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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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Transcription
00:00Il est quasiment 20h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:04Je vous présente les invités dans un instant, mais avant cela c'est le point sur l'information.
00:08Avec Isabelle Piboulour, bonsoir Isabelle.
00:10Bonsoir Eliott, bonsoir à tous.
00:12Neuvième jour de guerre entre Israël et la République islamique d'Iran.
00:16Le président iranien refuse l'arrêt des activités nucléaires, quelles que soient les circonstances.
00:21Lors d'un appel avec Emmanuel Macron, Massoud Pézechkian a assuré que la riposte contre Israël serait encore plus dévastatrice.
00:27L'Etat hébreu, lui, affirme avoir tué trois commandants des gardiens de la révolution.
00:33Des sites militaires et nucléaires ont été frappés.
00:36En France, 16 départements toujours en vigilance orange canicule avec des températures dépassant les 35 degrés.
00:42Un retour progressif de la fraîcheur est attendu par l'ouest dans la soirée.
00:46EDF prévient de possibles baisses de production d'électricité dans le parc nucléaire dès lundi.
00:52Et puis prudence en ce jour de fête de la musique.
00:54Notez que la consommation d'alcool a tendance à très vite déshydrater.
00:59Et puis justement, en ce 21 juin, le président de la République s'est dit favorable à une candidature de la French Touch à la liste du patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO.
01:10La French Touch réunit les grands noms de la musique électro-française comme Daft Punk ou Justice.
01:14Pour ne citer que, dans un entretien à la radio musicale FG, Emmanuel Macron dit vouloir prendre exemple sur l'Allemagne où la techno berlinoise a intégré la liste du patrimoine immatériel en 2023.
01:25Voilà une information essentielle. Merci beaucoup Isabelle Piboulot.
01:30Gérald Olivier est avec nous, spécialiste des Etats-Unis et journaliste.
01:33Cher Gérald, bonsoir.
01:35Jean-Sébastien Ferjou, Joachim Lefloc, Imad, merci à tous les deux d'être là comme chaque samedi soir.
01:40Julien Drey fait des heures sup. Vendredi soir, samedi soir et évidemment demain, face au chevalier blanc Gilles-William-Golnadel, on vous attend demain à 19h.
01:49Moi je peux m'en aller alors.
01:50Ah bah non, vous restez bien évidemment. Vous êtes en train de régler la mire pour dimanche 19h.
01:57Paul Amart est avec nous et Chaparrak Sallé, merci d'être présente sur ce plateau.
02:01Vous êtes avocate et cofondadrice de l'association Femmes Azadi.
02:05On parlera évidemment en longueur de l'Iran, de la République islamique d'Iran et de la guerre actuellement après neuf jours d'affrontement.
02:13Mais avant cela, je voulais quand même revenir sur une actualité française puisque vous savez que ce soir c'est la fête de la musique et d'une fête familiale ouverte.
02:22Souvent c'est la première fête où les adolescents vont. C'est un plaisir de pouvoir partager ce moment-là.
02:29Eh bien il est synonyme de menace, menace multiple.
02:32Il y a une menace terroriste, vous avez aussi une menace de violences urbaines et menace pour les femmes qui vont participer avec des groupes qui sont très présents sur les réseaux sociaux
02:42en disant aux femmes qui veulent participer aux fêtes de la musique, faites attention à vous, protégez-vous, alertez vos amis, ne sortez pas seuls.
02:51Voilà la situation dans laquelle aujourd'hui on va organiser la fête de la musique.
02:55Il y a un dispositif de sécurité qui est XXL, plus de 50 000 policiers et gendarmes mobilisés dans toute la France.
03:01Tanguy Hamon nous explique tout.
03:04La fête de la musique va se dérouler ce soir dans un contexte d'extrême vigilance de la part des forces de l'ordre.
03:10Dans un télégramme envoyé au préfet, Bruno Retailleau liste trois types de menaces principales.
03:16La première est la menace terroriste à un niveau très élevé selon les propres mots du ministre de l'Intérieur.
03:22Puis vient la délinquance d'opportunités ou celles liées à l'alcool.
03:26On parle là de vol, d'agression, de dégradation.
03:30Enfin, il est également possible que des violences urbaines se déclenchent dans certains quartiers pour faire face à ces risques.
03:37Les autorités sont appelées à prendre des arrêtés pour interdire le port de pétards ou de produits inflammables,
03:43à détecter les comportements à risque dans les zones de rassemblement,
03:47ou encore à déployer des dispositifs anti-voiture-béliers.
03:51Une présence visible sur le terrain doit permettre de dissuader les attaques terroristes.
03:56Les militaires de l'opération Sentinelle vont, eux, être déployés sur les lieux et édifices les plus sensibles
04:03ou ceux qui sont les plus fréquentés.
04:05Le tout, demande Bruno Retailleau, en respectant au maximum le caractère festif de l'événement.
04:12Justement, Bruno Retailleau, qui était au Salon du Bourget cet après-midi,
04:16a réagi sur ces différentes menaces. Écoutons-le.
04:19Ce week-end, on va mobiliser pour tout le territoire national plus de 50 000 forces de sécurité intérieure,
04:28qu'ils soient policiers, qu'ils soient gendarmes.
04:30Sur Paris, ce sera 6 000.
04:32Ce sera 6 000, donc ce sont des dispositifs très très importants.
04:36Et à côté de ces dispositifs de force de l'ordre,
04:39on a évidemment des aspects plus traditionnels qui nous permettent de sécuriser,
04:45notamment les manifestations festives ou les rassemblements,
04:49avec des périmètres de sécurité particuliers qui nous autorisent à faire des fouilles.
04:55Évidemment, là encore, lorsqu'il y a des manifestations, des concerts,
04:59un certain nombre de dispositifs, par exemple, anti-béliers,
05:02pour éviter que des voitures viennent heurter des foules, etc.
05:07Et avant de vous donner la parole, un dernier mot de Bruno Retailleau,
05:11qui fait le parallèle et la différence entre les menaces autour de la fête de la musique
05:15et ce qui s'est passé au niveau des émeutes post-victoire du Paris Saint-Germain en Ligue des Champions.
05:22Le public fête de la musique, traditionnellement,
05:24est un public beaucoup plus calme, familial,
05:29vraiment festif, qui ne cherche pas la violence pour la violence.
05:32Là, on a eu affaire à ce que j'ai appelé des barbares,
05:34et je maintiens, c'est-à-dire des gens pour lesquels tout est prétexte à la violence,
05:41à la haine anti-flics, pour voler, pour piller, pour blesser parfois aussi.
05:48Donc on n'est pas sur le même public, mais on est très attentifs,
05:51parce qu'on sait que ce public-là est toujours présent.
05:54D'abord sur la menace terroriste,
05:58et il faut bien comprendre que les guerres au Proche et au Moyen-Orient,
06:02la situation, la guerre contre le Hamas,
06:05la guerre contre la République islamique d'Iran,
06:07aujourd'hui, alimentent cette cible qu'est la France, Paul Amard ?
06:12Absolument, et pour des raisons à la fois,
06:15et vous avez eu raison de parler des filles tout à l'heure,
06:17et de la vigilance qu'on leur demande,
06:19à la fois religieuse et politique.
06:21N'oublions pas que l'attentat le plus meurtrier en France a eu lieu où ?
06:24Au Bataclan, là où des Français s'étaient réunis pour écouter de la musique.
06:31Attentat meurtrier sur la promenade des Anglais à Nice,
06:34là où il fêtait le 14 juillet, je crois.
06:37C'est ça, bien sûr.
06:38Donc je n'exclus pas effectivement,
06:40et Bruno Retailleau et l'État ont raison d'être extrêmement vigilants,
06:44qu'il y ait ce soir, malheureusement, des émeutes.
06:46Il y a deux mots en arabe, khlam et halal.
06:50Khlam, c'est péché. Halal, c'est permis.
06:53Cette musique-là, cette façon de danser, de se vêtir, c'est khlam, c'est péché.
06:58Et donc, il ne faut pas exclure effectivement que des gens complètement tordus
07:01se livrent à des actes de violence.
07:03Et il y a une autre raison conjoncturelle, politique,
07:06à chaque fois que l'Iran a été en difficulté, attentat.
07:09Il y a eu une vague d'attentats meurtriers en France dans les années 80.
07:13Il y a eu l'attentat du Drakkar au Liban, commis par le Hezbollah,
07:16sur ordre de Téhéran.
07:17Donc, il n'est pas exclu que l'Iran tente quelque chose
07:20pour tenter à la fois de faire diversion et de déstabiliser.
07:23Jean-Sébastien Fergeon.
07:25En tout cas, il y a des menaces qui sont exprimées par l'Iran,
07:29effectivement, mais qui sont exprimées en sous-main,
07:31qui sont exprimées de manière détournée.
07:33Mais souvenez-vous, je crois l'avoir déjà évoqué sur votre plateau,
07:35au moment de la chasse aux Juifs qu'il y a eu à Amsterdam,
07:38en décembre dernier, quand il y a eu le match Maccabi-Telaviv
07:41contre l'Ajax d'Amsterdam.
07:43Les chaînes Télégram, qui étaient proches des gardiens de la Révolution,
07:46avaient revendiqué, et en disant,
07:47mais regardez, si vous ne retenez pas Israël,
07:49regardez ce que nous sommes capables de faire ici.
07:51Parce que c'est aussi cette menace-là.
07:52Les Iraniens savent très bien qu'ils ne peuvent rien faire
07:54contre Donald Trump, ou avec Donald Trump.
07:56Ils savent très bien qu'ils ne vont pas dissuader
07:58Benjamin Netanyahou de continuer ses frappes.
08:01Ils pensent que l'Europe, et ce n'est pas les seuls,
08:03d'ailleurs, ça a été terrorisé par un certain nombre d'islamistes,
08:05l'Europe, est le maillon faible, le ventre mou,
08:09en quelque sorte, de l'Occident,
08:10et en disant, nous sommes capables de mettre le feu chez vous,
08:12essayez-vous de retenir Israël.
08:14Alors, est-ce qu'ils auraient intérêt à faire quelque chose
08:17dès ce soir ?
08:18Ça, c'est une toute autre question,
08:19parce qu'on voit bien que là,
08:20ils essaient de jouer sur la carte européenne
08:22pour précisément gagner du temps.
08:23Oui, enfin, à tel point que le président iranien
08:26de la République islamique d'Iran,
08:28aujourd'hui, dit, on poursuit
08:29le nucléaire.
08:32Oui, entre telles illusions.
08:34Et les Iraniens, ils présentent les Iraniens
08:36désormais comme des guerriers.
08:38Mais, cette menace terroriste
08:40et cette menace sécuritaire,
08:43de manière plus générale,
08:44est prise très au sérieux
08:46par les forces de l'ordre
08:47et par le premier flic de France,
08:49puisqu'il y a de déployés
08:5150 000 policiers et des gendarmes en France.
08:54Jean-Hakim ?
08:54Elle est très intéressante, cette séquence,
08:56parce que dans l'imaginaire contemporain,
08:57si vous voulez, la fête de la musique,
08:58c'était censée être l'événement festiviste
09:00par excellence, pour reprendre le vocabulaire
09:02de Philippe Meuret.
09:02Or, on voit bien ce soir
09:04qu'elle est devenue une caisse de résonance
09:05des fractures françaises.
09:06On le voit avec le risque de violence,
09:08on le voit avec la menace terroriste,
09:09on le voit aussi avec la campagne
09:10d'appel au boycott
09:11par certains influenceurs islamistes
09:13qui jugent la musique arabe par essence.
09:17Hallucinant, mais peu surprenant,
09:18là encore, pour de nombreux
09:19observateurs aguerris, je pense.
09:21Et on constate que, comme à chaque fois,
09:22c'est tous les moments de faits,
09:23tous les moments de légèreté
09:24qui deviennent des sources d'inquiétude
09:25pour les Français,
09:26pour les autorités.
09:27Et comme à chaque fois,
09:28on parle des conséquences
09:29sans traiter les causes de fond.
09:31Puisque l'enjeu,
09:31ce n'est pas le dispositif de sécurité,
09:34ce n'est pas le nombre de policiers,
09:34etc.
09:35Ça, c'est assez cosmétique.
09:37En réalité,
09:37l'enjeu, ce n'est pas
09:38de sécuriser l'enfer,
09:39c'est de reciviliser
09:40une société malade,
09:41une société qui navigue à vue,
09:42sans capitaine,
09:43sans boussole,
09:44sans repère,
09:44sans interdit.
09:45Et je crois que nous en sommes loin.
09:46Alors, vous parlez justement
09:47de ces influenceurs islamistes
09:48qui appellent au boycott
09:49de la fête de la musique,
09:51qui considèrent que c'est
09:52la fête chétane,
09:53que la musique est quelque chose
09:54d'impure.
09:56C'est le JDD qui a publié
09:57cet article-là
09:58cet après-midi.
10:00Et sur les réseaux sociaux,
10:01notamment sur TikTok,
10:02vous avez des vidéos
10:03qui sont relayées
10:04des dizaines de milliers de fois,
10:06pour ne pas dire des centaines,
10:08de milliers de fois,
10:09avec des individus
10:11qui vous expliquent
10:11qu'il faut impérativement
10:13boycotter
10:14cette fête de la musique.
10:17Julien Drey,
10:18un mot,
10:19parce qu'on ne va pas passer
10:19évidemment trois heures
10:20sur la fête de la musique,
10:21mais c'est quand même révélateur
10:22révélateur,
10:23encore une fois,
10:23je le disais,
10:24d'un climat en France.
10:26Oui,
10:26ne créons pas non plus
10:27une psychose
10:28qui empêcherait
10:29nos concitoyens
10:29et nos concitoyens
10:30de préféter
10:30de cette soirée.
10:31Il faut sortir,
10:33il faut faire la fête,
10:34il faut montrer
10:34qu'on est capable
10:35de faire la fête
10:35correctement
10:37et de manière festive,
10:39je dirais.
10:39Alors,
10:40moi,
10:40si vous voulez,
10:41je ne participe pas
10:41de cette angoisse totale.
10:43Pourquoi ?
10:44Parce que
10:44les réseaux islamistes
10:45en tant que tels,
10:46organisés et structurés,
10:48je vous le dis honnêtement,
10:49la DGSI
10:50travaille formidablement bien.
10:53Voilà.
10:54Et ils ont un travail
10:54en amont
10:55qui est considérable,
10:56dont on parle peu,
10:57mais qui a déjà
10:58déjoué beaucoup
10:59de tentatives.
11:00Donc,
11:00les réseaux structurés
11:01sont fragiles
11:02et beaucoup moins forts
11:04qu'ils ne l'étaient
11:04il y a une dizaine d'années.
11:05Par contre,
11:06le vrai danger,
11:07c'est ce qu'on appelle
11:07les loups solitaires.
11:08Et ça,
11:09c'est très,
11:09très difficile
11:10à contrecarrer.
11:11C'était la radicalisation
11:12qui se fait par Internet
11:13et ce qu'on a vu à Nice,
11:14par exemple,
11:15qu'évoquait Paul Amard.
11:17Et ça,
11:17c'est effectivement
11:17très difficile à gérer.
11:19C'est pour ça
11:19que la vigilance
11:20et les comportements
11:21citoyens,
11:22c'est-à-dire
11:22quand on voit
11:23des attitudes
11:23qui peuvent être ambiguës,
11:24doivent être demises.
11:25Voilà.
11:26Ça,
11:26c'est la menace terroriste.
11:28Mais ensuite,
11:28il y a la question
11:29de la sécurité.
11:30Quand vous dites
11:30qu'il faut garder
11:31le sens de la fête,
11:33en résumé,
11:33vous avez raison,
11:34Julien Drey,
11:35mais la finale
11:35de Ligue des Champions,
11:36on avait envie
11:37de faire la fête.
11:38Simplement,
11:38elle a basculé
11:39en émeute.
11:40C'est factuel
11:40de dire ça.
11:42Et que,
11:43paradoxalement,
11:44pour la fête
11:44de la musique,
11:45les forces de l'ordre
11:46se disent
11:49un mai au soir
11:50avec des magasins
11:51qui sont pillés,
11:51avec des policiers
11:52qui sont violentés
11:54et avec les saccages
11:55qu'on a vécu,
11:56Jean-Sébastien.
11:57Je pense qu'il y a
11:57trois choses
11:58qui se croisent
11:58ou qui se superposent
11:59en quelque sorte.
12:01Il y a des gens
12:01qui voient un effet
12:02d'opportunité.
12:02Il va y avoir
12:03beaucoup de gens
12:03dans les rues.
12:04Donc,
12:04c'est le moment
12:04où on peut y aller
12:05parce qu'on se fait
12:06moins facilement repérer
12:08en quelque sorte.
12:09Et la police sera
12:09trop occupée
12:10face à une foule
12:11que si c'est un soir
12:12de décembre
12:12et qu'il n'y a personne
12:13dans la rue,
12:19Il y a un point
12:21sans être paranoïaque
12:23non plus
12:23mais qu'on ne peut pas
12:24totalement exclure.
12:24On l'a vu
12:25ces dernières semaines.
12:25Regardez les étoiles
12:26de David.
12:27Ça avait été commandité
12:28sur les murs
12:28et mis sur les murs.
12:29Ça avait été commandité
12:30par des réseaux étrangers
12:32vraisemblablement russes
12:33parce que tout ce qui permet
12:34d'accentuer
12:35les fractures françaises,
12:36de jeter du sel
12:37sur nos plaies
12:37joue en faveur
12:39finalement de régimes
12:40qui ont envie
12:40que l'Occident
12:41soit affaibli.
12:42Et le troisième point
12:43étant qu'avec l'effet
12:44de délinquance,
12:45il y a certainement
12:45un effet de revendication
12:46de visibilité
12:47de gens qui disent
12:48qu'ils n'aiment pas la France
12:49et en quelque sorte
12:51qui disent
12:51mais regardez,
12:52nous sommes là.
12:52Ça ne vous plaît pas
12:53mais nous sommes là.
12:54Il y a une jurisprudence judiciaire,
12:55pardonnez-moi de le dire comme ça
12:56mais le ministre de l'Intérieur
12:59qui dit
12:59on a été face à des barbares,
13:01la justice n'a pas considéré
13:02que c'était des barbares
13:03quand je vois les sanctions
13:04qui ont été données.
13:05Et donc le barbare d'hier
13:06n'a pas peur
13:07de recasser demain
13:08parce qu'il voit
13:09que c'était plutôt light
13:10en termes de sanctions
13:11post-comparation immédiate.
13:13Les forces de sécurité
13:13pour leur travail
13:13mais quelle réponse judiciaire
13:16est la question des femmes
13:20qui ce soir
13:21et j'ai vu des centaines
13:22de milliers de relais
13:24notamment sur Instagram
13:26un post en disant
13:27faites attention
13:28avec des menaces
13:29parfois peut-être
13:29qui ne sont pas fondées
13:30mais d'autres
13:31qui le sont très précisément
13:32ces femmes qui aujourd'hui
13:34en France
13:35parfois sur des grands événements
13:37vont peut-être éviter
13:38de sortir seules
13:39vont éviter de se vêtir
13:40comme elles le souhaiteraient
13:42et c'est une...
13:43il faut se rendre compte
13:44que c'est sur notre territoire
13:46que ça se passe
13:47c'est pas dans des...
13:48dans des pays
13:50aux proches
13:50ou aux ménières normes
13:51par exemple.
13:52Et je pense qu'effectivement
13:53en tant que femmes
13:54on a un petit peu conscientisé
13:56ce phénomène-là
13:57c'est-à-dire qu'on n'ose plus
13:58se rendre
14:00dans ces manifestations de joie
14:02puisque toutes celles
14:03dont on parle
14:03ce sont censées être
14:05des manifestations de joie
14:06mais on se dit
14:07est-ce que c'est pas dangereux
14:09enfin moi je sais
14:10que j'ai une fille adolescente
14:11la laisser sortir
14:13pour le soir
14:13de la fête de la musique
14:14aujourd'hui je le fais
14:17mais j'y réfléchis
14:19et je me dis que ça crée
14:20un vrai risque.
14:22Écoutez, 50 000 policiers
14:23et gendarmes sont mobilisés
14:24on va saluer évidemment
14:26les forces de l'ordre
14:27en espérant que ça se passe
14:29bien ce soir
14:31évidemment
14:32et qu'on se retrouve pas
14:33avec soit des scènes de casse
14:35de pillage
14:36ou pire évidemment
14:37une attaque terroriste.
14:39dans l'actualité
14:41bien sûr
14:42c'est la situation
14:43en Iran
14:44et en Israël
14:46cette guerre
14:47contre le régime
14:49iranien
14:50la république islamique
14:51d'Iran
14:51après 9 jours
14:52de conflit
14:53et des déclarations
14:54qui sont très importantes
14:56des toutes dernières déclarations
14:57notamment celle
14:58du président iranien
14:59qui dit
14:59refuser
15:00l'arrêt des activités nucléaires
15:02quelles que soient
15:03les circonstances
15:04je vous propose
15:05d'écouter
15:05donc le président
15:06de la république islamique
15:08d'Iran
15:08Aujourd'hui
15:12tous les iraniens
15:13sont des guerriers
15:13certains sont des guerriers
15:15de la défense
15:15d'autres des guerriers
15:16des médias
15:16d'autres des guerriers
15:17des guerriers
15:17scientifiques
15:18d'autres encore
15:19des guerriers économiques
15:20et d'autres encore
15:21des guerriers culturels
15:22Si nous unissons nos forces
15:25et faisons preuve d'unité
15:26aucune puissance
15:27ne pourra vaincre
15:28notre nation
15:28Je me tourne
15:32une nouvelle fois
15:32vers vous
15:33quand vous entendez
15:34le président
15:35de la république
15:36islamique d'Iran
15:37je rappelle que vous êtes
15:38cofondatrice
15:39de l'association
15:40Femmes Azadi
15:41si je me permets
15:43cette association
15:43elle a été fondée
15:44après l'assassinat
15:46de Massa Amini
15:47tout à fait
15:47qui a eu le malheur
15:48de mal porter son voile
15:49et c'était en 2022
15:51donc quand vous entendez
15:52le président
15:54de la république
15:55islamique d'Iran
15:55vous lui répondez quoi ?
15:57Je lui réponds
15:58que moi
15:59ce que ça m'inspire
16:00c'est en France
16:01vous dites
16:01la manière de le dire
16:03c'est l'arroseur
16:04arrosé
16:04pour Emmanuel Macron
16:06et en iranien
16:08ce qu'on dit
16:08c'est cracher en l'air
16:09et se reprendre son crachat
16:10dans la figure
16:11et donc on a notre président français
16:13qui à tout prix
16:14veut se mettre à genoux
16:15et négocier
16:16avec un régime de barbares
16:18qui lui dit
16:18en fait
16:19nous on ne veut pas
16:20négocier avec vous
16:20même en temps de guerre
16:22on va continuer
16:23ce qu'on est en train
16:24de faire
16:25et qui est la cause
16:26de tout
16:26ce qu'il se passe aujourd'hui
16:28et de cette guerre
16:28on va continuer
16:29et donc
16:30ça ne sert à rien
16:32de vous mettre à genoux
16:32président Macron
16:33puisque de toute façon
16:35vous n'êtes pas entendu
16:36et le terme de guerrier
16:37est très intéressant
16:38c'est que là
16:39on entre dans une nouvelle phase
16:40enfin quoi que
16:42c'est pas une nouvelle phase
16:43mais du moins
16:44c'est pleinement assumé
16:45devant les caméras
16:46ce propos a le mérite
16:46d'être clair
16:47bah oui
16:47c'est le mérite de la clarté
16:49vous avez raison
16:49il est complètement hors jeu
16:50aujourd'hui Emmanuel Macron
16:52qui hier encore
16:53tentait de sortir
16:54de cette crise
16:55par la négociation
16:56or cette négociation
16:57elle durait depuis 23 ans
16:58on sait très bien
16:59c'est pas tant
17:00que c'est un échec
17:01et pourtant
17:02Emmanuel Macron
17:03s'obstinait
17:04à vouloir sortir
17:05de ce problème
17:06par la négociation
17:08donc maintenant
17:08il devrait comprendre
17:09que la seule voie armée
17:11choisie par Israël
17:13était la réponse
17:14à la déclaration
17:15de guerre
17:16faite par l'Iran
17:17dès 1979
17:19à la déclaration
17:20de guerre
17:20faite par l'Iran
17:21le 7 octobre 2023
17:22quand il a télécommandé
17:24le pogrom
17:24d'octobre 2023
17:26quand il a demandé
17:28au Hezbollah
17:28de pilonner
17:29le nord d'Israël
17:31et quand il a
17:32on a tendance
17:32à l'oublier
17:33on a tendance
17:34à l'oublier
17:34à envoyer
17:35des centaines
17:37de missiles
17:38à deux reprises
17:39en avril
17:39et en octobre
17:40sur les habitations
17:41d'Israël
17:42Julien Drey
17:43lorsqu'on entend
17:44ce président
17:45de la république islamique
17:46d'Iran
17:46et c'est vrai
17:47qu'il y a
17:48quelques heures
17:49de cela
17:49le président
17:50Emmanuel Macron
17:51a tweeté
17:51en disant
17:52qu'il avait
17:52pu échanger
17:54avec le président
17:55Pézezchian
17:57le président
17:58m'a appelé
17:59je lui ai d'abord
18:00redit mon exigence
18:00sur les otages
18:01je lui ai dit aussi
18:02ma profonde inquiétude
18:03concernant le programme
18:03nucléaire
18:04là encore
18:05je suis exigeant
18:06l'Iran ne doit jamais
18:07avoir l'arme nucléaire
18:08résultat
18:09quelques heures plus tard
18:10il dit on continue
18:10et je suis convaincu
18:12qu'il existe un chemin
18:13pour sortir de la guerre
18:13et éviter de plus graves
18:14dangers
18:14pour y parvenir
18:15nous allons accélérer
18:16les négociations
18:16engagées par la France
18:18et ses partenaires
18:18européens
18:19bon c'est une difficulté
18:22on ne va pas parler
18:23d'échec
18:24mais c'est une nouvelle
18:25difficulté
18:26pour le président
18:27français
18:27qui est considéré
18:30que la diplomatie
18:30était le nerf
18:31de la guerre
18:31alors d'abord
18:32sur la rhétorique
18:33islamiste
18:35elle est toujours
18:35plus agressive
18:36quand ils sont
18:37en situation
18:37de faiblesse
18:38plus ils emploient
18:40des termes
18:41incendiaires
18:42plus ça veut dire
18:42qu'ils sont en train
18:43de marquer le pas
18:44il y a une corrélation
18:46directe
18:47entre le vocabulaire
18:48et les situations réelles
18:49la deuxième chose
18:50c'est à quoi
18:51on est en train d'assister
18:52c'est l'isolement
18:53du président Macron
18:54en Europe
18:54parce que vous avez
18:55la déclaration
18:56de madame Mélanie
18:57aujourd'hui
18:58qui dit
18:58le nucléaire iranien
18:59doit être détruit
19:00parce qu'il nous menace
19:01vous avez la déclaration
19:03du chancelier allemand
19:04qui dit la même chose
19:05même le ministre
19:05des affaires étrangères
19:06qui vient de déclarer
19:07nous sommes prêts nous
19:08à donner notre sang
19:09contre le nucléaire iranien
19:10vous avez la position
19:11je dirais
19:13d'un certain nombre
19:13d'états européens
19:14il est tout seul
19:14et il est tout seul
19:15pour essayer de faire quoi ?
19:17pour essayer d'obtenir
19:18une négociation
19:19je ne vois pas bien
19:19ce qu'il y a de négocier
19:20hier vous avez employé
19:21une expression très forte
19:22vous avez dit
19:23la France
19:23et du moins par la voix
19:24du président de la république
19:25elle sert de roue de secours
19:27au régime des ayatollahs
19:29oui je le pense
19:30et d'ailleurs
19:30le communiqué le montre
19:31parce qu'il essaye encore
19:32de trouver une solution
19:33négocier sur quoi ?
19:35on va négocier quoi ?
19:36c'est à dire
19:37Iran arrête sa tentative
19:40d'accéder à la bombe nucléaire
19:41mais comme l'a dit Paul
19:42il ajuste au titre
19:43on a tout essayé
19:44de ce point de vue là
19:45on a tendu la main
19:46des dizaines de fois
19:47on a même ouvert la porte
19:48à un nucléaire civil
19:49pour les Iraniens
19:50qu'on pouvait négocier
19:51avec la Turquie
19:52ils ont toujours refusé
19:53ou plus exactement
19:54ils faisaient semblant
19:54de négocier
19:55et en même temps
19:56ils continuaient
19:56puisque vous savez
19:57qu'on vient de découvrir
19:58d'ailleurs à la barbe
19:59de l'AEI
20:00de l'agence internationale
20:01qui avait une troisième base
20:02secrète
20:03qui a été détruite aujourd'hui
20:05il y avait une troisième base secrète
20:07qui était passée
20:07complètement au travers
20:08d'ailleurs
20:08l'AEI a dit
20:09on ne savait pas
20:10donc il n'y a rien
20:11à négocier pour l'instant
20:12et ce qui est terrible
20:13c'est que c'est toujours
20:14cette même volonté
20:16de la diplomatie française
20:17du Quai d'Orsay
20:17c'est
20:18vous comprenez
20:19ce que j'ai dit hier
20:20le grand empire perse
20:21le peuple iranien
20:22est un grand peuple
20:23et donc on ne peut pas l'humilier
20:25mais la meilleure humiliation
20:26c'est de se mettre à genoux
20:27devant les ayatollahs
20:28c'est ça le problème
20:29là-dessus
20:30je suis totalement d'accord
20:31avec ce que vous venez de dire
20:32et j'ajouterai juste
20:34qu'on a
20:34un président Macron
20:35qui insiste
20:37sur ces négociations
20:38depuis bien avant
20:39puisque nous les Iraniens
20:40on a essayé
20:41depuis 2022
20:42d'obtenir autre chose
20:44que cette guerre
20:44puisqu'il y a un moment
20:45où autre chose
20:46que cette guerre
20:46était possible
20:47c'était le classement
20:48du corps des gardiens
20:49de la révolution
20:49sur la liste
20:50des entités terroristes
20:51on a reçu
20:53que du pushback
20:54de la part
20:55dont le président Macron
20:57ne voulait pas
20:58accéder à cette demande
20:59il a tout fait
21:00pour empêcher
21:00les députés
21:01et le Sénat
21:02d'accéder à cette demande
21:04en exerçant
21:04une forme de pression
21:05sur eux
21:06la séparation des pouvoirs
21:08il faut savoir
21:08qu'elle n'existe plus
21:09en France
21:09on a finalement réussi
21:11à obtenir ça
21:12de l'Assemblée nationale
21:12après beaucoup d'efforts
21:14le Sénat n'a jamais réussi
21:15à franchir le pas
21:16il tient absolument
21:18à garder ses amis
21:20les ayatollahs au pouvoir
21:21et les Etats-Unis
21:22dans tout cela
21:22Gérald Olivier
21:23l'information qu'on a eue
21:25cet après-midi
21:26c'est que des bombardiers
21:26américains
21:27en volent
21:27et Trump
21:28qui réunit
21:29un nouveau conseil
21:29de sécurité
21:30alors il y a
21:31double information
21:32c'est pas n'importe quel
21:33bombardier
21:34c'est les fameux B2
21:35c'est ça
21:36les fameux B2
21:36c'est ceux qui sont capables
21:37de porter cette fameuse bombe
21:39qui irait percer la montagne
21:41pour toucher
21:42le site d'enrichissement
21:43de Fordo
21:44qui est le gros site
21:45celui que les Israéliens
21:46dont on nous dit
21:48qu'ils ne seraient pas capables
21:49de l'atteindre eux-mêmes
21:50par contre
21:51ils sont allés à Guam
21:53et Guam
21:54c'est une île du Pacifique
21:55donc ils sont encore
21:56très loin
21:56du théâtre iranien
21:58pour l'instant
21:59c'est-à-dire qu'ils sont plus proches
22:00si je ne m'abuse d'Hong Kong
22:02que de Téhéran
22:03en tout cas
22:03ils sont à peine plus près
22:04je ne veux pas être
22:05un oiseau de mauvaise augure
22:06ce sont des bombardiers
22:08qui sont basés dans le Missouri
22:09quand j'ai vu l'île de Guam
22:10que je ne connaissais pas
22:12bien évidemment
22:12je me suis demandé
22:14où est-ce que ça s'est
22:15et là je vois que c'est dans le Pacifique
22:16et je me dis
22:16non attendez
22:17ils sont à peine plus près
22:18qu'ils étaient avant
22:18s'il vous plaît
22:19un conflit après l'autre
22:20s'il vous plaît
22:21parce que là ça devient compliqué
22:22non mais pas vous
22:23en fait je pense que
22:24le président iranien
22:25pour en revenir à sa déclaration
22:27d'hier ou de ce matin
22:28il a 15 jours
22:30il a 15 jours
22:30pour respirer
22:32puisque Donald Trump
22:33a dit que
22:33si les Etats-Unis
22:34devaient intervenir
22:35ce ne serait pas
22:36avant une quinzaine de jours
22:38et que pour l'instant
22:38il laissait
22:39les Israéliens
22:40gérer eux-mêmes
22:41cette guerre
22:42et continuer
22:42leurs attaques
22:44donc il a
22:44un petit moment
22:45pour se retourner
22:46et il peut être
22:46intransissant aujourd'hui
22:47bon on va revenir
22:48sur la déclaration
22:50d'Emmanuel Macron
22:50sur la réponse
22:51monsieur Drey
22:52non je voudrais dire
22:53il faut qu'on fasse attention
22:54parce que l'administration américaine
22:55elle est divisée
22:57la situation
22:57c'est qu'elle est divisée
22:58c'est-à-dire une partie
22:59est pour l'intervention
23:00et une autre partie
23:00assez puissante
23:01ne veut pas d'intervention
23:02il n'y aurait pas l'administration
23:03bon le pouvoir politique
23:05si vous voulez
23:05excusez-moi du terme
23:06dans les renseignements
23:07et des gens comme Tulsi Gabbar
23:08qui sont opposés
23:09qui est revenu
23:10sur ce qu'elle a dit avant
23:10le pouvoir politique américain
23:11il est divisé
23:12et c'est en ce sens-là
23:13que la manœuvre
23:14d'Emmanuel Macron
23:15est dangereuse
23:15parce que le pari
23:17qu'il fait
23:17c'est effectivement
23:18qu'il va réussir
23:19à convaincre
23:20cette partie
23:20d'administration américaine
23:21qui ne veut pas intervenir
23:22à peser de tout son poids
23:24pour affaiblir
23:25je dirais
23:26ce qui est en train
23:26de se passer
23:27et en ce sens-là
23:28ils jouent avec le feu
23:28parce qu'ils sont en train
23:29d'essayer de trouver
23:30une solution
23:31et c'est pour ça
23:31que les ayatollahs
23:33durcissent le ton
23:33parce qu'ils savent
23:34qu'il y a peut-être
23:35pour eux
23:35la possibilité
23:36d'arriver à cela
23:37mais c'est très intéressant
23:38ce que vous avez dit
23:39en début d'émission
23:40c'est-à-dire que
23:40plus le régime
23:42est isolé
23:44en difficulté
23:44plus dans le discours
23:45il sera virulent
23:46l'Iran qui à l'instant
23:48menace de frapper
23:49les livraisons d'aides
23:50militaires
23:50à Israël
23:52nouvelle déclaration
23:53belliciste donc
23:54des responsables
23:56de la république
23:57islamique d'Iran
23:57il serait intéressant
23:58de reposer la question
23:59à l'ambassadeur d'Iran
24:00à Paris
24:00qui expliquait que non
24:01non seulement
24:02il n'y avait pas
24:02de programme nucléaire
24:03mais que l'Iran
24:03n'avait que des intentions
24:04pacifiques
24:04son propre président
24:06dans les voies françaises
24:08qui sont importantes
24:09au gouvernement
24:09aujourd'hui
24:10la voie du président
24:11de la république
24:12vous l'avez dit
24:13Julien
24:13parfois elle est déroutante
24:14celle de Jean-Noël Barreau
24:15n'en parlons même pas
24:16il y a un homme
24:17elle est alignée
24:18sur sa demande
24:18donc en fait
24:20c'est un pomme
24:20c'est pomme fait
24:21en revanche
24:21il y en a un
24:22où lorsqu'il parle
24:23c'est clair
24:24c'est Sébastien Lecornu
24:25et il a accordé
24:26un entretien
24:27dans les colonnes
24:28du Parisien
24:28cet après-midi
24:29je vais vous lire
24:30ce qu'il explique
24:31c'est limpide
24:32je ne vous dis pas
24:33alors non
24:34mais je voulais
24:34ça s'appelait un tease
24:36je ne voulais pas le dire
24:36maintenant
24:37mais maintenant que ça y est
24:38je vais vous le dire
24:39alors c'est même pas
24:41cette déclaration
24:41que je voulais vous montrer
24:42donc tant mieux
24:43je vais vous teaser
24:44la déclaration
24:45que je vais vous présenter
24:45parce qu'il explique
24:46que les services
24:47de renseignement français
24:48sont au fait
24:50c'est-à-dire que
24:51l'Iran dispose
24:54du matériel
24:56pour produire ses armes
24:57c'était contesté
24:58je crois par Manuel Bompard
24:59tout au long de la semaine
25:00et même la CIA
25:01le disait dans les notes
25:02bon bah écoutez
25:03M. Lecornu l'a dit
25:04on en parle juste après la pub
25:0620h30 sur CNews
25:13et on poursuit
25:14l'heure des pro 2
25:15ensemble
25:16toujours avec
25:16Gérald Olivier-Jean-Sébastien Ferjou
25:17Joachim Lefloquimal
25:18Julien Drey
25:19Paul Amar
25:19et Chaparrak Salé
25:21avocate et cofondatrice
25:22de l'association
25:23Femmes Azadi
25:23on revenait
25:24sur la guerre
25:25entre Israël
25:27et la République islamique
25:28d'Iran
25:29après 9 jours
25:30d'affrontement
25:30la déclaration du soir
25:31elle nous vient
25:32du président
25:33de la République islamique
25:34d'Iran
25:34qui explique
25:36que l'arrêt
25:37des activités nucléaires
25:38il refuse l'arrêt
25:40quelles que soient
25:41les circonstances
25:42quelles que soient
25:43les circonstances
25:44et il explique
25:44que tous les Iraniens
25:46sont désormais
25:47des guerriers
25:48alors est-ce que
25:49c'est un camouflet
25:51est-ce que c'est un camouflet
25:52pour Emmanuel Macron
25:53Julien Drey ?
25:54Il faut comprendre
25:55que par ailleurs
25:55en Iran
25:56la tension est forte
25:57au sein de l'appareil d'Etat
25:58c'est-à-dire que
25:59notamment l'armée
26:00qui n'est pas directement
26:01sous la tutelle
26:03des gardiens de la révolution
26:03manifeste de plus en plus
26:05il y a de plus en plus
26:05de désertions
26:06de rampes de tir
26:08qui ne sont pas utilisées
26:09il y a une tension
26:09très forte
26:10et c'est aussi pour ça
26:11que les discours
26:13sur tous les Iraniens
26:14sont des guerriers
26:15parce que comme ils ont
26:16coupé Internet
26:16il y a beaucoup
26:17d'arrestations en ce moment
26:18comme ils ont peur
26:19d'appel à des manifestations
26:20et que la rue
26:21prenne le relais
26:22il y a plusieurs centaines
26:24d'opposants
26:25qui ont été arrêtés
26:25dont on n'arrive rien à savoir
26:26parce que comme Internet
26:27est bloqué
26:28on ne peut pas avoir
26:28ça a été la terreur absolue
26:29est-ce que
26:30chaparac
26:31vous arrivez
26:32à entrer
26:32en contact
26:34vous avez toujours
26:34des personnes sur place
26:36qui peuvent vous raconter
26:38ce qui se passe
26:38ce qui s'est passé
26:40ces neuf derniers jours
26:41alors oui
26:41j'ai de la famille
26:42sur place
26:42et jusqu'à mercredi
26:44nous arrivions
26:45à communiquer avec eux
26:46disons
26:48de manière
26:48un petit peu
26:49aléatoire
26:51mais quasiment
26:53tous les jours
26:53on a quand même
26:54la possibilité
26:54d'échanger
26:55et puis depuis mercredi
26:57blackout complet
26:58plus de nouvelles
26:59ça a été rétabli
27:00très brièvement
27:01aujourd'hui
27:02un petit moment
27:03donc on a su
27:04qu'ils étaient vivants
27:05mais j'ai de nouveau
27:06plus accès
27:07vous dites que vous avez
27:08de la famille sur place
27:09il faut avoir
27:10beaucoup de courage
27:11aussi pour prendre
27:12la parole en France
27:13parce qu'on sait
27:13à quel point
27:14votre prise de parole
27:15peut entraîner
27:16des menaces
27:17pour vous même
27:18mais peut engendrer
27:19aussi des menaces
27:20pour vos proches
27:21pour votre famille
27:23et pourtant
27:23vous êtes sur
27:24sur les plateaux
27:25et vous portez
27:26la voix
27:27de ce peuple
27:28iranien
27:28qui entend
27:29se soulever
27:30contre ce régime
27:31et je rappelle
27:32votre association
27:33Femmes Azadi
27:34mais est-ce que
27:35parfois vous réfléchissez
27:38à deux fois
27:38avant de vous exprimer
27:40sur ce sujet
27:40j'ai arrêté de réfléchir
27:41à deux fois
27:42quand j'ai vu
27:42le courage
27:43de la jeunesse iranienne
27:44en 2022
27:45jusqu'alors
27:47j'étais comme
27:47tous les gens
27:49de la diaspora
27:50tétanisés
27:51par ce régime
27:51terrifiés
27:52et quand j'ai vu
27:53à quel point
27:54ils étaient courageux
27:55je me suis dit
27:55moi qui suis ici
27:56bien au chaud
27:57dans ma démocratie
27:57je n'ai plus le droit
27:58de me taire
27:59et c'est à partir
28:00de ce moment là
28:00que je suis rentrée
28:01dans l'action
28:02avec les autres
28:03femmes de mon collectif
28:04la dernière fois
28:05que vous avez pu
28:06aller en Iran
28:07c'était il y a
28:08combien de temps ?
28:092008
28:092008
28:10et j'ai décidé
28:12que je n'irai plus
28:12tant que ce régime
28:13serait surfié
28:14mais si la communauté
28:15internationale
28:16avait du courage
28:16l'association
28:18serait nobelisable
28:19ce qui lui garantirait
28:21une certaine sécurité
28:22plutôt que de se disperser
28:23parfois dans des attributions
28:25vous voulez dire Greta Thunberg ?
28:26oui
28:26par exemple
28:27voilà
28:28vous savez
28:28mais je pense que
28:29ça serait bien
28:30et d'ailleurs
28:31j'ai pensé en vous écoutant
28:32je pense qu'il faut
28:33qu'un certain nombre
28:34de personnalités
28:35moi je vais le faire
28:36demande à ce que
28:37cette association
28:38soit nobelisable
28:38et qu'elle soit nommée
28:39prix Nobel de la paix
28:40ce serait un très beau symbole
28:41et s'il y a un combat
28:42à mener
28:43c'est bien celui-ci
28:44Emmanuel Macron
28:45est à la tête d'un pays
28:45qu'on appelle
28:46le pays des droits de l'homme
28:47les droits de l'homme
28:48sont défendus
28:49par ces femmes
28:49absolument remarquables
28:50je les côtoie
28:53référence à leur côté
28:54et notamment aux côtés
28:55des femmes azadis
28:56donc on se connaît bien
28:57et elles font preuve
28:59d'un courage remarquable
29:00et moi je ne comprends pas
29:01que le président
29:02de la république française
29:03ne soit pas à la tête
29:05de ce combat-là
29:06pour les droits de l'homme
29:08et de la femme en Iran
29:08quand on sait que 90%
29:10la semaine dernière
29:11sur votre plateau
29:12je disais
29:128 Iraniens sur 10
29:14veulent la défaite des Mollah
29:15aujourd'hui
29:15on est à 90%
29:17voilà le combat
29:18qu'il faudrait mener aujourd'hui
29:1990% des Iraniens
29:21vous avez tout à fait raison
29:22et 80% des Français
29:24et pourtant
29:25notre président
29:25fait sourd d'oreille
29:26qu'est-ce qui va percer
29:27le mur du son
29:28je me le demande
29:28mais chaparac
29:29vous arrivez à avoir
29:30des contacts
29:31par exemple
29:31avec le Quai d'Orsay
29:32vous avez des interlocuteurs
29:34vous avez des oreilles
29:35attentives
29:36dans les plus hautes sphères
29:37de l'État
29:37aujourd'hui ?
29:38alors nous avons écrit
29:40à deux reprises
29:41au président Macron
29:42nous avons tenté
29:43un rapprochement
29:44avec Jean-Noël Barraud
29:45rien
29:46silence radio
29:47silence radio
29:48vous n'avez jamais eu
29:49une réunion par exemple
29:50c'est difficile
29:51de vous faire venir
29:52au Quai d'Orsay
29:53pour comprendre
29:54votre combat
29:55comment ça s'est passé
29:56essayer d'échanger avec vous ?
29:58vous comprenez
29:58je pense que
29:59notre président
30:00et sans doute
30:01son ministre des affaires étrangères
30:02sont conseillés
30:03par des conseillers
30:04je ne sais pas
30:05d'où sortent ces conseillers
30:06mais ils ne connaissent rien
30:07ça s'appelle le Quai d'Orsay
30:08et tous les présidents successifs
30:10ont fini par être
30:11phagocités
30:12par le Quai d'Orsay
30:13voilà
30:13tout simplement
30:14je confirme le propos
30:16de madame
30:17c'est que
30:17Constance Legrippe
30:18député de la majorité
30:20présidentielle
30:21a voulu porter justement
30:23cette réforme
30:24et considérer
30:25les gardiens de la révolution
30:26comme une entité terroriste
30:27Emmanuel Macron
30:29a tout fait
30:30pour l'en empêcher
30:30revenons à monsieur Lecornu
30:33je disais qu'il y a des paroles
30:34d'hommes politiques
30:35qui sont incompréhensibles
30:36et puis il y a des hommes politiques
30:37qui sont plutôt clairs
30:38et qui donnent des informations
30:41assez importantes
30:43il parle justement
30:44de la menace nucléaire iranienne
30:46nos services de renseignement français
30:48que dit-il
30:49produisent des analyses
30:51qui nous permettent
30:52de certifier
30:53que l'Iran dispose bien
30:54des différentes pièces
30:55pour une bombe nucléaire
30:57voilà ce que dit
30:58ce soir
30:59monsieur Lecornu
31:01il va plus loin
31:02il dit
31:02ces pièces sont
31:03de différentes natures
31:04vous avez évidemment
31:05l'uranium
31:06il le précise
31:06et puis ensuite
31:08il dit
31:08ce stock
31:09une fois enrichi
31:10à 90%
31:11et passé
31:12de l'état gazeux
31:13à l'état métallique
31:13permettrait de fabriquer
31:14près de 10 bombes
31:16et le deuxième module
31:17c'est la partie
31:18balistique
31:19les missiles
31:20et la question c'est
31:22l'Iran possède
31:23une panoplie
31:23point d'interrogation
31:24oui
31:24la nouveauté
31:25c'est que le régime iranien
31:26professionnel
31:27de cette prolifération
31:29a déjà tous ses outils
31:31et pourrait pousser
31:32en quelques jours
31:33l'enrichissement
31:33donc à 90%
31:34s'il le décidait
31:36au fond
31:36l'Iran a toujours su
31:37dissuader en quelque sorte
31:38sans avoir la bombe
31:39la maîtrise des seuils
31:40lui permet
31:40de jouer
31:41un jeu stratégico-diplomatique
31:44d'escalade
31:45de désescalade
31:45il y a quelque chose
31:46de très important
31:47qui se joue
31:48entre les lignes
31:49de ce que dit
31:50Sébastien Lecornu
31:51parce que la situation
31:52telle qu'elle se présente
31:53c'est quoi
31:53quand il dit
31:54si le chaos
31:55devait s'installer
31:55dans la région
31:56potentiellement
31:57ces pièces-là
31:58qui peuvent être dispersées
31:59à travers l'Iran
31:59puisqu'il y a différents sites
32:00vous l'avez dit
32:01dont un qui n'avait pas été repéré
32:03jusqu'à présent
32:03ces pièces-là
32:04pourraient être disséminées
32:05et le risque
32:06pourrait être grand
32:07et c'est pour ça
32:07que du point de vue
32:08d'Israël à l'heure actuelle
32:09je ne suis pas certain
32:10que les Israéliens
32:11souhaitent que le régime
32:13chute très vite
32:14parce qu'ils veulent
32:14d'abord en finir
32:15militairement
32:16avec le programme
32:18nucléaire iranien
32:18parce que personne
32:19ne sait ce qui se produirait
32:20avec une chute du régime
32:22sauf bien sûr
32:22à ce qu'il y ait
32:23une espèce de coup d'état
32:24et que là effectivement
32:26ce soit très cadré
32:27mais si c'était
32:28une chute du régime
32:29pas canalisée
32:30les Israéliens
32:31je pense
32:31seraient très mal à l'aise
32:32parce qu'ils veulent
32:33en finir vraiment
32:34avec ce programme nucléaire
32:34Julien Drey
32:35il n'y a pas de programme nucléaire
32:37s'il n'y a pas
32:38un pouvoir politique
32:38derrière
32:39on l'a vu dans d'autres situations
32:42y compris avec l'Irak
32:43à un moment donné
32:44donc la question
32:45qui est posée
32:45c'est effectivement
32:46aujourd'hui
32:47où on en est
32:48vraisemblablement
32:49il reste
32:50une cible très importante
32:52parce qu'ils ont dispersé
32:53un certain nombre de choses
32:54et la cible
32:55c'est cette fameuse base
32:56sous terre à 60 mètres
32:57c'est là où tout va se jouer
32:59et je pense
33:00que les américains
33:02vont hésiter
33:02et que malheureusement
33:04ce sera les soldats israéliens
33:06qui vont être obligés
33:06de faire une opération terrestre
33:08pour y arriver
33:08Gérald Olivier
33:10oui je suis tout à fait d'accord
33:11avec cette analyse
33:12et je pense que
33:13en fait qu'est-ce qui empêche
33:15Donald Trump
33:15qu'est-ce qui empêche
33:16Donald Trump
33:17d'intervenir maintenant
33:18ah mais tout
33:19sa nature
33:20son
33:21c'est pas
33:23c'est pas un faiseur de guerre
33:24et lui justement
33:26c'est un winner
33:27alors
33:28quand on commence une guerre
33:29on sait pas si
33:30tout le monde dit
33:31les américains vont venir
33:32avec leur grosse bombe
33:33ils vont lâcher une bombe
33:34puis après ça finit
33:35du tout
33:35c'est en général pas comme ça
33:36que ça se passe
33:37la guerre commence
33:38on sait pas quand elle se termine
33:39et puis il veut être
33:41faiseur de paix
33:42et il adore être
33:43comme on dit en anglais
33:44deal maker
33:45ça je sais pas le dire en français
33:46il veut faire des deals
33:47faiseur de deal
33:47voilà faiseur de deal
33:48il veut faire un deal
33:49donc il aurait été ravi
33:50que les négociateurs
33:52il aurait été ravi
33:53que les iraniens
33:54maintenant se disent
33:56fassent une forme de capitulation
33:57on retourne
33:59on discute
33:59et on est prêt
34:00à abandonner au moins
34:01la partie militaire
34:02c'est très intéressant
34:02parce qu'il ne s'agit
34:04que de la partie militaire
34:05du programme nucléaire
34:05et on peut
34:06résumer ou décrire
34:09entre les lignes
34:10les discours
34:10et les déclarations
34:11de Donald Trump
34:13pourquoi ?
34:14parce qu'il y a quelques heures
34:15il a dit
34:16je comprends pas l'intérêt
34:17de l'Iran
34:18pour le nucléaire
34:19alors qu'il vive
34:20finalement
34:21sur un océan de pétrole
34:22donc on voit bien
34:23que Donald Trump
34:25il pense aussi pétrole
34:26et pas forcément nucléaire
34:27on a souvent du mal
34:28à décrypter en France
34:29la parole de Donald Trump
34:30mais il faut toujours
34:30en revenir au texte
34:31et à son grand discours
34:32de politique étrangère
34:33qu'il avait fait
34:33en avril 2016
34:34à Washington
34:34quand il lançait sa campagne
34:36où il avait dit
34:36ma politique étrangère
34:37sera imprévisible
34:38les événements actuels
34:39tendent à le montrer
34:40et vous avez raison
34:41de le rappeler
34:41il a été élu cette année
34:43en 2024
34:44sur une ligne néo-isolationniste
34:46c'était d'ailleurs ça
34:47qui avait poussé
34:47à prendre J.D. Vence
34:48vice-président
34:51et il ne faut pas oublier
34:51que la base électorale
34:52du trumpisme
34:53et du mouvement MAGA
34:54est résolument hostile
34:55à l'intervention en Iran
34:56donc ça jouera
34:57dans la décision finale
34:57maintenant les Israéliens
34:58on peut faire sans les...
34:59Paul, en un mot
34:59s'il vous plaît
35:00un bémol simplement
35:01au cours de son premier mandat
35:03Donald Trump était
35:04très très irrité
35:05contre l'Iran
35:06pour des raisons
35:07qu'on peut imaginer
35:07il avait demandé
35:08à ses conseillers
35:09de lui proposer des projets
35:11l'état-major va le voir
35:12et il lui propose
35:13plusieurs projets
35:13le plus risqué d'entre eux
35:15c'était l'assassinat
35:16de Souleymane
35:17que choisit Donald Trump
35:19il choisit ce projet là
35:21donc moi je n'exclus pas
35:22vous parliez d'imprévisibilité
35:24je n'exclus pas une surprise
35:25de M. Trump
35:26Bon, pas de géopolitique fiction
35:28pour l'instant
35:28mais je veux vous faire réagir
35:29à une autre chose
35:30c'est cette gauche en France
35:32qui soutient ou non
35:35le régime iranien actuel
35:38je vous invite à lire
35:39la chronique et le papier
35:41d'Albert Zenou
35:4246 ans après la révolution iranienne
35:44l'islamo-gauchisme
35:46se porte toujours aussi bien
35:48une convergence entre
35:49des gauchistes nourris
35:49de marxisme, trotskisme
35:51ou maomisme
35:51et des écologistes
35:53censés défendre l'environnement
35:54et des islamistes
35:54a été rendu possible
35:55par une lutte commune
35:57contre l'impérialisme néo-colonial
35:59et pourquoi je vous parle de ça
36:00parce qu'il y a une déclaration
36:01qui a fait polémique
36:01celle de Yann Brossat
36:02j'ai vu que vous aviez réagi
36:04sur Twitter
36:04vous avez été plutôt sympa
36:06Julien Drey
36:07qu'est-ce qu'il dit ?
36:08oui, à votre manière
36:09vous avez raison
36:10mais vous êtes toujours sympa
36:11des ministres de Benjamin Netanyahou
36:13sont des ultra-orthodoxes
36:14qui ne réservent pas
36:15un meilleur sort
36:16aux femmes
36:17que les mollats iraniens
36:19et je ne vais pas vous donner
36:20la parole Julien
36:21parce que je vais vous donner
36:22la parole
36:22je vais donner la parole
36:23à Chaparrak
36:24justement
36:25qui s'est mobilisé
36:26au moment de l'assassinat
36:27et de la mort
36:28de Massa Amini
36:30et qui voit des déclarations
36:32de sénateurs
36:32donc à Paris
36:33bien évidemment
36:34au chaud
36:35Paris c'est tranquille
36:36en quelque sorte
36:38vous faire la leçon
36:39voilà
36:39c'est tout simplement
36:41insupportable
36:42et sur ce que vous disiez
36:43vous le savez bien maintenant
36:45en 79
36:47quand l'Iran a basculé
36:49dans l'obscurantisme
36:50ce sont les gauchistes
36:53et les ultra-gauchistes
36:54qui se sont alliés
36:55aux islamistes
36:56et c'est ainsi
36:56qu'on en est arrivé là
36:57et malheureusement
36:58ça continue
36:59puisqu'on a
37:01quelques personnes
37:02de la diaspora
37:03qui continuent
37:04à être d'extrême gauche
37:05et à porter cette voix
37:06d'extrême gauche
37:07qui ont organisé
37:08une manif
37:08pas plus tard
37:09que jeudi
37:10et ils étaient entourés
37:12de qui ?
37:13Europe Écologie
37:13il est vert
37:14l'extrême gauche française
37:16les LFistes
37:18et donc
37:19tout ça continue
37:20et on va sans doute encore
37:22essayer de mettre la pression
37:23sur les autres iraniennes
37:25Juste Jean-Sébastien
37:25rapidement s'il vous plaît
37:26Oui parce que
37:26quand même il y a quelque chose
37:27si on est logique
37:28dans la déclaration
37:29d'Yann Brossat
37:29la différence quand même
37:31entre l'Iran
37:31et les ultra-orthodoxes
37:33juifs
37:34c'est qu'il n'y a pas
37:35de loi en Israël
37:36qui impose aux femmes
37:36x ou x comportements
37:37ni x ou x
37:38Fédéric Ancel
37:39qui lui a tellement bien répondu
37:40Si on suit sa logique
37:41M. Brossat fait partie des gens
37:43qui nous explique
37:44qu'il est islamophobe
37:44de vouloir légiférer
37:46par exemple
37:46sur le port du voile
37:47à l'école
37:47donc il doit certainement
37:49être antisémite
37:50de faire les déclarations
37:51qu'il fait
37:52sur les femmes
37:52qui choisissent en Israël
37:54d'être ultra-orthodoxes
37:54Je vous laisse mettre
37:55de ces propos-là
37:57bien évidemment
37:57vous lui avez répondu
37:58Julien Drey
37:59vous lui avez répondu
38:01vous lui avez dit
38:01Yann Brossat
38:02est un garçon respectable
38:03mais là
38:04dans la comparaison douteuse
38:06et fausse
38:07entre les ayatollahs
38:07et les religions juives
38:09il tombe dans
38:09les raccourcis démagogiques
38:11c'est seulement démagogique
38:12sa déclaration ?
38:13Non
38:14disons que je voulais être poli
38:16parce que c'était une journée
38:18il faut savoir
38:19que Yann Brossat
38:19est quelqu'un
38:20qui connaît
38:20c'est la fête de la musique
38:20il connaît bien la chose
38:22d'abord parce qu'il a eu un père
38:23qui a été commun
38:24à Trotskiste
38:25et d'ailleurs un dirigeant
38:26trotskiste
38:26et il connaît bien Israël
38:27puisque son grand-père
38:28a été un de ceux
38:29qui a fondé
38:30l'état d'Israël
38:31et après il a d'ailleurs
38:32travaillé avec les services russes
38:33parce qu'il ne voulait pas
38:34être condamné pour ça
38:35il ne voulait pas
38:36qu'Israël puisse avoir
38:38la bombe atomique
38:38etc
38:38je pense que
38:40sa déclaration
38:41est la preuve
38:42de la dérive
38:43dans laquelle on est
38:43parce que
38:44si vous regardez
38:44ce qui se passe
38:45depuis maintenant
38:46une semaine
38:46au début
38:47ils ne savaient pas
38:49ils étaient un peu groguis
38:49par ce qui était en train
38:50de se passer
38:50et maintenant
38:51les arguments
38:52arrivent au point
38:53où on vous explique
38:53qu'il faut que Léand
38:54ait la bombe atomique
38:55c'est normal
38:55puisque toute manière
38:56Israël a la bombe atomique
38:58en faisant l'impasse
39:00sur ce que ça veut dire
39:01la bombe atomique
39:02dans la main des ayatollahs
39:03par rapport à d'autres pays
39:04le Pakistan
39:05l'Inde
39:06ont les bombes atomiques
39:07mais ils ne menacent pas
39:08de détruire leurs voisins
39:09et l'objectif pour eux
39:10c'était plutôt
39:11un objectif défensif
39:12qu'un objectif offensif
39:13et l'autre aspect des choses
39:15c'est évidemment
39:15vous avez raison
39:16c'est-à-dire
39:17de plus en plus
39:17on fait l'impasse
39:19sur la réalité
39:20de ce que représente
39:21le régime des ayatollahs
39:22ce qui me permet
39:22de faire une petite correction
39:23si vous me permettez
39:25historique
39:25c'est vrai que
39:26quand l'ayatollah
39:27comme il est arrivé
39:28en Iran
39:29avec l'accord
39:30de Valéry Giscard d'Esta
39:31puisque c'est lui
39:32qui lui autorise
39:32et qui lui donne
39:33l'avion d'Air France
39:34pour revenir
39:34il se présente
39:35à l'époque
39:35comme un liqueur progressiste
39:36et donc les forces
39:38progressistes en Iran
39:39notamment le parti
39:40communiste iranien
39:41soutiennent
39:42Khomeini
39:43parce qu'ils pensent
39:44que c'est un régime
39:44progressiste
39:45et ils vont se faire
39:46effectivement du paix
39:47mais surtout
39:48ils vont être les premiers
39:49à mourir
39:49parce que
39:50c'est les communistes
39:51iraniens
39:52qui vont finir en prison
39:52c'est toute l'extrême-gauche
39:54iranienne
39:54qui va être détruite
39:55qui va être torturée
39:56et détruite
39:56donc ils devraient
39:58d'un certain point de vue
39:59ceux qui sont là aujourd'hui
40:00en tirer les conséquences
40:01et au moins
40:02pour la mémoire
40:03de ceux qui sont morts
40:04ne pas se retrouver
40:05aux côtés
40:06de l'atola
40:07il nous reste encore
40:08seulement deux minutes
40:09le temps défilent
40:09mais c'est absolument
40:10passionnant
40:11de vous écouter
40:12ce soir
40:13un grand merci
40:14Chaparrak Salé
40:15de venir sur le plateau
40:16vous serez toujours
40:16la bienvenue
40:17merci à vous
40:17quand vous voulez
40:18bien sûr
40:19et vous pouvez
40:20débattre avec nous
40:22avec grand plaisir
40:23l'actualité
40:23je voudrais garder
40:24encore deux minutes
40:25pour l'actualité
40:27en France
40:28alors je vais
40:29malheureusement
40:30faire du brainwashing
40:31laver le cerveau
40:32sur un fait divers
40:33et ce fait
40:34malheureusement
40:35se répète tellement
40:35que beaucoup
40:36maintenant
40:37parlent de fait de société
40:38sauf au sommet de l'état
40:40vous avez une femme
40:41qui a été agressée
40:42dans son immeuble
40:43alors qu'elle rentrait
40:45tranquillement chez elle
40:46il y a les vidéos
40:47surveillance
40:48qui ont été relayées
40:49sur les réseaux sociaux
40:50hier encore
40:51les deux hommes
40:52qui l'ont agressée
40:53étaient activement recherchés
40:55silence
40:56absolu
40:56dans les médias
40:57je vous propose
40:58d'avoir les précisions
40:59de Tanguyam
41:00les photos sont effrayantes
41:03elle montre une dame
41:04se faire agresser
41:05par deux individus
41:06dans la cage d'escalier
41:07de son propre immeuble
41:09les faits se sont déroulés
41:10vendredi dernier
41:11boulevard
41:12Émilogier
41:13dans le 16ème arrondissement
41:14de Paris
41:14la victime venait
41:15de quitter son appartement
41:17lorsqu'elle est tombée
41:18nez à nez
41:18avec ses deux hommes
41:19qui avaient réussi
41:20à pénétrer
41:21dans le bâtiment
41:21ils l'ont alors
41:23entouré
41:23et l'un d'eux
41:24n'a pas hésité
41:25à l'étrangler
41:26en la saisissant
41:27par l'arrière
41:27son complice
41:29lui a mis des coups
41:29et en a profité
41:30pour lui arracher
41:32sa montre
41:32la victime
41:33a dû être prise en charge
41:34par les pompiers
41:35puis transférée
41:36à l'hôpital
41:37les deux agresseurs
41:38eux ont immédiatement
41:39pris la fuite
41:40selon nos informations
41:42ils n'ont toujours
41:43pas été retrouvés
41:44Claire Géronimi
41:45qui a réagi
41:46vous savez
41:46c'est désormais
41:47la vice-présidente
41:48de UDR
41:49mais qui a été
41:50victime d'un viol
41:51et qui avait pris
41:52le courage
41:53de prendre la parole
41:54l'année dernière
41:54elle a publié
41:56un long message
41:57regardez bien cette image
41:58les vidéos-surveillance
42:00c'est celle de cette femme
42:01qui rentrait chez elle
42:02comme toute personne normale
42:03je ne la connais pas
42:04mais je connais
42:04ce qu'elle a pu ressentir
42:05cette peur de se retrouver
42:06face à deux inconnus
42:07cette peur de ne pas savoir
42:09ce qui va lui arriver
42:10cette peur de ne pas pouvoir
42:11revoir ses proches
42:12cette peur de mourir
42:14dans la douleur
42:15je le sais
42:17parce que je l'ai vécu
42:18et comme elle
42:19elle n'est pas la bonne victime
42:20et eu les bons agresseurs
42:22elle se sentira délaissée
42:23par une partie des féministes
42:25parce que c'est trop stigmatisant
42:27de parler de cette violence
42:28Joachim Lefloc
42:29Imad
42:29Tout à fait
42:30dans la logique
42:31des associations subventionnées
42:32en effet
42:33il y a les bons coupables
42:35et il y a les mauvais coupables
42:36et dès lors que
42:37ça contrevient
42:38aux logiciels diversitaires
42:39sur lesquels
42:39les personnes
42:40issues de l'immigration
42:41sont forcément
42:42les nouveaux damnés de la terre
42:43on ne peut pas imaginer
42:43qu'ils puissent être coupables
42:44d'où le silence ce soir
42:45qui est juste indigne
42:47en effet
42:48Eh bien écoutez
42:48un grand merci
42:49pour cette émission
42:50merci à tous les six
42:51l'info se poursuit
42:52sur CNews
42:53avec Michel Onfray
42:54et Laurence Ferrari
42:56Julien Drey
42:56à demain
42:57Alors à demain
42:58à demain avec le Chevalier Blanc
42:59le Baron Noir
43:0019h 20h sur CNews

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