailleurs
40:46lors de la dissolution
40:48il y a eu un second tour
40:49avec un front républicain
40:50qui allait
40:51de Mélenchon
40:51aux républicains
40:53en gros
40:53voilà
40:54il fallait passer
40:55un accord de gouvernement
40:55qui a
40:56avec vous avez raison
40:583-4 cliquets
40:593-4 mesures
40:59qui aillent de l'extrême gauche
41:01aux républicains
41:02d'ailleurs on peut comprendre
41:03la rage de l'extrême gauche
41:04qui se dit
41:05on est utilisé
41:05absolument
41:06et après on nous crache dessus
41:08ce qui est légitime
41:08ce que je trouve
41:09moins légitime
41:10et c'est là
41:10l'élément
41:11entre guillemets
41:11d'union sacrée
41:12où on se dit
41:13bon voilà
41:13on n'aura pas
41:14il n'y a pas un camp
41:14qui va gagner
41:15contre l'autre
41:16en revanche
41:16pour l'intérêt du pays
41:17voilà
41:18encore une fois
41:193-4 sujets
41:20sur lesquels
41:20on trouve un accord
41:22on va marquer une pause
41:23et je voudrais qu'on parle
41:24quand même
41:24du niveau
41:25de nos élèves
41:27et du niveau
41:28de nos enseignants
41:29le niveau inquiétant
41:30des candidats
41:31au concours
41:32de professeurs
41:32des écoles
41:33le problème
41:33c'est qu'il n'y a pas
41:34que les professeurs
41:34des écoles
41:35il y a aussi
41:35les infirmières
41:36un médecin
41:37grand médecin
41:38me disait
41:38que les infirmières
41:40aujourd'hui
41:40passent le concours
41:41et sont acceptées
41:42avec une note
41:43de 7 sur 20
41:44voilà
41:45on va parler quand même
41:46des enseignants
41:46à tout de suite
41:47Sud Radio
41:48c'est vous
41:49qui donnez le temps
41:50je vous remercie
41:50d'abord
41:51de permettre
41:51à des tas de gens
41:52de s'exprimer
41:53et de leur laisser
41:54surtout le temps
41:54de développer
41:55leur discours
41:56Sud Radio
41:57parlons vrai
41:58Sud Radio
42:00le 10h midi
42:02mettez-vous d'accord
42:03Valérie Expert
42:04avec vous
42:06sur Sud Radio
42:07effectivement
42:07cet article
42:08à lire
42:08dans le Figaro
42:10aujourd'hui
42:10les candidats
42:12sont de moins en moins
42:13nombreux
42:14pour devenir enseignants
42:16l'éducation nationale
42:17revoit ses exigences
42:18à la baisse
42:20une note
42:21de 6 sur 20
42:22pour l'académie
42:22de Créteil
42:23pour celle
42:24de Versailles
42:258 pour Paris
42:26et Orléans
42:27donc on a
42:28des enseignants
42:29qui ne sont plus
42:30compétents
42:31alors on a
42:32près de 25
42:33alors il y a
42:34les élèves
42:34effectivement
42:35près de 25
42:36non ça c'est
42:37les aspirants
42:38professeurs
42:39près de 25%
42:40des copies
42:40contiennent
42:41plus de 10
42:42erreurs
42:42orthographiques
42:43ou syntaxiques
42:43avec des fautes
42:44récurrentes
42:45telles que
42:45malgré que
42:46parmi avec un S
42:48quand même
42:49la place de quand même
42:50le champ lexical
42:53C H A M P S
42:55enfin bref
42:55des confusions
42:56entre le A
42:57A avec accent
42:58A sans accent
43:00des références
43:01à Disney
43:01ou à Mylène Farber
43:02ma Farmer
43:03pourquoi pas
43:04mais si à côté
43:05on peut parler
43:06de Sartre
43:06ou de Camus
43:07ce serait un peu mieux
43:08Germinal
43:10associé à Balzac
43:12et les fleurs du mal
43:13à Victor Hugo
43:14bref
43:14des enseignants
43:15qui sont assez
43:16effondrés
43:17ça concerne
43:18ça concerne également
43:21les mathématiques
43:22et donc
43:23le taux de sélectivité
43:24vous êtes enseignant
43:25vous avez remarqué
43:26peut-être
43:27chez vos élèves
43:28aussi une baisse
43:28de niveau
43:29ou pas ?
43:30alors moi j'enseigne
43:31j'enseigne à Sciences Po
43:32à Paris
43:32et à l'ESSEC
43:33donc évidemment
43:34c'est pas tout à fait
43:35dans les mêmes
43:36proportions
43:38et les mêmes problématiques
43:39qui se posent
43:40mais
43:40encore que l'orthographe
43:43parfois
43:44c'est vrai
43:45c'est vrai
43:46mais je pense que
43:47le premier débat
43:48d'abord c'est un sujet global
43:49oui bien sûr
43:50donc on peut pas le prendre
43:51uniquement sous l'angle
43:53niveau des élèves
43:54niveau des enseignants
43:55non là
43:57on va s'intéresser
43:58au niveau des enseignants
43:59qui est catastrophique
44:01c'est le fait
44:02la poule
44:02d'une certaine manière
44:03le premier point
44:06à mon sens
44:06c'est
44:07l'exigence
44:08et quand je dis
44:09l'exigence
44:10c'est la sélectivité
44:11ce que nous avons
44:13et si on se
44:14se souvient
44:15pour moi
44:16qui sont tous
44:16sauf des gros mots
44:17c'est qu'on avait fixé
44:19comme politique publique
44:20si on s'en souvient
44:2280%
44:23d'une classe d'âge
44:23au niveau du bac
44:24estimant que
44:27finalement
44:27le devoir
44:28des politiques publiques
44:29c'est qu'il y ait
44:30le plus grand nombre
44:31accédant à la fois
44:32au baccalauréat
44:33l'obtenant
44:34ensuite allant
44:35et faisant des études
44:36supérieures
44:37moi qui me rend
44:40dans beaucoup
44:41beaucoup de pays
44:42du continent africain
44:43ce que je constate
44:46aussi
44:47c'est que
44:48c'est une usine
44:50à frustration
44:50c'est une usine
44:52à frustration
44:52parce qu'on forme
44:54beaucoup de gens
44:55mais on forme
44:56beaucoup de gens
44:57qui à la fois
44:57n'ont pas nécessairement
45:00le niveau
45:00que leur diplôme
45:02est censé refléter
45:03donc on se retrouve
45:04avec des gens
45:05qui ont bac plus 5
45:06dont
45:06qui
45:07on va dire
45:09attendent
45:10ou qui estiment
45:11qu'ils ont droit à
45:12je suis bac plus 5
45:14j'ai un master
45:14donc je dois être cadre
45:16et donc il y en a
45:18de plus en plus
45:18avec des formations
45:19d'ailleurs
45:19extrêmement
45:20différentes
45:21sur des champs
45:22qui ne correspondent pas
45:23non plus d'ailleurs
45:24nécessairement aux besoins
45:25économiques
45:26et donc
45:27on est
45:28on est perdant
45:29avec
45:30encore une fois
45:32cette tendance
45:33c'est vrai
45:33qui s'est aggravée
45:35estimant que
45:36le niveau
45:37global
45:38et l'exigence globale
45:39a diminué
45:40donc pour moi
45:41le premier point
45:42c'est
45:42de remettre
45:43de la sélectivité
45:44et de l'assumer
45:45oui je ne pense pas
45:47qu'il est dans
45:48l'intérêt
45:48de la France
45:50des jeunes français
45:50que tout le monde
45:52aille à l'université
45:53et je pense que
45:54c'est une erreur
45:55fondamentale
45:58de la même manière
45:59donc d'assumer
46:00au niveau des élèves
46:01pas du niveau des professeurs
46:02mais du coup ça en découle
46:04ça en découle
46:05nécessairement
46:06parce que
46:07je vous donnais
46:07un exemple
46:08mais là aujourd'hui
46:08pardon de vous couper
46:10là aujourd'hui
46:10vous avez des gens
46:11qui n'ont même pas
46:11fait d'études supérieures
46:13qui se retrouvent
46:13devant des classes
46:14c'est là
46:15la problématique
46:16c'est qu'on a vu
46:17que sur le bon coin
46:18il y avait eu des appels
46:19au recrutement
46:20des enseignants
46:21et on peut remonter
46:22beaucoup plus loin
46:23moi je me souviens
46:23d'un message reçu
46:24dans le carnet de correspondance
46:26de ma fille
46:26à l'époque
46:26il n'y avait peut-être
46:27pas internet
46:27où on disait
46:28est-ce que parmi vous
46:29il y a des gens
46:29qui peuvent donner
46:32des cours de maths
46:32aux primaires
46:33parce qu'on n'a plus de prof
46:34en collège
46:34c'est un autre sujet
46:37c'est le paradoxe
46:38je vous ai interrompu
46:40c'est juste une petite remarque
46:41pour rebondir
46:42c'est le paradoxe
46:44d'avoir monté
46:45le niveau de concours
46:46de recrutement d'enseignants
46:46mais ça a un rapport
46:47à ce que disait à l'instant
46:48sur Nicolas Sarkozy
46:50et en même temps
46:51comment on n'arrive
46:52pas à en recruter
46:52par ailleurs
46:53de les recruter
46:54hors concours
46:56comme vacataires
46:56où là il n'y a plus
46:57aucun filtre
46:58non c'est ça
46:58donc on a des gens
46:59qui ne sont plus
47:00mais il y a un problème
47:02d'attractivité
47:03il y a un problème
47:03de salaire
47:04il y a un problème
47:04de comportement aussi
47:06qui fait que ce sont
47:07des métiers
47:07qui ne sont plus
47:08du tout attractifs
47:09moi je veux juste dire
47:10une phrase
47:11parce que je ne vais pas
47:11prendre du temps
47:12sur ceux qui n'ont pas parlé
47:13mais le problème
47:14d'attractivité des enseignants
47:16il n'est pas uniquement
47:17lié à la rémunération
47:18il est lié aussi
47:19à tout ce qu'on demande
47:20aux enseignants
47:21on leur demande
47:21bien sûr d'enseigner
47:22mais quasiment à la marge
47:23on leur demande
47:24la sécurité
47:26on leur demande
47:27de tenir une classe
47:29qui parfois est intenable
47:30on leur demande
47:30de résister
47:31aux parents d'élèves
47:32qui exigent
47:33qui veulent
47:33qui réclament
47:35et on leur demande
47:36de se taire
47:36quand il y a des problèmes
47:37moi j'ai beaucoup entendu
47:38les professeurs
47:39au moment des assassinats
47:41de Samuel Paty
47:41vous les avez entendus
47:43comme moi
47:43dire nous ce qu'on veut
47:44ce qu'on nous demande
47:45tout le temps
47:45c'est pas de vague
47:46mais ça continue
47:47encore aujourd'hui
47:48je peux comprendre
47:49que beaucoup de femmes
47:50parce que malheureusement
47:50les femmes sont plus importantes
47:52que les hommes
47:52dans ce métier là
47:53rechignent
47:55à aller dans des carrières
47:56où elles savent
47:57qu'elles seront
47:57pas protégées
48:00très exposées
48:01et pas défendues
48:02le témoignage
48:03juste vous lire
48:03le témoignage
48:04de cette femme
48:05de cette enseignante
48:06qui dit
48:07je n'ai pas eu le concours
48:08un jour on m'a appelé
48:09en me disant
48:09on n'a plus de suppléants
48:10il me faut quelqu'un
48:11j'ai débarqué
48:11dans cette classe
48:12de CM1 et CM2
48:13je ne savais rien faire
48:14j'ai dû tout apprendre
48:15toute seule
48:15dans une classe
48:15de 30 élèves
48:17je me suis dit
48:17que je n'allais pas
48:18m'en sortir
48:18avec les élèves 10
48:19c'est à dire
48:20tout ce qui est
48:21sexique et autres
48:22sans accompagnement
48:24des élèves
48:24en situation de handicap
48:25au bout de 3 ans
48:27j'apprends encore
48:28Brice Socol
48:29peut-être
48:30je rejoins ce que vous disiez
48:31une des conséquences
48:32de tout ça
48:34c'est un peu
48:34la multiplication
48:35des missions
48:35des enseignants
48:36on leur demande
48:37de travailler
48:38avec les familles
48:39d'être en rapport
48:39avec les familles
48:40de gérer
48:41les élèves difficiles
48:42de gérer l'inclusion
48:44ils ne sont pas soutenus
48:45moi je partage
48:46complètement votre avis
48:47sur l'affaire
48:47Bernard ou Samuel Paty
48:48le rapport à la laïcité
48:50c'est à dire
48:50qu'à chaque fois
48:50l'Etat ne soutient pas
48:52ses enseignants
48:53les rectorats
48:53ne soutiennent pas
48:54ses enseignants
48:54donc être enseignant
48:56aujourd'hui
48:56c'est extrêmement
48:57difficile
48:58c'est quasi
48:58mission impossible
48:59on parle même pas de ça
49:00on parle du niveau
49:01on parle du niveau
49:02c'est à dire
49:03des gens qui n'ont pas
49:04qui ne savent pas
49:05écrire le français
49:06qui ne savent pas
49:07parce qu'ils ont du mal
49:08à recruter
49:09donc ils baissent le niveau
49:09mais c'est pas spécifique
49:11je pense au monde
49:11enseignant
49:12on le retrouve aussi
49:14dans l'entreprise
49:14on en revient
49:16encore une fois
49:16à la sélection
49:18et à l'exigence
49:19c'est à dire
49:19qu'à partir du moment
49:20où concrètement
49:22on a moins
49:23de lycéens
49:25qui obtiendront
49:26le baccalauréat
49:27qui auront le baccalauréat
49:28moins
49:28qui mèneront
49:30des études supérieures
49:31on n'en a pas moins
49:32pour l'instant
49:32de baccalauréat
49:33je sais bien
49:34vous voulez dire
49:35qu'il faut trier en amont
49:35ce que je veux dire
49:37c'est
49:37la fameuse
49:39réforme
49:39Habib
49:40sur une orientation
49:43je rappelle
49:43qu'en Allemagne
49:44plus d'un tiers
49:46de l'orientation
49:47se fait
49:47à l'âge
49:48en gros
49:49de 10 à 12 ans
49:50ce qui est très jeune
49:51ce qui ne veut pas dire
49:51qu'il n'y a pas
49:51des passerelles
49:52derrière
49:53mais
49:54donc
49:55l'éducation nationale
49:57je crois que c'est
49:57un peu plus de 1 million
49:58de personnes
50:01de l'éducation nationale
50:02et donc
50:03le fameux mammouth
50:05mais avec des enseignants
50:06qui sont extraordinaires
50:07je pense qu'il y en a plein
50:08en lisant
50:08d'un dévouement
50:09qui lisent
50:11ces chiffres-là
50:12mais qui sont atterrés
50:13et qui sont brillants
50:14donc c'est comment
50:15on gère
50:15justement
50:16de la nuance
50:18dans un ensemble
50:19donc encore une fois
50:20la sélectivité
50:21l'exigeant
50:22c'est le
50:23le B.A.B.
50:24et c'est la première règle
50:25deuxièmement
50:26c'est d'avoir
50:27une vision
50:27un petit peu plus globale
50:28je pensais
50:30lors d'une discussion
50:31hier
50:32à ce sujet
50:33sur l'utilisation
50:35par exemple
50:35du service
50:36civique
50:37sur le fait
50:38ça existe d'ailleurs
50:39pour les médecins
50:40de faire revenir
50:41par exemple
50:42des enseignants
50:44retraités
50:45c'est-à-dire d'utiliser
50:46les forces
50:46aussi du pays
50:48et d'avoir
50:49encore une fois
50:50cette vision
50:51ils ont donné
50:52enfin
50:53évidemment
50:53mais c'est une chose
50:54enfin le but
50:54c'est pas non plus
50:55c'est pas de
50:57trouver une substitution
50:59pendant
50:59Advida d'Etherma
51:01c'est évidemment
51:02la carrière
51:03de l'enseignant
51:04qui est de dire
51:04une fois
51:05qu'on met les doigts dedans
51:06c'est de rester
51:07pendant 40
51:0745 ans
51:08enseignant
51:09donc c'est
51:11moi je voudrais faire
51:13un plaidoyer
51:14pour l'enseignement
51:15technique
51:15il faut le valoriser
51:17dans ce pays
51:18enfin le valoriser
51:19l'artisanat
51:20mais il faut le faire
51:22l'Allemagne le fait
51:23l'Italie le fait
51:24on a des PME
51:25qui ont besoin
51:25de ces gens-là
51:26on a des PMI
51:27on a des artisans
51:28tout le monde n'a pas
51:28forcément qualité
51:29se retrouver en premier
51:30valorisons ces métiers-là
51:31et je vous recommande
51:33également dans le Figaro
51:34la tribune
51:35d'Alain Bentolila
51:36Mélenchon a autant de mépris
51:38pour la langue française
51:39que pour les langues créoles
51:40et il évoque
51:41la très très bonne
51:42très très bonne tribune
51:43à lire ce matin
51:45merci à vous
51:45très bon week-end
51:46à lundi
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