- 03/07/2025
Eliot Deval et ses invités décryptent l’actualité internationale dans #LHeureInter tous les jeudis à 16h
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00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver pour l'heure inter.
00:03Évidemment, on va commencer nos débats dans un instant avec mes invités,
00:05mais d'abord le journal avec vous, Michael Dorian, bonjour.
00:08Bonjour Elodie, bonjour à tous.
00:09Et on commence avec ce drame en Saône-et-Loire, un adolescent est décédé après un refus d'obtempérer.
00:14Oui, ce matin aux alentours de 5h, une voiture transportant 5 adolescents a pris la fuite
00:18alors qu'elle était suivie par la police près de Mont-Solémine.
00:22Mais pendant la course-poursuite, les adolescents font une sortie de route
00:25provoquant la mort de l'un d'entre eux, âgé seulement de 13 ans.
00:28Les 4 autres occupants de la voiture ont été blessés, mais leur pronostic vital n'est pas engagé.
00:33Bonjour Marie-Victoire Dieudonnet, vous êtes journaliste police-justice à CNews.
00:37Quels sont les profils de ces adolescents ?
00:39Alors ce qui frappe tout de suite, Michael, c'est le très jeune âge de ces victimes.
00:43Le plus jeune, en effet, il a 13 ans.
00:45Lorsque les secours arrivent sur place, il est déjà décédé.
00:49Les 4 autres ont une quinzaine d'années, notamment celui qui était au volant du véhicule.
00:54Ce véhicule appartiendrait aux parents de cet adolescent.
00:58Alors, les jeunes ont tous été pris en charge par les secours.
01:01Évidemment, des blessures sérieuses pour l'un d'entre eux, légères pour les 3 autres.
01:07Ils sont tous inconnus au traitement des antécédents judiciaires.
01:11Des dépistages d'alcool et de stupéfiants ont eu lieu.
01:14Ils sont négatifs.
01:15C'est évidemment une enquête qui a été mise en place pour découvrir et déterminer précisément les circonstances de ce drame,
01:22mais aussi la chronologie des faits.
01:24Mais ce que nous savons pour l'instant, c'est que vers 4h du matin,
01:27la police va décider de procéder au contrôle d'un véhicule qui a un comportement jugé suspect.
01:33Le véhicule n'obtempère pas après une injection.
01:37C'est donc une course-poursuite qui va s'engager.
01:39La distance est jugée bonne.
01:43L'allure jugée normale, c'est progressivement que le véhicule va prendre de la vitesse,
01:47éteindre ses feux pour être moins visible dans la nuit, après une intersection.
01:52Cette fois, nous sommes sur la commune de Gourdon.
01:54C'est la police qui avait alors perdu de vue le véhicule qui va tomber nez à nez avec ce véhicule dans le fossé
02:00qui a donc manifestement fait plusieurs tonneaux.
02:03La suite, on la connaît malheureusement.
02:05Merci beaucoup Marie-Victor Dieudonné.
02:074 hommes ont été placés en garde à vue après une violente agression.
02:11Ça s'est déroulé le soir de la fête de la musique à Paris.
02:13L'un des individus a été relâché.
02:15Oui, la scène avait été filmée par des témoins puis diffusée sur les réseaux sociaux.
02:20Une femme avait notamment été jetée au sol avant de recevoir un coup de pied au visage.
02:24Sabrina Birlimbouillet, vous avez des précisions sur les 4 suspects interpellés hier.
02:29Oui, l'enquête de la Sûreté territoriale de Paris a permis d'identifier les 4 suspects de cette vidéo.
02:35Une vidéo partagée partout sur les réseaux sociaux où l'on voit un homme en t-shirt bleu frapper une femme au sol.
02:42Il lui donne un coup de pied en plein visage.
02:44Eh bien, les suspects ont tous été identifiés, interpellés et placés en garde à vue hier.
02:49Selon nos informations, l'un des individus a été remis en liberté sans poursuite judiciaire.
02:54Quant aux 3 autres, ils sont déférés aujourd'hui au tribunal.
02:57Ils sont tous poursuivis pour les infractions de violences commises en réunion.
03:01Et on en sait plus sur leur profil.
03:03Le premier s'appelle Antoine N. Il a une vingtaine d'années.
03:06C'est lui l'homme au t-shirt bleu.
03:08Ensuite, Erwan W, 21 ans.
03:10Alexandre C qui lui a 26 ans.
03:13Il risque tous jusqu'à 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende.
03:17Antoine N, celui au t-shirt bleu, est aussi poursuivi pour son refus de collaborer sur certains éléments de l'enquête.
03:23Là aussi, il risque 3 ans de prison et une amende de 270 000 euros.
03:28Merci beaucoup, Sabrina.
03:29Et on termine avec cette élue du Doubs qui est jugée à partir d'aujourd'hui pour apologie du terrorisme.
03:35Il s'agit d'Ismaël Boudjekada.
03:37Oui, cette élue de gauche, ancien candidat aux législatives sous la bannière du nouveau Front populaire,
03:42avait qualifié l'ex-chef du Hamas.
03:45Yaïa Sinouar, architecte des attaques du 7 octobre, est tué depuis par l'armée israélienne de, je cite, héros et de martyrs.
03:52Bonjour Tanguy Hamon, vous suivez ce procès pour CNews et on apprend à l'instant que le procès a été renvoyé.
04:01Exactement, ce procès a été renvoyé au mois d'octobre car l'avocat du ministre en cause était absent à l'audience pour raison médicale.
04:09En attendant, le contrôle d'Ismaël Boudjekada est maintenu, c'est-à-dire qu'il doit pointer au commissariat,
04:15qu'il ne doit pas quitter le territoire français.
04:17Il est interdit d'utiliser le réseau social X, mais il peut toujours continuer à faire des vidéos sur les autres réseaux sociaux.
04:25Il n'a en revanche plus le droit d'entrer en contact avec les victimes et leurs avocats.
04:30L'audience ici a été extrêmement tendue.
04:33Une proche du mise en cause a dû même quitter la salle d'audience sur la demande du président à cause de son comportement problématique.
04:39Puis les avocats, les journalistes ont été pris à partie et provoqués dans les couloirs du tribunal par des proches du mise en cause.
04:47Il y a également eu des altercations entre ce groupe et des individus qui se trouvaient au tribunal.
04:53Le procès doit désormais donc se tenir le 23 octobre prochain.
04:56Merci beaucoup Tanguiamon pour toutes ces précisions.
05:00Merci aussi à Mickaël Dorian pour ce journal.
05:03Et tout de suite, évidemment, c'est l'heure inter.
05:05Premier rang au milieu.
05:19Ravi de vous retrouver pour l'heure inter.
05:21Installez-vous, je vous en prie, à côté de Paul Amart, Gérald Olivier, journaliste spécialiste des Etats-Unis.
05:26Paul Amart, bonjour.
05:27Bonjour.
05:27Journaliste, Xenia Federova, bien connue de l'émission.
05:30Journaliste, bonjour à vous.
05:31Et Michel Fayette, bonjour.
05:32Analyste politique, on va commencer d'abord avec cette nouvelle qui est tombée tard hier soir.
05:37Les Français, Cécile Colleur et Jacques Paris, qui sont détenus en Iran depuis plus de trois ans,
05:42sont donc désormais inculpés d'espionnage pour Israël.
05:45De quoi, évidemment, accentuer les inquiétudes quant au sort de ces deux personnes.
05:49Regardez les précisions d'Adrien Fontenot.
05:53Un peu moins de 22 heures hier au Sénat.
05:55François Bayrou se veut rassurant sur le sort de Cécile Colleur et Jacques Paris.
05:59Nous n'avions plus de nouvelles depuis les frappes sur la prison des villes.
06:05Et nous pouvons vous rassurer ce soir en vous disant qu'hier, ils ont reçu une visite consulaire
06:10et qu'ils sont sains et saufs.
06:13Mais quelques minutes plus tard, la nouvelle tombe.
06:16Les deux otages français détenus en Iran sont inculpés d'espionnage pour le Mossad,
06:21le service de renseignement extérieur israélien.
06:24Ainsi que pour complot pour renverser le régime et corruption sur terre.
06:28Un coup de massue pour la sœur de Cécile Colleur.
06:31C'est vrai que depuis plusieurs mois, on leur annonçait un verdict extrêmement sévère,
06:36imminent, qui n'arrivait jamais et ça les maintenait dans cet état de terreur et d'attente.
06:42Et en fait, ces trois chefs d'inculpation étaient communiqués.
06:46De ce qu'on sait, chacun de ces trois chefs d'inculpation est passible de la peine de mort.
06:52Cécile Colleur et Jacques Paris n'ont toujours pas accès à des avocats indépendants.
06:57La France continue de clamer leur innocence et réclamer leur libération immédiate.
07:03Michel Fayette, dans un instant, on va aussi parler du sort de Boalem Sansa,
07:06les deux cris sauf glazés, nos compatriotes qui sont aussi dans la même situation.
07:10On voit bien, c'est-à-dire que François Ballroux est presque un peu surréaliste.
07:12Il dit, bon, on a une bonne nouvelle, finalement, ils vont bien.
07:14Pour qu'en fait, on découvre que finalement, même le Premier ministre ne semblait pas au courant
07:18de ce qui était en train de se jouer.
07:19– Oui, puis en plus, ils ont été accusés, vous savez, d'être des agents de la DGSE au départ.
07:23Puis maintenant, c'est des agents du Mossad.
07:24– On a un peu l'impression qu'en fonction de l'actualité, on a changé les chefs d'inculpation.
07:28– Voilà, et puis ça montre bien également que le choix de la politique étrangère de la France
07:32durant les 12 jours n'était pas la bonne.
07:34Parce que finalement, de ne pas prendre position, ça n'a pas tellement servi à ces otages français.
07:41En fait, je répète ce que j'ai dit sur les plateaux, c'est qu'à mon avis,
07:44une diplomatie, surtout une diplomatie comme la France,
07:47qui n'a pas à être neutre, mais de prendre position,
07:50doit prendre position et maintenir des liens de communication avec la partie qu'elle ne choisit pas.
07:54Donc si par exemple, elle avait choisi clairement de soutenir Israël,
07:56elle aurait dû maintenir des liens de communication avec l'Iran.
07:58Et si elle avait choisi de soutenir l'Iran, elle aurait dû maintenir des liens de communication avec Israël.
08:03Mais là, en ne disant ni être avec l'un, ni avec l'autre,
08:08et maintenir des liens de communication timides avec l'un et timides avec l'autre,
08:12ça ne marche pas. Et preuve en est.
08:14On va regarder justement la réaction de Jean-Noël Barreau, le ministre des Affaires étrangères.
08:18Il s'est exprimé à la mi-journée.
08:20Écoutez ce que dit le ministre des Affaires étrangères.
08:23Nous n'avons pas été formellement notifiés par les autorités iraniennes
08:27des charges qui pèsent sur nos deux compatriotes.
08:30Si les chefs d'accusation qui ont été évoqués étaient confirmés,
08:36nous les considérions comme totalement injustifiés et infondés.
08:42Le président de la République, avec son homologue,
08:45moi-même avec le ministre des Affaires étrangères iranien,
08:50je l'ai dit avec beaucoup de force,
08:52nous exigeons la libération immédiate, inconditionnelle,
08:57de Cécile Collère et Jacques Paris.
08:59Alors Paul Lamarre, il ne peut pas dire grand-chose d'autre,
09:01évidemment Jean-Noël Barreau, mais on a l'impression une fois de plus
09:03que la France est un peu humiliée.
09:05On a quand même le ministre des Affaires étrangères qui nous dit
09:07qu'on n'a pas été notifiés finalement de ce qu'on leur reproche.
09:10Alors oui, on appelle à leur libération,
09:12mais là on se dit que ce n'est pas bien parti quand même.
09:15Alors que tous les médias le disent et le savent,
09:18chaque chef d'inculpation...
09:18La famille le sait aussi, on ne raconte pas n'importe quoi.
09:20Tout à fait, il y en a trois.
09:22Chaque chef d'inculpation est tout de même passible de la peine de mort.
09:26Alors c'est un peu tard de durcir en quelque sorte le ton,
09:29et de comprendre, mais l'ont-ils vraiment compris,
09:32qu'un État voyou ne comprend que le rapport de force.
09:35Et Noémie Collère et la famille a eu raison,
09:38même contre l'avis de sa propre sœur,
09:41a eu raison de médiatiser l'affaire.
09:43Je n'oublie pas par exemple Olivier Grondeau
09:44qui avait été libéré, finalement libéré,
09:46après la décision de médiatiser la détention de ce garçon.
09:51Et seule la médiatisation peut permettre,
09:54peut même permettre d'espérer en tout cas une libération.
09:56Je pense que, parce que là il faut reconnaître quand même,
09:59que sur le fond, Emmanuel Macron a toujours été ferme,
10:02et c'est moi qui le dis, moi qui suis très critique à son égard,
10:06a toujours été ferme sur la question nucléaire.
10:08Et la France est toujours opposée à ce que l'Iran,
10:10la République islamique d'Iran,
10:13pour satisfaire le désir de la diaspora iranienne,
10:17a toujours été ferme sur la question nucléaire,
10:19a toujours voulu empêcher l'Iran d'avoir la bombe atomique,
10:22et c'est ce que l'Iran lui fait payer aujourd'hui.
10:26Il est possible aussi que ce durcissement de l'Iran,
10:28ce nouveau chantage, qui s'ajoute déjà au chantage,
10:32il est possible qu'il soit lié au coup de fil entre Poutine et Macron.
10:36Dont on va parler dans un instant, d'ailleurs.
10:37Dont on va parler dans un instant, donc j'y reviendrai,
10:39mais les deux hommes étaient d'accord.
10:41Poutine, qui est l'allié de l'Iran,
10:43mais était d'accord pour empêcher l'Iran d'avoir la bombe atomique.
10:45Donc je n'exclus pas que le durcissement nouveau de l'Iran
10:48soit lié à cet aspect-là.
10:49Effectivement, Gérard Olivier, on a l'impression,
10:51et on va parler de Wallem Sansal dans un instant aussi,
10:53que la France n'a de cesse de dire
10:55qu'il faut dialoguer, il faut rester dans la diplomatie.
10:58Certes, mais sur certains régimes
11:00que vous mentionniez à l'instant,
11:01on peut parler aussi du régime algérien,
11:04on voit bien que ça ne fonctionne pas,
11:05la diplomatie et le dialogue tranquille,
11:07on est humilié en permanence,
11:09et la France court un petit peu après
11:10des régimes qu'elle tente de convaincre.
11:13Il y a une région où le seul dialogue qui compte,
11:15c'est le dialogue de la force,
11:16et le Moyen-Orient, et cette région en particulier,
11:19maintenant, cette question des otages,
11:21ce qu'il faut quand même souligner,
11:22c'est que là, on parle de deux Français,
11:23mais il y a des dizaines d'otages internationaux
11:25retenus par l'Iran.
11:26Oui, bien sûr.
11:27Y compris des binationaux, des Américains,
11:29et c'est une sorte de monnaie d'échange
11:30que le régime utilise,
11:32et on finit par trouver ça normal,
11:34alors que c'est totalement scandaleux,
11:36et c'est vrai que les mots du ministre
11:38aux affaires étrangères français,
11:39ça traduit une impuissance,
11:41je ne dis pas une humiliation,
11:42mais demander la libération de ces gens,
11:44on sait très bien que ce n'est pas
11:45ce qui va se produire.
11:46Non, alors, un, ça ne suffira pas,
11:47et deux, de toute façon,
11:48il ne pourra pas dire l'inverse.
11:49Non, mais il y a un rapport de force
11:51qu'on ne veut pas accepter,
11:53et qui fait que des pays comme la France
11:54se retrouvent en vie totalement hors-jeu
11:56dans ces régions,
11:57et on se demande même
11:58si nos dirigeants comprennent
11:59véritablement ces régions.
12:01Pour prolonger justement ce débat,
12:02je voudrais qu'on regarde aussi ce sujet
12:03qui concerne Boilem Sansal
12:05et Christophe Glez,
12:06nos deux compatriotes,
12:07eux, qui sont emprisonnés
12:08par le régime algérien.
12:10On a appris donc mardi
12:11que Boilem Sansal était condamné
12:13à cinq ans de réclusion.
12:15On va regarder d'abord ce reportage
12:16de Mathilde Ibanez
12:17et Tancredi Guillotel.
12:20La décision de justice est tombée.
12:22Boilem Sansal a été condamnée en appel
12:24à cinq ans de prison ferme.
12:27La députée Constance Legrippe,
12:29membre du comité de soutien,
12:30déplore cette détention.
12:32Une véritable condamnation à mort.
12:34Beaucoup d'indignation aussi,
12:37de colère,
12:37parce que toujours et encore,
12:39j'appelle, nous appelons
12:40à la libération immédiate
12:42de Boilem Sansal.
12:43L'écrivain franco-algérien,
12:45emprisonné depuis plus de sept mois,
12:47est accusé d'atteinte
12:48à l'unité nationale.
12:50Âgé de 75 ans,
12:52il est affaibli
12:52et atteint d'un cancer
12:54de la prostate.
12:55Gabriel Attal
12:56appelle à la mobilisation.
12:58Son tort, être libre.
12:59Son tort, être français.
13:01Son tort, écrire,
13:02s'exprimer, créer
13:03et dire haut et fort
13:04ce qu'il pense du régime d'Alger.
13:06Tous les démocrates,
13:07tous les défenseurs des libertés
13:09sont derrière lui,
13:10derrière eux.
13:10Ce lundi,
13:11c'est le journaliste
13:12Christophe Glez
13:13qui a été condamné
13:14à sept ans de prison.
13:16Deux Français
13:16incarcérés en Algérie.
13:18François Béroud
13:19annonce mettre
13:20tous les moyens
13:20à disposition
13:21pour les libérer.
13:22Depuis le président
13:23de la République
13:24jusqu'au gouvernement,
13:26agissent en ce sens
13:27de manière que
13:28l'humanité
13:30triomphe
13:31dans une affaire
13:32qui est,
13:33pour les Français,
13:34insupportable.
13:35Les proches
13:36de Boalem
13:36sans ça
13:37l'attendent désormais
13:37avec appréhension
13:38la date du 5 juillet,
13:40jour de fête nationale,
13:41où le président
13:42algérien
13:43Théboun
13:43pourrait prononcer
13:44une grâce présidentielle.
13:46Zénia Fedorova,
13:46ce qu'on voit
13:47dans les deux cas,
13:48évidemment,
13:48ce ne sont pas
13:48les mêmes pays,
13:49pas les mêmes régimes,
13:50mais c'est à chaque fois
13:51cette France
13:52qui semble extrêmement impuissante,
13:54pas du tout écoutée
13:55en plus.
13:56Je pense que la question
13:57ici,
13:58en fait,
13:58pourquoi France
13:59est comme ça ?
14:01Est-ce qu'il y a
14:02des sujets
14:02qui sont trop sensibles
14:04entre la France
14:05et l'Algérie ?
14:06Moi,
14:07quand j'ai essayé
14:07de comprendre
14:08un petit peu mieux,
14:09parce que la France
14:10et le gouvernement français
14:12sont connus
14:12pour faire
14:12des déclarations
14:13assez dures,
14:14par exemple,
14:14vis-à-vis de la Russie,
14:15ça n'empêche pas
14:16Emmanuel Macron
14:17et Jean-Marie Barraud
14:18de mettre la force
14:20comme on dit
14:21et communicative.
14:22En revanche,
14:23quand il s'agit d'Algérie,
14:24je pense que le discours
14:25est beaucoup plus douce
14:27et c'est peut-être aussi
14:28parce qu'Algérie
14:29est un grand fournisseur
14:32de gaz
14:32pour la France
14:33mais aussi
14:34pour l'Union européenne.
14:35La France
14:35est participée
14:37pour que cet accord
14:39soit signé
14:39entre l'Algérie
14:40et l'Union européenne
14:42et si je ne me trompe pas,
14:43c'est le deuxième pays
14:44après Norvège
14:45qui fournit
14:48les ressources
14:49et l'énergie
14:49en France
14:50et donc peut-être
14:51c'est aussi
14:51une raison
14:52pourquoi
14:52psychologiquement
14:55ou même
14:56politiquement
14:56Emmanuel Macron
14:58ne peut se permettre
15:00de prendre
15:02une position
15:02plus dure
15:03je suis d'accord
15:04dans ces régions
15:07dans ces pays
15:07je pense que la force
15:09compte bien
15:10donc si vous êtes forte
15:12vous êtes respecté
15:12si vous êtes faible
15:13vous n'êtes pas respecté
15:14donc l'Algérie
15:16évidemment
15:16ils sont
15:17leur fierté
15:19ils sont fiers
15:20en revanche
15:20cette excitation
15:22dans les discours
15:23de la France
15:24je suis sûre
15:25qu'il y a quelque chose
15:26derrière
15:26et justement
15:27je vais prolonger
15:27ce que vous étiez
15:28en train de dire
15:28parce qu'on va regarder
15:29ce sondage
15:30CSA pour Europe 1
15:31CNews
15:32et le JDD
15:32quand on interroge
15:34les Français
15:34est-ce que la France
15:35manque de courage
15:36face à l'Algérie
15:37la réponse
15:38oui à 64%
15:40Harold Diman
15:42pardon
15:42journaliste international
15:43de CNews
15:44je ne vous ai pas encore
15:44présenté
15:45on peut comprendre
15:46ce résultat
15:47parce qu'on voit
15:47d'un côté
15:48des déclarations
15:49dans la presse française
15:50tonitruante
15:50parfois de Bruno Rotailleau
15:51de Jean-Elbarraud
15:52d'Emmanuel Macron
15:52dans les actes
15:53on a l'impression
15:54qu'on ne progresse pas beaucoup
15:55non c'est exact
15:56mais bon
15:57avec l'Algérie
15:58il y a une paralysie
15:59ça peut être le gaz
16:01ça peut être le passé
16:02ça peut être la présence
16:03de millions
16:04d'Algériens
16:05sur le sol français
16:06c'est le plus gros
16:07groupe
16:08d'étrangers
16:11ou de personnes
16:12issues d'un pays étranger
16:14qui serait le même
16:15c'est l'Algérie
16:16c'est le plus gros
16:16devant le Portugal
16:18devant tout ce qu'on peut
16:18imaginer
16:19donc ce n'est pas
16:21innocent
16:22de toucher à ça
16:24et même si le gouvernement
16:25à Alger
16:26semble prêt à le faire
16:28ce n'est jamais aussi rapide
16:30du côté de Paris
16:32parce qu'il y a
16:32très très peu
16:33de français
16:34de français uniques
16:36en Algérie
16:37et de binationaux
16:39il y en a
16:39mais de toutes les façons
16:41voilà
16:41c'est toujours
16:42une espèce de traumatisme
16:44quand il faut
16:45traiter avec l'Algérie
16:48tout ça
16:49c'est arrivé
16:49en bon milieu
16:50de la réconciliation
16:52mémorielle
16:53qui est maintenant
16:54complètement
16:55paralysée
16:56et c'est dommage
16:57parce qu'on commençait
16:57à avancer
16:58Paul Amard
16:59effectivement
16:59il y a ces deux données
17:00Xenia parlait plutôt
17:01du côté international
17:02des craintes avec l'Algérie
17:03et ce qu'on entend
17:04beaucoup dans notre gouvernement
17:05notamment c'est
17:06aller taper fort l'Algérie
17:08c'est le risque
17:09que la diaspora
17:09qui est sur notre sol
17:10qui est en France
17:11se réveille
17:11et c'est aussi
17:12ce qui peut expliquer
17:13peut-être la crainte
17:14en tout cas
17:15du gouvernement
17:16tout à fait
17:17c'est une des raisons
17:18la peur de la rue
17:18la peur de la rue arabe
17:20la peur de ce qu'on appelle
17:20d'ailleurs
17:21l'intifada des banlieues
17:22et c'est ce qui motive
17:23très souvent
17:24l'absence de décision
17:26d'Emmanuel Macron
17:26ou le comportement
17:27du président
17:28de la République
17:29mais vous imaginez
17:30le pouvoir
17:31du président Tebboune
17:32aujourd'hui
17:32il doit être complètement
17:33grisé par ce pouvoir
17:34pouce levé
17:35Boalem Sansa
17:36les graciers
17:37pouce baissé
17:38il reste en prison
17:39à 4h30 ans
17:39on sera le 5 juillet
17:40je le rappelle
17:40et malade
17:41j'avoue
17:42que je suis intrigué
17:44je n'exclus pas
17:45qu'il soit gracier
17:46je vais dire pourquoi
17:47je suis intrigué
17:48par deux faits concomitants
17:49le voyage d'un député
17:50qui s'appelle
17:51Sébastien Delogu
17:52à Alger très récemment
17:53et la déclaration
17:54qui m'a surpris
17:55de Jean-Luc Mélenchon
17:56appelant
17:57c'est nouveau
17:58à la libération
17:59de Boalem Sansa
18:00et de notre confrère
18:01lui aussi détenu
18:03en otage
18:03en Algérie
18:04je n'exclus pas
18:05que Sébastien Delogu
18:07qui a été chauffeur
18:08de Mélenchon
18:09qui était son homme
18:10à tout faire
18:10soit allé
18:11en mission
18:12à Alger
18:13pour servir
18:13de messager
18:15de go between
18:16entre le président
18:17Tebboune
18:18et LFI
18:19et si
18:20Boalem Sansa
18:21devait être gracier
18:22et bien
18:22Jean-Luc Mélenchon
18:23qui n'avait jamais appelé
18:24auparavant
18:25son groupe a voté
18:26contre la résolution
18:27appelant à sa libération
18:28en tirer profit
18:29donc je suis
18:29très intrigué
18:30par ces deux faits
18:31et j'attends samedi
18:32le 5 juillet
18:33pour savoir
18:33ce que le président
18:34algérien a décidé
18:35on va marquer
18:35une première pause
18:36dans cette heure inter
18:38et on se retrouve
18:38bien entendu
18:39avec mes invités
18:40on parlera notamment
18:41de la Russie
18:42et de l'Ukraine
18:42restez avec nous
18:43à tout de suite
18:43de retour
18:47avec mes invités
18:48pour cette deuxième partie
18:49de leur inter
18:50on va parler maintenant
18:51de ce qui se passe
18:52du côté de la Russie
18:53et de l'Ukraine
18:54avec un coup de fil
18:55qui a eu lieu
18:55entre Emmanuel Macron
18:56et son homologue
18:57Vladimir Poutine
18:58objectif évidemment
18:59tenté de mettre fin
19:00à la guerre en Ukraine
19:01d'évoquer aussi
19:02la situation en Iran
19:03les deux hommes
19:04ne s'étaient plus
19:05entretenus
19:05de manière directe
19:06depuis septembre 2022
19:08selon le porte-parole
19:09du Kremlin
19:09que je cite
19:10c'était l'initiative
19:10de la partie française
19:11mais vous savez
19:12le président Poutine
19:13a répété à plusieurs reprises
19:14qu'il était prêt
19:15à mener un dialogue
19:16les précisions
19:16de Mathilde Ibanez
19:18il aura fallu
19:19attendre trois ans
19:20pour que le dialogue
19:21se renoue
19:22entre la France
19:23et la Russie
19:23c'était l'initiative
19:24de la partie française
19:25mais vous savez
19:26le président Poutine
19:27a répété à plusieurs reprises
19:29qu'il était prêt
19:29à mener un dialogue
19:30un appel
19:31qui aura duré
19:32plus de deux heures
19:33entre Emmanuel Macron
19:33et Vladimir Poutine
19:35une longue discussion
19:36qualifiée d'instructive
19:37par le Kremlin
19:38au coeur de cet échange
19:39la situation en Iran
19:41notamment sur la question
19:42du nucléaire
19:43où selon l'Elysée
19:44les deux présidents
19:45ont décidé
19:46de coordonner leur démarche
19:47et de faire le suivi
19:48ensemble sur ce sujet
19:50Emmanuel Macron
19:51a dit sa détermination
19:52à rechercher
19:53une solution diplomatique
19:54qui permette
19:55un règlement durable
19:56et exigeant
19:56du dossier nucléaire
19:57de la question
19:58des missiles de l'Iran
19:59et de son rôle
19:59dans la région
20:00autre thème abordé
20:01celui de la guerre
20:02en Ukraine
20:03le président de la République
20:04a souligné le soutien
20:05indéfectible
20:06de la France
20:07à la souveraineté
20:08et à l'intégrité
20:08territoriale de l'Ukraine
20:10une guerre lancée
20:11il y a trois ans
20:11sur le sol ukrainien
20:12où l'Union Européenne
20:13affiche la fermeté
20:14à l'égard de la Russie
20:16notre diplomatie
20:16s'est mobilisée
20:17pour que le dernier
20:18paquet de sanctions
20:19présentées par la Commission
20:20européenne
20:21le 10 juin
20:21prévoient des mesures
20:22fortes et sans précédent
20:24sur le financement
20:25de l'effort de guerre russe
20:26et notamment
20:26un embargo
20:27sur le pétrole
20:29raffiné
20:30l'Elysée annonce
20:31que les deux présidents
20:32continueront à échanger
20:33et qu'Emmanuel Macron
20:34a demandé un cessez-le-feu
20:36et le lancement
20:36de négociations
20:37entre Moscou
20:38et Kiev
20:39Zénia
20:40je me tourne d'abord
20:40vers vous
20:41parce que vous avez
20:42l'œil attentif
20:42et vous me disiez
20:43justement
20:43qu'en ce moment
20:45c'est cette fois
20:45Vladimir Poutine
20:46et Donald Trump
20:47qui s'entretiennent
20:48c'est bien cela ?
20:48Exactement
20:49en fait c'est Vladimir Poutine
20:51et après c'est Donald Trump
20:52qui est annoncé
20:52sur les réseaux sociaux
20:53qu'ils vont avoir
20:54un appel téléphonique
20:55aujourd'hui
20:56et en fait
20:57ça se passe normalement
20:58à ces moments
20:59pendant notre émission
21:00donc il y aura
21:02à mon avis
21:02des choses intéressantes
21:03qui vont sortir
21:04pour l'appel
21:05de Emmanuel Macron
21:06à Vladimir Poutine
21:07déjà il faut préciser
21:09que c'est la première fois
21:10qu'il échange
21:11depuis trois ans
21:12depuis presque trois ans
21:13presque trois ans
21:15et c'était l'initiative
21:16de Emmanuel Macron
21:17de ne pas avoir
21:18les contacts
21:18avec Vladimir Poutine
21:19pourquoi cet appel maintenant ?
21:21On peut dire
21:22on peut croire
21:23que peut-être
21:24Emmanuel Macron
21:24est en train d'essayer
21:25de mettre la France
21:26dans les rôles
21:26des médiateurs
21:27entre les deux conflits
21:30en fait
21:30pas seulement le conflit
21:31entre l'Ukraine
21:32et la Russie
21:32mais aussi Israël et Iran
21:34parce que
21:35évidemment
21:35Vladimir Poutine
21:36a les contacts
21:37et les échanges
21:37avec Iran
21:38comme il a les contacts
21:39avec Netanyahou
21:40mais à mon avis
21:41c'est plutôt parce qu'il a vu
21:43ce qui est passé
21:43pendant le sommet de l'OTAN
21:45il a vu
21:45que les Américains
21:48les Etats-Unis
21:50ne sont pas
21:50très intéressés
21:53de fournir
21:54de continuer
21:54de fournir
21:55les armements
21:55aujourd'hui
21:56on sait
21:56qu'ils sont mis en pause
21:57des fournissements
21:59des armements
21:59à l'Ukraine
22:00ce qui peut changer
22:01beaucoup pour l'Ukraine
22:02parce que sans
22:02les Etats-Unis
22:03évidemment
22:03ça ne sera pas
22:04assez
22:05donc c'est peut-être
22:07aussi une façon
22:08de ne pas
22:09un peu désespérer
22:10pour ne pas
22:11être laissé derrière
22:12parce que si on regarde
22:13les communications
22:14d'Emmanuel Macron
22:15et le ministère
22:16des Affaires étrangères
22:17récemment vers la Russie
22:19c'était toujours
22:19assez dur
22:20la Russie
22:21les menaces existentielles
22:22il faut mettre
22:23l'économie russe
22:23en genoux
22:24donc je ne vois pas
22:26comment
22:26Emmanuel Macron
22:28peut tout de suite
22:28devenir un médiateur
22:29dans le conflit
22:31parce qu'il y a
22:31beaucoup de choses
22:32qui ne vont pas
22:33entre les deux pays
22:33mais c'est déjà
22:34un bon début
22:34c'est peut-être
22:36le début
22:36j'espère
22:36parce qu'une autre chose
22:38qu'il ne faut pas
22:39oublier
22:40c'est
22:40il y a eu
22:41les échanges
22:42entre Emmanuel Macron
22:43et Vladimir Poutine
22:44qui étaient
22:44fui par
22:45Élysée
22:46dans les médias
22:47les échanges diplomatiques
22:48qui étaient normalement
22:49censés être
22:50confidentiels
22:51et ça
22:51ce n'était pas pris
22:52très bien par la Russie
22:53donc est-ce que la Russie
22:54sera capable
22:55Poutine d'oublier tout ça
22:56et commencer
22:58depuis le début
22:58en tous les cas
22:59ce qu'on a vu
23:00Peskov a dit
23:01que la Russie
23:02est prête d'échanger
23:03après on verra
23:03Michel Fayed
23:04effectivement
23:05on se rappelle
23:05du début
23:06de ce conflit
23:06où Emmanuel Macron
23:07disait
23:07je vais être
23:08le médiateur
23:09entre Zelensky
23:10et Poutine
23:11nous sommes
23:12quelques années
23:13après
23:13et quasiment
23:14trois ans
23:14sans dialogue
23:15donc la médiation
23:16française
23:16en a un peu
23:16pris un coup
23:17oui absolument
23:18je pense vraiment
23:18que l'appel
23:19était plutôt
23:20concerné
23:21plutôt l'Iran
23:22parce que même
23:23s'il y a eu
23:23les échanges
23:24sur l'Ukraine
23:25ils ne vont pas
23:25aller plus loin
23:26que ça
23:26mais sur l'Iran
23:27on parlait avant
23:28des otages
23:28je pense que ça
23:29devait être aussi
23:30sur la table
23:30parce que la Russie
23:31a cette capacité
23:32de demander aussi
23:33à l'Iran
23:34de libérer
23:35peut-être
23:35les otages français
23:36et aussi le fait
23:38que avant
23:39les dernières déclarations
23:41du ministre iranien
23:42des affaires étrangères
23:43comme quoi
23:43on pourrait finalement
23:44discuter
23:45concernant l'AIEA
23:46et le traité
23:47de non-prolifération
23:48le fait est qu'au moment
23:49de l'appel téléphonique
23:50entre
23:51donc Macron
23:52et Poutine
23:53et bien cette perspective
23:55s'éloignait
23:55est-ce que le parlement
23:56iranien
23:56et le gouvernement iranien
23:58avait dit
23:58que l'AIEA
24:00ne serait plus autorisé
24:01à venir en Iran
24:01et donc pour Macron
24:03il était très important
24:04justement dans l'idée
24:05d'empêcher l'Iran
24:07d'avoir le nucléaire
24:09militaire
24:09et bien de demander
24:11à la Russie
24:12peut-être d'intervenir
24:13auprès des Iraniens
24:13pour essayer
24:14de les pousser
24:17à revenir à la raison
24:18en acceptant
24:18que l'AIEA
24:19d'une manière
24:20ou d'une autre
24:20reparte en Iran
24:22et fasse des contrôles
24:23des inspections
24:23Jean-Olivier
24:24là aussi
24:25on voit
24:25les soubresauts
24:27de la diplomatie
24:27on avait l'impression
24:28qu'Emmanuel Macron
24:29ne voulait plus entendre
24:30parler de Vladimir Poutine
24:30que c'était véritablement
24:31l'ennemi
24:32à qui on ne devait pas parler
24:33mais quand on en a besoin
24:34notamment sur le dossier iranien
24:36on se rappelle
24:36qu'on a son numéro
24:37et on cherche à le joindre
24:38oui de toute façon
24:39Emmanuel Macron
24:40c'est ce qu'il fait toujours
24:42il cherche toujours
24:43à se placer
24:44dans une négociation
24:45même s'il n'est pas
24:46partie prenante
24:47au conflit
24:48et là on a bien vu
24:49que les Européens
24:50ont été gardés
24:50en dehors des négociations
24:51par les Américains
24:52d'ailleurs
24:53au même titre
24:55que Vladimir Poutine
24:56qui a proposé
24:57son intercession
24:57à Donald Trump
24:58et Donald Trump
24:59a dit non
24:59occupe-toi de la Russie
25:00et de l'Ukraine
25:01l'Iran
25:01moi je m'en charge
25:02et là
25:03en ce qui concerne l'Iran
25:04la France et la Russie
25:05ont au moins en commun
25:07d'avoir cette position commune
25:09d'opposer l'idée
25:10que l'Iran puisse
25:11un jour avant la bombe
25:12donc l'Iran
25:13et le sujet de l'Iran
25:14étaient le prétexte
25:15à l'appel
25:15que ce soit
25:16la question immédiate
25:17des otages
25:18ou une question
25:18à plus long terme
25:20mais dans la réalité
25:22de ce qui se passe
25:22c'est que
25:23ni l'un ni l'autre
25:24aujourd'hui
25:24n'ont une véritable
25:25je dirais
25:26influence
25:27sur ce qui est en train
25:28de se passer
25:29les deux acteurs
25:30d'éminence
25:30c'est Israël
25:31et les Etats-Unis
25:32et la question
25:33qu'on se pose
25:35c'est qu'est-ce qui va
25:36se passer
25:36dans les jours
25:37et les semaines à venir
25:38un vis-à-vis
25:39du cessez-le-feu
25:40deux vis-à-vis
25:41de l'évaluation
25:42s'il y en a une
25:43sur le terrain
25:44du véritable impact
25:46de l'opération
25:47Midnight Hammer
25:48le marteau de minuit
25:49les bombardements
25:50américains
25:50et est-ce qu'il sera
25:51nécessaire
25:52s'il est dit
25:53à ce moment-là
25:54que finalement
25:54l'appareil nucléaire
25:56iranien
25:56il n'a pas été
25:57totalement détruit
25:57ou oblitéré
25:58est-ce qu'il faudra
25:59y revenir
26:00est-ce qu'il y aura
26:00une négociation
26:01en fait c'est ça
26:02la véritable question
26:03qui se passe
26:03sur ce sujet-là
26:04Harold vous voulez
26:05rajouter un mot
26:07Oui de très bonne source
26:08il paraîtrait
26:09que la France
26:10par exemple
26:11et ses alliés européens
26:13ont rencontré
26:14le ministre
26:14des affaires étrangères
26:15iranien
26:16alors que les Etats-Unis
26:18ne voulaient pas
26:19lui parler
26:19c'était après
26:20le bombardement américain
26:22et donc ça avait l'air
26:24on avait l'impression
26:25que c'était les Européens
26:26qui cherchaient
26:27désespérément
26:28à revenir dans le jeu
26:29mais côté français
26:30voilà ce qu'on dit
26:31c'est surtout
26:33que l'Iranien
26:34n'avait personne
26:34à qui parler
26:35les Américains
26:36ne voulaient plus
26:36lui parler
26:37donc ils ont dit
26:38bon bah parlez-nous
26:39au moins
26:39c'était pour garder
26:40le contact avec lui
26:42et tout ça
26:42ça a été communiqué
26:44à la Maison-Blanche
26:45qui n'y a pas vu
26:46de problème particulier
26:48Un dernier mot
26:49sur ce sujet
26:49avec vous
26:50Paul Lamar
26:50Bref
26:51sur l'appel
26:53entre Macron
26:53et Poutine
26:54évidemment
26:54il portait essentiellement
26:55sur la guerre
26:56en Ukraine
26:57la guerre en Ukraine
26:58il y a deux fauteuils
26:58de beaux fauteuils
26:59occupés par Vladimir Poutine
27:01et par Donald Trump
27:02et Macron est très irrité
27:04à l'idée de n'avoir
27:05que le strapontin
27:06donc il y a une tentative
27:07désespérée
27:08pour exister
27:09et d'ailleurs
27:09pour faire exister
27:11l'Europe
27:12désespérée
27:13parce qu'elle est vouée
27:13à l'échec
27:14On va continuer
27:15sur ce sujet
27:16avec cette annonce
27:17que vous avez peut-être
27:18vue
27:18c'est les Etats-Unis
27:19vous y faisiez référence
27:20Xenia tout à l'heure
27:21qui ont annoncé
27:23de façon un petit peu
27:24inattendue
27:25qu'ils arrêtaient
27:25de fournir
27:26certaines armes
27:27à Kiev
27:27alors officiellement
27:28en tout cas
27:29la raison qui a été avancée
27:30c'est une inquiétude
27:31quant à la baisse
27:32des stocks de munitions
27:33des Etats-Unis
27:34on rappelle que les Etats-Unis
27:35et vous le disiez tout à l'heure
27:36est l'un des premiers soutiens
27:38militaires de l'Ukraine
27:39depuis le début
27:40de l'invasion russe
27:41on va regarder justement
27:42ensemble
27:43on est allé interroger
27:44un certain nombre
27:44d'Ukrainiens
27:45que pensent-ils
27:46de cette décision
27:47regardez leur réponse
27:48c'est quelque chose
27:51que nous avons vraiment
27:52besoin en ce moment
27:53parce que les attaques
27:54se sont intensifiées
27:55dans toutes les villes
27:55et nous avons donc
27:56vraiment besoin
27:57d'une défense aérienne
27:58pour que les habitants
27:59des villes pacifiques
28:00ou proches de la ligne
28:01de front
28:01sachent qu'ils bénéficient
28:03au moins
28:03d'une certaine protection
28:04si ce n'est pas le cas
28:09la situation sera
28:10très effrayante
28:11plus douloureuse
28:12et encore plus
28:13de civils souffriront
28:14j'espère vraiment
28:15qu'il s'agit
28:15d'une décision temporaire
28:16récemment
28:22l'Ukraine a fait l'objet
28:23de nombreuses attaques
28:24de drones
28:24qui ont fait
28:24beaucoup de victimes
28:25c'est pourquoi
28:26nous avons besoin
28:27du système
28:27de défense aérienne
28:28les brigades
28:31de pompiers mobiles
28:32ne seront pas en mesure
28:33d'abattre toutes
28:34les cibles ennemies
28:34car elles sont
28:35trop nombreuses
28:36il est donc dommage
28:38que cela se produise
28:39j'espère qu'il y aura
28:40un élan
28:41pour changer un peu
28:41les choses
28:42Harold
28:46c'est un coup dur
28:47cette décision
28:47pour l'Ukraine
28:48une décision
28:49qui ne semblait pas
28:50attendue
28:50en tout cas
28:51oui c'est un coup dur
28:52toutes les sources
28:54venant de l'Ukraine
28:56le disent
28:56il ne leur fallait pas ça
28:59côté américain
29:01quand même
29:01on dit
29:02qu'il y a
29:03on parle de patriotes
29:04essentiellement
29:05mais Gérald aura sûrement
29:06un complément là-dessus
29:07mais
29:08comme
29:08ce missile
29:10anti-missile
29:11a été
29:12largement fourni
29:13à Israël aussi
29:14donc il
29:15il vient
29:15à en manquer
29:16physiquement
29:17aux Etats-Unis
29:18non pas qu'ils vont être
29:19attaqués par quiconque
29:20mais
29:21il y a un moment
29:22où
29:23il y a un vrai problème
29:24de stock
29:25il y a un problème
29:26de stock
29:26et là je suis sûr
29:27que Gérald va nous parler
29:28des implications politiques
29:30de ça
29:30je suis d'accord
29:31mais le stock
29:32c'est un petit peu
29:33le prétexte
29:33si vous voulez
29:33mais il est évident
29:34que la position américaine
29:36est en train d'évoluer
29:37donc oui
29:37il s'agit
29:38de batteries de missiles
29:39de batteries de missiles
29:40anti-aériennes
29:41patriotes et autres
29:41et c'est vrai
29:42qu'il y en a énormément
29:43qui ont été installés
29:44et qui ont été donnés
29:44à Israël
29:45depuis le conflit
29:46avec l'Iran
29:47et il y en a un certain nombre
29:49qui seraient redéployés
29:50dans les bases américaines
29:51justement liées
29:52aux possibles réactions
29:53du conflit actuel
29:54actuel en Iran
29:55mais l'idée malgré tout
29:56c'est que
29:57là Donald Trump
29:58a beaucoup fait
29:59je dirais
30:00contre sa base
30:01c'est-à-dire que
30:03l'intervention
30:03même les frappes américaines
30:05c'est une décision
30:06qui n'était pas
30:06une décision facile
30:07c'était une décision
30:08que les magas
30:09donc toute la base
30:11populiste
30:11et plutôt non-interventionniste
30:13c'est une décision
30:14à laquelle ils s'opposaient
30:15et il est passé outre
30:16pour intervenir
30:17il est intervenu
30:18il a obtenu la paix derrière
30:19et l'idée
30:20c'est qu'il ne va pas
30:21réintervenir demain
30:22et qu'il va à nouveau
30:23se focaliser
30:24sur les intérêts
30:25de l'Amérique
30:26c'est à nouveau
30:26America first
30:27donc si on est un petit peu
30:29à court de munitions
30:30et bien on va s'intéresser
30:31à protéger l'Amérique
30:33et donc on va
30:34peut-être être amené
30:36à en donner moins aux autres
30:37maintenant
30:37ce qu'il faut aussi rappeler
30:38c'est que cette décision
30:40elle ne prendra pas
30:41effet avant le mois de janvier
30:42rien ne change
30:43dans les six mois à venir
30:44il s'agit d'approvisionnement
30:46qui aurait pris le relais
30:47d'approvisionnement en cours
30:49et jusqu'à décembre
30:50rien ne change
30:51donc c'est vrai
30:52qu'il y a un impact psychologique
30:53mais sur le terrain
30:54l'impact ne va pas être senti
30:55tout de suite
30:56et psychologiquement
30:57il y a un projet de loi
30:59gigantesque
31:00de Donald Trump
31:01qui est en train de cheminer
31:02très très difficilement
31:04vers son adoption
31:05et s'il perdait
31:06un ou deux magas
31:07du congrès
31:08il ne pourrait pas l'avoir
31:09et ça c'était quelque chose
31:11qui pouvait les énerver
31:12donc peut-être que c'est un cadeau
31:13qu'on leur donne
31:14vous voulez réagir
31:15Xenia en entendant Gérald Olivier
31:17non je voulais juste ajouter
31:18je pense que c'est un win-win
31:20pour Trump
31:20à ses moments
31:21parce qu'il peut utiliser
31:22cette information
31:22pour dire à Vladimir Poutine
31:24regarde je vais mettre
31:25la pression sur Zelens
31:26qui ne fournit plus
31:27les armements
31:28donc maintenant
31:28il sera poussé
31:29aller en négociation
31:30avec toi
31:31en même temps
31:32le complexe militaire
31:33et ceux qui regardent
31:35notre émission
31:35chaque jeudi
31:36on a parlé de ça
31:37l'émission l'année dernière
31:39le complexe militaire
31:40américain va gagner
31:41parce qu'ils seront obligés
31:42de fournir plus
31:43et plus
31:43et produire plus
31:45et plus des armements
31:46donc je pense
31:47que c'est Donald Trump
31:48comme d'habitude
31:49il joue avec l'information
31:50il met les pressions
31:52nécessaires
31:53après la Russie
31:54peut accepter
31:55ce pas
31:57comme une façon
31:57de ok
31:58on est vraiment prêt
31:59d'aller en négociation
32:01parce que pour la Russie
32:02si on regarde
32:02comment la Russie
32:03voit les choses
32:04en fait la Russie
32:05voit les choses
32:05dans une façon
32:06si les Etats-Unis
32:08continuent de fournir
32:09les armements
32:09si l'Europe
32:10continue de fournir
32:11des armements
32:12c'est à dire
32:12qu'ils cherchent
32:13une défaite stratégique
32:15de la Russie
32:15ils cherchent
32:16la continuation
32:16de cette guerre
32:17ils cherchent pas
32:18les paix
32:18donc c'est une façon
32:19de réfléchir
32:20il faut comprendre
32:21aussi de l'autre côté
32:21et s'il y a une pause
32:24ça peut aider
32:24des négociations
32:25à mon avis
32:26un petit mot
32:26et après
32:26évidemment
32:27Michel et Paul
32:27vont parler
32:28là où je serais d'accord
32:29c'est qu'en effet
32:29même du côté américain
32:31on est en train
32:32de prendre en considération
32:33la possibilité
32:34d'une guerre longue
32:35et cette guerre longue
32:36qui forcément
32:37pousse à revoir
32:38les plans
32:38Exactement
32:39et il s'agit
32:40de laisser l'Europe
32:41prendre le relais
32:41de l'Amérique
32:42et donc laisser annoncer
32:44six mois à l'avance
32:44que peut-être
32:45les batteries antiaériennes
32:46ne seront pas renouvelées
32:47les Européens
32:48qui sont tombés d'accord
32:50il y a une semaine
32:50pour booster
32:51leurs propres dépenses
32:53militaires
32:54à 5%
32:55pourront venir
32:56au secours de l'Ukraine
32:57puisque c'est ce qu'ils professent
32:58depuis le début de la guerre
32:59Michel Fayad
33:00effectivement
33:01c'est peut-être
33:01un moyen
33:02d'accélérer
33:03la résolution du conflit
33:04ou en tout cas
33:05de pousser
33:05à ce que des négociations
33:06sérieuses et crédibles
33:07aient lieu
33:07possible
33:08mais je pense
33:09qu'il y a aussi
33:09la question financière
33:10qui joue
33:11parce que
33:11Donald Trump
33:12est un businessman
33:13et il voit un peu
33:14là où ça l'arrange
33:15financièrement
33:15il a fait sa tournée
33:17en Arabie Saoudite
33:18au Qatar
33:18aux Émirats Arabes Unis
33:19où il a signé
33:20des contrats
33:21de défense importants
33:22et Israël
33:23avec lequel
33:24il a donné son accord
33:26pour livrer des armes
33:27il y a deux jours
33:28et le Congrès
33:28doit voter ça
33:29dans les prochaines heures
33:31je crois
33:31mais là
33:33par rapport à l'Ukraine
33:34il y a quand même
33:36une question
33:36qui se pose
33:37c'est le financement
33:38de ces achats d'armes
33:39vous savez
33:40qu'il avait forcé
33:41l'Ukraine
33:41à signer son accord
33:42sur les métaux
33:42les minerais
33:43et là
33:44la question
33:44qui va se poser
33:45c'est la suite
33:46parce que l'Ukraine
33:47n'a pas non plus
33:48les moyens
33:49de poursuivre
33:50cette guerre
33:52sans financement
33:53quelque part
33:53et les minerais
33:54les métaux
33:55ils ont donné
33:56ce qu'ils peuvent donner
33:57est-ce qu'ils peuvent
33:57en donner plus
33:58la question se pose
33:59d'autant que
34:00d'après la Banque mondiale
34:02et le FMI
34:02on en parlait
34:03l'Ukraine
34:04en 2026
34:05serait en situation
34:06de faillite
34:07donc encore une fois
34:08comment il paierait
34:09je voyais réagir
34:10Paul Lamarre
34:11quand Michel Fayette
34:11parlait de l'aspect
34:12businessman
34:13et financier
34:14aussi de cette décision
34:16je reprendrai
34:16volontiers votre expression
34:17coup dur pour l'Ukraine
34:18vous l'avez dit
34:19coup de pouce pour Poutine
34:20c'est clair
34:21pour la Russie
34:22et coup de mou
34:22pour l'Europe
34:23et effectivement
34:24je souriais
34:25parce que
34:25je pense qu'on en parle
34:26assez rarement
34:27qu'il y a
34:28une sorte de complicité
34:30qui date des années 80
34:32du 20ème siècle
34:34entre Donald Trump
34:35et les Russes
34:36aujourd'hui
34:37Vladimir Poutine
34:38Donald Trump
34:38en tant que mania d'immobilier
34:39était en très grande difficulté
34:42qu'il a sauvé de la faillite
34:43les Russes
34:44les businessmen russes
34:45je dis businessmen
34:45parce que je suis poli
34:46pour ne pas dire autre chose
34:47donc ceux de New York
34:49notamment
34:50et Trump à l'époque
34:51a été traité
34:52comme on dit dans les services
34:53par les Russes
34:53et allait très souvent à Moscou
34:54il ne l'a pas oublié
34:56les Russes
34:57non plus
34:57et donc il y a
34:58une sorte de deal
34:59pour reprendre un terme
35:00cher à Donald Trump
35:01qui s'est produit clairement
35:02entre lui
35:03et Vladimir Poutine
35:04sur l'Iran
35:05tu me laisses faire
35:06Vladimir
35:07sur l'Ukraine
35:08je vais te faciliter les choses
35:10donc il y a cette vieille relation
35:11qui date des années 80
35:13il n'était pas président
35:14et dont on parle
35:15assez rarement
35:16je vous laisse terminer
35:17juste un point
35:18il y a eu cette énorme enquête
35:20de Russiagate
35:21qui n'était jamais prouvée
35:22donc on ne peut pas dire
35:23que Donald Trump
35:25est un allié de Poutine
35:26en plus
35:26c'est Donald Trump
35:27qui a commencé
35:27d'envoyer les armements
35:28à l'Ukraine
35:29c'est lui qui a aussi
35:30imposé des sanctions
35:31sur la Russie
35:32donc toute cette idée
35:33qu'ils sont les copains
35:34et en fait
35:35ils sont complices
35:36je ne suis pas d'accord
35:37avec vous du tout
35:38pas complices
35:39plutôt
35:39ils parlaient de relations
35:40que les deux hommes
35:41ont
35:42je pense qu'il y a un respect mutuel
35:43en fait
35:44ils sont échangés de ça
35:46Trump a dit
35:47qu'il respecte Poutine
35:48Poutine récemment
35:49dit qu'il respecte Trump
35:50mais
35:51imaginez-vous
35:53pour une seconde
35:54si c'était le cas
35:56les démocrates
35:56ont tout fait
35:57pour essayer
35:58de mettre Trump
35:59à prison
35:59avec Sarah Chaguet
36:00et ce n'était jamais
36:01été prouvé
36:02donc il n'a absolument
36:03aucun fait
36:03ce n'est pas ce que disent
36:04les services américains
36:05On va marquer une pause
36:08dans l'heure inter
36:09et on reviendra évidemment
36:10avec mes invités
36:11sur la situation
36:12notamment en Israël
36:13avec cette dernière déclaration
36:15de Benyamin Netanyahou
36:16qui affirme
36:16qu'il veut éliminer
36:17jusqu'à la racine
36:18le mouvement terroriste
36:19du Hamas
36:20on verra aussi
36:20comment et où en est-on
36:22de l'aide humanitaire
36:23restez avec nous
36:24à tout de suite sur CNews
36:25Pour cette dernière partie
36:29on va parler de la situation
36:30en Israël
36:31je vous le disais
36:32juste avant cette courte pause
36:33Benyamin Netanyahou
36:35a juré hier
36:36qu'il éliminerait
36:37jusqu'à la racine
36:38le mouvement terroriste
36:39du Hamas
36:40on l'écoute
36:40on en débat juste après
36:41Je vous le dis
36:45il n'y aura pas de Hamas
36:46pas de Hamas tant
36:47nous ne reviendrons pas là-dessus
36:49nous ne reviendrons pas là-dessus
36:51c'est terminé
36:51nous libérerons
36:52tous nos otages
36:53et nous éliminerons
36:54le Hamas
36:55il n'y en aura plus
36:56contrairement à ce que disent
36:57les gens
36:57c'est impossible
36:58vous ne pouvez pas
36:59les déraciner
36:59nous les détruirons
37:00jusqu'à leur racine
37:01Effectivement
37:03ce qu'on voit aussi
37:04Harold
37:05avec les déclarations
37:06des uns et des autres
37:07c'est qu'il y a toujours
37:08cette volonté aussi
37:09de cette guerre
37:09entre guillemets
37:10de communication
37:11chaque camp
37:12qui explique
37:13qu'il va éradiquer l'autre
37:14qu'ils vont aller jusqu'au bout
37:15on voit bien que le cessez-le-feu
37:17semble s'éloigner
37:19si tenté qu'il ait été proche
37:20d'ailleurs
37:20Alors
37:21sous peine de vous contredire
37:23on dirait récemment
37:25que ça commence à prendre
37:26ce cessez-le-feu
37:27on arrive à parler
37:29de 60 jours
37:30et le Hamas
37:31s'ouvre
37:32à l'idée
37:33de garantie américaine
37:34qui lui permettrait
37:36de ne pas
37:37annihiler
37:37pendant les 60 jours
37:38ni après
37:39et avec bien sûr
37:41libération
37:42de ces malheureux otages
37:44qui croupissent
37:45de manière déraisonnée
37:47et cruelle
37:48et qui n'ont rien à voir
37:50avec tout ceci
37:51donc voilà
37:52ce qui se profile
37:54maintenant
37:54qu'est-ce qu'on peut dire
37:56de Netanyahou
37:57il veut annihiler
37:58le Hamas
37:58le Hamas a toujours
38:00voulu l'annihiler lui
38:01mais on ne les entend
38:03même plus le dire
38:04parce que ce n'est pas
38:05très intéressant
38:06ils n'ont pas changé
38:07leur orientation
38:09d'un iota
38:10et ils n'acceptent
38:11même pas
38:12d'être exfiltrés
38:13pour que la guerre
38:14s'arrête
38:14ils sont
38:15dans une opération
38:16suicide
38:17Gérald Olivier
38:18on est dans une séquence
38:19quand même très très importante
38:21parce que
38:22Netanyahou sera à Washington
38:23je crois que c'est lundi
38:24c'est lundi
38:24exactement
38:24et donc il y aura
38:26des discussions
38:27il y a en effet
38:27pour moi
38:28le cessez-le-feu
38:29de 60 jours
38:29il avait été acquis
38:31ou acté
38:32où on avait au moins
38:32un accord tacite
38:33des deux camps
38:34et le discours
38:36de Netanyahou
38:36tenait à rassurer
38:37sa propre base
38:38enfin cessez-le-feu
38:39mais l'objectif final
38:40n'a pas été abandonné
38:41c'était ça le sens
38:42de son discours
38:43par contre là
38:44Donald Trump
38:44il est pris
38:44dans une séquence intérieure
38:46parce que la fameuse loi
38:47dont parlait Harold
38:48il y a quelques minutes
38:48elle est très importante
38:49elle doit être votée
38:50aujourd'hui
38:51demain c'est la fête nationale
38:52aux Etats-Unis
38:53si la loi est votée
38:54et aujourd'hui
38:56demain ce sera
38:56une grande célébration
38:57et à partir de la semaine prochaine
38:59Donald Trump
39:00pourra s'impliquer
39:00dans d'autres dossiers
39:01dont le dossier international
39:02dont le Proche-Orient
39:04où il veut
39:04rappelons-le
39:05être un faiseur de paix
39:06donc la séquence est importante
39:08et en dépit du discours
39:11de monsieur Netanyahou
39:12on est plutôt
39:12sur une désescalade
39:14actuellement
39:14que sur autre chose
39:16on va voir comment ça va se passer
39:17ça reste précaire
39:18mais on est plutôt
39:19sur une phase de désescalade
39:21avec un rendez-vous
39:22effectivement qui est important
39:23c'est lundi
39:24vous y faisiez référence
39:25cette rencontre
39:27entre Donald Trump
39:28et Benjamin Netanyahou
39:29on verra dans un instant
39:29d'ailleurs la réaction
39:30de Donald Trump
39:31avec des discussions
39:32en tout cas
39:32qui se poursuivent
39:34à voir évidemment
39:34comme vous le disiez
39:35en revanche ce que ça donne
39:36lundi dans la journée
39:37je pense qu'il y a vraiment
39:38deux visions maintenant
39:39qui s'opposent
39:40entre les américains
39:40et les israéliens
39:41c'est en apparence
39:42ils sont alliés
39:44et ils soutiennent
39:44le même objectif
39:46mais concrètement parlant
39:47je pense que
39:48vous avez parfaitement raison
39:50de le dire
39:50les américains ont une idée
39:51de pacification
39:52et d'arrêt de la guerre
39:53et de trêve
39:54il l'avait promis
39:55dès sa campagne
39:55voilà
39:56mais de l'autre côté
39:58vous avez également
39:58Netanyahou
39:59qui joue toute sa carrière
40:00historique
40:01qui dès le départ
40:02c'était l'éradication
40:03de la république islamique d'Iran
40:05et le danger
40:06qu'elle représente
40:06et également
40:07l'éradication
40:09du Hamas
40:10depuis le 7 octobre
40:11et sur ces deux dossiers
40:13Netanyahou
40:13ne peut pas transiger
40:14en fait
40:15il en va
40:15de toute sa carrière politique
40:17et au-delà
40:19de ça
40:19ce qu'en fait
40:20souvent dans les médias
40:21en France
40:21on résume
40:22en fait on dit
40:23qu'il n'y a que Netanyahou
40:24qui pense comme ça
40:25mais en réalité
40:26la majorité
40:27de la population israélienne
40:28aujourd'hui
40:29souhaite
40:29la chute
40:30du régime
40:31en Iran
40:32et l'éradication
40:33du Hamas
40:33c'est quelque chose
40:34qui est majoritaire
40:35au sein de la société
40:35israélienne
40:36parce que la société
40:37israélienne
40:38de la même manière
40:39que les chrétiens au Liban
40:41les druzes en Syrie
40:42et même les alawis
40:43aussi en Syrie
40:44et ailleurs
40:44toutes ces minorités
40:45se sentent en danger
40:46dans leur existence même
40:47et donc
40:48c'est un combat
40:49de survie
40:50qu'elles sont en train
40:51de mener
40:52et donc
40:53je ne vois pas
40:54Netanyahou
40:55réellement
40:55céder
40:56par rapport
40:57à ces lignes rouges
40:58qu'il a
40:59mais également
40:59que sa société
41:00a
41:00la société israélienne
41:02qui partage
41:02ses objectifs
41:04et donc
41:04même si
41:05Donald Trump
41:06a
41:06de son côté
41:08il veut faire attention
41:09à sa base
41:10à son opinion publique
41:11de l'autre côté
41:12Netanyahou aussi
41:13et donc il y a quand même
41:14un certain désaccord
41:15entre les deux
41:16les deux parties
41:17qui sont censés être
41:18amis et alliés
41:19je voudrais qu'on regarde
41:20justement ce que disait
41:21Donald Trump
41:22sur ses réseaux sociaux
41:24à propos
41:24de la situation
41:26il disait
41:27ceci
41:27Israël a accepté
41:28les conditions nécessaires
41:29pour finaliser
41:30le cessez-le-feu
41:30de 60 jours
41:31au cours duquel
41:32nous travaillerons
41:33avec toutes les parties
41:33pour mettre fin à la guerre
41:34les Qataris
41:35et les Égyptiens
41:36qui ont travaillé
41:36d'arrache-pied
41:37pour contribuer à la paix
41:38présenteront
41:39cette proposition finale
41:40j'espère
41:40pour le bien
41:41du Moyen-Orient
41:42que le Hamas
41:42acceptera cet accord
41:43car la situation
41:44ne s'améliorera pas
41:45elle ne fera qu'empirer
41:46effectivement
41:46Paul Hamard
41:47avec deux questions
41:47premièrement
41:48peut-on négocier avec le Hamas
41:50et peut-on négocier avec un groupe terroriste
41:51on connaît évidemment
41:52le manque de fiabilité
41:53et surtout
41:53dans le cas
41:54d'une reconnaissance
41:55de l'état de Palestine
41:56comment être sûr
41:56que le Hamas
41:57justement
41:57ne soit pas
41:58à la tête
41:58d'un certain nombre
41:59d'organisations
42:00vous avez tout dit
42:01on ne peut pas négocier
42:03avec une entité terroriste
42:06et j'ajouterai
42:06ce que vient de dire Michel
42:08est très important
42:08et très pertinent
42:10sur l'instinct de survie
42:12des minorités
42:13aux proches
42:13et au Moyen-Orient
42:14c'est essentiel
42:15pour comprendre
42:16la situation là-bas
42:17et parfois dans les médias
42:18ce qui n'est pas le cas ici
42:19on fait porter
42:20toute la responsabilité
42:21de la situation
42:21sur les épaules de Netanyahou
42:23et on ne veut pas comprendre
42:24cette menace existentielle
42:26pour non seulement
42:27les Israéliens
42:28mais vous l'avez très bien dit
42:29Michel
42:29pour toutes les minorités
42:31on ne peut pas négocier
42:32et on ne verra plus clair
42:33qu'à partir d'un seul moment
42:34le jour où le Hamas
42:36voudra bien libérer
42:38les otages
42:38parce que le Hamas
42:39comme l'Iran
42:40comme l'Algérie
42:42comme toutes les organisations
42:43ou états islamistes
42:44se comportent
42:45d'une façon totalitaire
42:47ils ne veulent pas
42:48de minorités
42:49dans les espaces
42:50qu'ils dirigent
42:50dans les espaces
42:51qu'ils réjambent
42:52si on ne comprend pas ça
42:53en Europe
42:54on ne comprendrait rien
42:55à les situations
42:56au Moyen-Orient
42:56Xenia avec
42:58effectivement toujours
42:59et ça
42:59Benyamin Zaniaou
43:00n'a eu de cesse
43:00de le rappeler
43:01vous le redisiez à l'instant
43:02s'il y a libération
43:04des otages
43:05et bien la guerre
43:05se termine
43:06c'est à dire
43:06qu'il a toujours été
43:07très clair en tout cas
43:08sur cet objectif
43:09et sur cette stratégie
43:10écoutez moi
43:11j'étais en train
43:12de réfléchir
43:13pendant que vous avez
43:14discuté
43:15ça
43:15qu'est-ce qu'il fait
43:16vraiment pour libérer
43:17les otages
43:18peut-être les objectifs
43:20vraiment
43:20ne sont pas les otages
43:21mais l'élimination
43:22de la république
43:23islamiste d'Iran
43:24et les otages
43:25sont vraiment secondaires
43:26je ne sais pas
43:27je ne sais pas
43:28mais
43:28ça se dit en Israël
43:29comme vous dites
43:30c'est une analyse
43:31qui se fait souvent
43:32ce que vous dites
43:33ça va ?
43:34oui
43:34avec le problème
43:36d'une guerre
43:36qui a plusieurs objectifs
43:37et où
43:38c'est ce qu'on dit aussi
43:39depuis malheureusement
43:40le 7 octobre
43:41c'est que parfois
43:42il y a plusieurs objectifs
43:43qui entre eux
43:43sont presque incompatibles
43:45finalement
43:45oui
43:46ou qui s'éclipsent
43:47les uns les autres
43:48donc c'est pour ça
43:49qu'il y a quelques jours
43:50dans les grands journaux
43:51on commençait à se demander
43:53est-ce que Netanyahou
43:54a oublié les otages
43:55est-ce qu'il pense qu'à l'Iran
43:56je dirais
43:59que c'est presque inévitable
44:00puisqu'il a deux fronts
44:01qui
44:01même s'ils sont liés
44:03de manière un peu lointaine
44:04ils ne sont pas liés
44:05au jour le jour
44:06il y a aussi une analyse
44:07oui
44:08il y a aussi une analyse
44:10qu'en fait
44:10Netanyahou a miso
44:11à cette guerre
44:12parce que sinon
44:13il n'était plus au pouvoir
44:14et en fait
44:14ça lui permet
44:15de continuer
44:15politiquement
44:16on le disait ça
44:16mais maintenant
44:17les accusations
44:19sont en train de fondre
44:20est-ce que vous êtes d'accord
44:21je ne sais pas
44:22absolument
44:23oui en fait
44:24je ne pense pas
44:27qu'il ne faut regarder
44:28que le côté Netanyahou
44:29il faut regarder aussi
44:29le côté Hamas
44:30parce que Mahmoud Abbas
44:32lui-même a dit
44:32fils de chien
44:34libérez les otages
44:35et la guerre s'arrête
44:36et donc c'est le Hamas
44:37qui ne libère pas
44:37ces otages finalement
44:38et donc la guerre continue
44:39parce que lui
44:40ne les libère pas
44:40et là ce que je dis
44:42ce n'est pas
44:43les Israéliens
44:44qui le disent
44:44c'est Mahmoud Abbas
44:45le chef de l'autorité
44:46palestinienne
44:47qui le dit
44:47et donc on se pose
44:48quand même la question
44:49de pourquoi est-ce que
44:50le Hamas
44:50après je ne sais plus
44:52combien de jours
44:52on est à plus de 600 jours
44:53depuis le 7 octobre
44:55conserve encore
44:5650 otages
44:58dont 30 corps
44:58je veux dire
44:59pourquoi vous ne les libérez pas
45:00et encore une fois
45:01si Mahmoud Abbas
45:03le dit lui-même
45:04enfin qui nous sommes
45:05pour être plus royaliste
45:06que le roi
45:06pour terminer
45:07Paul Lamar
45:07mais c'est la deuxième partie
45:08de votre question
45:09qu'on n'a pas abordée
45:10sur la création possible
45:11d'un État palestinien
45:12la plupart des Israéliens
45:14étaient favorables
45:14qui a torpillé
45:16les accords d'Oslo
45:17en grande partie
45:18le Hamas
45:19une partie de l'extrême droite
45:20israélienne
45:20il ne faut pas l'oublier
45:22mais les Israéliens
45:23étaient favorables
45:24et quand on voit
45:25ce qu'ont fait
45:26les terroristes du Hamas
45:27avec une partie de la population
45:28ils étaient plusieurs
45:29milliers
45:30à entrer dans les kibbutz
45:31qu'ont-ils fait ?
45:32ils ont tué
45:32assassiné
45:33violé
45:34des pacifistes
45:35là-bas vous savez
45:37comment on les appelle
45:37des gauchistes
45:38ce sont des gauchistes
45:39israéliens
45:40qui ont été
45:40assassinés
45:41torturés
45:42violés
45:42par le Hamas
45:44qui a bien dit
45:44son intention
45:45du fleuve
45:46jusqu'à la mer
45:47et quand on sait
45:48parce qu'on le sait
45:50que le Hamas
45:50a gangrené
45:51aujourd'hui
45:51la Cisjordanie
45:52avec d'autres
45:53entités terroristes
45:54comme le djihad islamique
45:55quand on sait
45:56qu'ils ont pris pied
45:57en Cisjordanie
45:58et qu'ils sont à l'origine
45:59de la plupart des attentats
46:00comment voulez-vous
46:01que les Israéliens
46:01qui ont été traumatisés
46:03par le 7 octobre
46:04acceptent aujourd'hui
46:05le timing est mauvais
46:06aujourd'hui le timing
46:07évidemment à terme
46:08il faut espérer
46:09la création
46:09d'un état palestinien
46:10mais le timing
46:11n'est pas le bon
46:12aujourd'hui
46:12Gérald
46:13et puis
46:13de manière très simple
46:14vous avez parfaitement raison
46:15mais c'est ce qui explique
46:17le lien avec l'Iran
46:18parce que sans l'Iran
46:19le Hamas n'existe pas
46:20le djihad islamique
46:21n'existe pas
46:22etc etc
46:22donc la solution
46:24pour Netanyahou
46:25elle se trouve en partie
46:26à Téhéran
46:26et elle passe par un changement
46:28de régime
46:28tout à fait
46:28cette fois le dernier mot
46:29il y a également
46:31le Qatar
46:31qui les soutient aussi
46:32au Hamas
46:34et le fait aussi
46:35que le Hamas
46:35est en train de demander
46:36en échange
46:36la libération
46:37des otages israéliens
46:38la libération
46:39de prisonniers du Hamas
46:40qui sont libérés
46:42en Cisjordanie
46:43et donc renforcent
46:43leur rang militaire
46:44en Cisjordanie
46:45et donc créent
46:46un front très important
46:47contre Israël
46:48en Cisjordanie
46:48donc en fait
46:49Israël
46:49au lieu de se terminer
46:51du problème Gaza
46:51ils sont en train
46:52de fait de cette négociation
46:54avoir un deuxième problème
46:55qui est la Cisjordanie
46:56et on va parler
46:57puisque justement
46:58on évoquait
46:59un certain nombre
46:59parfois de fake news
47:00et c'est notamment vrai
47:01sur l'aide humanitaire
47:03qui arrive ou non
47:04à Gaza
47:05on va faire le point
47:05justement avec vous
47:07Harold Eman
47:07précisément
47:08où en est-on
47:09justement de cette
47:10aide humanitaire ?
47:12Alors depuis que
47:13l'UNRWA
47:14ne peut plus exercer
47:15c'est-à-dire
47:16l'agence de l'ONU
47:18qui a été créée
47:19en 1949
47:20par là
47:21pour venir en aide
47:23aux déplacés
47:23du conflit
47:24dans l'ancien
47:25mandat britannique
47:26et s'appliquer
47:28aux juifs
47:28et aux arabes
47:29notamment
47:29mais bon
47:30côté israélien
47:31on n'a pas accepté
47:32cette aide
47:32jusqu'à aujourd'hui
47:34presque
47:34c'est lui qui donnait
47:36la nourriture
47:38et l'éducation
47:38et les services de base
47:39à tous les palestiniens
47:40réfugiés
47:41partout
47:41au Liban
47:42en Jordanie
47:43et à Gaza
47:45et ailleurs
47:46donc voilà
47:47ils n'existent plus
47:48à Gaza
47:48Israël
47:49le gouvernement
47:51les a interdits
47:52et il y avait
47:53un vide
47:55donc le programme
47:56alimentaire mondial
47:57de l'ONU
47:58que vous voyez sur la carte
47:59avait quand même
47:59un point de distribution
48:00mais il n'avait plus
48:01de personnel
48:01pour distribuer
48:02et l'UNRWA
48:03était gangrénée
48:04par le Hamas
48:05et l'UNRWA lui-même
48:06ne reconnaît même pas
48:08qu'il y ait même
48:08un seul Hamas
48:10dans ses rangs
48:10ça ça m'a vraiment étonné
48:12ils auraient pu dire
48:13oui à 10, 12, 16
48:14je ne sais pas
48:15genre personne
48:16personne
48:17ne nous a convaincus
48:19aucun dossier
48:19nous a convaincus
48:20voire moi j'ai vu
48:20le dossier
48:21au bout de deux minutes
48:23vous me dites
48:23au moins
48:23il y en a au moins
48:24un là-dedans
48:24qui est Hamas
48:25bon alors
48:26c'est un groupe américain
48:27qui s'appelle
48:28Gaza Humanitarian Foundation
48:30la fondation humanitaire
48:31de Gaza
48:32qui est menée
48:33par un certain
48:33Johnny
48:34Moore
48:35il est révérend
48:36il est évangéliste
48:37et il a mené
48:38Donald Trump
48:39à la religion
48:39en quelque sorte
48:41j'exagère à peine
48:41et c'est lui
48:43qui gère
48:44cette ONG
48:45qui existait
48:46qui a été créée
48:47il y a un an
48:48c'est strictement américain
48:49et qui a amené
48:50beaucoup de repas
48:5150 millions
48:52disent-ils
48:52alors PIC
48:53c'est des repas familiaux
48:55donc il faut les multiplier
48:55par 4
48:56nombre de repas
48:57et ils arrivent
48:58à les distribuer
48:59sur 4 points
48:59qu'on a vu tout à l'heure
49:00mais voilà
49:01ils sont décriés
49:02parce qu'ils utilisent
49:03des gardes privés
49:04des mercenaires
49:05disent certains
49:06et que parfois
49:07la foule arrive
49:08et n'arrive pas
49:09au point exact
49:10et essaye de les déborder
49:11et puis il y a eu des tirs
49:12et il y a eu des morts
49:13malheureusement
49:14à Gaza
49:15il y a eu des morts
49:16tout le temps
49:16tout le temps
49:16tout le temps
49:17chez les Gazaouis
49:18tous les jours
49:19donc voilà
49:20ce qui se passe
49:21et cette organisation
49:23est décriée par l'ONU
49:24qui vient de faire un rapport
49:25à l'instant
49:26qui a été publié
49:28à quelques minutes
49:28pour dire que
49:29ce GHF
49:31Gaza Humanitarian Foundation
49:33est non seulement
49:34nul
49:34mais devrait être
49:36poursuivi en justice
49:36voilà
49:37on en est
49:37alors que pour l'instant
49:39c'est la seule chose
49:39qui donne à manger
49:40au Gazaouis
49:42Merci beaucoup Harold
49:43pour toutes ces précisions
49:44pour les quelques minutes
49:45qui nous restent
49:46avant la fin de cette émission
49:47je voudrais vous parler
49:48de cette nouvelle idée
49:49de Donald Trump
49:50je ne sais pas
49:51si vous l'avez vu
49:51passer ou pas
49:52construire une prison
49:54en plein coeur
49:55des marécages de Floride
49:56pourquoi me direz-vous
49:57parce que
49:58le centre de détention
49:59va être entouré
49:59d'alligators
50:00de serpents
50:01et que donc
50:02ça évite les évasions
50:03et qu'il n'y a pas besoin
50:04de les payer
50:05dit Donald Trump
50:06regardez
50:06on écoute d'abord
50:07Donald Trump
50:08et puis on dit un mot
50:08avec mes invités
50:09Les serpents sont rapides
50:11mais les alligators
50:13encore plus
50:13nous allons leur apprendre
50:15à fuir un alligator
50:16s'il s'échappe de prison
50:17comment s'enfuir
50:19ne courez pas
50:20en ligne droite
50:20courez comme ça
50:22et vous savez quoi
50:24vos chances
50:25augmentent d'environ 1%
50:26Gérald Olivier
50:28alors là on pourrait
50:28presque en rire
50:29c'est très sérieux
50:30c'est une prison
50:30qui a été construite
50:31en temps record
50:32quand nous on n'arrive
50:33pas à en construire
50:34sur 10 ans
50:34en une semaine
50:35la prison est faite
50:37et c'est un peu
50:37du Donald Trump
50:38dans le texte
50:38il dit
50:39je sais que c'est
50:39controversé
50:40je m'en fiche totalement
50:41c'est pas n'importe
50:42quelle prison
50:42c'est un centre
50:43de détention
50:44destiné aux migrants
50:45criminels
50:46les plus sérieux
50:47les plus cruels
50:49qui ont déjà
50:50des condamnations
50:51les plus lourdes
50:51en attente
50:52d'être déportés
50:53vers un 3ème pays
50:54ou leur pays d'origine
50:55donc c'est pas un centre
50:56de détention
50:57où les gens vont rester
50:57longtemps
50:58c'est une sorte
50:58de centre intermédiaire
50:59et disons qu'il était
51:00pratique en effet
51:01de le bâtir
51:02au milieu des Everglades
51:04pour ceux qui connaissent
51:05un peu la région
51:06même qui ne la connaissent pas
51:06les Everglades
51:07c'est un immense marécage
51:09au coeur de la Floride
51:10il fait une température infernale
51:12il y a des moustiques partout
51:13en plus
51:13avant même les alligators
51:14c'est un endroit
51:15qui n'est pas très sympathique
51:17et donc en effet
51:18il y a une faune locale
51:19c'est un parc national
51:20donc vous avez une faune
51:21qui a été entretenue
51:22et comme vous êtes
51:23au milieu des marécages
51:24chercher à partir à pied
51:25c'est pas une très bonne idée
51:26donc c'est un centre
51:27de détention
51:28où la nature
51:29va servir de garde
51:30on voit en tout cas
51:31qu'il assume
51:32il en rigole
51:33il dit totalement
51:33toute décontraction
51:34va leur apprendre
51:35à fuir les alligators
51:36alors il faut courir
51:37de travers
51:39on sait d'où vient
51:39Donald Trump
51:40de la télé-réalité
51:41vous savez que
51:41je passe sous le couvert
51:42de mes amis américains
51:44moi j'ai vécu aux Etats-Unis
51:45donc ce pays me passionne
51:46et ils adorent ces films-là
51:47où on envoie des candidats
51:48à la survie dans la jungle
51:49et ben voilà
51:50c'est Donald Trump
51:51tout craché
51:51alors à l'outrance
51:53perçue comme telle
51:54s'oppose à une autre outrance
51:55quand on parle
51:56d'alligators en juge
51:57c'est quand même un peu trop
51:58c'est tout de même pas
51:58les camps de la mort
51:59oui évidemment
52:00et puis surtout
52:00on rappelle qu'il n'est pas question
52:02d'envoyer les gens
52:02vers les alligators
52:03c'est en cas d'évasion
52:04évidemment qu'ils seront confrontés
52:05qu'on soit bien clair
52:06qu'on voit n'importe quoi
52:07sur les réseaux sociaux
52:08parfois
52:09Michel Fayette
52:10ce qui est vrai
52:11c'est que Donald Trump
52:12notamment sur la politique
52:13migratoire sécuritaire
52:14est très attendu
52:15et que donc il sait
52:16qu'il n'a pas de temps à perdre
52:17il avait dit qu'en 100 jours
52:18il allait régler beaucoup de choses
52:19il faut qu'il continue
52:20à passer la seconde
52:22et qu'il arrive à avoir aussi
52:23des résultats
52:24encore plus de résultats
52:25mais en tout cas
52:28il a fait un show à l'OTAN
52:30il en en fait un encore aujourd'hui
52:32enfin il parle vraiment
52:33à son opinion publique
52:34et je pense qu'on arrive bientôt
52:36aux élections mid-terme
52:38et il veut bien se montrer
52:40en termes de
52:40c'est vrai de résultats
52:41mais plus encore que cela
52:43la com
52:43et il fait le travail
52:46entre guillemets
52:47mieux que tout autre avant lui
52:49en termes d'image
52:50en termes de com
52:51il est vraiment
52:52un modèle pour les américains
52:54oui et il sait qu'il a sa base
52:55derrière lui
52:56oui bien sûr
52:57un, fermer la frontière
52:58c'était une de ses promesses
53:00de campagne
53:00le pays est largement
53:01dernière
53:02deux, expulser
53:04déporter
53:05les migrants clandestins
53:07c'était aussi une promesse
53:08de campagne
53:09et le pays est largement
53:10derrière
53:10donc là il est sur un terrain
53:11très favorable
53:12et Aksania avec même l'idée
53:14d'aller plus loin
53:14il propose d'expulser
53:15des criminels
53:16qui auraient été naturalisés
53:17américains
53:18mais en se disant
53:18c'est pas parce qu'ils ont été
53:19naturalisés
53:20qu'on doit avoir un traitement
53:22particulier
53:22ce sont des personnes
53:23qui sont panées chez nous
53:23qui ont commis un crime
53:24et bien on va les renvoyer
53:26je pense que
53:27ce que vous avez dit
53:29c'est une façon
53:30de communication
53:31il est probablement
53:33inspiré aussi
53:33par Salvador
53:34il est en prison
53:36il va peut-être
53:36envoyer
53:37eux à Salvador
53:39qui sait
53:39mais un peu à la Trump
53:41il parle pas seulement
53:42à ses électeurs
53:43mais aussi
53:44à les immigrants
53:45il les fait peur
53:46en fait
53:47c'est une façon
53:47de prévention
53:49je pense
53:50après on verra
53:51ce qui sera fait
53:52mais oui
53:54qu'est-ce que je peux dire
53:54c'est Trump
53:55il est très extravagant
53:56avec pour terminer
53:58un mot Harold
53:59effectivement aussi
53:59un Donald Trump
54:00qui a fait une campagne
54:00très agressive
54:02très volontariste
54:02sur les questions
54:03d'immigration
54:04de sécurité
54:05comme on le disait
54:05et qui donc veut montrer
54:07que ce qu'il avait dit
54:08pendant ces mois de campagne
54:09il tente de le mettre en place
54:10oui mais je ne me souviens pas
54:12de l'avoir entendu parler
54:14de la dénaturalisation
54:16c'est de ça qu'il parle
54:17s'il veut les expulser
54:19mais il faut les dénaturaliser
54:21avant
54:21et donc
54:22ils n'ont pas expliqué
54:24son gouvernement
54:25comment dénaturaliser
54:27en quelques jours
54:28normalement
54:28vous êtes citoyen américain
54:31jusqu'à la preuve du contraire
54:33donc c'est une procédure judiciaire
54:35donc moi je n'imagine absolument pas
54:37je crois que c'est une de ses propositions
54:38qui soit la moins faisable
54:41avec la rapidité qu'il imagine
54:43merci beaucoup
54:45à tous les cinq
54:45d'avoir été les invités
54:46de cette heure inter
54:48tout de suite
54:48vous retrouvez évidemment
54:49Laurence Ferrari et ses invités
54:50pour Punchline
54:51bonne soirée à vous sur CNews
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