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Mathieu Bock-Côté propose un décryptage de l’actualité des deux côtés de l’Atlantique dans #FaceABockCote
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00:00Il est 19h sur CNews, merci d'être avec nous pour face à Mathieu Bock-Côté.
00:05Cher Mathieu, bonsoir.
00:06Bonsoir.
00:07Bonsoir Arthur de Vattroulon, ravi de vous retrouver tous les deux.
00:10Le point sur l'information d'abord avec Isabelle Piboulot et ensuite on commence l'émission.
00:14Bonsoir Isabelle.
00:15Bonsoir à tous.
00:16Attentat de Magnanville, la réclusion criminelle à perpétuité a été confirmée en appel
00:21pour le franco-marocain Mohamed Lamina Berrouz.
00:24Une condamnation avec une période de sûreté de 22 ans pour complicité d'assassinat,
00:29complicité de séquestration d'un mineur de moins de 15 ans et association de malfaiteurs
00:33terroristes.
00:34Un couple de policiers avait été assassiné à son domicile le 13 juin 2016.
00:40La République islamique d'Iran menace d'une riposte encore plus dévastatrice face à la
00:44poursuite des frappes israéliennes.
00:47Le président iranien refuse l'arrêt des activités nucléaires, quelles que soient les circonstances.
00:53Plusieurs explosions puissantes ont été entendues cet après-midi à Havaz, principale zone
00:58pétrolifère dans le sud-ouest du pays.
01:00Et puis elle avait fait sensation lors des JO de Paris 2024.
01:04La Vasque Olympique est de retour jusqu'au 21 septembre à l'occasion de la fête de
01:09la musique.
01:09Elle s'élèvera dans le ciel ce soir alors qu'un concert gratuit est programmé dans
01:13les jardins du Louvre.
01:15Près de 6 000 policiers et gendarmes sont mobilisés dans la capitale.
01:19Plus de 50 000 sur le territoire national en raison du niveau élevé de la menace terroriste
01:24et des risques de débordement.
01:26Merci Isabelle Piboulot pour le point sur l'information.
01:29À la une de face à Mathieu Bocoté, sommes-nous tous racistes ? Une question à laquelle France
01:352 a tenté de répondre mardi soir mettant en lumière les préjugés et stéréotypes
01:41racistes des Français.
01:42Mais à travers cette émission, certains ont vu une propagande culpabilisatrice d'écryptage
01:48dans un instant avec Mathieu Bocoté.
01:52À la une également, la délinquance juvénile explose.
01:54Les politiques pensent puis votent une loi pour renforcer l'arsenal pénal contre
02:00les mineurs délinquants.
02:01Mais patatral, Conseil constitutionnel détricote la loi.
02:05Article censuré par les sages.
02:07Alors qui a le pouvoir en France ?
02:09Élément de réponse dans cette émission.
02:11Enfin, vous recevez ce samedi soir Marion Maréchal, heureux députée et présidente
02:15du mouvement Identité et Liberté.
02:17L'Union des droites, la guerre au Proche-Orient.
02:20Interview à suivre à 19h30 sur CNews.
02:24Mathieu Bocoté, commençons l'émission par cette polémique autour de France Télévisions,
02:29du service public.
02:30On a beaucoup parlé de cette semaine de l'émission France 2.
02:33Sommes-nous tous racistes ? Et vous souhaitez y revenir à votre tour.
02:36Que représentait-elle pour vous cette émission ?
02:39Alors, c'est très particulier. Nous étions devant une opération de propagande décomplexée,
02:45portée par le service public, pour expliquer à la population que même si elle ne le sait pas,
02:51elle est raciste. Nous serions tous, d'une manière ou d'une autre, racistes.
02:56Nous serions tous racistes les non-blancs. Nous serions tous racistes les blancs.
03:01Mais nous serions tous racistes, surtout les blancs quand même. Prenons la peine de l'ajouter.
03:05Parce que si les non-blancs auraient à la rigueur des préjugés ratios,
03:09le racisme comme système servirait apparemment les blancs.
03:13Donc, point de départ, grosse thèse de propagande qui commence ainsi,
03:17pour matraquer ça dans l'esprit des Français.
03:19De quoi cherche-t-on à nous convaincre ici, évidemment ?
03:21C'est que si nous sommes tous racistes, d'une manière ou d'une autre,
03:25nous devons tous, évidemment, cesser de l'être.
03:28Et de quelle manière devons-nous cesser de l'être ?
03:31Nous devons cesser de l'être par un travail de propagande soutenue,
03:35de rééducation marquée, de rééducation militante,
03:39pour déconstruire les mentalités du commun immortel
03:42et le rééduquer pour lui apprendre à ne plus être raciste.
03:46Mais, tout ça présuppose une question.
03:48Qu'est-ce que le racisme ?
03:49Alors, normalement, dans votre univers, dans le mien aussi, probablement,
03:52le racisme, une idée sorte, absolument,
03:55mais c'est cette idée qu'il y a une hiérarchisation
03:57des différents groupes raciaux sur Terre,
03:59et cette hiérarchisation supposée des qualités de ces différents groupes
04:04serait, par ailleurs, devra se traduire
04:05dans une hiérarchie politique, économique et sociale.
04:08Ça, c'est le racisme.
04:10Puisque ce racisme s'est effondré depuis longtemps
04:13dans le monde occidental, à tout le moins,
04:15eh bien, puis, les antiracistes professionnels
04:17ont dû élargir sans cesse leur définition du racisme.
04:21Et dans cette émission, que nous disait-on ?
04:23Que globalement, le simple fait
04:25d'avoir ce qu'ils appellent des préjugés,
04:28c'est-à-dire des idées générales sur un groupe,
04:30tel groupe ou tel groupe ou tel groupe,
04:32c'est déjà du racisme.
04:33Le simple fait de ressentir une forme d'appartenance,
04:36je vais revenir sur les préjugés dans un instant,
04:38le simple fait d'avoir un sentiment d'appartenance
04:40envers un groupe en fonction
04:42de caractéristiques culturelles, identitaires,
04:45linguistiques, historiques.
04:47Ce serait déjà le début du racisme.
04:50Alors, je reviens sur la question des préjugés,
04:53parce que c'est assez fascinant.
04:54Le mot préjugé est aujourd'hui un mot
04:55qui a très, très, très mauvaise réputation.
04:57Pourtant, si vous faites l'histoire
04:58de la philosophie politique depuis le 18e siècle,
05:01il y a une défense du légitime préjugé en société.
05:04Quelle est la défense du légitime préjugé ?
05:06Ni vous, Elliot, ni Arthur, ni moi
05:08ne sommes jetés dans le monde
05:09à la manière d'un esprit absolument vierge,
05:11sans aucun repère pour s'orienter dans le monde.
05:14On a des préjugés.
05:16Autrement dit, on a des choses
05:17qui ont déjà été jugées par d'autres,
05:19par les générations antérieures.
05:21Et ça fait en sorte qu'on a quelques certitudes
05:22de repères élémentaires dans la vie.
05:24Des préjugés aussi élémentaires
05:25que si je me jette devant un camion en toute vitesse,
05:28je vais mourir.
05:29Bon, c'est un préjugé, certes,
05:31mais c'est un préjugé qui est fondé rationnellement.
05:32Il y a des préjugés plus amusants.
05:34Vous allez en Italie, il y a plus de chances
05:35de manger des pâtes que des sushis.
05:39Et si je vais au Japon,
05:41il y a plus de chances justement
05:41de manger des sushis
05:43que je ne sais quelle création culinaire
05:46du Tennessee aux États-Unis.
05:47Bon, donc autrement dit,
05:49l'expérience confirme certaines choses
05:52et on les tient pour acquises.
05:53Ensuite, le travail de la raison
05:55consiste évidemment à chaque fois
05:56à voir si le préjugé est confirmé
05:58par la réalité.
05:59Ça, c'est nécessaire aussi.
06:01Sinon, c'est abolir son esprit
06:02dans la simple répétition du même.
06:04Quoi qu'il en soit, on nous explique ici
06:05que dès que vous avez un sentiment
06:07d'appartenance, dès que vous avez
06:08quelques réflexions attendues
06:10sur un groupe ou sur un autre,
06:11vous seriez déjà dans le racisme.
06:13Le problème, évidemment,
06:14à travers cela, c'est qu'est-ce
06:16qu'une collectivité, qu'est-ce qu'un groupe
06:18si ce n'est un « nous ».
06:20Qu'est-ce que c'est un « nous » ?
06:21C'est autre chose qu'une addition de « je ».
06:23Un « nous », qu'est-ce que c'est ?
06:24C'est une expérience historique, culturelle,
06:26linguistique, mémorielle.
06:28C'est la capacité à partager un passé,
06:30un présent et se projeter dans un avenir.
06:32C'est un peuple, en quelque sorte.
06:33Mais ce qu'on comprend quand on écoute,
06:35quand on regarde cette émission de France 2,
06:37c'est que le simple fait que les Français
06:38se perçoivent comme un peuple,
06:41qui, à la manière d'un peuple,
06:42ils ont des attentes d'intégration
06:44et même d'assimilation
06:45à l'endroit des étrangers qui les rejoignent,
06:48eh bien, ce simple sentiment d'être un peuple,
06:50ce serait déjà le début du racisme.
06:53Évidemment, dans cette logique aussi,
06:55si vous avez les moindres disparités
06:57dans une population des sous,
06:58vous avez des disparités statistiques.
07:00Donc, tel groupe performe mieux
07:01que tel autre groupe
07:02et tel groupe performe moins
07:03que tel autre groupe,
07:05pour nos amis de France Télévisions
07:06et plus largement pour l'idéologie
07:07qui entoure ça,
07:09ce serait manifestement le signe
07:10d'un système discriminatoire.
07:12Donc, il n'y a aucune hypothèse
07:14de prise en considération
07:15comme quoi certains groupes culturels
07:16ont des valeurs, des pratiques,
07:18des institutions qui font en sorte
07:19qu'ils performent mieux ou moins bien.
07:22Par exemple, le cas des Asiatiques
07:23aux États-Unis, on le sait,
07:24au sommet de la hiérarchie universitaire,
07:26normalement, il y a des populations asiatiques.
07:28Donc, est-ce une manifestation du racisme blanc?
07:31C'est quand même une contradiction dans la thèse.
07:33Eh bien, les antiracistes ont leur réponse
07:34aux États-Unis.
07:35On dit que les Asiatiques
07:36sont des « white adjacent »,
07:38donc des alliés des Blancs,
07:39ce qui fait qu'ils profitent du système
07:40et finalement se retrouvent au sommet.
07:42Tout ça pour dire
07:43que s'il y a du racisme partout
07:44dans notre société,
07:45que faire pour le combattre?
07:46Eh bien, les solutions sont connues.
07:48Rééducation permanente pour tous.
07:50Appel à la délation.
07:52La délation, c'est-à-dire
07:52que vous devez toujours surveiller
07:53les comportements,
07:54les propos de vos proches
07:55pour vérifier s'ils ne sont pas
07:57en train de basculer dans le racisme.
07:58Donc, c'est une société totalitaire.
08:00De la même manière,
08:02on va nous dire
08:02« auto-rééducation ».
08:04Ça, c'est très important.
08:05Ça, c'est une thèse
08:07qui vient de la pensée américaine
08:08qui dit
08:08« vous êtes tous racistes
08:09au fond de vous-même.
08:10Donc, vous devez être
08:10en permanente vigilance
08:12avec vous-même
08:12pour contrôler
08:13votre propre racisme. »
08:15Il y a aussi
08:15les politiques
08:15de discrimination positive.
08:16Là, on sort du contexte
08:17du documentaire,
08:18plutôt de l'émission,
08:19mais c'est dans la même logique.
08:20Donc, discrimination positive
08:21pour favoriser
08:22la représentation
08:22des différents groupes.
08:23La mixité forcée.
08:25Il ne faut pas l'oublier.
08:25Si on considère
08:26que les gens
08:27ont une forme
08:27de « nous » culturel,
08:29eh bien, qu'est-ce qu'on fait?
08:30On va les forcer
08:30à cohabiter ensemble
08:31malgré le fait
08:32qu'ils ont des cultures
08:33contradictoires.
08:34Le résultat, hélas,
08:36eh bien, c'est souvent
08:37des tensions sociales
08:37et des tensions identitaires
08:39très vives.
08:40Et le résultat,
08:40c'est une expérimentation
08:41d'ingénierie sociale
08:43et identitaire
08:43qui nous conduit
08:44à une société autoritaire.
08:46Donc, on était
08:46devant un documentaire,
08:48il ne faut pas un documentaire,
08:48une émission
08:49qui se voulait
08:49très bienveillante
08:50avec un côté un peu
08:51gnagnant,
08:52avec une prétention scientifique.
08:54Mais au final,
08:55on avait une forme
08:56de guide
08:56pour nous expliquer
08:57comment rééduquer
08:58un peuple
08:58que l'on considère
08:59avec beaucoup de mépris.
09:00Et pendant ce temps,
09:02en d'autres lieux du monde,
09:03Mathieu Bocoté,
09:03c'est la critique
09:04de l'immigration massive
09:05qui est assimilée
09:06à une pensée terroriste.
09:08Ah bien, vous me conduisez
09:09en Grande-Bretagne
09:10et c'est très intéressant.
09:11Alors, vous savez,
09:12aujourd'hui,
09:12c'est une des grandes obsessions
09:13de notre époque,
09:14c'est lutter
09:15contre la radicalisation.
09:17C'est comme ça
09:17qu'on appelle ça.
09:18Si on entend par lutter
09:19contre la radicalisation,
09:21lutter contre le terrorisme,
09:21on est tous d'accord.
09:23Mais là, on se dit
09:23quelles pensées
09:24conduisent à la radicalisation?
09:26Quelles pensées
09:26conduisent à la radicalisation?
09:28Eh bien, on apprend,
09:29c'est un groupe
09:29qui s'appelle Prevent.
09:30Prevent, en fait,
09:31c'est un organisme
09:32qui fait de la prévention
09:33à la radicalisation
09:34en Grande-Bretagne,
09:35fait la liste des pensées,
09:36des idéologies
09:37qui peuvent conduire
09:37au terrorisme.
09:38Et parmi celles-là,
09:39il y a ce qu'ils appellent
09:40le nationalisme culturel.
09:42Qu'est-ce que
09:43le nationalisme culturel?
09:45Cela consiste,
09:45pour l'essentiel,
09:46à dire que,
09:47d'abord,
09:48une société
09:48n'est pas qu'une addition
09:49d'individus ou de groupes,
09:50c'est une culture nationale,
09:53substantielle,
09:54à laquelle on doit
09:54s'assimiler
09:55si on veut participer
09:57à cette société.
09:58Deuxièmement,
09:59et là, je vais citer
09:59l'article de JDD
10:00de La Reprise,
10:00donc je l'ai en français ici,
10:02c'est la conviction
10:03que la culture occidentale
10:05est menacée
10:06par l'immigration massive
10:07et le manque d'intégration
10:08de certains groupes
10:09ethniques et culturels.
10:11Ça,
10:12affirmer cela,
10:13ce serait du nationalisme culturel
10:15qui vous conduit
10:15au seuil
10:16de pensées terroristes.
10:17Donc, dès lors
10:18que vous critiquez
10:19l'immigration massive,
10:20dès lors que vous constatez
10:21que certaines cultures
10:22s'intègrent moins bien
10:23en France que d'autres,
10:24dès lors que vous constatez
10:25que certains groupes,
10:27malgré tous les efforts
10:28d'intégration
10:28que la France peut faire
10:29ou d'assimilation,
10:31ils ne s'intégreront pas
10:32parce que l'écart culturel
10:33est trop grand.
10:34On parle beaucoup,
10:34par exemple,
10:35du cas des Afghans.
10:36Alors, je ne me prononce
10:37pas en particulier là-dessus,
10:37je dis que pour plusieurs,
10:38c'est un cas type
10:39d'écart culturel
10:41très significatif
10:42et qu'il est très difficile
10:44d'intégrer ces populations.
10:45Je ne dis pas
10:46qu'il n'y a pas de cas
10:46d'intégration réussie.
10:47Je dis qu'on est devant
10:48un choc massif
10:49de cultures contradictoires.
10:51Ce qui nous conduit,
10:52soit dit en passant,
10:53en Grande-Bretagne,
10:54encore une fois,
10:55Kerstarmer a décidé
10:56de lancer une enquête,
10:57va ouvrir une enquête
10:59autour de ce sujet
11:00dont on a déjà parlé ici.
11:01Vous savez,
11:02les grooming gangs,
11:03c'est-à-dire l'organisation
11:04de le système
11:05d'esclavage sexuel
11:07de jeunes filles blanches
11:08de la classe ouvrière britannique
11:10au service de gangs
11:12pakistanais,
11:14des gangs pakistanais
11:15qui organisaient ça.
11:16Donc,
11:16on était devant
11:17la traduction concrète
11:18d'un choc culturel,
11:20c'est-à-dire
11:20une espèce d'idée
11:21de conquête
11:22de la fille blanche,
11:23je prends tous les guillemets
11:24nécessaires,
11:24vous comprendrez,
11:25qui doit être consommée
11:26à la manière
11:27d'une forme de revanche
11:28post-coloniale,
11:29qui doit être dominée,
11:31qui peut servir
11:32d'esclaves sexuels là-dedans.
11:34Pendant longtemps,
11:34on savait que ça existait
11:35au Royaume-Uni.
11:36On le savait,
11:37c'était documenté,
11:38mais qu'est-ce qu'on a fait?
11:39On a tout fait
11:39pour que ça ne sorte pas
11:40parce qu'on craignait,
11:45multiculturalisme.
11:45Mais vous savez,
11:46le réel, quelquefois,
11:47finit par surgir.
11:48On n'a pas tout fait
11:49pour l'étouffer.
11:50Il surgit.
11:50Les Britanniques
11:50sont obligés de constater
11:51aujourd'hui
11:52que leur multiculturalisme
11:53a conduit à des violences
11:54atroces et à la catastrophe.
11:56À vous entendre,
11:57Mathieu Bocoté,
11:57vous présentez ici
11:59un monde traversé
12:00par une tentation totalitaire.
12:03Oui, bien sûr.
12:03Quand vous avez
12:04une idéologie obligatoire,
12:06vous ne pouvez pas en dévier,
12:07sinon vous devenez un paria,
12:08un proscrit,
12:09un hérétique,
12:09un mal-pensant.
12:11Quand cette idéologie
12:11obligatoire est contredite
12:13par les faits,
12:14et qu'est-ce qu'elle fait,
12:15cette idéologie ?
12:15Elle se radicalise
12:16pour s'imposer encore plus.
12:18Eh bien, qu'est-ce qu'elle fait ?
12:19Elle censure.
12:20Évidemment,
12:20elle censure tous les contradicteurs.
12:22Elle cherche à pousser
12:22encore plus loin
12:23ce que le réel rejette.
12:24C'est la logique des bolcheviques.
12:25Moins ça fonctionne,
12:26plus vous devez en rajouter.
12:28Et en matière
12:28d'immigration massive,
12:29on le voit aujourd'hui.
12:30L'immigration massive,
12:31on doit la comprendre
12:32de plus en plus
12:32comme une forme
12:33d'expérimentation
12:34idéologique et politique.
12:36Ça repose
12:37sur une certaine idée
12:37de l'être humain,
12:38l'interchangeabilité
12:39des populations.
12:40Ça repose
12:41sur une certaine idée
12:41de l'être humain.
12:42Les cultures
12:42et les civilisations
12:43n'existent pas.
12:44Ça repose
12:44sur une certaine idée
12:45de l'être humain.
12:46Les peuples n'existent pas.
12:47Donc, on peut tout mélanger
12:48comme ça par décret
12:49et tout va bien se passer.
12:51Et qu'est-ce qu'on voit ?
12:51Il y a toujours une chose
12:52qui est centrale
12:53avec la pensée de gauche.
12:54Elle a la passion
12:55de l'irréversible.
12:56Elle veut appliquer
12:57des changements
12:58sur lesquels
12:58nous ne pourrons pas revenir.
13:00Et c'est ce qu'elle a cherché
13:01à faire avec l'immigration massive
13:02pendant toutes ces années.
13:03Et on peut dire
13:03que le point d'aboutissement
13:04de ce monde,
13:05c'est que le régime diversitaire
13:07ne sera heureux
13:08que lorsque tous les Occidentaux
13:10se sentiront étrangers
13:10chez eux.
13:12Par où commencer
13:12Arthur Devatrigan ?
13:13Le reportage de France 2
13:15ou alors la pensée totalitaire ?
13:18On ne peut plus s'inquiéter
13:20ou même critiquer
13:21l'immigration massive ?
13:22On va commencer
13:23par le reportage.
13:24Ah, le reportage.
13:25Alors, allons-y Arthur.
13:25Je ne l'avais pas regardé.
13:26Je ne voulais pas
13:27m'infliger ça.
13:28Et tu m'as dit
13:28qu'on va en parler.
13:29Donc, je me le suis infligé.
13:30Contre-inforcé.
13:30Il faut reconnaître
13:31que la France Télévisions
13:32a fait fort.
13:33Personnellement,
13:34moi, devant une telle résilience,
13:35j'ai hôte mon chapeau
13:35et je dis bravo.
13:36Parce que les types,
13:38ils ont tout contre eux.
13:39Les témoignages,
13:40les sondages,
13:41les faits,
13:41les chiffres,
13:42ce n'est pas grave,
13:43ils continuent.
13:43C'est les gens claudus
13:44de la propagande.
13:45C'est-à-dire,
13:45sur un malentendu
13:46et un très gros malentendu,
13:47ça peut quand même marcher.
13:48Alors, ils n'hésitent pas
13:49sur les efforts.
13:50Parce que je rappelle,
13:50c'est des dizaines et des dizaines
13:51et des dizaines de millions
13:52d'euros de subventions.
13:53Malgré ça,
13:54ils ont quand même présenté
13:55un budget déficitaire
13:55de 40 millions d'euros
13:57pour l'année 2025.
13:58Alors, vous allez me dire,
13:59quand on veut ringardiser
14:00la méthode Goebbels,
14:01forcément,
14:01ça demande un peu de pognon,
14:02un peu d'argent.
14:03Donc, ils y vont.
14:04Et heureusement,
14:04d'ailleurs,
14:04que le ministre de la Culture
14:06exerce une putelle.
14:07Enfin, il paraît.
14:08Donc, le souci,
14:09c'est quand même
14:09que les gros racistes,
14:10à savoir les Blancs,
14:11ce sont eux majoritairement
14:12qui subventionnent
14:13France Télévisions.
14:15Donc, Air Note,
14:16elle prend quand même
14:16un peu des risques.
14:17Alors, je sais bien
14:17que Peggy disait
14:18qu'une revue n'est vivante
14:20que si elle mécontente
14:21un bon cinquième
14:22de ses lecteurs,
14:23de ses abonnés.
14:24Là, c'est quand même
14:2490% de Nicolas
14:25qui commencent à trouver
14:26que se faire insulter
14:27et payer en même temps.
14:28C'est un peu baroque,
14:29ça fatigue.
14:30Mais Delphine,
14:30elle s'en fiche.
14:31De toute façon,
14:31elle a été relue.
14:32Je vous rappelle,
14:32c'est le troisième mandat.
14:33Un mandat qu'elle avait commencé
14:34en 2015, son premier,
14:35en expliquant qu'il y avait
14:37trop d'hommes blancs
14:39de plus de 50 ans
14:39à la télévision.
14:41Donc, c'était quand même
14:41un bon propos raciste
14:43pour mettre en condition.
14:44Il paraît que le racisme
14:45est comme les chasseurs.
14:46Il y a les bons, les mauvais.
14:48À quoi reprennent
14:48la télévision et sa présidente
14:49à partir du camp
14:50des bons racistes ?
14:51Alors, pour ceux
14:52qui ont loupé
14:52cette merveilleuse séquence
14:54hors William
14:54et pour vous éviter
14:55de vous faire le replay,
14:57quoique ça boostera
14:57un peu les audiences
14:58de ce que j'ai vu,
14:59c'était quand même pas génial.
15:00Le principe,
15:01c'est de mettre en scène
15:01des expériences
15:02pour montrer que les blancs
15:03sont racistes.
15:04Un exemple,
15:05vous avez un seul scénario
15:06avec deux scènes.
15:08La première,
15:08c'est qu'il y a une personne,
15:10on va dire type caucasien,
15:11qui scie un cadenas à vélo.
15:13Là, il n'y a pas
15:13de réaction de passants.
15:14Deuxième scène,
15:15on fait la même chose,
15:16sauf que ce n'est pas
15:16un type caucasien,
15:17c'est un type maghrébin
15:18qui scie un vélo
15:18et puis là,
15:19il y a plein de réactions
15:20de passants.
15:21Donc la conclusion,
15:22on dit que les Français
15:23sont racistes,
15:23ont des préjugés racistes.
15:25Le problème,
15:25c'est que ce qu'on appelle
15:26préjugé,
15:27ça s'appelle aussi
15:28un retour d'expérience.
15:29Un retour d'expérience
15:29qui n'est pas vachement agréable
15:30généralement.
15:31Et ce retour d'expérience,
15:32il est malheureusement
15:33confirmé par les chiffres
15:34du ministère de l'Intérieur.
15:35On va prendre l'exemple
15:36des vols parce qu'il s'agissait
15:37de ça.
15:37Donc le vol,
15:38par exemple,
15:38dans les transports,
15:39c'est 83% d'étrangers
15:40qui sont mis en cause.
15:41Et vous m'accorderez
15:42que la France n'est pas
15:43submergée d'étrangers
15:44qui viennent de Suède.
15:45Alors, quand même,
15:46on aura des doutes,
15:47on dit même ça,
15:47c'est un projet raciste,
15:48dommage,
15:49il y a encore des chiffres.
15:50Dans ces chiffres-là,
15:51les étrangers maghrébins
15:53sont représentés à 51%.
15:54Donc, alors, évidemment,
15:56tous les étrangers maghrébins
15:57ne s'y panne des cadenas,
15:58mais quand il y a
15:58une surreprésentation,
15:59disons qu'on peut un peu
16:00se méfier ou poser des questions.
16:02Alors, évidemment,
16:02pour éviter de se poser
16:03des questions,
16:04France Télévisions
16:04a eu la bonne idée
16:05d'inviter Madame Soumaoro,
16:07qui est universitaire et séïste.
16:09Son truc à elle,
16:09c'est la race.
16:10C'est une obsession.
16:10Elle est obsédée par la race,
16:11ça devient une ponctuation.
16:12Le mot race remplace
16:13les virgules dès qu'elle parle.
16:14Et parmi ces brillantes théories,
16:16j'en cite une,
16:17un homme blanc ne peut avoir raison
16:18contre une Noire
16:19ou contre une Arabe.
16:20Donc, elle appelle ça
16:21le privilège blanc.
16:24Donc, on déguise en fait
16:25le racisme en privilège blanc.
16:26Je me dis que dommage
16:27que France Télévisions
16:28n'ait pas eu l'idée
16:28d'inviter par exemple
16:29François Bousquet,
16:30histoire de faire
16:31un peu de pluralisme.
16:32Et comme ça,
16:33il aura appris,
16:33Madame Soumaoro aussi,
16:34que s'il existe bien
16:35un privilège blanc aujourd'hui,
16:37c'est celui de la classe moyenne
16:38déclassée,
16:38la classe populaire dite blanche,
16:40qui sont en fait accusés
16:41par les élites,
16:42abandonnés par les politiques,
16:44attaqués par les migrations.
16:45Autre sujet à présent,
16:47on va parler
16:47du Conseil constitutionnel.
16:49Mathieu Bocoté
16:50qui a retoqué cette semaine
16:52plusieurs éléments jugés
16:53trop répressifs
16:54de la loi Attal
16:56sur la justice des mineurs.
16:58Alors, faut-il y voir
16:59une nouvelle manifestation
17:00du gouvernement des juges ?
17:02Non seulement une nouvelle,
17:03mais particulièrement décomplexée.
17:05Il y a presque une histoire
17:06à faire,
17:07et on devrait la faire,
17:09d'une histoire parallèle
17:10politique française
17:11des 15 dernières années,
17:14où d'un côté,
17:15vous avez les décisions politiques
17:16prises par les élus,
17:18et ensuite,
17:19de quelle manière
17:20le Conseil constitutionnel
17:21se permet de retoquer
17:22ces décisions
17:23et de corriger
17:24la volonté des élus,
17:26de corriger l'expression
17:27de la souveraineté populaire,
17:28de la souveraineté parlementaire,
17:30à partir d'une conception
17:31qui relève
17:32de ce que j'appelle
17:32l'état de droit divin.
17:35Alors, point de départ,
17:36on le sait,
17:37c'est la loi Attal
17:38pour la justice des mineurs,
17:40de quelle, en fait,
17:41nos sociétés
17:41sont placées
17:42devant des phénomènes nouveaux.
17:43Par exemple,
17:44on a une immigration massive
17:46qui est une immigration
17:46submersion.
17:48Comment contenir
17:48l'immigration
17:49submersion ?
17:50Eh bien,
17:50il y a eu la loi
17:51d'Armanin,
17:51qui est une loi
17:52très modérée,
17:53si je peux me permettre,
17:54mais qui a été quand même
17:55retoquée, évidemment,
17:56par le Conseil constitutionnel
17:57à la demande du président,
17:58ne l'oublions pas.
17:59De la même manière,
18:01on a maintenant
18:01cette violence des mineurs
18:03qui est une violence
18:04absolument conquérante,
18:05une violence barbare,
18:06une violence
18:07qui nous désarçonne
18:08complètement comme société.
18:10Mais devant cette violence,
18:11on se dit
18:12qu'est-ce qu'on peut faire
18:13pour être capable
18:13de tenir tête
18:14à cette violence nouvelle,
18:15à cette violence barbare ?
18:17Eh bien là,
18:17le politique cherche
18:18à faire des lois.
18:19Eh bien,
18:19que fait le Conseil constitutionnel ?
18:21Il décide d'imaginer,
18:22à partir d'une lecture
18:23exagérément créative
18:25de la Constitution,
18:26de quelle manière
18:27retoquer,
18:28de quelle manière
18:28retoquer tout simplement
18:29la décision du politique.
18:31Et je suis curieux
18:32de voir demain
18:33ou après-demain
18:33quelle sera la décision
18:35du politique
18:35sur les ZFE,
18:36dans les zones
18:37à faible émission.
18:39On en vient presque
18:39à dire naturellement
18:40les zones à forte exclusion.
18:41Donc,
18:42est-ce qu'encore une fois,
18:43le Conseil constitutionnel
18:44va se permettre
18:45de casser la volonté populaire ?
18:47Devant quoi sommes-nous ici ?
18:49De ce que j'appelle
18:49l'état de droit divin,
18:51c'est-à-dire
18:51les juges,
18:53en fait,
18:53le Conseil constitutionnel,
18:55les figures suprêmes
18:57en la matière,
18:58ne lisent plus
18:58la Constitution
18:59en disant
18:59voilà ce qu'est la Constitution,
19:01il y a une forme
19:01de contrôle
19:01de constitutionnalité minimale,
19:03ils interprètent
19:04désormais la Constitution
19:05de manière créative,
19:07souvent à partir
19:08de sources de droits
19:09qui ne sont pas françaises,
19:10des sources de droits
19:10européennes,
19:11des sources de droits
19:11étrangères,
19:12pour se permettre
19:13ensuite de dire,
19:14de devenir en fait
19:15les véritables législateurs.
19:17Donc,
19:17le Conseil constitutionnel
19:18se pose
19:19comme le supralégislateur
19:21dans nos sociétés
19:22plus que jamais.
19:24Mais ce n'est pas
19:24une exception française,
19:26je tiens à le dire.
19:27Prenez le cas
19:27de l'Italie,
19:29le fait que Mme Méloni,
19:30Georgiane Méloni,
19:30mène une politique
19:31qu'elle veut faire
19:32en matière migratoire,
19:33qui veut notamment faire
19:34le principe d'extrait
19:35de déplacés,
19:37je crois,
19:37c'est en Albanie,
19:38les migrants,
19:39les illégaux
19:39qui sont arrêtés,
19:41dont on saisit
19:43les bateaux.
19:44Mais qu'est-ce
19:44qu'on voit là-dedans?
19:46La justice italienne
19:47mène une guerre politique
19:49contre Mme Méloni.
19:50Au Canada,
19:51on pourrait donner
19:51l'exemple aussi.
19:52On est devant
19:53un régime
19:54qui, dans les faits,
19:54fixe les paramètres
19:55du débat public
19:56et les partis
19:56doivent évoluer
19:57ensuite dans les paramètres
19:58de plus en plus étroits
19:59fixés par les juges.
20:00Qu'est-ce que ça veut dire?
20:01C'est que partout
20:02dans nos sociétés,
20:03partout,
20:03la formule état profond,
20:05on va finir
20:05par l'utiliser vraiment,
20:07c'est-à-dire
20:07une espèce
20:07de conjonction
20:08des pouvoirs,
20:11administratifs.
20:12L'expertocratie
20:13travaillent ensemble,
20:14portent une politique
20:15et le politique en fait.
20:16Les élus sont devenus
20:17un contre-pouvoir.
20:18Le Parlement
20:18est devenu un contre-pouvoir.
20:19La présidence de la République
20:20demain risque d'être
20:21un contre-pouvoir.
20:22C'est-à-dire qu'ils n'ont plus
20:23la capacité de gouverner
20:25parce que ceux qui gouvernent
20:26sont des espèces
20:27de théologiens du droit
20:28qui imposent
20:29leurs préférences idéologiques
20:31sans aucune gêne
20:32à la population
20:33en nommant cela
20:34état de droit.
20:35De ce point de vue,
20:36c'est un scandale démocratique.
20:38Et on peut imaginer,
20:39Mathieu Bocoté,
20:40un retour à la démocratie
20:43avec un grand D.
20:44La démocratie,
20:45en fait,
20:46on pourrait l'imaginer,
20:47mais dans la forme
20:47suivante.
20:48Le retour à la démocratie
20:49libérale,
20:49ça voudrait dire
20:50un retour d'abord
20:51à la souveraineté populaire.
20:52La souveraineté populaire
20:54qui peut s'exprimer
20:54de deux manières,
20:55soit par les élus,
20:56soit par le référendum.
20:58Ça impliquerait,
20:59cela dit,
20:59de contester
21:00ce coup d'État
21:01des juges
21:01qui a eu lieu
21:02depuis une trentaine d'années,
21:03une quarantaine d'années.
21:04Ça impliquerait
21:05de contester
21:06la puissance exagérée
21:07des différentes autorités
21:08administratives
21:09et technocratiques.
21:10Ça impliquerait
21:10de contester
21:11le pouvoir,
21:11aujourd'hui,
21:12de l'Europe,
21:12notamment.
21:13Si vous faites ça,
21:14on vous accusera,
21:16même si vous agissez
21:16avec un mandat populaire,
21:17on vous accusera
21:18de retour à la dictature.
21:19Donc,
21:20le jour où vous restaurez
21:21la démocratie
21:22contre le coup
21:24d'État de droit permanent,
21:25contre l'État
21:26de droit divin,
21:27eh bien,
21:28vous allez vous faire
21:29accuser de dictature.
21:31On va vous accuser
21:32de violer l'État de droit.
21:34On va vous dire
21:34que vous basculez
21:35dans la tyrannie
21:35de la majorité.
21:36Et on pourrait presque
21:37faire une histoire
21:38de ce point de vue.
21:38Si vous vous intéressez
21:39à la philosophie politique,
21:40et je ne doute pas
21:41que ce soit le cas,
21:42vous constaterez
21:42que la grande question
21:43qui traverse
21:44toutes les sociétés,
21:44c'est qui décide.
21:46C'est la question du régime.
21:47Qui a le pouvoir
21:48en dernière instance
21:49de trancher ?
21:50Ce que nous constatons
21:50dans nos sociétés,
21:52c'est que le pouvoir
21:53n'appartient plus au peuple,
21:54que le peuple est à peine
21:54consulté sur le mode
21:55du sondage,
21:56qu'on traite les élections
21:57de plus en plus
21:57sur le mode du théâtre,
21:59du grand guignol
21:59qui ne porte pas
22:00conséquences politiquement.
22:01Donc,
22:01il s'agit de redonner
22:03du pouvoir au pouvoir.
22:04Cela ne se fera pas
22:05avec une musique d'ascenseur
22:06pour nous accompagner
22:07tendrement.
22:08Il y aura un choc institutionnel.
22:09Certains diraient
22:10que la Ve République
22:11est née un peu
22:11dans ces circonstances.
22:12À 19h30,
22:14en direct sur CNews,
22:15vous recevrez
22:16Marion Maréchal.
22:18Mais avant cela,
22:19un mot avec vous,
22:19Arthur Devatrigan,
22:20rapidement,
22:21sur ce gouvernement
22:22des juges,
22:23épisode
22:24qui aiment les séries.
22:2642, vous dites ?
22:2742.
22:27Ça s'est accéléré
22:30avec Ban Inter.
22:31Ça commence à dater un peu.
22:33C'est vrai que le Conseil
22:33conflit commence
22:34à avoir un sérieux pédigré.
22:36Rien que ces derniers mois,
22:37Mathieu l'a rappelé,
22:37ils ont détricoté
22:39ou fait sauter
22:39la loi de l'immigration,
22:40la loi contre le narcotrafic.
22:41Là, c'est contre la loi
22:42sur la réforme
22:43de la justice des mineurs.
22:44Ce n'est pas, en effet,
22:45comme si ces lois
22:45renversaient les tables.
22:46C'était quand même
22:46une petite loi gentillette,
22:48des lois aussi molles
22:49qu'un militant centriste.
22:50Mais il faut rappeler aussi
22:51des refaits d'armes
22:52un peu plus anciens.
22:53Par exemple,
22:54celle qui, par leur décision,
22:55ou l'adjudirectionnelle
22:56aux étrangers
22:57en situation irrégulière.
22:58Ou encore celle de 2018
22:59qui a aboli
23:00le délit de solidarité
23:01et a reconnu la fraternité
23:03comme un principe constitutionnel.
23:05Ça, c'est à cause
23:05de M. Hérou
23:06qui fait passer les migrants.
23:08Donc, traduction,
23:08vous pouvez aider
23:09les clandestins
23:10à séjourner
23:11et à se balader en France.
23:12Non seulement,
23:12ce n'est plus un délit,
23:13mais en plus,
23:13le Conseil conflit
23:14vous félicite.
23:15Donc, on peut se poser
23:16la question,
23:16c'est où est la séparation
23:18des pouvoirs
23:18quand vous avez le législateur
23:19qui est sous la tutelle de juge ?
23:21Moi, j'ai une réponse,
23:22c'est que le Conseil concite
23:23n'est plus le garant
23:24de la Constitution,
23:25mais c'est le bras armé
23:25du suicide français aujourd'hui.
23:27La publicité,
23:28on revient dans un instant,
23:29messieurs.
23:29Et donc,
23:30sur CNews,
23:31à 19h30,
23:32Marion Maréchal.
23:33A tout de suite.
23:37Il est 19h30 sur CNews
23:38et on poursuit face
23:39à Mathieu Bocoté,
23:41toujours avec Mathieu,
23:42bien sûr,
23:42et Arthur de Vatrigan.
23:44Marion Maréchal nous a rejoint.
23:45Marion Maréchal,
23:47bonsoir.
23:47Vous êtes le re-député,
23:48présidente du mouvement
23:49Identité, Liberté.
23:51Mathieu Bocoté,
23:51pourquoi avoir invité
23:52ce samedi soir
23:53Marion Maréchal ?
23:55Parce que plusieurs thèmes
23:56de l'actualité présents
23:57rejoignent des engagements
23:58de longue durée
23:59de Marion Maréchal.
24:00Notamment,
24:00on va parler dans un instant
24:01de la question des frères musulmans,
24:02mais d'abord,
24:03une question première.
24:04Marion Maréchal,
24:04bonsoir.
24:05Bonsoir.
24:05Alors,
24:05vous avez peut-être regardé,
24:07peut-être vu cette semaine
24:07la vidéo,
24:09en fait,
24:09la vidéo que dis-je,
24:10l'émission de France 2,
24:11je crois,
24:11Sommes-nous tous racistes ?
24:13Qu'est-ce que ça vous a inspiré ?
24:14Oui,
24:14j'ai regardé,
24:15je me suis souvenu
24:16pourquoi je suis pour la privatisation
24:18de l'audiovisuel public
24:18à cette occasion
24:19et je pense que cette émission
24:21aurait dû être rebaptisée
24:21parce que la question n'est pas
24:23Sommes-nous tous racistes ?
24:24C'est
24:24Les Blancs sont-ils racistes ?
24:25Et ça n'est même pas une question,
24:26c'est en fait une affirmation.
24:27C'est
24:27Les Blancs sont racistes.
24:28Voilà,
24:28c'était l'objectif.
24:29C'était une émission
24:30absolument affligeante
24:31avec des expériences
24:32qui sont tout à fait
24:33contestables
24:34sur la forme
24:35et le font
24:37et qui ont vu
24:38d'ailleurs
24:38des prises de parole
24:39de personnes
24:40là encore
24:40tout à fait contestables.
24:41Je pense notamment
24:42à cette soi-disant
24:43professeure d'université
24:44Maboula Soumaoro
24:45dont j'avais d'ailleurs
24:46empêché l'expression
24:48il y a quelques semaines
24:49de ça au Parlement européen
24:50qui est donc présentée
24:51comme une experte
24:52des sujets
24:52liés à l'antiracisme
24:53et qui est une femme
24:55qui elle-même
24:55porte un discours
24:57anti-Blanc
24:58assumé.
24:59Voilà,
24:59qui dit que
25:00nier finalement
25:01je cite
25:02ses privilèges blancs
25:02c'est participer
25:03au système raciste
25:04qui a soutenu
25:05des camps décoloniaux
25:06interdits aux Blancs
25:08des camps là encore
25:09des coloniaux
25:10interdits
25:11aux Blanches également
25:12sauf si elles étaient voilées
25:13parce que là c'est bon
25:14ça marche
25:14et qui a aussi déclaré
25:16je cite
25:17j'en ai rien à foutre
25:18d'être française
25:18je n'ai pas le cœur qui bat
25:19quand je vois le drapeau
25:20bleu en rouge
25:20pour vous donner un peu
25:21la tonalité
25:22pour moi tout ça
25:23s'inscrit d'ailleurs
25:23dans une offensive
25:24assez puissante
25:26il faut le dire
25:26depuis maintenant
25:28quelques années
25:29non seulement
25:30de culpabiliser
25:31les Blancs en général
25:33la population blanche
25:35mais même
25:35d'aller jusqu'à nier
25:36même le racisme anti-Blanc
25:38y compris jusqu'au plan judiciaire
25:40on se souvient notamment
25:41évidemment de l'affaire de Thomas
25:43où deux journalistes
25:43se sont affairés
25:44durant deux années complètes
25:45à démonter ce scénario
25:45et plus largement
25:47quelque chose de très insidieux
25:48parce que ça m'a fait penser
25:49immédiatement
25:50en regardant cette émission
25:51à deux publicités
25:52que j'ai vues
25:53une dans le journal
25:54L'Équipe
25:54je ne sais pas si vous avez vu
25:55on voit une mère
25:56de famille blanche
25:57blonde
25:58qui se jette du coup
26:00sur un des arbitres
26:01manifestement de football
26:03et qui est censée dénoncer
26:04donc la violence
26:04dans le sport
26:05et une autre du CHU
26:06de Grenoble
26:07si je ne m'abuse
26:07qui là encore
26:08voit une personne blanche
26:10agresser un soignant
26:11vous voyez
26:12au prétexte en fait
26:13de ne pas soi-disant
26:14alimenter les préjugés
26:15à l'égard de personnes
26:16d'origine immigrée étrangère
26:18et bien là pour le coup
26:19il n'y a aucun complexe
26:20à systématiquement
26:21représenter le blanc
26:22comme nécessairement
26:23le coupable
26:24le délinquant
26:25le méchant
26:26ce qui est évidemment
26:28extrêmement raciste
26:30en réalité
26:31comment expliquez-vous
26:32cette radicalisation
26:33du service public
26:33j'entends par là
26:34la population
26:35manifestement
26:35est exaspérée
26:36devant les migrations
26:37massives
26:37n'en peut plus
26:38de ce type de discours
26:40et le service public
26:40décide d'en rajouter
26:41une couche
26:42comment le comprenez-vous
26:43je pense qu'ils ont
26:45le sentiment aujourd'hui
26:46c'est le même débat
26:47d'ailleurs assez fou
26:49que j'ai eu cette semaine
26:49on parlera peut-être
26:50au sujet de ce terme
26:52de français de souche
26:52c'est-à-dire que
26:54le peuple français
26:55finalement se rend compte
26:57aujourd'hui
26:57d'une menace existentielle
26:58sur son identité
26:59sur ses mœurs
27:00sur son mode de vie
27:01il cherche à réagir à cela
27:03et donc toute la journée
27:04pour l'empêcher
27:05de réagir
27:07finalement
27:07on va pas seulement
27:08d'ailleurs le culpabiliser
27:09du fait de ses origines
27:11qu'il inscrirait
27:12nécessairement
27:13mécaniquement
27:13dans ce rôle
27:15du coupable
27:16qui est donc tenu
27:17de se taire
27:17mais jusqu'à aller
27:19à la négation
27:20de son existence
27:21c'est-à-dire que
27:22le peuple historique
27:22français n'existerait pas
27:24le français de souche
27:25n'existerait pas
27:26Vous avez eu un échange
27:26avec Apolline de Malherbe
27:27autour de cela
27:28c'est-à-dire de manière
27:28un peu étonnante
27:29où une madame
27:30qui s'appelle
27:30De Malherbe
27:31explique à une autre
27:32qui s'appelle Maréchal
27:33que les français de souche
27:33n'existent pas
27:34c'est une espèce
27:35d'expérience
27:35de déni étonnant
27:36J'ai vécu
27:37un moment de trouble
27:38je vais pas vous mentir
27:38parce que j'ai dû expliquer
27:39pendant près de 10 minutes
27:40dans cette émission
27:41en effet sur BFM TV
27:42que les français de souche
27:44les français d'origine française
27:45tout simplement existaient
27:46je crois
27:47en faire partie
27:48de vieilles souches
27:49ayant un nom
27:49breton Le Pen
27:51et un arrière-grand-père
27:53et un grand-père
27:54présent sur le monument aux morts
27:56face à en effet
27:57une journaliste
27:58qui s'appelle
27:58la Pauline de Malherbe
27:59qui est quand même issue
28:00de la noblesse française
28:02et qui semble
28:03feindre de ne pas savoir
28:05ce qu'est être un français de souche
28:06ce qui est assez fascinant
28:07et qui une fois de plus
28:07s'inscrit dans cette volonté
28:08de nier
28:10l'existence même
28:11d'un peuple français
28:12d'autant plus étonnant
28:13vous qui êtes souvent
28:14présenté comme un Canadien français
28:15c'est bien la démonstration
28:16qu'il y a
28:16donc bien
28:17une origine française
28:19et je crois qu'en fait
28:20précisément
28:20l'objectif derrière cette volonté
28:22de nier le peuple historique
28:23c'est
28:24d'expliquer
28:25que finalement
28:26la France n'a jamais été
28:28qu'une terre d'immigration
28:29et que donc
28:29vouloir lutter
28:32contre cette immigration massive
28:34n'a pas de sens
28:35puisque de toute façon
28:36il n'y aurait pas
28:36de substance propre
28:38ce qui
28:39moi évidemment
28:39me semble totalement
28:40erroné sur le plan historique
28:42puisqu'on sait
28:42depuis longtemps déjà
28:44maintenant
28:44et ça a été démontré
28:45par de nombreux
28:46démographes et historiens
28:48que le peuple français
28:49était relativement stable
28:51évidemment
28:52sur le sol français
28:53jusqu'à ces 50 dernières années
28:55et pour vous donner un chiffre
28:56qui doit faire la démonstration
28:58de l'accélération historique
28:59spectaculaire
29:00que nous vivons
29:00la moitié des Algériens
29:02la moitié des Algériens
29:03qui vivent aujourd'hui
29:04en France
29:05sont arrivés
29:06après 2000
29:07pour vous dire en fait
29:09qu'on vit un phénomène
29:10extraordinaire
29:11au sens littéral
29:12exceptionnel
29:13et on essaye
29:14de dissimuler cela
29:15aux français
29:16en leur expliquant
29:17que finalement
29:18non non pas du tout
29:19ils n'existent pas
29:20et si tant est qu'ils existent
29:21de toute façon
29:22ils sont mieux amenés
29:22à se taire
29:23alors prenons le problème
29:24dans un autre sens
29:24on a parlé beaucoup
29:25ces dernières semaines
29:26du rapport
29:27dévoilé par Bono Retailleau
29:29sur l'emprise
29:30des frères musulmans
29:30sur la société française
29:33on a parlé
29:33des frères musulmans
29:34mais peut-être
29:35insuffisamment
29:36ensuite de l'emprise
29:38d'une forme
29:38d'islamisme ordinaire
29:39sur une partie
29:40du commun et mortel
29:41que retenez-vous
29:43de la séquence finalement
29:43du frérisme
29:45jusqu'à aujourd'hui
29:46cet islamisme
29:46qui peut même s'exprimer
29:47peut-être dans le contexte
29:48de la fin de la musique
29:48oui et le combat
29:50le moins qu'on puisse dire
29:50n'est pas terminé
29:51puisque j'ai moi-même
29:52avec nos élus dénoncé
29:53la présence d'une organisation
29:54proche des frères musulmans
29:55de jeunesse
29:56une organisation de jeunesse
29:57qui s'appelle le Femizo
29:57qui a été reçu
29:58lors d'un événement récent
29:59au Parlement européen
30:01et qui est évidemment
30:03très inquiétant
30:04parce qu'on nous présente
30:06souvent ce sujet
30:07de l'islamisme
30:07et donc des idéologies
30:08fréro-salafistes
30:10qui sont des courants
30:11finalement
30:12qui défendent
30:13cette même idée radicale
30:15de l'islam
30:15comme quelque chose
30:16de minoritaire
30:17de marginal
30:19alors qu'on voit
30:21à de multiples reprises
30:22une véritable imprégnation
30:23dans la société française
30:24bah typiquement
30:25ce soir
30:25il y a la fête de la musique
30:26comme vous le savez
30:27on a vu une explosion
30:28sur les réseaux sociaux
30:30notamment
30:30d'influenceurs
30:32radicaux
30:33musulmans
30:34qui expliquent
30:36que la musique
30:36est à rame
30:37une fois plus
30:38c'est pas quelque chose
30:39de marginal
30:39on parle de centaines
30:40de milliers
30:41de vues
30:42de reprises
30:43j'ai vu également
30:44qu'il y avait une polémique
30:45là encore
30:46qu'il y a eu beaucoup
30:46de reprises
30:47sur les réseaux sociaux
30:47au sujet du fameux
30:49du fameux maillot
30:50de l'OM
30:51parce qu'il y a
30:51évidemment sur ce maillot
30:52la croix
30:53qui est finalement
30:53celle du drapeau de Marseille
30:55et donc on voit bien
30:56que ça dépêche largement
30:58les simples sphères
31:00de mosquées
31:01d'organisations
31:02ou d'associations
31:02qui seraient bien définies
31:03ça avait un effet
31:06majeur
31:07sur notamment
31:08la jeunesse musulmane
31:09mais ça fait croire
31:10dans la population
31:10finalement
31:11et bien sûr
31:13et surtout
31:13ça s'est démontré
31:14par les statistiques
31:15parce que ce qu'on oublie
31:15souvent de rappeler
31:16c'est qu'il y a eu
31:17quand même un certain nombre
31:17de sondages
31:18qui ont été faits
31:19sur les personnes musulmanes
31:22présentes en France
31:22on s'est rendu compte
31:23notamment à l'occasion
31:24de l'assassinat
31:25de Dominique Bernard
31:25par un terroriste
31:26qu'il n'y avait pas moins
31:27de 30%
31:28des jeunes lycéens musulmans
31:30qui ne condamnaient pas
31:31totalement cet assassinat
31:32par un djihadiste
31:33on sait également
31:34aujourd'hui
31:35qu'il y a une très large
31:36majorité de musulmans
31:37qui défendent par exemple
31:37le port de la Baïa à l'école
31:38pour ne citer que cet exemple
31:40ou considèrent que la laïcité
31:42est discriminatoire
31:43à l'égard de leur religion
31:44donc aujourd'hui
31:45le problème
31:45c'est qu'il faut regarder
31:47le sujet en face
31:48c'est-à-dire qu'il n'y a pas
31:50qu'une réponse sécuritaire
31:51il y a plus profondément
31:54un sujet démographique
31:56parce que la réalité
31:57quand même
31:57c'est que quand vous importez
31:58des millions de musulmans
32:00sur le sol français
32:01vous avez un pays musulman
32:02et que imaginez
32:04qu'on puisse demain avoir
32:05dans nos classes
32:06et c'est le cas
32:06dans un certain nombre
32:07de territoires
32:07des classes majoritairement
32:09si ce n'est parfois
32:09exclusivement composées
32:10d'enfants
32:11qui sont de confession musulmane
32:13il ne suffira pas
32:14d'avoir des cours
32:14d'éducation civique
32:15ou des cours sur la laïcité
32:16ou des chartes de la laïcité
32:18pour pouvoir contrarier
32:19finalement
32:19ce phénomène
32:21historique et démographique
32:23qui fait que le nombre
32:23fait la loi
32:24et donc
32:25j'aimerais
32:26que finalement
32:27suite à cette prise
32:28de conscience
32:29relative
32:30sur les frères musulmans
32:32et bien
32:32il y ait derrière
32:33une prise de conscience
32:34sur l'enjeu véritable
32:35qui est celui évidemment
32:36de la démographie
32:36et de l'immigration
32:37et le combat n'est pas fini
32:38parce que vous savez
32:39moi j'ai la particularité
32:40d'être aujourd'hui
32:41non seulement attaquée
32:42par le FEMISO
32:42cette fameuse association
32:43mais en plus
32:44par l'école des frères musulmans
32:45l'IUSH
32:46qui me poursuit en justice
32:47pour avoir dénoncé
32:48leur islamisme
32:48donc
32:48Arthur de Matriga
32:50alors justement
32:50concrètement
32:51qu'est-ce qu'on fait
32:52si on prend votre exemple
32:53de classe
32:54en effet la loi
32:55qui vont jamais
32:55d'attache sociale
32:56c'est le contraire
32:56on sait que la méthode
32:57des frères musulmans
32:58c'est de pousser
32:59la baïa
33:00le voile
33:00en septembre
33:01c'est la rentrée
33:02c'est le burkini l'été
33:03c'est le voile
33:03à la rentrée en septembre
33:04vous avez 80%
33:05dans une école
33:06d'enfants
33:06issus de l'immigration
33:07arabo-musulmane
33:08qu'est-ce qu'on fait ?
33:09c'est précisément
33:10ce dont je vous ai parlé
33:10tout à l'heure
33:11ce fameux chiffre
33:12qui nous explique
33:12que la moitié des Algériens
33:14qui sont aujourd'hui en France
33:14sont arrivés
33:15après les années de vie
33:16donc il y a eu
33:16une accélération phénoménale
33:18et donc la première
33:18des urgences
33:19c'est d'arrêter les flux
33:20d'arrêter les flux entrants
33:22pour ensuite
33:23traiter le sujet
33:24de ceux qui sont évidemment
33:25sur le sol français
33:25et qui amèneront
33:26des réponses diverses
33:27évidemment à la fois
33:28de réarmement culturel
33:29et psychologique
33:30scolaire
33:31mais aussi bien sûr
33:31sécuritaire
33:32et judiciaire
33:34mais arrêter le flux
33:35pose aussi une question fondamentale
33:36que vous avez abordée
33:37juste avant mon arrivée
33:38qui est celui
33:38aujourd'hui
33:39de la dépossession
33:40de la politique
33:41par le gouvernement des juges
33:42qui devient aujourd'hui
33:44extrêmement incroyable
33:46qui étant
33:47si ce n'est totalement scandaleux
33:48c'est-à-dire que la dernière
33:49évidemment manifestation
33:50de cela
33:51étant comme vous l'avez
33:52longuement expliqué
33:53le fait que cette loi
33:54sur la justice des mineurs
33:56était largement censurée
33:57une de plus
33:57donc je crois qu'aujourd'hui
33:58il doit y avoir consensus
34:00à droite
34:01pour arriver aux affaires
34:03et en premier lieu
34:04s'attaquer
34:04à une réforme
34:05du conseil constitutionnel
34:06à une réforme
34:07de son périmètre d'action
34:08du texte
34:10sur lequel
34:10elle intervient
34:11et même de sa composition
34:12parce qu'aujourd'hui
34:13nous sommes face
34:13à un contre-législateur
34:15qui se permet
34:16d'interpréter les textes
34:17dans une logique
34:18évidemment diversitaire
34:19multiculturelle
34:20et pro-immigration
34:20Alors il y a une politique
34:21d'immigration
34:22qui s'applique en ce moment
34:23en Europe
34:24on la voit en Italie
34:25Madame Méloni
34:26on le voit
34:26Georgia Méloni
34:27mène sa politique
34:28mais elle trouve aussi
34:29sur son chemin
34:29le gouvernement des juges
34:31qui cherche à démonter
34:32chacune des étapes
34:33de sa politique migratoire
34:34est-ce que Georgia Méloni
34:35est par ailleurs encore
34:36pour vous
34:36une forme de modèle
34:38ou de contre-exemple
34:39dans la politique européenne
34:40aujourd'hui ?
34:41Écoutez moi je suis très heureuse
34:42aujourd'hui
34:42que le mérite
34:43de Madame Méloni
34:44soit reconnue
34:45c'est une femme
34:45que je connais bien
34:46avec qui j'échange régulièrement
34:47ou pas sans savoir
34:48que notre parti
34:49est aujourd'hui
34:49l'allié officiel
34:50de son parti
34:51en France
34:52nous ségeons
34:52dans le même groupe
34:53des conservateurs
34:54et réformistes européens
34:55au Parlement européen
34:56j'ai été longtemps seule
34:57d'ailleurs à défendre
34:58son bilan
34:59et son pragmatisme
35:00parce que c'est une femme
35:01évidemment
35:01qui est arrivée aux affaires
35:03en étant très mal vue
35:04par les institutions européennes
35:06et qui a su
35:07dans un jeu
35:08d'intelligence diplomatique
35:10réussir à défendre
35:11les intérêts
35:11de son pays
35:12et à aligner
35:13grâce à son leadership
35:14une partie de l'Union européenne
35:16sur les intérêts de l'Italie
35:18qui sont d'ailleurs
35:18aussi les nôtres
35:19parce que c'est
35:20au premier lieu
35:20les sujets migratoires
35:21et elle a des résultats
35:23pas seulement d'ailleurs
35:23en matière migratoire
35:25assez spectaculaire
35:25il faut le dire
35:26mais aussi
35:27disons-le
35:27en matière économique
35:28et y compris sur un certain
35:30nombre de sujets de société
35:30elle se bat par exemple
35:32contre la gestation
35:33pour autrui
35:35elle a réhabilité
35:37le terme de père et mère
35:38dans les documents
35:38administratifs
35:39donc elle est vraiment
35:40sur tous les fronts
35:41et elle l'est d'ailleurs
35:43parce qu'elle a eu
35:43selon moi aussi
35:44des choses pour lesquelles
35:45je me bats
35:46l'intelligence
35:46de construire
35:47une large coalition
35:49qui va du centre droit
35:51jusqu'à la droite nationale
35:53c'est comme si en France
35:54nous avions par exemple
35:55des gens qui venaient
35:56d'Horizon
35:56jusqu'au rassemblement
35:59national
35:59qui m'apparaît être
36:01une des clés
36:02intelligentes
36:03pour parvenir
36:05à ses fins
36:05donc c'est vrai
36:06que j'espère
36:07que ceux qui aujourd'hui
36:08se prévalent de son modèle
36:09la suivront jusqu'au bout
36:11de sa logique
36:11Arsour Levatrigan
36:12et ensuite je vous poserai
36:13une question sur l'Iran
36:14bien évidemment
36:15quel a été
36:16comme vous connaissez
36:17très bien Mélanie
36:18en effet
36:18et que vous avez bien suivi
36:19et défendu son bilan
36:20quel a été
36:21si on revient un peu en arrière
36:22quel a été le point de ralliement
36:23sur quel sujet
36:24elle a rallié
36:25différents courants
36:26en Italie
36:27et en France
36:28quel serait
36:28ce point de ralliement
36:30si vous avez dit
36:31de réunir
36:32du Rassemblement national
36:34jusqu'à l'horizon
36:35ou ailleurs
36:36quel serait ce point de ralliement
36:37sur quoi devrait-on converger
36:39la réalité en Italie
36:40c'est que
36:41le sujet migratoire
36:42est un sujet
36:43très important
36:44évidemment
36:44qui n'est pas aussi
36:45je veux dire
36:46grave
36:48qu'ici
36:49puisqu'ils n'ont pas
36:50le droit du sol
36:51vous savez en Italie
36:51ils n'ont pas les largesses sociales
36:53évidemment
36:53qui sont les nôtres
36:54et donc
36:55ils sont bien souvent
36:56un pays de transit
36:57donc le point de crispation
36:58a été le fait
36:59qu'aujourd'hui l'Italie
36:59était en train de se transformer
37:00en centre d'accueil
37:02de migrants
37:03à ciel ouvert
37:03pour l'ensemble de l'Europe
37:04finalement
37:05pour des raisons
37:05simplement d'entrée géographique
37:06donc ça
37:07ça a été évidemment
37:07l'un des leviers
37:09de la coalition
37:10mais aussi
37:11les sujets économiques
37:12c'est une femme
37:12qui porte une vision
37:13plutôt libérale
37:14elle a pris
37:14évidemment les mains
37:16dans un pays
37:16qui était en grande
37:17difficulté budgétaire
37:18notamment
37:19et largement mis à mal
37:21d'ailleurs
37:21par une gauche
37:22inconséquente
37:23à travers 5 étoiles
37:24et populistes
37:25qui avaient pris la main
37:27avant elle
37:27et donc c'est vrai
37:28qu'elle a su réunir
37:30en premier lieu
37:30là-dessus
37:30mais la différence
37:31vous savez
37:31entre l'Italie
37:32et la France
37:33elle tient aussi
37:33parfois à des choix
37:34de la petite histoire
37:34c'est-à-dire que
37:36eh bien
37:36eux ils ont eu
37:37Berlusconi
37:37et Berlusconi
37:38dans les années 80
37:39brise le cordon sanitaire
37:40et fait venir
37:41un ministre
37:42issu de la droite nationale
37:44à l'époque
37:44le MSI
37:45dans son gouvernement
37:47de centre droit
37:48et à l'époque
37:49nous nous avons Chirac
37:49peut-être
37:51ça aurait été
37:52le déférent
37:53avec Balladur
37:53et Chirac
37:54lui qu'est-ce qu'il fait
37:54au contraire
37:55il renforce
37:55très largement
37:56le cordon sanitaire
37:57pour préférer
37:57les alliances
37:58finalement
37:58avec le centre gauche
37:59et donc finalement
38:00ces trajectoires divergentes
38:01font qu'aujourd'hui
38:01nous sommes dans la situation
38:02dans laquelle on est
38:03mais bon
38:03il n'est pas trop tard
38:04pour rattraper les choses
38:05évidemment
38:05alors l'actualité
38:06internationale
38:06c'est droit
38:07c'est une semaine
38:08marquée évidemment
38:09par les événements
38:11entre Israël
38:11et l'Iran
38:12vous avez marqué d'abord
38:13une forme de scepticisme
38:14peut-être au début
38:15de la semaine
38:15en disant
38:16il aurait été mieux
38:16qu'Israël consulte
38:17ses alliés
38:18avant d'intervenir
38:19nous sommes une semaine
38:20plus tard
38:20Trump s'en donne
38:21deux semaines
38:21quant à lui
38:22avant de avoir
38:22cette voie tranchée
38:23ou non
38:23quelle lecture faites-vous
38:24de la présente situation
38:25souhaitez-vous
38:26une politique de changement
38:27de régime en Iran
38:28la redoutez-vous
38:29quelle lecture faites-vous
38:30de la situation
38:30déjà première chose
38:32évidemment Israël
38:32est légitime
38:33à vouloir défendre
38:33son intégrité
38:34face à un régime
38:36je rappelle celui
38:36d'Emola
38:37qui appelle régulièrement
38:41si demain l'Iran
38:42était amené
38:43à avoir la bombe nucléaire
38:44ce serait un drame
38:45non seulement
38:46pour la stabilité
38:47de la région
38:47mais aussi
38:48la paix du monde
38:49donc tout doit être fait
38:51le maximum doit être fait
38:52évidemment
38:52pour éviter que l'Iran
38:54demain puisse avoir
38:55la bombe nucléaire
38:56maintenant on comprend
38:57à travers l'initiative
38:58de Benjamin Netanyahou
38:59qu'il ne s'agit pas seulement
39:00de légitimement bloquer
39:01ou retarder
39:02l'accès au nucléaire
39:03mais potentiellement
39:04de pousser
39:05à un changement de régime
39:06et c'est simplement là
39:07où j'en appelle
39:08à la prudence
39:09parce qu'on sait
39:10que bien souvent
39:11les occidentaux
39:12peuvent être particulièrement
39:13optimistes
39:13quant à la suite
39:15qui peut être donnée
39:16à des changements de régime
39:17obtenus par
39:18des interventions extérieures
39:19la force ou la violence
39:20vous avez en tête
39:21l'Irak, la Libye ?
39:23évidemment
39:23je me souviens bien sûr
39:24de cela
39:25or on sait aujourd'hui
39:27qu'il y a de nombreux experts
39:28qui disent
39:30et mettent en garde
39:31sur le fait que demain
39:32si un régime devait tomber
39:33ce seraient probablement
39:34les gardiens de la révolution
39:35qui sont une des institutions
39:36encore plus radicales
39:37qui pourraient être
39:38les plus à même
39:39finalement
39:39de reprendre le pouvoir
39:41si l'élite cléricale
39:43était amenée à tomber
39:44donc ça c'est quand même
39:45un point de vigilance
39:45un deuxième point de vigilance
39:46du point de vue
39:47des intérêts français
39:48à quand même avoir en tête
39:49c'est le fait que demain
39:50si la violence
39:53était privilégiée
39:55à une solution diplomatique
39:56l'Iran pourrait avoir
39:58la tentation
39:58finalement
39:59de sortir du traité
40:00de non-prolifération nucléaire
40:01pour obtenir
40:03la bombe nucléaire
40:04de manière clandestine
40:05à un moment
40:06où je le rappelle
40:06en 2026
40:07va être signée
40:08la clause de revoyure
40:09finalement
40:09de ce traité
40:09de non-prolifération
40:10et si c'était le cas
40:12et si nous perdions
40:13finalement la maîtrise
40:14et le contrôle
40:15de cette expansion
40:17de la bombe nucléaire
40:18d'autres pays
40:19c'est déjà ce qu'ils sont
40:20en train de dire
40:20comme l'Arabie Saoudite
40:21comme la Turquie
40:22comme l'Egypte
40:24pourraient eux aussi
40:25revendiquer
40:26d'avoir la bombe nucléaire
40:27et peut-être du coup
40:28s'extraire du contrôle
40:30de l'agence du nucléaire
40:32en refusant de passer
40:33par ce traité
40:33de non-prolifération
40:34et donc à partir de là
40:35nous aurions un nombre
40:36d'acteurs
40:37dans une région
40:37sulfureuse
40:38extrêmement nombreux
40:40qui pourraient posséder
40:41la bombe
40:42et ce serait évidemment
40:43extrêmement difficile
40:45à gérer
40:46et extrêmement dangereux
40:48pour la sécurité
40:49dans le monde
40:50en général
40:50et pour la France
40:51évidemment en particulier.
40:52Il nous reste
40:52un peu plus d'une minute
40:53mais une minute à peine
40:55sur un sujet plus léger
40:56que vous inspire le slogan
40:57c'est Nicolas qui paie
40:58dont on en parle
40:59de plus en plus
40:59ces temps-ci
41:00que vous inspire ce slogan ?
41:01Écoutez moi
41:02je me retrouve beaucoup
41:03dans Nicolas
41:03donc il m'inspire du bien
41:06puisqu'évidemment
41:07il est représentatif
41:09de ce ras-le-bol
41:10fiscal bien légitime
41:11qui fait qu'aujourd'hui
41:12je rappelle que nous sommes
41:13l'un des pays de l'OCDE
41:13dans lequel le travail
41:15paie le moins
41:15en ayant le sentiment
41:17de payer toujours
41:18quand même
41:19pour des choix
41:20qui ne sont pas les nôtres
41:21c'est-à-dire en l'occurrence
41:22l'alimentation
41:23d'une immigration de masse
41:24des services publics
41:24de plus en plus défaillants
41:26et un assistana galopant
41:27qui n'est pas toujours
41:29malheureusement au bénéfice
41:30de ceux qui en auraient
41:31vraiment besoin
41:32face à un travail
41:33qui ne paye plus
41:33donc moi je trouve
41:34que voilà
41:35tiens bon Nicolas
41:36on arrive
41:37Vous essayerez de l'inviter
41:38la saison prochaine
41:39Nicolas Mathieu ?
41:40Je crois qu'il y a
41:41des millions
41:41des dizaines de millions
41:42de Nicolas je crois
41:43Merci beaucoup
41:44Marion Maréchal
41:46Arthur de Vatrigan
41:47Mathieu Bocoté
41:48excellent week-end
41:49à tous les deux
41:50dans un instant
41:51c'est l'heure des pros
41:53restez avec nous
41:54sur CNews
41:54à tout de suite
41:55t'
42:01pour
42:02on
42:03le
42:04Chanel
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42:05possible
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42:07par
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