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L'eurodéputée, Marion Maréchal, est revenu sur la diffusion sur France 2 d'une émission sur le racisme. «Tout ça s'inscrit dans une offensive de culpabiliser les blancs et de nier le racisme anti-blanc, jusqu'au plan judiciaire», selon elle dans Face à Bock-Côté sur CNEWS.

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Transcription
00:00Oui, j'ai regardé, je me suis souvenu pourquoi je suis pour la privatisation de l'audiovisuel public à cette occasion.
00:05Et je pense que cette émission aurait dû être baptisée, parce que la question n'est pas « sommes-nous tous racistes ? »,
00:09c'est « les Blancs sont-ils racistes ? », et ça n'est même pas une question, c'est en fait une affirmation.
00:13C'est « les Blancs sont racistes ». Voilà, c'était l'objectif.
00:15C'était une émission absolument affligeante, avec des expériences qui sont tout à fait contestables sur la forme,
00:21et le font, et qui ont vu d'ailleurs des prises de parole de personnes là encore tout à fait contestables.
00:27Je pense notamment à cette soi-disant professeure d'université, Maboula Soumaoro,
00:31dont j'avais d'ailleurs empêché l'expression il y a quelques semaines de ça au Parlement européen,
00:36qui est donc présentée comme une experte des sujets liés à l'antiracisme,
00:40et qui est une femme qui elle-même porte un discours anti-Blanc assumé,
00:44qui dit que nier finalement, je cite, ses privilèges blancs, c'est participer au système raciste,
00:50qui a soutenu des camps décoloniaux interdits aux Blancs,
00:54des camps, là encore des coloniaux, interdits aux Blanches également,
00:58sauf si elles étaient voilées, parce que là c'est bon, ça marche,
01:00et qui a aussi déclaré, je cite, « j'en ai rien à foutre d'être française,
01:04je n'ai pas le cœur qui bat quand je vois le drapeau bleu-blanc. »
01:06Pour vous donner un peu la tonalité, pour moi tout ça s'inscrit d'ailleurs dans une offensive
01:10assez puissante, il faut le dire, depuis maintenant quelques années,
01:15non seulement de culpabiliser les Blancs en général, la population blanche,
01:21mais même d'aller jusqu'à nier même le racisme anti-Blanc,
01:24y compris jusqu'au plan judiciaire, on se souvient notamment évidemment de l'affaire de Thomas,
01:28où deux journalistes se sont affairés durant deux années complètes à démonter ce scénario,
01:32et plus largement, quelque chose de très insidieux,
01:34parce que ça m'a fait penser immédiatement, en regardant cette émission,
01:37à deux publicités que j'ai vues, une dans le journal L'Équipe,
01:40je ne sais pas si vous avez vu, on voit une mère de famille blanche, blonde,
01:44qui se jette du coup sur un des arbitres manifestement de football,
01:49et qui est censée dénoncer la violence dans le sport,
01:51et une autre du CHU de Grenoble, si je ne m'abuse,
01:53qui là encore voit une personne blanche agresser un soignant.
01:57Vous voyez, au prétexte en fait de ne pas soi-disant alimenter les préjugés
02:01à l'égard de personnes d'origine immigrée étrangère,
02:04et bien là pour le coup, il n'y a aucun complexe à systématiquement représenter le Blanc
02:08comme nécessairement le coupable, le délinquant, le méchant,
02:12ce qui est évidemment extrêmement raciste en réalité.
02:17Mais comment expliquez-vous cette radicalisation du service public ?
02:19J'entends par là que la population manifestement est exaspérée devant l'immigration massive,
02:23n'en peut plus de ce type de discours,
02:26et le service public décide d'en rajouter une couche.
02:28Comment le comprenez-vous ?
02:29Je pense qu'ils ont le sentiment aujourd'hui,
02:32c'est le même débat d'ailleurs assez fou que j'ai eu cette semaine,
02:35on en parlera peut-être au sujet de ce terme de français de souche,
02:39c'est-à-dire que le peuple français finalement se rend compte aujourd'hui
02:43d'une menace existentielle sur son identité, sur ses mœurs, sur son mode de vie.
02:47Il cherche à réagir à cela, et donc toute la journée pour l'empêcher de réaliser...
02:51Sous-titrage Société Radio-Canada

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