Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 02/07/2025
Mettez vous d'accord avec Jacques Myard, Eric Revel, Thomas Elexhauser et Remi Branco

---

🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
☀️ Et pour plus de vidéo du Grand Matin Sud Radio : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRJgbMndsvDtzg5_BXFM7X_

##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-07-02##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Nous d'accord aujourd'hui autour d'Éric Revelle, journaliste, éditorialiste à Sud Radio.
00:04Merci de nous faire le plaisir de rester.
00:07C'est pour moi, chère Valérie, merci beaucoup de m'accueillir.
00:09Du lundi au jeudi, 7h25 dans le Grand Matin Sud Radio.
00:13Thomas Alex Hauser, secrétaire général des centristes,
00:16porte-parole de Nouvelle Énergie, conseiller départemental de l'heure.
00:19Rémi Branco, vice-président du département du Lotte.
00:26Absolument, oui Rémi, vous avez changé de place, donc je suis très perturbée.
00:30Porte-parole du PS, également du Lotte,
00:33et vous avez publié Loin des villes, Loin du cœur, aux éditions de l'Aube.
00:37Et Jacques Myard, Jacques Myard, maire de Maison Lafitte.
00:43Vous avez publié Bye Bye Démocratie chez la Fondpresse.
00:46Aujourd'hui, c'est quoi celui que vous voulez mettre en avant ?
00:48Transcrire l'Europe des réalités.
00:51Sortir de l'utopie de l'Eurobéatitude.
00:54Il y a du boulot, il y a du boulot.
00:57Oui, ça va venir, ça va venir.
00:59On va parler un petit peu de la canicule.
01:01La clim est-elle de droite ?
01:02Je vous conseille Libération ce matin,
01:04qui nous parle de cette climatisation fasciste.
01:10Le dossier est tout à fait étonnant.
01:15La canicule pousse au clim.
01:17Et un autre article, les climatiseurs climaticides.
01:21On pourra en parler, ça devient un sujet politique.
01:24Bétharam, le rapport a été en partie révélé, dévoilé ce matin.
01:29Et François Bayrou est mis en cause dans le cadre de cette commission,
01:32dans le cadre parlementaire.
01:34Le dialogue entre Macron et Poutine.
01:36Bref, beaucoup de sujets.
01:37On va commencer avec vos coups de cœur, vos coups de gueule.
01:40Rémi, on va commencer avec vous.
01:42C'est un coup de gueule.
01:44Oui, Valérie, à ce micro, on parle souvent des déserts médicaux
01:46qui progressent par manque de médecins.
01:49Mais ce sont aujourd'hui les pharmacies qui sont menacées.
01:51Ça fait une semaine que je suis alerté par des pharmaciens du Lot
01:53qui m'indiquent qu'une mesure a été prise un peu en catimini,
01:56sans concertation avec la profession, il y a une semaine,
01:58qui vise à abaisser le plafond des remises sur les médicaments génériques
02:01auxquels ont droit les pharmaciens de 40 à 20-25%.
02:05Il faut savoir que pour les pharmacies, notamment rurales,
02:07le gros du chiffre d'affaires, il n'est pas fait du côté de la parapharmacie.
02:10Il est fait sur ces génériques.
02:11Donc là, on a un manque à gagner énorme
02:13qui signerait concrètement la liquidation de centaines de pharmacies en France
02:16et à tout le moins des licenciements de nombreux collaborateurs.
02:20Et dans nos ruralités, les pharmacies, c'est un pilier essentiel du système de santé.
02:24Si on les a plus, après les médecins, là, ça met gravement en danger nos habitants.
02:27Donc je voulais dire à travers ce message,
02:29toute ma solidarité avec les pharmaciens de mon canton de Puy-Lévesque,
02:32du Lot, face à cette menace, parce qu'il y a des économies en jeu,
02:35vous le savez très bien en ce moment,
02:37et honnêtement, faire de l'économie sur le dos,
02:39à la fois de la santé des gens et de l'activité économique des territoires,
02:42parce que les pharmaciens et les pharmacies sont des piliers de l'activité dans nos communes,
02:46eh bien, c'est juste indigne.
02:48Voilà, donc je voulais pousser un coup de gueule aujourd'hui
02:49parce que je trouve qu'on n'en parle pas beaucoup.
02:51Il y a eu manif, il y a eu une grève des professionnels de pharmacie.
02:55On en parle très peu, donc je voulais en parler.
02:56Merci de me donner l'occasion de le faire.
02:57Vous en tirez au compte de ça, Eric ?
02:59Pas de la mesure, mais qu'il y avait un problème avec les pharmacies, oui.
03:01Sur les déserts médicaux, je voulais vous dire un truc aussi, Valérie,
03:03parce qu'on n'en parle pas suffisamment assez,
03:05c'est les initiatives privées.
03:08Moi, je suis parrain d'une fondation qui s'appelle Action Philippe
03:10et qui crée des emplois pour les personnes handicapées.
03:14J'étais dans le doux pour l'Assemblée Générale de cette association.
03:17Et pourquoi je vous parle de ça ?
03:18Parce que vous avez des initiatives privées.
03:20Le président, c'est Bernard Strait du groupe Delfingen.
03:23Il a décidé de créer un centre pour trouver des emplois à ces personnes fragiles.
03:28Et en même temps, il a recruté, il a ouvert des cabinets libéraux de médecins
03:32qui soignent les personnes qui viennent travailler sur place,
03:35mais il l'a ouvert à l'ensemble de la population.
03:36Vous voyez, parfois, il y a des initiatives privées
03:39qui remédient aux déserts médicaux que l'État est incapable de pourvoir.
03:46Mais ce que nous racontait aussi Yves Damécourt un jour,
03:48ils ont, dans sa ville, monté une maison médicale
03:53en proposant des logements, en aménageant et en faisant eux-mêmes
03:56ce que l'État aurait dû faire.
04:00Jacques Myard, vous aviez entendu parler de ces problèmes de pharmacie ?
04:03Avec des pharmacies, oui.
04:05Je vais vous citer même un exemple, parce qu'il n'y a pas que dans les milieux ruraux.
04:09Nous avions à Maison Lafitte huit pharmacies.
04:12Il y en a qui sont disparues, il en restait quatre.
04:15J'ai eu une demande pour en créer une cinquième,
04:18qui correspondait au niveau de la population.
04:21C'est-à-dire le ratio pharmacie-population était parfaitement respecté
04:25avec cette cinquième pharmacie.
04:27J'ai eu un mal de chien à pousser la création de cette pharmacie.
04:33L'ARS, il mettait véritablement des freins.
04:36Donc on voit très bien aujourd'hui qu'il y a de la part de la volonté de l'État
04:41de freiner le nombre des pharmacies pour des raisons d'économie.
04:45C'est aussi simple que ça.
04:47Mais ça touche également, je dirais, le milieu urbain,
04:50pas simplement le milieu rural.
04:53Et puis on peut parler, on en parlait tout à l'heure,
04:56de la pénurie des médicaments aussi.
04:58Vous avez un anti-cholestérol qui est en pénurie en France uniquement.
05:04Je parlais avec un neurologue qui est effondré par la situation
05:08et ça concerne principalement la France.
05:10Donc beaucoup de questions évidemment autour de ça.
05:12On se retrouve dans un instant avec vous sur Sud Radio.
05:15Sud Radio, parlons vrai, parlons vrai, Sud Radio, parlons vrai.
05:19Tour avec vous pour commenter l'actualité.
05:21On va parler de Bétarame, on va parler de Boilem-Samsal,
05:24on va parler de la clim, la climatisation est-elle de droite.
05:27Et tout cela avec Jacques Millard, maire de Maison Lafitte.
05:30Bye Bye Démocratie, c'est votre dernier livre,
05:33mais vous en avez beaucoup d'autres.
05:35Absolument.
05:35Pour construire l'Europe des réalités.
05:37Construire l'Europe des réalités, vaste programme.
05:40Absolument.
05:41Éric Revelle, journaliste, éditorialiste à Sud Radio.
05:43C'est du lundi au jeudi à 7h25 dans le Grand Matin.
05:47Thomas Alex Hauser, secrétaire général des centristes
05:50et porte-parole de Nouvelle Énergie.
05:51Vous êtes également conseiller départemental de l'heure
05:54et Rémi Branco, vice-président du département du Lot.
05:58Et vous êtes également porte-parole de ce département
06:01et votre dernier livre, Loin des villes, loin du cœur,
06:03aux éditions de l'Aube.
06:04Donc beaucoup de sujets d'actualité.
06:06Également, Jordan Bardella qui déjeune avec Nicolas Sarkozy.
06:10Les LR, ils ne sont pas très contents.
06:13J'en ai croisé quelques-uns hier.
06:14Ils ne comprennent pas bien cette rencontre.
06:17On continue avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
06:21Peut-être Thomas.
06:22Thomas, oui, c'est toujours l'actualité.
06:26On peut en parler.
06:27Il faut en parler tous les jours.
06:29Oui, je vous parlerai de Boalem Sansal
06:33et David Lysnard, maire de Cannes,
06:36qui est un des élus les plus engagés pour la libération de ce grand auteur,
06:40a lancé une opération qui s'appelle « Je lis sans salles ».
06:43Et il vient de sortir une nouvelle tribune
06:45qui s'appelle « Le combat de la liberté, l'honneur de la France ».
06:49Il s'agit d'un artiste français, otage, de 75 ans,
06:54atteint d'un cancer,
06:55pour lequel ses avocats français sont interdits de sol en Algérie.
06:58Au moment où un autre journaliste français, Christophe Gleize,
07:02est aussi reconnu coupable d'apologie du terrorisme
07:05par les autorités algériennes.
07:09Et moi, je lance à nouveau un appel.
07:12Je m'interroge à savoir où sont les banderoles des jeunes dans les facs,
07:16où sont les mouvements citoyens,
07:18où est l'indignation sur cet artiste français
07:21qui est retenu otage d'un gouvernement
07:24contre la France, contre les intérêts de la France,
07:27pour des sujets qui n'ont rien à voir avec son talent
07:31ou sa situation personnelle.
07:32Et donc, je voudrais reprendre l'opération
07:34qu'a lancée David Lysnard, « Je lis sans salles »,
07:36et lancer un appel à ce que nous soyons nombreux,
07:38de plus en plus nombreux, à nous lever
07:40contre l'incarcération forcée de cet artiste.
07:44David Lysnard lance un appel, comme beaucoup d'autres,
07:47à ce qu'une grâce présidentielle algérienne
07:49puisse être réalisée le 5 juillet
07:51pour libérer Boalem sans salles.
07:54Je pense qu'il y a la France à des moyens de pression.
07:56On peut geler les avoirs algériens.
07:58On peut empêcher certains soins médicaux
08:01qui sont accordés aux populations algériennes en France.
08:04Au moment où le député d'Ologu salit notre honneur
08:07en étant sur place,
08:08j'appelle à ce qu'une indignation se lève.
08:11Et j'en profite vraiment pour que
08:13tous les auditeurs puissent faire d'eux
08:16l'opération « Je lis sans salles »
08:17et puissent éventuellement acheter un livre
08:19comme signe de soutien à l'artiste emprisonné.
08:23– Oui, commentaire Jacques Myard sur…
08:27– J'ai été l'un des premiers à signer l'appel
08:30avec le mouvement de Lysnard et de Benetti.
08:35Et je pense qu'effectivement…
08:36Alors, il semblerait, je dis bien,
08:38il semblerait qu'il y ait, je dirais,
08:41quelques pourpalais d'une manière un peu confidentielle.
08:44Et qu'aujourd'hui, puisque vous avez vu
08:48qu'il y a eu un retrait à l'Assemblée nationale
08:50d'une résolution, sans doute.
08:53Mais on peut se méfier parce que
08:56le gouvernement algérien nous a habitués
08:59à ne pas prendre de…
09:01Je dirais, ce n'est pas un État
09:03qui, dans les relations diplomatiques, est courtois.
09:06Il est plutôt cynique.
09:09Et donc, il faut être très prudent.
09:11Mais personnellement, nous avons organisé aussi
09:13à Maison Lafitte des expositions à la bibliothèque
09:18en faveur de ce grand écrivain francophone
09:22pris en otage par un État cynique.
09:25Oui, il n'y a pas grand-chose à dire.
09:29Et j'avoue, comme je le répète depuis hier,
09:32que Vincent Lervouet, qui connaît assez bien l'Algérie,
09:35est assez pessimiste sur les possibilités de grâce.
09:39Oui, mais on a des moyens de pression, je dois dire.
09:40Mais qu'est-ce qu'on a attendu ?
09:41Ça fait 200 jours qu'il est en prison.
09:44Depuis bien trop longtemps, la visite de Jean-Noël Barraud
09:46n'a rien changé sur place.
09:49Je suis certain qu'il y a des avoirs de la diaspora algérienne
09:52que l'on peut geler en France par mesure de répression.
09:57Et on peut aussi remettre en cause certaines conditions
09:59dans nos traités bilatéraux.
10:03Aujourd'hui, la population algérienne a des droits octroyés
10:07sur le territoire national.
10:08Je pense que l'on doit stopper, geler, arrêter ces avantages-là.
10:12C'est les avoirs aussi de la diaspora dans notre pays.
10:15Oui, de toute façon, on sera ridicule.
10:18Soit il n'y aura pas de graines, la Grèce n'interviendra pas
10:20et on sera ridicule.
10:23Il y a un des risques aussi, pour en avoir parlé avec des gens
10:26du comité de soutien, c'est qu'il soit relâché, relaxé,
10:30mais avec interdiction de quitter le territoire.
10:32Et ça, ce serait dramatique pour lui,
10:33parce que sa sécurité ne serait absolument plus assurée.
10:35Mais moi, la coïncidence de l'incarcération de notre confrère,
10:41condamné pour 7 ans de prison, à mon avis,
10:43ce n'est pas une coïncidence.
10:44La diplomatie de M. Théboune, c'est la diplomatie des otages.
10:48C'est-à-dire que Boalem Sansa, l'espérons-le,
10:51je vais y croire, va être libéré le 5 juillet,
10:53à l'occasion de la fête de l'indépendance de l'Algérie.
10:56D'ailleurs, pour moi, c'est l'humiliation jusqu'au bout.
10:59C'est-à-dire qu'il faudra remercier en plus M. Théboune.
11:02Il y aura un communiqué du Quai d'Orsay qui remerciera le grand président Théboune,
11:06du haut de son socle, de bien avoir voulu gracier Boalem Sansa.
11:10Mais en attendant, ils auront un deuxième otage.
11:13Pour moi, ce n'est pas un prisonnier, vous voyez ?
11:15Christophe Glaze.
11:16Christophe Glaze, ce n'est pas un prisonnier, c'est un otage.
11:18Donc en fait, ils auront un nouveau moyen de pression,
11:21au cas où la libération de Boalem Sansa provoquerait enfin,
11:25du côté de la France, des mesures fortes à l'endroit du gouvernement algérien,
11:29notamment tous ces gens qui viennent se faire soigner en France, etc.
11:32Eh bien, on ne le fera pas une nouvelle fois,
11:34parce qu'on aura encore, et sans doute pour longtemps,
11:38Christophe Glaze, prisonnier des geôles algériennes.
11:40C'est ça la réalité.
11:42Ça faisait un an qu'il était assigné à résidence en Algérie,
11:46sans que l'information ne soit sortie.
11:48Oui, alors j'ai entendu quelque chose qui m'a surpris,
11:50que j'ai essayé de vérifier, parce que je l'ai entendu sur une radio du service public,
11:53c'est que le patron de presse pour lequel travaillait Christophe Glaze
11:58explique que pendant une semaine, il était à l'ambassade de France.
12:02Et qu'on l'a remis ensuite aux autorités algériennes.
12:04Ah, ça je l'ignorais.
12:06Effectivement, c'est plutôt étrange.
12:10Il aurait pu rester sur le sol français, ce qui est le cas d'une ambassade.
12:14Oui.
12:14Non, il faut rester mobilisé et lire sans m'salle, comme le préconise David Lissnard.
12:23Jacques Myard, coup de gueule.
12:25Oui, c'est un coup de gueule, mais pour bien comprendre,
12:28ce n'est pas un coup de gueule, je dirais, sur la nécessité d'avoir une Union européenne
12:33qui organise les coopérations.
12:37Mais en revanche, on constate depuis un sens certain qu'il y a une forte dérive.
12:41Et donc, je vais vous dire, il n'y a aucune solution à la dette française
12:45dans le cadre des traités de l'Union européenne.
12:48On constate dans les relations avec les États-Unis,
12:52cela qu'aujourd'hui, selon les dernières informations,
12:55que la Commission accepte les 10% de droits de douane.
13:01Ça me rappelle le mot de Foch.
13:03Depuis que j'ai commandé une coalition, j'admire beaucoup moins Bonaparte.
13:06Ensuite, vous avez le Mercosur.
13:09Ensuite, vous avez la question du nucléaire,
13:11sur laquelle l'Allemagne nous a contrés.
13:15Vous avez Ursula von Darlayen,
13:17qui mène une politique ouvertement pro-allemande et pro-américaine à la tête.
13:22Vous avez aussi la question de la langue française,
13:24qui est, je veux dire, maltraitée à Bruxelles,
13:27comme jamais, quand vous allez à la Commission,
13:29les murs entiers ne parlent que Globisch.
13:32Vous avez ensuite, je dirais, la négation de la subsidiarité.
13:39Aujourd'hui, la Commission, c'est, je dirais,
13:42la fameuse phrase de Staline,
13:44tout ce qui est à moi est à moi, tout ce qui est à toi est négociable.
13:47Et donc, on n'a pas de politique industrielle.
13:50Bref, on a une dérive de l'Union européenne,
13:53et je crois qu'il faut qu'on en prenne conscience.
13:56Aujourd'hui, je le dis franchement,
13:58l'Union européenne agit d'une manière contraire aux intérêts français,
14:03et on continue, de plus belle,
14:05à croire que, véritablement,
14:07c'est l'histoire du monde qui est en train de s'écrire, etc.
14:10Voilà pourquoi je le pousse un coup de gueule.
14:12L'Union européenne doit redevenir quelque chose de coopératif,
14:16et non pas d'intégrisme,
14:18une idéologie intégriste qui nous mène dans le mur.
14:21Commentaire, Rémi ?
14:22Oui, alors moi, je suis pro-européen,
14:24mais je suis affligé par une décision que je viens d'apprendre.
14:27Vous savez que la filière viticole française,
14:29un peu partout, est en difficulté.
14:30Les aléas climatiques, le marché, la baisse de la consommation.
14:33Et l'Union européenne n'a rien trouvé de mieux
14:35que d'octroyer une aide de 15 millions d'euros
14:36à la filière sud-africaine.
14:38On apprend ça.
14:40Comment vous voulez que nous, élus derrière,
14:41on aille revoir nos vignerons,
14:42en leur disant, ne vous inquiétez pas,
14:43l'Union européenne, elle vous défend,
14:44le pays vous défend.
14:45Il y a des incohérences à un moment.
14:47Il faut d'urgence remettre de l'ordre là-dedans,
14:49parce que c'est incompréhensible.
14:51Et franchement, à mon avis, c'est tout ce qu'il faut
14:53pour faire détester l'Europe auprès de nos concitoyens.
14:55Et je rappelle ce que nous disait,
14:57vous parliez de la filière viticole Yves d'Amécourt.
14:59Je ne sais pas, je pense qu'il faut le dire et le répéter.
15:01Il nous expliquait qu'il y avait un groupe en marché du vin
15:03qui se développait en Afrique.
15:05Donc lui, il est viticulteur dans le sud-ouest.
15:07Donc il a fait des palettes.
15:09Ces palettes, elles sont parties en camion à Hambourg.
15:12Parce que les ports français sont incapables d'envoyer,
15:15ils ne sont plus équipés suffisamment de portes-containers.
15:19Donc les portes-containers partent tous des ports allemands
15:22ou des ports du nord de l'Europe.
15:26Et donc, on nous emmerde avec les ZFE,
15:29on fait circuler des camions
15:30pour aller envoyer des palettes qui vont redescendre.
15:34Enfin, on marche sur la tête.
15:36Prenez aussi l'abattage des ports
15:38qui sont, je dirais, envoyés en Allemagne
15:40pour être abattus et ensuite revenir.
15:42Oui, enfin bref.
15:44On se retrouve dans un instant avec vous sur Sud Radio.
15:47On va parler de la canicule.
15:49A tout de suite.
15:49Et nous continuons de commenter l'actualité.
15:58Signalé tout de même, j'aurais dû le faire après votre coup de gueule
16:01sur Boilem Samsal, en Turquie.
16:05C'est plutôt inquiétant.
16:06Les autorités ont interpellé et arrêté
16:09leur rédacteur en chef,
16:11les deux rédacteurs en chef
16:12de l'un des principaux magazines satiriques
16:15ainsi que des dessinateurs.
16:18Et il y a eu des manifestations devant ce journal
16:20avec des individus qui portaient certains drapeaux
16:24qui pouvaient se ressembler à ceux de Daesh
16:26et qui criaient, entre autres, slogans
16:29« N'oubliez pas ce qui est arrivé à Charlie Hebdo ».
16:32Donc voilà, c'est en Turquie.
16:33C'est à Istanbul.
16:34Et donc, le dernier journal satirique
16:37est vraisemblablement en train de disparaître.
16:42Thomas, on a fait Jacques Mierre.
16:46Maintenant, c'est Éric.
16:46Oui.
16:48Je voulais vous parler de la canicule.
16:49Même si on commence,
16:51on a un peu marre.
16:53Oui, parce qu'il a fait chaud,
16:54mais on a un peu marre d'en parler.
16:55Non, je voulais vous parler de la canicule
16:57parce que vous citiez cet article de Libé tout à l'heure
16:58qui considère, vous avez été gentil,
17:00que la clim est de droite.
17:01Non, ça va même plus loin que ça.
17:02C'est quand vous parlez de clim,
17:03on vous traite d'extrême droite.
17:04C'est encore mieux.
17:06Mais j'écoute nos amis écologistes
17:10qui nous expliquent que la clim, ça pollue
17:13et qu'il faut mettre en place de la végétalisation.
17:17Alors moi, je ne suis pas contre la végétalisation,
17:18mais si vous voulez, la végétalisation
17:20est à l'accroissement de la canicule
17:22pour les années qui viennent
17:24ce que les énergies renouvelables sont au nucléaire.
17:27C'est-à-dire, c'est un supplétif.
17:29C'est quelque chose qu'on peut,
17:31qu'on doit mettre en place.
17:32Mais en fait, on a besoin dans ce pays
17:33comme dans d'autres,
17:34d'un plan Marshall pour nos écoles,
17:37pour les nouveaux bâtiments.
17:38Plutôt que de nous emmerder
17:39avec des normes DPE et autres,
17:43proposons aux promoteurs d'inclure,
17:47pourquoi pas, oui, de la clim.
17:48Je suis sûr qu'on trouvera une technologie
17:50qui permettra d'être moins polluant, etc.
17:52Mais il y a plein de pays, si vous voulez,
17:54où on a la clim.
17:55Nous, on nous bassine matin, midi et soir
17:57pour nous dire en 2100,
17:58vous aurez plus machin,
18:00il fera 60 degrés, etc.
18:02Et on va refuser aux Français
18:03ou aux équipements publics
18:07ou aux écoles d'avoir de la climatisation.
18:10Je trouve ça ridicule.
18:11Quant à nos confrères de Libération
18:14qui considère qu'être pro-clime,
18:16c'est être pro-extrême droite,
18:17je me dis qu'ils sont vraiment
18:18en perdition politique.
18:20Parce qu'avoir juste cet argument
18:21à opposer, quel que soit le sujet d'ailleurs,
18:23si vous ne pensez pas comme l'extrême gauche,
18:25vous êtes l'extrême droite,
18:27écoutez, ça veut dire
18:27qu'ils sont à court d'arguments
18:29et que les nouveaux réactionnaires,
18:31ce sont les gens de gauche,
18:32les néo-réactionnaires,
18:33ce sont les gens de gauche,
18:35parce qu'en fait,
18:35le seul argument qu'on vous oppose,
18:36c'est celui-ci.
18:37Alors, je ne prends pas position
18:39pour la déclaration de Marine Le Pen.
18:40Je vous dis simplement
18:41qu'il faut maintenant structurellement
18:44combattre dans les nouvelles constructions
18:48pour nos écoles.
18:50Et je vais vous dire,
18:50ça aurait un effet bénéfique
18:51puisqu'on cherche des relais de croissance aujourd'hui.
18:54Ça pourrait relancer le BTP,
18:55plutôt que mettre de l'argent public
18:57dans des agences qui ne servent à rien.
19:00Eh bien, investissons dans l'avenir
19:03de nos enfants ou de nos services publics.
19:05Le tweet de Rafix Maty,
19:07qu'on connaît bien ici,
19:08je reviens des Etats-Unis
19:09où 90% des logements et des bureaux
19:11ont que la climatisation
19:12et où la technologie
19:14est une promesse d'avenir.
19:15J'arrive en France
19:16où le sujet numéro un du débat public
19:17porte sur la moralité de la climatisation
19:19et les vertus de la décroissance
19:21et lunaire.
19:23Et j'ai vu des chiffres
19:24sur la pollution,
19:26entre guillemets,
19:27de la climatisation.
19:28C'est n'importe quoi.
19:31Enfin, visiblement,
19:32il n'y a pas ce que nous dit un auditeur.
19:34C'est fou que ceux qui disent
19:35que la clim n'est pas bien
19:36ne connaissent pas les principes fondamentaux
19:38de la physique et de la thermodynamique.
19:41Effectivement,
19:41c'est de l'air qui est pris et rejeté.
19:43Thomas ?
19:43Je suis d'accord avec ce que dit Eric.
19:46Mais pour lancer de grands plans nationaux,
19:48il faut des finances.
19:49Et l'Etat, il y a quelques années,
19:50avait lancé le fonds vert
19:51qui visait à aider les collectivités
19:53et les entreprises
19:54à engager une rénovation des bâtiments.
19:57Malheureusement,
19:57ce fonds vert décroît d'année en année
19:59parce que
20:01l'Etat n'a pas les moyens aussi
20:04de faire face à des bouleversements
20:06tels que décrit par Eric
20:07qui vont nécessiter un changement majeur
20:10de l'ensemble des bâtiments publics
20:13sans compter l'habitat privé.
20:15Et donc,
20:15pour avoir aussi les moyens
20:16de ces ambitions-là,
20:17il va falloir aussi
20:18que les réformes structurelles d'économie
20:20soient engagées
20:21pour pouvoir justement
20:22faire face aux bouleversements
20:24qui seront devant nous
20:24sans compter les crises.
20:26C'est moi la semaine dernière.
20:27Un orage d'une violence inouïe
20:28s'est abattu sur la région de Vernet.
20:30L'église de Valais,
20:31je me suis rendu sur place,
20:32s'est effondrée littéralement.
20:34Et la totalité des vitres
20:36de la mairie et de la Bastiale de Vernet
20:37ont explosé
20:38sous le feu des grêles
20:40qui étaient devant d'ouest.
20:42Non mais le sujet,
20:42c'est la consommation d'énergie,
20:44c'est la rénovation
20:44de nos bâtiments
20:46et c'est l'isolation thermique
20:48de nos bâtiments.
20:48Ma prime rénov',
20:50il y avait peut-être des abus,
20:51mais on l'a fait,
20:51enfin on l'a suspend
20:52au pire des moments.
20:53C'est aujourd'hui qu'on a besoin
20:54d'encourager des particuliers
20:56à rénover leurs bâtiments
20:58et leurs logements.
20:59Il y a un point positif
21:00et d'optimisme,
21:00c'est que tous nos nouveaux bâtiments
21:01dans nos départements par exemple,
21:03dès qu'on construit
21:04une nouvelle école,
21:04un nouveau collège,
21:05un nouvel EHPAD,
21:06évidemment qu'on travaille
21:07sur la rénovation thermique
21:07et que nos nouveaux bâtiments
21:08sont bien mieux isolés
21:10et heureusement
21:10que ceux qu'on a construits
21:11il y a 40 ou 50 ans.
21:12Mais la question,
21:13c'est ceux qui ont été construits
21:14il y a 40 ou 50 ans
21:15et qu'il faut aujourd'hui rénover.
21:16Là, il faut qu'on emploie des moyens
21:23Là, chez nous,
21:24un diagnostic des vulnérabilités
21:25dans le lot,
21:25on sait que dans 25 ans,
21:27si on laisse en élevé ces bâtiments-là,
21:29eh bien, on mettra en danger
21:30nos enfants ou nos années.
21:31Un auditeur me dit
21:32« Nous sommes très heureux
21:33d'apprendre que la rédaction de Libé
21:35n'a pas la climatisation
21:36en accord avec leurs convictions. »
21:37Je connais certains écolos,
21:39très très écolos,
21:40qui, bah, ils ont la clim.
21:42Je ne sais pas si vous avez vu,
21:44juste hier,
21:45il y avait une interview
21:46de François Bayrou in situ
21:48dans un centre de sécurité
21:49avec Agnès Panier-Rudaché
21:52et juste au-dessus de leur tête,
21:53il y avait une climatisation
21:54qui devait leur permettre
21:57de continuer à parler.
21:58Non, oui, bon, ça va.
22:00Oui, j'en ai que mien.
22:01Oui, il y a plusieurs choses.
22:03Moi, personnellement,
22:04dans mon bureau,
22:04là, d'où je vous parle,
22:05je n'ai pas la clim.
22:06Je m'en porte très bien.
22:08Bon, ce qui est certain,
22:09mais dans un certain nombre
22:11de bureaux
22:11et notamment les crèches
22:13de Maison Lafitte,
22:14il y a la clim pour,
22:15je dirais,
22:16notamment dans les dortoirs
22:17des enfants.
22:18Cela étant,
22:20quand vous regardez
22:21l'histoire bien évidemment
22:23des canicules,
22:24vous vous apercevez
22:25qu'en 1947,
22:26il faisait plus de 40
22:27et que tout le monde
22:28a oublié ça.
22:29Donc, ce sont des cycles
22:31et je suis d'accord
22:32pour dire que bien évidemment,
22:34les nouveaux bâtiments
22:35pourraient être mieux isolés
22:37et produire eux-mêmes
22:38des rafraîchissements
22:40que nous n'avons pas aujourd'hui.
22:42Donc, il n'y a pas
22:43de vérité absolue.
22:44Mais la seule vérité,
22:46c'est qu'il faut éviter
22:47de traiter l'eau
22:48d'extrême droite
22:49parce que ça,
22:50c'est, je dirais,
22:51l'incapacité à concevoir
22:54et ceux qui traitent
22:55les eaux de texte
22:56s'amorat sous prétexte
22:57qu'ils sont pour la clim
22:57et eux,
22:58ils sont dans l'extrême connerie
22:59et l'extrême imbécilité.
23:01Mais Jacques,
23:02on a eu l'autre jour
23:03un météorologue
23:03qui nous donnait
23:04des chiffres totalement
23:06implacables.
23:06Oui, on a eu des épisodes
23:07de canicules.
23:08Sauf que là,
23:09c'est,
23:10tout le monde dit oui,
23:1176,
23:11sauf que là,
23:12c'est 2010,
23:132012,
23:132013,
23:142014,
23:152015.
23:15Oui, oui,
23:16attendez,
23:16c'est comme les tempêtes,
23:18c'est comme les cyclos.
23:19Ça se terminera.
23:20Non.
23:21Ce sont des cycles
23:22qu'on le veuille ou non.
23:23Non, non, non, non.
23:23Ce sont des cycles.
23:24Non, non, non, non, non.
23:25Si, si, non, arrête.
23:26C'est pas vrai.
23:26Non, non,
23:27vous avez les chiffres
23:29sur la répétition
23:32des épisodes
23:32de chaleur extrême
23:33qui ne sont pas les mêmes,
23:35qui sont à répétition,
23:36ce qui n'était pas le cas.
23:37Tout simplement
23:38parce qu'on est dans un cycle,
23:40effectivement,
23:40de dérèglement climatique,
23:43rien ne vous dit
23:44que nous n'aurons pas derrière.
23:46Autre chose.
23:47C'est ce qui s'est passé
23:48à plusieurs reprises
23:49dans l'histoire du matin.
23:50La montée des eaux,
23:51l'érosion,
23:51ce sont des choses vraies,
23:52Jacques, voyons.
23:54Oui, enfin bon.
23:55Vous verrez,
23:56on prend les paris.
23:57On prend les paris.
23:58On remarque une petite pause
23:59et on se retrouve
23:59dans un instant avec vous
24:01sur Sud Radio.
24:01Sud Radio.
24:02Sud Radio.
24:03Parlons vrai.
24:03Parlons vrai.
24:04Sud Radio.
24:05Valérie Expert.
24:06Alors,
24:07on est de retour avec vous
24:08dans le studio de Sud Radio.
24:09On a beaucoup,
24:10beaucoup de sujets.
24:12Peut-être les retraités
24:13les plus aisés
24:14doivent-ils contribuer plus ?
24:16Éric,
24:16comme vous êtes là ce matin,
24:17vous êtes un grand spécialiste
24:20en économie.
24:22Est-ce que ça a un sens ?
24:23C'est la présidente
24:24de l'Assemblée nationale
24:25qui émet cette idée,
24:28encore taxée,
24:29encore des impôts,
24:30toujours plus ?
24:31J'ai écouté avec beaucoup
24:32de bonheur
24:33l'interview de Amélie de Montchalin
24:35ce matin au micro
24:36de Jean-Jacques Bourdin,
24:37la ministre du Budget,
24:39qui expliquait
24:40qu'il n'y aurait pas
24:40de hausse d'impôt globale.
24:45Ça ne veut pas dire
24:45qu'il n'y aura pas
24:45de hausse d'impôt.
24:46Bon, moi,
24:47sur la question des retraités,
24:48je vais être très net.
24:50Taxer les retraités.
24:52Alors,
24:52vous pouvez désindexer,
24:53par exemple,
24:54l'augmentation des pensions
24:56de l'inflation.
24:57Bon,
24:58c'est une perte
24:59de pouvoir d'achat
25:00mais ce n'est pas
25:01un impôt supplémentaire.
25:02Après,
25:03si vous taxez les retraites,
25:06il y a quand même
25:07un vrai sujet
25:07ou si vous diminuez
25:08le niveau des pensions,
25:09ce qui serait à mon avis
25:10apocalyptique
25:11pour le gouvernement
25:12et sans doute
25:13un ferment puissant
25:14pour mettre
25:15beaucoup de gens
25:15dans la rue,
25:17il faut quand même
25:17se rappeler une chose,
25:18c'est que les retraités,
25:19quel que soit leur niveau
25:20de retraite,
25:21il y a aussi des retraités
25:21qui ont des petites retraites
25:23mais ils ont cotisé
25:24pour avoir ce niveau
25:25de retraite.
25:26Donc,
25:26les taxés
25:27a posteriori
25:28sur un montant
25:30de retraite
25:30qu'ils ont mis
25:31toute leur vie
25:32professionnelle
25:32à cumuler,
25:33puisqu'on parle souvent
25:34de justice sociale
25:36dans ce pays,
25:37les retraités
25:37ont le droit aussi
25:38à une justice sociale
25:39quel que soit
25:40le niveau de retraite.
25:42Bon,
25:42elle a écarté
25:42Amélie Monchalin
25:43une hausse de la TVA,
25:45bon,
25:46l'année blanche,
25:47ça peut être une solution,
25:48l'année blanche
25:48c'est justement
25:49mécaniquement
25:50ne pas répercuter
25:51l'augmentation
25:52de l'inflation
25:52sur les budgets
25:53et sur les prestations sociales,
25:55bon,
25:55ça a été calculé,
25:56on prévoit un taux d'inflation
25:57de 1,4%
25:58pour l'année prochaine,
25:59ça veut dire que
26:00si mécaniquement
26:00vous faites une année blanche
26:01et que vous ne répercutez pas
26:03l'inflation
26:04sur le niveau
26:06des budgets
26:07en question,
26:07vous économisez
26:08entre 20 et 24 milliards d'euros.
26:10Mais attention,
26:10ça ne résout aucun
26:11de nos problèmes.
26:11ça, c'est une année blanche
26:13pour un coup,
26:14mais derrière,
26:15il faut bien réformer.
26:15Alors,
26:15elle a aussi annoncé
26:16la fusion,
26:17la disparition
26:18des fameuses
26:19agences publiques
26:20qui coûtent un pognon de dingue
26:21comme disait Macron,
26:22bon,
26:22on va attendre,
26:23c'est à la mi-juillet
26:25que François Bayrou
26:25rendra sa copie,
26:28mais je crains
26:28que ça ne suffise pas
26:30et pour résoudre
26:31notre problème actuel
26:32et surtout
26:33pour assurer
26:34la survie politique
26:35du Premier ministre.
26:35Jacques Meir,
26:38je vous vois levé le doigt.
26:39Alors,
26:40c'est assez simple,
26:41je suis tout à fait d'accord
26:42avec Eric,
26:42mais il y a un autre problème,
26:43c'est que si c'est une année blanche,
26:45vous allez augmenter
26:46notamment
26:46le taux d'imposition
26:47du RPP
26:48et donc,
26:50c'est une hausse,
26:51c'est un nouvel impôt
26:52indirect.
26:53Deuxièmement,
26:54il est évident
26:55que nous sommes
26:56dans un monde
26:56totalement ouvert
26:57et n'oubliez pas
26:58que s'il y a des gens
26:59qui trouvent
27:00que c'est un peu trop raide
27:01en France,
27:02ils prendront leur capital
27:03et ils foutent le camp
27:04à l'étranger.
27:05Donc,
27:05c'est aussi simple que ça.
27:06Donc,
27:07celles et ceux
27:07qui disent aujourd'hui
27:09qu'il faut augmenter
27:09les impôts
27:10comme on a entendu
27:11la présidente
27:12de l'Assemblée nationale,
27:13c'est qu'elle n'y connaît rien,
27:15je le dis
27:15et je le répète
27:16en matière économique.
27:17Ça,
27:17c'est assez dramatique.
27:19Et il y a d'autres méthodes,
27:20bien évidemment,
27:21pour faire face
27:22notamment à la dette.
27:24Il y a des doublons,
27:26il y a des réformes
27:27à faire
27:27dans le millefeuille territorial,
27:29ce n'est plus le millefeuille,
27:30c'est le dix millefeuille territorial.
27:32Il y a beaucoup
27:33de doublons à supprimer.
27:34Et quand vous songez
27:35qu'aujourd'hui,
27:36les régions d'Île-de-France
27:38entretiennent
27:39de véritables
27:40ambassades
27:41à Bruxelles,
27:42c'est stupéfiant.
27:43Je l'ai déjà dit
27:44à mon ami
27:46Valérie Pécresse,
27:47c'est inadmissible.
27:48Donc,
27:49tout ça,
27:49effectivement,
27:50c'est possible.
27:52Et si vous voulez
27:52augmenter les impôts,
27:53bravo,
27:54vous auriez gagné
27:54la timbale,
27:55c'est-à-dire
27:55vous auriez
27:56véritablement
27:57une levée
27:59de boucliers.
28:00quand on parle d'impôts,
28:02évidemment,
28:03on est sur des sujets
28:03extrêmement sensibles.
28:05Je crois qu'il faut vraiment
28:05distinguer
28:06l'imposition sur le travail
28:07de l'imposition sur le capital
28:08et ensuite
28:09des revenus tirés du travail
28:11et des revenus du patrimoine.
28:12On a dans ce pays
28:13une concentration des richesses
28:14sur le patrimoine
28:15qui aujourd'hui,
28:16la plus grosse inégalité,
28:17elle est sur les patrimoines,
28:18elle n'est pas sur les revenus
28:18du travail.
28:19Et c'est bien sur ces patrimoines
28:20qu'une réflexion doit être menée.
28:22Elle a été menée
28:22par l'économiste Zuckmann.
28:24Et je crois qu'aujourd'hui,
28:26compte tenu des besoins
28:27dont on vient de parler
28:28en rénovation énergétique
28:29ou autre,
28:30en matière de santé,
28:31d'éducation, etc.,
28:32on a besoin d'aller chercher
28:33effectivement de la justice sociale
28:35du côté des plus hauts patrimoines,
28:36ce qui est absolument
28:37indolore.
28:39C'est quoi un haut patrimoine ?
28:42C'est 4 000 euros
28:44selon François Hollande.
28:45Non, non, pas du tout.
28:45La taxe Zuckmann,
28:46ce n'est pas du tout
28:47à partir de 4 000 euros.
28:48Encore une fois,
28:48ce ne sont pas les revenus du travail,
28:50ce sont les patrimoines
28:51les plus hauts patrimoines
28:52qui concernent 0,0.
28:54Non, mais le patrimoine,
28:56ce n'est pas le revenu
28:56de votre travail ?
28:57Non, le patrimoine,
28:59c'est ce que vous avez accumulé
29:00par de l'investissement.
29:01Eh bien, par votre travail ?
29:02Par votre travail ?
29:03On le paye avec son salaire.
29:07À partir du moment
29:07où vous concentrez un patrimoine,
29:09il est normal,
29:09qui est très élevé.
29:10Mais vous avez déjà payé.
29:12Ça veut dire que par ailleurs,
29:12vous n'avez aucun problème
29:13pour votre retraite
29:14et vous n'avez aucun problème
29:15pour les revenus de votre existence.
29:16Non, mais juste un mot.
29:17On parle de revenus exceptionnels,
29:19ces revenus du patrimoine.
29:19Juste un mot sur la taxe Zuckmann.
29:21Bon, moi, je comprends bien l'idée.
29:23Il ne faut pas que les impôts
29:26dont on est champion du monde en France
29:27ne reposent que sur le travail.
29:29Mais pardonnez-moi,
29:30la taxe Zuckmann,
29:31qui est une belle idée
29:32d'un économiste de gauche
29:34sur le papier,
29:35elle est infaisable en réalité.
29:37Parce que si tous les pays
29:38ne mettent pas en place
29:39cette taxe Zuckmann
29:40dont vous parlez,
29:41en fait, les capitaux iront là,
29:44iront dans les pays
29:45où il n'y a pas de taxe Zuckmann.
29:46Et comme il y a 0% de chance,
29:480,
29:48ce n'est même pas une probabilité
29:50de 0,01,
29:50donc l'idée est généreuse,
29:52mais comme souvent,
29:53à gauche,
29:54elle est infaisable en réalité.
29:55Donc la taxe Zuckmann,
29:56vous pouvez dire
29:58il faut la mettre en place,
29:59en fait,
30:00la plupart des pays
30:00ne la mettront pas.
30:01Et la pire des choses,
30:02je vais vous dire,
30:03si la gauche revenait au pouvoir,
30:04c'est que cette taxe
30:05soit mise en place
30:06en France.
30:07Parce que là, déjà,
30:08et Jacques Millard a raison,
30:09on a beaucoup
30:10de délocalisation
30:11en Belgique,
30:13en Suisse,
30:13de gens qui ont un peu d'argent
30:14et qui ont marre
30:15de payer des impôts,
30:15alors là,
30:16ce ne seraient pas
30:16quelques personnes
30:17qui partiraient,
30:18ce serait la majorité
30:19des gens qui ont
30:20beaucoup d'argent.
30:22Et vous savez,
30:23je ne suis pas dupe,
30:24le ruissellement,
30:24il n'est pas immédiat,
30:26je suis d'accord,
30:27mais les gens
30:28dont on parle,
30:29s'ils quittent la France,
30:30c'est aussi une partie
30:31du capital français
30:33qui part
30:33et avec,
30:34lui,
30:35les emplois.
30:36Donc la gauche
30:36est pour les emplois,
30:37donc méfiez-vous
30:38d'imposer à un seul pays
30:40comme le nôtre
30:40la taxe Zuckmann
30:41parce que là,
30:41vous allez vous en mordre
30:42les doigts.
30:43D'ailleurs,
30:43François Mitterrand
30:44avait fait une petite expérience,
30:45vous vous souvenez,
30:46programme de gauche
30:46de 1980 à 83,
30:48après il a arrêté les frais
30:50et ça fait la fortune
30:51de qui ?
30:52Ça fait la fortune
30:53des banques d'affaires
30:53qui ont nationalisé
30:55grâce à François Mitterrand
30:56en 81
30:56et qui ont privatisé
30:58les mêmes en 83.
30:59Je vous remercie
31:00d'évoquer l'hypothèse
31:02qui est accrochée dans le dos
31:03sert à éclairer
31:04le chemin parcouru
31:04par la gauche.
31:05Je vous remercie
31:05d'évoquer l'hypothèse
31:06du retour de la gauche
31:07au pouvoir
31:07que je souhaite.
31:09Il y en a une expérience
31:10au pouvoir de la gauche
31:10plus récente
31:11avec François Hollande
31:12qui avait mis,
31:12je vous rappelle,
31:13en mise en place
31:14la taxe à 75%
31:15pendant deux ans.
31:16Il l'avait faite
31:16de façon différente
31:17pour des raisons
31:18de droit
31:20mais elle avait été
31:21mise en place.
31:21Les années qui ont suivi,
31:22on a eu les taux maximaux
31:24records d'investissements
31:25étrangers en France.
31:26Donc vous voyez,
31:27moi j'entends ces arguments
31:28et ils me préoccupent,
31:29je ne voudrais surtout pas
31:30que les investisseurs
31:30quittent la France
31:31mais on a vu
31:32à l'expérience
31:32du gouvernement Hollande
31:33qu'au contraire,
31:34malgré cette taxe,
31:35les investisseurs sont venus
31:36parce qu'on a créé
31:37d'autres conditions
31:37d'accueil des entreprises
31:38notamment en baissant
31:39les impôts sur la production.
31:41Oui, Thomas ?
31:42On est dans un blocage
31:43institutionnel
31:44on est dans un blocage
31:45institutionnel majeur.
31:47Malheureusement,
31:48les groupes à l'Assemblée
31:48ne sont pas capables
31:49de travailler.
31:50Ils sont déjà,
31:51ils sont en vacances
31:51la semaine prochaine
31:52pour deux mois.
31:53Ils ne sont pas capables
31:54de travailler.
31:56L'année blanche
31:56et la dédexation,
31:58ça me paraît
31:59un indispensable,
32:02j'ai envie de dire
32:02parce que
32:03sans réforme structurelle,
32:05on ne va jamais pouvoir
32:06trouver des économies.
32:07Je rappelle que nous avons
32:08un déficit qui dépasse
32:09les 150 milliards
32:10déficits budgétaires
32:11de la France.
32:13Et donc,
32:13nous sommes dans
32:14des petites mesures
32:15qui doivent nous permettre
32:17de tenir jusqu'à la prochaine
32:18élection présidentielle
32:19qui, je l'espère,
32:20amènera une nouvelle majorité
32:22de droite,
32:23je l'espère en tout cas,
32:25avec un projet
32:26de réforme structurelle majeure.
32:28Mais tant que nous n'avons pas
32:29un bouleversement
32:30en politique français,
32:31nous sommes obligés
32:32et François Bayrou
32:33va proposer
32:34des petites mesurettes
32:35pour essayer
32:36qu'il n'y a pas de majorité.
32:37Donc, qu'est-ce qu'il y a
32:38qu'il fasse ?
32:38Oui, alors,
32:41il faut, je dirais,
32:42remettre un peu
32:43les pendules à l'heure
32:44sur soi-disant
32:45ces investissements
32:46qui se font en France.
32:47Il y a une étude
32:48qui avait été faite
32:49il y a déjà
32:49quelques années
32:50et qui montre
32:51qu'en réalité
32:51que si la France
32:52reçoit des capitaux,
32:54elle en exporte
32:55encore davantage.
32:57Et donc,
32:57c'est ça le problème.
32:58Parce que nous sommes
32:59dans un monde ouvert
33:00et donc,
33:02si vous vous amusez
33:03à taxer
33:03de cette manière,
33:05eh bien,
33:05les capitaux
33:06foutront le camp
33:06et vous aurez
33:07une baisse
33:08d'activité en France.
33:09Car ce qui manque
33:10le plus à la France,
33:12ce sont les investissements.
33:14Et donc,
33:15aujourd'hui,
33:15vous allez organiser,
33:17je dirais,
33:17c'est comme sur
33:18les formes de la retraite
33:19où le CNOR
33:20a parfaitement dit
33:21que si vous augmentez
33:22les cotisations,
33:24vous allez porter atteinte
33:25au pouvoir d'achat.
33:26Donc,
33:27le problème
33:27n'est pas de porter
33:28au pouvoir d'achat
33:29ni aux investissements,
33:30mais de regarder
33:31la réalité en face
33:32et de taper
33:33dans des réformes
33:34de structure.
33:35Il y en a beaucoup
33:36à faire
33:37dans le 10 000 feuilles
33:38territorial.
33:39Oui.
33:41Je voudrais qu'on parle
33:42de Bétharam.
33:43Donc,
33:44François Bayrou
33:45a réfuté hier
33:46avec véhémence
33:48et violence
33:48les accusations
33:49de la commission
33:50d'enquête
33:50qui portait
33:53sur les violences
33:54en milieu scolaire.
33:55Cette commission
33:55d'enquête
33:56a pointé
33:56un défaut d'action
33:57de sa part
33:58en évoquant
34:00le fait
34:00qu'il a laissé
34:01perdurer
34:02dans l'établissement
34:02catholique
34:03Notre-Dame
34:03de Bétharam
34:04des violences.
34:06Je pense
34:06qu'on ne s'attendait
34:07pas tellement
34:08à autre chose
34:09de cette commission
34:10d'enquête.
34:11Néanmoins,
34:11elle a été faite
34:12et elle a eu
34:14le mérite d'exister.
34:14Eric,
34:15ça vous évoque quoi ?
34:17Oui,
34:17elle a eu le mérite
34:18d'exister.
34:19Moi,
34:19j'ai eu l'impression
34:20en entendant
34:21le président
34:23Paul Vanier
34:24qui est léphiste
34:25et qui est un éléphiste
34:26dur
34:27si tant est
34:28qu'on puisse
34:28être plus dur.
34:30Oui,
34:30ça,
34:31moi j'ai quand même
34:32eu l'impression
34:33que c'était
34:34un procès politique
34:34en fait.
34:35C'était un procès politique.
34:36Moi,
34:37j'aurais aimé
34:37un grand débat.
34:38Alors,
34:38le Premier ministre,
34:40entendu,
34:40ça me va très bien,
34:42mais pas qu'on ait
34:43l'impression
34:43que le but
34:44de la manœuvre,
34:45ce n'est pas tellement
34:46de trouver
34:46une solution
34:48ou des solutions
34:48à la violence
34:49en milieu scolaire,
34:50mais c'est d'enfoncer
34:51le Premier ministre
34:52pour qu'il démissionne.
34:56en fait,
34:56c'était ça le but
34:57de la manœuvre.
34:57Ce n'est pas
34:57une table ronde
34:59sur les violences
34:59scolaires,
35:01c'est de trouver
35:01les responsabilités
35:02des uns et des autres.
35:03Très bien,
35:04très bien,
35:04mais si vous voulez,
35:05moi j'ai trouvé,
35:06attendez,
35:07dans la façon
35:08dont il était interrogé,
35:10qu'il était devant,
35:11c'était un procès
35:12stalinien,
35:13c'était un tribunal
35:14populaire,
35:15oui.
35:15C'est un peu le principe
35:16des commissions d'enquête
35:16du Parlement,
35:17à chaque fois,
35:18quand ça a été,
35:19souvenez-vous
35:19des auditions
35:20de CNews
35:21sur la commission
35:22audiovisuelle,
35:23il y a toujours
35:24ce petit côté...
35:25Oui,
35:25mais vous voyez,
35:27par exemple,
35:28quand Bernard Arnault,
35:29le président de LVMH,
35:30est passé dans la commission
35:31d'enquête
35:31de l'Assemblée nationale
35:32du Sénat,
35:33il a traité ça
35:34avec distance et humour.
35:35Moi,
35:35j'ai beaucoup aimé
35:36quand il charge le monde
35:37pour son biais idéologique
35:38et qu'il dit
35:39la seule chose
35:39qui fait que j'achète le monde,
35:41c'est que je fais
35:41les mots croisés.
35:42Vous voyez,
35:42ça,
35:42c'est pas mal.
35:44Mais ce qui ressort
35:46de cette commission d'enquête,
35:49c'est qu'il a été informé
35:51qu'il avait les moyens
35:52d'engager
35:53quand il était ministre
35:55de l'Éducation
35:56et qu'effectivement,
35:58il y a aussi ce dossier
36:00de cette inspection
36:01qui avait donné lieu
36:02à un rapport assez élogieux.
36:04Donc,
36:04il y a quand même
36:04un certain nombre
36:05de dysfonctionnements.
36:07On peut être d'accord
36:08sur la violence
36:08qu'on a pu percevoir
36:09lors de cette commission d'enquête.
36:11Néanmoins,
36:11il y a des choses
36:12qui interrogent.
36:12Oui,
36:13au-delà du cas
36:13de François Bayrou,
36:14effectivement,
36:15ces différentes versions
36:16posent à un moment donné
36:17un problème
36:17et je ne veux pas
36:18m'attarder sur ça.
36:19Moi,
36:19on est ces idées froids
36:20quand on voit
36:20le résultat de cette enquête.
36:21d'abord par la nature
36:22de ce qu'on trouve.
36:24C'est-à-dire,
36:24ce n'est pas simplement
36:24des violences morales,
36:26physiques,
36:26ce qui est déjà très grave,
36:27des violences sexuelles
36:28et de la torture,
36:29des actes de torture
36:30dans nos établissements.
36:31On est ces idées froids
36:32par l'ampleur.
36:33Ce n'est pas juste Bétharam.
36:34On a des centaines
36:35d'établissements
36:35qui sont concernés.
36:36On est ces idées froids
36:37par les défaillances
36:38de l'État,
36:38vous le disiez.
36:39D'abord,
36:39les gendarmes
36:40qui ont quand même
36:41ramené des gamins
36:42qui ont fugué
36:43à l'établissement
36:43plusieurs fois
36:44sans se dire quand même
36:44qu'il y a peut-être
36:45un sujet.
36:46Les défaillances
36:46de l'Éducation nationale,
36:47vous l'avez dit,
36:47ce rapport bâclé
36:49en un week-end
36:50qui finalement
36:51blanchit Bétharam,
36:52c'est quand même
36:53un dysfonctionnement majeur.
36:54Et puis la justice
36:54qui ne fait pas le lien...
36:55Dont il ne lit
36:56que l'introduction
36:57et la conclusion.
36:57Et la justice
36:58qui ne fait pas le lien
36:59entre plusieurs plaintes
36:59déposées au cours
37:00de décennies.
37:01Donc c'est ça
37:02qui est frappant.
37:02Moi je trouve,
37:03pour finir,
37:03c'est qu'il y a
37:04une multiplication
37:04de défaillances
37:05qui sont pointées
37:06par ce rapport
37:06qui devrait encore plus
37:07nous interroger
37:08que le cas
37:09de François Bayrou.
37:10C'est à mon avis
37:11l'échec
37:11de cette commission
37:12d'enquête.
37:12C'est l'échec
37:13de cette commission
37:13d'enquête.
37:14Et ici même,
37:15Mme Brunpivet était venue,
37:16on lui avait posé
37:17la question
37:17dans les vraies voix.
37:18C'est que si vous voulez
37:20traiter sur le fond
37:21un sujet majeur
37:22qui est la violence
37:23dans le milieu scolaire
37:24au sens large.
37:26Là, on avait l'impression
37:26que tout était ciblé
37:28sur François Bayrou
37:28et Bétharam
37:29et j'ajoute
37:30tout était ciblé
37:31sur l'enseignement privé.
37:32C'est-à-dire,
37:33Paul Vannier,
37:34à mon avis,
37:35son but,
37:35c'était de dire
37:36Haro sur l'enseignement privé
37:38et sur François Bayrou.
37:40Moi, ce n'est pas ça
37:41que j'attendais.
37:42C'est, vous voyez,
37:43de manière apaisée.
37:44On a besoin
37:44de débats apaisés
37:45dans ce pays.
37:46Eh bien,
37:46qu'on aborde le sujet
37:47de la violence scolaire.
37:48Ça, ça m'irait.
37:49Et qu'on essaie
37:49de trouver des solutions.
37:50Il y a 50 propositions
37:51dans ce rapport.
37:53Très bien.
37:55Moi, j'ai regardé
37:56dans le détail
37:56cette audition
37:58de François Bayrou.
37:59Mais, attendez,
38:00je ne suis pas pour respecter
38:02au-delà,
38:03mais ça fait partie aussi
38:04de l'effondrement de l'autorité.
38:05Vous savez,
38:05quand on traite de cette manière,
38:07verbalement,
38:07on peut dire des choses
38:08au Premier ministre,
38:09mais on ne le traite pas
38:10comme si c'était
38:11le dernier délaqué.
38:13Pardonnez-moi.
38:13Il ne faut pas réduire
38:14l'entraide.
38:15Je voudrais revenir
38:16sur ce qui a été évoqué
38:18dans le rapport
38:18qui touche au contrôle
38:19et le fait
38:20qu'il n'y ait pas suffisamment
38:22de contrôle
38:22des établissements.
38:24Je pense que c'est
38:25un point majeur
38:26mis à l'honneur
38:27de ce rapport.
38:28Et je voudrais aussi
38:29parler des établissements
38:30sous contrat.
38:31Nous avons vu à Marseille
38:33que des établissements
38:34sous contrat,
38:35parfois,
38:37qui s'apparentent
38:39à la communauté musulmane
38:42sur la communauté
38:43de Marseille.
38:45Je pense que nous avons là
38:46aussi un sujet
38:47pour les années à venir
38:48de ne pas contrôler
38:49ce qui se passe
38:50dans les établissements
38:51publics ou privés
38:53sous contrat.
38:54Et je pense que
38:55c'est aussi un point d'alerte
38:56que les autorités académiques
38:58n'engagent pas suffisamment
39:00de contrôle
39:00qu'on puisse parler
39:02des établissements privés,
39:03pourquoi pas,
39:04mais également
39:04des établissements
39:05sous contrat.
39:06Et je pense que c'est
39:07une alerte pour les années
39:08et les générations
39:08qui viennent.
39:09On marque une petite pause.
39:10Je vous donnerai la parole,
39:11Jacques Myard,
39:11dans un instant.
39:12A tout de suite.
39:13Sud Radio,
39:14votre attention
39:15est notre plus belle récompense.
39:17Ça donne beaucoup de bien
39:18aux gens,
39:18rien que de vous écouter
39:19à la radio régulièrement.
39:21C'est très agréable,
39:22c'est rare.
39:23Bon,
39:23écoutez,
39:24vous voulez me rendre ému,
39:25je le suis un peu.
39:27Sud Radio,
39:28parlons vrai.
39:29Sud Radio,
39:30le 10h midi,
39:32mettez-vous d'accord,
39:33Valérie Expert.
39:34Oui,
39:35de retour,
39:36et on parlait de
39:37Bétaram,
39:37Jacques Myard,
39:38on ne vous a pas entendu
39:39sur le sujet,
39:40sur la commission d'enquête.
39:41Ce qu'a dit Eric
39:43qui était frappé
39:44au coin du bon sens,
39:45c'est-à-dire qu'on a
39:46un côté vindicatif
39:48à l'égard du Premier ministre
39:50pour le mettre en difficulté
39:52et la commission d'enquête
39:54voulait se faire
39:55le Premier ministre.
39:56C'était voulu.
39:57Maintenant,
39:58sur le fond,
39:59eh bien,
39:59il y a un réel problème
40:00puisqu'il faut être
40:02extrêmement vigilant
40:03et que malheureusement,
40:05l'éducation nationale,
40:07les contrôles
40:08ne sont pas suffisants
40:10et qu'on apprend ça
40:1120 ans après.
40:12C'est inadmissible.
40:13Donc,
40:14il faut être très vigilant,
40:16il faut prendre ça au sérieux
40:17et il faut distinguer
40:18l'instrumentalisation politique
40:21voulue par un président LFI
40:24du fond de l'affaire
40:25qui, lui,
40:26est d'une autre nature
40:27et nous interpelle tous.
40:29Oui.
40:31Quelques mots
40:31sur la rencontre,
40:33enfin,
40:34le dialogue
40:34Poutine-Macron.
40:37Enfin.
40:38Enfin.
40:38Oui,
40:39vous dites enfin,
40:39Jacques Myard ?
40:40Mais bien sûr.
40:41parce que,
40:42bon.
40:43Alors,
40:43comment vous l'expliquez ?
40:44Il y a eu une longue interruption.
40:45Non,
40:46mais c'est très simple.
40:48C'est une affaire
40:48du Conseil de sécurité
40:49pour regarder
40:51le problème de l'Iran.
40:52Moi,
40:52je me souviens
40:53lors d'un voyage à Moscou,
40:55j'ai eu des hôtes placées
40:56dans l'appareil d'État
40:57qui disaient
40:58jamais l'Iran
40:59ne doit avoir la bombe.
41:00Et comme il y a eu
41:01un renversement d'alliance,
41:03ils ont laissé filer.
41:04Mais sur le fond,
41:05à mon avis,
41:06les soviétiques,
41:07appelons-le comme ça,
41:08sont hostiles,
41:09bien évidemment,
41:10à cette prolifération nucléaire.
41:13Mais en dehors de ça,
41:16ce qui est certain,
41:17c'est que j'espère
41:18qu'un jour,
41:19il y aura des experts,
41:20des historiens
41:21qui se pencheront
41:23sur la question
41:24Ukraine-Russie
41:25qui n'est pas aussi simple
41:26que ça.
41:27Parce qu'il faut avoir
41:28un peu de mémoire
41:29et savoir que,
41:31notamment,
41:32il faut lire
41:32Georges Kennan
41:33qui était un ambassadeur
41:34anti-stalinien
41:36et qui a dit très clairement
41:37en 1998
41:38dans Foreign Affairs
41:39continuez comme ça,
41:40on va à la catastrophe,
41:41vous les Américains.
41:43Donc,
41:43ce n'est pas aussi simple
41:44que ça.
41:45Je vois Rémi
41:46qui sourit,
41:47non ?
41:48Vous n'avez pas de...
41:49Non,
41:50bien sûr,
41:50parce que ce sont
41:52les béni-oui-oui
41:53des médias.
41:54Oh,
41:55Eric,
41:56deux heures,
41:58deux heures d'entretien.
42:00Oui,
42:00je trouve que c'est
42:01une bonne nouvelle
42:01dans le sens
42:02où la France,
42:04via le président
42:04de la République,
42:05donne l'impression
42:06de revenir
42:07dans le jeu diplomatique.
42:09Jacques Meir
42:09a tout à fait raison,
42:10la Russie ne veut pas
42:11que l'Iran
42:11ait une arme nucléaire.
42:12Ça,
42:13c'est très clair.
42:14Maintenant,
42:16Emmanuel Macron,
42:17son poids politique,
42:18jusqu'à présent,
42:19il est aussi lourd
42:19qu'une plume
42:20qui vole au vent.
42:21Donc,
42:21c'est un peu léger.
42:23Alors,
42:23c'est important
42:24pour la France,
42:24pour le président
42:25de la République.
42:25Je pense que
42:26Vladimir Poutine
42:27a été très impressionné
42:28aussi par l'unanimité
42:29autour de Trump,
42:31quand même,
42:31qui est l'homme
42:31le plus puissant du monde
42:32lors du dernier
42:33sommet de l'OTAN,
42:34et que ça,
42:35ça doit faire réfléchir
42:36aussi Poutine.
42:38Et puis,
42:38pour conclure,
42:39je dirais,
42:39j'espère qu'Emmanuel Macron
42:41ne fera pas,
42:42comme il avait fait
42:43il y a trois ans
42:43lors de son entretien
42:44dans son bureau
42:45par vidéo
42:46interposé avec Poutine,
42:48qu'il ne mettra pas
42:48la vidéo de son entretien
42:49sur les réseaux sociaux.
42:50Vous voyez,
42:51voilà.
42:51Et d'autres,
42:52ça,
42:52c'est pour lui.
42:53C'est un amateur
42:54en diplomatie,
42:55on le sait bien.
42:56On ne peut pas dire
42:57que notre diplomatie
42:57soit au top,
42:58Thomas.
42:59Mais parce qu'il l'a flinguée.
43:00C'est Macron
43:01qui a flingué la diplomatie française.
43:03Il faut appeler
43:04un chat,
43:04un chat.
43:05Si on prend
43:06la parole de la France
43:08ces dernières semaines,
43:09on a du mal
43:09à s'y retrouver.
43:11Parce qu'entre
43:11le dossier iranien,
43:13la reconnaissance
43:14de l'État de Palestine...
43:15La flottille.
43:16La flottille
43:17de Rima Hassan
43:18avec l'inquiétude
43:19de Jean-Noël Barraud.
43:21Tout à fait.
43:22Et Karoutchi
43:24a été très bon
43:24au Sénat
43:25il y a quelques jours
43:26en rappelant
43:26à Jean-Noël Barraud
43:28que la condition
43:29de la reconnaissance
43:30de l'État de Palestine
43:31ne passait par des conditions
43:32qui avaient été elles-mêmes
43:33dressées par l'État français
43:34et que ces conditions
43:35n'étaient toujours
43:35absolument pas respectées.
43:37Il y a notamment
43:37la libération
43:38de tous les otages
43:39et l'accord
43:40des pays arabes
43:41limitrophes
43:42qui ne sont pas tous
43:42forcément en soutien
43:44de la France
43:44sur ce sujet-là.
43:46Donc je pense que
43:47la France
43:48soit elle prend
43:48des positions claires
43:49soit elle arrête
43:51de parler à tout va.
43:52On se souvient
43:52de la scène au G7
43:53où le président Macron
43:55annonce que Donald Trump
43:56va négocier
43:57un cessez-le-feu
43:58entre Israël
43:59et l'Iran
44:00pour que derrière
44:01M. Trump
44:02dise le contraire
44:03et réduise les propos
44:05du président Macron
44:06et envoie des missiles
44:07toucher les infrastructures
44:09nucléaires en Iran.
44:10Il nous reste quelques minutes
44:14pour parler d'une autre rencontre
44:16celle de Jordan Bardella
44:18avec Nicolas Sarkozy
44:20là aussi
44:21rencontre
44:23qui vous dit quoi
44:23Rémi Branco à vous ?
44:25J'aimerais savoir
44:25qui l'a sollicité d'abord ?
44:27Nicolas Sarkozy
44:28c'est ce qu'il se dit.
44:31Écoutez moi
44:31j'ai du mal à suivre
44:32l'ancien président
44:33qui a d'abord
44:35trahi sa famille
44:35en soutenant Emmanuel Macron
44:37puis retrahi sa famille
44:38en allant chercher
44:39Jordan Bardella
44:39en tout cas ça veut dire
44:40que des alliances
44:41se préparent à droite
44:42pour les prochaines échéances
44:43et ça je pense que
44:44c'est une surprise pour personne.
44:45Je pense que Nicolas Sarkozy
44:46il n'est plus vraiment dans le jeu
44:48pour avoir discuté
44:50avec DLR hier
44:51il disait
44:51mais qui nous foutent la paix
44:52il y a un moment
44:53ils sont en train
44:54de se recomposer
44:55ils sont en train
44:56de reconstituer
44:58un petit peu
44:59leur parti
45:00et on a Nicolas Sarkozy
45:02Nicolas Sarkozy
45:02c'est devenu un salon
45:03où l'on cause
45:04c'est comme
45:04au 18ème siècle
45:06où on faisait salon
45:07malheureusement
45:08j'ai beaucoup de sympathie
45:09pour le président Sarkozy
45:10mais ce bal ininterrompu
45:13de rendez-vous
45:13et d'audience
45:14et de photos
45:16dans son bureau
45:16il a été dit
45:19le rendez-vous
45:19n'avait aucun sens politique
45:21il s'agissait d'un moment
45:22humain
45:22très cordial
45:23caractériel
45:25comme dirait De Logu
45:26pardon
45:26lors duquel
45:28deux personnalités
45:29ont parlé de la France
45:30pour sa part
45:31fait savoir
45:32l'entourage
45:32de Nicolas Sarkozy
45:33sauf qu'il y a
45:35des tas de gens
45:35qui vont déjeuner
45:36à l'Elysée
45:37qui vont déjeuner
45:39chez Nicolas Sarkozy
45:40et ça ne sort pas
45:41dans la presse
45:41oui
45:42alors en général
45:43quand l'ex-président
45:44de la République
45:45reçoit quelqu'un
45:46ça sort assez vite
45:46ou parce que la personne
45:47est contente
45:48d'être sur la photo
45:49avec le chef de l'Etat
45:50rue de Miroménil
45:50à Paris
45:51ou parce que c'est
45:53un invité politique
45:53de premier plan
45:54moi je pense que
45:55Nicolas Sarkozy
45:56continue de peser
45:57parce que
45:58voilà
45:58c'est le dernier
45:59président de la République
46:00de droite
46:01assumé
46:03à avoir été élu
46:04et je pense que
46:06même s'il est dit
46:06qu'il ne faut n'y voir
46:07aucun signe politique
46:09ou aucun message politique
46:10je pense exactement
46:11le contraire
46:11c'est-à-dire que
46:13Nicolas Sarkozy
46:14en recevant
46:15Jordan Bardella
46:16donne le sentiment
46:18qu'une union des droites
46:19est possible
46:20droite nationale
46:22ce que la gauche
46:23appelle l'extrême droite
46:24l'ELR
46:26etc
46:26alors peut-être que
46:27ça va contrecarrer
46:28les plans
46:28de monsieur Rotaillot
46:29c'est possible
46:30mais je pense que
46:31le signal politique
46:32est très fort
46:33est-ce qu'on imagine
46:34est-ce qu'on imagine
46:35Jacques Chirac
46:36n'étant plus
46:37président de la République
46:37recevant Jean-Marie Le Pen
46:39bien sûr que
46:39non
46:39Jacques Chimillard
46:40écoutez
46:42on peut effectivement
46:44se poser la question
46:45moi je ne vais pas
46:45charger la barque
46:46de Nicolas Sarkozy
46:47parce qu'on a été tous
46:48à un moment ou un autre
46:49sarkoziste
46:50ce que je veux vous dire
46:52c'est que je ne suis pas
46:53certain que
46:53à ce stade
46:54ça soit très opportun
46:56voilà
46:57c'est aussi simple que ça
46:58et je n'en dirai pas
46:59davantage
47:00car il ne s'agit pas
47:01je dirais
47:02d'alimenter encore
47:03une polémique
47:04qui à mon avis
47:06de la part d'un président
47:07c'est pas neutre quand même
47:09c'est pas une polémique
47:10pour une polémique
47:10c'est certainement pas neutre
47:12mais à mon avis
47:13entre pas neutre
47:14et c'est certainement
47:15voulu dans sa tête
47:16mais il n'en demeure pas moins
47:18est-ce que c'est
47:19aujourd'hui opportun
47:21c'est vrai que Jordan Bardella
47:22est monté au créneau
47:24lorsqu'on a retiré
47:25la légion d'honneur
47:25à Nicolas Sarkozy
47:26pour tous les cas
47:27c'est vrai que dans son livre
47:29il dit
47:30il fait des compliments
47:31sur Nicolas Sarkozy
47:32il a été une inspiration
47:33mais ça ne suffit pas
47:34pour qu'un ex-chef de l'état
47:36reçoive
47:36c'est à regretter
47:38parce que le président Sarkozy
47:39qui a toujours valorisé
47:40la notion de travail
47:41on ne peut pas dire
47:43que Jordan Bardella
47:44est l'exemple même
47:45du travail
47:46ni par sa carrière professionnelle
47:48ni par son plan d'études
47:49je pense que ça n'a rien à voir
47:51le boulot dans cette affaire
47:52n'a rien à voir
47:53je pense que Jacques
47:55vous avez travaillé
47:56dans votre vie
47:57beaucoup plus
47:58que bon nombre
47:59de cadres du RN
48:00aujourd'hui
48:01sur le devant de la scène
48:01j'en fais pas une gloriole
48:03non plus
48:03allez
48:03merci à tous les quatre
48:05merci beaucoup
48:06merci à vous
48:07très bonne journée
48:07sur Sud Radio
48:08Sud Radio
48:10Parlons Vrai
48:11Parlons Vrai
48:11Sud Radio
48:12Parlons Vrai

Recommandations